Volume VI - Annexes 4.8 - 4.14

Document Number
116-20160901-WRI-01-06-EN
Parent Document Number
116-20160901-WRI-01-00-EN
Document File

COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE
AFFAIRE RELATIVE
AUX ACTIVITÉS ARMÉES
SUR LE TERRITOIRE DU CONGO
(RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO c. OUGANDA)
DEUXIÈME PHASE
QUESTION DES RÉPARATIONS
MÉMOIRE
DE
LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Volume 6 Annexes
4.8- à 4.14
Septembre 2016
1
TABLEAU SYNTHESE DU DEPOUILLEMENT MANUEL DES FICHES INDIVIDUELLES DES VICTIMES DE LA GUERRE DE SIX JOURS
A KISANGANI DU 5 AU 10 JUIN 2000 ENTRE LES FORCES ARMEES OUGANDAISES ET CELLES DU RWANDA
SOURCE : FICHES DE LA COMMISSION GOUVERNEMENTALE
LISTE DES PERTES EN VIES HUMAINES
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
1. AHINDO BONDJA ELISABETH
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Enyamba, le 13/12/1954
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 55, C/Tshopo
 Perte en vie humaine :
KAMANGO, 50 ans, mort par
balle
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 332-333
2. AKONA MICHEE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Wosoko, le 25/11/1959
 Profession : Courtier des diamants
 Etat civil : Marié et père de 12 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 40, C/Tshopo
 1 décès : BAZO MATTHIEU, 31
ans
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 15-16
3. ANGEA MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Mbanza Ngungu, le
10/12/1959
 Profession : Enseignante
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 8ème avenue/bis, n° 23,
C/Tshopo
 1 décès : ANGENDA ALBERT,
12 ans, fils de la vctime
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 230-231
4. AZAMA MWIMBA ALPHONSINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12/9/1953
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 9 enfants
 2 décès :
ODONKOR PIKISI, 25 ans
MBINITO LUPANGI, 30 ans
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 270-271
Annexe 4.8
2
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 14ème avenue, n° 4, C/Tshopo
5. BALISONGI YENGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 6/3/1940
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 38, C/Tshopo
 1 décès : le fils de la victime tué
par une balle perdue
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 124-125
6. BAMANDAKA STEPHANO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 14 février
1964
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Mariée et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue/bis, n° 88,
C/Tshopo
 1 décès : BAMANDAKA
BANGADOGO
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 126-127
7. BANGALA ALUMBU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 10 mars 1945
 Profession : Jardinier
 Etat civil : Veuf et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 106,
C/Tshopo
 1 décès : l’épouse de la victime
tuée par balle
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 25-26
8. BOBE BOSENGI DANIEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Mungandjo, le 25/2/1950
 Profession : Ingénieur agronome, chef de division à
la faculté des sciences agronomiques/Université de
Kisangani, Matr. : 7/950883K
 Etat civil : Marié et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 18ème avenue, n° 7, C/Tshopo
 3 décès
BOBE KOLIA, 9 ans
BOBE PAUL, 6 ans
BOBE DORCAS, 4 ans
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 260-261
9. BOBE LITOKO DAVID  2 décès : enfants 5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
Annexe 4.8
3
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Monganjo, le 1 mai 1947
 Profession : Agent de sécurité de l’ANR
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 18ème avenue/bis, n° 7,
C/Tshopo
_0001 (2), C,
p. 19-20
10. BOKUKA BRIGITTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1938)
 Profession : SP
 Etat civil : Divorcé et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 54, C/Tshopo
 1 décès : la victime, morte de
suite des éclats d’obus
7 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 31-32
11. BOYALE LUTIYA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Turumbu (vers plus ou
moins 1949)
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : avenue Muchanga, n° 16,
C/Tshopo
 Décès de la victime entraîné par
une balle perdue reçue, et venue
de la rive droite de la rivière
Tshopo
8 juin 2000 Kis/Tshopo CCF05032016
(2), A, p. 267-
266
12. BUNDUKI LOMBE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4/8/1962
 Profession : Chauffeur privé
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 4, C/Tshopo
 1 décès : BUNDUKI LITUMBA,
le père de la victime
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 250-251
13. DIMBAYA NGOY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 11
novembre 1963
 Profession : Agent de la Fonction publique
 1 maison en matériaux durables
détruite
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 82-83
Annexe 4.8
4
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 12ème avenue, n° 127,
C/Tshopo
14. ETIMBETO BOBANGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Ile berta, le 1/7/1960
 Profession : Maçon
 Etat civil : Marié et père des deux enfants
 Domicile/résidence : avenue Muchanga, n° 16,
C/Tshopo
 1 décès Mme BOYALE (la mère
de la victime morte devant la
porte de la maison, atteinte par
une balle des militaires
ougandais)
8 juin 2000 Kis/Tshopo CCF05032016
(2), A, p. 267-
268
15. GELEME MBOYO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 15/3/1988
 Profession : Ajusteur
 Etat civil : Marié et père de 2 enfants
 Domicile/résidence : 4ème avenue, n° 102, C/Tshopo
 1 décès : MOKONDO
EDOUARD, père de la victime
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 17-17
16. HARIDJA MOTORO JEANNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 11
novembre 1944
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 10, C/Tshopo
 3 décès :
NGBWA GBEGA, neveu de la
victime
KOKO JOSE, épouse du neveu
de la victime
KOTANGBONGA, petite fille de
la victime
5 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 53-54
17. ISSA OLONGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5/12/1970
 Profession : Libérale
 Etat civil : Marié et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 80, C/Tshopo
 1 décès : LOKWA THOMAS
(père de la victime), sur le Pont
Tshopo
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 89-90
18. KABOLA KEDJELE THOMAS
 Sexe : M.
 1 décès entraîné par des éclats
d’obus au niveau des seins :
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
Annexe 4.8
5
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 2/3/1966
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 31, C/Tshopo
BAELONGO MARIETHERESE
p. 105-106
19. KALUME LUMBUTU CAMILLE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1918)
 Profession : Agent à la télévision nationale, RTNC
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 34, C/Tshopo
 1 décès : la victime, succombée
de suite des éclats de bombe
reçus
9 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 44
20. KITOKO LONGUMA ALBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaofa, le 26/10/1934
 Profession : Surveillant à l’INSS
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 95, C/Tshopo
 1 décès : Mme KAPOLE
LIENDO de suite de graves
blessures dues à une balle reçue
au niveau du bras
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 184-185
21. LIKAKA LOKWA FREDDY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 22/10/1972
 Profession : Tous travaux
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 12, C/Tshopo
 1 décès : TANDO MENDE
(maman Dorothée)
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 7-8
22. LOFEMBA HUBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yalihembe (vers 1914)
 Profession : Agent à la SONAS
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Boulevard Lumumba, n° 29,
C/Tshopo
 1 décès : LOFEMBA HUBERT,
suite aux éclats d’obus non
extraits du corps (4 aout 2000)
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 146-147
23. MUKILI MBONGO TONTON
 Sexe : M.
 1 décès : la victime en 2008 5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
Annexe 4.8
6
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 3/7/1983
 Profession : Etudiant, faculté de droit/Université de
Kisangani
 Etat civil : Célibataire et père d’un enfant
 Domicile/résidence : 2ème avenue, n° 70, C/Tshopo
p. 99-100
24. MULINDA MARTHE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 25/4/1957
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 13, C/Tshopo
 1 décès : Mlle AMISI IDI, 18 ans 5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 300-301
25. MUSAFIKI KALUME MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1938)
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 34, C/Tshopo
 1 décès : KALUME LUMBUTU
CAMILLE, atteint par les effets
d’obus
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 44-45
26. NGBWA GBEGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : le 11 février 1959
 Profession : Chauffeur
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 10, C/Tshopo
 1 décès : la victime, NGBWA
GBEGA
5 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 12-13
27. PALAKU LUEMBE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Mbulengeoueni, le
7/5/1962
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : 4ème avenue, n° 17, C/Tshopo
 Pertes en vies humaines (3) :
OMBA ASONGO, 30 ans
NGOLE LOMAMI, 18 ans
OTOKATUKA ZEUS, 1 an et 2
mois
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 318-319
28. PIUNGA MANGA  1 décès suite aux éclats d’obus au 5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
Annexe 4.8
7
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 5/3/1965
 Profession : Journaliste
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 92, C/Tshopo
niveau du ventre et de la fesse _0001 (2), L,
p. 156-157
29. POSHO DJUMA GABRIEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4/6/1964
 Profession : Ingénieur agronome
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue/bis, n° 71,
C/Tshopo
 2 décès : 2 personnes
ANGEL MUSAFIKI, 69 ans
AMUNDALA TEKABITI, 72 ans
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 282-283
30. SIFA BOKUKA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 15
décembre 1980
 Profession : SP
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 54, C/Tshopo
 1 décès : la grand-mère de la
victime atteinte par des éclats
d’obus tombés sur la toiture de la
maison
7 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 17-18
31. TABU SHARUFA JULIENNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Ilambi, le 12 décembre
1950
 Profession : -
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 12ème avenue/bis, n° 9,
C/Tshopo
 1 décès : ILAMBI 5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 86-87
32. IMPASSA BOKILA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12/12/1975
 Profession : Ménagère
Perte en vie humaine : décès de
madame YAKANGA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
5 - 10 juin 2000 Kis/Tshopo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 336-337
Annexe 4.8
8
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Veuve et mère de 2 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 31, C/Tshopo
Kisangani, le 5/8/1961
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Mariée et mère de 7
enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue,
n° 31, C/Tshopo
33. ABEKI BIN UNTU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lowe (vers 1968)
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Bananga, n° 42, C/Mangobo
 1 décès : AFUMBA YALALA,
34 ans, père de 2 enfants
5 juin 2000 Kis/Mangobo CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 56-57
34. AISI ALIMASI JULIENNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bukavu, le 28/8/1960
 Profession : Agent de l’Etat, Matr. 1/295 136T
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : Q/Luganra, n° 195,
C/Mangobo
 3 décès :
AMASOME, 67 ans, le père de la
victime
AISI MARIE, 48 ans,
AMASOME JEAN-CLAUDE,
20 ans
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 316-317
35. YEMBE LINDO BRIGITTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yabosau, le 28/7/1987
 Profession : Elève
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Mituku, n° 27, C/Mangobo
1 décès : Mme ALANGI
MOSEKAUNDU CELINE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Yamendo (vers 1934)
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Mituku,
n° 27, C/Mangobo
9 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 150-151
36. ALIMASI ILUNGA  1 décès : OMARI YOLE, 30 ans 5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF05032016
Annexe 4.8
9
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 7/5/1975
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Alur, n° 120, C/Mangobo
(2), A, p. 237-
238
37. BASEKO LITUA CHRISTINE, mère de la victime 1 décès : BASEKO DORCAS
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 1/6/2000
 Profession : -
 Etat civil : -
 Domicile/résidence :
Q/Minzoto/Sotraco II, n° 171,
C/Mangobo
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 132-133
38. GELENGI GE BEYOMA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yatolema (vers 1947)
 Profession : Retraité de l’Université de l’Université
de Kisangani
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : av. : Boende, n° 4, C/Mangobo
1 décès : BEYOMA BELIUNDE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Yandibi (vers 1925)
 Profession : Retraité
 Etat civil : Veuf et père de 7
enfants
 Domicile/résidence : av. :
Boende, n° 4, C/Mangobo
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 126-127
39. BOLAMBA IFANDJAKA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 24/4/1962
 Profession : Tailleur et cordonnier
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : Q/Sotraco III, n° 416,
C/Mangobo
 2 décès de suite des éclats d’obus:
KOMBOZI, la grande soeur de la
victime, 42 ans
BOLAMBI ANTOINETTE, 41
ans
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 1-2
40. FIMBO RUTH  1 décès : ALAMBA LOBANGA, 5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
Annexe 4.8
10
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 1/1/1987
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Bomanga, n° 95,
C/Mangobo
43 ans, père de la victime, tué par
les militaires ougandais
_0001 (2), L,
p. 310-331
41. KAITENGE KITAMBALA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 10 juillet
1954
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Bangbetu, n° 1,
C/Mangobo
 1 décès : KITAMBALA, la soeur
de la victime, succombée de suite
d’éclats d’obus reçus dans le
corps
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
(2), J, p. 27-28
42. KALONDA SARAH
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Mbandaka, le 19/12/1978
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Wagenia, n° 291,
C/Mangobo
 1 décès : LOSEMBE LITANDA,
55 ans, père de la victime
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 204-205
43. NZONGO GUILLAUME, oncle paternel de la
victime
1 décès : KASUBIA BELADE
MELANIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Basoko,
n° 44, C/Mangobo
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 80-81
44. KILONGALONGA  1 décès : KILONGALONGA 5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
Annexe 4.8
11
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 23/2/1986
 Profession : Elève en 3ème secondaire
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Q/Mambiza, n° 79,
C/Mangobo
LIKOMBELO, le père de la
victime
_0001 (2), L,
p. 93-94
45. LIBANGI ATCHASEKA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 25/5/1972
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Babali, n° 11, C/Mangobo
 3 blessés par éclats d’obus :
LIBANGI MAGUY
LIBANGI JEAN
LIBANGI ELISEE
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 271-273
46. LIFENDI FEZA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12/12/1977
 Profession : Vendeuse de friperies
 Etat civil : Mariée et mère de 2 enfants
 Domicile/résidence : Q/Bangwetu, n° 12,
C/Mangobo
 1 décès : ATIAMBATE SULIA
(F)
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 246-247
47. BASENGANDI LOULA JULIENNE, accoucheuse 1 décès : LIFETA
BOKELAKELA BERNARD
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 16/8/1974
 Profession : Policier
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : av. Loete, n°
03/35C, C/Mangobo
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 136-137
48. LIFETU KOMBOZI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yahoamea, le 10 aout
 3 décès :
BASOMBOLI TABORA, mère
de la victime
6 juin 2000 Kis/Mangobo CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 51-52
Annexe 4.8
12
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
1970
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Sotraco I, n° 43,
C/Mangobo
ANGWENIKI, grand-père de la
victime
SISIAK, nièce de la victime
49. LIKUNDE HUBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yetoli, le 1/1/1956
 Profession : Machiniste
 Etat civil : Marié et père de 2 enfants
 Domicile/résidence : av. : Nsele, n° 2, C/Mangobo
 3 décès :
KABALI ALOIS, 27 ans
WASA CHRISTOPHE, 25 ans
KIANDE JEAN, 22 ans
6 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 61-62
50. LIMAKA LIBANDE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Ligasa, le 25/5/1972
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Balese, n° 231, C/Mangobo
 1 décès : LIPANDA JACQUES,
6 ans
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 232-233
51. KAITENGE KITAMBALA 1 décès : LIPALE BERTHE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Bayasangi, le 15 octobre 1951
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : Bloc
Bangbetu, n° 1, C/Mangobo
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
(2), J, p. 23-24
52. LISASI LOMBOKWATO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yafunga, le 17 juillet
1954
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Veuf et père de 9 enfants
 1 décès : ONOKODI
MICHELINE, épouse de la
victime, 49 ans, morte des éclats
d’obus tombés sur la maison
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
(2), J, p. 37-38
Annexe 4.8
13
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : Q/Mabinza II, n° 54,
C/Mangobo
53. LISUNGI LOKOTONGO LADDY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yadehe, le 7/8/1977
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Babali, n° 55, C/Mangobo
 1 décès : LIFOTI
LOKOTONGO, suite aux éclats
d’obus reçus dans la poitrine
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 158-159
54. LITATA KOMBA MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5/7/1987
 Profession : Vendeuse d’arachides
 Etat civil : Mariée et mère de 1 enfant
 Domicile/résidence : Q/Minzoto, n° 39, C/Mangobo
 1 décès : BOLESA SAMUEL, 45
ans, l’oncle paternel de la victime
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 222-223
55. LITEMANDIA LOKWITA JEAN-PIERRE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 15/12/1969
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 2 enfants
 Domicile/résidence : Q/Walendu, n° 74, C/Mangobo
 1 décès : SHALUFA ELYSEE,
25 ans, épouse de la victime
8 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 23-24
56. LITEMANDIA LOKWITA JEAN-PIERRE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 15/12/1969
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 2 enfants
 Domicile/résidence : Q/Walendu, n° 74, C/Mangobo
 1 décès : SHALUFA ELYSEE,
25 ans, épouse de la victime
8 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
, M, p. 26
57. MAFUTAMINGI WAKALEWALE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 1/1/1939
 Profession : Pensionné
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 3 décès :
EFAFE BASOLILA JACQUES,
31 ans
BIJOU BAWELE, 7 ans
NGUMA EUPHRASIE, 4 ans
10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 27-28
Annexe 4.8
14
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : Q/Lugwara II, n° 47,
C/Mangobo
58. MOKILI KOI MELLY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 24/12/1942
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Bloc Balese, n° 8, C/Mangobo
 1 décès : l’enfant de la victime
mort par émotion
6 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 334-335
59. MUNGANGA BOENO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yanonge, le 26 novembre
1955
 Profession : Constructeur
 Etat civil : Marié et père de 11 enfants
 Domicile/résidence : Boulevard Lumumba, n° 293,
C/Mangobo
 1 décès 5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 21 et 24
60. MUYENZI BONDAFALA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisnhasa, le 13/11/1964
 Profession : Chef de bloc
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : av. : Baseko, n° 8, C/Mangobo
 1 décès : TOTILOMO, 70 ans,
morte suite aux éclats d’obus
reçus
5 - 6 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 130-131
61. N’ZABY MICHEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 14/10/1978
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Q/Bamanga, n° 8/bis,
C/Mangobo
 1 décès : N’ZABY JEANCLAUDE,
disparu lors de la
guerre
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 328-329
62. YAKUSU FELA EMILIENNE, mère de la victime 1 décès : ONANELA MASUDI
FERDINAND
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF05032016
_0001 (2), C,
Annexe 4.8
15
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, 24 décembre 1989
 Profession : Elève en 3ème
secondaire
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence :
Q/Mambinza, n° 182,
C/Mangobola
p. 38
63. YAKUSU FELA EMILIENNE, épouse de la
victime
1 décès : ONANELA MASUDI
GILBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani (1948)
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Q/Mambinza II, n° 182,
C/Mangobo
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 40
64. SIKU LOWINO ANNE-MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 28/8/1972
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Lugwara II, n° 9,
C/Mangobo
 2 décès :
Un bébé de 7 mois décédé suite à
la détonation d’un obus tombé à
quelques mètres du campus
Une dame, BILAINI, morte des
éclats d’obus
5 - 6 juin 2000 Kis/Mangobo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 59-60
65. TABU MALIATO FRANÇOIS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 29 aout
1952
 Profession : Secrétaire à l’abattoir public
 2 décès :
LOTIMBA JOLIE, fillette, morte
par éclats d’obus tombés sur la
toiture
MANGAPI SOPHIE, épouse de
7 juin 2000 Kis/Mangobo CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 49-50
Annexe 4.8
16
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
(agriculture)
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Lugwara, n° 220,
C/Mangobo
la victime
66. ZAWIDA WAKILONGO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bukavu, le 13/9/1968
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Azande, n° 83, C/Mangobo
 1 décès : KIRONGOZI
WAKILONGO, 45 ans
5 - 10 juin 2000 Kis/Mangobo CCF05032016
(2), A, p. 235-
236
67. ABELEDRA SAKIRU SOPHIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Madora, le 15/7/1940
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 9ème avenue/trans, n° 1,
C/Makiso
1 décès : ABABU SANGBA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Egbunda (vers 1957)
 Profession : Lavandier à la
SORGERI
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 9ème
avenue/Trans, n° 1, C/Makiso
5 - 10 juin 2000 Kis/Makiso CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 218-219
68. MASHAMBA JOSEPHINE, mère de la victime 1 décès : ABUBAKAR
MILONGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani en 1946
 Profession : Scieur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : -, C/Makiso
5 - 10 juin 2000 Kis/Makiso CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 65-66
69. ABELEDRA SAKIRU SOPHIE
 Sexe : F.
1 décès : AKUA AMUDUME
 Sexe : M.
5 - 10 juin 2000 Kis/Makiso CCF06032016
_0001 (2), L,
Annexe 4.8
17
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Madora, le 15/7/1940
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 9ème avenue/trans, n° 1,
C/Makiso
 Lieu et date de naissance :
Egbunda (en 1972)
 Profession : Transporteur des
marchandises par vélo
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 9ème
avenue/Trans, n° 1, C/Makiso
p. 216-217
70. GBAGADI BABA ANTOINE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 19/10/1962
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : av. : de l’enseignement, n° 65,
C/Makiso
 1 décès : NDISIA WAMA, 71
ans, mère de la victime
5 - 10 juin 2000 Kis/Makiso CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 340-341
71. LIKWAKI BOLEFE HUBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4/12/1953
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Veuf et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : av. Kiwele, n° 10, C/Makiso
 1 décès :
BOMBALI LIKE MAGUY, 39
ans, morte d’une balle perdue (la
victime a laissé un bébé de 1
mois)
5 - 10 juin 2000 Kis/Makiso CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 170-171
72. LITUA BOLOO GASTON
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaboguya, le 19/8/1931
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence : av. Fataki, n° 3/bis, C/Makiso
 1 décès : BOMALIYA
IOTEMBA, 60 ans, épouse de la
victime
5 - 10 juin 2000 Kis/Makiso CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 290-291
73. BOLIKA LIKUTA BERNARD, fils de la victime 1 décès : LOKWA TIMIYA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Yangala (vers 1930)
 Profession : SP
8 juin 2000 Kis/Makiso CCF05032016
(2), J, p. 33-34
Annexe 4.8
18
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Veuve et mère de 5
enfants
 Domicile/résidence : av. Bini, n°
14, C/Makiso
74. MOLISHO MBIKILA BENOIT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 3/3/1975
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Commercial, Bloc
Mwangaza, n° 19, C/Makiso
 1 décès : MOLISHO (fils) qui
était atteint par une balle au pied,
décédé 1 mois plus tard
8 - 9 juin 2000 Kis/Makiso CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 71-72
75. MASHAMBA JOSEPHINE, tante paternelle de la
victime
1 décès : MUSA MILONGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangabi
 Profession : (bébé)
 Etat civil : (bébé)
 Domicile/résidence : -, C/Makiso
la victime, un bébé, mort par
émotion due aux bombardements
de la guerre de six jours
5 - 10 juin 2000 Kis/Makiso CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 63-64
76. WEMBAKOY OKOLONGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Ahamba, le 14/11/1973
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Bloc Météo, n° SU4484,
C/Makiso
 1 décès : OLONGO
WEMBAKOY, 16 ans, mort par
balle
5 - 10 juin 2000 Kis/Makiso CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 326-327
77. WOMBI LITAMBALA MARGEURITE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lokutu, le 15/7/1973
 2 décès :
MBULA MOHOLENGIA (M),
52 ans
8 juin 2000 Kis/Makiso CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 75-76
Annexe 4.8
19
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : av. Acoma, n° 22, C/Makiso
MULOLO NZALE JEAN-PAUL, époux de la
victime (Enseignant)
KOTO MOBOYI (F), 45 ans
78. YAOKELI LIKOKE KOMBOZI DAVID
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4 janvier
1968
 Profession : Travailleur
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
Domicile/résidence : av. Bini, n° 4, C/Makiso
YAOKELI LIKOKE KOMBOZI, grand frère des
victimes
 2 décès, morts de plusieurs éclats
d’obus tirés par l’armée
ougandaise
5 - 10 juin 2000 Kis/Makiso CCF05032016
(2), J, p. 31-32
79. BABABO BAUNAJA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5 novembre
1958
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 5ème avenue, n° 12, C/Kabondo
 2 décès : 2 enfants morts de
balles perdues
5 - 10 juin 2000 Kis/Kabondo CCF06032016
, M, p. 13-14
80.  NKANDAPABA CECILE 1 décès : IRIWA BEGU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani (vers 1964)
 Profession : Diamentaifère
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 19ème
5 - 10 juin 2000 Kis/Kabondo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 39-40
Annexe 4.8
20
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
avenue, n° 11, C/Kabondo, morte
à la suite de sa disparition
81. TENGAMIDJE MEMOLE JEANNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Dingila, le 25 juillet 1957
 Profession : Cultivatrice
 Etat civil : Veuve et mère de 1 enfant
 Domicile/résidence : 8ème avenue/Trans, n° 216,
C/Kabondo
 1 décès : MOHANDULE
GELAKWO, l’époux de la
victime
5 - 10 juin 2000 Kis/Kabondo CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 91-92
82. YAFALI MABWAMBUNDU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Boyulu, le 17 novembre
1969
 Profession : Négociant
 Etat civil : Veuf et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue, n° 18, PK6,
C/Kabondo
 1 décès : la femme de la victime,
décédée de suite d’éclats d’obus
5 - 10 juin 2000 Kis/Kabondo CCF05032016
(2), A, p. 213-
214
83. BALISONGI YENGA, Agent de l’Etat 1 décès : BALISONGI BOROME
JUSTIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 5 novembre 1965
 Profession : Policier
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : -,
C/Kisangani, tuée par une balle
perdue
5 - 10 juin 2000 Kis/Kisangani CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 122-123
84. ITOKE SEME  1 décès : KABOA ITOKE, 5 ans, 5 juin 2000 Kis/Kisangani CCF06032016
Annexe 4.8
21
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5 mars
1972
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue, n° 14,
C/Kisangani
succombé de suite de balles
perdues
_0001 (2), L,
p. 73-74
85. IKOLONGA DITANGA, père de la victime 1 décès : MATSHOLE
IKOLONGA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani (vers 1967)
 Profession : SP
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Bloc
Abattoir, n° 168, C/Kisangani,
tuée par bombe
5 - 10 juin 2000 Kis/Kisangani CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 1-2
86. BOLAMBA LEKUNDE, père de la victime 1 décès : BOLAMBA
EMMANUEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 27 décembre 1991
 Profession : Elève
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : -
tuée par obus à l’école avec sa
soeur BOLAMBA NYOTA
5 - 10 juin 2000 Ville de Kisangani CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 45-46
Annexe 4.8
22
N° Identification des victimes indirectes (déclarants) Victimes directes Etapes
chronologiques
Aires géographiques
(Régions et localités)
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
87. BOLAMBA LEKUNDE, père de la victime 1 décès : BOLAMBA NYOTA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 17 mai 1985
 Profession : Ecolière
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : -
tuée par obus à l’école avec son
frère BOLAMBA EMMANUEL
5 - 10 juin 2000 Ville de Kisangani CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 41-42
88. YAOKELI LIKOKE DAVID 1 décès : LIKOKE DENIS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani vers 1931
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 8
enfants
 Domicile/résidence : -
tuée par des éclats d’obus
6 juin 2000 Ville de Kisangani CCF06032016
(2), J, p. 29-30
89. BOYAFUNGA TOBENDE, Chef de quartier 1 décès : YANGAMBI JUSTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Yakusu en 1944
 Profession : -
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : -
touchée par obus
5 - 10 juin 2000 Ville de Kisangani CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 38-39
Fait à Kinshasa, le 9 juillet 2016
Annexe 4.8
1
TABLEAU SYNTHESE DU DEPOUILLEMENT MANUEL DES FICHES INDIVIDUELLES DES VICTIMES DE LA GUERRE DE SIX JOURS
A KISANGANI DU 5 AU 10 JUIN 2000 ENTRE LES FORCES ARMEES OUGANDAISES ET CELLES DU RWANDA
SOURCE : FICHES DE LA COMMISSION GOUVERNEMENTALE
LISTE DES PREJUDICES CORPORELS
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
1. AHINDO BONDJA ELISABETH
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Enyamba, le
13/12/1954
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 55, C/Tshopo
 Atteintes graves à l’intégrité physique :
PENE OMBO, 6 ans, blessé par balle
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 332-333
2. AKONA MICHEE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Wosoko, le 25/11/1959
 Profession : Courtier des diamants
 Etat civil : Marié et père de 12 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 40, C/Tshopo
 1 blessé : ERIC AKONA, les 2 jambes
coupées à la suite des blessures résultant
des éclats d’obus
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 15-16
3. AMBALI KOMI DIEUDONNE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yanonge, le 3 octobre
1950
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 29,
C/Tshopo
 1 cas d’atteinte à l’intégrité physique :
l’oreille gauche de la victime bouchée
suite aux explosions des obus
5 - 8 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 61-62
4. AMBALI KONU DIEUDONNE
 Sexe : M.
 Atteinte à l’intégrité physique et
morale : l’oreille gauche de la victime
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), C,
Annexe 4.8
2
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Yanonge, le 3 octobre
1950
 Profession : -
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 29,
C/Tshopo
bouchée de suite de multiples coups de
bombes
p. 60
5. ANGEA MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Mbanza Ngungu, le
10/12/1959
 Profession : Enseignante
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 8ème avenue/bis, n° 23,
C/Tshopo
 1 blessé grave ayant entraîné la mort :
MOPONA LIASA, 40 ans, décédée par
la suite
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 230-231
6. ATIBU SHABANI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kibombo, le 6/1/1936
 Profession : Mécanicien privé
 Etat civil : Marié et père de 12 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 72,
C/Tshopo
 Préjudices corporels graves : ATIBU
ASSANI touché dans le dos par les
éclats d’obus
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 264-265
7. BAELONGANDI ANGELIQUE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1969)
 Profession : Vendeuse des poissons frais
 Etat civil : Mariée et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : 17ème avenue,/bis n° 67,
C/Tshopo
 Préjudice corporel grave : AFANDA
KIRONGOZI, 14 ans, touché
gravement au bras gauche
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 276-277
8. BAONGA  Atteintes à l’intégrité physique et 5 - 10 juin Kis/Tshopo La victime CCF06032016
Annexe 4.8
3
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yalocha, le 11/11/1935
 Profession : Agent de la Sotexki
 Etat civil : Mariée et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue/bis, n° 36,
C/Tshopo
morale : trouble de vision occasionné
par la fumée des obus et bombes
2000 _0001 (2), L,
p. 284-285
9. BASOMBOLI MOLAI JUSTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 10/7/1942
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 10 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue/Pumuzika, n° 58,
C/Tshopo
 2 blessés :
Un enfant
BONYOMA LITANDA, âgé de plus ou
moins 40 ans
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 55-56
10. BEFONDA AKOLOKA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 27 juillet
1943
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : avenue Buchanga, n° 16,
C/Tshopo
 1 blessé grave : la victime (éclats d’obus
dans le ventre)
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 42-43
11. BOBE BOSENGI DANIEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Mungandjo, le
25/2/1950
 Profession : Ingénieur agronome, chef de division
à la faculté des sciences agronomiques/Université
de Kisangani, Matr. : 7/950883K
 Etat civil : Marié et père de 3 enfants
 1 blessé grave : EMMANUEL BOBE 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 260-261
Annexe 4.8
4
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 18ème avenue, n° 7, C/Tshopo
12. BOBE LITOKO DAVID
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Monganjo, le 1 mai
1947
 Profession : Agent de sécurité de l’ANR
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 18ème avenue/bis, n° 7,
C/Tshopo
 1 blessé grave : un oeil grevé 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 19-20
13. BOKEMA LISONDJA NEHEMA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 20/7/1977
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 1ème avenue, n° 21, C/Tshopo
 1 blessé : la victime elle-même touchée
par des éclats d’obus et hospitalisée
pendant 1 année
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 308-309
14. BOKUKA BRIGITTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1938)
 Profession : SP
 Etat civil : Divorcé et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 54, C/Tshopo
 1 décès : la victime, morte de suite des
éclats d’obus
7 juin 2000 Kis/Tshopo SIFA
BOKUKA
CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 31-32
15. BOLUKA OTO OWELOLIYA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le
19/12/1970
 Profession : Maçon
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Bloc Tokomeka, n° 27,
C/Tshopo
 Préjudices corporels graves (blessures
par éclats de bombe à la poitrine
gauche)
Juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 147-
148
Annexe 4.8
5
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
16. BORA ELAYA SPHIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le
25/10/1956
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : 13è avenue, n° 114,
C/Tshopo
 3 personnes blessées (Mutoro, Sifa,
Cedrick)
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime - CCF05032016
(2), A, p. 292
17. BOSONGO LIAOFNOA JOSE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bujumbura, le
20/6/1957
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Veuve et mère d’un enfant
 Domicile/résidence : 1ème avenue, n° 59, C/Tshopo
 1 blessé par éclats d’obus : DJODJO, 13
ans
8 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 82
18. DJUMA MAYOLA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12
décembre 1952
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 6, C/Tshopo
 1 blessé grave : Mme JOHNIE
SCOLASTIQUE, la soeur de la victime,
blessée par balle et éclats d’obus
6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 40-41
19. EKUTSHU GREGOIRE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Bulba, le 27 octobre
1983
 Profession : Elève
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 16ème avenue/Camp Masikini,
n° -, C/Tshopo
 1 blessé : la victime, touchée à la jambe
droite
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo BOKANG
A
MACHOZ
E, mère de
la victime
CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 106-107
Annexe 4.8
6
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
20. ENDOPONI VERONIQUE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Watsa, 15 septembre
1954
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 11,
C/Tshopo
 1 maison endommagée
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo BAHATI
MULOMB
A
CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 98-99
21. ESOKO EFIKA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 8/10/1979
 Profession : Vendeur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 1ème avenue/Anciens
combattants, n° 14, C/Tshopo
 Préjudices corporels graves (Fracture de
la jambe droite à la suite d’une balle
reçue)
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 167-
168
22. ISSA OLONGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5/12/1970
 Profession : Libérale
 Etat civil : Marié et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 80, C/Tshopo
 3 préjudices corporels graves :
OLOLI ONGIYO (mère de la victime)
ISSA CECILE (soeur de la victime)
OFONA OLONGA (neveu de la
victime)
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 89-90
23. LETA FRANÇOIS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 11
septembre 1969
 Profession : Artiste
 Etat civil : Marié et 3 enfants
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 2, C/Tshopo
 1 blessé : la victime a subi des blessures
légères
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 15-16
24. LOFEMBA LONDOMBE  1 blessé grave touché au doigt par les 5 - 10 juin Kis/Tshopo La victime CCF06032016
Annexe 4.8
7
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 19/4/1961
 Profession : Electricien
 Etat civil : Divorcé et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue, n° 83,
C/Tshopo
éclats d’obus 2000 _0001 (2), L,
p. 83-84
25. LUBU MUPIA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 31 aout
1983
 Profession : Elève
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : avenue Butchanga, n° 4,
C/Tshopo
 1 blessé grave : un garçon de 15 ans
blessé à la poitrine par des éclats d’obus
8 juin 2000 Kis/Tshopo BASAKI
TABU
ANFRE
CCF06032016
, M, p. 5-6
26. LUTUNDULA MICHEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lubefu, le 27 décembre
1957
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 12ème avenue/bis, n° 4,
C/Tshopo
 1 blessé très grave : OKONDJI, 23 ans,
blessé gravement par une balle dans la
jambe
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 9-10
27. MANGWANGU WAKENDA JEAN-LOUIS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 20/5/1976
 Profession : Réparateur électronicien
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 7, C/Tshopo
 1 blessé grave : MANGWANGU, suite
aux éclats d’obus, l’annulaire coupé, des
plaies graves à la tête et des éclats
d’obus des jambes et du bras droit non
extraits
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 140-141
28. MAUZIKO ODILE  4 blessés graves dont l’un est devenu 5 - 10 juin Kis/Tshopo La victime CCF06032016
Annexe 4.8
8
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bunia, le 24/11/1967
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Célibataire et mère de 4 enfants
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 80,
C/Tshopo
infirme 2000 _0001 (2), L,
p. 85-86
29. MOLASO COCO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisnhasa (en 1964)
 Profession : -
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 11,
C/Tshopo
 Atteintes à l’intégrité physique et
morale :
victime touchée au genou par des éclats
d’obus
 Trouble de vision
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo ENDOPON
I, mère de
la victime
CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 100-101
30. MUKENDI WILLY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, 1997
 Profession : Elève
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 10, C/Tshopo
 Préjudices corporels graves (blessures à
la poitrine par les éclats de balles
perdues)
Juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 142
31. MULENDA MBOMBO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Mbote, le 27 juillet
1947
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : 13ème avenue, n° 24,
C/Tshopo
 1 blessé grave : la victime (éclats d’obus
dans le corps)
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 124-125
32. MULINDA MARTHE
 Sexe : F.
 Préjudices corporels graves de la
victime causés par des éclats de bombes
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
Annexe 4.8
9
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 25/4/1957
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 13, C/Tshopo
p. 300-301
33. NYEMBO SUMAILI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 9/9/1954
 Profession : Libérale
 Etat civil : Marié et père de 19 enfants
 Domicile/résidence : 13ème avenue, n° 62/B,
C/Tshopo
 1 blessé grave : YALALA MADELINE 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 254-255
34. OMATETE MICHEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lubefu, le 9 septembre
1956
 Profession : Secrétaire au Grand séminaire St
Augustin
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 6, C/Tshopo
 1 blessé grave : éclats d’obus dans le
corps de la victime
5 juin 2000 Kis/Tshopo MONIQUE
UYABAN
GA, épouse
de la
victime
CCF06032016
_0004, I, p. 7-
8
35. OZONGINIZI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Banalia, le 25/5/1965
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 12ème avenue, n° 112,
C/Tshopo
 Préjudices corporels graves (ALIPA
DIEU MERCI, 6 ans)
5 au 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 258
36. PALAKU LUEMBE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Mbulengeoueni, le
7/5/1962
 Atteintes graves à l’intégrité physique :
DIMANDJA OMATA, touché à la main
droite par des éclats des obus
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 318-319
Annexe 4.8
10
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : 4ème avenue, n° 17, C/Tshopo
37. POSA ELYSEE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : -
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 1ère avenue, n° 12, C/Tshopo
 1 blessé grave : fracture de jambe droite
de la victime en fuyant la guerre de six
jours
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo OFONA
MBOTO
ROSE
CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 92-93
38. SAIDI ALPHONSE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yanonge, le 9
novembre 1954
 Profession : Chef de bloc
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 72/B,
C/Tshopo
 1 blessé : la victime 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 24-25
39. SAIDI BIN DJUMA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kalindi, le 9 septembre
1971
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 8, C/Tshopo
 1 blessé : éclats d’obus dans le corps de
la victime
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0004, I, p.
21-22
40. SELENGA MARCELINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4/8/1962
 Profession : Etudiante
 Etat civil : Mariée
 1 blessé grave : KAMANGO
BITILAONGE, 25 ans
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 108-109
Annexe 4.8
11
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 5ème avenue/bis, n° 21,
C/Tshopo
41. SENGA LOFO JEANNETTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 23/5/1950
 Profession : Agent de la Poste
 Etat civil : veuf
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 42,
C/Tshopo
 1 blessé (la victime) 6 – 7 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 249-
250
42. SUDI SHANI JEANNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 21/8/1953
 Profession : SP
 Etat civil : Divorcé
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 66/A,
C/Tshopo
 2 préjudices corporels :
PASCAL, atteint à l’épaule par les éclats
d’obus
BOKOSE, atteint à la plate de pieds par
les éclats d’obus
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 174-175
43. YOBA EKOPOE EVELINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bobene, le 20 octobre
1957
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : 12ème avenue, n° 16,
C/Tshopo
 Atteinte à l’intégrité physique et
morale : trouble de vision dû aux
poussières provoquées par les effets des
obus
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0004, I, p.
33-34
44. ASIMBO YAMBA-YAMBA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le
 Viol de la cousine de la victime :
ASIMBO Marie
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF05032016
(2), A, p. 211-
212
Annexe 4.8
12
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
22/5/1963
 Profession : Couturier
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : Q/Mabudu, n° 7/bis,
C/Mangobo
45. BASEKO LITUA CHRISTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yandjali, le 10/10/1973
 Profession : Vnedeuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Minzoto/Sotraco II, n°
171, C/Mangobo
 1 blessé : BOLANGA DENIS, blessures
à la tête dues aux éclats d’obus (soins
assurés par la famille)
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 134-135
46. BOFUTA BOSELA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 20/4/1992
 Profession : Elève
 Etat civil : Célibataire (mineur)
 Domicile/résidence : Wapinda, n° 17, C/Mangobo
 1 blessé : atteint par balles tirées sur sa
jambe gauche
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF05032016
(2), A, p. 129
47. BOLAMBA IFANDJAKA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le
24/4/1962
 Profession : Tailleur et cordonnier
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : Q/Sotraco III, n° 416,
C/Mangobo
 4 blessés par éclats d’obus :
BOLAMBI HUBERT
BOLAMBI DESIRE
BOLAMBI PLACIDE
BOLAMBI DENIS
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 1-2
48. BONGELE NGUTU MARGUERITTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yamolinga, le 10
 1 blessé : MAGUY LUAMA, blessée
par les éclats d’obus
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
, M, p. 1-2
Annexe 4.8
13
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
octobre 1943
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : Q/Bangbetu, n° 3,
C/Mangobo
49. ISSA BUSHIRI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4 juillet
1974
 Profession : Joueur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Babudu, n° 20,
C/Mangobo
 Atteinte grave à l’intégrité physique : la
victime, blessée et brulée à la tête, à la
poitrine et à la jambe par des éclats
d’obus
7 juin 2000 Kis/Mangob
o
BESANGA
MBONDO
MONIQUE
CCF06032016
, M, p. 3-4
50. KABANGO BOGEA DENIS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yabaondo, le 12 janvier
1978
 Profession : Menuisier
 Etat civil : Marié et père de 2 enfants
 Domicile/résidence : Q/Imbolo, n° 40/bis,
C/Mangobo
 1 blessé grave : la victime blessée
grièvement par éclats d’obus et balles
notamment dans son bras gauche
5 juin 2000 Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0004, I, p.
29-30
51. KAITENGE KITAMBALA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 10 juillet
1954
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Bangbetu, n° 1,
C/Mangobo
 1 blessé : la mère de la victime, touchée
par éclats d’obus
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
(2), J, p. 27-28
Annexe 4.8
14
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
52. KALONGA LITUKA AUGUSTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 25 décembre
1965
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Babira, n° 62, C/Mangobo
 1 blessé : TOKWALA BONIFACE,
blessé et mort par la suite
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0004, I, p.
11-12
53. KATUSI ETEFA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 14 juillet
1952
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Djubu-Djubu, n° 8,
C/Mangobo
 1 blessé grave : la victime, blessée
grièvement par des balles perdues ayant
entraîné de problèmes de vision
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 112-113
54. KILONGALONGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 23/2/1986
 Profession : Elève en 3ème secondaire
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Q/Mambiza, n° 79,
C/Mangobo
 1 blessé : la victime, blessée à la jambe 5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 93-94
55. LIBANGI ATCHASEKA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 25/5/1972
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Babali, n° 11, C/Mangobo
 3 blessés par éclats d’obus :
LIBANGI MAGUY
LIBANGI JEAN
LIBANGI ELISEE
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 271-273
56. LIKWANZANZA LOSIMBA  1 blessé : lésions corporelles à l’oeil 5 - 10 juin Kis/Mangob La victime CCF05032016
Annexe 4.8
15
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 9/3/1960
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Bangwetu, n° 2,
C/Mangobo
droit suite aux effets de balle perdue
reçue dans la tête
2000 o (2), A, p. 185-
186
57. LISUNGI LOKOTONGO LADDY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yadehe, le 7/8/1977
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Babali, n° 55, C/Mangobo
 1 blessé : la victime, blessée par les
éclats d’obus à la jambe
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 158-159
58. LITATA KOMBA MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5/7/1987
 Profession : Vendeuse d’arachides
 Etat civil : Mariée et mère de 1 enfant
 Domicile/résidence : Q/Minzoto, n° 39,
C/Mangobo
 1 blessé par balles à la poitrine :
MWARABU MANGAZA, 18 ans
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 222-223
59. LITEMANDIA LOKWITA JEAN-PIERRE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le
15/12/1969
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 2 enfants
 Domicile/résidence : Q/Walendu, n° 74,
C/Mangobo
 1 blessé au pied par éclat d’obus 8 juin 2000 Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 23-24
60. LITEMANDIA LOKWITA JEAN-PIERRE
 Sexe : M.
 1 blessé au pied par éclat d’obus 8 juin 2000 Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
, M, p. 26
Annexe 4.8
16
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le
15/12/1969
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 2 enfants
 Domicile/résidence : Q/Walendu, n° 74,
C/Mangobo
61. LITUNGE LIUNGU ELIE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 19/6/1963
 Profession : Enseignant à l’EP1 Ndolege, Matr.
134.403
 Etat civil : Mariée et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : Q/Lokele, n° 18, C/Mangobo
 2 blessés éclats d’obus :
LITUNGE LIEUNGU ELIE
Mme POSE MARIE, devenue
handicapée
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 268-269
62. LOBANGA LITONGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 22/12/1965
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : av. Djubu-Djubu, n° 9,
C/Mangobo
 1 blessé : WALIHO COLESA, 55 ans,
est décédé par la suite
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 238-239
63. MAAMBO MOLIMA ANNIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lihombo, le
23/11/1973
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Bangbetu, n° 99,
C/Mangobo
 1 blessé :
YALINDE PAUNI
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 193-194
64. MAFUTAMINGI WAKALEWALE  3 blessés : 10 juin 2000 Kis/Mangob La victime CCF06032016
Annexe 4.8
17
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 1/1/1939
 Profession : Pensionné
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : Q/Lugwara II, n° 47,
C/Mangobo
LOKANGU, 8 ans
MAPASA, 5 ans (jumeau)
MAPASA, 5 ans (jumeau)
o _0001 (2), L,
p. 27-28
65. MALAMU KUMU AMBOKA BARNABE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Mohonge, le 11
novembre 1936
 Profession : Chauffeur mécanicien (travaux
publics)
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : Q/Baangba, n° 51,
C/Mangobo
 2 blessés :
la victime
son petit fils
8 juin 2000 Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
(2), J, p. 19-20
66. MBAFOME LEONTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Banjai, le 27 juillet
1930
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Mariée et mère de 8 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Bangbetu, n° 1,
C/Mangobo
 1 blessé grave : la victime, touchée par
des éclats de bombe qui l’ont rendue
infirme
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
(2), J, p. 26
67. MBOKA WALALA JOEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 25/4/1993
 Profession : Elève
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Q/Bangbetu, n° 99,
 1 blessé grave : MBOKA WALALA
JOEL, touché à la tête et au coût par un
éclat d’obus qui persistait jusqu’au jour
de l’enregistrement
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
MBOKA
WALALA,
père de la
victime
CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 191
Annexe 4.8
18
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
C/Mangobo
68. MBOKA WALALA SIMEON
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 25/4/1991
 Profession : Elève
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Q/Bangbetu, n° 99,
C/Mangobo
 1 blessé grave : MBOKA WALALA
SIMEON, touché à la tête par un éclat
d’obus qui persistait jusqu’au jour de
l’enregistrement
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
MBOKA
WALALA,
père de la
victime
CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 195
69. MUNGANGA BOENO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yanonge, le 26
novembre 1955
 Profession : Constructeur
 Etat civil : Marié et père de 11 enfants
 Domicile/résidence : Boulevard Lumumba, n°
293, C/Mangobo
 2 blessés graves et rendus handicapés 5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 21 et 24
70. MUNGANGA LISENDULA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4 avril
1991
 Profession : Elève
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Boulevard Lumumba, n°
293, C/Mangobo
 1 blessé grave : la victime, atteinte par
des éclats d’obus qui ont grevé son oeil
gauche
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
MUNGAN
GA
BOENO
CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 22-23
71. MUYENZI BONDAFALA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisnhasa, le
13/11/1964
 Profession : Chef de bloc
 1 blessé : perte de 2 dents lors de la
fuite
5 - 6 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 130-131
Annexe 4.8
19
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : av. : Baseko, n° 8,
C/Mangobo
72. N’ZABY MICHEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le
14/10/1978
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Q/Bamanga, n° 8/bis,
C/Mangobo
 1 blessé : blessures légères de la victime 5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 328-329
73. ONANELA MASUDI FERDINAND
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, 24
décembre 1989
 Profession : Elève en 3ème secondaire
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Q/Mambinza, n° 182,
C/Mangobo
 Atteinte à l’intégrité physique : tortures
corporelles ayant entraîné la mort de la
victime
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
YAKUSU
FELA
EMILIEN
NE, mère
de la
victime
CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 38
74. ONANELA MASUDI GILBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (1948)
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Mambinza II, n° 182,
C/Mangobo
 Atteinte à l’intégrité physique : tortures
corporelles ayant entraîné la mort de la
victime
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
YAKUSU
FELA
EMILIEN
NE, épouse
de la
victime
CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 40
75. SIKU LOWINO ANNE-MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 28/8/1972
 Atteintes à l’intégrité physique et
morale :
La victime
5 - 6 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 59-60
Annexe 4.8
20
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Lugwara II, n° 9,
C/Mangobo
Sa mère, toutes 2 atteintes par des éclats
d’obus et hospitalisées pendant 6 mois
aux cliniques universitaires de
Kisangani
76. WAWINA FRANÇOIS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 16 mai
1975
 Profession : Electricien
 Etat civil : Marié et père de 2 enfants
 Domicile/résidence : Q/Minzoto, n° 39,
C/Mangobo
 1 blessé : la victime, blessée légèrement 5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF05032016
_0002 (2), E,
p. 26-27
77. YAFULO LILIALE EMMANUEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le
25/12/1958
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Bakumu, n° 108,
C/Mangobo
 1 blessé : BAISE LIMBISA, 60 ans,
blessé par balles et rendu paralysé
5 - 10 juin
2000
Kis/Mangob
o
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 296-297
78. ABELEDRA SAKIRU SOPHIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Madora, le 15/7/1940
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 9ème avenue/trans, n° 1,
C/Makiso
 1 blessé : TINDADRA, touchée au
mollet par balle
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 220-221
Annexe 4.8
21
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
79. BOLINDA BOSONGO-SONGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12
décembre 1957
 Profession : Pharmacien
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : av. Masasi, n° 24, C/Makiso
 1 blessé grave : la victime, vivant avec
éclats d’obus dans sa jambe gauche
7 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 69-70
80. BOMBOLO BOKOKOMBE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 25
novembre 1955
 Profession : Mécanicien
 Etat civil : Marié et père de 10 enfants
 Domicile/résidence : av. Kenge, n° 76, C/Makiso
 1 blessé grave : la victime a perdu son
oeil droit
7 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 53-54
81. BOTUMBA BOLONGE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaondage, le 15/7/1960
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Boyoma, 3ème avenue, n°
9, C/Makiso
 2 blessés :
la victime, Mr. BOTUMBA BOLONGE
BATCHONGELI, 14 ans
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 200-201
82. DONGO YEMA CHALOTTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu (vers 1966)
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : av. Fataki/bis, n° 14,
C/Makiso
 Atteinte à l’intégrité morale : la victime
a avorté sous le coup de l’émotion
8 - 9 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 57-58
83. EKAMBALE NAKWA EDIDI HELENE  4 blessés : 8 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF06032016
Annexe 4.8
22
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 15 juin
1952
 Profession : Cultivatrice
 Etat civil : Veuve et mère de 11 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue/Trans, n° 21
C/Makiso
BAMBALATIWE THEODORE, né en
1970
BAMBALATIWE, né en 1976
BAMBALATIWE, né en 1980
BAMBALATIWE, né en 1982
_0001 (2), L,
p. 33-34
84. KAVUA TUKUTUKU JOSE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Butembi, -
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 10ème avenue/SAIO, n° 11,
C/Makiso
 1 blessé : la victime, blessée par balles 5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), J, p. 12
85. KIBONGE NGOY WALTER
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lokombe, le 30 octobre
1955
 Profession : Fonctionnaire de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 12 enfants
 Domicile/résidence : av. getumbe, n° 102,
C/Makiso
 1 blessé : KIBONGE, le fils de la
victime, atteint par un éclat d’obus et
devenu handicapé
7 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 29-30
86. MADELAGA MOGE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Bukavu, le 9 octobre
1949
 Profession : Agriculteur
 Etat civil : Marié et père de 10 enfants
 Domicile/résidence : av. Boane, n° 3, C/Makiso
 4 blessés : tous enfants de la victime 5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 173-
174
Annexe 4.8
23
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
87. MBULA MANGALA ANNIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lokutu, le 1/1/1959
 Profession : Marchande
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : av. Olombe, n° 10, C/Makiso
 1 blessé : YENDELE LOUIS, 14 ans 5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 208-209
88. MOLISHO MBIKILA BENOIT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 3/3/1975
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Commercial, Bloc
Mwangaza, n° 19, C/Makiso
 1 viol : ZABIBU MOLISHO, la soeur de
la victime, 12 ans, violée par un
militaire ougandais
 1 blessé : MOLISHO (fils) atteint par
une balle au pied
8 - 9 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 71-72
89. MUSENA AMANI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 7
novembre 1959
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : Bld Lumumba, n° 10,
C/Makiso
 2 blessés :
MUSAFIRI
ADOYA, vivant avec les éclats d’obus
dans le corps
7 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 21-22
90. NYOTA MWAMIN JEANNINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 19/5/1984
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : Bloc bercy/Météo (Plateau
médical), C/Makiso
 1 cas de viol : la victime (Mlle NYOTA
MWAMIN JEANNINE), violée par les
militaires ougandais
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 248-249
91. WOMBI LITAMBALA MARGEURITE  1 viol : MULOLO SIANGO, fille, 10 8 juin 2000 Kis/Makiso MULOLO CCF06032016
Annexe 4.8
24
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lokutu, le 15/7/1973
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : av. Acoma, n° 22, C/Makiso
ans, violée par un militaire ougandais NZALE
JEANPAUL,
époux de la
victime
(Enseignant
)
_0001 (2), L,
p. 75-76
92. BABABO BAUNAJA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5
novembre 1958
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 5ème avenue, n° 12,
C/Kabondo
 1 moto SENKE
 1 machine à moudre (moulin)
 2 radios de 4 piles
 2 décès : 2 enfants morts de balles
perdues
5 - 10 juin
2000
Kis/Kabondo La victime CCF06032016
, M, p. 13-14
93. LIBANDE BENDELA SARAY
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 8
novembre 1978
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 5ème avenue/Trans, n° 172,
C/Kabondo
 Atteinte à l’intégrité physique et
morale : la victime a avorté de suite des
traumatismes
5 - 10 juin
2000
Kis/Kabondo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 346-347
94. MBUBA BAUSAKELE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 15 mai 1945
 Profession : Agent de l’Etat
 1 blessé : MATONGO BAUSA, 13 ans 5 - 10 juin
2000
Kis/Kabondo La victime CCF05032016
(2), A, p. 281-
282
Annexe 4.8
25
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 8ème avenue/Trans, n° 94,
C/Kabondo
95. MBUBA BAUSAKELE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 15 mai 1945
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 8ème avenue/Trans, n° 94,
C/Kabondo
 1 blessé : MATONGO BAUSA, 13 ans 5 - 10 juin
2000
Kis/Kabondo La victime CCF05032016
(2), A, p. 281-
282
96. BOONGE LIYONGO JOSEPH
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kinshasa, le 1
décembre 1974
 Profession : Transporteur/Toleka
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : -, C/Kisangani
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Kisangan
i
La victime CCF05032016
(2), A, p. 98-
99
97. LOLESA LOELA ALBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaboandja, le 25 aout
1952
 Profession : Planteur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Lindi, n° 29, C/Kisangani
 1 blessé : LOLESA LOBELA, 14 ans,
l’enfant de la victime
5 - 10 juin
2000
Kis/Kisangan
i
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 294-295
98. MOLISHO ALI SAIDI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 6 janvier
 Atteinte grave à l’intégrité physique : la
victime, amputée de sa jambe droite de
7 juin 2000 Kis/Kisangan
i
La victime CCF05032016
(2), A, p. 153-
154
Annexe 4.8
26
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographiqu
es (Régions
et localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
1964
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 16,
C/Kisangani
suite de balles perdues
99. BOKANDA BOLAMBA EMMANUEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 24
décembre 1980
 Profession : Fonctionnaire de l’Etat (NU)
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : -
 Atteinte à l’intégrité physique : la
victime, touchée au genou par des éclats
d’obus
5 - 10 juin
2000
Ville de
Kisangani
La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 118-119
Fait à Kinshasa, le 9 juillet 2016
Annexe 4.8
1
TABLEAU SYNTHESE DU DEPOUILLEMENT MANUEL DES FICHES INDIVIDUELLES DES VICTIMES DE LA GUERRE DE SIX JOURS
A KISANGANI DU 5 AU 10 JUIN 2000 ENTRE LES FORCES ARMEES OUGANDAISES ET CELLES DU RWANDA
SOURCE : FICHES DE LA COMMISSION GOUVERNEMENTALE
LISTE DES DOMMAGES MATERIELS
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
1. ABELI PENEBWANA VICTOR
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 30 septembre 1960
 Profession : Tous travaux
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 19, C/Tshopo
 60 tôles détruites
 Plafond détruit
Murs fissurés
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0004, I, p.
31-32
2. ADISIAGITO GERMAINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Buta, le 15/1/1955
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 11ème avenue/bis, n° 9, C/Tshopo
 1 maison endommagée par balles
 1 matelas double
 1 TV 14’
 40 tôles
 1 radio
 1 vélo
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 226-227
3. ADJANGITO SOPHIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kole, le 12/1/1959
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 3ème avenue/bis, n° 31, C/Tshopo
 1 maison détruite
 40 tôles
 1 radio de 8 piles
 2 matelas
 1 valise d’habits
 Ustensiles de ménage
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 304-305
4. AHINDO BONDJA ELISABETH
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Enyamba, le 13/12/1954
 Profession : SP
 1 maison endommagée par balles
 38 tôles
 1 TV en couleur 21’
 3 matelas
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 332-333
Annexe 4.8
2
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 55, C/Tshopo
 1 malle d’habits
 Ustensiles de ménage

5. AITA OSOKO KOYA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Wosoko, le 3/12/1968
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 14, C/Tshopo
 1 maison semi-durable détruite (5
chambres + salon + armoire + 5
lits
 1 colis de diamants de 2. 200
USD
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 312-313
6. AKONA MICHEE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Wosoko, le 25/11/1959
 Profession : Courtier des diamants
 Etat civil : Marié et père de 12 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 40, C/Tshopo
 1 moto CYCLOR 100
 1 TV 21’ en couleur
 1 radio à cassettes SONY
 3 matelas
 3 lits
 2.000 USD emportés
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 15-16
7. ALI SIHOYA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lisala, le 27/6/1953
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Veuve et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 12, C/Tshopo
 Toute la toiture de la maison
endommagée
 4 cochons
 1 TV
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 97-98
8. ALIBIN SALUMU
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Ikungo, le 28/7/1940
 Profession : Tous travaux
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 28/B, C/Tshopo
 Perte des biens 6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 75
9. ALIFE LOUNOLA F.  1 maison en matériaux semi- 5 – 10 juin Kis/Tshopo La victime CCF05032016
Annexe 4.8
3
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Okeni, le 15/6/1958
 Profession : Agent de l’Etat (Ministère de l’Intérieur)
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 104, C/Tshopo
durable détruite
 Habits
 Ustensiles de la cuisine
 2 matelas
 1 vélo
2000 (2), A, p. 145-
146
10. ALIMIAKA EMMANUEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Bombano (vers 1938)
 Profession : SP
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence : 16ème avenue, n° 128/B, C/Tshopo
Maison endommagée
 40 tôles
 1 vélo
 1 machine à coudre
 1 sacoche d’habits
 Ustensiles de ménage
5 au 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 277-
278
11. ALUBU SHABANI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1968)
 Profession : Transporteur
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 40/02, C/Tshopo
 2 vélos
 4 matelas
 1 TV’
 4 valises d’habillement adultes et
enfants
 1 radio de 4 piles
 1 radio de 3 piles
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 221-
222
12. AMBA MWAMINI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 15/10/1955
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 50, C/Tshopo
Maison en matériaux durables
complètement détruite
 Perte de tous les biens
Juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 149-
150
13. AMBALI KOMI DIEUDONNE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yanonge, le 3 octobre 1950
 Profession : SP
 1 maison endommagée
 Plusieurs emportés ou volés
5 - 8 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 61-62
Annexe 4.8
4
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 29, C/Tshopo
14. AMBALI KONU DIEUDONNE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yanonge, le 3 octobre 1950
 Profession : -
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 29, C/Tshopo
 1 maison endommagée (80 tôles
de 3m 20cm
 1 vélo KINGA
 1 pendule
 10 verres
 10 tasses
 2 cruches
 7 assiettes
 2 matelas
 2 draps
 5 bidons (35 litres)
 1 fût (tonneau)
 15 poules
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 60
15. AMBALI VICTOR
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yanonge, le 14 aout 1953
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 10 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 92, C/Tshopo
 Tous les biens de la maison
emportés
 10 tôles
 1 TV
 Ustensiles de cuisine
 4 poules
 10 canards
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0004, I, p.
23-24
16. AMUNDALA KOMBOZI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, 4/3/1967
 Profession : Membre
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 48, C/Tshopo
 Perte des biens 6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 104-
105
Annexe 4.8
5
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
17. ANGEA MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Mbanza Ngungu, le 10/12/1959
 Profession : Enseignante
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 8ème avenue/bis, n° 23, C/Tshopo
 1 maison détruite
 1 TV 21’
 1 radio de 8 piles
 1 machine à coudre
 3 valises d’habits
 Ustensiles de ménage
 3 éponges
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 230-231
18. ASELA AKTESA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lokilo, le 10/7/1954
 Profession : SP
 Etat civil : Veuf et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 88, C/Tshopo
 1 sacoche et habits
 Casseroles
 Assiettes
 1 matelas
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 11-12
19. ASELE LILANGA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Liloko, le 1/1/1953
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 12, C/Tshopo
 2 vélos
 3 matelas
 1 TV
 1 radio
 1.000 USD
 Accessoires
Juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 133-
134
20. ASISA LOKOMBE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 7/7/1975
 Profession : Electricien
 Etat civil : Marié et père d’un enfant
 Domicile/résidence : 5ème avenue, n° 17, C/Tshopo
 1 moto YAMAHA
 2 vélos
 1 radio de 8 piles
 1 TV 21’
 4 matelas
 Ustensiles de cuisine
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 219-
220
21. ASSANA BEBABASU MARIE-JEANNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Buta, le 1/1/1940
Maison endommagée par bombe
 50 tôles
 4 matelas
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 302-303
Annexe 4.8
6
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 43, C/Tshopo
 Ustensiles de cuisine
 1 TV 21’
 1 radio de 8 piles
 1 salon
 1 valise d’habits
22. ATIBU SHABANI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kibombo, le 6/1/1936
 Profession : Mécanicien privé
 Etat civil : Marié et père de 12 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 72, C/Tshopo
 1 vélo homme
 1 moto YAMAHA 100
 1 machine à coudre
 3 valises à habits
 1 salon complet
 4 lits
 4 matelas
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 264-265
23. AZAMA MWIMBA ALPHONSINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12/9/1953
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 9 enfants
 Domicile/résidence : 14ème avenue, n° 4, C/Tshopo
 1 maison semi-durable détruite
 18 chèvres
 Ustensiles de cuisine
Matelas
 Lits
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 270-271
24. BADJOKO SPHIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lileko, le 15/8/1939
 Profession : Ménagère
 Etat civil : veuve
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 78, C/Tshopo
Maison en étage incendiée par les
bombes
 Perte de tous les biens
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 243-
244
25. BAELONGANDI ANGELIQUE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1969)
 Profession : Vendeuse des poissons frais
 Toiture de la maison
endommagée
 Habits
 Assiettes
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 276-277
Annexe 4.8
7
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Mariée et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : 17ème avenue,/bis n° 67, C/Tshopo
 Casseroles
 Lits
26. BAELONGANDI LIFOKA ARTHUR
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 11/6/1984
 Profession : Menuisier
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 4, C/Tshopo
Maison détruite
 35 tôles
 1 radio de 8 piles SIMBA
 1 TV 21’ SHARP
 2 vélos
 2 valises d’habits
 Assiettes
 Ustensiles de cuisine
 1 bidon d’huile (20 litres)
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 178-179
27. BAGOTO JULIENNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 1/4/1963
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve et mère d’un enfant
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 65, C/Tshopo
 1 maison endommagée
 4 sacs de farine
 2 sacs de sucre
 20 litres d’huile LIVIO
 1 valise d’habits
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 118-119
28. BALELIA BOMA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yanyonga, le 5/4/1959
 Profession : Tous travaux
 Etat civil : Marié et père de 14 enfants
 Domicile/résidence : 3ème avenue de ZOO, n° 10, C/Tshopo
 4 lits
 4 matelas
 1 vélo KINGA
 1 grande radio à cassettes SIMBA
 Toiture de la maison
endommagée
 Des chaises détruites
 Des fauteuils endommagés
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 101-102
29. BALISONGI YENGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 6/3/1940
 1 maison semi-durable
endommagée complètement
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 124-125
Annexe 4.8
8
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 38, C/Tshopo
30. BAMANDAKA STEPHANO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 14 février 1964
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Mariée et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue/bis, n° 88, C/Tshopo
 6 casseroles détruites
Mobiliers de la maison détruits
 Tôles trouées
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo ATANIGA
ME
SOPHIE,
membre de
la Croix-
Rouge
CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 126-127
31. BAMBALE LIPASO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yanonge (vers 1972)
 Profession : Pêcheur
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : avenue Buchanga, n° 3, C/Tshopo
 2 vélos 4X4
 1 TV 14’
 Pillage des biens pendant la fuite
de la victime
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 87-88
32. BANAZO LEONTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12 avril 1963
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Mariée et mère de 6 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue/bis, n° 68, C/Tshopo
 1 vélo
 1 machine à coudre
 10 tôles détruites
 Toute la volaille pillée (poules,
coqs et canards)
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 28-29
33. BANGALA ALUMBU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 10 mars 1945
 Profession : Jardinier
 Etat civil : Veuf et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 106, C/Tshopo
 1 vélo
 1 matelas
 1 vitrine
 1 salon complet de meubles
 100 tôles
 Ustensiles de cuisine
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 25-26
34. BANGALA LINANA  100 tôles 5 - 10 juin Kis/Tshopo La victime CCF06032016
Annexe 4.8
9
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 20/1/1965
 Profession : Eleveur
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue, n° 87, C/Tshopo
 1 congélateur
 1 cuisinière
 2 TV 21’
 1 radio de 8 piles SHARP
 150 poules
 80 coqs race améliorée
 50 porcs race améliorée
2000 _0001 (2), L,
p. 182-183
35. BAONGA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yalocha, le 11/11/1935
 Profession : Agent de la Sotexki
 Etat civil : Mariée et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue/bis, n° 36, C/Tshopo
 1 machine à feuilles de manioc
 5 matelas
 1 maison endommagée (4
chambres + salon)
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 284-285
36. BASEKAWIKE ONDELIO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12/6/1977
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 18, C/Tshopo
 Destruction de la maison en semidurable
 Perte de tous les biens (1 vélo ; 1
radio ; 2 mousses ; habits et
divers)
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 225-
226
37. BASOMBOLI MOLAI JUSTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 10/7/1942
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 10 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue/Pumuzika, n° 58,
C/Tshopo
 1 maison endommagée (100 tôles
BG 28)
 1 salon complet endommagé
 Ustensiles de cuisine
 Poules emportées
 Canards emportés
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 55-56
38. BATCHI KAPAYA
 Sexe : M.
 1 maison endommagée par balles
et bombes
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
Annexe 4.8
10
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 28/8/1967
 Profession : SP
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 43, C/Tshopo
 50 tôles de 3m
 1 TV 14’ SHARP
 1 ordinateur portable
 1 radio SHARP 8 piles
 1 magnéto
 1 valise d’habits
 Ustensiles de ménage
p. 206-207
39. BATOBAE GERMAINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 31/7/1961
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 81, Q/Pumuzika,
C/Tshopo
 2 motos YAMAHA
 2 vélos
 4 mousses
 40 tôles
 4 grandes casseroles
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 209-
210
40. BAYENO LIKULA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 11 octobre 1965
 Profession : Agent de sécurité
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 1ème avenue, n° 8/bis (Anciens
combattants), C/Tshopo
 1 moto JAGUAR
 30 tôles
 1 vélo VTT
 25 chevrons
 1 radio de 8 piles SHARP
 2 pièces de diamant de 6.25 tonic
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 18-19
41. BEANDE BIBISHA KABIBI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1966)
 Profession : SP
 Etat civil : Célibataire et mère de 8 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 17, C/Tshopo
 5 vélos
 4 matelas
 50 tôles
 1 TV 14’
 3 sacs d’arachides
 Radio de 10 piles
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 9 – 10
42. BEDJU BAGOTA  1 moto AG 5 - 10 juin Kis/Tshopo La victime CCF06032016
Annexe 4.8
11
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 15/12/1979
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Mariée et mère de 4 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 89, C/Tshopo
 1 moto YAMAHA 100
 1 TV 21’
 1 valise d’habits
2000 _0001 (2), L,
p. 120-121
43. BEFONDA AKOLOKA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 27 juillet 1943
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : avenue Buchanga, n° 16, C/Tshopo
 1 radio
 1 filet à fretins
 1 filet moyen
 Tous les habits
 Divers autres objets
 1 blessé grave : la victime (éclats
d’obus dans le ventre)
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 42-43
44. BITELE WANGATA GODELIVE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 3 avril 1971
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Bloc Sotraco I, n° 138, C/Tshopo
 1 maison endommagée (3 tôles)
 1 lit
 Ustensiles de cuisine
 1 radio de 8 piles
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 1-2
45. BOBE BOSENGI DANIEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Mungandjo, le 25/2/1950
 Profession : Ingénieur agronome, chef de division à la
faculté des sciences agronomiques/Université de Kisangani,
Matr. : 7/950883K
 Etat civil : Marié et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 18ème avenue, n° 7, C/Tshopo
 1 moto DT
 1 maison endommagée
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 260-261
46. BOBE LITOKO DAVID
 Sexe : M.
Murs écroulés par obus 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), C,
Annexe 4.8
12
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Monganjo, le 1 mai 1947
 Profession : Agent de sécurité de l’ANR
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 18ème avenue/bis, n° 7, C/Tshopo
p. 19-20
47. BOGULU LITIANONGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaonga (vers plus ou moins
1930)
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 43, C/Tshopo
 1 poste de radio
 1 vélo
 1 sacoche d’habits homme et
femme
 1 maison semi-durable
endommagée
5 au 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 255-
256
48. BOKANDA WA LIUMA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 10 avril 1936
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père des enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 50, C/Tshopo
Murs détruits
 15 tôles détruites
 Canards emportés
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo BOKAND
A
BOLAMB
A, fils de la
victime
CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 116-117
49. BOKANGA MACHOZE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kalema, le 5/11/1960
 Profession : Fonctionnaire de l’Etat (Ministère des affaires
sociales)
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 18, C/Tshopo
 Tous les biens de la maison
perdus (notamment 4 poules +
radio cassette + habits + vélo)
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 165-
166
50. BOKEMA LISONDJA NEHEMA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 20/7/1977
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 1 maison semi-durable détruite
 1 radio
 30 tôles
 1 lit
 1 matelas double lit
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 308-309
Annexe 4.8
13
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 1ème avenue, n° 21, C/Tshopo  Habits
 Ustensiles de ménage
51. BOKOTA LIYOLO JEANNETTO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 31/5/1957
 Profession : Agent de la Banque
 Etat civil : Célibataire et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : 13ème avenue, n° 78, C/Tshopo
 TV 21’
 1 moto
 4 éponges
 50 tôles
Murs de la maison endommagés
6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 163-
164
52. BOKOTA PHILIPPE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 22 juillet 1944
 Profession : Agent de l’Etat au Ministère de l’Industrie
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 17ème avenue/bis, n° 47, C/Tshopo
 1 maison en étage complètement
calcinée
 Habits
 Ustensiles de cuisine
 1 congélateur
 1 TV
 Radios
 Lits
 1 appareil photo
 Ventilateurs
Matelas
 1 cuisinière
 2 vélos
 Câbles électriques
 Ampoules
 Fer à repasser
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 90-91
53. BOLAMBA LEKUNDE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yatolo, le 28 décembre 1949
 Profession : Retraité
 1 salon complet
 1 vitrine
 3 radios
 1 amplificateur
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 43-44
Annexe 4.8
14
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 15ème avenue/bis, n° 38, C/Tshopo
 3 vélos
54. BOLAMBA MUKIZI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 19 avril 1940
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 16ème avenue, n° 69, C/Tshopo
 1 maison en matériaux durables
détruite par bombe
 Destruction de la boutique et
perte de tous les biens s’y
trouvant
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo BOLAMB
A
ODETTE,
pharmacien
ne, fille de
la victime
(malade au
moment de
l’enregistre
ment)
CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 72-73
55. BOLITA LINGOLIMA ALBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 3/11/1970
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : 14è avenue, n° 104/A, C/Tshopo
 1 maison endommagée par des
obus lancés par des Ougandais
 10 tôles de 3 mètres
 2 vélos homme
 1 Télévision en couleur
 1 radio sharp 8 piles
 2 éponges (mousses)
 1 valise contenant les divers
 Poules et canards
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime - CCF05032016
(2), A, p. 295-
296
56. BOLUKA OTO OWELOLIYA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 19/12/1970
 Profession : Maçon
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Bloc Tokomeka, n° 27, C/Tshopo
 1 valise d’habits
 1 radio de 8 piles
 1 vélo
 1 jeu de 5 assiettes
 6 assiettes de table
 2 sceaux
 3 casseroles
 1 paire de soulier
Juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 147-
148
Annexe 4.8
15
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
57. BOLUMBU BERNADETTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yangambi (vers 1939)
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 2, C/Tshopo
 1 maison en matériaux durables
complètement endommagée
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 112-113
58. BOMETO NGWENDE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yafolo, le 27 juillet 1940
 Profession : Electricien (retraité de la SNEL)
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 11ème avenue/bis, n° 95, C/Tshopo
 Plafond détruit
 Toiture endommagée
Murs endommagés
 1 radio
 6 pantalons
 7 chemises
 8 wax
 2 foulards
 Divers
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 78-79
59. BONGINDA LIKUTEKUTE PAUL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 18/8/1958
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 10 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 44, C/Tshopo
 200 tôles détruites par les obus
 7 portes
 10 fénêtres
 3 machines
 3 TV 21 pouces
 1 magnéto
 7 éponges
 7 lits
Marchandises
 20.000 USD
6 – 7 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 247-
248
60. BONINGOLE SAIDI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12 juin 1962
 Profession : Tailleur
 1 maison détruite
 Perte de tous les biens de la
famille
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 49-50
Annexe 4.8
16
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 6ème avenue/bis, n° 15/B, C/Tshopo
61. BORA ELAYA SPHIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 25/10/1956
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : 13è avenue, n° 114, C/Tshopo
 27 sacs du riz
 8 sacs d’arachides
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime - CCF05032016
(2), A, p. 292
62. BOSILA YAWE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yoalimela, le 16/6/1957
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 2ème avenue, n° 143, Q/Pumuzika,
C/Tshopo
Maison semi-durable
endommagée
 Perte de tous les biens
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 231-
232
63. BOSONGO BOSULU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 30/10/1960
 Profession : Réparateur
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue, n° 83/66, C/Tshopo
Maison endommagée par des
éclats de bombes
 1 TV
 1 radio de 8 piles
 4 chèvres
 1 valise d’habits
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 204
64. BOSONGO KIDICHO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : 12/12/1943
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 12ème avenue, n° 2, C/Tshopo
 Perte des biens 7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 68-
69
65. BOSONGO LIAOFNOA JOSE  1 maison endommagée par des 8 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
Annexe 4.8
17
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bujumbura, le 20/6/1957
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Veuve et mère d’un enfant
 Domicile/résidence : 1ème avenue, n° 59, C/Tshopo
éclats d’obus p. 82
66. BOTELASONGO KAMANGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 20/5/1957
 Profession : Pêcheur
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : avenue Batiambomaki, n° 25,
C/Tshopo
 Déplacement vers la route Buta
Maison endommagée
 Perte de tous les biens
 2 filets de pêche
 2 grosses pirogues de 12 m
 1 machine à coudre
 15 tôles BG
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 212-213
67. BOTILEWE LIFEMBA PHILIPPE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 16/6/1958
 Profession : Libérale
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 70, C/Tshopo
 5 lits
 1 matelas
 1 radio de 8 piles
 2 vélos
 Ustensiles de ménage
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 198-199
68. BUNDUKI LOMBE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4/8/1962
 Profession : Chauffeur privé
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 4, C/Tshopo
 Déplacement sur la route Buta
 1 moto YAMAHA AG
 1 TV 21’
 1 TV 14’
 500 USD
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 250-251
69. BUSHIRI FATOUMA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu (vers 1954)
 Profession : Ménagère
Maison complètement
endommagée
 Pertes de tous les biens
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 195-
196
Annexe 4.8
18
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Mariée et mère de 10 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue, n° 30, C/Tshopo
70. DANGAKO TAMANDETE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Watsha, le 23 janvier 1943
 Profession : -
 Etat civil : Divorcé
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 49, C/Tshopo
 1 maison complètement détruite
par des obus
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 120-121
71. DIMBAYA NGOY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 11 novembre 1963
 Profession : Agent de la Fonction publique
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 12ème avenue, n° 127, C/Tshopo
 1 maison en matériaux durables
détruite
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 82-83
72. DJUMA MAYOLA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12 décembre 1952
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 6, C/Tshopo
 1 maison endommagée
 2 vélos
 2 matelas
 2 radios
 1 TV noir et blanc
 2 couvertures de lit
 6 pantalons
 1 valise
 8 chemises
 5 marmites
 2 bassins
 2 jeux d’assiettes
 1 appareil photo
 1 malle métallique
6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 40-41
Annexe 4.8
19
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 2 paires de soulier
 3 draps
 8 assiettes
 5 pièces wax
 1 boussole géomètre
 1 chaîne d’arpenteur
 Habits des enfants
 Toiture endommagée par des
obus
73. DONGO LUFUNGULA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 21/11/1954
 Profession : couturière
 Etat civil : Veuve et mère de 9 enfants
 Domicile/résidence : 4ème avenue/Pumuzika, n° 9, C/Tshopo
 Tous les habits emportés dans
une valise
 3 vélos
 56 casiers de bière
 Documents de commerce
 30 casiers de sucré
 Divers
 Ustensiles de cuisine
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 289-
290
74. ELASI KAWAMBA OMENDE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lokandu, le 22/12/1946
 Profession : OPJ/Parquets, Mattr. 174201, Gde : Chef de
bureau, Service : Justice et Garde des sceaux
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 66/74, C/Tshopo
 Toiture en éternites détruite
Murs troués
 Pavement endommagé
 Poules de race tuées
 2 bidons de pétrole
 Des arbres fruitiers brulés
 1 préjudice psychologique grave :
AZIZA SALIMA, la fille de la
victime, traumatisée
 3 chèvres
 Ustensiles de cuisine
 8 pantalons
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 107-107/bis
Annexe 4.8
20
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 12 chemises homme
 Nombreuses assiettes de plusieurs
dimensions
 Fer à repasser (fer à braises)
 Des poules
 5 canards
75. ENDOPONI VERONIQUE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Watsa, 15 septembre 1954
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 11, C/Tshopo
 1 maison endommagée
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo BAHATI
MULOMB
A
CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 98-99
76. ETIMBETO BOBANGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Ile berta, le 1/7/1960
 Profession : Maçon
 Etat civil : Marié et père des deux enfants
 Domicile/résidence : avenue Muchanga, n° 16, C/Tshopo
 1 téléviseur 21 pouces
 1 moto Senke
Maison endommagée par des
obus
8 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 267-
268
77. EUTU JOSEPH
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaounde, Cameroun (vers 1952)
 Profession : Tailleur
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue/Tokomeka, n° 6,
C/Tshopo
 2 machines à coudre
 1 TV 21’
 Tôles détruites sur sa maison
endommagée
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 187-
188
78. EWOLO NGBELE JOHN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 27 juin 1964
 Profession : Greffier au Tripaix/Makiso
 1 maison détruite
 Perte de tous les effets
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 33-34
Annexe 4.8
21
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 3ème avenue/bis, n° 61, C/Tshopo
79. EYAMBA LITWAMBELA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lokombe (vers 1965)
 Profession : SP
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 112, C/Tshopo
 28 tôles détruites
 1 TV
 1 radio
 5 marmites
 3 matelas
 Accessoires
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo OLISIA
LITWEMB
ELA,
commerçan
te, fille de
la victime
(qui était
hospitalisée
au moment
de
l’enregistre
ment)
CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 74-75
80. FALANGA HELENE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12 novembre 1965
 Profession : Ménagère et vendeuse des poules
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 18ème avenue, n° 34, C/Tshopo
 10 poules
 5 canards
 1 vélo
 5 pièces wax
 1 blessé : la victime
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 60-61
81. FATUMA BOTUMA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 29/1/1972
 Profession : Vendeuse des poissons
 Etat civil : Célibataire et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : avenue Maire, Site Kapalata, C/Tshopo
 1 maison détruite
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 256-257
82. FOLO MATESO FRANCESCA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 1/8/1969
 20 tôles
 1 Congélateur
 1 Magneto
8 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 261-
262
Annexe 4.8
22
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : vendeuse de riz
 Etat civil : Mariée et mère de 6 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue/Bld Tokopeka, n° 7,
C/Tshopo
 1 Radio de 8 piles
 Ustensiles de cuisine
 25 poules
83. GAGA BAKOMA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Baboliambe, le 15/11/1935
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue/bis, n° 53, C/Tshopo
Maison en étage endommagée par
des obus
 Perte de tous les biens
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p.
2233-234
84. GELEME MBOYO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 15/3/1988
 Profession : Ajusteur
 Etat civil : Marié et père de 2 enfants
 Domicile/résidence : 4ème avenue, n° 102, C/Tshopo
 1 Frigo
 1 TV
 1 radio
 1 moto
 2 vélos
 Habits
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 17-17
85. GUERE NGBANDA KOTHO CAMILLE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lisala, le 15 mai 1939
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 10 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 14/B, C/Tshopo
 1 maison complètement
endommagée
 3 couvertures en double en laine
 2 matelas
 12 oreillers
 1 TV SANYO 14’
 1 radio RISING
 1 table pour téléviseur
 24 assiettes
 9 Casseroles
 24 couteaux de table
 24 cuillerées
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 34-36
Annexe 4.8
23
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 24 couteaux de table
 5 sceaux en plastique
 6 draps de lit en double
 3 lits
 1 salon complet de meubles
 4 ballots friperie
 6 paires de souliers homme
 7 paires de sandales
 4 costumes homme
 6 costumes (abacos)
 24 chemises
 12 écharpes (foulards)
 1 fusil calibre 12
 1 vélo homme
 27 pièces wax hollandais
 1 pendule
86. HELALI MUSABA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12 septembre 1952
 Profession : Maçon
 Etat civil : Veuf et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 12/A, C/Tshopo
 Tous les biens de la maison
emportés
 1 maison semi-durable
endommagée
6 juin 2000 Kis/Tshopo MAWI
LOSOSO,
épouse de
la victime
CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 122-123
87. IMPASSA BOKILA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12/12/1975
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve et mère de 2 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 31, C/Tshopo
 1 maison en matériaux durables
endommagée à la toiture
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 338-339
Annexe 4.8
24
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
88. ISSA OLONGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5/12/1970
 Profession : Libérale
 Etat civil : Marié et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 80, C/Tshopo
 1 vélo
 1 salon complet
 1 radio à cassettes
 1 matelas
 1 jeu complet d’assiettes
 1 ventilateur
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 89-90
89. ISSA OLONGA JULY
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5/12/1970
 Profession : Mécanicien
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 11ème avenue/bis, n° 122, C/Tshopo
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 52-
53
90. ITEKU BASAKI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaokombo, le 12/8/1942
 Profession : Directeur d’école
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue/bis, n° 23, C/Tshopo
 1 vélo
 1 poste radio de 8 piles
 1 poste TV 14’, tous détruits par
les éclats d’obus
5 au 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 253-
254
91. KABOLA KEDJELE THOMAS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 2/3/1966
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 31, C/Tshopo
 Toiture endommagée
Murs de la maison troués
 1 TV 14’ en couleur
 1 vélo
 4 matelas
 1 salon complet
 3 valises d’habits
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 105-106
92. KAHANGO BOFOYA VICTOR
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaosuka, le 25 avril 1947
 1 maison endommagée
 1 vélo
 1 poste TV
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 58-59
Annexe 4.8
25
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : SP
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 14ème avenue, n° 72, C/Tshopo
93. KALALA KUKULU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kalima, le 1/1/1958
 Profession : Agent SOFICOM
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 71, C/Tshopo
 1 maison semi-durable totalement
endommagée
 Perte de tous les biens
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 181-
182
94. KALOMBOLA LITUKA SEKA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : le 25/11/1961
 Profession : -
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 4ème avenue/bis, n° 48, C/Tshopo
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 89
95. KAMENI LEONTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bambesa, le 20/2/1965
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 15ème avenue/Tohemeka, n° 150,
C/Tshopo
Maison endommagée
 40 tôles
 1 vélo
 1 valise d’habits
 Ustensiles de ménage
5 au 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 283-
284
96. KAMULETE MONDEKE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 18 juin 1969
 Profession : Enseignement à l’EPSP, Matr. 338.343
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 51/59, C/Tshopo
 1 maison endommagée par
incendie
 Perte de tous les biens
 Perte de toute la marchandise
 2.000 USD
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 52-53
97. KASA HAMUKWINDE Maison endommagée 5 au 10 juin Kis/Tshopo La victime CCF05032016
Annexe 4.8
26
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yalukundola (vers 1965)
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 101, C/Tshopo
 12 tôles
 1 matelas
 1 Congélateur
 Ustensiles de ménage
 1 valise d’habits
2000 (2), A, p. 263-
264
98. KASEREKA NZAZU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Katwa, le 12/6/1956
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 1, C/Tshopo
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 32-
33
99. KASHINDE KALONDA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Ubundu
 Profession : Marchande
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 9ème avenue/bis, n° 2, C/Tshopo
Maison endommagée
 2 matelas
 2 valises
 1 TV 14’ couleur
 1 réchaud à 2 plaques
Meubles abimés
 Ustensiles de ménage
5 au 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 269-
270
100. KASUSULA MOLO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yambula, le 14/10/1956
 Profession : Couturier
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 1ère avenue, n° 32, C/Tshopo
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 94-
95
101. KAYEMBE KUMUIMBA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lubumbashi, le 24/12/1966
 Profession : Commerçant
 2 congélateurs
 2 vélos
 100 casiers Primus
 60 casiers de sucré
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 206
Annexe 4.8
27
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue, n° 67, C/Tshopo
 1 TV 24’
 5 sacs ciment
 10 tôles
102. KELEKELE TABU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 8/12/1968
 Profession : Infirmier
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : avenue Yanonge, n° 14, C/Tshopo
 Perte des biens 6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 77
103. KILONGA LONGA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1983)
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 10, C/Tshopo
 1 mur de la maison en matériaux
durables détruit
 2 mousses
 20 tôles
 1 TV 21’
 2 valises d’habits
 1.000 USD
Juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 143-
144
104. KILONGALONGA BASOSILA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yalikutu, le 10 janvier 1941
 Profession : Menuisier
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 57, C/Tshopo
 1 maison détruite
 1 vélo
 Perte de tous les biens de la
maison
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 104-105
105. KITOKO LONGUMA ALBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaofa, le 26/10/1934
 Profession : Surveillant à l’INSS
 Etat civil : Veuf
 TV 24’ en couleur
 1 radio philips
 1 vélo
 Toiture de la maison
endommagée (12 tôles)
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 184-185
Annexe 4.8
28
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 95, C/Tshopo
106. KIYANI SEBASTIEN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaeme, le 1/1/1948
 Profession : Sentinelle
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 1ème avenue/Dépotoir, C/Tshopo
 1 maison semi-durable détruite
 50 tôles
 1 malle d’ustensiles de ménage
 2 lits
 2 matelas
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 292-293
107. KOLONI BISELENGE CHARLOTTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 24/10/1947
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 2/B, C/Tshopo
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 110-
111
108. KUKO FALE FIFI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 23/5/1974
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Marié et mère de 2 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 95, C/Tshopo
 1 maison en matériaux durables
endommagée
 Perte de tous les habits
 1 radio à cassettes PHILIPS
 1 TV 21’
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 9-10
109. LAINI ALPHONSINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Mukoko, le 25/5/1939
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : avenue Maire, Site Kapalata C/Tshopo
 1 radio
 1 armoire
Matelas double lit
 Assiettes
 Casseroles
 1 malle d’habits
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 308-309
110. LANA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Bomutu, le 4/4/1960
 Perte des biens 6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 106-
107
Annexe 4.8
29
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Exploitant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 1er avenue Dépotoir, n° 3, C/Tshopo
111. LETA FRANÇOIS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 11 septembre 1969
 Profession : Artiste
 Etat civil : Marié et 3 enfants
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 2, C/Tshopo
 30 tôles trouées 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 15-16
112. LIKAKA OLIKO GASTON
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4/4/1961
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : -
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 120-
121
113. LIKAMBE SELO MARTIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 21/6/1966
 Profession : Ajusteur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 108, C/Tshopo
 Toiture détruite
 1 maison de 4 chambres détruite
 2 vélos
 3 matelas
 Chaises
 Assiettes
 Ustensiles de cuisine
 1 valise d’habits
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 182-183
114. LIKITA MONDA LIKITA JEAN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yamolendeli, le 14 juin 1949
 Profession : Entrepreneur
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 1 maison endommagée 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 102-103
Annexe 4.8
30
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 10ème avenue/bis, n° 38, C/Tshopo
115. LIKITA MONGA MAKILA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yamoyengeli, le 14 juin 1949
 Profession : Entrepreneur
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 61, C/Tshopo
 1 maison complètement
endommagée par des obus
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 3-4
116. LIKUNDE MADISON
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Basoko, le 24 octobre 1955
 Profession : Boulangère
 Etat civil : Mariée et mère de 4 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue/bis, n° 14, C/Tshopo
 1 maison endommagée 6 juin 2000 Kis/Tshopo MBOYO
CIFOA
HELENE
CCF06032016
, M, p. 7-8
117. LIKUWA ISESE GILBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 23/5/1955
 Profession : Tailleur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 5ème avenue, n° 3, C/Tshopo
 Toiture de la maison détruite (35
tôles)
 1 radio X-BASS
 1 matelas
Machine à coudre SINGER
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 176-177
118. LIKWEKWE LITANDA ISAAC
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 21/7/1959
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 6ème avenue, n° 58, C/Tshopo
Maison détruite par bombe
 1 voiture Golf
 1 salon complet
 1 TV 21’
 1 magnéto
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 320-321
119. LILEKE FANCINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yaasuma (vers 1948)
 1 maison endommagée par la
guerre
 5 bidons d’essence
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 62-63
Annexe 4.8
31
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 4, C/Tshopo
 2 ballots de friperie
 20 pièces Wax
120. LISONGO MOLEKA TUTA JEAN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangomu, le 3 février 1935
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 21, C/Tshopo
 70 tôles endommagées
 15 triplex
 2 fenêtres en vitre
 Ustensiles de cuisine
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0004, I, p.
25-26
121. LITALE GEBENDE JEAN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaonga, le 19 juin 1937
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 12, C/Tshopo
 1 maison détruite
 1 camion Toyota détruit
 2 vélos
 1 congélateur
 Ustensiles de cuisine
 300 USD
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 48-49
122. LITANDA FRANÇOIS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : BELGIKA, le 21 juillet 1943
 Profession : Administratif/Enseignement universitaire
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : avenue Shinga, n° 14, C/Tshopo
 60 tôles détruites par balles
 1 machine à coudre
 1 vélo
 1 lit double en bois
 1 matelas
 2 valises
 Accessoires
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 76-77
123. LITETE ITILOKOKA MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lokutu, le 12/12/1948
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : -
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 116-
117
Annexe 4.8
32
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
124. LITEYE BOOBE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 10 février 1980
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 111, C/Tshopo
 3 tôles détruites
 1 matelas
 1 vélo
 1 radio de 6 piles
 Habits divers
 4 wax
 Accessoires
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo LINGOMO
JOSEPH
CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 55-56
125. LITUA MBELA MICHEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 21 juillet 1957
 Profession : Chaffeur
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 41, C/Tshopo
 1 décès : la victime 6 juin 2000 Kis/Tshopo LITALE
GEBENDE
JEAN,
commerçan
t, père de la
victime
CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 46-47
126. LITUKA WANGIMA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yawenda (vers 1948)
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 3ème avenue Dépotoir, n° 11, C/Tshopo
 1 maison endommagée (75 tôles)
 1 moteur hors-bord 25 chevaux
 1 machine à coudre
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 16-17
127. LIYESE LITUAMBELA VICTORINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 20 mai 1960
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Célibataire et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 10, C/Tshopo
 10 tôles
 1 TV 21’
 1 radio de 8 piles
 Habits
 Ustensiles de cuisine
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0004, I, p.
27-28
128. LOBELA BELAFELAKA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 7 juillet 1967
 1 maison semi-durable
endommagée (10 tôles)
 1 TV
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 25-26
Annexe 4.8
33
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Marié et père de 10 enfants
 Domicile/résidence : 14ème avenue, n° 125, C/Tshopo
2 radios de 8 piles
 2 pièces de WAX anglais
 2 blessés
129. LOFEMBA LIASA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Nyanza, le 21/11/1939
 Profession : Enseignante (maîtresse)
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 13ème avenue, n° 26/59, C/Tshopo
 1 moto YAMAHA SUPER
 1 TV 21’ PHILIPS
 1 congélateur
 7.000 USD emportés
 1 moulin à maïs
6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 126-
127
130. LOFEMBA LONDOMBE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 19/4/1961
 Profession : Electricien
 Etat civil : Divorcé et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue, n° 83, C/Tshopo
 1 maison endommagée par des
obus
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 83-84
131. LOFEMBA LOTIKA ISABELLE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 21/8/1959
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Boulevard Lumumba, n° 29, C/Tshopo
Mur littéral gauche de la maison
détruit
 Toiture détruite (29 tôles)
 2 matelas
 2 valises d’habits
 1 panier d’habits
 Assiettes
 Ustensiles de cuisine
 9.000 francs congolais
 Bulletins scolaires
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 148-149
132. LOKELA VICTOR
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 16/6/1960
 60 tôles
 1 TV 21’
 1 magnéto
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 308-309
Annexe 4.8
34
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Tous travaux
 Etat civil : marié
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 32, C/Tshopo
 1 vélo
 3 lits
 3 matelas
 1 vitrine
 Ustensiles de ménage
 1 radio à 8 piles
133. LOKELA VICTOR
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 16/6/1960
 Profession : Tous travaux
 Etat civil : marié
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 32, C/Tshopo
 60 tôles
 1 TV 21’
 1 magnéto
 1 vélo
 3 lits
 3 matelas
 1 vitrine
 Ustensiles de ménage
 1 radio à 8 piles
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 258-259
134. LOLA MBUTU VICTORINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Baniala, le 12/12/1951
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 11, C/Tshopo
Maison endommagée
 20 tôles
 1 valise d’habits
 1 vélo
 1 sac de sucre
 Ustensiles de ménage
 1 sac de sel
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 246
135. LOMAMI FOLO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5/7/1968
 Profession : Infirmier
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Bloc cuisine, n° 3/ORPHELINAT,
 Perte des biens 6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 42-
43
Annexe 4.8
35
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
C/Tshopo
136. LOMBE AFOFA ANDRE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lukolela, le 25/12/1935
 Profession : Pensionné
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : -
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 56-
57
137. LONGALA ASENDA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Banalia, le 21 novembre 1950
 Profession : Fonctionnaire de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue/bis, n° 68, C/Tshopo
 1 maison semi-durable
complètement endommagée par
obus
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 17-18
138. LONGOMBA VALENTIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 17/7/1966
 Profession : Débrouillard
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 140, C/Tshopo
 130 tôles détruites
 1 maison en matériaux durables
détruite
 Pillage de l’élevage
 Pillage des mobiliers
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 199-
200
139. LOOMBE LOBOLAMBA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1948)
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : avenue Moanda, n° 26, C/Tshopo
 1 maison endommagée par des
obus (40 tôles)
 2 chèvres
 2 machines à coudre
 2 vélos
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 23-24
140. LOSANA MBULA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 19/9/1958
 1 moto YAMAHA SUPER
 1 TV 21’ PHILIPS
 1 congélateur
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 215-
216
Annexe 4.8
36
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Chauffeur mécanicien
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : 5ème avenue, n° 3, C/Tshopo
 7.000 USD emportés
 1 moulin à maïs
141. LOSINGA ANGOTOLUWA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 24/6/1969
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Mariée et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue/bis, n° 55/72, C/Tshopo
 Toiture de la maison
endommagée
 Perte de tous les biens
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 175-
176
142. LOTIKA BANGALA MAURICE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1961)
 Profession : Débrouillard
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 16ème avenue, n° 85, C/Tshopo
 Tôles trouées
 30 poules
 1 sac haricot
 1 sac de riz
 Ustensiles de cuisine
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 1-2
143. LOUNGU MARIE-LOUISE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bumba, le 27/9/1957
 Profession : Infirmière/Ministère de la santé publique
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 14, C/Tshopo
 Perte des vêtements
 Perte des matériels chirurgicaux
 Destruction des tôles de la
maison
 150 USD perdus
Juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 169-
170
144. LUKALABA MWADABU BERNARD
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 27/12/1958
 Profession : Maçon
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 14ème avenue, n° 35, C/Tshopo
 2 vélos
 1 radio X-BASS
 1 maison endommagée par des
éclats d’obus et des balles
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 47-48
145. LUTUNDULA MICHEL  1 maison détruite 5 - 10 juin Kis/Tshopo La victime CCF06032016
Annexe 4.8
37
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lubefu, le 27 décembre 1957
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 12ème avenue/bis, n° 4, C/Tshopo
 1 radio
 1 TV
 2 lits
 2 matelas
2000 _0003 (2), G,
p. 9-10
146. MABABA MARDOCHE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 13 juin 1963
 Profession : Pasteur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 134, C/Tshopo
 1 maison endommagée (tôles
trouées, fenêtres et portes
détruites)
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 67-68
147. MABANGI NDJEKI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12 mars 1970
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Mariée et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 23, C/Tshopo
 1 maison en matériaux durables
endommagée
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
, M, p. 17-18
148. MAELE NGUTU
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Basoko, le 31/8/1963
 Profession : Caissière à l’OPTILUX
 Etat civil : Mariée et mère de 6 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 16, Bloc Tokomeka
C/Tshopo
 1 maison semi-durable
endommagée par une bombe
 Perte de tous les biens de la
maison
 Perte de tous les articles de la
boutique (biens commerce)
 Plusieurs poules
 3 cochons
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 224-225
149. MALIANACHO JEANNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 30/12/1948
Maison semi-durable détruite
 1 radio à 12 piles
 1 TV 21’
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 342-343
Annexe 4.8
38
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Enseignante
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 46, C/Tshopo
 1 valise d’habits
150. MALUKA MBULA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 28/5/1950
 Profession : Chauffeur mécanicien
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 49, C/Tshopo
Maison endommagée par
l’incendie occasionnée par les
obus
 Pertes de tous les biens
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 193-
194
151. MAMBUENI LUFUA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kinanga, le 12 avril 1940
 Profession : Fonctionnaire de l’Etat
 Etat civil : Marié et père 14 enfants
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 4, C/Tshopo
 1 moto YAMAHA
 1 fusil calibre 12 double canon
 1 radio à cassettes
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 14
152. MANGWANGU WAKENDA JEAN-LOUIS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 20/5/1976
 Profession : Réparateur électronicien
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 7, C/Tshopo
 1 TV 21’
 1 moto YAMAHA 100
 1 radio TURBO
 1 radio RISING
 1 magnéto PHILIPS
 1 salon complet
 1 réchaud
 1 fer à repasser
 Assiettes
 Ustensiles de cuisine
 1 matelas
 1 lit
 1 maison complètement détruite
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 140-141
Annexe 4.8
39
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
par l’obus
153. MAONE BOLIMA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 8/8/1956
 Profession : Chauffeur
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 9, C/Tshopo
 28 tôles détruites sur une maison
endommagée par les éclats des
obus
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 197-
198
154. MASUTA TAMINZALA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12/6/1981
 Profession : Gardien à MAGENYA PROTECTION
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue/bis, n° 36, C/Tshopo
 1 TV 14’
 1 radio à cassettes
 2 matelas
 Valises d’habits
 Ustensiles de cuisine
 1 maison endommagée par un
obus
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 274-275
155. MAUZIKO ODILE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bunia, le 24/11/1967
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Célibataire et mère de 4 enfants
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 80, C/Tshopo
 1 machine à coudre
 2 vélos
 Toiture de la maison semidurable
détruite
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 85-86
156. MBALA SUZA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Aketi, le 28/12/1960
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 47, C/Tshopo
 Perte des biens 7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 34-
35
157. MBOYO LOUISE
 Sexe : F.
 2 vélos
 1 moto
6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
Annexe 4.8
40
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : 27/10/1957
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 9 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue, n° 88, C/Tshopo
 1 moteur
 1 TV 214 en couleur
 Toiture de la maison
complètement détruite (30 tôles)
p. 69-70
158. MBULA JACQUELINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 25 avril 1974
 Profession : SP
 Etat civil : mariée et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 106, C/Tshopo
 1 maiosn en semi-durable
endommagée (6 chambres + 2
salons)
 Tous les biens incendiés
6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0004, I, p.
19-20
159. MBULA MATALI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Biteyi, le 28/7/1955
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 83, C/Tshopo
 11 pièces super wax hollandais
 3 complets de costume homme
 Assiettes (jeux de 5 et jeux de 6)
 3 matelas
 2 ventilateurs
 2 thermos
 3 valises et habits des enfants
 Les marmites
 3 valises et habits des enfants
 2 machines à coudre (singer)
 1 fer à repasser électrique
 10 douzaines de cuillères et
fourchettes
 3.000 dollars américains
9 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 287-
288
160. MIKALA SELENGE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 14/1/1954
 Profession : -
 Etat civil : Veuve
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 39
Annexe 4.8
41
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 2, C/Tshopo
161. MILAMBO YANONGE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 31/7/1938
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue, n° 18, C/Tshopo
 1 maison endommagée par les
éclats d’obus (40 tôles perforées
par les balles et éclats d’obus)
 9 casseroles
 10 assiettes
 20 gobelets
 4 pièces Wax hollandais
 3 paires de soulier (enfant)
 2 paires de soulier (dame)
 3 lampes tempêtes
 1 paire de lunettes médicales
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 172-173
162. MILONGO ZINDUMA MAGUY
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 23/2/1969
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 8 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 92, C/Tshopo
 4 mots JAGUAR emportées
Marchandises évaluées à 30.000
USD
 38.000 USD en espèces
confisqués
 1 maison endommagée par des
obus
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 25-26
163. MOKONZI ITOLOMBI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Basoko (vers 1952)
 Profession : Pasteur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 2ème avenue, n° 68, C/Tshopo
 49 tôles trouées
 Pillage de tous les biens de la
maison
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 5-6
164. MONGEMA MOFALESI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 10/3/1959
 1 TV 21’
 1 magnéto
 1 vélo
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 189-
190
Annexe 4.8
42
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Débrouillard
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue/bis, n° 50, C/Tshopo
 1 valise d’habits homme
 1 valise d’habits femme
165. MONGO OSSIO NICOLAS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yatoko, le 1/1/1936
 Profession : Retraité de l’EPSP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 93, C/Tshopo
 1 Voiture Land Rover
 1 groupe électrogène
 600 USD confisqués par les
militaires ougandais
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 229-
230
166. MOSENGE LOLEKA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 17/7/1977
 Profession : SP
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 1ème avenue, n° 12, C/Tshopo
 1 maison endommagée
 1 TV 21’
 50 tôles
 4 matelas
 Ustensiles de ménage
 2 ventilateurs
 1 radio de 12 piles
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 196-197
167. MUFATA LITIANONGO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Isanga (vers 1958°
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 9ème avenue/bis, n° 4/bis, C/Tshopo
 1 machine à coudre
 1 vélo
 1 radio de 6 piles
 Habits
 Accessoires
5 - 10juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 57-58
168. MUKILI MBONGO TONTON
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 3/7/1983
 Profession : Etudiant, faculté de droit/Université de
Kisangani
 Etat civil : Célibataire et père d’un enfant
 Toute la toiture de la maison
endommagée
 4 cochons
 1 vélo VIT
 1 machine à écrire
 1 TV
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 99-100
Annexe 4.8
43
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 2ème avenue, n° 70, C/Tshopo
169. MULENDA MBOMBO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Mbote, le 27 juillet 1947
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : 13ème avenue, n° 24, C/Tshopo
 Tous les biens emportés par les
militaires
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 124-125
170. MULENDA ODIMBA ESPOIR
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lubefu, le 29 décembre 1958
 Profession : Pharmacien
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 16ème avenue/bis, n° 65, C/Tshopo
 Pharmacie pillée
Matériels et réactifs de
laboratoire
6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 110-111
171. MULINDA MARTHE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 25/4/1957
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 13, C/Tshopo
 1 maison endommagée par
bombe
Murs tombés
 30 tôles
 2 matelas
 Ustensiles de ménage
 1 radio de 8 piles
 1 radio de 3 piles
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 300-301
172. MUMPINI ANZAS ALEXANDRE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Boabanda, le 15 novembre 1948
 Profession : Avocat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 116, C/Tshopo
 1 maison endommagée
 3 lits en double
 1 matelas
 2 draps
 5 valises
 7 pièces wax super
 7 pièces wax hollandais
6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 8-11, 31
Annexe 4.8
44
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 8 pièces wax anglais
 19 pièces wax Sotexki
 1 robe Bazin
 3 mouchoirs de tête
 15 paires de chaussures
 5 couvres de lit
 2 bijoux (mbambu)
 1 bijou (loso-loso)
 2 jeux d’assiettes de 12 pièces
chacun
 20 cuillères
 12 fourchettes
 12 couteaux
 4 marmites
 1 berceau pour enfant
 1 machine à coudre
 4 valises d’habits
 30 robes enfants
 25 jupes enfants
 12 tricots
 18 paires de chaussures
 2 moustiquaires
 1 bibliothèque avec ouvrages de
droit
 Syllabus
 Notes de cours de l’étudiant
MUMPINI DOLLY
 1 diplôme d’Etat, exercice 1997
Annexe 4.8
45
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
de l’étudiant MUMPINI DOLLY
 23 chemises
 8 pantalons de tissus tergal
 8 pantalons JEAN’S
 1 costume (en 3 pièces)
 4 culottes
 3 pièces habits complets (blouses
+ jupes)
 7 uniformes scolaires
 6 cahiers
 1 sacoche
 6 casiers de bière
 4 casiers de sucré
 1 TV
 1 magnéto
 2.550 USD
173. MUNGANGA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12/8/1947
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 11ème avenue/bis, n° 129, C/Tshopo
 Perte des biens 7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 37
174. MUSAFIKI KALUME MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1938)
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 34, C/Tshopo
 1 machine à coudre
 1 matelas
 2 sacs de riz blanc
 1 sac de haricot
 Ustensiles de cuisine
 1 maison (4 ch + 1 salon) détruite
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 44-45
Annexe 4.8
46
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
175. MUSILAMBI BAKOMI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 10/5/1962
 Profession : SP
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : -
 Perte des biens 6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 62-
63
176. MUTSHOMANI LEONARD
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lubero, le 4/6/1941
 Profession : Commissaire la PNC, Matr. 081.984 S
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 50/42, C/Tshopo
 Toiture de la maison
endommagée
 Tous les biens ont été pillés
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 13-14
177. MUTUMOYA BONDOMBE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 11 novembre 1943
 Profession : Commis
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 57/99, C/Tshopo
 1 matelas en double
 1 vélo
 1 malle
 2 paires de souliers homme
 1 radio
 1 TV
 100 tôles
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 11-12
178. MWAYA KIFENGE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5/6/1962
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 12ème avenue, n° 5, C/Tshopo
 Perte des biens 7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 47
179. NGBANGA KILO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 26/2/1972
 1 TV 21’
 2 TV 14’
 2 fûts de carburant (mazout)
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 202-
203
Annexe 4.8
47
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Etudiant et vendeur de carburant
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 129, C/Tshopo
 1 fût de lubrifiant (SAE 40)
 4 éponges
 12 pagnes super wax et Sotexki
 4.500 USD
 275.000 franc congolais
 1 toiture de la maison en
matériaux durables endommagée
180. NYEMBO SUMAILI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 9/9/1954
 Profession : Libérale
 Etat civil : Marié et père de 19 enfants
 Domicile/résidence : 13ème avenue, n° 62/B, C/Tshopo
 1 maison détruite
 Perte de tous les biens de la
maison
 Perte de tous les biens de
commerce
 3 chèvres
 12 lapins
 40 poules pondeuses
 1 moto
 1 congélateur
 12 casiers de sucré
 29 casiers de Primus
 1 chaine musicale
 4 malles d’habits
 6 valises d’habits
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 254-255
181. NZADI LAMA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1939)
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve et mère de 4 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 15, C/Tshopo
 1 congélateur
 1 TV 21’
 1 sac de riz
 11 canards
 1 maison endommagée par des
obus
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0004, I, p. 1-
2
Annexe 4.8
48
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
182. OKANGA SAPATEDI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 23 septembre 1969
 Profession : Menuisier
 Etat civil : Marié et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 59, C/Tshopo
 1 TV 14’
 1 vélo
 1 machine à coudre
 Habits
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 13-14
183. OLOLA SANDJA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangonde, le 1 juin 1940
 Profession : Fonctionnaire de l’Etat (TP et Infrastructures)
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 6ème avenue, n° 22/58, C/Tshopo
 1 maison ONL détruite (toute la
toiture endommagée)
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 31-32
184. OMARI BURAHIMU RAYMOND
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Ngolomwandu, le 28 décembre
1945
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 5, C/Tshopo
 48 tôles endommagées
 1 machine à coudre
 1 TV 14’
 1 radio de 8 piles
 1 vélo
 Ustensiles de cuisine
 1 salon complet de meubles
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0004, I, p.
17-18
185. OMATETE MICHEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lubefu, le 9 septembre 1956
 Profession : Secrétaire au Grand séminaire St Augustin
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 6, C/Tshopo
 Tous les biens de la maison
emportés
 1 maison endommagée
5 juin 2000 Kis/Tshopo MONIQUE
UYABAN
GA, épouse
de la
victime
CCF06032016
_0004, I, p. 7-
8
186. OMEYAKA ONDEMBO CHARLES
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, -
 1 maison complètement détruite
 1 radio
 1 machine à coudre
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo BOKILI
PAULINE
CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 88-89
Annexe 4.8
49
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : -
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 13ème avenue, n° 66, C/Tshopo
 Autres
187. ONONGA MULAMBA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kindu (vers 1954)
 Profession : Employé à la Sotexki
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 102, C/Tshopo
 Toutes les tôles de la maison
endommagée
 2 vélos homme
Marchandises de la boutique
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 313-314
188. ONOSALA LONGA JEAN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kombe, le 12/12/1961
 Profession : Commerçant
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 41, C/Tshopo
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 90-
91
189. ORIPALE MOVA AT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 28 décembre 1968
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 76, C/Tshopo
 1 maison en matériaux durables
(type ONL/étage) endommagée
par incendie dû aux éclats d’obus
tombés sur la toiture de la maison
 1 TV 21’
 1 TV 14’
 2 motos (JAGUAR et
BODABODA)
 Toutes les valises avec habits
 Bijoux dame
 1 salon complet de mobiliers
 25.000 USD en espèce
 Divers autres objets
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo NDONI
JACQUIE,
épouse de
la victime
CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 47-48
Annexe 4.8
50
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
190. OSICHA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 18/12/1953
 Profession : SP
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : -
 Perte des biens 6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 64-
65
191. OSOMBOLONGO VERONIQUE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1974)
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° -, C/Tshopo
 1 salon complet de meubles en
velours
 3 tôles détruites
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 114-115
192. OTONDO WENDA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Ubundu, le 13/11/1974
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 48, C/Tshopo
 Perte des biens 6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 112-
113
193. OZONGINIZI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Banalia, le 25/5/1965
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 12ème avenue, n° 112, C/Tshopo
 6 tôles
 1 valise d’habits
 2 vélos
 1 vitrine
 Ustensiles de ménage
 2 matélas
 100 litres d’huile de palme
5 au 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 258
194. PALAKU LUEMBE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Mbulengeoueni, le 7/5/1962
 Profession : SP
 1 TV Sharp
 1 radio à cassettes
 2 matelas à double lit
 2 jeux de …
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 318-319
Annexe 4.8
51
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : 4ème avenue, n° 17, C/Tshopo
195. PAYA DJAMBA IMELDA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Esebi, le 6/3/1950
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve et mère de 9 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 49, C/Tshopo
 1 hôtel endommagé
 1 maison d’habitation
endommagée (100 tôles, 40
chevrons)
 70 sacs de ciment
 25 ventilateurs
 20 matelas
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 53-54
196. PIUNGA MANGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 5/3/1965
 Profession : Journaliste
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 92, C/Tshopo
 1 maison endommagée (15 tôles)
 Toiture de la grande maison (3
chambres + 2 salons)
 3 valises d’habits
 1 TV 21’
 1 TV 14’
 2 lecteurs DVD
 1 congélateur
 Ustensiles de cuisine
 Assiettes
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 156-157
197. PONEA KASOMBO PAUL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Bogbama, le octobre 1940
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : 2ème avenue, n° 32, C/Tshopo
 105 tôles endommagées par obus
 1 TV 21’
6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 3-4
198. POSA ROSE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 1/1/1952
Maison endommagée par balle
 50 tôles
 3 matelas
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 348-349
Annexe 4.8
52
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : SP
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 14, C/Tshopo
 2 valises d’habits
 1 vélo
 1 radio
 Ustensiles de cuisine
199. POSHO DJUMA GABRIEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4/6/1964
 Profession : Ingénieur agronome
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue/bis, n° 71, C/Tshopo
 1 jeu de casseroles de 12 pièces
 3 matelas
 1 vitrine
 Chaises
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 282-283
200. RAMAZANI YAOYOKO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 5 décembre 1952
 Profession : Catéchiste
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : avenue Maikon, n° 14, C/Tshopo
 1 maison endommagée par l’abus
(33 tôles détruites)
 1 TV 14’
 1 radio
 1 magnéto
 1 vélo
 3 valises
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 56-57
201. SAFI KATEPE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 13 mars 1953
 Profession : Ménagère
 Etat civil : veuve et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 13ème avenue/bis, n° 12/22, C/Tshopo
 1 maison endommagée par obus 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 19-20
202. SAIDI ALPHONSE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yanonge, le 9 novembre 1954
 Profession : Chef de bloc
 Etat civil : Célibataire
 2 vitrines
 2 lits
 1 radio
 5 poules pondeuses
 1 blessé : la victime
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 24-25
Annexe 4.8
53
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 72/B, C/Tshopo
203. SAIDI BIN DJUMA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kalindi, le 9 septembre 1971
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 8, C/Tshopo
 25 tôles
 20.000 USD en espèce
 Divers objets emportés
 Chèvres
 Poules
 Canards
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0004, I, p.
21-22
204. SAIDI SIMBA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 15/8/1939
 Profession : Militaire retraité
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence : 15ème avenue/bis, n° 17, C/Tshopo
 80 tôles
 Ustensiles de ménage
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 324-325
205. SALA ITILOKOKA CHRISTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 1 octobre 1936
 Profession : -
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 88, C/Tshopo
 Tôles endommagées
 1 vélo
 3 matelas
 1 TV
 Accessoires
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 47-48
206. SALA NYONGOLO FIFI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 23/12/1968
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : avenue, n° 44, C/Tshopo
 3 lits
 3 matelas
 2 machines à coudre
 3 grandes casseroles
 1 maison endommagée
 Préjudices corporels graves :
Mme JEANNE LOFO blessée
gravement sur le pied droit par un
éclat d’obus
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 286-287
Annexe 4.8
54
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 3 valises d’habits
 1 vélo type homme
 1 sac de soude caustique
 Des savons fabriqués localement
 ½ sac de riz
 1 bidon de 20 litres d’huile
 Des poissons salés
207. SELENGA MARCELINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4/8/1962
 Profession : Etudiante
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 5ème avenue/bis, n° 21, C/Tshopo
 1 maison endommagée (de 60
tôles)
 2 vélos
 2 TV 21’
 4 matelas
 Ustensiles de cuisine
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 108-109
208. SELENGE BOTOMUITO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yawenda, le 6/6/1932
 Profession : Fonctionnaire de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 12 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 53, C/Tshopo
 1 maison endommagée
 Chaises emportées par les
militaires ougandais
 Fauteuils emportés
 Armoires en bois emportés et
utilisés comme des bois de
chauffage
 Pillage de tous les autres biens
retstant dans la maison
 Assiettes
 Ustensiles de cuisine
 TV
 Divers
8 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 67-68
Annexe 4.8
55
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
209. SENGA LOFO JEANNETTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 23/5/1950
 Profession : Agent de la Poste
 Etat civil : veuf
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 42, C/Tshopo
 30 tôles
 3 mousses
 3 vélos
 8 chevrons (planche)
 4 grandes casseroles
 37 volailles
 1 valise d’habits détruite
 1 blessé (la victime)
6 – 7 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 249-
250
210. SHUA BASILA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 10/10/1966
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : avenue Liho Bombula, n° 25,
C/Tshopo
 Perte des biens 6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 58-
59
211. SIABA JEANNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 25/12/1947
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 59, C/Tshopo
 1 maison endommagée par balles
 2 tôles
 Portes et fenêtres
 1 radio à 6 piles
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 344-345
212. SIFA BOKUKA
 Sexe : F.
 1 maison en matériaux durables
endommagée par des obus
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 17-18
Annexe 4.8
56
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 15 décembre 1980
 Profession : SP
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 54, C/Tshopo
213. SINDANO FEZA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 18/11/1983
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve et mère de 9 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 150, C/Tshopo
 1 TV en couleur extorquée
 1 chaine musicale extorquée
 6 pièces wax hollandais
confisquées
 4 marmites emportées
 557 USD confisqués
 1 maison endommagée
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 45-46
214. SOMBO NGANGA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 20/7/1972
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 106, C/Tshopo
 1 maison semi-durable
endommagée
 Perte de tous les biens
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 177-
178
215. SONGOLO KITENGE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 21 juin 1955
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve et mère de 10 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 2, C/Tshopo
Maison complètement
endommagée
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 241-
242
216. SUDI SHANI JEANNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 21/8/1953
 Profession : SP
 Etat civil : Divorcé
 Toiture trouée par des éclats
d’obus
 Tôles trouées par des éclats
d’obus
 Dégâts matériels sur le pavement
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 174-175
Annexe 4.8
57
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 66/A, C/Tshopo (trous)
 1 TV
 1 radio
 Ustensiles de cuisine
 Assiettes
 Chaises
 Tables
 Lits
Matelas
217. SUMANE BAKWALE PATRICE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Aketi, le 21/3/1961
 Profession : Tailleur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : avenue Kitenge, n° 16, C/Tshopo
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 48-
49
218. TABU SHARUFA JULIENNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Ilambi, le 12 décembre 1950
 Profession : -
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 12ème avenue/bis, n° 9, C/Tshopo
 Destruction de la toiture de la
maison
 Destruction d’une chambre de la
maison
 1 décès : ILAMBI
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo EKOLE
YENGA
CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 86-87
219. TABU YANGALA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yasengu, le 1/4/1943
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 12ème avenue, n° 71, C/Tshopo
 1 TV
 2 radios à six piles
 3 éponges
 Ustensiles de cuisine
 Toiture et fenêtres de la maison
endommagées
Juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 139-
140
220. TEGINAKWA SUMMY Mobiliers pillés 5 - 10 juin Kis/Tshopo La victime CCF06032016
Annexe 4.8
58
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Basili, le 26 juillet 1933
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 11 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue, n° 52, C/Tshopo
 1 TV
 1 vélo
 1 valise avec habits
2000 _0003 (2), G,
p. 21-22
221. TOMILALA KOMBOZI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaotoke, le 26 janvier 1955
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 4ème avenue, n° 7, C/Tshopo
 1 maison endommagée
 1 moto AG YAMAHA 100
 1 congélateur
 5 vestes
 1 chaine musicale
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 2è-28
222. TOMWENA LISONGE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Ifulu, le 19/3/1942
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 41, C/Tshopo
 5 pièces wax dans une valise
 5 marmites
 Assiettes
 Autres accessoires
Juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 135-
136
223. TSHEMBEO ISIKWANDEY JEAN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 15/7/1983
 Profession : SP
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence : 17ème avenue/bis, n° 64, C/Tshopo
 2 maisons endommagées par les
obus
 Tous les biens ont pris feu
 1 congélateur
 2 téléviseurs à 24 pouces
 1 valise d’habits des enfants
 2 radios COMPACT de 3 CD
 6 paires de soulier
 Ustensiles de cuisine
 Divers et autres objets
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime
(mais est
décédée
après)
CCF05032016
(2), A, p. 293-
294
224. VIZO MIKALA
 Sexe : F.
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 50-
Annexe 4.8
59
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 27/12/1966
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 12ème avenue, n° 3, C/Tshopo
51
225. WAOKOTO BIKOLO JEAN-DENIS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 7/2/1982
 Profession : Etudiant, Premier grade (Licence) à l’IFA/Kis
 Etat civil : Marié et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 114, C/Tshopo
 1 TV
 1 radio à cassettes
 1 pendule
 1 fer à repasser
 1 salon complet et chaises
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 278-279
226. WAWINA DESIRE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 24/11/1965
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 39, C/Tshopo
 1 maison endommagée
 1 radio
 1 TV 14’ en couleur
 1 magnéto
 1 vélo
 3 matelas
 Ustensiles de ménage
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 234-235
227. WEMA FOLOYOWA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangonde, le 18/1/1950
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 44, C/Tshopo
Maison endommagée
 20 tôles
 Ustensiles de ménage
5 au 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 275-
276
228. WENEMOFINE ETIENNE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 6 juin 1953
 Profession : Mécanicien
 Etat civil : Marié
 1 maison endommagée (50 tôles
détruites)
 Perte de tous les biens de la
maison
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), C,
p. 15-16
Annexe 4.8
60
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 128, C/Tshopo
229. WILO OTULI IVONNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 3/3/1982
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Tokomeka, n° 154, C/Tshopo
Maison endommagée (30 tôles
trouées)
 1 valise d’habits
 1 TV 14’
 Ustensiles de ménage
5 au 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 286
230. YANGA SAIDI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1955)
 Profession : Maraichère
 Etat civil : Mariée et mère de 9 enfants
 Domicile/résidence : 14ème avenue, n° 73, C/Tshopo
 3 éponges
 3 valises
 Ustensiles de cuisine
 20 tôles détruites par des obus
9 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 159-
160
231. YELONGA MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bieti, le 31/7/1935
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 6 enfants
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 85, C/Tshopo
 1 maison en matériaux durables
détruite par une bombe (80 tôles)
 Sacs de ciment
 1 salon complet
 1 congélateur
 1 vitrine
 5 casseroles
 1 ventilateur
 1 radio
 1 TV 21’
 1 thermos
 10 verres
 15 gobelets
 1 cruche
 2 fers à repasser
6 - 9 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 103-104
Annexe 4.8
61
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 11.800 USD
232. YENGA VALENTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 15/7/1955
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 84, Q/Pumuzika,
C/Tshopo
 40 tôles
 4 matelas
 1 TV
 1 radio de 8 piles
 2 vélos
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 207-
208
233. YOBA EKOPOE EVELINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bobene, le 20 octobre 1957
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : 12ème avenue, n° 16, C/Tshopo
 1 vélo
 1 matelas
 Tous les habits
 Ustensiles de cuisine
 4 poules
 10 canards
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0004, I, p.
33-34
234. YUMA NASIBU MICHEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 26 avril 1942
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue, n° 15/B, C/Tshopo
 1 maison semi-durable
endommagée par incendie
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
(2), J, p. 17-18
235. ZETUYO JULIENNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bili, le 12 février 1956
 Profession : Cultivatrice
 Etat civil : Divorcée
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 14, C/Tshopo
 1 malle et effets
 1 vélo
 1 machine à coudre
 1 radio
 5 matelas en double
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
_0003 (2), G,
p. 7-8
Annexe 4.8
62
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
236. ABEKI BIN UNTU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lowe (vers 1968)
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Bananga, n° 42, C/Mangobo
 1 vélo
 1 décès : AFUMBA YALALA,
34 ans, père de 2 enfants
5 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 56-57
237. ABIBU LIYENGA JEAN-PIERRE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 17/9/1973
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : av. Lumbu-Lumbu I, n° 51,
C/Mangobo
 Perte des biens 5 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 84-
85
238. ABIBU RUTH
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 24/12/1982
 Profession : Etudiante
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : av. Lumbu-Lumbu II, n° 51/C,
C/Mangobo
 Perte des biens 6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 40-
41
239. AFUMBA YALALA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lowe (vers 1966)
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 2 enfants
 Domicile/résidence : Q/Bamanga, n° 42, C/Mangobo
 1 vélo emporté 6 juin 2000 Kis/Mango
bo
MUSAFIK
I
KALUME
MARIA,
vendeuse
CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 43 et 58
240. AKAYE LIFOYA JUSTIN
 Sexe : M.
 40 tôles
 1 vélo VTT
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
Annexe 4.8
63
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Yambau, le 8/11/1981
 Profession : Libérale
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : av. : Elimo, n° 9, C/Mangobo
 1 TV 14’ en couleur
 1 radio de 8 piles
 2 matelas
 Ustensiles de cuisine
 1 salon complet
p. 236-237
241. AKENDA KAGINDE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Aduku, le 19/12/1947
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve et mère de 10 enfants
 Domicile/résidence : Q/Lumbu-Lumbu/Kitenge, n° 207,
C/Mangobo
 Tôles détruites par éclats d’obus
 1 maison partiellement détruite
6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 36
242. ALIMASI ILUNGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 7/5/1975
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Alur, n° 120, C/Mangobo
 1 moto YAMAHA 100 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 237-
238
243. ALOKA UKUNEMA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Katako-Kombe (vers 1954)
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : Bloc Bangwetu/bis, n° 118,
C/Mangobo
 1 maison semi-durable détruite
 Perte de tous les biens de la
maison
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 171-
172
244. AMBOYO MBULA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani
 1 maison semi-durable de 12 m (4
ch et 1 salon) complètement
endommagée
6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0004, I, p. 5-
6
Annexe 4.8
64
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Menuisier
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : Q/Matete, n° 18, C/Mangobo
245. ANGANIKALE HENRIETTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yaliembe, le 12/12/1939
 Profession : SP
 Etat civil : Divorcée
 Domicile/résidence : Q/Babudu, n° 36, C/Mangobo
 2 machines à coudre
 1 TV 21’
 1 radio de 12 piles
 3 lits
 3 matelas
 Ustensiles de cuisine
 1 salon complet
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 228-229
246. ANUNGA LUKINU
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : 7/8/1978
 Profession : Enseignante
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Bloc cuisine, n° III, C/Mangobo
 Perte des biens 6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 124-
125
247. ASEGALA BEZAEGE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 26/7/1945
 Profession : Menuisier
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : Q/Luguara, n° 3 C/Mangobo
 Perte des biens 6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 70-
71
248. ASIMBO YAMBA-YAMBA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 22/5/1963
 Profession : Couturier
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : Q/Mabudu, n° 7/bis, C/Mangobo
 1 maison détruite
 Perte de tous les biens
 1 machine à coudre
 1 TV en couleur
 1 radio
 1 moto YAMAHA
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 211-
212
Annexe 4.8
65
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Fauteuils
 1 vitrine
 Viol de la cousine de la victime :
ASIMBO Marie
249. BAFETA LOFANDOLA PASCALINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yanonge, le 14 avril 1961
 Profession : -
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Turumbu, n° 106, C/Mangobo
 Toiture trouée par des balles
 Biens pillés
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 61-62
250. BANGOMA SOMBO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yasangandia (vers 1969)
 Profession : Vendeuse des produits divers
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue/bis, n° 126, C/Mangobo
 7 ballots de sacoches
 1 TV
 1 radio
 1 vélo
 15 tôles
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 242-243
251. BASEANGANDE LOULA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lokutu, le 1 novembre 1956
 Profession : Aide accoucheuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Mabudu, n° 57, C/Mangobo
 Perte de tous les biens de la
maison
7 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 96-97
252. BASEKO LITUA CHRISTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yandjali, le 10/10/1973
 Profession : Vnedeuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Minzoto/Sotraco II, n° 171,
 3 vélos
 1 TV21’
 3 matelas
 2 valises d’habits
 Assiettes
 Ustensiles de cuisine
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 134-135
Annexe 4.8
66
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
C/Mangobo  1 maison en pailles détruite
complètement par un obus
253. BASOSENGE BAYAOSUKA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yalokombe, le 10 septembre
1949
 Profession : Pêcheur
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Sotraco I, n° 131, C/Mangobo
 1 pirogue de transport
 1 radio SHARP
 1 TV 21’ SHARP
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0002 (2), E,
p. 20-21
254. BASUMBUKU TOHELA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yandjali, le 10/8/1966
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : avenue Djubu-Djubu, n° 9,
C/Mangobo
 1 TV
 50 bidons d’huile de palme
 35 paniers de poissons fumés
 1 matelas
 Ustensiles de cuisine
 5 fûts vides
 1 maison semi-durable détruite
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 227-
228
255. BOLAMBA IFANDJAKA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 24/4/1962
 Profession : Tailleur et cordonnier
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : Q/Sotraco III, n° 416, C/Mangobo
 1 moteur hors-bord 28
YAMAHA
 Tous les biens de la maison
emportés après la fuite des
occupants
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 1-2
256. BOLOLIA AKALUKU JUSTIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaoseko, le 7/7/1989
 Profession : -
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : Walengola II, n° 57, C/Mangobo
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 87
Annexe 4.8
67
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
257. BONGELE NGUTU MARGUERITTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yamolinga, le 10 octobre 1943
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : Q/Bangbetu, n° 3, C/Mangobo
 1 sceau
 3 casseroles
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
, M, p. 1-2
258. BONYOMA CHRISTOPHE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yefoloma, le 9 mai 1930
 Profession : Retraité
 Etat civil : Marié et père de 12 enfants
 Domicile/résidence : Q/Bakumu, n° 105, C/Mangobo
 Toiture de la maison
endommagée
 2 matelas
 1 TV 21’
 1 congélateur
 1 salon complet de meubles
8 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0002 (2), E,
p. 54-55
259. BOOYO LIKUKE ETIENNE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yafole
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : av. Gbadolité, n° 31, C/Mangobo
 1 machine à coudre
 2 vélos
 2 radios
 30 tôles de ¾
 4 lits
 4 matelas
 1 salon complet
 2 malles d’habits
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 298-299
260. BOSEGO BOYEMBA DIEUDONNE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 20/11/1985
 Profession : Elève
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Q/Walengola, n° 47, C/Mangobo
 1 vélo VTT
 1 appareil photo YASHIKA
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 310-311
261. BOSUNGI LEMBA-LEMBA GASTON
 Sexe : M.
 1 maison détruite
 1 radio de 8 piles
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
Annexe 4.8
68
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 25/11/1963
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : av. : Djubu-Djubu, n° 14, C/Mangobo
 1 vélo
 1 valise d’habits
 Ustensiles de cuisine
p. 110-111
262. BOTELANYELE LIBONSO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yatomba, le 26/12/1955
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Sotraco II, n° 329, C/Mangobo
 55 tôles de 3m endommagées
 1 radio de 8 piles
 Perte totale de tous les mobiliers
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 171-
172
263. BOTELANYELE LIBONSO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yatomba, le 26/12/1955
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Sotraco II, n° 329, C/Mangobo
 55 tôles de 3m endommagées
 1 radio de 8 piles
 Perte totale de tous les mobiliers
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 151-
152
264. BWEMBOLA BAGOLOME
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 23 mars 1963
 Profession : Couturier
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : Q/Basoko, n° 86, C/Mangobo
 1 maison détruite 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0004, I, p. 9-
10
265. EBISI ITANDA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 6/1/1983
 Profession : Etudiante
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : avenue Lumbu-Lumbu I, n° 75,
 Perte des biens 6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 108-
109
Annexe 4.8
69
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
C/Mangobo
266. ETINALE BAOKA GINA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisanagani, le 6 juin 1975
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et mère de 4 enfants
 Domicile/résidence : Q/Turumbu, n° 177, C/Mangobo
 30 chèvres
 20 casiers de bière (Primus)
 6 casiers de sucré
 Divers de la maison
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 128-129
267. FIMBO RUTH
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 1/1/1987
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Bomanga, n° 95, C/Mangobo
 1 congélateur
 1 TV 21’
 1 radio de 12 piles
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 310-331
268. GELENGI GE BEYOMA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yatolema (vers 1947)
 Profession : Retraité de l’Université de l’Université de
Kisangani
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : av. : Boende, n° 4, C/Mangobo
 1 maison semi-durable
endommagée
 Perte de tous les biens de la
maison
 2 tronçonneuses
 1 pirogue de transport maritime
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 128-129
269. GELILE AOMBE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 24/11/1954
 Profession : Chomeur
 Etat civil : Marié et père de 11 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Mituku II, n° 198/bis,
C/Mangobo
Maison ONL endommagée
 Pillage de tous les biens de la
maison
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 114-115
270. INGILISI MOKELETE  Perte des documents de sa 5 - 10 juin Kis/Mango La victime CCF05032016
Annexe 4.8
70
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 29 novembre 1968
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Bamanga, n° 69, C/Mangobo
concession de plantation d’ananas
 Perte du titre de propriété de sa
maison
2000 bo _0002 (2), E,
p. 22-23
271. ISOMANGA BOLANGALA JEAN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Mondombengele, le 6/8/1952
 Profession : Garde industriel
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Sotraco II, n° 222, C/Mangobo
 1 TV 21’
 4 chèvres
 Assiettes
 1 vélo
 2 machines à coudre
 Chaises
 4 matelas
 Ustensiles de cuisine
 300 USD
 5 poules
 Toute la toiture de la maison en
paille brulée
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 188-189
272. IYOLO ISAMBA JACQUES
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Bokandjo
 Profession : Chef de bloc
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : av. Mambiza II, n° 177, C/Mangobo
 Perte des biens 6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 96-
97
273. KAITENGE KITAMBALA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 10 juillet 1954
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 1 TV 23’ en couleur
 1 salon complet de mobiliers
 1 maison complètement
endommagée (60 tôles)
 2 vélos
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
(2), J, p. 27-28
Annexe 4.8
71
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : Bloc Bangbetu, n° 1, C/Mangobo
274. KALONDA SARAH
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Mbandaka, le 19/12/1978
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Wagenia, n° 291, C/Mangobo
 1 maison détruite (23 tôles)
 1 TV 21’
 2 radios
 2 vélos
 2 ventilateurs
 2 valises d’habits
 Ustensiles de cuisine
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 204-205
275. KALONGA LITUKA AUGUSTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 25 décembre 1965
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Babira, n° 62, C/Mangobo
 1 maison endommagée
 2 valises d’habits
 2 paires de bijoux
 1 machine à coudre
 2 vélos
 1 TV 14’ couleur
 2 matelas
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0004, I, p.
11-12
276. KALONGO MATTHIEU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yandja, le 2/3/1968
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : Q/Bamanga, n° 71, C/Mangobo
 1 pirogue
 27 paniers de poissons
 5 sacs d’arachides
 1 TV
5 - 5 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 31-32
277. KATUSI ETEFA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 14 juillet 1952
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Djubu-Djubu, n° 8, C/Mangobo
 1 maison semi-durable
endommagée
 Perte de tous les biens
 2 radios
 1 TV 21’
 2 vélos
 5 matelas
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 112-113
Annexe 4.8
72
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
278. LIBOYAFUNGA TOBENDE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 18 mars 1970
 Profession : Chef du quartier Ruwenzori
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Bloc Balese 10, n° 281, C/Mangobo
 1 maison (familiale) détruite
 1 vélo perdu
 2 matelas
 2 brouettes
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 40
279. LIFENDI FEZA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12/12/1977
 Profession : Vendeuse de friperies
 Etat civil : Mariée et mère de 2 enfants
 Domicile/résidence : Q/Bangwetu, n° 12, C/Mangobo
 1 matelas
 1 machine à coudre
 Habits pour toute la famille
 80.000 USD
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 246-247
280. LIFETU KOMBOZI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yahoamea, le 10 aout 1970
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Sotraco I, n° 43, C/Mangobo
 Perte de tous les biens de la
maison emportés après la fuite
des occupants de la maison
6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 51-52
281. LIKAI EKATISA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lokilo, le 21 septembre 1962
 Profession : Négociant
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/Résidence : Q/Walendu, n° 92, C/Mangobo
 1 moto AG
 1 colis de diamant
 200 USD
Aout 1998 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0004, I, p. 3-
4
282. LIKAKAITO KULE HUBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Basoko, le 25/11/1955
 Profession : Agent de la BCCE
 Etat civil : Marié
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 80-
81
Annexe 4.8
73
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : Bloc Medje II, n° 34, C/Mangobo
283. LIKUNDE HUBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yetoli, le 1/1/1956
 Profession : Machiniste
 Etat civil : Marié et père de 2 enfants
 Domicile/résidence : av. : Nsele, n° 2, C/Mangobo
 1 maison détruite
 Perte de tous les biens
 1 salon complet endommagé
6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 61-62
284. LIKWANZANZA LOSIMBA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 9/3/1960
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Bangwetu, n° 2, C/Mangobo
 1 maison semi-durable
endommagée
 1 TV 21’
 2 machines à coudre
 1 bibliothèque et accessoires
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 185-
186
285. LILOO NDJABI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yandjali, le 4/8/1945
 Profession : Cultuvatrice
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : av. Loete, n° 03/35C, C/Mangobo
 1 radio
 1 TV 21’
 1 vélo
 1 machine à coudre
 Assiettes
 Ustensiles de cuisine
 2 valises d’habits
 Tous les autres biens de la maison
pillés
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
BASENGA
DI LOULA
JULIENNE
,
accoucheus
e
CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 138-139
286. LIMAKA LIBANDE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Ligasa, le 25/5/1972
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Balese, n° 231, C/Mangobo
 1 maison détruite
 1 vélo
 1 radio de 6 piles
 2 matelas
 Ustensiles de cuisine
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 232-233
Annexe 4.8
74
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
287. LIMENGO BADJOKO MARCELIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 8/8/1960
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Bamanga, n° 111, C/Mangobo
 1 maison endommagée (toutes les
tôles notamment)
 Assiettes
 Ustensiles de suisine
 2 vélos
 1 radio
 1 matelas
 Habits de la famille
6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 168-169
288. LIMENGO LONGO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 16 mai 1960
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : Q/Bakumu, n° 102, C/Mangobo
 100 pièces wax SOTEXKI
emportées dans une malle
 1 matelas
 1 TV 14’
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 94-95
289. LINGOMO JOSEPH
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Bopandi (vers 1934)
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Bloc Bongila, n° 8, C/Mangobo
 6 tôles
 7 paires de souliers
 2 vélos homme
 Habits
 1 radio de 8 piles
 5 pièces wax
 2 matelas
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 84-85
290. LISENGA TWAPANE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 31 mars 1978
 Profession : Agent de la Monuc
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Bananga, n° 42, C/Mangobo
 Destruction partielle de la toiture
de la maison due aux coups de
balles perdues
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 108-109
291. LISUNGI LOKOTONGO LADDY  1 vélo 5 - 10 juin Kis/Mango La victime CCF06032016
Annexe 4.8
75
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yadehe, le 7/8/1977
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Babali, n° 55, C/Mangobo
 1 appareil photo YASHIKA
 1 valise d’habits
 5 livres (de géographique,
histoire, méthodologie spéciale,
méthodologie générale, françaisau
fil du temps)
2000 bo _0001 (2), L,
p. 158-159
292. LITATA KOMBA MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5/7/1987
 Profession : Vendeuse d’arachides
 Etat civil : Mariée et mère de 1 enfant
 Domicile/résidence : Q/Minzoto, n° 39, C/Mangobo
 Tous les biens de la maison pillés
 1 matelas
 1 TV
 1 radio
 Casseroles
 Assiettes
 1 salon complet
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 222-223
293. LITEMANDIA LOKWITA JEAN-PIERRE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 15/12/1969
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 2 enfants
 Domicile/résidence : Q/Walendu, n° 74, C/Mangobo
Mur de la maison écroulé
 1 TV endommagée
8 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 23-24
294. LITEMANDIA LOKWITA JEAN-PIERRE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 15/12/1969
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 2 enfants
 Domicile/résidence : Q/Walendu, n° 74, C/Mangobo
Mur de la maison écroulé
 1 TV endommagée
8 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
, M, p. 26
295. LITUNGE LIUNGU ELIE
 Sexe : M.
 2 maisons endommagées (type
ONL)
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 268-269
Annexe 4.8
76
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 19/6/1963
 Profession : Enseignant à l’EP1 Ndolege, Matr. 134.403
 Etat civil : Mariée et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : Q/Lokele, n° 18, C/Mangobo
296. LOBANGA LITONGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 22/12/1965
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : av. Djubu-Djubu, n° 9, C/Mangobo
 1 maison endommagée
 1 hors-bord 20CV
 1 pirogue
 132.000 FC
 1 blessé : WALIHO COLESA, 55
ans, est décédé par la suite
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 238-239
297. LOKWELE ELEKE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 18 septembre 1935
 Profession : Retraité de la Fonction publique
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence : Q/Alur, n° 121, C/Mangobo
 1 maison en matériaux durables
détruite par des obus
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 35-36
298. LOWA BOMENDJA JEAN-MARIE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 1 juin 1957
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Walendu, n° 63, C/Mangobo
 20 tôles
 Fours électroniques
Meubles
 1 radio
 42 poules
5 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0004, I, p.
15-16
299. LUTUTA NZELA JEAN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 16/8/1972
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Bakumu, n° 86, C/Mangobo
 1 maison endommagée (18 tôles) 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 240-241
Annexe 4.8
77
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
300. LUTUTA NZELA JEAN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 16/8/1972
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Bakumu, n° 86, C/Mangobo
 1 maison endommagée (18 tôles) 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 240-241
301. MAAMBO MOLIMA ANNIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lihombo, le 23/11/1973
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Bangbetu, n° 99, C/Mangobo
 1 maison de 3 chambres détruite
 1 TV 21’
 1 radio avec CD, 60W
 Chaises brulées
 3 valises
 Ustensiles de cuisine
 3 matelas
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 193-194
302. MABU BAMUA PATRICE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani..
 Profession : Libérale
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Bloc Sotraco II, n° 603, C/Mangobo
 1 caisse d’outillage
 5 vélos
 4 chaises en plastique
 1 radio SHARP 70W
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 322-323
303. MAFUTAMINGI WAKALEWALE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 1/1/1939
 Profession : Pensionné
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : Q/Lugwara II, n° 47, C/Mangobo
 1 maison détruite 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 27-28
304. MAKAMBO BOUMBE JEAN-MARIE
 Sexe : M.
 1 maison endommagée par les
bombes (60 tôles)
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
Annexe 4.8
78
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : isangi, le 8/8/1961
 Profession : Mécanicien
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Bamanga, n° 124, C/Mangobo
 6 canards
 1 atelier
p. 214-215
305. MAKASI ELIE BASOSILA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : -
 Profession : Commerçant
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : - C/Mangobo
 Clôture en briques détruite
 123 tôles BG28 détruites par
éclats d’obus
 3 climatiseurs
 1 moto YAMAHA 100
 1 salon complet des mobiliers
 1 armoire
 2 chauffe-eaux
 1 cuisinière
 1 chaine musicale SHARP
 2 congélateurs
 1 TV 29’ en couleur
 1 TV 14’ en couleur
 8 matelas
 1 magnéto
 1 machine à écrire
 16 pintades
 2 chèvres
6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 35
306. MOKILI KOI MELLY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 24/12/1942
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Bloc Balese, n° 8, C/Mangobo
Mur de la maison écroulé suite
aux effets d’obus
 Perte de tous les biens
6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 334-335
Annexe 4.8
79
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
307. MOKILI KOI MELLY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 24/12/1942
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Bloc Balese, n° 8, C/Mangobo
Mur de la maison écroulé suite
aux effets d’obus
 Perte de tous les biens
6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 334-335
308. MOLIMA LIFOTO THEOPHILE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lokutu, le 10/10/1968
 Profession : Peintre
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Bloc Sotraco II, n° 286, C/Mangobo
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 83
309. MOSONI ESILE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yebisa, le 6/7/1953
 Profession : SP
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : avenue Lumbu-Lumbu I, n° 79,
C/Mangobo
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 100-
101
310. MULUMBA METU ANACLET JOHN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 23/12/1972
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Lumbu-Lumbu II, n° 83,
C/Mangobo
 Toiture de la maison détruite par
une bombe
 1 téléphone TOSHIBA
 4 matelas
 1 TV 21’
 1 lecteur CD
 4 vélos TOLEKA
 Gites des marchandises évaluées
à 1.400 USD
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 186-187
Annexe 4.8
80
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 1 moto AG100
 10 sacs ….
 1 radio SONIC
 3 valises
 Tous les autres biens de la famille
311. MUNGANGA BOENO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yanonge, le 26 novembre 1955
 Profession : Constructeur
 Etat civil : Marié et père de 11 enfants
 Domicile/résidence : Boulevard Lumumba, n° 293,
C/Mangobo
 1 maison écroulée 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 21 et 24
312. MUYENZI BONDAFALA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisnhasa, le 13/11/1964
 Profession : Chef de bloc
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : av. : Baseko, n° 8, C/Mangobo
 Toiture de la maison détruite
 1 vélo KINGA 4X4
 1 radio PHILIPS
 1 TV
 Casseroles
 Assiettes
5 - 6 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 130-131
313. MWAMINI LIPOKA B.
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yambula, le 23/4/1950
 Profession : SP
 Etat civil : Divorcé
 Domicile/résidence : 4ème avenue, n° 43, C/Mangobo
 1 maison semi-durable détruite
 2 machines à coudre
 47 tôles
 3 lits
 3 matelas
 1 TV
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 137-
138
314. N’ZABY MICHEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 14/10/1978
 Profession : Etudiant
 1 maison endommagée par balles
(13 tôles détruites)
 2 matelas
 3 sacs de ciment
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 328-329
Annexe 4.8
81
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Q/Bamanga, n° 8/bis, C/Mangobo
 1 radio de 10 piles
 84 USD
315. OMENDJE BONGUSO AUGUSTIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 20/10/1959
 Profession : Infirmier A2
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : Q/Lugwara II, n° 125, C/Mangobo
 1 maison endommagée 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 266-267
316. POLO LOMBA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 1/1/1950
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : avenue Wagenia, n° 254, C/Mangobo
 Perte de biens 6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 102-
103
317. SENGELE MASIANGA SYLVIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Banalia, le 30/6/1982
 Profession : Marchande
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Q/Wagenia, n° 92, C/Mangobo
 1 maison endommagée (17 tôles)
 1 TV 21’
 1 radio 8 piles
 3 matelas
 3 lits
 1 vélo VTT
 Ustensiles de cuisine
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 202-203
318. SIAKI BENDARA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Bayangonde, le 29/12/1950
 Profession : Gardien
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Mituku, n° 133, C/Mangobo
 1 maison semi-durable
endommagée par l’obus
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 217-
218
319. SIKU LOWINO ANNE-MARIE  1 vélo 5 - 6 juin Kis/Mango La victime CCF06032016
Annexe 4.8
82
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 28/8/1972
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Lugwara II, n° 9, C/Mangobo
 1 moto
 1 TV 21’
 4 matelas
 4 lits
 1 pirogue
 Plusieurs marchandises
2000 bo _0001 (2), L,
p. 59-60
320. TAPENGE KENE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 16/3/1984
 Profession : Commerçant
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : Q/Baboa, n° 92, C/Mangobo
 1 moto AG
 1 TV 21’
Marchandises évaluées à 7.500
USD
 1 valise d’habits
7 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 161-
162
321. TIKAILELI TUNGA NORBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yelimba, le 12/12/1947
 Profession : Infirmier
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Sotraco, n° 226, C/Mangobo
 3 valises d’habits
 Ustensiles de cuisine
 Assiettes
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 63-64
322. TOMILALI TWALOMBA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yalokombe, le 13/6/1930
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Bloc Mabenza, n° 267, C/Mangobo
 1 maison en matériaux durables
détruite
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 155-
156
323. WAWINA FRANÇOIS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 16 mai 1975
 Profession : Electricien
 1 frigo
 1 TV
 25 tôles
 2 lits en bois
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0002 (2), E,
p. 26-27
Annexe 4.8
83
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié et père de 2 enfants
 Domicile/résidence : Q/Minzoto, n° 39, C/Mangobo
 1 vitrine
 1 radio
324. YAATO BOFAWANA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 2 juin 1960
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve et mère de 4 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Walengola II, n° 82, C/Mangobo
 Toiture de la maison
complètement détruite
 1 radio de 10 piles
 1 malle d’habits
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
, M, p. 15-16
325. YAFULO LILIALE EMMANUEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 25/12/1958
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Bakumu, n° 108, C/Mangobo
 30 tôles
 1 TV 21’
 1 radio de 8 piles PHILIPS
 1 salon complet ustensiles de
cuisine
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 296-297
326. YAKUSU BOTOKOYANDI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaselia, le 8/1/1968
 Profession : Tailleur
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : av. : Bosenge, n° 16, C/Mangobo
 1 maison complètement
endommagée
Biens emportés :
 3 machines à coudre
 4 lits e bois
 1 pirogue
 1 salon complet de meubles
 Tous les biens des clients
emportés
 Ustensiles de cuisine
 Tôles endommagées
10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 19-20
327. YAKUSU FELA EMILIENNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : -
 2 sacs de farine
 1 bidon d’huile de palme
 3 sachets de sucre
5 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 41-42
Annexe 4.8
84
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : Q/Mambinza II, n° 182, C/Mangobo
 Habits
 Ustensiles de cuisine
 Autres biens
 80 USD
 Toiture détruite
328. YANDO CATHERINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Mbaya, le 31 juillet 1942
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 12ème avenue, n° 22, C/Mangobo
 1 maison en matériaux durables
détruite par des bombes
 1 vélo
 3 pièces wax
Marmites
 Accessoires
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 29-30
329. ZAWIDA WAKILONGO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bukavu, le 13/9/1968
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Azande, n° 83, C/Mangobo
 1 maison endommagée
 1 vélo
 2 matelas
 Ustensiles de cuisine
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 235-
236
330. ABELEDRA SAKIRU SOPHIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Madora, le 15/7/1940
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 9ème avenue/trans, n° 1, C/Makiso
 2 matelas
 2 lits
 Ustensiles de cuisine
 1 mur de la maison détruit
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 220-221
331. ALIMA FULU GENEVIEVE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Aketi, le 25/1/1930
 16 tôles endommagées
 1 valise d’habits
 1 matelas en double
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 180-181
Annexe 4.8
85
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Retraitée/Infirmière
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : av. Maman Alima, n° 13, C/Makiso
 1 lit
 Ustensiles de cuisine
332. ALIMASI YOLE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 26 avril 1950
 Profession : Peintre
 Etat civil : Marié et père de 17 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue/SAIO, n° 3 C/Makiso
 30 tôles endommagées
 1 machine à coudre
 1 vélo homme
 20 canards
 7 pantalons
 5 pièces WAX demi-super
 5 paires de chaussures homme
 200 USD
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 251-
252
333. ATANIGAME SOPHIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4 avril 1977
 Profession : Membre de la Croix-Rouge
 Etat civil : Mariée et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : av. Kasaï, n° -, C/Makiso
 1 moto
 2 vélos
 1 machine à coudre
 3 valises avec habits
 3 matelas
5 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016
_0004, I, p.
14-13
334. BASOSILA YAKANGA MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 16/2/1971
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 4 enfants
 Domicile/résidence : av. Kinshasa, n° 26, C/Makiso
 1 maison en matériaux durables
complètement détruite par
incendie
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 52
335. BETENI MBALE FRANÇOIS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 10/10/1955
 Profession : Agronome technicien
 Etat civil : -
 45 tôles endommagées
 1 TV 14’
 1 radio SHARP
 2 vélos
 1 salon complet de meubles
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 164-165
Annexe 4.8
86
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 2ème avenue, n° 80/Musiciens,
C/Makiso
336. BOLIKA LIKUTA BERNARD
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12 décembre 1956
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 14 enfants
 Domicile/résidence : av. Bini, n° 14, C/Makiso
 1 maison en matériaux durables
endommagée (tôles trouées)
8 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), J, p. 35-36
337. BOLINDA BOSONGO-SONGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12 décembre 1957
 Profession : Pharmacien
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : av. Masasi, n° 24, C/Makiso
 1 carton avec produits
pharmaceutiques
 800 USD en espèce
 4 matelas
 3 valises avec habits
 Bétail
 Autres divers
7 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 69-70
338. BOLOKO DIATA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 2 décembre 1957
 Profession : Pasteur
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : av. Fina/bis, n° 6, C/Makiso
 2 maisons en matériaux durables
détruites
 2 frigos
 2 salons complets de meubles
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 157-
158
339. BOMBOLO BOKOKOMBE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 25 novembre 1955
 Profession : Mécanicien
 Etat civil : Marié et père de 10 enfants
 Domicile/résidence : av. Kenge, n° 76, C/Makiso
 1 maison endommagée par des
éclats des obus
 Perte de tous les biens de la
maison
 10.000 USD emportés par les
militaires
7 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 53-54
340. BOTUMBA BOLONGE  1 maison endommagée (10 tôles) 5 - 10 juin Kis/Makiso La victime CCF06032016
Annexe 4.8
87
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaondage, le 15/7/1960
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Boyoma, 3ème avenue, n° 9,
C/Makiso
 Ustensiles de cuisine
 2 matelas
 2 lits
2000 _0001 (2), L,
p. 200-201
341. CHIHONZI NYATAMYA DADA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bukavu, le 4 juillet 1972
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 1ère avenue, n° 24, C/Makiso
 1 maison détruite (incendiée)
 1 congélateur
 1 TV 14’
 1 magnéto
 2 matelas en double
 2 malles avec habits
 Ustensiles de cuisine
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 223-
224
342. DONGO YEMA CHALOTTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu (vers 1966)
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : av. Fataki/bis, n° 14, C/Makiso
 1 congélateur
 1 TV
 Ustensiles de cuisine
 Divers
8 - 9 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 57-58
343. EBAY GABALO MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 25 mai 1974
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Mariée et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 5ème avenue/SAIO, n° 7, C/Makiso
 2 vélos
 3 valises avec habits
 3 matelas
 20 tôles endommagées
 1 porte détruite par obus
 1 mur détruit par obus
7 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 183-
184
344. EKAMBALE NAKWA EDIDI HELENE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 15 juin 1952
Matelas
 Valises
 1 TV
8 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 33-34
Annexe 4.8
88
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Cultivatrice
 Etat civil : Veuve et mère de 11 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue/Trans, n° 21 C/Makiso
 1 radio
 Habits
 Divers
345. ELONGA LOKULI BERNARD
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yofe, le 28 juillet 1949
 Profession : Agent Sotexki
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 2ème avenue SAIO, n° 9, C/Makiso
 1 maison endommagée
 2 vélos
 35 tôles endommagées
 1 valise avec habits
 Ustensiles de cuisine
 1 TV 24’
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 273-
274
346. GBAGADI BABA ANTOINE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 19/10/1962
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : av. : de l’enseignement, n° 65,
C/Makiso
 1 maison endommagée (40 tôles
détruites)
 1 vélo
 1 TV 14’
 1 radio de 10 piles
 Ustensiles de cuisine
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 340-341
347. ISSAKA YATUMBA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yalufi, le 27 juillet 1944
 Profession : Acheteur/SNEL
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 8ème avenue/SAIO, n° 2, C/Makiso
 45 tôles
 1 TV 21’
 1 chaîne musicale
 1 machine à coudre
 2 valises avec habits
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), J, p. 9-10
348. ITOMALI LOSINGI PHILOMENE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 17/1/1975
 Profession : Cultivatrice
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : av. Sanza, n° 45, C/Makiso
 1 matelas
 Ustensiles de cuisine
 1 boutique pillée (toute la
marchandise emportée : valeur
9.000 USD)
 2 poules
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 142-143
Annexe 4.8
89
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 2 canards
349. ITUTA TOLEKA PRINCE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 21 janvier 1971
 Profession : Electricien
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue/Botalimbo, n°-, C/Makiso
 1 tronçonneuse
 1 moto XL 12T
Détruites par les militaires
ougandais en présence de la
victime
7 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 5-6
350. KALEKA BILOLO EDOUARD
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Mayimunene, le 8 octobre 1939
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence : Bloc Kitenge III/Bld Lumumba, n°
11/1 C/Makiso
 1 maison endommagée
 1 tôle trouée par balle
 1 porte cassée
 1 TV 1’’ en couleur
 1 réchaud double plaque
 1 valise avec habits emportée
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 259-
260
351. KALUMBA RAMAZANI BUSHIRI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 18 novembre 1970
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 3ème avenue Sandja, n° 3, C/Makiso
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 60-
61
352. KIBONGE NGOY WALTER
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lokombe, le 30 octobre 1955
 Profession : Fonctionnaire de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 12 enfants
 Domicile/résidence : av. getumbe, n° 102, C/Makiso
 1 maison endommagée sur la
toiture par des obus
 2 motos YAMAHA
 1 TV 21’ en couleur
 1 TV en noir et blanc
 1 radio à cassettes
 4 matelas
 3 jeux de couverts
7 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 29-30
Annexe 4.8
90
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 2 ventilateurs
 5 pantalons
 2 habits (SAFARI)
 5 chemises
 2 paires de souliers
 1 jeu couvert (thermos)
 Tous les habits des enfants
emportés
 D’autres divers
353. KOMBA YAOLIKI SUZANNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bukavu, le 21 mars 1945
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : av. Mongala, n° 34 P/B, C/Makiso
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 122-
123
354. KONGOLO KA-KARAMBA ALI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kabwe, le 3/3/1949
 Profession : Inspecteur de Police Judiciaire
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : av. Male Sabiti, n° 11, C/Makiso
 1 TV ne couleur 14’
 1 compresseur 1/8
 2 portes
 1 fenêtre
 3 matelas
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 154-155
355. KYUNGU NDATEVWA SIMON
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Ngumwe, le 12 décembre 1938
 Profession : Retraité de MBK
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 9ème avenue/SAIO, n° 1, C/Makiso
 Toiture de la maison détruite
 Biens de la mais emportés
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
_0002 (2), E,
p. 14-15
356. LIFUMA BASULI NORBERT  29 tôles endommagées 5 - 10 juin Kis/Makiso La victime CCF06032016
Annexe 4.8
91
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 9/8/1940
 Profession : Menuisier
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 15, SAIO C/Makiso
 1 radio NEC
 2 matelas
 2 jeux de casseroles
 3 paires de soulier
2000 _0001 (2), L,
p. 166-167
357. LIKWAKI BOLEFE HUBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4/12/1953
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Veuf et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : av. Kiwele, n° 10, C/Makiso
 Documents de la parcelle
 Appareils électro-ménagers
 Ustensiles de cuisine
 Toutes les tôles endommagées
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 170-171
358. LIPASO LOKULU JEAN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Ilota, le 2 juin 1950
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : av. Fina, n° 9, C/Makiso
 1 maison en briques cuites
détruite
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 59-60
359. LISANGI BOLAYA MOSEKA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bumba, le 10 juillte 1970
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 2ème avenue SAIO, n° 10, C/Makiso
 60 tôles endommagées
 2 machines à coudre (avec
pédales)
 2 lits
 2 matelas
 2 malles et habits
 1 salon complet des meubles
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 37-38
360. LISELELE LIMOTIALELO GERMAIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lokutu, le 28/8/1956
 Profession : Infirmier A1, Matr. 615.063
 1 machine à coudre
 1 vélo
 1 radio de 8 piles
 1 TV 21’ en couleur
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 262-263
Annexe 4.8
92
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : av. Colonel Ngoma, n° 31, C/Makiso
 Ustensiles de cuisine
361. LITUA BOLOO GASTON
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaboguya, le 19/8/1931
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence : av. Fataki, n° 3/bis, C/Makiso
 1 vélo
 1 TV 21’
 1 machine à coudre
 2 malles des divers
 1 malle d’habits
 3 matelas
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 290-291
362. LITUKA ANNIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 30 décembre 1960
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Célibataire et mère de 6 enfants
 Domicile/résidence : av. Fina, n° 7, C/Makiso
 40 tôles
 Ustensiles de cuisine
 1 TV 14’
 1 frigo
Meubles de la maison
endommagés
5 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF06032016
, M, p. 9-10
363. LIYONGA LIASA JEAN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Bukavu, le 25 février 1945
 Profession : Mécanicien
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Plateau Boyoma, n° 16, C/Makiso
 Perte des biens 7 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 114-
115
364. LONGWANDI BOSSE SOPHIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Tabisombo, le 1/1/1953
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 10ème avenue/SAIO, n° 15/B,
C/Makiso
 40 tôles
 1 radio à cassettes
 1 machine à coudre
 3 matelas
 2 valises d’habits
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 160-161
365. MABWA AKUPE  50 tôles 5 - 10 juin Kis/Makiso La victime CCF05032016
Annexe 4.8
93
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12 avril 1972
 Profession : Briquetier
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 3ème avenue/SAIO, n° 3, C/Makiso
 1 matelas
 1 radio à cassettes
 1 valise avec habits
 4 poules
 5 canards
2000 (2), J, p. 15-16
366. MADELAGA MOGE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Bukavu, le 9 octobre 1949
 Profession : Agriculteur
 Etat civil : Marié et père de 10 enfants
 Domicile/résidence : av. Boane, n° 3, C/Makiso
 150 tôles endommagées
 50 poules pondeuses
 48 porcs
 2 étangs piscicoles
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 173-
174
367. MALILI LONGOBASEKA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Baita, le 15 septembre 1961
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 10ème avenue/SAIO, n° 9, C/Makiso
 48 tôles
 3 matelas
 1 radio SHARP
 2 valises avec habits
 3 marmites
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), J, p. 7-8
368. MASIKA KANYERE ROSALIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kalimba, le 12 décembre 1955
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 10ème avenue/SAIO, n° 11, C/Makiso
 47 tôles
 2 matelas
 2 lits
 1 salon complet de meubles
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), J, p. 11 et
14
369. MBULA ANGIA AUGUSTIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 22/9/1937
 Profession : Chef de bloc
 Etat civil : Marié
 60 tôles
 1.000 briques
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 162-163
Annexe 4.8
94
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : -, C/Makiso
370. MBULA BANDEA EMMANUEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Bokpata, le 14/4/1942
 Profession : Retraité de l’Etat, Matr. 127.808 E, Grade :
Chef de division Service de l’agriculture
 Etat civil : Marié et père de 10 ans
 Domicile/résidence : 7ème avenue de la reine, n° 20,
C/Makiso
 1 maison ONL en étage détruite
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 280-281
371. MBULA MANGALA ANNIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lokutu, le 1/1/1959
 Profession : Marchande
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : av. Olombe, n° 10, C/Makiso
 1 maison détruite (50 tôles)
 2 valises d’habits
 3 lits
 3 matelas
 1 radio de 6 piles
 Ustensiles de cuisine
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 208-209
372. MEBWA JACQUES
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Liambe, le 12 aout 1945
 Profession : Syndicaliste
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence : av. Mongala, n° 23, C/Makiso
 1 voiture MITSHUBISHI
 2 frigos
 2 congélateurs
 3 TV 21’
 2 TV 14’
 1 maison détruite
 Ustensiles de cuisine
 6 valises avec habits
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 271-
272
373. MOBENDE GEORGETTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Aketi, le 27 juillet 1961
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 1 maison semi-durable détruite 5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 131
Annexe 4.8
95
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : av. Lokinda, n° 18, C/Makiso
374. MODAU LILONGO PAULINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 21 mai 1960
 Profession : Libérale
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : av. Fataki/bis, n° 45, C/Makiso
 1 maison endommagée
 Ustensiles de cuisine
 1 radio de 2 piles
 1.000 USD
 1 valise d’habits
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 279-
280
375. MOLISHO MBIKILA BENOIT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 3/3/1975
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Commercial, Bloc Mwangaza, n°
19, C/Makiso
 14 casiers de bière
 10 casiers de sucré
 1 TV SHARP
 1 radio PHILIPS
 1 chainette (bijou)
 1 bague (bijou)
8 - 9 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 71-72
376. MUSENA AMANI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 7 novembre 1959
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : Bld Lumumba, n° 10, C/Makiso
 1 maison en matériaux durables
détruite
 1 moto SENKE
 1 congélateur
 1 salon complet de meubles en
cuir
 1 vitrine en glace
 1 chaine musicale
 1 split
 1 TV 21’
 Ustensiles de cuisine
 1 groupe électrogène
 1 ordinateur
 Habits
7 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 21-22
Annexe 4.8
96
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 12 ballots de friperie
 Divers
377. NKANDAPABA GBOLO CECILE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 15 mars 1968
 Profession : Comptable
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : av. Vétérinaire, n° 33, C/Makiso
 1 radio SHARP
 1 valise d’habits (pagnes pour
femme)
 1 vélo dame
 1 TV 14’
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 41-42
378. OMBA MUFUKU
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1959)
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 10ème avenue SAIO, n° 23, C/Makiso
 50 tôles endommagées
 1 radio à cassettes
 1 lit en double
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 3-4
379. ONYEMBE AKAKE Rose
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 22 mai 1969
 Profession : SP
 Etat civil : Célibataire et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : av. Tshatshi, n° 15, C/Makiso
 1 mur de la maison en matériaux
durables détruit
6 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 45-46
380. REVEREND ALUTA KOYWA ROY SAMUEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Boyulu, le 25/71957
 Profession : Pasteur
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : av. : Kirongozi, n° 21, C/Makiso
 Perte des biens à la suite du
pillage à l’absence de la victime
bloquée dans l’église
 Dégâts matériels importants
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 49-50
381. SAKINA MAPI  30 tôles 5 - 10 juin Kis/Makiso La victime CCF05032016
Annexe 4.8
97
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 20 avril 1975
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 8ème avenue/SAIO, n° 9, C/Makiso
 2 vélos
 1 radio
 1 TV 14’
 4 matelas
 2 jeux de 5 assiettes
2000 (2), J, p. 5-6
382. SANGANA SAMA VICTORINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Aketi, le 29/12/1951
 Profession : Agent de la Mairie de Kisangani
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : av. Maman Alima, n° 13/bis,
C/Makiso
 Toiture de la maison détruite (20
tôles)
Mur droit de la maison détruit par
éclats d’obus
 1 TV 21’
 1 radio PHILIPS
 1 valise d’habits
 5 pièces WAX Anglais
 4 draps de lit
 1 matelas
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 144-145
383. SELEMANI BALINGESILA KABUMBU THARCISSE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lugambo, le 6 juin 1958
 Profession : Inspecteur judiciaire/Officier de Police
judiciaire
 Etat civil : Marié et père de 10 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 8, C/Makiso
 1 TV 21’
 2 vélos
 4 matelas
 1 tronçonneuse
5 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 2è-28
384. SELEMANI BOHA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 19 juillet 1986
 Profession : Elève
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 10ème avenue/Losambo, n° 18,
 1 moto YAMAHA 100 CYCLOR
 80 tôles
 Bois (2m 3cm)
 1 TV 21’
 4 matelas en double
 2 vélos
5 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 7-8
Annexe 4.8
98
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
C/Makiso  2 radios DVD
 5 portes
385. WOMBI LITAMBALA MARGEURITE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lokutu, le 15/7/1973
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : av. Acoma, n° 22, C/Makiso
 1 radio de 10 piles
 2 chèvres
 1 vélo
 1 TV
 750 USD
8 juin 2000 Kis/Makiso MULOLO
NZALE
JEANPAUL,
époux de la
victime
(Enseignant
)
CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 75-76
386. AZIZA BIOMBO AIMEE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisnhasa, le 24 novembre 1972
 Profession : Traiquante/Commerçante
 Etat civil : Célibataire et mère de 8 enfants
 Domicile/résidence : Q/Artisanal, n° 22, C/Kabondo
 2 ballots de friperie
 2 valises avec habits
 1 bijou en or
 2 matelas
5 juin 2000 Kis/Kabon
do
La victime CCF05032016
_0001 (2), C,
p. 11-12
387. BABABO BAUNAJA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5 novembre 1958
 Profession : Agent de l’Etat
 1 moto SENKE
 1 machine à moudre (moulin)
 2 radios de 4 piles
5 - 10 juin
2000
Kis/Kabon
do
La victime CCF06032016
, M, p. 13-14
Annexe 4.8
99
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 5ème avenue, n° 12, C/Kabondo
388. KIVALE SENDYA JOSEPH
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Butembo, le 16 juillet 1950
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : avenue Bomokande, n° 1, C/Kabondo
 1 maison détruite
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Kabon
do
La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
p. 33, 35, 37-
39
389. LIBANDE BENDELA SARAY
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 8 novembre 1978
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 5ème avenue/Trans, n° 172, C/Kabondo
 1 valise avec habits
 1 matelas
 Ustensiles de cuisine
 1 TV 21’
 75.000 fc
5 - 10 juin
2000
Kis/Kabon
do
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 346-347
390. MBUBA BAUSAKELE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 15 mai 1945
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 8ème avenue/Trans, n° 94, C/Kabondo
 1 maison endommagée (40 tôles)
 2 vélos
 2 machettes
5 - 10 juin
2000
Kis/Kabon
do
La victime CCF05032016
(2), A, p. 281-
282
391. MBUBA BAUSAKELE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 15 mai 1945
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 8ème avenue/Trans, n° 94, C/Kabondo
 1 maison endommagée (40 tôles)
 2 vélos
 2 machettes
5 - 10 juin
2000
Kis/Kabon
do
La victime CCF05032016
(2), A, p. 281-
282
392. NTAMBWE LUKAMBA CLEMENT
 Sexe : M.
 1 tronçonneuse
 1 moto XL 12T
5 juin 2000 Kis/Kabon
do
La victime CCF06032016
_0002 (2), E,
Annexe 4.8
100
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 20 février 1983
 Profession : Tous travaux
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : avenue Lokandu, n° 42, C/Lubunga
p. 38-39
393. OTENDELA BITUNDU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yasongo, le 26 juin 1946
 Profession : Chef de Poste, Matr. 405.012, Grade ATB1,
Service Intérieur et décentralisation
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : avenue Sengi, n° 2, C/Kabondo
 1 maison détruite (3 ch. + 1
salon)
 1 moto YAMAHA 100
 1 salon complet de meubles
5 - 10 juin
2000
Kis/Kabon
do
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 244-245
394. TENGAMIDJE MEMOLE JEANNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Dingila, le 25 juillet 1957
 Profession : Cultivatrice
 Etat civil : Veuve et mère de 1 enfant
 Domicile/résidence : 8ème avenue/Trans, n° 216, C/Kabondo
 Pillage de tous les biens de la
maison
5 - 10 juin
2000
Kis/Kabon
do
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 91-92
395. YAFALI MABWAMBUNDU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Boyulu, le 17 novembre 1969
 Profession : Négociant
 Etat civil : Veuf et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue, n° 18, PK6, C/Kabondo
 30 tôles
 7 sacs de ciment
 1 TV 24’
 1 vélo
 700 USD en espèce
5 - 10 juin
2000
Kis/Kabon
do
La victime CCF05032016
(2), A, p. 213-
214
396. IKOLONGA LIFETU SIPRIEN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Waniekukule, le 2 février 1982
 4 cochons
 1 paire de souliers
5 - 10 juin
2000
Kis/Lubung
a
BONDON
GWE
CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 288-289
Annexe 4.8
101
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Taximan (vélo)
 Etat civil : Marié et père de 1 enfant
 Domicile/résidence : avenue Katiliba, n° 22, C/Lubunga
397. LANGI SANDO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 1er juin 1969
 Profession : Infirmier
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : avenue Militaires, n° 23, C/Lubunga
 Perte des biens 5 juin 2000 Kis/Lubung
a
La victime CCF05032016
(2), A, p. 72-
73
398. LIFOTI OTONYONGO AUGUSTIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 14 octobre 1959
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié Domicile/résidence : avenue Kisangani, n°
5, C/Lubunga
 Laboratoire électronique pillé
 3 appareils de mesure
 1 wattmetre
 1 kit écouteurs
 1 testeur
 1 jeu de tourne-vices (20 pièces)
 1 fer à souder
 5 pompes à dessouder
 1 appareil FLUKE
 1 boussole
 1 inclinomètre
 3 loupes
 3 pinceaux
 1 picamètre
 1 valise diplomatique
 2 fers à souder avec
transformateur
 1 TV 21’ PHILIPS
 1 radio VCD
 1 antenne Booster
 1 groupe électronique YAMAHA
5 - 10 juin
2000
Kis/Lubung
a
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 65-66
Annexe 4.8
102
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 3 cadenas
 355 USD
399. MASUDI BOLAMBA PAUL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 8 octobre 1964
 Profession : Gérant du marché MAKOLONGULU
 Etat civil : Marié et père de 11 enfants
 Domicile/résidence : -, C/Lubunga
 Fuite dans la forêt sur la route
OPALA
 Toiture de la maison
complètement détruite
 1 moteur hors-bord
 Ustensiles de cuisine
 Tous les autres biens brulés ou
calcinés
7 juin 2000 Kis/Lubung
a
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 2ç-30
400. MULONGOY MPIANA NGONGO SENGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 27 septembre 1985
 Profession : Elève
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : avenue Kalemie, n° 49, C/Lubunga
 50 tôles
 2 portes
 1m3 de chevrons
 1 TV 14’
 1 valise avec habits
5 juin 2000 Kis/Lubung
a
La victime CCF05032016
(2), A, p. 179-
180
401. NTAMBWE LUKAMBA CLEMENT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 20 février 1983
 Profession : Tous travaux
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : avenue Lokandu, n° 42, C/Lubunga
 1 TV 21’
 2 vélos
 75 tôles
Meubles garnis en velours
 1 radio SONNY de 12 piles
 4 portes
5 juin 2000 Kis/Lubung
a
La victime CCF06032016
, M, p. 11-12
402. NYANDWE BUSHIRI ISSA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kalutete, le 25 aout 1935
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 1 vélo
 1 sacoche
 30 tôles
8 juin 2000 Kis/Lubung
a
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 43-44
Annexe 4.8
103
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : avenue Lokili, n° 105, C/Lubunga
403. WAKALEWAE BONDEKWE P.
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 3 juin 1963
 Profession : Soudeur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : avenue Lokandu, n° 47, C/Lubunga
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Lubung
a
La victime CCF05032016
(2), A, p. 78-
79
404. AWAZI ANIFA ANNIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kalemi, le 13 juin 1965
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : -, C/Kisangani
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Kisang
ani
La victime CCF05032016
(2), A, p. 66-
67
405. BAKOMBA MARTHE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 3 aout 1963
 Profession : SP
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : avenue Kadima, n° 1, C/Kisangani
 Perte des biens 6 juin 2000 Kis/Kisang
ani
La victime CCF05032016
(2), A, p. 92-
93
406. BOFENU NIABANGELE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lukutu PLZ (vers 1945)
 Profession : Agent de l’Hôtel de Ville/Kisangani
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : avenue Salugu, n° 105, C/Kisangani
 1 malle avec habits
 1 radio de 5 piles
 1 salon complet de meubles en
bois
 Accessoires
5 - 10 juin
2000
Kis/Kisang
ani
La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 3-4
407. BOONGE LIYONGO JOSEPH  Perte des biens 5 - 10 juin Kis/Kisang La victime CCF05032016
Annexe 4.8
104
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kinshasa, le 1 décembre 1974
 Profession : Transporteur/Toleka
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : -, C/Kisangani
2000 ani (2), A, p. 98-
99
408. DAMALI BOTAMBA ELIMO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yanonge (vers 1950)
 Profession : Infirmière (accoucheuse)
 Etat civil : Veuve et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 1, C/Kisangani
 3 pièces wax anglais
 2 pièces wax demi-super
 2 paires de souliers dame
 2 paires de chaussures enfant
 1 machine à coudre
 2 complets habits enfant
 2 jeux d’assiettes (10 pièces)
 7 plateaux
 5 casseroles
 8 matelas
5 - 10 juin
2000
Kis/Kisang
ani
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 79-80
409. EKOWA MOSEKA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1964)
 Profession : Ménagère
 Etat civil : veuve et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : -, C/Kisangani
 1 maison semi-durable
endommagée
 Perte de tous les biens
5 - 10 juin
2000
Kis/Kisang
ani
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 116-117
410. ITOKE SEME
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5 mars 1972
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue, n° 14, C/Kisangani
 Extorsion des biens évalués à 100
USD
 1 TV
 1 magnéto
 1 radio
 Divers
5 juin 2000 Kis/Kisang
ani
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 73-74
Annexe 4.8
105
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
411. KIANI LAKWAE MARGUERITTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 23 mars 1936
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 10ème avenue/bis, n° 53/48,
C/Kisangani
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Kisang
ani
La victime CCF05032016
(2), A, p. 54-
55
412. KOSOANYA KABOA MYRIAM
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 22 juin 1949
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 13, C/Kisangani
 1 mur écroulé
 15 tôles détruites
9 juin 2000 Kis/Kisang
ani
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 77-78
413. LISINGI KIDICHO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 14 avril 1967
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue/bis, n° 69/B, C/Kisangani
 Tous les habits de la famille
emportés
 Tous les meubles emportés
 1 maison endommagée (46 tôles
détruites)
 1 machine à coudre
 1 machine à moudre (moulin)
 1 vélo
5 - 10 juin
2000
Kis/Kisang
ani
La victime CCF06032016
_0001 (2), L,
p. 252-253
414. LISONGOMI YA GOGBE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yambau, le 5 novembre 1932
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Bloc Balese, n° 48, C/Kisangani
 1 maison endommagée
partiellement (toiture enlevée)
5 - 10 juin
2000
Kis/Kisang
ani
La victime CCF05032016
_0003 (2), G,
p. 51-52
415. LOLESA LOELA ALBERT Murs 5 - 10 juin Kis/Kisang La victime CCF06032016
Annexe 4.8
106
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaboandja, le 25 aout 1952
 Profession : Planteur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Lindi, n° 29, C/Kisangani
 40 tôles
 2 radios SHARP de 8 et 4 piles
 4 matelas
 4 marmites
 1 jeu d’assiettes (12 pièces)
2000 ani _0001 (2), L,
p. 294-295
416. NIKI AFIMA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 13 décembre 1965
 Profession : Chef de quartier
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 63, C/Kisangani
 1 vélo neuf
 1 sacoche avec habits
 1 sacoche dame
 1 TV
 1 radio X-BASS
 1 sacoche avec habits pour
enfants
 1 matelas
5 - 10 juin
2000
Kis/Kisang
ani
La victime CCF06032016
(2), J, p. 21-22
417. TALEMBA SHAMBUA BRIGITTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 17 avril 1962
 Profession : Tailleuse (couturière)
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : -, C/Kisangani
 Perte des biens 5 - 10 juin
2000
Kis/Kisang
ani
La victime CCF05032016
(2), A, p. 118-
119
418. BOLANGA KALOKOLA ANNIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 25 décembre 1963
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : -
 45 tôles détruites
 2 matelas
 1 radio PHILIPS
 2 valises avec habits
 1 salon de meubles
5 - 10 juin
2000
Ville de
Kisangani
La victime CCF06032016
(2), J, p. 3-4
Annexe 4.8
107
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologi
ques
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Assiettes
419. ESONGA OSOLO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Esilelo (vers 1958)
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : -
 63 tôles détruites
 6 portes
 6 fenêtres
 1 radio SHARP
 1 pendule
 1 vitrine
 4 matelas
 1 salon complet de meubles
 1 vélo
 Tous les habits de la famille
5 - 10 juin
2000
Ville de
Kisangani
ASELE
REGINE
CCF06032016
(2), J, p. 1-2
Fait à Kinshasa, le 9 juillet 2016
Annexe 4.8
1
TABLEAU SYNTHESE DU DEPOUILLEMENT MANUEL DES FICHES INDIVIDUELLES DES VICTIMES DE LA GUERRE DE SIX JOURS
A KISANGANI DU 5 AU 10 JUIN 2000 ENTRE LES FORCES ARMEES OUGANDAISES ET CELLES DU RWANDA
SOURCE : FICHES DE LA COMMISSION GOUVERNEMENTALE
LISTE DES FUITES DANS LA FORET
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
1. ADISIAGITO GERMAINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Buta, le 15/1/1955
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 11ème avenue/bis, n° 9, C/Tshopo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 11 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
226-227
2. AHINDO BONDJA ELISABETH
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Enyamba, le 13/12/1954
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 55, C/Tshopo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 7 au 10 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
332-333
3. AITA OSOKO KOYA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Wosoko, le 3/12/1968
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 14, C/Tshopo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
vers la route OPALA
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
312-313
4. AKONA MICHEE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Wosoko, le 25/11/1959
 Profession : Courtier des diamants
 Déplacement à Simi-Simi 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
15-16
Annexe 4.8
2
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié et père de 12 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 40, C/Tshopo
5. ALI SIHOYA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lisala, le 27/6/1953
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Veuve et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 12, C/Tshopo
 Déplacement sur la route Buta 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
97-98
6. ALUBU SHABANI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1968)
 Profession : Transporteur
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 40/02, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt 5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 221-
222
7. AMBALI KOMI DIEUDONNE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yanonge, le 3 octobre 1950
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 29, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt vers la rive droite
de la rivière Tshopo
5 - 8 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), C, p.
61-62
8. AMBALI VICTOR
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yanonge, le 14 aout 1953
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 10 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 92, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt vers Jubujubu 5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0004, I, p. 23-24
9. ANGEA MARIE
 Sexe : F.
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 14 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
Annexe 4.8
3
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Mbanza Ngungu, le
10/12/1959
 Profession : Enseignante
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 8ème avenue/bis, n° 23, C/Tshopo
230-231
10. ASELA AKTESA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lokilo, le 10/7/1954
 Profession : SP
 Etat civil : Veuf et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 88, C/Tshopo
 Déplacement à Yakusu 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
11-12
11. ASSANA BEBABASU MARIE-JEANNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Buta, le 1/1/1940
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 43, C/Tshopo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 10 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
302-303
12. ATIBU SHABANI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kibombo, le 6/1/1936
 Profession : Mécanicien privé
 Etat civil : Marié et père de 12 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 72, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt vers la route de
Buta à 23 km
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
264-265
13. AZAMA MWIMBA ALPHONSINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12/9/1953
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 9 enfants
 Fuite dans la forêt vers la route de
Buta
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
270-271
Annexe 4.8
4
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 14ème avenue, n° 4, C/Tshopo
14. BAELONGANDI ANGELIQUE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1969)
 Profession : Vendeuse des poissons frais
 Etat civil : Mariée et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : 17ème avenue,/bis n° 67, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt vers la route de
Buta à 18 km
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
276-277
15. BAELONGANDI LIFOKA ARTHUR
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 11/6/1984
 Profession : Menuisier
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 4, C/Tshopo
 Fuite au PK 15, village Bilinga,
route Buta
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
178-179
16. BAGOTO JULIENNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 1/4/1963
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve et mère d’un enfant
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 65, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 3 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
118-119
17. BALELIA BOMA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yanyonga, le 5/4/1959
 Profession : Tous travaux
 Etat civil : Marié et père de 14 enfants
 Domicile/résidence : 3ème avenue de ZOO, n° 10,
C/Tshopo
 Déplacement sur l’Ile Ndulukondi 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
101-102
18. BALISONGI YENGA
 Sexe : M.
 Fuite dans la forêt pendant 5 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
Annexe 4.8
5
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 6/3/1940
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 38, C/Tshopo
124-125
19. BAMBALE LIPASO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yanonge (vers 1972)
 Profession : Pêcheur
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : avenue Buchanga, n° 3, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 4 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
87-88
20. BASOMBOLI MOLAI JUSTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 10/7/1942
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 10 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue/Pumuzika, n° 58,
C/Tshopo
 Fuite dans la forêt sur la route
Banalia
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
55-56
21. BATCHI KAPAYA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 28/8/1967
 Profession : SP
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 43, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt du 5 au 13 juin
2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
206-207
22. BATOBAE GERMAINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 31/7/1961
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 5 enfants
 Fuite dans la forêt (déplacement sur
la route Buta)
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 209-
210
Annexe 4.8
6
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 81,
Q/Pumuzika, C/Tshopo
23. BEANDE BIBISHA KABIBI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1966)
 Profession : SP
 Etat civil : Célibataire et mère de 8 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 17, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt vers la rive droite
de la rivière Tshopo pendant 14 jours
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), C, p. 9
– 10
24. BEDJU BAGOTA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 15/12/1979
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Mariée et mère de 4 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 89, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 7 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
120-121
25. BITELE WANGATA GODELIVE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 3 avril 1971
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Bloc Sotraco I, n° 138, C/Tshopo
 Fuite de toute la famille 5 au 14 juin
2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), C, p.
1-2
26. BOBE BOSENGI DANIEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Mungandjo, le 25/2/1950
 Profession : Ingénieur agronome, chef de division à la
faculté des sciences agronomiques/Université de
Kisangani, Matr. : 7/950883K
 Etat civil : Marié et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 18ème avenue, n° 7, C/Tshopo
 Fuite au campus universitaire 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
260-261
Annexe 4.8
7
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
27. BOKOTA LIYOLO JEANNETTO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 31/5/1957
 Profession : Agent de la Banque
 Etat civil : Célibataire et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : 13ème avenue, n° 78, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt dans l’autre rive
de la rivière Tshopo pendant 7 jours
6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 163-
164
28. BOLITA LINGOLIMA ALBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 3/11/1970
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : 14è avenue, n° 104/A, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt (vers la route de
Buta Pikio)
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime - CCF05032016
(2), A, p. 295-
296
29. BOLUMBU BERNADETTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yangambi (vers 1939)
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 2, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
112-113
30. BONGINDA LIKUTEKUTE PAUL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 18/8/1958
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 10 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 44, C/Tshopo
 Fuite dans forêt vers Yakusu pendant
4 jours
6 – 7 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 247-
248
31. BORA ELAYA SPHIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 25/10/1956
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Fuite dans la forêt (à la rive droite de
la rivière tshopo)
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime - CCF05032016
(2), A, p. 292
Annexe 4.8
8
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 13è avenue, n° 114, C/Tshopo
32. BOSILA YAWE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yoalimela, le 16/6/1957
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 2ème avenue, n° 143, Q/Pumuzika,
C/Tshopo
 Fuite dans la forêt 5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 231-
232
33. BOSONGO BOSULU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 30/10/1960
 Profession : Réparateur
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue, n° 83/66, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt 5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 204
34. BOSONGO LIAOFNOA JOSE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bujumbura, le 20/6/1957
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Veuve et mère d’un enfant
 Domicile/résidence : 1ème avenue, n° 59, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt à la rive droite de
la rivière Tshopo
8 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
82
35. BOTELASONGO KAMANGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 20/5/1957
 Profession : Pêcheur
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : avenue Batiambomaki, n° 25,
C/Tshopo
 Déplacement vers la route Buta 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
212-213
36. BOTILEWE LIFEMBA PHILIPPE  Fuite de toute la famille dans la forêt 5 - 10 juin Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
Annexe 4.8
9
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 16/6/1958
 Profession : Libérale
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 70, C/Tshopo
du 5 au 10 juin 2000 2000 0001 (2), L, p.
198-199
37. BUNDUKI LOMBE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4/8/1962
 Profession : Chauffeur privé
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 4, C/Tshopo
 Déplacement sur la route Buta 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
250-251
38. BUSHIRI FATOUMA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu (vers 1954)
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Mariée et mère de 10 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue, n° 30, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt 5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 195-
196
39. DONGO LUFUNGULA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 21/11/1954
 Profession : couturière
 Etat civil : Veuve et mère de 9 enfants
 Domicile/résidence : 4ème avenue/Pumuzika, n° 9,
C/Tshopo
 Fuite dans la forêt (à la rive droite de
la rivière Tshopo)
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 289-
290
40. ELASI KAWAMBA OMENDE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lokandu, le 22/12/1946
 Profession : OPJ/Parquets, Mattr. 174201, Gde : Chef
de bureau, Service : Justice et Garde des sceaux
 Déplacement sur la route Buta PK 36 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
107-107/bis
Annexe 4.8
10
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 66/74, C/Tshopo
41. FALANGA HELENE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12 novembre
1965
 Profession : Ménagère et vendeuse des poules
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 18ème avenue, n° 34, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 7 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0002 (2), E, p.
60-61
42. FATUMA BOTUMA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 29/1/1972
 Profession : Vendeuse des poissons
 Etat civil : Célibataire et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : avenue Maire, Site Kapalata,
C/Tshopo
 Déplacement à la rive droite de la
rivière Tshopo/route Buta
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
256-257
43. FOLO MATESO FRANCESCA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 1/8/1969
 Profession : vendeuse de riz
 Etat civil : Mariée et mère de 6 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue/Bld Tokopeka, n° 7,
C/Tshopo
 Fuite vers la commune de Mangobo 8 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 261-
262
44. GAGA BAKOMA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Baboliambe, le 15/11/1935
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue/bis, n° 53, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 3 jours 5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 2233-
234
Annexe 4.8
11
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
45. GELEME MBOYO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 15/3/1988
 Profession : Ajusteur
 Etat civil : Marié et père de 2 enfants
 Domicile/résidence : 4ème avenue, n° 102, C/Tshopo
 Déplacement vers Bakumu 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
17-17
46. HARIDJA MOTORO JEANNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 11 novembre
1944
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 10, C/Tshopo
 3 décès :
NGBWA GBEGA, neveu de la
victime
KOKO JOSE, épouse du neveu de la
victime
KOTANGBONGA, petite fille de la
victime
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), C, p.
53-54
47. IMPASSA BOKILA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12/12/1975
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve et mère de 2 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 31, C/Tshopo
 1 maison en matériaux durables
endommagée à la toiture
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
338-339
48. ISSA OLONGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5/12/1970
 Profession : Libérale
 Etat civil : Marié et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 80, C/Tshopo
 Déplacement sur la route Buta 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
89-90
49. KABOLA KEDJELE THOMAS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 2/3/1966
 Fuite vers Yangambi 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
105-106
Annexe 4.8
12
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 31, C/Tshopo
50. KAHANGO BOFOYA VICTOR
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaosuka, le 25 avril 1947
 Profession : SP
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 14ème avenue, n° 72, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 7 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0002 (2), E, p.
58-59
51. KALALA KUKULU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kalima, le 1/1/1958
 Profession : Agent SOFICOM
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 71, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 8 jours 5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 181-
182
52. KAMENI LEONTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bambesa, le 20/2/1965
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 15ème avenue/Tohemeka, n° 150,
C/Tshopo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 10 juin 2000
5 au 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 283-
284
53. KAMULETE MONDEKE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 18 juin 1969
 Profession : Enseignement à l’EPSP, Matr. 338.343
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 51/59, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 1 semaine 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0002 (2), E, p.
52-53
54. KASA HAMUKWINDE  Fuite de toute la famille dans la forêt 5 au 10 juin Kis/Tshopo La victime CCF05032016
Annexe 4.8
13
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yalukundola (vers 1965)
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 101, C/Tshopo
2000 (2), A, p. 263-
264
55. KASHINDE KALONDA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Ubundu
 Profession : Marchande
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 9ème avenue/bis, n° 2, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt de toute la famille
du 6 au 12 juin 2000
5 au 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 269-
270
56. KITOKO LONGUMA ALBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaofa, le 26/10/1934
 Profession : Surveillant à l’INSS
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 95, C/Tshopo
 Fuite vers PK 25, route Buta 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
184-185
57. KUKO FALE FIFI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 23/5/1974
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Marié et mère de 2 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 95, C/Tshopo
 Déplacement sur la route Buta PK 18 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
9-10
58. LAINI ALPHONSINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Mukoko, le 25/5/1939
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : avenue Maire, Site Kapalata
 Déplacement à la rive droite-route de
Buta
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
308-309
Annexe 4.8
14
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
C/Tshopo
59. LETA FRANÇOIS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 11 septembre
1969
 Profession : Artiste
 Etat civil : Marié et 3 enfants
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 2, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 7 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0003 (2), G, p.
15-16
60. LIKAKA LOKWA FREDDY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 22/10/1972
 Profession : Tous travaux
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 12, C/Tshopo
 Déplacement sur la route Opala 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
7-8
61. LIKAMBE SELO MARTIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 21/6/1966
 Profession : Ajusteur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 108, C/Tshopo
 Fuite au PK 10, route Yangambi,
village Linoko
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
182-183
62. LIKUWA ISESE GILBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 23/5/1955
 Profession : Tailleur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 5ème avenue, n° 3, C/Tshopo
 Fuite au village Botisongo, route
Yangambi
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
176-177
63. LIKWEKWE LITANDA ISAAC
 Sexe : M.
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 10 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
Annexe 4.8
15
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 21/7/1959
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 6ème avenue, n° 58, C/Tshopo
320-321
64. LITALE GEBENDE JEAN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaonga, le 19 juin 1937
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 12, C/Tshopo
 Fuite vers Isangi 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0002 (2), E, p.
48-49
65. LOBELA BELAFELAKA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 7 juillet 1967
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Marié et père de 10 enfants
 Domicile/résidence : 14ème avenue, n° 125, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 3
semaines
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0003 (2), G, p.
25-26
66. LOFEMBA LONDOMBE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 19/4/1961
 Profession : Electricien
 Etat civil : Divorcé et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue, n° 83, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 7 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
83-84
67. LOKELA VICTOR
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 16/6/1960
 Profession : Tous travaux
 Etat civil : marié
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 32, C/Tshopo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 10 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
258-259
Annexe 4.8
16
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
68. LOLA MBUTU VICTORINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Baniala, le 12/12/1951
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 11, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt du 5 au 10 juin
2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 246
69. LONGALA ASENDA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Banalia, le 21 novembre
1950
 Profession : Fonctionnaire de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue/bis, n° 68, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 6 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0003 (2), G, p.
17-18
70. LOOMBE LOBOLAMBA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1948)
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : avenue Moanda, n° 26, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 5 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0003 (2), G, p.
23-24
71. LOTIKA BANGALA MAURICE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1961)
 Profession : Débrouillard
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 16ème avenue, n° 85, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 7 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0002 (2), E, p.
1-2
72. LUKALABA MWADABU BERNARD
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 27/12/1958
 Fuite à l’Université de Kisangani 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
47-48
Annexe 4.8
17
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Maçon
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 14ème avenue, n° 35, C/Tshopo
73. LUTUNDULA MICHEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lubefu, le 27 décembre
1957
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 12ème avenue/bis, n° 4, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 1 semaine 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0003 (2), G, p.
9-10
74. MABANGI NDJEKI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12 mars 1970
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Mariée et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 23, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016,
M, p. 17-18
75. MAELE NGUTU
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Basoko, le 31/8/1963
 Profession : Caissière à l’OPTILUX
 Etat civil : Mariée et mère de 6 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 16, Bloc
Tokomeka C/Tshopo
 Déplacement sur la route Buta 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
224-225
76. MALIANACHO JEANNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 30/12/1948
 Profession : Enseignante
 Etat civil : -
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 10 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
342-343
Annexe 4.8
18
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 46, C/Tshopo
77. MALUKA MBULA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 28/5/1950
 Profession : Chauffeur mécanicien
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 49, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt 5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 193-
194
78. MAMBUENI LUFUA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kinanga, le 12 avril 1940
 Profession : Fonctionnaire de l’Etat
 Etat civil : Marié et père 14 enfants
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 4, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt à Yakus sur la
route Yangambi
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), C, p.
14
79. MAONE BOLIMA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 8/8/1956
 Profession : Chauffeur
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : 9ème avenue, n° 9, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt 5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 197-
198
80. MBOYO LOUISE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : 27/10/1957
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 9 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue, n° 88, C/Tshopo
 Fuite dans la localité Yakusu sur la
route Yangambi
6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
69-70
81. MBULA JACQUELINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 25 avril 1974
 Fuite dans la forêt vers la localité de
Yakusu
6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0004, I, p. 19-20
Annexe 4.8
19
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : SP
 Etat civil : mariée et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 106, C/Tshopo
82. MBULA MATALI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Biteyi, le 28/7/1955
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 83, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt (à la rive droite de
la rivière Tshopo)
9 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 287-
288
83. MILAMBO YANONGE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 31/7/1938
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue, n° 18, C/Tshopo
 Fuite à la commune de Mangobo et à
l’Université
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
172-173
84. MONGEMA MOFALESI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 10/3/1959
 Profession : Débrouillard
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue/bis, n° 50, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt 5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 189-
190
85. MUKILI MBONGO TONTON
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 3/7/1983
 Profession : Etudiant, faculté de droit/Université de
Kisangani
 Etat civil : Célibataire et père d’un enfant
 Domicile/résidence : 2ème avenue, n° 70, C/Tshopo
 Déplacement sur la route Buta 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
99-100
86. MULINDA MARTHE  Fuite de toute la famille dans la forêt 5 - 10 juin Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
Annexe 4.8
20
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 25/4/1957
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 13, C/Tshopo
du 5 au 12 juin 2000 2000 0001 (2), L, p.
300-301
87. MUSAFIKI KALUME MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1938)
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 34, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt vers la route Buta
PK9
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0002 (2), E, p.
44-45
88. MUTSHOMANI LEONARD
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lubero, le 4/6/1941
 Profession : Commissaire la PNC, Matr. 081.984 S
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 50/42, C/Tshopo
 Déplacement sur la route Buta PK 18 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
13-14
89. MUTUMOYA BONDOMBE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 11 novembre
1943
 Profession : Commis
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 57/99, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 7 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0003 (2), G, p.
11-12
90. NYEMBO SUMAILI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 9/9/1954
 Profession : Libérale
 Déplacement sur la route Buta 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
254-255
Annexe 4.8
21
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié et père de 19 enfants
 Domicile/résidence : 13ème avenue, n° 62/B, C/Tshopo
91. NZADI LAMA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1939)
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve et mère de 4 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 15, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt vers la rive droite
de la rivière Tshopo
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0004, I, p. 1-2
92. OKANGA SAPATEDI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 23 septembre
1969
 Profession : Menuisier
 Etat civil : Marié et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 19ème avenue, n° 59, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 7 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0003 (2), G, p.
13-14
93. ONONGA MULAMBA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kindu (vers 1954)
 Profession : Employé à la Sotexki
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 102, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt vers Mangobo 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
313-314
94. ORIPALE MOVA AT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 28 décembre
1968
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 76, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt à la rive droite de
la rivière Tshopo
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo NDONI
JACQUIE,
épouse de
la victime
CCF06032016_
0001 (2), C, p.
47-48
Annexe 4.8
22
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
95. OZONGINIZI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Banalia, le 25/5/1965
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 12ème avenue, n° 112, C/Tshopo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 7 au 10 juin 2000
5 au 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 258
96. PAYA DJAMBA IMELDA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Esebi, le 6/3/1950
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve et mère de 9 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 49, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt vers la rive droite
de la rivière Tshopo, route Banalia
7 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
53-54
97. PIUNGA MANGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 5/3/1965
 Profession : Journaliste
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 92, C/Tshopo
 Fuite au PK 13, route Buta 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
156-157
98. PONEA KASOMBO PAUL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Bogbama, le octobre 1940
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : 2ème avenue, n° 32, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt vers Banalia
pendant 3 mois
6 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), C, p.
3-4
99. POSA ROSE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 1/1/1952
 Profession : SP
 Etat civil : -
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 10 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
348-349
Annexe 4.8
23
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 8ème avenue, n° 14, C/Tshopo
100. POSHO DJUMA GABRIEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4/6/1964
 Profession : Ingénieur agronome
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue/bis, n° 71, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt vers la route de
Buta
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
282-283
101. RAMAZANI YAOYOKO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 5 décembre 1952
 Profession : Catéchiste
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : avenue Maikon, n° 14, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 6 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0002 (2), E, p.
56-57
102. SAFI KATEPE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 13 mars 1953
 Profession : Ménagère
 Etat civil : veuve et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 13ème avenue/bis, n° 12/22,
C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 6 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0003 (2), G, p.
19-20
103. SAIDI SIMBA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 15/8/1939
 Profession : Militaire retraité
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence : 15ème avenue/bis, n° 17, C/Tshopo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 10 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
324-325
104. SALA NYONGOLO FIFI
 Sexe : F.
 Fuite dans la forêt vers la route de
Buta à 18 km
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
Annexe 4.8
24
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 23/12/1968
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : avenue, n° 44, C/Tshopo
286-287
105. SELENGA MARCELINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 4/8/1962
 Profession : Etudiante
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 5ème avenue/bis, n° 21, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt de toute la famille
du 5 au 12 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
108-109
106. SENGA LOFO JEANNETTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 23/5/1950
 Profession : Agent de la Poste
 Etat civil : veuf
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 42, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt vers la rive droite
de la rivière Tshopo pendant 4 jours
6 – 7 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 249-
250
107. TABOLA BEYELA CELESTIN
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 23/5/1950
 Profession : Agent de la Poste
 Etat civil : veuf
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 42, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt vers Yakusu
pendant 8 jours
5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 239-
240
108. TEGINAKWA SUMMY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Basili, le 26 juillet 1933
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié et père de 11 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue, n° 52, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 6 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0003 (2), G, p.
21-22
Annexe 4.8
25
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
109. TOMILALA KOMBOZI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaotoke, le 26 janvier 1955
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : 4ème avenue, n° 7, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 15 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0003 (2), G, p.
2è-28
110. WAOKOTO BIKOLO JEAN-DENIS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 7/2/1982
 Profession : Etudiant, Premier grade (Licence) à
l’IFA/Kis
 Etat civil : Marié et père de 3 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 114, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt vers la route de
Buta à 31 km
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
278-279
111. WAWINA DESIRE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 24/11/1965
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : avenue Lisala, n° 39, C/Tshopo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 10 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
234-235
112. WEMA FOLOYOWA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangonde, le 18/1/1950
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 44, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt de toute la famille
du 5 au 10 juin 2000
5 au 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 275-
276
113. WENEMOFINE ETIENNE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 6 juin 1953
 Profession : Mécanicien
 Fuite dans la forêt du 5 au 12 juin
2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), C, p.
15-16
Annexe 4.8
26
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 15ème avenue, n° 128, C/Tshopo
114. WILO OTULI IVONNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yakusu, le 3/3/1982
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Tokomeka, n° 154, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt (toute la famille) 5 au 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 286
115. YANGA SAIDI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani (vers 1955)
 Profession : Maraichère
 Etat civil : Mariée et mère de 9 enfants
 Domicile/résidence : 14ème avenue, n° 73, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt à la rive droite de
la rivière Tshopo
9 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 159-
160
116. YELONGA MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bieti, le 31/7/1935
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 6 enfants
 Domicile/résidence : 17ème avenue, n° 85, C/Tshopo
 Fuite à la commune de Mangobo
vers la rivière Tshopo
6 - 9 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
103-104
117. YENGA VALENTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 15/7/1955
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 84, Q/Pumuzika,
C/Tshopo
 Fuite dans la forêt (déplacement sur
la route Buta)
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF05032016
(2), A, p. 207-
208
118. YOBA EKOPOE EVELINE
 Sexe : F.
 Fuite dans la forêt vers la route 5 juin 2000 Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0004, I, p. 33-34
Annexe 4.8
27
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Bobene, le 20 octobre 1957
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : 12ème avenue, n° 16, C/Tshopo
AMEX-BOIS
119. YUMA NASIBU MICHEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 26 avril 1942
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : 16ème avenue, n° 15/B, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant 5 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016
(2), J, p. 17-18
120. ZETUYO JULIENNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bili, le 12 février 1956
 Profession : Cultivatrice
 Etat civil : Divorcée
 Domicile/résidence : 7ème avenue, n° 14, C/Tshopo
 Fuite dans la forêt pendant une
semaine
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo La victime CCF06032016_
0003 (2), G, p.
7-8
121. AKAYE LIFOYA JUSTIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yambau, le 8/11/1981
 Profession : Libérale
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : av. : Elimo, n° 9, C/Mangobo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 18 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
236-237
122. AKENDA KAGINDE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Aduku, le 19/12/1947
 Profession : SP
 Fuite dans la forêt vers Simisimi 6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
36
Annexe 4.8
28
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Veuve et mère de 10 enfants
 Domicile/résidence : Q/Lumbu-Lumbu/Kitenge, n°
207, C/Mangobo
123. ALIMASI ILUNGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 7/5/1975
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Alur, n° 120, C/Mangobo
 Fuite dans la forêt 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 237-
238
124. AMBOYO MBULA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani
 Profession : Menuisier
 Etat civil : Marié et père de 8 enfants
 Domicile/résidence : Q/Matete, n° 18, C/Mangobo
 Fuite dans la forêt vers la localité
Yelenge
6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0004, I, p. 5-6
125. ANGANIKALE HENRIETTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yaliembe, le 12/12/1939
 Profession : SP
 Etat civil : Divorcée
 Domicile/résidence : Q/Babudu, n° 36, C/Mangobo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 15 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
228-229
126. BAFETA LOFANDOLA PASCALINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yanonge, le 14 avril 1961
 Profession : -
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Turumbu, n° 106, C/Mangobo
 Fuite dans la forêt 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016_
0003 (2), G, p.
61-62
127. BASEKO LITUA CHRISTINE  Fuite vers Yakusu (25 km) rivière 5 - 10 juin Kis/Mango La victime CCF06032016_
Annexe 4.8
29
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yandjali, le 10/10/1973
 Profession : Vnedeuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Minzoto/Sotraco II, n° 171,
C/Mangobo
lindi 2000 bo 0001 (2), L, p.
134-135
128. BASOSENGE BAYAOSUKA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yalokombe, le 10 septembre
1949
 Profession : Pêcheur
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Sotraco I, n° 131,
C/Mangobo
 Fuite dans la forêt pendant 30 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016_
0002 (2), E, p.
20-21
129. BONYOMA CHRISTOPHE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yefoloma, le 9 mai 1930
 Profession : Retraité
 Etat civil : Marié et père de 12 enfants
 Domicile/résidence : Q/Bakumu, n° 105, C/Mangobo
 Fuite dans la forêt pendant 4 jours 8 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016_
0002 (2), E, p.
54-55
130. BOOYO LIKUKE ETIENNE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yafole
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : av. Gbadolité, n° 31, C/Mangobo
 Fuite dans la forêt de toute la famille
du 5 au 17 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
298-299
131. BOSUNGI LEMBA-LEMBA GASTON
 Sexe : M.
 Fuite dans la forêt 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
Annexe 4.8
30
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 25/11/1963
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : av. : Djubu-Djubu, n° 14,
C/Mangobo
110-111
132. BOTELANYELE LIBONSO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yatomba, le 26/12/1955
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Sotraco II, n° 329,
C/Mangobo
 Fuite dans la forêt pendant 7 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 171-
172
133. BOTELANYELE LIBONSO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yatomba, le 26/12/1955
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Sotraco II, n° 329,
C/Mangobo
 Fuite dans la forêt pendant 7 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 151-
152
134. FIMBO RUTH
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 1/1/1987
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Bomanga, n° 95, C/Mangobo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 19/6/2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
310-331
135. GELENGI GE BEYOMA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yatolema (vers 1947)
 Fuite dans la forêt pendant 7 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
128-129
Annexe 4.8
31
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Retraité de l’Université de l’Université de
Kisangani
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : av. : Boende, n° 4, C/Mangobo
136. GELILE AOMBE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 24/11/1954
 Profession : Chomeur
 Etat civil : Marié et père de 11 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Mituku II, n° 198/bis,
C/Mangobo
 Fuite dans la forêt pendant 7 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
114-115
137. INGILISI MOKELETE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 29 novembre
1968
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Bamanga, n° 69,
C/Mangobo
 Fuite dans la forêt pendant 7 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016_
0002 (2), E, p.
22-23
138. ISOMANGA BOLANGALA JEAN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Mondombengele, le
6/8/1952
 Profession : Garde industriel
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Sotraco II, n° 222, C/Mangobo
 Fuite au PK 25 (Yakusu) route
Yangambi
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
188-189
139. KAITENGE KITAMBALA
 Sexe : M.
 Fuite dans la forêt pendant 5 jours 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016
(2), J, p. 27-28
Annexe 4.8
32
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 10 juillet 1954
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié et père de 9 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Bangbetu, n° 1, C/Mangobo
140. KALONGA LITUKA AUGUSTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 25 décembre 1965
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Babira, n° 62, C/Mangobo
 Fuite de toute la forêt du 5 au 13 juin
2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0004, I, p. 11-12
141. KALONGO MATTHIEU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yandja, le 2/3/1968
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 4 enfants
 Domicile/résidence : Q/Bamanga, n° 71, C/Mangobo
 Fuite dans la forêt à Yakusu vers la
route Yangambi
5 - 5 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
31-32
142. KILONGALONGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 23/2/1986
 Profession : Elève en 3ème secondaire
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Q/Mambiza, n° 79, C/Mangobo
 Déplacement vers Yakusu 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
93-94
143. LIBANGI ATCHASEKA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 25/5/1972
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Babali, n° 11, C/Mangobo
 Déplacement à Yakusu 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
271-273
Annexe 4.8
33
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
144. LIFENDI FEZA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12/12/1977
 Profession : Vendeuse de friperies
 Etat civil : Mariée et mère de 2 enfants
 Domicile/résidence : Q/Bangwetu, n° 12, C/Mangobo
 Déplacement à Matete 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
246-247
145. LIFETU KOMBOZI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yahoamea, le 10 aout 1970
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Sotraco I, n° 43, C/Mangobo
 Fuite à Yakusu 6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016_
0001 (2), C, p.
51-52
146. LIKAI EKATISA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lokilo, le 21 septembre
1962
 Profession : Négociant
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/Résidence : Q/Walendu, n° 92, C/Mangobo
 Fuite dans la forêt sur la route Panga
Banalia
Aout 1998 Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016_
0004, I, p. 3-4
147. LIKUNDE HUBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yetoli, le 1/1/1956
 Profession : Machiniste
 Etat civil : Marié et père de 2 enfants
 Domicile/résidence : av. : Nsele, n° 2, C/Mangobo
 Fuite dans la forêt de Segema 6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
61-62
148. LILOO NDJABI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yandjali, le 4/8/1945
 Profession : Cultuvatrice
 Fuite au PK25 (Yakusu) route
yangambi
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
BASENGA
DI LOULA
JULIENNE
,
CCF06032016_
0001 (2), L, p.
138-139
Annexe 4.8
34
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : av. Loete, n° 03/35C, C/Mangobo
accoucheus
e
149. LIMENGO BADJOKO MARCELIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 8/8/1960
 Profession : SP
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Bamanga, n° 111, C/Mangobo
 Fuite à Yakusu sur la route
Yangambi
6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
168-169
150. LITATA KOMBA MARIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 5/7/1987
 Profession : Vendeuse d’arachides
 Etat civil : Mariée et mère de 1 enfant
 Domicile/résidence : Q/Minzoto, n° 39, C/Mangobo
 Déplacement sur la route Buta 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
222-223
151. LITUNGE LIUNGU ELIE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 19/6/1963
 Profession : Enseignant à l’EP1 Ndolege, Matr.
134.403
 Etat civil : Mariée et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : Q/Lokele, n° 18, C/Mangobo
 Déplacement de la famille vers Lindi 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
268-269
152. MABU BAMUA PATRICE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani..
 Profession : Libérale
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Bloc Sotraco II, n° 603,
C/Mangobo
 Fuite de toute la famille du 5 au 6
juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
322-323
Annexe 4.8
35
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
153. MAKAMBO BOUMBE JEAN-MARIE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : isangi, le 8/8/1961
 Profession : Mécanicien
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Bamanga, n° 124, C/Mangobo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 11 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
214-215
154. MOKILI KOI MELLY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 24/12/1942
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Bloc Balese, n° 8, C/Mangobo
 Fuite à Yakusu pendant 2 mois 6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
334-335
155. MOKILI KOI MELLY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 24/12/1942
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Bloc Balese, n° 8, C/Mangobo
 Fuite à Yakusu pendant 2 mois 6 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
334-335
156. MULUMBA METU ANACLET JOHN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 23/12/1972
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Lumbu-Lumbu II, n° 83,
C/Mangobo
 Fuite au PK 25 (Yakusu) route
Yangambi
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
186-187
157. MUYENZI BONDAFALA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisnhasa, le 13/11/1964
 Fuite dans la forêt du village de
Yalungu
5 - 6 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
130-131
Annexe 4.8
36
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Profession : Chef de bloc
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : av. : Baseko, n° 8, C/Mangobo
158. N’ZABY MICHEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 14/10/1978
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Q/Bamanga, n° 8/bis, C/Mangobo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 11/6/2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
328-329
159. SENGELE MASIANGA SYLVIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Banalia, le 30/6/1982
 Profession : Marchande
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Q/Wagenia, n° 92, C/Mangobo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 12 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
202-203
160. TIKAILELI TUNGA NORBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yelimba, le 12/12/1947
 Profession : Infirmier
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Sotraco, n° 226, C/Mangobo
 Fuite au PK25 (Yakusu), route
Yangambi
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
63-64
161. YAATO BOFAWANA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 2 juin 1960
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Veuve et mère de 4 enfants
 Domicile/résidence : Bloc Walengola II, n° 82,
C/Mangobo
 Fuite dans la forêt pendant 2 jours à
Simisimi
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016,
M, p. 15-16
Annexe 4.8
37
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
162. YAFULO LILIALE EMMANUEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yangambi, le 25/12/1958
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Bakumu, n° 108, C/Mangobo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 10 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
296-297
163. YAKUSU BOTOKOYANDI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaselia, le 8/1/1968
 Profession : Tailleur
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : av. : Bosenge, n° 16, C/Mangobo
 Fuite dans la forêt de Yakusu sur la
route yangambi à 25 km de
Kisangani
10 juin 2000 Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
19-20
164. YEMBE LINDO BRIGITTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yabosau, le 28/7/1987
 Profession : Elève
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Mituku, n° 27, C/Mangobo
 Fuite au PK25 (Yakusu) vers la route
Yangambi, 5 jours après la mort de
la mère de la victime
5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
152-153
165. ZAWIDA WAKILONGO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bukavu, le 13/9/1968
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : Q/Azande, n° 83, C/Mangobo
 Fuite dans la forêt 5 - 10 juin
2000
Kis/Mango
bo
La victime CCF05032016
(2), A, p. 235-
236
166. ABELEDRA SAKIRU SOPHIE
 Sexe : F.
 Fuite vers Masendula PK9, route
buta
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
Annexe 4.8
38
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance : Madora, le 15/7/1940
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 9ème avenue/trans, n° 1, C/Makiso
220-221
167. ALIMASI YOLE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kindu, le 26 avril 1950
 Profession : Peintre
 Etat civil : Marié et père de 17 enfants
 Domicile/résidence : 6ème avenue/SAIO, n° 3 C/Makiso
 Fuite dans la forêt 5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 251-
252
168. BETENI MBALE FRANÇOIS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 10/10/1955
 Profession : Agronome technicien
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : 2ème avenue, n° 80/Musiciens,
C/Makiso
 Fuite dans la forêt vers la rive droite
de la route Buta
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
164-165
169. BOLIKA LIKUTA BERNARD
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 12 décembre
1956
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 14 enfants
 Domicile/résidence : av. Bini, n° 14, C/Makiso
 Fuite dans la forêt vers PK10, route
Opala
8 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), J, p. 35-36
170. DONGO YEMA CHALOTTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kindu (vers 1966)
 Profession : SP
 Déplacement à Yakusu sur la route
Yangambi
8 - 9 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
57-58
Annexe 4.8
39
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Etat civil : Mariée et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : av. Fataki/bis, n° 14, C/Makiso
171. ELONGA LOKULI BERNARD
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yofe, le 28 juillet 1949
 Profession : Agent Sotexki
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 2ème avenue SAIO, n° 9, C/Makiso
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 10 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 273-
274
172. GBAGADI BABA ANTOINE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 19/10/1962
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : av. : de l’enseignement, n° 65,
C/Makiso
 Fuite dans la forêt de toute la famille
du 5 au 10 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
340-341
173. ITOMALI LOSINGI PHILOMENE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 17/1/1975
 Profession : Cultivatrice
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : av. Sanza, n° 45, C/Makiso
 Fuite dans la forêt au PK25 (Yakusu)
route Yangambi
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
142-143
174. KALEKA BILOLO EDOUARD
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Mayimunene, le 8 octobre
1939
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence : Bloc Kitenge III/Bld Lumumba,
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 6 au 17 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 259-
260
Annexe 4.8
40
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
n° 11/1 C/Makiso
175. LIFUMA BASULI NORBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 9/8/1940
 Profession : Menuisier
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 15, SAIO
C/Makiso
 Fuite dans la forêt vers la rive droite
à 15 km de Buta
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
166-167
176. LISANGI BOLAYA MOSEKA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Bumba, le 10 juillte 1970
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 2ème avenue SAIO, n° 10,
C/Makiso
 Fuite dans la forêt sur la rive droite à
13 km de la route Buta
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
37-38
177. LISELELE LIMOTIALELO GERMAIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lokutu, le 28/8/1956
 Profession : Infirmier A1, Matr. 615.063
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : av. Colonel Ngoma, n° 31,
C/Makiso
 Déplacement sur la route Buta 5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
262-263
178. MALILI LONGOBASEKA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Baita, le 15 septembre 1961
 Profession : Vendeuse
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 10ème avenue/SAIO, n° 9,
 Fuite dans la forêt vers la rive droite
15 km, route Buta
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), J, p. 7-8
Annexe 4.8
41
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
C/Makiso
179. MBULA ANGIA AUGUSTIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 22/9/1937
 Profession : Chef de bloc
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : -, C/Makiso
 Fuite dans la forêt vers Simisimi 5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
162-163
180. MBULA BANDEA EMMANUEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Bokpata, le 14/4/1942
 Profession : Retraité de l’Etat, Matr. 127.808 E, Grade :
Chef de division Service de l’agriculture
 Etat civil : Marié et père de 10 ans
 Domicile/résidence : 7ème avenue de la reine, n° 20,
C/Makiso
 Déplacement au plateau Boyoma 5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
280-281
181. MBULA MANGALA ANNIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Lokutu, le 1/1/1959
 Profession : Marchande
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : av. Olombe, n° 10, C/Makiso
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 11 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
208-209
182. MEBWA JACQUES
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Liambe, le 12 aout 1945
 Profession : Syndicaliste
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence : av. Mongala, n° 23, C/Makiso
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 6 au 10 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF05032016
(2), A, p. 271-
272
183. MODAU LILONGO PAULINE  Fuite dans la forêt 5 - 10 juin Kis/Makiso La victime CCF05032016
Annexe 4.8
42
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 21 mai 1960
 Profession : Libérale
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : av. Fataki/bis, n° 45, C/Makiso
2000 (2), A, p. 279-
280
184. MOLISHO MBIKILA BENOIT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 3/3/1975
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié et père de 5 enfants
 Domicile/résidence : Q/Commercial, Bloc Mwangaza,
n° 19, C/Makiso
 Fuite dans la forêt 8 - 9 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
71-72
185. NYOTA MWAMIN JEANNINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 19/5/1984
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée et mère de 3 enfants
 Domicile/résidence : Bloc bercy/Météo (Plateau
médical), C/Makiso
 Déplacement vers Simisimi 5 - 10 juin
2000
Kis/Makiso La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
248-249
186. SELEMANI BALINGESILA KABUMBU
THARCISSE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Lugambo, le 6 juin 1958
 Profession : Inspecteur judiciaire/Officier de Police
judiciaire
 Etat civil : Marié et père de 10 enfants
 Domicile/résidence : 10ème avenue, n° 8, C/Makiso
 Fuite dans la brousse de Kikongo
pendant 8 jours
5 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016_
0001 (2), C, p.
2è-28
187. SELEMANI BOHA  Fuite vers Kikongo pendant 7 jours 5 juin 2000 Kis/Makiso La victime CCF05032016_
Annexe 4.8
43
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 19 juillet 1986
 Profession : Elève
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 10ème avenue/Losambo, n° 18,
C/Makiso
0001 (2), C, p.
7-8
188. AZIZA BIOMBO AIMEE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisnhasa, le 24 novembre
1972
 Profession : Traiquante/Commerçante
 Etat civil : Célibataire et mère de 8 enfants
 Domicile/résidence : Q/Artisanal, n° 22, C/Kabondo
 Fuite dans la forêt vers Kikongo
pendant 7 jours
5 juin 2000 Kis/Kabon
do
La victime CCF05032016_
0001 (2), C, p.
11-12
189. LIBANDE BENDELA SARAY
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 8 novembre
1978
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence : 5ème avenue/Trans, n° 172,
C/Kabondo
 Fuite de toute la famille dans la forêt
du 5 au 12 juin 2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Kabon
do
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
346-347
190. MBUBA BAUSAKELE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 15 mai 1945
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Fuite dans la forêt 5 - 10 juin
2000
Kis/Kabon
do
La victime CCF05032016
(2), A, p. 281-
282
Annexe 4.8
44
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : 8ème avenue/Trans, n° 94,
C/Kabondo
191. MBUBA BAUSAKELE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Isangi, le 15 mai 1945
 Profession : Agent de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 8ème avenue/Trans, n° 94,
C/Kabondo
 Fuite dans la forêt 5 - 10 juin
2000
Kis/Kabon
do
La victime CCF05032016
(2), A, p. 281-
282
192. OTENDELA BITUNDU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yasongo, le 26 juin 1946
 Profession : Chef de Poste, Matr. 405.012, Grade
ATB1, Service Intérieur et décentralisation
 Etat civil : Marié et père de 6 enfants
 Domicile/résidence : avenue Sengi, n° 2, C/Kabondo
 Déplacement à Lubunga 5 - 10 juin
2000
Kis/Kabon
do
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
244-245
193. TENGAMIDJE MEMOLE JEANNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Dingila, le 25 juillet 1957
 Profession : Cultivatrice
 Etat civil : Veuve et mère de 1 enfant
 Domicile/résidence : 8ème avenue/Trans, n° 216,
C/Kabondo
 Déplacement à Masindula 5 - 10 juin
2000
Kis/Kabon
do
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
91-92
194. IKOLONGA LIFETU SIPRIEN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Waniekukule, le 2 février
 Déplacement vers Ubundu 5 - 10 juin
2000
Kis/Lubung
a
BONDON
GWE
CCF06032016_
0001 (2), L, p.
288-289
Annexe 4.8
45
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
1982
 Profession : Taximan (vélo)
 Etat civil : Marié et père de 1 enfant
 Domicile/résidence : avenue Katiliba, n° 22,
C/Lubunga
195. MASUDI BOLAMBA PAUL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 8 octobre 1964
 Profession : Gérant du marché MAKOLONGULU
 Etat civil : Marié et père de 11 enfants
 Domicile/résidence : -, C/Lubunga
 Fuite dans la forêt sur la route
OPALA
7 juin 2000 Kis/Lubung
a
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
2ç-30
196. MULONGOY MPIANA NGONGO SENGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 27 septembre
1985
 Profession : Elève
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : avenue Kalemie, n° 49,
C/Lubunga
 Fuite dans la forêt vers Kwangombi
pendant 7 jours où la victime est
tombée malade
5 juin 2000 Kis/Lubung
a
La victime CCF05032016
(2), A, p. 179-
180
197. NTAMBWE LUKAMBA CLEMENT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 20 février
1983
 Profession : Tous travaux
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : avenue Lokandu, n° 42,
C/Lubunga
 Fuite dans la forêt pendant 8 jours 5 juin 2000 Kis/Lubung
a
La victime CCF06032016,
M, p. 11-12
Annexe 4.8
46
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
198. DAMALI BOTAMBA ELIMO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Yanonge (vers 1950)
 Profession : Infirmière (accoucheuse)
 Etat civil : Veuve et mère de 5 enfants
 Domicile/résidence : 11ème avenue, n° 1, C/Kisangani
 Fuite dans la forêt 5 - 10 juin
2000
Kis/Kisang
ani
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
79-80
199. LISINGI KIDICHO
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 14 avril 1967
 Profession : Ménagère
 Etat civil : Mariée et mère de 7 enfants
 Domicile/résidence : 15ème avenue/bis, n° 69/B,
C/Kisangani
 Fuite dans la forêt vers la route Buta 5 - 10 juin
2000
Kis/Kisang
ani
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
252-253
200. LOLESA LOELA ALBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Yaboandja, le 25 aout 1952
 Profession : Planteur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/Lindi, n° 29, C/Kisangani
 Fuite dans la forêt du 5 au 10 juin
2000
5 - 10 juin
2000
Kis/Kisang
ani
La victime CCF06032016_
0001 (2), L, p.
294-295
201. NIKI AFIMA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 13 décembre
1965
 Profession : Chef de quartier
 Etat civil : Marié et père de 7 enfants
 Domicile/résidence : 3ème avenue, n° 63, C/Kisangani
 Fuite dans la forêt 5 - 10 juin
2000
Kis/Kisang
ani
La victime CCF06032016
(2), J, p. 21-22
Annexe 4.8
47
N° Identification des victimes directes Dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographi
ques
(Régions et
localités)
Identificati
on du
déclarant
Evaluation
chiffrée
N° référence
fiche
202. BOLANGA KALOKOLA ANNIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance : Kisangani, le 25 décembre
1963
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : -
 Fuite dans la forêt 5 - 10 juin
2000
Ville de
Kisangani
La victime CCF06032016
(2), J, p. 3-4
203. ESONGA OSOLO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance : Esilelo (vers 1958)
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : -
 Fuite dans la forêt 5 - 10 juin
2000
Ville de
Kisangani
ASELE
REGINE
CCF06032016
(2), J, p. 1-2
Fait à Kinshasa, le 9 juillet 2016
Annexe 4.8
1
TABLEAU SYNTHESE DU DEPOUILLEMENT MANUEL DES FICHES INDIVIDUELLES DES VICTIMES/KISANGANI (Rapport d’ONGs)
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
1. AGA NDJA JEAN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Bolima vers 1979
 Profession Cultivateur
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : -
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine d’un
parent de la victime
répondant au nom de
BAIBIKO âgé de 44ans
 Biens de valeurs pillés
 Traumatisme
7 Juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 72-75
2. ALONGA LIEMBELA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Yawenda, le 18/3/1932
 Profession : Menuisier
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
6èmeavenue Pumuzika, n°
46, C/Tshopo
 Déplacement forcé
 Maison endommagée ainsi
que les biens de valeur
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 113-116
3. AMISI SALUMU JEANMARIE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 01/01/1981
 Profession : Eleveur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : PK.
23 Route - Lubutu
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du grand frère de la victime
au nom de NGOHA AMISI
âgé de 27 ans
 Maison détruite par la
bombe
7 juin 2000 Maniema Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 108-111
4. AMURI MACHOZI
 Sexe : F.
 Déplacement forcé avec
toute la famille
5 juin 2000 Maniema/Pang
i
Affrontements
entre l’armée
La victime Résidence
de la
A 68-71
Annexe 4.9
2
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance :
Kindu, le 06/9/1968
 Profession : SP
 Etat civil : Veue
 Domicile/résidence :
16èmeavenue Bis, n° 42/59,
C/Tshopo
 Maison ainsi les effets de
valeur endommagés par la
bombe
 Traumatisme
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
victime
5. ASILI MUTORO
JANVIER
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Bangbo, le 24/11/1974
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : PK.
23 Route/Lubutu
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
d’un parent de la victime
répondant au nom d’ASILI
ROBERT âgé de 49
 Perte de tous les effets de
valeur
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Mort
survenu au
camp de la
faction
rwandaise
A 85-88
6. ASSANI KANYONYI
PAULIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Ubundu, le 07/01/1986
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : PR
23 Route / Lubutu
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine d’un
parent de la victime
répondant au nom de TABU
JOSEPHINE âgée de 43 ans
 Biens de valeur pillés
5 juin 2000 Maniema Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Mort
survenu au
camp
rwandais
A 64-67
7. ASSANI KAPINGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Muba, le 4/4/1965
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Maison bombardée et les
biens de valeur incinérés et
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
La victime Résidence
de la
victime
A 81-84
Annexe 4.9
3
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : PK.
23 Route/ Lubutu
pillés rwandaise
(guerre de six
jours)
8. ASUMANI
NYENGENYENGE
CHARLES
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Bafwalongo, le 6/12/1965
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : PK
23 Route/Lubutu
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du fils de la victime
répondant au nom
d’ASUMANI
NYENGENYENGE âgé de
28 ans
 Maison incendiée ainsi que
les biens de valeur
 Traumatisme
9 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 121-124
9. AZAMA OTOMALI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Yanonge, le 6/4/1943
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence :
8èmeavenue, n° 21 Bis,
C/Tshopo
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du petit fils de la victime le
nommé KOFO
BATILANGANDI âgé de
15ans
 Toiture de la maison
endommagée
 Traumatisme
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Mort
survenu
dans le
camp
ougandais
B 76-80
10. BAMBALATIWE
BASILA GERMAIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
-, le 15/12/1953
 Profession : Commerçant
 Blessé par balle au pied
gauche
7 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
La victime Résidence
de la
victime
A 145-148
Annexe 4.9
4
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
12èmeavenue, n° 3,
C/Tshopo
jours)
11. BAMBALATIWE
BASILA GRE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
vers 1962
 Profession : Entrepreneur
 Etat civil : Marié et père
de 8 enfants
 Domicile/résidence : 12ème
avenue, n°124 (ancienne
adresse) ; 12ème avenue
n°3 (nouvelle adresse)
 Touché au pied droit - juin 2000 - Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime - 540
12. BASILIEKI ATSHOKPO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 28/08/1963
 Profession : Tous travaux
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 1ère
avenue, n° 10, C/Tshopo
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du grand père de la victime
répondant au nom de
KAKUNGE âgé de 61 ans
 Maison endommagée ainsi
que les effets de valeur par
l’obus
 Traumatisme
9 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime - Résidence
de la
victime
B 248-252
13. BASOSILA
BOCHOMOLI EMILE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Yaowamia, le 10/05/1970
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
de l’oncle paternel répondant
au nom de BOLUKAOTO
8 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
La victime Mort
survenu au
camp de la
faction
rwandaise
A 137-140
Annexe 4.9
5
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Profession : Pêcheur
 Etat civil : Marié
Domicile/résidence :
Sotraco, n° 157,
C/Mangobo
BOSOSILA âgé de 65 qui
fut égorgé par les rwandais
 Maison ainsi que les effets
de valeur endommagés
Traumatisme
(guerre de six
jours)
14. BASSAY BAYU ROGER
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Litema, le 28/08/1949
 Profession : Vendeur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Q/Minzoto, Bloc/ Sotraco
I n°137
 Perte en vie humaine : mort
du petit frère de la victime
répondant au nom de TABU
LILONGA
 Traumatisme de l’épouse de
la victime
7 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
B 216-218
15. BATILANGANDI
BOTIYA THERESE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Yautsha, le 25/2/1957
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence :
avenue Bloc-Alur, n° 127,
C/Mangobo
 Père en vies humaines : mort
des enfants répondant au
nom de : JEAN-MARIE
GEKOKO âgé de 18 ans ;
CLAUDE KOMBOZI âgé
de 22 ans et LINGOMBE
SOPHIE âgée de 17 ans
 Maison ainsi que les biens de
valeur endommagés par la
bombe
 Traumatisme
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 273-276
16. BATIMBA BAUDOUIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Lokutu, le 7/7/1953
 Biens de valeur
systématiquement
endommagés
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
La victime Résidence
de la
victime
A 212-215
Annexe 4.9
6
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Profession : Chauffeur
mécanicien
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Avnue Babali, n° 31,
C/Mangobo
rwandaise
(guerre de six
jours)
17. BAUNDWA BANGALA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Yangambi, le 21/9/1965
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 17ème
avenue, n° 22, C/Tshopo
 Déplacement forcé avec
toute la famille jusqu’à
LINDI à 18 Km
 Maison ainsi que les biens de
valeur endommagés par
plusieurs coups de balles
 Traumatisme
6 – 7 juin
2000
Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 244-247
18. BAUNDWA BANGALA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Yangambi, le 21/9/1965
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence :
17èmeavenue/bis, n°22,
C/Tshopo
 Déplacement forcé avec
toute la famille jusqu’à Lindi
à 18Km
 Maison et les biens de valeur
endommagés par plusieurs
coups de balles
 Traumatisme
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 244-247
19. BESAMA AMA MAMIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Vers 1964
 Profession : Vendeuse
d’huile de palme
 Touchée par balle à la jambe
gauche
 Maison détruite
 Tous les biens emportés y
compris les bidons d’huile
juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
La victime Résidence
de la
victime
A 156-159
Annexe 4.9
7
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence :
Avenue Djubudjubu, n°
8/10, Bloc abattoir
C/Mangobo
jours)
20. BIKINGWA ASSANI
MARTHE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
-, le 8/10/1984
 Profession : Cultivatrice
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : PK.
23 Route/Lubutu
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine de
deux parents de la victime :
PENE ASSANI âgé de 48 et
KOMOTEA MADEILENE
âgée de 40ans
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Mort
survenue au
camp de la
faction
rwandaise
A 104-107
21. BOBE YABOSENGE
DANIEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Mongandjo, le 28/02/1950
 Profession : Ingénieur
agronome
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
18èmeavenue, n° 7,
C/Tshopo
 Perte en vies humaines :
mort des enfants répondant
aux noms de : KOLIA
BOBE âgé de 9 ans (M);
BOBE PAUL âgé de 4
ans (M); BOBE DAMALI
âgée de 3ans(F)
 Maison fissurée par les
secousses des bombes
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 129-132
22. BOLOYA ANIASI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 1/02/1992
 Fuite avec toute
la famille
 Perte en vie humaine :
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
La victime Mort
survenu au
camp des
ougandais
A 141-144
Annexe 4.9
8
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Profession :
Commerçante
 Etat-civil : Célibataire
 Domicile : Avenue Nsele,
n°2, C/Mangobo
mort du père de la
victime répondant au
nom de LIKUNDE
âgé de 30 ans
 Maison endommagée
ainsi que les biens de
valeur
 Traumatisme
rwandaise
(guerre de six
jours)
23. BOLUBA LOLUE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 27 /12/ 1952
 Profession : Tous travaux
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Q/Mituku II, n°193 C/
Mangobo
 Déplacement forcé avec la
famille
 Maison endommagée
 Traumatisme
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
BOKANDA
BOLAMBA,
fils de la victime
Résidence
de la
victime
A 198-201
24. BONAMA BOELE
GEORGES
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Yabando, le 17/11/1985
 Profession : SP
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence :
Avenue Isangi n°10
Q/Matete
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Perte en vie humaine : mort
du grand frère de la victime
répondant au nom de
BOUELA NKOY âgé de 30
ans
 Maison partiellement
endommagée par la bombe
8 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 268-272
25. BONDULU WENGE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
 Maison endommagée
 Biens emportés
 Traumatisme
7 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
La victime Résidence
de la
victime
A 164-167
Annexe 4.9
9
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
Kisangani, le 21 /06/1967
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
11èmeavenue, n° 2,
C/Tshopo
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
26. BONYANGALA
LOWINGO PAPY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 15/7/1987
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Sotraco I, n° 155,
C/Mangobo
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Maison endommagée ainsi
que les effets de valeur
 Traumatisme
7 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 253-256
27. BOSEA TSHOKE
COLETTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 17/11/1970
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence :
Avenue Gbadolite, n° 17,
C/Mangobo
 Déplacement forcé
 Maison endommagée ainsi
que les biens de valeur
9 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 194-197
28. BOTOYA ANGWALE
JOSEPH
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Perte en vie humaine : mort
du petit frère de la victime
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
La victime Résidence
de la
victime
A 257-260
Annexe 4.9
10
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
Yangambi, le 11/12/1964
 Profession : Pasteur berger
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Avenue Lokutu, n° 35,
PC/Med.C/Makiso
répondant au nom de
MOKILI HAMBA âgé de 30
 Tous les biens de valeurs
pillés
 Traumatisme
rwandaise
(guerre de six
jours)
29. DEDRA APWAMA
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Bage vers 1966
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence :
11èmeavenue, n° 14,
C/Tshopo
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Maison détruite par bombe
ainsi que les biens de valeur
7 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 190-193
30. DJUMA BOLONGO
MICHEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Bukavu, le 13 mars
 Profession : SP
 Etat civil : Veuf
 Domicile/résidence :
7èmeavenue bis, n° 16,
C/Tshopo
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Toiture de la maison
partiellement endommagée
7 juin 2000 Katanga/Haut-
Lomami
Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 433-436
31. DJUMANI NGANDU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Lulingu, le 16/4/1955
 Déplacement forcé
 Maison ainsi que les effets
de valeur endommagés par la
bombe
5 juin 2000 Maniema Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
La victime Résidence
de la
victime
A 437-440
Annexe 4.9
11
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
15èmeavenue, n° 4,
C/Tshopo
rwandaise
(guerre de six
jours)
32. EYANGA TANGELI
LEAONIE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
- , le 2/2/1974
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
12èmeavenue, n° 3,
C/Tshopo
 Viol par 3 militaires
ougandais à la rive droite
Tshopo pendant la fuite des
affrontements
 Toutes les marchandises
diverses qu’elle vend au
grand marché est restées
 Traumatisme
15 août 1999 Kis/Tshopo Guerre de 3
jours
La victime Rive droite
de Tshopo
A 117-120
33. FENO AKWETA
JOSEPH
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 11/8/1990
 Profession : Brasseur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
8èmeavenue, n°18
C/Tshopo
 Fuite de la maison
 Perte en vie humaine : mort
du papa de la victime
nommé FENO âgé de 55 ans
 Maison trouée par la bombe
7 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Mort
survenue au
camp
rwandais
B 511-519
34. FUNDI ALI BONIFACE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, vers 1992
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du grand père de la victime
répondant au nom de
5 juin 2000 Sud-Kivu Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
La victime Résidence
de la
victime
A 507-510
Annexe 4.9
12
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : PK.
23 Route/Lubutu
TUMBU ANAYENGA
 Biens pillés
 Traumatisme
rwandaise
(guerre de six
jours)
35. HEMEDI
ABIANGAMBA JOSEPH
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 18/10/1974
 Profession : Enseignant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : PK
23 ROUTE/Lubutu
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du fils de la victime
répondant au nom
d’HEMEDI âgé de 29 ans
 Maison endommagée ainsi
que les biens de valeur
7 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
B 296-300
36. HEMEDI MESENGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani vers 1958
 Profession : Fonctionnaire
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : PK.
23 ROUTE/Lubutu
 Déplacement forcé
 Biens de valeur pillés
 Traumatisme
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 186-189
37. HEMEDI
TOKENYONGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Bangboka vers 1972
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : PK.
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du grand frère de la victime
répondant au nom de LOUIS
HEMEDI âgé de 36 ans
 Effets de valeur pillés
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
ATANIGAME
SOPHIE,
membre de la
Croix-Rouge
Mort
survenue au
camp de la
faction
ougandaise
A 125-128
Annexe 4.9
13
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
23 Rue/ Lubutu
38. ITOKO SEME
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 5/03/1972
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
6èmeavenue, n°14, C/
Kisangani
 Fuite dans la forêt
 1 maison en matériaux
durables complètement
endommagée
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 236-239
39. KAISALA WAWINA
JEAN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Yanyongo, le 10/6/1964
 Profession : Porteur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Avenue Djubu djubu, n° 3,
Q/ Okapi C/Mangobo
 Victime torturée par les
soldats ougandais
 Maison écrouléepar le
bombardement des
ougandais. La maison
contenait 7 chambres et tous
les biens furent brulés et
volés par les bourreaux
 Traumatisme chaque mois à
la levée de la lune faute de
mauvais traitement
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
B 149-151
40. KALOKO MUGENI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, vers 1930
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence :
Avenue Luvungi, n° 28,
 Maison endommagée par la
bombe
 Traumatisme
5 juin 2000 Maniema Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 466-469
Annexe 4.9
14
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
C/Lubunga
41. KALOMBOLA
LISENDJA DONADO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
-, le 15/01/1969
 Profession : Commerçant
armateur
 Etat civil : Marié à
EYANGA TANGELI
LEONIE
 Domicile/résidence :
WALENDU, n° 92,
C/Mangobo
 Touché par les éclats de
grenade aux membres
inférieurs et supérieurs de
blessure grave ayant entrainé
9 opérations chirurgicales,
durée d’hospitalisation 3ans
 Enfant de la grande soeur de
la victime porté disparu
nommé ANGOTANGA
LINA âgé de 11 ans
 Maison endommagée et tous
les biens empotés
 Colis de diamant emportés
par les ougandais à 18 KM
R/Buta de la main de mon
acheteur
 Convoi de3 pirogues
motorisées avec quelques
marchandises ainsi que 3fûts
d’essence emportés par les
soldats du RDC vers
LUANGI LOKUTU
 Blessure
grave aux
membres
inférieurs
et
supérieurs
intervenus
au mois
d’août
1998
 Maison
endommag
ée le 08
juin 2000
 Enfant
porté
disparu le
09 juin
2000
 Convoi de
pirogues
motorisées
emporté le
14 mai
2002
Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
Occupation
par les rebelles
du territoire
d’opala
La victime Résidence
de la
victime
A 133-136
42. KALONDA LISAKA
GABRIEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 23/9/1964
 Perte en vies humaines : 2
personnes tuées par balles
 Une personne (1) blessée par
les éclats d’obus
 Déplacement forcé
7 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
Résidence
de la
victime
A 280-283
Annexe 4.9
15
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Profession : Sécurité
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 5ème
Trans avenue Maheng, n°
22, C/Makiso
 Maison endommagée
complétement
Biens emportés :
 Une moto (1) Senke
 Une télévision (1) 21 pouces
 Radio Sharp (1)
 Habits
(guerre de six
jours)
43. KANDEKE
KASANGALA MARTIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kasongo, le 23/11/1943
 Profession : Fonctionnaire
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
15èmeavenue, n° 83,
C/Tshopo
 Déplacement forcé avec
toute la famille jusqu’à
11Km à la rive droite de la
rivière Tshopo
 Maison partiellement
endommagée ainsi que les
biens de valeur
 Traumatisme
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 168-171
44. KASE MAKANZA
PIERROT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 6/5/1970
 Profession : Ingénieur
agronome
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 16ème
avenue/bis, n° 23,
C/Tshopo
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Maison partiellement
endommagée et les biens de
valeur emportés
 Traumatisme
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 470-473
45. KASUSULA MOLO
SAMUEL
 Déplacement forcé avec
toute la famille
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
La victime Résidence
de la
A 219-222
Annexe 4.9
16
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Yambula, le 14/10/ 1956
 Profession : Courtier
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
1èmeavenue, n° 32,
C/Tshopo
 Maison endommagée par la
bombe ainsi que les biens de
valeur
 Traumatisme
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
victime
46. KATUSI ETETA
DIEUDONNE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Isangi, le 14/7/1952
 Profession : Agent de
l’Etat
 Etat civil : Marié à
BESANA ANNA
 Domicile/résidence :
avenue Djubudjubu, n°
8/10, Bloc abattoir,
C/Mangobo
 Touché par les éclats de la
bombe à la tête entrainant
un mauvais fonctionnement
de l’oeil gauche et du pied
gauche
 Maison endommagée et tous
les biens emportés (250 fûts
d’huiles et plusieurs bidons
d’huile emportés)
 Traumatisme
juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 160-163
47. KATUSI KOLUWA
SAMY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 2/7/1989
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
 Déplacement forcé
Biens emportés :
 Une valise d’habillement(1)
 Classeurs
 Document scolaire
7 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
B 284-288
Annexe 4.9
17
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
Institut Maele, C/Makiso
48. KAVU OLONGE
BERNARD
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Losele, le 15/10/1960
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
7èmeavenue Combattant, n°
1, C/Tshopo
 Déplacement forcé avec
toute la famille
- Kasaïor.
/Sankuru
Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 112
49. KEMBA DOUKOURE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Bunia, vers 1968
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Avenue Kiwele, n° 9,
C/Makiso
 Fuite avec toute la famille
 Perte de l’argent équivalant à
16 000 $
 Traumatisme
7 juin 2000 Ituri Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 478-481
50. KIBONDO MUSAFIRI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani vers 1974
 Profession : Fonctionnaire
de l’Etat
 Etat civil : -
 Domicile/résidence :
3èmeavenue, n° 2,
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
de la cousine de la victime
nommée WAWINA
SYLVIE âgée de 12 ans
 Maison endommagée par la
bombe ainsi que les effets de
valeur
9 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 309-312
Annexe 4.9
18
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
C/Tshopo
51. KINGOMA
CHARLOTTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Yabotumelase, vers 1940
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : Q/
Turumbu, n° 86,
C/Tshopo
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du mari de la victime
répondant au nom de
LOBAMBA PIERRE
 Maison ainsi que les effets
de valeur endommagés par la
bombe
 Traumatisme
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 474-477
52. KITOKO KAISALA
BITOU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 12/12/1985
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Avenue Mbuza, n°3,
C/Lubunga
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du père de la victime nommé
KAISALA KITOKO âgé de
52 ans
 Maison endommagée ainsi
que les biens de valeur
 Traumatisme
5 - 10 juin
2000
Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 503-506
53. LALIA RISEBELE
BRIGITTE
Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Bukavu, 27/6/1980
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence :
 Perte en vie humaine : mort
du mari de la victime le
nommé BAUNA BOFOYE
JEAN-PIERRE âgé de 35
ans
 Maison détruite ainsi que les
effets de valeur
7 juin 2000 Sud-kivu Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 60-63
Annexe 4.9
19
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
1èreavenue Bis, n°7,
C/Kisangani
54. LIENDO LISONGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 12/12/-
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
6èmeavenue, n° 89,
C/Tshopo
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Maison endommagée par la
bombe ainsi que les effets de
valeur calcinés
9 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 204-205
55. LIKOKE EYISA JEANMARIE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 22/06/1957
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Golfe, n° 62/B, C/Makiso
 Déplacement forcé de la
maison avec toute la famille
 Perte en vie humain : mort
de l’épouse de la victime
nommée YANGONDE
BASEKAISILE âgée de 30
ans
 Maison endommagée ainsi
que les effets de valeur
 Traumatisme
7juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Mort
survenu au
camp de la
faction
ougandaise
A 9-12
56. LIKOKO EKUMA
PROSPER
 Sexe :M.
 Lieu et date de naissance :
-, le 15/8/1946
 Profession : Pasteur de
district évangélique
 1 maison brulée par les
bombes et tous les effets
 1 congélateur grand format
 1 groupe électrogène
 1 moto yamaha 100
 2 télévisions en couleur : de
21 pouces et 14 pouces
17 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 152-155
Annexe 4.9
20
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié à
madame EFIKA LUCIE
 Domicile/résidence :
Dépotoir I, n°15,Q/ Stade
C/Tshopo
 5 vélos 4×4
 6 valises et tous les effets
 3 radios de 8 piles
57. LIKWAKI BOLEFE
ALBERT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 04/12/1955
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Kiwele, n° 10, C/Makiso
 Perte en vie humaine : mort
de l’épouse de la victime
nommée BOMBALI LIKE
MAGY âgée de 42 ans
 Maison et biens
endommagés par la bombe
 Traumatisme
11 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Mort
survenu au
camp des
rebelles
ougandais
B 25-29
58. LIOGALI BAUNGU
JULIENNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Mbandaka, le 10/10/1958
 Profession : Infirmière
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence :
Ubundu, n°13-PL/WED,
C/Makiso
 Maison endommagée ainsi
que les effets de valeur
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 39-42
59. 2 LIRUWA ISESE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 23/5/1955
 Profession : Commerçant
 Fuite
 Toute la toiture de la maison
sérieusement endommagée
 Traumatisme
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
La victime Résidence
de la
victime
A 21-24
Annexe 4.9
21
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Etat civil : Divorcé
 Domicile/résidence :
9èmeavenue Pumuzika, n°
46, C/Tshopo
jours)
60. LIUMO MOSANDJA
MAURICE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Mumba, le 01/01/1984
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/
Azande, n° 115,
C/Mangobo
 Déplacement avec toute la
famille
 Perte en vie humaine : mort
de la grande soeur de la
victime nommée LITETE
MOOSANDJA âgée de 30
 Maison et biens de valeur
endommagés
 Traumatisme
8 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 17-20
61. LOBESA ASIMBO
EMMANUEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani vers 1961
 Profession : Menuisier
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : Q/
Basoko, n° 25,
C/Mangobo
 Maison détruite
partiellement par la bombe
8 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 208-211
62. LOFEMBA BUGBUMBA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Yangambi (vers 1964)
 Profession : Commerçant
 Maison endommagée ainsi
que les biens de valeur
 Traumatisme
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
La victime Résidence
de la
victime
A 35-38
Annexe 4.9
22
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Fataki, n° 2, C/Makiso
(guerre de six
jours)
63. LOMALIZA LILEMO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Yafolo vers 1945
 Profession : Pêcheur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
2èmeavenue Pumuzika, n°
71, C/Tshopo
 Déplacement forcé
 Maison endommagée ainsi
que les biens de valeurs
 Traumatisme
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 48-51
64. LOMAMI NYANGO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani vers 1991
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence :
Avenue de la gare, n° 5,
C/Lubunga
 Perte en vie humaine d’un
parent de la victime nommé
OMBA MATHIEU âgé de
29 ans
 Biens de valeur emportés
6 juin 2000 Kasaï or. /
Sankuru
Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Mort
survenu au
camp
rwandais
B 43-47
65. LONGONDO ASSANI
JOSEPH
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 24/12/1960
 Profession : Pasteur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
 Perte en vies humaines :
mort de deux personnes de la
famille de la victime
 Fuite dans la forêt
 Tous les biens volés
 Traumatisme
7juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 277-279
Annexe 4.9
23
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
Bloc/Bombula, avenue
Botolombe n°6, Q/ Okapi,
C/Mangobo
66. LOSANA BANZA
MICHEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 17/05/1958
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Boulevard kiwele, n° 9,
C/Makiso
 Déplacement forcé avec la
famille vers la rivière
Tshopo
 Destruction de la maison et
des biens de valeurs
 Traumatisme
5 juin 2000 Kis/Mongala Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 13-16
67. LOSENGE BOFELE
ALPHONSE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Yangambi, le 30 avril
1978
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Isangi, n° 9, Q/ Matete
C/Mangobo
 Déplacement forcé
 Perte en vies humaines :
mort du père ainsi que de
deux frères de la victime
répondant aux noms de :
LOSENGE LIBULONGO
âgé de 62 ans ; LOSENGE
BOSEGA âgé de 17ans et
LOSENGE BANIBE âgé de
12ans
 Maison ainsi que les effets
de valeur détruits par la
bombe
 Traumatisme
8 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 52 -55
68. LUKALA FERUZI
ALBERT
 Déplacement forcé avec
toute la famille
8 juin 2000 Maniema Affrontements
entre l’armée
La victime Résidence
de la
A 56-59
Annexe 4.9
24
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Lowa, le 17/8/1937
 Profession : Retraité
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
9èmeavenue, n° 8,
C/Tshopo
 Maison ainsi que les biens de
valeur endommagés par la
bombe
 Traumatisme
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
victime
69. LUVIRINGA
MASUMBUKO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kibombo, le 13/3/1975
 Profession : SP
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence :
Aketi, n° 23, Q/
PL/Médical C/Makiso
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Maison partiellement
endommagée par des coups
de balles
 Traumatisme
8 juin 2000 Maniema Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 30-34
70. - MABABA YASOLO
ANNIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 11/5/1976
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence :
8èmeavenue bis, n°19,
C/Tshopo
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Maison bombardée et les
effets endommagés
 Traumatisme
5 juin 2000 Bandundu/Kw
ilu
Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 329-334
71. MALAMU LITOKO  Perte en vies humaines : 7 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements La victime Résidence B 335-339
Annexe 4.9
25
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
CHRISTINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Yangambi, le 12/12/1956
 Profession : Enseignante
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence :3ème
SaioRue, n° 2, PL/Boy
C/Makiso
mort des enfants répondant
aux noms de : BOTUMBE
BASILA âgé de 11 ans et
AKUMELO ANNE âgée de
9 ans
 Maison endommagée par la
bombe mais les biens sont
restés intacts
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
de la
victime
72. MALI KISEMI JEANANTOINE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 17/10/ 1957
 Profession : Eleveur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 2
Pumuzikaèmeavenue, n° 99,
C/Tshopo
 Déplacement forcé
 Maison sérieusement
endommagée par la bombe
 Traumatisme
6 juin 2000 Kasai-
Oriental/Lulua
Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 412-415
73. MALI TSHITENGE
RECHARD
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 1/10/1965
 Profession : Jardinier
éleveur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 1ère
avenue Pumuzika, n°99,
C/Tshopo
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Maison très endommagée
par la bombe
 Traumatisme
6 juin 2000 Kasaï-
Oriental/Kabin
da
Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 325-328
Annexe 4.9
26
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
74. MANGO SOKI JEAN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 9/11/1977
 Profession : Chauffeur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Avenue Mwambani, n° 2,
C/Kisangani
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du père da la victime nommé
ATUMI MANGO âgé de 44
ans
 Effets de valeur
endommagés et pillés
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 416-419
75. MASUDI BOLOMBA
PAUL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 12/8/1964
 Profession : Fonctionnaire
de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Boulevard Hassani II, n°
53, C/Lubunga
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Perte en vie humaine : mort
du père de la victime
répondant au nom de
MASUDI BONDOMBE âgé
de 72 ans
 Maison détruite par la
bombe et biens de valeurs
endommagés
5juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 424-428
76. MATATIABO
MOKEKANGOY
ETIENNE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 27/12/1981
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : PK.
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Maison endommagée ainsi
que les biens de valeur
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 301-303
Annexe 4.9
27
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
23 Route/Lubutu
77. MBAYA MUTAMBA
ROSE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Kipueti, 16/7/1969
 Profession : Eléveur
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence :
Avenue Kinshasa, n°137
C/Makiso
 Déplacement forcé
 Perte en vies humaines :
mort des membres de
famille de la victime
nommés : ASHA âgée de 10
ans ; SENGA ALPHONSE
âgé de 8 ans et SHAKO
ANTOINE âgé de 40 ans
(époux de la victime) ;
 Maison endommagée ainsi
que les effets
7 juin 2000 Bandundu Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 317-320
78. MBULA PENE MARCEL
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Barizi, le 18/11/1985
 Profession : Maçon
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : PK.
23 Route/Lubutu
 Déplacement forcé
 Biens de valeur emportés
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 352-355
79. MBWEKE NYUNGE
JULIENNE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Kajangay, le 31/12/1955
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence :
2èmeavenue bis, n° 96,
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du fils de la victime nommé
MUKANDA DINANGA
âgé de 16 ans
 Maison endommagée ainsi
que les effets de valeur
5 juin 2000 Kasaï
occidental
Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 313-316
Annexe 4.9
28
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
C/Tshopo
80. MOKE KALONDA
VALENTIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Babgoka, le 14/10/1970
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : PK.
23 Route/Lubutu
 Déplacement forcé
 Maison ainsi que les biens de
valeur brûlés
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 400-403
81. MOKILI DIEU-DONNE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 27/4/1952
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Avenue Maman Mobu, n°
34, C/Makiso
 Perte en vie humaine : mort
du fils de la victime nommé
MOKILI ENASI âgé de 9
ans
 Traumatisme
5 – 10 juin
2000
Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 321-324
82. MOKINDA ELIMO
JEAN-PIERRE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Aketi, le 25/11/1974
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
5èmeavenue Bis, n° 6 Saio
C/Makiso
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Perte en vie humaine :
mort du père de la victime
répondant au nom de
MOKINDA THOAS âgé
de 60 ans
 Maison et les biens de
valeur endommagés par la
bombe
 Traumatisme
10 juin 2000 Equateur/Mon
gala
Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 408-411
Annexe 4.9
29
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
83. - MOKONZI ITOLOMBI
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Yaeloti, le 11/9/1952
 Profession : -
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
2èmeavenue Pumuzika, n°
80, C/Tshopo
 Déplacement forcé
 Maison ainsi que les effets
de valeur endommagés
5 - 10 juin
2000
Basoko Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 420-423
84. MOLISHO
BUNGABULE JOLY
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 16/8/1980
 Profession : -
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Avenue Bamanga n° 22,
C/Lubunga
 Déplacement avec toute la
famille
 Toiture de la maison ainsi
que les biens de valeur
endommagés par plusieurs
de balles
 Traumatisme
7 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 348-351
85. MOLISHO MBIKILA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 3/3/ 1977
 Profession : Tous travaux
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Q/Mwangaza, n° 19,
C/Makiso
 Fuite avec toute la famille
 Perte en vie humaine : mort
de la fille de la victime
répondant au nom de
MOLISO ANNIE âgée de 5
ans
 Maison ainsi que les biens de
valeur systématiquement
endommagés
10 juin 2000 Bas-congo/
Patu
Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 344-347
86. MOUSSA KONDE  Déplacement forcé avec 7 juin 2000 Affrontements La victime Résidence A 429-432
Annexe 4.9
30
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
COSMOS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Bunia, le 19/8/978
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 17ème
avenue, n° 5, C/Kabongo
toute la famille
 Maison détruite par la
bombe
 Traumatisme
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
de la
victime
87. MUNGAMBA YASELIA
DESIRE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 4/4/1967
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Boulevard Opala n°18
 Fuite avec toute la famille
 Maison et les biens
endommagés par la bombe
 Traumatisme
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 356-359
88. MUSA MONGA
MANGENGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Bumba vers 1965
 Profession : Commerçant
ambulant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 8ème
Trans, n° 88, C/Kabondo
 Déplacement forcé
 Perte en vies humaines :
mort des enfants répondant
au nom de : LIMBAYA
MANGENGA âgé de 8 ans
et PHILOMENE âgée de 30
ans
 Maison endommagée par la
bombe
 Traumatisme
6
juin 2000
Equateur/
Mongala
Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
B 304 -308
89. MUTEPEKA NGEMBE
ALPHONSE
 Sexe : M.
 Déplacement forcé
 Effets de valeur pillés
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
La victime Résidence
de la
victime
A 404-407
Annexe 4.9
31
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, -
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : PK
23 Route/Lubutu
rwandaise
(guerre de six
jours)
90. MWALIMU MAMADOU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kazako vers 1944
 Profession : SP
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
15èmeavenue, n° 5,
C/Kabondo
 Fuite dès le premier jour des
affrontements
 Biens détruits
 Traumatisme
5 juin 2000 Maniema Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 340-343
91. NGENGBA PEDIA
CEDRICK
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
-, le 9/9/1990
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : 6ème
avenue, n° 69, C/Tshopo
 Maison endommagée et
plusieurs biens emportés par
les militaires
Pendant la
guerre de six
jours
Uele Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime A 453-456
92. NYOTA BEBALI
BEATRICE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Baluko, vers 1969
 Profession : SP
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du mari de la victime
répondant au nom de
KONGOLO âgé de 45 ans
 Effets de valeur emportés
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
La victime Mort
survenu au
camp de
l’armée
rwandaise
B 457-461
Annexe 4.9
32
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence :
Q/Bangbetu n° 5,
C/Mangobo
jours)
93. OMAKOKO KANEMO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 2/2/1998
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : Q/
Musiciens, n° 26,
C/Makiso
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
de la mère de la victime
répondant au nom de
SHAMBUA ESTHER âgée
de 27 ans
 Traumatisme
5 juin 2000 Kasaï-Or.
/Sankuru
Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Mort
survenue au
camp de la
faction
rwandaise
A 528- 531
94. OTAKA ITUMBE ELISE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Yapee, le 26/7/1947
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : Bloc
Sotraco II, n° 315,
C/Mangobo
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Perte en vie humaine : mort
du fils de la victime
répondant au nom de
MAMBANI FRANCIS âgé
de 18 ans
 Maison ainsi que tous les
biens de valeur endommagés
8 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 520-523
95. OTOMBOLA ASINGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 29/7/1979
 Profession : Technicien
 Etat civil : Marié
 Déplacement forcé avec
toute famille
 Toute la maison et les biens
de valeur endommagés
 Traumatisme
8 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
La victime Résidence
de la
victime
A 524-527
Annexe 4.9
33
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : Bloc
Mituru II, n° 163,
C/Mangobo
jours)
96. OUMALI AKAOTO
NELY
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Tubumbu vers 1940
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence :
Avenue Kalemi, n°40,
C/Lubunga
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du mari de la victime
répondant au nom de
MASUDI BONDOMBE âgé
57
10 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 182 -185
97. POLELA SHALUFA
HENRIETTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 12/08/1950
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 12ème
avenue Bis, n° 115,
C/Tshopo
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du mari de la victime nommé
LEON LETA LIESSA âgé
de 68 ans
 Maison bombardée par un
obus ainsi que les effets de
valeur
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 227-230
98. SAIDI SELEMANI
AUGUSTIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 17/6/1968
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du fils de la victime
répondant au nom de SAIDI
MARTIN âgé d’1 an
 Maison endommagée et les
effets pillés par l’armée
5 Juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A486- 489
Annexe 4.9
34
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Domicile/résidence : PK.
21 Route/Lubutu
rwandaise
99. SAKINA MANGA
SAKINA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, vers 1983
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : PK
23 Route/Lubutu
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du fils de la victime nommé
MANGANGA REGINE âgé
de 1ans et 3 mois
 Biens de valeur pillés
systématiquement
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 462-465
100. SANDUKU LILOMBI
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Liyeke, le 30/7/1936
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence :
13èmeavenue, n° 75,
C/Tshopo
 Déplacement forcé
 Maison et effets de valeur
endommagés
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 482-485
101. SELUWA
MOLANGWAY
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Kahembe, le 21/11/1955
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence :
Avenue de la gare, n° 12,
C/Lubunga
 Déplacement forcé
 Effets de valeur pillés
6 juin 2000 Maniema Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 494-497
Annexe 4.9
35
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
102. SENGA SALUMU
VICTOR
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 20/1/ 1977
 Profession : Cultivateur -
éleveur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : PK.
23 Route /Lubutu
 Déplacement forcé
 Perte en vies humaines :
mort des membres de la
famille de la victime
répondant aux noms de :
LAMBERT SENGA âgé de
2 ans ; SENGA
MARCELINE âgée de 3
ans ; MWANAILI âgé de 40
ans
 Maison endommagée par
plusieurs coups de balles et
les biens calcinés
5 juin 2000 Maniema Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 490-493
103. SENGA TABU JOSEPH
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Bukavu, le 13/9/1969
 Profession : Fonctionnaire
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Avenue Kalemi, n° 69,
C/Lubunga
 Perte en vie humaine : mort
du petit frère de la victime
nommé ANISI
BOUWEKOMI âgé de 27
ans
 Maison touchée par la
bombe et la toiture
endommagée
 Traumatisme
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Mort
survenue au
camp de
l’armée
rwandaise
B 498-502
104. TAMBWE LEMBE
LEMBE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Mitombe, le 2 3/5/1957
 Profession : Gérant
d’hôtel
 Fuite avec toute la famille
 Maison détruite ainsi que les
effets de valeur
 Traumatisme
5 juin 2000 Kasaï or.
/Kabinda
Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 240-243
Annexe 4.9
36
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 26ème
avenue de la source Bloc-
Unikis, C/Makiso
105. TAMBWE SHABA
JEROME
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 14/01/1967
 Profession : Fonctionnaire
de l’Etat
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
11èmeavenue Bis, n° 147,
C/Tshopo
 Fuite au début des
affrontements
 Maison endommagée ainsi
que les biens de valeur
calcinés
7juin 2000 Maniema Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 223-226
106. TANGULIA LOBANGA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Yalocha, vers 1957
 Profession : Commerçant
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 19ème
avenue, n° 1, C/Tshopo
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Perte en vie humaine : mort
du fils de la victime
répondant au nom de
BATUKU TANGULIA âgé
de 17 ans
 Biens de valeur pillés et
endommagés par les coups
de balles
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
B 231-235
107. TEBABU CHARLIE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani vers 1990
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du père de la victime
répondant au nom de
7 juin 2000 Ituri Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
La victime Résidence
de la
victime
B 261-267
Annexe 4.9
37
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
 Profession : Etudiante
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence : -
KONGOLO STANISAS âgé
de 50 ans
Les murs de la maison troués
par les coups de balles
Traumatisme
rwandaise
(guerre de six
jours)
108. TOBOTELA BOUSOLI
BA MANGINE
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 18/10/1978
 Profession : Journaliste
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
Bloc/Bombula, avenue
Loboko moko, n°13, Q/
Okapi C/Mangobo
 Perte en vie humaine : un
membre de la famille de la
victime tué
 La victime touchée par balle
au pied droit
 La femme de la victime
violée par les soldats
ougandias
 Fuite dans la forêt
 Tous les biens de la maison
brulée par l’obus
 Maison endommagée par la
bombe et des lances
roquettes
 Les enfants et la femme de la
victime traumatisés
8 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
B 289-291
109. TSHIOMBO KATAKO
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani vers 1981
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : -
 Domicile/résidence : PK.
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
de la grande soeur de la
victime répondant au nom de
KAPINGA THERESE âgée
de 34 ans
5 juin 2000 Kasaï-Or.
/Lubaho
Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 449-452
Annexe 4.9
38
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
23 Route/Lubutu
110. UMUDI WILLY
CONSTANT
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Masimango, le 16/10/1978
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence :
PK.23 Route/lubutu
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
du père et de la petite soeur
de la victime : JILISI
MAKUKU âgé de 55 ans et
SOPHIE JILISI âgée de 18
ans
 Biens de valeur pillés
 Traumatisme
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 441-444
111. USUMI MWENDENA
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 2/11/1984
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : PK
23 Route/Lubutu
 Déplacement forcé
 Maison endommagée ainsi
que les biens de valeur
 Traumatisme
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 445-448
112. WANAWANJONGO
PAULINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Ilota vers 1958
 Profession : Cultivatrice
 Etat civil : Divorcé :
Mariée
 Domicile/résidence :
Avenue Fina, n°3,
C/Makiso
 Déplacement forcé
 Maison ainsi que les biens de
valeur se trouvant détruits
par la bombe
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 292-295
Annexe 4.9
39
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
113. WOTO AUGUSTIN
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 16/04/1956
 Profession : Mécanicien
tourneur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : 12ème
Trans., n° 29, C/Kabondo
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
de la petite soeur de la
victime nommée SAFI
THERESE âgée de 26 ans
 Moto Super 100 pillée
 Traumatisme
8 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
B 176-181
114. YABUYA
BAELONGANDI
CHARLOTTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 23/6/1953
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence :
Sotraco II, n°17,
C/Mangobo
 Déplacement forcé avec
toute la famille
 Maison partiellement
endommagée par la bombe
ainsi que les biens de valeur
8 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 532- 535
115. YAMUNGU
BULAMATARI
VCTORINE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Kisangani, le 12/12/1969
 Profession : Commerçante
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence :
 Déplacement forcé
 Perte en vies humaines :
mort de beaux-parents de la
victime répondant au nom
d’AIMO SIMON âgé de 81
ans et AITIASE NENGELI
âgée de 63 ans
 Maison détruite ainsi que les
biens de valeur
8 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 172-175
Annexe 4.9
40
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
15èmeavenue, n° 150,
C/Tshopo
 Traumatisme
116. YENDE LOLA PITSHOU
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Lokutu, le 01/1/1983
 Profession : Etudiant
 Etat civil : Célibataire
 Domicile/résidence :
Abbe-Olombe, n° 15,
C/Makiso
 Fuite de la maison par toute
la famille
 Maison endommagée ainsi
que les effets de valeur par
les coups de balles
 Traumatisme
8 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 1- 4
117. YENGA BAKALA ELISE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Isangi, le 28/12/1964
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence :
17èmeavenue, n° 75/83,
C/Tshopo
 Destruction de la maison par
la bombe ainsi que des effets
de valeur
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 5-8
118. YENGA BAKALA ELISE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Isangi, le 28/12/1964
 Profession : SP
 Etat civil : Mariée
 Domicile/résidence :
17èmeavenue, n° 75/83,
C/Tshopo
 Maison détruite par la
bombe ainsi que les effets de
valeur
6 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 202-203
Annexe 4.9
41
N° Identification des
victimes directes
Nature des dommages Etapes
chronologiq
ues
Aires
géographique
s (Régions et
localités)
Evénements/
Circonstances
Identification
du déclarant
Evalu
ation
chiffré
e
Lieu de la
commissio
n des
dommages
N° référence
fiche
119. YENGA BOFEKA
HENRIETTE
 Sexe : F.
 Lieu et date de naissance :
Yalungu, le 10/5/1935
 Profession : SP
 Etat civil : Veuve
 Domicile/résidence : 2ème
avenue, n°77 Bis, C/
Tshopo
 Déplacement forcé
 Perte en vie humaine : mort
de la fille de la victime
nommée LIKONGO
MARIE-COLETTE âgée de
40 ans
 Maison endommagée par la
bombe et perte de tous les
biens de valeur
5 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
B 89-103
120. YOMBO NGEMBE
NICOLAS
 Sexe : M.
 Lieu et date de naissance :
Lokumete, le 26/11/1983
 Profession : Cultivateur
 Etat civil : Marié
 Domicile/résidence : PK.
23 Route/Lubutu
 Déplacement forcé
 Maison endommagée
 Traumatisme
7 juin 2000 Kis/Tshopo Affrontements
entre l’armée
ougandaise et
l’armée
rwandaise
(guerre de six
jours)
La victime Résidence
de la
victime
A 536-540
Annexe 4.9
1er Document
11 LA GUERRE DU CONGO A KISANGANI ET LES VIOLATIONS
-DES DROITS DE L'HOMME. DU 02 AOUT AU 17 SEPTEMBRE 11
Le 1er document du Groupe Justice et Libération, signé le 18 septembre
1998, a pour titre " La Guerre du Congo à Kisangani et les violations des Droits
de l'Homme. Du 02 août au 17 septembre ». Ce document porte sur les 45
premiers jours de la guerre telle que vécue à Kisangani, et parcourt un
ensemble des droits de l'homme violés par les belligérants. Le danger de la
partition du pays en est l'élément dominant.
Ce document a été signé par François Zoka, Pierre Kibaka, Justin Pabu,
Françoise Marchand, Jean-Pierre Badidike, et endossé par Clément Citeya qui
en a assumé le toilettage et la diffusion.
INTRODUCTION
La République Démocratique du Congo connaît des affrontements
armés depuis le début du mois d'août. A travers les lignes qui suivent, le
Groupe Justice et Libération examine les 45 premiers jours de cette situation
de guerre dans la ville de Kisangani où il a son siège.
Après que nous ayons situé dans le temps ce qui nous paraît être la
cause proche de ces affrontements, nous nous proposerons d'abord de
décrire brièvement les faits tels que vécus à Kisangani du 2 août au 17
septembre et ensuite de relever quelques cas de violations des droits de
l'homme enregistrés pendant cette période. Nous terminerons par notre
appréciation des enjeux directs et indirects des hostilités. Cette appréciation
en appellera évidemment à quelques recommandations pour le retour de la
paix et de la convivialité entre communautés dans la Région des Grands
Lacs.
I. GENESE
Dix neuf mois après la guerre dite de libération ou « Guerre de l'AFDL »,
la République Démocratique du Congo est de nouveau plongée dans une
guerre - « Guerre du RCD » - , partie encore une fois de la région nerveuse du
Kivu. L'objectif affiché est de "chasser la dictature naissante de Monsieur
KABILA ».
Les hostilités qui ont commencé le 2 août 1998 ont comme source
apparente le renvoi des soldats rwandais dans leur pays.
Annexe 4.10a
En effet, le 13 juillet, la Présidence de la République Démocratique du
Congo (R.D.C.) a rendu public le Décret-loi nommant Monsieur Célestin
KIFWA, Chef d'état Major Général des Forces Années Congolaises, FAC en
sigle. Monsieur James KABARE qui exerçait jusque là ces fonctions est
nommé Conseiller Spécial Militaire du Président de la République. L'on se
rappellera que le 1er juillet, Mr DAN SAMPSON, Ambassadeur des USA en
R.D.C., rentré à New-York, avait déclaré au Centre des Etudes Stratégiques et
Internationales que « c'est toujours un ruandais qui est à la tête des Forces
Années Congolaises».
Ce décret fut suivi de la mesure gouvernementale de rapatrier les
soldats rwandais, anciens alliés du régime en place.
II. LES FAITS
Les événements qui ont marqué ces 45 jours peuvent être répartis en
deux périodes : avant et après la prise de la ville, le 23 août, par les
forces rebelles. Toutefois, nous donnerons aussi un aperçu global sur les
deux périodes.
1. Avant l'entrée des rebelles
A Kisangani, la mesure de rapatriement des soldats rwandais connut
un début d'exécution vendredi 31/07/1998 et samedi 01/08/1998. Une
partie des soldats rwandophones (d'origine tutsz) est conduite à l'aéroport de
Bangboka pour être acheminés à Kigali à bord d'un avion de la Compagnie
Blue Air Lines, affrété par le Gouvernement. Ces soldats trouvent à l'aéroport
les éléments ex-FAZ - avec leurs familles - attendant d'être évacués sur
Kamina. Ces derniers ne sont pas armés.
Les soldats rwandophones devant regagner Kigali refusent
d'embarquer ; ils exigent des indemnités compensatoires pour des loyaux
services rendus à la R.D.C. L'avion retourne à Goma sans eux.
Le Dimanche 02/08/1998, rien de spécial n'est signalé. Le lundi
03/08/98 on apprend à Kisangani via les médias étrangères que le
Commandant James KABARE, a réquisitionné 3 avions stationnés à Gama
pour mener l'expédition qui devait aboutir à la prise de la Base Militaire de
Kitona. La Radio France Internationale annonce le même jour la fuite de
Monsieur BIZIMA KARAHA, Ministre des Affaires Etrangères de la R.D.C. et
la présence à Bruxelles de Monsieur Deogratias BUGERA, Ministre d'Etat à
la Présidence de la République. La journée de lundi 03/08/1998 est calme
dans le centre-ville de Kisangani, tandis que l'après-midi des coups de feu
épisodiques .sont entendus à l'aéroport de Bangboka.
Dans la nuit de lundi à mardi, l'aéroport de Bangboka est le théâtre
d'une fusillade nourrie. Les soldats rwandophones restés au centre urbain
assiègent le Camp KETELE et se procurent des armes pour commencer le
siège de la ville avec la complicité des éléments de la Police Militaire, P.M. en
1
Ex-FAZ est l'abréviation des anciennes Forces Armées Zaïroises, et désigne les soldats du Maréchal Mobutu
qui n'ont pas été intégrés dans la nouvelle armée formée par Monsieur Kabila.
Annexe 4.10a
sigle. Ils rencontrent une résistance des forces loyalistes et des ex-FAZ
précipitamment réarmés pour la circonstance. Les loyalistes contrôlent
l'aéroport et empêchent l'atterrissage d'un avion qui amenait des renforts
aux insurgés.
Le Mardi 04/08/1998, Kisangani vibre des tirs à l'arme automatique
et au canon. Entre-temps, les perquisitions sont faites dans les maisons des
rwandophones tutsi, civils et militaires. Par la même occasion, sont arrêtés
les Congolais soupçonnés d'être en intelligence avec les insurgés.
Le mercredi 05/08/1998, les loyalistes, avec l'appui des troupes
venues en renfort de Kinshasa, contrôlent toute la ville et l'aéroport. Les
insurgés évacuent Kisangani par la route Ituri et la route Lubutu. Le couvrefeu
est instauré de 18 H à 6 H du matin. Le Jeudi 06/08/1998, les FAC
réquisitionnent des véhicules et font appel à la Croix Rouge pour évacuer les
victimes - civiles et militaires - des affrontements. Les morts sont enterrés
dans des fosses communes au bout de la piste d'atterrissage à l'aéroport de
Bangboka et derrière la morgue de l'Hôpital Général.
Certains ressortissants rwandophones et des présumés complices
congolais sont mis en protection à la Police d'Intervention Rapide (P.I.R.) qui a
tenu à les soustraire à la vindicte populaire et à la méchanceté des
inciviques isolés, militaires ou civils. Ils ont néanmoins été bien traités - sur
ordre du Commandant de la Police.
Vendredi - Samedi - Dimanche : c'est l'accalmie des armes, mais la
tension persiste.
Le Lundi 10/08/1998, est organisée une marche de colère contre les
<< ennemis de la République» et de soutien au Chef de l'Etat. Au moins
10.000 personnes descendent dans les rues de Kisangani scandant des
slogans hostiles aux rwandais, à Monsieur ZAIDI NGOMA et ses alliés
considérés comme des traîtres à la solde des rwandais. Les manifestants
portent toutes sortes d'armes blanches, et sont encadrés par les éléments
des FAC. Aucun débordement n'est enregistré. Le même jour, les ex-FAZ
reçoivent tenues, armes et munitions et une solde ou prime de guerre. Des
armes sont également distribuées aux Mayi-Mayr du Site H et du Centre
C.T.T.3
Mardi 11/08/1998 débutent l'enrôlement des volontaires et des
exercices d'entraînement à l'endurance physique. Les forces
gouvernementales, régulièrement ravitaillées par Kinshasa, se réorganisent.
Elles patrouillent la ville et ses environs, jour et nuit, pour rassurer les
populations avec qui elles collaborent généralement bien. Comparativement
2
Ce sont des miliciens à des pratiques occultes qui se sont illustrés dans des attitudes guerrières
fondamentalement anti-tutsi. Ils furent respectivement alliés el adversaires farouches de l'AFDL. La plupart sont
originaires de la Région du Kivu. Après la prise de pouvoir par l'AFDL, au moins 1.500 ont été acheminés et
internés à Kisangani où ils suivaient une formation devant leur permettre soit d'être incorporés dans l'armée
régulière soit d'être réorientés dans la vie civile.
3
Le site H est un hôpital en construction qui servit de camp d'accueil aux déplacés de guerre en 1996-1997. Le
CT.T. (Centre Tusimame Tudjenge) est l'ancien orphelinat "Maman Mobutu" rebaptisé par l'AFDL. Ces deux
centres ont servi d'internement aux éléments Mayi-Mayi une fois retirés du camp de rééducation à
KAPALATA.
Annexe 4.10a
à la veille de la Guerre de l'AFDL, la population est moins terrorisée et
compose avec l'armée. L'interpellation des tutsi et congolais traîtres se
poursuit en même temps que s'installe un calme précaire jusqu'au vendredi
21/08/98.
2. Entrée des forces rebelles
Les journées de vendredi 21 et samedi 22 août sont particulièrement
agitées. Des rumeurs font état de l'entrée imminente des rebelles prévue
pour la nuit du vendredi au samedi. La panique gagne toute la ville, une
panique propagée par les militaires revenus du front sur l'axe Lubutu, où des
combats violents auraient eu lieu au point kilométrique 4 7 toute la journée
du vendredi.
Les premiers éléments des forces rebelles entrent en ville la nuit du
samedi, vers 19 h 00. Les éléments des forces gouvernementales décrochent
sans grande résistance; certains s'habillent tout simplement en civil,
d'autres préfèrent déguerpir en empruntant les axes Yangambi et Buta. Des
coups de feu sont entendus toute la nuit. Le matin du dimanche 23 août, un
communiqué radiodiffusé, signé par le commandant Bernard BIAMUNGU des
Forces Rebelles, annonce la prise de la ville et la levée du couvre-feu. La
population est invitée à garder le calme et restituer les armes de guerre
qu'elle détiendrait. Quant aux militaires et policiers, ils doivent répondre à
un pointage organisé à l'Etat Major. Des« prisonniers» détenus aux cachots
de l'ANR4 et de l'Etat-major sont libérés. Du dimanche au lundi les rebelles
sillonnent la ville en triomphateurs, réquisitionnent des véhicules et des
motos. Certains ne parlent qu'anglais, d'autres le kinyarwanda ou un
shwahili inhabituel, d'autres enfin le lingala et le français. On dirait trois
composant es dans ce mouvement armé : ougandaise, rwandaise et
congolaise. La population ne s'y reconnaît pas ; se sentant envahie et
dominée, elle renâcle.
Le mercredi 26 août, des militaires tentent de dévaliser les paroisses
de St Joseph (Tshopo) et Christ-Roi (Mangobo). Aux sons des cloches des
églises, la population sort armée et les jeunes gens s'affrontent aux
militaires. Ces affrontements s'étendent à la commune de Kabondo et une
partie de la Makiso (aéroport militaire) et se prolongent jusqu'à la mi-journée
du jeudi. Bilan : 15 tués dont 6 militaires et 9 civils. Les soldats
rwandophones sont progressivement remplacés par les éléments congolais
qui patrouillent la ville et essaient de ramener le calme. Un calme précaire
règne jusqu'au mardi 1er septembre. La méfiance grandit dans la population
en même temps que la crainte des représailles. Plusieurs familles
déménagent.
Du 1er au 10 septembre, la rébellion renforce lourdement sa présence
militaire en hommes et en matériel. Des chars de combat sillonnent
quelques fois la ville en pleine journée avant d'aller stationner à des postes
névralgiques.
4
ANR (Agence Nationale de Renseignements) est la nouvelle appellation des services de renseignements
congolais, anciennement connus sous le nom de SNIP (Service National d'intelligence et de Protection).
Annexe 4.10a
Entre-temps les activités commerciales et administratives sont
paralysées. Les gens restent chez eux. Les autorités civiles sont introuvables
depuis la nuit du samedi 22. Les denrées coûtent extrêmement cher, le
dollar monte : la spéculation s'installe, c'est la confusion et l'anarchie;
malgré les appels de la délégation politique venue de Gama pour engager des
pourparlers. D'autre part, c'est la course au pouvoir. Plusieurs personnes
au profil obscur postulent aux postes vacants, principalement celui de
gouverneur. Certains prétendants politiques, connus pour leur vénalité,
courtisent le nouveau pouvoir dans des émissions radiotélévisées. Les
accusations qu'ils portent à l'endroit des anciennes autorités politicoadministratives
frisent parfois un appel à la haine et à la vengeance. Tout
cela se passe sur fond d'un climat d'insécurité généralisée imputable aux
soldats rebelles, aux FAC et ex-FAZ, aux Mayi-Mayi, aux anciens
policiers, et aux bandes des civils armés.
Malgré les efforts notables de la hiérarchie militaire du RCD,
« Rassemblement Congolais pour la Démocratie »
5
, pour assurer la sécurité des
personnes et des biens et ainsi gagner la confiance de la population, la
situation reste confuse jusqu'à ce jour. Kisangani regorge trop d'éléments
incontrôlés, les patrouilles se multiplient, beaucoup d'inciviques sont mis
aux arrêts.
3. Aperçu global
De façon générale, la panique pèse sur la ville depuis que les
affrontements ont commencé. Plus que la panique c'est le désordre. Rien ne
marche normalement. Les gens se réveillent sans daigner prévoir la fin de la
journée; ils se rendorment - quand ils peuvent - sans être sûrs de revoir le
JOUr.
Des coups de feu, entendus à longueur des journées et des nuits les
trois premières semaines, sont devenus sporadiques depuis le 23 août. Aussi
devons-nous dire que l'on ne sait pas toujours très bien qui tire et contre
qui, surtout la nuit.
Peu de gens sont rassurés de la rectitude des intentions des rebelles.
Les autorités administratives sont méfiantes; elles ne se manifestent pas.
Quelques gestionnaires et administratifs ont repris - timidement - le travail.
Ils s'interrogent toutefois sur leur sort au cas où les forces gouvernementales
reprendraient la ville. En plus, les signes de sinistre sont déjà perceptibles
suite à la paralysie des activités. Parce que les gens ne travaillent pas, ils ne
produisent pas ; comme ils ne produisent pas ils ne peuvent être payés ;
comme ils ne sont pas payés, leur pouvoir d'achat reste nul. Comment
survivre ! D'autre part, travailler normalement dans une ville contrôlée par le
RCD ne risque-t-il pas de faire croire à une adhésion politique, ou·tout au
moins à un soutien ? Cercle vicieux. Que faire alors ? Personne ne sait. La
population fait difficilement la part des choses entre un soutien politique, un
travail d'administration et la chance de survie devant un pouvoir de fait. Sur
terrain, la population ne sait pas à qui s'adresser en cas de problème. Les
5
Le RCD est la dénomination politique de forces rebelles.
Annexe 4.10a
insurgés multiplient des rencontres - sans beaucoup de succès - avec les
opérateurs économiques pour les convaincre à relancer les activités. Entre
temps les communications nationales et internationales sont interdites.
Sans téléphone ni appareils de phonie, sans trafic aérien ni fluvial,
Kisangani est coupé du reste du pays et du monde. Tout cela donne libre
cours à la II radio trottoir», aux fausses nouvelles, à l'intoxication, à la
panique, au désordre, à l'anarchie.
Sur le plan des activités des associations des droits de lbomme,
personne n'a été directement inquiétée ni par les forces gouvernementales
ni par les forces insurgées, du moins jusqu'à ce jour. Ce qui n'est pas
nécessairement un pari gagné car pendant toute cette période tumultueuse
la stratégie est à la prudence et à l'observation. Cependant plusieurs
programmes d'éducation civique - et de développement - sont perturbés,
voire suspendus pour autant que les intentions des insurgés en ces matières
ne sont pas encore clairement définies. Cela est dû aussi à l'insécurité, aux
difficultés de communication, de circulation et de ravitaillement. Et tel que
les choses paraissent, cette confusion peut perdurer.
Cette situation confuse inspire une crainte éprouvée par toute la
population: le danger de la partition du pays. "Notre pays doit rester un et
unifié" disent les gens.
III. CAS DE VIOLATIONS DE DROITS DE L'HOMME
Les droits de lbomme ont été massivement violés pendant cette
période. Les auteurs en sont les forces gouvernementales, les forces rebelles,
la population, les autorités civiles. Nous regroupons les cas de violation􀁱 en
8 catégories : atteintes à la vie, tortures, arrestations, atteintes aux droits
des enfants, atteintes au droit à la santé, atteintes aux droits sociaux et
économiques, atteintes à la sécurité et atteintes à la propriété.
l. Atteintes à la vie
Nous reprenons sous cette rubrique les exécutions sommaires, les
disparitions et l'incitation à la haine inter-ethnique.
1.1 Exécutions sommaires et disparitions
En son article 6 alinéa 1, le "Pacte International relatif aux droits civils et
politiques" du 23 mars 1976 stipule :
"Le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Ce droit doit être
protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie".
Plusieurs témoignages font état des exécutions sommaires commises
tout autant par les forces gouvernementales que par les forces rebelles. Nous
ne pouvons pas pour le moment garantir leur véracité. Toutefois nous
Annexe 4.10a
utiliserons le terme « exécutions sommaires» pour des cas attestés par des
témoignages oculaires tandis que le terme "disparitions" couvrira les autres
cas.
a) Exécutions sommaires
1. Monsieur PROTAIS NDAYITWAEKO, étudiant finaliste à la Faculté de
Psychologie et des Sciences de l'Education de l'UNIKIS6 , d'origine tutsi
burundais est abattu froidement par les militaires loyalistes à son
domicile au quartier Kilima ya Bahindi, le 05/08/1998.
2. Monsieur le Révérend Pasteur de l'Eglise Néo-apostolique de Bangboka,
habitant dans la périphérie de l'aéroport Bangboka, est tué non loin de
son domicile par des militaires non identifiés, le mercredi 05/08/98.
3. Monsieur CRISPIN MBOMBO MUJANI, Inspecteur à l'O.C.P.T.7, domicilié
sur l'avenue des Erables n° 15, est assassiné chez lui le 06/08/98 à 19 h
00 par un militaire rwandais. La victime avait quelques heures avant sa
mort signalé la présence des militaires rwandais cachés dans une maison
v01s1ne.
4. Au camp Ketele : 2 militaires insurgés arrêtés ont été froidement abattus
par des éléments des Forces Gouvernementales le 06/08/98.
5. A Jsangi, 2 militaires rwandais sont exécutés le 07 /08/98 par les forces
gouvernementales venues de Kinshasa.
6. Monsieur FAUSTIN IBANDA, congolais de souche Hema, proche de tutsi et
agent à la compagnie d'aviation « SUN AIR» est tué le 08/08/98 de
plusieurs coups de balles par les forces gouvernementales. Son corps est
balancé du haut du 2ème niveau, de l'immeuble MARSAVCO (ex SEDEC)
où il habitait au n° 3.
7. Le directeur de l'Ecole Primaire de Kole et son fils, d'origine Hema, sont
tués le 20/08/98 par la population qui les a pris pour des tutsi. Kole est à
plus de 180 km de Kisangani sur la route Buta.
8. Un civil congolais a été tué le samedi 22/08/98 à 20 H 00 par des soldats
gouvernementaux en faction au pont de la Tshopo.
9. Deux soldats congolais du RCD sont tués par la population le mercredi
26 / 08 / 1998 à la suite de la tentative de dévaliser la paroisse Christ-Roi
(Mangobo).
10. A Kabondo: au moins dix personnes dont 4 militaires ont été tuées le
mercredi 26/08/98 à la suite des affrontements entre population et
militaires. Les militaires ont été tués par la population. Un groupe des
militaires rwandais a abattu 6 civils entre la 14ème bis et la 16ème avenue.
11. A la Tshopo : 2 civils, dont un infirmier, ont été abattus à la suite des
affrontements entre population et militaires le mercredi 26/08/98.
L'infirmier travaillait au Centre de Santé C.N.C.A sur la 19ème avenue
dans la même commune.
12. A Mangobo, deux jeunes gens sont abattus à bout portant par des
militaires du RCD le jeudi 27 août dans le quartier Wagenia.
6
UNIKIS : Université de Kisangani.
7
O.C.P.T.: Office Congolais des Postes et des Télécommunications.
Annexe 4.10a
13. Entre le 6 et 15/08/1998, des exécutions sommaires des congolais
mi.litaires de la Police Militaire (P.M.) soupçonnés d'intelligence avec les
insurgés ont eu lieu à Simi - Simi et à l'aéroport de Bangboka.
14. Une rumeur assez répandue a fait état des exécutions sommaires à
Bangboka et à Simi Simf par les forces gouvernementales. La plupart des
victimes seraient des personnes civiles que l'on habillait
intentionnellement en militaire avant de les exécuter.
b) Disparitions
Ces disparitions sont consécutives à l'arrestation, par les forces
gouvernementales, des ressortissants rwandais et congolais considérés
comme complices des forces insurgées. Les personnes ci-dessous citées
n'ont pas été retrouvées après la prise de Kisangani.
1. Monsieur Jean-Marie LISASI, Commandant de la 25ème brigade, accusé de
trahison, a été vu pour la dernière fois le 08/08/98 à l'aéroport militaire
peu avant d'être embarqué sous escorte pour Kinshasa.
2. Monsieur Jean CHIHASHA, habitant Bloc Agetraf, av. Mabe Sabiti, n° 5.
Il est d'origine mushi (province du Sud-Kivu), marié à une rwandophone.
3. Monsieur Francis CHIHASHA, âgé de 18 ans, qui a tenu à accompagner
son Père Jean CHIHASHA lors de son arrestation. Il vivait avec ses
parents.
4. Monsieur KATABIRORA (appelé Katablos), rwandophone, chef d'Agence
de la Compagnie d'aviation« SUN AIR», habitant Avenue des Chênes,_n°
20 (résidence de M. MOZAGBA), commune de la Makiso.
5. Monsieur SENGI SIBOBANA, rwandophone, domicilié sur l'avenue
Mulamba, Immeuble CAFCO. Il fut trésorier' de l'AFDL et chargé des
relations avec les ONG à Kisangani.
6. Monsieur François BUCHANA, agent de la Compagnie « SUN AIR »,
habitant sur la 3ème avenue, commune de Kabondo.
7. Monsieur Guy RONGORONGO, agent à l'A.N.R., résidant au n° 427 de
l'hôtel Congo Palace.
8. Monsieur Vianey BIGEGA, agent à la SNEL, arrêté chez lui, au quartier
Regideso, commune Mangobo.
9. Monsieur SANDE, trafiquant de diamant, Avenue Lac Moero, n° 4,
commune Makiso.
10. Monsieur Moïse MUHIRE, étudiant en 1er Graduat, à l'I.F.N.
11. Monsieur BEDEL, étudiant en 2ème médecine, à l'UNIKIS
12. Monsieur Jean Baptiste KANYAMUZANI, étudiant finaliste à
L '1.S.C.10 / SOIR.
13. Monsieur ELMASE, finaliste à l'UNIKIS, résidant à l'hôtel Congo
Palace.
14. Monsieur Patrick NDAYAMBAJE, 13ème avenue bis, n° 9, commune
Kabondo.
8
Simi Simi est une extension rurale de la Commune Makiso en aval de l'actuel aéroport militaire.
9
I.F.A.: Institut Facultaire Agronomique de Yangambi fonctionnant actuellement à Kisangani.
10
I.S.C.: Institut Supérieur de Commerce.
Annexe 4.10a
15. Monsieur SEBERA WANGU, 5ème avenue bis, n° 76, commune de
Kabondo.
16. Monsieur Norbert GASANA, habitant le Plateau Médical.
17. Monsieur MIDUGUDU KAUNDA, Avenue du Bassin, 2ème parcelle à
gauche (sans n° }, Plateau médical.
18. Monsieur RWAKABUBA, Boulevard Mobutu, n° 41, Commune Makiso
19. Monsieur Fidèle RUGABO, avenue Sergent Ilunga (vers le Cercle Grec),
dans l'ancienne villa du Colonel Opango.
20. Monsieur HEMEDI, agent de l'OFIDA arrêté chez lui à la Tshopo sur la
5ème Avenue bis, N° 17.
1.2. Incitation à la xénophobie et la haine ethnique
La xénophobie et la haine ethnique font partie de ce que la "Convention
Internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale"
du 21 décembre 1965 entend par "discrimination raciale".
D'après cette convention, l'expression "discrimination raciale" vise toute
distinction, exclusion, restriction ou préférence fondée sur la race, la
couleur, l'ascendance ou l'origine nationale ou ethnique, qui a pour but ou
pour effet de détruire ou de compromettre la reconnaissance, la jouissance
ou l'exercice, dans les conditions d'égalité, des droits de l'homme et des
libertés fondamentales dans les domaines politique, économique, social et
culturel ou dans tout autre domaine de la vie publique. 11
Les Etats, dont la R.D.C., qui ont ratifié cette convention se sont
engagés au terme de l'article 2, alinéa 1. b "à ne pas encourager, défendre, ou
appuyer la discrimination raciale pratiquée par une personne ou une
organisation quelconque".
Des déclarations du Gouvernement Central contre l'envahisseur -
rwandais et ses commanditaires ont été largement diffusées et
abondamment commentées par les instances officielles tant dans la capitale
qu'en province. Sur base de ces déclarations, la population a développé des
sentiments de révolte et d'animosité contre certains pays, voire de haine
contre le peuple tutsi.
1. Les femmes et les enfants rwandophones sont ainsi restés emmurés chez
eux sans possibilité de se procurer à manger. N'eût été l'aide de certains
voisins, on aurait enregistré des cas de décès par inanition.
2. La marche de colère et de soutien au Chef de l'Etat organisée le
10/08/1998 à Kisangani a ravivé la haine contre les rwandais. Un des
slogans était« laissez passer le serpent mais tuez le rwandais».
3. Enrôlement des ressortissants hutu et réarmement des Mayi Mayi pour
exploiter leur haine viscérale contre les tutsi.
4. Après la prise de Kisangani, Monsieur WALE SOMBO BOLENE,
professeur d'université et ancien Mobutiste, usant d'opportunisme,
distille à travers des émissions à la radio, des propos ségrégationnistes
11
Voir Article 1er , alinéa 1.
Annexe 4.10a
contre Monsieur KABILA et ses représentants en province. C'est presque
un appel à la haine contre les Katangais et les autorités qui avaient fui la
ville de Kisangani avant l'arrivée des insurgés. Ce discours rediffusé
plusieurs fois a éloigné toute chance de voir les autorités en fuite sortir de
leurs caches où elles vivent dans des conditions précaires.
5. Le message politique diffusé à la radio par les forces insurgées critiquant
le népotisme du Président KABILA a créé une psychose anti-katangaise.
En conséquence plusieurs katangais sont restés emmurés, sans
provisions, craignant pour leur vie.
2. Torlures, traitements dégradants et inhumains
L'article 2 de la "Convention contre la torture et d'autres peines ou
traitements cruels, inhumains ou dégradants" du 10 Décembre 1989 stipule
que:
"1. Tout Etat partie prend des mesures législatives, administratives,
judiciaires et autres mesures efficaces pour empêcher que des actes de torture
soient commis dans tout territoire sous sa juridiction.
2. Aucune circonstance exceptionnelle, quelle qu'elle soit, qu'il
s'agisse de l'état de guerre ou de menaces de guerre12
, d'instabilité
politique intérieure ou tout autre état d'exception, ne peut être invoquée pour
justifier la torture.
3. L'ordre d'un supérieur ou d'une autorité publique ne peut être invoqué
pour justifier la torture".
Or, pendant ces 45 premiers jours d'affrontements, plusieurs plaintes de
torture - ou traitements cruels - ont été rapportées, dont ci-dessous
quelques cas.
1. Monsieur Jean-Marie LISASI, Commandant de la 25ème brigade, accusé de
haute trahison, arrêté le 06/08/98 par les Forces Gouvernementales,
frappé et blessé à coup de poignards et traîné à l'aéroport dévêtu.
2. Maître Dieudonné NGWASHI, Directeur Provincial Adjoint de la D.G.M13
.,
détenu à la P.I.R. et au cahot de l'Etat Major, accusé d'être en intelligence
avec le RCD. Il fut régulièrement torturé et échappa à la mort grâce à un
kadogo14 de son village qui, soudain, le reconnut.
3. Monsieur André RWABIHAMA, dentiste à la Polyclinique d'Etat, a reçu
des coups de fouet en des intervalles de temps réguliers au cours de sa
détention à la Police d'Intervention Rapide (P.I.R.).
3. Arrestations arbitraires
12
C
'
est nous qu.i sou1 .1 gnons.
14
Appellation swahili de "enfant-soldat".
Annexe 4.10a
Selon le Pacte International relatif aux droits civils et politiques, en
son article 9, alinéa 1
"Tout individu a droit à la liberté et à la sécurité de sa personne. Nul ne
peut faire l'objet d'une arrestation ou d'une ,détention arbitraires. Nul ne peut
être privé de sa liberté, si ce n'est pour des motifs et conformément à la
procédure prévus par la loi".
Soupçonnées d'intelligence avec les forces insurgées, les personnes ciaprès
ont été arrêtées sans respect de la procédure en la matière. Elles sont
pour la plupart d'expression kinyarwanda ou simplement ressortissants des
provinces du Sud et Nord-Kivu. Ceux qui ont été détenus à l'Etat Major ont
souffert de traumatisme à la suite des crépitements intensifs des balles à cet
endroit qui fut un des grands terrains d'affrontements entre les forces
gouvernementales et les insurgés.
1. Maître Dieudonné NGWASHI, Directeur Provincial Adjoint de la D.G.M.,
détenu à la P.I.R. et au cahot de l'Etat Major, accusé d'être en intelligence
avec le RCD.
2. Monsieur Jean NGARAMBE habitant la 13ème avenue n° 9, commune
Kabondo, détenu au cachot Simi Simi puis au cachot de l'Etat Major.
3. Monsieur Venant MATATA KALIWABO, chambre n° 36, Hôtel Zongia,
détenu à Simi Simi puis au cachot de l'Etat Major.
4. Monsieur Deo SHIMIMANA, arrêté à son domicile dans la commune de la
Makiso, Avenue Sergent Ilunga, ex-villa du Colonel OPANGO.
5. Monsieur Fidèle KANUNA, agent à la Compagnie "SUN AIR", habitant
12ème bis n° 7, commune Kabondo, arrêté parce que de morphologie tutsi.
Il a été détenu au cachot de Simi Simi.
6. Monsieur André RWABIMANA, dentiste à la Polyclinique d'Etat, détenu à
la P.I.R. avant d'être acheminé à l'A.N .R.
7. Monsieur KULIMUSHI, chargé des finances à la Police, suspecté d'être en
intelligence avec la rébellion.
8. Monsieur Michel ZAGABE, d'origine mushi, cadre de l'AFDL/Banalia. Il
fut séquestré pendant 6 heures par la population en pleine forêt (à 3
heures de marche à pied de Banalia). Récupéré de justesse par la police
de Banalia venue à son secours, il a été acheminé à Kisangani, conduit à
la Police communale de Mangobo, puis à l'Inspection de la Police et enfin
détenu à l'A.N.R.
9. Monsieur KARANGWE SEMPINGA, arrêté par la Police, habitant
Boulevard MOBUTU n° 4l, commune Makiso.
10. Madame KAYITESI SESSONGA et ses deux enfants habitant 7ème bis
n° 16, Commune Tshopo, incarcérée au cahot de l'Etat Major.
11. Madame MUKADONA TSHIM, veuve de Monsieur TSHIMANGA
(surnommé TSHIM Marley), habitant l'avenue Maman MOBUTU, n° 3,
Commune Makiso. Elle est d'origine rwandaise et s'est régulièrement
naturalisée congolaise. Elle fut détenue au cachot de l'Etat Major avec ses
4 enfants.
Annexe 4.10a
12. Madame RUSHUKURI MORORENKWERE, habitant le quartier Saïo
n° 9, commune Makiso, incarcérée avec ses cinq enfants au cahot de l'Etat
Major.
13. Madame KABERA, habitant la 5ème bis n°76, commune de Kabondo,
détenue au cachot de l'Etat Major.
14. MUNKATELE SEBERA, MUNDEKERE SEBERA, MUKAMUNANDA
SEBERE, FURAHA SEBERA et SEKUMBUMBA SEBERA, habitant tous
sur la 5ème bis n° 76 à Kabondo ont été détenus au cachot de l'Etat Major.
15. Madame MUKAGASANA, habitant Boulevard MOBUTU n°41,
commune Makiso, détenue au cachot de l'Etat Major.
16. Monsieur NANZI MUKAGASANA, Boulevard MOBUTU n°41, commune
Makiso, détenu au cachot de l'Etat Major.
17. Madame Brigitte KAYISALA, habitant 7ème bis n°76, commune
Kabondo détenue au cachot Simi Simi.
18. Madame SEOZO MAMY, résidant au Plateau Boyoma n° 2, commune
Makiso, détenue au cachot Simi Simi.
19. Monsieur Gilbert SONGA, cadre à la FORESTIERE, initialement mis en
protection à la Police d'intervention Rapide, s'est retrouvé détenu et
transféré au cachot de l'A.N.R.
4. Atteintes aux droits des enfants
Les différents instruments juridiques internationaux tels que la
"Convention sur les Droits de l'Enfant" du 20 Novembre 1989, les
"Conventions de Genève" et les "Statuts du tribunal militaire international de
Nuremberg", interdisent l'enrôlement des enfants. Et plus particulièrement,
la "Convention sur les droits de l'Enfanf' recommande, en son article 38,
alinéa 4, la protection des enfants en cas de conflit armé.
Or,
1. les forces loyalistes ont enrôlé, à coup de propagande anti-rwandaise et
de promesses d'une forte solde, beaucoup des jeunes parmi lesquels les
enfants de moins de 15 ans;
2. elles ont aussi distribué des armes sans contrôle aux Mayi Mayi pourtant
internés pour des raisons de maladie ou de rééducation. Cette
distribution anarchique a contribué au foisonnement d'armes de guerre
dans la population civile;
3. les forces insurgées ont gardé dans leurs rangs des enfants de moins de
15 ans;
4. les enfants en bas âge ont été traumatisés par les détonations d'armes
lourdes et automatiques.
5. Privation des soins de santé
Le "Pacte International relatif aux droits économiques, sociaux et
culturels" du 16 Décembre 1966, prescrit aux Etats parties, en son article
12, alinéa 2, d'améliorer tous les aspects de l'hygiène du milieu, de traiter les
Annexe 4.10a
,
maladies épidémiques, endémiques, professionnelles et autres, et d'assurer à
tous des services médicaux et une aide médicale en cas de maladie.
Certains de ces droits n'ont pas été assurés pendant cette période de
guerre.
1. A la suite de l'insécurité toujours grandissante et ravivée par les ragots de
tout bord, le personnel soignant a dès le soir du mardi 03/08/98
demandé aux malades, dont les femmes à terme, de rentrer chez eux.
Ainsi, les hôpitaux à grande capacité d'accueil comme ['Hôpital Général et
les Cliniques Universitaires ont dû fermer.
2. Les personnes emprisonnées ou gardées pour raison de sécurité ont été
privées des soins de santé.
3. Le coût élevé des soins de santé et la cherté des produits
pharmaceutiques a fait qu'une population déjà démunie ne puisse plus
accéder à des soins même primaires.
4. La Croix Rouge locale a abattu un travail de titan pour ramasser et
enterrer les morts et conduire les blessés vers des postes de santé.
Cependant elle a travaillé sans matériel adéquat ni moyens de protectio'n
personnelle contre des éventuelles contaminations.
5. La putréfaction de certains corps - victimes des affrontements - dont
l'inhumation a été tardive dans une province à climat chaud, a exposé la
population à des risques d'épidémies.
6. Atteintes aux droits sociaux et économiques
A cause de la situation de guerre, des droits socio-économiques
auxquels les Etats parties avaient souscrit dans le "Pacte International relatif
aux droits économiques, sociaux et culturels", notamment en son article 13,
n'ont pas été respectés.
1. Perturbation du calendrier académique : les Instituts Supérieurs qui
étaient à deux semaines de la fin de l'année ont interrompu les
enseignements. C'est le cas de l'Institut Supérieur de Commerce (I.S.C.),
L'Institut Supérieur Pédagogique (I.S.P.), L'Institut Supérieur de Techniques
Médicales (I.S.T.M.).
2. Les Forces Insurgées ont occupé les locaux des écoles et utilisé les bancs
comme bois de chauffage. De telles occupations ont été enregistrées à
l'Institut Lisanga, et à l'Ecole Primaire Malkia Wa Mashahidi (Rive droite)
dans la Commune de la Tshopo.
3. La paralysie des activités économiques dans la ville et la flambée du cours
du dollar ont davantage marginalisé la population. Monnaie de référence
pour les transactions, le dollar est passé de 150.000 NZ à 250.000 NZ ou
encore de 1,5 FC à 2,5 FC. Les prix de produits de première nécessité ont
soit doublé, soit triplé, voir quintuplé pour une population dont le pouvoir
d'achat était déjà très faible. Dans ces conditions, l'éducation des enfants
est hypothéquée.
7. Atteintes au droit à la sécurité
Annexe 4.10a
La sûreté des personnes est vivement recommandée par l'article 3 de
la ''Déclaration Universelle des Droits de l'homme".
Après la prise de Kisangani, l'insécurité s'est trouvée accrue. Voici un
échantillon des faits qui l'attestent :
7 .1. Vols à mains armées par des militaires seuls ou en complicité avec les
civils
1. La journée du dimanche 23/08/98 : casse du dépôt Caritas (garage) de
l'Archidiocèse de Kisangani par 4 militaires (2 rwandophones et 2
congolais) accompagnés d'un civil qui leur servait d'indicateur. Ce dépôt
est cogéré par Rotary Club qui y stockait de l'aide humanitaire.
2. La nuit du 06 au 07 /09/98, l'habitation du pilote « Aviation Sans
Frontières» a été cambriolée par trois éléments de l'ancienne DSP - des
ex-FAZ - actuellement dans les rangs du RCD via les FAC. Ils ont emporté
plusieurs biens de valeur qui ont été retrouvés à la cité, gardés dans le
Centre de Santé SOWETO, dans la commune de Mangobo. Un des
inciviques a été mis aux arrêts.
3. Trois militaires se sont introduits à la paroisse Ste Marthe (Rive Gauche)
la nuit du 9 au 10 septembre vers 1 H 50 du matin; ils ont emporté
argent et des petits biens.
4. Chez BAGHMEK, compagnie angolaise d'aviation, des militaires rwandais
ont emporté des biens de valeur et occupent présentement l'immeuble.
5. Chez BELECT, des marchandises ont été volées par effraction de la
serrure du magasin.
6. Le Site des sinistrés des inondations d'eau (nouveau lotissement à la Rive
Droite dans la commune de la Tshopo), a été visité la nuit du 11 / 09 / 98
par deux civils armés qui ont emporté du matériel de construction. Le
projet de construction des maisons sur ce site est géré par le Groupe
Justice et Libération, sur financement du Gouvernement canadien (par
l'entremise de l'ACDI)15 et de l'Organisation catholique Développement et
Paix du Canada.
7. Plusieurs commerçants et autres particuliers ont reçu des visites
nocturnes de la part des personnes armées ou en uniforme. Argent et
divers objets ont souvent été emportés. C'est le cas de la Maison des
Pères de Scheut, le Centre SIMAMA, etc.
8. Dans plusieurs organismes et compagnies tels que UNICEF, Médecins
Sans Frontières, Procure des Missions, AMEX BOIS, SORGERI, Banque
Centrale du Congo, SUN AIR, FINA, OMS, etc. charroi automobile,
carburant, lubrifiant, produits pharmaceutiques, mobilier et matériel de
travail ont été emportés aussi bien par les militaires des FAC que ceux
du RCD.
7.2. Accidentés des armes à feu
15
ACDI : Agence Canadienne de Développement International
Annexe 4.10a
1. Un obus tombé le mercredi 05/08/98 dans une parcelle sur la 12ème
Avenue dans la commune de Kabondo a fait trois morts dans une même
famille, à savoir le père, la mère et un enfant.
2. La famille FABIEN BELEKI, lors du retrait de deuil de la regrettée
Micheline, a été dispersée à la suite des coups de feu tirés sans
sommation par des inconnus le mercredi 02/09/98 autour de 22 h 00.
L'incident s'est passé sur la l0ème bis dans la commune de Kabondo.
3. Monsieur Gedéon NGOLAY a été amputé de la jambe gauche à la suite
des balles tirées par des inconnus lors du retrait de deuil à la résidence
de Monsieur BELE KI le mercredi 02 / 09 / 98. L'intéressé est actuellement
interné à !'Hôpital de Référence (où il a été amputé) dans la chambre 1,
et y occupe le lit C.
4. Monsieur Benjamin BIAMALINGO, parent à Gédéon NGOLAY, fut blessé
au bras et à la jambe lors du même incident survenu au retrait de deuil.
Lui aussi est interné à l'hôpital de Référence dans la chambre 1 et
occupe le lit A.
5. Monsieur Love ASANGO, 3ème victime de l'incident du mercredi
02/09 /98, blessé à la colonne vertébrale, est interné à !'Hôpital de
Référence, dans la chambre 1, lit B.
6. Monsieur KIAMAKIA KAMBASU, est victime des affrontements entre
population et militaires le 26/08/98. Il en est sorti avec une fracture
ouverte à la jambe droite suite à l'explosion d'une grenade. Il habite
!'Avenue Bukavu, n° 4 dans la commune de Kisangani. Il est interné à
l'hôpital de Référence dans la chambre 2.
7. Monsieur AKILIMASI, mécanicien de son état, résidant la 18ème avenue,
au Quartier Artisanal de la commune de Kabondo, est blessé à la jambe
droite par l'explosion tardive d'une grenade qu'il a confondue avec un
instrument de mécanique à côté de son atelier.
8. Monsieur PALUKU, habitant la 19ème avenue n° 22 dans la commune de
Kabondo, a été blessé à la jambe lors des affrontements entre population
et militaires le 27 /08/98.
9. Mademoiselle SHARUFA, habitant la 4ème trans, n° 149, dans la
commune de Kabondo, a été blessée au dos dans la parcelle familiale par
l'explosion d'un obus tiré lors des affrontements entre population et
militaires le mercredi 26/08/98. Elle est actuellement internée dans la
chambre 3 de l'hôpital de Référence.
Cette liste n'est pas exhaustive.
7.3. Déménagement individuel et collectif
Suite à la situation d'insécurité généralisée, mais beaucoup plus
manifeste à certains endroits jugés stratégiques (autour des aéroports et des
camps militaires), plusieurs personnes ont déménagé pour trouver refuge en
forêt ou auprès des connaissances. Souvent ces déménagements se faisaient
sous les crépitements des balles, et quelques fois de nuit.
1. Le quartier Guest House, en face de !'Aéroport militaire (Simi Simz), est
vide de ses habitants qui sont essentiellement des professeurs et cadres
Annexe 4.10a
de l'Université de Kisangani et fonctionnaires de la RVA (Régie des Voies
Aériennes). Les résidences désertées ont été régulièrement visitées par
des hommes en uniforme et des bandits qui ont emporté plusieurs biens
de valeur : meubles, appareils électroménagers, ustensiles de cuisine,
livres, ·etc. Certains de ces biens se vendaient encore il y a peu aux
alentours de l'aéroport. Ce déménagement collectif a commencé peu après
l'entrée des insurgées suite à la menace des bombardements de la part
des Forces Gouvernementales.
2. Plusieurs habitants du quartier Bangboka et des environs (du km 10 au
km 28 sur la route LUBUTU) ont trouvé refuge en forêt. Ce quartier a été
le théâtre des affrontements violents depuis le début du conflit.
3. Les quartiers Etat-Major et Port (ONATRA) ont été désertés à la suite des
tirs nourris à l'arme automatique, d'abord le 4 et le 5 août , ensuite le 22
et le 23 août.
4. Les habitants du Quartier Regideso {Avenue de l'Eglise et Avenue Mabe
Sabin) ont dû fuir leurs habitations par crainte des éventuelles
représailles de la part des soldats rwandais. C'est en fait dans ce quartier
que résidait la famille CHIHASHA dont le père et le fils, arrêtés par les
Forces Gouvernementales, sont portés disparus jusqu'à ce jour.
5. Tout le noviciat (novices et professes) de la Congrégation des Soeurs de la
Sainte Famille, à Simi Simi, a déménagé vers le centre-ville depuis le 25
août.
6. Plusieurs cas de déménagement individuel ont été notés, notamment
dans les milieux katangais où, les gens, à tort ou à raison, ont eu peur
pour leur vie.
8. Atteintes au droit de propriété
La jurisprudence considère comme criminelle, même en temps de
guerre, l'atteinte au droit de propriété tel qu'énoncé par l'article 17 de la
"Déclaration Universelle des Droits de l'Homme" :
"1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la
propriété.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété."
Avant l'entrée des insurgés, et beaucoup plus après, la population de
Kisangani a souffert de violations du droit à la propriété. Les automobiles et
les motocycles sont réquisitionnés à longueur de journées et dans certains
cas sous menace d'armes. Les résidences privées sont habitées par des
hommes en uniforme. Dans certains cas, un bon de réquisition a été signé
en bonne et due forme, mais malheureusement sans effet : aucun respect
des clauses de durée, de réparation des dommages, d'indemnisation des
préjudices subis, etc.
8.1. Habitation anarchique des résidences privées
Annexe 4.10a
1. Résidence Lengema, habitée respectivement par les Forces
Gouvernementales et les Forces Rebelles.
2. Résidence Mokonda, idem.
3. Résidence Likulia, idem.
4. Résidence Kikunda, idem.
5. Résidence BCDC, idem.
6. Building Lengema, Idem.
7. Résidence CFU (Chemins de Fer des Uélé) , habitée par les insurgés.
8. Résidence Mawano, idem.
9. Résidence - Gîte Bralima, A côté de la résidence officielle du Général,
idem.
10. Building Beltexco, idem.
11. Ex Villa Colonel Opango, av. Sgt. ILUNGA, idem.
12. Résidence Directeur SONAS, habitée par les Forces Gouvernementales.
13. Résidence du Directeur Adjoint de la RVA, idem.
8.2. Occupation des hôtels sans paiement par les autorités politiques du RCD
et les militaires. Il s'agit entre autres des hôtels : Palm Beach, Masudin,
Zongia, Makacer, Moseka, Congo-Palace, etc.
8.3. Réquisition le samedi 08/08/98, par le commandement militaire des
Forces Gouvernementales, du Boeing 727 de la Compagnie Congo Air
Lines pour transporter des militaires ex-FAZ et des éléments Mayi Mayi
de Kisangani à Isiro.
8.4. Confiscation sans aucune décharge des phonies des particuliers par les
services militaires et civils (Direction Générale des Migrations). Certains
appareils ont été restitués moyennant paiement. Tel est le cas de
!'Economat du Peuple qui a payé 300 $ pour récupérer sa phonie.
8.5. Les Forces Gouvernementales se sont repliées sur l'axe BUTA à bord de la
voiture Land Rover (110) des Prêtres Monfortains, prise à leur couvent
du Plateau Boyoma sous menace d'armes et de coups de feu - de 19 h
55 à 20 H 40 - le samedi 22 août.
8.6. Le camion Mercedes 1924 (camion container) de la Procure de Kisangani,
gentiment réquisitionné le mardi 8 septembre par les forces insurgées est
toujours en leur possession malgré la ferme promesse de le rendre
après deux jours.
IV. APPRECIATION ET RECOMMANDATIONS
l. APPRECIATION
Un an après la guerre dite de libération (Guerre de l'AFDL), la R.D.C.
doit faire face à une nouvelle guerre de libération ( Guerre du RCD).
Une chose est sûre : la décision et l'initiative prises par le
Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) de chasser par les armes
Annexe 4.10a
le Président Laurent Désiré KABILA auront été cause de morts
innombrables, cause de beaucoup de souffrances et de larmes, cause de
vies brisées, cause de détérioration des conditions de vie d'une population
congolaise vivant depuis trois décennies en situation d'extrême précarité,
cause de traumatisme pour des personnes fragiles (enfants et personnes
âgées, femmes enceintes et personnes malades), cause de blessures
physiques et morales et de destruction d'infrastructures vitales pour un
peuple qui n'a que trop souffert. Cette guerre semble inopportune du fait que
les populations congolaises reprenaient timidement courage pour
reconstruire leur pays sur les ruines de 32 ans de dictature féroce et les
cendres encore chaudes de la guerre dite de libération.
Voilà pourquoi nous faisons des considérations suivantes.
J. La décision du RCD de prendre le pouvoir par les armes et le refus du
Gouvernement de Kinshasa de négocier ont dévoilé l'implication de 6 pays
de l'Afrique Centrale et Australe dans un conflit qui devait être interne au
peuple congolais. L'internationalisation rapide de ce conflit pourra mettre
à nu les contours d'une guerre cc ethnicisée » entre Bantous d'une part
et nilotiques d'autre part, chaque camp ayant ses protagonistes et
commanditaires occultes. Il pourrait aussi s'agir d'une guerre entre proet
anti-américains. Et qui sait s'il n'est pas tout simplement question du
leadership member au sein des communautés africaines !
2. Ce conflit présage que l'Afrique Centrale va amorcer le virage qui le
conduit au 21ème siècle dans un chaos qui, encore une fois, fait la
fortune des pêcheurs traditionnels en eau trouble. Et l'Afrique - comme
toujours - sera le grand perdant.
3. Si l'on peut admettre la légitimité et la pertinence de la contestation du
RCD contre un pouvoir qui s'est manifestement éloigné de l'idéal
démocratique, et si l'on peut à la rigueur concevoir l'usage de la force
comme l'ultime recours quand toutes les voies de dialogue sont épuisées,
la population congolaise s'interroge sur le prix (matériel, vies humaines,
temps, etc.) d'une guerre brusque et son parrainage par des forces
étrangères. Les insurgés eux-mêmes s'étonnent que la population ne leur
ait pas réservé le même accueil enthousiaste que celui dont avaient
bénéficié les forces de l'AFDL en mars 97.
4. Après l'imbroglio créé par la guerre et la mauvaise gouvernance de l'AFDL,
la population croit aujourd'hui davantage à la vertu du dialogue même
si cela doit prendre du temps. C'est pourquoi le Groupe Justice et
Libération renouvelle son adhésion aux acquis de la CNS (Conférence
Nationale Souveraine). Par ailleurs, pour lui, aujourd'hui le RCD, comme
hier l'AFDL, crée un antécédent fâcheux : désormais, tous les
mécontents prendront les armes pour conquérir le pouvoir au
mépris de la marche du siècle, des aspirations du peuple, du
timide processus démocratique enclenché par la CNS et des valeurs
ancestrales respectueuses de la vie.
5. La population, tout en reconnaissant la pertinence de certains reproches
faits par le RCD au pouvoir de Kinshasa, se réserve le droit de juger
Annexe 4.10a
Monsieur KABILA au moment opportun, en l'occurrence à l'occasion des
élections prévues en juin 1999.
6. Jusqu'à ce jour, le peuple congolais ignore les termes des accords
conclus entre d'une part les membres de l'AFDL et d'autre part entre
l'AFDL et ses alliés pour chasser en 1997 la dictature de Monsieur
MOBUTU. Il n'en sait pas plus sur ceux du RCD.
7. Le Gouvernement de la R.D.C. n'a pas honoré ses engagements, vis-à-vis
de la Communauté Internationale, de faciliter l'enquête sur les
massacres présumés des réfugiés hutu commis sur le territoire congolais.
Au contraire il a fait systématiquement obstruction à la recherche de la
vérité en utilisant des subterfuges et d'autres moyens dilatoires, voire en
dressant des populations contre les enquêteurs. Par voie de conséquence,
toutes les déclarations reconnaissant aujourd'hui les massacres et les
imputant à ses alliés d'hier peuvent être retenues contre lui.
8. Monsieur Laurent Désiré KABILA, malgré la force de son discours
démocratique d'inauguration et d'investiture, a trahi la confiance de son
peuple, d'abord en décidant d'ignorer purement et simplement tout le
travail - perfectible cela s'entend - abattu par la CNS, ensuite en
gouvernant le pays de façon totalitaire. Comme sous MOBUTU, le
mensonge continue à trôner à la chaire de l'histoire nationale. En lieu et
place de l'Etat de droit annoncé, c'est la dictature « des maquisards et des
rebelles» - comme il aime appeler son AFDL - qui est venue. Dictature
toute aussi absurde qu'inutile.
9. Comme MOBUTU, Monsieur Laurent Désiré KABILA refuse de traiter avec
la rébellion et d'accepter celle-ci à la table des négociations. Cette attitude
belliciste détermine l'option pour la lutte armée avec tout ce que celle-ci
implique comme tribut pour les paisibles citoyens et la reconstruction du
pays.
10. Monsieur Laurent Désiré KABILA dont on vante aujourd'hui le
nationalisme a pourtant confié le ministère des Affaires Etrangères et
l'Etat Major Général des Forces Armées (postes hautement stratégiques)
entre les mains des personnes à qui il renie aujourd'hui la nationalité
congolaise; ces nominations avaient déjà fait l'objet de contestation.
11. Le Gouvernement de la R.D.C. a abandonné et humilié les soldats exFAZ.
Elle n'a pas fait diligence pour constituer une armée vraiment
républicaine. Cc;mséquence : aujourd'hui la R.D.C. n'a pas une armée
organisée, équipée et suffisamment motivée pour défendre la nation. Elle
est maintenant obligée de recourir aux forces étrangères et de recruter à
la va-vite des civils sans formation et des enfants de la rue sous prétexte
que c'est une guerre populaire.
12. Les autorités congolaises n'ont pas respecté les instruments juridiques
réglementant les relations entre les pays en guerre. Elles n'ont pas
respecté les droits des ressortissants rwandais ni des congolais qui leur
étaient proches par le travail ou par la morphologie. Au contraire elles ont
développé un discours incitatif à la haine.
13. Le Groupe Justice et Libération ne comprend pas le silence de la
Communauté Internationale après que des sources concordantes aient
établi la présence des troupes rwando-ougandaises aux côtés des
« rebelles congolais». Le moins que l'on puisse dire c'est que cette seconde
Annexe 4.10a
« guerre de libération » tout comme la première, est décidée et préparée
avec la bénédiction de ceux qui, en 1996, avaient décidé de porter
Monsieur KABILA à la magistrature suprême.
2. RECOMMANDATIONS
La situation qui prévaut actuellement en République Démocratique du
Congo est extrêmement complexe. Elle requiert un examen minutieux et des
pistes de solution durable. Quelle que soit la supériorité militaire d'une des
parties sur le terrain, il faudrait éviter de traiter le problème avec légèreté.
Le Groupe Justice et Libération invite tous ceux qui ont un quelconque
pouvoir au plan national et international à s'investir dans la recherche des
solutions de fond à ce qui semble être un conflit passager ou sectoriel. Une
solution négociée est incontournable, et le dialogue primordial comme
dans toute palabre africaine.
Aux autorités de la R.D.C, aux Forces Insurgées, à la population, aux
alliés des belligérants, à la Communauté Internationale ainsi qu'aux
Organisations Non Gouvernementales, nous recommandons:
2.1. Au Gouvernement de la R.D. C.
1. De défendre l'intégrité du territoire national sans pour autant aliéner la
souveraineté du pays dans des accords avec ses alliés actuels.
2. De privilégier la résolution pacifique du conflit ainsi que le dialogue en
lieu et place de la logique de la confrontation armée.
3. De respecter et faire respecter les instruments juridiques internationaux
relatifs à la période de guerre notamment en matière de protection de
civils, des étrangers et de prisonniers de guerre.
4. De faire l'économie des discours xénophobes ou porteurs de haine dans
une Afrique meurtrie par des guerres fratricides.
5. D'indemniser toutes les victimes des appels à la haine ethnique.
6. De promouvoir une politique internationale qui défende les règles de bon
voisinage et de coopération bilatérale sans sacrifier l'intérêt national.
7. D'inscrire la question de la nationalité parmi les priorités à traiter
sans complaisance en vue de la réconciliation nationale.
8. De ne pas se réfugier derrière « l'agression extérieure» aux fins de
banaliser de revendications pertinentes des rebelles congolais.
9. De renoncer à la politique d'exclusion d'autres forces vives de la
nation, et en particulier à l'égard de l'opposition interne et nonviolente.
10. De constituer une armée républicaine capable de défendre la nation.
11. De former, le plus rapidement possible, un gouvernement de
transition, représentatif de toutes les forces vives du pays. Ce
gouvernement sera chargé de l'organisation des élections.
Annexe 4.10a
12. De commencer à revenir, dès l'arrêt des hostilités, au schémas tracé
par la Conférence Nationale Souveraine.
2.2. Aux.forces insurgées
1. De privilégier la politique du dialogue pour résoudre le conflit qui les
oppose au Gouvernement de Kinshasa.
2. De clarifier les engagements pris avec des partenaires extérieurs pour
mener la guerre.
3. De présenter à la population un projet de société clair et distinct.
4. De réparer tous les dommages causés aux personnes et aux biens.
5. De faciliter l'approvisionnement des villes sous leur contrôle.
6. De respecter les instruments juridiques internationaux relatifs à la
période de guerre.
7. De s'abstenir de représailles.
8. De rompre avec de stratégies de prise d'otages ou de boucliers humains en
habitant parmi les civils chaque fois que pèsent sur la ville de menaces de
bombardement.
2.3. A la population congolaise
1. De reprendre courage et confiance en l'avenir.
2. De restituer toutes les armes de guerre ramassées, volées ou distribuées
anarchiquement.
3. De résister par des moyens non-violents à tout celui qui veut conquérir ou
conserver le pouvoir de façon non démocratique.
4. D'éviter de se faire justice en marge des instances judiciaires ou
d'appliquer la vindicte populaire.
5. D'exercer un esprit critique aussi bien à l'égard de l'intoxication
politicienne qu'à la« radio trottoir».
6. De ne pas imputer la responsabilité de la politique d'un pays à ses
ressortissants qui ont choisi la R.D.C comme terre d'accueil.
7. D'offrir aide et assistance saines à toute personne en danger, quelles que
soient son origine, sa race, sa religion et ses opinions.
8. De combattre la culture de la mort qui est en train d'élire domicile chez
nous contrairement au caractère sacré de la vie hérité de nos ancêtres.
2.4. Aux alliés des belligérants
De retirer, sans délai, leurs troupes du territoire congolais.
De convaincre leurs alliés respectifs (Gouvernement de Kinshasa d'une part
et rebelles congolais d'autre part) à s'asseoir à la table des négociations
Annexe 4.10a
et à s'abstenir de tout acte ou déclaration de nature à raviver la tension
sur le terrain.
2.5. A la Communauté Internationale
1. A l'Assemblée Générale de l'ONU
1.1. De rappeler sa résolution appelant les forces étrangères à se retirer
du territoire congolais et de réaffirmer le respect de l'intégrité
territoriale de la R.D.C. et de l'intangibilité des frontières héritées de
la colonisation.
1.2. De s'impliquer activement dans les initiatives africaines tendant à
trouver une solution négociée à la guerre en R.D.C.
1.3. D'imposer un embargo de ventes d'armes dans la région tant que la
paix et la sécurité restent un leurre.
1.4. D'aider à l'instauration de la démocratie dans la Région en vue de
garantir la stabilité et la paix, en soutenant des régimes et non des
individus.
1.5. D'organiser une conférence internationale sur la paix, la sécurité et
le développement dans la Région des Grands Lacs.
1.6. D'assurer aux activistes des droits de l'homme aide et protection.
1.7. De fournir une aide humanitaire urgente aux populations
congolaises; aide supervisée en collaboration étroite avec des ONG
locales.
2. Au Conseil de Sécurité des Nations Unies
2.1. De faire déployer les forces d'interposition entre la R.D.C., le
Rwanda, le Burundi, l'Ouganda et le Soudan et instituer une
commission d'observation de la paix dont feront partie les associations
locales des droits de la personne.
2.2. D'examiner la plainte de la R.D.C. sur l'agression de son territoire par
les forces étrangères et condamner les agresseurs si cette plainte
s'avère fondée.
2.6. Aux ONG étrangères de développement et de Droits de l'homme
1. De soutenir l'idée du Groupe Justice et Libération d'organiser au mois de
décembre à Kisangani, à l'occasion du cinquantenaire de la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme, un forum sur les droits de l'homme, la
paix et le développement dans la Région des Grands Lacs.
2. D'assister les ONG congolaises des droits de l'homme dans leur travail
qui devient de plus en plus délicat.
Annexe 4.10a
3. De continuer les différents programmes de formation ou d'assistance, en
cours d'exécution, d'élaboration ou de négociation.
CONCLUSION
Les 45 premiers jours des affrontements armés à Kisangani ont été
marqués par plusieurs cas de violations des droits de l'homme, allant de
l'atteinte à la propriété à l'atteinte à la vie.
En plus, cette période de 45 jours a permis de découvrir d'une part le
caractère complexe d'un conflit qui oppose théoriquement le Gouvernement
de Kinshasa et les rebelles, et d'autre part l'imminence de l'embrasement du
continent au cas où une solution de fond n'est pas trouvée sur le plan
national et international.
Pour nous, l'unique issue sérieusement envisageable est le dialogue
et la revalorisation des acquis fondamentaux de la Conférence Nationale
Souveraine.
Fait à Kisangani, le 18 septembre 1998
Annexe 4.10a
[28] Rapport Du Groupe Justice Et Liberation - II #1
Text:
Source App: f rapport du groupe Justice et Liberation - II - Inbox - Netscape Folder]
Subject:
rapport du groupe Justice et Liberation - II
Date:
From:
Sun, 23 May 1999 15:24: 14 +0200
"serv. informazioni Congosol" <[email protected]> To:
gruppi 1 2 <[email protected]>
Il. VIOLATIONS DU DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE
Le Droit International Humanitaire est aujourd'hui compose' des Conventions de Geneve de 1949, au
nombre de quatre, et des deux Protocoles Additionnels de 1977.
Ces textes constituent un ensemble de normes destinees a' proteger la personne humaine en cas de conflits
armes.
Les belligerants de la Guerre du Congo ont transgresse' ces mecanismes de protection.
A. MASSACRE DE POPULATIONS CIVILES
La protection des personnes civiles en temps de guerre est garantie par la quatrieme convention de
Geneve et completee par le deuxieme protocole additionnel.·
De sources concordantes, dans la Region des Grands lacs, la haine interethnique fait des progres et gagne
meme des populations connues pour leur caractere pacifique. Cette haine se nourrit et se propage a' partir
de tueries faciles et gratuites auxquelles se livrent certaines factions de belligerants. Citons quelques cas.
1. Massacre de populations a' ONANGO
ONANGO est un village situe' a' 166 km de Kisangani sur la route de LUBUTU. Les soldats rwandais y
ont massacre' 28 personnes dont 2 femmes enceintes.
Les faits remontent au 24 octobre 98. Des elements Mayi-Mayi ont extorque' a' un commercant ambulant
du nom de Mario KOKO un sac de sel et un carton de savons. Relache' et autorise' a' poursuivre sa route,
Monsieur KOKO se plaindra aupres de l'administration militaire rebelle installee a' LUBUTU. Les soldats
Annexe 4.10b
rwandais de LUBUTU ont ete' plus sensibles a' la presence des Mayi-Mayi qu'a' l'extorsion dont a ete'
victime Monsieur KOKO et qui faisait l'objet de sa plainte. Depeches sur les lieux, ils n'y trouverent
aucun Mayi-Mayi. Depites et furieux de cette expedition inutile, ils s'en sont pris aux villageois
inoffensifs qu'ils ont accuses de complicite' avec les May-May qu'ils n'avaient pas retrouves. Voici la liste
des victimes :
Hommes: 6 .
. DJINGA SUBAENE (notable et enseignant)
. BUMBA PELEKENI (notable)
. MBULA SUBAENE (ancien notable)
. MUNEI ALUT A
. MONGE BULUMIA
. BALINBA (Pasteur CEPAC)
Femmes: 7 .
. KAMUSINGI DOROTHEE (enceinte)
. BORA MARIE-JEANNE
. UYIYO MARGUERITE
. ENOW A THERESE
. NKAOMBO THERESE
. SANI KANGAKOLO
. NKANIGA ANNE-MARIE (enceinte)
Enfants: 15 .
. MUNGAZI LAURENT
. FURAHA DOROTHEE
. KAKA EMMANUEL
. MONGE LAMBERT
. DJINGA SUBAENE
. AGAMINOGI CAROLINE
.KAGONGO IGNACE
. AMATOBGA MWA YUMA
. KONKY ANDJA SAKINA
. KENOW A THERESE
. NDOSO VERONIQUE
. UYlYO MARGUERITE
.ASHA
. KONOKO MICHEL
. MBUMA CHRISTOPHE
2. Massacres a' LISALA, LIBENGE et ZONGO
Du 24 au 26 fevrier au cours de leur tentative de reprendre la ville de LISALA, des elements de l'armee
gouvernementale ont massacre' plus de 300 civils principalement des jeunes soupconnes de sympathie
avec les rebelles du MLC.
Les cites de Zongo et Libenge etaient sous controle de la Rebellion depuis le Nouvel An . Mais les
troupes gouvernementales auraient reussi a' chasser les soldats rebelles. Des sources concordantes
confirment que beaucoup de civils ont ete' massacres sous pretexte qu'ils avaient collabore' avec les
rebelles. Cependant le Groupe n'a pas pu avoir de precisions sur le nombre de victimes.
Annexe 4.10b
3. Assassinat dans le Kivu
Depuis toujours ,les tutsi et les hutu s'entre-tuent dans l'Est de la ROC. Mais la situation a sensiblement
change' ces derniers temps. Les milices interhamwe , les soldats de l'armee rwandaise, les may-may se
livrent une guerre impitoyable: chaque camp veut faire disparaitre l'autre, et ce par n'importe quel moyen.
Il s'ensuit une continuelle insecurite' qui n'epargne pas les personnes etrangeres au conflit. C'est dans ce
cadre que s'inscrit l'assassinat de !'Abbe' DJWAKALI par des inconnus sur la route de Mweso le mercredi
7 avril . Il a ete' frappe' a' coups de machette et acheve' d'un coup de balle.
4. Assassinat au Point Kilometrique 137
Le 23 fevrier 1999, sur la route LUBUTU - KISANGANI, Monsieur IBRA VASKI, commercant de son
etat, a eu le malheur de rencontrer les soldats rebelles qui l'ont egorge' et ont emporte' sa moto et ses
marchandises. Sa depouille a ete' retrouyee et transportee a' Lubutu pour l'inhumation . La population a du
reste neutralise' et arrete' les 4 militaires auteurs du crime qu'elle a achemine' a' Kisangani le 25 fevrier
apres les avoir battus. L'auteur principal du crime a succombe' en prison la nuit du 25 au 26 fevrier.
B. BOMBARDEMENT DE VILLES
Le deuxieme protocole additionnel aux conventions de Geneve oblige les belligerants a' distinguer les
cibles militaires des cibles civiles. Seules les premieres sont visees dans les hostilites.
1. Bombardement de la ville de Kisangani
Le 10 janvier 1999 vers 21 H 45 les habitants de Kisangani ont entendu le bruit d'un avion volant a' basse
altitude. Presque aussitot de fortes detonations ebranlaient l'atmosphere et faisaient vibrer les maisons.
Dans l'heure qui suivit, les blesses, transportes par familles et voisins, commencerent a' affluer dans les
formations medicales. Au matin, la population atterree defilait dans la commune Tshopo ou' etaient
exposes une douzaine de cadavres.
Il semble aujourd'hui etabli qu'un avion des forces gouvernementales a largue' trois bombes en visant des
cibles militaires avec plus ou moins de precision et que la defense anti - aerienne des forces d'occupation a
replique'.
C'est ainsi que les bombes gouvernementales ont touche'
• Une maison sise avenue Kabasele n° 1 quartier des Musiciens, a' proximite' de l'hotel Zongia
occupe' peu de temps avant par la hierarchie militaire des forces d'occupation ;
• Le centre anti - tuberculeux au Plateau medical ;
• L'aeroport militaire, entre l'aerogare et le pavillon militaire de l'hopital general.
Par contre les projectiles de la defense anti - aerienne du RCD sont probablement responsables des
destructions enregistrees dans la commune de la Tshopo
• A la l ere avenue Depotoir (Mont Kitenge);
• A la 3eme avenue Depotoir
• A la 2eme avenue
Annexe 4.10b
Toutes les victimes civiles (morts et blesses) ont ete' touchees sur l'une de ces trois avenues.
Les morts
• Monsieur BOTWETE ACHAFUTE, Assistant Medical a' la Regie des Voies Aeriennes, Etudiant en
deuxieme licence a' l'Institut Superieur des Techniques Medicales, residant a' Mangobo, sur le
quartier Lugbara II, n° 239.
• Monsieur LIYEMBE SAKOUL, residant sur la 2eme avenue n° 29, commune Tshopo. - Monsieur
Francois BASOSILA, Pasteur a' l'eglise Corps du Christ, residant sur la 2eme avenue n° 23,
commune Tshopo.
• Monsieur Emmanuel MANZANUNI, eleve, 19 ans, residant sur la 16eme avenue n° 20, commune
Tshopo.
• Mademoiselle DALIZA MUJANAHERI, eleve, 13 ans, residant sur la 2eme avenue n° 19,
commune Tshopo.
• Mademoiselle Passy LOTIKA, 20 ans, residant sur la lere avenue depotoir, commune Tshopo.
• Mademoiselle Sylvie LOTIKA, 17 ans, residant sur la lere avenue depotoir, commune Tshopo.
• Monsieur Baudouin MBULA, eleve, 14 ans, residant sur la 2eme avenue n° 28, commune Tshopo.
• Monsieur LOLEKA LIKEMBE, adulte, 54 ans, residant sur la 2eme avenue n° 28, commune
Tshopo.
• Monsieur Remy LOLEKA, enfant, 11 ans, residant sur la 2eme avenue n° 28, commune Tshopo.
• BANDOLE alias DJAMO, 18 ans, residant sur la 2eme avenue n° 26, commune Tshopo.
• Le corps d'un homme adulte, non identifie', se trouvant a' la morgue de !'Hopital Gtmeral de
Kisangani le 11 janvier 1999 et presentant les plaies de debris de bombe.
Les blesses
. AINONGA Michel, 27ans, 2eme Avenue, 21,TSHOPO
. ALUNGA Atimineda, 18ans, 2eme Avenue, 28,TSHOPO
. ATANAO Ngongo Sylvie, 13 ans, 3eme Depotoir, 35, TSHOPO
. BAENGENGA Alongo, 13ans, 2eme Avenue, 26, TSHOPO
. BAENGENGA Mbeno, lan, 2eme Avenue, 26, TSHOPO
. BAENGENGA Mondele, lOans, 2eme Avenue, 26, TSHOPO
. BANDOLE Julie, 20ans, 2eme Avenue, 26, TSHOPO
. BISELENGE Lotombe, 40ans, Ouest House, 758, Makiso
. BOLANDA Lofo, 29 ans, 3eme Depotoir, 36, TSHOPO
. BOKATOLA Fabrice, 7 ans, 2eme Avenue, 19, TSHOPO
. EKILI Ngonde, 19 ans, 3eme Depotoir, 24, TSHOPO
. ILONDO Esisi, 16 ans, 3eme Depotoir, 24, TSHOPO
. LUMBA Muzinga, 19 ans, 3eme Depotoir, 35, TSHOPO
. LUPANZA Keny, Adulte, 2eme Avenue, 19, TSHOPO
. LOTIKA Tresor, 3 ans, 3eme Depotoir, 30, TSHOPO
. Maman Lyli, Adulte, 2eme Avenue, 25, TSHOPO
. Maman WEYANA, 31 ans, lere Aruwimi, TSHOPO
. MANGWANGWE J. Louis, adulte, 2eme Avenue, 28, TSHOPO
. MBULA Luta, 34 ans 2eme Avenue, 29, TSHOPO
. MULULU Kumbula, 43 ans, lere Avenue, 12, TSHOPO
. NDEMBIA Antoinette, 39 ans, 2eme Avenue, 21, TSHOPO
. NYONGONYI Mireille, 10 ans, 3eme Depotoir, 35, TSHOPO
. ONYANGONGA, 13 ans, lere Avenue, 33, TSHOPO
. OSAMALO, 11 ans,
. NGANDA Rafiki, Q. Musiciens 25, MAKISO
Annexe 4.10b
. SEKUMA Koy, 13 ans, 2eme Avenue, 25, TSHOPO
. UKETO Mukeanga, 19 ans, 2eme Avenue, 28, TSHOPO
Les degats materiels
• La maison appartenant a' la famille KANYAMA sur l'avenue Kabasele n° l au quartier des
Musiciens dans la commune Makiso. D'une valeur d'au moins 60.000 $, cette maison est detruite
aux 3/5. Le mobilier, les appareils electro- menagers, les installations electriques sont
completement detruits. Une camionnette Pick up Toyota Stout est calcinee, le mur de cloture s'est
ecroule'.
• Le centre Anti - Tuberculeux de Kisangani (C.A.T.), le seul de toute la province, a ete' fortement
endommage': le batiment administratif et la pharmacie ont ete' touches ; la toiture, le mobilier, les
fournitures de bureau, les toilettes sont completement detruits.
• A la 2eme avenue Tshopo les cables electriques et les conduites d'eau ont ete' endommages, une
dizaine de maisons ont ete' en grande partie detruites : murs, toitures et plafonds endommages,
fenetres cassees, portes defoncees. Les familles pauvres qui habitent ces maisons vivent encore
aujourd'hui dans les decombres.
2. Bombardement de la ville de LISALA
Depuis le 13 janvier, la ville de LISALA a ete' soumise a' des bombardements intermittents de la part des
troupes gouvernementales. Une centaine d'obus et de bombes ont ete' lancees sur cette ville entre le 24 et
le 26 fevrier precisement entre l'aerodrome, l'Institut Technique Social (ADO) et la riviere Langalanga y
compris la nouvelle cite'. Beaucoup de civils y ont trouve' la mort. Une prime de 200.000 NZ (environs
0,5 $US) a ete' payee a' quiconque a enterre' 3 cadavres. Les trois quarts de la population ont fui dans la
foret.. Les degats materiels suivants ont ete' enregistres
• Destruction de plus de 40 maisons d'habitation ;
• Destruction du port de l'ONATRA;
• Destruction d'infrastructures sanitaires et religieuses (le centre de sante' de Busumandji ou'
plusieurs malades ont ete' tues, le centre TELEMA pour handicapes, la paroisse de UMANGI, la
maison mere des s:urs de Ste Therese, la maison provinciale des Pretres).
3. Bombardement de la ville de GOMA
Selon les radios internationales et nationales, la ville de GOMA a ete' bombardee le mardi 11 mai 1999
vers 19H30' par un avion Antonov des forces gouvernementales. Il y aurait une trentaine de morts.
C. RECRUTEMENT FORCE DE JEUNES CONGOLAIS
La convention pour la prevention et la repression du crime de genocide du 12 janvier 1951 conforte le
Droit International Humanitaire en considerant comme crime de guerre - donc violation des lois ou des
coutumes de la guerre - le fait de contraindre des personnes a' prendre les armes contre leur pays.
L'Ouganda s'emploie actuellement a' un recrutement force' de jeunes congolais vivant a' Kampala pour
venir faire la guerre au Congo. Trois jeunes congolais ont ete' enleves a' bord d'une camionnette militaire
Annexe 4.10b
de couleur blanche le jeudi 25 fevrier vers 20 h a' Nsambia ( Kampala) et conduits a' un bureau de police
en attendant leur transfert dans un centre de formation. Ils ont ete' relaches par la police qui leur a
conseille' de ne pas repondre aux interpellations militaires parce que les Ougandais ont mis en place un
systeme de recrutement force' des congolais pour les envoyer combattre en ROC, apres une formation
rapide au camp militaire de JINJA.
De meme une campagne de charme est en cours a' Kisangani pour inciter les jeunes a' rallier les forces
armees du RCD. Plusieurs finalistes de l'Universite' et des Instituts Superieurs de la place, dans
l'incapacite' de rejoindre leurs familles a' cause de la guerre, se sont laisse' seduire.
D. ARRESTATIONS POLITIQUES ET TRAITEMENTS INHUMAINS
L'article 3 commun aux autres Conventions de Geneve stipule, en matiere de protection specifique, que la
personne humaine sera en toutes circonstances traitee avec humanite', sans aucune discrimination. Cet
article tient donc entre autres pour prohibees les atteintes a' la _<lignite' humaine.
Le bombardement du 10 janvier sur la ville de Kisangani a declenche' une vague d'arrestations :
• Le 12 janvier, Monsieur Jose' ETSALINA, etudiant en 2eme annee de graduat a' l'Institut Superieur
des Techniques Medicales, habitant Avenue Zero n° 1, Quartier des Musiciens, commune de la
Makiso, est arrete' par les officiers du Bureau de Renseignements des Rebelles en lieu et place de
son beau-frere, le Docteur TEPAGE, Medecin Directeur de l'hopital general de BUTA, soupconne'
d'etre en contact phonique avec le gouvernement de Kinshasa. A sa suite plusieurs ressortissants de
Buta ont ete' arretes. Parmi eux Monsieur NDALI , commercant transporteur de son etat, et
Monsieur ROBA. Il faut savoir que BUTA est le district d'origine de Monsieur YAGI SITOLO,
gouverneur de la province avant la chute de Kisangani et qu'aux yeux des Rebelles, les
ressortissants de Buta sont automatiquement pro-KABILA. Le Docteur TEPAGE, qui sera
finalement arrete' le 15 janvier, subira, avec les autres, des traitements inhumains et degradants a'
telle enseigne qu'il a meme commence' une greve de la faim. Les accuses n'ont pas ete' inculpes et
ont ete' relaches apres plusieurs jours de reclusion. A un certain moment, la ville a pu craindre que
les medecins se mettent en greve pour protester contre l'arrestation arbitraire et la detention illegale
d'un des leurs.
• Le Procureur de la Republique, M. MOLISHO, a ete' arrete' le 24 janvier a' son domicile par un
groupe de militaires rwandais et congolais. Sa femme qui tenait absolument a' l'accompagner fut
aussi embarquee dans la camionnette mais sera debarquee de force quelques metres plus loin. Le
Procureur se retrouve ainsi au cachot du camp des prevotes militaires avec d'autres personnes, dont
le Commandant de Police, Monsieur BIONA wa BIONA, avec lesquelles il avait joue' au football le
matin. Ils sont tous soupconnes d'avoir eu des contacts avec les officiers ultra-mobutistes NZIMBI
et BARAMOTO proches du MLC. Ces personnes auraient tenu des discours favorables au MLC
pendant qu'elles prenaient un rafraichissement apres la partie de football. Paradoxalement le Maire
de la ville et le Bourgmestre de la Commune de Mangobo qui ont ete' de la partie n'ont pas ete'
arretes. Monsieur MOLISHO et ses compagnons d'infortune ont subi des traitements inhumains: ils
ont du dormir a' meme le sol dans un cachot exigu avec les c riminels de droit commun et endurer
des privations de nourriture. Si le Procureur a ete' vite libere', les autres ont totalise' 20 jours de
reclusion. Humiliee, la magistrature de Kisangani a observe' une greve perlee.
E. ABANDON DES COMBATTANTS MALADES ET BLESSES
La premiere Convention de Geneve, parlant de l'amelioration du sort des blesses et des malades dans les
Annexe 4.10b
forces armees en campagne, exige des belligerants de soigner les combattants allies ou ennemis de facon
egale. Or les Forces armees du RCD n'arrivent meme pas a' remplir cette exigence vis-a-vis•de leurs
hommes mis hors combat. Des soldats malades ou blesses ont recemment du etre secourus par Cari tas
Kisangani. Qui plus est, les soldats congolais ne recoivent pratiquement ni solde ni nourriture et
constituent un danger reel pour la population .
F. CRIME CONTRE L'ESSOR DE LA JEUNESSE
Lorsque le Droit International Humanitaire se donne pour but de proteger les personnes qui ne sont pas
directement engagees dans les hostilites, en particulier les civils, il vise de facon speciale les enfants et les
jeunes qui sont les plus exposes (cf.. OUDH art. 25 et Declaration des droits des enfants§ 8). Ces enfants
et ces jeunes ont un droit imprescriptible a' l'education; l'article 26 de la OUDH stipule
« Toute personne a droit a' l'education. L'education doit etre gratuite au moins en ce qui concerne
l'enseignement elementaire et fondamental. L'enseignement elementaire est obligatoire. L'enseignement
technique et professionnel doit etre generalise' ; l'acces aux etudes superieures doit etre ouvert en pleine
egalite' a' tous en fonction de leur merite ». (art. 26 § 1 ; Declaration des Droits de !'Enfant§ 7 et
Convention des Droits de !'Enfant, Art. 28 ).
Or nous constatons que ce droit a' l'education est viole'.
Examens d'Etat 1998
Les Examens d'Etat sont une epreuve qui evalue les connaissances des eleves a' la fin de leurs etudes
secondaires. La reussite a' cet examen est sanctionnee par un« diplome d'Etat».
Selon le systeme de l'Education Nationale de la ROC tous les candidats subissent les memes epreuves aux
meme dates a' travers toute la Republique ; les sujets d'examen sont composes a' Kinshasa, et les
corrections des copies se font exclusivement a' Kinshasa.
Cette annee 1998, les epreuves de ! 'Examen d'Etat ont eu lieu les 28- 29 - 30 et 31 juillet. Environ 4.000
candidats de la Province Orientale y ont participe'. Quelques jours plus tard la guerre eclatait et le 23 aout
les troupes du RCD entraient a' Kisangani. Avec comme consequence que les copies n'ont jamais ete'
acheminees a' Kinshasa ; jusqu'a' ce jour, elles sont gardees dans les coffres -forts de la Banque Centrale
de Kisangani..
La situation est dramatique pour des milliers de jeunes qui craignent de voir leur examen annule' pendant
que pour les provinces sous controle du Gouvernement central les resultats sont deja' publies. Quant aux
parents qui s'imposent de lourds sacrifices pour payer les etudes de leurs enfants, ils risquent d'avoir
consenti des depenses inutiles et de devoir continuer encore leurs efforts pendant un temps indetermine'.
Le Departement de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel du RCD a convoque' a' GOMA
du 24 au 27 mars les responsables publics de l'Enseignement Primaire, Secondaire et professionnel
(EPSP) des provinces dites liberees pour traiter du probleme. Le document de presentation et d'orientation
de la rencontre comprenait la question suivante
« Comment preparer et organiser ie traitement de ces examens ? faut-il les traiter par un centre a' creer du
cote' des provinces deja' liberees ? faut-il attendre le denouement de la crise politique pour pouvoir assurer
leur traitement a' leur centre habituel a' Kinshasa?»
Les responsables publics de l'EPSP des provinces concernees se sont montres fermes dans leur position:
Annexe 4.10b
les copies doivent etre acheminees a' Kinshasa pour correction sous la responsabilite' de l'UNESCO. Le
Groupe Justice et Liberation a saisi dans le meme sens les autorites de la Rebellion, celles du
gouvernement de Kinshasa ainsi que l'UNESCO.
Annee academique 98-99 et les « sans papiers »
Les li sans papiers li , tel est le nouveau syntagme nominal utilise' a' l'Universite' pour designer les
etudiants de Premiere annee de graduat dont les epreuves d'Examen d'Etat sont toujours gardees dans les
caves de la Banque Centrale.
En effet, ces jeunes gens, sur injonction du RCD, sont inscrits a' l'Universite' et dans divers Instituts
superieurs de la place sans aucun papier attestant leur fin d'etudes secondaires. Le comble est qu'ils ont
meme regulierement paye' les frais d'etudes et deja' passe' les examens du premier semestre moyennant
paiement.
Annee scolaire 98-99
Les autorites du RCD a' GOMA avaient d'abord fixe' la date de la rentree scolaire au 5/10/98, puis elles
ont du la reporter au 19/ 10, la date de cloture de l 'annee scolaire etant prevue le 16 juillet 1999 (241 jours
de classe en primaire, 216 en secondaire). A Kisangani le calendrier etabli en fonction de ces deux dates
est convenablement suivi. Par contre a' l'interieur il a fallu etablir un deuxieme calendrier allant du
5/01/99 au 27/08/99 (180 jours de classe en primaire, 190 en secondaire).
L'activite' scolaire n'est pas normale :
• au BAS-UELE: BONDO, AKETI, BUTA, POKO (interruptions scolaires ) - au HAUT-UELE:
ANGO, DUNGU, WATSA, FARADJE n'ont jamais repris. - en ITURI: MAHAGI a repris
partiellement
• a' la TSHOPO: les axes OPALA et BAFWASENDE n'ont jamais repris.
Les anomalies sont dues en grande partie a' l'insecurite' , mais aussi a' l'impossibilite' dans laquelle se
trouvent les parents de payer la prime des enseignants .
G. NON - PROTECTION DE LA POPULATION CONTRE LA CONSOMMATION DE BIENS
IMPROPRES
SEL
A partir du mois d'aout 1998, les commercants de Kisangani ne peuvent plus acheter du sel iode' a'
Kinshasa du fait de la guerre actuelle. La quantite' disponible presentement sur les marches locaux vient
pour l'essentiel de l'Ouganda.
Il se fait malheureusement que jusqu'au mois de fevrier dernier, l'Office Congolais de Controle (OCC en
sigle), service public charge' du controle de la qualite' des denrees importees, stockees ou vendues , n'avait
pas acces a' ce sel pour verifier s'il contenait de l'iode. Les forces armees l'empechaient de faire son travail
parce que des officiers sont impliques dans le commerce de ce sel.
Annexe 4.10b
Cette situation est d'autant plus grave qu'une bonne partie de la Province Orientale avait deja' ete' declaree
zone endemique a' cause de tres nombreux cas de goitre. Or, d'apres une etude faite a' l'Institut de
Medecine Tropicale d'Anvers, il a ete' scientifiquement prouve' que la carence en iode peut handicaper le
developpement de toute une communaute'. En effet, outre le goitre, cette carence peut entrainer le
cretinisme , des retards importants dans la croissance physique et mentale, des avortements, des
naissances de bebes anormalement petits, l'augmentation de la mortalite' perinatale et infantile, la
diminution de la feconditeS.
La consommation actuelle du sel non iode' ne peut que favoriser dans la Province la prevalence de tous
ces maux, veritables obstacles au developpement. Aussi le refus de verification signale' ci-dessus a-t-il ete'
fort decrie' et denonce' dans la ville.
Heureusement qu'a' partir de ce mois de mars, l'OCC est autorise' a' proceder aux analyses de tout le sel
importe' et a' detruire toutes les quantites jugees impropres a' la consommation. Mais helas ! l'OCC
deplore la fraude qui fait que d'enormes quantites de ce sel suspect echappent au controle.
EAU
La Regideso ( Societe' Nationale de traitement et de distribution des eaux) procede depuis le debut de la
guerre a' une surfacturation de ses services, l'excedent degage' devant servir a' l'effort de guerre. Beaucoup
<l'abonnes, chomeurs, travailleurs non ou mal payes, ne peuvent plus honorer leurs factures . Le nonpaiement
de facture est sanctionne' par la coupure d'eau pour l'abonne' retardataire. Ce qui expose un
grand nombre de gens a' boire de l'eau non potable.
III. APPRECIATIONS ET RECOMMANDATIONS
Concue pour etre expeditive grace a' l'operation aeroportee sur la province du Bas-Congo a' partir de
Goma, declaree populaire et longue par le President KABILA qui exploitait le sentiment anti-tutsi et etait
sans doute convaincu de l'incapacite' de son armee, l'actuelle guerre du Congo a connu en 8 mois des
violations massives des droits humains.
Au cours de cette guerre, les belligerants ont minimise' les normes du Droit International Humanitaire soit
sous pretexte qu'il s'agissait de repondre a' une agression soit en invoquant le fait que Monsieur KABILA
ait recrute' des interhamwe et qu'il etait lui-meme un genocidaire .
A. APPRECIATIONS
1. Crimes de guerre
Pendant les hostilites, le minimum que l'on demande aux protagonistes est de faire l'economie de
violences superflues, de distinguer les cibles militaires des cibles civiles pour la protection de la
population, bref de s'abstenir de commettre des crimes de guerre.
La Charte de Londres du 08/08/1945, qui a permis la mise sur pied du Trïbunal Militaire International de
Nuremberg charge' de juger les criminels de guerre de 1940-1945, definit le crime de guerre comme la
violation des lois ou coutumes de la guerre. Or les belligerants de la guerre du Congo et leurs allies
respectifs ont effectivement commis des crimes de guerre dont ils doivent repondre personnellement ou
Annexe 4.10b
collectivement.
Les forces armees du RCD ont massacre' des villageois en represailles partout ou' elles ont essuye' des
attaques eclairs des la part des combattants Mayi-Mayi dans les territoires qu'elles controlent. Le pretexte
par trop simpliste qu'elles invoquent est la protection que ces populations assureraient a' ces Mayi-Mayi
en les cachant.
Les forces gouvernementales continuent a' larguer des bombes sur des agglomerations, faisant ainsi des
victimes civiles innocentes. Dans la province de l'Equateur particulierement (LISALA, GEMENA,
ZONGO), les militaires gouvernementaux ont tue' des jeunes gens sous pretexte de collaboration avec
l'ennemi.
Des lors les uns et les autres auraient du mal a' convaincre l'opinion de leur intention de« liberer » le
peuple par cette guerre.
En ce qui concerne les bombardements , toutes les bombes deversees jusqu'a' ce jour n'ont pas permis de
recuperer un seul metre carre' en territoire national occupe'. La logique recommande que l'on s'arrete pour
ne pas allonger encore la liste des morts.
Quand Kinshasa se permet de considerer comme acquis au RCD les Congolais habitant dans les territoires
occupes (a' cause de l'incapacite' de l'armee gouvernementale a' proteger les personnes et leurs biens), il y
a lieu de craindre que ces populations redoutent la reprise de leurs contrees. Car en effet, ceci equivaudrait
a' leur extermination sans autre forme de proces.
Enfin, pour ce qui est des represailles des populations a' la suite des attaques Mayi-Mayi , des proces
reguliers auraient du etre organises pour etablir la culpabilite' des uns et des autres comme le prevoient les
conventions de Geneve dans l'article 3 : « Sont et demeurent prohibees en tout temps et en tout lieu les
executions effectuees sans un jugement prealable, rendu par un tribunal regulierement constitue', assorti
des garanties judiciaires reconnues comme indispensables par les peuples civilises ».
2. Vers l'epuration ethnique
Pendant les sept mois de la guerre au Congo en 1996, les militaires tutsi, allies de Monsieur KABILA, ont
systematiquement massacre' les refugies Hutu qu'ils ont pourchasses de l'est a' l'ouest.
Dans la guerre actuelle , l'hegemonie tutsi exacerbe, surtout dans le Kivu, la revendication d'autonomie
des autres ethnies et les pousse a' vouloir se defendre, meme au prix d'une extermination totale (voir le
Rapport de Monsieur ROBERTO GARRETON )
Ainsi, les Mayi-Mayi, naguere disperses, se donnent maintenant les moyens de proteger leur« droit
terrien» en organisant des attaques audacieuses contre les troupes du RCD, attaques au cours desquelles
ils se montrent impitoyables vis-a-vis des tutsi.. Ceux-ci, en represailles, deciment 􀁕es villages,
Prev I Next I Contents
Annexe 4.10b
Sème Document
cc LA GUERRE DES ALLIES EN R.D.C.
ET LE DROIT A L'AUTODETERMINATION DU PEUPLE CONGOLAIS 11
La rédaction du cinquzeme document est occasionnée par les affrontements
armés de grande envergure durant trois jours (du 14 au 16 août 1999), entre
troupes nuandaises et ougandaises alliées aux factions rebelles qui se battent
contre le gouvernement central de Kinshasa. Le volet droit de l'homme mis en
exergue est celui de l'autodétermination du peuple congolais dont il est apparu
que le destin ne lui appartenait plus. Le cas illustratif est celui par exemple de
l'érection d'une de la Province autonome de Kibali-Ituri, non pas par les
rebelles, mais par leurs alliés militaires. Ce document couvre la période allant
,du 13 mai (lendemain de la publication du 4ème document) au 30 août 1999.
Ce document a été signé par François Zoka, Pierre Kibaka, Jean-Pierre
Badidike, et endossé par Clément Citeya qui en a assumé le toilettage et la
diffusion.
INTRODUCTION
Le 2 août 1998 commençait sur le territoire congolais une guerre
déclenchée par un mouvement politico-militiaire dénommé Rassemblement
Congolais pour la Démocratie, R.C.D. en sigle. Cette guerre initialement
planifiée pour 15 à 20 jours est aujourd'hui entrée dans sa 57ème semaine et
c'est depuis le 23 août que la ville de Kisangani a totalisé une année sous le
contrôle de la rébellion.
En toute logique, il est fort tentant de dresser le bilan d'une année de
cette guerre de plus absurdes. Mais les affrontements qui ont eu lieu à
Kisangani du 14 au 17 août entre les armées du Rwanda et de l'Ouganda
confirment l'existence des enjeux obscurs qui sous-tendent la crise politique
dans la région autour du Congo. En effet, deux pays alliés dans une guerre
déclarée et effective contre le Congo, se sont affrontés directement en plein
territoire de leur ennemi et c'est peut-être la première fois que cela arrive
dans l'histoire des guerres.
Voilà pourquoi, au lieu d'un simple bilan, nous aimerions épingler un
des goulots d'étranglement qui pèsent sur la plupart des pays africains. Il
s'agit de leur droit à s'autodéterminer pour prendre en mains leur
destinée. C'est donc ce problème majeur de l'autodétermination qui a
consacré le ridicule du peuple congolais que nous voulons faire ressortir
dans ce présent document, le cinquième1 que le Groupe Justice et Libération
1
• Les 4 premiers documents ont porté respectivement sur les 45 premiers jours de la guerre, les conséquences
politiques et socio-économiques, les droits des peuples, et le droit humanitaire international.
Annexe 4.10c
publie depuis le début du déclenchement de la guerre du RCD le 2 août
1998.
Cependant, nous devons avouer que c'est à l'épreuve de beaucoup de
courage que nous publions ce rapport, car les acteurs de cette guerre ne
dissimulent plus leur intention de mettre nos vies en péril. Mais avons-nous
d'autre choix si la défense des droits de l'homme reste pour nous un idéal !
De même que personne n'a le droit de manger à coté de ceux qui
meure1:1t de faim, de même personne n'a le droit de se taire à côté des
violations des droits inaliénables des autres.
Ce document aura 4 parties. Nous commencerons par relever les faits
qui se sont déroulés depuis la parution de notre dernier document sur Le
droit humanitaire international daté du 12 mai 1999. Et ici nous essayerons
de montrer comment ces événements sont les signes annonciateurs des
affrontements du 14 au 17 août. En deuxième lieu, nous regrouperons ces
événements en violations des droits de l'homme dont l'atteinte au droit à
l'autodétermination du peuple congolais est le cas le plus saillant. En
troisième lieu, nous donnerons notre appréciation des faits. Enfin Nous
ferons quelques recommandations pour une issue pacifique de la crise.
I. QUELQUES FAITS
Les événements meurtriers de 14 au 17 août 1999 ne sont pas le fait
du hasard mais l'aboutissement logique de la crise qui prévaut actuellement
en RDC et dans la région autour de la RDC.
1. Signes avant-coureurs des affrontements du 14 au 17 août
Le tout est parti du 16 mai 1999 quand à Goma, pendant l'Assemblée
Générale du RCD, le Collège des Fondateurs a retiré la Présidence du
Mouvement au Professeur Ernest WAMBA dia WAMBA. Ainsi éclatait à la
Direction Politique du RCD la crise qui couvait depuis plusieurs mois.
Le 21 mai, le Professeur, qui conteste sa destitution en la qualifiant de
coup d'Etat, revient à Kisangani à bord d'un avion C 130 de l'armée
ougandaise pour y installer l'aile dite « progressiste» de la rébellion dont le
slogan est : « négociation sans conditions avec le Gouvernement de Kinshasa ».
Le samedi 22 mai, une fusillàde s'engage entre les forces ougandocongolaises
et les forces rwando-congolaises à la suite de l'interdiction
par l'autorité politico-militaire proche du RCD / Goma d'une marche de la
paix programmée par le RCD / Kisangani. On a déploré 4 morts, tous
militaires (trois ougandais et un rwandais). Il y eut aussi plusieurs blessés
graves.
Le dimanche 23 mai, le RCD/Kisangani organise un meeting devant la
maison de commune de Mangobo sous forte escorte militaire ougandaise. A
Annexe 4.10c
la fin du meeting, vers 17 30', une délégation de haut rang du RCD/Goma
débarque à l'aéroport de Simi-Simi. Conduite par le Premier vice-président,
le Commandant ONDEKANE, cette délégation s'est rendue directement au
stade Lumumba où elle avait espéré s'entretenir avec les spectateurs d'un
match de football : mais leur arrivée a coïncidé par hasard avec la fin de la
partie. Pris de panique par l'escorte qui accompagnait la délégation, les
spectateurs se sont dispersés.
Le samedi 29 mai, le RCD / Kisangani appelle la population à un
meeting sur l'esplanade de l'hôtel des Postes, mais les forces combattantes
de l'aile dite « militariste» de la rébellion empêchent la tenue de ce meeting.
Finalement celui-ci a eu lieu en début d'après midi aux environs du Grand
Marché de la Makiso. A cette occasion, la nomination d'un autre Gouverneur
de Province consacre le dédoublement des institutions de la rébellion. C'est à
la faveur d'un grand déploiement avec un char (ougandais) à l'appui que ce
meeting a eu lieu. La tension a été vive mais, heureusement, la situation n'a
pas dégénéré.
Le jeudi 3 juin, aux environs de 3 h 30', des coups de feu ont crépité à
Kisangani semant la panique parmi la population.
Le samedi 5 juin, 4 chars ougandais ont sillonné le centre-ville de 2 h
30' à 5 h 00' du matin. Ce mouvement des chars fut accompagné des tirs à
l'arme lourde.
Donc au cours du mois de mai, le RCD fut, du moins dans les faits,
divisé en deux. Chaque branche - du RCD - est soutenue dans la ville de
Kisangani par un des alliés principaux de la rébellion, à savoir le
Rwanda et l'Ouganda, qui continuent pourtant ensemble la guerre
contre Kinshasa. Notons que l'Ouganda parraine aussi le MLC de JeanPierre
BEMBA, une autre branche de la rébellion.
2. Quelques faits divers
• Le 8 juin 99, sans avoir bénéficié d'un procès, un militaire est
publiquement exécuté devant la maison de la ·commune de Kisangani en
présence des autorités administratives et militaires de la place. M.
KAKULE serait coauteur du meurtre d'un civil à la suite d'un vol à main
armée dans la même commune.
• Le 13 juin, le Groupe Justice et Libération, en vaste campagne de la paix
initiée par la Société Civile lance son message de paix dont en annexe
l'intégralité du texte.
• Le 16 juin, à l'occasion de la célébration de la journée de l'Enfant
Africain, le Groupe Justice et Libération ouvre une année de campagne de
paix pour les enfants. Ceux-ci adressent des messages de paix aux
rebelles, aux parents et aux hommes de bonne volonté. Le coordonnateur
urbain du RCD a assisté à cette manifestation.
• Le 13 juillet, un militaire congolais succombe suite à la torture dont il fut
victime à la résidence du Directeur Provincial de l'OFIDA. Il lui fut
Annexe 4.10c
reproché la complicité d'un vol d'un magnétoscope pendant qu'il était en
faction à cette résidence. Le Directeur, qui est de souche rwandophone,
n'est toujours pas inculpé.
• Dimanche 18 juillet, une émission de la RTNC fait allusion à la
nomination des Autorités Académiques et Administratives à l'Université et
dans les Instituts Supérieurs. Cette mise en place est intervenue alors
que la clôture de l'année académique pointait à l'horizon. La plupart des
personnes nommées sont proches du RCD / Goma.
• Le lundi 19 juillet les deux factions du RCD tiennent leurs meetings
respectifs. Arrivé à Kisangani pour accueillir le Président CHILUBA de la
Zambie qui n'est plus venu, Le Président du RCD / Gama, Monsieur Emile
ILUNGA, en a profité pour tenir un meeting populaire devant l'esplanade
de l'hôtel des postes. Prévu initialement pour 10 heures, ce meeting n'a
pu commencer qu'aux environs de 12 heures, le temps de disperser le
marché central de Kisangani, de fermer les magasins et bureaux pour
contraindre la population à y assister. Toutefois, l'assistance ne fut pas
nombreuse. A 15 heures, Monsieur Ernest WAMBA dia WAMBA a tenu
lui aussi un meeting populaire sur la 15ème avenue dans la commune
Tshopo devant une foule venue spontanément.
3. Création de la Province de KIBALI-ITURI
Le 22 juin 1999, le Commandant des Forces Ougandaises à Kisangani,
le Général KAZINI, crée la Province de KIBALI-ITURI détachant ainsi les
districts de l'Ituri et du Haut-Uélé de la Province Orientale.
Le 23 juin, Madame Adèle LOTSOVE, jusqu'alors Vice-Gouverneur de
la Province chargé des finances, arrive à Bunia, pour prendre ses nouvelles
fonctions de Gouverneur de Kibali-Ituri. Sa nomination est également signée
par Monsieur KAZINI. On notera que Madame LOTS OVE comme ViceGouverneur
séjournait plus à Kampala qu'à Kisangani sans rompre les
contacts avec la direction du RCD / Gama.
4. Conflit ethnique entre Hema et Lendu
Le 22 juin resurgit à LIBI dans le territoire de DJUGU en Ituri le conflit
terrien entre les Lendu et les Hema. Une petite dispute entre ouvriers dans la
concession de M. UGWARO est à la base de ce conflit qui s'est rapidement
étendu sur une cinquantaine de km. Les centres suivants ont été impliqués:
DRODRO, JIBA (plusieurs villages), BLUKWA, RETHY.
Le nombre des victimes avoisine 7.000. Les foyers les plus meurtriers
sont JIBA et BLUKWA entre lesquels des villages entiers auraient disparu:
habitants massacrés ou mis en fuite, cases incendiées, maisons détruites,
bétail décimé, etc. De façon générale, plusieurs infrastructures scolaires,
administratives et de production ont été détruites. Autour de BLUKWA , les
villages de NIBI, TSUKI et KOO ont été rasés (plus ou moins 1.200 familles).
Les rescapés se sont réfugies en OUGANDA, à BUNIA ou à FATAKI. Les
menaces pesant sur ce dernier centre, pointé comme prochaine cible, ont
Annexe 4.10c
emmené les Autorités Ecclésiastiques à fermer précipitamment le Petit
Séminaire sans devoir attendre la clôture régulière de l'année scolaire. Les
armes utilisées sont les flèches, les lances, les machettes, les fusils ou autres
instruments tranchants. On a trouvé dans certaines familles des réserves
allant de 50 à 150 flèches.
Les vues divergent sur les vrais commanditaires de ces actes. Certaines
personnes parlent d'un rebondissement du conflit séculaire entre les Lendu
(Tatsi, Pitsi, Watsi, Bindi) et les Hema (Nord-Wanywagi et Stui,2 . Ceux-ci sont
accusés d'étendre leurs plantations et élevages sur les terres arables des
populations Lendu. Les Lendu accusent les forces ougandaises qui contrôlent
l'Ituri de s'être interposées en faveur des Hema dont une souche habite en
Ouganda. Il paraîtrait aussi que les hommes politiques originaires de ces
milieux ont suscité et entretenu la haine entre les gens. Les hommes d'affaires
Nande sont parfois cités comme prenant partie pour les Lendu. D'autre part il
n'a pas manqué de comparaisons entre ce conflit et celui qui oppose les tutsi et
les hutus au Rwanda.
Des efforts de négociations sont en cours entre les anciens, notables des
ethnies en conflit et des ethnies non impliquées (Alur ou Bira). C'est 1􀁷 C.C.I.
(Centre Culturel de l'ITURI à Nyakasanza) qui offre le cadre des pourparlers.
5. Les Accords de Lusaka
Le 10 juillet est signé à Lusaka l'Accord de Cessez-le-feu en République
Démocratique du Congo.
Outre le préambule, cet Accord de 3 articles en 26 points comprend trois
annexes : A, B et C. L'Annexe « A » présente en 11 chapitres les modalités de
mise en oeuvre de l'Accord. L'Annexe « B » est un agenda de 21 événements
majeurs du Cessez-le-feu. L'Annexe "C" est un lexique des termes utilisés dans
l'Accord.
L'Accord de Cessez-le-feu devait être signé par sept Parties devant
quatre Témoins. Les parties sont les belligérants: La République d'Angola, La
République Démocratique du Congo, La République de Namibie, La
République du Rwanda, La République d'Ouganda, La République du
Zimbabwe, Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) et Le
Mouvement pour la Libération du Congo (MLC). Les Témoins sont: La
République de Zambie, L'Organisation de l'Unité Africaine (OUA),
L'Organisation des Nations Unies, La Communauté pour le Développement de
l'Afrique Australe (SADC).
Le 10 juillet, les deux mouvements rebelles, ayant pourtant participé
activement aux travaux des experts, n'avaient pas signé. Le RCD a allégué un
2
L'histoire de cohabitation entre ces deux peuples est jalonnée de graves moments de conflit. Les cas les plus
récents sont ceux de 1994 entre les Lendu Bindi et les Hema Sud, et celui de 1996 entre les Lendu Tatsi et les
HemaNord.
Annexe 4.10c
conflit de protocole entre les deux branches tandis que le MLC qui signera un
peu plus tard s'était abstenu par solidarité avec une des branches.
6. Fusillade au Centre LUMUMBA TRING WING
Le samedi 17 juillet, le major ougandais MUGENYI et un officier
Rwandais avec ses quatre gardes du corps investissent le Lumumba Tring
Wing, Centre de formation militaire du RCD / Kisangani sous supervision
ougandaise. Ils sont à la recherche des interahamwe. Après qu'ils aient
rassemblé autour de 80 suspects, les cadres et soldats congolais se sont
interposés et une fusillade s'est ensuivie. Les chercheurs d'interahamwe sont
désarmés, tabassés, blessés et les gardes du corps faits prisonniers. Dans la
soirée les militaires rwandais prennent position autour du Centre, mais le
dialogue entre le R.C.D./Kisangani et le commandement militaire rwandais l'a
emporté sur le recours à la force.
D'après les officiers rwandais et ougandais, cette opération s'inscrivait
dans le cadre de !'Accord de Cessez-le-feu de Lusaka (cf. Chapitre 8, § 8.1 de
l'Annexe « A », traitant du désarmement des groupes armés)3
• Notons en
passant qu'à cet endroit précis, !'Accord - que le RCD n'avait pas encore signé
- reconnaît plutôt la compétence à « la Commission Militaire Mixte, avec
l'assistance des Nations Unies». Et cette commission n'est pas encore mise en
place.
7. La mission onusienne et le calvaire des associations des droits de
l'homme
Attendue pour le samedi 24 juillet, la délégation onusienne a foulé le
sol de Kisangani le mercredi 28 juillet et y a séjourné pendant 24 heures.
Elle était composée entre autres des représentants de l'UNICEF, !'O.M.S., le
P.N.U.D., le Haut Commissariat aux droits de l'homme.
Cette délégation avait principalement pour mission de préparer les
Journées Nationales de Vaccination (J.N.V.), d'amener de façon symbolique à
Kinshasa quelques items des Examens d'Etat 1997-1998, d'étudier les
modalités d'installation d'un sous-bureau des droits de l'homme dans la
partie est du pays.
Au cours de cette mission, M. FREJ FENNICHE, Représentant du HautCommissariat
de l'O.N.U. aux droits de l'homme en RDC, s'est entretenu
d'abord avec les Associations des droits de l'homme et de la Société Civile, et
a reçu une délégation des élèves qui avaient présenté les examens d'Etat en
1998. Sur demande des Groupes Justice et Libération et Lotus, les élèves
furent aussi reçus par le Vice-Gouverneur en présence du Maire de la ville.
La causerie était amicale, voire familiale et a porté sur les motifs qui ont
prévalu à ce que la délégation n'amène plus, comme prévu, quelques items à
3
• Les alinéas a et b précisent que des mesures devront être prises pour la remise au Tribunal International ou
aux tribunaux nationaux des auteurs de massacres et de crimes contre l'humanité, ainsi que d'autres criminels de
guerre.
Annexe 4.10c
Kinshasa pour correction. Les autorités du RCD à GOMA ont plutôt exigé
que toutes les malles soient convoyées et centralisées à GOMA avant d'être
remises aux représentants onusiens.
Après le départ de la délégation, l'émission « CONGO NOUVEAU» et
d'autres émissions spécialisées de la RTNC ont formulé des menaces très
dures accompagnées d'injures, et cela pendant trois jours de suite (31 juillet,
1er et 2 août) à l'endroit des membres de Justice et Libération et de Lotus.
Rappelons que l'émission « CONGO NOUVEAU » est une création des
autorités du RCD pour faire la réplique à l'émission "CHANGEMENT
FONDAMENTAL" de la RADIO-LIBERTE
4
. Il est donc reproché à ces
associations
- de faire des rapports négatifs sur le RCD ;
- de décourager les onusiens à venir s'installer à Kisangani;
- d'entêter les élèves dans leurs revendications;
- de faire des voyages à l'étranger ;
- d'être au service de M. KABILA;
- de travailler avec des prêtres et l'Eglise Catholique ;
- de faire de la politique.
Le Commandant Jean Louis Guillaume MBUYI TSHIBWABWA de
l'A.N.C./Goma, auto-surnommé "MUVUNJA ANAVUNJA" (du swahili "Le
casseur casse"), Monsieur Clément MANGUBU LOTIKA, Coordonateur
Provincial du R.C.D./Goma, et Monsieur Maurice NGONGO, Chargé de presse
du R.C.D./Goma, sont les principaux animateurs de ces émissions.
8. La mission de vérification
Dans le but de se faire une idée sur la représentativité des deux
branches de la rébellion, les négociateurs de la crise au Congo ont organisé
deux missions de vérification à Kisangani.
La première a été conduite par le Ministre zambien à la Présidence, M.
Eric SILWAMBA, en lieu et place du Président zambien. Cette mission a été
reçue par Monsieur Emile !LUNGA, Président du RCD. La fanfare
kimbanguiste a été pour la circonstance habillée en tenue militaire pour
rendre les honneurs à l'aéroport de BANGBOKA. Comme du temps du M.P.R.,
les épouses des militaires, les vendeurs des marchés et autres sont mobilisés
pour se rendre à l'aéroport mais la population dans son ensemble garde ses
distances. De leur côté, à l'absence de leur Président, les membres du
R.C.D./Kisangani se manifestent en déployant un cortège motorisé dans la
ville sous les applaudissements de la population qu'ils invitent à soutenir la
signature de l'Accord par Monsieur WAMBA. La délégation zambienne est
rentrée le même jour au soir après s'être entretenue uniquement avec les
représentants du R.C.D. / Goma.
4
• La Radio-Liberté émet à partir du quartier Général des Forces Ougandaises. Elle serait une propriété du MLC.
Annexe 4.10c
La deuxième mission a eu lieu le mardi 10 août. Elle fut conduite par
le ministre Sud Africain des Affaires Etrangères, Mme ZUMA, assisté par le
Ministre zambien à la Présidence. Cette mission faisait un travail de contrevérification.
Elle a rencontré les deux représentants de deux branches après
un désordre protocolaire indescriptible à l'aéroport.
Le Groupe Justice et libération a remis à l'intention de ces missions des
documents - en annexe de ce rapport - rédigés pour la circonstance dans le
cadre de sa campagne pour une paix durable en RDC. La remise de ces
documents a relancé les menaces contre les membres du Groupe.
9. Les premiers affrontements et la semaine du 7 au 13 août
Le 06 août 1999, le R.C.D./Kisangani annonce l'arrivée de Monsieur
WAMBA dia W AMBA à Kisangani. Le Gouverneur de Province et le Maire de la
Ville interdisent toute manifestation publique et les attroupements de plus de
cinq personnes en menaçant de mort les récalcitrants. La RTNC, dans ses
émissions spécialisées, invite les parents à garder leurs enfants à la maison.
En début d'après-midi, une Land Cruiser de l'armée ougandaise essuie
des tirs d'un militaire congolais en faction devant l'hôtel Congo Palace où
logent les officiers congolais du R.C.D./Goma. Deux soldats ougandais sont
grièvement blessés.
Le 07 août, tôt le matin, les Forces ougando-congolaises consolident
leurs positions en hommes et matériels de guerre au centre de la ville qu'ils
avaient occupé la veille au soir. Vers 9 h 00 éclate une fusillade nourrie à
l'arme lourde qui durera au moins quatre heures. Les soldats congolais du
R.C.D./Goma sont délogés de la Banque Centrale et de l'hôtel Congo Palace; le
Commandant HAMULI, conseiller politique de M. ONDEKANE, est fait
prisonnier. Il y a eu des morts et des blessés parmi les militaires, ainsi que des
dégâts matériels.
Morts:
- BAKONOBA NYAMA
- Le soldat Etienne du RCD / Goma abattu aux environs de l'hôtel WAGENIA
- Quatre soldats congolais et trois ougandais non identifiés.
Blessés:
- Le Commandant Sylvain BUKI avec ses 3 gardes de corps
- KILIMALI BUSHIKI ( 17 ans)
- FRANCO YEKO
- USOKA AZAKA (23 ans)
- SEFRWADA (36 ans)
- FRANCIS
- ODOMYO (37 ans)
- EKADU (25 ans)
Annexe 4.10c
...
- OKONGO BOSCO (24 ans)
- ONYEMA FREDDY (36 ans)
- OKWI Charles (36 ans).
Dégâts matériels
- La façade de l'aile droite de l'hôtel Congo Palace est endommagée;
- L'immeuble KILIMA, situé entre l'Hôtel Congo Palace et l'Etat Major, a été
touché;
- La maison d'habitation de !'Inspecteur Judiciaire MAMBWINI, située en
face des locaux de la société CELCO où logent les soldats rwandais a été
atteinte par une roquette. L'épouse de !'Inspecteur a été blessée.
A 13 heures, la Radio Liberté annonce l'arrivée de Monsieur WAMBA à
Kisangani et celui-ci dans un message diffusé sur les ondes de la même radio
invite la population pour un meeting à l'hôtel Wagenia érigé depuis lors en
Quartier Général du R.C.D./Kisangani. Ce meeting a eu lieu à 15 h 00 devant
une grande foule.
Le 08 août. Les deux parties renforcent leurs positions en hommes et en
matériels de guerre. Du 08 au 10 août on a relevé 15 rotations d'avions entre
Kigali - Goma - Kisangani. A partir du même dimanche 8 août, des véhicules
militaires venus de Gisenyi vont déposer des chargements à l'aéroport de
Goma. Les vols civils sont suspendus entre Goma et Kisangani jusqu'au mardi
10 août au profit des affrètements militaires rwandais. Les militaires
burundais, en renfort aux Forces Rwandaises, commencent à atterrir à
Kisangani le lundi 9 août par !'Aéroport de Simi-Simi. Ce dernier devint une
sorte de base arrière pour l'armée rwandaise.
Pendant ce temps, la guerre des ondes (RTNC et Radio Libert.é) faite
d'insultes et d'attaques personnalisées exacerbe le stress de la population qui
sent l'imminence d'un affrontement armé, chaque radio prenant fait et cause
pour la partie de son obédience.
Inconsolable de la perte du contrôle de la Banque Centrale, le
RCD / Goma, via un Arrêté du Gouverneur de la Province Orientale pris le 10
août, suspend toutes les transactions avec la Banque Centrale et charge les
banques commerciales de recueillir les taxes dues au trésor.
Le mercredi 11 et le jeudi 12 août se tiennent des réunions
importantes d'abord entre officiers rwandais, puis entre officiers rwandais et
congolais, et encore entre seuls officiers rwandais. De ces réunions, il s'est
dégagé le principe d'attaquer les positions ougandaises.
Le 13 août commence, dans un climat de vive tension, la campagne de
vaccination contre la poliomyélite pendant que les produits destinés à la
Province de l'Equateur et l'hinterland de Kisangani traînent encore en ville.
10. La guerre des alliés du RCD (Rwanda contre Ouganda)
Annexe 4.10c
Il est encore très tôt de décrire avec exactitude la situation de guerre qui
s'est passée à Kisangani. A l'heure actuelle, les gens n'ont pas encore délié leur
langue, les enquêtes sur toutes les victimes sont en cours. Nous nous
limiterons à un sommaire.
Le samedi matin, 14 août, Tango Tango (William BALENGELE de son vrai
nom), Commandant de la 7ème Brigade, est suspendu de ses fonctions. Il lui
est reproché entre autres de n'avoir pas rendu les services que l'on
attendait de lui, notamment au cours des affrontements du 7 août.
- Le samedi soir à 18 h 20, une détonation d'une arme lourde en provenance
de l'aéroport de Bangboka est entendue à travers toute la ville. D'autres
coups de feu, à l'arme automatique, ont crépité plusieurs fois la nuit et le
matin du dimanche dans les environs de l'aéroport.
- Le dimanche, on aperçoit par petits groupes des éléments rwandais,
burundais 􀂂t congolais en patrouille. C'est plus tard que l'on comprendra
qu'ils se dirigeaient progressivement et discrètement vers leurs centres
d'attaque. Ce mouvement aurait commencé depuis la nuit, surtout dans la
commune de Mangobo (vers les abords de la SOTEXKI) et au centre-ville.
- A 14 h 30, une grande détonation à l'arme lourde ébranle toute la ville, elle
se répétera trois fois en l'intervalle de 20 minutes. Un feu nourri se
généralise comme une traînée de poudre à travers le centre ville et peu à
près dans toute la ville et principalement autour de !'Aéroport, au point
Kilométrique 6, et autour de la SOTEXKI.
- Les premiers coups de feu au centre ville sont entendus autour de l'hôtel
Wagenia. Les éléments ougandais sont pris au dépourvu. Déboussolés,
certains ont de la peine à se réaliser que l'attaque rwandaise est
effectivement enclenchée. Ils ripostent à l'arme automatique et puis lourde.
La prem1ere détonation a surpris même les officiers congolais.
Apparemment ils ne savaient pas que l'attaque commençait, tout au moins
à cette heure-là. Une réunion tenue à la résidence du Commandement
ONDEKANE s'estompe et se disperse ; c'est le sauve-qui-peut, civils et
militaires rivalisant de souplesse pour escalader l'enclos ou passer par la
porte étroite, et cela en deux sens.
- La ville est vite coupée en trois cercles ou zones de combats : le Centre-ville,
autour de la SOTEXKI, la zone AEROPORT /BANGBOKA - FORESTIERE
(Quartier général de l'armée ougandaise).
Les gens sont obligés de s'immobiliser ou de s'abriter là où les
affrontements les ont trouvés. Certains dont de petits enfants y resteront
jusqu'au cessez-le-feu, loin de familles. Les joueurs de l'A.S. Lubunga venus
de la Rive-Gauche pour une partie de football se sont terrés loin de chez
eux pendant trois jours. Au rond-point SGA, les vendeurs de cabris et
passants ont passé deux jours à même le sol et à la belle étoile pendant que
crépitaient au-dessus d'eux des balles tirées à l'arme lourde et
automatique. Sept coiffeurs et clients du Salon Maître Célestin dans les
environs de !'Hôtel Wagenia ont partagé pendant trois jours, et sans
manger ni boire, un espace exigu de 4 m2 qui leur a aussi servi de lieu
d'aisance.
Annexe 4.10c
Seuls des piétons et cyclistes téméraires ont couru le risque de se faufiler ;
on tirait sur les motocycles et les engins automobiles. Le Père ZENON,
revenant en voiture d'une eucharistie à TSHOPO a échappé de justesse à
une roquette qui s'est écrasée sur les murs de l'Institut Maele.
- Une ceinture est dressée au centrre-ville : elle longe l'axe suivant dans une
sorte de carré : 1) Boulevard Lumumba jusqu'au rond-point du stade
Lumumba en passant par le gouvernorat, 2) du rond-point du stade en
passant par le D.S.R.5 à l'ancienne Résidence du Général, 3) de la résidence
du Général au Port de l'ONATRA, 4) du Port de l'ONATRA, Hôtel des Postes,
marché central jusqu'au gouvernorat. Deux petites ceintures ou deux petits
demi-cercles y sont concentriques.
- Pour ce qui est du centre-ville, les combats se cristallisent autour des
points suivants dans l'ordre de leur dureté: Hôtel Wagenia, Banque
Centrale, Hôtel Palm Beach, Cristaleau ou Bâtiment administratif de la
Radio Liberté, Résidence Mgr MONSENGWO.
- La résidence Mgr MONSENGWO est pilonnée de 14 h 30' (dimanche) à 2 h
00 du matin (lundi), heure où les militaires ougandais qui en assuraient la
garde battent en retraite suite à la rupture des munitions. Ils se replient à
l'hôtel Palm Beach emportant les dépouilles de deux de leurs camarades. 5
roquettes sont tombées sur la résidence: une en chambre, une au salon,
une au bureau, une à côté du garage, une enfin vers le Centre de Pastorale.
C'est vers 16 h 00 que Mgr, modestement habillé, et ses 4 compagnons
d'infortune (le Vicaire Général, deux religieuses, le chauffeur) ont quitté la
résidence pour se réfugier à la Maison du Sacré-Coeur.
- Une petite accalmie était intervenue autour de 17 h (dimanche), et elle avait
duré environs une heure. Les combats reprennent vers 18 h 10 d'abord
faiblement et puis de plus en plus durement jusqu'au matin, 5 heures 30.
Les Ougandais tiennent dans leur position défensive.
- Le lundi 16, les combats reprennent autour de 9 heures. Avec des petites
interruptions de 30 à 45 minutes. Au début de l'après-midi, les rwandais
contrôlent les principales artères de la ville.
- Le mardi 17, les combats qui ont repris la veille à 22 h 15' sont sérieux. Ils
se concentrent de plus en plus autour de deux cibles, Hôtel Wagenia et
Hôtel Palm Beach. Ceux qui gardaient la SGA lâchent, les rwandais étant
nombreux, très nombreux.
- Vers 11 h 30, à bord d'un engin meurtrier appelé FOURTEEN, M. WAMBA
sort de Wagenia escorté par une soixantaine de militaires ougandais et
congolais qui tirent sans sommation pour se frayer le chemin. En route
vers la SOTEXKI, le FOURTEEN crache le feu, pendant que les éléments
ougandais livrent une parade impressionnante de professionnels
commandos. Ils tirent incessamment; en accompagnant le véhicule à pas
feutrés, ils se couvrent, couvrent leur engin protecteur et se relayent pour
boucher les axes secondaires de la route BUTA. Le cortège débouche sur
l'avenue du Stade vers la TSHOPO. Ils écrasent une petite résistance
congolaise sur la 15ème avenue (Tshopo), foncent tout droit et éloignent les
Burundais stationnés à la BRALIMA. Quelques ougandais restent sur la
15ème avenue pour divertir leurs adversaires au moment où leurs collègues
5 D.S.R. : Département de la Sécurité et des Renseignements; c'est la nouvelle appellation des Services secrets
duRCD.
Annexe 4.10c
se faufilent via Pumzika vers la rivière Tshopo où M. WAMBA est embarqué
dans une pirogue. Au retour du FOURTEEN pour tenter de reprendre la
15ème, les burundais s'interposent; ce face-à-face qui dura 50' aura permis
à M. WAMBA de rejoindre la SOTEXKI qu'il a atteint dans un état d'extrême
épuisement.
- Les combats du Cercle SOTEXKI se sont déroulés principalement dans
l'enceinte de la concession et les alentours immédiats. Les éléments
rwandais et burundais s'étaient déjà infiltrés dans le quartier de l'usine
depuis le début de la matinée. L'attaque a commencé par le portail
principal du quartier résidentiel. Connaissant leurs adversaires - qu'ils ont
par ailleurs formés - les ougandais se sont plutôt déployés en sens inverse
c'est-à-dire vers le verger. C'est de ce côté en effet que devait venir le coup
fatal. Des obus en quantité sont tombés sur les résidences dont les
habitants ont eu la vie sauve grâce à la solidité du béton sous la toiture.
Ont été particulièrement touchées la résidence de M. RIDJA, Directeur
Général, la résidence de M. LOKO et celle de M. MWAMBA, respectivement
Directeur du personnel et Sous-Directeur à la maintenance. Au plus fort
des affrontements, tous les habitants du quartier résidentiel se sont
retranchés chez le Directeur Général. Ils y étaient au nombre de 56
personnes dont les femmes et les petits enfants. Il y a eu autour de 200
morts à la SOTEXKI.
- Le Cercle AEROPORT-FORESTIERE : C'est le cercle où les combats ont été
les plus meurtriers (pas moins de 400 morts), les deux armées s'affrontant
à ciel ouvert. Les villageois des Km 17 et 21 ont été sommés de déménager
depuis le vendredi 13 août. Il en est de même de ceux de km 6 et 10. Ce
grand cercle comprenait deux petits cercles juxtaposés, l'un autour de
!'Aéroport (km 17), l'autre autour de la FORESTIERE (km 13). La stratégie
rwandaise visait en plus de prendre le contrôle de l'aéroport de Bangboka,
couper le centre-ville de la FORESTIERE qui en constituait le centre de
ravitaillement. Si le premier objectif ne fut pas atteint - sauf qu'aucun
renfort ne pouvait atterrir - le deuxième fut un succès. En effet, les
éléments ougandais déployés en ville ont été isolés de leur Quartier Général
et plusieurs ont replié au Palm Beach par manque de munitions et de
renforts. Comme pour la SOTEXKI, les rwandais ont attaqué LA
FORESTIERE par l'entrée principale avant que les combats n'éclatent dans
la forêt qui prolonge la carrière des pierres. Une partie de la concession du
Petit Séminaire de Mandombe s'est retrouvée entre deux feux.
- Le mardi, les éléments du CICR/Kisangani ont été requis pour le
ramassage des corps non sans une injonction discriminatoire : priorité aux
corps rwandais, puis congolais et enfin ougandais. La population a été
invitée par la voie des ondes - bien avant la fin des combats - à venir
contempler la décomposition des corps ougandais, comme préfiguration de
ce qui lui arriverait en cas d'entêtement.
VICTIMES
Il est précoce de prec1ser le nombre et l'identité des morts vu que
certains corps ont été évacués avant le cessez-le-feu. En plus, certaines
zones comme la Forestière et les environs de !'Aéroport restent interdits
Annexe 4.10c
d'accès. Néanmoins d'après nos renseignements, il y aurait autour de 650
morts chez les militaires et une trentaine des civils. Voici quelques cas parmi
les victimes civiles.
- M. KASILIKA, 19ème trans, n° 48, Kabondo;
- M. ASOMBA, fils de Mr KASILIKA, 19ème trans, n° 48, Kabondo
- M. Pascal AGAMA, résidant à l'immeuble RENAPI, Makiso; il a été abattu
au bâtiment de GTER par les miliaires congolais;
- M. YOUSSOUF, un homme d'affaires ougandais, parent à la famille
présidentielle ougandaise;
- M. SIMON, 1ère avenue TSHOPO; c'est un détraqué mental, abattu par les
militaires ougandais au moment où il traversait leurs positions;
- ABUBAKAR, chef d'atelier de la menuiserie du Centre Simama;
- Un monsieur à Lubunga;
- Un mécanicien abattu par un militaire congolais sur la 8ème armée devant
!'Auditorat Miliaire;
- Un monsieur qui se rendait au moulin au Plateau Boyoma, abattu par les
militaires rwandais, puis habillé en tenue militaire avant d'être évacué,
- Trois jeunes gens abattus par les militaires rwandais dans le Quartier
Matete, commune de Mangobo;
- Une maman, vendeuse de la viande de porc au marché central, tuée dans
les environs du marché le dimanche en début d'affrontements;
- Un monsieur victime d'une mine anti-personnelle au km 6 sur la route de
l'aéroport;
- Un jeune garçon, victime d'une grenade placée devant la porte de sa
maison au km 6 sur la route de !'Aéroport;
- Une femme, tuée au Plateau Boyoma; elle résidait à côté de l'Institut
BALEKOMOSO;
- Une dame abattue derrière la pharmacie Wembophar;
- Une cultivatrice, avenue Baluba, Commune de Lubunga (Rive Gauche);
- Un vendeur des Etablissements Kitumba abattu à bout portant par un
militaire congolais cherchant à piller dans la famille où l'infortuné avait
trouvé refuge.
Il y a eu une centaine de blessés parmi les civiis.
11. Cessez-le-feu et dégâts
Les hostilités prennent fin le mardi 17 août vers 14 h 00. C'est tard à
la fin de la journée que la population de Kisangani apprendra la décision du
cessez-le-feu prise par les Chefs d'Etat du Rwanda et de l'Ouganda à l'issue
de leurs pourparlers à KAMPALA.
Les dégâts consécutifs aux combats concernent la destruction des
immeubles publics et privés ci-après:
- SOTEXKI : les installations ont été massivement soumises à l'artillerie
légère et lourde du 15 au 17 août 99. La principale unité de production à
savoir le département de finissage avec son primordial accessoire la
chaudière centrale, a été gravement endommagée. Après la signature du
Annexe 4.10c
cessez-le-feu, les militaires rwandais et burundais se sont livrés, du 17 ·
au 20 août, à un pillage systématique des installations de cette société.
Ce pillage a notamment touché toute la production réalisée et autres
outillages de maintenance, tous les bâtiments administratifs (bureaux
cassés, documentations détruite ou emportées, fournitures de bureau,
autres matériels informatiques sabotés ou emportés, la caisse centrale
cassée, espèces emportées) et le Centre médical. La valeur de la
production pillée (plus de 300 ballots de tissu) peut être estimée à
500.000 $.
- Banque Centrale : vitres cassées et façades criblées de balles à la suite
des affrontements ; archives détruites ou emportées ; espèces emportées;
matériel de bureau et appartements saccagés; biens meubles volés.
- Hôtel Congo Palace : propriété de l'INSS6
, c'est l'unique hôtel à trois étoiles
de la ville. Son aile droite a été fortement touchée par des obus.
- Hôtel Wagenia, propriété privée : toute la façade avant défoncée, vitres
brisées, hall d'entrée défait, appartements et studios saccagés, biens
meubles et documents emportés.
- Hôtel Palm Beach: vitres et clôture cassées, toiture touchée.
Résidence Mgr MONSENGWO portes, fenêtres et façade avant
endommagées, 1 ordinateur détruit; accessoires d'une voiture et appareils
volés.
- Plusieurs bâtiments endommagés : Cristaleau, Belect, Peugeot, Bissan,
Procure des Missions, Bakam, Hôtel des Postes, Union des Banques
Congolaises (UBC), Villas du Quartier résidentiel de la SOTEXKI, Centre
Médical SOTEXKI, Bâtiment (et extension) St Laurent, Institut Maele,
CADECO, Hotel Zambeke, Le Solidaire, Résidence Président Groupe
Justice et Libération, Résidence Kalisa, Immeuble Kilima, GTER,
Mantasera, Mosquée de Kisangani, NOGUEIRA, Maison du Sacré-Coeur,
Bureau du Groupe Canadien de travail sur le Congo (GCTC) , SHELL et
bâtiment contigu à SHELL sur le Boulevard du 30 juin, Bâtiment SGA,
diverses maisons dans les alentours de l'Etat Major, de l'hôtel Palm Beach,
de l'hôtel Wagenia, etc.
12. Après le cessez-le-feu de KAMPALA
Depuis la fin des hostilités, l'insécurité bat son plein dans la ville de
Kisangani. Dès 18 h 00', la circulation est inexistante à certains endroits,
comme dans la commune de la Makiso. Les hommes en uniforme et d'autres
inciviques opèrent chez les particuliers comme ce fut le cas pour le
presbytère de la Paroisse Ste Famille, le Centre de Santé MUNGANO,
AMEXBOIS, MAELE, etc.
Les cas d'exactions sur les routes ont augmenté, surtout à LULA, au
km 26 (route Opala), sur le Fleuve (entre Kisangani et Isangi),aux marchés
riverains DJUBU-DJUBU et IAT, au pont Tshopo (route Buta), etc.
6
INSS : Institut National de Sécurité Sociale.
Annexe 4.10c
Les lieux d'affrontements sont parsemés de bombes non encore
éclatées. Cinq bombes déjà répertoriées à la SOTEXKI n'ont pas encore été
désamorcées malgré les appels des Forces congolaises d'être saisies.
Certaines personnes ayant approché M. WAMBA ou ses collaborateurs
pour de raisons de sympathie ou de curiosité se cachent par peur de
représailles. Plusieurs compatriotes qui ne partagent pas l'idéologie du
RCD / GOMA sont victimes d'interpellations et de menaces. C'est le cas de :
M. Dismas KITENGE, Président du Groupe Lotus, interpellé au D.S.R. le
23 août 99.
- Le Dr. Léon KINUANI, Chef d'Antenne de l'O.M.S. pour la Province
Orientale, interpellé au D.S.R. le 25 août pour expliquer le but du voyage
d'une délégation de l'ONU le 22 août 99 à Kisangani.
- M. Claude OLENGA, Pasteur-catéchète de l'Eglise Catholique, et 10
étudiants, mis aux arrêts au D.S.R. le 25 août.
- M. Théophile MBUYI, journaliste à la Radio Liberté, arrêté le 22 août à
l'aéroport de Bangboka alors qu'il terminait son reportage sur le séjour de
la délégation onusienne qui venait de s'envoler pour GOMA.
M. Célestin KOSEKE, commerçant, arrêté au D.S.R.
- M. TABIN, Membre du RCD/Kisangani, arrêté au D.S.R.
- M. Coco MOZAGBA, accusé d'avoir hébergé des soldats ougandais dans
leur résidence.
- Membres du Groupe Justice et Libération (François ZOKA, Jean-Pierre
BADIDIKE, Pierre KIBAKA) fortement menacés par les autorités militaires
et administratives au cours de différentes réunions de sécurité dont celles
du 15 et du 20 août.
Des menaces pèsent sur certains membres de service& de sécurité et
militaires congolais soupçonnés d'être en intelligence avec l'aile WAMBA
sur base de leur appartenance ethnique ou de leur passé professionnel.
Ce climat d'insécurité et de menaces est corroboré par des faits
suivants:
Commission spéciale de sécurité : les services de sécurité ont mis en
place un dispositif policier pour interpeller et arrêter des personnes
considérées comme suspectes par le RCD / Gama. Ce dispositif est
supervisé par des officiers rwandais et exécuté par 5 inspecteurs
congolais suivants :
• M. Léonard ROKAMBALE FARIALA (Chef de division opérations et
actions)
• M. Baudouin KUMISA (Chef de division contre espionnage)
• M. Léon BUYIKUKIA (Chef de division du Secrétariat)
• M. MITSHABU (Chef de division de l'administration)
• M. LEON (Chef de division des Investigations).
Discours triomphaliste: après l'arrêt des combats le 17 août 1999, les
politiciens et militaires du RCD / Goma ont sillonné la ville pour fêter la
"victqire". Ils ont tenu devant les marchés publics des meetings
populaires où sans gêne ils clamaient la bravoure de leurs soldats. Ils ont
Annexe 4.10c
culpabilisé la population d'être responsable des affrontements pour
n'avoir pas obéi au RCD/GOMA qui lui demandait de se désolidariser de
M. WAMBA et de se désillusionner de la puissance militaire ougandaise.
Le même discours a été repris sur les ondes de la RTNC et ceci pendant
plusieurs heures.
- Exposition des corps: les soldats rwandais, burundais et congolais ont
exposé les corps de plusieurs soldats ougandais tombés sur le champ de
bataille pendant longtemps au centre - ville. Certains corps autour du
marché et sur la 8ème armée ont même été dévorés par les chiens. Les
émissions spécialisées de la RTNC ont vanté l'exposition des corps
comme un message à la population pour qu'elle ne se mette plus au
travers de la route du RCD / GOMA.
Question Toleka : Les tolekistes (vélo-taxi) ont été interdits de circuler
dans la ville après les affrontements pour, semble-t-il, avoir été complices
des ougandais et de M. WAMBA. Les Toleka sont pourtant l'unique moyen
de transport dans la ville (600.000 habitants) en même temps qu'ils
constituent le gagne-pain de nombreuses familles (environ 2.000 vélo-taxi
circulent dans la ville et nourrissent plus de 10.000 personnes).
- Mission de clarification: les Chefs d'Etat Major des armées rwandaises
et ougandaises ont séjourné à Kisangani du 19 au 20 août. Ils avaient
pour mission d'établir les responsabilités dans les affrontements et
d'arrêter les modalités pratiques du cessez-le-feu. Ils sont répartis sans
daigner se pencher sur les conséquences que la guerre de leurs armées a
créées pour la population.
- Mission de l'ONU: une mission de l'ONU a séjourné à Kisangani le 22
août pour évaluer les J.N.V. et les besoins humanitaires à la suite des
affrontements entre les alliés du RCD. L'agenda de 4 heures imposé à
cette mission par le RCD/GOMA ne fut pas propice à une bonne
évaluation au bénéfice de la population qui se sent abandonnée par la
Communauté Internationale.
Traumatisme de la population : de mémoire de boyomais, Kisangani
n'a jamais connu une guerre si intense et sans interruption pendant 3
jours durant lesquels les deux parties tenaient avec acharnement sur
leurs positions. Des détonations à l'arme lourde ont été incessamment
entendues. La population, surtout les enfants, en a gardé un grand
traumatisme jusqu'à ce jour de telle sorte qu'à la moindre rumeur
d'affrontements et en une lueur de secondes les rues se vident.
L'exposition des corps et l'incrimination de la population ont amplifié ce
traumatisme.
Destruction des installations de pêche aux Chutes Wagenia : des
militaires rwandais et congolais ont détruit les échafaudages en bois
montés par les riverains des Chutes Wagenia dans le cadre de leurs
techniques traditionnelles de la pêche. Il est reproché à ces riverains
d'avoir, après le cessez-le-feu, guidé les militaires ougandais postés à la
Mosquée Centrale dans leur repli vers la FORESTIERE
II. VIOLATIONS DES DROITS DE L'HOMME
Annexe 4.10c
Comme la Guerre du Congo, la Guerre des alliés du RCD à Kisangani
dénote des violations massives de droits de l'homme dont les plus flagrantes
sont les atteintes au droit à l'autodétermination du peuple congolais et au
Droit International Humanitaire. En voici quelques illustrations :
1. Atteinte à l'autodétermination du peuple congolais
La résolution 1514 (XV) de l'Assemblée Générale des Nations Unies en
date du 14 décembre 1960 proclame dans l'alinéa 1 "la sujétion des peuples à
une subjugation, à une domination et à une exploitation étrangère constitue un
déni des droits fondamentaux de l'homme, est contraire à la Charte des Nations
Unies et compromet la cause de la paix et de la coopération mondiales".
Le Pacte International relatif aux droits civils et politiques du 16
décembre 1966 stipule dans l'article 1 ER :
"Tous les peuples ont le droit de disposer d'eux-mêmes( ... )".
En s'affrontant sur le sol congolais, le Rwanda et l'Ouganda ont violé le
Droit International. Une guerre extra-territoriale des alliés de la rébellion
congolaise a été enclenchée sur le sol congolais en dehors de tout intérêt du
peuple congolais; et on y a mis fin de la même façon. Avec cette guerre, le
Rwanda et l'Ouganda ont dépassé le registre "agression" pour subjuguer le
peuple congolais au gré de leurs intérêts voire de leurs querelles intestines.
Ils ont ainsi compromis grandement la cause de la paix et de la coopération
mondiales.
2. Perturbation des Journées Nationales de Vaccination (J.N.V.)
Autour de la période des affrontements, la première phase des J.N.V.
prévue du 13 au 15 août 1999 a été perturbée. Pire, même l'exécution partielle
de la vaccination a été faite dans un climat de forte tension caractérisée par le
déploiement militaire des belligérants empêchant ainsi beaucoup de parents à
amener leurs enfants aux sites de vaccination. De même l'évacuation du
matériel et de vaccin dans les sites de la province de l'Equateur et dans la
périphérie de Kisangani a été compromise.
Le Rwanda et l'Ouganda ont ainsi violé le Droit International
Humanitaire spécialement la Convention de Genève, du 12 août 1949, relative
à la protection des personnes civiles en temps de guerre en son article 15 b qui
stipule:
"Toute partie au conflit pourra, soit directement, soit par l'entremise d'un Etat
neutre ou d'un organisme humanitaire, proposer à la partie adverse la création,
dans les régions où ont lieu des combats, de zones neutralisées destinées à
mettre à l'abri des dangers des combats, sans aucune destination, les personnes
suivantes:
b) les personnes civiles qui ne participent pas aux hostilités et qui ne se livrent à
aucun travail de caractère militaire pendant leur séjour dans ces zones".
Annexe 4.10c
La résolution 1234 du Conseil de Sécurité des Nations Unies du 9 avril
1999 avait demandé du reste à tous les belligérants d'observer une trêve et
d'apporter un soutien aux J.N.V. dont l'objectif global consiste en l'éradication
mondiale de la poliomyélite d'ici l'an 2000.
Le Secrétaire Général des Nations Unies, M. KOFI ANNAN, dans son
message du 22 juillet 1999 avait invité d'urgence toutes les parties impliquées
dans le conflit en RDC à cesser les hostilités sur toute l'étendue du territoire
avant et au cours de la première phase des J.N.V., à savoir du 8 au 20 août
1999. Le RCD/Goma par la bouche de son Président, M. Emile !LUNGA, avait
décrété le cessez-le-feu unilatéral pour ce faire.
Les enfants congolais et le peuple congolais sont victimes de cette grave
violation qui frise le crime contre l'humanité.
3. Aménagement des points des combats dans les sites civils
Pour protéger la partie de la ville qu'elles occupaient notamment l'hôtel
Wagenia, le quartier général du R.C.D./Kisangani, les forces militaires
ougandaises s'étaient déployées dans les habitations des particuliers où elles
avaient creusé des tranchées et les fusiliers.
De leur côté, les forces rwandaises avaient également organisé l'attaque
des positions ennemies à partir des habitations privées.
Ainsi, les belligérants ont exposé à la mort et au traumatisme des
populations civiles, et surtout les enfants (traumatisme suite aux tirs
assourdissants à l'arme lourde.)
Ces actes contrastent avec la protection des personnes civiles en temps
de guerre tel que prévu par l'article 15 b de la Convention de Genève
susmentionné.
4. Découpage illégal de la Province Orientale
La Province Orientale compte quatre districts dont l'Ituri passe pour le
plus riche. On y exploite l'or à l'échelle industrielle par la société d'Etat KiloMoto.
Celle-ci est également présente à Watsa dans le district du Haut-Uélé.
Par son sol et son climat, l'Ituri est un important grenier vivrier du pays.
Son cheptel est aussi de plus important.
Dans le fédéralisme, comme mode de gestion de la 3ème République,
prôné par la Conférence Nationale Souveraine, l'Ituri était appelé à devenir une
province.
L'érection d'une entité territoriale en province est un acte de
souveraineté. Qu'un étranger, en l'occurrence un haut responsable militaire
allié à la rébellion congolaise, ait, sans froid aux yeux, pris cette grave
Annexe 4.10c
décision, est un acte de bradage de l'autodétermination du peuple congolais et
une preuve supplémentaire de l'occupation de la RDC.
Cette violation au droit à l'indépendance du peuple congolais est
condamnée par le Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples du
13 février 1988 en son article 21, alinéa 1 qui stipule :
"Tout peuple a droit à l'existence. Tout peuple a un droit imprescriptible et
inaliénable à l'autodétermination. n détermine librement son statut politique et
assure son indépendance économique et social selon la voie qu'il a librement
choisie".
C'est en ce sens que le Pacte International relatif aux droits civils et
politiques du 16 décembre 1966 stipulait dans l'article IER:
"Tous les peuples ont le droit de disposer d'eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils
déterminent librement leurs statuts politiques et assurent librement leur
développement économique, social et culturel'.
Dans le même ordre d'idées, la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance
aux pays et aux peuples coloniaux du 14 décembre 1960 proclame en son
article 5 :
"Toute tentative visant à détn..i.ire partiellement ou totalement l'unité nationale et
l'intégrité territoriale d'un pays est incompatible avec les buts et les principes de
la Charte des Nations Unies".
5. Jumelage de la ville de Kigali et la Province du Sud-Kivu
Le jumelage de la ville de Kigali, Capitale du Rwanda, et la Province
congolaise du Sud-Kivu est contraire aux règles du Droit International.
Le Rwanda et l'Ouganda, par l'entremise d'une rébellion congolaise sous
leur contrôle, occupent une grande partie du territoire du Congo dont la
Province du Sud-Kivu. C'est ce moment d'occupation que le Rwanda choisit
pour ce jumelage dont le moins que l'on puisse dire n'est pas seulement
culturel. En effet, un protocole de sécurité mutuelle a été signé entre le Préfet
de Kigali et le Gouverneur de la Province du Sud-Kivu.
Quoi qu'en guerre, le Congo reste un Etat unitaire. La diplomatie reste la
prérogative des Autorités Centrales. La décision de jumelage n'a pas suivi ce
schéma. Certes, le RCD est en rébellion contre le Gouvernement de Kinshasa,
mais à ce jour, il ne représente pas une entité gouvernementale c'est-à-dire
n'est pas un sujet de Droit International. Donc, même si le Rwanda fait ce
jumelage sous ce couvert, le droit à l'autodétermination du peuple congolais ne
serait pas moins violé.
Mais il y a plus, car même l'.Accord de Cessez-le-Jeu de Lusaka, dont le
Rwanda est déjà signataire, s'en trouve violé. En effet, aux termes du chapitre
6. de l'Annexe· "A" relatif au rétablissement de l'autorité administrative de
l'Etat sur l'ensemble du territoire congolais, il est prévu "un mécanisme de
concertation entre les Parties congolaises qui permettra de poser, sur l'ensemble
Annexe 4.10c
du territoire national, des actes, et de mener des opérations ou des actions qui
relèvent de l'intérêt général, notamment dans le domaine de la santé publique, de
l'éducation, des migrations, de la circulation des personnes et des biens".
La Province du Sud-Kivu est, avec le Nord-Kivu, la partie du pays où se
pose la difficile cohabitation entre les populations autochtones et les peuples
d'expression Kinyarwanda. Le Rwanda, qui a toujours remis en cause ses
frontières territoriales avec la République Démocratique du Congo, n'a jamais
caché son ambition hégémonique sur ces provinces. Les peuples du Kivu
vivent donc dans la hantise de l'annexion d'une partie de leur province. Ce
jumelage paraît donc une décision qui ne prend pas en compte la vraie
aspiration de la base dans une matière extrêmement sensible. Il ressemble
plutôt à une entreprise pernicieuse compromettant l'unité et l'intégrité
nationale. Ainsi, est violé l'article 6 de la Déclaration sur l'octroi de
l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux prise par la Résolution
1514 (XV) de l'Assemblée Générale des Nations Unies du 14 décembre 1960
qui stipule :
"Toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l'unité nationale et
l'intégrité territoriale d'un pays est incompatible avec les buts et les principes de
la Charte des Nations Unies".
6. Discrimination dans le ramassage des corps
L'article 15 de la Convention de Genève, du 12 août 1949, pour
l'amélioration du sort des blessés et des malades dans les forces armées en
campagne dispose que :
"En tout temps et notamment après un engagement, les parties au conflit
prendront sans tarder toutes les mesures possibles pour rechercher et recueillir
les blessés et les malades, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ainsi que pour rechercher les morts et
empêcher qu'ils ne soient dépouillés".
Or, après que les forces ougandaises se soient repliées à leurs bases de
la SOTEXKI et du Palm Beach, les militaires rwandais ont ramassé seulement
leurs morts. Plusieurs corps des militaires ougandais et civils congolais ont
commencé à se décomposer sur place notamment dans les parages de la
prison centrale, du bâtiment administratif de la Radio Liberté, du rond-point
du Canon.
Auparavant, les militaires décédés avaient été dépouillés de leur argent
et ceintures militaires.
7. Pillage
A la faveur des hostilités, les troupes rwando-burundaises ont occupé la
Banque Centrale et l'usine SOTEXKI.
A la Banque Centrale, toutes les archives ont été détruites et l'argent
trouvé en vrac emporté.
Annexe 4.10c
A l'usine de la SOTEXKI, le magasin de finissage a été cassé et les
bureaux administratifs délestés de leurs matériels de travail. Le centre médical
a été complètement dépouillé. Des pertes subies rien que pour les tissus volés
se chiffrent à 500.000 $ U.S.
Devant l'ampleur de la destruction, le Chef d'Etat Major Général de
l'armée rwandaise a, lors de sa visite à l'usine le vendredi 20 août, ordonné
l'évacuation immédiate de ses troupes de l'usine.
Ce pillage délibéré viole :
- le droit de propriété pour les actionnaires de la SOTEXKI et les droits
économiques des agents et travailleurs de cette entreprise;
- le droit à disposer de leurs biens pour les populations de Kisangani et du
Congo en général comme le prévoit l'article 21 - déjà cité7
- de la Charte
Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples.
8. Incitation à la haine
Le Pacte International relatif aux droits civils et politiques du 16
décembre 1966 précise dans l'article 20:
1. "Toute propagande en faveur de la guerre est interdite."
2. "Tout appel à la haine nationale, raciale, ou religieuse qui constitue une
violation à la discrimination, à l'hostilité ou à la violence est interdite par la
loi."
Or, comme décrit dans les faits, la Radio Liberté et la RTNC (notamment
dans les émissions spécialisées) ont développé avant, pendant et après les
hostilités, des discours irresponsables incitant à la haine et même menaçant
l'intégrité physique des personnes:
- les associations de défense des droits de l'homme pour leurs rapports aux
instances onusiennes et démobilisation de la population autour du RCD;
- la population pour son adhésion au RCD / Kisangani. "Nul ne peut être
inquiété pour des opinions" dit pourtant l'article 19 I du Pacte International
relatif aux Droits Civils et Politiques;
- les rwandais et les ougandais pour leur soutien à l'un ou l'autre camp.
Ces discours qui, le moins que l'on puisse en dire, violent les droits
fondamentaux de l'homme, ont largement contribué à l'intransigeance des
parties et a précipité les hostilités.
III. APPRECIATIONS
1. De la signature ou non des accords par le RCD
7
Voir Il. 4. Le découpage illégal de la Province Orientale.
Annexe 4.10c
La guerre du R.C.D. met en évidence une palette étendue d'enjeux dont
les revendications sécuritaires aux frontières orientales du Congo et
l'éradication de la dictature de Kinshasa constituent la face visible de l'iceberg.
C'est justement à cause de ces enjeux qu'il convient de juger de la volonté
réelle des uns et des autres de voir aboutir le cessez-le-feu conclu à Lusaka le
10 juillet 1999.
Dans son cahier des charges contre le régime en place à Kinshasa, le
R.C.D. reproche au Président KABILA de monopoliser tous les pouvoirs avec le
concours d'une oligarchie composée de ses frères et amis. Le Rwanda et
l'Ouganda - même le Burundi - justifient leurs présences aux côtés du R.C.D.
par l'incursion des rebelles de leurs pays respectifs dans leurs territoires à
partir des frontières orientales de la République Démocratique du Congo.
La convergence des intérêts de la rébellion congolaise et ses alliés se
noue ainsi sur le départ du Président KABILA du pouvoir et, ce, par la force
des armes. Ils y seraient parvenus n'eût été l'intervention musclée de l'armée
angolaise dans le Bas-Congo.
La guerre s'enlisant, la diplomatie s'est mise en branle et a réussi, après
plusieurs tractations, à engager les belligérants à accepter un protocole de
cessez-le-feu à Lusaka. En date du 10 juillet, toutes les parties ont apposé
leurs signatures au bas du texte sauf le R.C.D. Et pour cause?
En effet, par le jeu de l'influence de ses deux alliés cherchant
apparemment chacun à être seul maître à bord, le Rassemblement Congolais
pour la Démocratie est allé à ces négociations divisé en factions rivales à savoir
le R.C.D./Goma et le R.C.D./Kisangani soutenus respectivement par le
Rwanda et l'Ouganda.
Prenant encrage sur la volonté populaire de la paix, le R.C.D./Kisangani
promeut un discours de dialogue sans condition avec Kinshasa. C'est le
branle-bas dans l'autre camp qui rétorque avoir recouru à la guerre comme
moyen de pression sur Monsieur KABILA pour qu'il accepte les négociations.
Bien plus, le R.C.D. n'a pas pu auparavant maintenir sa position du
seul interlocuteur congolais face au Gouvernement de Kinshasa. Encore une
fois, c'est un de ses alliés, en l'occurrence l'Ouganda, qui a suscité et promu
au rang de front militaire le Mouvement de Libération du Congo (M.L.C.). Fort
de son front militaire de la Province de l'Equateur où il progresse vers
Kinshasa, le M.L.C. s'est imposé comme signataire de l'accord de cessez-le-feu.
Dès lors, même s'ils ont signé le cessez-le-feu en tant qu'Etats
belligérants, le Rwanrda et l'Ouganda avaient encore la possibilité de continuer
la guerre par l'entremise du RCD.
Après la Guerre des Alliés à Kisangani - si pas à cause d'elle - les
négociateurs ont proposé que signent tous les 50 membres du ,, Collège des
Fondateurs» du RCD. Cette solution, qui a l'avantage de nous faire avancer
Annexe 4.10c
sur le chemin d'un texte adopté par toutes les parties, est présentée comme un
pis-aller. Et c'est là sa faiblesse. L'aile/Kisangani risque d'en sortir noyée dans
la marrée des co-fondateurs. M. WAMBA lui-même, lors de sa destitution à la
tête du Mouvement par ce même Collège, en avait déjà énergiquement contesté
la compétence. Ne la reconnaît-il pas indirectement aujourd'hui quoique les
textes constitutifs du Mouvement, toujours d'après M. WAMBA, n'en
définiraient aucune attribution spécifique ? D'autre part, la signature des
accords est concédée par un Rwanda très affaibli après la bavure de Kisangani
qui risque de l'amputer de son meilleur allié dans la Région, à savoir
l'Ouganda. C'est plus pour caresser l'Ouganda courroucé et humilié et éviter
un isolement international que le Rwanda a levé, via son protégé, ses réserves
vis-à-vis de l'aile de Kisangani.
Dans tous les cas la signature de !'Accord par 50 personnes - ce nombre
élevé est une première - ouvre une brèche à des blocages éventuels dont
tireraient profit ceux qui ne veulent pas de la paix. En effet, le collège est géré
sur fond d'une division de fait entre deux factions rivales. Ensuite le même
collège assume une lourde responsabilité dans la manière de résoudre les
dissensions internes notamment quand il fut question de changer le bureau
du Mouvement. Enfin la gestion intransigeante de sa crise interne a engendré
une guerre qui non seulement a endeuillé des familles innocentes, mais aussi
mis à nu les divergences profondes entre les principaux alliés du Mouvement.
Il lui sera donc extrêmement difficile d'arriver à un consensus pour les
tractations à venir : choix du facilitateur, constitution de la Commission
Militaire Mixte, Dialogue national, etc.
Dans les paysages actuels, la signature des accords par 50 personnes
représentant une de sept Parties (belligérants) devra être accompagnée des
mécanismes additionnels susceptibles de contourner de blocages éventuels
dans l'application de l'Accbrd.
2. Guerre de leadership au Congo
La guerre de signature de l'Accord de Cessez-le-feu à la base directe des
affrontements meurtriers de Kisangani traduit ce que l'on connaît déjà à savoir
la dépendance de la rébellion congolaise à ses alliés Rwandais et Ougandajs.
L'Ouganda et le Rwanda cherchent chacun à s'aménager une zone
d'influence sur le territoire sous contrôle de la rébellion pour des raisons
économiques et politiques.
Sur le plan économique, les deux alliés s'affrontent sur:
la perception des contributions et taxes aux postes frontières de Kasindi dans
le Nord-Kivu et dans le district minier et agro-pastoral de l'Ituri. La douane
de Kasindi génère au moins 24.000 $ US par mois contre 4.000 à l'Ituri.
L'Ouganda s'est emparé de cette partie;
le commerce des matières précieuses à Kisangani et dans sa périphérie. Le
Rwanda s'y est imposé avec la compagnie SAROPA à Banalia. Les taxes des
Annexe 4.10c
comptoirs d'achat de diamant tenus principalement par des sujets
étrangers sont disputées entre l'administration du R.C.D./Goma, le
R.C.D./Kisangani et le M.L.C tandis que l'exploitation de l'or en Ituri et
dans le Haut-Uele est l'apanage de l'Ouganda;
l'exploitation du café et du bois dans la Province de l'Equateur et la Province
Orientale par l'Ouganda via le M.L.C. interposé.
Sur le plan politique, les observateurs notent que les deux alliés tiennent
mordicus à contrôler le pouvoir de Kinshasa en projetant d'y installer un
homme de confiance.
Le Rwanda soutient le R.C.D./Goma qui revendique la paternité de la
rébellion et la prise de la ville de Kisangani; ce mouvement est dirigé par le
congolais Emile !LUNGA. De son côté, l'Ouganda aligne deux chevaux, le
M.L.C. et le R.C.D./Kisangani dont les dirigeants congolais sont
respectivement Messieurs Jean Pierre BEMBA et Ernest WAMBA dia WAMBA.
Si le premier y va par la voie militariste avec un front qui est né
"spontanément" dans l'Equateur, le second - son mot magique est la paix -
exploite la corde sensible du Congolais fatigué par la guerre.
Dans l'un ou l'autre cas, les deux alliés combattent le pouvoir de
Kinshasa pour en assurer le contrôle au mieux de leurs intérêts. Cette marche
commune ne va pas sans la recherche d'un leadership personnel. En effet, la
RDC occupe une position stratégique telle que celui en assure le contrôle
interfère dans la région autour du Congo.
3. L'Accord de Lusaka et la médiation zambienne
L'accord de Lusaka présente l'avantage de vouloir restaurer à la fois la
paix en RDC et la stabilité dans la région autour du Congo. La démarche
laisse transparaître néanmoins quelques faiblesses qu'il faudra absolument
gérer pour l'aboutissement heureux des termes de l'entente.
1. La dimension militaire. Elle est traitée à l'article 3 dénommé "Principes
de l'Accord" et concerne la cessation des hostilités. Celle-ci, avant le
déploiement des vérificateurs de l'ONU et de l'OUA, est réglée et surveillée
par une Commission Militaire Mixte composée d'un nombre égal des
représentants de toutes les Parties et à tous les niveaux (Cf. Annexe "A"
chapitre 7.1.). Les Parties, qui sont ici juge et partie, présentent des
intérêts tellement divergents qu'il leur serait difficile de trouver un
consensus sur des matières qui constituent l'objet même du conflit,
notamment la question de ce que l'on appelle "Groupes armés". 8
2. La dimension politique. Explicitée dans l'Annexe "A" (Modalités de mise
en oeuvre), elle concerne entre autres le dialogue inter-congolais, comme
prélude au nouvel ordre institutionnel, et éventuellement l'amnistie et
l'asile politique sauf pour les génocidaires. Cependant, la dimension
8
"Groupes armés" signifie les forces autres que celles du gouvernement de la ROC, du RCD et du MLC, qui ne
sont pas signataires de L'Accord du cessez-le-feu (cf. Annexe "C")
Annexe 4.10c
politique dans la résolution d'un conflit national, reçoit une sorte de
caution morale des parties contractantes. Celles-ci se sont en effet
réservées le droit de choisir un facilitateur neutre du débat national
congolais. (Voir Annexe "A", chapitre 5.3.)
3. Le désarmement des Groupes armés. Il est confié à une Commission
Militaire Mixte constituée par les Parties sous le mandat du Conseil de
Sécurité des Nations Unies. C'est une véritable gageure que de penser
déloger les groupes armés dont la plupart des revendications sont surtout
politiques. Quand on réalise d'une part les dangers de l'opération et par
conséquent la réticence des Etats à engager leurs troupes, et d'autre part
les moyens financiers et matériels à réunir, il y a lieu de penser qu'il faut
chercher une solution politique au démantèlement de ces Groupes armés.
En plus de ces faiblesses inhérentes au texte, la Zambie a commis une
erreur d'appréciation de la situation en optant pour la vérification de la
légitimité de chaque faction sur terrain à Kisangani. Cette démarche était à
haut risque à plus d'un titre. D'abord, la tension avait déjà atteint le niveau
des affrontements armés. Ensuite, rien n'a été dit sur la nature de cette
légitimité, encore moins sur les critères de son évaluation. Enfin, sur le plan
purement moral et démocratique, l'on ne peut pas évaluer la légitimité
populaire pour une rébellion que tout un peuple condamne.
A la lumière de ce qui précède et surtout puisque le peuple
congolais ne doit pas être pris en otage d'un conflit de leadership au
sein d'un Mouvement non populaire, les deux parties devaient
simplement signer l'Accord mais s'engager à en respecter le cursus.
Rappelons que le RCD est allé à Lusaka divisé en deux factions. Pour
faire avancer la rédaction du texte de l'Accord, la médiation zambienne avait
préféré différer la solution à la crise interne du RCD. La crise n'était donc
pas résolue mais seulement occultée. Et malheureusement c'est cette crise
qui sera à la base des affrontements entre les alliés. Ces derniers, qui
avaient déjà signé l'Accord, en ont violé l'article I. qui stipule
1. "Les parties conviennent d'un Cessez-le-feu entre toutes leurs forces en
République Démocratique du Congo.
2. Le Cessez-le-!e u signifie :
( . . . )
(b) La cessation effective des hostilités, des mouvements et renforts militaires
ainsi que des actes hostiles, y compris la propagande hostile;
3. Le Cessez-le-Jeu implique la cessation de :
( . . . )
(c) Tous les actes de violence contre les populations civiles par le respect et la
protection des droits humains(. ... )
Annexe 4.10c
(d) Toute autre action qui peut entraver l'évolution nonnale du processus de
Cessez-le-feu".
Nous espérons qu'un jour les Témoins (Zambie, OUA, ONU, SADC)
dénonceront cette violation de !'Accord et demanderont réparation pour le
préjudice causé au peuple congolais ainsi qu'au processus de paix. Aussi,
souhaiterions-nous, comme le prévoit l'Accord en son article III.26, que les
parties se concertent rapidement pour tirer au clair les zones d'ombre de
l'Accord.
4. Permissivité rwandaise
A l'analyse des faits, il ressort clairement que c'est l'armée rwandaise qui
a déclenché les hostilités, suite à un plan minutieusement élaboré à Kigali. Les
soldats rwandais ont étonné la population de Kisangani par leur esprit de
combativité, de détermination et de persévérance. Eux au moins savent
pourquoi ils se battent, et ils aiment se battre.
Non seulement la bataille des alliés a été planifiée jusque dans les
détails, elle fut exécutée par des professionnels. La réussite de l'opération est
due à plusieurs facteurs dont : une bonne préparation, l'effet de surprise, la
supériorité numérique, le morcellement de la ville en des zones précises de
combats, l'isolement de l'adversaire de ses centres de ravitaillements, la
concentration de l'attaque (dans l'ensemble) sur des cibles militaires.
KIGALI a envoyé publiquement des renforts à Kisangani dès le
lendemain de l'occupation, le 7 août, de quelques points stratégiques de la ville
par l'armée ougandaise. Les combats se sont déroulés pendant trois jours à
l'intérieur des cercles qui constituaient les points de cantonnement des
positions ougandaises. L'armée ougandaise n'a fait que se défendre. Le Plateau
Boyoma où est installé le Quartier Général de l'armée rwandaise n'a pas connu
des combats. Il en est de même du Plateau Médical et de !'Aéroport de SimiSimi
contrôlés par les rwandais. A Mangobo, les combats ne se sont pas trop
éloignés de la SOTEXKI. La Commune de la Tshopo n'a été secouée que lors
du passage des éléments ougandais devant se frayer un chemin pour ramener
M. WAMBA à la SOTEXKI.
Mais au delà de cette stratégie hautement digne de louanges sur le plan
militaire, il y a autre chose. Le Rwanda se croit tout permis et par conséquent
développe une tolérance des comportements non-conformistes. Il est donc
permis au Rwanda, au nom d'une logique qui lui est propre, d'attaquer et de
tuer qui il veut, quand il veut et où il veut, même ses propres partenaires.
Pour la petite histoire, il sied de rappeler que
- C'est le RWANDA qui commence la guerre de l'AFDL et y entraîne
l'Ouganda et le Burundi;
C'est le RWANDA qui commence la guerre du RCD et y entraîne l'Ouganda
et le Burundi ;
Annexe 4.10c
C'est le RWANDA qui commence la guerre des Alliés et y entraîne le
Burundi en l'opposant à leur parrain commun l'Ouganda ;
- C'est le RWANDA qui tue des ougandais, qu'il a entraînés dans des guerres,
quand ils osent s'écarter des chemins battus ;
- C'est le RWANDA qui présente des alliés aux rebelles, que ces derniers
combattront quand les intérêts rwandais l'exigeront;
C'est le RWANDA qui met en cause les 1imites territoriales dans la Région
des Grands Lacs et voudrait s'approprier des terres;
- C'est le Rwanda qui détermine qui est interhamwe ou mayi-mayi et quel est
son sort quel que soit l'endroit où il se trouve;
- C'est le RWANDA qui avait décidé de façon unilatérale d'un cessez-le-feu
avec Kinshasa qu'il a enfin lui-même interrompu quand il lui a plu de
remonter sur le ring ;
- C'est le Rwanda, enfin, qui décide des conditions d'octroi de la nationalité
congolaise à des personnes se disant congolais.
Dans cette logique univalente, la divergence d'opinions est interdite,
sinon, l'arme à la main, on remet de "l'ordre". Même un simple conseil est
interprété comme une désapprobation, donc une adversité, sinon une
déclaration d'inimitié, pourquoi pas de guerre. En effet, il est difficile de
comprendre qu'un conflit de protocole entre les rebelles congolais conduise à
un affrontement meurtrier entre leurs parrains respectifs. Le moins que l'on
puisse dire, c'est que les affrontements du 14 au 1 7 août ont démontré la
fragilité du système sur lequel ont été faites des alliances qui ont amené deux
guerres au Congo en deux ans. On se battrait donc au Congo pour autre chose
que ce qui a été jusqu'ici allégué: nationalité des Banyamulenge, sécurité aux
frontières, menace des interhamwe.
Si tout est permis au pouvoir de Kigali, alors tout lui est vraiment
permis, c'est-à-dire toutes les cartes, bonnes et mauvaises, toutes les chances
ainsi que toutes les menaces. La force du Rwanda est en même temps sa
grande faiblesse; c'est donc le Rwanda qui menace le Rwanda et le grand
ennemi du Rwanda c'est le Rwanda lui-même.
5. Incohérence dans la politique ougandaise
Le lendemain du Cessez-le-feu, les éléments ougandais retranchés au
Palm Beach étaient inconsolables malgré la sympathie que leur présentaient
des vielles mamans et des jeunes gens en leur tendant des morceaux de
bananes et de l'eau à boire. Ils n'osaient plus lever les yeux, et ne disaient mot.
La population de Kisangani, quoique qu'elle ait désapprouvé la guerre
dès le début, a toujours été fortement impressionnée par la discipline et la
discrétion des éléments ougandais. Mais cette grande armée classée parmi les
meilleures de l'Afrique Centrale ne serait-elle pas un mythe? Difficile de
réponde. Du moins pour les événements de Kisangani, les raisons ne
manquent pas dans les commentaires de la population : elle a été surprise;
elle a joué de la comédie ; elle a voulu épargner de grandes pertes parmi les
civils, elle a été piégée par les rwandais ; elle fut trahie par ses officiers ; elle
Annexe 4.10c
s'est surestimée et a minimisé le danger, elle ne connaissait pas bien les
artères de la ville, etc.
Dans tous les cas, en dehors des raisons militaires, il y a toute la
politique de l'Ouganda dans la crise congolaise qui fait objet de réflexion.
C'est l'Ouganda qui a créé et financé le MLC de Jean-Pierre BEMBA, un
vieil ami et collaborateur des services de sécurité ougandais du temps de
MOBUTU;
C'est l'Ouganda qui a encouragé M. WAMBA dans sa résistance et l'a
soutenu moralement, matériellement et diplomatiquement;
C'est l'Ouganda qui a soutenu la création de la Province autonome de
KIBALI-ITURI, et c'est un Officier ougandais qui en a nommé le
Gouverneur;
C'est le commandement militaire ougandais qui a autorisé aux rwandais
d'aller trier des présumés hutu, recrutés et entraînés par les ougandais ;
Ce sont des éléments ougandais qui ont facilité la prise des villes de
l'Equateur après le 10 juillet, c'est-à-dire après le Cessez-le-feu déjà signé
par l'Ouganda;
C'est l'Ouganda qui fut le premier allié à reconnaître la présence de ses
troupes en République Démocratique du Congo ;
C'est l'Ouganda qui fut le premier allié des rebelles à parler le langage de la
paix jusqu'à recevoir officiellement les émissaires de Kinshasa ;
C'est l'Ouganda qui facilite la médiation libyenne dans la crise congolaise
alors qu'il désapprouve le soutien de la même Libye en faveur du Soudan
d'où partirait une rébellion contre lui;
C'est l'armée ougandaise qui a entretenu au sein de la population les
espoirs de neutraliser les rwandais en cas d'imposture;
C'est l'Ouganda qui parraine pendant les années le pouvoir à Kigali.
L'Ouganda se serait donc engagé dans cette guerre par simple solidarité
avec le Rwanda où poursuit-il des intérêts qui ont sensiblement divergé des
préoccupations majeures du Rwanda ? M. MUSEVENI dans un discours au
Parlement pour justifier l'intervention au Congo n'avait-il pas suggéré que si à
la Guerre de l'AFDL, l'Ouganda n'avait rien gagné, il n'en serait pas de même
cette fois. Que compte gagner l'Ouganda? Dans tous les cas, ce n'est pas pour
rien que l'Ouganda fait la guerre au Congo. Il poursuit quelque chose qu'il n'a
pas dévoilé à son partenaire le Rwanda. Et ce dernier a commencé à s'en
méfier. Par delà le discours positif par rapport au Rwanda, il y a lieu de
s'inquiéter des accointances de l'Ouganda avec les mobutistes. Et si il faut
aujourd'hui remettre les mobutistes au pouvoir, pourquoi les en avait-on
chassés en 1997 ?
L'Ouganda est sans doute humilié, mais l'Ouganda est aussi victime de
sa propre politique.
6. Responsabilité des politiciens et militaires congolais
L'armée du Congo n'a jamais été une armée républicaine. Elle
continue à se nourrir de la répression qui a caractérisé son ancêtre, la Force
Annexe 4.10c
Publique du Congo-Belge et Ruanda-Urundi. Le gros de ses troupes est
constitué des enfants difficiles que les parents confient à l'armée pour leur
redressement.
A la faveur du Coup d'Etat du 24 novembre 1965, les militaires
congolais se sont découverts des ambitions politiques. Tout le monde sait où
ils ont conduit le pays jusqu'à l'avènement de l'AFDL au pouvoir.
Les politiques civils congolais ne sont pas non plus taillés dans l'étoffe
des véritables patriotes. Ils considèrent la politique comme moyen de
promotion sociale et une source d'enrichissement facile au détriment de
l'intérêt général. Ainsi, de compromissions en compromissions, ils se laissent
asservir par les étrangers pour les intérêts de ceux-ci.
La guerre du RCD a davantage mis à nu le vrai visage du politique et
du militaire congolais. Mouvement politico-militaire, le RCD n'a des
congolais que le nom. Il est sous l'emprise des parrains rwandais et
ougandais dont la divergence des vues politiques - vraies ou fausses - sur la
crise au Congo a conduit aux affrontements armés du 14 au 17 derniers à
Kisangani.
Cette guerre a commencé sans les militaires congolais et s'est terminée
sur un accord de cessez-le-feu obtenu en Ouganda entre les Présidents
MUSEVENI et BIZIMUNGU. De même, les Chefs d'Etat Major des armées
rwandaises et ougandaises dépêchés à Kisangani pour constater les dégâts
des affrontements n'ont que occasionnellement associé, dans leurs
investigations, la hiérarchie militaire congolaise.
Aux fronts militaires contre le pouvoir de Kinshasa, ce sont les troupes
rwandaises et ougandaises qui combattent dans les premiers rangs, les
congolais sont relégués sur les lignes arrières sous bon encadrement pour
anéantir leur velléité à vite décrocher. Au lieu de s'en offusquer, les congolais
revendiquent la paternité des victoires militaires sur la route de Kinshasa.
Ainsi par exemple, pendant que les armées du Rwanda et de l'Ouganda
reconnaissent s'être affrontées directement à Kisangani, le commandement
militaire congolais continue à vanter la bravoure de l'ANC (Armée Nationale
Congolaise) contre les forces ougandaises.
Sur le plan de la gestion des provinces contrôlées par le RCD, les
dirigeants congolais n'ont pas le pouvoir réel. Celui-ci est exercé par les
parrains par voie d'injonction et de recommandation. Ainsi, un étranger s'est
permis d'ériger une province autonome dans la Province Orientale et y a
nommé un Gouverneur. Les richesses nationales sont bradées au vu et au
su des responsables militaires et politiques congolais de la rébellion.
Pendant ce temps, les troupes congolaises vivent d'expédients. Elles doivent
attendre la prise de Kinshasa pour prétendre à la solde.
Tant que le politique et le militaire congolais n'auraient pas assumé le
droit du peuple congolais à l'autodétermination, le Congo risque d'aller de
Annexe 4.10c
guerre en guerre, si pas d'exploitations en exploitations, donc de violations
massives en violations massives des droits de l'homme.
7. Responsabilité du peuple congolais
Le peuple congolais est la plus grande victime de toutes ces guerres.
C'est lui qu'on utilise, c'est lui qui est culpabilisé quand les commanditaires
n'ont pas atteint leur but, c'est lui qu'on tue.
Mais ce peuple assume une responsabilité, si petite soit-elle, dans la
violation de son droit à l'autodétermination. Les tissus pillés à la SOTEXKI
par les éléments rwandais et burundais ont été achetés sur place par la
population : une pièce qui coûte habituellement 10 $ a été négociée jusqu'à
1,5 $ ou tout simplement échangée contre une bouteille d'alcool local (0,7 $).
Au matin du cessez-le-feu, on a vu des femmes en tenue de sport au centreville
regrettant que le pillage n'ait pas commencé. Les congolais ont été
utilisés par les deux radios tenues par des armées étrangères (RTNC et
Radio-Liberté) pour s'invectiver et s'opposer.
Il ne s'agit pas pour le peuple de choisir le meilleur entre le Rwanda et
l'Ouganda, mais de refuser de se laisser avilir par unè idéologie qui ne
corresponde à son idéal de paix et de développement.
8. Et la Communauté Internationale ?
Un an après le déclenchement de la guerre en RDC, la Communauté
Internationale ne se sensibilise toujours pas suffisamment pour la
restauration de la paix au Congo et dans la Région autour du Congo.
Bien sûr, le Conseil de Sécurité de l'ONU a pris plusieurs résolutions
allant dans le sens de l'appel à la paix. Mais cela paraît dérisoire au regard
des moyens en sa possession.
Certes, la tragédie au Congo ne représente pas un danger à la porte de
l'Occident, à l'instar du KOSOVO, mais le peuple congolais ne fait-il pas
partie de cette famille humaine pour laquelle, la Charte des Nations Unies a
été rédigée ?
L'intérêt mitigé que la Communauté Internationale accorde au conflit
en RDC et dans les Grands Lacs traduit, au détriment de l'Afrique, le
déséquilibre des interventions de l'ONU qu'a dénoncé récemment le
Secrétaire Général de l'ONU, le Ghanéen KOFI ANNAN. A titre illustratif, un
réfugié kosovar reçoit une aide 13 fois plus grande que celle octroyée à un
réfugié africain, alors que la situation de ce dernier est plus préoccupante
(famine, épidémies, etc.)
Maintenant que toutes les Parties auront signé l'Accord de Lusaka, le
peuple congolais attend de la Communauté Internationale des mesures
Annexe 4.10c
concrètes de coercition pour que les signataires respectent leurs
engagements.
IV. RECOMMANDATIONS
Incontestablement, le protocole d'Accord de Lusaka reste le seul cadre
perfectible pour le retour de la stabilité au Congo et dans la Région autour
du Congo. Il est à souhaiter que les signataires l'exécutent de bonne foi.
C'est pourquoi nous faisons les recommandations suivantes:
Aux politiciens et militaires du RCD
- exécuter de bonne foi !'Accord;
- veiller à la sauvegarde de l'intérêt du pays;
- ne pas hypothéquer les richesses nationales dans les territoires sous leur
contrôle.
Aux alliés du RCD
- exécuter de bonne foi !'Accord, notamment en ce qui concerne le retrait
de leurs troupes de la ROC;
- cesser l'exploitation des richesses nationales du Congo;
- ne pas interférer dans l'administration des territoires sous contrôle de la
rébellion;
- décréter l'amnistie dans leurs pays respectifs, sauf pour les génocidaires
et autres criminels de guerre, pour résorber leurs rébellions internes;
- ouvrir leurs pays à une démocratie véritable.
Au peuple congolais
- ne pas se laisser entraîner dans la spirale de la violence;
- développer un esprit de discernement à l'égard du politique;
- faire pression sur les signataires pour l'exécution de bonne foi de l'accord;
- susciter des leaders au sein de la Société Civile pour l'émergence d'une
nouvelle classe politique, préoccupée par l'intérêt général du pays.
A la Communauté internationale
- aider le peuple congolais à installer une démocratie plutôt que lui
imposer ses chefs;
- prendre des mesures concrètes de rétorsion contre toute partie signataire
de !'Accord qui le violerait;
- se mobiliser suffisamment pour la restauration de la paix au Congo et
dans la Région autour du Congo.
Au Conseil de Sécurité des Nations Unies
Annexe 4.10c
- de condamner le Rwanda et l'Ouganda pour violation du droit à
l'autodétermination du peuples congolais;
de condamner le Rwanda et l'Ouganda à l'indemnisation des familles ayant
perdu des vis humaines et à la réparation des dommages subis par la ville
de Kisangani durant les affrontements.
CONCLUSION
La guerre des Alliés du RCD en RDC a une fois de plus montré la
faiblesse des alliances fondées sur les armes et la pertinence de chercher les
solutions à nos problèmes par le dialogue. A ces jours le Congo a connu 11
guerres qui n'ont pas résolu son problème de fond, c'est-à-dire la prise en
charge des aspirations du souverain primaire par la mise ne place des
institutions démocratiques. Comme nous n'avons cessé de le dire, le
dialogue reste la voie obligée pour la promotion de la paix et du
développement aussi bien au Congo que dans la région autour du Congo.
Fait à Kisangani, le 30 août 1999
Annexe 4.10c
6ème Document
u LA GUERRE DES ALLIES A KISANGANI (du 5 mai au 10 juin 2000)
ET LE DROIT A LA PAIX 11
Le 6ème document cite dans son titre, pour la 3ème fois, le terme allié. Il. est
occasionné par les affrontements par deux fois en moins de 40 jours entre
troupes rwandaises et ougandaises, d'abord le 5 mai et puis du 5 au 10 juin.
L'angle du droit sous lequel sont décrits les événements est celui de la paix. La
guerre qui, a été présentée au début comme celle d'une franche du peuple
contre le pouvoir central, s'est finalement révélée comme celle des divergences
d'intérêts extérieurs aux congolais. Ce n'est pas gratuit que le document ait été
signé le 30 juin, en la fête de l'indépendance, car cette date contraste avec les
mobiles de libérationt que semblent s'attribuer les belligérants. Ce document
décrit des éléments dont certains remontent au 31 août 1999.
Le document a été signé le 30 juin 2000 par François Zoka, Aerre Kibaka,
Jean-A.erre Badidike, et endossé par Clément Citeya qui en a assumé le
toilettage et la diffusion.
INTRODUCTION
Depuis le 2 juin 2000 la République Démocratique du Congo (RDC) a
totalisé vingt deux mois d'une guerre initialement amorcée par un
mouvement politico-militaire dénommé Rassemblement Congolais pour la
Démocratie (RCD) contre le Gouvernement Central. Depuis lors, la rébellion
s'est• démembrée en deux branches, le RCD et le MLC, respectivement
parrainées par le Rwanda et l'Ouganda. Le RCD s'est lui-même fractionné en
deux ailes (RCD/GOMA et RCD/KISANGANI ou RCD/ML) dont la deuxième
fonctionne sous le parapluie ougandais.
Les divergences entre poulains n'étaient en fait que le reflet des
divergences entre parrains. Ceux-ci, qui se sont déjà militairement affrontés
à Kisangani au mois d'août 1999, ont réitéré leur exploit dans la même ville
successivement le 05 mai 2000 et du 05 au 10 juin 2000. Ce sont ces
exploits, si exploits il y a, que le Groupe Justice et Libération, Association des
Droits de l'Homme basée à Kisangani, veut décrire dans ce document1
, le
sixième qu'il publie depuis le début de la guerre.
Le présent document, qui couvre la période du 5 mai au 30 juin 2000,
comportera trois parties à savoir : la description des événements, leur
1
Depuis le début de la Guerre déclenchée le 2 août 1998, Le Groupe Justice et Libération a déjà publié 5
documents qui ont respectivement porté sur : « Les 45 premiers jours de la Guerre», « Les conséquences
politiques et socio-économiques», « Les droits des peuples», « Le Droit Humanitaire International» et « La
Guerre des Alliés en RDC et le droit à l'autodétermination du peuple congolais».
Annexe 4.10d
traitement au regard des Droits de l'Homme, enfin une appréciation suivie
de quelques recommandations.
Notre Groupe étant une Association des Droits de l'Homme, notre
lecture et notre appréciation des événements relatifs à ce qu'il est convenu
d'appeler la Bataille du 5 mai et la Bataille des six jours, se feront à
travers le prisme des violations des Droits de l'Homme ; le Droit à la Paix
constituera notre principal cadre d'approche.
I. LES FAITS
Vendredi 5 mai. Il est 3 h 30' du matin. Des détonations inhabituelles
réveillent de leur paisible sommeil les habitants de Kisangani, désarçonnés
mais non autrement surpris. En effet, ils s'y attendaient depuis quelques
jours car rien ne cachait plus le paroxysme de la tension entre les armées du
Rwanda et de l'Ouganda.
A Kisangani, la préparation à la session de l'Examen d'Etat dominait
l'actualité. La situation politique dans le pays était marquée par la visite de
la délégation onusienne à Kinshasa, venue négocier la tenue du dialogue
inter-congolais et la possibilité de déploiement de la force de maintien de la
paix. Le Gouvernement de Kinshasa, qui avait refusé d'adhérer aux
propositions de M. KITUMINE MASIRE, médiateur du conflit congolais,
propositions qui entrevoyaient, entre autres, la tenue du dialogue intercongolais
dans un pays africain autre que la RDC, avait, à cette occasion,
assoupli certaines de ses conditions.
A. LA SYNERGIE POUR LA PAIX (SYPA)
La population à Kisangani vit au rythme de la Synergie pour la Paix, en
sigle SYPA. Synergie pour la Paix est un cadre de travail regroupant une
vingtaine d'associations de la Société Civile : Droits de l'Homme,
Education Civique, Développement, Groupe de Femmes, Syndicats, Groupes
d'Eglise, Cadres de recherche, Jeunes, Associations culturelles, etc.
La SYPA organise depuis le mois de février une série d'activités en
faveur de la paix : sensibilisation des milieux scolaires et universitaires,
vulgarisation de l'Accord de Lusaka, sessions de formation sur la résolution
pacifique des conflits, publication de textes littéraires sur la paix, activités
sportives, théâtrales et musicales à l'issue desquelles des prix de paix sont
octroyés, émissions radio et télédiffusées, distribution de tee-shirts avec
mention "Tous pour la paix', etc. Toutes ces activités ont eu un impact
considérable dans la ville où visiblement le peuple est fatigué d'une guerre
inutile et absurde.
Les responsables politiques et militaires ont soutenu la campagne de
Annexe 4.10d
la SYPA en faveur de la paix. Ils ont pris part à toutes les activités
auxquelles ils étaient invités. Ils ont même contribué financièrement à la
réussite du Tournoi de football pour la paix.
C'est à ce moment précis où tous, politiciens, militaires et civils,
expriment de plus en plus publiquement leur désir de paix, que les
Alliés de la rébellion décident de se tirer dessus.
B. TOPOGRAPHIE DE KISANGANI
Pour mieux comprendre les derniers événements, une petite
description de la ville de Kisangani est nécessaire.
Kisangani est une presqu'île2 située entre le Fleuve Congo (sud de la
ville) et les Rivières Tshopo (nord de la ville) et Lindi. La Tshopo se déverse
dans la Lindi, affluent du Fleuve à la limite nord-ouest de la ville. On parle
habituellement des quartiers Rive Gauche et Rive Droite par rapport au
Centre-ville situé sur l'île.
La Rive Gauche est une extension de la ville sur la rive gauche du
Fleuve, et la Rive Droite est un arrondissement de la ville sur la rive droite de
la Rivière Tshopo. La Rive Gauche constitue une commune urbaine au sud de
la ville ; on s'y rend par bac (quand il y a du carburant) mais régulièrement
par pirogue à moteur ou à pagaies. La Rive Droite est un quartier de la
Commune Tshopo au nord de la ville à laquelle elle est reliée par le pont sur
la Tshopo; c'est la porte menant à BUTA.
Kisangani a deux aéroports, l'Aéroport International de Bangboka
situé à l'est de la ville, et !'Aéroport de Simi-Simi situé à l'ouest.
Six routes désenclavent Kisangani: Route de BUTA, passant par le
Pont sur la Tshopo, Route de l'ITURI, Route de LUBUTU, Route d'UBUNDU
(en amont du fleuve), Route d'OPALA (longeant en aval la rive gauche du
Fleuve), Route de YANGAMBI (longeant en aval la rive droite du Fleuve) vers
BUMBA.
C. CHRONOLOGIE DES EVENEMENTS DEPUIS LE 31 AOUT 1999
Les affrontements des mois de mai et juin 2000 sont la suite logique
d'une série de faits qui sont advenus depuis le 31 août 1999, date où le RCD
a signé ['Accord de Cessez-le feu de Lusaka.3
2
Etymologiquement, le nom Kisangani est composé d'un substantif swahili «kisanga » qui signifie « île » et du
suffixe locatif« ni» qui signifie "dans", "sur", etc. Kisangani veut donc dire "sur l'île".
3
Le 31 août est aussi la date de publication de notre dernier document portant sur la « Guerre des Alliés et le
droit à l'autodétermination du peuple congolais».
Annexe 4.10d
Rappelons que cette signature a été activée au lendemain des
affrontements armés entre les troupes rwandaises et ougandaises du 14 au
1 7 août à Kisangani. Si la signature de l'Accord a quelque peu colmaté
les brèches, elle ouvrait néanmoins la porte à un nouvel affrontement,
tant les frustrations ont été profondes. La succession des événements
nous le montre à suffisance
31 août 1999 : signature de l'Accord de Lusaka4 par 50 membres
fondateurs du R.C.D.
01 septembre 1999:
• marche de la paix organisée à Kisangani par le Gouverneur de Province
qui annonce la fin des hostilités;
• libération de MM. OLENGA, KOSEKE et TABIN, arrêtés au D.S.R.
(Département de la Sécurité et des Renseignements) sous le prétexte
d'intelligence avec les éléments ougandais autour de la Guerre des trois
jours;
02 septembre 1999 : les soldats ougandais quittent les installations de
la SOTEXKI pour la FORESTIERE. Plusieurs unités ougandaises iront
camper à Bafwasende, à 260 Km de Kisangani, Route de l 'ITURI.
05 septembre 1999 : rencontre entre la SOCIPO (Société Civile de la
Province Orientale) et la délégation du RCD/Goma conduite par M. BENE
KABALA, chef de département à l'Urbanisme, Habitat et Titres Fonciers.
La délégation du RCD a reproché à la Société Civile sa tiédeur envers la
rébellion. La même délégation fait retomber la responsabilité de la Guerre
des trois jours sur la population qui, selon elle, n'avait pas voulu écouter
les avertissements du RCD, avertissements selon lesquels la population
devait s'abstenir de suivre les partisans de M. WAMBA. "D'ailleurs,
concluait le chef de la délégation, cela se répétera en cas de récidive".
06 septembre 1999 : Organisation par les éléments de la Police
Nationale d'une marche de Paix pour saluer la signature de l'Accord de
Lusaka par le RCD.
19 septembre 1999 : dans le cadre des Accords de Mweya en Ouganda,
les soldats congolais et rwandais quittent le territoire de Banalia pour
Kisangani, à la grande satisfaction de la population de cette localité.
Du 22 au 25 septembre 1999: séjour à Banalia d'une mission du G.J.L
(Groupe Justice et Libération) qui a été mise au courant des faits suivants
• à Yambelo (52 km de Kisangani) assassinat d'une femme par un élément
de l'ANC5 qui avait volé dans sa maison.
• assassinat à 21 km de Banalia sur la route de Panga d'un tolekiste
(chauffeur de vélo-taxi) par un policier. Ce dernier avait exigé du tolekiste
une somme de 500.000 NZ à titre d'effort de guerre. Le pauvre, qui ne
disposait que de 200.000 NZ, a été abattu de quatre balles. La population
de Banalia s'est révoltée et a exigé que le soldat coupable soit fusillé
publiquement.
• vol de 2 motos de l'UNICEF (à la disposition du service de vaccination)
4
Le Rwanda et l'Ouganda sont signataires de cet accord.
5
ANC : abréviation de Armée Nationale Congolaise (appellation des rebelles congolais dépendant du
RCD/Goma).
Annexe 4.10d
par quatre éléments de l'ANC sur la route de Panga. Ils ont en outre ravi
la moto d'un particulier et commis plusieurs actes d'exaction à l'endroit
de paisibles citoyens et commerçants.
25 septembre 1999 : une rumeur, relayée par la radio RTNC, annonce
l'entrée imminente des May May à Kisangani. La ville est restée paralysée
(magasins, bureaux, marchés fermés), toutes les activités ont été
suspendues.
27 septembre 1999: une délégation parlementaire rwandaise séjourne à
Kisangani pour dissuader la population d'organiser les élections
populaires à tous les échelons de l'administration Territoriale
(Gouverneur, Vice-Gouverneur, Bourgmestres, Chefs de quartiers, etc.),
élections prévues par les Accords signés à Mweya entre les Présidents
rwandais et ougandais après la Guerre des Trois Jours. Les notables et
autres représentants de certaines associations refuseront, effectivement,
par une déclaration, l'organisation <lesdites élections. Le RCD aussi, par
la voix du Gouverneur, rejettera la tenue des ces élections.
30 septembre 1999 : les soldats ougandais venus de Buta occupent
Banalia et y installent les autorités politico-administratives du MLC.
02 octobre 1999 : annonce de la création du RCD / ML du Professeur
Ernest WAMBA dia WAMBA et publication de son équipe
gouvernementale avec onze Commissaires.
11 octobre 1999 : réunion à Kampala de la Commission Militaire Mixte
prévue par l'Accord de Lusaka.
15 octobre 1999 : réunion à Lusaka de la Commission Politique prévue
par le même Accord.
17 octobre 1999 : départ obligatoire pour Kigali de plus de 500
personnes (cadres administratifs, étudiants, tolekistes et chômeurs, etc.)
parmi lesquelles le Maire de la ville et ses adjoints, les bourgmestres des
communes et leurs adjoints, les chefs des quartiers. Le motif prétendu du
voyage est un séminaire sur la gestion. A leur retour à Kisangani après
un mois, ils annonceront qu'ils avaient en fait suivi une formation
politico-militaire au Rwanda.
- Jeudi 02 décembre 1999 : l'armée ougandaise prend possession de
Bengamisa (58 km de Kisangani) et y installe les autorités administratives
du MLC.
- Mercredi 15 décembre 1999: circule à Kisangani, à l'intention des
membres de la Société Civile, l'information relative à la tenue à Kinshasa
en mi-janvier d'un forum nommé Consultation Nationale.
Samedi 18 décembre 1999: le Professeur WAMBA destitue, par décret,
Mme Adèle LOTSHOVE de ses fonctions de Gouverneur de Kibali-Ituri et la
remplace par M. Ernest URINGI.
- Mardi 21 décembre 1999: mise en place à Kabale, en Ouganda, d'un
Front Commun de la Rébellion, constitué des trois mouvements rebelles
MLC, RCD et RCD/ML et ceci en présence des représentants des
gouvernements rwandais et ougandais.
Samedi 25 décembre 1999 : un avion fllouyichine, en provenance de
Kampala, affrété par l'armée ougandaise, atterrit à 14 H 30' à l'aéroport
international de Bangboka. A son bord, trente-six (36) sacs contenant une
importante somme d'argent en coupures de 20 et 100 Francs Congolais,
Annexe 4.10d
équivalant à près de 600.000 $ U.S. Le colis est convoyé par Monsieur
MAMADOU, sujet malien, qui travaille pour le compte de la Maison
d'achat de diamant "VICTORIA". La Maison VICTORIA, dirigée par
Monsieur TALAL, de nationalité libanaise, est sous la protection
ougandaise. C'est pourquoi une équipe de militaires ougandais est venue,
sous le commandement d'un Colonel, escorter les sacs d'argent. Le
service du D.S.R. en poste à l'aéroport a saisi un sac. Alertés, les
militaires Ougandais ont mis sens dessus dessous les services du D.S.R.
à l'aéroport et ont tabassé et dévêtu Madame Nicole NDOLO, adjointe au
Chef de Poste, qui était enceinte. Ils ont ensuite poursuivi et arrêté MM.
Claude UBINDI et Lucien OMEYANGA, qui avaient dénoncé la
contrebande. Les prisonniers ont été acheminés à Kasese (en Ouganda)
pour être jugés. Ils y sont restés pendant trois semaines.
- Mercredi 5 janvier 2000 : les troupes ougandaises, venues de
Bengamisa, s'installent à 36 km de Kisangani.
Semaine du 17 au 22 janvier : en présence du Gouverneur de Province,
conférence de restitution de la rencontre de KABALE tenue par MM.
Fréderic ESISO et Jean Pierre LOLA, respectivement Chef du
Département de l'Enseignement Supérieur et chef du Département
Adjoint des Transports et Communications. Au cours de cette restitution,
ils annoncent la tenue à Kisangani, le 04 février 2000, de la réunion du
Forum des Leaders de la Rébellion.
- Limogeage du Vice-Gouverneur Justin YOGBM à qui sont reprochés sa
tiédeur envers le RCD et la mauvaise gestion de l'affaire d'argent
frauduleux du 25 décembre 1999.6
Samedi 22 janvier 2000 : les autorités du RCD décident de convertir en
Centre de formation des policiers le Camp militaire Kapalata (9 km de
Kisangani), abandonné par les éléments ougandais au lendemain des
Accords de Mweya, à la suite de la Guerre des Trois Jours.
- Jeudi 27 janvier 2000 : ouverture solennelle du Centre de formation des
policiers de Kapalata par une prise d'armes, à l'occasion de laquelle le
Gouverneur a présenté ses deux adjoints, MM. Jean-Pierre LOLA
KISANGA et Maurice ABIBU SAKAPELA, ainsi que le nouveau directeur
du DSR, M. MUSA KITOKO. Le camp Kapalata n'étant pas encore
habitable, les policiers n'y sont pas restés ce jour-là.
Vendredi 28 janvier 2000: pour contrer le projet du RCD, des éléments
ougandais, à bord de quatre camions, viennent chaque jour du Camp
FORESTIERE pour travailler à la réfection du camp Kapalata.
Dimanche 30 janvier 2000 : le Gouverneur de Province demande à la
population de Kisangani, à travers l'émission Vie et Société de la RTNC, de
protester contre la tenue à Kisangani de la réunion du Forum des Leaders
de la rébellion. La date et le lieu de la réunion avaient été décidés à la
rencontre de Kabale. D'après 1􀁤 Gouverneur, la présence de M. WAMBA à
Kisangani entraînerait des troubles dans la ville.
- Mercredi 02 février 2000 : Conférence de presse organisée à l'Hôtel
6
Voir. Chronologie des événements: 25 décembre. Plus tard, M. YOGBAA a été nommé Chef du Département
Adjoint des Transports et Communications.
Annexe 4.10d
Congo Palace par Visa Province Orientale
7
, les Notables, les Leaders
Politiques et de la Société Civile8 pour protester contre la tenue à
Kisangani de la réunion du Forum des Leaders des trois factions de la
ré belli on prévue lors de la dernière réunion de Kabale en Ouganda. La
raison principale invoquée est que la présence de M. WAMBA à Kisangani
serait synonyme de trouble et peut-être cause d'une nouvelle guerre entre
les rwandais et les ougandais. Les autorités provinciales du RCD / Goma
ont repris ce message à leur actif pour le répercuter à leur hiérarchie.
Ainsi la réunion n'a pu se tenir à Kisangani.
Vendredi 04 février 2000: des éléments ougandais venus du point
kilométrique 36 occupent le Camp Kapalata et le rebaptisent« Lumumba
Training Center ».
Lundi 07 février 2000 : les troupes ougandaises interdisent l'accès du
Camp Kapalata (Lumumba Training Center) aux policiers venus se
présenter pour une prise d'armes sur ordre des autorités du RCD.
Dimanche 13 février 2000 : après plusieurs tractations, la délégation
de la Société Civile de la Province Orientale est autorisée à se rendre à
Kinshasa pour prendre part aux travaux de la Consultation Nationale.
Mercredi 01 mars 2000 : les cadres politiques et politico-militaires du
RCD / Goma de la Province Orientale organisent une marche à travers les
artères de la ville, réclamant la destitution de toutes les autorités
provinciales pour mauvaise gestion. Au gouvernorat, M. MUDUMBI, Chef
de Département de l'administration du Territoire, les reçoit à l'extérieur et
leur adresse des mises en garde. Quelques heures après, M. MUDUMBI
suspendra toutes les activités du RCD à travers la Province Orientale.
Cette mesure sera ensuite levée par M. MENDE, Chef de Département à
la Mobilisation, Propagande, Jeunesse et Sports, lors de son séjour à
Kisangani.
Dimanche 05 mars 2000 : on signale la présence à Kisangani du
Commandant ougandais Kazini et du congolais Tango Tango9 venus, a-ton
dit, débaucher ceux de l'ANC. Le Gouverneur de Province et le
Commandant Tango Four10 de la 7ème Brigade déclarent Tango Tango
« persona non grata » à Kisangani pour le motif qu'il était déserteur de
l'ANC. Ils menacent quiconque le garderait chez lui. M. MENDE, qui
séjournera quelques jours plus tard à Kisangani, reprendra les mêmes
menaces sur les ondes de la Radio Nationale. Curieusement, Tango Tango
se promène librement, quoique sous escorte ougandaise, dans les rues de
la ville.
1
Visa Province Orientale est une ONG dont la spécificité n'est pas très bien connue du moins sur le plan de la
classification habituelle des ONG de la Société Civile en Droits de l'homme, Développement, Syndicats, Presse,
Femmes, etc.
8
Les leaders Politiques et de la Société Civile est un forum qui réunit quelques citoyens s'estimant leaders sur le
plan politique et associatif.
9
Le Général KAZINI commandait les troupes ougandaises lors la Guerre des trois jours. Tango Tango est un
nom de code de William BALENGELE, ancien commandant de la 7ème Brigade à Kisangani. Il a été destitué et
relégué à GOMA après la Guerre des trois jours pour n'avoir pas exécuté des ordres de la hiérarchie du RCD.
Evadé de Goma, il s'est réfugié en Ouganda où il entretient des relations avec le RCD de M. WAMBA.
10
Tango Four ou Tango Fort, Gabriel AMISI de son vrai nom, a remplacé Tango Tango au poste de
Commandant de la 7ème Brigade après la Guerre des Trois jours.
Annexe 4.10d
Du lundi 27 mars au mercredi 29 mars 2000 : à l'issue de la 3ème
réunion des Gouverneurs de Province tenue à Goma, il est décidé que
toutes les autorités territoriales cumulent leurs fonctions avec celles de
responsàble numéro un du mouvement, comme à l'époque du M.P.R.
Ainsi, par exemple, le Gouverneur de Province devient en même temps
Président Provincial du RCD.
- Mercredi 03 mai 2000: marche de colère organisée par le RCD contre la
présence ougandaise dans la ville de Kisangani. Les activités sont de
façon informelle suspendues dans toute la ville de Kisangani pour obliger
la population (élèves, étudiants, fonctionnaires, vendeurs et autres
opérateurs économiques) à manifester son mécontentement contre la
présence des soldats de l'UPDF qui « s'apprêtaient à détruire la ville». En
fait, les manifestants, au lieu de suivre les directives des organisateurs,
ont réclamé le départ et des ougandais et des rwandais. La marche s'est
achevée devant le Bureau du Président Provincial du RCD et Gouverneur
de Province à qui un cahier de charges contre les ougandais a été remis.
La RTNC à travers l'émission Congo Nouveau (une émission spécialisée du
RCD) a repris durant toute sa tranche, des propos discourtois contre
l'UPDF.
- Jeudi 04 mai 2000: les soldats de l'UPDF en faction à la rive droite de
la Rivière Tshopo interdisent, à partir de 11 h 00', le retour à la rive
gauche (de la Tshopo) de tous les Boyomais11 ayant traversé pour diverses
raisons (vendeurs, commerçants, élèves et même ceux qui sont allés
enterrer leurs morts au cimetière de la Rive Droite).
C. POSITIONS RESPECTIVES DES ARMEES
Avant les affrontements du 05 mai, la ville est coupée en quatre aires :
le nord, le sud, l'est et l'ouest.
L'armée ougandaise (soldats et officiers) occupe l'extrémité est
(Aéroport de Bangboka et Camp FORESTIERE) ainsi que le nord (Rive Droite :
Camp Kapalata). Les ougandais ont une base arrière à Bafwasende (260 km
sur la route de l'Itun) ainsi qu'à Buta (300 km de Kisangani), devenu le
centre principal de ravitaillement. En fait toute la route de BUTA (du Pont
Tshopo jusqu'à Buta) est parsemée de positions ougandaises (Km 36,
Bengamisa, Banalia, Kole, etc.).
L'armée rwandai'se occupe l'ouest (Aéroport de Simi-Simi jusqu'à la
Lindi et le sud (Rive Gauche : Camp Lukusa), contrôlant ainsi les routes
menant à Jsangi, à Opala et à Ubundu. Elle occupe tout le centre-ville sous
supervision de l'ANC. Les bâtiments de la RTNC, de l'Office des Routes, etc.
hébergent les soldats tandis que les officiers logent dans des résidences de
particuliers au centre ville, notamment au Building Lengema. Les rwandais
ont une base arrière à Lubutu avec détachement à Wanie-Rukula (58 km de
Kisangani).
11
Boyomais signifie habitant de la ville de Kisangani, dénommée aussi Boyoma.
Annexe 4.10d
La branche congolaise du RCD d'obédience rwandaise occupe le
Centre-Ville ( Camp Ketele) et la Rive Gauche (Camp Lukusa).
D. PREPARATIFS
C'est depuis le 1er mai que, tout en le niant dans les médias, les
troupes rwandaises et ougandaises ont mis la dernière main aux plans de
guerre en vue des affrontements directs.
- Lundi 1er mai: une compagnie ougandaise stationnée au Km 36, route
de BUTA, arrive au Camp Kapalata. Avec cette compagnie se trouvent des
centaines d'éléments congolais de la DSP:2

- Mardi 2 mai: les éléments rwandais inspectent la rive gauche de la
rivière Tshopo et y prennent progressivement position sur une distance de
20km.
- Mercredi 3 mai: le Commandant Tango Four (ou Tango Fort), de la 7ème
brigade (côté congolais) informe la population d'essais de tirs à l'arme
lourde au cours de la journée du jeudi.
- Jeudi 4 mai: les deux armées sont face à face au Pont Tshopo, chacune
occupant une rive. Les civils peuvent passer de la Rive Gauche (position
rwandaise) vers la rive droite (position ougandaise) de la Rivière mais il
n'y a pas de mouvement inverse. La population s'inquiète et certains
refusent de traverser pour ne pas être coincés. L'armée ougandaise
ordonne à la population de la Rive Droite de déménager d'au moins 7 km,
sur la Route BUTA. Les essais ont effectivement lieu pendant 2 heures de
12 h 00' à 14 h 00' et sont opérés à partir de la rive gauche du Fleuve.
Les ougandais ne laissent plus sortir les citoyens congolais en
déplacement à la Rive Droite. Toute la population est déplacée jusqu'au
km 20. L'armée ougandaise campe sur ses positions à la Rive Droite et
autour de !'Aéroport de Bangboka ainsi que sur la Route de l'Ituri. et
Lubutu. De leur côté, en plus de leurs positions traditionnelles, les
militaires rwandais et congolais se déploient aux points suivants au
Centre-ville: Km 6 et toute la Commune de Kabondo, Grand Séminaire,
Maison Comboni, Maison Deo-Soli, Usine de traitement des eaux
(REGIDESO), Bralima et Unibra, Centrale thermique de la SNEL, Sotexki,
plusieurs artères de la Commune Makiso (Centre-Ville), le marché LITOYI,
le marché DJOUBAIN à Pumuzika. Ce même jour, les autorités politiques
et administratives du RCD déménagent de leurs résidences. Plusieurs
traversent le Fleuve pour passer la nuit à la Rive Gauche. Les militaires
congolais de l'ANC se mobilisent à partir de 19 h 00' autour du
Commandant Tango Fort dans les bâtiments de l'Etat-major (au Centreville).
E. AFFRONTEMENTS
Les affrontements entre les armées du Rwanda et de l'Ouganda ont été
12
DSP: Division Spéciale Présidentielle de l'armée de M. MOBUTU, combattant dans les rangs des rebelles
dirigés par M. BEMBA.
Annexe 4.10d
entrecoupés de trêves et de négociations.
LA BATAILLE DU 5 MAI
Vendredi 5 mai : à 3 h 30 du matin, des tirs à l'arme lourde
interrompent le sommeil de la population qui se contente de se terrer
chez elle. L'origine de ces tirs est encore difficile à déterminer. A 4 h 00',
trois fortes détonations sont localisées vers le terrain de football du Grand
Séminaire où campent les troupes rwandaises. Les militaires rwandais et
ougandais de la Commission Militaire Mixte qui patrouillaient se tirent
dessus au Camp Ketele. Le même scénario se passe dans la zone de
!'.Aéroport de Bangboka où deux voitures militaires ont été atteintes à la
roquette. Les détonations continuent sans arrêt jusqu'à 6 h 30'. Le·tracé
lumineux que dessinent les projectiles de chaque tir dans le ciel
ténébreux ainsi que la résistance sonore de la trajectoire focalisent les
positions d'attaque et de lancement de part et d'a\l.tre de la Rivière
Tshopo, du Fleuve Congo et de la Zone des deux aéroports. Après une
brève accalmie, vers 8 h reprennent les tirs à l'arme lourde, légèrement
accompagnés du crépitement d'armes automatiques (de 10 h 00' à 11 h
001, jusqu'à 16 h 30'. Un calme de mort règne sur la ville jusqu'à 22 h
00' quand retentiront des tirs à l'arme automatique pendant 5 minutes,
autour du Pont Tshopo où les deux armées sont stationnées face à face.
On a compté plus de 30 morts et 150 blessés parmi les civils. Des obus
en quantité (autour de 250) sont tombés sur la ville et plus précisément
aux endroits suivants : RTNC, Immeubles Lengema, SNEL, SEDEC,
Plankumu (Sun Air), Cliniques Universitaires, Hôpital Général, Résidence
officielle du Gouverneur (dépôt des munitions de l'armée rwandaise),
Hôtel Trois Maisons, Paroisse Ste Marthe Rive Gauche, Quartier Basoko,
Quartier Mokili Doso, Plateau Boyoma, Kabondo, Quartier Pumuzika et
autres quartiers de la commune Tshopo. Le déroulement des hostilités
était accompagné toute la journée par des commentaires belliqueux des
deux radios, à savoir la radio RALI (Radio-Liberté) d'obédience ougandaise
et la RTNC (la Radio officielle) d'obédience rwandaise. A 10 h 00', la RALI
avait d'ailleurs annoncé la prise de la ville par les soldats de l'UPDF qui
auraient mis en fuite ceux de l'APR. Quelques minutes seulement après,
la RTNC annoncera que les combats continuaient et que la situation ne
s'était pas encore éclaircie. A 12 h 15', trois fortes détonations sont
entendues à la radio (RTNC) où les émissions se sont arrêtées
brusquement pour reprendre à 17 h 00' avec le message du Gouverneur
de Province appelant la population au calme et annonçant que les
troupes du RCD contrôlaient toute la situation et poursuivraient les
ougandais jusqu'au dernier élément. Le Gouverneur a aussi tenu les
ougandais pour responsables des victimes humaines et dommages
matériels. Ni le vendredi, ni le samedi, le CICR n'a été autorisé à circuler
pour ramasser les corps et apporter assistance aux blessés. Depuis le 5
mai, le courant électrique n'arrive plus à la FORESTIERE ni dans la zone
environnante occupée par les civils. Panne ou acte volontaire? Les deux
aéroports sont fermés.
Samedi 6 mai: la journée relativement calme est principalement
Annexe 4.10d
consacrée à l'inhumation des victimes, dont plusieurs dans les parcelles
des familles. Une rafale à la mitrailleuse est entendue entre 10 h 00' et 10
h 30'. Dans la matinée, un avion est visé par des tirs de l'armée
ougandaise. Vers 19 h 00' des éléments rwandais et congolais sont
dépêchés à Yangambi par voie fluviale pour aller contrer des ougandais
qui seraient en train de contourner la ville pour amorcer une attaque par
derrière. Deux barrières sont érigées sur la route de !'Aéroport de
Bangboka, une au point kilométrique 6 contrôlée par l'armée rwandaise,
une autre au Km 11 sous contrôle ougandais. La route est interdite aux
automobiles.
Dimanche 7 mai: la population se rend timidement au culte en quête
d'un réconfort. L'armée congolaise du RCD procède à des arrestations de
congolais soupçonnés d'être en intelligence avec les ougandais ou tout
simplement ne partageant pas l'idéologie et la vision du RCD: M. Thomas
KABULUKU (Directeur de Congo SEP), M. Bovic KATUMBAYI (Ancien
agent de Congo Air Lines), M. Kas KASONGO (Gérant de Pétro-Congo &
Elf), Dr Robert KABEMBA (Médecin-Directeur de la Maison Médicale). Il
leur est communiqué une liste de 9 personnes sur laquelle figure le nom
de l'Abbé Jean-Pierre BADIDIKE à qui on reproche d'avoir donné, sur les
ondes de RFI et de la Voix de l'Amérique, une version des faits contraire à
celle du RCD. Les interpellés ont été relâchés le lundi matin à 6 h 00'
sans aucun procès, sur intervention des officiers rwandais.
- Lundi 8 mai :
• début de la session de l'Examen d'Etat dans un imbroglio indescriptible.
Le nombre des cahiers d'items est insuffisant pour celui des élèves.
Certains jettent des pierres sur les centres;
• l'émission Congo Nouveau de la RTNC menace l'Abbé Jean-Pierre
BADIDIKE pour avoir accordé des interviews sur la guerre à des radios
étrangères;
• des tracts signés par le Groupe des Cinquante Sacri.fiés13 réclament le
départ des troupes ougandaises et rwandaises et invitent la population à
la résistance;
• le Maire de la Ville réunit tous les agents territoriaux de Kisangani
(bourgmestres des communes, chefs de quartiers, cadres politicomilitaires
du RCD) pour leur demander de protester contre la présence
des éléments de l'UPDF à Kisangani le jour où la délégation des Nations
Unies arrivera dans la ville ;
• deux compagnies de l'armée ougandaise traversent - en amont du pont -
la Rivière Tshopo au point kilométrique 24 de l'ancienne route de BUTA
(cette route passe par le Grand Séminaire). Les rwandais renforcent leurs
positions autour du Grand Séminaire et installent une unité d'élite dans
la palmeraie.
- Mardi 9 mai :
• un accrochage a lieu entre les deux armées dans la zone de !'Aéroport de
Bangboka et sur la route de Lubutu (entre 17 et 40 km). Des tirs à l'arme
lourde sont entendus entre 1 h 00' et 3 h 00' du matin. Ces affrontements
ont causé plus de 300 morts parmi les militaires.
13
Ce groupe est inconnu à Kisangani.
Annexe 4.10d
• à 9 h 00', la RALI diffuse un communiqué de l'armée ougandaise qui
enjoint à la population de quitter le Centre-ville dans les 50 minutes afin
qu'elle procède au bombardement de la station de la RTNC.
Naturellement la panique est générale : militaires rwandais et congolais,
administratifs, civils, cyclistes et automobilistes, vendeurs du marché.
C'est la débandade. Le centre ville est vidé dans les 30 minutes, seuls
restent sur place les curieux et quelques téméraires. La session de
l'Examen d'Etat est perturbée, certains élèves ne passeront les examens
qu'à 16 h 00' alors que leurs condisciples ont fini avant 12 h 00'. Entretemps
les militaires rwandais creusent des trous de fusiliers un peu
partout dans les parcelles de la population civile. Des mouvements de
militaires rwandais s'observent chaque soir, ils quittent la Rive Gauche
du fleuve pour se rendre à l'Immotshopo et à la Tshopo du côté de la
BRALIMA. A la Rive Droite, les ougandais interdisent aux habitants de
rejoindre leurs demeures ; la population déplacée continue à passer la
nuit dehors, bravant les intempéries et la faim.
- Mercredi 10 mai :
• la MONUC/Kisangani reçoit le Gouverneur et son Conseil Provincial de
sécurité ;
• par un communiqué diffusé sur la radio nationale, le Gouverneur
réquisitionne les techniciens de la SNCC (Société Nationale des Chemins
de Fer du Congo) pour finaliser les travaux de réparation de la locomotive
desservant la ligne Kisangani - Ubundu. Le trafic sur cette voie ferrée est
interrompu depuis plusieurs mois;
• l'armée ougandaise est amplement ravitaillée à partir de BUTA en
hommes (beaucoup de congolais) et munitions. Des rotations
d'hélicoptère sont régulières (3 par jour) entre BUTA et le Km 36. C'est
par le trafic automobile que le point kilométrique 36 est relié au Camp
Kapalata. La route de l'Aéroport de Bangboka (et non l'aéroport) est
ouverte aux automobiles de 8 h 00' à 18 00' ; les passants sont
systématiquement fouillés aux deux barrières (rwandaise et ougandaise).
- Jeudi 11 mai:
• la mission de la MONUC annoncée n'est pas arrivée. La session de
l'Examen d'Etat prend fin dans une atmosphère moins tendue que les
deux premières journées;
• les troupes ougandaises stationnées à Rumba remontent le fleuve et
prennent possession de la Zone de Basoko (260 Km de Kisangani) et y
installent des autorités politiques et administratives d'obédience MLC.
Vendredi 12 mai:
• les délégués de la MONUC venant de Kinshasa atterrissent à Kisangani. Il
est 16 h 12'. A 17 h 00', ils rendent visite au Gouverneur de Province
(entouré de son Conseil de sécurité) à qui ils précisent leur mission,
strictement limitée aux aspects militaires ;
• le Commandant KAZINI de l'UPDF adresse. un ultimatum de 2 jours à
l'APR pour quitter la ville;
• sur invitation de l'ONG Visa Province Orientale, un culte pour la paix est
organise sur la place des Martyrs ; les autorités politiques et
administratives y ont pris part.
Samedi 13 mai :
Annexe 4.10d
• le train est dépêché à Ubundu (125 km de Kisangani) théoriquement
(selon la RTNC) pour chercher des denrées alimentaires et approvisionner
la ville. Les rumeurs parlent plutôt d'une opération de récupération des
militaires rwandais débarqués à Lubutu (245 km de Kisangani) pour venir
prêter main forte aux troupes déjà présentes en ville. C'est le ViceGouverneur
chargé de l'administration, Monsieur Maurice ABIBU qui
inaugure la réouverture de cette ligne après plusieurs mois
d'interruption;
• la MONUC continue sa mission et ses contacts militaires. Malgré
l'insistance de la SYPA (Synergie pour la Paix) pour qu'ils reçoivent et
écoutent les doléances de la population, les délégués de la MONUC
refusent toute entrevue avec les civils en dehors du Gouverneur. La
MONUC reçoit le Commandant de la 7ème Brigade avec son Etat Major.
Ce dernier exige que la MONUC limite la démilitarisation de la ville aux
troupes étrangères.
Dimanche 14 mai 2000: les Présidents ougandais et rwandais, réunis à
Mwanza en Tanzanie, réaffirment leur volonté de démilitariser Kisangani.
- Lundi 15 mai:
• l'Hôtel-Restaurant Wagenia est en flammes depuis 2 h 00' du matin. Cet
incendie d'origine obscure a été précédé par un crépitement de balles à
l'arme automatique au Centre-Ville, environ une heure avant qu'on ait vu
les flammes. La Synergie pour la Paix (SYPA) a commis un avocat, en la
personne de Me Firmin YANGAMBI, pour une enquête indépendante ainsi
que la constitution des dossiers physiques de toutes les victimes de la
guerre en vue de poursuites judiciaires et de réparation;
• la MONUC remet au Gouverneur le rapport de ses contacts et
consultations concernant la démilitarisation de la ville. Le Gouverneur y
répondra par un texte de 6 pages mettant en cause l'armée ougandaise
dans tous les troubles survenus à Kisangani depuis plus d'une année.
L'ANC, pour sa part, relayant les déclarations du Commandant JeanPierre
ONDEKANE, affirme ne pas être concernée par la démilitarisation;
• la MONUC négocie le retour des civils retenus par l'armée ougandaise à la
Rive Droite.
- Mardi 16 mai:
• le Pont sur la Tshopo est ouvert, et les habitants de Kisangani qui étaient
bloqués à la Rive Droite sont autorisés à rejoindre leurs familles. Sur la
rive gauche du pont, ils sont systématiquement fouillés par les éléments
congolais de l'ANC au grand mécontentement des officiers rwandais
intervenus pour laisser les gens partir librement ;
• le Groupe Justice et Libération est saisi de l'arrestation de 19 femmes
soupçonnées d'intelligence avec l'armée ougandaise.
- Mercredi 17 mai :
• le Pont sur la Tshopo est de nouveau interdit d'accès, cette fois-ci dans
les deux sens. La population de la Rive Droite reste déplacée entre les
points kilométriques 13 et 22 et ne peut traverser le Pont;
• des militaires rwandais en position au Cimetière de Kamba Kamba
refusent toute inhumation après 13 h 00'. Ils obligent pour ce faire les
familles à creuser des tombes ne dépassant pas un mètre;
• la présence de soldats ougandais et congolais est signalée à Yabwanza
Annexe 4.10d
( 190 km de Kisangani et 70 km de Basoko)
- Jeudi 18 mai:
• Synergie pour la Paix (SYPA) réunit les associations membres pour
examiner la situation de la guerre;
• le Groupe Justice et Libération signe un communiqué de presse
condamnant l'appel à la guerre, l'incitation à la haine et l'injure facile
distillées nuit et jour sur les antennes des radios RTNC et RALI;
• le Gouverneur, entouré de son Conseil de Sécurité, réunit les animateurs
des émissions spécialisées du RCD pour les inviter à suivre la déontologie
journalistique et ne plus verser dans la bassesse des injures et des appels
à la violence. A la même occasion, il demande au Directeur de la RTNC,
Monsieur Joseph HERY mis en congé par l'armée, de reprendre le service
avec tout son staff régulier.
Vendredi 19 mai : arrivée à Kisangani d'une délégation onusienne
conduite par M. Charles PETRI du PNUD/Kinshasa. Cette délégation
discute avec les autorités politiques et militaires sur les dangers de
dérapage des émissions hostiles appelant à la haine et à la guerre.
Samedi 20 mai :
• Synergie Pour la Paix écrit à la MONUC en réservant copies aux parties
belligérantes pour suggérer la tenue du Débat lntercongolais à
Kisangani. Dans ce cadre, Kisangani a besoin d'une neutralité politique
devant arranger toutes les parties;
• le commandement militaire rwandais ordonne au Gouverneur de
maintenir le "vaillant commandant MBUYI TSHIBWABWA" comme
directeur intérimaire de la RTNC. Ce dernier s'est toujours illustré dans
les attaques personnelles contre les adversaires du RCD et de l'armée
rwandaise.
Dimanche 21 mai : la population de Kisangani s'attend à de nouveaux
affrontements entre les Alliés. Le déploiement des militaires, qui ont
creusé des trous toute la matinée, a accrédité cette thèse. La rumeur fait
état de l'atterrissage à Kapalata, à bord d'un hélicoptère Puma, du
Président BEMBA du MLC et de généraux mobutistes14 dont NZIMBI.
- Lundi 22 mai : les chefs d'Etat-major rwandais et ougandais signent le
calendrier de désengagement de leurs troupes.
- Mardi 23 mai :
• arrivée à Kisangani des chefs d'Etat-major des Armées rwandaise et
ougandaise.
• en matinée, l'armée rwandaise, pour gêner l'armée ougandaise, donne
l'ordre à la REGIDESO de couper l'alimentation à la Rive Droite. Le
Directeur de la REGIDESO en informe la MONUC et le Gouverneur en
précisant que toute coupure d'eau à Kapalata à partir de l'usine
entraînera la rupture de l'alimentation en eau de la moitié de la ville,
notamment les quartiers Kabondo, Kibibi, Amexbois, et le Plateau Boyoma
où logent les officiers rwandais. 15
14
Partisans de Mobutu.
15
L'usine de traitement d'eau de la REGIDESO est située à 50 m du Pont Tshopo sur la rive occupée par
l'armée rwandaise. A partir de l'usine, Kapalata partage la même voie d'alimentation que plusieurs autres
quartiers de la ville.
Annexe 4.10d
• le train dépêché à Ubundu est de retour. A son bord, point de militaires.
Néanmoins, le reporter de la RTNC, Monsieur NANGM, qui y avait
accompagné le Vice-Gouverneur, dit avoir vu des militaires congolais
venant à pied d'Ubundu en direction de Kisangani.
- Mercredi 24 mai :
• le commandement militaire rwandais suspend la décision de couper l'eau
à Kapalata;
• le journaliste NANGM, au cours d'un reportage sur le déplacement du
Vice-Gouverneur à Ubundu, signale des actes de pillage perpétrés par les
soldats congolais entre Ubundu et Kisangani. Il est arrêté juste après
l'émission et conduit au cachot du Bureau des Renseignements à l'Etat
Major;
• en soirée l'Etat Major de l'ANC annonce à la population qu'elle se retire
incessamment de la ville selon les Accords signés avec la MONUC. Les
militaires rwandais quittent quelques postes d'observation en ville,
notamment à la RTNC.
- Jeudi 25 mai :
• l'armée rwandaise réquisitionne la réserve en carburant de la société
CONGO-SEP.
• une réunion entre l'APR et l'ANC tenue au quartier Général de l'APR
(résidence Mokonda} recommande l'insertion des militaires de l'ANC dans
la police pour les faire échapper à la démilitarisation.
Vendredi 26 mai
• les militaires reprennent leurs positions habituelles. Le commandant
Tango Four réunit les policiers, anciens et nouveaux, au Camp PM et leur
recommande la vigilance devant l'action de la MONUC qui pourrait être
au service de leur ennemi;
• M. Roger LUMBALA, ancien Haut cadre du RCD/Goma, annonce sur les
antennes de la RALI la création d'un nouveau parti politique, dénommé
RCD/NATIONAL ; il en est le Président.
Samedi 27 mai :
• le Pont Tshopo est ouvert à la circulation,
• l'inhumation d'un étudiant mort par suite d'une injection hasardeuse de
pénicilline tourne au drame, véhicules ravis et défoncés par les étudiants,
passage m􀁚yennant paiement sur l'artère menant à l'université, passants
molestés et blessés (par les étudiants); tout cela se passe sans aucune
intervention de la police.
Dimanche 28 mai : le Pont Tshopo e􀁛t fermé à la circulation. La
population furieuse se défoule sur une voiture de la MONUC venue
s'entretenir avec les militaires ougandais : certains éléments incontrôlés
sont allés jusqu'à enlever des planches du pont, sous les yeux des
militaires rwandais.
Lundi 29 mai :
• M. Jean MASUDI KAYUMBA, pasteur néo-apostolique de la commune de
Lubunga (Rive Gauche) est assassiné pour avoir reconnu les militaires
congolais qui étaient venus piller sa maison. La population en colère a
traversé le fleuve avec le cadavre pour le présenter à la MONUC. Elle a été
ensuite refoulée avant d'avoir pu atteindre le Gouvernorat. Après avoir
Annexe 4.10d
repassé le fleuve, elle a mis le feu à la maison de la commune en signe de
protestation;
• début des opérations de démilitarisation.
- Mercredi 31 mai: réouverture de l'aéroport de Bangboka aux vols civils.
- Jeudi 1er juin : sur instigation du RCD, marche des femmes paysannes
de Mangobo pour protester contre les exactions et viols dont elles sont
victimes de la part des soldats ougandais dans leurs champs situés à la
rive droite de la Tshopo. Les manifestantes ont terminé leur marche au
bureau de la MONUC où elles ont présenté leurs doléances.
Samedi 3 juin : fin de la démilitarisation de la zone 1 (aéroport de
Bangboka et la Forestière). Cette opération concerne les soldats
ougandais. Cependant, conformément aux accords, une compagnie
ougandaise et une compagnie rwandaise sont installées à l'aéroport de
Bangboka pour en assurer la surveillance.
Dimanche 4 juin : le Commandant Tango Four visite la Forestière et
l'aéroport de Bangboka et affirme que les troupes ougandaises ont
effectivement quitté les lieux. Il demande aux travailleurs de la Forestière
de réoccuper leur usine et de reprendre le travail. La RTNC diffuse le
message du Gouverneur appelant tous les employés de l'aéroport à
reprendre leurs activités.
LA BATAILLE DE SIX JOURS
- Lundi 5 juin : en ce lundi matin, la ville grouille d'activités : école,
marché, bureau, usine ... A 9 H 45', du côté du Pont Tshopo deux coups
de canon retentissent, immédiatement suivis de deux autres et du
crépitèment des armes automatiques. Aussitôt c'est la panique, les uns
restant là où ils étaient, les autres se réfugiant là où ils pouvaient,
d'autres enfin fuyant sous les balles. C'est le commencement du nouveau
combat à l'arme lourde entre ougandais d'une part et rwandais,
burundais d'autre part, appuyés par leurs alliés congolais respectifs. 45
minutes environ après les premiers tirs, l'eau et l'électricité sont coupées.
La MONUC ordonne aux appareils stationnés à l'aérogare de Bangboka de
décoller incessamment. Les tirs se prolongent toute la journée après une
accalmie entre 11 h 00' et 12 h 00'. La progression des militaires
ougandais est étonnante. Ils occupent une grande partie de la Commune
de la Tshopo jusqu'à la 6ème avenue et le Plateau Boyoma (rond point
Combonien et Kilomoto), où les rwandais réussissent à les stopper.
- Mardi 6 juin :
• les soldats ougandais, maîtres du quartier de Pumuzika, en évacuent les
habitants, leur enjoignant de passer le pont Tshopo pour gagner la rive
droite où ils sont établis. "Nous allons pilonner le quartier', disaient-ils.
L'exode continuera tous les jours suivants ; le nombre des déplacés sur
cette route de Buta peut être évalué à plus de 50.000 personnes, parties
la plupart sans argent et presque sans bagages. Le même mouvement
aura lieu au Campus Universitaire de Kisangani où plus de 3.000
personnes trouvent abri, à Simi Simi où l'on dénombre plus de 5.000
Annexe 4.10d
personnes, à Yakusu plus de 10.000 , sur la route de Lubutu et dans
d'autres sites plus de 25.000 ;
• un cessez-le-feu négocié par la MONUC n'est pas respecté. Des renforts
rwandais arrivent en provenance de Lubutu et même de Kigali
accompagnés par le chef d'état-major adjoint de l'APR, le Colonel
KARENZI.
- Mercredi 7 juin :
• une petite accalmie observée entre 8 h 00 et 10 h 00' permet à la
population de souffler et même de croire à la cessation des combats. Vers
11 h 00' les combats s'intensifient et les ougandais occupent plus de la
moitié de la commune Tshopo üusqu'à la 1ère avenue).
• les officiers rwandais déclarent aux membres de la MONUC qu'ils ne sont
plus en mesure d'assurer leur sécurité à la Procure des Missions où ils se
sont réfugiés depuis le début des affrontements pour des raisons de
communication. Ils leur demandent de quitter la ville.
• l'après-midi ainsi que toute la nuit se livrent des combats à l'arme lourde
d'une violence rare. Environ 200 obus sont tirés par heure. La Cathédrale
Notre Dame du Très Saint Rosaire jouxtant la Procure est touchée par un
obus, ce qui déclenche un incendie.
- Jeudi 8 juin : à New York, sous les auspices de l'ONU, un cessez-le-feu
est signé entre les Ambassadeurs du Rwanda et de l'Ouganda. Il doit
entrer en vigueur à 16 H 00 (heure de Kisangani). Pourtant, les
affrontements continuent. Un obus tombe au campus universitaire de
Kisangani. C'est alors la panique dans ce centre où des milliers de
personnes ont trouvé refuge. Les militaires rwandais tirent à partir des
résidences privées en changeant régulièrement de position pour ne pas
être localisés par les ripostes ougandaises.
Vendredi 9 juin : un accord est conclu entre les états majors rwandais et
ougandais pour le déploiement de la MONUC entre les belligérants à
partir de 10 H 00'. Cette opération ne peut avoir lieu suite à l'intensité
des affrontements. Des témoignages font état de tirs gratuits à l'arme
lourde sur des maisons de particuliers.
Samedi 10 juin : à 20 H 00', la MONUC arrache un cessez-le-feu
humanitaire de 24 heures allant du dimanche 11 juin à 8 H 00' au lundi
12 juin à 8 H 00'. Des civils sont abattus à Pumzika alors qu'ils
récoltaient des légumes dans un jardin. La Radio Liberté reprend ses
émissions et ses appels à la guerre. Les militaires congolais et rwandais
s'adonnent au vol et au pillage des biens dans les maisons abandonnées.
Pour leur part, les soldats ougandais ont raflé les volailles des habitants
de la Tshopo au moment où ils occupaient les lieux.
Dimanche 11 juin : c'est l'accalmie mais la population ne revient pas
encore en ville car elle n'est pas certaine de l'arrêt des hostilités. Sur la
7ème avenue Tshopo, trois militaires ougandais sont abattus à bout
portant par une unité rwandaise. La RALI ordonne à la population de
quitter la ville car les boll!bardements vont reprendre.
- Lundi 12 juin: la population déplacée sur la route de Buta revient en
ville. Le CICR commence son opération d'inhumation et de désinfection,
opération qui prendra plus d'une semaine.
- Mardi 13 juin :
Annexe 4.10d
• la Société Civile sur initiative des associations des droits humains décrète
trois jours de deuil ;
• une délégation du RCD / GOMA conduite par M. !LUNGA visite la ville ;
• le premier avion humanitaire atterrit à Kisangani avec quelques vivres;
• plusieurs personnes quittent la ville vers les routes de Buta, Opala, et
Yangambi à raison d'une moyenne de 6.000 personnes par jour.
• les étudiants organisent une marche de protestation contre le Rwanda et
l'Ouganda qui s'achève au bureau de la MONUC où ils déposent un
cahier de revendications. Celles-ci concernent le retrait immédiat des
troupes rwandaises et ougandaises de l'ensemble du territoire national
ainsi que l'implication plus active de la Communauté Internationale en
faveur de la restauration de la paix au Congo.
- Mercredi 14 juin: la MONUC reçoit des renforts en personnel pendant
que son commandant est sommé de quitter d'urgence Kisangani car sa
vie est menacée par une des armées belligérantes.
- Jeudi 15 juin: la Société Civile organise une journée de recueillement et
de commémoration des victimes et prolonge le deuil de 10 jours. Cela se
passe à la Tshopo qui a été un des principaux champs de bataille. A titre
symbolique, en hommage aux victimes, des gerbes de fleurs sont
déposées au Rond Point de la lOème avenue.
Vendredi 16 juin :
• le Conseil de Sécurité vote la résolution 1304 ordonnant le retrait
immédiat de Kisangani des troupes rwandaises et ougandaises et le
départ de la RDC de toutes les troupes étrangères, mais sans précision de
date;
• les autorités du RCD venues de GOMA reçoivent les militants des Droits
de l'homme et certains acteurs de la Société Civile. Les discussions
tournent autour de l'idée de dépolitisation soutenue par plusieurs
associations ;
• l'armée ougandaise interdit les vols dans l'espace aérien de Kisangani, un
avion venu de GOMA est sommé de re-décoller.
Samedi 17 juin :
• l'armée rwandaise commence le désengagement de la ville notamment à
partir de Simi Simi et du Plateau Boyoma. Les militaires congolais
réoccupent certaines des positions rwandaises notamment sur l'ancienne
route de BUTA ;
• une délégation de l'Union Européenne passe à peine quelques heures à
Kisangani pour évaluer les dégâts et les besoins de la population.
Dimanche 18 juin : L'armée ougandaise entame timidement son retrait
du Camp Kapalata. Le mouvement d'exode de la population diminue
sensiblement. L'ANC conforte ses positions le long de la Rivière Tshopo en
prévention d'une attaque de l'A.L.C.16 de BEMBA.
- Lundi 19 juin :
• les militaires ougandais assistés par la MONUC déminent le Pont Tshopo :
ils en extraient 18 mines antichars.
• la Société Civile annonce son plan de dix actions en faveur de la paix. Les
autorités locales du RCD y réagissent négativement. Des acteurs de la
16
A.L.C.: Armée de Libération du Congo, la branche armée du M.L.C.
Annexe 4.10d
Société Civile sont interpellés.
- Mardi 20 juin :
• la RTNC attaque la Société Civile et l'Eglise Catholique, en particulier
certains prêtres, à cause de leur engagement dans les actions de paix;
• les militaires ougandais quittent tous le camp Kapalata conformément
aux accords de démilitarisation de la ville et se dirigent vers Banalia.
- Mercredi 21 juin: on signale la présence de militaires ougandais dans la
zone forestière du km 18 (route de Buta) ainsi que celle de rwandais et
congolais au km 1 7 ancienne route de Buta.
- Jeudi 22 juin: le Conseil Provincial de Sécurité tient une réunion
extraordinaire au cours de laquelle il est décidé d'arrêter ou d'expulser de
la Province Orientale, certains acteurs de la Société Civile.
Vendredi 23 juin : le Gouverneur de Province adresse un message à la
population ; il avait aussi invité les associations à un entretien qui n'a
pas eu lieu faute de participants.
Samedi 24 juin: le RCD, par la voix du Gouverneur, réquisitionne la
Station de Télévision Boyoma et l'immeuble qui l'abrite. Il s'agit dans les
deux cas de propriétés privées de la Famille Lengema. De nouvelles
autorités sont nommées à la RTNC avec un Comité Editorial composé
d'un représentant de l'armée, de services de sécurité, du RCD et d'un
journaliste de la RTNC. C'est le Gouverneur de Province qui procède à ces
nqminations alors que cette prérogative revient au P.D.G. de la RTNC.
Dimanche 25 juin : arrivée à Kisangani des ambassadeurs de Belgique,
d'Espagne et d'Italie. Après un petit tour au centre-ville, ils rentrent à
Kinshasa.
- Lundi 26 juin : dans la cour de ['Hôtel Olympia la Société Civile organise
un culte pour clôturer les journées de deuil et de commémoration des
victimes des affrontements.
- Mardi 27 juin : la Société Civile est saisie de la présence massive de
militaires rwandais et congolais travestis en civil.
- Mercredi 28 juin : à la Rive Gauche, Mlle TSHITUKA, âgée de 17 ans, est
abattue par des militaires congolais qui ont tenté de la violer et de
subtiliser les biens de la famille. Son frère, mortellement touché,
succombera aux Cliniques Universitaires trois jours plus tard. Le corps
de Mlle TSHITUKA a été présenté à la MONUC et au commandement
militaire de l'ANC. Le commandant Tango Four abat lui-même
publiquement, sans autre forme de procès, un des assassins présumés.
- Jeudi 29 juin : arrivée à Kisangani pour 5 heures de M. Louis Michel,
Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères de la Belgique. Il
s'entretient successivement avec les autorités locales du RCD, les
responsables de l'Eglise catholique et les délégués de la Société Civile. Il
visite aussi le Pont Tshopo, le quartier de Pu.muzika, la 15ème avenue
Tshopo l'Hôpital Général et les Cliniques Universitaires.
Vendredi 30 juin : la journée du 40ème anniversaire de l'indépendance se
passe dans l'indifférence et le traumatisme.
II. EU EGARD AUX DROITS DE L'HOMME
Les belligérants des combats du 05 mai puis du 05 au 10 juin 2000 à
Annexe 4.10d
Kisangani ont commis des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et
des violations flagrantes du Droit International Humanitaire.
A. CRIMES DE GUERRE, VIOLATIONS FLAGRANTES DU DROIT
HUMANITAIRE INTERNATIONAL ET CRIMES CONTRE L'HUMANITE
Le crime de guerre est défini dans la Charte de Londres du 08 août
1945 comme la violation des lois ou coutumes de la guerre. Celles-ci ont été
codifiées par les quatre Conventions de Genève de 1949 complétées par deux
Protocoles. Le crime de guerre peut également être considéré comme un
crime contre l'humanité.
1. Massacres des populations civiles
Durant six jours, plus de 10.000 obus et des milliers de balles à l'arme
légère et automatique ont été tirés dans la ville, tuant environ 1.000
personnes et en blessant plus de 3.000 autres. Ces tirs n'ont apporté aucun
avantage militaire aux parties belligérantes. Or l'article 57 du Protocole I aux
Conventions de Genève stipule, à son alinéa 2 point iii "en ce qui concerne les
attaques, les précautions suivantes doivent être prises :
a)
i)
ii)
iii) s'abstenir de lancer une attaque dont on peut attendre qu'elle cause
incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des
blessures aux personnes civiles, .... , qui seraient excessifs par rapport à
l'avantage militaire concret direct attendu"
2. Représailles contre la population civile
Le quartier populeux allant de la !5ème avenue Tshopo à Pumuzika a
subi un pilonnage en règle qui a détruit les habitations civiles. Celles-ci
avaient été auparavant vidées de la plupart de leurs habitants qui avaient
été dirigés par les soldats ougandais sur la rive droite de la Tshopo. Les
forces rwandaises avaient accusé cette population d'avoir hébergé les soldats
ougandais qui, selon elles, auraient pris position dans ce quartier la veille au
soir des affrontements.
L'article 51 alinéa 6 du Protocole I additionnel aux Conventions de
Genève interdit les attaques dirigées à titre de représailles contre la
population civile ou des personnes civiles.
3. Utilisation de la population civile comme bouclier humain
Les belligérants avaient pris position dans certains quartiers de la ville
pour organiser et conduire leurs attaques. Dans bien des cas, ils n'étaient
séparés que par quelques avenues plaçant ainsi les populations civiles entre
deux feux très nourris. Tel a été le cas dans les quartiers de Saïo, Pumuzika,
de la 7ème à la 9ème avenue Tshopo, de la l0ème à la ! 7ème avenue Tshopo, au
Annexe 4.10d
rond-point Comboni et au Plateau Boyoma. Les tireurs d'obus étaient si
mobiles que la riposte ennemie atteignait inévitablement sur des cibles
civiles. C'est ce qui explique que des familles entières ont été exterminées
par des obus.
Devant ce danger suspendu sur leurs têtes, bien des personnes ont
voulu quitter leurs domiciles mais en ont été empêchées par des soldats
rwandais. Il faudrait noter que, contrairement à l'U.P.D.F., l'A.P.R. n'a pas
organisé l'évacuation des civils des quartiers qu'elle contrôlait pour les
soustraire à la mort.
Pourtant, parmi les tâches humanitaires destinées à protéger la
population civile contre les dangers des hostilités, l'évacuation est
recommandée par l'article 61 du Protocole I additionnel aux Conventions de
Genève.
4. Coupure d'eau et d'électricité
L'article 54 du Protocole I additionnel aux Conventions de Genève
interdit d'attaquer ou de mettre hors d'usage des biens indispensables à la
survie de la population civile tels que les installations d'eau et d'électricité.
Or, quelques minutes après le début de la bataille entre l'U.P.D.F. et
l'A.P.R., l'eau et le courant avaient été coupés. On apprendra après les
hostilités que ces installations avaient été touchées par des balles. Les
belligérants n'ont même pas daigné respecter une trêve humanitaire pour la
remise d'eau et de courant. Ainsi plusieurs personnes sont mortes de balles
perdues ou d'éclats d'obus alors qu'elles cherchaient à s'approvisionner en
eau dans des sources ou puits installés loin de chez elles. De même, la nuit
l'obscurité augmentait l'angoisse lorsque sifflaient les obus dans le ciel.
S. Obstruction au C.I. C.R.
L'article 15 de la Convention de Genève pour l'amélioration du sort des
blessés et des malades dans les forces armées en campagne du 12 août
1949 stipule dans ses alinéas 2 et 3
"Toutes les fois que les circonstances le permettront, un armistice, une
interruption de feu ou des arrangements locaux seront convenus pour
permettre l'enlèvement, l'échange et le transport des blessés laissés sur le
champ de bataille".
"De même, des arrangements locaux pourront être conclus entre les
parties au conflit pour l'évacuation ou l'échange des blessés et malades d'une
zone assiégée ou encerclée et pour le passage de personnel sanitaire et
religieux et de matériel sanitaire à destination de cette zone".
Les belligérants n'ont pas respecté cette clause humanitaire tout au
long des combats. Aussi, les nombreux cadavres jonchant les rues et gisant
Annexe 4.10d
dans des maisons se sont-ils décomposés sur place. Un risque d'épidémie
certain plane sur la ville si des dispositions adéquates ne sont pas
rapidement prises. S'agissant particulièrement des cadavres des soldats
ougandais, non seulement ils ont été dépouillés et dénudés, mais, ils ont été
laissés ostensiblement sur place par les soldats rwandais comme ils avaient,
du reste, agi lors de la guerre des trois jours en août 1999. C'est, semble-t-il,
leur façon de prouver aux yeux du public, qu'ils sont invincibles.
B. DROIT A LA VIE
L'article 6 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques
du 16 décembre 1966 stipule : "Le droit à la vie est inhérent à la
personne humaine. Ce droit doit être protégé par la loi. Nul ne peut être
arbitrairement privé de la vie".
1. Morts du OS mai 2000
Au cours de la bataille une trentaine de personnes ont perdu la vie.
Cf. ANNEXE 1.
2. Morts de la bataille du OS au 10Juin 2000
Il est impossible à l'heure actuelle d'établir un bilan définitif mais,
compte tenu du nombre d'obus lancés sur la ville (10.000) et de nos
observations, on peut estimer qu'il y a eu un millier de morts civils. Nous
connaissons des parcelles dans lesquelles sept membres d'une même famille
ont été tués sur le coup.
Cf. ANNEXE I.
3. Blessés du OS mai 2000
Les blessés ont été répartis dans différentes institutions sanitaires, à
savoir Cliniques Universitaires, Centre de Santé St Joseph, Dispensaire
Confiance, Centre de Santé Kondima, Maison Médicale, Hôpital de Référence
de Kabondo ...
Cf. ANNEXE I
4. Blessés de la bataille du OS au 10juin 2000
Ils sont extrêmement nombreux, au moins 3.000 d'après les chiffres
en notre possession et plusieurs succombent encore à leurs blessures.
D'autres ont dû être amputés et seront infirmes à vie. Les hôpitaux ont été
débordés et n'ont pu donner tous les soins appropriés.
Annexe 4.10d
5. Asphyxie de la ville entre le 05 et le 31 mai 2000
La ville de Kisangani a été quadrillée par les troupes qui ont empêché
tout ravitaillement. Toutes les voies (routières, fluviales et aériennes) ont été
obturées pendant un mois.
Les militaires ont aussi occupé les eaux, la brousse et la forêt faisant
obstacle aux activités de pêche, d'agriculture et de commerce.
C. DROIT DE PROPRIETE
1. Immeubles
Bataille du 05 mai 2000
Des résidences de particuliers ont été touchées et plusieurs
immeubles ont été endommagés.
- Une maison sur la lQème avenue n° 2, Tshopo; une maison sur la 12ème
n°115, Tshopo (toute la toiture enlevée); plusieurs maisons au beach
Djubu-Djubu (DJOUBAIN) et à Mangobo ; Maison familiale de l'Abbé Jean
Trésor MUKANGA, Boulevard du 30 juin, n ° 5 / A, Plateau Boyoma,
Makiso; Immeuble Lengema; Immeuble SEDEC; Immeuble PLANKUMU;
Banque Congolaise du Commerce Extérieur; Immeuble S.N.EL.;
Immeuble TSHULU;
Presbytère de l'Eglise Sainte Marthe à Lubunga ; Hôpital Général de
Kisangani; Cliniques Universitaires; Laboratoire des Cliniques
Universitaires.
En outre, de nombreux exploitants agricoles ont été spoliés de leur
récolte et de leurs outils de travail. Des champs ont été saccagés et des
troupeaux décimés. Tous ces méfaits ont été commis par des militaires
ougandais ou rwandais qui avaient investi les champs.
Bataille du 05 au l 0 juin 2000
La ville toute entière a subi des destructions massives. Signalons
particulièrement
dans la commune Tshopo tout le quartier de la 1 Sème, 16ème et 1 7ème
avenue, la 1 Qème et la 11 ème , la 9ème et la 8ème .
Dans la commune Makiso, la maison Saint Joseph abritant l'Institut
Philosophique intercongrégationel Edith Stein, la maison Provinciale des
Pères Montfortains et plusieurs autres résidences du Plateau Boyoma, la
Cathédrale Notre Dame du Très Saint Rosaire, le Collège Maele, le Centre
Simama p􀁚ur handicapés physiques et des résidences du même quartier.
2. Meubles
Annexe 4.10d
A cause de la bataille du 05 au 10 juin, comme de celle du 05 mai, des
biens de particuliers ont été ravis ou volés. Beaucoup de personnes ont
perdu leurs biens lors des bombardements.
Des bandes d'inciviques ont profité de la situation pour opérer seules
ou en complicité avec les militaires dans plusieurs résidences de
particuliers.
Les militaires ougandais ont arraché des portes aux maisons du camp
des sinistrés des inondations pour s'en servir comme bois de chauffage. Il en
été de même pour les tables de certaines écoles.
En attendant les résultats de l'enquête initiée par la SYPA, il est
rapporté à Justice et Libération que les éléments ougandais ont volé dans
plusieurs résidences de la Rive Droite après avoir déplacé la population aux
Km 13 et 22.
Un certain nombre de maisons de déplacés ont été vidées en l'absence
de ceux-ci (entre le 05 et le 10 juin) par des militaires rwandais et congolais.
Après la Bataille de six jours, la station Télé Boyoma a été réquisitionnée par
le RCD.
D. DROITS DIVERS
Plusieurs droits ont été d'une façon ou d'une autre violés
1. Droit à l'éducation
Le droit à l'éducation est affirmé par la Déclaration Universelle des
Droits de l'Homme (article 26), par la Déclaration des Droits de l'Enfant ainsi
que par la Convention sur les Droits de l'Enfant.
Ce droit a été, à nouveau, gravement violé à Kisangani à cause de
l'affrontement armé du 5 mai dernier. Et cela de deux manières.
a) Déroulement de l'Examen d'Etat, édition 1998-1999
Cet examen qui sanctionne les études secondaires de toute une
promotion a été maintes fois reporté par suite de la bipartition du pays. Il
était enfin programmé du 8 au 11 mai 2000, soit dix mois après la date
normale et seu􀁕ement deux à trois mois avant la date théorique de l'examen
1999-2000 !
Contrairement à ce que redoutait l'opinion publique, l'examen a
effectivement eu lieu du 8 au 11 mai, mais il a commencé seulement trois
jours après l'affrontement du 5 mai qui a semé le deuil et la désolation dans
la ville.
Il est facile de deviner que cet examen passé sous le contrôle de la
Annexe 4.10d
MONUC, s'est déroulé dans de très mauvaises conditions. Alors que la
plupart des habitants de Kisangani hésitaient encore à s'éloigner de leur
domicile, on appelait les jeunes à se présenter dans les centres d'examens.
Sur 2.344 inscrits, 2.050 se sont présentés mais il faut remarquer que ces
2.050 n'ont pas forcément participé à toutes les épreuves de la session (nous
ne disposons pas encore des chiffres détaillés) ; les candidats demeurant sur
la Rive Droite étaient d'office exclus puisque le pont était fermé à la
circulation.
De multiples incidents ont marqué la session
Le premier jour, dans les centres des autodidactes, le nombre de
cahiers d'items était très inférieur au nombre de candidats. Cela s'explique
par une mesure de grâce prise à l'égard des candidats qui avaient échoué à
l'Examen d'Etat 1998, cette mesure étant intervenue après l'emballage des
cahiers d'items venus de Kinshasa dans des malles scellées. A titre
d'exemple, en section commerciale il n'y avait que 12 cahiers d'items pour
252 candidats ; la situation était semblable pour les autres sections. Il a
fallu en hâte faire des photocopies (plus de 1000 exemplaires). Cela a
demandé du temps. Les jeunes se sont révoltés. Dans certains centres
d'examens, il y a eu de la casse et des coups ; des candidats du centre
Mapendano sont sortis pour aller inciter à la révolte ceux du centre Maele.
Les autres jours, le problème du nombre de cahiers d'items a été résolu
avant le début des épreuves.
Mais le deuxième jour 'à 10 H 06', la Radio-Liberté a lancé un
communiqué enjoignant à la population d'évacuer le centre ville dans les 50
minutes car les ougandais allaient bombarder la Radio Télévision Nationale
Congolaise. Ce fut immédiatement la panique dans toute la ville, chacun se
hâtant de rentrer chez soi. Dans les centres d'examens où les sujets avaient
déjà été distribués, les candidats sont restés; mais à l'Institut Kisangani, les
sujets n'avaient pas été distribués, les candidats se sont enfuis et on a dû
attendre qu'ils reviennent .... Mais sont-ils tous revenus?
Dans une telle ambiance, dans de telles conditions, quelle valeur
pourra-t-on accorder à cet Examen ?
b) Interruption des enseignements
en primaire: on peut dire que depuis le 5 mai, les enseignements n'ont
repris que le lundi 22 mai 2000. D'une part, certaines écoles sont
occupées par les militaires (par exemple l'école primaire Maleke à Kibibz),
d'autre part certains enfants sont déplacés (changement de domicile de la
famille pour fuir un quartier exposé) ; enfin et surtout les parents ont
peur de laisser leurs enfants s'éloigner de la maison ;
en secondaire : les écoles du centre ville reprennent progressivement
depuis le lundi 15 mai. Mais dans les écoles de Kabondo ou Simi-Simi les
enseignants sont là mais les élèves ne se sont présentés que le lundi 29
Annexe 4.10d
mai. Il faut noter qu'il s'agit là des quartiers fortement militarisés ; la
prime versée par les parents aux enseignants, même au niveau du
primaire, a été majorée mais, certains parents refusent de payer la
totalité de cette prime pour le mois de mai au risque de voir leurs enfants
exclus de l'école.
à l'université : les enseignements ont repris le lundi 15 mai ;
- la bataille du 05 au 10 juin a automatiquement entraîné la fermeture des
écoles et de l'université. La fin de l'année scolaire semble
irrémédiablement compromise car il n'est pas question pour les parents
de renvoyer leurs enfants à l'école tant que la démilitarisation et le
déminage de la ville ne sont pas effectifs.
2. Arrestations
Plusieurs personnes ont été arrêtées.
Cf. Annexe 1.
3. Liberté de mouvement
Les habitants de la Rive Droite ont été privés de toute liberté de
mouvement ainsi que d'autres personnes du 4 au 27 mai.
Du 05 au 10 juin, toute la population de la ville a été bloquée dans des
maisons, des caves et autres abris.
4. Viol
- Une fille de 17 ans a été violée à la Rive Droite par deux soldats
ougandais la nuit du 5 au 6 mai.
- Une femme, qui allaite encore son bébé, a été violée par les militaires
rwandais alors qu'elle cultivait un champ aux alentours de la SOTEXKI.
- Une femme prénommée MARTHE, amie à des civils ougandais habitant
RIZACO, Boulevard Makiso n° 26/ A dans la commune de la Makiso, a été
violée par huit militaires congolais, la nuit du 24 au 25 mai.
- Une femme attendant famille a été violée au km 16, ancienne route de
Buta par un militaire congolais le 10 juin.
- Plusieurs cas de viol ont été signalés à Mangobo et à la Rive Droite.
5. Incitation à la haine et appels à la guerre
Avant, pendant et après les affrontements, la Radio-Liberté (RALI)
d'obédience ougandaise et la RTNC d'obédience rwandaise ont, nuit et jour,
distillé des appels à la haine, à la vengeance et à la guerre. Cette intoxication
rappelle la Radio des Mille Collines du Rwanda en 1994.
Ces émissions sont animées par:
Annexe 4.10d
-
- M. Jean Louis Guillaume MBUYI TSHIBWABWA, de la RTNC;
- M. Alex KIMANUKA, de la RTNC;
- M. Freddy PATAULE, de la RTNC;
- M. Joseph SANGO, de la RTNC;
- M. Maurice NGONGO, de la RTNC;
M. Antoine Roger DIKONGO, de la RTNC;
- M. Jean LIABO MANEGAGA, de la Radio-Liberté;
- M. Théophile MBUYI, de la Radio-Liberté;
- M. Freddy MUSABA de la Radio-Liberté ;
- M. Déogratias KAHINDO KAMBI KAMBI de la Radio-Liberté ;
- M. King Georges MBULI de la Radio-Liberté;
- Mme Dorothée MANGBAMBOWA de la Radio-Liberté.
6. Violation de l􀀐ccord de Lusaka
Les combats de Kisangani n'ont pas seulement violé plusieurs
dispositions consignées dans des grandes chartes de droits de l'homme dont
le Rwanda et l'Ouganda sont signataires. Ils ont, de façon massive, porté une
atteinte dommageable à l'Accord de Cessez-le-feu en République
Démocratique du Congo17 signé à LUSAKA par les Parties belligérantes en
RDC, et mis en péril le processus de paix.
Nous citons ci-dessous quelques articles de l'Accord de Lusaka violés
eu égard à la description des faits relatifs aux affrontements armés entre
Alliés de la rébellion.
Art I. § 1
« Le Cessez-le-Jeu signifie :
la cessation des hostilités entre toutes les forces des Parties en 􀀺épublique
Démocratique du Congo (. .. )
la cessation effective des hostilités, des mouvements et renforts militaires ainsi
que des actes hostiles y compris la propagande hostile. »
Art. I § 2.
« Le Cessez-le-/e u implique la cessation de :
toute attaque aérienne, terrestre et maritime ainsi que tout acte de sabotage ;
toute tentative d'occupation de nouvelles positions sur le terrain et de
mouvements des forces et des équipements militaires d'un endroit à l'autre
sans accord préalable ;
tous les actes de violence contre les populations civiles par le respect et la
protection des droits humains; ces actes incluent (. ..) le harcèlement, la
détention des civils sur base de leur origine ethnique, la violence sexuelle, la
propagande et l'incitation à la haine ethnique et tribale, le bombardement des
17
L'Ouganda et le Rwanda sont signataires de cet Accord.
Annexe 4.10d
populations civiles. "
Art. III § 5.6 :
« Le Cessez-le-/e u garantira la libre circulation des personnes et des biens sur
l'ensemble du territoire national de la République Démocratique du Congo. »
Art. III§ 5.9 :
« Les Parties permettront l'accès immédiat et sans réserve au Comité
International de la Croix Rouge (CICR)/ Croissant Rouge (CR) a.fin de permettre
les arrangements pour la libération des prisonniers de guerre et autres
personnes détenues en raison de la guerre ainsi que l'évacuation et
l'inhumation des morts et le soin aux blessés. »
Art. III§ 5.10
« Les Parties faciliteront l'acheminement de l'aide humanitaire grâce à
l'ouverture de couloirs d'aide humanitaire et la création de conditions
favorables à la fourniture de l'aide d'urgence aux personnes déplacées, aux
réfugiés et autres personnes concernées. »
D. AUTRES VIOLATIONS NON LIEES AUX AFFRONTEMENTS
Au delà des violations liées aux affrontements du 5 mai, il règne dans
la Province Orientale un climat d'arbitraire et de terreur qui conduit à des
abus des droits.
- Le 7 mai, le Commandant SAIDI de l'APR, basé à Yaleko, terrorise la
population à qui il fait arracher poules, chèvres et paddy et réquisitionne
des vélos de particuliers pour acheminer ce butin au marché de Yanonge
où ils sont vendus pour son compte.
- Dans tout le territoire d'Opala, beaucoup de villageois ont déserté leurs
domiciles à cause de ces tracasseries et cachent leurs filles pour les
soustraire à l'appétit sexuel des militaires.
Le responsable du DSR Opala, Monsieur MANDJAMBOLA brime
. également la population sous prétexte de recherche des militaires fuyards
d'Ikela. A son passage, il récolte chèvres, poules et autres produits
agricoles.
- Sur la route Ubundu - Kisangani, les militaires congolais de l'ANC
extorquent les biens des paysans. La situation est pratiquement la même
dans toute la périphérie de Kisangani.
Les commandants militaires jugent et condamnent des personnes en lieu
et place des juridictions normales. Ils vont jusqu'à emprisonner des
prévenus dans des cachots installés à leurs domiciles.
Le MLC fait payer des taxes à l'exportation pour le café acheté à Bumba et
convoyé sur Kisangani comme s'il s'agissait de deux pays différents.
le 16 mai, le Commandant Emmanuel de l'APR, installé à Yatolema (90
km de Kisangani dans le district de la Tshopo), a égorgé trois garçons du
Annexe 4.10d
village de Yaolonga dont il a arraché les coeurs. Il a taxé ces garçons
d'être des militaires de l'ANC ayant fui les combats à Ikela.
- Le même Commandant a fait fouetter une jeune femme de Yatolema pour
avoir fait avorter la grossesse dont il aurait été l'auteur. Les parents de la
fille et les infirmiers qui avaient pratiqué l'avortement ont tous été passés
à tabac.
III. APPRECIATIONS ET RECOMMANDATIONS
Au terme de la description des faits liés à aux affrontements du 5 mai
et à la bataille du 05 au 10 juin 2000 entre Alliés de la rébellion, nous
aimerions partager notre appréciation de la situation et formuler quelques
recommandations à l'endroit des personnes impliquées ou intéressées à la
crise en RDC et dans la région des Grands Lacs.
A. APPRECIATIONS
Les affrontements armés entre l'UPDF et l'A.P.R. pour le contrôle de la
ville de Kisangani rajoutent à la complexité de la crise congolaise mais ne
peuvent cacher les visées réelles des ougandais et rwandais ou tout le moins
de leurs parrains.
Dans tout cela, la population de Kisangani est victime de violations
massives de ses droits dont le plus sacré est le DROIT A LA PAIX.
Droit à la paix, droit sacré de tous les peuples de la terre.
La Déclaration sur le droit des peuples à la paix approuvée par
l'Assemblée Générale des Nations Unies dans sa résolution 39 / 11 du 12
novembre 1984 en son point n° l ''proclame solennellement que les peuples de
la Terre ont un droit sacré à la paix".
Le même texte renchérit au point n° 3 : ''pour assurer l'exercice du droit
des peuples à la paix, il est indispensable que la politique des Etats tende(. ..) ,
à l'abandon du recours à la force dans les relations internationales et au
règlement pacifique des différends internationaux sur base de la Charte des
Nations Unies".
Depuis l'atomisation du RCD en plusieurs factions sous la coupe de
l'un ou l'autre des Alliés, la ville de Kisangani est devenue un champ de
bataille politique et militaire, ce qui fait de la population l'otage de la
recherche du leadership. Cela est inadmissible. La sécurité des personnes
et de leurs biens s'en ressent d'autant plus qu'à chaque affrontement, les
armées se fondent dans la population civile dont elles se servent
comme boucliers humains ou lancent des obus d'une façon aveugle. Ces
obus font naturellement plus de victimes dans la population civile qu'ils
n'atteignent de cibles militaires. Ceci est contraire au Protocole additionnel
Annexe 4.10d
aux Conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des
victimes des conflits armés non internationaux qui stipule en son article 13
alinéa 2 "Ni la population civile en tant que telle ni les personnes civiles ne
devront être l'objet d'attaques".
Sur le plan des dividendes politiques, chaque camp tente de s'allier la
sympathie de la population en se présentant comme son libérateur après
avoir démontré les impairs du camp adverse. La population qui ne suit pas
ces arguties pour avoir déjà déclaré la guerre inopportune est prise ensuite à
partie. Elle est ainsi accusée de prendre fait et cause pour l'un des camps.
De ce fait, on l'accuse d'être à la base des affrontements sous prétexte qu'elle
entretient la psychose de tension entre les Alliés. La vérité est que ce sont
plutôt ces Alliés eux-mêmes qui font circuler des bruits sur les
affrontements auprès des milieux congolais qu'ils côtoient pour le
commerce ou pour la prostitution. Après maturation de ces rumeurs, ils
en tirent profit en déclenchant les hostilités.
La guerre au Congo du RCD ou plutôt de ses Alliés est vraiment
intolérable. Non seulement elle retarde la reconstruction du pays mais à
cause d'elle la vie à Kisangani de près de 1.000.000 d'habitants est
depuis plus d'une année suspendue à la seule volonté des ougandais et
rwandais, véritables maîtres du jeu de dames dont les congolais rebelles
se révèlent être de simples pions. Et les derniers affrontements ont
transformé Kisangani en un champ de ruines.
1. Qui a commencé les hostilités le 5 mai et le 5 juin 2000 ?
Pour répondre à cette question, il faut remonter à la Guerre de trois
jours ou même à la motivation de l'Ouganda et du Rwanda pour mener la
guerre en RDC.
Après avoir longtemps nié leur présence au Congo, l'Ouganda et le
Rwanda ont fini par avouer leur participation à la guerre en donnant pour
motif la sécurité de leurs frontières avec le Congo.
L'Ouganda qui s'en veut de ne pas avoir gagné des dividendes lors de
la guerre de l'AFDL en 1997, semble s'employer à contrôler des factions
rebelles (RCD/ML avec WAMBA, MLC avec BEMBA) pour qu'elles lui
assurent non seulement le contrôle politique des futurs gouvernants
congolais mais aussi la possibilité de piller systématiquement les
richesses minières et naturelles des territoires actuellement occupés.
C'est ce qui justifie les actes de déni de la souveraineté congolaise par la
création de provinces.
Le Rwanda, de son côté, s'obstine à propulser un mouvement, le RCD,
dont il regrette la crise de leadership. Ici aussi, l'ambition de contrôler le
pouvoir central transparaît clairement ainsi que le besoin d'argent pour
continuer la guerre. Celui-ci doit venir de l'exploitation du coltan et de
la cassitérite du Nord-Kivu.
Annexe 4.10d
L'on se trouve donc en face d'alliés qui cherchent chacun à placer
leurs poulains au pouvoir en se couvrant derrière leurs problèmes de
sécurité intérieure. Ceux-ci, soit dit en passant, requièrent aussi une
réponse interne.
Après la Guerre de trois jours à Kisangani, ont été prises des mesures
de cohabitation qui n'ont pas trouvé un début d'exécution. Il s'agit d'abord
de la Commission Militaire Mixte (ougando-rwandaise) qui n'a pas réussi à
arbitrer les conflits mineurs locaux entre les deux parties. Ensuite, des
élections devaient être organisées pour la mise en place des Autorités
Administratives. Celles-ci n'ont jamais eu lieu, le RCD / Goma ayant opposé
une fin de non exécution. Enfin, le Forum des Leaders des factions rebelles
créé sous l'égide du Rwanda et de l'Ouganda à KABALE devait tenir sa
seconde réunion le 04 février 2000 à Kisangani. Le RCD / Goma a, encore
une fois, refusé la tenue de cette réunion sous le prétexte fallacieux que la
présence de Monsieur WAMBA dia WAMBA, Président du RCD/ML, était de
nature à troubler l'ordre à Kisangani.
Il y a lieu de noter aussi que l'Ouganda, qui passe pour être le parrain
du pouvoir FPR et le grand pourvoyeur en armes lourdes de la rébellion -
agression au Congo, n'a jamais oublié l'affront lui administré par le Rwanda
lors de la guerre de trois jours.
C'est pourquoi, aussi bien l'Ouganda que le Rwanda, savaient que le
feu couvait sous la cendre et que, tôt ou tard, ils devraient s'affronter
sur le sol congolais, convaincus que leurs parrains étrangers
toléreraient ces affrontements pourvu qu'ils se déroulent loin des
frontières.
La veille du vendredi 05 mai, tout présageait un affrontement entre les
deux armées en dépit des assurances des autorités locales et même des
observateurs de la MONUC.
Les ougandais peuvent avoir été les premiers à enclencher les
hostilités vu le cordon qu'ils avaient installé autour de la ville. Mais en même
temps, rien ne peut empêcher d'incriminer les troupes rwandaises qui
pouvaient profiter de la situation pour faire porter la responsabilité à leurs
ennemis conjoncturels. Dans tous les cas, l'important n'est pas de savoir qui
a commencé, mais pourquoi les deux camps se battent sur le sol de leur
ennemi commun et comment arrêter leur élan belliciste.
Pour ce qui est du 05 juin, il reviendra à une commission d'enquête de
déterminer qui a tiré sur le véhicule ougandais escorté de la MONUC qui
revenait de l'aéroport de Bangboka aux environs de 9 H 00'. En effet, les
premiers tirs ougandais ont été entendus 45 minutes plus tard.
2. Pourquoi les Alliés se battent-ils à et pour Kisangani ?
Annexe 4.10d
Troisième ville du pays, Kisangani a un passé chargé de la turbulence
politique du Congo. Le Héros National, Monsieur Patrice Emery LUMUMBA y
a fourbi ses premières armes avant de descendre à la conquête du pouvoir
central. Ses fidèles du MNC18 ont, après son arrestation et assassinat, élu
domicile à Kisangani où ils ont établi la République sécessionniste du
Congo.
La rébellion de 1964 partie du Kwilu a pris de l'ampleur et s'est
étendue sur l'Est du pays à partir de Kisangani.
Kisangani fut aussi à l'époque du M.P.R. le bastion des fidèles de M.
MOBUTU et plusieurs ressortissants de la Province Orientale ont occupé des
postes clés de ce régime.
La chute de Kisangani entre les mains des troupes de Monsieur
KABILA en mars 1997 a ouvert la porte de la capitale. Politiquement donc, la
ville de Kisangani est un atout important dans l'accession au pouvoir.
Dotée de deux aéroports, dont un international, terminus du bief
navigable du fleuve Congo reliant l'ouest et l'est du pays en passant par
l'Equateur, et point de jonction des routes et de la voie ferrée, la capitale de
la Province Orientale est d'une importance militaire indéniable.
Enfin, Kisangani c'est aussi la métropole où se commercialisent l'or et
le diamant en provenance des foyers miniers disséminés dans son hinterland
et dans des contrées tributaires d'elle en produits manufacturés.
C'est tout cela qui fait courir ougandais et rwandais dans cette lutte
du contrôle de la ville.
Les rwandais, sur le plan sécuritaire, tiennent Kisangani comme
base avancée de la protection de leurs frontières. Sa reprise par les forces
gouvernementales sonnerait le glas du régime en place à Kigali. La
divergence dans la conduite de la guerre au Congo et sa finalité avec leurs
acolytes ougandais accroît davantage leur susceptibilité. Il est à considérer
que Bu.nia, frontalier de l'Ouganda, constitue la base avancée pour la
sécurité de ce pays.
Les ougandais n'ont jamais abandonné l'idée de faire de Kisangani
la base politique de l'un de leurs deux poulains en l'occurrence M.
WAMBA en quête d'une assise populaire pour tenter la conquête de
Kinshasa.
Enfin, les deux Alliés ont aussi les yeux braqués sur les immenses
richesses minières de la Province Orientale qui, déjà maintenant,
garnissent les escarcelles des responsables publics et des particuliers
des deux pays.
18
M.N.C.: Mouvement National Congolais, Parti Politique de M. LUMUMBA.
Annexe 4.10d
3. Utilisation de la famine contre les personnes civiles comme méthode
de combat
L'article 4 du Protocole additionnel aux Conventions de Genève du 12
août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés non
internationaux stipule : ''fl est interdit d'utiliser contre les personnes civiles la
famine comme méthode de combat. n est par conséquent interdit d'attaquer, de
détruire, d'enlever ou de mettre hors d'usage à cette fin des biens
indispensables à la survie de la population, tels que les denrées alimentaires
et les zones agricoles qui les produisent, les récoltes, le bétail, les installations
et réserves d'eau potable et les ouvrages d'irrj.gation".
Or, l'UPDF dans son déploiement progressif autour de la ville de
Kisangani a fini par bloquer la circulation sur la route de BUTA, l'une des
voies essentielles d'approvisionnement de la ville en denrées alimentaires
provenant des champs de la périphérie de BANALIA et même de BUTA.
C'est encore par cette route que le diamant d'exploitation artisanale,
véritable pourvoyeur de liquidités, transite pour les maisons d'achat et
autres comptoirs de diamant installés à Kisangani.
La conséquence immédiate de cette situation est le manque de
liquidités conduisant au rétrécissement de l'offre. Ainsi, les prix ont pris
l'ascenseur pour les denrées essentielles. L'aide humanitaire est jusqu'à
présent insuffisante et couvre à peine 10 pour cent des besoins réels de la
population.
Quant à la coupure d'eau et d'électricité pendant les SIX Jours de
combats du 05 au 10 juin, elle est tout simplement criminelle !
4. La rébellion congolaise réduite au rôle de figurant
La rébellion de l'AFDL et celle du RCD passent pour être des
paravents d'acteurs étrangers dont les intérêts prévalent sur les
considérations nationales congolaises.
Les parrains de l'AFDL, qui ont conduit au pouvoir le régime actuel de
Kinshasa, le combattent aujourd'hui parce qu'il n'a pas promu leurs
intérêts.
Le RCD, qui a failli prendre le pouvoir à la faveur de l'opération du
Bas-Congo en août 1998, étale dès lors la suprématie des Alliés ougandais et
rwandais dans sa gestion.
En effet, les deux Alliés se battent militairement et rivalisent
dans le pillage des ressources du Congo sans que les rebelles congolais
n'en disent mot. Pour mettre fin à la Guerre de Trois Jours d'août 1999, du
5 mai dernier et celle de six jours, ce sont les deux chefs d'Etat Major
Annexe 4.10d
ougandais et rwandais qui, loin des rebelles congolais, ont décidé.
Avec un peu plus de diplomatie préventive, les rebelles congolais
auraient pu désamorcer le différend entre leurs Alliés dont les signes
précurseurs à Kisangani datent de l'arrivée de M. BEMBA en septembre
1998. Ce dernier s'est vu opposer par le RCD / Goma le refus catégorique
d'installer à Kisangani son parti politique, le MLC. En réplique, les
ougandais avaient fait circuler un tract appelant à la révolte contre les
rwandais accusés de vouloir dominer le peuple congolais. Le fossé ira
grandissant avec l'exclusion de M. WAMBA de la présidence du RCD/Goma.
Les intérêts matériels comme dividendes de la guerre finiront par radicaliser
les deux parties.
5. Non respect par les alliés des accords conclus entre eux
A considérer la progression des troupes et l'occupation des
territoires conquis, l'agression dont est victime la RDC, via une
rébellion fortement manipulée, est basée sur un contrat - tacite ou écrit
- entre l'Ouganda et le Rwanda.
Après l'échec du débarquement de Kitona, le Rwanda, qui avait déjà
occupé Goma, a prolongé son avancée sur Kisangani en passant par
Walikale, Pu.nia et Lubutu, des territoires tous connus de ses troupes depuis
la guerre de l'AFDL.
De son côté, l'Ouganda, voisin direct de la Province Orientale par le
district de l'Ituri, est entré à Bunia par une colonne blindée avant d'envahir
Jsiro, chef-lieu du district du Haut-Uélé.
L'occupation militaire était suivie par la mise en place d'une
administration jusque-là commune sous le label du RCD.
Les deux armées ougandaise et rwandaise ont ensuite fait jonction à
Kisangani pour descendre sur Kinshasa en transitant par l'Equateur. C'est
ici qu'apparaîtra le premier accroc portant sur la coordination des troupes
ougandaises, rwandaises et celles des rebelles congolais. La tentative de
créer un commandement conjoint ne put résister à l'épreuve du temps. La
guerre de leadership entre les vrais - faux alliés venait de commencer.
Les troupes rwandaises et leurs alliés congolais se sont chargés du
front d'Ikela pour entrer à l'Equateur. Les militaires ougandais, traînant
aussi dans leur sillage leurs congolais, ont pris d'assaut Gbadolite et Zongo
après avoir guerroyé à Buta, Aketi et Bondo dans la Province Orientale contre
les troupes tchadiennes, alliées de M. KABILA.
L'alliance de base venait donc d'être défaite. La Guerre de trois jours en
août 1999 s'est terminée par l'accord de désengagement de la ville de
Kisangani par les belligérants, accord conclu à Mweya en Ouganda. Aucune
des parties n'a respecté cet accord, chacune faisant venir furtivement ses
Annexe 4.10d
troupes à Kisangani ou y cachant ses hommes dans des immeubles publics
érigés en camps militaires. Le même accord avait conclu à la neutralité et à
la division de la ville de Kisangani entre les deux alliés.
Aux termes de ces clauses, les autorités administratives devaient être
élues tandis que la rive droite du fleuve devait être sous occupation
ougandaise et la rive gauche sous contrôle rwandais. La partie rwandaise
s'est opposée à l'exécution de ces clauses en prenant appui sur des prétextes
aussi fallacieux que démagogiques.
Le 14 mai dernier, à l'issue des affrontements entre leurs deux armées
le 5 mai à Kisangani, les Présidents rwandais et ougandais ont accepté le
principe de la démilitarisation de Kisangani. Cette démilitarisation n'a pas
été menée à terme en raison de la mauvaise foi des deux parties. D'où les
combats du 05 au 10 juin. En dépit des derniers accords entre les deux
pays, en dépit de la Résolution 1304 du Conseil de Sécurité de l'ONU, la
démilitarisation de la ville et le retrait des troupes à 100 Km sont loin d'être
effectifs ..
Dès lors, la question demeure de la sincérité de ces deux pays
quand déjà ils ne respectent pas les accords conclus entre eux : qu'en
sera-t-il de l'Accord de Lusaka ?
6. Rébellion ou agression!
Dans les différends armés internationaux, la qualification de l'acte est
déterminante pour l'action à entreprendre par l'ONU aux termes des
chapitres 6, 7 et 8 de la Charte Internationale des Nations Unies sur le
règlement des conflits.
La Guerre au Congo est considérée par les uns comme une
insurrection interne (rébellion) et par les autres comme une agression.
Le Conseil de Sécurité de l'ONU a, dans sa résolution 1238, levé un
pan du voile en demandant aux "forces non invitées" de quitter le territoire
congolais. Or, on ne peut inviter à la rescousse pour faire face à la menace
ou rupture de la paix dans son territoire, qu'un Etat légalement reconnu.
Les affrontements militaires entre ceux qui se présentent comme
les alliés d'une rébellion congolaise finissent par exclure tout doute sur
l'agression dont l'Etat congolais est victime.
La guerre de l'AFDL dont les acteurs se retrouvent dans la guerre
actuelle, se révèle être également une agression contre un Etat souverain. Le
Conseil de Sécurité devrait condamner, sans ambages, l'agression dont est
victime le Congo de la part de l'Ouganda et du Rwanda.
7. Démilitarisation et Dépolitisation de Kisangani
Annexe 4.10d
----
La mission de l'ONU au Congo (MONUC) conduite par son chef d'état
major, lors de son séjour à Kisangani du 12 au 15 mai dernier, avait
préconisé l'éloignement des forces militaires des alliés du RCD pour rétablir
la paix maintes fois troublée dans cette ville. Ce point de vue a été entériné
par la Résolution 1304 du Conseil de Sécurité du 13 juin 2000. Il devrait
s'ensuivre le déploiement des casques bleus en août prochain.
Outre la bonne foi des parties qui est sujette à caution au regard de
l'expérience du passé, la démilitarisation de Kisangani ne prend pas en
compte l'ensemble des divergences entre les belligérants.
En effet, les affrontements militaires ne sont en réalité que
l'aboutissement d'une lutte de leadership politique au Congo entre
l'Ouganda et le Rwanda. Cette lutte fait apparaître clairement le rôle que
chacun des Présidents de ces deux pays veut jouer dans la Région des
Grands Lacs et autour du Congo avec la bénédiction des parrains étrangers.
C'est pourquoi, la restauration de la paix à Kisangani passe également par la
dépolitisation de l'administration de la ville actuelle sous la direction du
RCD / Gama. Sur ce plan, il conviendrait de confier provisoirement
jusqu'à la mise en place des nouvelles institutions qui sortiront du
dialogue inter-congolais prévu dans l'Accord de Lusaka la gestion de la
ville de Kisangani à l'administration civile de l'ONU. Dans cette
perspective les technocrates et personnalités de la Société Civile
seraient associés à cette gestion. Sans cette dépolitisation, la tension
politique entre les factions rebelles conduira à d'autres affrontements
militaires, les deux armées n'ayant qu'à parcourir 100 Km pour atteindre
leur champ de bataille.
Si elles sont bien appliquées, la démilitarisation et la
dépolitisation de Kisangani débloqueront la difficile mise à exécution
de l'.Accord de Lusaka.
Néanmoins, en attendant qu'on arrive en août, la vie de toute la
population de Kisangani reste malheureusement suspendue à la bonne foi
que . mettront les ougandais et les rwandais pour le respect de ce
désengagement.
B. RECOMMANDATIONS
Si la situation de Kisangani est bien gérée, elle peut constituer un
début de la fin de la guerre au Congo. Dans le processus du retour à la
paix durable, nous recommandons :
1. Au Conseil de Sécurité:
- d'assurer la neutralité politique à Kisangani, notamment dans les
secteurs suivants : l'administration publique, la justice, les services de
sécurité, la presse ;
Annexe 4.10d
- d'ériger un tribunal pour juger les crimes de guerre commis au Congo
depuis la guerre de l'AFDL.
- de dire établie en droit l'agression dont est victime la RDC par les
Alliés du RCD et la condamner conformément à l'article 3 de la
Résolution 3314 du 24 décembre 197 4 de l'Assemblée Générale des
Nations Unies;
2. Aux Gouvernements rwandais et ougandais
- d'indemniser les victimes humaines et matérielles de Kisangani;
- de renoncer à la voie de la violence qui ne peut qu'engendrer violence et
peut-être se retourner contre eux à long terme;
- de s'abstenir de manipuler les congolais;
- de s'abstenir de toute action de nature à retarder la mise en application
de l'Accord de cessez-le-feu de Lusaka ;
- de respecter le désengagement de leurs troupes à Kisangani et la
dépolitisation de cette ville.
3. Aux pays occidentaux
- d'être encore plus solidaires avec le peuple congolais en renforçant par
leurs troupes le contingent des casques bleus au lieu de se limiter à
l'assistance logistique.
4. Au Médiateur du conflit en RDC
- de soutenir la tenue du Dialogue inter-congolais à Kisangani.
5. Aux politiciens congolais
- de se prendre au sérieux en mettant fin au jeu de marionnettes où ils
sont passés maîtres ;
6. Au Gouvernement de Kinshasa
- de cesser de faire obstacle à la tenue du dialogue inter-congolais;
7. Aux organisations humanitaires
- d'assurer la réinsertion sociale des personnes déplacées et traumatisées,
- de travailler avec les ONG locales pour que leur assistance trouve un
enracinement dans la population, enracinement pouvant ·continuer après
leur départ,
- d'encourager et d'assister des programmes qui prônent la paix et
d'élargir l'assistance aux projets de développement.
CONCLUSION
Annexe 4.10d
Les affrontements du 5 mai et les combats du 05 au 10 juin 2000
entre Alliés de la Rébellion congolaise n'ont fait que manifester la complexité
de la crise socio-politique qui sévit en RDC et la situation difficile où s'est
mise la Communauté Internationale en restant muette sur la vraie nature du
conflit.
Seul un règlement pacifique, et non une victoire militaire,
pourrait assurer une paix durable au Congo et dans la Région des
Grands Lacs. Si déjà des nations dites Alliées dans une cause commune
ont du mal à composer sur la route commune de leur marche contre· un
ennemi commun, tout laisse présager que la victoire d'une des parties
ouvrirait sur une cohabitation difficile et laisserait subsister des
marques indélébiles de frustration et d'esprit vindicatif.
Pour nous du Groupe Justice et Libération nous réaffirmons que seul
le dialogue peut nous sortir de ce bourbier. L'Accord de Lusaka, bien que
perfectible, constitue la voie indiquée, tout au moins à l'heure actuelle, pour
désamorcer cette crise qui visiblement dépasse ceux qui l'ont parrainée.
Dans ce contexte, la tenue rapide du Dialogue Inter-congolais, reste
d'un prix inestimable pour la paix au Congo.
Fait à Kisangani, le 30juin 2000
En la fête de l'indépendance
Annexe 4.10d
1
1
1
Annexe 3
COMMUNIQUE DU 02 AOUT 1998
Congolaises et Congolais,
Les Forces Armées Congolnises,
Après avoir examiné profondément la situation dramatique qui prévaut
dans notre pays depuis l'atrivée au pouvoir de M. L.D. KABILA le 17 mai
1997;
Conscientes
garantir la
le maintien
de leur mission de sauvegarder l'unité nationale et de
sécurité du peuple, évitant le danger que pourrait engendrer
au pouvoir de M. L.D.KABILA ;
.
Destituent M. L.D. KABILA de ses fonctions autoproclamées de Pr􀂈sident
de la République pour les raisons suivantes :
* confiscation des pouvoirs d'Etat au profit de sa famille,
* au lieu de former un gouvernement d'union nationale, M. KABILA a mis
en place un gouvernement composé des membres de sa famille, frères,
cousins et amis. A titre d'exemple, nous citons :
Laurent-Désiré KABILA, Katangais, Président de lù République
Gaétant KAKUDJI, Cousin du Président, Ministre d'Etat chargé des
Affaires Intérieures
MUTOMBO TSHIBAL, Katangais, Secrétaire Général de l'AFDL
MWENZE KONGOLO, Katangais et neveu du Président, Ministre de la
Justice
MOVA SAKANI, Katangais et neveu du Président, Ministre des Transports
UMBA KYAMITALA, Katangais, Minjstre des zones stratégiques et de
développement
MASSANGU MULONGO, Katangais, Gouverneur de la Banque Centrale
LUFUMA MAKANDA, Katangais, Président Délégué Général des Douanes
KIBASSA MALIBA, Katangais, Ministre des Mines
MULEKA, Katangais, Directeur de la Sécurité extérieure
* Beaucoup d'autres postes d'Ambass􀂉deurs et Mandataires des entreprises
publiques sont occupés par les ressortissants du territoire du
Président et ses environs, Manono, Kabalo, Malemba-Nkulu.
Cette façon de gouverner ne peut en aucun cas favoriser l'unité
nationale que l'armée est appelée à sauvegarder.
* Incapacité d'organiser une véritable armée nationale. Celle-ci se
traduit par le maintien de plusieurs forces disparates ex-FAZ,
Banyamulenge, Kadogo, Katangais ... et recrutement anarchiquement fondé
sur le critère ethnique, voire clanique. Monsieur KABILA et sa famille
s'accaparent de la direction de-l'armée.
* M. L.D. KABILA, Président de la République et Ministre de la Défense
* M. Célestin KIFUA, Katangais et beau-frère du Président, Chef d'EtatMajor
de l'Armée
Annexe 4.11
* M. Joseph KABILA, fils du Pr.,;,s i.dent, Chef d'Etat-Major adjoint de
l'Armée
* M. KABULO, Katangais et neveu du Président, Commë.rndant Demiap
* M. John NUMBI, Katangais, Conseiller du Chef d'Etat-Major Général de
l'Armée
* M. E ddy KAPENDE, k-:1tangais, Con:=􀃪ei.l ler du Chef cl' Etat-Major Général de
l'Armée
* M. KABILA recrute pour l'Armée uniquement les jeunes de Manono,
territoire de son origine. Il les paie mieux que les autres. Sa garde
présidentielle est assurée uniquement par les rnili ta ires katangais,
comme cela a été le cas avec la DSP de feu Mobutu, composée des
Ngbandi.
* Mégestion des ressources financi􀃫res du pays. Conservation des fonds
publics à la résidence du Président en lieu et place de la Banque
Centrale.
* Décaissement des fonds publics sans procédure comptable. Arrestation
arbitraire des témoins gênants par le Président de la République pour
faire disparaître les traces des détournements des fonds.
* Corruption généralisée comme sous le régime de feu Mobutu, M. LaurentDésiré
KABILA a interrompu le pr:,cessus démocratique dans notre pays
et a instauré un régime dictatorinl et dispolitique.
Demandent, pour ce faire, aux politiciens congolais de se concerter sans
délai pour décider de l'orientatlon politique de notre pays.
Au peuple congolais et aux expat:riés de rester. tr;inquilles et de vaquer
normalement à leurs tâches quotidiennes.
Vive la paix au Congo
Vive la paix en Afrique
1
Fait à Gema, le 02 août 1998
POUR LES FORCES ARMEES CONGOLAISES
Commandant Sylvain BUKI
1
1
Annexe 4.11
ANNEXE MRDC 41
Rapport du Rapporteur spécial sur
la situation des droits de l'homme en
République Démocratique du Congo, conformément à la
résolution 53/160 de l'Assemblée générale et à la
résolution 1999/56 de la Commission des droits de l'homme
17 septembre 1999
MRDC 41
Annexe 4.12
t du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 ffi0560edS"?OpenDocume
NATIONS
UNIES
Assemblée
générale
Cinquante-quatrième session
Point 116 c) de l'ordre du jour
Questions relatives aux droits de l'homme :
situations relatives aux droits de l'homme et
rapports des rapporteurs et représentants spéciaux
Distr.
GENERALE
A/54/361
17 septembre 1999
FRANCAIS
Original:FRANCAIS/ESPAGNOL
j
Question de la violation des droits de l'homme et des libertés
fondamentales, où qu'elles se produisent dans le monde, en
particulier dans les pays et territoires coloniaux et dépendants
Note du Secrétaire général
Le Secrétaire général a l'honneur de transmettre à l'Assemblée générale le rapport sur la situation des
droits de l'homme dans la République démocratique du Congo, présenté par le Rapporteur spécial de
la Commission des droits de l'homme, M. Roberto Garret6n (Chili), en application de la résolution
53/160 de l'Assemblée et de la résolution 1999/56 de la Commission des droits de l'homme.
Rapport du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme en
République démocratique du Congo conformément à la résolution 53/160 de
l'Assemblée générale et à la résolution 1999/56 de la Commission des droits de
l'homme
Table des matières
si I. Introduction
A. Mandat et activités
B.Mission conjointe d'enquête sur des allégations de massacres
Paragraphes
1-12
1-6
7-8
Annexe 4.12
,11 du Rapponeur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 ffi0560ed5?OpenDocume
C.Représailles contre des personnes qui ont coopéré avec l'ONU
9-10
D.Traités inte rnationaux relatifs aux droits de l'homme et coopération avec l'Organisation des Nations
Unies
11-12
􀁧 II. Le conflit armé
ràJ III.Évolution politique
A. Sur le territoire contrôlé par le Gouvernement
13-28
29-42
29-37
B.Sur le territoire contrôlé par le Rassemblement congolais pour la démocratie et le Mouvement de
libération du Congo
38-42
al IV. Situation des droits de l'homme
A. Dans le territoire contrôlé par le Gouvernement
43-99
43-73
B.Dans le territoire contrôlé par le Rassemblement congolais pour la démocratie et le Mouvement de
libération du Congo
74-99
ïa-1 V. Violations du droit international humanitaire
100-106
A. Violations imputables au Gouvernement
100
B.Violations imputables aux forces du Rassemblement congolais pour la démocratie
101-106
il VI. Conclusions et recommandations
107-119
Annexes
iâ.l I. Résolutions et rapports précédents de l'Assemblée générale et de la Commission des droits de
l'homme
al II. Autorités du Gouvernement de la République démocratique du Congo rencontrées par le
Rapporteur spécial
ïa-1 III. Autorités du Rassemblement congolais pour la démocratie rencontrées par le Rapporteur
spécial
al IV. Autres institutions, églises, magistrats, organisations de la société civile, organisations non
gouvernementales, partis politiques rencontrés dans les territoires contrôlés par les autorités de
Kinshasha
é'.I V. Autres institutions, églises, magistrats, organisations de la société civile, organisations non
gouvernementales, partis politiques rencontrés dans les territoires contrôlés par les autorités du
Rassemblement congolais pour la démocratie
raJ VI. Lieux visités par le Rapporteur spécial
iâ.l VII.Instruments internationaux auxquels la République démocratique du Congo est partie
al VIII.Groupes armés irréguliers qui sont impliqués directement ou indirectement dans le conflit
armé en République démocratique du Congo
Annexe 4.12
,ort du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 ffi0560ed5?OpenDocum,
iù IX. Conflits armés qui se développent sur le territoire de la République démocratique du Congo
sl X.Principales initiatives de paix conduites par la communauté internationale depuis le
déclenchement du conflit
I. Introduction
A. Mandat et activités
1. Le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme au Congo présente son troisième
rapport à l'Assemblée générale, en application des résolutions 53/160 de l'Assemblée et 1999/56 de la
Commission des droits de l'homme (voir annexe I) Toutes les dates indiquées sans préciser l'année se réfèrent à
1999. Dans le présent rapport on n'inclut pas les noms des victimes de violations de droits de l'homme que le Rapporteur
spécial a connues au cours de l'année; ces noms figureront dans le rapport définitif présenté à la Commission des droits de
l'homme .. Les faits inclus dans le rapport vont jusqu'au 7 septembre.
2. Le Gouvernement de la République démocratique du Congo, après avoir cessé pendant deux ans
toute collaboration avec le Rapporteur spécial, lui a adressé deux invitations, à la suite desquelles le
Rapporteur s'est rendu une première fois au Congo entre le 16 et le 23 février (visite à Kinshasa et
Lubumbashi) et la seconde fois entre le 27 août et le 6 septembre. À cette occasion, il a été reçu,
pendant près de deux heures, par le Président Laurent Désiré Kabila et par les autorités dont les noms
figurent à l'annexe II. Le Rapporteur spécial tient à souligner qu'au cours de ses deux missions le
Gouvernement de Kinshasa et, notamment, le Ministre des droits de l'homme se sont montrés
extrêmement coopératifs.
3. En ces deux occasions, le Rapporteur spécial a été en outre reçu par les chefs du Rassemblement
congolais pour la démocratie (RCD) (deux visites à Goma et une visite à Bukavu), un des deux
mouvements rebelles existants dans le pays; on trouvera à l'annexe III les noms des personnes qu'il a
vues, qui lui ont réservé elles aussi un accueil très favorable.
4. Dans les deux régions du pays que la guerre oppose, le Rapporteur spécial a rencontré des
représentants d'institutions, d'églises, d'organisations non gouvernementales (ONG), de partis
politiques et de mouvements divers, dont les noms figurent aux annexes IV et V. Il a également tenu
des consultations à New York (5 au 7 avril), à Kampala (2 septembre) et à Genève (7 au 10
septembre). Le 25 mai, à Bruxelles, il a participé à une réunion avec le Rapporteur spécial sur la
situation des droits de l'homme au Burundi et le Représentant spécial de la Commission des droits de
l'homme pour le Rwanda, réunion à laquelle assistaient des représentants du Haut Commissariat aux
droits de l'homme, de l'Union européenne, des Gouvernements de la Belgique et des États-Unis
d'Amérique, de l'Organisation de l'unité africaine et d'autres participants.
5. Il a également visité des commissariats de police, des quartiers militaires et des centres
pénitentiaires et d'autres mesures privatives de liberté, même à des fins de protection (voir annexe V).
Malheureusement, divers obstacles et retards ont fait que le Rapporteur spécial n'a pu, au mois d'août,
visiter les centres de détention de la Détection militaire des activités antipatrie (DEMIAP) et le centre
dit Groupe Litho Moboti (GLM) relevant du Groupe spécial de la sécurité présidentielle (GSSP), où
se trouve arrêté un éminent opposant défenseur des droits de l'homme.
6. Le Rapporteur spécial a fait parvenir au Gouverne-ment deux communications dans lesquelles il
Annexe 4.12
,port du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 f00560ed5?OpenDocum
citait les cas de 2 375 personnes dont les droits auraient été violés. Il a en outre adressé 19 demandes
d'interventions urgentes pour des cas concernant 218 personnes. Aucune de ces communications n'a
été suivie de réponse. Toutefois, le Gouvernement comme le RCD ont adressé au Rapporteur spécial
des rapports généraux sur les questions qu'il avait soulevées dans ses rapports précédents et au cours
des entrevues. Ces rapports consistent essentiellement à nier les allégations avancées et à accuser la
partie ennemie. En tout état de cause, il faut reconnaître que le Ministre des droits de l'homme du Gouvernement de la République démocratique du Congo admet qu'il y a eu des excès et des abus de l
la part des services de sécurité, qui ont abouti à des morts et à des harcèlements des défenseurs des
droits de l'homme. Le Rapporteur spécial a publié un communiqué de presse au sujet d'un cas
particulier. Au cours de son second voyage, il a remis au Président Kabila une lettre pour demander la
grâce de 19 condamnés à mort.
B. Mission conjointe d'enquête sur des allégations de massacres
7. Au paragraphe 9 b) de sa résolution 1999/56, la Commission des droits de l'homme a prié le
Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme en République démocratique du Congo et la
Rapporteuse spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, ainsi qu'un
membre du Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires d'effectuer immédiatement
après la signature d'un accord de cessez-le-feu où aussitôt que les conditions de sécurité le
permettront, et s'il y a lieu en coopération avec la Commission nationale chargée d'enquêter sur les
violations des droits de l'homme et les atteintes au droit international humanitaire en République
démocratique du Congo (ex-Zaïre) en 1996 et 1997, une mission conjoint􀂄 d'enquête sur tous les
massacres perpétrés sur le territoire de la République démocratique du Congo, notamment les
massacres commis dans la province du Sud-Kivu et autres atrocités dont le Rapporteur spécial fait
état dans son rapport sur la situation des droits de l'homme en République démocratique du Congo
(E/C.4/1999/31 ), afin que les coupables soient traduits en justice, et de faire rapport sur la question à
l'Assemblée générale lors de sa cinquante-quatrième session et à la Commission des droits de
l'homme lors de sa cinquante-sixième session. Pour donner suite à cette demande, le Rapporteur
spécial a pris contact avec la Rapporteuse spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou
arbitraires et avec un membre du Groupe de travail, pour faire le point sur les conditions de sécurité
régnant dans le pays. La question fut traitée directement avec le Président Kabila, qui s'est montré
disposé à coopérer pleinement avec le Mission conjointe, lorsque les conditions de sécurité le
permettraient. Selon l'évaluation du Rapporteur spécial, les conditions de sécurité nécessaires pour
mener les enquêtes ne sont pas encore réunies.
8. D'un autre côté, la Commission d'enquête sur ces faits, que le Gouvernement avait créée en janvier,
pour donner suite à une demande du Conseil de sécurité de juillet 1998 (voir S/PRST/1998/20), n'a
pu mener à bien sa tâche parce que la plupart des allégations concernaient des faits intervenus dans la
zone occupée par les rebelles ou dans des zones de combat. Le Rapporteur spécial informera la
Commission des droits de l'homme, à sa prochaine session, sur l'évolution de cette question.
C. Représailles contre des personnes qui ont coopéré avec l'ONU
9. En application de la résolution 1999/16 de la Commission des droits de l'homme, le Rapporteur
spécial a communiqué au Secrétaire général des informations sur les cas suivants : celui du
commandant Makelele Kabunda, arrêté le 20 mars alors qu'il assistait au procès intenté à deux
collègues poursuivis par la Cour de l'ordre militaire parce que soupçonnés d'avoir livré un rapport au
Annexe 4.12
1
port du Rapportc:ur spf ial sur la si1ua1ion Jcs hllp://www.unlu:hr.ch/l luriJui:Ja1l lunJoi: ... b6 I 0449901!Ul56!1 I JUU560cJS'!Upc11Du􀁅umcnt
Rapporteur spécial en février; celui de 13afassa Dii::ma, membre du Directoire du Mouvement
populaire pour la République, qui s'est vu intt!nlioe de quitter le pays le 23 février, trois jours après
avoir vu le Rapporteur; et celui de Kambaji wa Kambaji, dirigeant politique de l'Union pour la
démocratie et le progrès social (UDPS) à Kinshasa, arrêté le 19 juillet pour avoir communiqué des
informations au Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme.
1 O. Le cas le plus grave est toutefois celui des poursuites dont ont été victimes à Gama, siège du
RCD, cinq défenseurs au moins des droits de l'homme des ONG Grande Vision, CREP-LUCODER,
PAIF/Nord-Kivu et APREDECI, qui avaient eu une entrevue avec le Rapporteur spécial le 21 tëvrier.
Le Rapporteur spécial leur a brièvement rendu visite en Ouganda, pour avoir confirmation de ces
faits.
D. Traités internationaux relatifs aux droits de l'homme et coopération avec
l'Organisation des Nations Unies
11. La République démocratique du Congo est partie aux instruments internationaux qui figurent à
l'annexe VII. Le Ministre des droits de l'homme a fait savoir, le l O décembre 1998, que son pays
adhérerait aux deux protocoles additionnels aux Conventions de Genève de 1949, ce dont le
Rapporteur spécial s'est félicité et dont il a informé la Commission des droits de l'homme dans son
précédent rapport. Malheureusement, neuf mois après, on attend encore apparemment la décision du
Président qui sera prise après rapport du Ministère de la défense.
12. Malgré cela, le Rapporteur spécial se félicite de la publication dans un numéro spécial du 9 avril,
avec la collaboration du bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme de
Kinshasa, de tous les instruments internationaux auxquels la République démocratique du Congo est
partie. Comme le Président de la Cour d'ordre militaire l'a exposé au Représentant spécial, la Cour
entend que le droit international est subordonné au droit interne.
II. Le conflit armé Sont évidemment exclus les aspects louchant aux opératio􀀨s militaires proprement
dites.
13. Le 2 août 1998, une guerre éclate en République démocratique du Congo, six jours après
l'expulsion du pays par le Président Kabila de ses anciens alliés, l'Armée patriotique rwandaise
(APR). Un parti inconnu, qui s'appellera plus tard le Rassemblement congolais pour la démocratie
(ROC), attaque la République démocratique du Congo, 􀂭ec l'appui aujourd'hui reconnu par le
Rwanda et l'Ouganda, mais nié par le Burundi. En novembre 1998, un autre groupe armé, le
MÔUvement de libérition du Congo (MLC) entre en action. Au 31 août 1999, ces groupes occupaient
à peu près 60 % du territoire.
,1
14. C'est en invo uant le droit naturel de lé itime défense individu le ou collective énoncé à !'Article
51 de la Charte des Nations Unies (rappelé par le Conseil de sécurit, dans sa résolution 1234 ( 1999)
du 9 avril 1999), que sont intervenues dans le conflit pour soutenir !'Armée congolaise Forces armées
du Congo (FAC) des trOj!lles d'Angola, de Namibie, du Soudan, du Tchad et du Zimbawe, venues
compléter les forces armées nationales, à quoi il faut ajouter au moms f7 autres groupes armés
irréguliers (annexe VIII). La présence d'un tel nombre d'armées et de groupes explique donc que le
territoire de la République démocratique du Congo soit le théâtre de conflits nationaux étrangers
divers (voir annexe IX).
Annexe 4.12
0 (!
. - -----------
,port du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 f00560ed5?OpenDocum
15. Sur tout le territoire, occupé ou non, on considère que la guerre est une agression étrangère.
Par[ant au nom des principales confessions de la République démocratique du Congo ( catholique,
protestante, kimbaguiste, orthodoxe, islamiste), les plus hauts dignitaires religieux du pays, avec le
cardinal Eltsou en tête, exigèrent le 23 août le retrait de toutes les troupes étrangères qui étaient
venues piller les richesses nationales.
16. La violence a été extrême, surtout à l'est du pays. Aux interventions des rebelles appuyés par
l'étranger, on a répondu par le terrorisme des Mai-Mai Voir note 4 du rapport du Rapporteur spécial sur la
situation des droits de l'homme dans la République démocratique du Congo, daté du 8 février 1999 (E/CN .4/1999/31 ).
qui bénéficient de l'appui de la population, exception faite des défenseurs des droits de l'homme qui
continuent leur combat contre toute violence, ce qui est tout à leur honneur. L'infrastructure sanitaire
est complètement détruite et la médecine traditionnelle revient. L'impression retirée par le Rapporteur
spécial de ses deux visites dans cette zone a été la même : c'est le règne de la terreur. Les habitants
d'un territoire occupé considèrent que les premiers responsables de la violence dont ils sont victimes,
sont les Interahamwe, puis les Mai-Mai et enfin les «militaires rwandais». Mais quand on leur
demande de qui ils ont eu le plus peur, ils mentionnent dans l'ordre: d'abord les militaires rwandais,
puis les Interahamwe et finalement les Mai-Mai «qui n'assassinent pas les Congolais».
17. Si l'on fait un bilan après une année de conflit, on estime qu'il se chiffre à 6 000 morts, 500
disparus, sans compter des milliers de personnes déplacées et de réfugiés. Comme cela est habituel, la
majeure partie des victimes sont des civils, et ce, en raison des réactions des chefs et des militaires du
RCD. En effet, lorsque les guérillas Mai-Mai et la milice rwandaise interahamwe attaquent des
localités contrôlées par le RCD, celui-ci demande des renforts à l'aide, lesquels, arrivés sur place, ne
trouvent plus personne et se livrent à des massacres indescriptibles contre la population civile. C'est
ce qui s'est passé, grosso modo, à Kasika, Makobola, Kamituga et Buyankiri, et c'est ce que le RCD
considère être des «bavures» Chef du Département de la sécurité et des renseignements (Bizima Karaha) et chef du
Département de la justice, des réformes institutionnelles et des droits de l'homme (Jean Marie Emungu); rapport transmis
par le gouverneur de la province du Sud-Kivu .. Du côté du Gouvernement, les faits les plus condamnables en
1999 ont été les bombardements de populations civiles à Kisangani au mois de janvier (au moins 17
morts); à Goma (entre 30 et 65 morts, selon les sources); et à Uvira (trois morts) au mois de mai; à
quoi s'ajoutent des atrocités commises par des militaires tchadiens à Bunga et à Gemena En règle
générale, les chiffres ne sont pas fiables, les moyens de variation atteignant parfois les 200 %. On a retenu les chiffres les
plus couramment cités ou ceux provenant des sources les plus sûres ..
18. Initiatives de paix. Le sentiment généralisé dans tout le pays est que «la communauté
internationale ne fait rien pour que le conflit cesse». C'est ce que disent le Président Kabila, les chefs
du RCD, et les habitants de tous les territoires qu'ils soient sous contrôle du premier ou des seconds,
la société civile et les autorités religieuses. De l'avis du Rapporteur spécial, il y a là une mystification,
et une critique injuste à l'égard des divers pays africains qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes au
service de la paix, notamment la Zambie, la Jamahiriya arabe libyenne et l'Afrique du Sud (voir
annexe X). Les intransigeances ont toujours été le fait des intervenants : les Gouvernements de la
République démocratique du Congo, de l'Ouganda et du Rwanda, et les chefs du RCD et du MLC.
Beaucoup de réunions convoquées ont échoué faute de participants. Un accord de paix a été signé à
Syrte (Jamahiriya arabe libyenne), mais ni par le Rwanda ni par le RCD (par la suite, l'Ouganda
déclarera n'avoir signé qu'une lettre d'intentions); en mai, le Rwanda a déclaré un cessez-le-feu
unilatéral, qui n'a pas été respecté après le bombardement de Kisangani.
19. Malgré les efforts de la «communauté internationale», la population congolaise, qui se considère
agressée par des pays étrangers, ne peut comprendre l'emploi de certains termes. On a demandé au
Rapporteur spécial : pourquoi les agresseurs sont appelés «pays non invités» ou «forces opposées au
Gouvernement qui violent la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale»?
Annexe 4.12
,ort du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 ffi0560ed5?OpenDocume
20. Qualification du conflit : Au paragraphe 41 de son rapport sur la situation des droits de l'homme
dans la République démocratique du Congo (E/CN .4/1999/31 ), le Rapporteur spécial a qualifié le
conflit dans la République démocratique du Congo de conflit interne, avec participation de forces
armées étrangères. Divers faits obligent à réexaminer la question. En effet, des armées étrangères,
parmi lesquelles on trouve celles qui ont répondu à l'appel du Président Kabila pour intervenir
conformément à l'Article 51 de la Charte des Nations Unies et celles des pays que le Conseil de
sécurité a appelés «pays non invités» ont procédé à des échanges de prisonniers conformément aux
prescriptions de la quatrième Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre
du 12 août 1949 (troisième Convention de Genève); on a relevé la présence de prisonniers dans les
territoires de «pays non invités»; il y a eu sur le territoire congolais des affrontements caractéristiques
de toute guerre entre des forces de nationalité étrangère; en outre, des États non invités ont signé
l'Accord de paix de Lusaka, où il est expressément fait mention au caractère mixte du conflit. Aussi,
le Rapporteur spécial pense t-il qu'il y a en fait conjonction de conflits internes (le RCD contre le
Gouvernement de Kinshasa et le MLC contre le Kinshasa) et de conflits internationaux, comme le
sont celui qui a opposé le Rwanda et l'Ouganda sur le territoire congolais, les affrontements entre les
armées du Rwanda et de l'Ouganda contre les forces armées congolaises (FAC) et les affrontements
entre armées étrangères sur le territoire de la République démocratique du Congo. Dans ces derniers
cas, il est nécessaire de respecter les dispositions des quatre Conventions de Genève, tandis que dans
les premiers, ce sont les dispositions de l'article 3, commun à ces conventions, qui s'appliquent.
21. Le cessez-le-feu du 10 juillet : le cessez-le-feu convenu à Lusaka entre les représentants de la
République démocratique du Congo, de la Namibie, du Rwanda, de l'Ouganda, du Zimbabwe et de
l'Angola (où furent témoins des représentants de l'Organisation des Nations Unies, de l'Organisation
de l'unité africaine (OUA), de la Communauté de développement de l'Afrique australe et la Zambie)
n'a pas été signé par les groupes rebelles du RCD (aucune de ses deux factions) et du MLC. Ce
dernier a signé le cessez-le-feu le Ier août et le 31 de ce même mois, le RCD l'a fait signer par 50 de
ses membres fondateurs, fait révélateur de divergences internes profondes, plutôt que d'unité.
22. L'accord comprend un volet militaire et un volet politique. Il sera question de ce dernier plus
avant. Le premier volet envisage un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages dans les trois
jours ( encore que la notion d'otage ne soit pas clairement définie, car ceux que le RCD considérerait
des «otages» sont pour le Gouvernement de Kinshasa des «personnes protégées» et aucune définition
n'est donnée à l'annexe A); on prévoit la création d'une commission militaire mixte et une force
internationale de maintien de la paix, financées par l'Organisation des Nations Unies. Les prisonniers
doivent être libérés dans les 30 jours. Il faut, entre autres, élire un «facilitateurn, ainsi que des
observateurs de l'OUA (le général algérien Lalli Rachel était déjà nommé) et obtenir le désarmement
des groupes armés dans les 30 à 120 jours (tâche indispensable, mais difficile à réaliser). Le
Rapporteur spécial constate que dans de nombreux cas l'application des dispositions adoptées est
indépendante de la bonne volonté des parties et donc que le risque d'allégations de non-respect des
engagements est énorme. L'accord consacre l'intégralité des frontières congolaises. Il importe de
souligner que les Parties s'engagent à envoyer au Tribunal pénal international pour le Rwanda toutes
les personnes convaincues de génocide et de remettre aux tribunaux nationaux les responsables de
crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
23. Il n'est pas possible, au moment de terminer le présent rapport, d'évaluer si cet accord est respecté
ou non.
Réfugiés, personnes déplacées et personnes en situation dangereuse
24. Réfugiés : La République-Unie de Tanzanie et la Zambie ont été les deux principaux pays où se
Annexe 4.12
l
mrt du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 ffi0560ed5?OpenDocume
sont réfugiés les Congolais fuyant la guerre. Il y a eu également des réfugiés rwandais qui fuyaient les
Mai-Mai.
25. Réfugiés en République démocratique du Congo: Les conflits qui ont éclaté à l'étranger ont
provoqué une arrivée de réfugiés en République démocratique du Congo, essentiellement à
Brazzaville (Congo) (40 000 réfugiés dont quelque 7 000 sont revenus chez eux) et à Cabinda
(Angola). Le Gouvernement, au mépris de ses obligations internationales, les a parfois privés de
liberté (voir par. 50).
26. Le nombre des Rwandais bahutu réfugiés en République démocratique du Congo s'élèverait à
quelque 13 000, après le retour volontaire dans leur pays de 4 750 réfugiés.
27. Personnes déplacées: La guerre a entraîné le déplacement de près de 600 000 personnes, dont
beaucoup sont cachées dans la forêt, notamment parmi celles qui n'ont pu arriver en République-Unie
de Tanzanie. En février, le Rapporteur spécial a visité le centre de Kamalondo, à Lubumbashi, qui
abrite 3 82 personnes.
28. Personnes en danger : On a ainsi qualifié les personnes tutsies ou de morphologie tutsie qui
habitent dans la zone relevant de Kinshasa et qui craignent d'être agressées par la population civile.
Pour protéger ces personnes ( ce que le RCD n'a pas accepté de faire, en faisant valoir qu'il s'agit
d'otages), le Gouvernement les a hébergées, en janvier, dans le camp militaire Kokolo puis les a
transférées à un centre social appelé Institut national de sécurité sociale, à Kinshasa. À Lubumbashi,
elles ont été hébergées dans l'ancien couvent de Batika et à Kolwezi. Le Rapporteur spécial a visité
l'Institut national de sécurité sociale et Batika, ainsi qu'il l'a fait savoir dans sa communication orale à
la Commission des droits de l'homme. Par conséquent, l'accusation portée par le RCD selon laquelle
le Rapporteur spécial ne se serait pas occupé de leur sort est fallacieuse. Une fois les visas obtenus, le
Gouvernement, agissant conjointement avec des pays d'accueil africains et occidentaux et grâce au
concours de l'Organisation internationale pour les migrations, a pris les dispositions nécessaires pour
les abriter, et a garanti que les Congolais pourront retourner librement chez eux. D'autres personnes
qui se cachaient et étaient protégées par la
population locale ont demandé à bénéficier des mêmes possibilités.
III. Evolution politique
A. Sur le territoire contrôlé par le Gouvernement
29. Pour l'essentiel;la nature du régime de Kinshasa reste entièrement inchangée. Le droit
fondamental à la démocratie n'a pas été rétabli et rien ne donne à penser qu'il sera reconnu d'ici peu.
Le Président continue d'exercer tout seul le pouvoir exécutif ( ce qui est normal), mais aussi le
pouvoir législatif ( certaines instances comme la Commission de la réforme institutionnelle ou le
débat national en sont encore au stade des propositions) et dispose de pouvoirs importants sur le plan
judiciaire (E/CN.4/1998/65 et Corr. 1, par 32 à 37; E/CN.4/1999/31, par. 16 à 24). La journée du 17
mai devait marquer, selon les paroles du Président au moment de prendre le pouvoir, la fin de la
transition vers la démocratie. Mais celle-ci n'a pas encore vu le jour.
30. La nouvelle loi des partis politiques, décret-loi 194 du mois de janvier, a été présentée comme
étant une loi de libéralisation des activités politiques. Certes, elle prévoit certaines dispositions
raisonnables tendant à éviter les partis tribaux, régionaux ou familiaux, mais en fin de compte son
application dépend de l'approbation du Ministère de la justice, qui autorise ou interdit ces partis s'il y
Annexe 4.12
,,
,port du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 ffi0560ed5'?OpenDocum
1 - - •
a des risques de trouble de l'ordre public ( articles 15 et 40). Il est toutefois un fait plus grave, si cela
est possible: depuis l'entrée en vigueur du décret-loi, tous les partis légalement constitués se
retrouvent dans l'illégalité. Aucun des partis légalement constitués à ce jour n'a déposé ses statuts
conformément au décret-loi et les 10 partis consultés ont confirmé qu'aucun d'eux ne le fera. Le
Rapporteur spécial a reçu des dénonciations d'arrestations, de violations et d'autres formes de
persécution qui ont touché environ une douzaine de partis, ce qui prouve que la loi n'a en rien changé
la situation précédente Le Président a ajouté que devaient se mettre en conformité avec la loi des parties «tous ceux
qui font de la politique comme les ONG et les églises» ..
31. Le problème majeur, c'est que le décret-loi prévoit à propos du «débat national» et de !'Accord de
paix de Lusaka, la participation de «délégués des groupes d'opinion»; «d'organisations civiles et
politiques congolaises .... sans exclusive»; de «partis congolais»; et «d'opposition politique».
Lorsqu'on demande au Président, au Ministre de l'information et au Vice-Président du Comité
organisateur du débat national, quels seront ces partis ou groupes, on obtient la même réponse : «pour
éviter le chaos, il est évident que ce seront les partis qui sont conformes à la loi». Il n'y en a aucun.
Pour le Président, «les partis sont des sources de division entre les Congolais».
32. La meilleure preuve que personne n'a cru qu'il y aurait ouverture politique est la déclaration,
susmentionnée du 23 août, faite par les principales congrégations religieuses, où il est demandé de
«libérer l'espace politique».
33. Le projet de constitution nouvelle n'a été soumis à aucun examen. Le 10 février la Commission
des réformes institutionnelles a présenté son rapport au Président et on n'a jamais plus entendu parler
de plébiscite. Cette question aurait dû être discutée dans le cadre du débat national.
34. Le décret-Loi 213, du 27 mars, appelle à un débat national pour discuter de trois sujets fixés sans
consultation préalable par le Président: légitimité du pouvoir; projet de constitution; et décret-Loi
194 sur les partis. Un comité organisateur est créé, nommé par le Président, auquel il doit faire
rapport. Il y aura des délégués des groupes d'opinion (voir par. 31), des exilés et des «personnalités
invitées». Selon le Vice-Président du Comité organisateur, il serait possible de considérer comme
telles les dirigeants des partis politiques dissous. Au cours des cinq mois écoulés depuis cette date, de
nombreuses personnes se sont inscrites pour participer au débat et le Gouvernement en a retenu 181;
des dates ont été fixées, qui ont été ensuite repoussées; on a fixé des sièges de réunion qui ont été
changés; les facilitateurs mentionnés sont venus dans le pays, on a créé trois comités mais il n'y a pas
encore de «débat national» et il n'y a toujours que le Comité organisateur qui soit en place.
35. L'Accord de paix prévoit un «dialogue national (négociations politiques intercongolaises)», avec
la participation des forces politiques congolaises, à savoir le Gouvernement de la République
démocratique du Congo, le RCD, le MLC, l'opposition politique dont le Gouvernement entend qu'il
s'agit des partis «légaux» et des représentants des forces vives de la nation, tous ayant le même statut.
36. On a créé par ailleurs, en remplacement de l'Alliance de forces démocratiques pour la libération
du Congo-Zaïre (AFDL), qui porta Kabila à la présidence, les comités de pouvoir populaire. Ils ont
pour fonction d'organiser la population et de fixer la politique dans tous les aspects de la vie
nationale. Tout habitant peut en être membre, à différents niveaux (rue, quartier, commune, localité).
Lors de leur premier congrès, le Président les a définis comme étant la nouvelle démocratie. Le
financement est à la charge de l'État. La population les assimile à un parti unique et se plaint de ce
que leurs membres aient été parfois des
informateurs de police, qu'ils ont aidée à arrêter des opposants.
37. L'Armée continue d'exercer une influence très forte. Selon des informations fiables, 13 services
de sécurité, militaires et politiques, apparemment habilités tous à effectuer des arrestations, tiennent
du haut du pavé. Un des points positifs est la suppression récente de l'ancienne hiérarchie entre
Annexe 4.12
,port du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 f00560ed5?OpenDocum<
officiers et troupe et l'établissement de grades : lieutenant-général, généraux de brigade, colonels,
lieutenant-colonels, majors, commandants de forces et commandants des régions, ce qui devrait être
utile pour déterminer les responsabilités et mettre fin aux impunités.
B. Sur le territoire contrôlé par le Rassemblement congolais pour la démocratie et
le Mouvement de libération du Congo
38. Sur le territoire contrôlé par le RCD, celui-ci est le seul parti, exception faite d'un petit parti
appelé le Mouvement des réformateurs. Au mois de janvier s'est tenue une assemblée générale, qui a
établi une Assemblée et une présidence collégiale de huit membres, seul moyen d'harmoniser les
diverses composantes civiles et militaires. En mars, la cassure est totale, lorsque son Président
Wamba dia Wamba part à Kisangani, où il bénéficie de l'appui de l'Ouganda. En mai, les partisans de
la fraction Goma, soutenus par le Rwanda, s'opposent à celle de Kisangani (bilan entre trois et huit
morts). À Goma, l'Assemblée créée au mois de janvier est dissoute en juin.
39. Les affrontements les plus sérieux ont eu lieu entre le 15 et le 18 août; ils ont opposé des
militaires ougandais et des Rwandais à Kisangani, et se sont soldés par la mort de près de 200
militaires et d'une trentaine de civils. La résidence de l'Évêque Laurent Monsengwo, qui critiquait la
présence de Rwandais dans sa patrie, a été attaquée par les Rwandais.
40. Pour faire face à la population civile qui lui est en majorité hostile, le RCD a constitué des
«groupes d'autodéfense», entraînés par des militaires rwandais, et que l'on a souvent accusés d'arrêter
ou de séquestrer des personnes. Ces groupes constituent une authentique force paramilitaire, que l'on
a même accusée d'avoir provoqué la mort d'un sacerdote.
41. Plusieurs mesures adoptées par le RCD ont contribué à exacerber l'hostilité à son égard : la fuite
des richesses nationales vers l'Ouganda et le Rwanda; la création d'un nouveau drapeau; la
déclaration de «villes jumelles» de Kigali et de la région du Sud-Kivu; et enfin la constitution d'un
soi-disant parlement («Baraza»), dont les membres ont été nommés par le Gouverneur du Sud-Kivu.
42. Le Rapporteur spécial n'a pu obtenir aucune information sur la situation politique dans le
territoire contrôlé par le MLC.
IV. Situation des droits de l'homme
A. Dans le territoire contrôlé par le Gouvernement
Droit à la vie
43. Peine de mort. Dans l'exposé oral qu'il a présenté à la Commission des droits de l'homme à sa
cinquante-cinquième session, le Rapporteur spécial a déclaré que les sentences prononcées en 1999
par la Cour de l'ordre militaire n'avaient pas été exécutées, ce qui constituait un progrès par rapport à
la situation décrite dans le rapport. Les exécutions publiques ont repris au cours de ce mois et de très
nombreuses condamnations ont été prononcées au cours de l'année, surtout contre des soldats des
Annexe 4.12
ort du RapportLur spécial sur la situation des http://www.unhchr.cM-luridocda/Huridoc ... 6610449908025681 ffi0560ed5?OpenDocumen
ex-Forces armées zaïroises pour vols à main armée. Plus d'une centaine d'exécutions ont été
dénoncées.
44. Dans les lettres que le Gouvernement et le Président Kabila ont adressées respectivement au
Secrétaire général et au Rapporteur spécial, ils se sont déclarés en faveur de l'abolition de la peine de
mort. Tant le Gouvernement que le Président font toutefois valoir que la peine de mort doit être
mainatenue pour des raisons historiques («elle fut instituée par les Belges en 1940 pour 17 crimes»)
et pour assurer la sécurité des populations, du fait que le pays ne dispose pas d'un pouvoir judiciaire
solide; les détenus auteurs de délits graves sont toujours libérés, car il n'existe pas de prisons de haute
sécurité. Le Rapporteur spécial ne peut que rejeter ces arguments qui sont ceux qu'invoquent
précisément les partisans de la peine de mort.
45. Disparitions forcées. Le Rapporteur spécial a transmis au Gouvernement les informations qui lui
avaient été communiquées au sujet de la disparition, après leur arrestation, de 14 personnes, à des
dates et dans des circonstances différentes, dont un journaliste, un soldat et quatre personnes d'origine
tutsie. La Police d'intervention rapide (PIR), !'Agence nationale de renseignements (ANR) et le
Groupe spécial de sécurité présidentielle (GSSP) seraient principalement responsables de ces
disparitions.
46. Privation arbitraire de la vie par abus de pouvoir jouissant de l'impunité. De nombreuses
personnes ont été tuées à la suite d'agressions motivées par le vol d'argent, de biens et de véhicules.
47. Morts sous la torture. Un ex-colonel et le fils d'un ancien fonctionnaire figurent parmi les
personnes mortes sous la torture dont la liste a été communiquée au Gouvernement.
Droit à l'intégrité physique et psychique
48. Tortures n'entraînant pas la mort. Les cas les plus fréquents qui ont été signalés sont ceux
d'anciens soldats des Forces armées zaïroises. Les victimes étaient rouées de coups et soumises à des
humiliations ( contraintes à se déshabiller) et à la torture de l'asphyxie. On compte parmi les victimes
des journalistes, des dirigeants politiques, des défenseurs des droits de l'homme, des professeurs
d'université, un pasteur protestant et même des réfugiés du Congo; on a signalé également les viols de
femmes dans des centres de détention ou au bureau des plaintes. Les centres de détention les plus
fréquemment cités sont ceux de la GLM, un établissement de la GSSP à Kinshasa ( que le Rapporteur
spécial a visité en février), la police nationale et l'inspection provinciale de police de Kinshasa. La
torture était également pratiquée au Palais de la Nation où serait situé le Centre d'entraînement des
troupes aéroportées (CRTA), les annexes de l'ANR (que le Rapporteur a visitées en septembre et où il
s'est entretenu avec des réfugiés du Congo-Brazzaville et de l'enclave de Cabinda; l'état-major de la
509e brigade militaire (camp Kokolo); les cachots de l'inspection provinciale de la police (ex-Circo);
et les locaux du DEMIAP (Détection des activités antipatrie ).
Droit à la sécurité personnelle
49. Si le pays n'est plus soumis aux pillages qui se pratiquaient à l'époque de Mobutu, de nombreux
abus ont été dénoncés. Les victimes de ces abus ont été dépouillées de leurs biens par des soldats et
des fonctionnaires. Des maisons appartenant à d'anciens dirigeants du régime déchu n'ont pas été
rendues à leurs propriétaires. Une personne qui avait refusé de quitter sa maison, qui n'était pas au
nombre des maisons réquisitionnées, a été arrêtée pour l'obliger à la mettre à la disposition de la
présidence.
Annexe 4.12
1pon du Rapponeur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/H uridoc. ..6 610449908025681 ffi0560ed5?OpenDocum
,...,,
Droit à la liberté individuelle
50. Le Rapporteur spécial ne partage pas l'opinion du Président selon laquelle «en République
démocratique du Congo, il n'y a pas de prisonniers politiques parce que, a-t-il déclaré, je n'ai ordonné
l'arrestation de personne». Manifestement, il s'agit d'un des droits les moins respectés en République
démocratique du Congo. Des dirigeants politiques, des défenseurs de certaines causes, des dirigeants
syndicaux, des journalistes, des militaires, des étudiants, des chefs traditionnels, des prêtres et
pasteurs, des avocats en exercice, des réfugiés sont constamment détenus sans motif apparent
quelconque. Les arrestations sont effectuées principalement par des agents de l'ANR, de la police, de
la GSSP, de la DEMIAP, et de la PIR. Par moment, les arrestations semblent décidées par le Conseil
de la sûreté de l'État. Dans de nombreux cas, les détenus ne sont pas informés du motif de leur
détention et ils attendent longtemps avant de comparaître devant un juge. Les détenus arrivent parfois
à se faire libérer après avoir versé une somme d'argent. Le motif le plus souvent invoqué est celui de
complicité avec les rebelles, accusation portée très souvent contre les étrangers. Même des ministres,
policiers, hauts fonctionnaires de l'État, juges et magistrats ont été arrêtés et certains d'entre eux
rétablis, par la suite, dans leurs fonctions.
51. Le Rapporteur spécial a constaté qu'un grand nombre de militaires, originaires pour la plupart de
la région de l'Équateur, sont détenus, certains depuis près d'un an, sans avoir été jugés. Le Rapporteur
spécial souhaitait se rendre à la DEMIAP, mais en dépit du fait qu'ils auraient été transférés dans
d'autres centres pour parer à cette éventualité, la visite n'a pu avoir lieu.
52. Il convient de noter la libération de trois opposants politiques de tendances diverses; de sept
militaires en août et de 1 600 soldats en mai, qui auraient cependant été envoyés au front.
53. Situation dans les prisons. À l'exception de la prison de Makala à Kinshasa, où le Rapporteur
spécial a signalé des améliorations en février, les conditions dans les autres prisons sont désastreuses.
Dans celle de Lodja, au Kasai oriental, les deux tiers des prisons n'ont pas de toiture et sont
dépourvues d'infirmeries. Les prisonniers souffrent de malnutrition aigüe et sont exposés à de
nombreuses épidémies. Dans la prison de Kasapa, à Lubumbashi, que le Rapporteur spécial a visitée,
trois enfants âgés de 12 à 18 mois vivant avec leurs mères prisonnières ne reçoivent aucun soin. À
Borna (Likasi), 70 % des prisonniers souffrent de malnutrition et nombre d'entre eux de dysenterie et
d'autres maladies. Ces prisons sont visitées par des membres du Comité international de la
Croix-Rouge qui y distribuent des vivres, mais non par le Haut Commissariat des Nations Unies aux
droits de l'homme. Dans les cachots de la GSSP, de l'ANR et de la DEMIAP, les visites sont
l'exception plutôt que la règle.
54. Droit d'entrer dans son propre pays et de le quitter. On empêche plusieurs dirigeants politiques,
journalistes et même des chefs traditionnels de sortir du pays, voire de quitter Kinshasa. On va même
parfois jusqu'à leur retirer leurs passeports.
Droit à un procès équitable
55. Respect des dispositions pénales. Les dénis de justice les plus flagrants sont imputables à la cour
de l'Ordre militaire. L'actuel comme l'ancien Président, qui avait également été arrêté, soutiennent
qu'ils respectent toutes les dispositions de l'article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et
politiques, ce qui n'est pas l'avis du Rapporteur spécial. Il n'est pas possible de respecter les droits de
la défense, quand le jugement est rendu quelques heures après la commission du crime. La teneur des
paragraphes 90 à 92 du rapport du Rapporteur spécial du 8 février 1999 (E/CN.4/1999/31) conserve
toute son actualité. Ce qui est le plus grave, c'est la fréquence des condamnations à la peine de mort.
Bien que créée pour juger uniquement des militaires et des individus accusés de vol à main armée,
cette instance a jugé et condamné de nombreux opposants à des peines de prison.
Annexe 4.12
port du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 f00560ed5'?OpenDocurr
56. L'impunité. Les violations des droits de l'homme dont il est fait état dans le présent rapport
continuent d'être commises en toute impunité, les auteurs n'ayant, pour autant que l'on sache, jamais
été traduits en justice.
Liberté d'expression et d'opinion
57. Le Ministre de la justice a déclaré le 26 juin que le Gouvernement et les services de sécurité
n'hésiteraient pas à prendre des mesures très strictes contre toute personne, en particulier contre les
journalistes, qui «mettrait injustement en cause le chef de l'État ou un membre du Gouvernement».
58. En effet, ce sont les services de sécurité qui procèdent aux arrestations, souvent sans ordre du
Gouvernement qui doit en dernier ressort assumer ses responsabilités; le Ministre de l'information est
parfois intervenu pour faire libérer un journaliste. Il est vrai qu'il n'a fait arrêter personne. Le
Rapporteur spécial sait qu'il y a un «ordre de mission» signé du Directeur des opérations du Comité
de la sûreté de l'État pour le Conseiller spécial du chef de l'État en matière de sécurité qui enjoint le
commandant Shabani, accompagné de deux soldats de «conduire devant les autorités le responsable
... » de trois quotidiens qu'il mentionne, sans citer ni texte de loi, ni motif; ainsi «qu'une convocation»
signée du commandant Etienne Kabundi, du GSSP dont le motif «lui sera communiqué sur place»,
sans mentionner les dispositions d'un texte de loi quelconque.
59. Le Ministre de l'information a indiqué au Rapporteur spécial que le Gouvernement reconnaît
uniquement l'existence des 50 journaux qui remettent des exemplaires au dépôt légal conformément à
une loi datant de l'époque de Mobutu. Les autres publications sont considérées cmpme des pamphlets.
60. L'attribution de fréquences pour les stations de radio et les chaînes de télévision se fait sur
autorisation de l'ANR. Le requérant, est tenu, dans un «cahier des charges» de s'engager à traiter les
informations politiques «avec impartialité et objectivité». Le temps d'antenne alloué par la télévision
d'État sous Mobutu a été supprimé. Le temps d'antenne disponible à la station de télévision privée
demeure limité par l'autocensure. Il en est de même pour la radio et l'opposition n'a pas la possibilité
de se faire entendre. Il existe six stations de radio privées à Kinshasa dont les activités ne sont pas
conformes à la ligne politique, notamment le fait «d'avoir mis un émetteur radio ... à la disposition de
BBC Network Africa afin de diffuser ses émissions à partir de la République démocratique du
Congo» : Raga SPRL s'est ainsi substituée à l'État congolais; ou «transmet intégralement des
journaux parlés de Radio Vatican».
61. De nombreux journalistes ont été arrêtés et ne peuvent quitter le pays ou sont retenus en otage.
L'un d'entre eux a même disparu.
Liberté d'association
62. Organisations non gouvernementales. Tout comme les partis politiques, les ONG sont tenues,
d'après la nouvelle législation, de se reconstituer, ce qu'aucune n'a accepté. Malheureusement pour le
Gouvernement, sauf pour le Ministre des droits de l'homme, les ONG sont un ennemi à combattre et
dans le meilleur des cas des «partis politiques» (propos de Kabila au Rapporteur spécial). Le
Rapporteur spécial tient à indiquer que contrairement à ce qu'affirme le Président, les ONG ont
apporté toute la preuve de leur professionnalisme et de leur attachement à la cause des droits de
l'homme, comme l'illustration en a été éloquemment donnée lors de l'arrestation d'un ministre connu
pour la haine qu'il voue aux ONG. Cela ne les a pas empêchées de réclamer sa libération, même si le
Président de l'une d'entre elles a été arrêté pour cette raison. Une trentaine de dirigeants d'ONG ont
été arrêtés au cours de l'année (trois au moins sont toujours en prison), et plusieurs autres sont
Annexe 4.12
port du Rappo .llr spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 ffi0560ed5?OpenDocume
harcelés; et leurs sièges sociaux ont été fermés, sur l'ordre ou non des autorités compétentes.
63. Organisations syndicales. Leur situation est analogue à celle des ONG, et nombre de leurs
dirigeants ont été arrêtés.
Liberté de rassemblement
64. L'exercice de ce droit a été supprimé. Le simple fait de se réclamer d'un parti politique
d'opposition ou de conspuer le chef de l'État a entraîné de nombreuses arrestations.
Droit à une nationalité
65. La loi sur la nationalité promulguée par Mobutu qui a rendu apatrides des milliers de personnes
d'origine rwandaise ce qui fut en partie à l'origine de la rébellion qui a entraîné sa chute n'a pas été
modifiée par une nouvelle disposition dans le décret-loi 197 du 29 janvier qui reconnaît uniquement
la nationalité congolaise (art. 1). Les accords de paix (par. 16) prévoient une solution, à laquelle
certains groupes ethniques considérés comme des autochtones pourraient s'opposer.
Droits économiques, sociaux et culturels
66. L'exercice de ces droits est sérieusement entravé par la guerre qui absorbe tous les revenus et du
fait que les hostilités ne permettent pas la libre circulation des biens. Quatre-vingt-un pour cent du
budget seraient directement ou indirectement consacrés à la guerre. Un décret-loi, NE 177, de janvier,
qui interdisait toute transaction en monnaie étrangère n'a pas réussi à faire baisser les prix, mais
plutôt à les faire monter, comme dans le cas des transports. Les graves problèmes quotidiens qui se
posent, notamment en ce qui concerne le logement, la santé et l'éducation, n'ont pas été abordés. Le
taux d'inflation est actuellement très élevé. Les salaires des agents de la fonction publique sont très
bas et n'ont pas été versés depuis plusieurs mois.
67. Santé. La République démocratique du Congo compte 65 % des cas de tuberculose enregistrés
dans toute l'Afrique centrale (54 575). Une épidémie de poliomyélite s'est déclarée en mars dans la
région de l'Équateur, où une centaine de personnes en ont été victimes. À Bandundu (en mars), six
personnes sont mortes de méningite en neuf jours. La guerre a des conséquences désastreuses sur la
situation sanitaire. Le taux de malnutrition est alarmant : il est de 80 % dans certaines zones. Les
populations ne consomment qu'un seul repas par jour ou tous les deux ou trois jours.
68. Éducation. Aucune mesure n'a été prise en raison de la guerre pour garantir l'exercice de ce droit.
Nombre de parents, faute de pouvoir payer les frais de scolarité de leurs enfants, ne les envoient pas à
l'école.
Situation de la femme
69. Conformément à des pratiques ancestrales, la législation civile rappelant la législation
napoléonienne, la femme mariée est frappée d'incapacité juridique du fait qu'elle a besoin de
, l'autorisation de son conjoint pour l'établissement d'actes et de contrats valides (art. 217); en cas de
􀁹 désaccord entre le père et la mère au sujet de l'exercice de la puissance paternelle, c'est l'avis du père
qui prévaut (art. 317); la femme a besoin de l'autorisation de son mari pour contracter des obligations
civiles, et ce, sans préjudice de son droit de demander judiciairement la révocation de la décision du
mari (art. 448 et 449).
Annexe 4.12
port du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 ffi0560ed5?OpenDocume
70. D'après les plaintes reçues, la pratique du viol se poursuit dans les prisons et dans les camps
militaires où les victimes sont parfois même des fillettes. Quand elles tentent de quitter le pays, les
victimes sont exposées à de véritables humiliations.
Situation de l'enfant
71. Le phénomène des enfants soldats est certes moins répandu dans la République démocratique du
Congo, mais il y en aurait quelque 6 000 enrôlés dans l'armée. Ce n'est pas la seule façon dont leurs
droits sont bafoués : la guerre a interrompu leur scolarité. Le Gouvernement a créé en mai le Conseil
national de l'enfant, qui est composé notamment de représentants de la communauté et
d'établissements scolaires et chargé de veiller à l'application de la Convention relative aux droits de
l'enfant. Le Conseil collabore avec les organisations non gouvernementales. Il est encore trop tôt pour
évaluer les résultats de son action.
72. Une initiative qui devrait être assurée de l'appui sans réserve du Rapporteur spécial est celle du
Ministre des droits de l'homme tendant à organiser en novembre une conférence panafricaine sur la
démobilisation des enfants soldats; cette initiative est cautionnée par les Ministres de la défense, de
l'intérieur, des relations extérieures et de la reconstruction et bénéficie de l'appui financier du Fonds
des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF). La Conférence traitera des questions du désarmement,
de la démobilisation et de la réinsertion.
73. Situation des personnes âgées. D'après le Rapporteur spécial, aucun programme spécial n'a été
adopté en faveur des personnes âgées dans le cadre de l'Année internationale des personnes âgées,
cette catégorie de personnes représentant 3,5 % de la population congolaise et jouissant d'un grand
respect dans la culture congolaise et africaine en général.
B. Dans le territoire contrôlé par le Rassemblement congolais pour la démocratie
et le Mouvement de libération du Congo
Droit à la vie
74. Peine de mort. Bien que prévue par la loi, la peine de mort n'a pas été prononcée depuis le début
de la guerre. Selon les autorités, seul Kabila l'applique dans cette partie du pays. Le Rapporteur
spécial s'est entretenu à l'occasion de ses deux visites avec des condamnés à mort, mais a reçu
l'assurance que leur sentence ne serait pas exécutée (en février, à Gama, il a vu un mineur de 15 ans
condamné à mort que le chargé des relations extérieures de la République démocratique du Congo a
accepté de gracier à sa demande.
75. Disparitions forcées. Le Rapporteur spécial a reçu de nombreuses plaintes faisant état de
disparitions forcées, notamment de Congolais et de Rwandais bahutu qui cherchaient à quitter le
territoire. Parmi les victimes se trouvent un ancien pasteur, un ancien gouverneur du Nord-Kivu et
d'autres personnes.
76. Morts sous la torture. Des cas ont été signalés à Luvingi, entre autres le cas d'une personne qui
avait refusé de fournir de la viande à des soldats rwandais.
77. Assassinats politiques. D'après les informations reçues, lorsqu'elles occupent une ville ou un
village, les forces du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) tuent généralement ceux
Annexe 4.12
•port du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 f00560ed5?OpenDocume
qui ont essayé de s'interposer. Des meurtres ont été signalés au Rapporteur spécial tels que les cas
suivants : un prêtre qui critiquait la rébellion, un transporteur travaillant pour une église d'Uvira; une
personne de Bukavu le 24 février et un jeune homme à Mpenekusu (Shabunda) décédé après avoir
subi l'ablation du sexe; à Bushaku, de nombreuses personnes ont été tuées par les forces rebelles en
raison de leur opposition réelle ou présumée.
Droit à l'intégrité physique et psychique
78. Tortures. Les agents du service de sécurité du RCD, sont accusés de pratiquer la torture. Le
cachot appelé le «Bureau 2» est le plus fréquemment mentionné, mais il existe d'autres cachots
comme celui appelé «Chien méchant». Les victimes sont surtout des personnes présumées être des
interahamwe ou des Mai Mai. Le viol des femmes dans les prisons paraît être fréquent bien que, lors
de la deuxième visite du Rapporteur spécial, le nombre de plaintes ait diminué.
Droit à la liberté individuelle
79. Toute personne exprimant une opinion contraire à ce que la population qualifie d'occupation ou
d'agression est arrêtée. Il est en fait interdit de parler de «l'armée rwandaise» ou de «l'année
étrangère». Les défenseurs des droits de l'homme et les journalistes sont les plus affectés par les
atteintes au droit à la liberté individuelle. Le Rapporteur spécial s'est entretenu à la prison de Bukavu
avec des travailleurs sociaux qui, en diffusant des messages à la radio, exerçaient un droit légitime,
celui d'informer le public. Toute critique d'ordre politique est considérée comme une incitation à la
haine ethnique et au génocide.
80. Le Comité international de la Croix-Rouge visite les prisons se trouvant dans la zone gouvernée
par Kinshasa et s'informe du régime alimentaire et de l'état de santé des prisonniers. Les prisonniers
ne sont pas séparés en fonction de leur âge, pas plus que les militaires ne sont séparés des civils, ce
qui expose ces derniers à de sérieux risques (27 soldats ont été retirés de la prison le jour précédant la
visite du Rapporteur spécial à Bukavu).
Liberté de mouvement
81. La liberté de mouvement des chefs locaux est restreinte de deux manières. La première étant de
leur interdire de quitter la région, interdiction qui s'applique notamment aux personnes que le régime
de Kinshasa a invitées à participer au débat national. L'expulsion au Rwanda de citoyens congolais ou
de Bahutu rwandais constitue la deuxième manière. Les autorités du RCD nient ces atteintes à la
liberté de mouvement, mais le Rapporteur spécial dispose de suffisamment de preuves pour affirmer
que tel est bien le cas. Qui plus est, on ignore le sort réservé à certaines personnes expulsées.
Droit à la liberté d'expression
82. Selon le chef du Département de la justice, Goma ne dispose pas de stations de radio privées, bien
que ce soit le cas à Bukavu et à Kisangani. Il existe une presse indépendante limitée à quelques petits
journaux de diffusion restreinte. La parution du journal La Croissance Plus, de Goma, a été
suspendue en raison de la publication d'articles incitant à la haine. C'est ce qui s'est produit également
dans le cas d'un journal de Bukavu appartenant au Groupe Jérémie qui avait consacré une page à la
Journée de l'enfant africain; le Rapporteur spécial en a examiné le texte attentivement et n'a rien
relevé qui puisse être interprété comme une incitation à la haine ethnique. La parution d'une autre
publication, La Clé de Geapo, a également été suspendue. En juillet, le Gouverneur du Sud-Kivu a
Annexe 4.12
pport du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 66 l 0449908025 681 fl)0560ed5?OpenDocum<
suspendu la parution de tous les journaux privés, y compris ceux des ONG. Comme à Kinshasa,
toutes ces mesures ont été prises conformément à la législation en vigueur à l'époque de Mobutu.
83. Le 23 mars, le Gouvernement du Sud-Kivu a convoqué les journalistes de deux stations de radio,
Maendeleo et Kahuzi, et les représentants de l'ONG Héritiers de la Justice pour leur indiquer la «ligne
de conduite» à suivre. Par la suite, sur l'ordre du chef du Département de l'information, le Gouverneur
a fait savoir aux rédacteurs de tous les journaux et publications qu'ils devaient suivre les directives,
faisant ainsi allusion à la teneur politique attribuée à certains articles. Qui plus est, il a été interdit à la
Radio Maendeleo (radio privée) de diffuser quelque information que ce soit et de se borner à
transmettre les nouvelles diffusées par la Radio-télévision nationale du Congo placée sous le contrôle
des forces rebelles de la zone. En mars, un membre des forees armées a été chargé d'assurer en
permanence la censure. Le 30 juillet, il a été finalement mis fin à ses fonctions, d'après le chef du
Département de l'information, en raison d'un différend entre le propriétaire de la station et les
journalistes. Ce que le chef du Département a omis de préciser c'est que l'Institut supérieur de
développement rural, organisme d'État, est le propriétaire. Le 25 août, deux journalistes de la radio
ont été arrêtés et un troisième le 27 août parce qu'ils connaissaient la fréquence de la radio de l'armée
qu'ils n'auraient utilisée qu'en cas d'urgence pour demander de l'aide. Ils n'en ont effectivement jamais
fait usage. Ces journalistes ont été accusés, sans aucune preuve, d'avoir ainsi l'intention d'informer
l'ennemi. Ils ont été libérés le 8 septembre.
84. Les opinions dissidentes ne sont pas tolérées dans les lieux publics. Par contre, la
Radio-télévision nationale du Congo, qui appartient à l'État, diffuse en français et en swahili des
appels qui sont beaucoup plus virulents et incitent à la haine contre les Mai Mai et les interahamwe
(dans le cadre des programmes «Politique» et «Makala ya siasa»).
Droit à un procès équitable
85. Le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) a créé un Conseil de guerre opérationnel
pour connaître des délits commis par les militaires (pillages, actes d'indiscipline, etc.). Ce conseil·est
analogue à la Cour d'ordre militaire, mais il s'agit d'une juridiction du second degré. Le Rapporteur
spécial a interrogé deux inculpés : l'un ne parlait pas français et il n'a donc pas été possible d'obtenir
beaucoup de renseignements, et l'autre a déclaré qu'il n'avait pu choisir son avocat, qu'il n'avait
rencontré qu'à l'audience celui qui avait été commis d'office et qu'il n'avait pu échanger que quelques
paroles avec lui. Le procès se déroule à huis clos et selon les avocats de Bukavu, il n'est pas possible
d'y assister.
86. Impunité. Les défenseurs ont expliqué au Rapporteur spécial que d'une manière générale, les
soldats ne sont pas jugés pour des crimes de guerre ou pour des violations des droits de l'homme, car
on a besoin d'eux pour la guerre. Les prisonniers militaires sont jugés pour délits de droit commun ou
pour des infractions au Code militaire.
87. Les magistrats n'ont pas été rémunérés depuis 1996 et le montant de leur traitement est variable et
représente l'équivalent de 3 à 30 dollars des États-Unis.
Droit à la liberté d'association
88. Organisations de défense des droits de l'homme. La République démocratique du Congo est
manifestement hostile aux ONG. À la Commission des droits de l'homme, le représentant de la
République démocratique du Congo, intervenant après la présentation du rapport du Rapporteur
spécial, a déclaré qu'avec l'aide des organismes internationaux qui fournissent un appui financier, la
société civile de Bukavu «est devenue plutôt une société politique, mieux un regroupement des partis
Annexe 4.12
Jort du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 66 I 0449908025681 f00560ed5?OpenDocume1
politiques extrémistes». Selon le Gouverneur, l'aide financière fournie par le Réseau européen pour le
Congo (REC), l'Organisation néerlandaise de coopération internationale pour le développement et le
Centre national pour le développement des pays d'outremer est destinée aux «services secrets du
Congo (une allusion au régime de Kinshasa), transformés en ONG».
89. Des défenseurs des droits de l'homme ont été poursuivis parce qu'ils s'étaient entretenus avec le
Rapporteur spécial et ils avaient dû chercher refuge à Kampala. Certains ont été accusés d'avoir remis
des rapports au Rapporteur spécial. Considérant que la gravité de la situation justifiait son
déplacement, le Rapporteur spécial a fait un bref séjour à Kampala pour s'entretenir avec ces
personnes. Pour le chef du Département de la justice, ces personnes cherchaient à obtenir l'asile. Le
Rapporteur spécial connaît ces personnes depuis plusieurs années et peut témoigner de leur
attachement à la cause des droits de l'homme et du fait qu'elles n'ont pas d'autre mobile. De toute
évidence, les défenseurs des droits de l'homme sont persécutés comme l'a prouvé le fait qu'en
septembre 6 ONG seulement contre 20 en février et une trentaine à Bukavu ont assisté à une réunion
avec le Rapporteur spécial.
90. À Kisangani, la situation est analogue et les membres du Groupe Lotus ont été menacés et
accusés d'adresser des rapports et des témoignages au Bureau du Haut Commissaire des Nations
Unies aux droits de l'homme. À Kindu, la situation est aussi la même.
91. La méfiance•à l'égard de toute forme d'organisation est telle que la création de coopératives est
interdite contrairement aux dispositions en vigueur.
Droit à la liberté de réunion
92. Les réunions publiques sont interdites et celles autorisées font immédiatement l'objet d'une
interdiction, comme cela a été le cas par exemple pour la Journée internationale de la femme.
Droits économiques, sociaux et culturels
93. Droit à la santé. La République démocratique du Congo n'a pas pris de mesures visant à donner
effet à ces droits car, comme à l'ouest, la guerre absorbe tous les revenus. À Kisangani, la proportion
de personnes dénutries est de 13 %, et pour 9,3 % d'entre elles, cette dénutrition est aigüe. Le taux de
mortalité infantile est près de deux fois et demie plus élevé que dans les autres pays africains. Dans
de vastes régions, 80 % de la population est dénutrie. Un avion affrété par le Haut Commissariat des
Nations Unies aux réfugiés transportant des équipes médicales chargées de vacciner contre la
poliomyélite a été retenu à Goma bien qu'il ait pu ensuite poursuivre son vol. Comme dans l'ouest, il
ne sera pas possible de toute façon de vacciner la totalité de la population enfantine.
94. Des épidémies se sont déclarées, de poliomyélite à Walikale, de variole à Katana, du virus de
Marburg à Durba et de choléra à Mweso. Dans certains cas, l'acheminement de secours humanitaires
a été entravé.
95. Droit à l'éducation. À Kisangani, les écoles ne fonctionnent que quelques jours par semaine et
certaines ont été fermées. Le taux de scolarisation a baissé de manière alarmante; certains des enfants
qui n'ont pu retrouver leurs familles ont fini par s'enrôler dans l'armée. Ils sont devenus des «enfants
sans papiers»; les études effectuées sur le territoire contrôlé par les forces du RCD n'ont pu être
validées à Kinshasa Le Rapporteur spécial a pu faire transmettre de Goma à Kinshasa une partie des études effectuées
sur les enfants de l'est pour qu'elles soient revues, conformément à un accord conclu par le Fonds des Nations Unies pour
l'enfance (UNICEF) ..
Annexe 4.12
JOn du Rapponeur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 f'00560edS?OpenDocume1
96. Droit à un travail rémunéré. Depuis le début de la guerre de l'Alliance des forces démocratiques
pour la libération du Congo-Zaïre, les fonctionnaires n'ont pas été rémunérés, selon les
renseignements fournis par les magistrats interrogés.
Situation des femmes
97. Le recours aux troupes étrangères atteintes du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) qui
aurait pour objectif de transmettre cette maladie aux Congolaises, accusation qu'il est impossible de
vérifier, est constamment dénoncé.
Situation des enfants
98. La situation la plus préoccupante est celle des enfants soldats dont le nombre n'a pas diminué.
LeRCD, arguant de raisons de sécurité, ne veut malheureusement pas participer à la Conférence
panafricaine sur la démobilisation des enfants soldats, organisée par Kinshasa.
99. Les enfants orphelins par suite de la guerre ou des massacres, qui ont fait une multitude de
victimes, vivant dans la rue, sont très nombreux. Dans le Sud-Kivu, les enfants orphelins à la suite
des massacres perpétrés dans la région sont au nombre de 1 324. Sur ce nombre, 13 au moins qui
avaient survécus sont morts faute d'avoir obtenu une aide quelconque.
V. Violations du droit international humanitaire
A. Violations imputables au Gouvernement
100. On trouvera énumérées ci-après les principales violations des règles du droit international
humanitaire en période de conflit armé commises par les forces du régime de Kinshasa et les forces
alliées
a) Attaques dirigées contre la population civile. Les bombardements ont fait des victimes : à
Kisangani en janvier (17 morts), à Zongo (120 morts) et à Libenge (200 morts), à Goma (30 à 65
morts), à Uvira (3 morts), en mai; des atrocités ont été commises par des soldats tchadiens à Bunga et
à Gemena. Les bombardements par les forces du Zimbabwe de villes occupées par les rebelles ont
également fait de nombreuses victimes;
b) Les assassinats commis notamment à Moba par les forces armées, apparemment à la recherche de
rebelles introuvables, ont fait 300 victimes parmi la population civile au cours de la deuxième
semaine de janvier 1999.
B. Violations imputables aux forces du Rassemblement congolais pour la
démocratie
1 O 1. Attaques contre la population civile. Les représailles dont la population civile a fait l'objet à la
Annexe 4.12
art du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/H uridocda/Huridoc ... 6610449908025681 ffi0560ed5?OpenDocumen
suite des actes commis par les Mai-Mai à Makobla ( datant de la fin de 1998 et du début de 1999) ont
fait près de 800 morts; les attaques contre Bashali, Walungu, Mwenga, Mikondero, Kamituga,
Budaha, Burhinyi, Ngweshe, Kigulube, Kibizi, Buyankiri et Kasala (Katanga) sont les plus cruelles et
les plus violentes commises au cours de la guerre. Le Rassemblement congolais pour la démocratie
affirme que ces attaques ont été provoquées par les Interahamwe ou les Mai-Mai alors que ceux-ci
n'avaient aucune raison de s'attaquer à la population congolaise ou par les réfugiés hutus qui
comptaient le plus grand nombre de victimes. Des massacres comme ceux de Kasika ( 1998) et de
Makobola ont également été niés, puis on a finalement admis qu'ils constituaient «des bavures».
102. L'attaque dont les populations civiles sans défense ont été victimes au cours d'un conflit entre
soldats des forces armées ougandaises et rwandaises à Kisangani en août qui a fait une trentaine de
victimes est du même ordre.
103. Incendies et destructions. Outre les massacres, les forces du Rassemblement congolais pour la
démocratie ont incendié et détruit de nombreuses agglomérations.
104. Expulsions. Les Mai-Mai et d'autres personnes ont été détenues lors des opérations et
transportées vers le Rwanda où l'on a perdu leurs traces.
105. Mutilations. Le Rapporteur spécial a reçu de nombreuses plaintes faisant état de mutilations;
dans un cas au moins, le bien-fondé de la plainte a pu être vérifié. Au cours de sa mission de février,
le Rapporteur spécial s'est entretenu avec un jeune homme de 18 ans qui avait été détenu avec
d'autres personnes dans un village du Sud-Kivu parce que des soldats des forces armées rwandaises
les soupçonnaient d'avoir collaboré avec les Mai-Mai. On lui avait coupé le sexe et on l'avait
abandonné dans la forêt près d'un compagnon qui était mort parce qu'on lui avait arraché le coeur; il
avait été ensuite secouru, bien qu'ayant subi une mutilation irrémédiable.
106. Le viol en tant qu'instrument de guerre. Le Rapporteur spécial a été saisi de rapports faisant état
de viols commis à Kabamba, Katana, Lwege, Karinsimbi et Kalehe. Des viols avaient également été
commis dans des villes de la province orientale par des soldats des forces ougandaises.
VI. Conclusions et recommandations
107. On ne peut guère croire le Gouvernement lorsqu'il affirme que le régime démocratique sera
rétabli dans le territoire contrôlé par Kinshasa s'il ne prend pas de mesures efficaces intéressant tous
les secteurs qui ne soient pas assorties d'exigences inacceptables ne tenant pas compte des efforts
considérables déployés par la société civile depuis la Conférence nationale sur la souveraineté de
1991-1992. Il importe que les partis politiques et les ONG constitués conformément à la législation
en vigueur soient respectés et qu'ils soient associés à un processus de réconciliation et de
démocratisation véritables. La population est seule responsable de l'instauration de la démocratie. Le
travail digne d'éloges accompli par le Ministère des droits de l'homme doit être soutenu.
108. L'exercice des droits de l'homme, en particulier du droit à la liberté individuelle, du droit à la
liberté d'expression et d'opinion et du droit à la liberté d'association doit être rétabli; la
reconnaissance de ces droits semble être considérée davantage comme une concession accordée par
les autorités et non comme des droits exigibles. Le peuple congolais est privé de l'exercice du droit à
l'information.
109. Il importe d'appuyer sans réserve les défenseurs des droits de l'homme et les organisations
compétentes qui ne doivent pas faire l'objet de persécutions comme c'est le cas actuellement.
Annexe 4.12
,port du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 66 l 0449908025681 f00560ed5?OpenDocume
11 O. Le droit à un procès équitable doit être respecté, tant en ce qui concerne les actes criminels que
les violations des droits de l'homme, seul moyen de mettre fin à l'impunité.
111. La peine de mort doit être abrogée. Les arguments du Gouvernement en faveur de son maintien
ne sont pas convaincants d'autant plus que le Président se dit favorable à son abolition. En tout état de
cause, les procédures de la Cour d'ordre militaire constituent sans aucun doute des atteintes à l'état de
droit, comme on l'a reconnu lors d'un séminaire de juristes qui a eu lieu récemment. Il importe
également que les dispositions des traités internationaux relatifs aux droits de l'homme soient
pleinement appliquées.
112. Le RCD doit cesser de considérer toute opinion dissidente comme une incitation à la haine
ethnique. La lecture de certains journaux qui attribuent ces mobiles à tout dissident prouve que cette
accusation n'est qu'un argument fallacieux visant à bâillonner toute opposition. La population rejette
en fait ces arguments.
113. Dans les deux parties du territoire, il faut mettre fin à l'impunité et à l'arbitraire des «services dits
de sécurité» qui n'apportent nulle sécurité à la population.
114. Les accords de paix doivent être rigoureusement respectés. Le Rapporteur spécial fait observer
qu'un grand nombre de leurs dispositions sont ambiguës, ce qui permet de les interpréter de mauvaise
foi afin d'accuser l'autre partie de ne pas les respecter. Les «facilitateurs» qui doivent être nommés
fondent les espoirs placés en ces accords.
115. Le Rapporteur spécial estime que la mission de maintien de la paix ne saurait consacrer la
partition de la République démocratique du Congo, qui se ferait à partir de la frontière reconnue du
nord et de l'est du pays.
116. Les crimes de guerre et les crimes commis contre l'humanité devraient être jugés et les
responsables condamnés. Aucune amnistie ne doit être accordée. Les allégations concernant le
recours aux soldats infectés par le VIH pour qu'ils transmettent cette maladie et déciment ainsi la
population civile doivent faire l'objet d'enquêtes.
117. La mission prévue par la Commission des droits de l'homme dans la résolution 1999/56 sera
constituée dès que la situation le permettra, conformément aux dispositions adoptées.
118. Le Rapporteur spécial recommande la suspension de l'aide militaire à toutes les parties au
conflit.
119. Il faut mettre fin immédiatement au recrutement d'enfants. Il convient également d'appuyer la
proposition du Gouvernement de la République démocratique du Congo de convoquer une
conférence panafricaine à cette fin, en particulier pour mettre un terme à ce fléau.
Annexe I
[Original: français]
Résolutions et rapports précédents de l'Assemblée générale et de la Commission
des droits de l'homme
Annexe 4.12
,port du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 ffi0560ed5?OpenDocume
Résolutions précédentes de la Commission des droits de l'homme
1994/87 du 9 mars 1994; 1995/69 du 8 mars 1995; 1996/77 du 23 avril 1996; 1997 /58 du 15 avril
1997; 1998/61 du 21 avril 1998. Of:.....
Résolutions précédentes de l'Assemblée générale
53/160 du 9 décembre 1998.
Rapports précédents soumis à la Commission des droits de l'homme
E/CN.4/1995/67; E/CN.4/1996/66; E/CN.4/1997/6 et Add. l et 2; E/CN.4/1998/65; E/CN.4/1999/31.
Rapports précédents soumis à l'Assemblée générale
A/52/496; A/53/365.
Annexe II
Autorités du Gouvernement de la République démocratique du Congo
rencontrées par le Rapporteur spécial
Visite de février
Ministre de l'intérieur
Vice-Ministre de l'administration territoriale
Ministre de la justice
Vice-Ministre de la défense
Vice-Ministre des affaires étrangères
Ministre des droits humains (à deux reprises)
Procureur général de la République
Président et Procureur et membres de la Cour d'ordre militaire
Gouverneur de Lubumbashi
Comités de pouvoir populaire
Annexe 4.12
pport du Rapporteur spécial sur la situation des hnp://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 661044990802568 I ffi0560ed5?OpenDocum,
Visite d'août-septembre
Président de la République, M. Laurent-Désiré Kabila
Ministre des droits humains
Ministre de l'information et du tourisme
Ministre des affaires sociales
Vice-Ministre des affaires étrangères
Procureur et Président de la Cour d'ordre militaire
Vice-Président du Comité préparatoire du débat national et membre du Comité
Annexe III
Autorités du Rassemblement congolais pour la démocratie rencontrées par le
Rapporteur spécial
Visite de février
Tous les membres du Conseil politique du Rassemblement congolais pour la démocratie
Visite d'août-septembre
Chef du Département de la justice, des réformes institutionnelles et des droits de l'homme
Chef du Département des affaires intérieures et de l'administration du territoire
Gouverneur de la province du Sud-Kivu
Directeur de la prison de Bukavu
Magistrats civils et militaires
Annexe IV
Autres institutions, églises, magistrats, organisations de la société civile,
organisations non gouvernementales, partis politiques rencontrés dans les
territoires contrôlés par les autorités de Kinshasa
Annexe 4.12
port du Rapporteur spécial sur la situation des hnp://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 fl)0560ed5?OpenDocume1
Représentants d'organisations syndicales
Anciens et actuels magistrats
Archevêque catholique de Bukavu
Représentants des communautés protestantes, kimbanguistes, orthodoxe et musulmane
Dirigeants politiques emprisonnés à Kinshasa et à Lubumbashi
Partis politiques
Union pour la démocratie et le progrès social (deux fois)
Parti lumumbiste unifié (deux fois)
Mouvement populaire pour la révolution (deux fois)
Forces novatrices pour l'union et la solidarité (deux fois)
Forces du futur (deux fois)
Union socialiste congolaise, qui fait partie de la Force politique de l'opposition intérieure
Démocratie chrétienne (née de la Conférence nationale souveraine), registrado desde esa época
Front pour la survie de la démocratie ( créé le 10 juin 1997). No se registrani conforme al Decreto ley
194
Mouvement national congolais/Lumumba, créé en 1958, François Lumumba
Mouvement national congolais, Étienne Mbaya
Organisations non gouvernementalesa
Groupe de réflexion de l'Association culturelle Nande/Kyaghanda
Association culturelle Lori
ASLB Liberté
Amnistie-Congo
Cause commune
Conseil de la campagne nationale pour la paix durable en République démocratique du Congo
Union nationale des femmes (UNAF)
-,i:.,nc,nn
Annexe 4.12
Jport du Rappl.. ,eur spécial sur la situation des http://www.unhchr.cM-1uridocda/Huridoc ... 66 I 0449908025681 ffi0560ed5?OpenDocum
Association de professionnelles africaines de la communication (APAC)
Association nationale pour la défense des droits des migrants et de la femme
Conseil national des droits de l'homme en Islam (CONADHI)
Les amis de Nelson Mandela
Comité pour la démocratie et les droits de l'homme
Voix des handicapés pour les droits de l'homme
T ages noires
Comité des droits de l'homme, maintenant
Ligue nationale pour les élections libres et transparentes (LINELIT)
Voix des sans-voix pour les droits de l'homme
Oeuvres sociales pour le développement
Centre africain de recherche industrielle (CARI), Branche droits de l'homme, éthique et bonne
gouvernance
Avocats sans frontières (ASF)
Ligue de conscientisation des électeurs (LICE)
Association nationale de détectives expertes du Congo (ANADECO)
Structure de culture, d'éducation populaire et des droits de l'homme (SCEPHO)
Ligue des électeurs
Journalistes en danger
Association des femmes magistrats (AFNAC)
Association africaine de défense des droits de l'homme (ASADHO)
Organisations non gouvernementales internationales
Amnesty International
Human Rights Watch
International Crisis Group
Note
26/05/0(
Annexe 4.12
pport du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 f00560ed5?OpenDocum
a Quelques-unes n'ont pas été interrogées mais ont déposé ou transmis des rapports, ou communiqué d'autres documents.
Annexe V
Autres institutions, églises, magistrats, organisations de la société civile,
organisations non gouvernementales, partis politiques rencontrés dans les
territoires contrôlés par les autorités du Rassemblement congolais pour la
démocratie
Il n'y a pas de partis politiques.
Pour des raisons de sécurité, les organisations non gouvernementales des provinces du Nord-Kivu et
Sud-Kivu qui ont pris contact avec le Rapporteur spécial ne sont pas mentionnées.
Annexe VI
Lieux visités par le Rapporteur spécial
Dans les territoires contrôlés par le Gouvernement
Visite de février
Prisons
Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (ex-Makala)
Centre pénitentiaire et de rééducation de Kasapa (Lubumbashi)
Cachot de l'agence nationale de renseignements (Lubumbashi)
Groupe Litho-Moboti à Kinshasa (sous la supervision du Groupe spécial de sécurité présidentielle)
Centres dans lesquels sont détenues des personnes privées de leur liberté en raison du risque qu'elles
encourent étant donné qu'elles appartiennent à des ethnies considérées ennemies par la population
Institut national de sécurité sociale à Kinshasa
Ancien couvent Batika à Lubumbashi
Annexe 4.12
port du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 ffi0560ed5?OpenDocume1
Camp de déplacés de guerre
Ancien foyer pour aveugles de Kamalondo à Lubumbashi
Visite d'août-septembre
Cachot du Parquet de la Cour d'ordre militaire
Cachot Agence nationale de renseignements (ANR/32)
Dans les territoires contrôlés par les autorités du Rassemblement congolais pour la démocratie
Visite de février
Prison centrale de Goma
Centre de détention du Service d'intelligence militaire (Bureau II)
Visite d'août-septembre
Prison centrale de Bukavu
Annexe VII
Instruments internationaux auxquels la République démocratique du Congo est
partie
Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels
Pacte international relatif aux droits civils et politiques
Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale
Convention internationale sur l'élimination et la répression du crime d'apartheid
Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide
Convention relative aux droits de l'enfant
Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes
Convention sur les droits politiques de la femme
Convention supplémentaire relative à l'abolition de l'esclavage, de la traite des esclaves et des
institutions et pratiques analogues à l'esclavage
Annexe 4.12
UU/l,U/\1<.
,port du Rappc . ..:ur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 f00560ed5?OpenDocume
Convention relative au statut des réfugiés et Protocole relatif au statut des réfugiés
Conventions de Genève de 1949
Annexe VIII
Groupes armés irréguliers qui sont impliqués directement ou indirectement dans
le conflit armé en République démocratique du Congo
1. Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD)
2. Ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR) Groupes armés qui sont mentionnés dans les Accords de paix de
Lusaka.
• 3. lnterahamwe
4. Mouvement de libération du Congo (MLC)
5. Union nationale pour l'indépendance tqtale de l'Angola (UNITA)*
6. Maï Maï du Sud-Kivu
7. Maï Maï du Nord-Kivu
8. Front pour la défense de la démocratie (FDD)*
9. Lord's Resistance Army
1 O. Armée populaire de libération du Soudan (APLS)
11. Les Simba
12. Union des nationalistes républicains pour la libération (UNAREL)
13. Mouvement pour la sécurité, la paix et le développement (MSPD)
14. Ancienne Armée nationale de l'Ouganda (FNUA)*
15. Front de la Rive Ouest du Nil (WNBF)*
16. Armée nationale pour la libération de l'Ouganda (NALU)*
17. Forces démocratiques alliées (ADF)*
""-,nc,nn
Annexe 4.12
pport du Rapporteur spécial sur la situation des http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoc ... 6610449908025681 ffi0560ed5?OpenDocume1
Annexe IX
Conflits armés qui se développent sur le territoire de la République démocratique
du Congoa
Gouvernement de la République démocratique du Congo/Rassemblement congolais pour la
démocratie et Mouvement de libération du Congo
Gouvernement du Rwanda/ex-FAR et lnterahamwe
Gouvernement de l'Ouganda/différents groupes d'opposition armés
Gouvernement du Soudan/différents groupes d'opposition armés
Gouvernement du Burundi/Front pour la défense de la démocratie
Gouvernement de l'Angola/Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola et Cabinda
Gouvernement de la République du Congo/différents groupes d'opposition armés
Gouvernement du Rwanda/Gouvernement de l'Ouganda
Note
a Sans préjudice des autres conflits annés interethniques, qui n'auraient pas attiré l'attention de la communauté
internationale, ni font partie d'un débat national, tel que celui qui a eu lieu dans le territoire d'Irungu et de Djugu, dans la
Province orientale après juin 1999, entre les bahema et les ba/endu, qui avaient jusqu'à cette date coexisté pacifiquement
et avaient pu trouver des arrangements s'agissant de l'attribution des terres.
Annexe X
Principales initiatives de paix conduites par la communauté internationale depuis
le déclenchement du conflit
1998
8 août : Victoria I (Zimbabwe)
18 août : Victoria II (Zimbabwe)
22 août : Pretoria (Afrique du Sud)
2 septembre : Durban (Afrique du Sud)
11 􀁃eptembre : Addis-Abeba (Éthiopie)
14 septembre : Grande Baie (Île Maurice)
Annexe 4.12
,n,0~100 1
1purt Liu Rappnncur sp..:c1al sur la s11ua11u11 Je􀁕 h11p.//ww1􀁖 .unhd1r.d1tl lur1Jui:J..vl lur 1Juc ... 601 U.J-199UKll25681 IU0560i:J5'!Opi:nl)ui:u111c:n1
114 septembre: Voyages des Présidt!nts de Zambie, du Rwanda et de l'Ouganda
1 j18 octobre : Nairobi (Kenya)
li' 8 octobre: Lusaka (Zambie)
20 novembre : Paris (France), Sommet France-Afrique
8 décembre: Lusaka (Zambie)
18 décembre : Burkina Faso (conférence de l'Organisation de l'unité africaine)
28 décembre : Lusaka (Zambie)
1999
16 janvier: Lusaka (Zambie)
18 janvier: Windhoek (Namibie)
Février : consultations bilatérales de plusieurs dirigeants africains
28 février: mission d'un délégué des États-Unis d'Amérique dans la région
6 mars : Pretoria (Afrique du Sud)
23 mars : Addis-Abeba (Éthiopie)
Fin mars : Kinshasa. Mission du Président de 1􀂂 Zambie
9 avril : résolution 1234 ( 1999) du Conseil de sécurité. Nomination d'un envoyé spécial du Secrétaire
général pour le processus de paix dans la République démocratique du Congo
17 avril : Lusaka (Zambie)
i9 avril: Syrte (Jamahiriya arabe libyenne)
5 mai: Dodoma (République-Unie de Tanzanie)
15 mai : Syrte (Jamahiriya arabe libyenne)
28 mai : Kampala (Ouganda)
17 juin : Pretoria (Afrique du Sud)
· 10 juillef : Signature des Accords de paix à. Lusaka par la République démocratique du Congo, le
Rwanda, l'Ouganda, le Zimbabwe, la Namibie et l'Angola
1er août: Signature des Accords de Lusaka par le Mouvement de libération du Congo
3 f août : 'Sig.nature des Accords de Lusaka par les 50 membres fondateurs du Rassemblement
congolais pour la démocratie
Annexe 4.12
Le mars 2001
http://hrw.org/french/
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
L'OUGANDA DANS L'EST DE LA RDC
UNE PRESENCE QUI ATTISE LES CONFLITS POLITIQUES ET ETHNIQUES
LISTE DES SIGLES UTILISES
REMERCIEMENTS
I. RESUME
II. RECOMMANDATIONS
Human Rights Watch appelle le gouvernement ougandais à:
Human Rights Watch appelle le Rassemblement Congolais pour la Démocratie - Mouvement de Libératior
Human Rights Watch appelle les milices maï-maï, hema et lendu et les autres groupes armés opérant dans
Recommandations de Human Rights Watch au Conseil de Sécurité des Nations Unies:
Human Rights Watch appelle la Commission des Droits de l'Homme des Nations Unies à adopter une réso
Human Rights Watch appelle l'Organisation des Nations Unies (ONU), l'Organisation de l'Unité Africaine
Human Rights Watch appelle Olara Otunnu, Représentant spécial du Secrétaire général pour les enfants et
III. CONFUSION POLITIQUE
Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD)
RCD-Kisangani
Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie-Mouvement de Libération (RCD-ML)
Le RCD-ML militaire
Un coup d'Etat permanent
Léopard Mobile
Le Bataillon Usalama
Le putsch de novembre
Les exactions liées aux rivalités politiques
Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie-National (RCD-National)
Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie-Populaire (RCD-Populaire)
Le Mouvement de Libération du Congo (MLC)
Le Front de Libération du Congo (FLC) : fusion ou prise de pouvoir ?
Les négociations de Kampala
Conséquences au niveau local?( ... )
III. CONFUSION POLITIQUE
Au cours de l'année 2000, les conflits permanents au niveau du leadership ont créé une
confusion politique et administrative dans les zones du nord-est du Congo que le RDC-ML
prétend contrôler. Les trois hauts dirigeants du RCD-ML, Wamba dia Wamba d'une part, et
ses deux adjoints Mbusa Nyamwisi et Tibasima Ateenyi d'autre part ont développé des
structures politiques et administratives parallèles à Bunia, la capitale du RCD-ML, et dans la
ville de Beni. Les ailes militaires du RCD-ML ont reflété ces dissensions au niveau des
dirigeants : le recrutement au sein des forces armées du RCD-ML s'est fondé en grande partie
sur l'allégeance personnelle et/ou ethnique. La lutte politique a exacerbé les tensions
ethniques dans la région, allant jusqu'à provoquer des massacres ethniques répétés.
Annexe 4.13
Au moment où il a été absorbé de fait dans un nouveau front à la mi-janvier 2001, le RDCML
devait encore adopter une plate-forme élémentaire en tant que mouvement politique,
définir ses structures internes et leurs attributions respectives et choisir un dirigeant qui soit
acceptable pour les diverses factions. Mis à part la philosophie générale non-militariste
prônée par Wamba et un engagement théorique envers une résolution pacifique de la guerre
au Congo, les objectifs que s'était fixés le mouvement dans la guerre nationale et sa position
quant aux dimensions régionales complexes de la guerre étaient on ne peut plus flous. Les
querelles entre hauts dirigeants du mouvement portaient souvent sur des accusations
réciproques d'inaptitude politique, de détournement de fonds et de manipulation de l'ethnicité
à des fins politiques mesquines.
En 2000, les deux adjoints de Wamba ont cherché, à au moins trois reprises, à le renverser
bien qu'il ait été désigné président du mouvement. L'Ouganda, qui soutient la faction rebelle,
a fini par intervenir. Lors de chaque crise, les trois rivaux et leurs principaux conseillers ont
été convoqués à Kampala pour« consultation». Les« alliés étrangers», en d'autres termes les
Ougandais, n'ont pas clairement reconnu de vainqueur sur le terrain, ce qui a donné
l'impression aux Congolais qu'ils prenaient en fait parti pour les deux camps en JJ1ême temps.
Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD)
Les problèmes au sein du RCD-ML ont commencé lorsqu'il a fait dissidence d'avec le
mouvement rebelle principal, le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD), lequel
était soutenu par le Rwanda et avait ses quartiers généraux à Goma. Au début de la guerre,
Wamba dia Wamba, professeur d'histoire et opposant à l'ancien président congolais Mobutu
ayant longtemps résidé en Tanzanie, est arrivé à la présidence du RCD après une lutte initiale
pour ce poste. Les commanditaires étrangers de la rébellion, le Rwanda et l'Ouganda, ont
rassemblé en toute hâte la plupart des cinquante membres fondateurs du RCD en exil. Ils
voulaient que le RCD serve de façade à leur intervention militaire au Congo en formant un
gouvernement, qu'ils espéraient installer rapidement à Kinshasa. Mais la campagne éclair
lancée pour s'emparer de la capitale congolaise a échoué et à mesure que la guerre s'éternisait,
le RCD s'est trouvé confronté à de nombreuses défections. Commentant la défection d'un haut
responsable du RCD, Roger Lumbala, en février 2000, Moïse Nyarugabo, Vice-Président du
RCD à l'époque, faisait remarquer que « certaines personnes ont rejoint la révolution pensant
qu'elle ne durerait que quelques semaines et elles ont obtenu des postes, mais maintenant que
la lutte dure longtemps, des gens comme Roger Lumbala, qui était cadre, se sont désistés. »2
RCD-Kisangani
L'échec rencontré dans la conquête de Kinshasa allait semer les premières graines de discorde
entre les parrains ougandais et rwandais de la rébellion. Songeant à préserver leurs intérêts
dans ce qui serait la future RDC, les deux alliés ont d'abord bataillé pour s'assurer le contrôle
politique du RCD. Alors que le Rwanda se montrait plus intéressé par une victoire militaire
totale, le gouvernement ougandais du Président Y oweri Museveni a d'abord cherché à,
promouvoir l'émergence d'organisations politiques et militaires modelées sur son « système
de mouvement » et son « armée populaire ». Il a offert aux hauts dirigeants du RCD,
notamment à Wamba et de jeunes intellectuels congolais triés sur le volet, une formation à la
fois militaire et idéologique visant à atteindre cet objectif. En mai 1999, Wamba a été expulsé
par certains de ses collègues du RCD à Goma et, en compagnie de plusieurs membres
Annexe 4.13

fondateurs et cadres militaires du RCD, il est parti d'installer à Kisangani qui, à l'époque, était
contrôlée conjointement par les armées ougandaise et rwandaise.
La faction du RCD basée à Goma et connue désormais sous le nom de RCD-Goma a
continué à contrôler le contingent militaire congolais de la rébellion alors que la faction
dirigée par Wamba, connue alors sous le nom de RCD-Kisangani, n'avait au départ pas de
bras militaire important. Les tentatives de l'armée ougandaise, la Force de défense populaire
ougandaise (UPFD - Uganda People's Defense Force), d'entraîner des recrues congolaises
pour le RCD-Kisangani a irrité les commandants rwandais présents à Kisangani. Ils ont
cherché à démanteler le camp d'entraînement, procédant à l'arrestation de dizaines de recrues
sous prétexte qu'elles appartenaient aux milices extrémistes hutues qui avaient perpétré le
génocide de 1994 au Rwanda.3 Par ailleurs, le RCD-Goma et ses parrains rwandais ont
empêché Wamba d'organiser des meetings publics pour rallier la population à sa cause. Les
rivalités autour des immenses ressources ·en minerais dont dispose Kisangani, la troisième
plus grande ville congolaise, ainsi que les frictions politiques et militaires autour du RCDKisangani
ont contribué à ébranler la confiance qui subsistait entre le Rwanda et l'Ouganda.
Cela a précipité la première confrontation militaire entre les forces rwandaises et ougandaises
pour prendre le contrôle de Kisangani en août 1999. Au cours de la bataille, qui a vu la défaite
des Ougandais, quelque 200 civils ont été tués dans les échanges de tirs.
La bataille de Kisangani a également été provoquée par des dissensions portant sur le choix
de la faction du RCD qui allait signer l'accord de cessez-le-feu de Lusaka, accord destiné à
mettre fin à la guerre au Congo et négocié sous les pressions internationales intenses. Au
cours de la bataille, Wamba et d'autres dirigeants du RCD-Kisangani ont miraculeusement
échappé à la mort lors de l'assaut lancé par les Rwandais contre un hôtel qui leur servait de
résidence et de quartier général. Etant donné qu'aucune des factions ne pouvait être éliminée
et qu'aucune ne voulait reconnaître la légitimité de l'autre, les cinquante membres fondateurs
du RCD se sont tous rendus à Lusaka pour signer l'accord au nom du « RCD ». Les
fondateurs ont apposé leur signature sur le traité par ordre alphabétique pour éviter de
nouvelles querelles sur qui devait signer le premier. Personne ne s'est demandé comment un
mouvement qui n'arrivait même pas à se mettre d'accord sur ses représentants allait pouvoir
remplir les obligations qui lui incombent aux termes de l'accord.
Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie-Mouvement de Libération (RCD-ML)
Après la victoire de l'Armée Patriotique Rwandaise (APR) sur les forces ougandaises en août
à Kisangani, Wamba ne s'y sentait plus en sécurité et a transféré ses bureaux à Kampala dans
une maison d'hôtes de la présidence. C'est là qu'en septembre 1999, il a fondé le
Rassemblement Congolais pour la Démocratie-Mouvement de Libération (RCD-ML), une
réincarnation du RCD-Kisangani. Il a annoncé que le quartier général de son mouvement se
trouverait à Bunia, une petite ville jusqu'alors tranquille de la Province Orientale, située près
de la frontière ougandaise.
Wamba aurait nommé les responsables de son nouveau gouvernement sans trop consulter ses
conseillers, ce qui a conduit à la défection de plusieurs membres fondateurs du RCDKisangani
en guise de protestation. Pendant que son séjour à Kampala se prolongeait de
plusieurs mois, ses deux adjoints ont pris le contrôle effectif sur le terrain. Nommé
commissaire général, ou premier ministre, du RCD-ML, Mbusa Nyamwisi a installé une
administration du RCD dans sa ville natale de Beni, située dans la partie de la province du
Nord-Kivu contrôlée par l'Ouganda. Homme d'affaires devenu politicien, Mbusa faisait partie
Annexe 4.13
du milieu d'affaires nande, puissant sur le plan économique. Tibasima Ateenyi, ancien
parlementaire de la région de Bunia et ancien directeur des mines d'or de Kilomoto, dirigeait
quant à lui une administration parallèle en dehors de Bunia. Wamba a confié à Tibasima trois
ministères importants, celui des mines, des finances et du budget. Dirigeant de la
communauté hema influente tant sur le plan économique que politique, Tibasima est entré en
fonction alors que les Hema et les Lendu étaient déjà en conflit dans l'arrière-pays de Bunia.
Au niveau local, beaucoup ont considéré que sa nomination renforçait le pouvoir des Hema et
ce sentiment n'a fait qu'exacerber les tensions ethniques dans la région.
Le RCD-ML militaire
Ni Mbusa en tant que commissaire général, ni Tibasima en tant que ministre des finances
n'avaient le mandat de recruter des soldats mais l'un comme l'autre l'ont fait au début 2000,
s'engageant dans des processus de recrutement parallèles et concourants pour l'Armée
Populaire Congolaise (APC), l'aile militaire du RCD-ML. Ils ont levé cette armée en grande
partie en fonction de critères ethniques, Mbusa recrutant au départ principalement des Nande
et Tibasima enrôlant surtout des jeunes de son propre groupe hema.4 Les deux processus
avaient toutefois une chose en commun : l'armée ougandaise fournissait les instructeurs qui
entraînaient et armaient les groupes de centaines de recrues qui se sont succédé au camp
d'entraînement de Nyaleke à Beni et au camp d'entraînement de Rwampara à Bunia.
Selon un des principaux conseillers de Wamba, l'inquiétude s'est emparée des non-Hema de
Bunia qui redoutaient la prépondérance des recrues hema entraînées au camp de Rwampara et
le RCD-ML s'est senti forcé de diversifier son recrutement. Il l'a d'ailleurs fait en recrutant
plusieurs groupes à Nyaleke présentant un meilleur équilibre ethnique. La Bataillon
Usalama,5 le premier à avoir été formé à Nyaleke, comptait envi􀁚on 25 pour cent de recrues
lendu, 15 pour cent d'Hema, les autres provenant d'autres groupes tels que les Nande ou les
Alur.6
L'APC n'avait pas de chef d'état-major et les commandants de bataillon étaient censés se
placer directement sous les ordres de Wamba qui s'était autoproclamé commissaire à la
défense ainsi que président du mouvement. Wamba aurait mis en doute la loyauté des
commandants assimilés à ses adjoints et au début 2000, il a alors recruté sa propre Unité de
protection présidentielle (UPP). Les soldats de ce petit corps d'armée ont été triés sur le volet
parmi les soldats expérimentés de l'armée démobilisée de l'ex président Mobutu et parmi les
déserteurs des Forces Armées Congolaises (FAC) du Président Kabila. Les opposants de
Wamba ont affirmé qu'il avait favorisé ses proches wacongo lors du processus de sélection
mais Wamba a répliqué que seuls 2 pour cent de l'UPP provenaient du Bas-Congo, sa région
d'origine.?
En fait, ce sont les commandants de secteur de l'armée ougandaise qui avaient autorité sur
toutes les affaires militaires et de sécurité dans chaque district. Certaines unités et certains
cadres du RCD-ML ont opéré directement sous leur commandement. Même à Beni, à Bunia
et à Butembo, villes où était concentré le pouvoir administratif du RCD-ML, les
commandants de secteur de l'UPDF faisaient de l'ombre aux responsables politiques et
militaires congolais.
Annexe 4.13
Un coup d'Etat permanent
En mars 2000, Wamba a cherché à enrayer les pouvoirs militaires et financiers de ses deux
adjoints qu'il jugeait trop étendus. Ils ont alors essayé de le renverser dans une première
tentative de coup d'Etat. A la mi-avril, Tibasima a déclaré aux journaux de Kampala qu'il
avait évincé Wamba et qu'il l'avait remplacé par Mbusa. Le conflit entre les trois dirigeants
menaçant de dégénérer, le Président Museveni les a convoqués à Kampala, ainsi que tous les
autres membres fondateurs du RCD-ML, pour résoudre le différend. Ils se sont effectivement
réconciliés, mais seulement pendant quelque temps.
Léopard Mobile
En juillet, certains éléments militaires du RCD-ML, surtout des Hema et également quelques
Tutsis congolais connus sous le nom de Banyamulenge, ont quitté le RCD-ML pour rejoindre
les milices hema dans la brousse8. Les transfuges ont déclaré qu'ils viendraient à Bunia pour
y déloger Wamba, lequel a accusé publiquement Tibasima de cette nouvelle tentative de coup
d'Etat. Le 22 juillet, les transfuges hema ont attaqué le village de Nyankunde, à environ vingtdeux
kilomètres au sud-ouest de Bunia, tuant quatre soldats du RCD-ML et blessant un civil.
Au cours de l'attaque, ils auraient pillé l'hôpital du village et confisqué le matériel de
communications d'une organisation humanitaire internationale opérant à cet endroit.
L'incident a conduit l'organisation à quitter la région.9 L'attaque semblait avoir été prévue
pour exploiter le retrait temporaire du bataillon de l'UPDF stationné à Bunia. Suite à une
décision prise en juin de retirer ses troupes de Kisangani, l'Ouganda redéployait également
des troupes ailleurs dans la région.
Le camp de Wamba aurait fait circuler des informations selon lequelles les transfuges s'étaient
alliés à la Force Alliée Démocratique (ADF) et à l'Armée Nationale de Libération de
l'Ouganda (NALU), des groupes d'insurgés ougandais basés en RDC, ce qui a persuadé
l'UPDF d'envoyer de gros renforts à Bunia par voie aérienne et terrestre, notamment des
véhicules blindés et un hélicoptère de combat et de reconnaissance.10 Les forces de l'UPDF
n'ont pas attaqué, parce que le Président Museveni aurait plutôt décidé d'accepter l'appel
pressant lancé par une délégation de « parents des transfuges », arrivés de Bunia pour
demander que la reddition de leurs « enfants » soit négociée. Dans une déclaration faite à la
presse, le chef de la délégation a indiqué que les transfuges appartenaient au « Léopard
mobile», un groupe« composé de nos enfants qui a décidé de ne pas travailler avec Wamba
dia Wamba en raison de sa mauvaise administration ».11 Le Président Museveni a accepté
cette requête à condition que les « parents » rentrent à Bunia accompagnés d'une délégation
d'Ougandais haut placés et qu'ils négocient la reddition pacifique des transfuges. En échange,
les Ougandais ont accepté d'envoyer à Kampala ceux qui se rendraient pour y poursuivre leur
entraînement militaire.12
Grâce à cette offre, le désastre imminent qui planait sur les auteurs de la tentative de putsch
s'est transformé en récompense. Lorsque les transfuges ont quitté la brousse pour rentrer à
Bunia le 24 août, leur nombre, estimé au départ à 300, était passé à 700, les membres des
milices ayant quitté en hâte les villages éloignés pour se joindre au groupe initial dans l'espoir
de pouvoir bénéficier de la proposition de formation ougandaise. Dans le district d'lturi, de
nouvelles recrues auraient été enrôlées pour gonfler le nombre des bénéficiaires de l'offre. Les
habitants avaient espéré que l'UPDF désarmerait les transfuges à leur arrivée en ville, mais
cela n'a pas été le cas. Leur arrivée a provoqué une nouvelle crise grave car les transfuges ont
attaqué une prison locale le 28 août pour libérer un de leurs dirigeants qui se trouvait en
Annexe 4.13
détention car il était soupçonné d'avoir joué un rôle dans l'organisation de la mutinerie. Un
soldat ougandais et un soldat congolais ainsi que deux des attaquants ont été tués lors de
l'attaque.
Du 29 au 31 août, l'UPDF a organisé un pont aérien pour transporter les 700 transfuges de
Bunia à Kampala. Selon les observateurs, bon nombre de transfuges avaient moins de quinze
ans.13 Alors que les Nations Unies avaient reconnu le besoin de mettre un terme à l'utilisation
des enfants soldats, le départ de ces enfants pour aller· suivre une formation militaire s'est
déroulé au vu et au su de toute la population, dans une ville où se trouvent des observateurs
militaires de la Mission de l'ONU en République Démocratique du Congo (MONUC) et où
l'UNICEF et d'autres agences humanitaires mènent des missions d'assistance aux victimes du
conflit ethnique.14 Une délégation ministérielle ougandaise de haut rang, composée de James
Wapakhabulo, commissaire politique national de l'Ouganda, de Ruhakana Rugunda et Muruli
Mukasa, respectivement ministre de la présidence et ministre de la sécurité, et du Colonel
Kahinda Otafiire, conseiller du président sur le Congo, se trouvait là pour « promouvoir la
réconciliation» et superviser l'endiguement de la crise. Elle aussi a assisté au pont aérien
organisé pour les transfuges.
Wamba a coopéré avec les médiateurs ougandais en prêtant sa voix pour des messages
radiophoniques invitant les transfuges à retourner à Bunia pour bénéficier du pont aérien.
Mais il s'est également servi de la crise pour chercher à se débarrasser de ses adjoints. A la
mi-août, dans un entretien téléphonique avec Human Rights Watch, il a déclaré que Tibasima
et Mbusa étaient suspendus vu leur implication évidente dans l'organisation d'une mutinerie
au sein de l'armée rebelle, ce qui constituait selon lui un acte de haute trahison et un
désengagement total par rapport aux objectifs du mouvement.15
Le Bataillon Usalama
Fin juillet, Kitenge Amisi, commandant du Bataillon Usalama du RCD-ML et également
conseiller militaire principal de Mbusa, a transféré ses troupes de Beni à Bunia, apparemment
pour remplacer les soldats de l'UPDF en partance. Elles ont été déployées autour de la ville
pour dissuader les transfuges de mener des attaques. Mais Wamba se méfiait du commandant
et a ordonné son arrestation. Le départ des transfuges n'a pas pour autant rétabli l'ordre à
Bunia car Kitenge a été libéré par ses officiers subalternes le Ier septembre. Il a alors occupé
Radio Candip, une radio tenue par l'Eglise, et a ordonné aux techniciens de ne diffuser que
des chants révolutionnaires et des appels au calme.
Cette tentative de prise de contrôle a échoué et le commandant du Bataillon Usalama et ses
gardes du corps ont trouvé refuge, d'après leurs propres dires, au quartier général de la
MONUC.16 Cette situation a eu de sérieuses implications pour la MONUC car elle donnait à
penser que les membres de la force de l'ONU, soit seulement quatre officiers de liaison et le
personnel logistique, avaient été pris en otage. La crise n'a été désamorcée que lorsque
!'Ambassadeur Kamel Morjane, Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU et chef
de la MONUC, est arrivé en ville, accompagné d'une délégation ougandaise. Le jour même, il
ramenait à Kampala ses pensionnaires armés non invités, qui, au moment où sont écrites ces
lignes, seraient toujours à Kampala et y suivraient un entraînement spécial. Leur départ a
laissé le bataillon sans structure de commandement cohérente et bon nombre de ses hommes,
particulièrement ceux d'origine lendu, s'en sont allés, réduisant le bataillon à un petit groupe
de partisans de Mbusa se tenant prêts pour les prochaines confrontations.17
Annexe 4.13
Le putsch de novembre
Ils n'ont d'ailleurs pas dû attendre bien longtemps, en dépit du calme relatif qui régnait à
Bunia en septembre et octobre alors que les médiateurs locaux et régionaux peinaient pour
resouder le RCD-ML. Une conférence des chefs coutumiers organisée à Bunia a exhorté trois
des dirigeants rivaux du RCD-ML à trouver un moyen de résoudre leur différend.18 Tous les
trois ont signé une déclaration à'Kampala le 12 octobre après des négociations menées sous la
médiation des Ougandais. Des délégations de Tanzanie et du Mozambique étaient présentes et
ont contresigné le document, lequel confirmait la présidence de Wamba et nommait Mbusa
premier vice-président en charge de l'administration et Tibasima deuxième vice-président
responsable de la diplomatie. Il chargeait un « groupe de contact », comprenant les deux
adjoints et des représentants du camp de Wamba, d'élaborer les « documents de base» du
mouvement. Les auteurs des documents devaient restructurer le mouvement et définir les
responsabilités de ses dirigeants.19 Comme condition préalable à une réconciliation avec ses
rivaux, Wamba aurait insisté sur le démantèlement du Bataillon Usalama - qui restait déployé
à Bunia - et sur une restructuration des troupes du RCD-ML en un seul bataillon placé sous la
direction d'un seul commandant.
L'accord s'est brisé avant même qu'une seule de ses dispositions ne soit mise en _ uvre.
Réagissant aux rumeurs selon lesquelles le Col. Charles Angina, alors commandant de secteur
de l'UPDF à Bunia, était sur le point d'être remplacé, les partisans de Wamba ont organisé des
manifestations le 30 octobre et le 1er novembre. Les manifestants dénonçaient ce qu'ils
appelaient les actions unilatérales de l'UPDF et en même temps, ils demandaient que l'officier
ougandais soit maintenu à son poste. Cherchant apparemment à profiter des troubles, Mbusa,
qui venait de rentrer de Kampala, a accusé le camp rival de Wamba d'être anti-Ougandais et
d'avoir incité à la haine ethnique. Les soldats du Bataillon Usalama, fidèles à Mbusa, ont
encerclé la résidence de Wamba après que Mbusa ait annoncé à la radio locale qu'il destituait
Wamba et qu'il occuperait lui-même le poste de président. Les «putschistes», comme on les
a appelés, ont attaqué la résidence à au moins trois reprises au début et à la mi-novembre mais
à chaque fois, ils ont été repoussés par l'Unité de protection présidentielle (UPP). Le 11
novembre, Mbusa a déclaré au Monitor de Kampala que ses forces continueraient à attaquer
Wamba jusqu'à ce qu'il soit capturé mort ou vif.20 Pendant cette crise, le troisième dirigeant
du mouvement, Tibasima, est resté discret et a publiquement pris ses distances par rapport à la
tentative de putsch.21 Le nombre de victimes de ces affrontements diffère selon les sources.
Selon certaines sources, il n'y aurait eu qu'une seule victime, selon d'autres, vingt civils et un
nombre indéterminé de soldats auraient été tués.22
L'UPDF a déclaré qu'elle s'engageait à protéger Wamba et a envoyé deux chars pour garder la
résidence où il se terrait avec six de ses ministres et plusieurs autres cadres du mouvement.
Selon les partisans de Wamba, l'UPDF n'est toutefois pas intervenue dans la bataille lorsque
la résidence a été attaquée.23 Le Major Katirima, porte-parole de l'UPDF, a déclaré à l'AFP le
6 novembre que le mandat de l'armée ougandaise au Congo était de maintenir l'ordre dans les
zones où elle était présente, ajoutant que « nous ne pouvons pas accepter que des
changements à la direction du RCD-ML soient opérés par la violence ».24 Le Général
Katumba Wamala, commandant de l'UPDF en RDC, a déclaré à la population de Bunia dans
un message radiophonique que l'UPDF essayait de résoudre les problèmes du RCD-ML
« sans verser le sang des civils ».25 Le 17 novembre, le Colonel Qtafiire de l'UPDF a déclaré
au Monitor qu'il était retourné à Kampala après un bref séjour à Bunia accompagné de « tous
les dirigeants » de la ville, soit un total de soixante hauts responsables des factions rivales. En
leur absence, l'UPDF a pris le contrôle de l'administration de Bunia.26
Annexe 4.13
Les exactions liées aux rivalités politiques
Chaque fois qu'un bouleversement politique a secoué le RCD-ML en 2000, les dirigeants
rivaux ont arrêté des responsables de la faction rivale, les soumettant souvent à des mauvais
traitements. Suite à l'échec de la mutinerie du mois d'août, Wamba a ordonné l'arrestation de
militaires haut placés et de conseillers civils de Tibasima Ateenyi. Parmi les personnes
arrêtées en cette circonstance se trouvaient le commandant Mukalayi et le commissaire
adjoint de Tibasima aux mines et à l'énergie, Michel Rudatenghua. Leur faction a affirmé à
l'époque qu'eux deux, ainsi que d'autres membres du groupe, avaient d'abord été détenus au
camp militaire de Rwampara pour être ensuite transférés dans des cellules creusées dans le sol
du jardin de la résidence de Wamba. Les chefs de la faction ont également affirmé que les
détenus étaient sauvagement battus tous les jours. Wamba a déclaré à Human Rights Watch
que les détenus faisaient l'objet d'une enquête pour mutinerie et qu'ils seraient bien traités. Les
deux détenus ont été libérés par la suite.27 Cette démarche ainsi que des pressions semblables
de la part d'Amnesty International ont, selon Tibasima. Ateenyi, conduit à une nette
amélioration dans le traitement des détenus et à une libération plus rapide des hommes
d'affaires accusés par le camp de Wamba d'avoir appuyé les transfuges: Mbameraki, Hindura,
Bahimuka et d'autres.28
Trois conseillers de Wamba ont été portés disparus après la tentative de putsch du 3
novembre. Un officier de l'UPDF serait intervenu pour faire libérer deux des conseillers,
Jonas Kabuyaya et Mbula, le 27 novembre bien que leur arrestation n'ait pas été reconnue,
mais le troisième, Mokili, n'avait toujours pas été retrouvé au moment de la rédaction du
présent rapport.29
Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie-National (RCD-National)
La désorganisation régnant au sein du RCD-ML a provoqué la formation de factions
dissidentes encore plus petites ayant des programmes limités au niveau personnel ou local.
Roger Lumbala, fondateur du RCD-National et seul membre important de cette faction, faisait
à l'origine partie du groupe principal du RCD-Goma mais il a fait défection en février 2000 et
est parti à Kampala. Il y aurait rejoint le RCD-ML et aurait été envoyé à Bafwasende, au
nord-est de Kisangani, comme officier de mobilisation. Lumbala a dit à Human Rights Watch
par la suite que l'unité militaire du RCD-ML que Wamba avait stationnée à Bafwasende avait
le sentiment d'avoir trop longtemps été négligée. « Je leur ai donné de la nourriture et des
médicaments et ils se sont joints à moi pour lancer le RCD-National. Maintenant, toute la
population du district me soutient. C'est pour cela que j'ai créé le RCD-N, » a déclaré
Lumbala.30 Interrogé sur sa position à propos de la division entre le RCD-Goma et le RCDML,
Lumbala nous a répondu que sa faction observait une stricte neutralité car elle était basée
dans un district situé entre les deux zones contrôlées par les factions plus importantes.31
A chaque défection, Lumbala a été accusé de fraude financière par les porte-parole de la
faction qu'il abandonnait. Il a, pour sa part, accusé le RCD-Goma de corruption. Après avoir
lancé des accusations, aucune des parties n'a toutefois précisé la nature de la supposée
malhonnêteté financière.32 Par exemple, l'importance capitale de Bafwasende semble résider
dans le fait qu'elle se situe dans une zone riche en diamants. En octobre, un porte-parole du
RCD-ML, Jean-Ernest Louis Kayiviro, a accusé le cadre dissident d'être impliqué dans un
« trafic de diamants ».33
Annexe 4.13
...
Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie-Populaire (RCD-Populaire)
Une faction s'identifiant comme étant le RCD-Populaire a fait son apparition sous les cieux
moroses de la rébellion congolaise en novembre et puis n'a plus fait parler d'elle pendant un
petit temps. Nyonyi Bwanakawa, le gouverneur du Nord-Kivu pour le RCD-ML, basé à Beni,
et Poley Swako, qui est membre fondateur du RCD et était responsable de la supervision des
dépenses publiques pour Wamba, se sont engagés à continuer de soutenir Wamba et à
organiser une résistance contre Mbusa au moment critique du putsch de novembre.34 Plutôt
que d'accepter le contrôle de Mbusa, ils avaient menacé de lancer une nouvelle faction, le
RCD-Populaire qui limiterait ses ambitions territoriales aux territoires de Beni-Butembo. Les
partisans de la nouvelle faction se sont rendus à Kampala pour présenter leur position aux
pourparlers de réconciliation et sont rentrés à leur base lorsque les négociations ne se sont pas
concrétisées.
Mbusa a réagi sans ménagements face à ce défi direct à son autorité dans sa propre zone
d'influence. Selon un journaliste congolais qui l'avait interviewé à Kampala le 21 novembre
2000, Mbusa considérait que le RCD-Populaire était une« aventure suicidaire ».35 Il a invité
ses fondateurs à unir leurs forces aux siennes; autrement, a-t-il dit, leur résistance ne
conduirait qu'à des confrontations armées à Beni et à Butembo. D'après le journaliste, Mbusa,
a donné à entendre qu'une nouvelle faction exposerait la population des deux villes à de
nouvelles confrontations meurtrières puisque l'APC était déterminée à prendre le contrôle.36
Le Mouvement de Libération du Congo (MLC)
Alors que le RCD-ML était au bord de la débâcle à la fin 2000, le Mouvement de Libération
du Congo (MLC) semblait offrir tout ce que les partenaires ougandais avaient espéré de leur
alliance avec le RCD-ML sans jamais pouvoir l'obtenir. Dirigé avec poigne par Jean-Pierre
Bemba, le MLC avait un commandement politique et militaire unifié et ne connaissait pas les
dissensions internes ni les spectaculaires défections qui secouaient régulièrement tant le RCDGoma
que le RCD-ML. Selon les informations des journalistes et des autres personnes s'étant
rendus dans la zone où il était présent, le MLC jouissait dans la province <l'Equateur, au nordouest
du Congo, d'un degré de popularité auquel aucun des autres mouvements rebelles ne
pouvait prétendre dans les territoires sous leur contrôle.
En octobre 1998, une poignée d'exilés congolais dirigés par Jean-Pierre Bemba ont déclaré au
président ougandais qu'ils voulaient changer le gouvernement de leur pays mais qu'ils ne
voulaient pas se joindre au RCD. Les autorités ougandaises ont envoyé le groupe à un stage
intensif de formation militaire et idéologique et, quelques semaines plus tard, les ont
emmenés par avion dans l'Equateur pour lancer ce qui allait devenir le MLC. Moins de deux
ans plus tard, « Bemba a fait l'éloge des soldats ougandais qui avaient entraîné 20.000
soldats » pour le MLC.37 Dans un article sur la conférence de presse de septembre 2000 à
Gebadolite au cours de laquelle Bemba avait reconnu l'aide de l'UPDF, la New Vision l'a cité
demandant à l'UPDF de poursuivre le retrait de ses troupes de RDC : « Nous sommes fiers
des Ougandais. Mais pourquoi devraient-ils mourir pour nous lorsque nous (soldats
congolais) nous en sortons plutôt bien sur les lignes de front? »38 Contrairement au RCDML,
le MLC livrait une guerre active et directe contre l'alliance gouvernementale. Avec un
soutien crucial de l'UPDF sur les lignes de front, le MLC est parvenu à repousser une grande
offensive gouvernementale au cours du second semestre 2000. En contraste avec les deux
autres grands groupes rebelles, le MLC jouirait également d'une autosuffisance financière,
principalement en levant des taxes sur les produits locaux.39
Annexe 4.13
Le Front de Libération du Congo (FLC) : fusion ou prise de pouvoir ?
Les négociations de Kampala
Pour sortir de la crise du RCD-ML, l'Ouganda a proposé fin novembre un regroupement de
tous les groupes rebelles congolais sous son patronage: le MLC, le RCD-ML et le RCD-N.
Le Col. Kahinda Otafiire, chef d'état-major de l'UPDF et conseiller du Président Museveni
pour la RDC, a justifié la proposition de regroupement en faisant valoir que « cela faciliterait
les choses pour nous et pour la rébellion et de cette façon, les Congolais pourraient s'occuper
de ce qui les concerne, » et il a ajouté : « nous sommes fatigués de tout diriger à leur place. Il
faut qu'ils assument entièrement leurs responsabilités ».40 Soulignant l'urgence du processus
d'unification aux yeux des Ougandais, le Lt Col. Noble Mayombo, chef des services de
renseignements de l'armée et l'un des principaux médiateurs dans les pourparlers, a déclaré :
« L'Ouganda veut que la rébellion au Congo se regroupe et ait un seul territoire, une seule
armée, un seul programme, un seul ennemi et qu'elle se subvienne à elle-même sur le plan
économique en organisant les ressources qu'elle contrôle ».41 Wamba a insisté pour que les
partenaires congolais soient autorisés à discuter de cela entre eux et il s'est plaint qu'une
solution soit« imposée » par l'Ouganda, mais en vain.
Les Ougandais étaient déterminés à créer un front unifié qui porterait le nom de Front de
Libération du Congo (FLC) car une campagne électorale présidentielle vivement controversée
propulsait à l'avant-plan tous les aspects de l'implication de l'Ouganda dans la guerre au
Congo. Par ailleurs, la conduite des troupes ougandaises au Congo avait attiré de plus en plus
l'attention et les critiques de la communauté internationale suite à la troisième bataille pour le
contrôle de Kisangani en juin 2000. Les combats avaient fait 760 victimes civiles congolaises,
1.700 blessés et ils avaient en outre détruit totalement ou partiellement 4.000 habitations et
gravement endommagé les principales infrastructures.42 L'attention se portait de plus en plus
sur la région d'Ituri touchée par l'agitation. Comme l'a fait remarquer le Lt. Col. Mayombo,
l'un des instigateurs du regroupement, « tout groupe qui refuse de signer n'est pas conscient
des pressions auxquelles l'Ouganda doit faire face de la part de sa population et de la
communauté internationale à propos du Congo. Une fusion pourrait également mettre un
terme aux affrontements ethniques à Bunia ».43
Le RCD-ML et le MLC avaient signé un protocole d'accord antérieur dans la capitale
tanzanienne, Dar es Salaam, le 30 juillet 1999. Il avait échoué car son unique objectif était de
prévoir le partage des ressources publiques dans les zones contrôlées par chacun, « de façon à
couvrir équitablement les dépenses engendrées par la libération ».44 Le MLC, actif sur les
lignes de front, devait recevoir 70 pour cent des ressources, le RCD-ML devant recevoir le
restant. Une prestigieuse liste de témoins ont contresigné l'accord : le Colonel Otafiire, le
Brigadier Général Kazini, le Major Mayombo et l'ambassadeur tanzanien Marwa.45 Mais en
définitive, le RCD-ML a refusé de remettre les fonds promis.
L'accord de regroupement intervenu fin 2000 semblait prouver que Bemba avait eu raison. En
fait, il masquait à peine une tentative de prise de pouvoir du RCD-ML par le MLC, démarche
fortement affaiblie par des divisions politiques, une armée scindée et des finances
désorganisées. Il prévoyait la création d'un comité exécutif commun aux trois mouvements
avec un système d'alternance annuelle à la présidence que Bemba a assumé la première année.
L'accord prévoyait aussi l'unification des armées des trois mouvements mais garantissait que
chacune des parties, MLC, RCD-ML et RCD-National préserverait son autonomie pour les
Annexe 4.13
besoins du dialogue intercongolais prévu par l'accord de Lusaka. Le MLC se préparerait
d'ailleurs à se lancer comme parti politique national après la guerre.
Les nouveaux dirigeants du FLC attendaient certainement de Mbusa et de Tibasima
originaires du nord-est du Congo, qu'ils facilitent son implantation dans la région. Ils
bénéficient tous deux de l'allégeance de certaines unités militaires - bien que désorganisées -
et sont parvenus à exploiter au moins quelques-unes des extraordinaires ressources de la
région. Cependant, le FLC devra s'atteler à faire appliquer les mesures de transparence et de
responsabilité financières, question qui avait posé problème au RCD-ML antérieurement.
Sans nommer les coupables, le Lt Col. Mayombo avait soulevé ce problème fin juillet 2000
lorsqu'il a accusé « des personnalités au sein de l'équipe dirigeante du RCD-Kisangani » qui
ont refusé de se plier à leur « responsabilité financière stricte » d'être à l'origine de la
mutinerie de juillet.46
En échange de l'aide de Mbusa, le FLC lui a accordé une nouvelle légitimité en le nommant
coordinateur exécutif, ou premier ministre, du nouveau mouvement, renforçant ainsi sa
puissance face au défi posé par le RCD-Populaire sur son propre territoire à Beni. Au cour de
cette querelle se posait le problème du contrôle de la perception des taxes aux différents
postes frontières de la région. Le FLC allait donc hériter à Beni des nombreux ennemis que
Mbusa s'était faits au cours d'une année et demie d'agitation, de confusion politique et
d'aventures militaires, comme nous le décrivons plus loin.
Dans le district instable d'Ituri, le retour de Tibasima en tant que secrétaire national ou
ministre des mines du FLC a fait plaisir à ses partisans mais a inquiété les autres car cela
semblait signifier un pouvoir plus grand de la communauté hema qu'il représentait.
Effectivement, la nouvelle de l'établissement d'un nouveau front et de l'alignement des forces
soutenant ce front a conduit à un regain d'instabilité à Bunia et dans la région.
Conséquences au niveau local
Alors que l'accord concernant le FLC était négocié à Kampala, le face à face armé entre
l'Unité de Protection Présidentielle, fidèle à Wamba et le Bataillon Usalama, lié à Mbusa, se
poursuivait dans la ville de Bunia. Des unités fortement armées gardaient les résidences de
leurs chefs respectifs, de nombreux enfants soldats étant visibles parmi les combattants des
deux camps.47 Une équipe de partisans de Wamba, dirigée par Jacques Depelchin, et un autre
groupe, le « cabinet » de Mbusa, prétendaient chacun être la seule autorité légitime. En fait,
aucune de ces administrations ne fonctionnait réellement, les parents gardaient les enfants à la
maison, les empêchant d'aller à l'école, et l'activité du marché stagnait alors que la ville
attendait un signal de Kampala concernant la résolution des querelles politiques. Les deux
ailes militaires rivales du mouvement étaient totalement absorbées par leur rivalité et
n'assuraient pas un leadership politique clair, faisant de l'UPDF la seule force disponible pour
maintenir l'ordre, responsabilité qu'elle n'a pas assumée.
Ce face à face a eu de terribles effets sur la population. Lors d'une rencontre avec _des
représentants de la société civile à Bunia en décembre, l'un d'eux a expliqué aux chercheurs
de Human Rights Watch en visite dans la région que« Wamba, les Ougandais et Mbusa sont
dans la 'zone rouge' ; les gens évitent de se rendre dans la zone où se trouvent les deux
quartiers généraux et ils ne circulent plus nulle part après 17 heures. Même les activités
sportives sont suspendues car les gens ont peur ».48 Un autre a ajouté : « Le calme que vous
voyez maintenant est suspect. Cela peut changer à tout moment ».49 Parlant au nom d'une
organisation qui s'occupe des enfants déplacés que la guerre entre Hema et Lendu a rendus
Annexe 4.13
orphelins, une jeune militante a fait un compte rendu effrayant de la réalité à laquelle elle et
ses collègues sont confrontés dans leur travail quotidien : « Depuis juin 1999, le conflit
interethnique a terriblement aggravé la malnutrition infantile. Par ailleurs, les enfants sont
traumatisés après ce qu'ils ont vu, par exemple ce qui est arrivé à leurs parents. Le nombre
d'enfants non accompagnés a augmenté. Il y a des filles qui se prostituent en raison de leur
misère, surtout avec les étrangers armés ». Elle a également parlé de l'augmentation du
nombre de viols de femmes et de fillettes entraînant des grossesses non désirées, des fillettes
abandonnées, du nombre de cas de sida en hausse et du nombre croissant de veuves.« Si vous
regardez la situation objectivement, depuis la guerre avec Kabila, la population a été
abandonnée. Elle n'a plus de pouvoir d'achat, plus de salaires, plus de contrôle. »50
Le conflit entre les Lendu et les Hema a repris en décembre, comme nous l'expliquons plus
loin, prouvant que les prémonitions de la population étaient bien fondées. Des représentants
des Hema et des Lendu de la zone de Djugu, zone la plus agitée, se sont adressés au
commandant de secteur de l'UPDF à Bunia, considéré comme l'autorité suprême dans la
région, et l'ont appelé à contenir l'escalade des affrontements dans les zones rurales entourant
Bunia.51
Le commandant de secteur ougandais, le Col. Edison Muzoora, qui était entré en fonction
après le départ mouvementé du Col. Angina à la fin octobre, a tout d'abord gardé un semblant
de neutralité en rendant régulièrement visite aux deux quartiers généraux des factions rivales
du RCD-ML, tout en gardant symboliquement ses distances par rapport aux deux camps. Au
début décembre, il a changé de position et a démis de ses fonctions de gouverneur d'lturi
Ernest Uringi Padolo, un fervent partisan de Wamba, et a nommé l'administrateur général de
la province au poste de gouverneur par intérim.52 Comme il l'a expliqué aux chercheurs de
Human Rights Watch d ans son quartier général à l'aéroport, la population ne pouvait pas
attendre indéfiniment que l'administration recommence à fonctionner. Pour souligner les
risques que poserait une confusion administrative prolongée, il a critiqué la tentative des
fidèles de Mbusa de s'emparer par la force du poste frontière lucratif de Kasindi, sans attendre
les résultats des négociations de Kampala.53
Le 8 janvier, le colonel a placé Padolo, le gouverneur démis de ses fonctions, en résidence
surveillée et quatre jours plus tard, il l'a envoyé à Kampala sans avis préalable. Bien que les
Ougandais aient parlé d'un mandat d'arrêt international, Padolo a déclaré par la suite à Human
Rights Watch qu'il n'avait pas été arrêté à son arrivée à Kampala mais qu'on l'avait
simplement laissé à l'aéroport.54 Alors que le conflit ethnique prenait de l'ampleur à la mijanvier,
le colonel a placé Depelchin en résidence surveillée pendant près de trois semaines.
Le 28 janvier, des soldats de l'UPDF, sous la conduite du colonel, ont fouillé la résidence de
Wamba et ont confisqué un ordinateur et un téléphone-satellite. Le même jour, les soldats ont
arrêté Depelchin et l'ont ensuite envoyé à Kampala après l'avoir accusé d'être l'instigateur de
la dernière vague de violences ethniques.55
2 ONU, IRIN, « DR CONGO: Defections not a threat, rebels say, » Bulletin d'information
No. 870 pour les Grands Lacs, le 28 février 2000.
3 Entretien téléphonique de Human Rights Watch, Kisangani, mai 1999.
4 Tibasima a déclaré à Human Rights Watch qu'il recrutait principalement des Hema car les
personnes pouvant être enrôlées à Bunia provenaient surtout de ce groupe. Entretien
téléphonique de Human Rights Watch, Kampala, août 2000.
5 Un bataillon du RCD-ML est composé de 750 à 1000 soldats.
6 Entretien téléphonique de Human Rights Watch, Kampala, le 22 décembre 2000.
Annexe 4.13
-----------
7 « Communiqué très important à l'attention de tous les membres du commissariat général »,
Bureau du président, RCD-ML, Bunia, le 14 juin 2000.
8 Voir plus bas la partie consacrée aux milices hema.
9 Entretien téléphonique de Human Rights Watch avec Wamba dia Wamba, Bunia, le 4 août
2000.
10 Entretiens de Human Rights Watch avec des témoins, Bunia, 8-14 décembre 2000.
11 « DRC: Anti-Wamba group named », IRIN, Bulletin d'information No. 986 pour les
Grands Lacs, le 10 août 2000.
12 Entretien de Human Rights Watch avec Mme Akiiki, chef de la délégation des parents,
Kampala, les 22-23 décembre 2000.
13 Entretiens de Human Rights Watch, Bunia, 8-14 décembre 2000.
14 Le pont aérien a eu lieu exactement quatre semaines après que le Conseil de Sécurité de
l'ONU ait organisé un débat spécial sur les enfants et les conflits armés.
15 Entretien téléphonique de Human Rights Watch avec Wamba dia Wamba, août 2000.
16 Entretiens de Human Rights Watch avec les commandants du Bataillon Usalama, par
téléphone, Kampala, septembre 2000, et avec des observateurs militaires de la MONUC,
Bunia, décembre 2000. Il faut signaler qu.e les observateurs militaires de l'ONU avaient établi
domicile ainsi que leurs quartiers généraux dans une propriété louée qui avait servi de
résidence principale à Tibasima jusqu'à leur arrivée.
17 Entretiens de Human Rights Watch, Bunia, 8-14 décembre 2000.
18 « Wamba, Tibasima et Mbusa se confient aux notables et chefs de collectivités,» Le
Millénaire, No. 008, octobre 2000, p. 8.
19 Entretiens de Human Rights Watch, Bunia, 8-14 décembre 2000; voir aussi « Vendredi
Saint macabre à Bunia: plus de 20 morts,» Les Coulisses, No. 85, novembre 2000, p. 9.
20 « Nyamwisi orders Wamba out of Bunia today ,» le Monitor, Kampala, le 11 novembre
2000.
21 « UPDF rush to rescue Wamba, », le Monitor, Kampala, le 6 novembre 2000.
22 Entretiens de Human Rights Watch, Bunia, 8-14 décembre 2000. Voir aussi: « Calm
restored in northern Congo, » Associated Press, le 7 novembre 2000; « Four dead, one
wounded in fighting between DR Congo party factions,» AFP, le 6 novembre 2000, et
« Vendredi saint macabre à Bunia : plus de 20 morts, » Les Coulisses, Ibid.
23 Entretiens téléphoniques de Human Rights Watch avec Wamba et Colette Ram, directrice
des affaires du cabinet du RCD-ML, Bunia, novembre 2000.
24 « UPDF r.ush to rescue Wamba, » le Monitor, Kampala, le 6 novembre 2000.
25 Dépêche de l'IRIN, CEA- Bulletin d'information hebdomadaire, le 10 novembre 2000.
26 « UPDF takes over Bunia », le Monitor, Kampala, le 18 novembre 2000.
27 Voir la lettre de Human Rights Watch à Wamba dia Wamba et le communiqué de presse
qui l'accompagnait, le 9 août 2000.
28 Entretien téléphonique de Human Rights Watch avec Tibasima Ateenyi, Kampala, le 15
août 2000.
29 Voir: « DRC: RCD-ML officiais freed by rival faction,» IRIN, Bulletin d'information
No. 1063 pour les Grands Lacs, le 30 novembre 2000.
30 Entretien téléphonique de Human Rights Watch avec Roger Lumbala, Kampala, le 16 août
2000.
31 Ibid.
32 Voir:« DR Congo: Defections not a threat, rebels say, » IRIN, Bulletin d'information No.
870 pour les Grands Lacs, le 28 février 2000, et « DRC : « New » rebel group operating in
northeast, » IRIN, Bulletin d'information No. 1042 pour les Grands Lacs, le 30 octobre 2000.
33 «DRC : « New » rebel group operating in northeast, » Ibid.
34 Un gouverneur du RCD-Goma au Nord-Kivu est basé à Gama.
Annexe 4.13
35 « Mbusa Nyamwisi: Wamba n'est plus à l'ordre du jour,» Le Millénaire, No. 009,
novembre 2000.
36 Ibid.
3 7 « Bemba hails UPDF, » New Vision, le 19 septembre 2000.
38 Ibid.
39 Entretien de Human Rights Watch avec Dominique Kanku, commissaire du MLC aux
affaires étrangères, New York, le 20 juin 2000; Voir également: Prof. Herbert Weiss,« War
and Peace in the Democratic Republic of the Congo,» American Diplomacy, Vol. V, No. 3,
été 2000, article basé sur les résultats d'une mission menée en juin 2000 dans les trois zones
rebelles.
40 « DR Congo rebels in unity talks again, » AFP, le 6 janvier 2001.
41 « Congo rebels agree to merge, » New Vision, Kampala, le 16 janvier 2001.
42 Conseil de Sécurité de l'ONU, « Report of the inter-agency assessment mission to
Kisangani, » S/2000/1153, le 5 décembre 2000.
43 Ibid.
44 RCD-Kisangani, mémorandum interne signé par Wamba dia Wamba, le 30 septembre
1999.
45 « Protocole d'Accord » signé par Jean-Pierre Bemba pour le MLC et le Prof. Wamba dia
Wamba pour le RCD-Kisangani, Dar es Salaam, le 30 juillet 1999.
46 « New rebel group formed in DR Congo, » New Vision, Kampala, le 27 juillet 2000.
47 Observations de Human Rights Watch sur le terrain, 8-14 décembre 2000.
48 Rencontre avec les groupes de la société civile à Bunia, le 11 décembre 2000.
49 Ibid.
50 Ibid.
51 Information reçue des membres de la délégation commune, le 10 décembre 2000.
52 Entretien téléphonique de Human Rights Watch avec Jacques Depelchin, Bunia, le 11
décembre 2000.
53 Ibid.
54 Entretien téléphonique de Human Rights Watch avec le gouverneur Ernest Uringi Padolo,
Kampala, janvier 2000.
55 « RCD-ML/Bunia: Kidnappings and deportations, » communication électronique du
RCD-ML, le 29 janvier 2001.
https://www.hrw.org/legacy/french/reports/drc2001/rdcred-O l .htm - TopOfPage TRANSIT -
TOC https: // www .hrw.org/legacy /french/reports/d rc2001/ index.htm
TopOfPagehttps:/ /www.hrw.org/legacy /french/reports/drc2001 /rdcred-03 .htm - TopOfPage
Annexe 4.13
-
Jeudi 21 mars 2002 DRC·IRIN Chronok>gy ot currant cna11 30 Sep 1998
DRC:IRIN chronology of current crisis 30 Sep 1998
U N I T E D NA T 1 0 N S Office for the Coordination of Humanitarian Aff airs Integrated Regional Information Network for Central and Eastern
Africa
Tel: +254 2 622147 Fax: +254 2 622129 e-mail: [email protected]
DEMOCRATIC REPUBLIC OF CONGO: IRIN chronology (a; of 30 September 1998)
NAIROBI, 30 Sep (IRIN) - Following is a chronology of key events in the Democratic Republic of Congo since the start of the current crisis:
\ 27 July: President Laurent-Desire Kabila orders ail foreign soldiers. including Rwandans and Ugandans. to !cave the country.
2 Aug: Army rebellion againsl Kabila begins in eastem DRC with fighting reponed in Gama and Bukavu (North and South Kivu) between loyal
govemment troops and a rebel coalition said 10 comprise Congolese troops, in panicular ethnie Tutsi (Banyamulenge) sol di ers, backed by R wandan
forces.
l
Fighting also breaks out at two milita[)' camps in Kinshasa when govemmenl troops 􀄦eek to disarm rebel Banyamulenge soldiers and Rwandan;.
3 Aug: Rebels gain contrai of Goma and Bukavu while fighting spreads to other area; of eastem DRC.
\ Government troops succeed in controlling the rebellion in Kinshasa. A three-day dusk-to-dawn curfew is irnposed in the capital. River traffic
between Kinshasa and Congo-Brazzaville is suspended.
4 Aug: Rwanda denies any involvement in the DRC rebellion.
Rebels hijack an aircraft at Goma airpon and force the pi loi to fly across the country to Kitona in Bas-Congo province. The aircraft is reponed to
have drapped off hundreds of rebel soldiers to open up a western front.
5 Aug: DRC Foreign Minister Bizima Karaha announce􀄧 in Goma that he hasjoined the rebel side.
6 Aug: Uvira in South Kivu falls to the rebels. Kabila accuse􀄨 Rwanda of invading the country. Human righls groups report on persecution of
ethnie Tutsis by government soldiers in Kinshasa.
7 Aug: Rebels gain contrai of Muanda and the Banana naval base in Ba􀁰-Congo. effectively cutting off K1mha􀄩:1's main suppl y linc􀁰 from the
nearby Matadi pon.
8 Aug: Leaders of DRC. Zimbabwe, Rwanda. Uganda, Zambia, Namibia and Tanzania mect in Victoria Fall􀄪. Zimbabwe, to discuss the cnsis.
9 Aug: Beni in Nonh Kivu fulls to the rcbeb. Kabila publicly accuses Ugandan traops of fighting in the DRC on the side of the rebels.
/ 12 Aug: Rebcls take Bunia.
13 Aug: Rebels take thL Inga hydro-electric dam in Bas-Congo, gaining contrai of Kinshasa's electrici1y supply.
117 Aug: The rebels announce that their movemenl will be known a􀁰 the Rassemblement congolais pour l.i democratie (RCD). Ernest Wamba dia
Wamba. an exiled university prof essor, is appointed chairman, with Arthur Z'Ahidi Ngoma, an opposition politician, as his deputy. The rebels
announce the capture of Matadi in the west, and of Walikale, Baraka. Lubutu and Fizi in the east.
18 Aug: ln a statement issued in Addis Ababa, the OAU calls on the rebels to Jay down their arms and condemns "any extemal aggression" in
DRC's affairs.
19 Aug: The defence ministers of Zimbabwe, Namibia and Angola, meeting in Harare, decide to send traops and milita[)' equipment to the DRC in
response to Kabila s request for assistance from the Southern African Development Community (SADC).
21 Aug: Zimbabwean and Angolan traops arrive in Kinshasa and Bas-Congo to prop up Kabila's army in the face of the rebel advance on the
capital.
21-22 Aug: ln separate statements, Rwanda and Uganda wam that they could intervene in the DRC conflict to protect national interests (in the case
of Uganda) and the interests of ethnie Tutsis (in the case of Rwanda). Rwanda maintains it has no troops in the DRC, while Uganda says its
presence is Jimited to two army battalions sent prier to the stan of the rebellion in order to combat Ugandan rebels based there.
23 Aug: South African President Nelson Mandela chairs a meeting m Pretoria with representatives of SADC member countries, including DRC.
The summit, also anended by the presidents of non-SADC countries Uganda, Rwanda and Kenya, mandates Mandela to organise a ceasefire in
consultation with OAU Secretary-General Salim Ahmed Salim.
The Vatican says that 207 people were killed by Banyamulenge rebels at a Roman Catholic mission in Kasika near Uvira.
Govemment troops and their allies recapture K.nona in Bas-Congo, as the rebels capture Kisangani in Province Orientale and are reponedly 30 km
from Kinshasa.
24 Aug: Govemment troops and their allies recapture the western to,,·ns of Muanda and Banana.
26-27 Aug: Fighting erupts near Kinshasa's international airpon and adjacent neighbourhoods. Tens of thousands of residents are displaced from
their homes. A night-time curfew is reimposed. Rebels take the town of Kalemie on Jake Tanganyika in Katanga province.
28 Aug: Loyalist troops backed by Angolan and Zimbabwean forces repulse the rebels' offensive on Kinshasa. News agencies repon scenes of
Kinshasa residents buming alive suspected or actual Tutsi rebels or their sympathisers in the city.
30 Aug: Govemment troops and the1r allies recapture Matadi and the Inga hydra-electric dam in western DRC.
n1tp:J/www.sas upenn.edufA1r1can_Stud1es/Hornet/Uin_93O9B.nlml
Page 1
Annexe 4.14
JIUdl 21 fflar$ 2002 ORC·IRIN Chronology ol tu"enl crms 30 Sep 1898
31 Aug: The president of the UN Security Council, in the second st.atement on the conflict, calls for a ceasefire, the withdrawal of foreign troops and
a political dialogue to resolve the crisis.
2 Sep: Kabila attends a summit of the Non-Aligned Movement (NAM) held in Durban, South Africa, where he delivers a speech accusing Rwandan
and Ugandan soldiers of committing the 1996-97 massacres of Hutu refugees in the DRC.
3 Sep: UN Secretary-General Kofi Annan and the OAU secretary-general organise meetings in Durban with SADC members, and separately with
Rwandan and Ugandan delegations, to try to advance the DRC peace process.
7-8 Sep: DRC peace t.alks held in Victoria Falls, Zimbabwe, are attended by the hcads of state of the DRC, Angola, Zimbabwe, Narnibia, Uganda,
Rwanda and Zambia, as well as the OAU secretary-general. Rebel representatives Ngoma and Karaha are also present, but they are kept apart from
the other delegations. A ceasefire agreement worked out by the heads of state is rejected by the rebel delegation who demand face-ta-face
negotiations with Kabila.
\
10 Sep: Rebels in Kisangani say they have discovered mass graves containing the corpses of hundreds of Tutsis allegedly killed by govemment
forces in August before the city fell to the rebels. Meanwhile, repons of additional killings of civilians by rebel sold1ers or Rwandan troops emerge
from south Kivu.
The restoration of electricity and running water to most pans of Kinshasa, the resumption of international flights and the easing of the curfew
stan-time to midnight signal the graduai return to normality in the capital, but food security remains poor for much of the population.
11 Sep: Shabunda in South Kivu is reponed captured by the rebels. Kabila visits Chad, where President ldriss Deby pledges his "unconditional
support."
Aid agencies stan airlifting food, water-treatment chemicals and other emergency supplies to Kinshasa. The Matadi pon and the Matudi-Kinshasa
road reopen.
12 Sep: OAU-organised talks, which began in Addis on 10 September, resul1 in an agreement on "draft modalities" for implementing a ceasefire.
The talks are attended by DRC, Angola, Namibia. Zimbabwe, Rwanda. Uganda and Zambia as well as the OAU secretary-general and several UN
political and military advisors. Rebels say they will not recognise any agreement reached without their direct panicipation.
Kabila visits Gabon, where President Omar Bongo condemns the "occupation" of the DRC by foreign troops backing the rebels.
14 Sep: Hundreds of Mayi-Mayi warriors and Rwandan Hutu lnternhamwe militia attack rebel-held Goma, but are defeatcd aftcr a five-hour battle.
Rwanda accuses Kabila of training and equipping the Hutu attackers.
15 Sep: The annual summit of 14 SADC countries ends in Mauritius with a communique recognising the lcgitimacy of the intervention of Angola,
Zimbabwe and Namibia in support of Kabila. The summil mandates Zambian President Frederick Chiluba to continue SADC peace effons.
The rebels claim that 2,000 Sudanese soldiers were sent to the govemment's forward military headquaners at Kindu, with Libyan financial backing,
to suppon Kabila. The claim is denied by the Sudanese and DRC governmcnts.
18 Sep: Kabila flics to Tripoli and holds talks with Libyan leader Moammar Gaddafi.
19-20 Sep: Zambia's Chi!uba and Tanzanian President Benjamin Mkap:1 visit the leaders of Uganda and Rwanda to discuss the crisis, as pan of
SADC mediation effons.
22 Sep: Rebels claim they gained contrai of Jsiro in Province Orientale.
24 Sep: Thousands of civilians, mainly Banyamulenge, are reponedly displaced in Katanga province because of govemment attacks on villages.
Chad, Central African Republic, Congo-Brazzaville, Equatorial Guinea. Cameroon, Angola, Namibia and Gabon condemn "aggression against
DRC" at a pro-Kabila summit organised by Gabonese President Omar Bongo in the capital, Libreville.
28 Sep: Chad announces it sent 1,000 troops to the DRC to suppon Kabila.
Nairobi, 30 September 1998 12:00 GMT
[ENDS]
Page. 2
[The material contained in this communication cornes to you via IRIN, a UN humanitarian information unit, but may not necessarily reflect the views
of the United Nations or its agencies. UN IRIN Tel: +254 2 622123 Fax: +254 2 622129 e-mail: [email protected] for more information or
subscriptions. If you re-print, copy, archive or re-post this item, please retain this credit and di sciai mer. Quotations or ex tracts should include
attribution to the original sources. IRIN repens are archived on the w·ww at: http://www.reliefweb.int/ or can be retrieved automatically by sending
e-mail to [email protected]. Mailing list: irin-cea-weekly)
Date: Wed, 30 Sep 1998 17:09:11 -0300 (GMT +3) From: UN IRIN - Central and Eastern Africa <[email protected]> Subject: DRC: IRIN
chronology of current crisis 30 Sep 1998.9.30 (fwd) Message-ID: <Pine.LNX.3.95.980930170719.301951-IOOOOO @amahoro.ocha.unon.org>
<
Edi1or: Ali B. Ali-Dinar, [email protected]
hl1p:/Jwww sas upenn edu/Alncan_Slud1e&/Horne1/irm_93098.n1m1
Annexe 4.14

Document file FR
Document Long Title

Volume VI - Annexes 4.8 - 4.14

Links