Exposé écrit du Secrétaire général des Nations Unies

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9367
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INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE

PLEADINGS,ORALARGUMENTS,DOCUMENTS

LEGALCONSEQUENÇES FORSTATESOF THE

CONTlNUED PRESENCE OF SOUTH AFRICA IN
NAMIBIA(SOUTHWEST AFRICA)

NOTWTTHSTANDINGSECWRlTY COUNClL
RESOLUTlON 276(1970)

VOLUME 1
Request for Advisory Opinion, Documents, Written Statements

COUR INTERNATIONALDEJUSTICE

MÉMOIRES, PLAIDOIRIESET DOCUMENTS

CONSEQUENC JERIDIQUESPOUR LES ÉTATSDE
LA PR~SENCECONTlNUE DE L'AFRFQUEDU SUD

EN NAM1BIE(SUD-OUEST AFRICAIN)
NONOBSTANT LA RÉSOLUTION 276 (1970)
DU CONSEIL DE SECURITE

VOLUME 1

Requttpour avconsultadocumentsexposkcrits NAMIBIA (SOUTH WEST AFRICA)
Page
Resolution 2324 (XXII) ............... 158
Resolution 2325(XXII) ............... 158

Resolution 2372 (XXIl) of 12June 1968 ........ 158
Resolution 2403 {XXILl)of 16 December 1968...... 159
Resolution 2498{XXIV) of 31 October 1969 ....... 159
ResoIution 2678[XXV)of 9 December 1970....... 150
V .Praceedings leading fo Security Council resolution 245
(1968) ....................... 160
Request for a meeting of the Security Counci...... 160
Meeting ofthe Security Council ............ 161
Documents before the Securjiy Council in çonnection with
the question considere............... 161
Adoption of Security Cowncil resolution 245 (1968.... 161
Sumrnaryof viewsexpressed inthe debate........ 161
General observations on Security Council resolution 245
(1968) ...................... 163
VI .Proceedings leading to Secürity Council resolution 246
(1968) ...................... 164
Request for a meeting of the Security Counci...... 164
Meetings of the SBcurityCouncil ............ 164
Documents befor e.the Security Council......... 164

(b) Draft resolutioSI8429pand amendments... ..... 164
184
Adoption of Seruriiy Council resolution 246 (196.... 166
Provision in resolution 246(1968) referrito General As-
sernblyresolution 2145 (XXT) ............ 166
Summary of vicwsexpressed in the debat........ 166
Statesrnot members of the Security Council....... 170
General observations on Security Council resolution 246
(1968) ...................... 171

VI1 .Proceedings leading to Security Council resolution 264
(1969) ...................... 171
Request for a meeting ofthe Security Council...... 171
Meetings of the Security Council............ 171
Documents before the Security Council ......... 172
Communications .................. 172
Draft iesolution.................. 172
Adoption of Security Council resolution 264(1969).... 173
Summary of views expressed in the deba........ 173
General observations on Security Corincil resolution 264
(1969) ...................... 177

VIII. Proceedings leading ro Security Council resolution 269
(1969) ...................... 177
Request for ameeting of the Security Council ...... E77
Meetings of the Security Counci............ 178
Documents before the Securiry Council......... 178 Page
. Les responsabilitéssptciales des ,Nations UniAs l'égarddu
peuple et du territoire de la Nami........... 217
Le rblede I'Assembliegknérale .............. 218
Le droit du peuple de Namibia I'autodetermination et il'indé-
pendance ....................... 220

III. La prksencecontinue de l'Afriquedu Sud en Namibie.... 225
A quel titrel'Afrique duSud est présen.......... 225
. Le r8le du Conseil de sécuri............... 237
L'occupation illéga................... 234
La responsabilitde l'Afriquedu Sud ........... 235
IV .Conséquencesjuridiques pour les Etats .......... 237

Autoritéterritariale................... 237
Relations diplomatiques, cansulaires et au........ 238
Traitks et accords internationau............. 239
CRelations))et activitésrelatives au commercaux investisse-
ments etau tourisme .................. 241
Obligations correspondantes ............... 242
V . Conclusion....................... 245
'
Annexe A: Résolutionsadoptées par l'Assembléegknéraleconcer-
nant expressernentla Namibie (Sud-Ouestafricai....... 247
Annexe B: Lois adoptéespar le Parlement sud-africain ecensées
s'appliquer Ala Namibiequi ont ktépromulguéesen Nainibie ou
dont l'application aurait étéétendaela Nainibie après octobre
.1966 ........................... 252

ETUDE DES DEBAT DE L'ASSEMBLÉ CE~NÉRALE ETDU CONSEI LE SECU-
RITRELATIFSÀ LA CESSATIONDU MANDAT SUR LA NAMIB ITMESURES
PRISESX LA SUITE DE CEDEBAT SDOCUMENT SOUMIS A LACOUR INTER-
NATIONALE DE JUSTIC EU NOM DU SECR~TAT AIRN~RA DE L'ORGA-
NISATION DESNATIONU SNIES) ................. 260
Intfoduction ........................ 260

. 1. Débats qui ont conduit i l'adoption de la résolution2145
(XXI) de l'AssembléegénCrale.............. 261
Examende la question du Sud-Ouest africaien prioritk . . 261
Documents dont l'Assembléegénéraleétait saisieAl'occasion
de l'examen delaquestion .............. 261
1) Rapport du Comitéspécialet rapport du Sous-Comitédu
Sud-Ouest africai.................. 261
2) Projets de resolutions et amendement......... 262

a) Projet de résolutionAIL.483 et Ad.1 à 3 et amende-
ments quiont étéadoptés ............. 262
h) Sous-amendement aux amendements contenus dans le
document AIL.448,qui n'a pas étéadopté ...... 267
c,JProjet de rtsolution qui n'a pastté ado...... 267
Adoption de la résolution2145 (XXI) de I'Assernbltegénérale
et analyse du vote.................. 267
Résumédes vuesexpriméeslors du débat ......... 268

1) Dkclarations faiteà l'occasionde la prksentation du
projetde résolutioAIL.483 et Add .1 A3 ...... 268 CONTENTS XV
Page

2) Déclarations faites lors de la présentation des amende-
ments proposésdans le doçunient AIL.488 ...... 268
3) Déclarationsfaites au coursde la discussion ..... 259
a) Par lesauteurs du projet de résolutionAjC.483et Ad.
1à 3 ..................... 269
b) Par des délégations quine figuraient pas au nombre
des auteurs du projet de résofutionAIL.483 et Add .
1 3 mais qui ont votéen sa faveur ....... 271
i)Eiats de l'Europe de l'Est .......... 271
fi) Etats de L'Europede l'Ouest et autres Etais. 273
1) Etats de l'Europede l'Oum ........ 273
...............
2) Autres Etats 275
iii} Eiats d'Asie ed'Afrique ........... 278
iv) Etats d'Amériquelatine ........... 279
rJ Par des dklégationsqui s'étaientabstenues lors du
vote ..................... 281
i) France................... 281
ii) Royaume-Uni ............... 282

d) Par des délégationsui avaient votécontre leprojet de
résolutionAjL.483 et Add .1 à 3et les amendements
figurant dans le documentAIL.488 ........ 284
i) Portugal.................. 284
ii) Afrique du Sud ............... 284
Observations généralesconcernant la résolution2145 (XXL) . 284

II.Débatsdu Comitéspècialpour le Sud-Ouest africain cré6 en
application de la sesalution 214(XXI) de l'Assemblée gèné-
rale ......................... 285
Propositions presentéesau Comitéspécial ......... 286
a) Proposition présentéepar I'Ethiopie.le Nigéria.la Rtpu-
blique arabe unie et le Sénegal........... 286
b) Proposition présenttepar le Chili et le Mexique.... 286
c) Proposition prksentée par le Canada. les Etats-Unis
d'Amérique etI'Italie ............... 287
Comm~inicationdes trois propositions à l'Assembléegénérale 287
Conclusions sur lesquellesreposaientlestrois proposition. . 287
Divergences de vues quant aux mesures pratiques ..... 287
Questions ayant fait l'unanimitéau sein du Comitéspécial. . 288

111. Débats de l'Assembléegénérale (cinquième sessioe nxtraordi-
naire) qui ont aboutia l'adoptionde liartsolution 2248 (S-V)
du 19mai 1967 .................... 288
Documents dont 1'Assernblee giniraleÇtaftsaisiea l'occasion
de l'examen dela question .............. 289
Rapport du Comitéspécialpour le Sud-Ouest africain . . 289
Projetsde rksolution ................. 289
Projet de résolutionAIL.51GIRev 1 .......... 289
Projet de rksolution AIL.517. ............ 289XVI NAMIBIA (SOUTPIWEST AFRICA)

Page
Adoption de la rtsolutiori22448(CS-V). . . . . . . . . . . 290
Déclarationsfaites au cours de la discussion gtnéraleerexpli-
cations de vote. . . . . . , . . . . . , . . . . . . . 240
Déclarationsfaites par des délégations iîgiiranau nombre
des auteurs du projet de résoIutionA/L.516/Rev. I . . . 290
Déclarationsfaites par des délégationqs uiont votéenfaveur
du projet de réso4utionAlL.5 1GIRev.1 mais qui ne figu-
raient pas au nombre de ses auteurs . . . . . . . . . 292
Déclarations faitespar les membres permanents du Conseil
de stcurite qui se sont abstenus lors duvore sur le projet
de résolutionAIL.516lRev. 1 . . . . . . . . . . . . 293
Dkclarations faites par des Etats de l'Europe de l'Ouest et
par d'autres Etats(autres que les membres permanents du
Conseil de sécurité)qui se sont abstenus lors du vote sur
Ieprojet de rksolution A/L.S16/Rev. 1 . . . . . . . . 294
Déclarations faites par des membres du Croupe afro-asia-
résolutionAIL.5161Rev.enu1 .o. .du. . .. su. .e.pr. . . . 295
Déclarations faitespar les Etats de l'Europe de l'Est quise
sont abstenus lors du votc sur le projet de rksolution
A/L.Sl6jRev. 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 296
Otclaratian Faitepar unedéltgationopposéeAl'adoption du
projet de rtsolution AlL.516IRev. 1 . . . . . . . . . 296
Dtclarations faites par des dtlégationsabsentes lors du vote
sur le projet de résolutioAIL.5161Re 1v... . . . . . 296
Observations générales concernant la résolution2248 (S-V) de
l'Assembléegénérale. . . . . . . . . . . . . . . . . 297
IV. Etude des rksolutions adoptées par l'Assembléegknérqale au
sujet dela Namibie postérieurement aux résolutions2145 (XXT)
et 2248 (S-V) de l'Assembléegénérale, . . . . . . . . . . 297
Résolutions2324(XXII)et2325(XX 16dI)cdembre1967 . 297

Résolution2325 (XXII)I) .. . . . .. . . . . .. . . . .. . . 297

Rtsolution 2372(XX11)du 12juin 1968. . . . . . . . . . 298
Résolution2498 (XXIV) du 3 11octobre 196968. .. .. .. . . .. 299
Résolution2678 (XXV) du 9 décembre1970 . . . . . . . . 299

V. D6bats qui ont abouti à I'adoption de la résolution245(1968)
du Conseil de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . 300
Demande de réuniondu Conseil de sécurité . . . . . . . . 300
Réuniondu Conseil de sécurité . . . . . . . . . . . . . 300
Documents dontleConseiIde stcurité étaitsaisipour l'examen
de la question . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 300
Adoption de la résolution245 (1968) du Conseil de séciaité. 301
Observations généraleseconcernant la rksolution 245 (1958) du1
Conseil de sécuritt . . . . . . . . . . . .. . . . . . 303

VI. Débats quiont abouti l'adoption de la résolution246 (1968)
du Conseil de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . 303 COmENTS XVII
Page

Demande de réunion du Conseil de sécurité ........ 303
Documents dont le Conseilcudetsécuritéétait sais...... 304

a) Lettres et rapports ................ 304
b) Projet de résolution SI8429et amendements ..... 304
Adoption de la résolution 246 (1968) du Conseilde sécurité . 306
Dispositions de la résolution 246 (1968) se référanta la résolu-
tion 2145 (XXI) de l'Assembléegénérale ........ 306
Résumédesvues exprimées au cours de Ia discussion .... 306
Ems membres du Conseil de sécurité.......... 307
Erats non membres du Conseil de skcurité ........ 310
Observations générales coricernant la résolution 246 (1968) du
Conseil de sécurité .................. 311

VIT. Débats qui ont abouti a l'adoption de la résolution 264(1469)
du Conseil de stcuritt .................
Demande de rkunion du Conseil de sécurité ........
Réunions du Conseil de sécurité .............
Documents dont le Conseil de sécuritéétait saisi......
Lettres .......................
Projet de résolution .................

Adoption de la résolution 264 (1969) du Conseil de stcurité .
Rksumtdes vues exprirnkes au cours de la discussion ....
Observations généralesconcernant la résolution 264 (1969) du
Conseil de sécurité ..................
VI11. Débats quiont abouti a l'adoptionde la résolution 269 (1969)
du Conseil de sécurité .................
Demande de réunion du Conseil de sécurité ........
Réunions du Conseil de sécurité .............
Documents dont le Conseil de sécuritkétait saisi......
Lettres et rapporis ..................
Projet dc rksol~ition .................

Adoption de la résolution 269 (1969) du Conseil de sécurité .
Résumédes vues expriméesau cours de.la discussion ....
Observations généralesconcernant la résolution 269 (1969) du
Conscil de sécurité ..................
IX. Débats qui ont abouti l'adoption de la résolution76 (1970)
du Conseil de sécuriit .................
Demande dc rkunion du Conseil de stcurité ........
Rkunions du Conseil de sécurité .............
Documents dont le Conseil desécuritéétait saisi ......
Lettres et rapports .................. 324
Projet de résolution ................. 325

Adoption de la résolution 276 (1970) du Conseil destcurité . 326
Résumé desvues expriméesau cours de la discussion .... 326
Observations généralesconcernant la résolution 276 (1470) du
Conseil de sécurité .................. 331XVIII NAMIBIA (SOUTH WESTAFRICA)

Page
X .Débatsqui ont abouta l'adoption de la résolution283 (1970)
du Conseildesécuritk ................. 332

Demande deréuniondu Conseil de skcuri........ 332
Réuniondu Conseil de sécurit............. 332
Documents dant le Conseil de sécurittesais...... 332
Rapport du Sous-Comitk ad ho............ 332
Projets de rCs~luti................. 332

i) Projet de résoluSI9891............ 332
ii) Projde résolutionSI989............ 333
Adoption dela résolution283 (1970) du Conseil de séc.r333
Resunnedes vues exprimaes acoursde ldiscussion.... 333
Observations généralsoncernantIarésolution283(1970)du
Conseilde sécurit.................. 337
XI .Debats qui ont abouti hl'adoptdenla résoIution284(1370)
du Conseil de sécurité 338
..................
Débats auseindu Sous-Coniitad lzo........... 338
Débats du Conseil de sécuratsa1550'séarice ...... 341
XII. Résuméde l'étudedes débats.............. 344

Annexe concernant les efdeti'abstention volontaire des membres
.permanents du Conseidesécurité.............. 346
WRI~ENSTATEMEN OF THE GOVERNME NT THE KINGDOM OF THE

NETHERLAND ......................... 350
WR~TTEN STATEMEN OFTTHE GOVERNMEN OFTHE POL~SH PEOPLE'RSE-
PUBLIC ............................ 354

WR~EN STATEMEN OF THEGOVERNMENT OF PAKISTA ........ 355

WRITTEN STATEMEW OF THE GOVERNMEN OTTHE'HUNGARIAP NEOPLE'S
REPUBLI .......................... 359

LETTE RROMTHE AMBASSAD OFRHE CZECHOSLO VACIAL~S.....LIC
TO THEPRESIDEN QF THEINTERNATION CALURT OFJUSTICE 361

F~R~TTE STATEMEN OF THEGOVERNME OFTFINEAND ........

1. lntroductory rernark..................
I. The legal consequences for SoAfrica..........
II1. The legconsequencefor orher Mernbersofthe United Nations
than South Afric....................
1V. The Iegalconsequences for States not rnernbers of the United
Nations ........................

Chapter 1. Introductio...................
Chapter T.The interpretatiand modification of treaties.
A .Introductor.......................
B. Interpretation of treat................ CONTENTS XXllI

Page
{b) Furiherreaction toevidenc proving the absence of
militarizarion................ 740
(c) The Sorirh WestAfricacases........... 742

E .Subsequent eventse...................ution2145 (XXI) . . 751
F .The latesi progress.................. 756

I'.General .................... 756
II. Population and history............ 756
1l.Government and administration .......... 761
IV. Summaryreview of general economic developrnent . 764
V:Banking.....................s.......... 768
YI1. Agriculture.................. 770
VI11. Veterinary services........ ' ..... 775
IX. Fishing .................... 775
X. Construction .................. 776
. XI Commerce ................... 778
XII. Manufacturing ................. 778
XII1. Railway, road transport, harbour and air serv. .s 779
XIY . Oficial transport............... 783
XV . Raads ..................... 783
XVI . Postal and telecommunications services..... 785
XVII . Economic advancement of the indigenous peoples of
South West Afric................ 788
XVlIi Waterresources ................. 792
XIX Power ..................... 797
XX . Educaiion ................... 799
XXI . Health services................ 806
XXTI. Scientifi....................esearch services . . 808
XXII1. Summary 809
G .Conclusion ...................... 809
lntroductionto pholographic presentation........... 811
Annex A..South Wesr Aji-icSurveyIYO ............ 812
Annex B. Communication dated 26 September 1967from the Minis-
terof Foreign Affairsof the Republic of South Africa (U.A[oc
6897, Annex II, Enclosure 2)................ 812
Annex C. South West Africa: SouthAfrica R'sply to the Secretary-
GeneraIof the United Nations (Securiiy ÇounciI resolution 269 of
1969)........................... 812
Table ofcasescited ..................... 813
List of tlie relevant documentation............ 815
.........
WRI~TEN STATEME NFTTHE GOVERNME OFTINDIA 830
Introductory ........................ 830
T. Scopeofthe question ................. 830
TT Issues bforc the Court................ 837
JT TLegal consequencesforStates.............. 838
1V .Conclusion ...................... 842 CONTENTS XXV

Page
Chapter 11.South Africa hy virtue of itç conrinupresence in

Namibia notwithstanding SecurityCouncil resolution 276(1970)
isoccupyingNamibiaille~allandis obligateto rransferadminis-
tration oNamibia to the United Nations ......... 874
Section 1. South Africa isin illegaloccupation of Nami. . 874
SecrionII. South Africa should have transferrod the admini-
straiion of Namibia to the United Nation........ 876

Chapter 111. From South Africa's cantinued presence in Namibia
flow certain legal consequecnes for South Africa and other
States ......................... 878
Section 1.South Africa has certain dutics conçerning Namibia
under international law................. 878
A. The duty iinder the Mandate to promote thewell-beingand

developmeniof theinhabitants isimpressedupon theTerri-
tory and survives terinination of South Africa's rights
under the Mandate................. 878
B. South Africa lus the duty to act in conformity with
Chapter XI of the United Nations Charter concerning
non-self-governingterritori............. 880
C. South Africa has thc duty to act in conforrnity with
Chapter IX and other provisions of the United Nations
Charter. ..................... 881
D. South Africa has the duty under general international
lawto adhere to certain standaintheadministration of
Namibia as occupied territory............ 881
E. The preceding duties are unaffected by the Factthai South
Africa is occupying Namibia illegal......... 882
Section II.Stateshave certain duties under international law
with respectto Namibia among which are:

A. To respect the direcr responsibility of the Nations
for Namibia .................... 882
B. To apply certailegalrules with respect to treaffect-
ing Namibia .................... 884
Part IIT .onclusions .................... 888

LETTR Eu SECRÉTAIRED'ETA TUPPLÉANT AUX AFFAIRESÉTRANG~RES DE LA
REPUBLIQU SOCIALISTE FEDERATI VEE YOWCOSLAV A~ELA COURWKITTENSTATEMENTS

EXPOSES ÉCRITS EXPOSÉ ECRIT nu SECKETAI GKEKÉKAL

DESKATIONS L:NIES

1. INTRODUCTIOK
La questiondontcsisaisielaCour

1. Par la résolution214 (1970), adoptee le 29 juillet 1970, Ie Consede
sécuritba décidé de demandcr la Cour internationalede Justiceun avis
consultatifsurla questionsuivante:

queil ilsont Iescoiiséqucnccsjuridiquts pour Ics Etais de la prisencc
continue dc I'Afriqu~:du Sud en Narnibic, nonobstant lar&oIutian 276
(1970) du Conseilde sécuritë!e

2. Quelques-uns des pnints principaux soulevés par cette questionsont
examinh dans Ic prkcni t:xposé.

Fi et portéedeIa question
3. La proposition tendlnt à demander à la four iniernationaltde Justice
un avisconsullatif s::leswmtquwces juridiquespour lesEiatsdelaprésence
coritinuede l'Afriqudu Sud en Namibie, nonobstant larksolution276 JIYIO)
du Consei le sécuriténf,iguraiau noinbredes recammandarions faites par
un sous-comiit:nd hoc dt: Conscil de dcririté crié 30 janvier 1970' pour
étudieslesmoycns parlesquelslesrésolutiondu Conseilde skurirérelativ~ 6

la Namibie pouvaient êtreeftéctivementappliquéesconformémentaux-dis-
posirbiis appropriksde la Chartc,cornpic tcnudu rcfus flagrande l'Afrique
du Sud de se retirerde 'Ibirnibie.question quele Sous-Coinitead hoc avait
proposé de soumettre B 1sCour a étéincorporée par teConseil dc kcurili. au
paragraphe 1 du dispositidc sa rklution 284 (1970)dans Icstermes mêmcs
danslcsqtielselteavaitCtiformutée par le Sous-Comité.
4. /\findc détcrrni e sens et la porréede la question telle qu'eIIcavait
tticvnçue par ses auteun;,et l'organe donelleémanait, il esdonc pertinent
de prendrenote tout d'atiorddes principalesintentionet interprétürionsqui
onttiéexpriméesaucours desdébüt dsuSous-Cornite3etdu Conscildei;écurit+
qui ont aboutiA l'adoption formelle de la rbsnIution29 juillet 1970.
S. L'aiiteurdela yropc-sifion quiestdevenueie püragraphe1 du dispositif
de la résolution284 (1971 du)Conseil de skuriie a précisédés ledébut quc

cetledetriandene remettaipas en questionla décisiopar IaquelIeI'AsseinbIée
géneraleavait misAnau rnandatdeI'Afrique du Sud sur la Naiiiibet assiirné
la raponsübilité directerie ['adminisrrationdu Territoire du Sud-Oücst alri-
cain" ceettedCcisioétaiiune:trncsurcirrevocableiet((Ia pr&rice de l'Afri-
que du Sud en Namibie cmit donc désoriiiaisillégalet lesRats Membres

Sj9863, juille1970.
Par lai-esoliit276 (.1910)du Conscildsccuritedu 30janvier1970, par.5.
Ledit Sous-Coinitéud hoc .:ornprcntcwsIcsrncrnbrcsduConscilde skiirite.
,3Sous-Grnitead hocçrtken application lari.solution27f1970 )uConseilde
sÉcurité.comptes renduar,alytiqude la premièreàladix-septièmeseanceindusi-
vcrncnt (tenues enire le 4 Fi-vrier1970er Ir I970)l,/AC.I 7jSR.1à S,'.4C.17
jSK.l?.
Conseil destcurjtI5:;~'sCaiictcnuc Ic 29 juillet 1970,S!PV.1550.
' Finlande.
"/AC.17jSK.l2,p. 3etS/AC.l?{SR.17, p. 8.208 SAMIBIE (SUD~UEST AFRICAIN)

s'&aient engag& as'acquitterdcs responsiibiIitsue L'OrganisationdesNations
Unies avaitassun~éesnLa question qui &mit etre soumise ie laCour avait
donc trait aux conséquence uridiquespour les Etatsde la prkncc de 1'Afri-

que du Sud en Namibie aprés ceschangemenit rrévmables.
6.L'auteurJela ré~olulion asuggkrccn outre que l'avisconsultatif demandé
à la Courdéfinirait men termes juridiquesLcsconskquences qu'aurait pour les
autres Etaz: Iaprksericcontinue deI'Afriqrredu Sud enNamibie3 et qui serait
trésutilt pourdefinir plus prkiskment «les droirsdes Namibiens, résidan tn
Namibie ou l'étranger)) Ik plus, I'auteurde la résrilutiescomprait qu'un
avisconsultatifde laCotir internationalepourraitsouIigncrIc fait quc['Afrique

du Sud ttiiidBchucdc son Mandat sur teSud-Ouest africainparce qu'elIeavait
cnfreint lestermes de cemandat mênle,parce qu'elle avaitcontrevenu à ses
ohIigations internationales,aii statut internationaldu Terriioirt:et au droit
intemaiicin;il
7. Lesvilesexpriméesparl'auteur de Iadstilution concernant lanatureet la
portéede 1.question à soiimcttre à la Cour n'ontété cont&ks, au scin du
Sous-Cornid,paraucun dcsrncmbres qui ont appuyC ['inclusiodc la recom-
mandationdans Ic rapportdu Sous-Coniitcau Conseil de dcurité.De plus,la

question que le Sous-Comitk ud hoc avaitre~onirnandk de soumettreA Ia Cour
a ét-4incorlmrkedans testermcs mêmesdans Iesqiiels db avait étéformulée
dansIarksr~lütion adoptk par le Conseil de dcurité le29 juillet1970, par 17
\-oi contre zéro, avec 3abstentions 'O.
8.L'iiitei-prétatiodonnte par I'autcurdu projet de résoIiition concernant
la porlke lirnitkde la qiiestion Asoumettreà la Cour a ktC confirmk en des
tcrmcs divers parplusieurs autresmembresdu Conseil Ilqui ont aussi insiste

-
SJ.AC.l:'/SR.IZ,p.3.
SjAC.lYISR.12, p. 3 etSIPV.1550, p. 17.
ibid., p.18 A20.
'"Ontvotc pour: Burundi.Chine, Colombie, Finlande, France,Xépal, Nicara-
gua, Sierra1-conc,Espagne, Syrie,Eiais-Unis d'hinériqueet Zambie.Ontvotécon-
tre:Néant. St sont abstenus:Pologne, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Ir-
Iande duEicirdet Union dcsRCpubliques s~ialistcssoviétiques.
Immédiatementavant de prockdcrau vorc surl'ensembledu projetde résolution,
on a misaux voix sépnr2ment,à ladcniandcdu repgsentant de la France l,smots
suivants: .nonobstantla réwlution276 (1970) du C~inselde Mciiritr,figurantàla
findu parapaphe 1 du dispositifdu projctde rksol~stioPar Il voix contre 7.éro.
avec 4 absteniions (France, Polognc. Royaume-UnietURSS).Ic Conseilde séciiritk
a dkcidbde maintenirce mernhre dephrasc dans1çtextedu projetde r&stiIutitvoir
S!PV.1550,p. 76 et 77-80.
EX. Colombie (en soIlicitaiun auire avis consuliaiif la Cour ... IcSous-
Comité & necnmprdimettraietn rien ledécisionspriscsantéricurcmcntparlcConscil
et I'AssernbIéeéntraleet n'enretarderaitpas I'applicatiS.S/AC.17/SK.I2, p.6);
Nkpal (.nous estimons que IaCoiir internationaledevrlimiterlaportkc deson avis
consultatifsrrictcmenà Iaquestion quiluiest posée.sansse ~nçher surlalégalil4
nu la validitédcsrcsolutionsadoptéesiant varl'Assembléegét~eraleue par le Con-
seildesécurilk2S/PV.1550,p. 38); SyrifiaCour internationaledc Justic0n'estpas
invitée ii se proiioncer slestatutmeme de laNamibie: elle est priéeplutôt de
préciserI'ttenduedw rri<iyçnjuridiquedont disposentIcsEtatspourédifierunmur
d'apposition lcgale l'occupationdc laNamihie par le Goiiverntmeot de InAfrique
du Sud u,SlPV.1550, p. 47);Burundi (çIedfcisions pcilitiqumarrêt& parI'Assem-
blie gknkralcquant austatu1de laNamibie on1uncaracté rrevocabIe,étantdonné
que tanature politiqtie du problèmenamihicnrelèveen premier ressortdcssolu-
tionspolitiqueque leCr>rtscIe dcuritéet I'AsscmblEcgencralcsontLcsorgancsles
micux habilitésA imposer.C'est donc en reconnaissantla prjmautc du r6le que
joucnt ccsdcux organes que sont I'hscmblée générnl cc IcConscil deskçuriikque
lcBurundi votcraen faveurdu projet dc ri.solutianS!PV.1550.p, 72-75). particulikrementsur [eseffets du refus de l'Afrique du Sud de seconformer
auxrésdurionspertinentts du Conseil dewcurité, cl aux responsabilittk as-
sumtes par I'Organisationdes Nations Uniesà l'égard de la Namibie etdc son
pcuplc '?.
9.Les trois menibres '"11 Conseil qui SC sontabsterius lorsquela résolution
a étéadoptée Ic 29 juillcl 1970sernbknl également avoir reconnii,tacitement
ou cxpresçéinentI ,'hypothke surlaquelleétaitfondée ladkision de deniander
un avisconsulratif AIa Cour internationaledc Justice.En outre, l'und'eux " a

expliqué sacldécisiodc s'absicnircn invoquant Lefaitqm I'hypothése reconnue
sur IaqueIle etaitfondke la questionA soumettre à ta Chur limiteraiindûment
Iaportée de la qiitçtion
10. Il semble que la sçuic cxccption forinelle concernant l'inrerprétation
partiigk par [es membres<luConseil de sécurirépour cequi estde la portéeet
du but de Ia question A s3uniettreA IaCour ait éIt lefaitd'un ineiiibredu
Conseil Ihui, tout cn volant cn faveur de la résolution,a cependant indique

sa piférerice pour une intr:rprétationde [aquestion pIus large que celk que lui
avaient donnec, expressériieno fu taciiemenl,Ics autres tnetnbresdirConseil 17.
11. En générad l onc,d'après les comptes rendus des débats du Consci[ cie
sécuritkci de son Sous-Cornite qui ont prkddé irninédiatement l'adoption de
!a résol~tion284 (1970d )u Conscil de sécuritéi,l scmbIcraitque Ia qutiiion
soumise à Ia Chur concerne lesconstqucnces juridiquespour !esEtats de la
présencccontinuc dc l'Afriquedu Sud en Namibie, non en tantque puissance

mandataire prétendueou putative, mais en tant qu'Etat qui, suivant [CS dis-
positionsde [arhlution :!7 61970) du Conxil de sGcurite,coiitinueà occuper
la Namibie illégalcmcnt le:et au mkpris des resoIutionspertinentes des Narions
Unieset de laCharte des ?lationsUnies 19.en depit du fait qu'iactt mis finau
Mandat sur Ie Sud-Ouest arricain20,quc la Nations Unies ontassuméla
responsabilitédirecte du Tcrritoirc jusqu'h son indépendance 21. et que le

''Par cxemple I'Espcigne (dernariderBla Cour internationd aleJustice un avis
cunsitltiiiif perrneiiau C~nseil de sécuritdde connairre clesconkqiicnccs jiiri-
diques inrernatioi~alsu noa-resprct dcsrésolutionsdesorganesdcsNationsUnies,
et plus particuliérerne.t..des rksolutions264 (I969),269 (1969)ct 276(1970 du
Conseil de securitéx;leprojet dcrésolutionprksentépar la Finlande çoniribuerait
cerlainemeiitk .la dkfcnse tics intiretsdesdroits dcs Nnmibicns et i la miseen
aiuvrc réclicdes décisionsrieI'Chyani~atitindans I'cxercic:e ses responsabilitts
spicialesà l'égarddu 'rerri1:iirede la Narniz,S/PV.1550. p. 51).
'jPolt>gnç,Royaurne-Uni de Grande-Bretagneet d'IrlanJedu Sord et Union dts
RCpuhliques socialisiesoviitiques.
l4 Royaumst'ni de Gra~deBretngoc ct d'Irlandedu Nord.
" SjAC. 17jSR.17, p.5; FISiPV.1550, p.8991 (nnotre appuifi- k unz demande
d'avis mt~sultatiilaCour intcrnatiunalede Justice-* dépendaitde laprésentation
iila Cour internationaledr Jusiicç delu question clu statut dSud-Oucstafrifiiin
dans son ensemble. La queslion,tellequ'eIlse pose ici, nesemblc pas alIdans ce
sen%.ElIe repose sur çertairieliypothèsesuinwrnanf le statulcgaldu Sud-Ouat
africaihny,pothk.m qui, de l'avisde mon giwvernement. devraientftre examinees

par laCour. Ceshypcrlhtsesriesotit pasexprimees danslaquestion meme,maiselles
du Soiis-CornitCspkialdct a!ijourd'hi...x,S!PY.1550.dp.89o&91).rinrinçksausein
I6 France.

:' S!PY.1550, p. 862 88: cf.note IOci-dessus cunçernant la décisiodu Conseil
de maintenirles mots *noncbstant la rés<ilution276 (1970) du Cuiiscil de séct1).ié
le Résolution276 (1970) 3u Conseil de securitiwr. 7.
'Y Md., par. 4.
'" Ihid., dcuxÎcmcct troirmcalinéasdu prkambiile.
'' Ibid d.,uxicmc alinéadu préambule;ConseiI de sécuritéa demandé au Gouvernement sud-afriwin de rctircrim-
rnkdiatemw~ stonadministrationdu -1eiritoir22.

Pointsà examiner

12. On a montré que, Iorsqu'ia lorrriula question dont la Courestrnain-
tenantsaisie, le Conseil de séciiaemployé lestermescla prkscncccontinue
de I'Aifiqwdu SudcnNamibie, nnnnbstant larésolulion276(1970)duConseil
de séciirita~findedbnoncer[a présence dc ['Afriquedu Sud aprtsqu'il a iité
mis finau :mandat,et que l'Afriquedu Sud a cesséd'avoirle droid'ktrc pré-
senteen tail( qupuissance mandaiaire.
13. IIsuit que les conséquencesjuridiques pour les Etats de Laprkence

continu ei: l'Afriqdi1Siidne sont pascellesquidkcoulaient dircctcmcntde
la conduitedc I'Afriqucdu Sud agissantdansson anciennecapacitéde puis-
sance mandataire,maisseulenientlesconvtqucnces de la présencecontinuede
l'Afriquedu Sud aprts la wssationdes relationsdhulnnr dc son mandat.
14. Onss propox dc montrer dansl'exposeci-ape sqpréesencecontinue
deI'Afriquedu Sud en Nanlibie
al aemokhé. cntravcou affectéde toutautre manièrelaréalisationdesdroits

et ob~igiiiionsinternationapkxistants qu'ilincombait aux Etatç,et 5la
communaulkinternationaled . 'assurenceaui ccinccrnc laKamihie(notarn-
mcntleoobligations contr&téesen veriii du-~zicde la SociétdesNations
etdu systéme desmandats. et Cgdeinenten vertude la Charte desNations
Unies etdesnomes et principespertinentsdu droitinternafionaI);
b) a eu pour résultatdecréerdes obiigationssupplkinentap iorurlesEiats
en vertudc laCharte desNations Unies, elen vertudesdécisionsprisespar
leConscil de skuritérelativementAl'occupationcontinuede la Karnibiepar
l'Afriquedu Sud;
c) acréi:unc situationdanslaquelleIw reIationseIc;opérationsintbressantla
Namibic et d'autres Etats-qui pouvaient jusqu'icêtrelegalement éta-
bliesetexécutées ne peuvent plusavoi rucun effetjundiquc tant qu'une
administrationIcgitirnetun ordre juridiqun'auront pasété dtablis sut le
territoirde laNamibie.

15. Avaritd'exposerla situationde fait etde droitcréé ear Ia prksence
continue de l'Afriquedu Sud en Namibie et 1s obligations internationales
supplemcnrairesqui sont résultéedse cetteprésence,on examinera d'abord
brievernent dansleprésentexpost I'évolution,depuisle débridu systèmc dcs
mandats, des principals obligaiioinnsternationaIesquiengagentaujoui-d'hui
la responsabiIitdel'Organisationdes Nations Unicsetde ses Etats Membres
du fait que i'anciennpuissan ceandatairene s'estpas acquitfk destiçns-
ponsabilitk et nc s'cst pas retirk du ierritoirequanIc Mandat a prisfin.

ObIigatiunsdéroulan duraimc ds mandats

16.Le premier texte dalis lequeapparaîtI'idécd'une responsabilitinter-
naiionalcà &.sumer A l'égardde la Namibie(anciennementSud-Ou~tafricain

-- --
?a fhid.tr.oisiémcalinéadu prértnibule. allerriaiid)est l'article22 du Pactc de la Société des Nations, dont les deux

premiers paragraphes son. libellkminme suit:
u 1. Les principessliivantss'appliqucni aux colonies etterritoiresqui,B
Irtsuitede laguerre, ont cese d-être sous lasouverainetédes Etats qui les

gouvernaienipreccdcrnmentetqui sont habités par dcspcuplrs nonencore
ciipabI~ de se diriger eux-mêmes dans 1t.coiiditions particuIitrcment
difkiies du nlonde iiioderne. Lc bien-étre et IcddvcIoppement de ccs
peuples forment une niission sacrée de civilisation,et il convicnld'in-
corporcr dans le prkxnt Pack des garanties pour I'iiccarnplissemendte
cette mission.
2. La meilleurein-:thodc de réaliscr pratiquement cc principc et. de
confielariutdlc de ces peuples aux naiions dcvcloppéesqui, en raimi de
Leurs ressources,de leur expi.riencr:ou de [eue position gdographique,

sont le mieux A niemed'assunier cette rcspansabilire,et qui conscntcntB
1-accepter;ellcs cxcnxraient wtte tu telle enqualilt de Mandatairesau
nornde la Société r.
17. Aprks qiie 17Allem:igneii reiionck en 1919 " à taus ses droits suc le

Sud-Ouestafricain ciquç IaSociété des Nations a Etabli en 1920, en vertu de
l'article22 du Pacte, un tdandatinicrnationa1 ou 1tutellenpour le Sud-Ouest
xfricain qiieI'Afriqiiedu Sud dcvait exercer tilre de Puissance mandataireau
nom de la Socictédes N;itions ", la communautkinternationale a ipso facto
endossé une responsabilit<gienéralc,dont elle nes'estpas encore acquitfie, cn
m qui concerne le prngrer ct la protection despopuIationsctduTerritoirede
la Namibic.
18. Comme la Cotiri'adéclaré dans un avis consuItatifantérieur ,cregime
desmandatsa été ckk en iucriude l'article22dii l'acte laSociété des Nations

afin dc dunner pratiquem~ntcfïct à deux principes d'irnpofiirice prirnordialc,
savoir cceluide Ia non-annexion etcelui qui proclamait que Iehien-ttrc ctle
développenienr des peuples [intGressésf]ormaient aune rnission sacréede
civiIisatioi)2b.La Cour il fait en outre nbsewcr que 1la cré;itionde ce?te
nouvelle institution internationale n'inipliquaitni cession de territoire iii
transfertde souveraineté d I'Uniun sud-africaine.1.aGauverncment de l'llnion
devaitexcrcerunc funciiori d'dininislration iniernationaIeau nom de laSociétk
des Nations, aux fins de favoriserle bien-cireet le déveioppemend tes habi-

ranlsii2;.
19. A I'articlc2 du Mandat pour leMSud-Oucstafrictiiti allemand^ =^,i'w-
troi de pleins pouvoirds 'administration et de législat surnTerritoirc &ait
assortide l'exigenceque ale Mandataireaccroîrra, par tous Icsmoyens en son
pouvoir, lc bicn-Êtrcmaiérieelt moralainsi que leprogrthsocialdeshabitantsdu
territoire sûumisauprésc!it,Mandat n.
20. En assurnan tlesresponsabilit4sde Ptiissanceadministranlc, l'Afriquedu

23 Aux filidii prêsentxiioséIeicrrncaSud-Ouestafricainsdésignanita Naniibie
sera employc quand Ic conicxte rçnvoic .des raitshistoriqiiconcernant cc terri-
rojrcanterieursairmoment où ce dcrnicra kt6déiiornntérNamibie ..
*' Article 119du'l'raitt paixavecI'Allemag~~cs.ignéI VersailleIc28juin 1918.
25 Mandat pour IeSud-Etuest africaitallemand, confirmépar la 11klarationdu
Conseil dc laSociktédes Nations dii17 deccrnbre1920.
'6 SIOIHiInternaionaidri SI~&[-OIILaIfSiiI'ruin, nvi.i.conil.,I.1. Rcrr1950,
D. 131.
" Ibici., 132.
'"klarntiun du Conseil de laSuciétédcs Yations du 17 décembre1920.Unies dcurcsponsabilii4s excrcécsjusqu'alurs par la Sociéré des Nations, ce

jusqu'g cequeI'Organisat adcpte son propre regime internationalde i~itcllç.

ObligationsdbcouIand teIa Charîeda Nations Unies

24. LL24 octobre 1945.lorsque la Charte des Nations Unie est entréeen
vigueur, I'AfriqucduSud administrait le Tcmitriirc sous mandat du Sud-Ouest
africainau nonidela Soci6iédesNationsL5eeise trouvairsoumise aux ohiigations
internationales découlant clcI'arli22eduPacte de la Sociétk dcs Nations, du
Mandat confirme par le C~nseilde Ia SociétCdcs NatioiisIe 17dbcernbre1920

et dcsrkgles(relatives auxpélitions émanantde territoires soiis mandaadop-
tées par leConseil de la SrxiCti:dcsNations Ie31 janvier 1923.
25. Cependant, lorsqu'tllea adhéré àla Chartc dcs Nalions Lnies h titre de
Membrc originaire 36,l'Afrique du Sud, i 1'kgaI desautres Etars Membres, a
acceptépar lehit mtme, ensusde toutes Iw obligations existant antéricure-
men[, [esobfigations dcs Meinbresde ['Organisation Enonck~ dans la Charte,
I'articlc 103 de la Charte stjpiilanqu'en cas de conflit entre les obligations
des Membrcsen venu de I;Chartc CI leursobligationsantérieures,lmpreritières
pdvaiidraient.
26. II s'cnest donc ensiiiviqu'aux obligations internationaleconcernant Ic

Sud-Ouest africain qui existaient antérieurement iil'entréeen vigueur de la
Charte des Nations L'nie ssnt venues s'ajouteren 1945, Ies nouvelleç obli-
gations qui &taientwnteniies dans Ia Charte et notamment:
a) I'obligaiiadc rcspectcr le principde I'cgaliti:dc droitsdes peupfeseide

Icur droit h disposer d'eux-memes (voir articles premier 7).et 55 de Iii
Charte);
bj I'nbligation Je develo~ipcret d'encourager le respect effectif desdroide
l'homme et des Iiberté;fondamentaIespour tous, sans distinctiondc race,
desexe, dc hngue ou dt:religion (voirarticlespremier31et55 cJt laCharte)
etI'obligation d'agierrivued'atteindrece but (voir article de laCharte);
c) l'acceptation parIs E;tats Membres administrant des terriloiresdont Ics
populations ne s'adrnii~istrcnpas encore çornpIttementelles-mkmesd'une
mission sacréeconsistiint à prornouvriirlebicnktrc de ces populations et

I'acoeptciiiode l'oblip3tion précised'assurerleur progrès,de dtveloppcr
leurcapacitkde s'administrer ellrs-miniesetde lesaider dans le dtveLoppe-
menr progressif de Icui-libres institiitions politiques (voir article 73 dc la
<:harte;voir &gaienientrésoIiitim 9 (0 dc l'Assembléegtnerale, première
partie, troisième paragcaphc).

27. L'ensemhIe d1obIiga:ionsmentionntendernier licu(cibligatioiisdhulanr
de l'article73 de lCharte) figure achapitre XIde laCharte intitiiIDéclara-
tion relative aux territoires non autonoinesfiqiiies1 devenu imrncdiaternent
applicable" h I'adrninis~szttiode tous le teritoircs non aulonun~es,que

-*ILa S~iété desNations a étéofIicjellemeni dissouteIc IY avril 1prèsde six
moisaprès que la Chartedts Narions Unies futentréeen vigueur.
j6 L.'Arriquzdu Sudestdt:venueMembre originairdcs NationsUnies le 7 novcm-
bre 1945.date Blaquelle elaedtposk soninstrument deratifiraiion dlaCharte des
Nations Unies [vciiarticle 11411.
flDans une rksnlutionatloptk BI'unanin-iikar I'AssembléEgcnCraIele9 février
1346ct appuyée par tous IcEtais administrant des territosous mandat (y com-
pris I'Afriqtie du Sud1'A:sernhlé eaérale a atrirI'attentionsur fefait queles
oblimtions acceptéespar tçuslesMenihrts de l'Organisationaux temies du Chapi-
treXT de la Chartc nesont nullement liksà laconcIusiond'accordsde tutelle oàceux-ci aieriéieant&ricurcmcn tlacérsous niandal ou non. On reinarqueraquc
ces dispositions reprennentet, it certains tysirds,développent tesprincipes
essentiek contenus dansI'arliclc22 du Pactede la Sociétédes Nations. It n'est
guère twsoiride fiiiriippcl aux précisionsapportkt5 ultérieurenien tla défini-
tion du territoirenon autonome pour souligner Ie caractèreinanifcstcrnent
nan aiitontimede la Namibie ci lefaitque l'Afriquedu Sud a en condqiience
l'oblirdtiunintcmationale de se confornier aux conditions énoncées dans Ic

chapitreXI' de la Cliartedes Nations Unia.
28. I'arniles territoiresnonautoiloines visésau chapitcc XI de la Charte se
trouviiicnt dc iionibreux territoiressur lesquclsles Etats adminislranls cxcr-
çaient ahia la soiiverainet&M. ais i[s'en trouvaiégalenient d'aiitre(comine la
Namibie) Cont ['administrationrelevaitde la-rcsponsabilit~internationaIesous
un rkgimc tlc surveilfair nterreiationalqui,dansle czsdu régiriledesmandats.
étaitantérieurh laCharrc Jcs Yations Ilnies.
29. Un n régimeinternational de tutelleia éiékiabli en vertu des chapitres

XII ci Xlll de laC:hartexpour l'administratioiiet lasurveillancedes territoires
qui poiirroritÊIrt:placCs sousce régime en vertu d'accords particuliersi~lfe-
rietirs39 et il etüit prévu I I*oriçinc:uc Ics territoiresencore sous mandat
scraientpaimm tispremiersB êtreplacés sous lerégiiiide tuietle.Ccpcndünt. une
telleévolution exigeait [awnclusion préalable d'accords particuliersentre les
Etatsint6ressi.s'O.LaCour a, dailslepas&,émisl'avis que ces dispositionsde Ia
Chartc n'imposent pas aux Etats mandataires['obligation Je conclurc de tels
accords

30.Ainsi. en dkpitdu fait que 1'Açsem bliz gknkralc,i sa première session,
avuit inviti. tousles Ftats qiiiadrriinistraicnrdes territoires sous maridai h
prendre les mesures n6ccssüirpc our Ia prompte concltaion d'accords de
ruteIIeu et qiie tuus lesautres Etats Mernbrcs qui CtaicntPuissances manda-
triircsont diirnentconclidesaccords de tiitclle,l'AfriqueduSudn'a pasaccepté
dc s'engager par un accorddc cetordre. IIs'enestensuiviqiie tous les territoires
quis'étaient trouves soumis au régimedumattdaidç 1ü SocictCdcs Kations, à Ia
seuleexceplion dc la Namibie, ontttt pla~+ssous Icrégime de tutellede I'Oi'ga-
niçaiion de; NationsGnics,ii moins qu'iIsn'aient accédé h I'indkpcndance.

31. LaNamibie s'estdonc trouvée dans uncsituationunique en ce sens qiie.
bicn qiie n'ayant pas fait I'objerd'un accord de tritelle.elleest Jcmcurk un
territoirenrlnautononie plact sousjerégime desmandats,relevantdela rwpon-
sibiliti.inrcrnationaIassurnke h cc titre,objctdes obligations supplémentaires
assumccs par LesElats Membres en vertu de la Charie des Nations Lnics ct
souniis au ccintr6lcde I'Assen~bleegknkralede l'ONU.
37.On ;iindiqu; plus haut qu'au nombreds obligiitions internationales
créées par la Charte des Nations Unies el applicables la Namibic figuraient

notamment l'obligation de respecrcrle droit de la population de la Namibie à
I'égalitede droitsdespeupl- ctau droitde disposer d'elle-même [',obligationde
promouvoir en Namibie (comme partoutailIeurs) tçsdroits dc l'harnmc ct Ics

la constitution du Conseide tutellet sont parconsiqrient désniaintenant pleinc-
ment cn vigururh.Voir rcsolution9(1) de I'PissçmhlCtgénéraleA!h4 p. 13.
Kcsolufions 567 (Vu. 648 (Vllj, 741 (\'IIet 154t (XV) de 1'Aswrnblke&nt.-
ralc. Voir égaIerrieritpar.et59 ci-apres.
3qArficlc 75de la Churie des Nations Cnics.
'"Article 79ct 81 de laCharte des NationsVnics.
''Sfoirrr.;ntermtionadu Sud-Dziesrafiiraiiavis ronsulrnrirC.1.J. Kecucij 1950,
p. 140.
'2 Rcsolution9 fT)de I'AsscniblCegénéiüle,adupike le9 lkvrier 1946.liberté soiidaiiieiitaIsari!distinctioirdrace, desexe, delangue ou dereligion,
l'obligationde tenir pour primordiauxIcs intcrêtsdcs hübitantsduTcrritoirc,
et enfin l'nhligarionde fa~.oriI scurbien-êtr eans toute la mesurepossible,
de dCvcIopperleurcapaciik a s'administrereiix-liiemeset de les aider dans le
d4veLoppemcnt progreuif de leurs libresinstitutionspolitiquçs.
33. <:esohligatinnsinccm baicnt aupreiiiierchef a I'Etat Membre qui déte-
nait ou avait assunie la ~esponsaliil ié dc I'adtninistrationdii territoirenon

autoiioine --ci alorssous manda1 - de Ia Namibic, isavoir I'Afriqucdu Sud.
Mais conime es ohligatjons étaientconsacrées dans ia Charte, convention
rnuItila~CraIe,les Etats p:lrriesà ladite convenlion se trcitivaientégalement
juridiquementliés par celli:s-et si l'uquclconquc d'cntrecux manquai1 B s'y
conformer, lesautres Etats Mcmbrcséiaient en droit de lui deniander des
cornptcs cl,lecas écli&nt.derecourii aux procédures prévues dans la Charte à
cette fin pour obtenir de Iui qti'ils'acquitte des obtigstions cn qucstiun. II
s'ensuitdonc quetous Iaî Membres dcs Nations Uiijesont uniirtkrête,n vertude

la Chartc, i l'exbç~riiudesditesobIigations.
34. Dans lecas de la Namibie, cei interet SCtrouvc rcnfurc~ par lefaiqlue
le binéticiniredes obligations en quesliori n'a A aucun inoment possbdé les
mosens, Ianpiici~C uu lesiatiijuridiquercquispmtrFaire valoiroirappuyerune
prétentioninternationaleou enexigerlasatisfriction. Pour quc Icsdroils dévoIus
lapoptiIationet air territ-lide la Naniibieaux termestantdesparawaphes2
et 3 dc I'sirijdprc~riier, ue des articIc55 et73 de la Cfiarteaient une signi-
ficatioiidans lesfüits,il faudraiqu'il soipossible dc Icsfaircvaloirconlre une

parlieqiii[esaurait vinlés.EnI'espècedunc, ilii'ya peut-êtr easd'autrenloycn
de sa~tvcgardcr ws droits altachesii un territoipla~+ soiis responsabiliiéinter-
naiionale. que de hire jouer 1ü rcspansabititécollectiidede I'Orgünisrrtiundes
Nations Unies. 1.eSecrétairegénéra lslimeericonséquenc que Ie droitd'exiger
l'exécution dcs obIiyatiorlssuçrrieritionnéc sst dévolii A I'Organiçation des
Nations Unies, agissant ailnon1 de lapopulation et du territoirede laNamibie
jusqu'h ce que ce pays soit eiirnesii1-defairc valoir lui-nierneses prétentions
internationales.
35. 1.aCour a ailtérieureinenCt misI'avisque a iacompétencede I'AsscmbIkc

gentrale pour exercer urie surveillariçe sur ['adiniiiistrationdu Sud-Ouest
africain cn tantque territciisous iiiandat estfondée sur les dispositionsde la
Charte 43.'Sotuefois, cetticompétence s-exerce coinptc tenu dcs diKkrcnts
textcsconstiiuiionnelset dis diversessourcesdedroit surIesqueIsmntfondée ses
obligations intcrnatiorialc!:cxistantcs coilcernantla Namibie.
35.Traitantde l'cxerciccpar I'Aswrnblke généraledes pouvoirs prhlabtz-
Iiieiil dévolusau Conseil de la Sociélé des Nations, la Cour a statuéque It:
dcgri. dc survcifivncr:5 e:tercerpar l'Assembléegknérale ne sauraitdépasscr

celui qui a 4ié appliquéslius le régimedes mandats etdevrait Ctrcconforrrie,
aiitanl que possible, à Ia procéduresuivie cn [a matière par IeConseil de la
SociEti:dcs Nationse ". T-3utefoisde I'avisdu Secrélairegcnéralcette conclu-
sion ne portai tque sur I'exerciccdes pouvoirs di1Conseil dc la Sociétédes
Karioris etne concerne pa:;l'exerciceconcurrerltd'autrespouvoirs découlantde
la Chartc dcsNations L'nifi. - -.-

" Pi-widirre de vnr~~pplicuhiaux yit~.rtiotoitchrint nrppurisctpi~irlornelu-
113 uirTerrifoirrOiiStid-Oii<$ajficai avs,c~t~sitf~ulC.I.J. Recueil 1955,p.76.
'"Srurirr ii~iririrrrdu Sud-Oiicst ufiicuiuvisc;~nsttfluI(( C.1..rcueiIf950,
p.138 :Proré~hre dr Yoze~ppliccrbten1t.rquesliuiluitchunif5 ropporrsetpéritions
re!rir$uuTtrrit0ii.e hi Sud-.Ouestnfiicr(iricur~sultnrC.I.J.Recueii 19.55p.77. 37. Comme lesobligationsde la Chürteintbrssant [aNaniibieontfaitI'cibjet
d'une appli,xitioet d'une interprétatiocontinuesde la partde ['Organisatioi~
au cours rl.5 vingtxinqderniers annkes,qudquw-unes desinterprétation su
desappIicaiionslespIusimporrantesqui touchent aux obligationsquiincombent
actue1Iemeritaux Etats du fait di1 maintien de la présence sud-africaineen
Namibie serontexaminka dans unc sectiondistincte".

Au*- sourcesd'obligationsjuridiqm

38.Leszuurcxsd'obligations juridique concernant la Naniibie nc sontpas
constituks seulementpar ceIIequi ont 4th rnentionnk plushitut ou parcelles

qui seronl préscntkcsdans ics scctions suivanies. ToulesEtau ont kgdernent
dûveiIIcrà ce que Ieurattitudeh l'égarde laSainibje seplie Ad'autrcs obiiga-
fions internationales découlansotit du dro~lconventionne1ou du droit cou-
tumier,soitdes principesreconnus cornrnc étantd'application@nérale dansies
relationsinternationales.
39. Dansunavis consuItatirendiiil yaqiieIquesannks, IaCour a donne un
exemple d'une nome juridiqur:nc dbcoulanf pas des sources particu1ikres
Cnuméréc dsüns les pagequi préddent, Iorsqu'ellea conclu que Icsprincipes
rkgissantla Csn~ention sur legénocide 46Ksont des prinr-ipcreconnu psarles
nationscivilisBes oblimmantIaEtats,memeendehorsdetout lien conven-
tiunnelii 4Enoutre, parlant de I'intérêjturidiquequ'onious IcsEtatsA ceque

cesdroits et rihligationfotidamentaux sciientprotégés a Cour a notamment
dedaré dans un arrtiplus réccnt:
n Une distinctionessentieIIedoil erre2tablentre lesobligationsdes Etats
envers Ia comrnunautk internationale dansson ensemble et ceIles qiii

naisserivis-à-visd'un autreEtatdansle cadre dc La protectiondiplorna-
tique. Par leurnalure merne, les pren~iérecsoncernent ious leEtats,Vu
I'jmportanrxdcs droits en cause, tous les Etatspeuvent élre considkrés
comme ayant un intérê jturidiquea ceque cesdroits soicnt protkgks;Ies
obligaiions dont iIs'agisontdes obIigationserga omnes.
Ccs obligations découlentparexemple,dansIe droil internaticrnaw l n-
temporain, de Ia misehorsla loida actesd'agressionetdu génocidemais
aussides vrirrcim etdes &des conclrnant les droitsfondamentaux de la
personnc humaine, y cornp& la protxtion contreIapratiquedel'esclavage
etIadiscriminationraciale.Certainsdroitsde proicction correspondants
se sontintégré su droit internationalgénéra1 (~éser~rrsà la ~onwrjrion

pvw hiprévcirtiontr luuépre.~ssiou crime (jexknocide, ovis consul!oi.#;
C.I.J. Recueif195I, p.23); d'auircs sontconfer& par des instruments
internationauxde caractèreuniverselou quasi universel.M 48

-

'6 Nations Unies, Recrieiideuiuuirés.vol.p.277. Apprriuvktpar larésolution
260 A (Tri)Je I'AsscmblE cénéraldeu 9décemhre1948; voir égatmeni résolution
96 (1)de I'Assemb1l.gknkralc.
'7R&~~PI'sàILIConventionpourIupréveniiunellu réprrssidizrrittde génocide,
mis cansulfirfiC.1.J.R~pcueiY51, p.23.
Affairede taBurceio~ Traction,Lighr andPower Contpnns,tiviired(noiwlle
~qi~ék:IY61),orrttd~rJférrier1970,C.I.JRecircilIY71p. 32. Les responsabilitésspkcialesde I'Organisatiun des h'atiortUnies
iiI'karrldi1pwpIe et du territoirede la Namibie

40. Les niesures priws rar llOr~nisation des Nations Unies etsesMembres
en ce qui conccrnc la N~inljbiede mEmeque les responçabilitksqu'ils on1
assurnéesà son égard, wnt eçsenrieIlementfondées sur leprincipe que les
Kations Unies ont eu etct~ntinuentd'avoir cIcrsesponsabiIitC!spkcialesenvers
le peupleet le tcrritoirJclaNamibie 4".Lefaitque cesresponsabiliik spixiules
suni différentes , certainsbgards imporianis, d'autresresponsabilité sssurnks

par l'Organisationdes Narions Unies cst illustrénotamment par lesfacteurs
suivants qui sont propres iila situationde la Kamibie:

rr) La comrnunatitéinterriaiionale excrLr rine respansabilitiA l'égardde la
Namibie depuis pluscl'ridemi-siècle,cettedernièreayant ktkadrninislré aeu
noin de la SoeiCt.4desKations jusqu'en 1946, et depuis lors au nom dc
I'Organisarion des Nations Unies. EIlc dcmcure un terriIoireinternarionai,
dotéd'un siatutinterniitionalct régipar des règlesinternaiionalcs 50.
h) Dans la Iriesureou 1'Afrique du Sudn'a pas honoré [esobligationsinterna-
- tionales dont clle devait s'acquitterenvers le peuple et Ic tcrriroire dela
Karnibie 'l,ou a refustldc Ic faim, I'Organisationdes Nations Unics s'est

dc cc fait lrouvde daris I'impossibiIitd'assumer ses responsabiIitépsar
I'interniédiairct avec Ie concours de I'Etatadniinistraiitet a dûchercher
d'autresnioyensd'assu teravec ou sans luiI'accompljssemend te Iamission
internationale- etsaci.i5e-dont elleami tcndernierressortlareçponsabili-
téet dont eIieétaitchargie destrrveillerl'exercice.
cJ Dans l'exercicede ses responsabilitks h I'kgardde la Namibie, l'Organisa-
tion des Nations Unies s'acquitted'un devoir spkial, qu'il appartient A
tous lesEtats Llcmbresde l'Organisationdes KarionsUniesd'assumercon-

jointementenversun p:upIeet unterritoirequi nerelèventde lacornpttcnce
nationaled'aucunEtatexistant et qui dépendentexclusivementde I'Organi-
sationdes Nations Cnies poiir laprotection internationaIe de leurs droits
et de leurs intkrtts.

49 Cesrt~pcinwbiliiésspé:ialesde l'Organisationdes Nations Unies a l'cgarddu
peuplc et du izrritnirde laYamibic ont iticxpresstment et constaninicntrkultir-
mecs parle Conseil de sécurit(voir rCsoIutions245(1968). septikmcalinCa du pri-
ambule; 246 (19681 huitikml:alinta duprkmbule; 264(1969), sixièmcalinéadu prk-
ambule et283 (1970),dcrnicrnlinb du préambule)ainsi que par I'Assçmhl4egene-
raie(voir,notamnicnt,résolutions 1839(XVIII}. qiiairirrièralinka du prélinbule;
2074 (XX), cinquitrncalinki du priiimbuIe: 2145(XXI), neuvikme alinéadu prc-
ambiilc: 2324 (XXln, qustrièmt iilinedu préambule; 2372 {XXTT), septikme et
huiticniçalinéasdu prkarnhi~lr2403 (XXIiT),dc~rxiém aclin& du préanibiite:2498

du prkrtmbule).e ettrtiisiPialinCasdu préambiileet 2518(XXTV),premieralin~a
'" Stuilrin!ernution duu!Sud-OUPSIarricuiir, avis ccon.rubC.il. Keczleii1950,
p. 132: le rnsi~itienstatu!intcrnationa le la Namibie a et6 réafirmépar leCon-
seil dc sécurité(voirré50t~itii)nZ46{196,ptiéme n1ini.du pri.amhuIt: 276(1970).
quarricmcalinta dii préamtule et283 (1970), cinquiéniealinéa<luprhmbulc) ainsi

aque leSud-Oii-tl&africaie:;unvterritoirouiaoun1statutinternationaetqu'ildevrané
cunwrver cestatutjusqli'ice qu'ilaccede t'independnnceu;voir égalcmenlrésci-
lution2325 (XXII), par. 4)J.
" Voir par.58 à 63. ctp:ir. 7ci-8pri.s. LerbleI'AssembIég eénérale

41. 11 faut donc étabIirune distinction entre d'une parlesdécisiunsprises
par I'Assenib1t.cgCn.nCraele ce qui concern e'exercii.:es responsabilités
coHcctivesde l'Organisationdes Nations Unies à l'égarddu peupleet du terri-
toirede laNamibieeiparailleurs1s autresrésoIutions deI'Asscmblkgénérale
ainsiqucIcjrcconiniendationsi unveattintdanslecadredeI'autoritésouvc-
raine des Etats. Careil'absenceJ'uncjuridictionsouveraines'interposanetntre
l'Assemblée génkraIde'unepart et le~upIe et Ieterritoiredela Namibie d'autre
part (cicnatfcndantla créationd'lin Elalnamibien indépendane tt souverain),
iln'existeiiucuiieautorit&gouvcrncmentaleen dehors de I'AssernbIégeinCrale
et du Conseilde séciiritquisoitcompétente poiirinierpritccf pour appliqtjer

d.la Namibic Ics obligations interna1ionaIe.squi doivent êtassumées envcrs
cellc-ciaux termes de la Chartc dcs Nations Unies etdel'ancien rkgime des
mandats.
42. IIs'ensuitquc lesrésolutionsque l'Assembléegénéral e adoptéesdans
I'cxcrcicedesresponsabilités sptxialcsdc l'Organisationdes Nations Unies a
l'égarddu peuple et du territoirde la 9amibie constituentpour l'autoritéqui
adminisirclc territoire, desdécisionsim+ntives dc lacommunauté inferrtatiu-
nale auiiornde laquelleIeierrito cirtcdministré.La forcede cesrksolutionsde
1'AssembIée gknkralcest particuliére~nentianife Jacs la mesure oh ellesont

&nunc&1 , maintes reprisesceque l'immensemajoritbdes EtatsconsidkcntEtrc
leursobligationscolIeciivcscnvcrsIaNamibie.
47. Cesrésoluitons constituentaussi,notamrrientI,'cxprcssionparlacomniii-
nautéinternationale de ses propresresponsabiIitdsenvers la Naniibie,et clics
régissenten consequcncc toute mesure prise par l'Organisationdes Nations
Unies otien sonnom en vue de s'acuriilierdc ccs rcs~onsabilit.n outre,ces
rCsofutionspeuventconstitiier['énoncé desobligationsgénSraies quiinconibent
aux Etats en vertuJeu instrumentsconstiturinnnelsexislantsou conformément
aux principesgknérairxou aux normesiinpkraridvued sroit international.
44. Etantdonné qu'aux term~rde I'anicIc56de laCharte des Kaiions Unies,

lesEtats Membres sunt tcnus d'agiren coopérationavec I'Organisationen vue
d'atteindrelesbutsCnoncC asl'articl55delaChartc(conwrnantlacoopération
économique etsociale ainsi que Iti droitsde l'hornilie), les EtaMernbres
doivent, dii faide cette disposition, coop5reà routeactionentreprisepar les
organescompélenisdcI'Organisat desKiationsLnics en vue d'aiteindreces
butsen Namibie.
45. En adoptant desdsoIutions interprétanotu appIiquantles responsabilirés
spéciaIesdc l'OrganisationdesNations Unies l'égarddu pcupIc ctdixterritoire
de la KarnibicCR vertude LaChartcdes Nations Unies, las Etats Mernbresde
l'Organisation4i1oirmntnun scuIcrncntIes principalesobIigations quiont EtE

assumées niaiégalement 1s r4glesetlescrigres fondiimcniaux suivantIesqueIs
il coiivient d'interprcterIesditesobligations.
46. On rioten cetégard que wrtains des termesutilisésdansIcrkgimedes
mandats et dans la Charte des Nations Unies fcvrnrnc parcxcmpIe((bienGtre,
prospkriiEn 52uprogrès social^^^^ 1:kgalirde droits et droit [des peuples]A

" Ariictçs 55et 7dcla Chartedes Naiions Lnjçs;arricl72 du Pacte de laSo-
ciétédesNations (obien-êtrct deveIoppe~nen))article2du Mandat.qui figurdans
la DCcIarationdu Conseil de la SociétédesNaiions du 17 dkcnibrc 1920 (bicn
&iremattrielei morÿl m)Aux findsc l'article 55 deCharte drs NalionsUnies. le
terme abicn-tirfinecomprend pas reulcmcntle bien-tire physique mais également
lesconditionsecononiiques, sociales. culturcIles, cetpoliiiqursni.çessairaudisposerd'eux-inêmes-u ; adkveIoppement :; 5utraiteravecéquité ii5qu Capa-

citt [des popiiIations]de !;'administredlcs-mêmes )7jsupposent l'existence
d'un crinsensus tacitc ou d'unenorniecoi~teniporaineen cc qui conccrnc Ics
r6gles ou les critbresd'inttaprktationà appliquer. Le maintiende [a présence
illtgalde l'Afriquedu Suden Narnibic n'a en aucune facon diniinuéle rBIe
dévoluAI'Assemblk gbnérale en tantque porte-parolede ce consensus interna-
tional ou le devoirqu'a [acommunautéinternationalede faireen sorteque la

populationet le territoirede laNamihiesoicnt traitesconformémena tuxrègles
internationales établies.
47. Etünt donnéqu'ils'asit icid'obligarions intcrniitiunaletnoiinationales,
ilestciair qu'ilnesuffiraitpas qu'un Etat quelconque (ycomprisunEfat adrni-
njstranit m )pow unilatéralerncn t Ia Namibieune de ses propres régIes qui
soit contraireA une regleadopteepar lacornniunauti. intcrn~tionaleau noiiide
bquelle le territoire esadministre Ilne suffinit pasnon plus de s'appiiyer

sur unerégledontan pr6ft:ndqu'cllc étaitacceprableautrefois, au moment où
l'obligation cstnk,mais qui depuisest devenue inconipatibtc avec lesnormes
intcrnaticlnalesniinirnumsreconnues ail morncnt où I'interpré~tion est faite.
48. Même s'il étamanifestequ'il y a CU intentiond'établirune norme de
validitépermanente {cc qiiin'est pas le casici),cette norme aurait dctoute
façon ttt invalidéevar la suite dans la mesurc oh dIe devenait incompatible
avec lesobIiptionsjuridiq!~es primordiales découlantdela Charte desNations

Unies oiide normcs impksiitives du droit internarional(jt1.co~cns) 59.D'ail-
Ieurscn fait, lesobligatior;~dont ils'agi1ici n'ontjamais &té limitéespar une
r&gle définieoiiimmuablei:emrintant 50ou h 25 ans,au contraire ellesétaient
destiné esassurncrI'accomplissenientd'uunemission sacrk de civilisatio3
qui, celava sans dire,est rigic, cntrcaurres,par lcsnormes conternrnraines ci
les principesrn'onniisdu <!roitinternational.

49. Etant donnk quc Icsiictede l'adminisirationterritorialedclaNamibie ont
cu pour baseunerelationiritemationale etn'ont pasé~ta.ccomplis dans Iecadre
de la compétencenational{:d'unquelconque Etat 60,ils'en estensuivique Ies
affairesintérieuresdu territoi inrernationalde Ia Namibie intccsscnt direc-
tcrncnt la communautéinternationale.De plus, si lç consenteiiieide l'Etat

P. --. --
bien-Etre~IInuprogrks; voir. entraiitrcla&solution 2700A(XXI) de I'Assemblie
gknérale.
Article2 du Mandat, 17 dkembre 1920.
'4 Articlc premier,par.2,articles 5et 71de [a Charte dcs Nations Unies.
'S Articlc73 de laCharte des Nations Unics.
'"bid.
57 lhid.
" Comme, par cr;cmplc, la poli tiqusud-africadi'nuspurrhe aidpliquer aunié-
pris des decisions par 1csqrit:IlConseil dc sécuritéet i'Asscmblee genéraleont
indiqué quc ccttc politique \-ilaCharte des Nations Unics (ctrépugne j.la cons-
cicncc dc l'humanité);voir. entre autres, les rksolutions181(19631,IR7(1963190
(1964). 191{1964 )l281(1970) duConscil de dcuritc ctIcrkstiluiiuns1761 (XVII),
2054 (XX), 214 (XXI), 220-1(XXI), 2307 (XXII). 2396(XXIII) et 7506(XXIV) fit
I'Asser-etnbée nérale.
5" Convention dc Vienne sur ledroit des traités!ariicles 5et64; document
A!CONF.39!77, 23 mai 196:)et Ciirr. 1.
L'ancienne cornpêtence<lel'Afrique du Sud d'agirau noin dela cornrniinauti:
internationale cn tanque Piiissance mandatairne luiajamais crinfkrélasouvcrai-
netéori desdroits prrmaornis sur Ictcrritoir(voir plus haupar. 18)qui dcmeure
donc legalement eriiiCrenien:n dchors de la ji~ridictirineila souvcrainctésud-
africain eeçndependantdc cclle-.;-ci. directemeritintéressé devaêit trrequis pour qu'une obligation internationale
s'appliqueà la Namibie. ce consentementdevrait être donnéou refusepar la
populationdcla Namibie et non parune piiissünceadrninistrantetrangère{qui
cstmaintenant présen:niitlekgtilcmcntdans leterritoire),prétendant,par unc

dacisionuailatéralei,nterdireI'appIicaiionIipopulation de la Namibicd'une
rkglcou d'une norme internationalacceptéepar aiIIeurs.
50. On peutégalementdirc quc cc n'est pas parceqiiele consentement d'un
Etat adniinistrant,qui a ét& 9 plusieursreprisa condamné par I'AssemblCe
gknEralcctpar le Conseildesécuritépour avoirdCftél'autoritct Icsdki~ions de
de l'#KU fait &faut qu'une décision de l'Assembléegknéraleinterprktant
une obligation internationaleence qui concerne la h'antibieestmoins valide.
Car quelle; que soientIes raisonsinvoquk pour contcstm Ia force juridique
d'unerésolutionCIL1''Asscrnbleegknérrle,aucun Etat ne se trouveraitjustif&
de CGfair& refuserd'applrquer au Territoireinternationalde la Namibie une
interprétationconiernporaine de la Charte des Nations Unim officiellement

adoptéeet appuycc par une majoritéécrasante d'EtatsMenibres.
51. L'A~semhtég eénkraieétaitdonc en droit d'attendrede I'administration
tcrritnrialedta Namibiequ'elle assunieles responwbilitcsque la cornmiinaurt
internaticinata A l'égarddi]peuple erdu territoirde la Namibic ct dcs Etats
Membres {lel'ONU qu'ilsles affirment.Ces responsabilitésomprennent, entre
autres,\'applicatiodes principesknonctk dans la Chartedes NationsCnies en
ce qui concerne le droit des pcuplesridisposer d'eux-mimu, Icur capacitéde
s'administrer eux-mEmcs,Ic progrét,politique, kunomiquc etsocial ele dkve-
lnppemenl de l'rnsiructionetledroits dc ['honimeetles libertésfondamentales
sans distinction drace, desexe, de langue ou de religio'-.

Ledroif du peupledeNamibicà I'autodétwmimfion et A I'iiidkpendance

52. L'une des obligations cssenfieIIesknoncéesdans IüCharte des Nations
Unies dorit I'AssembI6eginbraies'est cirorck d'assurer I'applicatianau Terri-
toire intcmationa1de laNamibie est ledevoir au'ont lesErais de rcsucctcrle
principedeI.~galirtdcdroitsdeçpeuk plrdroitiedisposerd7eux-mêmesfi3.
C'est en av~lication dece arinci~eauc le Conseil de sécurité et I'AssembIée
g&néral c i i diverses rep;ises &rie expressenietiele droit inaliknabledu
peuple naniibienAl'iiutodcterrninationetà I'indkpendancei)&.
53. Dans Ic cas de la Namibie, iln'cst pas nécessai dre s'arréter urles
-- JiEcuItés d'interprétaiiuquepourraient souievcr dans d'üutrcscirc?nstances

desquestionsicllcsque la portéeexacteduterme upeupIes 1(auxquelsestdevoIu

" Voir r&solutionr1899(XVIII). par3.20i4 (XX}, par. 4, 2145 (XXl)sisitme
ai~nkadu prkarnbulç,2324 (XXIT),par.1, 2325 (XXIIT),par.3. 2372(XXLIL),par.
6 d 7, 7498 (XXIC'),par. 2, 2.517(XXIW, par. et2547 IXXIV3,partie 4. par. 4,
de I'AssemI7tccgcnéralev:ir également résolutions 245 119681,par. 1, 246 (19hR),
par.1,764 (1969),par.6,269 (19691par. 2et 276{IY70) par.[,duConseil desecü-
rite.
Article premier. parcf23, articles 5573ide IaCl-iarredesNariws Unies.
Articlpremier 2).et55 dc laCharte desNatitiriUnies.
" Voir r&olutions 246 (1968)troisièmealinéadii préambule.264 (I969) qua-
trielne alinka du préainbule, 276 119) rcmicralinéadu préariibule,283 (1970)
premier aliriea dpréambule ,u Conseildc sccurité;résolution1899 (XVIII) par.
2.7074 (XX) par. 3,2145(XXT)premier alinéaduprcambulc et par.1.2248 (5-V).I.,
prcmicr aIinéadu préambute,2325 (XXiD deuxitnicalinkadu préambule,2372
(XXII) par. 5,2403 (XXIII)par. 1, 2498 (XXIV) par. 1ct2517(XXlV) par. 1 dc
I'Asscmbléegénérale.le droitd'aiitodkterminatia.î),u lepoint de savoircc qui, dansdes conditions
donnk, constitue nunc :,ubjugatiun,lune domination et une exploitation
étrangéresn OU lesaffaire;interieuresdesEtütsou le librexercice desdroits
des peiiplcs. Eneft'ela situationde ktNamibie est unique i s'agit15d'un
peupleet d'untcrritoirct"qui ont un statut distincet setrouvent placés sous
la rcsporisabi dellt4corrimunauttinfernationalc ct non sous lasouveraineté
d'unEtat.
54. 12 Namibienefait tlonc pasl'objetderevendicationsterritoriales con-

currente et il nepeut se pcssea son sujetaucunequcstion de s&ession d'avec
aucun Etatexistant. non plus quedeconlpétencenationale ou de droitssouve-
rains d'unte!Etat B son EgkirdAu contraire,lesprincipaux droitsen lamatiére
apparticnnerttau peupleet au territoirede la Namibie ct I'obliyaiiod'assrtrer
i'exercicedeces droits reposeen dernicrressortsur lacornniunautt internatio-
nale.
55. Lc droiiS I'autodétgrininario anétéappliquéprincipiricrncntaux terri-
toiressous tutcIIeetaux tarritoircsnon aiilonornes dansleur évolutionvers
l'autonomieet I'indéwndancc. C'estdans cc contexle que la rMlaration suc

['octroidc l'indkpendanceauxpays el aiixpeuplescoloniauxn a 616 adopik par
I'Assernblée générals eansiin seul vote conlraircle 14 décembre19# 67.Ses
principesont ensuite CtCr-iaffirmksou dkveIoppés dansdes résolutionsuItk-
rieures6B,ct Iodernitireen sate ena incorporé leséIérnenctssscnticls dansune
solennelle(rDklaration rclltive auxprincipes du droitinternationaltouchant
les rellitionamicalesetla coopkratioiientreLesEtatsconfotm5men AIaChartc
des Nations Uniesii".
56.Sansconsidérer ici l'eifetjuridique quç peuventavoirIesprincipesqu'a
ainsi formulési'Assemblaf.gknkralse ur des situationsautres que ceIle que
connaît la Narnibie, il corivientde souiigner que 1'Asscrnblk générald eans

f'exercioedeses pouvoirsdt:surveillanceSUCIaNamibie a dCciar6nettement que
ccs principes font partiedes droits internation hal'xpplicationdesqueIs
la communautt intcrnaiionale doitveiIIeretdes obiigationsdont c[Ic doits'sic-
quitter
57. Il s'ensuque fien vertuduprincipe de I'bgalildedroitsdes peuples etde
leur droit B disposer d'eirx-memes, principe consacrk Jans la Charte des
Nations Unies ))lepeuple rlNamibie a iIcdroit dedeterminer son statutpali-
ticlue,en toule liberetsans ingtrenceextérieuree,tde poiirsuivreson dévelop-

2 de 1'Assernhléeénkralc. par. 1et2625 (XXV), anncxe,çinquiémeprincipe. par.
OP Rbolution 2625 (XXVI, annexe, cjnqtij&me principep,ar. 6 de 1'Assemblkc
ghtérale:=unstatut sêparketdisrincdc r~ludiu territoirede I'Equil'administre:
ce statut &paréet distinci vertude laCharte existaussi longtempsque le peuple
dc tacoloni oiidi1ierritoirnon autonome n'exercepasson droit hdisposerde lu-
memc confomtmenr à IaQiarte ..-3,ibiri.
*' RCsolution1514 (XV) de i'Asûembf6egcnérale.
Pur exemple danslesrkiolutiori16j4 (XVI), 180 (XYII), 1965(XVllI), 2105
(XX) ,131(XX), 2189(XXL).2326(XXII), 2465(XXTIT) ,548IXXIV) ct2615 (XXV).
*' Résolurion2625 (XXV) de l'Assemblée généraleEnformulant IFSPactesinter-
nationaux rclatiraux droit; de l'homme ccinfiirmementaux articla premier, 13
If, b). 55 c56 dc laCharte des Nations Unies,I'Asscmblk gentrute a également
reconnu IFdroit despeuplesi:desnationsà l'autodétcrrninatiunen iaque droit de
l'hornrncnotamment, des pesples destcrritoirnonautonunies: voir lesrésolutions
421.r{)t?,545 [YI)et 2200.1(XXI) etannexe de I'Awrnblée generale.
Voir lesrésoliitiocirécsplus haut danslanoie 64.221 SAMIBIE (SUU<IUI:ST AFRICAIN)

pement écoiiorniquc, socialet culturel, et toutEtat a le devoir de respecter ce
droir confomémei~ t aux dispositions Je 1üCharieii :'.

58. Le faitque lepeuple de Namibie n'a pas encore exerce ou n'a pas encore
pu exercerson droit à l'autodétermination a Eté démontre&ns les rapports
aicccssifs ::Ula situation en Namibie qui ont ktéprésent& 3.I'AssemblQ géné-
rale et apprriuves par elle'! En particulier, ila éle prouvE quc le peuple de
Narnibic n'a appliquC ou pu appliquer auciindes modes de l'autodétertnination
qui ont éti:établiscommeen constituant Ic principe 73.

59. 11incombaia irI'Afriquedu Sudde s'acquitlerdç l'obligation internat in-
rialeciistant AI'égsrdde la Namibie d'une manitre cornpatibteavec lesprin-
cips fondameiitaux adoptks par litcommunautéinternaIionaIe au norn de
IaqueIlele rerritoirc étaitadministré. Le Fditquc Ic pcupIe namihien s'estvu
j~isqu'a miiintcnant refuser Ia possibilitéd'acctder à I'indépetidanci o:u Iitout
autre mode admis J'autodCicrmination '-n'est pas compatible avec cetteohli-

gation. Il (:taitégalement incornpatibteavec cclic obligationque la représenta-
sion au Parlenientsud-africain aitCte accordée S utierninoriii.(blanche3 au
seinde la ~iopulariun namibienne ?"et que lesautm groupes raciaux,nationaux
011 tribaux, comprenant la rnajorite dc [a population nantibienne, aient kté
souniis à des Ioiset A des insritütionsdifférenteset inéquiuMes qu'ils n'ont pas
choisieserix-tnSrne st sur lesquelles ilsn'ont aiicun pouvoir

60. En outre, l'institution en Karnibic psr le Ciouvernenlentsud-africain

" Késoli~tioii2525 (XXY) dc I'AsscmbIEe gtneralz,annexe, cinquième principe,
premier paragraplie, quirküCFirm rtdci,ctoppcle par. 2 du dispositif de Ia Déclara-
lion inznrfiorécdans la résolutiun1514(XV) de I'AssenihIée géntrale: voiraussi
noiammcnt les rêsolutioiise 1'Asstmbli.cgkncralc citecsplus haur dans lanrrte68.
'?Voir iiritc116 ci-aprcs.
.'u La crkaticind'iinEtat souverain el independant l,librc association ou I'in-
tcgration avec un Etat indcpeiidant ou I'acquisiiion clctout autrc statiit politique
librement clCcidéparun peuple ... a.Rêsoliition2625 (XXY) de 1'.4ssemhlccgknk-
ralrnnncxc. cinquiènieprinciy, qtiatritme paragraplie; ces niodes d'applicationdc
Vauludétcrminationcorrespondent ctroitcment aux difréreniesrriiiniérfi ùuntun
territrii~pi:uparvcnir às'ctadministreromplktcoient lui-niérri,aux finsdu Chiipitrc
XI de lu Charte da Nations Unies: voir ta rl.solutio1541 tXV) de I'As~ïwrnbli.~
gknérale,arinçxe.siricmcprincipe, qui tstainsiconcue: On peut direqu'unterritoire
nonaritoiionle aaiteintlaplcjnc autonomie: u) quand il estdevenuEtariiidépendai~t
et souverain; hjquand il s'çstlibrement associkà un Etnt independant; oiicj quand
iI s'est intégréà un Etat indcpcndant1.
" Voir.par analogie,IIItistdcsj,Facteurs permettantdr ct>ncltirequ'uiic popda-
liona accêdé k l'indéwndiinçe :qtiia ctb approuvée par la résoIuti<742 (VIII) de
I'ArsernhlégeCnêraIccr par la réstiliitiun154(XV) dc KAssemb!ée géntralr, anenxç
septiemeel nciivièmc principes.
.'Suurh I4'e.w tffricAguirs Arne~ldineritAct, no 23 dc 1949, art.26 à 33 :South
Wesf iifricüCo~.~riru?ioAcr, liv39 de 1946, art.12; EierraralConsolihrion Act,no
46dc 1946. art.3 elSouthAfricait Ciii=c,nship Actn"44 ùr 1349,art. 7 6 7.
76 PET cxclnple, leIris OUles imtitritionsquiimposent ou sancticinncntI:discri-
ininatioo racialc:notarnrtient leslois qtii viscnt lrsnon-Blaiicsx seulçrnçnl, par
exetiipllesloisrcglementanr l'iinrnigratioIcsIois concernant I'adiriinistraiidnes

autocktonçs, Ifslois serapportant i la régionail nord dc la .zone de policeiiles
règlcnleoiçscinLrrnantIclieitde skjnurdesautochtones et la1Epislationse rapportalit
exclusiveiiienaux personnes de couleur r; kgalement les dispositions discrirniiia-
toircscoiiteiiurclansla lcgislatiorelative aux pikcs d'i<lcntit5,lamain-d'ceiivre,
la protectionsu~iaie,d l'cnscigncment. aux terreser aux mines, ctc.;mir aussi.
ntifammcn t, les documents F,/CN.4/949jAdd.1, novcmbre 1967 ; A/G700jRcv.l,
1967: AI6897. 1967; A!70XR, 1957; A/7200iRcv.l, 1958: A!7338 et Corr.l, 1968;
A/7623/Aiid.I1 1969: A17624jRev.1, 1969 ct A/8074, 1970.d'assemhlCes ,e conseilset d'autres orgüncs locaux cxcrrsnt un pouvoir ES-
treint eiIocaIisé sons le crinirhleelri.ciitifet législafénéra dle l'Afrique du
Sud ne peut pas non plu:;satisfa c reoit dii peuplenamibieni disposer de
lui-rnêtnoeu encorei s'administrer complètement lui-meme ". C'esinstitutions

Iocalcr ne pourraiententrer dans le cadre du principe du droit des peuples
disposer d'eux-mêrncs que sila population namibienneavait d'abordchoisi en
toute libertéI'intkgmtion avcc l'Afrique du Sud (3~Ieinemeniconscicnic du
changementdesonstatut ,t:exprimanilibrcrrienstoridisiir rsdon des méthodes
impartialemcnt appliqukes et fondéessurle siiffra~c ~inivcrscdes adul tesi)"'.
.. .
~uisqu'il n'y a pas eu dc choix de cer ordre et que le suffrageunivcrseidm
adultesn'estpasprhu par laloi ils'ensuitquetous lespouvoirsdélégué psr
I'Etatsouverain d'Afrique du sud i tous les niveau xu gouvernement en
Namibie (qu'ils soient territoriaux,provinciaux, locaux, nationaiix,tribauxou
autres) constituent un pnilongcmcnt dirccl dc [a prkscncc sud-africaineen
Namibie etn'ont aucun rapport avec l'exercicedu droitdu peuplenarriibien à

i'autodéterrnin aon et h l'indépendance.
hl. L'Asscmblk genérale a souligni: 1 divcruesrcpriscs l'infraction h I'obli-
gation internationaleexistiintc que constitueraittoutetentativefaite pour an-
ncxcr une partieou latotalitt du territoirede la Nanlibie", après avoirdkidC,
le 14dkembre 1946 qu't:llenc pouvait acccptcr quccc tcrriloirç fût incorporé
dans I'lJnion sud-africain e.nime l'avaitproposécette demi4re a3.I[esrdonc

particulièrement inquiétanr de constaterque, nonobstant lesrésolurions per-

77 Par exemplc, 1'AsscrnbltiIcgislarireterritoriale (voir le S.est1Africu Coir-
siirurioAcr,nU3<1dc1968, tt:lqu'iaCtCinodifik.art. II, 2i29ct 31A).lesConseils
IcgislatifscIcs Conseilsexé;uiif~ polirles nations ai~tochtrineu &par& (voir le
tievefapm~lrt5fSe$Gnvernniçn~ for 11.'afie utiu~rofSouth WP.~dI fiiruAc?,no 54
dc 1968,art. 3 à 6, 9 à 12);lesa auroriti.tribales,cornmtrnautair~set rt.gionalcsb
pour filesnationsaut<~h~uni:snioinsavancêesr (id., art7,8 et 13; 4I_eConscildu
de litp<ipulati~nde couleur qIvoir I'firohiirli~metitnfun LlecrtColaizredC'arinril
Jur Suu~li Wrsr Afiicr.Ordinnnce, no29 de 1966, etle South W~SIA fricn Cortstiru-
riori Arrno 39 de 1968.art.-22 1)v):)c.omplktpar fc SoitrlIYcsrAfricn Aguirs Ad,
no25 de 1969,art.14 dj ;Ics Ilaplei Kn,preinsrandct VaIksruaddu HehoIwrRGr-
bici(uHL.lioba~ lipbirî Af0ir.rOidinu~ice.nu20dc 1Y61 > ct Suarh6I'eri AfricCan-
stirirrioArf, no39 de 1468, ut.22 1) vj.complCtc parIc Surttk#'estAfricir Aflkirs
Act. no25 de 1969, art.14d): etvoir kgalçmrnt S. V.Buck. 1968 2) S.A. 658(A.11.)]
et tes documents de I'Orgaoisalion des Nulions Lnia .4/72wRev.I : A17338 et
Corr.I :A17623jAdd.2; A/7tnZ4jRev . el Ai8024.
j8 4Droit dc5 pcuplcs3.di:;posr d'eux-niêniesy,canformkinent Yarticiepremier
7) ctà 1'arficI55 dc la Chartc desKations Unics; La possibilitidc s'administrer
compIi.tement eux-mi?mrsii, çcioformi.~ncoth l'articl73de la Charte des Nations
Unies.

79 Reso!ution 1541 (XV} rieL'Assemblég eénérale.annexe, principe IX.
SOII~~IVesf AfiicuCvmtir~tinn Art,no34 de 1968,art. 1 1: UnioPraclti~)in!inn,
no 103 dc 1939;El~~crurniC~~xolidurin Act, no46 de 1946,art.3; Suurh WCAI AJricu
Affairs Amendment Act, nu 23 dc 1919,art.34; SuiithIYPSIAfricn ConstiruiionAct.
no39, art. 12 1).
" Parexc~nple, lesrésolrilions570 .4 (W), par. 3; 1899(XY11Tl, r>nzièmcaliiica
du préarnhuie er par.4 du disposititIcspar. 5 ci6 de laristiluli<i2074 {XX) et le
par. 7 de la &solution 2145 (XXI).
" RResolution65 (1) de 1'P.sscmhléeéncrale du 14 décembre1946.
P1 MemoiresoumisIc 17octobre 1946par InLégarioiisud-africainek Washington
au SecrktaircgCncral dc I'c*NUet déclarationdu premier ministre de I'Cnion sud-
arricainc& faQuatrièrnc Coniniisçiotde I'Asseinblte généralel,e 14n~ivernbr1946;
citédans Sratur interriariona!dSud-0r~~t afrirCliaHis CDII.~UIIUIC~.I,.J. Kecueij
1950, p. 135.224 NAMIBIE (SUD-IIUEST AFRICAIN)

tinentes de I'Assenib1i.gknkrale,I'Afriquedu Sud a cn faitintbgd dans une
largm eesure et ne cessed'intégrerdavantagel'administrationde IaNamibieB
ceIIede la Képuhlique sud-africaine.
62. La division du icrritoi nuedela populaiion de Nan~ibieen régions si-
parées !,ri~tionautochtone "sou koiiielnndr85qui romp1l'uni[&nationaleet
l'integritterritorialedc Ia Namibie,estégaIen~enin t cvmpatiblcavec le droiti
l'autodéierrnination C'esten effetI'iindes principesdu droit internaiionalsur

lesqucIs repse le principedu droit des muples A disposer d'eux-mêmes que:
uToui Elat doits'abstenirdetouteacrion visanth romprepariieIlemcntou
totaIeineiitl'uniténationaleet l'intégritéterritorialed'unautre Etat ou

d'unautre paysn 86,cette action etant((incompatible avec les buts et ks
prjncilicsdc la Chartei)
En outre,le Conseil desécuritk a dEcIari:xpresçémentque :lesactes du Gou-
vernement sud-arricainvisant h détruireI'unitk nationale erI'intégrité twri-

torialcJi;la Namibie par la créationde bnnrousirrar isnt conlrajres aux dis-
positionsde la Charte des Nations Lniesn 3B.
63. Le l'aitque l'Afrique du Sud appiique, tant cn droit qu'en fait, une
discriminationraciale"au méprisde [aCharte desNations Unies y" Iorsqu'clle
établitles droitset lesdevoirsdes personnes de race erd'origine natioiialeou '
tribaledjfferenlesparmi Iapopulationnarnibicnnc ,stkgalementincompatible
avec 1c droit dupeuple namibien à disposer de lui-niëme.
64. Un autretleinent dc bascdudroit A1-autadeterminalion estIcprincipede

la souverainet6permanente despeuples et des nations sur leurrichesseetletirs
ressourcesnaiurclics gl.C:eprincip est particulièrementpertinent dans le cas
présentétant donné que laprkscncc persistantede I'Afriqiiedu Suden Namihie
a eu pour résiiltatquc [arichesse ou les ressourws nsturelles du Territoire
internationalde la Namibie sontexpIoitL~s ou exproprikesau mépris desdroits
ou desrevendicationslkgitirnçs du pcupie du territoirauqiieIappartiennent ces
ressources et enversieqiie1l'Organisation desNaiions Unies a assumédes res-

ponsabiIitésspkiales.
65. Emntdonnéque IcsElkrnents qui constituentle droit d'un peuple B dis-
poser de liii-meme existentrnanifesteinendtunsIasituation unique de laNami-

X+Develop~n~ni01 Sev-Guvernnienrfor Native .Wuiionin South West Afrira Art,
no 54 de 1968.
65Voir nofamment K~porr oftheCotnmi.rsinn5J ltzquirj~inra SaufIves1Afrlca
Aflairs, 19tiZ1963.publiépar le Gouvernement de fa Répubiiquc sud-rtfricainc
(R.F., No 12iI96-4).
ebRésolution 2625 (XXV) de I'Asscrnblbgénérale annexe, çinquikme principe.
par. 8.
A'Résotrition 2625{XXV) de I'Asmblée générala en.iiexcquinzième alinéadu
prkambule.
" RKésolution264 (1919), par. 4, di Conseil de sicurité.
Voir notanmient les rapporcitésdans lanote115~1-apk etl*~EltudedcI'a~ai?-
keid etde 1:discriiriinatiracialecn Afrique australeoCornrnissiti61s droits de
I'ho~nrnede l'organisatiodes NationsUnics,documentE/CN.4/949/Add. 1,n nvem-
bre 1967.
Y"Articlepremier31,et 55 c)de taChartc dcs Nations Unies: voiraussi,notam-
ment,lesré:ioIution2s1A (III)1904(XVIII), 2106A (XX) dcl'Assemblée gkneraIe
çt IFSrtsoturionsduConseil dc sécurit8et deI'AssembIécgcnkrrilccitccsplushaut
dansla notc 58.

et 2386(XXIII).s1314(XIIn, 1515 (XV), 1803 (XVIn, 2158 (XXD, 2200 A (XX1)bieet querienn'autoriseunEtat queIcûnquc h contester ce droit, en refuserI'ap-
plication la Warnibiekquivaudrait h refuser de donner eret à ce principe.
Le krétaire généra elstim:donc que, si['o ncutque cm droits ct obligations

aient au moins un efïetmiriimum, il nepeutStre question de mettreen doute
Ieur application au Territorreinternational de Ia Namibie.
66. Etant donne en outcc que, dans le casprkxnt, lc droitB I'auicidditr-
mirntion étaitdévolu 5 uii ~eu~Icconsidérkcomme ne ~ossédant vas oour
['instant dc gouvernement organiséou de juridiquelui &&tant
de faire valoireffectivemeiitses droits internirtion11incuinbaita IaDU~S-
sancemandataire et, à déiaut deccllc-cii la conimunautb internationaieau
nom dc IaqucIIeIet~rritoirn:étaitadministréde prendlesmesures nécessaires
poursauvegarder lesdroitsen question.Enconscqucncx,dcI'avisdu Secrktaire
gknkral, dansla mesure oh il incombe aux Eîab Membres d'exécuter lesobli-
gations mutucllcsprkvues clanIa Charte desNations Unies au nom du peuple
etdu territoI i're,ganisad iisonations Unies a,de nicme, le droit d'exiger
l'exécutiondeces obIigationsau nom du peuple et du territoire de la Namibie,
jusqu'hce que ce pays a&dc I'indkpendanw ou aitIa capacilt et lmopns
de faire valoisespropres prétentionsinternationaIes.

67. Lt: Secrétairgéntral estime doncque ledevoir iinposépar lesarticles
premier 21,55 et 56dc laC:harlcdes Nations Unjcsde respecterIe principde
l'égalitde droits depeupies etde leurdroitA disposerd'eux-memcs (td qu'il
estinterpreel tdéfinipar lesorganecs ompétenisde l'ONU) devrait effecrive-
ment garantir I'Lgditcdc droitset k droit i l'autodéterminatiodu peuple
namibien qui n'est sous litdtpendance d'aucun Etat nuis continuc faire
l'objet d'une tuteIle internationaqui n'est toujours pasexerch en fairTI
s'ensuit doncque les EtatsMcmbrcs de I'Oh'U resrcnttenus, auxlermesde la
Cliarte,de respecter ce principen cc qui concerne la Narnibiccl de régler
Icursaciions de rnaniéreàfavoriser[-exercicde cettetutelle.

III.LA PRÉSENCE COKTINUT:DE L'AFRIQUE DU SLiD
EN KAMIBlE

A quel titrI'..\iriquedSud estpdçmte

68. Le scul droit ou tique ['Afriquedu Sud aitjaniais eà ttre prksenteen
Namibie,au à exercer son autoritésurune partiequcIconquc dçci:territoire,
dbcoulait du Mandat confirmébar le Conseil dc la Sociétédes Nations le17
dkcembrc 1920, cf &taitsiibor&nn= 5iI'e~&cution par 1'Afriquedu Sud des
ohlimtionsau'irnoosaitce mandat à la Puissance rnandütairc. L~rknce de
ll~f;iquedu'~ud ;%raitju!.tifiée&e tantque le Mandat derneuraitenvigueur,
et que 1'Afriqucdu Sud dcrncucaitIcMandataireautorisé.
69. L'interdépendanc entrelesdroits et lohligati~ncrki-sparleMandat a
kt2sp4cialenient soiilignéepa[aCour dansles termes suivants:

L'autoritéque leGcuvernement de l'Union excrcc sur Ic Territoiest
fond& sur [eManuai.Si le Mandatavait ces& d'existercomme Icprktend
le Gouvcrncrncntdc l'union, I'auioritéde celle-ci airrait égalemcessk
d'exister.Rien neperiiietde consenfelesdroits dkrivksdu Mandat tout en
répiidiantlesobligalionsqui en dkcoulenl

Slntui~~ernarinnaldu.ïird-Oiirsi rrfriruin.avi.~consu/tu!if, C.I.J. Xecileif I95fi,
p.133; cepassageakit cireiapprouvedans1-arr&rtenduparlaCour le21dCcmbre
1962 dans 1~ affair dit S:,d-O~esafricainerceprionspréfiminair~arrêt,C.I.J.
Rectdeii1962, p. 333. A uneautri:owasion, laCoura ajouté:

cLes droits du Mandataire concernant[e 'I'erritoiresous mandat ci scs
habitants SCfondentsur les obligationsdu ;Mandataire cr ilsnesont, pour
ainsi {lireque de siinples inslrurncntslui pcrmeitantde remplir sesobli-
gations 931)

70. Apris que l'Afriquedu Sud a eu refuséde placerIeTerritoirede Namibie
SOLIFIlerégime detutelle de l'Organisationdcs Nations Unies g',ou deprésenier
de nouveai.ix rapportssur lasituation qui règne dans le Territoire ou dc
rcconnaitrc:quc Icuobligations quiluiincombaient en vertudu Mandat continu-

aientd'exister(elleprétendaiq tuele Maridar étaitdcvcnu csduc A IadixqoIution
de la Socii!tédes Nations, etque l'Organisation der Nations L'niesn'avait
aucuncrcsyionsabiIitC niautoriieen lamatitre),l'Assembléegknkrale üdemandegQ
un avis consultatifde la Cour international:dr:Justice afin que la question
du sratutjuridique de la Namibie et des obtigations découlant du Mandat
soit trirnch~kpar un organe judiciaire.
71. DansI'avisconsultatif qu'elle a rendu Ic Il juiIIet 1951)97 la Cour n

conclu, noiarnment, que Ic+Sud-Oues1 africainn demeurait un içrritoircsous
niandat international,que leMandataire confinuaitd'etreliépar lesobligations
découlari h Mandat, et.que 1- fonction dsc contrfileconcernantle Mandat
pouvaient ktre exercks par l'Organisation dm Nations Unies (I'Asscmblce
gi.nLraleremplaçant cet égard Ie ComeiIde [aSociét desNations).
71.Le rdus subskquentdc ['Afriquedu Sud d'accepter cesconclusions de la

Cour ou de s'yconformer a abouti,notamment,3.faireéchoucr Icsefforts rtp6-
tkde l'Assembléegénéralp eour ntgocier ahlecI'Afriquedu SudI'exkcutiondes
obligations internaiiona1csdont ccttc dcrnière étaittenue 3.l'égardde [a
Namibie %, ainsi qu'alimitersérieuseinen leseffetsducontrblc dc I'Asscmblk

q3 SudOtrest africain. exc~prionspréfimiiiaires, orré?,C.I.J. Hecu~ilp.329;
voir cgatcmcntlacitationcxrraitde cemèmearrtt, p.334,danslanote 115ci-apris:
~:cxclrirIcs obligations Iiks aMandat reviendrait & exclure t'essencemêmedu
Mandat fi.
g' Conireirement aux rccornniandationset invitations répéiéedse I'.dissemblée

généralev ;oir noiiirnmçni rksolutiu9(11,65 (1). 141(II), 227 (Iut seqde l'As-
semblée générale.
'j Docunient A!929 (11juillet 1949). quatrième scssdcnI'AsscrnblkgkncraIc;
contrairement aux dispositionde I'articte6 dMandut, du 17dkcmbrc 1920,ctdc
l'alinéae)de l'arti7 cldecla Charte desNationsUnies. VciirGgaIernentrisolutions
227 (ITT 337 (IV), 449A (Vf et1142(XII), par.2 et 3. deI'AssernblCgknkrulr.
Résoltition338 (IV)de I'hsscrnbIéegknérale,du6 décembre 1949.
'17S~nrtliniernotioirnl duStrd-Our~rafricaavisconsul~arifC.I.3. Recueil 1950,
p, 128.
RRÉ~oI~tio4n4s9(V) ct570(VI) de 1'As~emhlt.egén4ralecréantiinComité spé-
cialacharge dc cortfcrcravccI'Cnionsud-africaine1au sujetdes rntmres de pro&-
durenkesywircs pour mcttrccn ceuvrcl'avisconsultaiif de kaCour internaticindee
Justiw; rksoliitio749(VlII) ct iM1 (Xi) de I'tZssemblégeéntralecrkÿnin Cornitt
du Sud-Ouest africain dontl'uncdc5tschcsctait de poursuivreles négociatioavec
l'Union sud-africaine[cectimiln.étidissous parla résolution1704(XVI)]; rI5soIu-
tion II43 (XII)de i'Asserrihli.egénéralccrCanun Lomitc de bons offices pour le
Sud-Ouest arricniichargé de discuterarec IcGouvcrncmcntdc I'Un~onsud-ah-
caiiic Iabasd'un accord;et larésolurion1702IXVI) dc I'Asscniblk genttalccrkant
un Corniréspkial dcs Sations t'nies pour le Sud-Oiieiifrir aüiant pour mission
d'atteindre, en consultation avec la Piiissatioeniiindiitaobjectifdéterminks:
voir tgalçmcnt IarésoIutinn1565 (X\q dc l'Assembl&egénéneradlea,ns laquelle ceue
derniérea prisnote de l'kchrdes née;ociatioisirtreprisespalesdilfitrencomitks. gkncralc sur le Mandat. Entre-tenips,aprèsavoir demandk 99 ct obtenu deux
nouveaux avis consultatif$ dc la Cour internationale de Justice 'Oo,sur les
aspectsde pracédurc dcs fuciircridsccontrOIe devant erreexercées en vcrtudu
Mandat (sarislacoop$ratioiidela Puissancemandatairc),I'Asïcrnblég eeiiérale

a demandé q~icsoient évalu&sIcsauircs possibilitb d'action juridiquedont
disposaient lesorganes et les Membresde l'organisation des Nations Unies,
ainsiquc Içs anciens Merniires de la Societé des Nations, 4pour assurerque
I'Utiinnsud-africaines'acqtiittdes objigations qu'elleaassumées en veriu dit
Mandat,en attendantquc 1~Territoiredu Sud-Oucsiafricainsoi1pIacesousIe
régime intcrnaticinade tutt:lleIo'.
73. Se fondantsurI'Ëvalriationquien cst rl.sui1i"", 1'Asseniblé eknéralea

appelél'attentiondes Etats Membressur la possibilité pour les Etatsd'intenter
une teIle action cn justice. conformement A l'article7 dudit Mandat, ltzen
conjonction üvcc l'article3'rdu Statut de la Cour internationalede Jusrice'O3
et, cettaction enjusticeay;!ntétiintentéepar lesGouvernementsde I'Eihiopie
etdu Lihéria ,'Asxmblk gtinéraiel,e 1décemb~ 1960, a félicitéexprc~irient
ces Etatçde leur initiativ'O4.Par la suiteest intcrvcnriunürr& rejetant Ics

exceptionspréIiriiinairesoiilevkcsparIedéfendeur dalisces affair eet;arret
aété rendu par IaCour le ;:1dtcembrc 1957 'O5.
74. Toutefois, étant donnéqtle I'arrét final en düic du 18 jujlIct 1966'"
rendupar la Cour dans ces deux afi'airescontentieusesne portait que sur la
auestion de I'existencc au ~rofit des Etats demandeurs d'un droit ou d'u---
intérjkülridiqtreau regard de l'objet des demandcs prkscntCcspar eux, cette
orocédurc n'a aboiiti aucunc nouvçllc conclusioii iudiciaireconcernant la

ion-exécution par 1'~fri~ucduSud desobligationsqui iui incombaient m vertri
du système des mandats.
75. A l'appuide saconcl?isioncunicnue dans ce dernierarrê t,lon laquelle
lesEtarsdemandeursn'avaient pas de foai.~siandi danslaproddure, IciCour a
dklcirénotanimentque c'étaitB la SociétédesNations cllc-meme, ct non aux
Etats Membres pris indivi6uçllcrncnt,que revenait le droitde rkclmer (par
I'intermédiairedc scs organes compétents)la bonne exécution du Mandat

conformémentfi la inissioi~ sactée de civilisatioS.ct que Iesmandataires ne
répondaient de Ia gestion tlu mandat que dewnt la Société des Narions 'Oï.
La Cour a égalementfait n~bserverque, dans le système des mandats de Ia
Sociéiedes Nations. on considérait les différendsrclatifh la gestiondes man-
dais comme mlevant de l'oi.drc politique conime devantêtre réglés entre Ic
mandataireet lerorganrrsctinipétent dse[a SociktedesNations lm. Erioutre.Ia
Cour a dklark qu'ellene pouvaitpas remtdier Aune Iücune siceladevait l'ame-

Resolutions904(IX) cr514{3X)de I'Asscrnbléeknkrale,des23 novçmbre 1954
et 3 dkcembre1955rcspoctivcnient.
'O0 Procédtircrk!vareopplicablririrquesiinits fniick<rnrvapporrs et &liriorts
rekirrrifuTevriroir~du Siid-Diresi africain, aconsulrui~~du7 juin 1955. C.I.J.
Kerueif 1955,p.66 ; Adt~i.q.~ibceI'audiiioti depif iiiuiipr le L-ornirdrtSird-
Oue.<tufiicuinavis coiisitlilfrle' j~~1956,C.I.J. Reciciil956p. 22.

'O1 RésoIuticin1060(Xn d*: I'AsszinbIégénérale.
'O' Docuirient A13625(Ass:mhlee gknkratc,douziémc session).
'O3 Résolution Il 42 A (XIIet 1361(XIV) dc I'.4ssenibtéegéi.itérale.
'O' Résolution1565 (Xtq r:I'Assemblcc gkntrale.du 18 dkcernbre1950.
lVSSud-Om? africain, ii.utrc-pprelir)~inniru,rrii, CJ..Hccu~ilf-62, p.317.
'""ud-Ori~si n/i-irain, d~rrxiplrtise,awidrr18jrtiif1966, CI J.Recueil1966,
p.fi.
'O'Ibld. p.26 (par. 25)et3. 29(par. 33).
'O'ibid., p45 Ipar.84).ner déborde e cadrenorrnal d'unc actionjudiciairlogCL si, en I'abscnd'un
recour j1.3iciaire,on invoquaitl'argument de la nécessit"O, à titred'ultime
sauvegardi:ou garantiepour 1'accompIisu.rnen te la mission sacrérd:t:ivili-
saiion découlantdu mandat, mtte nkcessitérelevaitdu domaine politique; ce
n'étüitpas unenécessir4 au regard du droit"'.
75.On notera donc que lerecoursa une action judicbire intentéepar l'As-

semblée gknérale ou avec I'approbation de cette dernièrependant une période
de quelqut:seizeans, s'ila permisde confintiernotamment,Ie statutjuridique
dti Territoiret b maintien d'uncertain nombred'obligations intcrnationaIcs
~o'ondarncn~.aIsy rapportant, n'a pas permisde remédier Ala situati doécou-
lantde [a -rPpudiationoude lanonedcutiun pür I'Afriquedu Suddes ohliga-
tions internationalesqiiilui incombaient 2 I'égür de la Namibie.En ouirc,
&tut donni quc dansle dernieren date de sesarrêts laCour a indiqui?que [a

non-exécution de ces obligations&laitdésormais une qucstion qui devait2tre
&SI&parries prddiircs politiquesplutiitque pardes ~ircllcédüresdiciaircs, la
rcspuasabilitë d'y porter rerntde revendit k 1'AssernbIbgeknérale,et ensuite
au Conseilde dcurite.
77.En meme temps, ct cn dCpitdes tentativesincessant qeu'cllc a faitcs
pour exercerses responsabilité secontrale Il2[ant dirwiemenrque parf'inter-
mkdiaire[le cornitb spkiaux successifs pour le Sud-Oumt africain Il3,I'As-

semblk gLméral e dû finalement considérerque seseffortspour amener le
Gouvernement sud-africain A respecterses obligations en cc qui concerne
l'administrationdu Tcmiivirc ctassurer le hien2ireet la sécuritdc ses habi-

IC9 Sud-Onest afric<rine.uxièmepJiuse, urré!,C I.3. RPCU~f966p.48(par.91).
II' Ifiiri.:p. 47 (par. 89).umentde la n&essité,voir ihip. 4(par. 85).

Dans l'exercice dcsesresponsabilitésde contrôIe i'êgardde la Kamibie
(Sud-Oues! africain), I'AssrmbI~g6nérale adaoptéau moins 90 rcsolulionsOn
trouvera lalisre de ces ri.soIutiI'anncxcA au prtscnt expose.
li3Lcscomités suivanrsont el&LT&S: .
Ln Cornit6sjkcial crele13 dkemhre 1950(parla résolutio449 A (V) de t'As-
seiiiblkgknérale,et dontlcmandat a été,pmrogépar la résolution570 A (VI) de
l'hssenibléegnkrale).
UIIConiité du SurI-Ouest africain. sr&-lc 28 tiovcrnbrc 1953 (par la résolution
749 A (VIII deI'Assemblke gencralcmodifie parIcsrtsolutions1061(XI), 1142 B
(XII) et 1568(XV) de L'Assemblég eéneralct dissouspar larcsolution1704 (XVI)
de 1'Assembléegénérale).
Un Comitêde bons offices pourleSud-Ouestafricaincréele 25octobre 1957(par
la rksoluticjn114(XI0 dc l'hsseiiiblez générale).
Un Corcité spéciatpour leSud-Ouest africainc& Ic19 décembre1961(par la
résoIütion 1707(XVT) de I'hsse~i>blégeénêralc.tdissous par larcsolution 1806
(XVII) de I'Assemhlécgknkrale.
Le 14dccenibre 1962.1'Assernbléegknkde a priéle Cornit;spiciachargé d'étii-
dier Insituation ence quiconcerne l'applicatiode La Dklararion siir I'octrde
1'indépend;incacux paysei aux peuples criloniaux de s'acquiimritati.nrtrtandi.r,
des liçhcs assignkcau Comitésp5cial pour le Sud-Ouest africain(résoluti<in1805
(XI'II) de I'AsscmblEcgéntralej.Un ComitéspéciaIcharge de recommander des
dispositions d'ordrepratiqtic pour l'administrationdu Sud-Oucsafricaincréele
27 octobre 1966 (par la &oIution 2145 (XXI) dc 1'AsscmblEcgcnkrale),voir par.
84 ci-après.
1JnConseildes Nations Cniespriurle Sud-Ouest africaiçnr,le19 mai 1967(pur
Ia résalutirin224(SV)de 1'Assenihléetintrale), doIenom a étémodifie parla
suite en Ginseil desXations Unies pour InNnrnihir(résolutioii2372 (XXTI) de
I't2ssemblé2ginêrald. voir par84 ci-aprks. EXPOS~~RI.T DU SECR~TAIREGEN~RAL 229

tantsavaient éié inutile"'. Ilrestaitdonc à I'Assembli~gknérale A dnnner-
effeti la rcsponsabiiitk;rs:urnk par lacomrnirna~itk internationaleorganisée

d'assurerl'exécution de lainissionsacrée de civitisation.
78. On a examiné dans les%rions précédent asnatureetI'étenduegknerales
des obligationsAI'Cgard de IüNamibie. elon a également montre queI'Afriqrie
duSudnVtai t habilitéei maintenirsa pesence en Namibieque sielleacceptait
cr remplissaitces obligatioiis. En efrct, selIes propres termes de la Cour:
uexclureIe obligations 1iLr:asu Mandat reviendrait à exclureI'cssenccmEmc
du Mandat ;Il? En tant qu'organe chargé du mntrble internationa le l'ad-
ministrationde la Namibie, ct sur la basedes notnbreuxrenseignementscon-

crets et docümcnts oficicllie;rassemblésdans l'a~omplisserncnt dc mttc
fonction, I'Assemblh géntrale a donc eu pour tkhe de dktcrminer dans quelle
mesure l'Afrique du Sud ?.mit repudie,désavuuk v,iol&ces obligationsou y
avait failli de toute autre rnaniére.
79. Ccst ainsi qu'aprèsavoir constaté que l'Afriquedu Sud n'avait pas
rexécute les ubligarionsqui lui [incombaient]aux termes du Mandat et [avait]
refusedeles exkcutcrn ii7,etavait administréle Territoired'une manikrc con-
traire au Mandat, à la Charte des Nations Unies.&laIXcIarationuniverselle

desdroits de l'homme, aux avisconsultatifs dc Cour internatiomIedeJustice
et aux résoIutionsde I'AswtnbIée générale "a, l'Assembléegenéralca dtclark
formellementque:
aL'Afriquedu Sud a failli A ses obligations en cqui concernc I'adminis-

lration du Territoire sous mandat. n'a pas arsuréle bicn-etre moral et
matérie lt Ia skitritciasautochtones du Sud-Ouestafricain el a,en fait,
dénoncé le Mandat Il9.»

80. Que l'Afrique du Sud ait perdu les droitsque IuiconfkraitIe Mandat,
celaest bienkvidcnt. Car, a:,antniet dCsavouk l'exisiencemntinucdu Mandat.
ayant constamment vin[&Itsobligationsqui en découlaientou y ayant d'une
autrc manitire faiI1'Afriqiiadu Siidne pouvait.de touteévidence,revendiquer
des droits(notamment Icdmit d'adrninistrcrIc Territoireou d'y êtreprhnte)
en vertud'tinMandatqu'elIeavaitainsidésavoué et violt..
81. Dis ior:, ii nerestaitplus qu'à mettre fin au Mandat prtcédeinnient
exercé parl'AfriqueduSudafinde permettre à lacommunautéinternationale de

"' Ri.solutions1568(Xv), cinquieme nlinca ditpréambule, et2145(XXT),hui-
ticmc alinéadu préambule, r!I'~2ssernblkcknéralc.
"_ Affairesdu Sud-D~frst.~friccn exn,ptionprélimitiuir~arrEt du71 dkrcmbre
1962, C.LJ. Uucueil1962.p. 334.
Lesfaits constituandes vicilations par L'AfriqduSud dc ses ohligatrons
internationritesél'égadc I:Xarnibieorit&técxposis notamment dans les rapports
prdscntéspar LesComitéssu;cessifs auxquelsI'Asscrnbléegknkrak avaitconfit des
atlributiimparticulièresece quiconccrnc la Namibie:docunientsA11901 CIAdd.1
à 3; A!2261 et Add.1; Aj24'75ctAdd.1et 2; A/2666, Corr.1 cr hdd.1; Ai2913 ct
Add.1 et 2: A/3151; Aj3626; A/3625; Ai39W; A/3906; A/4191; A!4274; A!1464;
Ai4705; Aj4926; AC4957: /1/5212 et Add.1 et 2; A15446JHe v;A!5800/Rev. 1:
.9/5840;A,i6W0/Hcv.] ;A/631lOjRev.l:Ai67W/Rcv.I ;A16897;A!7088; A/72001Rev.
1: Aj7338 et Corr.; Af7623!Add.2; Aj7624iRev.I :AIR024.
11'RQoiution 1565 (Xq de l'Assembléegkntrale, par. 1 (voiégalement les
rPscilution1102(XVT), septième alinéadu préamhulz,et 1899 (XVIII), dixième
alinkadu pr4amhul+, de I'A~sernblie nerate).
Résoluti~ns 1568(X*, quatrièmealinéadu pkambulc, et 2145(XXI), cin-
qiiièrncalinen du prkanibule. de I'As%mhlgénérale.
Résolurion2145 (XXI), par. 3, de 1'Assemblicgtnérdr.d'inviter le Gouvcrneiiient sud-arricain 21faciliterle tsansfqt de i'adminis-
tration du Territoire au Conseil '35.

85. Toutefoi lsAfrique du Sud a refusti,désle début, de coopircr avcc [c
Conseil des Nations Ilnie:; pour Iç Sud-Oues aftricain(Namibie) ou de per-
mcltrc que des meures soientprises pour Ic transfcrrde l'adn~inistration du
Territoireau Conscil, cn faisan1 valoir notammenr que Les rkolutions pcrti-
nenies deI'Assemhlkegtnéralc avaientérb sansdTcl
85. En outre. bicn que Ir ConseiI de sécurité137et I'AssenihIég etnérale '""
aient demande rnüinrc rseliriseAl'Afrique du Sudderetirersonadministration

sans délai el aientcondamrikà divcrscsrcpriscs IcGouvcrncment sud-africain
pour son rcfus dc scconforiirerà ces demandes u9,ctpour le défiqu'iloppow ti
['autoritéde IOrganisation des Nalions Uniesi) '".Kenviolaiion . .. e ['inte-
grite territorialeiide la N:imibic ct dc son statu1 inlcrnaiionaln 14',et ::des
principes ct obligations dr: la Charte des Nations Uities:) j4?.I'At'riqiiedu
Sud n'ena pas inoins mairilenu sa présence et son adminisrrationillkgalcs en
Namibie, souniettant ta population ct Ic Tcrritoirc P un pouvoir et à une

auturité qu'cllca usuqis, etempêchantpar la forceI'qrganisation des Vations
Unies des'acquitter deses r~:sponsabili~és.
87. ïkvant I'occiipationiIIega1cpar i'AfriqucduSuddu Territoirede Kami:
bic surIcqucl cllcn'ani droir ni pouvoir légitime.leConseil de s&urilé a abordé,
à diverses reprises, I'exai~itade certainesconskquencesjuridiq ilesfondanicn-
tafesde cette usurpation.

88. C'cstainsi qu'aprts iivoir rkafirmt notarnmeittIestatut internationalde
la Namibie.qui rel&vedesiirmüjsdirectementde la responsabiliti: dc I'Organi-
sation des Nations Unies)) "3. le Conseil de skuritCa dkIarc que [a présence
continue de l'Afriquedu SiiJ en Narnibie était illégal14'. contraire aux prin-

-- - - -. ..

"> Ré~.nIutiti2248 (S-V) de I'r\sçembléeg&néralc.quatricmc puriie. par7 et4.
n<icumçnr Aj6X17, Assemblée généralev,ingt-dcuxièrncscssi<in.
REsolutirin~2M (1969), par. 3 {*Detnnndpau Ciouvcrncmcni sud-africainde
retirerinintédiaietnentstin .idministrationdu -Tcrri~oirc.+ct 254 (19691, par. 5
(.Dr,munde au Gouvernernertt sud,africaindc rctircr son ntiministration du Tcrri-
toircirnniCdiatcmcnrct.cn tuui&ta1de cause.avant le 4 ciçtobre196h)diiConseil de
sk~i~ité;voircgalcmcnf IC Sijsolufion176(19701,troisiPirialinéadu préambule et
283 (19701,qriatricmcalinca lu prearrtbule, u Conse11de sécurité.
Résoluiion2325 (XXJI) de l'Assemblée généraledu 16 diiccmhre t967, par.5,
ainsi libell:KDenrrindr uu Iioiivcr~ic~ricsiid-africaide rctircr inconditiooncllc-
ment ct sansdélaidu Territoire duSiid-Oucst africain toutes sel'orccmilitaireet
ses forcesde policc ainsque <<ina~iminisrrationd, mçtirçen IihertÉtotislesprisiin-
niers pi>liiiqueetdc permetire à inus les rtfugiéspoliiiqites qui sont originaires du
Territoire d'y revenirr
Rtsolutirin 1372 (XXIT) d.:r'Asseniblkcgénérated,u 12juin 1958, par. 12, ainsi
libelléQ Exigr une fois çncutcquc IcCiouvcrncmcnt sud-africainretirede Namibie.
immtdiatcmentet incondi~iunncllcnicn t,utcsscsforces militairesct ses forcede
policc ainsique son adminisiration 2.
'" Kfsolution ?M (1969).nar.6,269 (19691,par.7. et276f1970).par.I du-Crinseil
de sicuritk:rcsolutions2325iXX1n. par. 3,2372 IXXII), par.6.2498 (XXIW. par. 2,
2517 IXXIV), par. 3,c!2547{XXIV), par. 4. de I'AssemblCe pencrale.
''OR&s~luliun169 (1969) 11xC1onseilde dcuriré.par. 2; r&solution2403 iXXIIJj.
par. 2, et2498{XXTV). 2, de I'Asscrnblécgi.Aérale.
"' Résotutiori2325 (XX11)de I'Assernblk nenêrale .ar.4.
'''Résolution2517 ~XXI- d4el'~ssernblée-@nkralc,pa r..
:'%Résolutioti246 (1963) drrConscil dc si?curiic,sepiième alinia du préambule.
"' HEsolutions 2.64(1969'1du Conseil de sécuritk, par.2; er 276 (1930),par.2.ciws de la C'hartelIls,el constituait «une atteinte agressivea l'autoritéde
l'Organisationda Nations Unies)) et41uneviolationde I'intégriterritoriale

et une négation de lasouverainett pulitiquldu pçuplç namihienn II'.
89. Le clonseiIde skurité a, cn outrc,déclarédanssa rksolution276(1970)
qu'en raisiinde Ia présencceontinue illégalede l'Afriquedu Suden Namibie,
rtoutes ics mcsurcsprises par le Gouvernenient sud-africainau nom de la
Naniibieou eii ce qui la concerne aprh la cessation du mandat [étaient]
illégteset invaliden la.

Dans In rrtCmercsolution, le Conseil de sécurité a réaffirmi notarnmcntque:

(i'cxti:nsionet l'applicationdcs lois sud-africainedans le Territoireen
rnërnetempsque la continuation desarrestations,proàs ctcondaninaiions
subséquented ses Nainibiens par le Gouverncmcnrsud-africainconstituet~t
dcs xtçs illtgaux ct dcs violationsflagrantesdm droitsdes Namibiens en
muse' de la Déclarationüiiiverselledes droits de I'hornmc ct du statut
internationaldu Territoire.qui relèvemaintenant directement de la res-
ponsabiliti:dc l'Organisationdes Nations UniesilIç9.

90. C'estdonc dansce contexte que doiventgtreexaminks Ics conséqucn~~s
juridiquespourles Etais de la présenc eontiniiedc l'Afriquedu Suden Namibie.

Le r6le duConseiIde skuriM

91. C'est dans I'exetcicede larcsponsübilitk principale du maintien dela
paix ct de [asécuritéinternationalesque lui confèreI'articlc24 dIa Chartc dcs
Narions Unies que Ie Conseil de skcurité a. B plusieursreprises,examint la
questioride Nainibie,i [asuitc du refus dc l'Afriquedu Sud de reconnafrrela
responsabilitédirecte assumé e arI'Asseinbléegéiiérai e I'kgarddu territuirc.
Depuis qu'il a, pour Ia premièrefois. été saisi de cettequestion. en .jaiivier.
1968 Is0,teConscildc skurite aadopté septrk~oIutiansreIaliveà laNarnibic
danschaminedesquellesil aappeIéI'atteniionsur Ie fait qule territoire relevait

directemeritde la,responsabi deit'érganisation desNatioiis Unieset a con-
damne I'Afriqucdu Sitd pour son refus dese conformer aux rt.soliitionsperti-
nentesdu Conseil de sécvriti!t dc I'Asscmbltcgshériilc'j".Uans quatre deces
résolution'53, 1,Conseil de sécuritk a également demandi:aux Eiats ou les a
pries de prendre certainesmesures ou de s'abstenirde certainsactes.
92. Laprémisse fondamerittilcsurIaqucllcrcposcnt ics abligarionsdkcoulant

'''RR$oluiici264 (1969)du Conscildc skcuritépar. 2.
146Résolution269 (1369) du Conscildc Gcuritk,par. 3.
l'iihid.
"* Résolution276 (1970 )uConseil desécurité,adopteeIr 30janvicr 1970,par. 2.
LrVbid., quatrienialincadu préanibulr.
'IoDriç~irntnfSiX355,dti24janvier 1968: dcrnrinde d'unr4uniond'urgence du
Conseil de sécuriléFormu1i.par 53Etats Membres 9la sriitde ladkision du Gou-
vernemeiit sud-africaide reprendre Icprocèsillêpilde 35 Naniibiensen venu de
lois arbirraireillégalemenlétendues 5 la Kamibie au mtpii sesrésoliitionsde
l'AsscrnbtÉi:cnkraic;voir égalenteht rksoIution 74(1968)du Conseilde 'ikcu~ilL.
KCsriiutioo245 (1Y68),246 (19681, 264 (19691, 269 (19691,276 (1970), 183
(1970) el 234(1970) dtConscil de sécurité.
""es disprisi~iiinspcrtincndesrésolutionsdu Conscil de 3curtesur laKami-
biesontexirrriinkeen détaildansunc auircparticdu prcscntexposé: voirA ccsujct
les paragra3lie86 A89, 107. 117 à I19,177 ct128i 13.7.
15"RésoIutions 246(196d),269 <1959),276{1970) et283(1930) duConscildeskçu-
ritf.pour Ics Etats de Iaprksencc de ['Afriquedu Sud en Namibie est lecaractère
illégalde cette présence de:?uisla findu Mandat. Lesr&olutionsadop[& par
le Conseil de sécuritépour reconnaîtreel réallirtnecretle premisse154imposent
aux Erals MembresI'obIi3ationd'accepter cette décision et de régler leurs

actions en conséquence.
93. Etant donné que IE mesures déterininéeq sue le Conwi! de sécurité a
invitc ics Eiats à prendreen ccqui concerne laNamibie 15'reposend tansune
trèslarge mesure sur çcrrelirémisse,il s'ensuitque le caractèreobligatoire des
difl'érenredispositions periinentescontenuesdans lesrésoliitiompertinentes 156
dkoult: en partie du caractèrei1légaI de la présencede I'Afrique du Sud en
Namibiedepuis la cessation du Mandat, conformkmcnt aux décisionsprises

par le Conseilde s&curité et se trouve renforcé par lecaractèreillegaIde cette
présence.
94. Yobjer dc ces rbolutions du Conscil dc skuriti: &taitde remCdierh uiie
situation qui constituait utleviolqtioit flagrant'j7 de certainsprincipes fon-
darncntaux de la Charte das Narions Unies et du droit internationalgÉnkra1,
et dont I'Asscmblég ce:t.nér:iaeait, i diversesreprises,considér éu'ellecons-

tiruaitune menace pour Ii:paixet la sécuritéinternatioitaIcsL58etau sujet de
Iaqucllc IcConseilde sécul-itc ami t noPamrncnt déçiark que u l'attitudede d6f1
du Gouvernementsud-akicain envem les décisionsdu Conseil [sapait1['au-
toritédes Narions I:niesn '5y.
95. La naiurc dc Ia violltion pür1'Afriqiiedu Siid de s& obligations inter-
nationales etcelle desmeures que le C:onseilde skcuriti!riestimé nécessaire
de prendre niontrent clain:mcnt quc cc dernieragissait dans I'excrciçede ses

pouvoirs, tcIs qu'ils sont définis2['article24 de la Chartedes Nations Unies.
En outre. $'intentiondu C<tnseiId'imposer aux EtatsI'obligatioirde se confor-
mer à cesmesuresapparaitd'autan1plus~Iaireinent qu'enI'aljsenced'une telle
oh1igation;ccllcs-ci risquerrtieittde demeureren gründe partie lettre niorte.
96,I.es pouvoirs et les wsponsabiliits conféréa su Conscil de dcurité ont
pour corollaire I'ohligatioiincombant aux Etais Membres de f'Organisation,
cnvcrtudc I'iiriicI25 de [aChartc des Vations Unies, wd'accepter etd'applil

querles dPcisions du ConseiI desécur e conformément à laprésenteCharten Ido.
C'est notamntenl de cettc disposition quc di~oule II:caractèreobligatoiredes
décisionsdu Conscil dcdcurite demaiidaqtau Gouycrnement sud-africain dc

, ,
j5' RésoIutions 164 (19691. par.2. 276 {1970), par.2, et 283 (1970), deu.uiénie
alinéadu préambule.du Coiiseil tie skurilir.
155 Rcsolutions 246 (196Rj.par. 3. 269(I9h9}par.7 et8,276 (1970), par. 5et283
(IY70j, par. 1d 8CI II ct13. du Conxil de sécurite.
156Ibid.
1'3 Rkstilutirin245(1968). septicmealinca dii prcamhde, 264 (1969), par. 2. 269
(1469),par. 3,er276 (1970).cli~atritmalinéa di1prtamhule, du Conseil ùr stcurité.
"" RPsalutions 1899{XYIII), par. 6,2372 (XXIT), par. 11,ct25I7 (XXTV). troi-

sihrrialinéadu r>réa~nbu le,I'Assemhlk gGn6rale.
IJY Résolution 276 (1970 d)u Conseil de séçuriit,par. 3.
'O3 LCSprac&s-vcrbau?:rie la ConErence de San Francisco~riontrentque l'article
15 de la Chartc dcz Nations Unies s'applique à toutcsIcsdPcisians du Conseil de
Gcurir&: o1.'ohiigatioqriiin-onibeaux Mcmbrcsd'cxccuterles decisionsduConseil
desdcurirt \,suigalrmcnt prwr lesdécisionsprisa cn vertude l'articl24et pour les
décisionsprises envertu dcspouvoirs swifiqucsu; voirlu d4clarationdu Secetaire
général,Conseil de skcuritk,dcuxièinc annÇe. no3, 91'.séance,p. 44-45.(ence qui
conccrne le3 obligationsrfsiiltandc I'açcep~atiorpar le Conseil de sécurildc la
rcsponsnbilitcdc garanrirI'iiitkgrité et I'indépendnnceTcrrituirlibredc ?-rieste.
voirConseil de kcuriti., deuxiéiaiinbc. 91skance,p. 60).retirerson administrationdc IaNamibie Ifilainsiquc des décisionsdu Conseil
deniandant aux Etais d'appuyer son action16'.En outre,Ic Conseil a cxpres-
dment inhiqué danssa r9solution du 12aolit 1969 qu'il était:

Con'çicnt qu'il avait devoirdcprendre lesniesures voulues pour que Ies
Etats Membres de I'Organisation des Nations Unies s'acquittent fidèle-
ment des ohligaiirins qu'iIs avaienassuméesconformCmcnt & I'ar~iclc25
de la Charicdes Nations Uniun IW.

97. Les EtatsMembresont enoutre I'obIigatioexpresse de preterassistance
h l'OrganL,ae tnioenrtudu paragraphe Sde l'artic2 de laChartc Jcs Nations
Unies qui stipule:

4Les Meri~bres del'Organisationdonnent à oelIe-ciplcincassistanw:dans
toute actionenlrcpriçe parelle conforrnérn etitdispositionsde la pré-
sente Charte et s'abstiennentde prête arssistancei un Etat contre Ioquel
I'Orgnisation entreprend une action préventiveou cxrcitivc.3

L'occupationiII&aIe

98. Il rcssordes raitsénoncéd sans Icsparagraphes préddeiits que I'occu-
patiotiétra.ngèr ileIégaleduterritoirenainibienpar I'AfriquedStid sedistitigue
par un terrain nombre de caractéristiquespropres.
99.Ainsi, bien quc Ic peuple dont Ic territoirfaitt'objetd'une occupation

illbgalen';ripas anttrieuremcntcxei'd son indépendancesouveraineen tant
qu'Etatdistinct etreconnu, sondroit il'autodeterrninationet à l'indbpcndance
est néanmiiinsreconnu dcpuis longtemps surie plan internationalet lagarantie
de w droir constitue une missio sacréede civilisationquidoit Ctreacconiplie
sous Irircsponsabiiiléde I'organisationdesNations Cnies (agissantnu nom dc
la cornrnunautkintcrniitionalc organisée).C'cst Ic fait que la communauté
internatior~Iea assumé cetteresponsabilitéB I'tgardd'un tcrriloirne relevant

de lasouvsrüineré d'aiicunEtar existantqui a conféré Ala Namihie le statutde
cterrjto ineernationan '".

'" Lc Crinseide skuriiéa rlCçtarquc *l'attitudde délidu Ciouvernementsud-
africainenvers ledkçisionsdu Conscil[sapait]l'autoritdes Nations Unies0 (voir
iarésolution276(15170d1u Conseildesfcurité ,ar.3), eaégalcmeirtnoté*avec une
proTcindeirtquiktudle reius flagrant et pers~sdunGouverncmcnt sud-africain de
se conformer aux décisiondu Conscil rleseturit6demandant I'AFriqudu Sud dc
se retirerimmkdiatcment du territoire*(voir la rksolution (1470 )u Conscildc
sécurité, riatricmalinéadu pkambule; voir égalemen a lettreadrcssCcau Prési-
dent du Conseilde séctiripar Ies reprcscntants de49 Eiatr (S19372ct Add.et21,
qui seréfèrenotamment i l'inob%rration parl'Afriquedu Sud dcs ri.solulir>ns245
{l968), 246(1958)et 764(1469) du ConçciIde skcurirken vioIationdes cibligatioiis
qui luiinccnibe nntvertude L'articc5 de la CtiariedeNatiens Unies: voir &ale-
ment tesdeclarationsde ccrtainmcnihres du Conseildc skurii$ se referant &la
violation parl'AfriqueduSud dcsobligkions luiincombant en verrude L'article25
dc laChartc (SIPV.1497, p. 8;S!PV.1528,par. 16;S/PV.1528, par. 63 651S!PV.
1528,par. W AIO. 12;S/jlpV.1529par. 1t. 38).
:52Voir plus haatlanotç 155.
'b"Ri.suIutic169 (1959) du Cunscildc 5i.curitét,roisièmeaiinéadu prCarnbulc.
15'Stutuitnlernu~innadu Sud-Oiiesl ~jkicfiavi.cnnsuiruli;C.1.dReciiril 950,
p.t28 et scivVoir aussi. nolarn~nentla rksr>lui2145 (XXI) deI*AswrnblEc gcnk-
rafe,par.2,ct les résolutio246 (1968).sepiiknlealinca dri prcambulc, 2t19701,
quatricme ~linca du préambule,ct 283 (19701,cinquitme alinea du prkambiite,du
Consei desécurité. 100. En conséquence, Itirsque,dalislepas*, l'Afrique duSud étaitIégrtIe-
ment autorisk h kirc prkente en Namibie dansle btit- limite- d'adminis-
trer leterrito ioresmandai aii nnm de lacommunautéinternationale, cette
présencene dtcoulait pas d'undraii inhérentnu d'une acquisition Iégitimede
I'Afriquc du Sud, mais saulenient d'lincmandatii impliquant des pouvoirs
ii~tiit&sc,'est-à-dd'une ;iurorisationou d'un puuvuir conditiontiel, wnfkié
par lawrnrnunauté internationale, assujetides conditions préciseset uc~royé
en vue de protcgcret dç p~oniouvoirles droits fondanientauxdu peuple et du
tcrriioire nainibieiis.
101. L'occupation continue etillégalede la Namibie pürl'Afrique du Sud

consiste donc esscnticllcrn:.dans le refusde celle-ci d'évacuerle territnire
aprh Iiirbvocationde la uincarsioioii du pouvoir quiluiavaii étéoctroyépar
licommunauréinternati~r~ale,et qui constituaitleseul fondenlentjuridiquede
saprésenceenNaniibie.
102. Lc refusd'un Etat de se retirer d'un territoire oiprkcncc n'cstplus
justifiéeen droit constitueune niainrnisc:illkgaIsur un territoirexactement
cornrricela serait le cas ri 1'Etittoccupant avait illégaIerpnennttrséur cc
lerritoire et cnavaji pris poswssionsanyavoir étélégalementprksent aupara-
vaiit.
103. En outre, lorsqit'cls'cst emparéeilICgalemenrdes prérogativesdu
gouvcrncmcnt sur lepeuple et leterritoirde fa Narnibic, l'Afriquedu Sud a
iiiiposépar laforce sonpouvoir exi.cutif.Iéyislatifet judiciairen utilisant,

nolamrnenl, toutle pouvoir de mrcition de sesforce de poIiceet desesforce
militaire165La présencecontinue de SACriqiiedu Sud en Namibic cstdonc le
résultat d'un rocous illkgd h la forcc contre unpeuple et un territoire sur
lesquelselle n'aaucunc ju~idictiun Iégitimc.
104. Eiant donnb que 1s.partie directement16~3~par Lwte violation d'obli-
gations juridiques inrernalionales n'est pas, 3.l'heureacti~elle,tin Etat indé-
pendantsouverainmaisunterritoi inreeniatio realeva ntela responslibilitb
de I'Urganisaiiondes Naticns Unies,en l'occurrencec-cstpar l'Organisation,ou
par son intermédiaire,que Aoiventctrc furmds Icsrecoursnormalcmenr ouverts
aux Etats victimes dcviolations dece genre.

La re!ipmsabiIitde l'Afriquedu Sud

105. TIs'ensui\donc quelaprésencecontinuede l'Afriquedu Sud enNamibie

non seulementvioIelesdrcits du peuple ctdu tcrritoire de Namibiemais égale-
mentmet direciementenjeu les droits et les devoirs de I'Organisiitionde
Nations Uni- ci Je sesMetnbres, dontla responsabiliti:se trouve directement
engagéeen cequi concerne I'exkution de lmissionassttrnéepar lacommunautc
internationaleà l'égardde la Namibie.
106. La pkxnce illégaleet continiie del'Afriquedu Sudconstituedonc, sur
Ic plan juridique,un fair internationslcmmt. illicite (intcrnarionnl[y ivrowftd
urr) etun nianquement aux obligations internationales dont eest tcnue tant
cnvcrs l'Organisation des ::'laiionsUnies qii'enverspeuplc çi leterritoirede
Namibie.
1117On se souvient quc lc Conseii de skuritk a declarque Ic faii ilIicene
question était«ilICgal'" tt avait4téaccompli

IEJVoir notaninientlesrapportscittsplus haut dansla norcII6.
'" RRéstilions 261(1969;.p,ar.2, ct 27(1970).par.2, du Conseif dc stcuriré. du Suddu faitdcs actesou omissionsd'ordreadministratifdont clIs'estrendue
coupahle eii Namibie ouA I'kgardde la Namibie,en virilariodm dkisirinspcr-

tirtent d'srganes compétents desNations Unies ou d'autres obligations
internationalesdnritelleetaitenue.

IV, CONSÉQUEF;CESJURIDIQUES POUR LES ETATS

I10. Avant d'exposer lesconséquencejsuridiquepour lesEwtsdelaprésence
continuedei'Afriqiiedii Suden Namibie, ia étEncccssaircd'ktudicrbricvcnient
les principal obligationsiIe1swrnrnunauti:internationaleenvers la Namibie,
Ie rnanqucrncntdc 1'Afriqr.edu Sud aux obligationssur lesqueIIeétait fondé

préddemmeritson cirait, :iutrt.foid'&ce présente en Namibie et, en consé-
quence,I'iIIégaIite laprciencccontinucdc 1'AfriquedeSuden Namibie après
qu'il a étmis fiau Mandatet que l'Afriquedu Suda ces& d'avoit routdrriit
outitreh deiiieurerdans lc lerriioire.
111. 11akgalement ctinae quc,danssa rkolutian 276 (1970),le Conseilde
sécurité,prk avoir rkafiraé notaminent qu'il avaitété misfin au Mandatet
que lapréseficede I'Afriqt!edu Sud étaitillégale2cxprcskrncnt dccIürcillk-
gaIcs et invalideKtoutes [esmesurcs priscspar IeGouvernementsud-africain
aunom de la Namibie ou et;cequilacoiicerne aprèsIrcessationdu mandat a 17'.
1J2. Lesconséquences jiiridiques. pourles Etats, dc la prcsencc contidee

l'Afrique du Sud en Namibie nialgri. la rkstllu~ion776 (1970) du CoiiseiJde
sécuritb,exigent dcnc que l'on prenneen considdation notamment:
n) L& obligatiuns eiobjectifsinternationauxconcernafitla Namibie auxquels

les Etats ontsouscrit, etqui rklament l'exercicepar l'Organisationdm
Nations Uniaî dexs rerponsabiiitésà l'égarddu Tcrritoirc intcmiitionalde
ia Plamihie, y compris. enparticulier,l'obligatiod'assurle eretrait de
Warnibid ce I'sdiniiiiation sud-africaine, ainsique l'exercicelibre cf
effectif pale peuple namibicn de son droit a I'autadktcrrniniitict A
l'indépendance;
h) Les mesuresaffectant Itsobligationsdes Etats qiii01-été adopteespar lc
Conseil de sécuritéou par d'autres organescompétentsdes Nations Unies
en vue de mettrefin i 1;présenceitIegalede l'Afriquedu Sud en 'lamibie;

cl Jxs inconvénie rkt srant dc I'abçencde tout gouvernement ou auiorité
Icgitimcphysiqiiementprésent sur le territoirede la Namibie.

Autoritéterritoriale

113. On a indiquépliis haut que,Iorsqu'ia étémisfinau Mandat,le terri-
toire de Namihje est pas& sous la rcspcinsabiIitdirec tes Yalions Unies.
Ceci u étiexprcsskmentréalTrrm 1C5parleConseildesaEurit& q,uiacgalcment
reconnu lT6et réafftrnià maintes reprises que el'Assembléegénéral evait
assuméla responsabi1it-idiixctt:du territoirejusqu'hsonindbpendancen.

I14. Pour exercer cette responsabilitél'Assemblée gtneralc a confié les
pouvoirs et Ies fonctionsi.iécessaireau Conseil des Nations Uniespour Ia

"' RésuIution 276(1970) (II onseildeséçuritc,par. 2.
l7"Résolution 245 (1968tLiConseil <lekcuritc, prcmicralinéadu préambule.
''&Résolution 264(1969) (IiConseil de skuritpar. 1.
,:i7Késoliitions246(1968). deuxikmealinéadu préambule,264 (1969 );uxitme
alinéadri préambule,276 (1970).deuxjeme a1jni.du préambule et 783 fJ970),
deuxiémealinéadu prtnmbuie, du Conscil dc stcurite.Namibie "" (qui deinwrc mpunsable JevaiitI'Assemt>lCe gknéralej qui
devaitnotamment se rendredans leterritoire pourSCchargerde son administra-
tion l".M;iisen refuçatitde laisserleChnr~iIphnétree rn Namibieou derBcon-

naitrt: l'autoridu Conscil, cicn maintenantpar taforce laNamibiesous son
occupation cxçlusive. ['Afriquedu Suda empêchéle Conseil (et I'Asçcmblée
générale< )l'exerceren Namibie un contrale ou desfonctions administratives
cffoctifLX qui,jusqu'hprknt: a obligkle CvnxiI Asiégerternporaircmcnthors
de la Namibie et 5 limitersesactivitésen conséquen ce.Kéaninoins, par Ia
siiiteI'AscemhIéeg6:énéra lepriéh plusieursreprisesIe ConwiI des Nations
Unics pour la Namibiede s'acquittern par tous Icsmoyens dont il disposeiides
responsabilité st desfonciionsqui Iui ontété confiée ".

115. Le: Etais se lroüvent donc dans unc situaiion quise mractérisepar
l'existence sirnultank d'un régime illégalinstaIledans Ic territoire ed'une
autorité1éi:itinieui, bicnquc sitgeant wrnporaireiiienetn dehorsdu teritojre,
est la seul<depuisIa cessation du Mandat,IégaIernenhiabilitée ;ireprésenter
et a administrerla Namibie jusqii'8 sonaccession àI'indkpcndance.
116. Une conséquence imrn6diütcen rkssullepour les Etats: c'esque toute
relationjuridiqiie,de quelquenaturequYeIlseoit,avcc IaNaniibieouconcernanr
la Naniibir:nepeut êtreétablieotimaintenue que parI'intcrmédiairdee la sculc
autoritelegaiemeiitresponsabic dç l'administrationde [a Narnibie,h savoir le
Consci1 des Nations Unies pour la Namibie. agissant ailnom de I'Asscmblée

gknérale.Inversement, toliteprétendue relationavecla Naniibie ou concernant
la Namibit:,sieIIea étk ktablicou maintcnuc par I'interiiibdiaieuGouverne-
ment sud-africainou del'administration sud-afrirdineiIIéga1etn Namibicdepiiis
la ccssatioidu Mandai, es1 nulleetsanseffetjuridique.

ReIationsdiplomatique, consulaires et autres

117. L;i-ides conskquençesde I'iIIkgalité di: la présencesud-africaineen
Namibie après la cessationdu Mandatest que Ics Etatsne pcuvent étabIirni

enlreteniraucune rclation avec la Namibie qu'iIs'agisse de relationsdiplo-
matiques,consulairesou iiutrcs - par I'intermkdiairdeu Gouvernement sud-
africainox! deI'administlatjonsud-africaine illégaldans le tcrrjtojm
118. Aussi, le ConwiIdeskcurilk a-t-iprie tous lesEtats

udes':ibstenirde toutesrelations diplornatiqua, cunsiilaireoiiaulres -
avcc l'Afrique du Stidqui indiqueraientqu'ils reconnaissentl'autoritkdu
Gouvernernentsud-africainsur le'Terrifodicrlca Namibic )lgJ;

lisKkstilutio2248 CS-Y d)e1'Assemhli.e&Srale: {lcConscil arcqu un nouveau
nani çonf<ii-mementauparagraphe3 delas4solution7372(XII) de t'AssçmMée géné-
rale).
':"Résoiution 2248fS-Vf de I'Assembtéegkncralc,2' partie, par. 2.
'*"Ilrid., partiepar. 3.
'*'Lorstru'ellca exprimsa préocçupdtitin devant refus persistant du Goiiver-
nement stitl-africadc remplir sa ohIigu!ulicis l'égardde l'Organisatides Na-
lions Unie:;, I'Assembl&gknéralea raitoherver, notamment, que ce refus rntitait
le Conseii des Natirins Uniapour te Sud-Uucst africaindans I'inipossibil~de
s'acquittcreificacerrrenides fonctions quiont étéconfiks par I'Asszmbiéegénc-
ralc!ct qc'iconstituairiun dcfi Raflant l'autori~édl'Organisationdcs Nations
Lnics:#Vuirla rksoluti~in2372 (XXTIfdeI'Assenibleegkncralc,cinquicmcalinkdu
prkarnbule.
Rkolulion 2325 (XXIi), par. 2, 2403 (XXIII), pa6.el 2517 (XXTW,par. 6,
de l'Assemblée genéraic.
résolution 283 (1970) du Consei dc skuritc,par. 1.droit interriationaIgknkra(jus cogeiisjIs7.En outre, iI incombera au-futur
gouvernem1:nr[égalde la Naniibie de dbcider,conformément aux principes
pertinentstlu droit internationa1, dans quelie mesurilvoudra maintenir les
relationsccnvcntionnc rhlulant de traitéspassésOU présents.
123. Siuntraitevalidementconch alorsqueIeMandatétai envigueurexige
pour son afiplicatiaunnouvel actadugoLivernemenotu dcI'administrationdu
territoire strouvanten plcick ladatc oh le traitestinvoqué c etraite,même
s'il est encoreen vigueur.ne peut êtreniisen euvrc par un nouvel acte du

Gouvernerr.entsud-africain ou de l'administrationsud-africaine illégalecn
Ncirnibicartrésla ccssaiion du Mandat.
124.Par exernpIe,un traite dextraditiodestiné s'appliquer A la Namibie,
pour valablementconclu qu'ilait puetren'oblige pas un Etatà Iivrerunepet=
sonneau r&girnçilltgal sud-africainen Namibiou iiun gouvernement(commc
le Gouvernenientsud-africain)qui n'est pas fondéP invoqueriine obiigatioii
conventioniielleconcernant la Namibie, ou à sademande..Les Etats ont le
devoir dc nc pas dunncrsuite aux demandes d'extradition illkgiti dciecs
genre.
125. Les Etats onttgaIement le devoirde ncpasaccordcrl'extraditionpour

des actes accomplis pour Ics bcsoins de la lutte dupeuple narnibieticonirc
I'oxupatioil étrangèr(eluttepour laqueHe leConsci1de sécurit6a demandék
fous les Et:itsd'intensifierleuraide nioraetmatériellela"ou pour Ia délirs
prévuspar unr: Ioi sud-africainréput& itlégaleetinvalideparce quc contra-
dictoireou inconipatibleavec lesdispositionsdc la Chartedcs Nations Unies
ou avec des normesimptrativesdu droit international 189.
-125. LesEiais qui sontparticsa dcs traitou accords internationauxappli-
cables ala Namibie ne peuventpas nonplus acceptcrqu'uneobligationenvers

£a Nantibiedécoiilantde cestraitCou accordsaitétkou puisseetrelegalement
exkutk par un paiementau Goui*ernementsud-africainou unrègIerncna tvcc
ce gouvenxment aprèsla cessation du Mandat Ig0.Dans ce caq ['obligation
seraitréput& non exkutke Ikgalemcntet deineureraiexigiblepar I'administra-
tion ICgitirnede la Namibie (quiest,pour le momcnt, le Conseil dcsNations
Unies pourlaNamibie, agissant sous la rcsponsahil dier'AssembIk gknéwle).
127.En attendant,eten vue d'obtenirdes renseiçnenientsplus détaillésur
lestrait& iriternationaurtuxquelson considèreque Ia Namibie est partic, Ic
Conseil de sécuritéa dernandkh tous lesEtats

ud'entreprendresansretard unettude détailIéde tousIesmitésbilatcraux
existant entreux-rncrneset I'Afriqucdu Sud dans la mesure08 ceux-ci
contiennentdesdispositionsqui en étendent lesdispnsifionsau Territoire
de la Namibien L91.

En même temps, ieConseildesécurit e pri1ç Sccrctairgénéra d'entrcprcndrc
une étudesnalogiie portanisur les traitésrnultiIatkrax9=.

Voir lnConvention dc Vicnnc surIcdroitdes traitédocunients AICOXF.
39/27, 23rnai 1469,etCorr. 1. art. et M.
188Résolution269(1959) du Conseildeskurité, par. II.
18'Voirci-apréspar. 145A147.
iq*Par exemple,lepaienient d'impôtsau régimeillégalne constitilerpas un
fondementjuridique enviled'undtgrèvenientfiscaro vertudesau-ords relati;la
double imprisition.
. i91RCsoliitio283(19iU) du Conseidcsécuritép,ar8.
a Ihid.[ar9. «Hehtions» et activitk reiatfvtr,acommerce, aux inv~stiSSemmts
et autourisnie

128. LeConscil de sécuritéa kgalementdcrnwdk Atous tesEtatsK de s'abste-
nir de toute relationavecic Gouvernementsud-africainagissantprktendument
au nomdu territoirede Nzrniibien lQ3;iIademandé enoutre(( atous lesEtats.en
particuIicrccux qui ont des interetsi.cono~iiques et autres en Narnibic, Je

s'abstenirde toutesrelatioiisavec leGouvernementsiid-africainquisontincorn-
patiblesavec iI'illégaIik e laprésencecontinue desautoritéssud-africainesen
Namibie ou avec I'illégalierI'invaIiditcdont sonten conséquence entachccs
toutesles inesuresprisesparle Gouvernementsud-africainau nornde laNami-
bieoii en ce qui la conccri~après la cessationdu Manda1 '%.
129. L'interdictionpar IeConseil dc skurité dea toutesrelations)) (diplo-
kaiiques, consulaires ou autrcs), ainsi que de atoute rcIiitioni"16avec le
Gouvernement sud-africainagissantprcrendurnent au nom de laNamibie, a iin

caractèresi généraq 1ue. a-ussilongiemps quc l'Afriquedu Sud maintiendra sa
prhcnce et son administrationilltgales dans le territoire11semble ii'yavoir
pour lesEtats aucune pw:ibilitéd'entreprendre ,'exercerou de poursuivreune
activiréquelconque dansle territoire,d'avoirdcs relationscommerciatesavec
le territoirou de s'associeravec lui.
130. En applicalion dc ces dispositions génkrales:le ConseiI de séciiritea
demandeen outre h tuus lesEtals

(de veilleA ceque 1:s société st autresentreprises conimerciales et in-
,dtiçtriellappartcnailt I'Etatotiplacéessous soncontrhle Girectmetrcnt
finà toutes relation;qu'elles pourraient avoir avec des entreprisesou
concessions commerciales ou industriclla enNamibie n"',et . .

u de vciIlerà ceque C:sswiktks et autresentreprisescommercialesapparte-
nant àI'Etatou plac&c:sons soncontrblc directlie procédent à aucun nou-
vcIinvestisseinent,y comprisl'acquisitiondeconcessions,en Namibic~)'gs.

131. Cesdemandes, qui étaientdkjhimplicitesdansImdispositionsgénéraIes
demandantaux Etats de s'absrtnirde atoutcs rclationsü,font apwraîtrc claire-
mcn t lanécax3 tépnrticuli6rcdc lw.ser lesactivitksmentiannk.
132.En ce qui concerneles actes des particuliersct des socielts qui ne sont
pas placks sous Iicontrele directdeI'Etat,leConseil de sécuritEa demandB B
tous lesEtats

a:den'accorder à Icur!.essortissantsouaux sociCté qstii nsont pas pla&
sous lcur contrble direct, aucunpe~ officiel,aucunegarantie de créditet

aucun autre appiiifiriüncierqui seraitutilisépour faciliterlesrapportsou
leséchangecs ornnicrciaux avw IaNamibie)) IgYet
w de découragerleurs ressortissantsou les sociétksqui ne sont pas placicdes
souslcur contr6Ie direct d'effoctucdes investissementsou d'aqutrir des
concessio cnnNamibie, et8 cette fide n'accorderà derelsinvestissements

Iq3 Rkstilutio269(1969~duConseilde sécuriiépar. 7.
19' R~sotution776 (187C.du Conseijde dciiritC. pa5.
195 Résolution283 (1970) du Consril deskcririrpar. 1.
Voirci-dessusnrites193et 194.
'91 Hésoliitio183 (19711)du Conseilde sécurité,par. 4.
Ibid.par.6,
Résoliriio283 (1970) di1Conseilde sCcuritipar. S.242 NAMIBIE(SUD-OUEST AFRICAIN)

aucunc prot~vtioncontrcIcs rcvcndicationskventueIIesd'un futurgouver-
nemer-:Iegalde la Namibie))

133. IR Conseilde skuriléa enti banc&un appel à touslesEiats pour rIes
disvuadcrd'cnwuragcr Ictourisme etIes migrationsen Namibie)) ?Oi.

Obligations mrrespondantcs

134. 11a &ténoté que [es mesuresprescrites par le ChnseiIde dcuritk sont
pour laplupart la conséquencenaturelle otiautomatique de l'illégalitkde la
prhencede['AfriqueduSudcnNiirnibic ctdcs obligationimplicitesincoiitbant
aux Eiars erivertudefiiCharte desNarioiisCnieset en vertudela missionde Pa
communauié internationaleenvers le peuple et [eterritoiredc la Nüniibie,

mission qui n'a pas cncore Ctcreinplieet dont IesEtats Membresrestent col-
lectivementresponsablas.
135. 1est clairen efïeque tout Etat qui fournirad iir,cterncnt u indircc-
tement, un appui Bun usurpateurillkgd du pouvoir en Namibie, dont ['usur-
pation auraitpour effe dedenieo rude retarderl'exercicpar Iepeuple nami-
biende sesdroirsconsacrés par la Charle desNations Cnics, failliraàtcette
mission. Dc pIus,Ctantdonnk que, dans lecat présent,I'usurpation dupouvoir
parl'Afriquedu Sudest directeni en conflitavec les mesuresqu'a decidéde
prendreI'Oxganisal deçonatiuns Unies dans ]exercicedc sa rcsponsabilità

I'kgard de la Namihie, etempkhe par laforcel'exécutiondes décisionsprises
tantparle Conseilde kuritb.quc par I'As~crnbIégeénéral 202,il n'estpermisà
aucunEtat Membre dc reconnaître cet usurprttcuou de traiter avec lupour
cc qui estda questionsconcernantleTerritoireinternational de Namibie.
135.Eii même temps, aux terrntsdc I'articl2 5)de la Charte desNations
Unies, IesEtats Membressontexpresdment tenusa dcdonneriiA l'organisation
des Nation!:Unie u pleineassistancedans tolite actbnentreprisepar elIcon-
formément aux dispositionsdc la prkscnicCharten 'O3.

137.Il s'çnsuiqu'aucun Etat Memlire ne devraittoIErerque soit prise une
mesure quelconque engageant sa responsabilitéinternationalequi irnpliquerail
une reconnaissancedu pouvoir quc ['Afrique du Sud exerce illt.gaIementen
Namibie, oiienrraverditd'une autremanihe lescffortsdkployEsparl'Organisa-
tion des Nations Unies pour s'acqtiitter dscsresponsabilitésà l'égarddu
Territoire.
138.Onanotéplushautque lesrelationscornincrcialesetautresavec lerégime
i!Egd prkcnt cn Namibie étaient interdites.IIfaudraitajouter celaque taus
Ieséchairgecsonirnerciaux,touteslestransactions ettoutesIe sorrimunications
avec la Naniibie ou concernantdesn~archandiseo su dcsproduits originairesde

Ncirnibicdcvraienf de même erreprohibés en vertu du inënie principedans la
mesureou ces activitésnkssitent la déiivranccd'un permis, fonr infervenirun
règlemen tlidonnentlieu3 la perceptiond'impôts, ou inipliquentla reconnais-
sancc d'untitre ou d'un intérêptarle régime ilIégalou h5011profit depuisla
cessation di] Mandat.
139. TIfaudraitaussi interdiretoutesles activitésde caractèrekconomique,

2GU KPsoIlition283(1970d)uConseilde skurite, par7.
2GLIbid .,r.11.
202Hésolritions245(1968).246 (19681,264 (19691169(19693, 276 (1970) ei 183
(I970) du Canscildc sécuritér;ésolutions2145 (XXI),2248 (S-V) et resoluiions
ultkriçuredil'Assemblée générate.
Z" Voir aussi pluhaut, par97. scientifique, militaire, adriiinistraiif, prvfcssiou aurrc, supposant une
cclopkrationou une participation, avec d'autres Etats,du tiouverncmeni sud-
africain et impliquant un,: reconnaissance du pouvoir illkgal exercé par ce
derniersurla Namibie.
140. Ils'ensuit aussi qticlcs Etats ne peuvent reconnaître une soi-disant
représentation,'auniveau ioternational, de la Naniibic par I'Aliiquedu Sud ni,
de façon gencralc, aucun:mesure d'ordrc cxdcutif,législatifou judiciaire
prktcndument prise au nom de la Yamibie ou cnce qui la concerne par le
Gouvernementsud-africaiii ou par sonadministration cn Namibie depuis la

cesçatjondu Mandat.
141. Tout en notant latiistinclioetablie par le Conseide sécuriiéentre les
sociétéset Ics autresentreprisescommerciaIes ou industrieIIu uappartenantà
1'Etat ou piacéessous son cuntrhledirecta ctalles qui n'appartiennent pas à
1'Etat ou qui tie sontpas plades sous son contrôledirecl 2", il convicndraii
nhnmoins de ne pas perdre de vueque lesactesdes particulierou dessodétés
qui nc sont pas plackv SOLIÇIccontrBtede 1'Etatn'acquiérentg4néralenient un
caractkrc légitimeque s'il::sont autoriséspar les pouvoirs publics ou juridi-
quement valides au regard d'au moins un syslemede droit interne. En consé-
quence, s'il peiit arrivq~a'unEut ne soit pasen rncsurcde contdier cerrains
actes acconipIis:jlitrprivi! nNamibie par scsressortissantssous lprotection
du régimesud-africain ilIegaI, iIsepeut que cesactes accomplisA titre privé
exigent néanmoins ia participation oulasanction dc 1'Etarpouf Ctrereconnus

commejuridiquerneiitvalables hors deNamibie.
142. Aiiisdonc ,uiçqut:taus Iestitres, pcrmisconcessinns ,rivilèges,auto-
risations de cnnstituer une socitté el autres dmits prktcndument accordes,
transférkou conféré sii Namibie par le Gouvernen~entsud-dricain üpds ta
cessation du Mandat sont nuls et non axrenus,aiicunde ces droits ou actes ne
devrait etrereconnu ou siinctionnédans aucun Etat. 11cn découle aiissi, par
exemple, qu'aucun Etat n3 devrait reconnaître la validitéjuridique d'aucune
veiite nid'aucu rransrertdcrassources ou d'autres avoirsnamibiens sile iitre
du vendeur provientd'un acteaccompIi par leGouvcrnenientsud-africain apks
Iacessation du Mandat. IIva sansdire quc principe privde Ieurs prkwndus
titres les détentciirsputatifs d'jntkrétset de biens importanten Namibie el
priveégalementde touttitre juridiquceux qui leur ont achetou poiirrontleur
acheter dc fclsbiens.

143. Uiie autre conséqu:ncc de la pdsence continue de L'Afriquedu Sud en
Namibie estque tout agrknrent,permis oucontrat prktcndurnent accordépar les
auioritts sud-africairiesdelruis la cessation du Mandaaux Ans de l'utilisation
ou de t'exploitariordu territoire ou des ressourcede la Namibie Cycompris
seseaux terrilorialeet son espace aérien)est sans effet juridiqueEn con:&;
quence, toutc partie utilisanoiiexploitant ic territoire ou lesressourcesde la
Namibie sur tabase d'un trlagrkmcnt, perniisou contratsans valeurse trouve
dans lameme situationqu'une partieagissant sansautoriwtiun légale.
144. En cc qui concemi: les activitédes particuIiers ou dcs socictts privkes
qui iinpliqueiit ou sondesature himpliquer des relationsavec1ç rkgirin lkgaI
prksentenNamibie, Ies Etlitsauraient aussi au minimum Icdevoir dc s'abstenir
de fournir un appui ou facilitésqueIconques favorisant ccsrelations. En
particulier, leEtats auraient Ic devoir de refuser, pour ces activites. toute
garantie de credit,tous prSts, subventions, assuranm du gouvernement,pk-

férencaxtarifaireselquotas, er avantagesfiscaux ou autres.Les Etats auraielit
aussi le devoirde prendre toutcslçs rnesuresraisonnables pour eiiipêcherau

Voir plus haut, par. 1II?.244 NA~BIE <SUD+JES-~ AFRICAI'I)

dbouragci: toutas les activitrde cc genre incompatiblesavec les obligations
interiiatiorialesà l'égarde Ia Namibie.

145. Ett.ntdonné qu'il serait incompatible avec les obligations des Etars
iiI'tgardde InNamibie d'invoquer deslois ou des ordonnancesnullesilIégate-
nient appIiqu&sen Naniibie ou de s'appuyersurelIcs, ilconvicntde notcr que
son[ niilletotitclesIois.tous lesrkglcrnentsei toutes lesordoniiaiica piotnul-
guCcsaprh que {'Afrique du Sud a cessé d'avoir des pouvoirs légauxsur le
territoire IIs'ensuitque ces Ioiset régIements actuellernenlsans valeur ne
peuveiircréer,abolirou inodifrervtilablcmentaucun droit, pouvoir, inttrêtou
obligaiion relevant normalementde la juridiciionnamibicnne,w avoir aucun
effetjuridique.

145. IlrippartiendraA la futiireasxrnblk législatiilde Nainibie (élue par
la habjtaritsdu 'Iérritoireau suffrage universeldes aduliesj2M de ddécider
si,et dansyuelle mcsurc, cllevoudra reconnaître otivaliderdes acics-accomplis
en vertu dt:lois nuIles pendant la prcsence sud-africaine iIIégzleou vaIider
rctrriactivementcertaines dc ceslois dontlesdispositions seraieni par ailleurs
acczpiable; 207.Tvutcfois,en attendani IiétabIissemen de lafuture législation
et de la futureconstitutiotde la Namibie, on ne saurai[admettreque desactes
accomplis par les pouvoirs publics ou par dcs particuliercompromettent ou

préjugend tç quelque rnaniére que LT soitl'exercicepar lefuturGouvernement
namibientie ws droits souverains, et aucun droit ou obligation myagciint
I'adrninisrratiolkgitinle actuelleou futurcde Ia Namibie ne peut Etrecdé en
wrtu d'un acte, d'unlitre,d'unerelationou d'un faitdkcoulant de loisaciuel-
[enlentnulles et noii avcnucs.,
,147. Lez Ioisnamibicnnesvalidesauxqucllcs on peut se réfëreracrueIIemcnt
coniprennentccIles qui ont etéIégalcmentpromulguéespendant que le Mandat
&raitenvigueuret quinçsvnt pas incompatibles avtules dispositionsduMandat

et de taCharte des Nations Ilnies,sous rkscrvcdes lois, dkcretsou réglcments
rtdniinistralifcompIémentairesqui pourron ctre proinulguéspar le C'anseil
dcs Nations Unias pour IciNamibie en vertu des pouvoirs qtii luont étéex-
pressémentconfkrés par I'Assernblée gknCrsIcZm.Toutefois, jusqi1'8 cc que
soient établiscnNamibie un systérncudiciaireet unpouvoirexécutiflégitimes,
les moyens d'assurer une application valide etefkctive des lois actuellede-
rncurcrontfnrdment limites.
148. En memc tcnips, leorganesjudiciaires et les organes charges d'appli-
quer Icsloi s aintenuespar l'Afriquedu Suden Narnibieoupour laNamibieou

pktendant exercerleurjuridiction en Na~nibica , prc~lacessation du Mandat,
n'ont ni pouvoirni compétence pour ce qui estdes qriestiorisrelevantnormale-
mentde tajuridictionnamibienne. Par conséquenr.routes les décisionsde ces

'"jDans ce conrexte.lesactes Iégislütisontdcfiniscommecomprenant les Iois
du Parlcmenr sud-africaindonnéescorrirris'appliquantcxclitsivemeni la Namibie
ou çonimc 5-appliquanth t'AfriqueduSud etila Xamtbic(dansce dernieras,sciile
ln prétendu: :xtensionde ceslois hInNamibie esten causc),Icsdispnsiiions regle-
meniaires,~iroclamarions ettirdonnances deta Terrirorial i,ioigi.rlalivrAsuembiy, les
disposiiioncriglcnicnfaei iresproclan~ationsdesautoriikslocalesct Icsamende-
nients yrelaiifs. A titrc d'exemple, une ldetloidu Parlenientsud-africaindon-
nccs cornnics'appliquantA la Samihie etprrimii[giiéou pretendumcnt ctcnducsà
laNamibie après wkibrc 1905,estjointe oup&sent exposé iI'annexe R.
*" RRt~olufion2248 (S-V) dc I'AsseniblkegénCrald,eiixi6mepartie,par.1 bj.
2E7Cf. Rapport du Conseil des Nations Unies pciurla Namibie. Dvcunleno
offrcirde IA.<.~ernfigtnémle, vingr-cinquidnsession. SupplCrnenno 24,AjB024.
par. 97,p.29-30.
'- RResolution2248 (S-V)de i'hssemblée kncrale, deuxièmepartic,par. 1 h). organcs judiciaires concerriantIa Namihic ou da jxrsoiines, desbiensou des
terresse trouvant en Namibie, priscçaprèslacessation du Mandat,son1 nulles
el sans effet juridiqu-O9, A moins qu'elIes ne soienv talidées uliEricurcmcnt
suivant une procédure légale.En attcndanr,il csI du dwoir des Etatel de leurs
organes judiciaires dene pas appliquer ni reconnaîtreces dkisions judiciaire
nuIIeset de ne pas enprendre acted'une autre manière.

Y. CONCLUSION
149. Eiicxarninant lecr>nséquencejusridiques, pour IcsEEats,de laprésence
continuedel'rifriquedu Siiden Namibie: on n'acherchedans le prése~ttexposé

h n'identifierque les aspe:ts de la présenccsud-africaine dont découlent Ics
principales conskquericesjirridiquesintéressantIcsEtats.
150. Un a eiiconstqucnce rnrintrk, ncitamiiient, que Ia Namibie était et
demeure Lin rerrjtoire inf~:rnationaldoté d'un statut international,dont la
cornniunautéintcrnationïlieestet demeurera responsable,en vertud'rinemission
sac& de civilisation,jusqu'hce que lepcuple de Naniihie puisseexercer son
droit 2 l'autodéterniinatiaet iiI'indépeildance.
151.On a 6gcilemtntmontréque laprésencce ontinuc de {'Afriquedu Sud en
Namibie constirue maintenant iineusurpation ilIéga1edu pouvoir, ktanrdonnh
que I'Aïrique du Sud n'a aucun droit ou titreBttre présentedans Ic tcrriroire
maintenant quc Ic mandat a pris fiier qiieleC'onscildcskcuritél'a invitéeb
maintes reprisesh retirers2n administralicin du territoire.
152.En persistant à oi:cupcr illtgalemenr la Namibie, ['Afrique du Sud

continue i violer!esobligationsjuridiqiieç internationales qui lui incombenten
vertu de la Chartedes Nations Unics ct da principes d~idroit international,
ainsi que les obligations dicoulant des engagcmcntexprér;qu'ellea prisaiitre-
fois en sa quali16de Puissanceniandataire. La rcsponsabiIitéde I'Afrique du
Sudest doncengagke ,ur lplan internationaldu faitdeces actesinternationale-
ment iIliciles.
153.Les wnbqrietices iégalesplus génératesp, our la autres Ems, de [a
présence coiitinue de 1'Afri.jdu Sud cn NarriibiedécoulentsimiiItanément des
obligations internationaIa dont ilsdemeurent tenus à l'égarddu pcuple et du
lerritoirede Namibie et des obiigationsspécifiqumrcsuItcint des décisionsdii
Conseil de sécuritéet d'aiitres organes cornpktentsde l'ONU, et,enoutre, de
l'absence acliielle de tout jiouverncment légalcnNamibie.
154. Parmi ces condqu~:nces Figurele devoir de s'abstenirde tous actesou

relations qui seraient incoinpatiblavec la condamnation par tacommunauté
internationalede I'occupaii iléngalde la h'amibicpar l'Afrique du Sud, ou
avec 1-incapacitij:uridiq-ie I'Afriqudu Sud dereprcscntcr laNaniibie oii d'y
exwccr légitimementun pouvoir queiconquc, ou avec les décisionsdu Conscil
de skcuriltoii de 1'As.wmt)Iégeknkralerelatives5 la Namibie oit, dc ~naniére
gknérale,avcc Ics responsiibiiitésassuméwpar Ia communautéinternationale
en ce qui concernc la Naniibie.
155. Parnii cesconséqu~ncesfigure aussi ledevoirpositifdescconformer aux
dkisions du Conseil de oicuritéappelant une action des Etats, ainsi que de
concourir et de coopkreraux mesure quiont été prises ou pourront Etrcprises
par Icsorganes compétent!: de1'Orgsni.szttiodesNations Uniescn vuede don-
ner effctaux responsabiIit!sinternationaIes envers lc pcuple et le territdere
Namihie,ou auxdispositiuns delathiirtcdcs KatioiisUnies etatixprincipesdu
droit international applimhleî cn la matiére.

'OP Hcsolufion 276 (1970) du Conseide sécurité,par. 2 ddisposirif. 156.Enfin, ilfaut rkpCter que I'obligatiun intcmationate laplus pressante
dtcoulani dc la prhnce illégalede l'Afrique du Suden Kamibie est qu'it
faudrait mettre ftnà celle-cidc manièreque lesresponsabilitésintcrniitionales
assumées :tu norrtde tous les Membresde ~Organisütiondes Katioiis Unies
puissent itrecfTcctivenienrreti~pliet que le peuple de Narnibiepuisse finak-
ment exercerson droit inaliénableà l'autodétermin atiol'indépendance. R~SOI.LTIO NDOP'CÉESPAR L'ASSEMBL R~F,~.KALECONCER'IANT
EXPRESSIMFVF LA yAMIBIII(SUU-~L:ES TFRI(:RIN)

65 (T)Statut futurdu Sud,.Ouestafricain.
141{II).Examen de noriveauxaccords de tutelleéventuelsquestiondu Sud-
Ouesi africain.
227 011).Quesriondu Sud-Oucstafricain.

337 (IV). Question duSud-Oiiest africainconfirmarionde réscllutionmtk-
ricuresetpreseiitationdcrapports.
338(IV). Qucstiun du Sud-Ouest africain: dcmande d'aviscunsulratii'à la
Courinternationütcde .fustice.
449 (V) . uestiondu Çiid-Oiiest afric{point35).
Résolutiunsdu 13 dkceriibre1950.
570 (VI) .uesrion du Sud-Ouest africai(puiii38).
Résoluiions(A et H)du 19janvier 1952.
651 (.VIQ Quesrion du Sud-Ouest africüin (point 38).
Résolufiondu 20 déombre 1952.
749(VIII). Questiondu Stid-Ouestafricain(point 36).

Résolutions(A ct BIdu 78 novembre 1953.
PA4 (1x1.Prmédure pur I'exarridesrapportset pétitionrelatiau tcrritoire
du Sud-OuestafricainQioint 34).
RésoIttiion du 1Ioctrb;e 1954.
851 (1x1 It.ppart duCor;iitkduSud-Ouestafricain (point34).
Résolution du23 novenibre 1954.
$52 (1x1 Statutdu territoirdii Siid-Clueafricain(point 34).
Résoluliondu 23 novenibre 1954.
904 (1x1.Procédure de vote que l'AssembléegknéraIcdcvra suivre sur les
questio nouchantle?;rapportsetlespétitionsrclatifsau territoiredu Sud-
Ouest africain : demandd'avisconsuliatiadresséeà la Cour internitfionale

dc Jtistice(poin34).
Résolutiondu 23 iiovenibre 1954.
435 (XI Pétitionsecomniimications conccrnan llcommunauté da Kchuboths
du Sud-Oucst africain(~ioin30).
RCsoiutiondu 3 décemt.re 1955.
934 (X).Procédure de voie appliablc aux questions touchant [esrapports
ctpétitionsrelatifs au territoiredu Sud-Ouestafri: aviconsultatjfde la
Cour internationade Jusrice{point30).
Rtsolution du 3 decernt.rc1955.
936 (X). Piftitiunsct conimunicarions y relatives de MM. Hosea Kutüko,
David Rooset ErastusArngakb, et concernant IcSud-Ouestafricain(point

30).
Résolutiondu 3 cIkcemk.re1955.
837 (X).Pétitionet communication y reIativc du kvérendT. H. Haniturn-
hangela concernant ISud-Ouai africain(point30).
Résolutiondu 3 dben~tlie 1955.
938 (X).Pétitionde MlleIviargeryF.Perhamconccmant leSiid-Ouestafricain
(point 30).
Resolulio~ du 3 dkeniklre 1955.
839 {X).Pétition de M. Jarfretundu Kazonyuizi concernün lt Sud-Ouest
africain{point30).248 NAMIBIE(SUD-OLFST AFRICAIN)

Résolutii>ndu 3décembre 1955.
940 (X) .tatutdu territoiredu Sud-Ouestafricain(point 30).
Rkuluticindu 3 dkcmbre 1955.
941fX). KiipportduComitédu Sud-Ouest africain (pojt30).
Résolutiondu 3 dkembrc 1955.-
942 (X). Qilestiode la recevabilitédes demandes d'audienccprkscntéesau
CornitCtlu Sud-Ouest africai: dcrnande d'avis consultatiadressée B la
Courintarnation deJustice(poinr 30).
Rklutii~n du'3décembre1955.
943(X). Al~ditiondu kvkrcnd Michael Scott (point 30).
Résolution du 3 décenrhre1955. .

IO47(XI). Admissibilitéde l'auditide pétitionniiirsar le Comitédu Sud-
Ouest africainaviscmsulfatifdela ChurinternationaIedeJustice(poin38).
Résolution du 23janvier1957.
1054 fXQ. Rapport du Cornitedu Sud-Ouestafricain(point 37).
R6solution du 25 ftyric1957.
1055 (XI). Statutdu territoiredu Sud-Ouestafricain@oint 37).
Rksolutii~n du26 février 1957.
1056(XI) A.uditionde pktitionnairsur la situationdans le territoirSud-
Ouest africain(point37).
Résolutiondu 25 févrie1957.
1057 (XT).Pktiiiocl wmmunicaiions de M. Jacobus Beukes concernant le
terriroi:u Sud-OuestafricainCpoint 37).
Résolutim du 26 février1957.

1058 (XI).Pétitiondu Congres tribal des Kuanyrnasconcernantle territoire
du Sud-Ouest africain(point 37).
Rholution du 26 Rvrier 1957.
1059(XI). Solution dc la qucstiondu Sud-OuestafricainCpoin37).
RksoIutiondu 26fkier 1957.
1060-1). Etude de I'aclion juridique permetlantd'assurerIc rcspcctdcs
obligationsassurnkspar la Puissancemandataireenvertu du Mandatsur le
Sud-Oue stricain(point 37).
Résolutiondu 26 féviier 1957.
1061(XI). Composition du Cnmiie du Siid-Ouestafricai(point37).
RCsoIutiondu 26 fér~rie1937.
1138 (XII). Pétitionser communicatiode M. Jacobu..Beukes, dela commu-
niiutkda Rehohoths,concernantleterritoiredSud-Ouesi arricain(poit38).

Résolutiondu 25 ociubrc 1957.
1139(XII). Pelitionet communicatioits deM. Johanes Dausab etd-autres,
du chef Howa Kutako, de MM. Wi!helm Heyn et Joachim Seegert. etde
M. JacobrisBeukes,concernantIc territoiredu Sud-Ouestafricain(point 38).
Resolutiandu 25 octobre 1957.
Il40 (XIT).Situation danleterritodiu reud-Ouest africai@oint 38).
Rtsolutiondu 25 octobre 1957.
1141(XIO. Starutdu territoiredu Sud-Ouestafricai(point 38).
Rksolutiundu 25 mtobre 1957.
1142(XIO. Action juridiquepernieiiant d'assurer Ie respect drs obligations
assumée?p;ar l'Union sud-africaineece qui conccrnlce territoiredu Sud-
Ouest africain(point 38).
,Résolution(A et8)du 25octobre 1357.
1143 (XIi).Crhtion d'un comitéde bons ofices pourIcSud-Oucst africain

(point38).
:Résotutiondu 25octobre 1957. EXPOS ~CRITT)IISECR~TAIR~;ÉNLAAL 149

1243 (XIII).Rapport du Cornjte de bons otficespour le Sud-Oucst africain
(point 39).
R&oIiition du 30 octobre 1958.
1244 {XIII)Pétition st cummuniutionsconcernünt le territoiredu Sud-Ouest

africain (point 39).
Résolutiondu 30 octob1.c 1958,
1245 (XIII).Siiuationdaifs le territoi dueSiid-Diiestafricain(point 39).
Kesolutioiidu 30 octobre1958.
1246 (XIII) .tatutdu territoirdu Sud-Ouestafricain(point39).
Rtsoluriun du30 octobre1958.
1247 (XIII).Action juridique pernicttand'assurerIcrtypccides obligations
assumées par l'Union sud-africaiiieen qui concerne le territo ii^Sud-
Ouest africai(point 3Y:b.
Késolution du 30 octobre1958.
1333 (XIII). Compterendiisténographiquedes débatssurterapporlduComité

dc bunsoflicespour le5-ud-Ouestafricain(point 39).
Résolutiondu 13dkembre 1958.
1356 (XIV). Pétitionset coriiniunicationreiaiives au Sud-Oust africain
(point38)(A14772).
Résolutiondu I7novcrribre1959.
1357 (XTV). Réserveindi$:encdc Huachanus (point38)(Ai4272).
Rksofutiun du 17nuverribre1959.
1358{XIV). Retraitdu passeport de M. riansJohannes kukcs (poiiit 38)
(A14272).
KCsolutiundu 17 nuwrribre1959.
1359 (XIV). Statud tu territoire dSud-Ouest africain(point 38) (A14272).

Rhluiion du 17 novenibrr:1959.
13GO (XIV). Qucstivndu Sud-Ouest africain(point38).
Résolution du 17noverribre1959.
1361 (XIV) A.ction juridiquepermettant d'assurer le rcspedes obligalions
assumks par l'Union sud-africaineen ce qui concerne le tcrritoirc du-Sud-
Ouestafricain (point38!(A14272).
Résoluliorrdu 17 r~ovenibr1959.
1362 (XIV). Rapport du Ct,initde bons officepour Ic Sud-Ouest africain
(point 38) (AJ4272).
Résolutiondu 1 7novzn jbrc 1959.
1563 eV). Pktiiions rcIatjvcs au territdureSud-Ouesl africain(point43)

(A14643).
Résoluriondu 18décembrc 1960.
1564 (XV). Libcrtkpditiquc dans le Sud-Ouest africain,(point 43) (A/4643).
Ktsolution du 1Sdécembre 1960.
1565 (XV). Action juridique pcmcttant d'assurerle respectdes obligations
üssurnca par l'Union siid-africrienecequi concerne le terrirndireSud-
Ouest africain(point 43(A/4&+3).
Résolution du IRdkcemhrc 1960.
1566 (XV). Aidç dm insiiiutions spécialiséet du Fonds des Nations Ilnies
pour I'enhnce au dkdoppement du Sud-Ouaqtafricain dans les domaines
hnamique et sociaelt dans =lui de I'enseigiienient(poi43) (Ai4643).

Résolution du I8 décenibrc1960.
1567 (XV). Question de M'indhoek(point 43) (Aj4643j.
Késoluiiondu IXdkemhrc 1960.
1568 (XV). Quation du Sqd-Ouest africai(point43) (Ai4fX3).
RkoIiition di118dkem bre 19a.250 NAMIBIE(SI;D-OULSTA~RICAIS)

1596 (XV). Questiondu Sud-Ouestafricain@oint 43) (Al472 1).
RésoIuti3n du 7 avril1961.
1702 (XVTi.Question du Sud-Ouest africain(point47) (A15044).
Résoluti~n du 19dkcmbrc 1961.
1703(XVI).Petitions reIativa7au territoire du Sud-Ouesafricsin (point 47)
(Aj5044).
RL.soIuiiondu 19dkccmbrc 1961.
1704 (XVI:r.Coinitédu Sud-Ouestafricain(point 47)(A/5044).

KboIution duIY décembre 1961.
1705(XVI). Programmes spkiaux d'enseignementet de formation pour le
Sud-Ouestafricain(point 47) (Ai5044).
RésoIution du 19 decenibre1961.
1804(XVIII).Piftitionsct cortirnunicationsreIativeterritoirdu Sud-Ouest
africain (point 57)(AJ5256).
KésoIiitb>ndu 14 dtcernbre1362.
1805(XVIlI).Question du Sud-Oucstafricain (point57)(A 15310).
Résolution du 14 dtcernbre1962.
1806 {XVIU. Chmite spéciapour le Sud-Ouestafricain(point57) (A/5310).
Rhlutiun du 14 dkcmbrc 1962.
1899(XVIXT)Q . uestion du Sud-OuestafricainCpoin55) (AI5605).
Résolution dti13 novembre1963.

1900(XVIrI). Petitionsconcernantle territoireduSud-Ouestafrica(point55)
(A/5605).
Rtsolulion du 13 novembre 1963.
1901(XVIII). Programmes s+ciaux d'enseignenient etde formation pour le
Sud-Ouestafricain[point 55b)l(Aj5605).
Rksoluti oun13 novcmbre 1963.
1979(XVLII).Question du Sud-Ouest africain (point55) (AjSSOS/Add.I).
Résolutiondu 17déceinbre1963.
2074 (XX). Question cluSud-Ouest africai(point 69) {Alti161).
Rksolutiun du 17 dknibre 1965.
2075 (XX).PttitionsreIativ~au Sud-Oucst africain(point69)(A/BI 61).
Rblutinn du 17décembre1965.

2075 (XX). ProgrammessNciaux d'enseignement el de formationpour ItSud-
Ouest africain (poii70)(A16151).
Rtsolurion du 17 décembre1965.
2145 (XXI). Quesiion du Sud-Ouestafricain(point 65) (AiL.48et Add. 1i 3,
AiL.488).
~&lutihn du 27 octobre1966.
2146(XXI:t. Petitions relativesau Sud-Oueafricain (point 55) (AjIA.4X9).
Résolutiondu 27 octobre 1966.
2235 (XXI). Qiiestionde [a fusioetdc l'intégratides progriimmesspéciaux
d'çnseigncmcnt cide formation pour le Sud-Ouestafricain,du pro, rarnme
spécialde forniation pour les territoiadministrks parIc Portugalet du
programme d'enseignement ct dc formation pourleSud-Africaiits(point6s

et68) (A/6675).
Résolution du 20ciberniire 1966.
2235 (XXI). Progranitnesspkiaux d'enseignement et de formation pour le
Sud-Ouesl africain(point 66(Aifi525).
Résolution du 20 dbcembre 1966.
2288 {XXI 1).Activitésdes intérêtstrangers,économiques ctautres, qui fonz
obstaclehI'applicatiodc la Eclaration sur I'cxtrni de I'indépendanaux
pays et auxpeuplescoloniauxen RhodesieduSud, au Sud-Ouestafricainet iixwsf ÉCRIT DL SECR~TAIRE GÉ'ICRAL 251

dansleslerritoiressous dominatioportugiiiscainsi que danstousIcsautres
territoirSC trouvantsoi~sdomination coloniale, etaux efforts tendant A
ilitninerle~Ionialisiite, l'apartheladiscriminationracialedansie sud de
l'Afrique(point 24)(Aj6939).
Résolutiondu 7 dkrnbr: 1967.
7324 (XXII). Question du Sud-Ouestafricain(point64)(AiL.536 etAdd. 1 A4).
IZésolutiodu 16 dkembre 1967.
2325 (XXI 1).Question diStid-Ouestafricain(point64)(AIL.540 etAdd.l et2).
RÏsoIutiondu 16dkceinkre 1967.

2349 (XXII). Questionde la fusionetde I'ini6grütiondcprograrnrncsspéciaux
d'enseignementet de forinatinn pourleSud-Ouest africain,du programme
s+zial dc formaiion poer lesterritoiresadministrkspar Ie Portugaletdu
programine d'enseignementet de formation pour lesSud-Africains (poinis
65,67 et68)(A17UlO).
I<ésolutiodu 19 dkcrnkrc 1967.
2372 (XXII). Question du Sud-Ouestafricain(pointfa)(AjL.54hjKev. 1).
Résolulion dti 12juin19tiX.
2403 {XXITT) .ucstionde Namibie (poin6 t4)(AIL.556et Add. 1).
Résolutioiidu 16décembre 1968.
2404(XXW. Petilionsrelaiivs à la Nriniibi{poinl64) (.4/L.557).
Résolutiondii 15dkernbrc 1968.
1425 (XXIiI). Activitésdes intérêté s tran-rs, éconnrniqueset autres, qui

font obstacleA l'application dcla Dklaration stir l'ocdeol'indépendance
aux pays etaux peupIcs coloniauxeii Rhodésiedu Siid,en hamibic et dans
lesterritoiressous domination portugaise,ainsi que dans tous Ies autres
territoirese trouvanrsous domination coluniale, ettaux elroristendanti
éliminerle colonialismeI'apnrtkeideladiscriminat ricinldans Icsud de
l'Afrique(point G8)(Ai7~123).
Rksoluti dun18 décenihm 1968.
2431 (XXTTr).Prograrnnicclénucignemen ~tde formation des Nations Unies
pour l'Afriqueaustrale(point 70)(Ai7425).
Résolutiondu 18 d6cembre1968.
2498 (XXlVJ. Questionde Yarnibie(point M) (Ai7736).
Résolution du 31 octobre 1969.
2517 (XXIV) Q.uesriondo Iqamibie (point64)(Aj7736!Add. 1).

Késnlutiondu 1" décerntnr1e959.
7518 (XXIV). Pétitionstela!iues laYxmibie (point M) (A!7736jAdd. I).
Rksol~iion du 1" de~rirnlore969.
2554 (XXIV) A.ctivitCsdm intkrètétrangers,économiques el autres,qui font
obstacleQ l'applicationde[aDéflarationsur I'rictrrii17indCpcndance aux
pays etaux peuplesçoIoriiauxen Rhodkic du Sud, en Naniibieet dans les
territoiressousdominaiion portugaise, ainsique dans relislesautrcs tcr-
ritoiresse trouvantsousdomination colonialeet auxeffortstendantA &lin&
rierlecoIonialisrn.'apnr!j~liridcltadiscriminaracialeen Afriqueaustrale
{point68) (Aj7858).
Résolution du 13dCceinbre 1969.
7557 (XXIV) P.rogrammed'enseignement ct de formationdes Nations Unies
pour l'Afrique australe{point 70) (Ai7872).

Résolution du 12 décembre1869. applicstion de Lasection 15 1) a).Conformément atrx dispositions dela
swiion I6A (ajoiitéccn application de la section5 du ThirrfRunlu Laws
Ainedmrtir ACI,Ioi no49 de 1970).
htil tducariorAct, luinu47 dc 1953 .aseclion 15rpr(ajoutCe en application
Jc lasection5 de Ialoi n44 de 1930)dispose qiiccettloietlesamendements
y relatisont appliwblcs iIiiNamibieet ailCapriviZipfeloricnlal.
Bnnlu Specinl EdircarioAci, lai nv24 de 19M. Aux termes de la sectio n2A
(ajoutéeen applicationdl:Ia wction 7 de la loinO.44 de 1970), lloi et[es
amendcmcnrs y reiatifs s~nüppljcüblcsau Sud-Ouestafricain ci au Caprivi
Zipfel oriental.
Births, itfnrrirrgesDenths RegisrrufionAd, loino 8Ide1363.Aux termesde

lasection 51A 1) (ajout& en appIicalion deia section48 de la loino58 do
1970)laloi est appticabl3uSud-Ouest africain et au CaprÏviZipfel oriental,
à l'exceptiondes section:7A er42 4). Dans la section 1 (reinplacéeparta
section1de $aLoin"58 de 1970),(REpubIiqul-9cst definiecommecomprenant
le Sud-Ouest africain.
BiindPersonsAct, loi11'26rk 1868.Lasection 16 IjduPensionLnws Atnendtwnt
Act (Ioi nu79de 1968) aiitariw le Prcs~dcntdc l'Ela1h déclare,ar voiede
proclamation dans la Guzette, que leBlind PersoiiAc[ est applicahle((aux
autxhtoncsa dans leSud-Oiiestafricain(dans la mesurc oh LX%dispositions
concernent da Bantous 11La loi actapp1iquEcaux tcrrnesdela proclamation
noR.243 de 968, SouifiI4'esAfric0 Guze~re,Extra., 8nov. 1968.

fJnrdfrConrrulAct, Iuino 61 dc 1967 . ans la seclion 13 5) b), Unionn est
définiede la menle mrinièr qeue dans l'ddtnissionofPersoristu the L'nion
RrgtiIarionAct {où, aux termes d'un amendement,l'uUnion)) est définie
cornrnc comprenantleS~iii-Ouestafricain).
Broudcastii~Act, lon' 22de 1936.Lasection 29A (ajoutéeen application de la
section17 de Ialoi no 60de 1969)dispose que ta loiciIes amenderncntsy
relatifs sontapplimblcsau Sud-Ouestafricain et auCaprivi Zipfel orienta[.
Crtnnrd FrüirExport !WarkriihpAc!,Id nu 100dc 1967.Aus ternes dela seclion
II,la loi est applicable nu Sud-Ouesafricain eau Caprivi Zipfelorienta[.
Cetisus Acr, lonn76 de 1057.La section 18A (ajoutkeçn application de la
section3de [rloino40de 1968)dispose que [aloicstapplicableau Sud-Ouest

africainet au Caprivi Zipfcl oriental.
Civil LieferceAcr,loi no39 de 1966. La scction 19(rernpIa&c par la loi nofi9
de 1967) autorise lP&sident de I'Etatà dklar~r la loi applicabldans le
Sud-Ouest africain et lCapriviZipreloriental,ce qui a ttéfait auxtcm
de laproclaniation no 205 de 1969,Soulh Africon Gfizetfcno 2495du 1"
aoat i969.
CotnprrniesAct,Ioino 46 dc I926L.a seciion228A (ajouté eeapplication dc la
section 9 dc[aloi no90de 1969)disposeque ta loiestappliublc auSud-Ouest
africac iinau CapriviZipfeI oriental. Dans [a s~ction 229 (modifik par la
section IO dela loino 90Je 1969) I.CRkpubtique n est définicommc coni-
prenant Ic tcrritoirc.

Cnnipnnies AincnclnientAci,loi nKI de1969 . ux termesdeLa section14,la Ioi
est applicable au Siid-Oucsafricainet au Caprivi Zipfel orienta&tie foi
abrogc Ics rkgIcmcnis régissanles sociétksantérieurement appliqutsdans le
Sud-Ouea sfricain.
Cotiv~n~ionaiPrnulri~.Act, loin" 15 de 1962. La section 5 (rernplahe par[a
scction 18 Ij dc la lonu IO2de 1967) concerne I'applicrttionde la loaux
accordsvisés par ['ordonrianceno7 de 1942 (Hire-PurchnseOrdinancr). Aux
termesde lasection.I82) dc I'arriendemendte I967,la section 18 1)de lloi
- n" 15 de 1362 esiapplicnl>lcau Sud-Oues1 africain. EXPOS~ ~:CRL.DU SECR~TAIREGEN~RAL 257

section35(remplack<p:ar lasectio Ynde laIoino 20 de I97{1 dispose que Ia
Ioiet Ics amendements y relatifs son1 applicabies aSud-Ouest africain
:(pour autant que cela sc-itnéassaireaux finsde Ieur applicationeffectiveii.
Prescription Act,loino 68 de 1969. Aux terme% de la section 21,laIniet les
amendementsy relatifsont applicablesau Siid-Ouest africaictau Caprivi
Zipfeloriental.
Price CuntrulAcl. loino 25de IYM. Aux termesde lasccrion 21 (remplack par
[asection8de laloinu 80 de 1967),IaloiestapplicableauSud-Ouestafricain
et au Caprivi Zipfclorieiital.
Prisons Act,Iuino 8 de 199. La section 95(renip1aot.par Ia secrian52 de la

loi n"70 de 1968)dispo:e que le Prkident de l'Eut peut dkidcr que la Ioi
et tout amendement qu'iljugeraitappropriéd'y appvrter sontappIicablcsau
Sud-Ouest africainet ac Caprivi Zipfd oriental par voie de proctamaiion
dans laGazerre. Lü loi a été appliquéeaux termes de 1s proclaniafion
no R.130de 1969,SourkAfiican Garetre,no2416dum23mai 1969 L.a nouvelle
scclion 96, aux lerrnesde laquellecette mcsuri:a &té prise,scrnbie avoir
reniplacéune.sectionqui permetlaitkgaiementt'applicationde Ia loiau Sud-
Ouest africain dansune scrtaine mesure.
PrizeJuri~dic~iO~zct, loinu3 dc 1958. Aux Içrrnd eeslasection 6,laloiel les
amendementsy relatifs s,mtapplicablesau Sud-Ouestafricainct auCaprivi
Zipfeloriental.

Prof~ssiri i-nginecrsAcl,loinu 81 de 1968.Aux termes de lasoclion32,Ia loi
est applicableau Sud-Ouestafricain.Irr Képubliquc est définicomme com-
prenant Ic Sud-Ouest africain.
Prohibi~ionofDisgi~isesAc!, loi no16 de 1969.Aux termesde la section3,la
loi et Ianlendcmenls y relatifssont applicabksau Sud-Ouestafricai!etau
CapriviZipreloriental.
Promorioii of Eco,?omicDr-reiopm~niofBantuif;nL/nnds Acr. loi no4t. de
1968. Aux termesde ta s,xtion 32, la est appIicabIeau Sud-Oucsl africain
et au CapriviZipfei orientai.
Proterrionqf Ahines,tlrrfilmsand flodr~sAct, loino23dc 1935:1.a section11
ter (ajoutéen applicationde lasection 1de la loi n?3de 1857,tcllequ'ella

été inodifiécpar [asection 19 de laIoino 70de 1968) disposeque laloiet
Icsamendements yrclaiit'sainsiqueleeglcmcntç proinuigds enapplication
de Iaditc loi sont app1ii:ablesau Sud-Ouestafricain et au Caprivi Zipfel
orieiital. . .
Pror-incirriand the Tc~.rit~(;t'ri:iIJetisi.4cr, Ioi n14 de 1969. Les dkfi-
nitians suivantessont tiréesde la xctjon! :
11xiv}lacaisse despe,~sions (provincialenou Ia caisse dcs pensions du
terrilriires'entcn.l de'i'unequelconquecaissessüivanrcs:

... ........ ........*....
k) lacaisscdcs pensirinsdes eiiseign?ntsdi1Sud-Ouestafricaincréée
conformémeri& t la prc-clamation'nv.39dc 1931 de l'administra-
tcur du territoi .r)e.
xx) diIc territoire* s'entcnddu tcrrilvirSud-Ouest arricainycorstpris
...Ie Caprivi Zipfeoriental. -1.x

QuuirritySurvcyors'Act, Irlno35 de 1970 . fix tertiidc Iasection 34, Ia,loi
et les amendements y relati sonst appIicübIcau Sud-Ouest africain.
KndioAct, loino 3de 1952.L;i section19A(ajoutée cn application dclasection
Ih de la Ioino 93 de 1959) disposq eue la Ioet les arncndenientsy relatifs
sont applicables.auSud-Ouest africainet au CapriviZipfeIorientai.
Kailw~ys mid Ilurhours.A niendment Arr. loino 23 de 1967 :agx tcrmesde la de pmclaination dans [aiTazene, qutoutouparliede Ia loiestapplicable au

Sud-Ou~% lfricainou A :outepartiedi1territaire.
We&hts aizdhlrasur ect,Ioino 13de 1958. La section49A (aioutéeen appli-
calion delasection 14de la loi noJe 1969d )isposqiiela loiet lamende-
ments y rclatisont applicablesau Sud-Ouest africain et au Caprivi Zipfel
oriental.
Wwl Acr, loi n"59de 1967.Voir lasection1(la Rkpubliquey estdéfinicomme
cornprcnant leSud-Ouest africain). ÉTUDE DES DEBATSDE L'ASSEMBLEEG~N~RALE ET DU
CONSE1 L DE SCC~JRITÉ RELATIFS A LACESSATIOh'DU

MANDAT SlJR LA NAMIBIE ET MESURES PRISES A LA
SCilTEDE CES DEBATS
Document sotinriskiCour interiiuriarrale
deJusiiceoitnom du Secr&raircgénéral
de I'Or~ntiisaiideshraiint?Unies

1. Le Secrétairegknérale l'OrganisationdesNations Unies a l'honneurde
sountettra IaCour inicrnationaldcJustice,pourson information, uneétude
d'une partiede la documentation relative hla deiiiande d'avis consultatif
formuléepar le ConseiIdeséciiritau sujet delaquestionsuivante:uQueIIes
sont les conkqucnccs juridiquespour lesEtars de la présence conrinuede
['Afriquedu Sud en Kamihie, nonobstantla résolutiu276 fI970)du Conscil
de sécuritt:?s
2. La pksenle étudcportc surlesdéhaissuivants:

1. 13ibntsde I'Asscrnblkgknkralc sa vingtetunicme session(1966)
qui O-iconduit auretraitdu Mandat del'AfriqueduSudsur 1cSud-Ouest
africainenapplicationde larésolurio2145 (XXI) du 27 octobre 1966.
nebats(janvier mars 1967) duCarnitc spi~iaI pourle Sud-Ouest
africaincréeen applicatioiidu paragraphe6 ddispositidc la rkolution
2 145 (XX1)de I'AssembIéegknérale.
IIIDtbat relatifP la qucstion dit Sud-Ouc5t africailahcinquième
scssicn extraordinairede I'AssemIileétiéral(eavriB juin 1967)qui a
condtiital'adoptiondela &sulution2248(S-Y)di119mai 1967a,uxtermes
de lai~ucl[ca notamment étécrééle Conseil des Kations Unies pour Le
Sud-Ouestafricain.
TV.On trouvera ensuite unc et~iddes résolutionsadoptkes par l'As-

semb)k gcnkrülc au sujetde [a Namibie A sesvingt-deiixiéme,vingt-
troisidme,vingt-quatrikrnet vin#-cinquikme sessions(1967 à 1970).
Y. Debars qiiont abouti 2 l'adoptiode [a résolution245 (1968) du
Conscil dc kcuritépar laquelleteConseil a nnmmment prisnotede la
résoIiit i145t(XXT) deI'Assemblk g&nkrnlc.
VI.ntbats qiii ont abouth ['adoptionde Ia résolutio246(1968)du
ConwiI dc L~urit par laquellele Conseil a notamment tenu compte de
Ia résolution2145 (XXT)de ['Asseniblée@néraie.
VI[.Débats qui ont abuiiti à l'adoptdenla r&soliition2C(1969)du
Consci[ de sccuritpar laquelle leConseila notamment reconnuque
1'Asst:nihlégeénéraevait mis finau Mandat dfl'Afriquedu Sud sur la
Namibie el avaiassuméla responsabilitdircctedu lerritoijusqu'i son
indépendance ,t parIaqueIlita demandé au Gauvcrncnientsud-africain
deretirer iinmédiatemertonadminisirationdu territoire.
YIII. Débatsquiont aboutià l'adoptiondeIü &oIuti<iii269(1969 )u
Conscil dc skuritépar Iaquelle leChnseiI a notamment n5affirrnésa

résoliitioii264 (1969), coridaIeGouvernementsud-africainpour son
refusde se conformer cetterésoIutioetdemandé Bcc gouvernement de retirersonadministrationduTerritoire irnrnk.diaremen tt,en toutétatde
causs, avant Ie4 octobrc 1969.
IX. DÉbats qui ont abouti h ['adoption de lrésolution276 (l970) du
Conseifde sécurité par laquelle le Conseil a notammentdéclaré que la
présence continue des autoritéssud-africaineeiiNarnibie est itlégalcct
qu'cn constqucnct;toutes ICFmesura prises par le Gouverncmcnt sud-
africainaunom dela Namibie ouence qui laconccrne aprèsla ce.~i;ation
du Mandat sontillkgalmct invaljdcsct par,iaqucjle alprisdes mesurcs

suppli.rncntaircscn vu.de l'application effectide sesr&solutiunpserti-
nentes.
X. Débats qui ont :ibouti àI'adoptiondc Ia résolutioti283(1970) du
Consci[dcskurité par laquellele Conseilaprès avoir rkfiirmtetrüppclé
résoIutionsantérieures , prie ~ousles Etats de s'abstenir de toutes
relationsavec I'Afriqircdu Sud qui indiqucraicntqu'ils reconnaissent
I'autoritidu Gouvernt:nientsud-africaiiisurleTerritoirede Ia Namibie,
leur a demaitdéde preiidredes mesuresapproprikr:en cequi concerne les
relations diplomatiqueset consulaires ainsi que les çntrcpriscsou con-
cession sominerciaIesou industrielles,ea entreprisune action relative

atix traitéirtternarionïuxqui CiaientapplicablesB Ia 'laniibijusqu'aii
nw-i-tcntoii ia étémi!;finau Mandat., ,
XI-.Débat5 qui ont abouti h I'adoptiondc la rdsolution284 (1970)du
Conseil dc skcuritépar Irrquellle Conseil a demandé linavis consultatif
de la Cour internationiiIde Justice.
XI1. L'étudese tcrrrtinparun rksurn&.

1. D~RATSQUI OKT COXDUI~I-jiL'AWPIION DE LA KESOLUTI 21)N5(XXI)
EE L'I~SSEMBL~EG~NERALE

3. Dans unelettre dat& ifi3 aoiit1966 et adresséau SccrktaircgknéralI,cs
reprkcntantsde 35 Etats aFricainsuntproposk que la questiondu Sud-Ouest
africainsoit exatnitiken priorith la vingtet unième sessionde I'A~sembIée
général epiccxno IG1 du dossier;Aj6386).
4. La question a étkinsciità l'cadredu jourd~ la viitget unikrne session
en tantqiipoint65. L'Assemblé geneialea dbcidéd'examiner cetteqiiestionen
priori[&directementen séar,ceplénitre.
5.La question a Cté ttuditc du 23 xptcrnbrc au27octobre 1966,üux 1414',

14I7', 1419",I425', 1427'. 1429', I431', 1433', 1439',1448'. 14-49',1451e,
1453C et1454"séance ds1'A.ssernblégenktale(pièwsno'133 ct146 dudossier).
fi.A sa 1454' séance, le 27 octobre 1966, 1'AsscmbléegénErala adopté sa
résolution2145 (XXI) relatiihelaquestionduSud-Ouestabicain (pike n' 162
du dossier).

7. Pourl'examende la qliestion rcIativeau Sud-Otiestafricain,l'Assemblée

genttaleetait saisie.oiitre projetsde résolutionct les aineiidemcntsmcn-
tionnés plus loin. durappcrtdu Caiiiit4 spkciachargé d'étudier Iasituation
en cequiconcerne I'applicationde IaDéclarationsurl'octroidcI'indkpgndanceaux payset aux peuplescoloniaiixet du 1aplioidu SousComité du Sud-Ouesi
africainde w çorniib(pitcxn' 125 du dossier;Ai6300jRev. 1).

8.Le chapitre IV du rapport du Coniité spticiatraitaitde13queftion du
Sud-Ouesi arricain.1.erapportdu Sous-Comitédu Sud-Ouest africainconsti-
tuait un appendice au chapitrcIV di1rapportdu Comiit spécial (piè~~ no 125
du dossier;Afi300,'Rev.1, p.317A 319).
Y. Le rapport dti Sous-Comitédu Sud-Ouest africaincontenait,au parü-
graphe 32, unc séricdc rcconimmdations de ce sous-comitk reIaiivcsaux
décisionsqui devraientétre prisescn rx:qui concerne lc Sud-Oucst africain.
A l'alinéc) iii) du paragraphe32,IeSous-Comi teéommandait que {'ON Li
décide d'exercerson droitdercprcndrele Mandatet, tl'alinéac) ivdii para-
graphe 32:quelesdroits etles respunsabilitksdc l'Afriquedu Su& i'tgard du

Sud-Ouesi africain en lantquepuissance mandataire prennent fin et que les
Nations Unics scchargent d'administrerdirecimeni le terrilniel de crkr des
organesayipropri4sh cet effet (pièno 125du dossicr; AjG3U4:Rcv. 1,p. 319).
IO.A 5345Tt séance. le 15 septembre 1966,le Coniitespécial a adopth le
rapporl $2 son sous-comitc du Sud-Ouest africain par accord tacite, étant
entenduque les réserrre urn~ulées par certains desesmembres figureraient
dansles comptes rendus (piécc no 125 dudossier; A:6300:'Rev .,par. 380).
Lcs dkclarations faitepar lesmembres du Comitéspécial au sujetdu rapporr
du Sous-Comitk driSud-Ouai africain figurentdans lesparagraphe 330 à 379

du rapptltduComitéspéciaI (pieççnn125 du dossicr; A/6300/Rçv.I).
2) Prujer~.iirk~oltl!ioCInrrierrdct?ienrs
a) Projezde i*;sulu~inIL.483 crArld.1fi 3 eririir~irlrinsrri3nrkiéuri~plés

11.Un projetde rboIution (piècenu hl dudossier; AjL.483et Add. 1 23):
sur la base duquel a étCELaborke latésaliition 2145(XXD de I'AssetnbIée
gtnérale.:iétéprésenté par IRd?élégationdsa pays suivants:

Afghanistan, AIgkrie, IIirmanieBurundi,r~mhodge, Cameroun, Ceylan.
Chypre, Congo (Rra.z.mvilIcC ),ongo (Répiibliquedémocratiquedu), Cote-
d'Ivoire.Dahomey, Ethiopie,Gabon, Garnbic.Ghana,Guink. Haute-Volta,
Inde, Indonesje, Irak, Iran. Jordanie. Kenya. KoweÏt. Laos, Liban,Libye,
Madagasar, Mali,Manic, Mauritanie. Mongolie, Niger, Nigeria, (uganda,
Pakistüri, PhilippineKkpu bliquc arabc unic, RCpubliq~r~e~nlraf'ricaifie,
RépubIique-L'nie de Tan~anie, Ru~inda, SénégalS,ierraLeone, Sinwpotir.

Somalie, Soudan, Syric,Tchad, Thallande, Togo, Turquie, Yémen et Zam-
bie.
12. IJnesériecl'arncndcnients ce piujelde rksolulion,quiont étéadnptcs
par I'AssembIkegénérale ont étépropoks (pieccnu 161 du dossiçr; A/I,,488)

par Icsdclégatinndes pays suivants:
Argeiitine,Bolivic, Brésil, Chili, Colorrtbie,Costa Rica, F-quateur, El
Salvador, Guatemala, Haïli, Honduras. Jarnaiquc. Mcxiquc, Yicaragua,
Panama, t'araguay, Phu. RépubliqueDominicaine. Trinitéet Tobago,
Urugtin,et Venczucla.

13. Le textedu projet dc résolutionel des amendementsse licomme suit:

Linru~rtenrjL.483 ctAdd. I à3 Dac14nrcriArIf..488
L'Assernbtégeknkralc,

Rénfirntantle droitinaiitnable
du peuriledu Sttd-Ouest africainà la liberti: ci t'indél~ndaiise
wnfvrriiement i lxCharte des
Kations t'nim. h la r,holution
1514 (XV) de I'AsscmblCe &né-
ralc.cn datedu 14décembre 1960,
et aux résolurionsantericurcsdc

I'Assenihléegénéraleccticernaiit
le Territoire sous mandat du
Sud-Ouestafricain,
Rappeliinr l'aviconsiillatide
la Cour internariorialede Justice
du 11juillet 1950,quiaité accep-
te par l'Assembléegéner'ale dans
sa résolution449 A CI')du I3
dimnibre 1950. et lesiivis con-
sultatifs du 7jtiin 1955 rdu 1"

juin 1956, ainsi quc ['arrêtdu
21 dkrnbre 1962, lesquels ont
établique 1'Afriqiiedu .Sudcon-
tinue d'avoir dcs obligiitionsen
vertu du mandat qui lui a éti.
confiele J7décernhre19 20el que
l'Organisation dcs Nations Unies
cn tarit que successeur de la
Sociétédes Yations a despouvoirs
de cantrblc sur le Sud-Ouesr
africain,
Grrri~emnc~rprEocci~pi ~üsiiua-

tion qui régne dans Ic Territoire
sous maridaiet qui s'ejtgrave-
ment détérioré dcpiiis I'arrCdu
I8 juillet 1966de ta Cc-ur inter-
nnlionalc dc Justice,
Ayaiir éludiéIcs rapports dcu
divers coinitésqui ont étécr&s
pour cxercer !es fonciions de
contrde des Nations Unies sur
I'adniinistrarion du Territoire

sousmandat du Sud-Oiimtafri-
cain,
C(~n~~uhriique I'adrnii~istration
du Tcrriioirt:sous inaiidüt par
l'Afrique dii Sud a éri assur&
d'une manibrecontraire au Man-
da~,i laChartedes NaticlnsUnies
ct i Iü Dklaration uiiivcrselle
desdroirsde I'honirnc,
R6~ifirmnntsürésolution 2074
(XX) du 17 dtcernbr-e 1965,
notarnnicnt lc parayraplie4. par

Iequel ellea condarnnk la poli-Doc~rinc.izrjL.483 EI Add.l à 3 Ducunieriidit ,488

tique d'npar~izcidct dc discrimi-
nation raciale pmtiquce par Je
<;ouvernement sud-africain ail
Sud-Ouest africain,cornrnc cons-
tituant un crime contre 1'Iiu-
maniré,

Sonlignnrit que Iç probIkmcdu
Sud-Oust africaiirest une ques-
tion qui relèvedes dispositionsde
la r&Iution 1514(XV).
Cot~s,:dPrniqirue touslesefforts
faitspar les Nations Unies pour
amener le Gouvernement de
l'Afrique du SudA respecterses
obligarions en ce qiii conccrne
l'administrationduTerritoire saus

iiiandatet h assuer le bien-itrc
et la skcuritédes autochtonesdu
pays or.tété inutiles,
Cvnso:ietiredes o bligaiiunsdes
Narion:;Uniesvis-A-visdu puple
du Sud.-Ouestafricain,
~Vulast avec utze profonde itz-
rliti+rudc[a situation explosive
qui existe dans la région rnéri-
dioiiaIe del'Afrique,
Afiniiant son droit dc prendre

dcs nitsures appropriées à oet
égard, y coiiipris le droit de
reprendre l'administration du
Territoiresousmandat,
1.Rduflirt~re que les dispo-
sitionsde la résolution1514(XV)
de IAssembIée générale sont
pleiriement appliciiblcau peuple
du Territoire sous mandat du
Sud-Ouest africain et qtie, par

conséqiient, k peupIc du Sud-
Ouest africain a te droit inaIié-
nable iil'autodétermination à. la
libertiet ;iI'indtpcndancccon-
formérricnk r la Charte des Na-
tions Unies;
2. Ri:ufirnie en outre quc Ic
Sud-Ouiestafricain est un ter-
ritoire qui a un statut inrer-
natiniialer qu'iI devra conserver
ce stütiitjusqii'g cqu'ilaccèdesi
I'indkpcndanc e

3. DEcIure que l'Afrique du. 1) Ajouterh lafinduparagraphe3
Sud a failIià ses obIigations en les niots(et a,en L'aitd,enunci.Icce qiii concerneL'administratiori Mandatn. Le paragraphe se Iiraic
du Tcrrituire soiismandît ctn'a donc comnicsuit :
pas assuréle bien3tre inoral et 3. DCcIarequc l'AfriqueduSud
matérieiet la dcuriti: da,autuch- a faiIIi ses obligationen ce qui
tones du Sud-Oucstafriciin; concernef'administration diiTer-
ritoire sous mandat, n'a
iissurCIcienalremoraletinatériel
et la stcürirédes aulochronesdi]

Sud-Ouest zfricain ct a, çn fail:
d&nnn& leMandat;
4. Deri& de reprendre le Man- 2) Rernpiacer lesparagraphes 4
dat confie j. Sa Majcsti: britaii- h 9 par Ictextesuivant:

niquc pour itrc cxerckensonnom 4. DL;cideque IeMandatconfié
par le Ciouverneme~itde I'Ilnion à Sa Majestébritannique pourêtre
sud-aMcaineet d'assumt:rla res- exercé enson nom par IeGouver-
ponsabiiitk directede I'adminiç- nement de I'Cnion sud-africaine
trationdu Territoiresousmandat : est donc termine, que l'Afrique
du Sud n'aaucun aiitre droit
d'administrer le Tcrritoirci que
désormais le Sud-Oumt africain
relévediroclementde Ia respon-
sabiliré dc l'Organisatio des
Nations Unies;
5. Cnriciurque. dans ces con-
ditions, l'Organisation dcs Na-

rions Unies doit s'acquitter de
celte responsabilirea l'égarddu
Sud-Oucstafricain;
S. Cr& une Autuiitk des 6. Cr& un Comitéspkcialpour
Nations Unies pour I'zdrninis- Ic Sud-Ouestafricain - composé
trat ion du Sud-Ouest alriçuin. de 14 Etats Membres qui scronl
coniposée de ... Eratsriiembres désignespar Ie Présidendte l'As-
de l'ONU qui Seront irnmédiaie- sernbike général -e chargé de
ment dcsignEs par le I'resident recommander des disposilions
de I'AsseinhlCegénéral ei çhar- d'ordre pratique pour I'adrninis-
géR d'administrerle Ièriitoireau traiion duS~id-Ouestafricain,afin
nom des:Naiims Unies en vue de de permettre à lapupulaiion du
le préparer à I'ind6p:ndance; -1èrritoircd'exercer sondroii A
6. Dentii~~dek l'Autorité ad- I'autodeterniinatioet cïacckdcr h

ministrant~de se mettr.: immé- l'indépendance ,ldr:rair rapport
diatement au travail dans le à I'Asscmblke généralr eeunieen
Territoireet de recomrfiander ii sessioii extraordinaire, aussira-
l'Asseiiibl& généraletIts que pidement quc possible et, quoi
possibleet entour ça à savingt- qu'iladvienne. au plus tard en
deuxjeme .session, riuplus lard, avril1961;
une date poiir I'indépenclancdeu 7. inibirtcGuuveriieiiiet sud-
Territoire; africain1s'absteniretàsc dtsister
imtnédiaie~entde toute action,
consti~utionndlc, adrniriistrative,
pIitiquc ouautre, qiide qiielque d'ordrepralique pour l'administrationduSud-Ouest africainafin de per-
mettre a la populatica du 'Territoird'exercer son droità J'sutudtter-
mination et d'accéder àl'indépendance (par. 6 dti leximodifié).

Paragraph6 e du dispo.w' (uipri~r de résoliirintLa disposition qui
figurait au paragraphe 6 du dispouiiifen vertude laquelle ilaurai1 tte
notamment demandé h l'Autoritéadministrante de se tnettre iriiniédiate-
nient au rravaidans Ir'Terrilo aécé ,emplack par unc dispositioiEUX
ternies deIaqiiellle ~Jouvcrncrncnt sud-africaina étkinvitéh s'abstenir
de toute actioqui iiiodifieiait ou tendràimodilier lestatur international
du Sud-Oucsi africain(par. 7 du textemodifie).

b)Sotis-l~menù~hie/iair^arrirnitertiecontenus dans ie docirin~nrA,'L.448,
quin'a pas étéiufopri.

15. Un sous-amendeniea t aux iimcndenients piopoks dans Ic dociin~ent
AjL.488 a étéprésenthpar Ics Etats-Unis d'Amériqiie(piPceno 146 du dossicr;
1454"skincc, par. 68) .or~ssa fornie définitive,csous-amcndemtnt visaita
reniplacer le paragraphe 6-du dispositifdu projerde résolution(AjL.483 et
Add. 1 3 3) par le texte sui-lant :

tLiEcideque le Flaiîdatde l'Afrique du Sud sur IcSud-Oucsi africaina
donc prisfin,que l'Afrique du Sud n'a aucun autredroit d'administrer le
Territoire et que, dans cescirconstances,l'Organisation des Nations Unics
a la responsabi[itfdin:ctede préserveIestatut internationadu Territoire
du Sud-Ouest africain dans des conditionsqui pcrii~ettront au Sud-Ouesl
africain d'exercerses drniis B I'autodérerminationel B l'indépendance.31

A sa 1454"séance,I'AsseinblEcgCnérale a rejet6 ce sous-amendement {pièce
no 145du dossier:1454"séance. par.242).

16. Aux termes d'un pr.>jetde résolutioi~AjL.487jRev. I (pièceno 146 du
dossier; 1454'ski-inçe.par. 252à 262) presentépar la dklkgaiiondc l'Arabie
Saoudite (dans lequel, dan:; uparagraphç du préainbule ,lEtait fait mention
d'un projer de résolution prdente antérieurement par la m&me déltgalion
(hiL.486) ct prkvoyunt [a namina tion d'un ou plusicurv coadministrüreurs
chargés d'administrer le Sud-Oucst africain au non1 dc I'Orgmisation des
Nations Unies dans tebref intervallequi s*ccoulerüiavant que l'Autoritédes
Nations Unics potIrI'üdmiiiistra[iodii Sud-Ouestafricain assuinelarcsponsa-
bilitC du 'Territo siuse.nandat), 1'Asscrnblée gk~rtraleaurait dbclarkque
I'Afrique du Sud était urie pitissance coloniaIe raciste en rébellioncontre

I'Orgünisation des NationsUnie st aurait recomrnandCau Conseil de skurilC
de prendre les mcsiircs ni.:rssaires pour libérer le peuple du Territosous
riiandat deI'Etat sud-africziin.
17. A sa 1454" séance, I'Asscmbl& _Sénérr ilercjcléce proje1 de résolution
(pièceno 146 du dossicr;1454'ERancc, par.280).

IX. A sa 1454' skiance.l'Assembléegknéralea adoptéIeprojct dç résolurion
AjL.483 et Add.1il 3.telqu'ilavait étémodi6c par lesainendementspropmes
dans tedocun-ientAIL.488
19. IR projtt de résolutinn dans sonensemble. telqu'ilavait Etkmodifié,3

ttiadopti:par 1'Aswnibtke ggCnérabpar II4 voix contrt:2,avec 3 abstentjons
*(pièceno146 du dossier;1454' séancc. par. 244).
20. Les deux pays quiont votécontre leprojei de résolutionCtaicntl'Afrique
du Sud et le Portugal.la dCIégaiionsud-africaine a expliqut son vote à In 1451 séan;ede I'Assembl&gknérale (piéoeno 144 du dossier; par. 18 h 33).
Au cours rlndebat,ladélkgariansud-africaineavaitdkjAe~pliquésa position
h la141 7":&anc@ ei&ceno 134du dossier;par.1 A471 ,la 1431 séance@i&
no 139 du iiossier; pa211 A 268),Ata 1433' séance(pièceno 140du dossier;
par. 220 h230) età Ia 1439"siance (pi& nu 141du dmicr; par. 157a 219).
La di.légatiundu PortugaI aexpliquéson vote la 1454'seance (pKm nu 146

dudossier; par. 284A 290).
21. Lesi.roisdklégationsui SCsont abstcnucs étaicnlcell~~[aFrance, du
Malawicl du Royaume-Uni.
22. Le rc:préscntantde lFrancea expliquéson abstentionà la1454" séance
{pike no 146 du dossier;par. 326A 330). Le ~prkscniani deIn Franceavait
dei&prisla paroleau coursdu dCht ila 1439'slance(pilcene 141 dudcissicr;
par. 143 156).
73.<lntrouverala contributiondu RoyaumeUni h la discussiongénérale
rdative Bcette question dansles paragraphes17i 59 du comple rendu sténo-
graphique de Ia 144' séance(pike no 142 du dossier). Le rcprkxntantdu
Rnyaume-1Jnj a expliquéson abslen~ion la 1454"séance(pièceno 146 du
dossier;par. 17h 59).
24. Le rc:pkcnrantdu Malawi s'estabstenulorsdu votesurlasarncndcmcnts
proposks d.insle documcntAjL.488,surIosous-amendement desEtats-Unis ct

sur l'cnse~.bldu projetde résolution,ainsi que lorsdu vvtc sur le prodet
rémlutioiidel'ArabieSaciudite(piècno 145 di1dossier;1454s~éance,par.238,
242, 243, 244er 280).Le reprksentantdu Malawi aindiqué par lasuite, a[a
cinquicrncxxsiue nxtraordinairee I'AssernblCebnérale(pi& ne 167 du dos-
sier;1504'séanc tpar. 181- pièceno 176du dossier; 1[3' féance,par.254),
qu'k la vir.gtet unièmesessian de SAssemblée gknkralc sa déjkgatiunavait
dtcIark sar;kquivuquç qu'ellene derendaitpas Iaii~anièrdolit1'Afriqiidu
Sud adininstraitIe Mandat surIcSud-Ouestafricain. Ladélégationdu Malawi
raconnaisçrriru'un changement étaitnkcafsaire:mais cllc s'tailstenue[ors
du votest!r Icprojctdc résolution uniquement parce qu'efleestimait qii'il
seraitimpcssiblede l'appliquer.

Rksutnides vuesexyriinkeiur5ditrléi'nif

75. Le projet de résolutionAjL.483 a étéprésent&A Ia1419' skance de
l'Assembl& géntrale(piece no 135 du dossier; 1419' skanccpar Iesreprk-
scntantsdu Glimiabar. 2 h31 el 12721138).de l'lra(par.16 53t),de SP~IRII
(par. 33 aSS) ,e laGuinée(par.58 i 85).de Ia Républiquearrihimie (par86
A 98) etde la Sierrri f.rntie (par. 99 àCes délcgütions.qui figuraieiau
nombrc de;;autcurdu prujç terksolutiun,ontprésenté21I'Assemblégeénérale
les propositionsur [esquelleIeprojetde rksulutionétaitfonde,A savoir que
l'Afrique du Sud, paSH agissements.avaitfailAiscs obliyutivnaux terines
du Mandat,qu'elk avaitpcrduledroit d'aditiinistleTerritoirsous mandat,

que In popirlatidu Sud-Ouest africainavait ledroit de déciderson propre
sor ltd'accéderh I'independance, que1'AssembIé eénéralaevait le droet Ic
devoir de vcillcà cc que lcsdroitsdu pcuplcdu Sud-Ouestafricain soient
restaurésq,ueteMandatdevait étreretiréauGouvernementsud-africainet pris
en charge plr l'Organisationdes Nations Unies. etque Ics mesuresprévue
dans Ic projetde rCsolutionEtaienclaircmcntintvitablesau vu des cirçans--
tancesexistantes. 2)U&c/nrurioirsfuiffsior~de fn prisenrnrionde.7cliirenderner!sropos& dnns
feriocrunentA/1,.458
26. A la 1451'danccde l'Assemblée généraleI,crcprkscntanldu Mexiqtrea

pkscnié les arnendenientscontenus dans IcdocurneiitA!L.488 et proposés air
riom des 21 ctéIégations'Aniérique latine. Il a déclaqueces amendements
dansleurenseniblc, ne visaienqu'g darifieret àrcnforccrl'actiondeI'Assern-
blkegckrale etqu'on pouvaitItsconsidérernon commedes arnendcmcntsau
projet initiaafro-asiatiquemais comtne uiie deuxièmeversionde w projet,
inspirk des tnërncspriiicipeseorient& verslesrnêmes buts (pi*=no I# du
dnssicr;145Ie dalice, par. 55 e59).

3)Dr;c~ara~~onsf urtnprirde /a discussion
a)Pur ie.aufcurs dipnqer de rt;soli~riz/L.483 erAdcl. 1 d3

27. PIiisieursdes detégalionsqui avaientéiaborle projetderissolutiun A&.
483ecAdd. 1 i3ont parlici+ aux débats et ont cxpIiqutpourquoiellesesti-
maient qu'itdevait êtremis fin au Mandat. CertainesdéI4gritionosnt notam-
ment niisl'accentsurle faquc l'Afriquedu Sud avaitvioléIeMandat.D'autrcs
ontsouligne que l'Afriqudu Sudavaitrépudié IeMandat. D'autres encoreont
estirnqiue Ie droit du peuple du Sud-Ouest africain A l'autodétermination
dhulaj tde [aChartc ct que la dsolutioii 141(XV) de 1'Assernblégcenérale

étaitl'argumentlc plusconvaincant l'appuides rnesurcs prciposks. Plusieurs
détkgationsont fait rcmardjuerue. tous Ierecours juridiqueaymr échouei, l
n'existaitplus d'autresoltltion qu'uncactionpolitiquedI'ONll. On trouvera
dans lesparagraphes suivxnts les référencecsoncernantIcs déclarationfaites
parIcsauteurs A I'appuiF-uprojetde résolution.
28. te représentandtc la Zatnbie a dklaréque le véritableprublkmeétait
d'ordre moral, humanitaireetpolitique(pike no 136 dudossier; 1425'séance,
par.9).Lx:représentan tt:IaIii~nfe-Y(~la soulignélesobligationsde la I'uis-
sance mandataire dCcou1:intdc I'tirlicle7de Ia Charte et a dklark que les
rnesurespropo&s Jans ieprojet de rksdiition représentaienth son avis le
minintum désirable(piéce no 136 du dnssier;1425' .dance,par. 38 et52). Le
représentan te laI=ibyea declart:qu'i&tait maintenmt hors dc qualion d'en
appeler à nouveauà la Cour internationatde Justicecar ine s'agissaitpasde
rksoudrc uriprobléniejuriiiique (piècen136du dossier; 1425'séance par. 72).

nt t'avisde la délégatioiidc taSot?in/iela décisionde la Cour de 1966no
constituaitpas unc victoire pour t'Afriquedu Sud. Par cette décision,la Cour
avait chargé1'Assembli.egkntrale de résoudre le problème du Sud-Ouest
africain(piecc no137 du limier; 1427' skdnx, par.14). Setonle~pFé%~tan.rit
du Suirriua,I'Assembt&gtnéraleassumait inaintenant (96%) lesfonctions de
porte-parole,de guide et dc rutcur du peuple du Sud-Ouest africain (picci:
no 137 du dossier;142Ttskance par.42). Lcrcprkentant de la Rkpubiiyuecm-
irafricr ~dnésapprouvi!l'tir&de 1966et aconsidéréque IcsavisconsuItatifs
de 1950,1955et 1956 ain:;qireI'arrkt de 1967 constituaientla seulejurispru-
deticevalideet qu'iln'existaiqu'une solution,Iisavoir le retrapurtt simpIe
dii Mandat {pike no 137th dossier; 1477'séance,par. 51 ct 55)Lercphn-
tant dcI'lra~a déclaréqiitI'Afnqiicdu Siid,qii'ellaiou nonvioléles tcrrncs
du Mandat,avait I'obljgationindéniabledc pcrmsttrc au peupIe du Sud-Ouest

africain d'exercersondroitA I'autodétermnation.L.'AssernbIkgeneraicdevait
agir afin de prouverque {'Afrique di1 Sud ne pouvait défier impunément la
consciencede l'humanité(pièce no 137du dcissicr142TCsknce, par. 1IOer117).
Le représentanide la Biiinut~ia dit que la dkision de la Cour nc laisrdit
J'arilre choix3 1'Assemb.ég ~énérate que de rechercherd'autresmoycns derksoiidreIc problème(pièce no 137 du dossicr;1427" kance, par. 153). De
i'avisdu reprkcntant du Xigeria, compte tenu du caractéie décevantdu dernier
arrStde la Cour (19661,il devenait urgcnl dc prendrt. dcs maurcs ciiiraccs
dans Ie cadre de l'Organisation CpièciiO138du dossier; 1429'stance, par. 17).
Selon le reprksentantde JaThnfIr1nd~ ,'At'riqudu Sudavait failli danslepasse
3.sesoliligiitions encqui conŒrnt: I'iidministration du Tcrriloirc:sous mandat
el nepouvait donc pIiisconrinucr h s'acquitter de la responsabIiitéqui avait

éti.confitc par la collcctivitinternat~onale(pièce no 138 du dossier; 1429'
séance,par. 35). Le représentant dc la Moripofie a dkdari: quc I'AsxrnbIk
général éetait pIeinementhabililéehretirerIc Mandat d l'Afrique du Sud et a
accorder iinmédiatementI'indépendance a la populatioli du lerritoire. Il a
exprimé dis doutes quant h I'opportuniti.d'incluri: dans la résolution unc
dispusirionprévciyantla crkation21titre teinporaired'uorganismedes Nations
Unies charge de preparer le Sud-Ouest africainà I'indtpendance (pièce no 138
dri dossier;1429' séance, par.54 à 56). Lc rcprkscntüntdc I'Akériea dit quc
I'on pouvait considérer l'indépendance nationale comrne lecorollaire de la
révocation du Mandat. L'Organisation desNations Unies ne devrait en aucun

cas hkriier duMandat auqucl ilseraitmis fin.Sa niission consisteraàtassurer
la transition nécessairentre ladkision de l'Assembléegénéraje et l'accession
effectivediiterritoire i'indépendaiice(piècenQ 138dri dossier; 142gCs2ance,
par. 145ct 146). Le rcprksentant de laC-&+-d'iiiuirdéfinissan taquestion du
Sud-Ouestafricain coiilme un scandalc intcrniiiiunal,a cvncluque leu lenants
de I'upu~'rb?idétaienitndignedu Mandat qui leuravaitété confiéetqui devrait
donc leur lttrc rcti(pieccno 138du dossier; 1429' séance .ar. 159 et164).
Le ~prése~itantdu Co~go (RrazzaviIIca dit qu'ilne rcsiail qu'une seuledécision
raisonnabtc A prendre: révoqucr le Maiidat (pitce nu 139 du dossier; 1431c
scancc, par, 22). Le repréwntant de la R~pubtiqiirr{lrube .syrirnnedirque le

projet de r2solution représentait un nouvuu dkparl.La révocation du Matidal
était une Inwure qui, pour erre audacieuse, n'en traitpas moins justifiée et
Icigiquc(pikm no 139 du dossicr; 1431 séance,par. 105et IIh).Le representant
de Chyp a dit que 1'011 eétaitarrivéau point oii il fallüiiprenddesmesures
décisive sl draconiennes pour rernkdierh Iasituation intolérable des habitants
du Terriioirc. L'AsscrnbIccgtncraIe devait passerde la théoria la pratique et
assurer la réalisationde ses ohjeciifs (piécen" 139du dossier; 1431" sknce:
par. 119 et 129).Le représentant du Maji a ddéclaréque leproblérnedu Siid-
Ouesl africain n'tiaitpas un probléme juridique. L'avenir d'unenation nc
pouvait être reinis entre [esmains djuristesil devait.J&pendred'utijugement
etd'un choix poliriquesjudicieux.L'ON U ne pouvaitsedéchargerdc ce Pirdeait

surI'Organisaiiondc I'unitf africaine(p18ce no IN du dossier; 1433" skancc,
par. 59,60 et 64).Le reprksentantdc l'Ougutrd0lnastiniéque la seuleiiianiére
doni ['Organisationpoiivait agir, en tant quprincipale inth-csst~,consistaià
révuqucrIr:Mandatdont I'exkution avait été confiéeà [-Afrique du Sud(piece
n" 140du do~siei.;1433"séance, par. 84).Le rcprkcntant du RwartrIn a estimé
que I'Asseinblk généraledevait réafiirmersans équivoquelesdroitsdu pctiplc
du Terriioirc à la Iikrtk et à l'indépendance, conforniénient A la Charte et
i Ia résolrrtionf514 (XV) (pièce nu 141 du dossicr; 1439' st-anct-.par. 19).
Le représentant de l'Indea dklaré qu'une seule voie restait ouverteila com-
rnunautbniondisle: mettre fin au Mandatde l'Afriquedu Siidet assunier elle-

mêmela responsabilitéd'administrcr le Tcrritoirjusqu'au mument oirI'on
pourrait prendreles dispositionsvoulues pour que la population duSud-Oiicst
africain prcnnc cllc-mtmc Icsrênesdu gouvernement (pièceno 146du dossicr;
1454'séance, par. 120). b) Par riedd6gdiiolis qrr12figitrni ersri21nnnihredes ualetrrsriprojetde
rksokirionAjL.483 erAdd. Iù 3 mais qidiotivut.4ensafiri;eur

29. Lcs paragraphes30h 65 ci-apks sc rkfircntaux dkclarationsfaites par
des dPIégatioiisqui ne figtiraicnfpas anoiiibre desauteursdu projcr dc riso-
lurionAjL.483 maisqui. par leursintenienlions erleurvote,y ontapportéleur
appui. Sont Egafcment mt:ntionnéesIes rkrvcs cxpriri~L~par certaines déle-
gations.
i) Etatsde I'Europc:de l'Est'

30. Le repksentant de l'URSS a déclarequ'ilpartageaitentikrementl'opinion
dcs Etats africainen ceqiiiconcernait Ia naturedes mesures devant Eircprises
par l'Organisationdes 5otions Ilnies. Par sa politique d'uprzrlhdr eidiscri-
minarionraciale ci dcviolation systeniatiquedes i~bcrléest des droits Londa-
nicntiiux du peuple du Sud-Ouest africain,l'Afrique dii Sud avait pcrdu toul
droitjuridiqueou moral administrerieTerritoirc:on devair donc luiretirerle
Mandai qui luiavait ktconfi&.Il fatlaique I'Urganisaliondes Nations Unies

dklarc netterrientet sans équivoque quélle retiraitau Ciouvernemcnt sud-
africainIc Mandat conccrilariI'adnlinistratiodu Siid-fluesiafricaiii.IIfaIlair
qiièlleexige de l'AfriqueduSiidqu'ellequitteIcTcrriloire etqu'eIIeaccorde au
pciipledece pays la possilii1d'cxcrcerson droit I'indépendancc c,vnfonné-
ment i la Dkclarationsurl-'octroide I'indépendance aux pays etaux peupies
coloniaux. Le rcprisentarrtde I'UKSS a suggéri:qu'il serait logique de faire
participer àla discussiondcsditcs rnesures l'Organisa tiolnunité~ifticaitie.
Toiirefois,ilaexprimécertainsdoutesen ce qtiiconcernaitlesdispositionsdu
projet dc rksolutionoii iIéraitquestion pour le Sud-Oiiestafricain,aprks Ic
retrai dut Mandatà l'Afrique du Sud, d'une sorte de *riudc de rransition,
aiilsquede la priseen chiirgdirecte,parI'Organisationdes Nations Uniesa .u

cours decette pfriodc.de f+üdrninistrariodnuTcrrItoirc(pii.no 136dudnssicr;
1425"sknce, par. 136, 137 et 1411.Expliquant son vole en faveur du projet
de résolu[ion.Icreprewnlnnt de I'URSSa &misiine réserve concernant lepara-
graphe 3 danslcquct ktriiinvoqiidconime motif du retraitdii Mandar le fait
quc l'Afrique du Sud t'avaitelle-nihc dénoncé .>e['avisdeI'UHSS,cen'était
pas pourcctrc raison que t'Afriquedu Sud avairétépriv6r: de son ntandat.
C'était parce que Icpcuple du Territoiccdevait èircIibdr4de l'oppressionque
faisa itscr surIiii[e racisme sud-africaict demi taccéder B I'indCpcndance.
IIaégalementr&iti.ri.certaineskserves qu'ilavaitémisesprtckdeoiinentquanth
l'cipportunitéde métiageruiie sorte dc périodeintermtdiaire(picce no146 du

dossicr; 1454' skance,pal. 312, 31Xet 319).
31. Le rcpksentant de I'Afbnrriea dbclari:que I'Organisur diesoNations
Unies ne pouvait sepermettre de tolkrerdavantage tcrefusobstineet insolent
de I'Afriquc du Sud d'appliquer les nombreuses résolutionsde 1'Asscrnblée
genérale1 . 1n'étaitquetcrnpsde rnetire unterme à cettesituation; [a meilleure
façon de le faire consistaithrevqiier immédiatement le Mandat de I'Afriquc
duSud pour leSrrd-Oucsr africainet àpruclanierl'indépendanc deiiTerritoire
{piècenu 142 du dossier;1438' séance.par. I5j.
32. Le reprcsentünt de)aRSS rieDiPIori~.rsiaedéclar;qu'ecequi conccrnait
le projetde resolutioilprésenté par lcs pays afro-asiatiques(A/L.483 et Add.

I li 3)sa délégation comprenait fort bienle désirde cespap de mettrefin au
régitnecolanial dans Ic'ït~ritoiredSiid-Ouest africainet que,par conséqucnl,

' Le classcinenemployt dansla prksentepartitet dansIcspariiessuivantes n'a
d'autre objetqtiede fÿcilitcI'ctudeIIliepréjuge enauciin cas leclasscmenrdes
pays par groupesrkbionau::.elIeétaitprite à appuyerce projetde rbsolution. La délégationbiélorussienne
estimait cependant que les diverses mesiires transiloiresenvisagées traient
superflueset que [amciIkure snlutionconsisterait2accorder imiiiédiatcment
l'independance auSud-Oues atricainen retiranA la IZépubIiquesud-africaine
son mandatsurce territoire(pitwno 143du dossiçr; 1449'séance, par. 145).
33. Lc rcprkscntantdc la Tchéc~.~iovuqu irsouten uans réservelaproposi-
tiondes pays afro-asiatiquesselontaqucllc it faIIait immédiatemetetirer21a
Républiquesud-africainemn mandatconcernantl'administration du Sud-Otiest
africain. Toutefois. if n'&aipas certairique Ie trrii~sfJetI'adrninistratinn

du Sud-Ouestafricain à ['Urganisation dcs Nations Unies fî~tla meiIIeure
solution en l'occurrence.Il étaiten principe favorable projetde rèsolutiori,
et il a ajoutéqu'Ason avis1'AssernblégeC.néra levraitfairc davantageappel
h IIOrganis;iiiode l'unit&africainepour la miseen ccuvre des s<ilutiorispru-
posées(pike no 136du dossier; 1425'&ance, par.98 à I01). Exphquant son
vote, i1aréliétque le problèmedii Sud-Ouestafricain &tait,enrealitbceluide
la mise en rtuvreirnmtdiate eturgentede IaDédaration sur I'élitninatiodu
co1onialism.r. 'AfriqueduSud,par sapditiqued'upurihed ied.iscrimination
raciale,etc.. s'étaitelle-memeprivde toutdroit dcmntinuer à administrerte
TerritoireduSud-Oucstafricainet I'ondevair.par conséquenl,lui relircr son
mandat(piice no 146du dossier; I454' séiinm,par. 342 à347).
34. Le rcprksentantde Ia Hongrie a accuciIlifavorablement le projet de
résolutionAit.483 eltrappuye sans réservela partiedu projetdans laquelleil

était rhffirint que[esdispositionsde la rkwIu[ian ISI4 (XV) de 1'AsxmbIL~
gknkralcetaient pleinement applicables au pcuple du Sud-Oucst africain. La
dtltgation hongroise s'esjointe à ceIIequi demandaient, compte tenude la
situation,que le mandatqui avaitétk confieA l'Afrique duSud luiffiirnme-
diatementrctirc. Le représentandte la Hongriea exprimi:dcs rcservesau sujet
des dispositionsduprojcidc rksolutionqui prévoyaien tacréationd'une autori-
téadministrante des Nations Unies (pikc no 138 du dossier; 1429' çéancc,
par. 107 a 110).
35. Le rt:présentandte la Polorne a dit qu'ilfallaitprendre les mesures
nécessair posr ou\,nr la voie 8 I'acctssiona l'indépendance lotaie de la
popuIation du Sud-Ouest africainet que, pour des raisonspolitiques,morales
et jüridiquts,la Pologne apptiyajr le projet derésolution (piècen" 137 du
dossier; 14217'éance, par.112).

36. Sclon le représentantde la Kourrinnie,l'Afrique du Sud devait étre
dkIarée déchuedç scs droits en cequi concernait Ie Territoire,droits qui
n'avaient jamais été et qui nYtaicnt pas wux d'unmüître de cc territoire.
L'action de IaRoumanie ne devaitenaucun cas êtreinterprété ceomme siçni-
fiant que,dt:['avisdela Koumanie, ilfaudrait,pour quclepcupIcduSud-Ouest
africainaitle droit d'être aitredans son propre pays,faireeiitreprendreune
actionjuridiquequeIconquepar ['ONU ou toui autre organe(pièce no 141du
dossier; 1439"kancc, par. 40er 42 - piéceno 146 du dossier; 1454'séance,
par. 348).
37. Lereprbsentanide PaRSS d'ukruine a déclaré que le temps dela per-
suasionetait révoluct que Iemoment étaitvenu de passer aux actes.C'était
pnurq~~olia délégationde la RSS d'Ukraine appuyait sans réservela revcn-
dicatiun dcs pays afro-asiatiques quiexigeaient la révocationdu Mandat.

En cequiconcernait la pkriudede transitionprnposée,Iereprhfan tde la RSS
d'Ukrainea deçIaréqu'ilestimailqu'un Etat indtpenùrintduSud-Ouestafricain
devraiiCtrcconstit~ldés qu'il serainisfinau statutde territoiremusmandat
etaiirégini colonial(piecena 139 du dossier; 141" séance ,ar.97j.
38. De I'avisdu représentandte laYo'orr#oslovia,décisionde laCoiir avait EXPOI: ÉCR~T DU SECRÉTAIRE G~N~RAL 273

en fait renvoyéIaqucstion 1iI'autoritéhahilittA cn connaitre,c'esr-à-direà
I'hssemblk gknérale L.aXoiigosiav~cavait toujoursestiméquele problérnc du
Sud-Ouestafricain ttaittssentieIlementpolitique. L'Arriquedu Suds'cziimise
dans 1'impossihiIitjuridiqueet rnoraied-administrer leSud-Ouestafricain
(piècenu341 du dossier; 1439'séance,par. 85 et89).D'aprè le roprirsentant
dc la Yougoslavie, Ic moment étaitvenu non de rechercherd'autresmoyens
d'adniinistrerle Sud-Ducsi africain, mais bien de décidcrdclimesures qu'il
convenait de prcndre poiirque ce territoire puisse accéderh l'indépendance

(pikc nn 146du dossier;1454' &ance,par. 155).
ii) Etah de l'Europde l'Ouestetautres Etats
1j Eratsde l'Europede l'rluest

39. tereprksentantde I'Aitrricaedéclaréque puisque laCour iniernutionale
de Justicen'avaitpas cri1devoir rendreun arretsur le fondde I'aRairequi lui
avait étk soumise par 1'Ethiopieet le Liberia, l'Assembléegénérale avait le
devoird'agir en fonction1JcsapropreEvaluationde la situütion. Cetteévalua-
tionétairrésuméd eefaqonappropriéedansle prkambuIe du projetderésolution.
On s'étaitaccordéBracontiaîtrequ'ilfallait mettre finauxdroitslaPuiswncc
niandataire.TouteTois,ce1tainesdklégario anasientexprimédesinquikiudcsau
siijet dla façondont aIlz.itsefairela transition entrele moment où l'Afrique

du Sud seraitdéchuedes tfroitsqueLuiconféraitIcMandar et celuioù seraient
appliquéesles mn~mantiations; du Cornite spécial.Le représentant de l'Au-
trichea rappelébriirvcment [esgrandeslignes dç ['accord généra[p:remikre-
ment, l'Afriquedu Sud avait,parsaacteset parsa répudiariondes obligations
qui lui incombaient aux termcsdu Mandat. perdu ledroit de continuer d'ad-
minisrei.le Sud-Ducst afïicai;deuxièrnemcnt es Nations Uniesavaieni unc
respnnsabilitspécialeiassltmerpcndant La périodetransitoire; ~roisièrnernent,
Ics mesuresprëtiqiics à prendre devaientêtresoigneusementktudikcs par un
Comité spécialetle Cmsiil de sécuritédevaitêtrepriédc pvrfer ?on attention
sur larCwluiion de 1'Asse;riblgencralc(pike ti145 du dossier;1453'séance,
par. 53,55 et 57)-

40. Le représentantde ia Betgiq~ra expliquéque I'adhkisiode Iadélbgation
belge Ace textc,en faveuiduquelelle avait vu(.n&'impliquaitpris pourautant
qu+cllcl'approuvaitsans nuances ni réserva!.La dél&ga[i onlge eeiprPfëré
que le point de droir relatifla compttence de I'As.9eniblkgkdrale eut été
clarifiavec toutc laprécisionsouhaitable (pi& no 146 du dossier; 1754'
&ance, par. 350 et351).
41. La dklégaiiondu Lltuielernrktai1fermenienconvaincueque l'Afriquedu
Siidavaitperdutous sesdroitsconcernant IcSud-Ouestafricainen raisondcses
violaticirinnombrables ri flagrantesde la missiosa~~eeqiii luiincombaiten
vertu dtiMandat. 11faIlaidtfinirclairementlaresponsabifitédc I'Organication
des Nations Unies en cequi concernaitI'avenir du Territoire.La délegiitioti
danoise approuvait Yansi.éserveIesprincipessur Iesquelsreposaitleprojet de

résolutionetelleétaitcn rnesureù'd'appuyereprojet. kI'cxccptiode quelques-
iines des dispositionqui avaicnt trait aurnoJàIitéet ala procédureà suivre
(pike no 144du dossier; 145IC séance,par. 63 ci 64).
42. Le représentantde [a Filifunda déclaréqu'btantdonne qu'il existaiun
accord gknéralquaiit au PditqireIcf ud-OuestafricainCtaitun terriro dote
d'un statut internationalet qu'en violanleMandat et en appliquant dans ce
territoirele regimed'apartheid1'AFriquedu Sud avait pcrdu le droitde I'ad-
ministrer,I'Organisationdes Nations Unies devait assumer la responsabilité
du Sud-Ouest africainer de sa population (pièccne 144 du dossier; 1451'
séancep, ar. 5). EXPOS~ &KIT DL SECR~TAIRE G~N~RAL 275

Mandat. La delégaiion nierlrtndüisc ne dourait pas que la Puissance mn-
dataire avait violélesterinedu Mandat et qu'clleavait donc perdu tout droit
de continuer Aadministrer IcTcrriioire. L'étaitlà l'essentide [aqutslion. LR
représcnlantdes Pays-Bas a toutefois fomiiIé une réserveconcernant le para-

graph eduprojd de résolution el qu'ilavait ktmodifiepu Izsaniendemtnts
proposéspar les pays d'Aniériquclaline, parce que ladisposition sclon laquelle
l'Organisation desNation:. Unies devraitassiirneriminkdiaiement la responsa-
bilirédirecte de ['administrationdu Territoire ncpouvait Stre appliquée en
pratique dansun avenir pi.évisiblc.Merriesiles amendcmcnis proposés par la
Etats-Unis. et que Idélégition nkerlaiidaiseappuyait, n'étaienpas adoptes,la
délégatinniikrltrrrdaiseni.rinriendrait ses ksci-ses ccrncernanrle paragraphe4
du dispositif; toutefois, pcur donnc51la résolution tourlepoids possible, elle
voterait en faveur dce te>ledans son ensemble (piew no 146 du dossier;1454'
stance,par. 95 101).

47. Le reprkseiitant dela ~Vor$+gea dkIare qu'aprésvingt annks de vaines
discussio anssujetde l'administrationdu Sud-Ouest africainpar l'Afriquedii
Sud.on s'étaitaccordéSreconnaitre. àla vingtct unikmesessionde I'AsqembIée
gcncralç, que l'Afrique du Sud avait perduledroit d'administrer IcTerritoire,
et que le Mandatqiii luia-{aiété confie avait prifin(piècenn 145du dossier;
1453' séance,par. 4.0).
48. Pour le représentant de Iü Sucde, L'arrêdte laCour iiitcrniitiunale de
Justice n'impliquait pas que leGouverncmcnt de l'Afrique du Sud avait revu
carte bIanche au unc autorisation quelconque lui pcrmtttanr d'appIiqirer la
poIitiquc d'npnrthrid au Sud-Ouest africain. Selon la dttegation suidoise,

I'arrêavait imposeaux Plations Unies le devoir de s'acquirrerde la mission
sacréede la civiIisaiion l'égarddu Sudauest africain,mission que l'Afrique
du Sud avait trahie. Le probleme qui SC posai1 I'AsseinbIée érait dcsavoir
cornnient celle-cdevait exzrccrwtk responsabiliié.Lr Gouvernement suédois,
pour sa part, ttait dsvis que l'Afrique du Sud violaii constammenl lesohLi-
çations qui lui incornbaient aux rerrncsdu Mandat et qu'eIIe avait,par ses
actes,perdu tout droit de zontinuçr Aadministrer le Tcrritoirc.Cettesituation
devait Cire officielleinent rt solennellement reconnuect proclamk par I'As-
sernblk gi:nérale.La délt!gatinnsucdoix: esrirnaitque I'Assemblk gknérale
pouvait et devüit aIlcr plu<loin etdéciderqu'en consiquenw le Mandat avair
pris fin- Mandat que 1')frique du Sud elle-même avsitddnonc é et que les

Nations Cnics civaietilaresponsabilitkcxpr~ssede prendre desdispositiotis
administratives ransitoi çn~attendant que [eshabitantsdiiTerritoire puissent
exercer leur droit h l'aututlétcrminatioLe repkscntani de la Siièdea appuyt:
kgalcrncnt la création d'lin comjtc spicia(l piice nu I4-f du dossicr; 1451"
sbnce, par.40 et 41).

2) Autres Etah
49. Le représentanrde I'Aits!rciia ditquc sa delégationparrageiüitd'une
manière généraleles points dc vireesprimes par lcs rcprkeritünrs du Ruyaiinic-
Uni ei dc la Fritn~(voir FliiIoin par.67 i 72)mais que, dii faiquFIle ri'avait

pas Aassumer les respom:ibilitksparticulieres qui étaientconfëdes à ces dciix
pays aiixtermes de laCharte, 1'Ausiraliesesentait en mcsurede voter en faveur
de la rCsolution (pièceno 146 du dossicr; 1454'skt~ce, par. 755). Lors de la
discussioii gknéralcrelativiicette question, lc représeniantd1'Australieavait
menriunne la complexitc tIesproblèmes juridiqueset pratiques qui se posaient
en t~nccurrencc.II avait p:lrtage l'opinion Crnipar le représentantdu Jnpoii
(voir plus loin par. 57) scIon laquelle ['Assembiéegenéralc devait s'en tenir
striçfementaux limitesqui:lui trat;aicntCharte et ledroit international. Maisil fallaégalenient qu'elles'emploieà fairerégncr[a jiisticpar tous lesnioyens
Iigiux. ciIajusticc, cn l'occurrence.exigeai1de toutévidcnccquc [cSud-Ouest
africain soit administrpar une autontéqui acceptit sans réservedes principtx
telsqiie ce-luide la jouissance,sans restrictioneà i'abride la discrimination
racialc.dts droits fondamentatix de la personne humainc, cclui de I'auto-
déterminai.ion despeupla, ctc.(pike nu 141du dossier ;1439'séance,par. 142).

50. Le représentantdu Cariadua dit que le Canadaappiiyait sans réserve le
droit dcs l~x~pIesà exercer en ioirte libertéle~~rroit I'sutodeterminatiori.
Le raiin&! depiorait vivcrnçntl'attitude intraibablcprisepa['Afriquedu Sud a '
l'égarddiiSud-Ouest africainLa jiolitiqued'ciparthuidpoitait enelldesgermes
dc conflitt:I'Afriquedu Sud avait perdu ledroit d'cxcrcerle Mandat. Sc réfE-
iqanta certains orateurs qui s'etaient demandc si I'Assemblke çéni5ralcCtaii
pleinenren:compétentedu point du vue juridiquepour assurnerunilatéraleinen t
le Mandat, Ia ddcgation canadienne Etaitportee A groirc, compte tenu des avis
donnk antérieurenieni par Ia Cour internationale de Justice. que I'Açscmbltc
étaitfondix A prendre la décisionenviçagkc. Toutefois, eii épard aux doutes
manifcstk parcertainsreprésentants,ellereconnaiswit que ['onaurait peutltre

intérêàt &lucidertaquation. D'aprPs tous lescritèresraisonnables,la politique
suivie par l'AfriqueduSud dans ['exercicedu MandaijiislitIi 'apiiniongent-
riiIcxlon Iaquellece pays avail montre qu'il n'&aitpas à lahauteur des i2ches
qui lui inuinibaienen tant que Puissance administrante du Terriioire.Dc l'avis
de la délégationcanadieilne.I'Assernblkgcnkrale n'éiiiitpasappelée;itrancher
sur Ic plarijuridique la question de savoirsi, d'unc façon ou d'une atitre. le
Gouvernernentsud-africain avait failli âiin obligations découlanldu Mandat
qiii lui av;iit étéconfiCette quesiion avait ktédkbaIIue et plaidéedevant [a
Cour inte;nationale de Justice. En l'occurrence. I'Assernbl&générale elail
appelée .hse prononcer, eu égard à tous lesfacteurs pertinentsct au refus du

Gouvernernent sud-africaindc rcndrc compte A l'Organisaiion des Nations
t'nies.sur la qiiestjundcsavoirsice gouvernement devait continuer Aexercer Ie
Mandat.Lx:Gouvernement canadien penwit que la rkponsc P cctte question
étai1négative.De l'avisde la délégationcanadienne, Icbifaiide I'adininistration
du Territoirepar I'Afriqucdu Sudétaittel qu'onen était nécessairemena trneni
à conclureque ['Afriquedu Siid avair pcrdu ledroit dc continuer à exercer Ie
Mandat(pih no140du dossier ; 1433"séance, par.38,39,4 e243). Expliquant
son vote, Ir représentant du Canada a epété qu'ilcroyaitque l'Afriquedu Sud
avait perdu tout droit à administrer le Mandat et que la pcipuliitiondu Sud-
Ouestafricain devaitaccéder i I'autodCtermination et B I'indépendanclee plus
t8t possihIe(pièceno 145 du dossier; 454" sbnce, par. 292).

51. 1.erepskscnta dn'truala dit qiie Ia positijuridique, telIcqu'cllcavait
étédéfiniepar la Cour dans ses avisconsultatifs de 1950. 1955et 1956 et dans
son arrkt tie 1962,denieurail inchangée.L'avis consultatif de 1950 et la réso-
lution 449 A (V) par InqueIIeI'Assenibl&g eGnér;ilel'avait acceptconstituaicnl
la base dc toutes les autres dkisions de I'Organisationdes Nations Unies
relatives au Sud-Oucs~africain. Puisque la Cour n'avait pas étéen mesure de
fournir de iiouvellcudirectivesailsujetdesgraves questions de faitei de droit
dont eIIe avait ét&saisie, la ciélCgailtiosraéIienne pençaii que I'Assernblée
gknéralcktait maintenant libre d'arrêtersespropres dkisians en se fondant sur
leselémenisdont cIIcdisposait. De l'avisde la délégation israéliennel,aport&
véritablede l'arrêtde 1966&taitque l'aspect politique do la question du Sud-

Oucst africain l'emportait surles éventueIsproblèmes juridiques et que le
respect le plus scrupuleux dessubti1itt.sjiiridiquespouvaen I'occiirrencctdcr
le pas à [asagesse politique de la majoritéde ['Assembléegnéralc. Tlparaissait
clairque la Piiissancemandataire avaii violéIcsprincipale obligationsqiièIle EX~'OS~~CR~TriLSLCRÉTAIRE G~N~KAL. 277

avaitassumécsaux ternie:; de l'Accord relatif au Mandat qu'elle répudiait
maintenantsansjustifrcütica.Puisque laPuissancemandataire ne ~'acqui(iait
pas de ses obliçatinns esa:ntieiles aiix terrnesdu Mandails'ensuivait que
I'Organisation des NationUniesétaifIibrcdcprendrelesmesuresappropriées.
A wt égard ,erepkscnIantd'Tsritëls'estrkfébuparagraphe5duConrriicn.lil~rire
delaCommissio nudroit internationasiison projetd'articlç57dudroit des
traité[devenul'article60riela Conventionde Viennesurle droit des !rait&).
Il a cikclaque I'AsscmbIé ekncralektaitappeléeA faireconnattrecIairement
sadécisionpolitique au st~jcde l'avenidi1 Territoiresous tnandat dii Sud-

Oticst africaiE nle pouvait Ikgitimementlc faix en se fondantsur la juris-
prudcncx existantede laC'our cttoute tentativevisantà rneIerdavantagela
Cour aux affair deusSud-(luest africainne feraqu'ajouteri la confiision et
aux controvcrscstt ne poucrait quecoinpliqucr encore la tacdc 1'AssemblEc
gknérale. 11s'ensuivaitqiii I'AsscmbIk géntraleétait niaintenantfondke à
mettrefinau Mandat (piecino 141du dossie 1439'séance,par.91.91, 85,98,
100et 101).
52.it représentantde taJat??oiafardit que son gouvernement élait con-
vaincu que l'Afrique duSud avait perdu Icdroit d'administrcle Sud-Ouest
africain.La seule mesure pratique que pouvait prendre l'Organisationdcs
Nations Unies consistait h IuretirerIc Mandat.IIrestaitalorsArésoudre les
questionsde dale, de procétiuetde tactiquec'cst-&- ddéreinlemécanisme

de retraitdu Mandat. A ci:égard,la délégatiojnamaYquaine appuieraittoute
formule raisonnableet efficace(pièce n139 dudossier; 1431 skancc: par.67
et 69).
53. L.ereprésentantdç Iii iVonveiie-Zklunddit qucsa delégatio~avait votE
pour Icprojei de résolutioncar elle cstimait qu'unprincipe trèsirnportaiit
&taitenjeu.La questionescrnti~1le taidesavoirsi,devant le refusde I'AFriqiie
du Sud de s'acquitier dcs obligations lui incombantaux termes du Mandat
ci devani ça répudiationi:iMandat, l'Organisation desNations Unies assu-
merait IesresponsabiIitqui lui revenaientindubitablement.DanIarésolulion,
ces responsahilifcsCtaicnreconniies anséquivoque. La situationexigeait que
lacommunautt internationalenianifsi ssisolidariktappuyit unerksolution
rbffirinant l'opinioncol1e:tivcde l'Organisation,en dépitdes divergences de

vue?quant au choix d'un libellaussiapproprié cteficace que pmsihle de la
rCsoluticindailson ensembIe(pièceno 146 dtidcmier; 1454'seance, par.305
h 308). La question des rnadolitésd'appiication restaatktudier. Le repré-
sentantde la NouvcIlc-ZkIiinda regrettéque lesous-amendements au para-
graphe 4 du dispositif priiscntéspar Ies Etats-Uiiis n'aipas étéadoptés.
Ce nouveauIibcIIéauraitpréci& lesens du paragrapheet auraitsuidignéqtte [e
statutinternarionaldu Sutl-Ouestafricainn'étaitnullcrnentmodifipar Icfait
qu'il etait mifiau Mandat bar. 309).
54. Dans son interventionfors de la discussi gé néralcrelative 5 cette
question, le représentanttlc la Nouvcllc-Zklandea passen revue laseriede
résolutionsqui a abouti1. l'adoption de lar&solution1514 (XV) destinée&

s'appliquerindistinctemcnA tous Icsterritoiressous tutelLeet nonautonomes,
y compris le Territoirenon autononlc dii Sud-OuestafricainDans lecas du
Sud-Oucst africain,laPuicsanceadminisiranteavaittgalcrnent,à I'tgarddeIa
comiiiunautéinternational<des obligajionexpressesetparticuliè~sqiiiétaient
ici pIuçdirectementpertinente::que ceIlesdécoulandcs déclarationsdc l'As-
sernbttkgcnkrab. Le reprisentantde la Kouvclle-Zé.lande kgalenientdkcIaré
que la Nouvelle-Zéland etaitd'accordsur le?ditque ['Afriquedu Siidavait
perdutout droit moraId'aAministrcrI+Territoire.La Nuuvelte-Zélandcrccon-
naissailkgderneritlesargumentstr&convaincantspouvant etreinvoquespourdemander !I'Açsernbltr:dc mettre fin au Mandat. Compte tenu dc toutes ces
considérations,cIlcétaitd'avis que l'onpouvait cepondre par l'afirinalivcii[a
question da:savoir si I'AssembIke pouvait à justetilrc considkrerl'Afriquedu
Sud comnic ayant perdu le droit d'administrer leMandat. Cette concl~ision
pouvait étse forii~uléede manibre ptusautorisée sielles'appuyait sur iinavis
consultarif dela Cour internationale de Justice IRSconditions pouvaieiitSort
bienEtrctcilcsh l'avenir queI'Orpanization des Nations t'nies juge absoIummt

nécessaire d'obtenircette coiifilrnationCependant, les repéresjuridiqucs ap-
paraissriiendéjà clairement ct le chemin qu'ils indiquaient ne pouvait mener
qu'A ~incsi:ulc conclusiongénérale: lesrabans jusrifiaitt undccisiande l'As-
semblCegé:~éradle 4coulaient ciesrmponsabiIitésque celleciavaithéritt~sde la
Societéde:;Narions et du fait que l'Afrique du Sud ncs'acqiiirtait pas des
obligiisitiqui lui incombaientaux termesdu Mandat (pi+cenu 141du dossicr;
1439' sé;lnc:ep,ar. 105, 115116 cl118).
55. Ceri:prkentant des Etats-Utii.d'A~iti~riyüa ditquc sa delégationinter-
prkiait cct~crksolutioncomme signifiant que les droitsde l'Afriquedu Sud stir
le Sud-Ouest africain auaienipris fin,mais que le concepl mëme dc farcspon-

sabilitéinternationale demeurait valabIe. Cela dkoulait A la fois du refus de
l'Afrique di1Sud de rernptir sesobligations et de sadpiidiittion du Mandat
(pi&= nn 1-4d6i1dossicr; 1454' stance,par. 3343. Les Etats-Unis avaient vote
pour la rkr,oIutionsous sa fornie rriodifibmr ils estimaient que le texie nc
s'kartaitp:~ vrainienides objectifs essentielqui etaienl ccuxde la dklégation
des Etats-Cnislorsquc, dans une déclaration precédentc,ellc avait constaté
qu'en cc qriiconceritaitle statutdu Sud-Oucstafricain la presque totalil&dcs
Etats .Meiiibres,à qitelquesriiresexceptions prés,purtagcaieln etmPmeavis.
Ide rcpiéscntant des Etats-Unis avait alors di1 que I'.nissernbIkgénérale se

trouvüit en présencede riianqiiemcnts r&Etés et caractérisésaux obligations
incnmhant a Ia Puissance mandataire. L'AKriqucdu Sud eIle-meme avait
dknoncé tc Mandat. N'ayant pas renipIi ses obligations, et ayant elle-riièrnc
dénoncé le Mandat. ]'Alrique du Sud n'avaitptiisaucun droit ircontinuer
d'adniinistrerIeTerritoire(pike nu141dudossicr; 1439"stance,par. 72 et 73).

56. Le représentantde [a Chitica dit qu'il raisait sicns Iprincipes et les
objwtifs dtl projet de résolulion. Un mandat, mission s'wrée de civilisation,

était.par sa natiire rnQnc, unc institution teniporaire. L'Orpat~isiitiun dcs
'iations Ilnies,en Ianr qusuccesseu re la Sociétdes Nations, étaiten droit de
demander yuc Ic Territoire du Sud-Ouest africain soit pIacésüns délai soiis
contrele inreriiational (pike n"138 du dossier;1429' séance. par. 75).
57. 1.ertpréu'nrant du Japon a estiitiéqueI'Arriqucdu Sud n'avait ccsséde
munqucrdepuis de longuesannée asiiobligütions qui lui incombaienten vertu
des di'positions de I'Accurdrclatif au Mandat, dont wrtaines ktaientcsscn-
tielles potir lrkalisat diosobjectifset des buts dc I'/\ccard. L'Assemblée
généralea.insi forcéede considérersérieusementcette violalion par ['Afrique
du Sud de sesobligations, uvüiiraisonde prriclanierle but définidans lepara-

graphe 4 du projet de rksolutionafro-asiatiquecn Faveurduqiicl leJawn vote-
rait. Le représentantdu Japon a égaiementdit qu'il souhaiteraitvoirétablir un
comi te spécialqui serait char& d'étudier les diffkrents aspeciç praiiqucs ci
juridique de laquestion (pièc neo144 dtidossier; 1451'dance. par.1 I, 1et 13).
Lors d'une intervention antérieure. lereprésentalitdu Japon avait déjà aitire
l'attentionde I'AssemblScsur Ics dcux questions juridiqucs <luiIui parïliçsüieni
caractériserI'arrttrendu par la Cour le 18juil[ct 1966. La (-:oiirne s'étpas
prononcéesur la plupart des questionsdc fondsoulevées Jcvantellepar 1'Ethio-pie et le Libéria.Sa décisionne s'étaii réEréeen aucune nianicrc aux diverses
rkuluiions de I'Asseinblécgkntrslc. Ellc n'üffcctait donc pas ces résolutions
dans lesqucllcv la politiqlie poursuivie par l'Afrique du Sud aii Sud-Ouest
africain avaitété si fréquoinmentcondamnée. Iks constquences juridiques de
ccsrL5oIiilions denteuraient inchangcs, La Cour n'avait ni confirnik niinfirmé

l'avis cunsultütif qu'cllcalraidonnt en 1950.Cet avis consultatif demeurait
enlièrrtneiit valable. L'arrtrdela Cotir nejiislifiaen rienla poursuite par la
liépublique siid-africainedesa politique d i'kgürdu Sud-Ouest alricain.Selon
leChuvernenient japonais, l'Afrique du Siiddevait commencer par placcr immé-
diaiçnient leTerritoireSOU:;le rkgime inrernarion;il dc tiiteIDu. reste, quand
on parlait dechanger lestatut despeuples non autonomes, on riepouvait éviter
de se référe r la UEclarüiion srir l'octroide l'indépendance aux pays ct aux

pcuplcs coloniai~x.IR Japon était convaincuque [apolitique d'<~ppilr/h~dd,ns
la iiiesurcoii ellétait défi.vorabIeau bien-ttre etau progrés dcspopulations
intéressées.était contraireau Mandat ct 5il'espritdç Ia Charte des Kations
Unics. Lc représcritaritdu Japon a citédes passages pertinenrs de I'opÏnion
dissidentedu juge Tanaka c-ta ajoute que le Gouvernenient japonais pirtagcait,
sur bien des points.l'aviexprirnb.par Ijugc Tanaküsur la poli tiqued'upurtheiil.
Ir problcnic dit Siid-Oucsr africain concernait des principesiondarneniaux du
droit international, telsque le principe selon lequel lestr3iti.s doiventcire

rcspeçtés,appliqur! I'Accrnrdrclüiif auMandat, la nüturcjuridique et lapnrtke
des droits dc l'honirne.et IImécairismjc uridique de la successionde la Société
des Nations et de ['Organisation des Nations Unies: bien des questions juri-
diques n'avaieni pas encorc ktidkfinicspar Ics plushautesautorités compétentes
en maticrc dc druii inrcmiirioiial. Dances wriditioris, ipanissait opporiun au
représeiitant du Japon qtie l'Assemblée générale oii le Conseil de kcurité
demande un avis consulrarif;i [aCour inicrnationüIcde Justice sur certaiiies
questions juridiques,par cxzrnpIe Iaquestion de savoirsila politiqiied'nporri~~irid

étuircorltraire auxdispositid ounhliindatou aiix dispositions de l'itrti73dc
Ia Charte des Nations 1-lnicsEn formulant ccttc suggestion. le Japon n'avait
nullerncnt l'inlcntiundç nier I'iniportancedes aspects politiques du problème
(pi2çe no 135 du dossier: 1-419'séance ,ar. 139it 181).
58. Le representd aenriTittii asiieq~rcpuisquc Ia Cour n'avait pas traite
des questions dc fond doi:t elle avait étésaisie,iI appartenait A ['Assemblée
gCnkrale de rechercher lesiiioyens les pluspropres à saitvegard Iesprincipes
sacrésde fa Charte. La Cour n'avait pas annitlc son ürrktdc 1962, nisesavis
consultatifs de 1950, 1955et 1956. L'arrêtde la Cour de 1966 avait inonrré

clairenient qu'uii reglerncnlde [a question &mir difficile h obtctiir surplan
juridique. 11s'agissaien effcid'un problcmc politique et coloniaI qui demandait
une solution fond& sur Icsprincipes de taCIiarte etsur la r&Iiition 1514(XV]
de I'hsseinblée générale.'Toiil un peuple étai ( cnact dc sujktion.L'Organisa-
tion des Nations Unies ne porivait laisscr unctcllcsituationse prolonger. Etle
dcvait sommcr It Gouvernement sud-africain de restituerlespotivoirs qui lui
avaient &té confkrts aux termes du Mandat, et I'Assemblte gbnkrctledevait se
prkparerà. exercer elle-m2rr.ccs pouvuirs (pik no 139 dudossier; 1431 séance,

par. 31. 39,46, 48 ct50). Le i-epésentaittde la Tunisiea proposé que I'Ogani-
sarioirdes Nations Uniesreprenne leMandaipour une périodcaussi coitrie que
possibleafin de permettre le trarisfertdctuus Ics pouvoirs au peupIc du Sud-
Oiicst africain(pikce n" 145 du dossier; 1454'séance, par. 57).

i5.1Etats d'Arnkriquc latine
59. 1.erep1,ésentan de I'Argenriiw adéclaréqu'il faIIaitpermettre à lapopu-
lation du Sud-Ottest africain d'exercer lihremenr son droit à I'autorléterrnina-tion. L'Or~xniçationdes Nütions Unies disposait ciepouvoirsnécessairespour
conduire 1:ipopuIation du Sud-Ouest africainà I'indépendat~ce1.adtIégation
argentineapprouvait sans réservel'objectiffinal projet.dc rksoluiioAIL.483
et Add. 1 Ii3. Le reprksentantde l'Argentine a accueilliavec satisfaction [a
propositioti visant à constituer un coinitéchargc d'ktudilesmoyensles plus
appropries dçpecniettrtitl'Organisation d'anienerIapopulation du Sud-Oucst
africain exercer librcmcnt son droi5 I'autdktermination. Ce comité devrait
êtrecrkpeendant Iasessi oncoursafin que l'Assembléegtnérale puisseprendre
une dkcisionavant la finde la ycssjvn (pike nn 140du dossiw; 1433' skancc,
par. 107 A 110).
60.Le n:présentant du Rrki! a expriméun certain nombre derkservsen ce

qui concernait le projcde rkluliun AiL.483. Ila décIiirquc si 1'AsscmblCc
généraledkcidait, coinme te prévoyait le projet de &oIution, de reprendre le
Mandat et d'assumer la responsabilité directede I'adrninistraldunTerritoire
cetle dtcision rcpmrüit surdcs bascsjuridiques riontestableet =rait donc
assez dificileA appIiquer. SeIoiilui, le Mandat présentait lecaractère d'un
traitéel uritraiténe pouvai2Ire dénoncé unilatéralement que s'il ~wntenaune
cIaux prk~oyant expressémeni la possibilité d'unc dénonciation unilaterace,
qui n'&taitpaslecas iciC'était1'Afriquedu Sud, agissantavec Ieconsetiieiiient
de I'Organisation des Nations Unies,qui etait compétentepour déterminerct
modifierlestatut internationadu Sud-Ouest africain. La rkvocatjondu Mandat
feraitdu Stid-Ouesiafricain un territoicc n'apparteniaptrsonnc,dkpourvudc
sratutjuridique et, de cefaexposé Adestentatives deconquêtes ou d'annexion.

La cr6atiort unilatérale d'une autorité administrades Nations Unies pouvait
êtreconsidéréecomme une violation des principes dc la Charte qui nrecon-
naissaitque la iutclleLc représentant du BrésiIa soulignéégalementque ['As-
sernb1i.egénnéranle pouvaitque formulerdes recommandations ;seulleConseil
de sécuriiépouvail prcndrc dcs dlxiisions ayanforce cxkutoirc. L'Asxmblk
gkntralcn'avaitdonc pastedroit dedkcider de révoquerle Mandat(piCce nu 137
du dossier;1427' seance, par.132et 133). 1convient de noter que la délégation
brésiliennes'esjointc aux tiutcurs dcs amendementsfigurant dans Idocument
AjL.488, et qu'à [a 1454' séance le représentant du I3résial votC pour ces
amendements etpour leprojetde rksoliitiodans son ensembIe Cpiec no146du
dossier; 1454"séance p,r. 238, 243CI244).
61. Le représentant du Chili a déclaréque l'Afriquedu Sudne s'étai1pas

acquitke de sesobligations auxtermes du Maridat, qu'en réalitéelln'enavait
tenu aucuri cornpicct quéIle ttait indignc dc consçrver son r6lc dc Puissiin~u:
mandataire. Lc Sud-Ouestafricain, a-t-iI ajouté,possédait un droit inaliénabIc
a I'autnddtermina (tèocenno137 du dossier;1427' Gance, par. 156ii IMI).
62. La position dc la délégatiode Cuhose fondait sur Ieprincipessuivanls:
défens eiidroit iniprescriptible qu'avalapopulatiori africaine du Territoire
d'accéder immédiatelnenti I'independancc tataLe; ferme condaninarion de la
politique d'agarrhc etde SexpIoitationcoIonialistc; afirniation du droit eldu
devoir de l'Organisatiodes Narions Uniw de prottger lesdroits de cette popu-
Iationiiexercer pleinement sa souverainete età dismer Iibrenient deson sort
(piéce iiO146du dossicr; 1454' sCancc, par. 198).Au coursdc ladiscussion
gkntrale, la délkgationcuhii-re a appuyt ta résolutioii teiida5trévoqrirrLe
Mandat de ['Afriquedu Sud, maisellea iijoulqu'elle sepronon~aitpour I'indc-

pendaiice 1otaIe ctimmcdiate du Territoirc(pi& no 143 du dossier; 1449'
stanw. par. 52).
63. Lc représentantde l'Equureirra déclare que I'objeciif final a attcindrc
EtaitI'accession duSud-Oucstafricain i I'indi-ptnd tatatedans lesplusbrefs
délais. Les mesures que l'Assemblé ehsérale pourrait adopter devaientcorn- prcndre larévmarion du hlandarconfié S l'Afriquedu Sud, car si I'AssembIee
gknéralt:contralatI'administra tondiiTerritoire, ellne pouvail rfiterindifle-
renteou insensible lorsqii'ils'avérriitqleGouvernement sud-africain n'avait
pasremplila mission sacréeqiic[acommunautéinteriiationale Iui avaitconfiée

(piècenu 140du dossier; 1433"séance, par. 31).
64. 1.ereprescntiinid'Hrriris'est refeaiixobligations qui incoinhaientlila
Puissancetnandntaireaux termcsdu systCmçinlerriationaI de mandat. L'Afrique
du Sud n'avait pas rempIi cesobligations. Depuis 1946, clIe dcrncuraitlewu1
pays administrant un ~iianlhtqui refusaitde seconformer aux dispositionsdu
mandat qui Iüliaitet de rendre compte de son administration.La dttkgation
haïtienne était décidéeà appuyer toute dkcisioi-tque I'AswniblCegknkralç
pourrait prendrecn vuc JelibérerleSiid-Oiiestafricai(piken' 135dudossier:
1419' siance,par. 206,2I:h et 219).
55.Le représentant du Piruria dklare que la positionque I'Afriqucdu sud

avair adoptée mettait I'Oigünisationdes Nations Cnies dans l'obliçation dc
condnmncr ce payset çurtcbudle révoquersonmandat concernant IeSiid-Ouest
africain. L'Organisation des Nations Unies devait cxcrce sesdroits cl s'ac-
quitter deses devoirscn ce qui concernait l'accessioA lasouverainet4 totak CI
effectivede tous lespeupIe; qui n'avaientpas cncorc obtenuIcürindépendance
(pièce no 141 dtidossier; 1439'kance, par.67 et 70).
66. Le représentant du Verieziwh a déclaréque 1'AFriyuedu sud ne s'était
pas acquitik de sesobligations en cequi conccmait I'adminisirationdu lèrri-
toiresousrnandaf. En conscqucnce, elcompte tenu du pditque leseffortsdpétks
des divers organesde l'ONU n'avaientpas donné lemoindrerésultat. I'Orga-

nisation dcvait reprendrele Mandat et aL%urncrla rcsponsabilite directe de
I'adsni~iistntiondu Territoir{piccc no 139dudossier; 1431' séance,par. 140).
c) Pm descl&Ikgc~tiotqsi ~'.2tuirot~.~:eiiiCorstilt ~ofc

i)France
67. Dans son interventionau murs de la discussionginécalerelative a celte
question, Icrcpresentant de la Frunt:ra dit notamment que chaqite annke qui
s'écoulaitéraircaractériséd'une faconou d'uneaurre par uneaggravationde ta
discriniinationradale dans Ii:Sud-Oues aricain. cequi étniicoiitraire2 la

Charte dcs Sations Unies, la Déclarationuniverselle dcs droitsde l'homme et
h la volontt unanime de I'Asxniblkc (pike no 141du dossier; 1439'sirririce.
par. 143j. La déltgationfrançaiseconsidéraitque la dispariti detla Société
des Nations n'avaitpas eiipour effet de mettre finaux ohtigürions internatio-
rialecontractées par k C;r,uvernenientsud-africain A I'tpoqueoù lui avait kt6
confie IeMandat. Si.caniriieelIete nrétendair.IeMandat avaitcessé d'cxisier.
I'Afriqucdu Stidétaitdépolirvitede tout arguiientjuridiquejustifiantI'eitercicc
de sonautorité- -rrIcn ne l'autorisaiIrcons-rv-rlesdroits attachcsau Mandat
toiit en répudiantlesobligitkionqui en découIaient. 11s'ensuivaique, pour la
Jcl.léga:aifrnançaiselestatu1inrernationaldu Sud-Oust africain demeurait le

méme qu'auanr la dissului:ionde Ia Soçiklédes Nations. L'Orgünisatioiides
Narions Ilnies pouvait et devait exercer Iw fonctions de contrble aiitrefois
confks 1 la SocidtéclesNïtions (par. 144).La déICgaiÎonFrançaisene pouvait
que réaffirmes ron opposition tolalc aux principes que mettaiten Œuvre Ic
Goiivernement sud-africain en &tendant au Territoire sa politique d'apnrih~id.
Lx Gouvcrncrneni sud-africain aîait manifestement manqué à I'nbIigation
foiidantentale à taquelleil avait souscraux termes du Mandat. La délégation
françaisea également défend1f1ermement le droit de tous les peuplesà I'aui*
dktcrniinstion(pür. 145 a 147).

68. Expliqiiant sonvote à la t454'&ance (pièce iiO146 du dossiicr),le repre-sentant de la France a dii quc, dc I'nvde sa délegaiion,lestatutinternational
du Siid-Oiiest africain était toujoursen vigucur, quc l'Afrique du Sud avait
manqui: à sesobli-tions fondamtrtrates aux ier~nesdu Mandat cnEtcndant à ce
territoiresa pciIiiiqucd'apnrfheid, et quel'objectiessentiel de ['Orgai~isation

des NaticiriUnie sevaitêtre depertnettreiilapopulation du Suil-Ouesfafricain
de disposerdeson propreavenir et d'accédea rinsiiiI'indépcndanceL .a déléga-
iian française ü dkiark que c'était parce qu'eIIe suurenait ces vues qu'etkc
avaitapprouvéà tout leinoins Icsparagraphes 2, 3et 7 du projetde r;solutioii
sous sa fornie modiiiée,$ savoir la rénfiirnia~iondu faitque le Sud-Oiresr
uiricain étaitun territoirdote d-un slatut international qu'idevait conscrvcr
jusqu'k son accessioiih I'indépendancc;la dkclaration selun laquclIe l'Afrique
duSudne s'étaitpas acquirtee de ses obligationsence qui concernait i'adminis-
tration di1 Territoire sous matidai, n'avait pasassure Ie bicn-êtremoral et

materiel et[a securitkdes tiulochtoncs du Sud-Ouest africain,ct avait,eii fait,
dénonc ésMandat, ct l'appeladresséau tiouvçrnernentsud-africain en vue de
I'invitcri s'abstenir eà se dksister inirntdiarerncnde toute action, constitu-
tionneIIe,iidinii~istrative.politique ou auqui,de quelque n-ianièrquece soit,
modifierait ou tendrait i n-iodifierle statut internaiional actuel du Siid-Ouest
africüin. Lcs raisons pour Iesq~~ellelsa délégatifrançaises'&taitabstmuc lors
du vote na concernaient pas Ics conclusinns fondantentales dc fait et de droit,
mais avaient traii la validitéjuridiquede la niérhodc qui avait étkproposée
pour mcltrc un terme à la politique del'Afriquedu Sud dans Ic Sud-Oucst
africain. 1.adélégation franqaiiiiuac dkcIaréquela question de savoir quelles

instancesde I'Organisation des Nations Unics élaicnt compétents potir pro-
céder& la kvucation du Mandat n'avait pasétésuffisarnrrien txarnink. Elle
ne voyait pas ce qui pouvait justifierque l'Organisation des Kations L;ilies
assume elle-merneI'administration du Tcrritoirc (piecc no 141 du dossier;
1439'skaricc, par. 143 3 156).Le désaccordde la Fraiice portait sur ['opportu-
nitéde faire administrer Ic Sud-Ouest africainpar l'Organisation. Bien que In
délégationfrancaiseebt fait savoir qiit,en'excluaitpas larévocationdu Man-
dat, çlle n#:pouvait donneson accordA tamanièredoiit cçitc révociitionavait
étédécidCe.La déléguliunfrançaie a kgalement rappelésoii dtsaccorden ce

qui concei'naitIadsolution 1514 (XV) dc 1'AsscmblEegénérale.EIIe estimait
quc Iccas trksspéci ai Sud-Ouestafricain n'avait rienà gagncr hEtrcrattachi:
à un texte de caracrkrcaussi généraique conlestabte (piece no 146du dossier;
1454' séaricepar. 326 330).

ii) Rayatirne-Uni
fiY. A 1:i1448' séance,le représeniantdu ~O~QI~~IZP-~~~?~dklare que CeK-
taincvconclusians étaientabsolurncntclaires: l'avisconsuflatif de I950 ctait
toujours valabIe.la~hk du Goui~ernententsud-africain selon Iaquelletes avis
consultatiVsOtaientcaducs était dénuée dc tout fondcmcnt, leSud-Chiest afri-

cain aviiiiCtCct demeurait Linterritoire sous mandat internationalct I'Afi-iquc
du Sud avait assurnéles obligations internôlionalesénoncées j.I'ariicIe22du
Pacte. Les dispositions relatives B I'ub1igu:uiiodnc rcndrc conipte suleplan
internatio~ialétajcntl'un des élenientsscnticlsdu système de rnandat (par.33
h 38). Parsesdireset pdr scs actes, IeC;ouvernernenrsud-africainavait claire-
ment démiinte qu'il &taitabsolurneritrisrilu &nicrct hrcpudier lesotiligations
fondamentaIesqui lui incombaient aux termesdu Mandat.En kpudiarit ces
obligalions,que [a Cour internationale de lusticeavaitsi nettement affirrnécs,
l'Afrique du Sud avait,en faitperdutout droit d'administrer leMandai. Le
Gouvememcnt sud-afriwin ne pouvüit nier Iesobligationsfondamcntalcs qu'il

avaitassurnée sux termes du Mandat sansperdre lesdroiisqu'ilpouvait avoir en ce qui cooncernairl'administrationdc CC mandat. TIavait perdiltout droit
s'acquitterde lamission sacrée qui lui avaikt6 confiée.C'était là,de l'avidu
rcpresentantdu KoyaumcIJni .des conclusions surlesquelles in'yavait aucun
doute kproiiver(par. 41 à 45).
70. Le reprkentant du Royaume-Uiii a appelé I'arrention surlincertain
nornbrc dç questions juridiques concernant I'avcnir du Tcrritoirc au sujet dcs-
quelles la Coiir n'avaitfourni aucunc dircçtive à l'Assemblée . a déltgation
britannique ne souhaitaitp:isque I'airétde jiiillet IYfat le dernier mot dela
Cour sur cettegrave qutsticn. II paraissatrkssouhaiiablc Je Ljrc comprcndrc

au inonde,et notamment aii Ciouvernenicntsud-africain, que I'arret rendu par
la Coiiren juilIef196Gnc çunstituait etaucune façon une victoire. iine jusiiii-
cation ou une apologie du Gouvernement sud-africain. Lcs conclusions tres
nettes auxqueIIes I'Assenibléedevait parvcnir après avoir ttudiéles aspects
juridiques et matkriclsdc la question du Sud-Ouest abicain devaient etre qu'en
rcfusantde s'acquitter descsobligations aux termcs du Mündüt, cinvtammcnt
en ne respectantpas I'obligaticide rendre compte sur le plan international, le
Goiivernernent sud-africain üvat pcrdu le droit d'administrerle Mandai (par.
45 a 49)Aprk s'etreréfek àcequ'iIavait dit au sujetde l'apnrihtid en gknkral
Bla 472' séance de la Commision polirjquc speciaIele 1"déceiiibre1965,le
représentant du I<oyaunic-Uni a parléde nouveau de la qiiestion principale

dont ilcntcndasi aisirI'AsseinbIéeh,savoir quel'AfriqueduSud avait pcrduIc
droit d'administrer Ic Maridüt (par. 50 à 53). Le Royaiiine-Uni ne pouvait
:iccepterles argiiments juriiiiqua pkscnits lorsde la discussionpar les rcpré-
sentnnts dc l'Afriquedu Sud; il ne pouvait assurémentaccepter leur dkfenscdc
leurpolitiqueraciülc.IIadniertait encoremoins qu'ilsappliquentcette politique
A lin pays qui étaitplack sous larcsponsabilite internationale (par57). 11a
conclu qu'ilfallatirouverdesméthodeset des moyens permettant à la popula-
tion du Sud-Ouest africain touteniière d'acckdcr i [alihri& et d'exercerson
droit.4I'aüiodéîerniinatio(piPce 31142dudossier; I448' skancc, par.33 à 58).
7I. A la 1454'skan~x,le représentant du Royaiime-Uni a formuié itncertain
nombre de réservesconcernant la résolution. Ca riservs avaient trait au

dernier alinéa du prkarnbule. Le représentant du Royaume-Uni a estime qu'iI
étaitpour le moins peu avisi:.d'utilislenieinbrc dc phrase qiii firry campris
It droit Je reprendre l'administration du Territoire sous manda» car, de l'avis
dc sa déIEgation,celte clausettair conia%tableen droit. Le Royaume-Uni avait
toujourssoutenu quc I'Asscrnblk devaitse borne r cestade A déclarerque Is
droits du Gouvernement siid-africain autermes du Mandatavaient pris fin.
C'était une conclusion qiie le Royaume-llnj jugeait bienfond& du fairque Ie
(;our*ernement sud-africain avait manqué B ses obligations internationales.
ScIvn lereprksen tani du Royauine-Uni. I'As~mhléeg6néraIc dcvaiis'unirpour
dictarcr forrnelIcment qiieIw droits du Gouvernernent sud-üfricüin cn verlti
du Mandat avaient pris fin cn raisonde ses manquetnents aux obligations qui

Iui incorsibaienaiixteriiiesdu Mandat (pike no 146du dossicr :1454'dance,
par. 72 & 77).
72. II était cIair d'apkIcsJkIardtions dc la ditltgation di1Iioyauinc-Uni
que son dhccord. qui iiabouti à son absicntinn lors du volt.du projet de
rtsoIiition, ne portait psuilescrinclusionsrelativetrla violation par I'Akique
du Sud dews obligations it aux cciri&quenccs qui en découlaient, à savoir
I'expiraiion du Mandat. ii-iaissur les aspects techniques et juridiques des
mesures prendre par la suite. dj Par desrfblkgrrtiuqui avaiciivuré cot~trk projetde résol~iiiA!L.48$ et
Add.f ri3 eticsnmcnderr~eii a~~II~CIdIunsfrdorut iretAjL ,488

i) Portugal
73. Le reprkenrant du Por111ga f ditque la rksol~itjonapprouvee par !'As-
semblée généralneetenait pascornplede certainsaspectsjuridique fort irnpor-
tan= de la question. Ason avis. lestatutinternationaldu Territoirenc saurait

ktremodifie que par accord entrelesdcux partics contractantesA savoir I'Afri-
que du Sud, d'iincpart, et I'Or~anisationquiamit instituéle Mandat, d'autre
part. Aucune des partiesne pouvaitmndifier le statutactueldu Territoire sans
I'iisscinicril dl'autrc.En adoplani la~Csolutio I'Asscnibléegénéral aevilit
manifeslement outrepüsst.Icsfonctions qui lui Ctaiendévolues par laCharte.
Aiis terniesde laCharte, il apparaissaiqtiele Conseildc sécuritéCtaitle xul
organc dr l'ONU habililé A prcndrc dcs dkcisinns,I'AssemhIée géntrale ne
pouvant que formuler des recommandations.IIn'était dotiçpas Ikyitimc,sem-
blait-~!,queI'AssembWegenérale dtcidât que le Mandat avnitpris finet que
['Afrique du Sud n'avaitpas Ie droit J'administmr le Sud-Ouest africain.

D'autre part, Ic Conscil de securitt lui-meme ne pouvait se saisir dc cette
question qu'en casde rupture de la paix etfecriveoimminente ou de menaces
contrc la paix ctla skcuritkintcrnatianaIes.Comme tel n'étaipas le cas,[a
dklégatbii portugaise voyait inal comment le Conscil dc skuritc pouvait se
saisirdecette question(piècen" 146du dossier;1454' séance, par.285,286 ct
288).
ii) Afrique du Sud

74.On n'apas lent&dansla prknic ctudcdc rksurnerles arguments prksen-
tes 5 I'Ar.semblégeénéralAe sa vingtet unitme session par ladefkgatioiidc la
Hkpuhliqi:~sudafricnine. On trnüilera au paragraphe20 'des rkférencm aux
iiiterventionde la délégationsud-africainelors dc la discussion,aux discotirs
qu'ellea prononcés dans l'cxcrc deson droit de réponseet à la déclaration
qu'ellea faitepoiirexpliquer son vole. De rnemc,on nctrouvcrü pas dansla

prhente *tude de rksurné des dkclarations dktaill8qui ontété prononcées en
réponse aux interventionsde l'Afriquedu Sud par [esdélegaiionsJe I'Elhiopic
(pièce n" 139 dudossier; 1431 séance .ar. 270 eisuivants),du Liberia (pièce
no 140JLIdossicr ; 1433' skanw, par. I12et suivants)et des Phi1ippines(piecc
no 141dr; dmsiei; 1439"séance, par.280et suivants).
75. Ilt:st&gaietnefnait rkférenceaiixdéclai-atioiifsüiteslal1414'séance.
avant lapksentation du projetde résolutiA oIL.483, parI'Fthiopie,le l..ihéria,
IePakistanet la Guiliéeet,2tla 1417" s=htictpar 1'Afriqucdu Sud, I'lndcet la
Tan7a nie.

76. Ahsi qu'il a dkja&té noté, Ia résolution2141;(XXI) a étéadoptéepar
114 voix contre2, avec 3 abstentions(à l'époque,l'Organisation des Karbns

Unies comptait 12 1 EtatsMembres). Non seulementles auteursdu projetde
irsolution etceux da$itniendeiiienislatino-amkricains .iaisaussi les autrcs
membresde I'Asseniblét genérale {AI'c.rccptiode l'AfriqueduSud etdu For-
tugal) ont apporte lcur appui aux dispositionsessentieIIesde la résolutiona
savoir :

On rrr,uvçrnpluïloiai1paragraph e75 un résuini.d'undéclaratioenxhaustive
rfdigk par le ministre des affaietrangère se ['Afriquedu Siid. 1)la rkaffrrrnationu droitdu peuple du Siid-Ouestafricain;11'autodi.tcrnii-
natirin;
2) ka rhtfirrnationdusiatur internationdu Sud-Ouestafricain;
3) [adkIaraiionselon laqri[lel'Afriquedu Sud mail faillàses obligationsct
avait,en fait.dénoncé le Mandat;
4)la déctaration selon laqtielfele Matidaétaittermin4et I'tlfriquedu Siid
n'avaitaucun üutrc droit d'administrerle Territoire.

77.L-une des dkIcgat~onsqui s'est abstenue(la France)a appity~express&
mçnt lesparagraphes7,3 et:'dela résolurio2145 (XXI). Lesvucsdc cettedélé-
gation différüicnde cellesries114 autrcs d&Ikgationqsui ont voteen faveur
de la résolulinnen cequiconcernaitnon pas[es conclusionsfondamentalesde
faitct de droit, mais les méthodesproposeespour mettre finà Iapolitiquede

I'Afi-iqudu Sud dans Ie Sud-Ouest africain. Celte délégation a Cgalemcnt
rappeléson désaccord avcc la rksolution 1514VV) de I'AssernbIkrg:énérale.
EllccsiirnaitqueIecas trèssp4çiaIdu Sud-Ouestafricainn'avaitrienàgagner a
êtrerattaché iun texte de c.tractereaussi gcnkquc cor~testable.
78.Le désaccordde l'une da trois auiresdklkgationsqui sesont abstenues
(Royaurnc-Uni) ne portaivas sur lesconclusions selon lesquelll'Afriquedu
SudavaitviolélesobIigatior,sauxqueIIescllc&taittcnue.auxterinesdu Mandat,
ni surles conséquencesdkrritlant decette conclusionA savoir l'expiration du
Mandat.Ladt.ltgationduRoyaume-Uni a déclaréquelesconclusionssuivantes,
notainntent, s'imposaient i. l'tvide:wI'avisconsultatide 1350demeurait
valable;leSud-Ouestafricain (en 1956)etait un territoiresousmandat interna-
tional; par scsdiresautantque par sesacres, le Gouvernementsud-africain
avait démontré qu'ilétaita:xsaltirnentrésola refuscrdc s'acquittedes obli-

gations essentiellesauxqueI1iltiaii tenuea répudie res obligations;leGnu-
vernementsud-africainavait perdutoutdroitd'administrer [ehfandat.

11.DtEM1.S DLi CC~MC IP~CIAL POLR Lt SUD-OUEST AFRICAIN CRI%
EN APPLICATIOL DE LA R~JOLUTIDN 2145 (XXI) DE L'ASSEMBL É~SÉRALE

79. Parsarésolution2145(XXI) rclativehlaquestion du Sud-Ouest africain,
I'Asscrnbik gcnkwlca cri&fcComitéspkciaI puur IeSud-Ouest africaincom-
poséde 14 Etats Membres des Nations Unies dÉsigni.par le Présidente ['AS-
sembléegknerate. Le Présidentde I'Asscnib[ée genéralca désignk cornrnr:
rncmbrcsdc cccornite Ia Euts suivants:Canada. Chili, Ethiopie,Etats-Unis
d'Amérique,Finfande,Italid:,Japon, Mexique, Nigeria, Pakistan,République
arabe ilnie,Sénégal, Tchét oslovüquic ct Cnion des KCpubliqiiessocialistes
soviftiqucs.
80. Le Comitéspécial a Etécrét en vue de reconirnander des dispositions
d'ordrepratiquepour I'adniinistratioduSud-Ouest africaiafinde permcttre
au pcuplcduTcrritoircd'cxi:rcerson droità I'aui&é~eminaticient d'accéder
l'indépendance L.e Cornit4 devait faire rapport B 1'A.wrnbikegénkraréunie
en sessionextraordinaire.
8 1.Lc Corniles'esir&uni,:ntrele 17janvieetle 1 mars 1967.Sonrapporta

été présentéà l'Assemblée i:ériéraaesa cinquiènicscssion extiaordinairequi
s-esttenuedu 21 avril au13juÎn 1967(pièceno 185 dudossier; AjSMO).
82. Les rnembrcsduCornitespéciaé l taientd'accordsurles objccijf~h pour-
suivre.Ilexistaitcependantdesdivergences de vucs quani 8 [a iiatrIdes me-
suresque l'Organisationdes Nations L'niespourrait prendreer à I'étcnduede
sesc~mpékn~~s. 83.Le Comitéa examinétrois proposiiions principales: une proposition
présentép earIesdkléyalionsde I'Ethiupie,du Nigeria, de la Rkpubliquarabe
unic ct dl2SenCgaL (A/AC.129iL.3 etL.3, iine proposition présentéear IL%
délégatioiidsuChilietdu Mexique(A!AC. 179!L. 7tunc propositionpréxntéc
parIrsdélégations du Canada, desEtats-Unisd'Amérique etdc ['Italie (AIAC.
1291L.6)(picçe n" 185du dossier;AjhMO: pour A/AC. 129jL.3et L.5, voir Ics
paragraplies45, 81 et 82; porirAIAC. I79/L.7. voirle paragraphe 93: pour

A/AC. L25l/L.6,voir leparagraphe 84).

84. Lit propositionprésenteeparlesdélégariun dc I'Ethiopie,du 'ligéride
la Rtpublique arabe unieet du Sénéga alreçu i'entikreapprobationde ladélé-
gasiriudu Pcrkisrniiqua dkIaré qu'ellesouhaitaits'yassocierofficiellemeen
tantquecoauteur@ièce iiO185dudossicr; A;B640.par. 99).1.ereprkseniantde
la Eïnfaniisr'estprononck en faveur de cette proposition(picce no 185 du
dossicr; ii:6640par. 66) qui a requ daris une tks large mesurel'appui des
représentalitsde la Tchécosiui?ayupike no 185du dossier;A:6M0, pür. 103)
et de I'liltS(pih nu 185 du dossier;AiSMO, par. 1 L7),
85. Ccric proposition contemir de5 disposiiions envue de la créationpar
I'Asseniblégeknéraled'ut1organt:qui s'appcllcraitIcConseildes Nations Unies

pour IeSird-Oues[ahicain etdc kanominationd'unCoinmissaire des Natians
Unics pour le Sud-Ouesr africain.
86.Le mandatdu Cvnscil devaitconsister notammenta prendre en charge
I'adminisirariondu Territoireet à veillerh ce queIes forces depolice etles
forccs niilitairessud-africainesse retid~iTerritoirct soient reiiiplacks par
du persotnei de I'ONU chargc du maintiende l'ordre.Le <:onseildevait avoir
son siègeaiiSrid-Ouestafricainet GtreresponsableJu rnainiiende l'ordre.
87. La proposition recorntnandé aiüIcmcnr A I'AssembIeegeriérale de
déclarerque si 1'Afriqucdu Sud maintenait sa présencedans le Sud-Oircst
africainoti,piirune action quelconque.contrariaitou cntravairl'accornplisw-
rncnt dr:ia tâche du Conseil, clle cunimettraitun acte d'ayressiurlconire le

peupleet I'iniegriiterritorialdu Sud-Ouest arricainet son attitudeserait un
défiflagrantA l'autoritde ['Orgartisariodes Nations Unics.

88.Ida proposition présenréepar les deltgations dti Chiet du Mcxiquc a
rqu l'appuide lad&léga~io duJapoti(picce noL85dudossier: A$5640, par.98).
89. Cette propusiiion contei-iaitégalernentdes dispositions cn vuc de Ia
cdation par l'Assemblée gCnéralcd'lin Conscil des Nations IliiiesDoUr Ic
Siid-Ouest africainet de la naniination d'unCommissairedes Nations Unies
pour le Sud-Ouestafricain.
90.Le Conseil devait assumerI'entitreresponsabilitéde I'adrninistri~tiodnu
Sud-Oucst africain.11dcvait cgalenien prendreles mesures nécessaires pour
créerune assembléc eonstituantechargkede ridige unreconstitution cnvue de

I'indCpenJanccdu Territoire. Le Conseil devait entrer inirnediatcmcnten
contact avcc les autoritéssud-africainesafin dc dtterminer les procédurm
pcrmcttaritde prwedcr au transfertdu Territoireavec le moins Je perti~rba-
ions possibIc. 91. La proposition souiiiisepar les dklégaiionsdu Canada, dcu Etats-LInis
d'Amériquect dç l'Italiecimienait une disposition aux terniesde laquelle le
Comité,consideran[ qiie L'Iisscrnblk ghkraIe,dans sa résoIulion 2145 [XXT),
avait notamment déclaréque le Gouvernement sud-airkain avait perduIcdroit
d'administrer Ic Sud-Ouesr. africain et que le Territoire relevait désormais
dircctcmtintde la responsabilitdesKations Unies.recommanderait nolarnrnenr
A I'AsscmbIég ekntrale a siicinquieniesession extracirdinairdc nommcr un
représentant spkial pour leSud-Ouesl africain et un Conwil des Nations Unies
pour Ic Sud-Ouest africain.
92. Le représentantsptciiil devairnotamineiit êtrecharged'«étabIirtous Ics

contacts qu'iljugerait nt.çecsaires)eittdéterminerdans queIIfi cvrldi!iunsle
Sud-Oucst arricain poumi tacceder A I'autotiktcrminatiuctë L*indkpcndanceii.
93. Ila étéexpliqiiquc, fondü~rtenialernent,letroispi~issancesproposaient
que le Terrjtoire soitadministréparlepeuple du Sud-ffuestulricaitlui-mémeet
que toutc forrned'administration directepar unc puissanceétrringéreoite.rcIiie.
94. Le5 troi sklkgation~ Ctaicnt d'avis que les Nations Unies devaient
épuisertous les moyens disponililes poiir alteindre lobjectifde la résolution
7145 (XXI) avant d'envisager l'adoption de mesurcs cwi-citives.Ellesçonsi-
&raient que la rewminandation fuurant dans leur proposition rendant A

confier au représentantspécia laitâche d'::établirroles contacts qu'iljugerait
nkcessaircsn&ail un Clémcfitessentieldu mandat dtircprksentanrspkci plike
no 185du dossier; A/6640, par. 85 P92).

~o~frnititric~~fhr~rraispr;~posifiotà.i'Asspi?ibi,qétic;raie

95. Aucune des trois propositions n'ayant recueillilamajoritédes voix, le
Carn~ti:spkciul adécidéde communiquer AI'AsxniblW:gcnéraleles trois propo-
sitions qui lui avaieété soumises parIestroisgroupes dc d&lkgationsrncrntircs
[déclaratirindu rsppvrtcur du Comité spécialA la 1503' seancede I'AsscrnbIéc
gentirale (cinquièmesessior1extraordinaire)] @ikx no166 du ùosier. par. 5).

95. On notera que si Icrtrois propositions prkscntaient certainesdikkrences
pour ce qui estdesmesures pratiques que I'AsseiriblCgénérale devaitprcndrt.j.
ce sude, ellesétaienttoutt:strois fondées siirlesconclusions fondamentales
énoncccs nutarnmcnf daos le pkanibule de Ia pmpositjon préscn1L-conjointe-
nient par leCanada, Ics Etats-Unis d'Arnkriqirre:t ['ItaAisavoir q~icIcGuu-

vernement sud-africain avait perdu tout droit d'adniinislrer Ie Sud-Ouest
africain, que leTerritoirn:levaitdirectemenrdc la rc~pons~biliiédes Nations
Unies et que,dans ces coriditions, Ics NationUnies devaient s'acquiilcc di:
cette responsabilitA l'égarddu Sud-Ouestafricain. Dans un desconsidérants
du prkarn buleil&ail égalelnent rkiiirint quele pcuplc du Sud-Ouest africain
avait Ie droit inaliCnable al'acccdcr1 l'autod&terminati~% a la libcrti: et h
l'indépendance.

Divrrgeirc~sde vitesytirraux nieatrcsppr~riyrtes

97.Dans la propositiorisouiniseparl'E IeNioPrie~itR~publiqu~ambe
uwie çt Ie S&i&gd. une importance particuliéreetait accordée à Ia nécessité
d'un edn-iinistrationtmnsiLoiredes Nations Uniesqui durerait aussi longtemps
qu'ii le faudrait pourorgirnixr de élections elconstituer un gouvernement
responsable (pitceno 185du dossier: A/Fk;40,par. 46). EXPOSEI:CRL Du SECRÉTAIRE GÉN~L 289

Docünit.nrsdonrI'/Isseiirlléegénérfitait saisiI'occrrsion
de {'exat?ide Iu yiirsrin>~

Rgpport ilt<:nrnirspt;ciatpb?feSud-OUPS Ttfrcaiti

105. L'Asscrnblé eknkraleétaitsaisiedu rapportdu Comiti. spkial pour le
Sud-Ouestafricainqui conte-naittrois prcipcisitetnune suggestion officieuse,
que leComitéspécialluiconirnuniquait,apds examen, sans formirlerde rcconi-
mandation (piece ri0185du dossier;AjSW).

Prqicrsderksuhitioti
Projetde résolulioAX.5 IS!Kcv.f

106. A la 1506' séanceiiItniére,le reprkentant du Nigkria ü présentéle
document A,/L.516 etAdd.1 B3 quicontenait un projetde résdurion, présente
par58puissances. recommaridan tIacréationdansIcTerriloired'unconscil dcs

Nations Unies pourle Sud--Ouest africain chargéd'adrninistrcrIc Sud-Ouest
africain(piècenu 169 du dossier;1506' kance, p.2 à 17 - pièce n" 185 du
dossier;AjL.516 etAdd. l à 3).
107. En prkscntant ce projet de résolution,le rcprCscntantdu Nigeriaa
dkclarbqueletroisièmeaIinéadu pkarnbulc rhlfirtnaitlarésolutio2145(XXI 1
del'Assemblég ednéralepar laquellcelle-ciavaitmis finau mandat excrci:par
l'Afrique du Sudctavaitdé:idéqiie I'Afriquedu Sud n'avairplus aucun droit
d'administrerle Territoire<luSud-Ouwt africain: que le quatriémealinéadu
préambulerappelait que I'Amtnbike gkneraleavait assumt directcrnmt [a
responsabiliti.dTerritoire duSud-Otiestafricainen applicationdç la résolu-

tion 245 (XXT),etque leciriquihe iilincadcrnandaihtI'Assenihlégeénéralede
reconnaîtrela rcsponsabilitqui en résultaitpourcIIe dcdonnereffct ses
obligatirinsen prcnant des niesurr=psratiques pour transférerIc pouvoir au
pcuple du Sud-Ouest africainLe reprbcntant du Nigériadéclaraitensuite:
iNous ne saurionsimaginer. qu'un Etat Membre de t'Orgmisarion fasse des
objections a l'un quelconqi~cde ces alinkas. ..n (pièceno 169 du dossier:
1506"&ance, p.6).
108. Un projet de résolurionrivisé(A/L.SIh/Kev. I),éIabore par 79 Etats
Membres.a étéprkenti.parIl-reprkentanl duNigériahla 1516"sbncc plénière

i la suitc deconsultations (3ié~sno'185 et 189 du dossierAjL.5 Ift/>JRv.-
pi& no If9 du dossier;1516'&ance).
109. Le projet de rkolritiun AlL.5 L6iRev.1 représeniaitun compromis
cntrc lcltxte présentéparlesdklégarion afro-tisiatiqu(A!I,.516etAdd.1 5 3)
et diversesuggestions &marrantdc dkltgationslatino-américaine stprkn th
initialementau <:ornifspkcialparle Chili et Ie Mexique.En présentantetexte
&visé, qui rwrnrnandait iiatamment Ia crkation d'uncotiseil des Nations
Unies pour leSud-Ouestafricain char& d'adiiiinistrerdirectemen1IeTerritoire
du Sud-Otiestafricain, le n:prEsentandu Nigériaa déclaré :Notre point de
depart est larisolution 2145(XXI), et pour que nous puiçsiu[isretenirdes

suggstions d'amendements.iI faut quclesauteursde ces anlendemenis miir-
quent nettement qu'ilsrecorinsis tnon sculcmenr l'existencde la rksolution
2\45 (XXi mais &galeiiientue cettrtsolutionexiste pou:êtremiseen Œuvre e
(pi& no 179du dossier; r516'séance p. 3A32).

Projetditr&.sofriiinnAIL.5.17
110. A la 1507'séance pléniére,Iereprésentantde l'Arabie Saoudite a
présent&Icprojetdc r6solutiiiA/L-.Sl?prkvoyantia noniinati oencoadminis-

trateurschargé ds'adrninistrtrleSud-OuestafricainconjointemenavecI'Afriqucdii Siid pendantla périodetransitoirequi devüit s'Swuler avaai que 1çConseil
des Naiinns Unies pourleSud-Ouestafricainpilisse assumerses responsabifités
{piécxn:o170 LIdussicr; 1507' scancc,par, 109ii129 - piece nQ185di1 dossier;
A/L.517). Le projetde résolutionAIL.5 I7 n'a jamais Cti:mis aux voix; toute

actionhson sujeta ére suspenduew àla demande de soiauteur (pièceno179du
dossier; 1516' séance ,. SI).

111. A sa 1518"sknce, I'Assenibléegknérale a adopréle projet dedsolution
A/L.5 I6;Hev.1 qui est devenula résolution2248(SV). Cette résoliition a é1é

adopttu: par85 voix contre 2, avec 30 absteiitions:
Otitvoripour: Jiirnaïquc.Japon,Jordanic, Kenya. Koweit. Laos, Liban,
LibériaL, ibye,Madagascar, Mataisie,Mali,Mauritanie,Mexique, Maroc,
Népal, Nicaragua, Niger, Nigéria, Pakistan, I'anaina, Paraguay, Pécor~,

Phili~ipincs,Rwanda, ArabicSaoudite, Sénkgal,SierraLcone. Singapour,
Somafie, Espagne, Soudan, Syrie, Thaïlande,Togo, '1-rinité-et-'Ihhago,
Tunisie, Turquie, Ouganda. Ri.publiqite arabe unie.RépiibIique-Unie dc
TanziinicHautc-VoIta, Uruguay,Venezuela,Ykrnen,YouguslavieZ , ambie,
Afghiinistan,Algérie,Argentine, Ida Barbade, Bolivie,BrksiI, Birmanie,
Bururidi,Cambodge,Cameroun,Rtpublique centrafricaineCèylariT,chad,
Chili, Chine, Colombie, Congn (Brazzaville),Congo (Républiquedémo-
cratic-uedu)Costa Riw, Chypre, Dahomy, Equaieur,Salvador,Ethiopie,

Gabon. Ghana, Grkc, Guatcniala, Guinée ,uyane, Haïii. Honduras,
Inde, Indonésie,Iran, Irak,lsraëlCbte-d'lvoirc.
0t1,~uoteronirtc: PortugalAfriqiie duSud.
Se .son;rtbsretitrLiixembourg, Malawi, Malte, MongoIie. Pays-Bas,
Nouvcllc-ZkIande,Norvège, I'olngne, Roumanie, Siilhic, RépubIiquc su-
ciafisrsuviktiquc d'Ulirriirie,Union dm Rfpubliques sncialisres mvié-
tiques, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'IrIandç du Nurd, Etafs-
Unisd'Amkrique, Australie, Ailtriche, Relgique, Botswüna, Bulgürie.
Képublique socialiste sovitliquc dc Biclorussie, Canada, Cuba, Tchéco-
slovaquic, Dünemark,Finlande. France. FIongric. Isfandc,IrIandc,Iialie

(pièc ea 181 du dossier; 1518'séance p. 6 d IO).

Bfici~~rufiojf~IPSpar des déié:nri~nfirritrffnurnunibrerks UllFe!irditprojet
de re'solit!iA:L.516jReib./

I12. Le5coaute~irsdu projet derésolution{A/L.516!Ilev. 1)ont estinlque la
cinqiiièmcsession extraordiliaireüvaitété convoquke pour donner suiieiSla
rksolution2145 (XXI) qui devair constituerIÈ point dc départ des travauxde
I'AssemhIiz.Certains des coauteurs sc sontri.fk-6s expreskment à ceriains
principes6noncésdans tarésolution 2145 (XXI) et les orilapprouvés1.ereprk-
scntant de I'Ethinpiea fait observer qiicsi IAssemblée gknéralevoulait ctrc
conskquente.ledibat. i Iücinquicmc scssion extraordinairedevraitse dérouler
dansIc se?itcontexte de la résolutioit2145 (XXl) CIs'inspirerdu rapportdu
ComitC .s~técial ourleSudWuest' africain.-Après$voir mis fin au.Mandal et

assumédirectetnenila rcsponsabifitcdc faire içccder Ie Sud-Ouest africain à
['indépendance,l'Assernbl4e geiiératedevaitcrker un mécanismeeflicacepour
assurerla niis enativre de ses décisions(pièccno166 dudossier: 1503"skance,
par. 20, fi3et 66). Lcsrcprkscntantsde la 'Ilinif&-rr-Tobugbcu, ICnwefietdu Yk~ncnont déclareque I'A~sernblk c'avaitpas été réuniepour rouvrirla dis-
cussion sur Icsm~ritesdelii cause del'Afrique diiSiiden ce qui concernaitle
Mandat, mais pour discurer des diverses solutionspratiques perirlettant d'as-
surerla miseen müvre de larésolution2I45 (XXT) etpour examiner lerapport
du CoiiiitEspkial (piécen" 168 du dossier:1505' karice,p. 36 --.pidceno 17t
du dossier;1508'séance,paî. W - pike no 173dudossicr; 1510" seance,p. 71).
Lü délkgationde la TI~niiuriOlesouligné que [es terme? de la rksolurion2145

(XXl) étaicntirrkvociibleeine pouvaientfaircI'objetde nouvellesnégociations
ei que l'exaineilde Ia quesrinndu Sud-Ouesr africajndevait((coiiiniencerpar
une rkafirmariondelarksclu~ion1L45(XXT} de I'Assembikegénkralcde rra-
duireIesdispositivns de cetterésolutiondans dtracres concretset pratiquesa
(pi2ceno 173du dossier; ICIII&ance, p.77 et 78).
113. Le représenran dtc1;iSutli(rls'etréF2i.au problème lepIiiitnporlanf
surIequcIunaccurd priéral avaitétéréalis&:L<e p!usintportant,c'cstquc tous
Ies.Menibresreconi~aissentclii'n-estpaspossibtede rcvcnirsur Lesdispositions
de tri résolulio2145 (XXI) dc 1'AsscrnbIé gériéraq leuia mis finau droit de

l'Afriquedu Sudd'adniinistrerle Sud-Ouest africainetqui a placéIe-1érritoire
sous la resput~saliilidirerie des Nations Uniesi, (piecerio 159 du dossier;
1506'si'aiiccp. 27).I..ercpkscntant dc Iü It~~~ioÏqü considéré qiie le point
de départde 1'Asscnibli.epiirkraleétaitirle statut internationaldu Sud-Ouest
africain quirelève iiiaintenitnrde IaresponsabiIitdirecd tcs NationsUniesr
(pièce n" I71 du dussier; 1508' séance, par. 28). Le représentantdu hripal a
sauIignt que 1'Asseniblk g!nCtaIeavait adoptt uiie decision [résolutio2145
(XXT)] touchant certains pi.incipesfondamentauxet eusentielsii surlesquels
ii neserait pas perniis de rouvrirIdébat. Il a ajouté:Selon ma dEItgation.
ces principess'enunièrentainsi:1) le h.landat crinfiéau deiGrande-Bretagne

pourCtrcexerce cn son nom par Ic Gouvernementsud-africainest termirié;
7) leCiouvernement de I'iifrique du Sud n'a aucun droit d'administrer te
Territoire; 3) le Sud-Oucsr africai rnléveJesorrnaisdirectenientde Ia res-
ponsübiliré dcs Nativns Unies qui doivent s'açqiiiItede ccitc rcspunsubilitii
(pièceno 173 du dossier; I:iltlséance,p. 83 à 85).Lc représentant de la Rk-
pithfiqircmhc irniea estirnique, pour ce qui étaitde la proposition de per-
mcttrc au peuplc du Terriioire d'exercerson druil A I'autodetcrrninütionet
d'accéde r l'indépendanc e.premier pas dans cettcdircctioiiavaitétéfait par
I'Asserntilég&nérale lorsqu'clle aviniis finau Mandat. :Ce qui, logiquement,

devraitsrrivreestirnedécisionsur lesfaçonsd'assurer au micux le transferde
pouvoirs A la population di. Sud-Ouest africaina {Cc que nous devons faire,
c'estdonnerunesuite A Iartsolutioti2145{XXI)et progresser (pièce no171du
dossieir5 ;08'skaricepar. 15et 17).Lereprésentand te IaTniirartia tneiitionnt
Ie Piit que I'Asscmbléc avait assuméla responsabilitkdu Territoiredu Sud-
Chest africainet a demandi: h I'AssernblPdee s'acquitterde son obligationdç
transferer tous lespouvoirs aux pcuptes du Territoire,conforriié~ient a lz
Déclarationsurl'octroide l'indépendanc eux pays ctaux peuplescoloniauxet
A la résolution2145 (XXT) (pikc no172du duçsier: 1509'séancep . . 21Lerc-
pdscnlanl dcl'lrok trsouligitlefaitque lgAsscrnblécA.,Iascsvionextrrrordinaire

en cours, étaittenuede se concentrersur unseul probléme, celuidel'adniinis-
tratjon du Sird-Ouest africain par les Nations Uiiies cn vilede préparer Ic
peupfc du Territoirei I'autc,déterininatiet I'indtpendancc (piétrno 176du
dossier;15 13' séance,p.-61:..Le representant.du,<?ftiii-a- d6éIara-ré:'~~~Les
lions fondanientalesde I'AssemblEcgknkraieselonlesquelles Ie Mandat a pris
[in ellcsNations Unics asauiiientdirectenlentla responssbilitédu Territoire
afinde le conduireh t'aiitotléierriiinalnt A l'indépcndancelie sauraientetre
modifiees.<:'estpourquoi jr.rnainticnsque le dénoiniiiütetcoinmiin qui doil EXPUS; ~CKIYDI; SLCR'~AIKE GEYERAI. 293

soulignéqu'elleappuyait 1:résoliition2145 (XXI): 4La findu Mandat etdu
droit qu'avait lc Gouvcrneinenl sud-acricainde continuer A administrer le
'I'rrritoircdu Sud-Ouest africainod'exercerun ctinirôIe queIconque sui#es
habitantsde ce ierriroini !eut plusêtreniisen qiiestiopar qui qtiecesoitn
(pièceno 175du dossier; 1:2"séance, par.58). 1.ereprésentandtc ['Espogriea
estirnique ln cinquilme st:ssionextraordinoirc: devsetdéroder strictement
daiislecontextede la résolurio2145(XXI) ets'inspirerdurapport du C:ornité
spi.cia[poiir le Sud-Oiicst arriçüin(piè180du dossier;1517"scancc,p. 37).
117. Lesdélkgationssuivmtesont également soulignélefaitque lacinquitnie

se~sion extraordinaireavait tté convoquée pourdonner suite ila résolution
2145 (XXI) etnon pour discutertes mirites ou les:d&fautscccttcr&solution:
:%li (piéceno 173 du dossier: 151Oc seance,p. 48), Cftine{piècenu Il7 du
dossier; 1514' séance,par. 82 A 941,isru~f (pièceno 178 du dossier; 1515'
séance, par. 1 à 9)Grèce(9iCcc n" 181 du dossier; 1S18'dance, p. 47ii50).

Dic/(rruzion.airc.par iesniembrrspcrtrimienfJH Cotiseilde.rkciirquise solif
nbstefiillors divutesiir feprojede rk.rniutiA/L.S16/RcrvI.
118. Le rcprkcntani de la France a dklare que l'Afrique du Sud avait
afaillaux obligationsqui Itétaientirnpasicspar teMandatquant aubien2tre

matCricl et moral etati progrèsswial des habitantsdu Sud4)uest africainn.
1a estiméque leprob1i.m:qui seposedevant I'Assemblk n'cstdvnc pas tant
d'assurer lagestiondu Territoirependant unc pirioc tleaiisit qouedee&ter-
minerles voies emoyens grâce auxquels la population du Sud-Ouest africain
pourra,si telle cstsa volonte, accér l'indépendance(pi& no173 du dossier;
1510'séance. p.58 h 61).
I19. La dtlkgari det'URSS a réitéréapropositi qou'elfavaitoficicuse-
ment présentteau Cornite :;péciaplouleS~id-C)uesiafricain, notammentence
qui concernait 1'indépend;inciernmédiatc du peuple du Sud-Ouest atriciain
(pièce no167 du dossier;1504' dance, p. 45 et41).
1211.Ladkltgation du Rgynutnc-Uni a réaffirmésa concIusionselonlaqueDe

le Gouvernenient sud-africaina perdu [c droit d'administrerIe Mandat du
Sitd-Oitestafricaiii,ainsique son appui concernantI'autadéierrninatiod nu
peuple du Sud-Oucst africaier lebien-fondedesavis consultatifsfournis pa[a
Cour internationaledeJusiceen 1950, 1955ct1856. Le repdscntant diRoyau-
me-Uni arépétéque radé1él:ationn'avaitpas pu votercnfaveurde larCsoIutioii
2145 WXI) pour itnccrtiiin nombrede raisons:11Nous avions et nous avons
ericore des doutes sur pl~lsieursquestions juridiqireDe plw, nousétions
convaincu que le mandatdu Crirnjtt spécinIiie devait pas êtIimittct res-
treintcornnie ill'attk ctrlu'iauraitFaIlili'tlargirpour permettre etmeme
denianderau CornitC d'en.;isagetous Iesaspcct se la Iigncque les Nations
Uniesdevraientsuivredan:;le sensdc l'objectifconvenu:autodéterminationet
indépendance pour toutc [a population dii Territoireo.Lc représentand tu

Royauitie-Uniaconcluen ifisantque sa dcICgaiiunétait disposeciappuyer Io
proposjrionsoumiseau Coiltitéspkcjalpar l'ItalieIcCanadaet les Etats-Unis,
mais qu'ellene pouvait 2:ppuycrles autres propositions dont 1'Assernblk
gknéral etaitsaisieparcequ'ellesn'étaientfondécssuraucun accordghéral et
ne pouvaient que susciterdes espoirs impossibleA satisfaire[pièceno167 du
dossier; 1504'séane, p. (12i 65,682 70 - piècenu 181 du dossier;151X'
séance,p. I1 et12).
121. Le reprkentant des E/rrrs-Unisd'dinériqm a réaffirmé l'appuide sa
délégatio nour Iarésoluticn2145 (XXn quie exprimela posiiionfondamentale
et concert& adoptk par las Nations Uniesi)sur la question du Sud-Ouest
af'ricainet qu(<esnotreatlcreii.Ia proposé((non pas de rétrograderparrap-7'34 NAMIBIE (SUU-OUES-T AFRICAIN)

pori la iksolution 145 {XXO, niais detrouver lesmoyensd ,ansle cadre des
possibilitésdes Nations t'nies, de mettre ccttc rkoiution en pratique 3)[pie~u:
no 168 du dossier;1505' skancc. p. 2 2 6, 8 à 10- piéci:no I8I du dossier;
151 SCséa~im, p. 51 ci 52).

Dkclarnricnsfuire par d~sEtuls de 1'Enrope de I'Oiiesiet priidhi//re.~&-~ocrrs
(aitrres qutes tnietiihrperniunenfs di1Cons~il iies4criiitr;j qsc SotIrrrbs-
ieniis !ordtr voltsur kyrojer dereso!iftiotiA]L.5f6!Hev.I

122. I.es membres de ce groupe qui se sont abstenus ont toiisrbfirmc les
principes dc 1s rfsolution 2145 {XXI). 1-e représenlantdi1 Cunndn a déclaré:
1Je tiensii souligner que[eCanada acccptc Iadkision de l'Assembléegknkrale
qiit l'on trouve dans la résplution 1145 (XXr). Nous adnieltunu que cctte
dkision ü mis finiiuMandat sur leSud-Ouest africain.que leTerritoireselève

dksormab de laresponsabilité directe dcs Nations Unies et que I'Organisülion
doit ç'acq~itterde cetleresponsa biIitCen aidaile peuple du Sud-Ouest africain
incddcr à I'indcpendance et 3 I'autodeterminationïi (piCccnu II37du dossier;
15tM eéai~cep,.22). 1.erepdsentiint dc ['Irafieadéclaré que les mernbres du
Comitb srteck[pour le Sud-Ouestafricains'&aient unis pour adoptcr, comme
base de leur(;délibérations, les dispositions Iürésolution 2145 (XX1) el son
objjectirfirial: I'excrciccdu droità l'autodétermination ei ['accession ;iI'iil-
dépendancedti peupledu Sud-Ouestafricain (piécc no 177du dossier; 15 14'

séance par. 31).
123. LCS mcmbrcs dc cc groupe quiseson?absienus ont esrimi: que la session
extrrrcirdi~iaireecoursétait consaçrk hla misc cn muvrede la résnlution 2145
(XXI). Ix:représtntünt du Daii~mark a soulignéqu'aucours de tout dialoguc
çntrc I'Oryaniuation des Nations Unies et I'AKriqireditSud. [es termes de la
résoltitiori145(XXI) ne pourraieni l'airenaucuncas l'objet de ntgociatinnser
que le seulbut de ces contacts serait dedonne rffet a la résolution245 (XXIj
(pi& n"177 du dossier; 1514' séance par.7).

1%. Lfs membres qui sesont absteriuun'ont pas cst~rnk,ccpcndant, que le
projet de résolutionAILS I6!Rev.I pouvait donner suitede manière efficaceou
rénlisieii lrésolution 2145{XXI). Le repr2senratitde[a,Vuri+ge a insiste sur le
faitque S;LdCICgationn'avais pas niodifiésaposition dcpuis qu'elle avait voten
Faveur de la rtsol~ition 2I45 (XXT): (Mon gouvernement est prSt àvoter pour
toute résolutioncnassurant I'appIicatinn, àcondirion que ladite resolulion air
des chancesraisonnahies d'etreappliquee et qu'clic rcprixcntc unc aide kelle
pourcon(liiire le Siid-Utlest africü5nlalibertt~(pike no1RI diidossier;1 518'

séance, p. 23à 25). Le représentant des Pnvs-Bns a rappel&à l'Assemblée qu'en
votant en faveur de [arésululion 2145 6x0, sa dcltgation avaitprkisé qu'elle
considérait la décision dc nlcttrefin au Maiidat exercé par l'Afrique du Sud
conirnecniikrcmentjustifiée dti rait d1:inon-observation par ce pays dcsdispo-
sitionsdc l'Accord relatifau Mandat,mais qu'ctlcavait pkciwen inhe temps
qu'elle n'ttaitgiiéreenclineAvoir lesNations Ilnies assumeriinniédiaterneiit
une respvnsabilitkdirectepour l'administration du Territoire. convaincue qii'elle
etair qu'line teHe disposition nc pouvait ctrc eflcctivcnient appliquk (piece

nu 1X1 dtidossier; 1518' séance, p. 27). Le représentant de la finluirria r4-
affirme Iepoint de vue-de sa délégation selon lequel roiite decision priseà
la cinquihe session ex~raordinairc devrait se baser surla résotion 1145{XXi)
et avoir pour but I'autodkterminationet l'indépendance pour le peuple du
Sud-Ouest africain.IIa concIu à regret que sa délkgation ne pouvaitpas voter
en faveurdu projeje de rksolution AjL.5IGRev. 1qui, tout enctünt l'expression
vigoureuse des convictions de la grande majorité des Etats Meii~bsesde l'Or-
ganisaticiri,ncpourrait &ireapplique dans Ia pratiqiie. II aajoute:ricetrc po-sitiun ne signifie pas i1naihiblissement quelconqiiede noire arracheriientaux
burs et aux objectifs de la ri.soIution2145 {XXI))) {pikt: no 181du dossicr;
1518'séance.p. 37). Le représentant de taSiii*da rktffirn* l'appuide son pays

aiixdispusi~ions de la résoI?irio2 145(XXI) IIne considemit pas Ie projet de
rksolution kvid dont L'Assemblée était saisiccommc unc decision a concrktc ct
çonstructivei:parce qu'il tir ralliailpas ['appgbneral des Mats Membres que
la résolution2145(XXI) avait rcciicilet neconsliruait peu1Gtn: pas une base
siifisamn~entsolide pour l'adoption de nouvelles rncsures par ['Organisation
dcs Nations Lnies (pitce II"I70 du dossier;1507' séance,par. 3 3 5 - piPce
no 181du dossier; 1518"séance ,. 38 à41). Le reprksentantde ~WaIteaso~iliyné
qtie sadélkgation appuyait la résolution2345 (XXI) m.ais ils'estdkIaré pré-

occupe par (([esconscqucn~:cs nkfastesqu'aura la non-application probabit:de
cette r4soIution sur leprestige des Nations Uniess (pièce n" 181 du dossier;
1518' skant-c,p. 45 et 47). IR ceprésenlant de I'ls/unria fait observerque les
discussions et Ics ncgociations pendant la cinquiémcsession~x:xtriiordinairt:
avaient avant tout refléték: desirqui s-etaimanifestéau sein de I'hsse~nblke
d'accompIir un pas enavant dans li:xnsdesob,iectik fixésparlarésoliition7145
(XXI). tout en s'cfforqantCc conserver la rnajuriikPcrasaniequ'uvaii obtenue
ladite r&solution (pièce1"ItiIdu dossier; 1517' séance,p. I1).La délégatiod ne

I'Aiirric/rrprréitt.resoapprobation pour la résolution 2145 (XXI) en faisant
ohwrver que seul un projei deresoluiion MnCficiant dc l'appui totalct actif dcs
riwtnbres permanents du Conseil de sécuritépourrait permettre aux Nations
Unies d'atreindrele biit éntincdans cetterésolurion (piéce no 1XI du dossier;
1518' stüncc, p. 32 a 35). Lc rcpréscntant de I'l~intida JédurS que, devant la
volonté tvidenre du Ciouverneinent siid-arricain de continucr occtiper le
Territoire par la force, I'AssemblL~ générale. en tant qii'autoriteniaintenant
juridiquement et nlaralcrncnt responsable du Tcmitoirc, dcviiit dcmündcr irn-

médiatenietitI'aide du Conieil de sécurip iour exécuter toutes [esobligaiions
de I'AssernbIée envers la p3pulaiion di1 Sud-Ouest africain (pike no 176 du
dossier; 1513"skancc, p. 12).

Décbrntiojis fair~psar d~snienrhrcsdriGroirpr rtfiii+~si~!ireuiqsp sriiabsrenits
1nr.qdit t'oi.czle proje!ti~rksniltriot~A/,5ISjRe\'.I
125. I,e représentantdu :i,fui<~wsi'créféraéla position de sa détégütion i
la vingtet iinikmc sessiondc t*Assemblee générale ai!cours de IaquelIeelle avair

dkiaré: Nnüs airfinshien préciseque nous nc dcfcndions pas la fac;on dont
l'Afriquedu Sud s'açquittuirdc son mandat sus le Sud-Ouest africain. Notis
reconnaissions qu'un çhangmnent s'imposüit. inaisniadéIégation s'estabstenue
Iars du vote de la rksnlurio,~ stricteiilparcc que L-Ilc-cinc pouvail pas ktre
miseen auvreii. Toutefois, cotnnlelu rksvluiion avait rqu l'appuidc la vaste
majorité des membres de 1'AssemblC.ei.l considtrait que l'Assemblée était
obligée de chercher [es nioyens de la mettrecn ccuvrc(pikc no 169 du dossier;
1504"seaiice. p. 1 - pièce 11"176du dousier; 1513'séance, p. 101).Lc repré-

sentant du Borsriinna a estiinkque Ie statut du Sud-lliiest africaindevait etre
dktcrrnincpar 1'Organisütic.ndes Nations Unies mprkscntanl liicoii~niuiiauté
interiiatioiialet iioiipas par I'Afrique du Sud agissant iinilaiéralernen: ilne
poiivait cependant envisager de rnodifiçatinn du statut du Sud-Ouest xfricain
sans lacuopCrstion activedi:I'Autoriteadministran~e acluelle atout nikanisrne
destiné a mettreen marclie 12processu dsaiitodetermination er d'indbpendance.
Tour en considérant qir'il tt.possibIed'avancer l'argument que IcMandat sur
le Sud-Ouest arricainüvail pris fin ctquc l'Afrique dii Sud occupait actuelle-
ment te Sud-Ouestafricain d'une manière illégale.Icreprésentant du Bolswana

a rappel6 AI'Assernblee quc: Ia résoIu[ion 2145 (XXI) n'avait pas eu pour cffetde retirer l'administrationsud-africaide ce territoire(piPce n"174du dos-
sier ; 11' séance,p. 26a 30).
D~r/(~rririffuitespur IesEtua lieI'ErtrupedeittEszquise'ronfabstentrs fors
dt~roiesar Icprojetde résolurioA/L.SI6/Rêv.1

125.Le représentandte la 7i.hécn.Fiovnqricoiisidkréque la tâchedr['As-
sentblteàsa cinquième sessionextraordinaireconsistaiArexamincr ctadopter
des rncsurcsparIcsqucllcIcsdispositionsde Inrksolutio2145 (XXI) pourronl
étreinisesen ceuvreu.IIaproposé le retraide l'Afriquedu Sud du Sud-Ouest
africainetl'indépendancedu TerritoireCpi&r.no170du dossier; 1507'séance,
par. 51 et54).Le reprkntant de la Horrmotiiea estimé que l'un desdevoirs

fondanientaux de I'Assenibléegetiéraleisa cinquiCme sessioncxtrilordinaire
&ait de demander fermement i tous lesErats SdnS exception de respecter
strictementlesdispositionsde lrésolution2145(XXI) (pièoeno 171 dudossier;
1508"séaricep ,ar55)L .ercpréwnunidc IiRSS de Biélorussia appuyé I'exer-
ciccpar Iepeuple du Sud-Ouestafricaiide son droith l'autodéterminationt h
l'indépendanceen appticationdes dispositionsdela Chartedes halions Unies
et de la L#claraiiun sur l'octrodc l'indcpcndiinrx:aux paysct aux peuples
colonia @uxi&eno173 du dossier;1510'séance par. 32).Lereprkntant de lu
RSS d'Uhruiii~ a réaftirrn[a position desa dtlkgationen hvcur de I'octroi
irrimédiadc I'indkpcndancc au pcuplc du Sud-Oucst africain(pike no 174du
dossier; 1stle &ance, p.7h 18). La dblegationde Ia Horrgria maintenu que
le peupledu Sud-Ouestafricain, comme celiii de tout autre territcolonial,
avait droit irnrncdiatcmcnA I'indépendanc picce no 174 du dossier; 1511'

séance ,, 62et 63).Le représentandte laRfilguria appuyélesdécisionscon-
tenuesdarisla résolution2145 (XXI) et a suggéré que Iesefforts deKations
Uniessoieni ciri~niisversl'expulsionde ['AfriquedSud ct dc son adniinistra-
tion i1lég;ildu Sud-Ouestafricain afin de promouvoir I'indépendad iice
'Iérritoire(piécno 175 du dossier;1512' séance par.5 fi7,20, 22 et24).Le
représsntcindtc [aPologtiea indique que sa délcgationinterprétailtedispo-
sitionsder:résolutions1514(XV) et2145 (XXI) conirne ayant pour objectirla
Iibérationimmédiate di1peupledu Sud-Otiesrafricainet il s'estrkfkàI'appui
continudt:sadé[kgaitoncn faveurdudroit inaliknabIcdu pcupledu Sud-Ouest
africainà la liberet A ['iiidkpendanc(pikceno 176 ditdossier;1SI3"séance,
par. 92).

i5)éciarritrnilcpur une rftIkgritupyus.irù I'r~duptiurlprojet(lerésoiutiotz
A/L.515/Rev.I

127. Après avoirriippelk l'oppositiode sa délégation à l'adoptionde la
résolution2145 (XXI) e représentan tu Purtugcra déclaré: Ianwvelle rkso-
Iutionput,liésous Iacote A{L.S16jRev.1vise donner effet cesdispositions.
Par conskqucnt.la delkgarion portugaisene peut que prendre une position
identique.l celle qu'eflprise l'adernier. . . (pièceno181dudossier; 1518'
seance,y. 27).

L)éclararioifni1e.-ar des déI6gritiunsubsrn!riurs riri t+usur leprojet de
risolufica A/L.16jR~v.I
128. Le repréxniant dc 1'A/baniea cstimt quc 1'AsscrnbIEcgknEraIcdev~ait

compIétcrsa décision du27 octobre 1956 eiiproclamantforincllement l'indé-
pendance du Sud-Ouest africa pièce no 172 du dossier:1509' séance.p. 53
A 55).Le mprésentand tu Lesotho a considCri:quc Ics tcrmcs dc la rksolution
2145 (XXI) étaienttrèsclairsence quiconcernaitla findu Mandat prkédeni-
ment exerce par L'Afriquedu Sud sur le Sud-Ouest africain. 1-1pensaiqu-ilchif cxtrcmement iniportariqu'aucours dc sa wssion extraordinaireI'Asscm-
blée convienne en ternies$galement clairsde la procédure à suivrepour le
uansfcrt des ~OUVO~B de I'administrationdeJacio du Sud-Ouestafricain a
I'administrariodesNalionrUnies (piécenu 174 du do~~ier;1511 skance, p1i9
et70).

C1hserrafions+rolrs concernniirfarésoI113i2248 (S- V,ideilAsseinl>lPe
gkt~krnie

129. ToliteIcsdétkgarionsqui ontpris partA Iadiscussion,a l'exceptionde

l'une d'mtrc cilcs (Portugalont consider6que I'applicationdela résolution
2145 (XXI), et non le coir!cnudc cctterbsolution,étaitl'objetvéritabledes
dtbats de la cinquiéme sc:;sionextraordinaireJ,a résoulion 2145 (XXT) a
frkqucrnment et6décritecoinrnçun point dc départ~ESdebats de lacinquième
sessionextraordinaire oucc+mn.rlecontexte daitLequelces débatsdevaientse
dérouler.

IV. TUD DE DES RÉ~~LUTIO?;~ ADOPT~F-s PAR [.'ASSF.MAI.GE~NERAL AU SUJFT
DE LA NAMIBI ESI-~~UKI:MENT AUX utso~u-rro~s2145 (XXI) ET 2248(s-v)
DEL'ASS~MPL G~LXEI~ALE

130.L'Asscmblkgénéra~eacontinuk hs'owupçrdcla yucstionduSud-Ouest
africainaprèsqu'ifa étkinirfinau Mandat coiiformement A farksolution2145
(XXX) etque Ie Conseil dfs Valions Unies potirle-Sud-Ouest africaina été
créccn application dla rk:aluiion 2238 (S-V).

131. A savingt-deuxiémrsession,le16 dkcembre 1967,l'Assemblé eknbrale
a adopréses résolutions 324 (XXII) et 2325 (XXII) (pityenos746 et 247du

dossier).

132. Par sa résoliition2324 (XXII), I'AssemhIée genéralc a condamné
t'üncstativn, fa dfportatioriet la ~niwjugcrncnt illkgalçsPretoria de 37
ressortissantsdu Sud-Ouestafricain,qui constituaiede la partdu Gouverne-
ment sud-africain une viol;ition flagrante des droitsintercssésdu statut
internationuLduTerritoirc. ede la résolutio2145(XXI) deI'AssemblCg ehiié-
rale.Elle a invitéle Gouwrnemcnt sud-africaink arrêteirmmediatemenrce
procès illéga, remettreenIbertéetà rapatrierles ressortisseanntscstiandu
SudOuest africairiEn outr:,elea rtppeIél'attentidu Conseilde sécuritsur ,

laditeiésoliition.

133.Par sa rksolutio?:TT5(XXII),I'AssertibtkgknéwIea notamment con-
damni.Icrcfus du Gouvernt:mcntsud-africaindc ~cconformer auxr&.oIu~ions
2145 (XXI) et 2248 (S-V)dl?I'hsseinblCegénéral eta dtclaié queIa présence
continue d'autoritéssud-afïicainedans le Sud-Ouest africainconstituait une
violaiion flagrantde I'inikyritélerritoriidu Sud-Ouest africain etde suti
statut internationalainsique des dispositionsdes rtsolutions prBct.dendes
l'Assembl& g&n.néwlc.
134.EIIc s demandéau Gvuvcrncmcntsud-africaindc retirer incondition-iielleinenet sans déIaidi1Territuirr: duSud-Oit& africain tourcsses forces

mililaireset sesforces de police ainsique son administration, de mettre en
Iibcrtc tous lcs prisonniers politiques, etpermettre h tous lesrkiugiéspoli-
tiques originaires du Territuid'y rcvcnir.
135.L',4sscmbIég cénéraLe a égalenient deinandé a tousles EratsMembres,
en particulier aux principaux parlenaires cornnierciade I'Afriquc duSud et à
ceux qui civaicndçs interets Cconomiquesouautres enAfriqueduSudetdans Ie
Sud-Ouest africainde prendre des Trisureseffectives- économiqueset autres
- en vue d'assurer le retrait immtdiüt de IkdrninÎstraiion sud-africaine du
Territoirr:du Sud-Ouestafricain.
136. L'.l\ssembléegenérale a prik Ic Conseil de sécuritéde prendre des
mesures elfectivespour pernicttre5 I'Orgaiiisation dcs Nations Unies des'ac-
quitter de!; responsabili qti'sllavait assuméesen ce qui cuncecnüitIc Sud-
Ouest africain,et elle l'a prii!dprcnùrc toute les mesure approprites pour

pernietlre au Conseil des Nations Unies pour Ic Sud-Ouest africain de s'ac-
quitter pleinement desfonctionset responsabilités quluiavaieni étt confikcs.

137. Le 12juiti 1968,i 1ürcprisede sa vingr-dcuxiéme sessioIn 'A,ssenihlée
génkralt a.adopté sa rtsolution 2372 (XXII) (pidceno 248 du dossier) et a
cxprirnksa préoccupation de ce que lerefus persistantdu Gouvernementsud-
africaindsrempIir ses obligalions 1I'kgarddel'Organisation des NationsL'nies
et de tacnmnrunaiité internationale dansson enscmblc constituât un délitfia-
gant &I'e.uir>ritde I'Organisar deorNarions lliiies.
138.EIIea déploréque 1çGouvcmcnient sud-africain fasse fi des rtsolutions

de I'AssenibI&egEnkrüIeet du Conseil de skcuritcrelativeà ['arrestationa la
dkportüticln, h la miseenjugementet àlacondanination illegales dc patriotesdu
Sud-Ouesi. africain.
139. 1.'.4ssemblQ geriéraIaeproclame que, conforménicnt aux v~ux de srin
pcuplc. tcSud-Ouest africairiseraitdésormais appelé 1Naniibieii.
140. En mêtneterrips.clIc a chargé le Conseil des Nations Unics pour le
Siid-Ouesi africain (appelé désorinaisConseil des Nations Unies pour ta
Namibie) de s'acqtiittArtirreprioritairde forictionssupplknieniaircs.
141. Ellea wndarnni: le Gouvernement sud-africainpour son refuspersistant
de seçonfiirmcrat~x résolutions deI'Asseniblécgénér dulCeoeseildesécurité,
pour son refus dese retirer dcNamibie et pour Iesobstacles mis par lui aux
effortsfailsparIcConseiI des NationC sniespour la Namihiepour se reiidre en
Namibie.

142. Ellea condanine les mesuresque Ie Gouvcrncmcnt sud-africain avait
prises pour atkrmir son contrdle illkgasur la Namibie et pour détruirel'unité
du peuple etl'intégritéterritoriale de la Naniibie.L'Assernhlgénéralea éga-
Icmcnrcondamné les actes des Etatsqui.en continuant dc collaborer avec Ie
Gouvernemeni sud-africain sur les pIans politique, militaire eéconomique,
avaientencoirragé ce gouverneiiieni h faire fi de I'autndetl'Organisation des
Nations Llnics.
143. Ellea exigéunefoi sncorc que Ic Gouvernenient sud-africain retire de
Namibie, imrnkdiatcn~enett incondi tionnellemcnt,touiesscs forcesrnilitairct
ses forccsdc police ainsi queson adrninistralioii.
144. Ellea recommandé au Conscil dc skcuritéde prendre d'urgence toutes
dispositions appropriks pour assurer l'applicationdc cette rksolutivn et Je
prendre des rncsiircscficaces,conforti~émenr aux dispositions de la Charte, exrosi:LCRITnu sec&-mine CILR~ 299

pour aswrcr ta cessation imiiiédraic de Ia présencede l'Afrique du Suden
Namibie.

Risoiu#ivn2403 (XXII 1)rii16dfic~mnbr /Y68
115.A sa vingt-roiciémscession,le16dkcrnbrc 1368,l'AwnibIéegénéral ie
réaffirmkunefoisdeplus parsa~5solutioii2403(XXITT)(pièceno269dii dossier)
le droit ins1ii.niibk di1peuple namibiànl'autodéterminatioet à I'indEpen-
danceet la lkgitirnd. sa luttecontre I'occupatiuétrangèrede sonpays. ElIe
a condamné inouveau Ic Gouvcrnernentsud-africain pour son mépris persis-

tant de I'autorietdes résolutio# de I'Organisationdes Nations Unics, pour
sonreh~sdese retirerde N:irnibie et pousipolilique etsesactesviwnt Itdé-
trurrl'unirénationaleet I'intégriterritorialedc la Namibie.
146. Ellea dki& d'npgelerI'arrentiondu Conseil desécuritcsur tagrave
siluarionquis'étacrkk dii faite lapkscnce etdesactesillkgarixduGouverne-
ment stid-africainen Namibie. Elle a reconimandéaii Conseil de sécuritdc
prendred'urgencc ioulesinesur esTectives,conformement aux dispositions
pertincntcs dlaCharte.

Kesolutior!2498(XXIY] du 31 oc[ubr~1969
147. A savingt-quatriémesession,le31actobri:1969 9Assembl6g ekndmlc a
réaffirmepar sa réwlutioris2498 (XXIV) (pi& nu 312 du dossier),le droit

inaliénabldu peuplenamibicn à ['autodéterminatioentA['indépendance e;lla
condamne IcGouverneinentsud-africainpoursonrcfus persistande reiiierson
administrationde Namibit: ela appelé I'ulleiitjondu Conseide çt~uritt:sur
['aggravationde [a situiitilquis'etaitc&e du faitdu refus des autorires
sud-africainesdç sr:conforinerlarésolutio269 (1969) duConseil deséçurite.
R@soluiiori2675(XX Yj du 9décembre 1970

148.A süvingt-cinquieniesession.lY decernbrc 1970,l'As~nibI~egénérale
par sa rtkolution3678 (X>:V), arappcIb.xs résolutionsprécédentes ain siue
celiesdu Conseil de skuritcrelativesIla qiiestionde Namibie,et les dispnsi-
fions pertinentcsdc sa rhlution 2621{XXV) contenant Icprogmnirned'action
pour l'applicationintkgratide la DkIaraiion sur l'octroi dc l'indipendance
aux pays et aux peuples cc~loniauxellea exprimé saprofonde préoccupatioii
devant I'aggrstvatiode larrtuation enNamibieet devant lerdus persistant de

l'Afriquedu Sud dc seconformer aux dhisions pertinentes.EIIeatenu compte
du fait que l'Afriquedu Sud avaitpersisteviolerles principesde la Chartcet
s'est dcclarkcconscientedosobligationsqui incornbc ntx Eras Membres en
vertu del'article3de celleciiEIIescondamt~eIeGouvernementsud-africain,
notamment pour avoir applique dans le Terriroicela politiqued'apartheid,
condamnk surle plan in?ernati~nal, erpour sa pulilique visant h dttruire
t'utiitkdu peuple nanlibjcnel I'inttgritb.territoriaIede Ia Namibie par la
création de prétendu cfoyi:rnationaux lséparés E.Ila égalementcondiirnnb
[-appui prétkà I'Afriqudu Sudpar sesprincipauxpsirtcnairecominerciaux et
a demandk aux gouvernements en qutrstionde cesser irnmédiaremeattoiitc
assistance tl'Afriquedu Sud ei toute collaborationavec elle. L'AsscmbIée
genéraIca inviié1çConseil de séç~~riIAéenvisager de prendre des mesures
efficacesnotamment celleque prévoitIc ChapitreVI1 de la Charle.

ADIE. Pour Ia docun~entatianrelative aux risolution 2324 (XXLI), 2375
(XXlI)et2372(XXIT}, voirlcs pi&esnm 190h 24s du dossier;pour ladociirncn-
talion relativeA la résolutio2403 (XXltI),voir les pikcs n" 249 h 2M du
dossrer;pour la doeuniennitionreIativeA In résolution7498 (XXTV)voir les
piècesnos271 311 dudoslier. Demaridede réuniondu Conseil desécurirg

149.Le Conscil de skcuritf a eupour Iü prcmikrcfois l'occasionde se pro-
noncer sur la cessationdu Mandatsud-africainsur [e Sud-Ouest africainen
vertude la rksolution2145 [XXI) de l'AssembléegenéraIelorsque,Ie 24janvier
1968,dans une Icrrc adrcsskau PrksidcntduConscil dcskuritt, lesdélkgations
de53Etats Membresde I'Organisationdes Kations Ijnieo snt dcrnandc que le
ConseiI de sécuritéseréunisse d'urgenw (piéce no 51 du dossier; Sj8355 et
Add.1 ct 2).
150. Dans leur lettrces délkgationsse sont référé Aestrois risolutions de

IIAssembKegénemie relativea la questionduStid-Oiiestafricain1arhlution
2145(XXI) du 27 uctobrc 1966,la résolution2324WTT) du 16décembre1967,
etIa résoiution2325(XXII) du 16décembre 1967 ((pi8c nes162,246 et247 du
dossier).
151. dflcgationsont dkIark quc la quwtion duSud-Oueçrafricainavait
prisdetré:graves proportions etun caractèred'urgence lasuite deIadécision
du Gouvernernentsud-africain de reprendrece que Icsdélégationasppelaientle
pro& illét:al , Pretoria,de 35ressortissantssud-africaensvioIationiïagrante
des dcoi~ de cesressortissantet du statutinternationadluTerritoire du Sud-
Ouest afrizin. Elles invitaient instamrntrirle Conseil de sécuriléprendre
immédiatenenrdes mesures effiraces et approprikes en vue d'assurerque le

Gouvcrncrncns tud-africainseconfonne aux r&olutionsdcl'Assemblée géneraIe,
arrête irnilitdiaten~entle procèsiIlégaleremette en liberti.cirapatric tcs
ressortissaitsn question du Sud-Ouest africain.

152.Le Conseilde séciiritü:examiné cette question4 sa 1387' séiincx,le

25 janvier 1968(pieceno 27 du dossier; 1387'séance).

153. Le:;dmumcnls dont Ie Conseil dc Jéçiiri: taisaish cc propos coni-
prenaient iinelettrdatk du23 janvier 1968,adressée au Présidentdu Coiiseil
de sécuritépar le Présidentdu Conseil des Nations Ui~iespour leSud-Ouest
africain(pi& no 50 d~idossier;S18353).Cetle Ieth rappelaitnotarnmenlles

résoIution?2145 (XXT),2248 (S-V) ct 2324 (XXIT)de I'Assemblk générüI et
concernait particulièreinentl'arrestatiet Ia miseen jugement des ressortis-
sanrs du Sud-Ouestafricainnienlionnésplus haut.
154.Le Conscil dc skcurité&taitcgalcmcnt saisi du rapport dii SecrEtairc
&&al sur[aquestiondu Sud-Ouestafrica(i 'fiéceII52dudossier; S18357 et
Additifs) dansIequeletaientreproduiteslesréponses desEtats,des institutions
spbciaIiséeset d'autrcsorganisations intcrgouvcmcmentales i propos des
maures prise conformkment au paragraphe3 du dispositif de la rksrilution
2324(XXIIJ de l'Assemblée généraleD. ans le pardgraphc3de cetterésolution,
il étaitfaappeI Atous les EtatetAtoutes lcs organisationsinternationapour
qu'ilsusent deleuriiifluenceauprèsdu Gouverneinentsud-africainafid n'obte-

nirqu'iseconforme aux dispositionsdu paragraphede [arésolutionparlequel
le Gouvernement sud-africainCtaitinvitE A arrcterirnmédiaterncnr le prau5
illkgnlet à remettren libertet à rapatrierles ressortissantsen.uemtions du
Sud-Ouestafricain. 155. A sa1381'séance,le 25janvier 1968(piècenu22 du dossier)le Conseil
de skurite a adopté 5 I'uiianirnitkle projet de résolutqui est dcvcnu la
cesolutio245 (1968)du Censcil JcAurité(pi2c no105du dossier)Lespara-
grsphcsdu dispasiiifde larésolutionportaientprincipalementsurla question
de lmiseen jugcnicnr desressortissantduSud-Ouestafricain par I'Afriqucdu
Sud,maisLe premier aIinEadu prkrrrnbuletaililiellécorninsuit:
eLe Consci/de acur,'té,
Prenunr iioide la résoiution2145 (XXI) de I'Assembiéegenkrale, en

&te du 27 oclobre lYt&,par IaqucIIe1'AsscrnbICacmis finsu Mandat de
l'Afrique du Sud sur Ie Sud-Ouesrafricainet dbcidén , otanimcnt,que
l'Afriquedu Sud n'aaucundroit d'adniinislrtrle Tcrritoireeque désnr-
nuis le Siid-Oiiestafricain releve directement de [a rwponsabilitde
l'Organisation des NationUnies. ..3.

RPsttmP desYIteexpritrikeau cotrrsde discr~ssivti
156.Au coursde Iadiscussionrelativeau problèmedontétaitsaisileConseil
de sécuritélin ceriain nombrede déIkgationosntrappcli:etsouIignélarksolu-
tinn 2145 {XXT)dc I'Asscrnblk genkralepar laquelle ilavait &témis fùi au
Mandat de ['Afriquedu Sudsiir leSiid-Oiie~tafricain.
157.hs rcprksentantsde I'E~itioepies Etots-L'nisd'Anz6riqueonsouligné

que, d'apres la résolutio2145 (XXI), qui avait recueilliI'appuiécrasandc
l'Assemblég eknénle,iIavaitdéjiétédécidé yucIeMandat del'AfriqueduSud
sur IcSud-Ouestafricain a\ aiprisfinet quedortnavant le Sud-Ouestafricain
relevaitdirectemenide la responsabilitdes Nations Unies. Cettedkcisionse
fondait netterncnsurlesac;esque l'Afriquedu Stidavaitellc-mEmecommisen
violationde ses obligation!;et sur le fqu'elleavait dknonci: IMandat et
qu'elle netenaitaucun cornpiedes avisde la Cour internationalede Justice
(pièce no22 du dossier; 1387'séanceE ,thiopie p. 37, 38 A 40. Etats-Unis
d'Amérique p. 43).
158.Le reprkscntantdc l'URSS a rappel4 qu'A savingt etunième session
I'AsseinbIéeéntrriieavait dkcidtA une écrasantetnajoritéde mettre Ln au
Mandai de laSociélé desNiitionssous Icouvert duquelIcsracistesde ['Afrique
du Sud avaicnt Ctabliunrcpirc nelonialdans leSud-Ouestafricain(pikmno 27
dudossier; 1387'séance, p.51).
159. Le représentandteIirHonfriepartageaitl'aviselon lequelleprads de
Pretoriaentraitdans Iecadircdu défipersistantdu Gouvernen~en t ud-africain

h t'égarddes résolutionde l'Assemblég eknéraienotammend tela r~soluiion
2145 (ml). De I'avisde la Hongrietoute mesureou tautc initiativedlapart
des autoritEssud-africain:juSud-Ouestafricainne sauraitêtrceonsidCré eue
corni-iun acte d'agression(pièceno22 du dossier;1387" siance,p. 71).
160. Le représentantdi1:irné~nlafait okscrvcr qu'enadoptansa résolution
2145 (XXT),I'AssemblCe &ii&raleavaitprisuned&cisioithistoriquct avaitmis
finm Mandat. Ela déclarique h rksolution 2145 (XXi) risquait de rester
indefiniment Ieirrenlorresi l'organisatioprenait pasdc mesurescoercitives
A l'encontre de l'Afrique ds Sridpourt'amenerh respectersesdécisjnns.Le
Conseil desécuritédevaitprendredes mesurcseflicacespourretirer Jkiintive-
ment à 1'Afriqtiedu Sud tcb~tsouverainetésur le Sud-Oucsi africain,cequi
permettraitBI'firganisatirdesNations Unies d'assuiiier responsabilités
l'égardduTerritoire.L'Afrique du Sud avaitfait preuve decynismclorsque,
malgr& Iürksoltitiu2145@:XI) elle avairoséarretcr,surIcur propreterritoire,
puisdcporter A Pretorict traduireenjusticedevantses tribunaux35 ressortis-sants du Sud-Ouestarricain,et ce en applicationde sa losiile terrorismequi
constituai-un déf ilaconscience universellet une violationde la Uklaratîon
universeIlides droitsde l'homrne(pièce n"27 du dossier; 1387"séancc, p. 77
à 81).
161. Le représentand tuPrrrcrgir(a dit que c'&taitessentiellementen tenant

compte dcsdisposirionsde la rEsoIution2145(XXI) que le Conseil desécuritk
devait examinerla questiondont il étaitsaisetquec'étaiten conformité avec
les dispos?tionJe cette résoIutionque I'Organisalion des Nations Ilniesen
généralet Ic Conseil de skciiriten particuliedevaient prendrelesdkcisions
nécessaire;(piecenu22 dudossier;1387' &ance, p.41).Lereprkentant diiBrésil
a rappeIéquele Hrbsiletlespaysd'Amérique latineavaientjoué un rôlimpor-
tantlors de l'adoptiondesrkoIiitions2145 (XXI) ct2248 (S-V) de I'AssenibIée
genkraIe et que,canforiiiement ces rkIutions, leHrkil avaitvoté en faveur
des résolu-:ioii2s324(XXET)et 2325(XXII) de I'AssenibIéeénéraleL. a résolu-
tion 2324 (XXII) disposait clairementque l'arrestation,ladéportaiionet Ia
miseenjjuj:ementdes35ressnrtissantsduSud-Ouestafricainavaient étédkcidcrs
au niéprisdes résolutiuns2 145 (XXT) et 2148(S-Y) (pièceno 27 du dossier;
1387' &trice, p. 93).

1152.Le représentantdu NifiCria déclaréque le Conseildes Nations Unies
pour le Sud-Ouestafricain avaitrcjctct continucrüitde rejeterparcequ'illes
jugeait ab;o[urnentnulleset non avenues, touteslois ct toutICgisIatiunpro-
mirlgii&s par['Afriquedi1Sudel ayantpour eifei de partagerIe'I'erritoiredu
Sud-Ouestafricainou de I'cinncxcrA 1'Afriqucdu Sud, Le ConseiI desKations
Unie s ourIc Srid-OLICSafricainttudierailesinoyensd'übrogcr lou~csloisct
toute 1égi:;latioyroniiilguéespar l'Afrique du Sud aprésI'adnption de la
rcsolution 2145 (XXT) parcequ'iIIegaleset sanseffet.Qucllequc soir I'autorile
queI'AfriclueduSud continuaitd'exercerdansleTerrimire, cetteautoritedcvait
erre consiiiérke,selon Iadelegalionnjgérianc,omme uneusurpatioiide pou-
voirsclcommç illégdc. Lc maintien de la présencede l'AfriquediSiid datile
Territoire devaitêtrecoiisidérécomrne un acie d'agressionmanifeste (piecc

no22 du dossier;1387' sérinw,p.98 fi 100,106).
163. LL'~prkscntant du Pakisraii a rappeléune sériede rksolutionsque le
Conseil de sécuritavaitadoptées ausujeide la politiqud'npnrrticipou~suivie
par le Ciouvernementsud-africainen Afriqiiedu Sud [résol~~tion 1s8I(19631,
182(1963),190 (1964) il;ajouti:quesi leConseil desCcuritavaitcrudevoir se
prononcer d'iinc manitreaussi ferme dans Iesditedsolutiuns au sujet riela
situationà i'intkrideeu'djriqüe duSt~d,ietaitévidentqu'ildevait5 plusforte
raison adcipterune iittitudcencore pluénergique au si~jetdelasituation tra-
gique etlourdede menaces qui rkgnaitrl(iIrsSui-Oiiesafrica(i pitu no22du
damier; 1387" séanw, p. 108A 1 IO).
1a. Li :epdscntant du Roynrrnze-Utiidont ladéIégaiionavaitvaréenfaveur
de Iürésoiutioit324 (XXII) parlaquelle 1'AssernblégknEralcavaitchçrché à
mettrefinau procés,el dela résolutiondu ConsciIde securitb,a Œpcndantdé-

cIarCque lesréservd cusGouvernementdu Royaume-Uni à l'égarddelarésolu-
tion2145IXX1)derneiiriiienitnchangées.Ladélégatiod nuRoyairrne-Unsiouhai-
tait ,ar son vote, montrerqii'elle parrageaitI'jnquiktudcpruvoqiiéepar le
procèssur Ieplanintçrnationa1 ets'associeà l'appeladresséaiinautoritéssud-
africainesLe représentand tu Royaurnc-Uni a cnçuitedkcritdc favon détaillée
les aspectscontestablesdeIaloi sud-africainsur le terrorisme(pitce n22 du
dossier; 1387' skancc. p. 87). En expliquant son vote, Ic reprksenrantdu
Royaunle-Uni aditque. comine larésolu ton2324 (XXIQ de I'AssernbIé gekn4-
rale,la résnlutioadoptérp:arleConseil desécurité(245(14SR)]sefondait surla
résolulion2145(XXO quiCtaitrnentionneedansle premier alinéadu préambule ex~cisb$CUITDU SECR~TA~RE GEKGRAI, 303

delar&soIiitiondu Conseil.1.adélégationdu Royaumc-Unis'était abstenue lors
du vote sur Iarisolution2145 (XXI) et avait cxpliquéh mainres reprises les
raisonspour IesqiiellesellnlCtüit paseri mesure de l'appuyer.En votant cn
favetrrde la résolution2.15(1968) dii Conseil dc skuriit,la déIégrttiodiiu
Royaunic-Uni a réservési position en cequi concernait lesparties de çetle
rksolutionqui se rkféraienàr la ri.sulution2Io(XD de 1'AssembIkgecnCralc
ou qui en découlaient; I'anpuique sa déhigationaccordait tilar6solutiondu
Conseil et5isun libellédevaiétrecomprisdanscesens.Enparticuli laer,le-
gialicrdu 12oyaiimc-t'niavait nkccsuaireid iisdotiitequanr à i'eniploi du
inot1illegaw dans cetterésolution(piccc no 27 du dossicr; 1387' séaiice,
p. Ilhet 117).

165. De même. IGreprkentan dc.Ia I;r(iticdit que, partageant I'crnotion
quianimaitIa pluparides ciklégationsa déIégütiF onant;üiusc':&ttssociéeau
vote de la rksotution745([968), en dépit du fait qu'eiln'avaitpas vott, en
sun icmps, en faveurde Iaibsolution 2L45(XXI)àlaquelle seréférai e prcmicr
alineadu preünitiuldc larksolution245 (1958).En outrc,cn ce quiconcernait
la répartitiondes winpétesicesentreIesdiversorganes des Nations Unies telle
qu'cIlcavait éteprévue par la Charte. ladéikgati rancaise esiirnaique Ic
Conseil de sécuritén'ttüitpas liépar la résolutian2145 (XXI) ct qu'il restait,
par conséquent.maître de sesdécisionsen ce qui concernait la question du
Sud-Ouestafricain(piéce no72 du dossier; 1387 "éance,p. 116).
165. LePrésidend 1i1CcnsciIJe sécuritk(Pnki,~tuia)dit, cn lcva[aséance,

clutIe Conseil avait priiincdkcisianhistorique. Lt: fait que cerredkision
avaitCté iidupteà I'unanirnitdemontrait dc manièreconcluanteque leConscil
de sécuritiavaitAcetteaw-asionexpriméen termesclairs et non équivoques la
conscience de I'hunianitétout entière(piece no22 du dossier;1387' séance,
p. 117).

167. Pour apprécierI'inipartancque rev.2la rcsolution245 (9683du Con-
' scildc skuritedu poinr dc vtide laquestion dont estsaisi[a Cour internatio-
nale de JusticeiIconvieni dc nvlcrque cetterésolutiony, comprisle preinier
alinéa de son préanibule,a étéadoptéeà I'unanimité par Ies15 membres du
Conscil dç sécurité.
168. Deux membres pcrmancnts duConseil desécurités,ansccpendantvoter
contre tepremieralinéadu préambute ou Itprojetùc résolutiondans sonensem-
ble, nirnî.rrs'absteniro,~tformulé certainesrk~ervcsen ce qui concernaitle

preinier alintdu préambide psr lequelleConseilde sécuriria: prinote de la
+solution 2145 (XXO de l'Assemblée gintirale. Nknmoins. on verra(voirplus
hautsoction 1.par.67 à 72)que Iesréservestrnispeasr cesdeux meiiibrwper-
nianeiitsdu Conseilde saEurit6ncportaient passiIrI'ensemblcdc la résolution
2145 (XXl) deI'AaernbIklg:enérateet que ces rncrnbrcsappuyaient tous deux
les dispositiondecette ré!:olutiqniitraientpertinentesenI'occurrencc.

VI. DÉBAT QSIJONT AI:OWI A L'ADUI~IIOEDE LA KESOLUTIOY 246 (1958)
DU CONSEI IE SÉCURTTI?

159.Le Goriverncment sud-africain,nonobstantl'adoption de larkolutinn
-45 (1968) du Conseil de ;i.curit,n datedu 25janvier 1968 (pièce no105 du
dossier),n'apas interromjiu Icspoursuitesengagéescontrelesressortissantsdu NAMIBIE (S~TD-OUFSAFRICAIN)

Sud-Ouest africaindont le prucb avaitfait ['objetdlar&soluiion245 (1968)
du Conseil etde la rbIution 2324 (XXIT)de l'AssembléegknéraIe en date du
16 dkembre 1967 (pièceno 245du doçsier).
170. Le 9 fkvrier 1968, un tribunalsud-africaina prononc~des condam-
nationssévére sI'wiconfredeIa plupardes ressortissandiiSud-Ouestafricain
accusés.
17I A 179. Le 12février1958,dansune leltreadressauPrésiden tu Consci[

dckcurité, 1I Etals membresdi]Conseildes Nations Uniespour le Sud-Ouest
africain orit demande Ia cnnvwation d'urgencedu Conwil de skuritéIpiece
no 54 dudossier;Si8397).Cettcdernandeaétéappuykepar47aiit resEtatsMem-
brcsde 1'O:rganisd seiNiatons Unics dansunelettreadressk ailPrhident dri
Conseifde dcuritéle 12 fkvrier1968(piéceno 55 du dossie;SI8398 etAdd. 11
Rev.1 et Add.2).

180.Le Cons&[dc sisuritratexaminé laquestion de sa 1390" à sa 1397'
séance,enwe le 16 févrieet le14 rnarç1968 (pièccna 23 h 311du dossier).

Llocrime~iudonileConseildesécuritéPlaisuisi

a) LcrtresPIrnpporrs
181.k. dncumentçdont le Cvnscil de sécuritétait saisi poul'exame dne
cettequesiion cornprcnaient une lettre datéedu 9 févrie1968, adressk au
PrtsidentrluConsefide &ciirittparIe Pr~s~dcn tu Conseildes Naiions Unies
pour leSud-Ouestafricain (pi& no53du dossier; S)8394),unelettredatéedu
15 févrie1968 ,drasée au Président uConseildc skürite par lprksidentdu
Comitk spkiaI charged'étudierlasituationence qui cancerneI'appIicationde
ta Didaration surl'octrode l'indépendanceaux payset auxpeuplescoloniaux

(pièceno57 du dossier;S/8410j,et unelettredatk du 15février1968 ,dressée
auPrésiden tuConseilde skurité palePrésidentde la Conirnissiondcs droits
dc l'homme (pièce no 58du drissicrSj8411).LeConseildesécurité étaittgale-.
ment sa~sidesrirpprts du Secrétairegénéral,ducuments S(R357et additifs
lpike no 52 dudossier)et S!839Y(piéceno55du dossier).
b) ProjetLI<rksolrrriii8429 rt arnendenzeji#s

182. Projet derP.roIuti. n projetde résoIutionprésenpar ledéikgaiions
dc l'AI&rie, du Br&iI. de I'Ethioprde I'lnde,du Pakistan, du Paraguay et
du StnégaI (pi& no63 dudossier; SiX429)a ttisoumisau ConseiIdesécurité à
sa 1394' seance(piéceno27 du dossier;1394s 'éance ,. 6).
183.Le projet de résulutionaétcpdsenté a la 3395'séancedu Conseilde
sécuritea,tnom dc auteurs,par lereprésentantdu Pakifta qui a déclaré,
notammenr, que le Conscildc skuriré se devaitde prkiser, iI'inkntÎonde
l'Afriquedu Sud,qii'ilavait[afermeintentiondeprendre desmcsures efficaces
au cas où ['Afriquedu Sud ne liendraitpaswrnple de la réwIution.En eff'et,

dans ce a:;,l'Afriquedu Sud crirnmctrrait une violation de l'articlç 25 dc 13
Chartedes Nations Unies. IIa poursuivjen cestermes:
uCornpte tenudecc quia kttditet faitApropos de t'interprétatida
I'artic25au moment de laoigiiatvde laChartedeI'OVUklaConferen-
cede San Franciscoen 1945.ilestnettementétabli'queleCoriseilde&CU-
ritcsi.autorisA faircdes rmmrnandations aussibien qu'à prendrcde5
dkisicnsau titre du chapitrVI de laCharte. La question de savoir si le
Conse2 de sécuritkagissantatititrdu chapitreVI de la Charie faiune simwlerecommandati.?n ou nrend une décisionest, A noire avis. mur le
ons s decsélcuriié,p ulneisestion depolitiquequede droit.compte renu
de touteslescirconstaiiccsdc]'alTa aicreIIe..cornritteenude l'attitudede
mépris de I'Afriquc duSud h I'kgarddes Gaiion; Unies depuis plus de
vingt ans.ctcompte Tenu enfindu dkfiopposé par l'Afrique du Sud à la
résutution 245(i968 u Conscil àç skuritk, les sept aureursesiimenr,cn
derniére analyse, quf le moment est venu pour IeCanseiI de sécurité
d'adopter une résolutionqui soit unedkision ou litrdu chapitreVI de la
Charte plutâtquede fairecncvrc unereconzmandation à I'AfriqucduSud ii
(pike n" 28.du dox~ier;1395'sküncc p,.13).

184.Amrrndet>irnisau projet de réso[uiioAu cours dcsdkbnts,te proje!de
résolutiana Etérnodifikcc,rnrnsuit:

a) Lkqt~otriPt~alika du prénnrbüirdicprojetde rksohtiunselisaitoriginete-
ment comme suit:

(Conscientde I'obfgationqui incombeaux Etats Mcmbresd'accepteret
d'extcuicrtesdkisiorisdu Conseil de sEcuritconform&rnen htla Charte.

Ce textereprenaitceluiclel'attic25dcla CharteparlequelIcsEtats Membres
de IYOrganii;ationes NationsL'niesont convenund'uccepter et d'exécuterles
dkcisiod nusConseil de&curitÉqnforrnémen t à la prksentcCharteP.
Ihns Ie texte définitif,lla résolution246 (1968), le quairieiiialinéadi1
préambulese lit Lwmrne stiit :

wConscientde ce cye lm Etats 'lembres doivent s'acquitterde toutes
' leurs-obligationtellesqu'eltes-sonténoncks dans laCharte. 3
h)Le p~&gr~Pfré 4 ri'tIispasi,gdiprojetder@solu~iorsielisait inirialeinent
comme suit:

...........................

4. Décide que si IcGouvernementsud-africain ne se cqnforrncpas aux
dispositions de la pnisenie résolution,cequi constituerait une violarion
de I'articlc 25 laCliarte,leConseil desCcuris teréunirdimmédiatement
pour déciderde l'applicationdc mesures eficacesau ritr:e la Charte des
- Nations Unies.ii

Le pkrrrjirrrphe4,42di.q,ositflrprojer de r6soI111ia été remplacé dans Ie
textc définitde la rkwlrition246 (1868) par lesdeux paragraphes suivants:

KLe Conseil de séçi~rit5,
...........................
4. Prie insfrrnrmeles Etatç Membres quisont cn mesurede contribuer
5ilamise en Œuvrede la prknte résoIutionde prêrc reur concours au
Conset1de sécuritéeiivue d'obtenir que IcGouvernement sud-africainse
confornrçaux disposirionsde la prkscntcrésolution;
S. Décide qiiesi le Gouveriieinentsud-africainnese confornie pasaux

dispositions de laprésenterésoIution, leClonseiI de stcuritése réunira
immtdiatement pur déterminer des dispouitionsou mesures eficaccs,
conformément atix di!:pvsilicinspertinendeIa ChartedesNationsunies. *
PourI'essenticl,I'arner,dcmcncfonsistaith omettre la rkikrenccexpresse d

I'artide25 de la Charte, c) Aux rmes du pmagraplic 5 dudispu.~i!ifdprojer derésolrrrio,e SwrP
taircgknkralétaitprieade suivrede prèsI'applicaliodela pdscntt. rksolution
et de rendrecornpie A ce sujct iiuConseil de sécuritéle... 31 mars 1968~.
Dans le Iextcdéfinitifde la &soluti246 (1968),le Secrétairgénéra&l ait prie
derendre compte au Conseil de s8curilé le 31mars 1968au plus tard *.

185.A :a 1397' sbancc,Ic 14mars 1968,le C:onseide sécuritéa adople i
I'iinanimili:le proderrésolutionS:8429,modifiécomme il estmentionne plus
haut, en tant querésolutinn746 (1968) (pike nu 30du dossiç; 1397" séance,
p.II).

186. Le représentantdu Royauine-Uni.expliquantsonvote en hveur de la
rksolution246 (1968),a soulignéque le Conseilde skuritb nc s'occupaii pas
pour Ie mcimentde I'ensernbIcdc la questiondu statut etde l'avend ir Sud-
Ouest africain, mais bien de la question desprisonniersjugéà Pretoria. 11a
rappcli: queIa delégationdu Royaume-Uni avaitemis dcs rkxn,cs quant à la
rkolution 2145 (XXI) dc I'Assernbléegénéral et au Iibellt fondésur ccttc
résotution ,til ar nain teues r&servc (sikc nu30 du.dossier; 1397' séance.
p. 11 & 15).

187. Le dispositide [arésolution246 (1968) étaiconsacré i laquestion du

prooès etdr [acondamnation des ressortiwnts du Sud-Ouest africain.
188.Parcuntrc, ledeuxièmealinéa du priiambtitde larésoIutionx réfcraiA
la résolution2145{XXr)deI'AssernbIk&ntrale parlaqiielleil avaCtémis fin
au Mandat de L'Afriquedu Sud surle Sud-Ouestafricain; cetalinéaest IibeIIe
cotnmesui!:
((Tc~za~ roniptcde ladsolution 2145 (XXI) de 1'AssernbIégénéralee,n

date du 27 ocrobrc 1966, par IaquelleI'AssemblCegénérale des Nations
Unies nmis fin au Mandai de I'Arriqiiedii Sud surleSud-Ouest africain
et a a:;sumé la responsabilildircctc du Territoin:jusqu'h son indépen-
dance. ri
189.Le libelICdecettedispositiondiffkrquelque peu decelui dc [adisposi-
tion ccirrespondantedans le premieralinéadu préarnhule delarésolution 245

(1968)du(3nsciI de skuritb; en partiçiiIicüIorsque dans sa ri.ço1uiio245
(1968) le Conseil deskcuriitavaitupris nolende la résolution2145(XXI) de
I'AssembIkegénéraled ,ans sarésolution246(1968) iena !teniiconipten.ks
auteurs du proje dte résotutionont estimé quel'exprtssiona tcnantcurnptcir
étaitplusappropriée B la situatioque L'expressio4prenant ilote:>(pi& no28
du dossier; 1395'stance,p. 8 h IO),

Rksu~tibdes vuesexpriinhsilucurtrs b discussioir

190.Dans les paragraphessuivants, ilest fait référence desdéclarations
faitesaucoursdesdebats du Conseilde sécuritdonr on peutcoi~sidéseqru'elles
rcffCtenlesvues des membres duConseilde sécuritÉet d'autreEtats invitéà
participer2.Iüdiscussion quanlaux effetet aux wii~kqucnccs dc la rkulution

2145 (XXI)de I'AssembIQgkneraleet deIa résolution245(1968) du Conseilde
skcurité, t91.Le reprbseniantdu Pakisratzqui présida é galementA!'époqueic Con-
seil desNaiions Unics posr le Sud-Ouestafricain, a rappclê quç le 25jativiei
1968,Icjourde l'adoption par le Conscil dçskuritk de sa rkolution 2(1968),
le représentandtesEtats-Un avsitdkrit l'adoption de celte &solurioncomme
cune circonstance vkritablement hisforiqu p ace qu'eIleniarquait1:la pre-
mièrefois dansl'histoirdexrrc Organisation quc lçCvnseil de dcurité estsaisi
de problèmes toiichant direciement le Sud-Ouest africaiC n))èc eo 24 du
dossier; 1391'séance, p.lii)La déclarationfaite par le représcntitntdu Pakis-
tan à la1395' si.iincedu Conseil de sécuritkInrsqu'iIa préwnta,unom de ses

autcurs, le projede resoIiitionS/8429cstrrientionnépelushautau paragraphe
183.
197.Le rcp~kxntant de: Erars-Uni.8A'Alrique acxprirriel'avisque:
((Lorsquel'Afrique diiSud applique saloi contre le terrorisme au Sud-

Oiiest africai- tcrritoire internationalsur lequel le Mandat d'Afriquedu
Sud a étérendu caduc du fairdes propres viulatioiisde ce pay- elle agit
contrairement aux o:~Iigations internationales du Gouvernement sud-
africaq inant au statut inkriiütionaldu Territoire, au droit interriational
ctaux droits fondarnt:ntauxdes habilan~sdu Territoire. (pièceno 24 di1
dossier;1391' séance,p. 33 à 35).

193.Lt: representantde:; Etats-Unis, commentant ce qu'ila appclC Ics ten-
tativesdc l'Afrique du Sui de sc draperdansune légalité apparente, a déclaré
quc lesjustifications cn drtdes aciesde l'Afriquedu Sudétaient riiensonçéres
etque urnaintemnt que le Mandat a pris fin['Afriquedu Sud ne peut mcme
plus invoquer ccttc autorité conditionnelle;(pièce no 24 du dossier; 1391"
skancc, p. 36) (piécenu30 dii dossie;1397'&rice, p.22).
194.Le reprksentantdela Hongrie a fait observerque le procès Ctait illégal

en soi parce qu'ilvisait des personnes qui ne reIevaicnt pas dla juridiction
de l'Afrique du Sud. Ils'agissiit de citoycns du Sud-Ouestafricain, lerritoire
provisoirement placé sousnandat des Nations Unies.C'étaiptourquoi Ieproàs
constituaitun problPrncin-cinationairelevant,de toute évidenced,u Conseilde
sécuritE(pièce no24 du dossier; 1391"srhncc, p. 46). Pour ce qiiiétait des
positions différcnrequan; : l'applicationde l'article 25 de lC:harte,Ic rc-
présentad netlaHongric a dklaré que,del'avisde sa d&lcga;iliol',Afriquedu
Sud avait dkjh fourni une solutiona cet C~gsirE.lleavaitrefuc dRe meltre en
muvrela résolution 245 (1968) du Conseil et,cc bisant, elle avait clairemcnt
vioilées obligatio qnuélk avait assumée sux fermes dcla Charie(piéce iiO29
du dossicr; 1396"shance, p. 12). Ellc avaii dkjhviolé['artic35 de laCharte

(pièce no30 du dossier; I?97' skancx,p. 27).
195.I,e représenrantdç la Frunra expliquéque sa dcli.gatian avaacquiescé
de grand mur Bla deniantIc derkunion d'urgence du C'onzeilde sécuritéparce
que le sortde~essoriissancd;'untcrritoire destatut intmiational étentmuse.
La délégationfrançaisc a .!ivement regrerque le Gouv~rncnientde ['Afrique
du Sud n'ait pas agi con?ormémeritaux r&gles reconiiuesdu droit et de la
justice et n'apas tenu compte ducaractèreinternationa1du Sud-Ouestafricain -
{piéce no24 du dossicr; 1:19I se ance,p.56 et 57).La dtlégaiitifrancaise ne
pouvait accepter I'extensicinauSud-Oucsi africainde la politiqud'rip~irrli~id
et ne pouvaitqiiereprouv~r l'actionentrcprispar lesautoritéssud-africaines à
l'encontre de personncv VJ~ étaientdes ressortissantsd'un territoire de slarut

intcmational. 1.3dél6gationfrançaisca acceptéletextede larésolutionen dcpit
du fait quecerrainsdesesccinsidEra~t~contcnaic desrrtferencequi suscitaientdc sapartdes réserves bien connues(pièceno30dudossier;1397'séancep , 2t
et 22).
- 196. Le representant de )'URSS a Cté d'avisque toute tenlativc visanà
dvnncr urie apparence de fondementjuridiquei l'appareil judiciaire et1 se
rkfbrantà la loisurk terrorismene reposaitsurrien.Ccttc loi avaiétéadoptée
aprksqncl'Organisa t ionations Unies eu1 privél'Afriquedu Sirdde son
mandatsurleSud-Ouestafricain.c'est-A-dircaprk qu'elle eut mis iinterme,par

une décision dépourvuede touteambiguité ,ttoutep~tcntion de I'Afriquedu
Sud d'administrer leTerritoirc(pieceno 74 du dossier;1391" skancc, p. 62).
TIne s'agissaitpasseulementdusortdc ccs homnies victimesdes mesures d'op-
pression descdonialistes; I'affairévélaiunefoisdc plus que I'AfriqirduSud
s'efror<;;iit,illégalemetien vialaliondes dccisioirsclairerncntconnues de
1'Assembli:egénérdleet du Conseildc skcurited'&tendre sajuridictionsur Ic
Territoircdu Sud-Ouest africain(piece no 30 du dnsier: 1397' Gance, p.16).
197.Le représentand tu &esila déclareque la décisiondu Ciouvernernen:nr
sud-africainétaitdoublement iili.gsIc:

1)Depuis I'adoplion de la résolufivn2145 (XXI), I'ASriquedu Sud n-avait
pfiisIe droitd'administrerle Territoire.LCSccssortissants en question du
Sud-Ouest africrrinnerelevaient pasde Inccirnpétrncc dcs tribunauxsud-
africains.
2) La lui suric terrorisme ne pouvait êtreacccptk, car elle comprenait Ie
princip:de la rktroactivitc(piècno 25 dudossier;1392'séancc, p. 7).

198.k représeiitant de I'Erhiopiea forrniiIéles observationssuivantes;
Ayant refusedepu~s desannks de reconnaître Iümoindreresporisabiliti:
dcs Nations Unies et Iasienne niPrneA IVgard du peuple du Sud-Ouest
africamsous mandat, iI[leC;ou\erncn~enstud-africain]amaintenant porté
son dt:fau rnaximunl enrncttantla inainsurleTerritoireinternationaldu
Sud-CluestafricainFour lequellesNationsUnies ontassiirriuneresponsa-

bilitéiiniqur:cn son genredepuis l'adoptidc a résoIution2145 (XXl) de
l'AssembléeC. eddeii rcvktu,hien sur,une importance partiçuIikrdu fait
du rejet paI'Afriqiic:u Sud de Iidécisiondu Conceifdu mois dernier, la
résolutiondans Iaquelleondemandait qu'ilsoi[ imrnkdiatementmis finaii
prwér: illégüde 35 ressortissantsdu Sud-Ouasrafricainà Pretoria.
'JuIne sauraiten effetdécrircte caractéirIIégitimede ces procèssalis
faire rinpktitionde principe,à savoir quc ces prds ne pouvaient pas
&irelkgaux puisw'ils tepcisent sur une usurpationiIIk~alcdc pouvoir.
Depuis I'adoptionde la rksulution2145 (XXI) de l'Assemblée,quelque
respor~stbilitqu'aitpu avoir 1'Afriquçdu Sud à l'égarddu Sud-Ouest
africain, responsabilitdont elle a refuséde s'acquitter, el tcrn-link.

LesNations Unics ont acceptC Iüresponsabilitédirectede l'administration
duTerritoire.L'Afriquedu Sud i-tmut Jonc dc fawn legitime promulguer*
des lois, arrêtert rncttreen jiigetnentdes ressortissantdu Sud-Oust
africainni administrerlajusticcpour ne pas parIerde l'injrisr~ce.
IIfirut clairenientttablir au GnseiI yuc dui-ci avaitdéjà condamné
les prrids non pas parce que lesproch des ressortissantdu Sud-Oucst
africainCraienl iIIégauxen cux-rnernm,mais précisémentparce qu'iis
avaientpas&par-dessus Ia respon.sabilides Nations Unies. En réalitele
ConseiIfoiilenitun tcrrainbienglissant s'il se contentdetconcluriqiie
lesprc.cèssontiIlegauxparcequcla loi au titrede IaqueIIeiIs sontmenés
violeLa normcsfondamentalesde Iajusticct dudroit. Cct aspect,certes,

estimportant etpertinentdanscecontexteparticulier,maislaconsidération
supfirnc,je me permets de I'afirmer,devraiterreque Ies prodç sont illé- gaux parce qu'ilsrepose.ntsurun exercicc de pouvoir acquis par la forcc

etmaintenu I'heiire:ictuelparla force.
.... -..... . ....-.. * . . ......
I! estEvident pour nous qu'en rerusantd'appIjquer larésolution245
(1958)du Conseilde jécuritk,IcGouvernement de l'Afriquedu Sud ait
refusé ,n fair, d'appliquer undécisionprécisedu Conscil. Ainsi, toute
action que Ic Conseijlugera bon d'envisager ;jce stade devrait, nous
scmble-t-ilreposer surla consciencc du faitque ce dont il s'agin'cst
riende moins quece quiest prévu Al'article35de la Lhnrtc,c'cst-h-dire
qu'un Etat Mcrnbre de l'Organisationn'a pas appliquedes décisionsdu
Cunseil.~(Pi& no 25 du dossier; 1392'séance,p.22 à26.)

199. Le r~présentrrndteI'Erhjripic ajouté que l'on pouvait se poser Ia
questiondesavoirsi cedéfidel'AfriqueduSudrelevait ou non de I'artic25do
la Charte,et ia poursuiii;

rOn ne sauraittrop krmerncnt sousigner, cet cgard,que les décisions
du Conscilsontlesdécisioiisdei'Organisation quechacun d'entrnous,CR
signantIrCharte,a décidé d'accepterd'lionoreretde respecter.NUI ne
peut sepermettred'ignorerIesdtkisionsduConseil sansse reridreen i-iiêrne
tempscoupabIedevio1:ltiondesobligations qu'alcontractéeasu titrde la
Charte etje lerépèteq.u'ia contractéesli6rement.
Nous estimons que Ic&fi persistantde['Afriquedu Sud est un defi
a l'autoriti:duConseil de sécuri. 'estun rcfusd'appliquerIesdécisions
duanseil au sensdc i'article35de IaCharte,ec'estcompte tenudc utte
conception quenous demandons auConseil d'envisagerdes nmesurepslus
efficacespourveillerdce queI'AFrjquedu Sud donne suite5 la résolution
245 (1968 A).notresens, en tousms, lemoins que IcConsei puisscfaie
estde nepas karter I;!possibilitérecouririiune actionplusefficacsur
la baw de I'artic25 liIa Charte.3(Pieceno25 dudossier;1392'séance,

p.26.)
200. Lc rcprknlant de I'A!gtrie a rappclkque le Conseil deskcuriti.,en
réafirinantla résoIution2145 (XXI) de I'AssembIkgénérale e,ntendait poser
le problèmesuscitépar la dttention et la çafidamnation hs ressortissantsdu

Sud-Ouest africaindans soli contextevérirabIci,notainment,déterminersi le
Gouvernementsud-africainétaitdisposé5i revenirsursa décisiondc maintenir
son auloritésur-unterritoire=levant de l'Organisatiodes Nations Lnies, ct
plus particulidrernenrdurknsei! de skuritc. Le refirésentantde 1'AIgCria
poursuivi en disant qu'uriecertaine-interprktationhumanitaicc avaitvoulu
limiterlesconséquencesprkvisibles de l'adoption dc la résolutio245(1968)
à la simplelibkratiode pt:rsonnesinjustementincarcéréeDs.r:I'avisdit rcpd-
sentant de l'Algérieteproblèmeauquelttait confrond leConxil desécurité
étaitun probltme politiqui,CIuniqiiemcnt poltiquc.Le représentandie T'AI-
gkriccstirnailqued'autremesures, conimeccllesquisontpréconisI éI'articlo
44 de la Chartedes Nationst'nies.étaientnécessaireL.'Afriquedu Sud occu-
paitet administraitiHkgalr:mcnl nterritoirequi relevaJe ~riuto~it6des Na-
tions Unics.LL' S ationsUniesse tmuvaient avoir actuellementlacharge de
veillerau respecdesprincipesélémentaire dsudroitau Sud-Ouestafricainetde
faire acdclerce pays au dalui d'Etai independant (picci:no 25 diidossier;
1392' séancep, .31A 37). En cr :iicnnwrnc unedhclarationsupplénicntoire
faitepar le reprfsent an:[r'Algkric,vo1395' séance p.71 à 27(piècenu 28
du dossier).

201. Lc rrprtsentantde la Chiiaedklark que lacondiirnnarion des ressortis-santsdu Sud-Ouest africaicn vertude [aloi rctrriactivesurle icrrorisétait
encore plus dépIorab1e sil'on songeait austatutintcrnationd du Sud-Ouest
africain(pièceno25 du dossier; 1392"*ance, p. 37).
201. Le rcpréçentandtu Paruguuy adklürc qu-en arrktant,en dtporiant een
mettanteit jugemcn t iIIegalenien1un groupe dc ressortissaiits dSud-Ouest
africain,leGouvernement sud-africainavaitvioléde i-aqunflagrantelarksolu-
tion 2145 (XXI) deI'AsscrnblBb e+ni.raIe.Si l'arr-tatioItdkportation ct la
mise en jtigeincntCtaientdes actes iiiégaux,l'imposition de condamnations
etaitplusillégaleeiicorçi rcvctaiun caractèrede dkfi ffagranr.D'autresora-
teursavaient parlédc l'illégalidcs lois app,riiiqukeesirI'occureticequi étaient
contrairesaux nornieset a [apratiqueiinivcrselles. Ces considératios taient,

certes, importantes. rnak le représenrantdu Paraguayestimait que I1éIEment
principalétaitque l'Afriquedu Sud n'avaitaucundroitd'exercerauctinefonc-
tion adiniriiuirativeou autaiiSud-Oues1africainpuisqu'elteavait ktédkchtie
de ce drciion appliwtiun de [arksolution2145 (?(XI {)iéceno 25 du dossier;
1392' stance, p.38 à42).

203.Le: ;édarations[neniionnées dans Ic présentparagraphe:ct dans Ies
paragraphes 204 208ci-aprksont étPCatiesdevantLeConseiIdc &CUI itépardcs
rcpr&entailtsd'EtatsmemliresduConseildes Nations Lnics pour leSud-Ouest
africain.~iiüisnon ~nembres du Crinseil d~ skcurirt. Le repprbscntandte la

Rt;prrbiiqiarnh iiiia déclae que 1'Afriquedu Sud n'avait aucun droit
d'administrerleTerritoireet, parconséquena tu,cuneautoritesurlespcrsoiines
impliquéesJans Ie prtids,et que l'Organisationdes-Nations Unicsavaitune
responsabilitéspBciaIeh I'cgarddelapopulation etdu TerritoireduSud-Oucst
africain.L.cEMISMembres de l'organisation deNations Lnies,coIIocrivenient
et individucllcrnenta,vaientl'obligationd'aidàrmettrecriwüvre les décisions
de l'Organisation{piéccno 25du dossier; 1392'skancz,p. 43h 45).
3-04. l.représentantde I'liidotiéia d8claréque laAmlution 245 (IW)
constiiuiiit une décision,et non une rcwnirnandation. A cc titre, ellavait
force c?técutoiiepourtous LesEtatsMembres, cunformémcna t uxdispositions
de l'article25de 1ü Chartedm Nations Unies (pièce n" 25 du dossier; 1393'

séancc, p. Il).
205. Le reprksenliidc laTurqui~a ditque 1ürisolutiont145(XXI) étaitune
résolution qui ferait dateddns I'histoireDe l'avis dcson gouirernement,
ta nidonné que leMandat de l'Afriquedu Sud sur le Sud-Ouestafricainavait
pris finune fois pour toutesleGouvernementsud-africainn'avait 1igülc.mcnt
aucun droitd'administrerle TerritoirediiSud-Ouestafricain (piècenu 26 du
dossier; 1393' séance p.19 5 21).
206. Le représentantdeLaYouglislauicis'adressantau Conseil de sécurité,
soulignéqiie les ressortissantsdu Sud-Ouest africaitdont il étaitquestion
avaientÉtf arrachés à leur patrie pour etremis enjugernent dansun pays
éiranger.La délégalionyougosla~,~considéraitque la résolution 245 (1968)
marquait unettapc tds import~nkc parceque,parcette résolutionl.e Conseilde

sécuritém, prenant notedes ~L-soIutio2145(XXI.) et2324 (XXII) de ['Asem-
bleegcnéral e'.taicnfairsâisi pour Ia premièrefois des problèiriesconcernant
JeSud-Oueslafricain.La responsabilittet lcompttence duConwiI dcsécurité
itl'égarddu Sud-Ouestafricasi 'ntaientiroirv&esainsétablics(pieceno 26du
dossier;1393 'éancc, p. 22-23).
2I17 ..erzprésctnantdu Nigkrin üsouligne que le rr~uséi:avaient&téjugés
dans un p;iysetranger. Cc n'étüitpas [arigueur de la wnction ii iniposerà l'Afrique du Sud, cisavoirque ce:ereanction soitinfligéeau tilrc dcl'article
5, de 1'ai.tiCiou du chapitreYI1dr la Charte,qui Clnieriquestion; ce dont
ils'agisssçi'é,litiesavoit.sile Conseilde sbcuritéconservaitsa volonté et sa
capacitéd'agir (pièceno28du dossiel,;1395' séance,p. 36et37).
208. 12 reprksentantdel'lridea par16dc la rkfkrcnwiL'itrlic25de laCharte
contcnuc dans le projel Je résolutio(qui différait e[a rksolution246 (1968)

teRequ'ellea étéadoptk) ctdes déclarariansfaitestantdans lasallcduConsci[
de séciiriti!u'en dehors di:celte salle don lesquellescette référencobligeait
nkixssiiircmcnt1çConçeili! prendredesmesures au titre du chapitr\'IIde la
Cliaite. Le reprcsentiinde l'Inde a dèclareque, de facon génkralc,I'Tndcfai-
sait partie des Membres d: l'Organisation qui csiimcnl quc l'iirtic25 de la
Charte est tks Ctroitcmcn~liCau chapitre VI[ ,oireexc1uc;iveineit. ependant,
ia partagéle point de vuc:du représentand t e 1'Algkrselon lequclIc fait dc
mentionner l'article25n'impliquait pssiiulornaliqucrnct clnécessaireme nte
référencaeun chapitrcparticdier de la Charte.

2W, 1.ereprésentand te l'Inde a poursuiven ces ternies:
tJe fais [cettedéclaration]parcc quc I'üffüirc dont nousnousoccupons
aujourd'hui a scscar.rctéristiquepsropres. Nous ne nous lrouvons pas
devaiit la situation habiruelle qu'envisageleschapitres VE cl VI1dc Ia
Chartc. 11ne s'agiptas ici d'un diKircnd cntrdcux ou phsieurs Meiiibres

de l'Organisation.IIs'.~gitd'undifféren(encore le terineest-il trop faible)
entre I'Organisation e.t un Etar Membre qiii délie avei: persistance les
Nations L'nies. Dans (:ac?irconstances,ilfautdonner un avertissementà
I'EratMenihre intéresspour lepréveniq rue toutnouveatidéf iuxNations
Unics nt.SCrd plus toltlrpar le CoiisciIde sécuritéD . 'oh la rkfkrenma
l'articl75de taChartzii (pitce n79 du dossier;1396' &ana. p. 4).

210. I.'~rnpartancdee la rksolutio245 (1968),corritricelledc la résolurion
245 (1968).&ide JnrtsIç raitque, parcette riroliiiion, le Consede skuritf
h I'uniinimitcrsansabstention,a confirme la&solution 2145 (XXI) de ['Assetii-
bléegénérale en disantqu'il tcnaitcornpicdc cetlç rklutiori. Deux membres
pcrmancntsdu CcinsciIdc ;écurite,qui oiitvotéenfaveur dc la résolutinn246
(19681, onr rappeléles réservesqti'iIsavaient formuIéesanterieurerrieri ti1
st~jetd'une partiede la resdution 2145 (XXI) de I'Asscmbl&e gtnCraIc.

211. Dans sesrésolutiora245 (1968) Ipikccno 105 du dossier)et246(1969)
(piccc ne IO6du dossier),le Conseil de sécuritéavait traitk,dans lewdre de
la question du Srid-Owst africain, diprobltnte particulieque ninstituaierila
détention, le jugement et Ia condamnation de ressortissants du Siid-Ouest
africain par un tribunal sud-africain. La première ksolution du Conseil de
sécurité relativeau pi-obicrude la h'amibie ' en généra est la rksolurion264
(1969) (pièceri0107 du do!:sicr).

I-eparagraphe 1de la rB!;oluti2372 (XXII)dc I'Asscmbltc généralei117juin
1968dispcisaique oconfurniement aux vcpu?c eson pcuptc* IcSud-Ouestafriain
seraif désormaislippeluNa;nibic 11. NAMIBIE (SUD-OUES~AFRICAIN)
Demande de rkii~~iiu Conseilliskcuritt:

712. Le 14 mars 1969.dans une lettradreske au Prhident du Conseil dc
skurite, les représentansequarante-sixEtatsMembres del'Organisa teson
Nations Uniesorit demande que le ConseiIde skurité se réunis.. d-urgence
pour examinerIasitiiationen Namibie, qui avaitempiré, etpour prendrt: des
mesures appropriées afin de jwrmettre au peuplde 1üNamibie d'exercerson
droitAl'aritodétermintitiopièceno 75 du dossier;S/909(etAdd.1 a3).

213. LeConseil de sécurita examiné laquestionAses 1464'et 1455'kiincçs,
Ie10mars 1969(pièces nos31et 32dudossier; 1454'et 1465'séances).

Doc~ncttridoriiIcCotzseictesicirriétaitsaisi

214. Le:d;ocument dontleConseilde $écuri[ &taiisaispour l'cxamcndc 1s
questioncampretiaient rinlettredat& du 13mars1969,adre~sée au Présideiit
du Con=il dc kcurité parIc Prkidcnt du ConiitéspéciaIchargéd'éiiidierPa
situationen ce qui concerne ['applicationdc la Eclaration surrmtroi de
I'indkpendance aux pays et aux peupies coloniaux (pi& no 76 du dossier:
SjW97).

215. A ta 1464' séance,un projedte résolutionaétbprksenti.au Conscilde
dcuritépar lesdélégationdsela CoIornbie,duNépal, duI'akistan,du Paraguay,
du Sknd~alet de IaZambie [piècenu 77du dossier;5/9100).
216. En présentant ce projet de résoIution,ereprésentalidte lhnihie a
dkclakbike nn 31 du dossier; 1464'sCance,p. 21 et 22)qu'il incombaitau

Conseilde demcureractivementsaisi delaquestion,compit tenudes rocornrnan-
dations qui luiavaientttkfaitespar I'AssernbIOgeénéraleL. e projet de rés&
luiionktailoin derkpondrc 5itoutcs lescxigenm dsesauteus, mais iconipor-
taitcertainBlément sositifsqui prrnetmicnde prcjgrewr davantugc qu'onnc
l'avaifaitjusqu'alors.
217. Ence qui conmmait Iepremier paragraphe du dispositifdu projetde
r~soiution.par lequel iI étareconnu que le Mandat etait terminé,le rcprb
sentani delaZambie a déclaréqiie cparagrapheétaitimportant ctnécessaire
pour que le Consci1jouissc dc laconfiance de I'AssenibIkegénkraleet dela
çornrnunaritCmondiale dansson enseinbIe;ipcrrncttiiégalcmcnt de souligner
que I'Africtuedu Sudn'avaitaucun droit d'administrerlaNamibie.
218. Quaiit au dcuxi&mcparcignaphcdu dispositifdans lequelil était dit que
Ia-pri.senccontinue de I'Afriquedu Suden Namibie &tait illkgale ccin!rsrirt:
aux principm de la Charte etaiixdécisionsantéricuredse ['Organisation,le
reliresentantde Io Ziimbic acxpliquk queles auteursauraient aimédéclarer

cafkgoriqucmentque temaintiendefa présenccdc I'Afriqucdu Sud enKarnibie
&taitun acte d'agressionet repres~ntaitdoncune menace contre la paixet [a
sécuritéinternaiionalts.Tuuicfois, Ics auteurs avaiendfitenircompte des
senciments de cerrainsmembres qui s'opposaienta l'idéed'une confrontation
inhitable avec l'Afrique duSud. En constqucnce~ils avaientdû essayer de
poursuivm lesîaiblcsprogks qui avaientétéaccomplis auparavant.
219.Le reprksenlantde [aZambiea declart:queIF paragraphe3 du dispositif
du projctde rRFolutiondans lequel ilétaitdemandé au Gouvernement sud-üfricsiidrirttirerirnmédiaieme sntadminisrrationdu '1erritoire,ne cornpur-
taiauciine élément nouve.iu, cetappeI ayant déjh éiélance par I'AssemblCe
général e.IIa meritionné le faique ['Afrique du Sud avaitdéji entreprisun
proyrarnlrlevisant;idiviserla Namibiecn çréan t deu bantousta r.sutrc qu'iI
était iliCgaI,c programmi! étaitlourd dedangers. Ilvisait jaiTaibIir\'unit&
nationaleetla déterminaiirtn des Kamibiensqui amient prispositioncontre les

foras d'occupatio~.
220. Le repksenlant de laZarnhiea égalemçnt diclarkque, wlon lesauteurs
du projet de résolution,Ic paragraphe8 du dispositif du projet de résolurion
n'excluaitpas to~ale~nentla possibilidnappIiquer le chapitrVI1 de laChartc.
1.a iiécessitéd'aboutià ur:compromis avaitniiliti. contrcl'&vocationdcette
niesure,maisil alInitdcsoi qu'cliüppartcnait audomaine du passi bte.

221. A sa 1465'séancel,aConseilde @cari téaadopté le projetde résolution

prvpvsk dansle document !jj91M,sans le modifier,en tant que rksolution264
(1969 ()ièceno107du dos:iierf.La résolutiona éteadopteepar 13 voix contre
dro, avec 2 abstentions (l'ranceet Rojrautne-L'ni)(piecc n"32 dii dossicr;
1465' kance, fi7 1).
222. Dans cette résolution, tout en letir~tcuinpte egateiiieiit, dans le
deuxièmealinéadupréam billede laksolution 7145 (XXI) de 1'AssernbIégcknk-
ralccten uguf$r~~rr irrs,le sixiémealin& du pprÉarnbullca,rcsponstrbilitespé'
cialcdiiCons~iIdesécurité:'.l'égarddupeupIe etdu teritoirede ta Namibie, le
Conseil de sécuritka recurwu!dansIe preinier pnragraphe riu~iispusi(icquc
I'Asscjcrnblkenkraledes KiitionsUnies amisfinau Mandatde 1'Afriquc du Sud
sur JaNamibie et a assurni:laresponsabilitédirecteduTerritoire jusqu'h son
independance w.

223. Duns lepuragraphf 2 dudispositiyde larésolutinn,le Conscil dc sécurité
considéraiq tue laprésence continue de1-AfriquedriSuden Namihieétaitillé-
gale et contraire aux princilx: de la Charte et aux dkisions antérieur- dc
I'Organisiitiunda Nations Cnies.
234. Dans Icpatagrnplre 3dudiL~po.vir.iJldaerhol ution,Conseilde sécurité
deniandait cau Ciouverneriientsud-africain de retirerimmédiatementson ad-
minisiration du territoire*.
225. Dans lepnrup-ophe 4 du dz.cp/,o.riila résolutioii.il étaitdéclaréque
rles actes du C;ouvtrnemeiitsud-africainvisant 5 détrilireI'iinitenationaleet
I'intégrÎtit:erriIoriadc 1;iNamibie par ka création de .bantouslafisfi sont
contrairesaux dispositionsde la Charte des Salions Unies>.

266. Dans [esparugruphd:.5,h er 7du di*~posirifdla résolutionIcConseila
dr5clnrkque le Gouvernem{:ntsud-africain{(n'aaucun droit de pxornuIguer Ie
projet de Ioi relatif aux affaires du Sud-Ouest africain(South West Afica
Afiiir.s Bil'(par.5). acoridaninê((lerefusdel'Afriquedu Siidde seconformer
aiixrésolutions2145(XXr). 2248 (S-V), 2324(XXIr),2325(XXII),2372 (XXn)
ct 2403 (XXIII) de 1'Assernbltegénbalc ct aux résalutions245 (1968)et 246
(1968) du Conseil de skuritéu (pnr.6j,et ainvireutous IesEratsà user de leur

Dans sa résoliirion2325 /XXII)du 16 décrmhre 1967, I'AsseiiibKe géiiérale
demande au Gairvrrnernent:ud-africainde rctirzrinconditioniiellcei sandelai
du'l'erritciireSud-Ouest aiiicaitoutcssesforcesmilitaircetsesftircedc police
ainsique stinadrnirtistration.
Projet de loque le Parlcrnentsud-africadevaitalorsexaminer.influcncç pouriirnenwIr:Gouvernementsud-africain àse coiifoniier aiixdispo-
sitionsde laprésenterésoIutio n)(par. 7).
277. Par Ir poragrnplre 8 du Jispositx le Coiiseil de sküitéa également
dkidi: quc ;;si lcGouvcmcment siid-africainneseconf'orme pas ailxdispo-
sitioiis de la présenterésolution,Ic Conscil dc kcuriti:rcuniraimmédiate-
ment puiiideterminerIGSdispositionsou inesuresnkwires, wnforrnement
aux dispositionspcrtincntcsde la Charle des Nations Eniw n.

RPsunrédes VUCS expritnk~suu ct?ffrielurjiscussiuti

228. k, paragraphessuivants conticnncntdes rkferencesaux déclarations
faitesau cours de la discussionau Conseilde sécuritédécIarationqsu'on peut
cansidkrer coinme reflktantlesviics demembres du Conseil desécuritéainsi
que de la .Républiquearabeunie (dont Ie reprbsenianta étéinviteà participer
i Iadiscussionen sa qualitéde Présiden iuConseildes Kaiions Unies pour la
Kamibie) quantaux effet et aux conséquen~~ se la rksolution2I45 (XXI) de
1'Assembl~g eenéraleetJeu résoIutiansultérieum deI'AssemblBegkntrale etdu
ConseiI de sécurité.
229. I,ereprésentant deI'AI~érica declaréqu'en 196sle Coiiseil de dcuritc
avsit cxaniinédcs probkmcs concernantle traitenientdes patriote namibiens
par Ie régimesud-africain.Toulçfuis, çn mars 1958, lc Conscil de sécurité
n'avait pas aborde la quesrion fondamcntaIequi seposait a lui h sa 1464'

skancc,iisavvir celle de I'adoptiande mesurespratiquespermetranid'atteindre
l'objecticluConseil: l'accessiondu pcuplc namibicn à la souverainet6et à
l'indépendance1.1 aegaIementdit que leConsei lle devaitplus se contenter dc
reconnaître sircspunsabilité, ais qu'iéraitenude l'assumer(pièce n" 31du
dossier; 1464'séance '.11h 16).
230. Indéclararion faitparlereprésentan te laiiuiîrhlriInrsqu'ila présenté
Ic projct C:rklulion Sj9105 0 la 14Mt stance du Conseil de sécuritéa déjh
kt4mentionnéeplus haut lesparagraphes 214 à 220.
231. Le représentanrduSenégal a déclar éue,mal& les décisionpertinentes
de l'Organisation,leGouvernement sud-africainavaitpurementet simplement
annexéIe Territoirede Iii Namibic.LCYélkmcnts constitutifdc cct actd'an-
nexion setrouvaien ranstouteune sériede mesuresI4gislativesetde règlenients
adoptes par ['Afrique dSud [dans leparagraphe 5dudispositif de Irt.solulioii,

I'unde caïélémentsà, srivoirIe projet dc Iuirclatifauaffairedu Sud-Ouest
africain (Soiirh Westqfriw Aflairs BiiJ,est mentionnk expresséinent](pi&
no 31 du dossicr; 1464'siance,p. 36).
232. Le représentan dtu Nepala dit quesa Jklkgagatianaittoujours suutentl
que lespoiivoirsduConseilde sécuritéentantqu'organeresponsable au prcrnier
chef dc la paix ct dcla skuriréinternarionalesdevaientêtreiitilisésen vuede
donner suith ladécisionhistoriquequeconstituailIa rkolution 2145 (XXI) de
I'Asemblk générale er aux rksolutions tilrérieuselative3 laNamibie. La
création du Conseil des Kations Unies pour la Namibie, conformément a la
résoIution2248 (S-V), Ctait iinedécision presquc aussi irnporlantçque la
résolution2145{XXI). L'avismûrementréfiéchd ie ladélégatioiitpalaiseétait
qu'en refusantd'tvacuer le'Serritoire\'Afriquedu Sud cornmertait un acte
d'agressionLa délégationnépalaise n'étaipasentik~menl satisfaitedu projct

de rknlution, dans lamesureoii M'texteRC reflétapaslaréalitédël%situation.
Asavoirlcmainticn dc l'occupation illégaledu Territoirequi constituait une
nienacepciur la paix etla ~ecuriii!iniemaiicinüfcet où I'on s'ktaitgardéde
fairertfkrt:nceou aIlus~nnauxmcsiircscoercitiveprévues au chapitreVITde la
Charte. Ila égalernenJi kclarque, dansle dispositif dprojetde rksolution,il 235. Le représentantdes fiY14ts-L~israppeléque rous lesefforts et toules
appels dc la comrnunauléinternationaleavaicnt Été~puusks parle Gouverne-
nientsud-africain.Seréfëriint larésolution2145(XXI),iI a dit que larcsponsil-
biIitt:de l'#KU consisiaàts'informeretà tmir lenionde pleinement informéde
I'évolutioil 'uncsituation qui affectait les intvitauxdc:tousIcsKamibiens.
A favorisercesintkrêtspar tousles nioyetispratiques et pacifiques,Bes'effor-
cer d'aiderles kamibiens dans I'excrciccde lcur droiti~l'aumdkterrnination.
IIa ajoute que leacte?dc l'Afriquedu Sud prouvaientque I'AssembIkgknkralc
avait curiaisode déciderque l'Afriquedi1Sudavaitperdu ledroitd'administrer

la Namibieet de conclure que I'Organisationdes Nations Cnieçdevait assumer
la responsabilitédu 'I'erritoire.C'étaitIüpremitre fois IeConseilde skuritc
se rcunissait pour tuniinerla situationckk par 1cr~fusde t'Afrique duSud
d'appliquerlesdispositions dela résoIrition2145(XXI). Les Etats-Unisétaient
ùisposts prendreroutes mesures pacifiqueset pratiquesconformes A la Charte
qui seraient dc naturB faciliter I'acccssiondu pcupIenamibien3 la libertéet h
I'indépeniiance.Les Etürs-Unis appuyaient Ie projet de résolution, qui était
fomuk en terniesaviséspuisqii'il n'avapas pour effet d'obliger leConseil de
dcuritc à appliquerdes snnçiions. Bienquc 1'Afriqucdu Sud n'aitaucun droit
légalen Namibie, le Gouvcrncmetit des Etats-Unis estimait qu'elledemeurait
responsatlledevant l'Organisation des Naiions Lnies de tousses actesdans le
Territoire, ainsi que du bien-Ctrde la population, tant quYeIIey exerçaitun

contriite rfait (pi& nu32 du dossier; 1465'sCaiiOe,p. 3 à 10).
236. Li:repesentant de l'URSS a rksumk Ia declaralion dansIaquelle avait
comrncntk dc faqon dkraillkl'évolutionde la situation hl'issuede laquelle
l'Afriquedu Sud avait été privéedu droit d'adniinistreIeTerritoire. Sdon lui,
lesaspectspositifsdu projet de ri.solutionétaieqti'confirmait les principales
dCcisions par Iesquçlles il avaiet6mis fin au Mandat cl qu'il demandait h
l'Afrique du Sud de retirerson adiniiiistntion du 'lèrritoirLa dedaration
selon IaqueIIeles activitdu Goiivernementsud-arricainqui pariaientatteinte
a I'unitc iiationaci i~l'inttgritéterritnriadela Namibic par [acréation de
abantousians ktaientcoiitrairesà [aCliarteconstituaitun autre élémentpositif
du projet de rksoliition. Ilans l'ensemble, selo[a délégationde l'URSS, Pa
rksoIutioretailiaibIe(piece n"32 du dossier; 1465' skan~, p. 21h 26).
737. LI:reprbseiitant de lF7t3lc7nal.édaré que la résolution,en roconnais-

sant lefaitque l'Assemblée généraIcavait mis fin au Mandat et avait assurni:
dirwicrncnl la rcspunsabilité du -1-erritoirc,rcvCtirait pIus d'autorité qu'une
sirnpiertpttilion dcce que I'Assernblégeénérafeavait déjiiCikidG.Elte signi-
fieraitque I'autoritéetIe pouvoir du Consci1 de sécurittCtaient pleincrnent
cngaj& dans la tichctcndant & traduirecettedkision {r&wIution 2145(XXI)]
danslesfilits11artippe1bquel'accordairquelI'AsseinhICegénérap Iarvtnuet
sur ladécisionde nietirefin au Mandat ne s'&laitpiis etenduaux moycns pcr-
mcltant cledonncr suitc iicctte décisian.11a kgaIemcntdit qu'ilne fallait pas
perdre de vue lefait que IesresponsiibilittsConseilde dcuritéétaient,de par
Ieirrnature, ditfirentes de ceIIedes autres organes des Nations Ilnies. La
dknunçiation du Mandat dc l'Afrique du Sud constituait un acte irrévocable
(pièce no32 du dossier; 1465' dancc, p. 27A 30).
738. IR représenlantdu Royaume-L'ni a invitéinsiammeni Ies nienibrçs du

Conseil dc skuritk A dtzjdcr d'un commun accord dc nouvelles mesures. La
délégationdu Royaume-Unipensait que la voie adoptée par 1'Asseml)lée
généraleen 1966étaiterrante. Expliquant la position de songouverncmcn tila
rappel& su intcrv~ntions ['Assembléegénkraledans1~3quellesii avait notam-
ment déclaréque, ayantrefus6de se coiiformerA ses obligations, l'Afriqudu
Sud n'étaitplus hahilitteàexercerson mandat etn'avaitplus Icdmit de pour- suivrela mission sacréqiiiluiavaiétéconfiée.Ia commente favorablementle
fait que[esauteursdu projutde résoluiinndont 1cConseiléiaitsaisn'avaient
pas donné suireàleur inteniioninitiaIereureiidreddlttemoiet de dsalurion
iestermes du chapitrVII de la Charte(pi&=no 32 du dnasier;1465"séance,
p.31 A41).
- 239. représentan dtela Rkpubliyrtruruhe unie. présentensa qualiiéde
Présidendt uConseildcs N;!tjansUniespourla Namibie,mais non menibre du
Consci[ desécurité a.soulit:néque la présencc i11égce I'Afriqudu Sud cn
Namibieconstiruaituneoccuputiun kirangère deceterritoire,enviolation de Ia
Charte,c'est-a-dircunaclcd'agressionauquel I'Organisatindevaitniett fie
en ayant recours21tous les moyens que lui offrait Charte (pièceno 32 du
dossier;I465*séancep , . 421.
240. Le représentandt cI'Espogricavait appuyt et continuait d'appuyerla
résolution2145 @XI). Sa d6tégationpensaitqu'ilEtaitessentiepour le main-
tiend'unordreinternational jus+\ pourlasurviede I'Orgmisarian desNations

Unies que Ieq rksoiutbns des principaux organes de I'Organisat soient
respectkv (pike no32 du dossier;1465'séanm, p.SI ci52).
241. Lereprésentand teLi Colunibk adécIakque l'OrganisationdesNations
Unies ne pouvait pas restci'indifïkrentedevanune situationqui n'étaitplus
seuIernentun problèmecoricernanila Namibie et l'Afriquedu Sud, mais un
affrontemententrele Gouvernenicntsud-africaiet l'autoride I'flrganisation.
Le projet derksoliitionne c.>niportaitdesnotims vigoureusesctn'étaitpas
rédigeen tcrmesénergiqirb.Toiitefois, il étaitboquc Ic Conseildeskurite
reconnaisseet appuie, avec tout Ic poide son auioritk,ladénonciation du
d mandasous Iecouvertduque[l'Afrique du Sudavait pu sqCtablirans leSud-
Ouwt africai(piece no32 tIidossier;1465"skinec,p. 56 S61).
243. Lercpnkntant de laChinesrkpktk ceque sadéKgationavait ditcn 1947,
Asavoirqueles pouvoirs rc!:usdelaSociét des Nationsau titre du régimdes
mandats étaientdespouv0ir.iadtninistr atnofndespouvoirs desouveraineté.
L'Etatadministrantéraituntuteur,ctnon unpossesseur.Ladéiégatioc nhinoisc
appuyait sansréservlae rtsolutio2145 &Xi). Le représentant de laChine a

souIigni: eparlicutier piiragraphe 7de la résoIution264 (1969)par Iequel
touslesEhts étaientinvitésàuserdc Icuc influencpour antenerle C'ouvcrnc-
ment sud-africain àseconlormer aux dispositionsde cetter~solutioti(pièce
no32 du dossiçr; 1465"séwlcc ,. 61à 63).
243. Lereprésentd aentnHnnfrie a estirni:que le prdeerts'olutionn'&tait
pas satisfaisan3bien des Cgards;ilceprésentairnéanmoinlinmodesteprogrks,
C'est pourquoi sadéIkgatio;l'appuyaitdans la mesure oh i[etait envisagé,au
cas oh l'Afriquedu Sud ccntinueraitÜ nc pas seconfornrer a lavnlontk du
Conseil, de prendredes mc:iui+eséellementeffrca~~(pièce no 32 du dosier;
1465"séance,p. 63i67).

244. Par sa résolution 26) (1369leConseil deséciiri ateconnu que ['As-
scmbKcgknéraleavaim i ifinau Mandatde L'AfriqucduSudsurIaNaniibieet
avaitassuméla responsabiliti. dircducTerritoirejusqu'hson indkpcndance.
II a déElaréque la présenc:continue de I'hfriqtie tlu Suen Namibie Ctait

illCgalctil a demandeauG-~uvcrnemen siid-africadc rctirer irnmt.diatemeni
rronadministrationdu Tcrritcrire.
745. Non seulement chaque nieinhre du Conseil de sécurité a appuyéJa
dkcîsiondc I'Asseinblégknkale de riiertfin au Mandai, rnaicncore le Con-seiIde sécuriiée,n tnnqiietel, a donniforcede loi Aceitedécision.IX fuit qüç
deux menibres pemlanents du C:onseilde sécuritésesontabstenuslors du vote
n'affectecn rienla validirde ladkcision prix par cetorgane. Laquestiondes
conséqueii~~s de I'abstentiond'un membreperinancntdu Conseilde stcuritk
lorsd'un vote siirdesquestionsn'ayant pas traith Inprocédure esttraitéepar
ailleursdc far;onplusdétüilli~dans laprésente &tilde(voir l'annexailpréseni
ducurneni).
246. F.1outre,l'abstentiondes délégarid oenla France etdu Royaume-1Jni

Ion: du vriic suIc tcxIcqui cstdcvcnu la rkIution 264 il9691 étaitmotivée
essentielternenpar ie fait quce5 deux délégationss'oppossient aux mesures
concrètes que laissait prévoiIa résolutionel noil pas aux dtcisionsde fond
conicnucs düns 1s pariigraphcs1 à 6 du dispositif dcette résolution.1,e re-
prcsentanrdc laFrance a exprirnch cettoccasion dcs dout= quant Iilaqucstion
de savoir si ISociete des Nations auraitétéhabilitéeh mettrefin unilat4rale-
mcni au Idandai de I'Afriqucdu Sud. Malgré ces doutes,il n'a pavoté contre
le projetaierésolution.Le repdsentairtdu Royaurnc-Lni a cstimc quc la voic
adoptéerar I'Asseniblég eéneraleen 1966 émit erronk. Cetteopinioii nel'apas
arncnéii ./uier contrcIa résolution264 (1959).

VIII. 1)tn~rsQUI utcrnwurr A L'AIX)PTIONDE LA R~OLUTLON 269 (1969)
nu C'oNsn~ DE SECCR~I~

217. Li:34juillet1969. dans unc lettreadresséeaiiPrésidentdu Conseil de
sécirritéIesreprésentantdsesEtais qui étaientnienrbresduConsciI dcs Nations
Unies poJr [a Namibie o~itdeniandéau Conseil de sécuritk de se réunird'ur-
geiice yuiIrexiiniiner.(la situation rksultanlarhction entièrementnegalive
de I'AfriquediiSuddevantlarésolution 264(1969)duConscil dc kcuriié ctdes
mcsures qu'elle continue de prendre au mepris de l'autoritédu Conseil de

sécririet dc 1'AsçcmbIEc gcncralci{pièceno 82 du dossier; S/9359).

748, 1):Conseildc si.curitcacxaniinc la question de sa 1492' A fa 1497'
séance.ctitrele 30juilteetle 12 aoGt 1969 (piécesno'33 a 38 du dossier).

Docurne~is doirrIc Co'onseiie .~2<:ibraitsaisi

Lcllres rI rczpporls

249. Les documentsdont le Conseil de sécuriti :taitsaisiàcc propos com-
prcnaicntunelettre datée du 23 jiiillet 195adresséeau I'résidendtu Conscil
de stcuriiépar le Présidentdu Conseil des Nations Unies pourla Naniibie
(pièceno82 du dossier:$9352). et une lettrJatcc du 1"'aofit1969,adrcskc
nu Prkidcnt du Conseil,de sécurilépar 46Etats Membresde l'Organisation des
h'aiionsLJniesetsigiik egalçrncntpar un aittreEtat Menibre(pièceno 84 du
dmsier;S!9372 etAdd.1 :j3).
250. LeConseil desecurittétaitegalcmtntsaisid'un rapportqui lui avaitété
cornrnuiiiqué leI4 rnai1969par lc Sccrktairegeneral(pikce no 78 du dossier;
S/9704 et Add.I), confornémentauparagraphe 9 du dispositifdcla r&solutivn

264 (1959d )u Conseil de skcuritepar leque1lSecrétai gtneéralavaitEtéprié
de suivrede prèsl'applicationdeladiteriwlution et de rendrecompte aussitôt
que possibIeau Conscilde sécuritéL. 'annexe1 à cc rapport reproduisait Iaréponse{datée du 30 avril1969) du ni~iiistdesaffairesétrangèresde la Repu-
bliquesud-africaineau télt::rammedatédu 70mars 1967par lequelleSecktaire
gentral Iuiavaitcommuniytiél.e texte de la résolution264(1969).LE ministre
joignait à saSponsele texte d'uncdklaration qu'ilavait prnnnnck devantIc
Sénatsud-africainIc20 mars 1469ainsi qu'un extrait d'undiscours officiel
prononct le21iiiars1969p:irle premierministrede I'Afriqi~edSud.IIappelait
égalenientI'attenliondu Secdtaire gcneml surune lettre anttrieureduprcmicr
ministredatee du 27 mars 1968et sur lesdocurncnts quiy tlaietit nientiniinés.

251. Un projetdc ri.solu!ioprésentépar lesdtlkgationsde l'.r\lgéri,ela
CoIornbic, du Pakistan,du Pamguay, du Sénéga eltde la Zürnbie(piéceno 85
du dwsier: S/9384 el Add. t)a étcsoumis au ConsziI de sécurité A sa 1437'
séancele. 12 anfit1967(pi& no 38dudossier; 1497"scsnw, p.1 à5).Ceprojet
derbIuiiun aété présent?au noIn dc x;s auteurs par Icreprt.sentani de la
Zaiiibiequi a déclaréqu'il neconstituaitpasIc meilleurprojet que l'opüisst:
concevoir, niais qu'il n'enliiail pasnioinsle meilpossibIc, comptetenu des
restrictionsevidcntectdes ci~onstanes particulikrcsquientouraienttouteles
rCsolutionsdu Consdl de s!curite. Leauteursconsidéraien1 que cetexteetait
un pasdans la bonne direction. Le reprknlant de ta Zambic a souligne qu'il
visaitnotanimcnnt atteindrelesobjectifci-iiprksrappelerh l'hfriqiie dStid
Icsobligations qui Iui incombaient aux termes de I'arlicie 2de ia Chartc;
rappeleraux membresdu tzonscil de sécurité eux-nieme lurs responsabilités

aux termesdel'article6de 1;Charte<esclusiondcs Membres deI'Organisation);
condamner l'Afriquedu Sudpour ledkfipersistantqu'cllcopposait ['autorit&
de l'OrganisationdesNations Unies; dfdarer que la persistünccdcl'occupation
illégalde lah'ümibiçparl'Afrique du Stidconsttuaituneprovocation flagrante
l'autoritde t'Orgrrnisaticit undéni de lasouverainet& poliriquedu peuplc
de laNamibie;fixertinedate pour Icretraitdel'Afriquedu Sud dcla h'ariiibie;
demander à tous IcsElab <les'abstenide taute tramclion avec le Gouverna-
mcnt sud-afriwiiiprêtcndarlagir aunom de [aNamibie (pi& no38 dudos~ier;
1497'séance,p. 7et 8).

252. A sa 1497' séance,IoConseilde sCcuritCa adoptéleprojetde résoltition

propose dans le document S/Y3K4 etAdd. 1 en tant qiierésolution269 (1969)
@ièce n" IO8 du dossier). La rksolt~tianktéadopteepar 11 voixcontre zéro,
avec 4 abstcniiuns(Etafs-l?is,Finlande,Francr: et Royaume-Uni)(piéce no38
du dossier;1497" séance,p. 12 3.15).

Rksun3 de*rvitese.rprim6eaircours de iudi.scnssion

253. IR représentand tc la Coiunhic a déclarque Iarkunion du Conseilde
sécuritc&tailla conséquentenatiircllede la risolution 264 (1969j,notamment
du paragraphe 8 du dispo-;itide cette resoIutionpar leque1le Consci1 avait
decidéque, si l'AfriqueduSud ne seconformait pas aux dispositionsdeladite
rksalution,Ic Conseilde dcurite serbuniraitimrriédiateinenptour délerminer
[esdispositions ou mesures nkqpaires conformi.ment ails dispositionsptr-
finentesde la Charte(picccno33 dudossier; 1492' scdncc, p.21.IR reprkn-

tant dc la ZattibaedecIari:que sadelégationétaitprwccupke par le faitque,
bien qu'iIne soit plus le i:ouvernemcntICgnIeinenrhabiliteB adrninistrcrla
Namibie. teGouvernemcnt sud-africainpersiste à rendrcimpossiblela tâche320 NAMIBIE (SUD-OUEST, AFRICATN)

de I'Orgailisatiodes Nations Unies en refusan?de permettre au Conseil da
Nations Uniespour laKarnibie de s'acquittede se fonctions.Lc représentant
de laZarnbie a déclarkqiieles tvénenicntsimposaieiitauConseil de sicuritc
dc rcnonmr iiscsdcrnicrcsiIIusionetLadmettre que des mesiireu'pluefficaces,
savoir1':ippIicationdes dispositions du chaVI1rdcla Charte,étaientindis-
pensables pour apporterune soliition définirive.aüproblèmede laNamibie
@itw no33 du dusskr; 1492" scance,p. 13 a22).
254. A [a1493"séances , erkféran8t la rr5pone manant du Gouvernement
sud-arricainet reprodiiite dans l'annexe au rapport du Secrétairegénéral

(pièccno 73 du dossicr; S!9204), lereprésentantde I'Algiriea déclaré que
l'Afriquedu Sud contestaità présen ltfondementjuridique des décisionsdu
ChnseiI. II a soutenu que les actes de l'Afrique du Sud constituaienl une
violation flagrantede l'iirtictc25 dc la Charte. Anombre des propositions
qu'ila forinuléesn vue d'uneactionparIeCunmil,Icrcprkntant deL'Algérie
a sug~krkdesommerl'Afriquedu Sud de quitter Ie7'erritoiavant unc dite
limitc.11iiEgalcmcnt suggéré d'invitetous les ElatçA refuser2 l'Afrique du
Sud tout tiroit de parler au nom de la Namibi(piCccno34 du dossiet; 1493'
séance,p. 7,8 9 10).
255. L.crcprkscntünt du Nkpi asoulignéque, depuisplus devingrans qu'elle
diaIoguaitavec {'AfriqueduSud, I'Organiwtion des Nations Uniesavait épuisé
les possibilitéde persuüsion. La partie léséedans la situation crscpar la
poIitiqueI>elliqueusdu <;ouvernemen ud-africainn'étaitplis sin~plemenun

ou deux autres gouvernemcnts~mais bicnllOrganisatinn foutentiére.Le reprk-
sentantd~. h'kpal a déclarque sa dtlégatioiiétaitabsoli~rnet nvaincuc que
I'occupaticin mntinue de la Namibiecorisiituaitunemenacecontee!a paixet la
küritk internatiunales. Pour cqui Craitdela résolution 2248 (S-V\I)de l'As-
sernblk gimkrale,le reprtsentant du Népaa dit que celleci n'avait pasrecueiIIi
l'appuide quatre membres permanentsdu Conseil de sécuritb(piècena34 du
dossier; 1493"séance ,. 13i 15, 159 L7).
255. Lereprésentantdu Pakistaira déclaréque larésoIuiion264(1969 avait
constitu uén important pasen man1 dans 1s mesure où le Conseilde sécurité
avait rrcojnu sa responsabiIitC.danla question de Namibie. La cauw de la
communairréintcrnaticiiiale- et non pas seulement du pcupIc namibien --
contre le Chuvernement siid-africaicornpurtaitune lotigueliste d'actcons-
tituantde graves violaiions du droit internationa1, actes que le représentandtu

Pakistan a énunlérés .a réponsedel'AfriqueduSud contcnuc dans Ic docu-
ment S,92I14démontrait àl'évidencequc 1'Afriqiicdu Sune modifierait pas soii
attitude ded&I i l'égarddw rksolutio desI'AssemhIeegénérale etdu ConseiI
de sécurité(piéw no34 du dossier; 1493'çéance,p. 21à 26).
257. Lc reprkwntant de I'lnriquin'ttaitpasmembre du Conscil deskurite,
a rappeléqu'en 1967 [miion VI dc In rksolution 2248(S-V} de l'Assemblée
générale]l'Assemblégeénéra LvaitdbcidequeleSud-Ouestafricain devrait êtrc
en mesure d'acdder 3.I'indéperidanc en juin1968au plus tard.A propos da
décIaratiorifaitesparle ministrcdcs sffaircs ttrangèretle premier ministre
de I'AFriqt.du Sud (Sj9204 l)représentantde l'Indea déclarequçle Conscil
de skuritk se trouvait confrontéacas d'un Etat Membrequi avait refus+avec
insolencec-es'acquitter dxs obIigations autermasde l'article dela Charte.
En ce quiconcernaitles mesures que leConseil pourraitprmdrt:dansI'avcnir,

lercprkntant de I'inde a Cmqué la decisioud'interd tirtesrelationsavec
l'AfriqueduSud dansla rncsurc où eIles auraient traà [a Namibie, I'inter-
dictionde toute vente d'armes i l'Afriquedu Sud, Ic fait pour I'autoriti:ad-
ministrrinfe IégaIernennommée d'exiger qiielui soient veds les revenus
provenant des entrcpriscs rninikrcctautres étahliesen Namibie, qui Iui re- des norma de laChart?pour ce qui es1dudroit clcsterritoiresdépendants
à I'iiulodéterniinatio1:a l'indépendance.En outre, tous nos gouverne-
iiientsont libresde prt:ndrtoutc autredecisionpermiseparleursdisposi-
tions c~nstitutinnnelteafin d'exprimerleur remnnaissancc du caractère
illégitimedc[aprtsenu: sud-africaineen Narnibicet,partant,de l'illégalitt:
de toutes mesureset iransactinns cxkuii.cs en Namibie soiisI'aurorité,
lesloisel lesrèglcrncntudç l'Afriquedu sud.^

Dans tesrelationsbilutkraliqu'il entretenaavec l'AfriqueduSud,Le Gouver-
nementdes Etats-Unis avait contini~i:d'appelerI'alterttiodu Gouvernement
sud-africaisur ceque les Crats-Unisconqidcraientcomme l'applicationillégale

deIaIégislationintcrnedect:paysauTcrritoirede IaNarnibie.Le Gouvcrncrncnt
desEms-Unis avait réitérémaintes reprisesrapréaccupalionquant au South
West AfricartAjuirs Ac1 de 1969,au Hon~e!aridAs rt et, en faàt['application
B la Namibie de route uneItgislation incoinpatibleavec les droitdu pcuple
namibien ailx termes du Piictede la Smiéti.des Mations,de l'Accord datif
au Mandat ct descfiapitresIX et XI de lnCharte desNations Unies. Lerepre-
sentantdesEtats-Unisa déclarecn conclusionque la condamnationsans cqui-
voqireetsansreiâchc par IeConseilde sécuriré de la vivlation de Charte en
Narnibic,jointe aux mesures qtie les Mats Mcmbresjugeraient possihIede
prendreindividucllcmentde leurproprcinitiative,constituaitlemeillcur mt'iycn
d'atreindre lesohjeciifs cor~iiiiuns(pi& nu37 du dossicr; 1496'dance., p. 8
à 13).

258. Le représentandte 1'Espagria soulign; que le Gouvernenicntsud-afri-
cain nonseulement n'avaitpasdolinesuiterih résoIutiun264(1969) du Consil
de skcuritk,rriaiencore avait déclaréqu'il n'avainullement I'intcntionde la
rnettreeiioeuvreou de s'y conformcr, ci qu'il étamêm e lliusqu'à rcfusef
de reconnaître lacnrnpkience du Conseil pur cequi craitdu problénie de Ia
Narnibic. Iciripél éue 1;.présencedes autririid sud-africainesen Namibie
étaitillégalet qu'ilfallaijmettre fin. Il a indiqui. qne'seraitpeut-Ctrpas
inutitede fixer une dstclirrtitçpourle retraitde l'administratsud-africaine
du 'lerritoir(pieccno 37di1dossier; 1496' séance,p. 145 17).
269. 1.adéclaraiionpror~oncée par le rcprkscntantde IaZambie, lorsqu'ila

présent leprojetde rfsolution S/9384au noin desesauteurs ;ilu 1497'séance,
a été mentionnCe plus hauc au paragraphe 251. Lc représentand t u Ntpal a
égalernentfsit une declaraiioripour expliqtrcrles principalesdispositiondu
projetde rksolurion (pieccilo38 du dossier; I4WCséance p. 11).

~/).rcrvrrrioizsg~,~&rio~rrcr.rtzarésulttril2r6rt1969; ditConseilclesicitriri

270. Au coiirs. des dkhatqui ontabouti 5 I'adopiinnde la résolution268
<IY69), lesquatre dt1egatic.n~quise sont absttnucs lors du vote ont précise

qu'cllcselaieniferrnenicntopposkes A l'extensionà.laNamibie de la politique
discriminatoireetfipre~qivede iiAfriqudu Sud, h la politiquevisont Adivisle
Territoire contrc [avolontG de ses habitants.et iil'intégrationdi1Territoire
A la Républiquesud-africaix. {.e eprésentantsdcsEtats-Unis, dc laFinlande
ctdu Royaume-Uniotit insisti:sur Iebit que [esdivergencesd'opinioiiausein
du Conseil portaient surlesiiioyensetnon passurIcs fitisCesdivergences ne
portaient passur les donnkrsessentielleî de.Is.siiiiation en Narnibic..surs
Ics dispositions et lenies?rrcsIcs plus appropriéesque ,lc Conseil pourrait
prendre.
271. IR faitd'invoquer l'articl25de la Charlc,la&finition de l'occupation
persistante de1a Namibie par l'Afriquedu Sud cornrnc une provocütion à324 NAMIBIE(SUD-OUFST AFRICAIN)

l'autoritédes Nations Unics et la fixation d'undatelimite pour leretraitde
I'administr-ationud-africainedu Territoire font partides elémentsnotiveaux
introduitspar la réçolittio769 (iY69), [esquelsvicnncnt s'ajouteà ceux que
cornportaientlcsrkIutions antérieured s uConseildesécurité etdel'Asscrr1b1kc
entrale.

[X. U~.RATS QUI ONT ABOUTI À I.'ADOFTION DE LA K~SC)LII-I.I276 (1970)
nt;CONSEI LE S~CIIRIT~

272. Le 26janvier 1970,dans iitielettrccidrckc au Prksidet du C:onseiIdc
skuritt, Ics reprcsentantsde57 EtritsMernhres de I'Organisaiiondcs Nations
Unie snt demaiide, enserbfkrant au paragraphe4 'de la rksolution269(I969)
di1Conseilde Jt.çiiritique LeConscil soitconvoqué d'urgenc pour examiner
le fditquc IcGouvernement sud-africaiiinese conforinaitpas a la lettret à

l'espritdecette résoltit ciucn particulierà son paragraphe 4 ' (pièceno 92
dudossier; SI9616er Add.1-3).

273. Le Conseil de sécurité a cxaniinélaquestion de sa 1527' A sa 1529'
&nce les 28, 29 et30 janvier 1970(piècesn" 39 Ii41 du dossier,1527'a 1579'
skance).

Docitl~ierrh r Cc Conseil de.cecitriÉtui;saisi

274. Lcjdocuments dontle Conseilde sécuritéetaitsaisiàceprvposcomprc-
naientun --apportsoumis au Conseil de skuritéle 3octobre 1969par leSecré-

taire gtneal enapplication du paragraphe 9 du dispositif de la résolurion
269 f1969j du Conseil de sécurité ,ux terniesduquel Ii:Consci[ avait prik
Le Secr4tai.egénéra dlcsuivrc deprèsl'applicat delnrésolution etde rendre
compte aussitbt que possible au Conseil de sécurité(pi& no88 du dossier;
Si9463 et Add. I et2).L'annexe 1au rapportreproduisailta répolise,datce du
16septemxr 1969, dit ministre desaffair éet.angère se laRépubliquesud-
africaine au télégrammd e,atkdu 12 a001 1969, par IequeIle %&taire gkneral
avait comlnuniqiit au ministre desüfiircs ktrangkrcs Ic teste de la résolution

268 (1969)duConscil de sécurité U.n long appendice $ laréponse du ininistre
donnait urtexposbdktaiI1éde ['administration.de I'economie, de [a n~herche
scientifiquer technologique, des scnims vktcrinaires, desservicesde santéet
de I'enscigncmcntdansleSud-Ouestafricain.

' Aux termes du paragraph e dcsa rcsolution259(1Y69),leConseil dcsccuritc
avaitdecida que,sileGoiivernement sud-africainnc5cconfortnaitpas auxdisposi-
tionsdu paragraphe précédendte la résolutionil sc rcuniriiitimmcdiatcnipour
arrttcr des mesures efficaces, conforrn6menaux dispositions apprcprikedes
ch:hapilrscrtincntde laCltar~edesNations Unies. Aux termesdu paragraplir5 de
la résoluLiun,eConscildesécuritéavait demandéailGouvernenient sud-africaide
rctircrson admin~strationdu Territoireimrnkdiatementet,en tour ktatde cause,
avant le 4octobre I969.
?Lc Loriseide skcuritEaux tcrrnesdu paragraphe 4 delarCsnlutio269 (1969).
avait reconnu la Ikgiiimide la lutte du peuple dela Namibie contre la prkwnce
illtgaldes auroritéssud-africaindans le Territoire. kx~osf fcxa DU SECR~TMHE G~N~AL 325

275. Dans sa répoitse,le ministre deaffairesétrangérm de l'Afriquedu Sud
traitait du(caractère iIIkgade [a rksolutioniicriracl&requ'il attribuait aussi
bien a larcsolution 2145{YXI) dç I'Assernblkgcénéralequ'à la résolution269
(1959) du <:onseilde sécurité,dont leministre des affaires étrangPresécrivaii
qu'elIesEtaientutotalement dépourvuesde réalismte:t dknuéa de toute justifi-
cation, en faircomme en droit}). Dans sa rkponsc, Ie ministre cIe affaires
éirangeresfondait I'alXirntalide songouvernenientquant au caractèreiIlt.gal
des rkwlulions de l'Organisation desNations Unie surl'interprétatioque le
Gouvernementsud-africain donnait de certains actes de I'Assemblie de la
SaciétCdes Nations ct d'organes de l'Organisation des Naiions Lrnies; lc

nrinistrc dcaikires étransi:rescontestait le bicn-fundéde l'avisconsultatif de
[aCour internationalede Justicc dc 1950enfaisant valoir,notamment,que cer-
tainsfaits n'avaient pas kt&soumisa laCour en 1950; le ministredes anaires
Ctrangkrcs citait un certain nombre d'auteus qui, disait-il, partageaientses
vues; il rdppelaiten outreIcscfforis que l'Afrique du Sud aurail fairs pour
parvenir A une rncilleureentente avec l'Organisation des Nations Unies. A
propos dudispositifde la rtsoliiti269(1969) du Conseil desécurite e minis-
tre deahires krrangkrescc~nciuüiquc lesexpressions speiipleïi,acciipation,
u intégritterritoriale3e1souverainetépolitiques qui Ctaienemploykes dans ia
résolutionnt: correspondaient paaux rblitb du Sud-Ouestafricain. Le rninis-
tredes affairesitrangeres poursuivait cn indiquant quelleétaIü composition
ethniquede Ia population du Sud-Ouest africa qutidisait-ilne consistaitpas
en un pcupIc mais en plusieurs peuples. fi e~pmit, nolarnrnenl, de niüniére
detailléele arrangements irispour ftiiblir unconseillégislatiet un conseil

cxkcutif pour I'Ovümbolaiid, des départemenrsadministratifs ainsi qu'un
régfenienintérieuretun règlementfinancierpour IcConsci1ICgislatif. adponse
du ministre des aiTaies étrangèrerseproduisaitle soinniairedu regLementinté-
rieur. Lc ministre des affaircsélrangèreséc1;rrairque lesanciens territoires
saus tuteIldu Cameroun et du Togo sous administration briianniqiie ainsi
que celtidu Rwanda-Urundi saus adniinistration helgeavaient tom étédivisés
sur une base ethnique. Le rriinistdes affaires Otrangéreés voquaitaussi la
visite en Afriquc du Sud de:;membrcsdu Bureaudu CornitCspicial des Nations
Unies pour le Sud-Ouest al'ricainen1962. Aprèsavoir indiquéquelles étaient
les principafes annmaIicsjuridiqueset erreurs dansIesfait que contenait la
résolution269 (1959 d)u C<inseide sécurité,Icminislrc des affairesétnngéres
se deiiiandaitsi l'on avait tenu Lemoindre compte des conséqucnccc satas-
trophiques qii'auraipour lespopülntiurisdu Sud-Oiiest africaiune rupture de

leurs liensavecl'Afriquedu Sud. IIjoignailà sa 1ctt1un rnernoirequi, avec la
publication in~itulh Su~ii~VE.F AIJricSurvey fY(i7,devait son avis montrer
I'évoIulioniniportantc qui &taiten cours sous ['administrationsud-africaine
dans tous lesdomaine$ de laviedu Territoire.IIconcIuaitcndisant qu'eriaucun
cas l'Afriquedu Sud n'abandonneraitIes populations du Sud-Ouest africain,
qui. depuis iindenii-siéclc,s'en reinettaient helle pour lesconduisurla\,oie
du progrés, de la paixecdela stabilite.

776. ljn prnjetde resolution (Si96?O), résenréarIesdclkgationsdu Burundi
de la Finlande, du =pal, de la SierraIkone etde la Tambie, a étésountis au
Conseil de sécuritéA sa 1527" &ancc (piicenu39 du dossier; 1527'skancc,
par.3) et31). Un texterévisiiduprojetde résolutionaétéultéricurcmcnlsoumis
au Conseil de skuiitt Asa 1529' séance {piècen" 93 dudossier; S!962WRev. 1;

piècene41du dossier; 152!lCséance,par. 3).
277. Dans ie projet de n'!solutioninitial. Ctait pmposi: qucle Conseil degouvcmcmcnis européens qui précunisaicntI'expuIsionde la Gr& dtlCon.sei1
de I'Eurow et a demande 51l'oppression n'ctait rcprCheiisihleque lorsque ses
victimes étaientde souche ~:urop?enrie.La recherchedes faits était pluefTiçace
que lacritique, etIçreprb:ntanrde laZambic a exprimél'espoir que leprojet
de rksolution perrncttraitau Conseil de progrcsscr dans la rechercl~ed'une
soliitionà ce dangereux prcbiknie (pi& no39 du dossier; 1527' &ance, par.

46 a 71).
283. Le représentant de; ~rrirs-~ni~n'Aniériqu~ a dit qu'ily avait lieu-de
regretter prolbndtment qui:si peu Je progrésaient étéaccomplis dtpiiis que le
Conscil üvaiccxaminé la question du Sud-Ouest africain enanût 1969.Lcprojet
de résulutionsemblait h IF.délégationdes Etats-Unis xfléler et curifirrnere
manière exacte l'attilude fc~ndamcniülcdes Nations Uniesenvers ce problème.
C:e représentaritacstimé que tous les Etats Membresavaient encore l'obligation
defairede leur niieuxpour convaincre l'Afriquedu Sud JEreconniiîlrcla rcs-
ponsabilitédes Kations I:iiies I'kgard dc [a Niirnibic.Les Etats-Cnis ne re-

connaissaient ni n'entendaient reconnaitrr le droit que s'arrogeait I'Af'riqdue
Sud dsgir au nom du Teniroirc. L'étudeenvisager: dans la ri.soIution pcrrnci- .
traitau Conseil de sécuritl:de se faire une opinion klairke quant aux autres
mesures pacifiques et pratiq~iesque pourraient prendre [esRations Unies
pour s'acquitterplus elficatcmcnt de letirs obligationà I'tgarddu pcupIc dc la
Namibie (piècen"39 du dossier; 1527" skancc, par.72 h 80).
284. 1e reiirés~ntantdc la Trirqitirprksident du Conseil des Narions Unies
pourla Namibie u,souligntlla néccsitede réexaminer la siruationdtwulani du
refus du Goiivernement sud-africain dc SC conformerBla résoIutioii269 (1969).

1-e C3ouvernementturc défiloraitvivenient l'attitude persistante de défiadap-
técpar I'Afriqucdu Sud a i'egard de I'Or~anisationmondiale et le rcfus dc cc
pays de coopérer avoc I'CIrjwnisatinndesIlations ünics pour trouver unesolu-
tion juste etéquitable i c: problème (piece no 40 du dmier; 1528' séance,
par. 17 31).
285. Le reprtsentant dela Syrie adkIark quc Ics rncsuresprisespar ['Afrique
di1 Sud ati nom de IriNamibie étaieiit naturellement illégales puisqii'elles
trnanaicnt non d'une autoritélégitime,mais d'une autorité usurpic. 11fallait.
mettre l'accent surla nécessi deks'ahstenir d'aidercette autorit6 usurpatrice.
Le reprtsentant de la Syri;:a cil2la résolution2548 (XXIV) de I'Assemblée

gknkralc pal layuel)e I'Asstmbléea .iiparagraphe h, invifaittouslcs Etats ainsi
que les insti~utionspéciaI i&s et lesinstitutionsinternationaleBs s'abstenir de
fournir une assistance qüclconquc, notamrrient au Gouvernemeni siid-africain
(piéceno40 du dossicr; 1528' séance,par.32 A52). Le représentant de fa Si~rrn
Leo.iliaedit qu'il appartc~ait rlésorniaisA l'Organisation des Nations Ilnies
de prévoirdans totisleursdi.tails Icsméthodesqui permettraient hla Namibie de
connaitrc la [ibcrté.II a insÏsur l'appel lanceàtons les Etats auparagraphe 5
du projet de résolution (pike no 40 du dossier: 1528' séance,par. 53 a 80).
286.Lerepdsentanr dc l'URSS, dans un Longdiscours, apose la qiimtionde

savoir d'oh vcnait I'audac: que mettait l'Afrique du Sud h niéconnaitrc Ics
dkisions du Clonseilde séciiritéqui sontobIigatoires prur tous les EiatsMem-
bres aux termesde I'articlc25dc IaCharte. Cornnientant ladkcIarationotficielle
du reprksentant dcs Etats-lhis qui avait dit queIcs Etats-Unis reconnaissaient
le caractère illégaldekaprcsencede l'Afrique du Sud en Naiiiibie,iereprisen-
fan1 de l'Union soviétiqueiidit quc,si tclletaitvraiment la positiondes Etats-
Unis, ilfaudraitquc,dccomxrt avectousles autres membres du Conscil dc stcu-
rité,iladoptent unc résoluiionénergique et efficacqui cloue vtritablernent au
pilorile régime raciste de I'Afriqucdu Sud. Pour exercer itnepression efficace

sur1'Afriqucdu Sud ci faii-cesserl'occupationde la Narnibic, ilfallait que le328 NAMIBIE(SUD-OLEST A~FXICAI~~)

Conseil demande tous Ies Etats de rompre toutes relationsécononiiqucs,
~rirnrriercilid,e transport eatitres avec1Afriqtiedu Sud.Toutes cesmesures,
prévuesà I'article 41 dc la ChsrteEtaieiijuridiqiiementfondtes (pièce no 40
du dossier; 1528' seüiicepar. 81 a 122).
287. Le représentanr di1 :Vip(alsoulignéque le Consei dle skurite devait
conscrvcr l'initiiitive cvsaycr de füirc Icsquclques modestes progrèsqui

pouvaient être réalisédsans cette situationIIa fait observer qule puragraphc
étabtiçsmr le Sous-Carnitéad frocétaitl'élémentessentielet nouvcau du projet
de rksolulion qui avait un uracrtrc intcnmriire et dont I'nhjetétait d'aider
le CoiiseiIh prendre des décisionscapitalesP cet hard a l'avenir(pièceno 40
du dossier; 1528'stanw, par. 123 ,1134).
288. Lcrcp~scntüntdcl'Espagneüsoulign iarqucr,siilutio269(1969j,
le Conseil avait demandé à l'Afriquedu Sud de retirerirnriiédiatenien ston
administration du Territoireet, en tout étade cause, amnt le4 octobre 1969.
Ckrte date était passée,toutefois, comme celtedu nioisde jiiin 1968 fixépar

I'AsseritbIégeénéraldearis sarksolution 2148 (S-V) pour la dkcolanisation du
Territoire.L'Afrique du Siidn'avaitpas prislesmoindres inesuia pours'acquit-
ter de ses obligations Întlucrabl~.te probleme Ic pliisimportant auque1 se
heurtait IcConscildc~i~uriti:ctait positiondcs Etatshfernbresquise refusaient
i tenir compte da? résolutionsdes organes principaux dç i70rganisation des
Nations Unies, jetant ainsi leplus grave de tous les défisquel'Organisation
mundiale ck.vciiwkvcr, wr il mettait encauss sa raisond2tre. La délégation
espagnoleaurait préleréun projetde résolutionqui fûi plusen rapport avec [es
principes qui avaient étéviolts(pièceno40 du dossier; 1528Cskance, par.135

;i143).
?89. Le représentant de la Polofinta faitobserver que, dans sa réponse
volumineitse à Ia résolution 269 (l9tiY)l'Afrique du Sud avait essayéd'Mut-
corersa réponst:négaccilivcansun fatras d'arguments 1juridiqucsi);mais I'cs-
seittielde cetteréponse étaitcependant un (nonn laconique aux injonctions
categoriqtiesdi1 Conseil de séciiriiéformulées dans sa résolution 269 tI969).
et il cn av;&te de mérnc pour la rCsolution2145 (XX I) de I'Assernblkgknkralc
et pour le:résolutionssuivantes.Le Conseil liesetrvuvaii pas devantun simple
refus passifd'un Etat Membre de se con~orrnerA sa décision,mais devant tine

action agrcssivc d'un Etat visant à consolider son annexion d'un autre pays.
Le reprégmtantde la Pologne a déclaré que le tcxtç du projet de résolution
soumis P la I528' séanceavait apporte des améliorations au texte iniliaI. En
depi1de c:crtüincsinsufisanm's du projet de rksolution,le représentant de Iir
Pologneetait prét A I'appuyer(piècen" 41 du dossier;1529' seance,par.4à 27).
290. Le repr2senlant du Royntrme-Cinia ctéçlaréqu'il n'étaitpas nécessaire
qu'il rappcIlede maniére détaillCela position deson gouvernement, qui était
suffisaniment coniiue: vériitiblçauiudétçmination et vcritablc indépendance
pour le p3uple qiiSud-Ouest africain, pertepour l'Afriquedu Sud du droit

d'adrninistrcrle Mandat. répugnanc deevantcertainsaspectsde t'administration
sud-africaine,tels que leTerroristtAct çt Iesprocès intcntksen vertu de cette
IégisIalior-..n meme temps, Ic Royaume-Uni avait toujours appeléI'attcntion
sur Icscorisidératirid'ordre pratiqueet sur Ianéccssilépour lesNations L'nies
d'agir uniquementcurnpte tcnu dc scs pousibilith.L'Afrique du Sud exerçait
en faitsoli auloritesurIcTerritoire.Les mesures que le Royaume-Uni pouvait
prcndrc etaient Iimitées; ilne pouvait envisager une action qui se irsnsfor-
merait rapidementen unegucrrc Economiquc contre l'Afrique duSud. Loinnie
le noiiveau projet de résdition {Sj9hZO/Kev.I) reposnit sur les risoIutions

antéricur~,sur Iesquelles le Royaumc-Uni s'étaiabsicnu dans le passk, Ic
représentant du Royaunic-Uni nc pouvait l'appuyer. Le paragraphe 5 de ce EXP~É tmrr nrr SECR~TAIRE G~N~AL 329

texte lui paraissanepas tenirconiptedescirconstsn~xsqu'ilavaitrncniionnécs.
Lc SousCornité ad hoc pmposb. au paragraphe 6 du projct de rksolution oe
devraitpas SCbomcr forrnulerdes recommandarions en vue d'une action au
titrc du chapitreVI1(pièceno 41 du dossier; 1529'skncc, par. 28 ;i333.
241. Le représentantde la Cliiita rappcléq uc sa dkI4gatinavait vote pciitr
la résoiution 2145 CXXI) et a regrettkprofondément que l'Organisation des
Nations Unies ait ktécrnpechk d'exerwr ses fonctions en Namibic. II n'yavait

guérede divergenwsd'opiainn quant au fait que l'attitudeintransigeante de
nonxooptratjon de l'Afrique du Sud nieritait d'étreénergiquementcensurée
par l'opinion publiquemoridiale.mais des divergencessurvenaient quant à la
manière dont IeConseil de skuriré poiivaitlemicux s'acquittedc scu rapon-
sabiIitCs.Il pourrait êtreutildcrcchcrchcrpour cela dm voiesnouvelles. C'est
pourquoi le reprkscniant dl:la Chine accueiIIat favorablenientta proposition
de constiiuer un sous-comii8 adhoc (piéce no41 du dossier; 1529'kancc. par.
44 à 50).
292. Le repkseniant de !aCi~toirri~adéclarqeueseuls de minces résultats

avaicnt ~ICobtenus aprk 3es etforts protonds sur Ia auestion dc Wamibie.
Ceseffortstoutefois n'avaientpas =tivains. ~i~oloinbie appuierait Ieprojet de
résolution parce qu'ellesouhaitait éwuisertoutes lesuossibiIitésd'accomnlir
tous IESttfOrts poiivant dircctcment;LIindirectementaboutirà un rkg1crncnde
la situationen Namibie (pièce no41 du dossier; 1529"séance, par. 51 B 55).
293. Le représentant de la Frctncea rappeléque songouvernernent portait
surla politique suiviepar IiGoi~vernernentsud-africain au Sud-Oucst africain
unjugement aussi sévere qiie Iereprcsentants des paysdececontinent. Comme
ellel'avaiindiquéprScédemnie ntoutefois, ladélkgationfrançaiseéttparvenue
descondusions différente.;quantaux rnesiireAprcndrc pour que la autorrtés

sud-africaines wssentde mitconnaîrre lrrobligations contractks dans l'accord
relatif au Mandat dii 17d4:embre1920. Le niinist decafTair etran~éresdc
l'Afrique duSud dbdarait dans sa lelrrque la politique dc constituiion de
zones autunomes serait poiirsuivie en dcpitdes condamnations dont dk était
l'ahjet.IIétait craindre qrielesrésotriionsadoptks suçcesîivementdepuis des
annks n'aicnl pasatteint pleinement lcur but.On pouvait mêmese dcmander
si les positio nrisespar i'Assenibléegknéraleci par le Conseil de sécurité
n'avaient passervi de p1ét~:xteau Guuvtrnerneiit sud-africain pour tenterde
justifie[a ltgislion regre:.sivqu'ilavait appliquéedepuis 1967. Bicn que le

texte soumis au Coosejlse place dans un cadre juridique au sujetduquel la
de1ég;itionfrançaiseavaittoujours cxprirnCdcs réserves ,t qu'eIIene ptiissecn
conskqucncc appuycr ce te>te, elle accueillaitavec sympathie l'espdc rnodé-
ration qu'ellecroyaitydéceleret grAm auquel lesNations Lnics, enappréciant
Ia situationde façon rkalisic, pourraiencontribuer efficacementB [a soluticin
du problZrnctr?s délicatdont IeCnnwil Ctaitsaisi(pièceno41 du drissicr1529'
séance,par. 57 à 69).
294. Le représentantde l'lmie, paysqui n'ktaitpas iiiernbredu Conseil dc
skcuriti., a cxprimiI'opiniiin quele Conseil sitgeait sous Ia menacc du Jkfi
persistant de ['Afriquedti Sud. II a.dit qu'en rcfuslinde s'acquittede ses

ohligatjnnsaux fermesdcI'articlc 25dc IsiCharte,l'Afriquedu Sud avaitperdu
tous scs droits ct privilège^de Membre de I'Orgmisation. II asuggcrk que ic
Conseil de sécuritbdécide: premièrement, que les Etats Membres prennent
des mesures eKcaces pour cmfichcr l'afflux d'arme et d'autres fournitura
militairesvcrs l'Afriquedu Sud; deuxièmement,qire tous [esEtats prcnnent
des mesuresappropriéespourernpkher denouveaux investissementsen Nami-
biepar leursress<irtissantsoupar dcs ~otattespri\.écsimmatricnl&s seIonIcurs
loistant quel'Afriquedu Sud poursuivraitson occupalion illégalcdclklarriibie;troisiéniement,de demander a tous [eEtats de veilteràce que leurssciciétéest
ressoriissaiits opérdnt cn Namibie paient les inipotset taxes frappant Ieurs
upératiunsnon pas aiirégime sud-africain. mais auConseil des Ndiiuns Unics
pour la Namibie; quatrièmementd , c denianderaux EtarsMembres de cesser
de reconnaitre tes docurrientsde voyage délivréspar le Ciouvernement sud-
africain dans Ia mesureoù il soncernent descituyçnsJelaYnmibie et JGprcn-
dre des mesures positivespoiirreconnaitre [edocument dsevoyage et levisas
dilivrks au nom dc I'Orgmisation des Kations Unies: cinquièmement. de prier
les Membra de l'Organisation dcs Nations Unics de donncr plcin effetjuri-
dique, par tous lemoyens possibles,B la résiliationdu Mandat de ['Afriquedu

Sud par I'Cirganisationdcs Nations Lnies (piècen"41 du dossier;1528' stance,
par. 75 à84).
795.La dt.It.gatiundiihricar<lglradtr-laré5il1527' seance que lesdécisions
du Conseil de sécuritédevaient êtreiicceptks et appliquks sans kserve.
Puisque le Conscilde skuriti.agissaitcoriforiiidriieaux Iiutet aux principes
de Ia Charte,on pouvait conclurr:quc Icspouvoirs extraordinaires quç lui con-
ferait la CIiarteconstituaient des obligations plut& que des droits et que. par
cotisequeni, Ic Conçeif n'avait pas une souverainetéabsolue. Il jouissait de
droits souverainspour enquétersur toit! diRerend ou toutc autrc situationqui
pouvait susciter un désaccord entre tiationoiiengendrer un différend(pièce

no 39 dudossier; L517Cskncc. par. 88 et 89).A la 1529' séance I,dél-+galioit
du Nicaraizua a approüvk l'objet du projet de ksolution Si9620iRev.l. Le
r-eprésentaritu Nicaragua a ajoutéque sadélkgaiion avaitdelég&resobjections
Afaire, en piiriiculiirce quiétaitdit au paragraphe 7 du projetde résuItirioii
dans lequel leConseilse pronant;ait sur la valtedes rncsurcs priscspar l'A-
friquedu Sud aprérIacessarion du Mandat qui concernaient h la foisdes actes
politiques i:t deacics purcrnent adrninisrratii3. Dl'avis rila délégiltiondu
Nicaragua, les conséquencesdcs actcs illCgauxde I'Afriquc du Sud dcvrsicnr
etrc ùcterniini.es eu égardail droit national et au droit international par les
tribuiiaux rilaNarnibic, une foisque la Iégaliiyaurait tlérétablie,airpardes
jiiges ou arJitrchoisispar lespartis affectéepar [esactcs ÎIltgauxdct'Afrique

du Sud. La dclcgation di1Nicaragua n'objecterait rientoutefois C~Saspects du
projet de nisolutionqui conccrn;iient la forme, puisqii'elle&ail d'accoSUC le
fond (pi& no 41 du dossier; 1529"sbnce, par.86 et 87).
296. Le représentant du Pfiki.~{~i demandé au ConseiI d'adopter une at-
titude strictenient pratique vis-a-dusprob[émeL . eConsci[ avait déjArégléles
problèmes juridiques que posait la question de Namihie et l'on n'avait pas
bcsoin de rlouvellesétiideenpIus decelks qui avaientdéjà&téfaites. Le mo-
ment étaitvenu d'entreprendreune action appropriéeL. esEtatsMembres afro-
asiatiques avaient propos ées mesuresau titre du chapiire VI1 dc Is Chartc.
Etant donne lesréaliteséconomiques ct dc puissïncc, une action des seuls
Etais afro-asiatiques ne pourrait guere inodifielasituation. TIincombait par

conskqucnt aux autresEtals Membres,en pariicuIier aux membres perniancnts
du ConseiI de securirt, de faire de leurcbtk dcs propositi011~wncrètes. Les
rnenibres permanents devraient se consulter et rendre compte au Conseif de
skçuritédes coiiclusions auxqueIIes ils auraieni aboutpike no 41 du dossicr;
1529'Féance, par. 121 124).
297. 1.ereprkxntant de la Syrie a critiquél'affluxd'armescnvoyees à desti-
naliondel'Afriquedu Sudquiavait rznford ['entetemen tdu r5gimesud-africüin ;
il a aussi déclarequ'ilyavait eu coopEration cn niatitredc livraison d'armes
entre I'Afriquc du Sud et Israël,et viceversa (pike n" 41 du dossier; 1529'
séance, par. 127a 1 35).
798. Le représentantdu Buririzriadit qucla tcndancc,au Cciriseiseidérober devant les responsabilité!crnblaitmaintenant devenirune véritabledoctrine
poliliquc, qui pourrait bienEire ta doctrine de I'atilruche. Par la nouvellc
résolution,leConseildesécurire entendaitsupprimer toutetquivoque et relever
ledétiafindereprendre 1'cxi:rciccxs droits cdese réhabiliternréhabilitant
l'humanitf (pieccno 41 dudossier; 1529'séance,par. 148et 149).
299. IR représenmn dtesEtats-Unis, expliquantsonvote enfaveur du projet
de résolution,a commentéleparagraphe 5auxierrncs duqud IcConscildernan-
(lait5 tous les Eratenparticulierk aux qui avaientdes intérëtséconomiques

ct autresen Namibie,de s'abstenirde toutes relationsavec IeGouvernement
sud-africain qiii seraiincompatibles avecle paragraphe2 du dispositide la
résolutionIIa appel&I'aitciitionsurIr:faquc Iccritèreétatiliau pasagraplie5
=iraiconf~lrmr:au püragmplie 2, quiavaitpour effe de réaffirmerI'jllkgalide5
['occupation continue de la Namibieparl'Afrique du Sud. De toutekvidencc,
un telcritèren'excluait pi-tdm; aclcs ids que des protestations auprés du
Gouvcmerncn~sud-africain concernant les mesuresqu'il prenail dans Ie Ter-
ritoireen'cxcl uaasnon plus. de l'avisde [adclÉgation dcs Etats-Unis, des
actesvisant3 protégerlcsrr:ssortissand'EtatsMembres de I'Orgaiiisationdes
Nations Unies uu les droiis des Namibiens eux-nitmes, actesqui pourraient
ëtre rendus nécessairesdu l'aide l'autorirkillégalequc l'Afrique du Sud con-
tinuaid'exercer (pieccno41 du dossier; 1523'séance,par. 155 et 156).

300. La résoliition77(11)71)duConseil deIcuriik ikt&aduptkc par 13voix
contre7.kroavec 1abstentions. Les Etats-Cnisd'Amérique et laFinIünde,qiii
s'ttaicnt abstenuslors du ilotesur larésolution269 {1969), ont votépoiir la
résolu~irin276 (1970).Les déltr~tionsdela France et du RoyaumeLini ont
exprinié au coursdes skiinwsqui ont abouti I'adoptioide la résolution276
(1970) la positivnqu'ellesavaientpriseprécédemmee nt d'aulresoccasionsoù
elless'étaient ontrée favorablesA I'idéed'appuyerI'autodkterrnin detiaon
KarriibieethostileA lapofitiquedeI'Afriqucdu Sudconsistanth créerderségions

autonomes en Namibie. Le iepdsentan1 duRoyaumeuni a confirmé nouveau
I'attitriddeson gouvemcnienr sur toute la questionetlefait que son gouver-
ncmenf approuvail I'idéeqiie L'Afriqudu Sud avait pcrdu le droir d'adminis-
trerle Mandat.
301. Dans le présentçoiitexte, Icparagraphe 2 du dispositif, aux termes
diiqiieleConseil a déclarériue[aprésencecontinue des autoritkssud-africaines
en Namibie étaitiIlcgale,et l'appellancehtouslesEtatspour leurdemander de
s'abstenirde toutes rclatioriavec IcGoiivernementsud-africain qui sont in-
compatibles avec erte prnpnsitian sontpariiculi2rementpertinents. Par ç;i
r&wlution276 !1970), leConseila prisen outre 1sdécisionin~porrantcde cons-
tituerlesous-comité arlhoc.
302. II convient de noterque la résoluiin276 (I970) non seulement a &té
rapwlCe ct rcafirmk dans lespréambules des résolutions283 (1970) et 284
(1970) respectivenicntmaiscncorcqu'clle est mcntinnnée au paragraphe l du

disposilif de larésoIuti28t (1970)par IaqucIleleConseilde sécuritédeniande -
unavis consultstifsur leconséqiieticejsuridiquespour lesEtats dc.Iaprisence
continue de I'Afriquedu Sud cn Namibie, i~onoh.~ianu réso~urio n76 (1970j
ifrConseifiie s&curitk. X. nf3.t-15QUI OLT ABOUïi À L'.~DDI'TIODEI LA R~~WI.UTI<)223 (1970)
DU C'oss~,~ir S~CUI~TF~

303. Le 22 juille1970,dans une communication adresséeau Prkideiit du
Conscilde skurite,lesreprésentantsu Burundi,de laFinlande,duKtpal, dela
SierraLeoneet dela Zanibie, coauteursde lrésoluiion276(1970d )uConseil
de kciiritkdu 30 janvier1970,ont demandc quc le Conseilde sécuritéSC
réuniçw pour reprendreI'ewmcndc Icquestionde Naniibie@ikc no 102 du
dossier; SjY286).
30.1 Ces reprtsenranisont décladansleurconirnunica1ionqu'sux termesdc
la résnlufon 276 (IWO), le ConvciI de sécuritkavait notammentdkide de
constituerun sous-comitkad hoc du Conscil 'qui étudierait,encnnsu1tatbn
avec leSecrétairgknéral,lesmoyens parIesquelsles rksdutionspertinentesdit
ConseifdeIcuritk, y comprisla rklution 276(19701,pouvaientêtre effective-

nientappfiquk conformémen tux dislrositionsapprupriksde laCharte. Les
recommaridationsdu Sous-Comitéud hoc devaient ktrc présenléesau
ConseiI dt:skcurit9.
305. Ces représentant snt aussi rappelédansIeurcommunicationqu'aux
termes di1paragraphe9 du dispositif d[arksoIution276 (L970)le Conseildc
sécuritéavaitdkidi: cn outrede rcprcndrcI'cxamede laquestion deNamibie
JCsque leirecommandations du Sous-Comitcad hocseraientdisponibtes,et le
Sous-Corriitttidhocavaitmaintenantsoumisson rapportau Cons&[ de skcuriti.

3I16. LeConscil dc skuriik a Ctudikla qucsthvsa I550' stancle29jiiilIet
1970(pièceno8 du dossier).

Docunieni.~do>ik Conseil d~.réruriétairsaisi

Rappori ditSous-Cotnitkad hoc
307. Parmi les docutneiitsdont IcCvnseilde sécuritéétaitsaisi figurabt
rapport,datédu 7juillet1870,du Sous-Comi ntéhoc du Conseil(piCccno1111
du dossier.;Sj9863, Corret Gdd.1)Re\?.1). Lchapitrc 1du rapportavait trait
au mandat du Sous-Cumitk; Iechapitrc II contenait un exposdestrdva1i.du
Sous-Coniité;le chapitreIIIcontenaitlesrecommandarions du Sous-(:~niité.
308. La annexes1, IIet IIIaurapport contenaientlasrkponscsrct;uesparlc

Saus-Corriitkdcsgouvcrnemenis, dcs orgsnkaticins intergouvernementalcçet
des organesdes Nations Unies wiiiniesuiteh sadenlandede renseignements.
Les réponessupplémentaires rwiies de goiivernernentsfigurcntdantedocu-
ment S/9863~Add.l]Rcv.l.
309. Lm comptes rendus des&bats du Sous-Comité ad hoc ont étépitbliés
souslescotes S/AC.17!SR.I 3 17 [piécen""Ia 7 et 12S21 du dossier)IIcon-
vientd'appclcrI'attcntiunsur les déclarationsfaitesdes iiiernbresdu SOU-
ComitC ut/hoc à sa17' séanceet qui exprimaientcertainesréserveCss dccla-
rations figurent kgalement à I'annexeIV di1rapportdu Sous-CornitS.

3 IO.Un projetde résoIutionayant pourauteursIesdélégation su Burritidi,

Le Snus-Corniread hoccomprenait rouslesmembresdu Cvnstil desécurité.de la Finirrndr,dtiNt;p~~f+,lla Sierrn hone et de la Zanrhie a étéwurnis su

Consci[ dc skcuritk isa 1550' séancele 29juillet I970(pièce no 103dudossier;
S/9#81).
311. Ce projetde résolution,quia &téadopte ultérieurement parleConseilde
sécuritéen tantque r6solution 183 (1970),reprenait lesrecommandations sui-
vdniesduSous-Corriiié rd .'ItduConseil :recommandations 1,2,3,4O). t;.c)
ct dl. 6, 7, 9 a) ct b,IO i:r11 '.IIreprenaitégalement lesdeuxdemiea para-
graphes du chapitre IIIdu rapport du kus-Comitc.

ii) Projet(ter&s~luiionSi'9892

312. Ln projet de resolntion (S9892) dont I'autcuretait la délkgationde Iü
Finlandr a été egaIernent soumis au Conseil de .Fécuritéà sa 1550C skancc, Ic
29 juillct1970. Cc projct Gcrdsolutioii,qui a etkuttkrieureirlenatdoptépar le
Conseil de sécuritéen tant que résoltition284 (1970) (piéccne 11 du dossier),
étaitforidesur la recomniandation 5du Sous-Comité nd Iroctouchanl la pmi-
biIitCdc dcmandcr à la Cour internationalede Justiceirnavisconsultatifsur [es
consbqueircesjuridiqties peur lesEtats dc la présencecontinue de I'Afriqnedi1
Siid en Narnibie '.

313. A sa 1550' &ance, le 23 juilIet 1970,le Conseil deskcuritéa adoptb le

projetde résolutionSi9891 en tantque résoluiton 283(1970)(piècen" 110du
dossier)par 13 voixcontre zéro, avec2 abstentions (Franceet Royaume-Uni)
(piècena 8 du dossier; 15541'dance, par. 155).

Rbrrirtt! deviles~.r~riinécaricours dc tadiscrrssiori

314. Les paragraphes suirants seréfèrentaux déclarationsfaitesau coursdes
debatsqui ont eu lieu au Conseil desécuritéstrrIa résoIution283 (1970).
315. Le reprksentant du Buritiidiprkcntan tle projet derésolution$14891,a
déclaré qu'un cotiflitaux dimensions iinprévish ilesse pkparait en Afrique
ausrraIc. Lc texte propos) par IES auteurs comportait, a-t-il dit, certüincs
faiblesses dues A une situationqui Ctüit bicn connuc. Le projctde résolution

s'inspiraides grandes lignisdu rapport du Sow-Comité ad hoc. L'adoplion it
I'iinanimite dii projet d~Ixrlution serait le coiironnenient logiqudes efforts
communs (pièce no8du dossier; 1550' stüncc,par. 20,3 1.32).
3 f6. Idereprésentan dte laFifi/urtda ditque Iesdiverses rnesurcsenvisagées
dans Ic projet de rksolutiondécoulaient directemenr des dispositionsesçen-
tielles dc Ia rhlution 276(1970)du Conscil dc :kurirt. Cettcdernièredéclarait
que laprésericecontinue de l'Afrique du Suden Namibieétait illégateetinvitait
rous lesEtats iis'absrenirdrtoutes relationsavec l'Afriquedu Sud qiiisenietit

' La rccommandntion 8du Soits-Coniitéadhoc conçcrnaitla pcissihilitkpour IC
Conscil desécuritéde rehoureler l'appequ'il availance i tous les Etats pqu'ils
cessentimrnédjatcrnenttouttesvrniçs riuexptditionsà I'AFriquedu Sud. d'urines,
de niunitions, devéhiculesinililaires et de niatièrespreniikrespolafabrication
d'armes etde niuniliona.1.et3juillet1470,IeConsci!dc siscuritacxarninélaques-
tion du confliracialen Afrique du Sud provoqut par lapolitique d'ap~rlh~irfat
adopte larésoluiion282 (1978)dans laquelleia rkaffiriscs rtsolutiunsantérieures
rcIativcà l'emhrgo sur lesarmes,condamncIcsviolations dc cc dernieretdernaridi!
aiixEtats dc !crcnrorcer.[IIesid notcr quc le sixikme alinédu préatnbiilede la
rksolutiun283(IY7Ur) tatfirniIs rcsoliitiu282(19?0).]
: La rksuluticin284 (1970) du Conseil deskurit* eçt e.urtmiiia lasection XI
du présenid(içurncnt.'incornpatiblcs avec cctle illkgiiI iieC.rojet de tésolution traduisait ccttc
Jéclaration en ierrnespratiques.IIexposait un prograinmed'actiondétaifle et
complet qui, une fois mis en application, augmenteraisensiblemen ta pression
inrernarionalesur l'Afriquedu Sud pour cequi cst dc [a Namibie. Le repré.wn-
tant dc laFinlaridea ajoutéque leprojet de résolution&tait lrkesn deçà des
désirsde ccrtainsdes membres du ConseiI de ecurite et que, bien entendu, il

ne saurait êtreconsidérécomme le terme des efforts des Nations Unies pour
s'acquitterde kurs responsabiIitb a [*&rd de Ia Namibie cidc son pcuplc. II
fallait considtrer cesefforts cornme un processus continu tendanà exercerune
pression iriternationaIecroissanteIRS deux projets derésuliition[qitisontdeve-
nir sar la suitc Icsréyolutions28(1970) ct 284(1970)j constjtuaient cux deux
un programme d'action qui représentaitun progrèsimportant dans les efforts
du ConseiI potir aiderle peuple namibien à accéder l'autodetermination et à
I'indEpenclünccauxqucIIa iIa droit cornrnctous Icsautrespeuples(lpiircno8 du
dossier; 1550' stance, par. 36, 37, 43).
3 17. Lxs représentanrsde la Sierra I,eonr, du Ktpai et de Ia Cuiombie on t
appuyk Ic projetdc résolutioncar ils estimaient qu'il pourra~t d'unc ccrtaine
façon coi-itrihuer à résoudre la situationet qu'il représentait unprogrès, si

Iirnitesoi:-iI. Le représentandtii Népal a ajoutéqire le proje1 de résoIution
contenait un grand nombre d'klérnents nouvcaux et positifqui faisaient dCfüut
aux résriliitionsantkrieuresAux terines de ceprojet Jerésolutiono ,utre qu'il
demanderaitaux Etatsde refiiser compIèternent de rcconnaîirc I'autoritde
1'Afriqucdu Sud sur laNaniibic ct dc mcttrcfi;toutm relationsexistantcncorc
avec l'AfriqueduSud dans la mesure où elles pourraient s'appliquer au Terri-
toire infernational,le Cwseil desécurilédemanderait également aux Erats non
seulcrncni dc vciIIcà cc ~UE leurs sociktksnstionalcs ntettent fAntoutcs Icurs
activitCsprésentesou futures concernant des entreprises coitlrnercialesou indus-
trieIIeou desconcessionçen Narnibie,niais ausside n'accorder i detels inves-
tisscmcnt!;aucuncprntcctinn contre lesrevendications éventuellard'unfutur
gouvernernentlégalen Nairiibie. Ces dispositions s'inspiraienen grande partie

des mesures prises reccqnlent par IeGouvernementdes Etats-Unis. Les dispo-
sirinnsprkvoyant uneétudedétaiIIéd ee tous lestraites bilateraux et muItilaté-
raux auxquels ['Afrique du Sud etait parlie etqui pourraicnt Etre considérés
commes'appliquant auTerritoirede laNamibieavaient été iiiclusdansle projet
de maniei4ea ce que lesrtsiitais de cetle éttidepuissentaider lesEta-ssi une
aide kiaii nkccssairc- Ii appliquer Ics risolutions des Nations Lnies sur la
Wami bie.Unc autrecaractéristiquenouvel teet importante du projet de résulit-
tion carnrnunétaitqiie, airxtermes de cedernier,le Conseil de séct~ritprierait
le Consei.des Nalions Unics pour la Namibie de lui faix parvcnir sori Ctüde
ainsique des propositions concernant non seulementla délivrancede passeporls
et dc visas aux Namihiens qui veuIent serendre àl'étranger,mais aussi Iarkgle-
nientatiori reiativaux vvyagcs cn Vurnibiç dc ressortissantsd'aiitresEtats.
Sans vouloir diminuer la portée des mcsurcs envisagkes dans,le projet de

rksoIutiori, Ireprkenrani de la Syrie a exprimi. la convictionque muku des
mesures Pnergiques sous Ia forme de sanciions efficacesprkvuw par la Charte
enipkheraient le Gouvcrnemcntsud-africain de s'ingercr dans les droits
politiqueset humains des Africains etdeporter atteinte d I'intégrterritoriale
de leur piiys(piéceno 8 du dossier; 1550' skance,par. 44 98).
318. IR représentantde la Zunibie a déclark que le Sous-Comité ud hoc
n'aurait pu obtenirde meilleursrésultats,étantdon116 lescircnnstanccsdifriciles
dans lesquelles ilavail travailK.Lç rapport énuniéraitun certainnombre de
mesuresrliieçhaqiic gouvernement pouvait prendre envue defaire pression sur
Ic Gouvcrncrnent sud-africain pour qu'il mette un terme à son occupationillégad Ieela Namibic. Le cefusde I'AfriquediiSud de seconformer aux resu-
lutionsdu Conscildesécuriteetdc I'AssemblkegkncrslcrcIativcs son rerrait de
Namibie Ptaitprobablement la menace Ia grave qui ait jamais psé sur
I'e~istencede l'Organisati.~n dcs Nations Unies considéde comme un instru-
nient eflicace pou;~e niaintien de la paix et de la skuriti: intcrnatioiiales.
Quvrqite la politiquecoloniale et 1.acistepoursuivieen Afrique australe par
I'hfriquc du Sud, la Rhcidixic et Ic Poriugal soit évideinnieaussicritiquable

quecelle pratiquk parl'AILriquedu Sudcn Namihie, on aurait pu cspbrerqu'il
scraii possibjede recueilliinplus largeappui en cequiconcernait les mesuresà
prendre pour libkrcrkaNimibic, du faitde Id resp;ponsribilirirecte que les
Nations Unics assiiiiiaieiith I'tgardde la,Namibie. La Iibkation la Namibie
etaitlitresponsabilitédirert.e des NationsIiniesti de tous Ies Etats hlernbres;
ce n'était pas seitlement irnc üffairc africain(pièce no8 dtidossicr; 1550'
seance. psr.101, 102, 103)
319. Ix représentant de ]'Esputne a soulignéque la présencedc I'Afriqucdu
Sud en Narnibie ct la non-i!pplictitiond'uneskricdrésolutions ,ont la rksolu-

tion 269 ((I969)du Coi~seilde sécuritéqui demandaita l'Afrique du Sud de se
retirer du Territoiravant le4 octohre 1969,constituaieiitunevioIationdu droit
intcmtional. Si l'on ajoutliti celtesituationd'illégalitéquele Crouirernernent
sud-africain pratiquait dans ceterritoire la politique condamnk h l'unanimité
dc I'rlp(zriheion consrallit qu'h la vinlaiion du droit intemationai venait
s'aiouteria violation dudroit moral et des nrinciriede la Charte. IX l'avisde
Ia &légation espagtiuIe,Ieprojet derésoluri'oncommunreprGscniait lin pas en
avant d'utie inInortancetvidente dans la voieindiuuk tant Dar[esrésulutionsdc
1'Assernblé ginérale que par ~rIlcsdu Conseildêskcuriié.'~oiiten appuyrrn t le
projei de résriluriucorrirnurila dklégationespagnole a forrnuk uncrkserveà

I'égard du paragraphe 2dt:sondispositif car elle estimait que, sur le planjuri-
dique, ce paragraphe étaitsuperfl (uiéce11"8 du dossier; 1550' sbncc, par.
113, 114, 115).
320. Lc rcprksentantd<:L'URSS 3 dklark quc puisque l'Afrique du Sud
refusaitde quitter la Namibie, il fallaquc lespuissaries occidentalcscessent
d'accorder leur appui politiq~~e, conomique etmilitaireA I'Afriquc du Sud car
cet Etat violait ICharte d2sNations Unies. L'tiiion mviiftique avaitsouligne
Atnaiiites reprisesqu'ittiiinécessaireque leConseil de Gcuritk et 1'.4wrribIée
généra leadoptent dcs rnweresellicacesesrinettan1defairepressionsurl'Afrique

du Sud ct dc lit contraindre SC conformer aux dkcisionsdes Nations Unics
relativ helt Kaniihie et pi:rmettand'ouvrir lavoie au règlemen[du problème
namibien dans I'intt.rCtdri peuplenaniibicn. La dtIégation sovié~iqucavait
proposé au Sous-Comité, 3fin de faire pressionsur l'Afrique du Sud et de la
contraindre icesser scjnoccupation iIlkgaIcde taKamibie,de recorntnander au
Conseil de sécuritkd'exigerde tous les Etarsqir'ilse conformmt scriipuleu~e-
ment aux décisionsdu Ctinseiide ~éciiriikct de I'Asseiiiblk pénkralcsurla
Namibic ct qu'ils rompent toutcs relations économiques, commercial~set
autres, ainsque toutes conimunications. a\*= l'Afriquedu Sud. kévknements
rkcentsavaient confirmh é.justesse de la position deI'Lnion soviktiquc.C'est

pourquoi Icsrecommandations forrnulkcs par le Sous-Comité dans sonrapport
au Conseil de ERcuritk(document Si9863) et dont ila kt& ultérieurement lenu
comptc dans lesprojets de rcsoIution ne pouvaient etrconsidérée de,l'avisdc
litdblémtion soviétiaue.conime entiéremenisatisfaisantes. Afin de remplir la
pie ni^& condition d'ciindépendance de laNamibie, à savoir 1'exp~1s&ide
Namibie desracistessud-alficain- et-leuradrninistratiainsiaue de leursforccs
militaireset de paIice, ét;iiewntiel de prendredesmesurcs plus efficaceque
cellespropoçéespar Ic Soilu-Comité etreprisesdans leprojet dc résolution al'exaineiCependant puisquelesreprésentanu des pays d'Afriqueet JAsic qui

faisaientpartie duConsei dc skuriti: cstirnaient que les mesureseiivisagées
dans leprojet de résoIutionpourraientdans une ceriainc mcsurc mntribucr a
régterlepr-~blkrndcc IrrNamibie, la dtlégaiiovittique appuieraitlprojetde
résolutioiiLe repréçentant dc 1'UIISS a cependant insistésur les rèwrves
formuféespar sadéIkgationà proposdes paragrdphcs 10 ct 12de ceprujetde
rksolution. II a cxprimkdeduutcs quant A l'opportunitéd'élargirIci pouvoirs
du Conseil desNations Unies pour la Namibie, nnlamrnent cn matièrede dEli-
vrancede passeports etde visas.Indifpendernrnent du fait queces questions
~Ievaicnt strictementde la compétencenationale des Etats Mernbrcsdes Na-
tionsUniw, t'extensiondesactivitésdu Conseilpotirla Namibidansce dumüinc
n'apporte~ritaucun résultatappréciabIeou tangible,inais detaurnerüitplu-
tôt I'attcntiodcsproblèmesurgents concernant la questionde Narnibie etne
feraitquesusciterdes illusiondans l'espritdupeuplenamibien. En ce quicon-
cernait les recommandationscuntcnucs au paragraphe 17 du pmjer de résolu-
tion qui avaient iraàtlacréationd'un Fonds des KationsUnis pour [aKami-
bie, ladklégationsoviétique appréciait les buthumanitaires de cettepropo-

sition. Cependant, pourcc qui émitdes sourcw possiblesde financement dece
fonds, IidkIÉgationsoviétiquecsiimait que ce fiiiancementdevrait Etreassuré
exclusiveinentpar descontrihutiansspécialesirnpiikesaux sociétbéitangkres
opérant sur le territo d're~s africains, ainquén Namibieet en Afriquedu
Sud (pi2cc n8 dudossier; 1550C séancep,ar. 124, 27, 128,129,130, 131).
321. Le représentantde Ia Pok~gnr,tout en reconnaisan1 ics tS16nents
nouveaux que le projetde rkluiion introduisait et tout en exprimason in-
tentivn dc votcrensa faveur,a rappel6sesrkservesAl'&rd decertainesde ses
dispositiaiis.Leprojetderesalutionfaisait porter scsrecon~mandatiounique-
ment surleTerritoiredclaNarnibic. Rduire IaquafiionBcettedimension était
peutcirc justifie du pointvue technique, maispas du point dcvuc pofitique.
La délégatio nolonaise avait rulijuutenu pour iriipossibldetraiter auccla
Namibie iridépeiidanirnendte lpuksance occupank. Ia République sud-afri-
caine,et peur illusoiredc traider[aqucstion des relationécrinorniqitentre-
tenues pardc nombreux Eratsavec la Narnihieen faisant abstractiondesrela-
tions de cc:sEtats avec la Kepubliquesiid-africaine. Lo représentand te la

PoIogne doutait de I'eBicacitedesmcsurcscnvisagks dans un projetderisolu-
lion dont lesdispositions concernaientuniquement la Namibie. Ilpartageait
l'opinionsdon laquelleleFonds des Nations Unics poiir la Namibieque ['on
envisageaitdecréer &vrai[ ê~rleinanck au moyende prélkvementssur lesinves-
tisseinentsde socictts kirangres optrant, iiotammenen Katnibie (pike no8
du dossier; 1550"stance, par138, 139,140).
322. Expliquant son vote favorable, Ic rcpkscntadcs Erars-Unisa déclare
que le 20 inai 1970songouvernement avaitannoiid lesnoüveIIesniesurcsqu'il
entendaitprendrepour décourager sesressortissantdefairedcsinveslissemeitts
en Niirnibir: er pour rerutoutesgaraniicsdc créditetüutrc assistance en vue
d'kchangescotnmerciaux avec ce tcrritoirLa délégationdes Etats-Unisétuit
heureuse drnoter que lesmaures kconomiques qiie les Etatsttaient appelésli
prendrcaux paragraphes4 h 7du dispositifdc la rCsolutionS198concrirdaient
avec[apolitiquedkjàCnoncée etappliquéepar son gouveriiement.En fait,elles
reflétaient cette ~olitiaue.l'avisde la délecation des Erats-Unis,de telles
inesurcconstituaientunecontribution sigrtiticiiauxcefforts duConseilpour

trancherefticawmcnt le nroblénledeIa Namibie.En ce aui concernaitItpara-
graphe 2,l~ouvernerneni desE&-unis conlinuairde siutenirqiieles&uver-
nemcnts Membres devaient avoirtoutelibertkde prendre les mesures appro-
prieespour.protegerIeurs propresressortissantsetpouraiderIe peupic nami- bien.te rcprCçcntaatdes Etats-Unis a égalementinaiittenu certainesrkrves
forrnuIéeasntérieurementilpiecenu8 du dossier; 1550'séance. par.163à 168).
323. Exptiquant son alislention iors du vote sur le projct de résuluiion
commtin Sj9891,Icreprésentan tcla Frunrr aexposé hnouveaula vues expri-
mées par la délkgatiunfrarlçaiseà propos da rhIutions antérieures:sarkpro-
barion devaiit l'extensiod'une pufitique discriminatoiret répressive à un
territoire dsiaiut interna!ional;saconvicrron que cctlc politique etaicon-

%rair1e Iésprit du Mandxt qui n'avait pas prisfin avec la disparition de[a
SociktédesNations; son r!outcquantau pouvoir des Nations Unics de priver
uniia~éralemen 'Afrique du Sud de son Mandat.II scmblait pdferahle a la
délégationfriinqaise,cncctc affaire dificetecomplexeet envertu ù'uneposi-
tionjuridiquedont lebien-rond6 n'avaitpasétébtabd Iiefaçoninconta?tabIc,de
nepas engager l'autorité des Nation Usnies dans uncvoic dont l'expérience
passkeavait 1nonti-6qii'elLerisquait d'ahnutià uneimpasse (piece no 8 du
dossier;1550' skance, par.175, 175,177, 180).
324. Lereprésentan t uRo~sarrnie-C'nqi,is'étaitaiissiabstenu lorsvote,a
déchrc quc la position fondamentalede sa délkgaiio anussibiensur les aspects
juridiques que sur lasaspectspratiques de la question, n'avaipaschangé:la
d&Ikgation du [ZoyaiitrieJni recoiinaisIs eadrlit indeniable du peuple de

Namibie B l'autudéterrnin~tion;ellttaitembarrassk par la rnanieredont le
Conseil s'étaiefford d'aider le peuple de Namibie à exercer cedroit; c[Ie
soulignait les considCraiiud'ordre pratique dont il fallait tcnir coinpte; eIIe
sisnalait la ntccssit&pourl'Organisation des Naiions Unies d'agir dans les
limitesdeses possibilités(pi& no8 du dossiçr; 1550'Gance. par. 186 A 189).

Observ~ijmgiirkrol~.~concernant larksolufior283 (1970)
di1Co~tsuile skcuritk

325. La résolution283 (1970)du Conseil desécuritées1particulièrementper-
iincnte pour ce quiestde [aderermination dcs conskquences juridiques pour

[esEials deIa présenccwtltinut de ['AfriqueduSuden Naniibic.Le Conseilde
securitéy a cn cffci réafirinksesrésolutions264 (1969 )t 276 (1970) dans
IcsqueIlesil avait dkclaréillégalaprésence continue de I'Afriqiiadu Sud ert
Namibie ci dans IesquclIc: il aviiiidemandé au Gouvernement sud-africain de
retirer son administratiairdu TerritoirLe Conscil de sécuritéa prisnote du
refufslagraiitet perçisiant.L'Afriquedu Sudde seconformer aux décisionsdu
Conseil demandant ;iI'Af~iquçdu Sud de se,retirer du TerritoireEn ce qui
concerne les conkquences pour l'Afriquedu Sud, IcConseil de sécuritéadonc
Établi que l'Afriquedu Sud avaitcommis ercontinuait de commettre un actc
illégaldu pointde vue international qui avait engagéet conrinuaitd'engagesa
responsahilitkinternationale.

326. En cequi conwrne les conséquencesjuridiques pour d'autres Etats que
l'Afriquedu Sud, la rkolution conticnt des dkcisions dans le domaine des
relations diplomatiques, consulaireset autres(par. 1 à 3 du dispositif), elle
dcmandeà tous Iw Etars rIcprendre des mesures coiicernanrIearelarionsüvcç
des entreprisesoitçontsessions cornmcrcialeou industrielles en Namibie (par.
4 it et 11du dispositifeIlelanceune actionconcernaln etsiraitbbilatéraiiet
multilatéraux (par. 8 et5' du dispositif]er exprinte I'intcredu Conseit de
sécuritépoiir [esmesuresprises parIeConxjl des Nations Unies pour [aNami-
bie en ce qui concerriela. passeports et les vis(par. IOdu dispositii). Elle
invite les Etatsh rendrecompte desmesuresqu'ils auront prisespour donner
effetaux dispositions dc Ia ri.srrlutiet,ellektablii leSous-Corniléad hoc
(par. 132116du dispositif1. avait faite touchant la possibilitéde demander un avis wnsultatif, a la 12'
sirancedu Sous-Comité udhoc. le10 juin1970. Lors Jecetteséance,lerepresrn-
tant de laFinIande a nofque la Cour n'avaitpasété saisidequesrionsreIatives
laNamibie depuisIejugt:inentqu7el[eavaitrendu en 1966 dans Icsaffairesdu
Siid-Ouestufricain,dcirxièinphnse ni depiiis l'adoption dçlarésolution 2145
(XXT) de L'Assemblé eénéraleL. e reprkntant dela Finlande a expliquéque sa

délegaiionne cherchail pas,en fortnulant cette sugestion,à remettreen ques-
tion lcdkisions fondameiiulesprises par I'Assernblégknéraie etteConscil de
sécuritésur lacessationdttMandat ni de les soumettrea une décision nu à un
avisde lat'oiir. aIfait ceInarquerque la cessation du Mandat était unerriçsure
irn?vucübIcpar Isquellet'Organisation des Nations Unics avait assuinéla rcs-
ponsabilith directe de I'avt-derla Namibie. La présencede l'Afrique duSud
en Namibie étaitdonc i[li:gaIc,aprks lacessation du Mandat. Le Conscil dc
sécurirédevrait fonder tocte nouvelle initiative relatàvla Karnibicsur I'en-
semblede la jurisprudenrz de l'Organisationcont~nue dans les résolutions
pertinentesde I'AssenibIOgnkralc etdu CcnseiIde sécuriti..e représçntantdc

laFinlande a faitobserver qu'un avis consultaiif serait certaincmcntrhsuti!e
pour dkliniren termes juridiques Icscons&quencs qu'aurait pour Ics aiitres
Etats1üpréscnçc continue etiIlkgalde l'Afriquedu Suden Namibie. IIpermet-
traitde dissiperda doute;, notaniment sur [es questions ayant traiaux rela-
tions diplornatiqiies et corfiulairespourraient Ctrc interprétéecomme im-
pIiquant la reconnaissanw dc ['suturitédc l'Afriquedu Sud siirlaNamibie er
sur la question de I'amendemeiitou de la rkvisiondes traites bilattrtiuxetrnul-
tilatérauentre les diffkreritsEtats et 1'Arriqucdu Sud dans [a iiiesure ces
trairkcontiennent des diipositionss'appliquant iila Namibie. 1.mrsqucces
accords ou traitCs ne contiennent pas de dispositionsprévoyant cxpliciterncnt
qu'iiss'appliqueità la Namibie, Ia questiondc leurapplicabilitk au Terriraire
devra etrt:examinCesur Iü bascdcs dispositions pertinentesdii droit inter-

national. Lc représentant de la Finlandea ajouté qu'un avis consultatifpcr-
niettrait de définiplus ~irécisément les droits&s Namibiens, riisidanren
Namibie ct B l'&ranger.II metfrait en évidencel'iiikgaldes lois arbitrüircs et
répressives de I'AfriyucdiiSudconcernant l'aparthe IRdreprésentant de la
Finlande a donnélectureà cepropos des paragraphes33 ct34du jugementde
la Cour iiiterrtationale de Justdue5 réÿrier1970dans['affad iera B~larcpiona
Traction,Lidr und Powr tYowrpnny.Liniitcdqui sBappIiqtient certainsaspecL5
dc la qucstion naii~ihienne(Barcdona fincrion, tigh ami Poiser Conipnny.
Liniited, deuxii.rphase,[email protected]. Rticiie1970, p. 32). IIa fait aIlusinn aux
paragraphes du jugement ;lum ientionnent lesobligations d'unEtat envers la

communautk intoriiational? dans son ensemble, obligations quiiniptiqucni des
droitsd'une importance si considemble que l'on peutestimer que tous lesEtats
ont iin tntéretjuridiqucà ;issumcrlcuryüuvegarde. Sclon le repré-sentandte la
Finlande. un avisconsultiitif de laCour ttablirait ~Iaircnicnt pour touque
l'Afriquedu Sud a tlé déctitde son Mandatsur leSud-Ouest africainpour cn
aivoirviolelesrermcsct avoir agiii I'enconirede.seobljgarions internatioiiales,
du statut iniçrnational du Territoire, du droit internationctdes droits fon-
damentauxdes habitanis du Territoire. En cc qui mnceriiait leIiklli: dcIa
question que le Conscil pxcrait à la Cour, le reprkscntantde laFinlande a
décIar6qu'il étaisimple. <i.:irede portéelimitéeet suffisamrnetitgénkralpour
permcltrc ë laCour dese prononcer(pièceno4 dit dossier; 17"séance ,.2h 5).
333. Le repré.wntant dc la Syrjc a cstimk qu'unavis consultatif permettrait

plus rrtcilernent de mobili:ier ['opiiiion publique au sujctlaeNamibie. Le
représentantde la Coiomb.:~a indiquéque sa prtrnibreréactiondevant la pro-
posjtion finlandaiseavair cri:touà fait positive. Eproposant que le Conseil340 NAMIBIE {SUD-OUE STRICAIN)

sollicitlinautreavis consultatif dla Cous, leSous-Cornitead hoc cnnllrerail à
ses travau:i un haut niveau juridique sans corripromettreeiirieii lesdL.cisjons
prises an1r':rieuremenpar Ic Conscil et I'Assemblke générale.ni en retarder
I'applicatitin. IR reprtsentant de19E-Tunctis'estluiaussi déclaréparrisande
demanderun avis consultatif (point 4 du dossier; 17'séance, p.6-7).

334. 1.erepréxntant desEtors-Utiisa accueiiliavecsatisfactionFü suggestion
durepréxriiantde la Finlande tendant àdemander unavisconsdtatif. Un nouvel
avis consultatif faciliteraitsadoute un effort constructif evui:dc rcsoudre
le ditlicile problerne. Le rcprksentande I'b;%pagnrai accueilli. lui aussi, avec
satisfactioii Ia suggestion finlandaise.aIpropos& quc dans la demnndc qui
serairadressk 3 laCour, Ies mors (conséquenc jesidiquesqu'sursit pour les
Etatv la présence...)),ctc.soient remplacés par lesmots u conséquencesjuri-
diques internationalesde la préserice..n.clc.Lc rcprkxntant de Pa Fintnndr ü
indique qu'iIaccorderait toute son attention h uii examen dIiisuggestion faite

par Ic reprkscnVant de 1'E.rpugtie[.IIsembleen ce qiii conmriie Ia suggestion
faite par le représeiitant Ji: l'Espagne, qu'aucune initiative n'ait étéprise.]
(Pièceno 5du dossier; 13"séance, p.3-4.)
335. Lc rcpfiscntant du Btirundi iiaxprimk des duutes sur l'utilitéqu'iIy
avait àdeniaiidei.unavisjuridiquci la Cour internationaledeJustice. Comment
pouvait-on attendre de pays qui ne tiennent aucun coinpte des resnlutionsde
I'Assernbl~cgknkralcqu'iis respeclent l'opinion de laCour'! Le représentant
de ia SierrzlLeone a accucilliavec satisfactionlaproposition du représentant
de [a FinIande tendant Qce qu'un avis consultaiisoi1demandé Ala Cour inter-

nationaIc.,ric. Justicc slasituation en Namibie. Toutefois. ils'est detnandé
sila composition actuelle de la Courpouvsit laisserpkvoir uneopinion favo-
rable. De nombreux pays. a-t-il prkcisé.étaientscepiiqiresdepuis Ia dkision
prix par 13Courcn 1966 (pike no 6 du dossier;14' dance, p.6-71.
335. La dtkgatioii de I'URSS a indiquc qu'eIle avait des dou~cî qtianr à
l'opportunitéde dentander h laCour internationaIede Justiccdcdonner un avis
cvnsuItaiif'surles conskquencesjuridiques qui résul!eraientdu maintien de la
présence dcl'Afriquedu Sud enNamibic. Cm doutes etaient fondés sur I'exa-
men critique de l'arrêtrendu par la Cour en 1466.De l'avisdc I'LRSS, 1ü

proposition tendant h demander a la Coiir un avisçonstittatif ne saurait être
considéréceomme uiic rncsurcnicace qui contrihuerairA chasser ['Afriquedu
SiiddelaPIarnibie (pi& no7 du dossier; 17"seance,p. 4- piècenu9dudossier ;
S19863;Add. IIRcv.1,annexe IV. p. 7).
337. IR represetitant duH#yoir#ri~Uni a rappelédes réserva formulées pllis
t6t et a fait remarquerque [adélkgariun du Royüurnc-Uni s'étaiahtenue lors
du vote des rémIutions du Conseilde sécuritke,t en particulier JcIiirksoIuiion
276 (1970). Le Gouvernement britannique serait prët haccepter 1i1proposition
tendant à demander un avisconsuliatif, h la conditioque la Cour aitla pos-

sib~liti.d'cxarninerIa question dans soncnscmble, notamment lacoinpetence
de I'AssernbIégeenéraIe A confier à l'ONU la responsabiltie deI'administratiun
dii Sud-Ouest africain, dontlestatut jundiquc cst Ia bave mêmede tout le
probIcme {piéce no7 du dossier; 17"skiance,p. 5 ---pièce no 9; Sj9863IAdd.li
Rev.1 annexe IV. p. 4).
338. Le Sous-Comitéurihoc a pris nolç des rkervcs fvrrnulŒs par divcrscs
délkgations, dontceIIesdiiRoyaume-Uni etde l'URSS,concernant notainnient
[a recorniiiandation qui a abtiutià [-adoption de la résolution284 (1470) du
Conseil de s&-écuri tk. Sous-Comité ~dhoc üdkidé quc lcs déclarationsdans

ltsqucllcs figuraiences réservesseraientreproduites dans lescomptes rendus
analytiques et dans le rapport du Sous-C'omité. Ellesont donc éIéconsignées
dans l'annexe 1V du rapport. Cornpte ttnu Jç &y: rkwrves, Ie Sous-Comitéprojet de rksolution Sj9892,que le Royaunle-Uni estimai1 qu'il serait sou-
haitableetopportun deprocéder à un examençompIetde Iasituationjuridique
et d'apporterdes Bclaircissementssur ceIle-Se.rkférant ladéclai.atioiiaite
3.cesujetcar Iereprhentant du Royaume-Unidevant IçSous-Comité,ilarépété
qucl'appui de la délégationbritanniquedépendaid te laprkntation devant la
Cour iiiteriiationale dcla qumtstiandu statdu Sud-Ouestafricain dansson
ensemble. La question, telte qu'ellse posait ici, nc scrnblapas alterdans
L-Cscn~.Lc rcprésenlantdu Royaume-Uni a sorrlign4uiicnouvelle fois quela
question reposaitsur certaines hypothèsesconcernan Lestatut légaldu Sud-
Oiiat africain,hypothésesquidcl'aiis duGouvernement britanniquedevraient
elles-memes êtreexaminoespar IüCour.Ellesn'apparaissaientpasexpressément

dans [aquestionmerne, maiselIesse degageaientclairementde certainsdiscours
prononcéspar Icsauteurs devant icSuus-Cornit6ad hoc et le Conseil. IIy
avaitla questionde savoirsi1'Assemblé généraleetaitcompétente pour nieltre
finau Mandatainsi qu'elleaffirmait pouvoir faireen vertu de IirCsolution
2145 (XXI)de I'A~semblicgknkrale.S'il étaiétablique l'Asseinht4egknerale
était habilitée àmettre fin au Mandat, de ['avis du Koyaurne-Uni.il res-
teraitii savoir si clle éttabilirk B confierIn responsabiliti.du Territoire
à l'Organisat dconNations Unies. CRS questions soulevaientdes pro-
bléme siiridiquwcomplexes qui n'avaienlencorc fait l'objet d'aucunedécision
ni d'aucun avis de la Cour internationaIeLe Gouvernementbritannique re-
grettait que la questionqu'on se proposait de soiirnettreà la Cour fitfor-
mul& de tellemqièrr: que la Cour pourrait ne pas secroire autorisée 5 se
prononcer sur les questions pIus fondanien talesconcernant Ie statutactueI

du Suddiiest africain.Ibur cesraisons, IeGoiivcmcmcnt britannique s'&tait
abstenu en cc qui conmrnaii la &mande d'avis consultatif (pièce nu 8 du
dossier; 1550'séance, par.189h 193).

XII. Rku~t DE L'I?TUDT, ESD~BATS

354. Il r.zsordes faitsquiontéti:analysksdans le présedocumcnt qu'il ya
eu accord entre lesMembres de l'OrganisationdesNnrions Unies aussi bien
qu'au sein des dcux principauxorganes intéressésI,'Assemblée yénkralcct le
ConseiIde sécurité s,r Icuprincipals questionsdefaitainsique surIapIupart
dcs question dse drnir xaIativesastatutdu Sud5uesl africain (Namibie).
355.A la \,ingt cunitme sessionde I'AsscrnbIégeénerale,ily a cuaccord

enfro les114dBkgatjuns qüjont vorépour la r6solütion2145 (XXI) etlestrois
dtlégatinn!:quisesont abstenueslorsdu vorc surcettc~ésaIutionpour rkaffir-
mer ledroitdupeuplensniibien à l'ai~todetcrminationl:esiatinternationadu
Territoire; le fait que l'Afriquedu Sud a failàises obligations et qu'elIea
denonce Ie Mandat; que leMaridai est tcrrninici quc l'Afrique du Sud n'a
aucun droitd'adniinistrcrIc TerritoireIIy a eu accordentre les Membresde
['Assemblégeénéral -e l'Afriquedu SirdetlePortrigaexceptés- surlesdivers
klkrnentsde lasituation esur Ieçobjectifsiviscrbicn qu'ailcotirsdesannées
suivantes deux membres pcrmancntsdu Conseil de &curitCaicnt forrnitli:dcs
résemes sur lesmethodes B appliqrier.
356. Dans deux résolutionsadoptks à l'unanimitépar IeConseiIde sécurité
en 1968,IcConseil de sécuritéa prisnote dece que I'AsxnibIEegkntrale avait
misAn au Mandat etila renucompte de ce fait. Dansquatreautresrésolutions

adoptées en 1969 et 1970, Ic Conscil deskiiritéa notamment reconnii qtie
I'AsxrnbltcgknkraIe avait misfin au Mandat,avaitdkidé que la présencede
l'AfriqueduSud en Namibiettait illégale,avaitdemandé3 l'Afriquedi]Sud deretirersonadministraiion ri^ Tcrriioire, avaifermement condanine1'Afriqui:
duSud pour avoirrefusé d:le fair etavait déclareitlegaleetinvaIidestoutes
les ~iiesurcpriscspar 1'Aftiquedu Sud au nom de la Narriibieou ence qui 1a
concerne.

357. L'unanintjtéet,a certainségards , aquasi-unanir deniatcommunauté
internationaIctcll~u'elles'estexririmédeans lesdébatsct da-- lesdécisionsde
I'Asscmblkegénéralée dtuConseiides2curitC cst unphknoniènerare etpresque
unique dansl'histoire de 1'Organiç;ttiondesNations Unies et dans l'histoire
des organisations intcrnatitmalect desrelarions internaiionsilc~en gentral. AnnexeconcernantIes effetsdc l'abstentionvoIontairedes membres
permanentsdu Conseildeskurité

1. Le Conseil des&uriré n'apas considéré que ['abstentionvoIontüired'un
iireiiibregerrnancnEquivalaitB un vote négatiffaisant obstacla l'adoption
d'iincdécisionqui ne soit pade procédtrre'.Depuis [acréalionde l'organisa-
tion desNations Uniesd, esmembrespcrmancnts sesont vuIontairementabste-
nus Iors dtvote sur une partieousur I'ensemblcda dispositirinsdes 105réso-
lutionsdu Conseil de skuritE. La Chine s'estvolontairementabstenw 15 fois
environ, 11:Etats-U~iis31 fois,laFrancc 78fois, le Royaume-Uni 31 foiset
I'Unionsc~victiqii148 fois.

2. On trouveraci-aprtslalistedesr&oItiiionsdu Conseil de sécuritclorsdu
vote desqi.ieII(qu'ils'agissed'un votc sur I'ensembleou sur une partiedes
dispositioiis)un ouplusieursmembrespermanents =sont abstenus:

29avril 1945 La question espagnole
19dhrnbrc 1946 Laquestiongrecque
10fcvrier1947 Laquestiongrecque
13février1947 Armements: réglementation etreduction
27 février1947 Incidentssurvenus dans le détroitdeCorfou
2avril 1947 Tutelledes zona stratfgiques
9 avril 1947 Incidentssurvenusdans le détroitde Corfou

t8 avril1947 La questiongrecque
1 aoht 1947 La questionindonésicnnc
75 a00t Y47 La question indonésienne
25 aoiit1947 La question indonésienne
26 aobt 1947 Laquestion indontsicnne
3mtobrt: 1947 La question indonhienne
I novembre 1947 Ia quation iridoni'sienrti:
17janvier 1948 La question Jnde-Pakistan
20janvicr 1948 Laquestion Inde-Pakistan
28 février1948 La question indonésienne

28 févrie1948 La questionindonésienne
5 mars 1948 1-aquestion de Pulesline
1" avril 194.8 La question de PaIestine
L7avril 3948 ta question dePalestine
21 avril1948 La question Inde-Pakistan
73 avril1948 Laauaftian dePatestine
49 t19411j 22 mai 1b48 La iuestion déPaIestine
50 (1948) 29 mai 1948 Idaquestion de Patestitie
-

Voir pu. 245 dc l'étude.
Pourune étude dclapratique duConseilde sécuritselon laquclle l'abstention
volontaird'un mçmbrc permanent ne raipas obstuçlà I'ndoptiund'une dkision
qui ne soitpas de procédure.en cequi concerne ncitarnrnentlagentsede cette
pratique, voir Constaniin A. StavropouuThe PracticeofVoIuntnry Abstentions
byPermanent McmbersaTthe SccuriryCounçiIunder Article 27,paragraph 3. of the
CharteroftheUnircd Nationsa,01 AniericrJortrnaiof1nternationnlLnw737!196~).3juin 1948 Lü qucstionInde-Pakisian
22juin 1948 Energieatomique: contrbIeinternational
7 juillet 1948 Liaqiiestionde PalestÎne
15 juiile1948 La qucstiod nc Palcstinc
29 juillet 1948 La question indonésienne
19aoilt 1948 La qiiestionde Palestine
4 novembre 1348 La questiondc PaIcstinc
ib novembre 1948 La que.îtionde I'alestiite
24 décembre11)48 La question indontsienne
28 décembre 1'948 La questionindonbiennc
28 dtcembre 1'348 La questionindonhienne
29 dkccmbre1848 La questionde PaIestinc
28janvier I94!# La question indonésienne
4 mm 1949 Admission denouveaux Membres ;iI'Orgüni-
sationdesFation Usnies (Israël)

7mars 1943 Tutelledeszones stratégiques
27 juille1949 Cour intcrnationaldtJusricc{Liechtenstein)
Il soit 1949 I,a question de Palestine
26 septeinbre1950 Admission de nouveau xlemhresd I'Organi-
saiatidcs NationsUnics (indontsie)
17 novembre 1850 La questionde Palestine
30 mars 1951 La questio Inde-Pakislan
8 mai 1951 Laquestionde Palestine
18 mai 1951 La questionde Palestine
I" septeiiibre191 La qriestionde Palestine
tO novembre 1951 1-aquestion Inde-Pakistan
23 décemhre11352 La question IndePakistan
24 novembre1953 La questio dnePalestine
3décembre 19.53 Cour internationaIede Justi(Japon)

3décembre19.53 Courinternationalede Justice(Saint-Marin)
14 dkcernbre1955 Admission de ntiuveaiixMemhrcs I'Orga-
nisarion des Yations Unics (Albanie,Jur-
danic, Irlande, PortugaI, Hongrie, Italie,
Autriche, Roumanic, Bulganc. Finlande,
Ceylan, Népal, Lihye, Cambodge, Laos,
Espagne)
24 janvier 1957 Laquestion Inde-Pakistan
21 févrie1957 La queqtionIndel'akistan
2 dkernhre 19:j7 La qucstion Inde-Pakistan
t1 juin I958 Plaintedu Liban
L4 juille1960 La quesiinndu Congo
9 aout 19o0 La quçstiondu Congo
21février1961 La questionduCO~~D
il avril 1961 Laqtiestjonde Palestine

25 octobre1961 Admissiondr: nouveauxMembres A I'Organi-
sation des Nations Unies (République
popiilairemongole)
Admissiondc nouvaux Membresà I'Organi-
satioides NationsUnies (~aurilanic)
24 novembre 1961 taquestion du[:ongo
9 avril1962 Lü qucstion JePalestine SAMIBIE

Dotes

4 octobre 1967 Admission denouveaux Mknibrcs iI'Organi-
çaiion desKationsUnies (Algérie)
Rapports du Socrctairegénéralsur les faits
nouveauxrelatifsau Ycmen
Question relative aiixterritoires iidrninis-
tréspar le Portugal
Qiimtion reiativ$ la poIitiqued'aparrh~diud

'Ciouvernementde la Kkpubliquesud-itfri-
aine
11 décembre 1953 Question reIative aux territoiresadminis-
tréspar Ie Portugal
4 mars 1964 La qucsiion de Chypre
9 avril1964 Plaintedu Ytii~en
4 juin1964 Plainte pour agressions contre Ic territoire
ct lapopulation civildu Cambodge
9 juin19M Question relalivc A la politiqud'apnlrcid
du Gouvernement de laRkpubIiquc sUd-

africaine
t8juin 1964 Question relativeh la politique d'apnriheid
du Gouvernementdç la Rkpublique sud-
africaine
9 août 1964 La question de Chypre
30 décembre191% Questionsrelativesà laRtpubliquc dkmucra-
tique du Congo
6 mai 1965 Qualion Je la situation en Rhodkie du Sud
22 mai 1965 La situationdans la KCpubliqueDominicaine
5 nov~mbrc1965 La question Inde-Pakistan
I2 noveinbre 1955 QuestionJE.la situationen Rhodkie du Sud

20 novembre 1955 Question de lasituationenRhodkie du Sud
13novembrc 1965 Oueition relarive aux territoires, ,iniiiis-
tréspar Ic Portiigal
9 avril1956 Qiicstionde lasituationcnRhodkic du Sud
14 ~tobrc 1966 Question concernant la Képuhliquedtniocra-
tique du Congo
16 décembre1966 Questionde la situationenRhodcsie du Sud
21 mai 1968 La situation au Moyen-Orient
79mai 1968 Qucstion de la situatiorienRhodésiedu Sud
(assisfanceA laZanibie, paragraphe 15du

disposilif)
19juin 1968 Qucstion relativaux mesuresà prendrepour
garantir la dcurité dei Etats non doth
d'armes nuclkairespartiesau Traitt surla
non-prolifkration des-armesnuclbires .
27 septemhre1968 La situation au Moyen-Oricnt ,
70 iriars1969 La situationen Narnibje ,
Icravril1969 Liisituationau Moyen-Oricn~
3 jiiitIet 1959 La situation au Mopn-Oricnt
28juiIlet1969 Plaintede la Zambie
12aoOt 1369 La situation cn Namibie

15 septembre 1969 La situationau Moyen-Oricnt
9 dhrnbre 1969 PIaintesdu Sénégal 22 décembre 1969 Plaintede la Gtiinée
30janvier 1970 La siruation en Namibie
19mai 1970 La situationau Moyen-Orient
23 juillet 1970 La quwtion du confiirraciaIen Afriquedu
Sud provoque par 1s poIitiqucd'nparrhrid
du Gouvcrnenientde laKépuhlique siid-
africaine
29 juillet 1970 La situationen Namibic
29juillet 1970 La situationcn Namibie
5 septembre 1970 La siiuationau Moyen-Orient
X décembre 19:'0 Plaintede IaGuinée

3. La pratiqueduConseil dc sécuritésetotilaquelleil n'epasconsidtréquc
l'abstentionvolontaired'unineinhrepermanentthit obstacleà l'adoptiond'une
décisionqiii ncsoit pade procédure a etéapprciuvkcpar chaque membre pcr-
rnanent et tandis que certaines dklkgatioI'ont contcsrken 1949,elle a ctc
awxpik par. l'Assemblée g%érrileet expressément approuvée par un grand
nombre d'EttltsMernbrcs.
4. Si l'onconsidérait uel'absicntion dmembres permanentsfaitobstaclc 1
I'aùoptiond'unedécision qui ne soit pasde prooédured, esquesijo~sSC pose-
raient en ccquiconcerne nctammentl'admission Ii170rganisatioii es Nations
Uniesde 21 desesMembres :IsraCl[~svluiion69(I969) I]d,unésie[dsolutiun
86 (I950)].Albanie, Jordariie.Irlande, PortugaI,IIongrie, Italie, Autriche,
Rournanic,Bulgarie,FinIanrle,Ceylan,Népal,Libye,Cambodge, Laos, Espagne

[r4solution109(1955)],Mongolie[ksolution 166(196111M , auritanie[résoIution
167 (196111,et Algérie[rksolutiun 176(1962)l;Iesconditionque le Licchten-
steinet Saint-Marindoivenr rcmpIirpour devenir partiesau Statutdela Cour
internationaledeJustice[réIolution71 (1949)et résolutionIO3(1953)]reswc-
tivement; l'envoid'ungrou:?ed'observation au Liban [résolution 12(1958)l;
Ic prcmicrcnvoi d'une Foxe des Nations IJniçsau Congo [résolution143
(1960)j;la créationd'une Force dcu Nations Unies a Chypre [résolutinn186
f1964)l;lavaliditéJcs sanc!ionsobligatoiresimposeesconire Iü Rhodksie du
Sud [rkolution 232 (1966) Ic;mesures à prendrc pour garantirIasécuritdes
Etats nondotésd'armesnuc!éaircsparticsau Traitésurla non-proliférationdes
armesnucléaires[rksalution 755<1968)].
5. C'estcriadoptant sesdkisions conformhmtt aiicllapitre Vde [aChrtc
etaux chapitres1,VI et XIIque IcConscil de skuritéa établsa pratiquescion

IaqueIlel'abstentionvuIonciired'un nrenibrepermanentne fait pas obstacle
à I'aduptiond'une décisionqui ne soit pade procidure. A trois reprises,des
décisionsdu Conseilde séciiriti:fond& cxpresçémens turun arficteau moins
du chapitreVil ont Cttadoptéese,n dépitde I'abstentiond-un rnembrc perm-
nenf au moins [résolution 54 (19481, r&olution 221 (1966). résolution732
(1966)].
5. LapratiqueselonIaqut:lle['abstentionvolontaired-unmeinb~c pçrrnanent
nc faitpasubstaclcAl'adopiionde dkisions quinc svicntpas de prockduren'a
p& changé avec I'catréeenvigueur des amendements 5 la CharteIrésolution
IYY l (XVII1)de I'Asxmbléi:génkrale]mêmesien théoriele maintiende celte
pratiquepurnietau Conseil d'adopleriinedkcisionalors que tous lemernbrcv
permanents s'abstiennent.1)epuis I'cntrk cnvigueur des amendements A la
Charte, le31 août 1365,leConseif de sécurita adopté25 rblutions lors du

vote desquelles(qu'il s'agisie d'vote sur I'erisembleou sur une partides
dispositions) un membrepi.rnancn:natu moinss'est abstenu.

Document file FR
Document
Document Long Title

Exposé écrit du Secrétaire général des Nations Unies

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