Documents présentés à la Cour après le dépôt de la demande en indication de mesures conservatoires

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9485
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DOCUMENTSSUB-MITTED TOTHECOURT
AITER THEFILING

OFTHE REQUEST FORTHE INDICA'FION
OF INTERIM MEASURES OF PROTECTION

DOCUMENTS PRESENTE SLA COUR
APRESLE DEPUT
DE LADEMANDE EN INDICATION
DE MESURES CONSERVATOIRES Compufsoty Law il'o230 of 17Septernkrll3 October1936
cuncerning ireesrahlirhmerrloJthe territorisra of Greece
(prih/i.dtcitr ilOîliciaGazette,No. 315, 13 0ctobt.r 1936.p.23871

''Theextentof thetwritoriaIsea isfutedatsix nau tiaimiIes fromthe coast,
without prejudicc io provisions inforce concerning speciaimattcrs with
respectto ivhich the territoria1zoneisdeIimited at adistanceeither largeror
srnallerthan six miles."

LrgisIutiveDecrer ,Vo. 187of29 Septenibe 3r/ctober 1Y73
pronrulguring rhe "Code of PublicMaritime Low "
(pahfisiiedit~rfiOîficial Gazete.No. 261, A,3 Ocrober 1973)

"Article139 :Extent of territoriasea.

Theterritoria sleacomprisesa xa zone,the breadth of which isfixedat six
nautical miles, whercas it may bcfixd djfferentlyby PrajdentiatDecrm,
jssued upon propositionof theCouncil ofMinisters."

' Seep. 575. itifm. 152 MER EGCE

COLIFT RESDL DES RENCONTRESD'EXPEWT DE LAGREC ET DE LATUKQUI EOURLE
PI-ATEACCûM1?1ENTAL (BERN E1.JAXVIER -~VRIER1976 ET 119-20JUIN1476).
K~INC~PAR LECROUPED'EXPERTSCKEC '

Procès-\rrboldela rcnconlre grgco-furque
du 3 (janvier1976

S.Exc. ,W.Tzounis(chefde fadelejpiionheil6~ique:
Après avoirsouhaiu la bienvenueà la délkgationturque et présentéles
membresde la délégatiohellénique. exp& cequi suit :qu'ilya unaccord
entre lesdeux partiessurtrois poin:s

alQue le diffërcnd provient du fait de la non-délimitationdu pIateau
continental.
bl Quece différendsoitréféraélaCour internationaldeJustice.
clPour que cettequestionsoitréféré elaCour internationaIdeJufficeil
est nécessa i'éelaboreun cc>mpromis c,e quisupposeune ncgwiation.Au
#ut decelleci despropositionspeuvent êtrefailespour élimineledifférend
ou pourenlimiter Iaportée.

II faudrait écIairciIw: deux questions que la dbkgation turque a
mentionnées:

a) Laquestion de [adéfinitiondela merEgée.
b) Laquestiondu sruirrquoence qui conccrneIeseaux territorialen tant
que preaIabIepourla soluiion duditTerend.

S.Exc.M. Biige :...

a) La définilionde la merEgk n'est pas une questionpertinente.Cette
définitioestconnue. De toute façon,c'estune qucstion liminaire. Cqui
importecést de constarers'il ya conflit entre ldeux pays et ensuiteIe
localisersur carte.
SI Ence quiconcerneLaquestion de lamcrterritoriale,lwnrérencesurIe
droit dla mer s'estprononoéei I'unanjrnitsur Sacceptation de12 milles
nautiquesLaGrcce a donc la faculde portersamer territorjajusqu'acetrc
limiteAinsi,nous nepouvons pas accepte de renoncer5 undroit qui nous
estconféréparle droitinternational.

Voir ci-aprp.576.
Voirci-apr&annexe 1p. 167-168. Cettequestiondépend doncde [avolontésouverainede I'EtatCecine veut
pas direque la Gréceétendrasamer territoriale12 millesnautiquesmais de
toute façonelfene peutrenonçer ace droit.

S.Exc. M. Tzounis:

La quation fondamentaleence qui concernelasubstand cuedifférend est
une question de déIimitation. EtIa positiongrecque en cette matihrequi
découledirectementdu droit internationales1Iasuivante:

alL'unitéterritoriaIeepolitiqueentre[partiecontinentaleetinsuIairede
laGréce.
6)Lesiles ont leur propre pIateau contjncntal.
En tenant cumpte des principes o) et5) ci-dessus mentionnks, la Iignc
séparanlte plateau continental entrnos deux pays est une ligne médiane
entrelesîiesgrecqueset la côte turque.

S. Exc. M.Bilge :...

S. Exc.M. Tzounis:

Pourdéfinir lamer Egk on n'apoint&soin dc crircrcsgéologiques.Ce qui
importe enl'occurrencec'estla notioduplateaucontinental q,uieue,est,du
point de vue juridique, définied'unernaniéprécise.Dansle ca.p&sent, ce
qui nous préoccupe estde deiimiter les parties du plareau continenial
appartenani a chacun des Etats. Ifautdonc examiner,en ce qui concerne
notre différendsur Iadélimitation,d'une pan les principesa appliqueret
d'autrepartla façondontces principesdoiventêtreappliqués.

CoIé grec(profmse r'Crotinei:)
The situationas ktween Grceceand Turkey isa situationof opposite
wther than of adjacent States.In such a siruaiionthc ruIe fordividinga
common continentalshclfin both conventionaand customary international
law is thatofthe rnedian line. This rule isapplicablewhether thopposite
masb are continentalor insuiar. In both conventionaland custornaq
internaiond Ia w each island has its "naturaiprolongation", whereby
jurjsdiction ovethc seabcd isthe expressionof the jurisdictiowhjch is
exercisa obleethe ishndbyvirtueof rhe sovereigntofthe Stacepossessing
il.Whether or not there are exceptions to the nile lcvery island hasits
appropriateconiinentalshelf, noneof the suggwted exceptio nppIy inthe
GW of the Greek islands, which are Iarge, extensivelinhabiteciand of
economic imporlancc. Amrdingl y, the median Iine between the Greek
isiandsand iheTurkish mainland - or Tuikish islandsasihecasemay be -
istheappropriateboioundayIinc,scinctionedby internationalaw,inthe case
of the AegeanSea. Such a line istraceablebythe standardcartographical
rnethods.Internationalaw respecting the continentalshelf proceupon the
basisof thingsasthey are - the geographica1fa&. Theexistenceof islands
whichare subjecttoCireek çovereigntyia kt, from which internationalIaw
prds.154 MER 6~c.T:

La délimitationdu ptakau continenta1 doit are hite selon certains
principes.La méthoded'appliçafionde cesprincip estune autrequestion.
Du coté grec ces principesont deji été mentionnés(unitéterritorialeet
politique,plateau continenid propaux îleslignemédian passanta l'esdes
ile srecques)Onne peut donc passer PI'applicatioque si l'oestd'accord
sur lesprincipes parmlesquelnous incluonsleprincipeque lesilcpossèdent
unplateau continentalpropre.

Procès-verbu/delo deuxième renconrrrgr&-furque
du P fPvrieri97S

S. Exc.M. Bilge :...

Nos deux Etatsen cequi concerne unecertainepartie(Thrace)setrouvent
dans uneposition de pays limitrophes,abfs qu'ence qui concerncla plus
grande partie nos deux Ela& se font face (cbtes insuIairesgrecques6te
turque).En ce qui concerne la partioù lesdeux pays sont limitrophes. le

principe de I'iquidistanceesr applicable. AIoqu'en ce qui concerne les
partiesoù lesdeuxpays se font facec'csla ligne médianequiestappIicabIe.

IIn'ya pasen l'espècederevendicationgrccquc sur le plateau continental
de la mer EgL* mais ils'agidesdroits inhérentsdela Gréce qui déc~tcnt
naturellementde srpropre sriuvwaineté.

S.Exc.M. Bifgc:..

Nous venons d'entendre une dissertationgéologiqueintéressante.Cepen-
dant notre différenestundiffërend de caractérjuridique.Selonla positjon

natureldeleurîterritoiresur lequelGr& exercedese droits souverains.11est

évidenrque cesprincipesshppliqucnta toutes[esilesque ladélégatioturque
a mentionnk, c'est-à-dir: Lintnos, Aghios Efstra~ios,Samos, MytiIene,
Çhios, Kos,Rhodes ettesautresiles du Dodkanese.
(Discussionentresir FrancisVaiiatet ie professeurO%onnell.)

S. Exc. M. liottni:
Notreconceptic onncernant le plateaucontinentacçt fond& sur Iedroit
internationacoutumier, qui est reflépar laconventionde Genève de 1958
sur le plateau conlinenta1et I'arrte laCour jntcrnationaiede justicede
969.

Voir ci-apkannexeII.p. I69. S.Exc.M. Bilge: .,

S.Exc.M. Tzounis:
a]Lestroispremiersartides de Iaconventi donGenèvecontiennentdes
régiesde droitcoutumier etsont ainsi upposabIca la Turquie.Sur cette
question IaCour internationdedeJusti cestpronon* d'une rnaniérter&
explicit{voirparagraphe deI'arrkt).
6)La Cour s'est prononcéexulcment surunparagraphede I'articlePar
conséquentje ne peux pas vouq donner unerkponse de fond en ce qui
concerne les autresparagraphes.Cette question rede lacompétence de la
Cour.
Les îles ontunproIongementnaturelqui estle plateacontinent qaui
leur est propreNous ne rejetunpas la titidu prolongernerintaturel.La
Grke continentalea aussiunprolongementnaturel quiva du nordau sud et
de l'ouesa l'esteten pIus eiIposséde scsilts qui ont leur propreplateau
continental sitdans I'ensembIeduplateaucontinentalheiienique.
Souten l'déeconrrairreevienasoutenirque le pIateaucontinentdesil#
n'estpas leprolongementdes dcs mais que lesitesont leproIongement du
plateaucontinentalCecirevientàdireque lasouverainetéquis'exercsur un
continent tst une souveraine d'éne quaIitc supérieure qui prime la
souvcrainciésurIesila. Céstla unconceptionavec1aqueIlenoussommes en
désaccordabsoIu.
IIestdonc claique la Grkm nc revendiquerien.Lw droitsgrecdsécoulant
du droitinternationasontinhérents.
Laquestion qui sepose est dsavoirsile côtéturcacceptleprincipede la
ligne médiane.En cc quiconcernele phteau continentagrec, la ligne ce
dernier,qui peut sur cenainssecteurs6trcourbée,est de toutefaconune
ligne continue.Ceci dépendde la méthoda appIiquer(arcde cercles}.

S. Exc. ,M.Ailg:...

S. Exc. M.Tzounis :
A lasuitedela discussioquenous avons eue,nousconsistonsqu'ilya un
différenddesubstance surIf droisouverainde nosdeuxEtah. Bien qu'ilne
soit pas facideconcilier[espoin~de vuesopposés,[adélégat~o nrque se
demande si la délégationturque pourraitfairc despropositions en vue
d'clirnincc differendou d'enlimiter laportée.

S. Exc.M. Tzounis :
M. Grise1 vous avez ditque la zone de disconlinuitéest selon mut:
conception géoiogiqueet géophysiquedu plateaucontinental.enmnt que
prolongementnaturel du continen Ielhmentqui doit étre prisen consi-
dération. Pouvez-vousnous indiquerquelles sont les limitde cene zone
etsi elIe s'étBnl'esà ['ouesou au sud desiles?

(LadéIégatiotnurque a refuséde donner deréponse EIlea répétqéue la
dtfrnitiodu plateaucontinent etlfaite autant qunotion géologiqueet
géophysique d quc lazonede discontinuitest l'elérnenetssentiel.) S.Exc. M. BRitg:
Avance 1'idé.deesexploitationcommunesetsouligne trois questionqu'il
conviendraitd'examiner :

a) étabIiun accordprovisoireou définitif,
b} déterminerlesrégions,
d instituerlmécanismeapproprie pourl'exploitatiocommune.

Comment voyez-vouscetteproposition?En dehorsde la délimitationuen
fonctionde ceIle-ci?

S.Exc. .M.Bilge:

Cette propositionrépond a deuxpréoccupati :ons
a)institueruneexp1oit;rtioéconomique et
b) éviterla diEcuItésd'unedelimitalion.

Xous nerejetonspas cetteidéerelativaux exploitationen communmais
a) cetteproposilion tourne le problèmau lieudele résoudre;hlwur avoir
une exploitationen commun il Tautque nous coniiaissionsnos droits
respectifs.La délimitatioest donc uneopération prkdable nédire. En
eifetilfaut fixert'endroitde cesexploitationset déterminerIe droits dc
chacune des partiessurla régiona expIoiterencommun ;c)il ya aussides
obstaclesjuridiquespour la Gr& qui nous interdisentde procéderi une
cession de droit souverain sans contrepartie.Pour ces raisonsnousne
pouvons pas accepterla propositionquevous venez defaire. 11importe de
fmerd'abord lesdroitsrespectifsdedeux Etais surle pIateaucontinentaet
ap*s an peut éventuellement examiner la proposition d'expioitations

mmmu neS.

Exposesur la base d'arguments politiquesdéjà avanoés ['idCed'une
coopérationétroiteentrIeesdeux pays sousla formedes joint 'enfureds,ns
I'intérémtutueldesdeux peuples.

S.Exc. M. Tzounis:
Llobjede notrerencontren'estpasI'ided'exploitationscommunes mais de
constaters'iy aun différendsurtaquestion deladélimitationetdevoirsi on
peut l'élimineou le réduire.
Expos ee nouveau la thés ee ladkiegationhelléniqueetconstatece qui
suit:

a)Selon lathéseturque lesitessonprivk deplattau continental. IIy a la
un pointdedésaccord fondamenial.
b) Ia ligne de délimitatitracéepar le wtk turc passeà I'ouestdesiles
grecque et eI1cestconnue par les actesque le Gouvernementturc a déjà
publiés dans le Journaloflcie/.Il ya donc un différendjuridiquesur les
principesde ladélimitationetsur[esLignesdedémarcation.
Si nous pouvons rapprocher nos thitsesnous sommes la pour iravafiler.
Autrement ilfautconstaterqu'il a un différenjuridiquefondrimentaiqu'il DOCUMENTS 157

faut prier devant la Cour internationaiede Justice, conformémen t la
volonté politiqudejaexpriméepar lesdeuxgouvernements.
S.Exc. M. Aiige:

Refusede tirerdes concIusionsetdemandequetoutes les vueséchangées
soient étudiéesar Iesdeux partis.IIinsistque leproblèmeest extrémement
importantet qu'ila besoind'avoirds consultations.
S.Exc. M. Tzounis :

La question n'esipas nouveI1e. Depuis février 1974 noussommes au
couranrdes thésesopposéa. Parconséquenitedifférend estconnu etnous ne
pouvons l'ignoreAu coursde nosdiscussionsledifférenda déjaétéconstat6
ainsi que I'impossibîide rapprocherIcsth& opposées .Inerestedonc que
la solutionde la Cour internationale de JusticLe proIongemend tecette
négwiation n'aplusaucun sens.

S.Exc. M. Bifge;
IInefautpas avancer.IlfautétudierIlm'estimpossibIede constaterqu'ily
a un désaccordenire lesdeux pays.

S.Exc.M. Tzvunis:
Après avoirexposé de nouveau laposition grecqueetavoir constatéune
fois encore qu'iexiste undifférendjuridiqueentr eesdeux parties,déclare
qu'une nouveIIerencontreserait souhaitabIafin de rédigerle compromie st
poflerledjffbrenddevant LaCourinternationalede Justice,selonl'accorddes
deux gouvernements.

S.Exc.M, Biige:
Trouve qu'avantd'arriverau compromis ilfaut avoirune negociaiion
substantiellsurIaquslion etciteunpassage de l'arrdte lCour (voir p47,
par. 5).11répetequ'il refuse deconstaterIcdésaccord d ilinvite les deux
délégation t continuer Ieurs effort en commun. Il déclareaussi qu'il.
n'accepteninerefuse lesth& heIIéniqueet iIaboutiah mncIusion qu'ilne
peut pas accepter une nouvelle réuniondont le but serait de rédigerIe
mmprornjs. Nous acceptons Ianouvellerkunion,maissansconditions.

S. Exc.M. Tsatlnis.

Lepassage de l'arrtuevousavez citén'obligepaslespartieasnégocieren
dérogationdes règlesdu droitinternational.Le passage dela Çour relatià
l'obligatiode negociaiionssubstantiellse rapporteau - ou la CoureIIe-
méme trancherait notre diffcrcndct-rait des principesseIon lesquelsta
désaccortifdndamental sur le plateau ~wntinendcseîiesctnosuthèsessurce
pointsont inconciliables.
Cite ledernierpassage& la note turquedu 6 Ikvrier1975,duqueldécaufe
l'acceptatiopar le Gouvernemen turc dela propositiongrecquerelativeau

recoursà IaCour internationaledJustice.
S. Exc. M. Bilge:

N'accepte pas que I'jnterprétatione la délégationhelléniquedans cette
matière esfconrorrneà la note turqueet dtclarequ'in l'ampte pas une
nouvellerencontre rconditionnée >i. Précisequ'iln'ajamais poséune conditionmais qu'ilapropose seulement
de fixer['objet decelte rencontre. EnsuiteM. Tzounis revienrsur sa
propositiond'avoiruncompte rendu commun.

Rejettecettepropositionet refus de donner a la délégationgrwque des
copiesdèxpoh quiont étéfaits su murs desréunions parIegéologuequi
faisaii partide la délégationturque et, B la demande de [a délégation
hellénique.la délégatiorurque a accepte de procéderàla Lectureds irois
passagesdes expo.k~précités. Leprobleme de ladéIimiîationestun problemegénéra qluineconcerne pas

seufementIa Grkw ctlaTurquie.
J'ades remarquesprkliminairesà formuler :
a) Jccrois que nous avons inter61a Iimiter Iëchange de notes durant
les négociations.parce que cela limitc notre libertelcrée paraflelernentà
Ia négociationoraIc une riegociation&rite.Nous ne croyons pas 5 leur
uiilite.
b)Je voudrais souligner I'aspcct politiquede la quaqtiondu plateau
continental quiesten relationavec le [raitde Lausanne. Ce traitéa instauré

un équilibreentre lesdeux pays qui a çcrvLeursinteréu :tquiest basésur le
droit d'uneégaleutilisationde [amer Egée.II préservercet équilibre.
Ence qui concerne la méthoded suivre, ilFdutessayer de riipprochenos
vues en commençant parIcs qucstions faciIede caractéreprdiminaire.
Notre proposition concernant l'exploitation commune rkpond a cette

préorrupation et gardesonutilité.

S. Exc. M. 7koitniT:
a) tes iintcvcrboies

Dansnotre note du 22 mai, répondan t ia noledu ministeredes affaires
étrangkres de Turquie,en datedu 15 mars 1976,dans laqueile le c+tCturc
faisaitmention des déIi%rationdse Iapremière rencoiitrede Berne.comnie la
propositionhelléniquedc rédigedres comptes rendus agrééd sccetterencontre
ne futpas retenuepar [adélegarionturque. nous avons cru utilde mettre sur
le papierIespoints axnticls & noire première reunion à Berne,aiin d'éviter
dcs controvem possible ou desmalentendus.

A cc :ue je sache Ie traitcde Lausanne ne contient pas des clauses de
coupiration économique.
Ce traite régleIe statutterritorialet contient égalementdes disposirions
relativesaux minoriiés,mais n'arienà fairavec le phteau continental. Si par
sa référenceau traitéde Lausanne Isdelegation turque désireremettre en
question le régimcterri~oriai, faudraqu'eflenous Iedise.

On n'a pasrejetécette idéemais leproblème qui a prioritest celui dela
délimitation qui fixeralcs droitsdes partiesa une évenluelleexploitation
commune. Professeur O'Conrr~l f
Donne lecturedes thèseshelleitiques'.

I.ëchange de notes limite notre libertéd'actiLe.problerncdc délimitalion
estextrëmement dificiIe. On ne pourra en queIquesséancesarriver a un
accord.
PlusieursEtats negwienl depuis Iongtemps.

2) Proces-verbau-r
II nési pas utiled'avoir dcuprds-verbaux de nosdélibérations Je n'en
vois pas Iebut praiique.Noire but estde concilier et non pas d'enregistrerle
désaccord.

3) Truitéde Lauwtirre
Le plateaucontinentalest une extensiondu tcrriloirtcrrcsiret constitue
doncun élémen~ de l'equilibreentre ledeux pays. insiaurépar le traitde

Lausantic.
4) A~mtirs cilaCour itr~cntofi~noiedeJitsiicu

Je suisen dCsaccord avec lacoi~cliisionselon laquellenoussoiilniedevant
une impasse et qu'iFdutsaisir laCour internationale de JustiNoiis n'avons
pas encore négocie. Nous avons simplement ex& nos vues. Noire
proposirion est tout d'abordde définitamer Eg& ei aprésavancerpas a pas.
La propositionhelIenique de saisirIaCour internationalede Jusricenés1pas
con~oririéa lapratiqueda Etatsqui négocieni et.surun pIün plus gknéral,ta
constatationd'une impasse serai[une faure dangereux.

II y çcrtesplusieurs pays quinegrnient mais ils parlentImême langage.
Pour pouvoir négocier il hut parler trnIangage commun. ce qui n'estpas
notre ras. Naus. nous soutenonq sue les îleonr Leur plateau continental
propre[andisque le chtéturc nieIéxistencc d'un tclplatesusux iles.

b)froc&- verbarrxciriofes

Vous ditesqu'ilncfaut pas avoir despruzès-verba uxdes nota. pour
éviterla rigiditédans les positionsdes deux prinies. A plus font raison iI
fandiaiique Icsparti~s s'sbstiennent de mutce qui pourraitëtre interprété
commeun faitaccompli.

En ce qui concerne te recours a la Cour internaiionale de Juaice. iv a
d'abord l'accordenire nos deux gouvernements enregistrepar khange de
notcs cnjanvier ctfcvrier 1975.11y a également un accord formel entreles

' Voir ci-dessusannexVI aIarequ6reinrroduciive&instancep.37-49 deux premiers ministres qui est contenu dans leurs communiques dc la

rencontrede Bruxellesdu 3i mai 1975, duquelje voudraisdonnerIccturc.La
définitiodc la mer Egk n'estpas indispensable.Par contre, cequi est
nécessaicr 'estla définitiodu difirend etça situarionpar rékencea une
carte1-edifferend n'embrass certespas toute la mer Egk et isepeut quèn
certainsendroitsilsesitueen dehorsde cettemer.

Nous sommes d'accordsur tebesoin d'unlangage commun. Kous parlons
degéologieaIorsque vous parlezde droit.Nousallons vous expliquerquel en
estleIien.Pouravoirlemême langageilfautavoirunecarledu fond delamcr
Egéequi sera eiabiie encommun.

En ce qui concerne l'accorddes deux premien: ministres. vous rie
mentionne7.que cet aspect.Nous avons toujourdskIaré qu'il fautd'abord
négocierL. Cour ne peut venir qu'endernier Iieu.

It n'y a aucun doute qu'il y a un acxord formel enire les deux
gouvernements pour aIIer devant Ia Cour internationale deJustice. Le
Gouvernement helléniqueinsistsurce point eily adeux raisonsqui rniIiicnt
en faveurd'untel recourU s.eraisonjuridique (r6soirdr~Ir différctu,ne
raisop nolitique(rpas r.onsrnbeILd$firetJ orrvcrpenduritlongreiripcequi
serait nr~isibaux inrkreisdemir1fc monde).

Je ne suis pasd'accord sur votre interprétationJ.faui commencer par
définirlamerEgée. L'arrétde 1969 a définila mer du Nord.Itfautque nous
ayons des ntigwiations.

Fait unexposesur Ia questiondes in~utiin&zrnégmiations.

S. Exc.M. Bilgc:

VoiM notreconception. IIbut travaillerdancetledireclionLanégociation
doitconcilier nos thèsesau lieu de nouopmr.

Leploreair coti:incrrral des ifes
Danssonexposé Ie professeurJessups'estréféraéladéclaraiionTruman er

l'&poqueauxnsfinsde démontrerquetsjlesredacieursde la déclarationéraienr

conscientsdes problèmesqui se prévoiraienptour ladélimitationdu plateau
continenta1que les Eiars-Cnis parmgeraienr tslinred) aved'autresEta~ er
qu'itcnvisagcai annqociation commele principalmoyen de résoudre ces
problcrnes.Or laquestio qiiinousprCoccuwest pr&ist;meritde savoirsi les
Îiesgrecques et I'AnatoIiepartagent {sliarIemême plateaii continenmI ounon. Nous disons oui. Vous répondez non. Si on admettaitvotre thèse il nc
resterairiena négocier.IIfaut donc auprkIabte fixerIesrèglesjuridiquessur
la hasedesquellesnous allonsnégocie c.inous ne sommes pasd'accordsur
les régieà cippiiquerpuisque vous n'acceptezpas le plateaucontinentaId~
îles.

ProJessr tirrurr projksear O%onrtr!l!
Réponden tux arguments duprofesseur Jessup.

Lc plureurrcoririti~nidesils
En cc qui concerne la question du plateau continental des iles, nous

reiervonsnotreréponse. EIieit'e-ni positivni tregalii-e.

Sir Fr. Vu//al:
DeveIoppe lesprincipesdu pniiongrmr~irtnarrtreditphreatr corilirierrrul.

IIesiévidentque pour parler le même langageiIbu1 avoirune cane de [a
mer Egée.

S.Exc. !M.Tzizouri:

La soiiecraiiretde iaGrèce sur ces iic.cgs~-uk. ù /Osouwroit~ete d~ la
Trrrqidisiirsonproprr. terriroire
Nous accepton lsprincipe du prolongement naturelmaisnoussoutenons
que lesitesont égalemend t roià lcur prolongement naturelquiconstirue Ieur
plateau continenta. La souveraineie s7appIiqued'unefaçon égalesur le su1
national : conlint.iualaitisi~Caire.
La souverainetéde laTurquie surson propre territoirn'esp1as supérieure
Q ccllcde [aGrL:cesur ses iles.
Volte déclarationprécitécen w:qui concerneIcplateau continental des îles
semble etre en contradiction avec lesdécrets de votregouvernement. Ces

derniersne reconnaisseni pasle plateau conthenta1 desÎles.

Jesuis satisfaitparceque laCri-e reconnaî Itprincipe du proIongement
naturelsurle plateaucontinental. Ii fautd'aborfixertesfaitettravaillersur
ilne cartcommune. En ccqui concerne les décret5 publik dans leJoiirnai
officienous conservons notreposition.maisiI faut pourle momentoublier
nospositions.

Pourquoiétablir unecanepuisquevous soutenezque les îlegrecques n'ont
pasde plateau continental.

MP~hod e proceder
a)ilimporte de definirla mer Egée,61 dërablirunecane.
c) d'ctudiernotreproposition concernant I'exploitatiiommune.

S,Exc. M. Tzuurzis:

Vous tournez autour du problème. alors quelaquesrion a rbudre estla

suivante :lesilcs ont-elleou n'ont-eIlepas un plaieauconlinenrai. Sivous
ditesoui . n peut rairetouteIçscartcsque vous voulr~.

Jene peuxpas vous répondre .e dois reflkchir.Lèspacedequarre mois n'a
pas étésuffisant.IIfaudra peut-eireencore du temps. On n'a pas la mcme
optiquc sur ce problème 11 Fdutd'abord que nous ayonsdes travaux
prépararoires J.nàccepte pasd& maintenantqu'iIy aitun différend.

Développe des poiiitsde vilede la déiégalionturqueselon lesquels ul le
principede l'kuidistance n'estpas opposable a la 'l'urquib) la GrLk-el la
Turquie sont dcs Elals limitropheset cl l'arrê te la Cour de 1969 doit
constituertabase pour Ieréglernentdu djflerendgreco-turc '.

S. EXC-M. Trouais,proJcssrP tirrorfprofmscwr O%uiritrflI
Onr reruti.les lhksavancées par M. Grid.

Seconde sc;anre20 jlrir1976

Demandeà ladélégation iiirque si ela d'autresexplicalionsafourniret
notammeni sur la questiodes exploitationen commun.

S. Exc. M. BiIge:

Donne la parole au professeur Hyde qui faitun exposésur l'id& des
exploitaiionsen commun sous une autoritéinternationalerégionale auto-

nome.
S. Exc. M. Biiw :

CuncIui que l'idéed'une exploitation en corninun. proposéepar sa
dèlégation,doit faireI'objer d'uétude plus dktaillee.

La Gréce n'exclut pascelle idée.La proposition prendmaintenant un
caracrére plus concrel. Xoiis vouloiisIctudicr. Mais. selon ta délégation
hetIenique. une négociation sur l'exploitationen commun serail plus
appropriée aprésIadetimitationdu pIateaucontinental. I.a propositilurquc

Voir ci-apresannexIIIp. 170-173.vise a tourner te problème de la deliniitarion ators que l'objet de nos

dglibéralionstst pririskmt.nl dc venir aux prises avec le problème etdc Ie
rksoudres .i possible.Parailleurs.comine nous t'avionsexpliquClors de noire
première rencontrel. a délimitarion est une condition préalable pour
déterminer Ia participarionde chaque Eiat darisl'entreprise conimune.

Un soirs-cornirépour stobjirdes caries

IIfaut comntencer par établircous lesfaits pertinents. Ihur établir des
cartes du fond de la mer Egk. Je proposc dope qu'un sous-cornitesoi ctrééa
ceteffetet de notrimer sesmembres Ic plustotpossible.

Je prends noiede vorrt:disposi~ionqui esten dehors de noire mandat. qui
consisteidklimiter lephteau coniinental. IIesttrop tûi pourma dclégationde
singager dans cette voie. Tantque Iapartie turque esqtiivela question de

basea. savoir siles iiesontun plateaucontinental qui leur est propre.il n'ya
pas de discussion possible sur la delimitaiion. On est donc amené h se
demander à quoi scrviraicni Ics carics dont vous proposez la rédaction-
Toutefois pour mieiixconiprendre voire propositionnoils voudrions obicnir
leseclairciwmcnts suivants :
- Quelle sortede carievoulez-vous étabIir?
- Quels sont exactement [esbils auxquelsvous faitesallusion?
- La pluparidcs donnccs concernant lefond de Innier Egee. du pointdevue

gislogique et de la profondeur. ont déjà ktEetablies par des instiiutions
internationales.Cnmmeiit envisagez-vous de procéde rour établirles
faits:!En employanr les donnéesdéjà existantes ou en établissant de
nouvetlesdonnées?

SirFr. Vufk~t :

Répond a la queslion en disant qu'il faut accumuler tous Ies éléments
nécessairespour opérer la délimitalion: géologiques.géomorphologiqueset
des cléments qui conceriientles r6tes dedeux pays. Iesprofondetirsde la mer
Egêe et toute auire donnéerelative qui pourrait nous aider.
!.esrkultars de I'etudedu sous-comitéreveierontla nécessiiéde procéder
OU non itunnouvel examenenconimun du fond de 1ü mer Egk

S.Exc. M. Biige :

La Cour ne peut pas rendre un jugernerit surla question sans considérer
aussiIesfacteursgéomorphoIogiques de la région. Les travaux que noiisvous
proposon semblent étreabsolumeni nécessaires ;ila Cour.

S. Exc. M. TLOUIIB :

Llrrcord exisfuiiei iltitioirvclproposifion
Lü géologie estpertinentedans Ia mesure ou le droit Iiii donne ektIIreste
toujours a savoir si lesileson1 un prolongement natiirclc'cst-à-direIeur
propre plateau conlinenlal. Selon vous. elles sont flottanresC'est là itotre
principale difficulté.

IIy a un accord expliciteenrrcnos deux gouvernements d'allera la Cour
intsrnaiionalc dcJtrsiicItfutétablipar khanyc de notes en févrierY7 5. Par lasuite les deuxpremiers,ministreserencontrerenta Eruxellesen mai 1975

etconvinrentde soumettre d'abordle différendi laCour etd'essayerensuile
dese mettre d'accordsur desarrangements pratiques,l'intentiétant qu'au
cas ou lanégocialionétaitcouronnée de succès les parties mumcttraicntte
r&uItrrt& la Cour pour I'investirde son autorile. Si, au contraire. la
négociation n'aboutissaipas. le differendserait [ranchepar la Cour. La
principaleveriu de cetteprocédure consistaiten cc qu'elleémousserait les
tensions qui suivent l'échecde toute négociation.parce que la procédure
judiciaireune foisengagée agiraicommeune soupape desurcté.
De tolite façon, puisque vous considérezqu'iIestprématuré de çaisir la
Cour, je vous soumets unenouveIIeproposition :
a) Kédigerd'abordle compromis.
h) Ceci fait, le metau frigidaircichercher desarrangements pratiques.
C)Sinous arrivonsa unarrangement. fn'yaura pIus dcproblème.
d) Au cas contraire, la Cour internationalede Justice seraisaisiepar le
compromis déjà établi.
el Cerfeproposilionsupposeque les deux parties'abstiendrontd'oreset déja
de touteaction qui pourraiaggraver Iasituationenmer Egée.

Avant de vous répondre,j'insistsurma propre propositioconcernaln et
travaux à effectueencommun.

Est-ce que la Grècereconnail que Ia Turquie dispose d'unplateau
continenta1 dans la mer Egke ? Dans la négativeoù est situéle plateau
continenta1turc?
S. Exc.Al.Tzurrnis:

LaGrècen'a jamais affirmeque laTurquie n'apasde plateau continental.
Ceplateau continentai setrouveenmer Egée.La question desavoirjusqu'où
ils'étenddépendde sa délimitation.
(Dialogue entre Icsgéologue des deux délégaiions.hi.Glassncr(Grecel el
M. Arpai t-rurquic).

Aprèsavoir prkisi: que lcarredu fondde lamerEgk serait btübIsur la
base des données dkji connues cique cette operatiotne nécessiterapas un
temps démesuré. h.1.:\rpata ajouik qu'il serait peut-êtrenécessairede
proci.dera certainesrecherches strppli.meniaircsces recherches seraient
conduites en coinrnunet à son avis pourraieni Cire menéesà bout dans un
temps relativenientcoun.)

tes pruposi~ions iu rrt~irotdierrernr 11
Nous avons faittroispropositionsI
- définitiode Lamer Egk,
- établisserncntecanes,
- exploi~tionen commun sous iineautoritérégionale.

Vous avez de votre &té formuléune proposition: la rkdactiond'un
compromis. etc. Nous avons besoidnc réfléche it de reprendrenosIravaux
plus tard. S. Exc. M. Tzoirr~i:

IIn'es pas possiblde prendre unc dicisionsurIcchamp. IIfautseréfére r
nos gouvernemen= qui pourront fixerune nouvelleréunion.

Les deux délegaiionssemertent ensuited'accor pdourqu'iln'y aitpasde
déclarationsri[a prW;i;e.

Le chef de la dt;legarioiihellénique.
(Sipr(;)Jean A.TIUL NIS,

ministre plenipotentiaiA. It is oursincere hope that the negotiationswiil be held in a friendly
atmospherewith a cornmon determinationto reacha mutualiy acceptableand
advantageousagreement.
Geographyconstitutes lhcmost important f'actowhich IinksTurkey and
Grec. 30th couniriesborderthe Aegean Sea where they havevitaIpolitid,
xurjty, deîence, navigational and economic interests. The rights and
interestof both IittorlourttriesitheAegeanSeaare so cIoseIinterrelated
thatitwoutdbe correctrospeakof interdependence of rightsandinteresrin
the Aegean Sea. We hopc that thenegotiationsthaihave aIreadystarledwill
Iay the foundation for the developmeni of future CO-operatio onf bth
coiintriesin the Aegean Sea. A IiopefuIIysatisfactoroutcorne of the
negotiations wilcontributetothe W(X and prosperityor the littoralStates.
Success of thenegotiationsiof vitaconcern. notonly toGreece and Turkey
butalso tothe whole region.
These are the basic inkrests and objectives that wirl motivate the
Government of Turkey both in the presentdiscussionand in any future
negotiations conwrning the continental shelfareas of the Aegean Sea.

Accordingly. Turkey will beguided by the spiritand Iettof the Charterof
the UnitedNationsand by the relevant rulcsndprincipIesof international
law so ihat the solutions agreuponmaybe fairandjus1to both partis.
TheGovernment ofTurkey which ha aIways emphasised thenecessityof
fmding paceful soIutionsIO thequestions relatingtothecontinentalsheIf or
the Aegean Sra,weIcorne thismeeting between the repreantaPvesofthetwo
governments. Itishoped that these discussions, throucomprehensive and
meaningfu n egotiationwith a vie-, tofindingby agreed means solutions
acceptableIo both parties,wilpave the way trtheestabIishmentofciosem-
operation between Turkey and GrceceintheAegean Sea.
Recently, theTurkish positionhas ben iully explainedinÎîsnom dated
30 September and 18 Kovember 1975. UJe stiIl maintain the view thar
meaningfu negotiationsmnstituk the most suitabIe means to reach a
solution. Iis however the intenrionof the Turkkh Government to send a
writtenreply tothe latmrGreekNolc of 19 December 1975 a!the appropriate
time.
As the Greek Government isalreadyaware, fundamental importanceis
aIlachedby the Turkish Government to themaintenanceof the srarusquo
wiih respect10 the territorsea limjtç.Iis anessentialrequirement forthe
negoüations on 1he wntinentaI shcifthat both parties should make an
agreement of principle not toextend their territoria'ieabcyond present
IirnitsSuch an undertaking consiitutes aratura[corrd[tisine qürrnon for
fruitfunegotiationsand a durablesettlementwith respec to the continental
shelf.
The balance esrablished by the Lausanne Peace Trcaty in 1923, stilI
continue s0be the basisof'the relationbetween Turkcy and Greece. The
continentalshelîconcept which isa new conceptininternation3Iaw,wasnot Annex II

institutionsand are freeIyavailaOnethesemapsaitisclearlyobsen-ed that a

very broadalmost horizontal shaIIoareaextendsoffthe cmst ofW. Turkey
into the Aegean Sea.Greek islandsuchas Limnos. A, Efstratios.Lesvos,
Chios, Ikark, Kos are simple clevationon the horizontabroadplatform.
These Anatolian coastalislandshave not any submarine rnorphoIogicaI
featurewhich wouIdshowthat they have lheir own shelf.
Detailed gmlogicalsiudicson thTurkishcoastalara andontheAnatoIian
coastalislands,includingRhodes and the rat of the Dodecünest!islands,
carriedout by numerous European, GreekandTurkishscientists indisputably
indicatethatthese islandshave similar geologywithTurke ynd rhey are
geoIogicacontinuationof theTurkishmainland.
During Neogene very simiiar environmentaI condilions prevaild in
Western Anatolia and in Anatolian coastal islands suchasGokceada,
Borcada, 1-imnos, ksvos,Chiw and Dodecanese. It has been proved that
even Rhodes. whkh isnow separat FrdmAnatolia bya somewhatdeeper
sea-branch.waspart of the Anatolianmainlandunril upperPIeistocenetime.
A vcry prominent deep basincaIlcdtheAnatoliaTroughernendsfromSaros
bay North-East to Skiathoislandsinthe South-U7e Osrr.rdeepareasin the
Aegean Sea are rnostIyconcentrateto the watern sectorand indicate an
aiignrnentparallandclose totheGreekmainlan id North-West South-East
directionThese dwp amas are superficialreflectionsof dseatedgeological
phenornenon.
This zone of discontinuitjoins the easterportion of the larger dome
Imted South oftheCretaisland.'Thisdiagonalzonedividesthe Aegean into
two parts andaround 23.5 O East, 40O N. Ilgently turnsto the East and
reachesthe positive anomalzone following the AnatoliaTrough. AEGEAN SEA

Annex III

IXFORMA DLRAF OS THE EQLIIDISTAS LIEE

(Prepnred b-PmJcssorGrisci,Jor discussiononlv)

1. L'arrêdttaCour internationadeJusticedans les affairesdlaMerdu
Nord estla source oulesdeux partiesdoiventchercherles règlesapplicables
a Ia délimitationdes zonesdu plateau continentalde la mer Egk qui
appartiennenr a chacun des Etalsriverains.Or il découlechirement du
jugementque cette délimitatione doii points'opéreren verde Iasoi-disant
<(kgle deI'equidistanc ei.Cette prétenduerèglen'est pas opposable iiLa
Turquie.ni àtitrededroiconventionnel,nien tantque principcoutumier.A
suppose r ême quine tellcrkglcexistectque la Turquic y soit Iik. iI n'en
demeurerait pasmoins quela deIimitatioen muse ne pourraitrésulteque
d'un plein accord entre lesdeux parties, accord qui devraiprendreen
considérationI'ensembIdesdonnéesdu problèmc etdcscirconstanws de Tait.
2. DanslesaffairesdelaMerduNord,IaCour ajugk sanséquivoque que ta
conventid on1958sur le phteau continentaeten particulierson article 6
n'étaientpas opposables a la Républiquefedéraled'Allemagne.bien que
celle-ciait signe la convention et enraccepterles dispositionsessentieiles
parsa conduitesubséquens te.tou parsa prociamationdu22 janvicr 1959
(par. 25-33 de I'arrétA pliis forte raisonla Tiirquietchappe-t-ellaux
obligatjons quelui imposeraitIa convention,puisqu'ellcne ['apas même
signéeet qu'elln'apasadhéri:par actesconcluand tsesdisposiiionsItsuit
de E,ainsi queds rkglesgénéralessur le droitdes traites,[Turquien'est
pas Iiéepar['article6.
3. 1,'arîic6en'appartientpaau droitcoutumier,el celaplusieurskgards.
D'abord, il mentionne Ia ligne d'iquidiaancqui non seulcrncnt n'espas
inhérenteà la doctrinedu pIateauconlinenta1mais Iuiestméme étrangère.
Ensuik,i1n'apaspour but detraduireune règl eoutumière.Enfini,ln'est
nulement observéd'unefavon constanteetcomme une regloebligatoirpar
Ia Ewts,
3.1. Danslesaffairesde laMer du Nord.laCoura rejeténettemenlta thèse
du Danemark etdes Pays-Bas, selon laquelle I'kquidistanceaurait un
caractèrenécessairoeu inhérent...inéluctablsurle planjuridiqueii(arrét,
par. 37-38). Auxyeux de la Cour, Ie(crirhe de rattachementpidu plateau
continentaIII'Etatriverainn'cspas laproximitk:

i<Mêmesi la proximitépeut ëtre l'un des critéresappIica-leetun
critèreimportantquand les circonstancess'y prêtent -,ce n'est pas
nécessairementleseul ni toujourle plus approprie.Il sembleraitdonc
que la notion d'adjacencc,cmployee si consiarnmcni au sujet de la
doctrinedu pIateau continental et cela dès ldébut. n'implique la
proximitéqu'en un sens généra l,anspostuler une regle fondamentale
ou inhérente dont l'effet seraen définitived'interdirea tout Etai
déxercer,saufparvoie d'accord.sesdroits relatausplateacontinental
surdes zones plus prochm de lacbte d'un autre Etat que de lsienne
Ipar. 42)Plusfondamentalque lanotion deproximi emébleêtre le
principe. que les Partiesncesséd'invquer, du proIongernenrnaturel ou de l'extension du territoiou de la souverainetéterritoride de I'Etat
riverainsous Ia hautemer, au-deii du lit de la mer territoriale qui relève
de la pIeinesouvcrainctidecet Etat.i(Par,43.)

PIus loin,au paragraphe 45,
a la Cour crincIude I'anaIysequi précèdq eu'ilestinexactdeconsidérer
[a notion d'équidistance comme logiquemenr nkcessaire,en ce sens
qu'elle serait liéede fapn inévitabIcd a priori a la conception
fondamentale du plateau continentain.

D'ailleurs,I'arréajoute que laCommission du droit international était
précisémend tu mèmeavis :
« A Iirt les documents dela Commissiondu droit internationalqui
s'esoccupé ee laquenion de 1950 à 1956,rien n'indique qu'il sovenu
àlèsprit d'aucud neses membres qu'elldiitadopter unerèglefondéesur
I'iquidistancepour le motif qu'une telleregle constitnait I'exprasion
linéaired'un principe de proximitéinhkrent a laconception fondarneit-
taledu plateau continental - d'aprèslequel toute partiedu plateau
relèveraitde I'Etat riveraleplus proche i1'c.rclusiondc tout-autre Etat
- et Cuiten conséquenceobligatoire en droir internationa1coutumier-
Cetteidkene semblejamais avoirétéavancée. >(Par.49.)

L'arrê rtppelle qu'aprèsavoir longtempshésitél,aCommi~qionaconsulteun
comité d'expcrrs-hydrographe ssu[a questio dn la daimitation latéraldes
caux territorialesSurce point, la Cour conclut :« Cést de cettemanière
presquie mproviséeet purement contingente que leprincipede Iëquidistance
a éri:envisagé pour la délimitationdu platcau continentali(Par. 53.) Etelle
poursuit.au paragraphe 55 :

((Compte tenu de ces antécédente std'une manière plus generaIe du
dossier,iIest cIairqu'aaucun moment on n'a considéréque la notion
d'kquidislancesoit Iik defaçon inhérenteet nécessairea la doctrine du
plaleaucontinental.))
3.2.Le même arret repousse kgalement l'argument avancé par Le
Danemar kt les Pays-Ras,lesquelsprétendaient que l'articlavaitcris~liik
unerèglecouturniere.Aux yeux de [aCour, l'examen des travaux prepa-
ratoiressufit

(<d montreq rue Ieprincipe de l'équidistance,ce1qu'iest actueliernent
énoncéà I'article6 de la Convention, a eiépropok parla Commission
avec beaucoup d'hésitation.a tiueplutôt expérimentalet toutau plus de
legefrr~nda. donc certainement pas de iegelai0ni m&me a titrederégie
de droit international coutumier en voie de formation. Te1 n'est
manifestement pas le genre de fondement que I'onpourrair invoquer
pour prétendre que I'artic6ede laConvenlion a consa~~ ku cristirllisk la
réglede l'équidistanceii(Par.62.1
LaCourrelèveau surplus

((que I'articIe6est l'un des articles à l'égarddesquelstout Etat peut
formuler des réservesau moment de la signature, d[aratificationou de
l'adhésion, en vertu de l'articlde la Convention relatif aux réserves
(article 1.2) (Par.63.)

EIIe en déduitque l'article6 noetaitpas considéréen 1958 comnie
«declaratoire de régiesde droit préexistantes ou en voie de formation ii
(par. 54.56). 172 AEGEAN SEA

3.3. Pourd'autres raisons enmre, Sarîicle 6 n'pas pu étre incorporé au
droit international coutumier.D'abord,cette dispositionaen elle-mêm uene
faible valeur normative,parce qu'ellecommence par exiger un accord entre
les partiesur la délimitationdu piateaucontinental etqu'elleassortilarégle
d'bquidistancede la clause dative aux circonstances spéciales.Ensuite,
l'analysede la pratique desEtats avant et aprh 1958 permet de constater
qu'ilsne sont pas tenus à IaIigned'équidistanceet que tant& ils l'ont suivie
avecsouple=, tantôt ilss'cnsont cornpiétementécartes.Enfin, comme Ie

relève laCour , supposer qu'elleexista{.mêmeune pratiqueconstante ne
suffiraipas ;iI faudraide surcroii que[esEtats aient vouIuprimer I'opinio
juris sise nt-cmirarisc'est-à-direa lesentiment de se conformer à ce qui
équivaut a une obligation juridiquei(par. 771.A cetégard,la Cour conclut :
(On doit sirnpIement constater que danscertains cas peu nombreux
des Etats sontconvenud se tracer.ou ont trace, Ies limites qui les
concernent suivant le principede l'équidistanceRien ne prouve qu'ils
aientagi ainsiparcequ'ils s'sentaienijuridiquement tenus parune règle
obligatoire de droit coutumier, surtoutI'onsongeque d'antresfactcurs
ont pu motiver leur action.i(Par. 78.)

Cetteconclusion trouve sa confirmation dans les travaux de la troisième
ConférencesurIedroit de [amer, qui abandonne la Iigne dequidisrance au
profidu principe du prolongement naturet.
En résumé, ni I'anicIe 6conskieré dans son ensemble, ni le prétendu
principed'équidistancperis isolémentneconstituent desrèglesobligatoiresde
droit international.
4. Mais, pour compléter cet exposk et pour faciliter la discussion,
imaginons un instant que l'article6soitapplicable en l'occurrence.IIn'en
découlerait nuilement unrecoursautomatique a la ligne d'équidistanc. ux
paragrapha 1et 2,I'artick 6 comporte troiclauscsqui ont toutesIeurporrée
juridique. Ainsi que l'écrit[a Cour, la rédactionde I'anicIea obéi a deux
convi~~ions:

«enpremier lieu il étaitpeu probablequ'une méthodede délimitation
unique donne satisfaction danioutes les circonstanrneiIa delimitaiion
devait donc s'opérerpar voie d'accord ou d'arbiirage;en second Iieu la
déIimihtion dcvair s'effeciuerselondes princiws équitabl e s.sten
raison de la premiéreconviction que laCommission a donnéprioritéà la
délimitationpar voie d'accord dansle projetqui estdevenu l'articl6 de
IaConvention de Genkve et c'est en raison de Ia seconde qu'ellea
introduit l'exceptiondes a circonstances spéciatesi).Les documents
montrent cependant que, mème avec ces atténuations,les doiitesont
persiste. en particuliersur le point de =voir si le principe de
I'équidistanw se révéleraéitquitabldans tous[escas.))(Par. 55.)

En l'espèce,il est manifeste que la Turquie et la Grkc son1 des <Etab
limitrophes» au sens de I'article 6, paragraph2, puisqu'elIesont séparées
par une frontièreterrestre qui rejoint la mer, au sud d'AIexandraupoIiç.Cest
donc une Iigne Iatéralqui devraii are traoéeO. r,laCour l'a relevé, il est
fréquentqu'une lignc latéraledXquidimnce laisse a l'un des Etab intéressés
deszone sui sont leprolongement naturel duterritoirede l'autri)(par.58).
Eileestmème alléeplus loinjusqu'à dire que« l'emploi dcetlemCthode peut
danscertaicn as aboutir a des résultatsdc primc abord extraordinaires,
anormaux ou deraiwnnabIes >)(par. 24). Et pour frnir, la Cour met en
évidence «le rÔIequejoue ia notionde circonstanoesspécialepar rapport au
principde l'équidistanceonsacrea I'artic5eet les controverses très
le sendetcettnotionrnepeuventque susciterd'autredouteqasuantaut

carictérevirtuellementnormatifde la rég>(par .2).
Enconséquence m.eme siI'ose plaçaidansl'hypothèseOBI'article6 serlat
dispositiotopique,il n'endemeurerait pasmoins que la déiimitatides
zones du plateaucontinentalappanenantà IaTurquieeta laGrèce devrait
étreopéréepar iin accordentreellelequeldevraitprendreen considération
I'ensembIedescirconstancesetattribueachaque partieleszonesdu plateau
continentai quformentleprolongement naturelde sonterritoireterrestre. OF HYDROCRAPHIC~EAh:OGKAPH1VCESSEL,VUr!LUS

Periodcovered:0511 10A ug.-090230Aug. 1976

5-8-76
11.10Two jetajrcraftfiew over lhe portside.Their positiAk. Kipos,
SamothrakiIslands.Bearing 0920-2.5n.m.Thcircourse0400.
15.30A Turkiss hurveiiIanceaircrafi came isight.Her miion :Light
Ak. Plaka,Limnos Isbnd, &ring 0680-11n.m. Her course 04P.
17.05 A Turkish rninesweeper(M-524 on,geneml alert,approachedto a
distanceof100 yards.Her position LighAk.PiakaL ,imnos IsIand.
Bearing133'-IO n.m. Sitwas salukdby waving hands.
18.00Dismissalof generalalerShecontinuessurvdIance.
20.00 LightAk. Plaka.&ring 082O-5. nm.
22.IO The TurkishrninesweeperM-5241 continuesurveillance.erposition
LightAk.Plaka,Limnos Island.Bearing01°-1I n.m.

5-8-76

02.00 The Turkishminesweeper (M-524 c)ntinuessurveilIanc, erposition
LightA k.Plaka, LimnosIslandRearing0650- n8.m.
18.00 Acquisitioof MTA-Sismik f. tIerposition LightBABABR. Bearing
288"- n6.m.
19.15 MTA-Sisinik I enters high sover the Greekmntinental sheIf.
19.45 WeareapproachingthenearestdistanceI n.m. Hydrophone listening.
PositionofMTA -Sisnii1: LightBABA BR. karing 25P-11n.m.
Streamerintow. Course 2200.Speed 4 knots.No escortvesseI.
ExpIosionsevery20 seconds.
20.00 Lit BABA BR.Bearing251°-12.8 n.m,
20.O1 MTA -Sismik I.No escort vessel. BABA BR.Bearing25Io-13 n.m.
Streamer intow. Tirne interval of explosi:n20 seconds.Course
240'. Speed4.4 knots.
22.00 M'IA-Sismik I a3F 23'N-25O43.S E. Ikrcourse 3SP.
7-8-75

02.00 M7A-Sismik 1. Light BABA BR. Bearing29P-17 n.m.Cours e5P.
Specd 4knots.No escorî..
04.30 Bearing 180". Distancefrom MTA-Sismik 1 12.8 n.m. Patrotling
outsidTurkish continental sheLm. caritacwith MTA-SiismikI.
06.00 Regainedcontactwith MTA-Sisrnikf. LightBARA RR. Bearing35P-
12 n.m. Course 0750.Spee4 knats.
10.00 MTA-SisntîkI.BARA BR. Bearing241'-12 n.m.
1I.15 MTA-SistnfkI entered higseasoverGreek continentalsheIf.
12.00 MTA-Sismik fBABABR. Bearin2 g51°-11n.m. Course 24Y. Speed
4 knots .iramer intow. SaiIsoverGreekcontinentalshelf. Tirne
intervaofexplosions25 seconds.
12.30 Testson hydrophonewere carriedOurand explosionwere heardat a
distance of 1 mm., 2 n.m., and 3 n.m.
14.00 MTA-SismikI. BABA BR. Bearing2430-13 n.m. Course24P. Speed
4 knok.
15.20Aircrafiof iheTurkish Navy came inIo sight. Overflyour vesse1
many timesand at aIow Ievel.Position 39 N-25" 31 E. .176 AF:C>(;i EA

16.00 39'22 N-2SO 34'E. Turkishminesweeperatkaring 070"-5 n.m.
16.15 ApproachofrheTurkish minesweeper (M-5211.On generai alerl.
Nearestdistanc100 yardsWe wavedourhandsinsaIutS e.ecead
being on general alerî.
16.25 The Turkishminesweeper circumnavigatedourvesse1 twice and at
distancof70 yards.
18.45 MTA -Sisnii1. Ak. Tripiti. Aghios Efstratios Island. Be065"-
22.1n.m. Course3.29-4 knotsS.treamerin tow. Explosio arried
out.
I9.45 MTA-Sismik 1.Ak. Tripiti. Aghiris Efstratios IBearing 0730-
21.3n.m. Course 33V.Speed 4 knots.Streamerin tow.Explosions
carriedout.
21.I5 MTA-Sisnlik 1.Ak. Tripiti.Aghios EfstratiosLsIanBearjng0570-
29.5 n.m.Course03CP-4 knok. Strearneintow.
21.50 It was reportadto Navy Hadquarters that the PCM Pezopuioq
transmirtedtheEnglishmessageof protesLhreetimes to thTurkish
rninesweep er-521)and onceto MTA-Sfsmik f.
22.00 Hydrophoniclisteningcarrieout ata distanceo3 n.m. irom MTA -
Si.xniik1.Time interofexplosions25seconds.
22.01 M'TA-Sismik I. Lght Ak. Kombi. Limnos Island. Bearing 126°+
12.8n.m. Course140".Speed4 knots.Strearne rntow.Tirneintemal
ofexplosions25seconds.
23.00 MTA-Sis~rik 1. Light Ak. Kombi.LimnosIsland B.caring I32O-
16.2n.m. Eworted bya minesweeper.Streamerin tow.

8-8-76

00.01 MTA -Shmfk 1.Lighf Ak.Kombi.Limnos Island.BearingI3Y-20n.m.
Course 150".Speed ,4 knots. Streamer in tow. Escorted by a
rninesweeper(34.511
01.O0 MTA-Sismik 1. LightAk. Kombi. 1,imnos Island.Bearing 13'P-
22.8 n.m.Course 155-Speed 4 knotsStrearnerin towEscortedbya
minesweeper (?-5211.
02.01 MTA-Sisniik I. Light Ak. Kombi. Limnos Island. Bearing141°-
27.5n.m, Course 1550,Speed 4 knotsStreamer intow. Esconed by
minesweeper (M-5 11.
02.20 No expIosionsfrom MTA-Si.wik Iareheard.
03.00 MTA-Sismik1.Light Ak. Kombi. I,imnos fsiand.Bearing 1430n.m.
Course ISP. Speed4 knotsS.trearnerintow. Escortedby mine-
swecpcr(M-521).
03.05Explosionsfrom MTA-Si-smikI wererepeated.
03.50 MTA-Sisnilk I. Light BABBR. Bearing2480-18.3n.m. Course07P.
Speed 4knots.Streamerin tow,Escorted by minesweepe{M-52 1).
05.00 MTA-Sismik I. Light BABABR. Bearing26P -17.6n.m. Course3350.
Speed4 knots.Carriesout research.Escorbydminesweeper(M-52 1).
06.00 MTA-Siunik I. LightBABA BR.Bearing27P-19. n5.m.Course 33P.
Speed 4 knok. Carrie5oresearch.Esartcd byrninesweepe(M-5 2).
Oi.00 MTA-Sismik1. Lght BABA BR. Eearing284O-22n.m. Course 34Y.
Spcûd 5knots Carrieoutresearch.Emrted by mineswmperIM-52 1).
NavigationIightswitched off.
08.00Ak. Kombi.Limnos Island. kring I3P-18. 5.m. MTA-Sisniik 1.
Light Kornbi,Limnos Island.%ring 123O- 9.2 n.m.Cours 3e450.
Speed5knots.Carricsout research.Escortby minesweeper (M-5 2). AEGEAS SEA

00.01 ~~~asnrik 1, Lighi BABA BR. Bearing 304'-26,sn.m.Course 34Y.
Speed 4.5knots Streatnerintow, Explosions carriedout. Exortebv

01.10 MTA-SisirrikI.Light BABA BR. Bearing3W-28.5 n.m. Course3450.

Spced 4 km&.
02-00 MTA -SisniiI. LightBABA BR. Bearing 313O-30n.m. Course O1P.
Speed 4 knots.Sireamer intow. Carriesout explosions.Escor~d by
PGM.
02.10 ciuise OW.
02.30 We werc replaced hythe tugGigas.

EXTRACIFXOX1THEDECK L.OCBOOKOFPGMPEZOPnliLDS
Prriud Cuverrd 071500Aiig-081J.5 0 tfg. 76

7-8-74

I6.00 39'43 N-2P 12'E.
7.20 Srop machines. Encounier of MTA-Sisrnik I and cscoriing mine-
sweeper K~rettipr(hl-51)at 39O27 N-25*30 E.MTA -SistitIkwas
towing strcamerand had hoistedthe signalprovided underArticle4
(clofIhe InternationalRégulaiionsfor AvoidiCoIIisionsaiSea.
17.25Slart of transmissioof message by visual signallito the mine-
sweeper Kere~rrpe~M-521 as folIows:
DTG07 1720 -Immediate
FM :HcllcnicShip P~:opoi~los
'r0 :MTA-Sisinik f

1.You are now sailing over thcantinentaIshelf oGr-. Pl-
acknowledge.
2. Are youengaged in investigatioofthc coniincnial shelf ? PIease
acknowIedgc.
3. Monitoring shows ihat youarcengagd in-seismic investigatior
the coniinentalshelfYou are requiredto ceaseseismic activity
irnrnediatP eeyseacknowlcdge.
19.45 End of iransmission of the message for the third timc. waiting
acknowledgmeniof receipt.
19.50 The va4 approachesthe rninesweepcrand askswheiher the message
was receivedand undersrood,and Iransmitted10MTA-Sismik !.
The rnineswocper Keretnpe avoidcd acknowIedging receipi and
understandingof themessage Following Our~nniinuingquestionsand
acknowledgmentthat MTA-Sisntik f should cease irnrnediatethe
activities on thGreek continentalshelfihc rninesweeper acknow-
ledgeû receiptof thmessageand inabililyof hcreplying.
20.00 3F 33'N-2P 75 E.
20.30 Between 20.30-20.45 the above message was transmittedto MTA-
SistnikI whichdidnat açknowledge receiptorrespond toour caIIsby
visual rommunicarion.
2 1.O0MTA-Sismik Itransmirtedtoihe v-1 a message by visuasigrtaIling,
which was notmtally understooddue tobadoperation,by which she
acknowledgedthatshe carriesoutunderwater seismicresearchnat in
nationalterritorwatersaccordingto the warningissuedtoMariners.180 AEGEAN SEA

15.45 A Turkish Navy aircrafrS2 fes#ver us at aheightof I.O00 ft. at
39e 4a N-2Y 31' E.
16.00 39"48' N-25" 31'E.
I8.00 Pnsirion or MTA-Sisirif.Ak.Aghia trini 00514 n.m.Course066".
Sm 4 nots.The miiiesiveepStyr?m?tIh$-509replacedKIM &mir
iiisufor theescortro MTA -Sisiitik I.

REWRT OFTHE GREEK KAX'ACHIEFOFSI-AFF

TheGreekNavalChiefof Staff hcrebycertifiesthat a-rdingto report5
from shadowing uniE ofthe Greek Yavy the TurkishresearchvesseMIA-
Sisniikf.waï lwated at the foI1owing positionat the dates and times
indicateagainsteachposition.

Augiis~110800C Lai390 2Y N-Long. 22 45' E. Course21Y. Escortecby a
PGM ovcr theGreek continentalshelf. (Reprtby PCM
P~zopurrit: NHQ. Message1 IORO0Aue. 76.)

Aiigirs11081jC Lat.39027 K-fang. 25"42'E. Course2 1P. Speed 5 kn.
Escorted by PGM over the Grcek continentalshclf.
(Reported by PGM Przupoulos osNHQ. Message I10845
Aug.76.)

AiigusrlliOOOr Lat. 3925'N-Long. 25"42 E. Course 230".Speed 5 kn.
Escorted by PGM over the Greek continental shelf.
(Reportedby PGM Pfznport!os toNHQ. Message t1I000
Aug. 76.1
August 111100C Lat. 39026' N-Long2.5-35'E. Course 34P. Speed 5 kn.

Exorted by PGM over the Greek conlinenml shelf.
(Reported by PCM Pezopoi~loto NHQ. Message Il 1100
Aug. 76.1
Ritgus1111200C Lat. 3F 2Y N-Long. 250 35E. Escorîed byPGM. Stopped
over theGreekcontinenrai shelf. Xavy A/C vverflying
research v~KI. (Reported byPGM Pezopnulosto KiIQ.
Message 111205Aug. 76.)

Au~usi f11300C hl. 39"31' N-Long. 2P 34' E.Course 000".Speed2 kn.
Escorted byPGM. (Keparted by tr;MP~zopoltio10 NHQ.
Message 1.1305 Aug. 76.)

Augusrlil43OC LightBABA RR. &ring 2830-18.5 n.m. Course 050".
Speed 4kn.Streamer intow. Underwarerexplosionswere
detectedevery 29 sec.Escoried by PGM. 1Rcported by
mxanographic vesse1NuittihfIO NHQ. Message i 1 I430
~ug. 76.1
Augitsi120100C Light BABA BR. IIearin306'-22. n.m. Course 250".

Speed4 kn. Streamer in tow(Report& by omanographic
vesseNntrrilu10NHQ. Message 120IO0 hg. 76.1

Nocc1PGM :PatroGun Motor.
NHQ :NavalHcadQuarters.182 AEGEANSEA

August 13215CC Lighr Ak. Kombi.Lirnnos [stand.Bcaringl lP-19.1 n.m.
Course3450. Spced 4 kn.Streamer intow. Explosionsare
deteciedEscortedby PGM . (Reported by oceanographic
vesse1NaittiltoNHQ. Mwge 132350 Aug. 76.1

Augusi IQOIOOC Ak. Aghia lrini.Limnos Island. Bearing IOP-1 n.m.
Course 34P. Speed 4 kn. Streamer in tow.Carries out
expIosions.EscriRedby PGM. (Reportedby oceanographic
vesseNuutiftr[ONHQ. Message 1 40100 Aug. 76.)

Augtrstl4OZOOC Ak. Aghia [rini.Limnos Island. Beriring0890-9. mm.
Course 325'. Speed 4 kn. Streamer in tow.Carries out
explosionsEscortedbyPGM. (Rcportedby weanographic
vesse#ouiiftu loNHQ. Messge 140200Aug. 76.)

Augusi IQ5300C Ak. Aghia Irini. LimnosIsland. Bearing 086O-10.9n.in.
Course 091°. Speed4 kn. Streamer in tow.Carries out
explosionsEscorted byPCM. {Reponed by oceanographic
vcsseNuitrilutoNHQ. Message 140315 Aug. 76.)

Aicgusr14040QC Ak- Aghia Irini. 1,imnos IslanBearing083-12.6 n.tri.
Course Obi". Speed 4 kn. Streamer in tow.Carries out
cxplosians. Escorted PGM. (Keportedby ~canugraphic
vaset:Vcritiiiusto NHQ. Messa140410 Aug. 76.) Caranrari/i: "TheSand Pcace Opcrurion Wos Aimed Ar Me"

Bruxelles: During the Grso-Turkish mIks of yesterday, the two sides
enumeratedtheir cornplainuon the problemsand "tricd to attributcthe
re.sponsibilitiesthe oon the othtr".
The two PrimeMinistersagreed to discussthe CyprusQuestion atlater
talksof the Foreign MinistersFrom titis il isconcludedthatbilateraGrec-
Turkish commissionswiIl lxformed, which will discuss the various subj-
that need discussion.Thesecommissionswill examine the subjectsandwiIl
submit them tohigher levelmeetings.

Second Pwce Operation

Caramanlis adrnittedthat he had nothing to say on the First Pace
Operaiion. because ii was,causedby theGreekadministration oflhat tirne.
which rirganizedthe coup on Cyprus. Peace Operation on Cyprus was
"unjust"because it happened afterhis return io Athens and the rcrstab-
Iishment of the dernocraticrégime. For ihisrason boih the world pubIic
opinion. and Caramanlis himseIf have the imprasion that ihe Second Peace
Operationwas aimed athim.
On the rifher hand,Demirel emphasized that, ifduringthe years 1963-
1964,Creer- was governedbya man IikeCaramanlis,such problems would
have. by nomeans, ken createG dreekLeaders have causedthe detereoration
of the Greco-Tiirkish friendship by always undertaking wrong actions. ,
Demire[continu& saying the following:

'The presentsituationisdue to the Factthat the Greekscreated one 1
incidentfrom which problemsoccurred.Trirkeynever causcd anything ;
likethat,
The frrg stepof everydepIorable incidentwas donc by Greece."

What was observd at ihe taIks is that, while Demire1 tri4to discuss
general subjectsCaramanlis was moving thediscusion towards the C..rus
Question -.
Caramanlis îoIlowed a flexibIesund in matters of injlitaryand civil
aviation flights.
Accordingto our information Grcccc, under prcssurefrom the Western
Couniries and XATO, willgrant an aircorridorto militaryaircrafi ver the
Aegean, af which civilaircrafwiii takeaduantage.
Thecarnrnuniqu hat was releascdiothePresb sy thcGcncralDirector of
the Information Agency. Semith Akbil.
[Te-rroJ~iieCornmirnique]

Seep.5 76. iiflra. A PcaceJJ Sniutioti WiiBe Foiriidfora!/Probktrrs

BruxelIes :'T'hePrime hfinister Suieirnsn Dernird and theGreek Prime
Minister Caramanlis,who are in Bruxellesforthe Sumrnit Con ferenceof the
NATO, met for 3 hautsand IOminutes . 2-hour meetingof the IWO Prime
Minisiers was scheduled so that a discussion in detail of the existing
difretence(;given as an expIanationIOrhisextension.The finalcommuniqué
speako sftheaccomplishmeirtof common views lowards the solution of the
differenceçberween the two couniries,to be attainedatmeetings held in the
spiriof peacc.
The commiiniquéis as follows:

The diplornatic observers in Bruxellesdescribed ihe communiqué of ihe
Caramanlis-&mire[ mcciing as"positive".
The discussion ofrhe two Prime Ministerswas kept secretand thepress did
not Iearnany thing an Ihesubjectsdiscussed. NevertheIessa -1-urkisofficial
awornpan ying thePrime Ministerdeclared thataccorditn ohis information,
Caramanlis conducted the talks"in a lmse and not aggressiveatmosphere".
The diplomatic observcrs.comrnenting on the communique said the
following :"alihough Greece tried to End a soluiion to the problerns. it
insisicdthat the prcparation orthe comprrimissum of the arbitrarion, which
wilIbe referred to the InternalionCoun ofThe Hague, beconsidcrcd as the
causefor the beginning ofthe tslks, and be stated in rhesecoparagraphof
the communiqué.
Thus Greece triedtocreatethe impression that the biIateraItatook place
in orderto refer rhmatter to the lnrernationalCoiirof The Hague."

The observers corninent on the furthcr poinls of the cornmuniqut: as
follows :
"Yevertheless, aithe beginning ofthe thirdparagraph there isa sentence.
whichstatedthattheconririenialshelrandthe airspaceproblern of thAegean
cannot be setttedonty by rhe preparation ol the cornpromissurn of rhe
arbitraiion bu1alsothroughtaIks.This way, although Grme holds theCourt
ofThe Hague as ifslaswcapon in hand,ildos no1 exctiidetheevenrualiiy of
talks."
In the fourthparagraph of the communique thcre is a sentcnct:on mutual
CO-operationof the !wo counirieson comrnon in~erestsT.his meansaIso that
the Turkjsh proposa1 for partncrship in the common cxpioiraiion of the
seabed,as was agreed upon in Rome. was favourabIy acceptedinGreece.
On the other band; in the Iaparagraph,hoth PrimeMinistersdeclareihat
they wish the continuation of the talks of Vienna. Thismeans that both
couniries do not wishthe bilaleral ralksto beimpededunder any pretext. by
the correspondingcominunities of the isIand.

Reforethe beginning of the Caramanlis-Demirel taIks, the follo~vingwas
king discussedin thediplomatic circIe:

Reforethe depanure of Prime Minister Demirel frornTurkey .e rniIitary
circIes of Ankara asked from him that no majorconcessio bnesgiven toGreece.and thalhe shouldinsiston the rernovalof ccmin Arnerican hases
from'I'urkeyas soon as possible.

TITECnmnrrrirt:uploirurioofrhe Acgmn

During the lalks of the two Ministers the report on the cornmon
exploitation of the Aegean was discussed, which was prepared from the
Turkishside by the =and commission which convencda, cc-ording tothe
decisiansofRome, for the solutionol the conrinenialshelfdifîerenceberore
the referraI f themattcrio theInternationaICourtof The Hague. The Creek
side acknowledged officiaily receip of the reporland declared chatit urilI
answer Iateraftcrstudying ii.
In Bruxelles noihing was undertakenin connectiori with ihe third
commission, which will convene in case of referral ofthe matter to the
International Court of The Hague.for the prepararionof the compromissum
of thenrbitration.

During the meeting of Caglayangil-Bitsiosthe Greeksidedeclared to the
Turkishone that itwiIl rxarninetheTurkish proposal on partnership forthe
cornmon exploiiationof theAegean.
During their meeting the two Ministers mainly discussed the Turkish
propos3Ion ihe opening up of ihe Aegmn rtirspilcto rniliraryandcivil
aircraftItissaid thatGr- isunderpressure from the Fderal Rcpublic of
Gcrmanyon the rnatier. AI.:Gt'AU SEA

Further rothe Ietiertha1had thehonour of addressingtoYourExccIIency

today on theissueof Dospu!-Dug. which 1 wrotc inFrench sothaiit mkht be
used before the Financial Cornmitteeof the League ofNations. 1 consideril
usefulto suggesrto your Excellency thermrvaiions which in my judgement
would k in the interestofGreece toattachto heran-ession tothe raculmtive
clauw regarding~he cornpulsoryjurisdiction of the Permanent Court of
InternationalJustice
1think lhat itwould be wise IOsafeguard ourseIvesagainst an eventual
applicationofBuIgaria on mattersrelated10aur territoriastatusto theaccess
(of Bulgaria) to the Aegean and to the protection ofBulgarian-speaking
minoritia inGreece.
The wording of the necessarjrcscrvationscourdbta :sfollows :

1Textefronçais origiifl

Le Gouvernemeni de la Républiquehellénique dklare, par lesprésentes.
adhérer a laclause facultativedelacompétence obligatoirede laCour, pour
une duréedecinq ans et a titrde rCciprocitép,our toutesles catégoriesde
différendvsiséesa l'article36 duStatutde laCour, aI'excepiion:

a) des différend syanttraitau statutterritoria1de IaGréce;
b) des différendsrelatifasesdroits desouverainete surses porls etscsvoies
de communications :
cl desdifférendp sourterèglementdqüeIs Ies traitéssignésparelleprévoient
une autre procédure.

ObedientIy yours.
(Signrdl N. Por.tris.

'See p.140.sirpro, anp.571.inh. DOCUMENTS 187

Assousce~ti.:~~NO. 108. ISSUEDBiTHE DEPARTNENT
OFNA\.IGATIO SSDROCRA PFHHE TURKISN HAVI'.BROADCAS~
os f8 AUGL'ST 1976.COSCERN~NG THE NEJV AREA OF RESEARCH
OFSISMI IKFROM 18-25 Aucun 1976 '

Announcement issued by the Department of Navigation, Hydrography and
Oceanography of the Turkish Navy. Navigational warning to mariners
warning number one hundred and eight Aegean Sea. The vesse1 MTA-
Sisniik 1will effectday and night scientificresearches from eighteenAugust to
twenty-fifth August 1976 within the area whose coordinates are indicated
below. Throughout the period of surveys the vessel will tow0 m long
streamer from 20m below the surface and air gun explosions will be made
from the vessel with short intervals and continuously.
2. During the period of surveys the vessel MTA-Sismik I will have

international navigation signals.
3. Ships and other maritime vehicles which will sail within thearea whose
coordinats are requestedsailfrom a distance from the vesselMTA-SisInik
and with low speed in order not to prevent her from doing surveys working
area Kusadasi Bay sea area which remains east of the linesjoining the points
whose coordinates area indicated below and out of the limits of Greek
territorial waters.

Ist position 31300 north 261330 east.
2nd position380130 north 255130east.
3rd positio37 4830 north 260000 east.

'Seepp. 91, 110,supra. p.d578, infra.

Document file FR
Document
Document Long Title

Documents présentés à la Cour après le dépôt de la demande en indication de mesures conservatoires

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