;)PVSU:QUEDUNtGER Bruxelles, le 18 mars 2005
MINISTRE DESAFFAIRESETRANGB<ES
CE LACôOPERAiION ETQEl,.'INTfGRATION AFRICAINE
COMITE 0APP(JAU)Ç CONSEJl.5 DU NIGER
PRESLA COURINTI;J:1:NAT.!OAU;USTICE
SECRE7ARIATPERMANENT
..
Concerne : Différend frontalier(Bénin/Niger
Monsieur le Greffier.
J'ai l'honneur de me référer aux questions posées par la chambre e qtuiont été
transmises aux parties par les services du Greffe le mardi 9 mors 2005.
Je vous prie de bien vouloir trouver en annexe les réponses que la République du
Niger est en mesure cl'apporter à ces questions. Les documents et rapports
demandés seront envoyés séparément au Greffe depuis Niamey. Ils seront
fournis en deux exemplaires certifiés conformes. Dans lo mesure où la
République du Niger possède ces documents dans leur version originale, ces
originaux seront également transmis à la Chambre pour dépôt au Greffe et
seront récupérés lejour du prononcédu l'arrêt de la Chambre.
Je reste à votre entière disposition pour renseignement supplémentaire et vous
prie de croire, Monsieur le Greffier, en l'assurance de ma haute considération.
l'Agent adjoint de la Républiquedu Niger
=--J.1é.i; î :,:Cc::._
~
Boukar Ary MrilTanimoune
, Monsieur PhilippeCOUVREUR
Greffier de la Cour internationale de justice
Palais de Paix. 2517 KJ La Haye '
Pgys-Bos 1
'
-1 Différendfronblier (Bénin/Niger)
Réponses de la République duNiger aux questions poséespar la Cour en date du 9 mars
2005 '
•
Ow;srfrn ]. la fronriêr-edans le secteur de la rivière Mikmu
b) Selon le Niger, la confusion a continué jusqu'aux indépendance~.Les autorités
nigériennes, qui ont hérité de cette confusion en 1960. ne s'en sont rendues compte qu•en
1974 avec la découverte des dispositions du décret du 2 mars 1907,comme l'atteste la.
"Note sur la frontière Niger-Dahomey'' de dêcembre 1974 reproduite en annexe n° C 71
du mémoire dela République du Niger.
c) Le Niger a pu retrouver et a produit le5 cartes suivantes représentant la limite entre le
Dahomey et le H.i.ut-Sénégalet Niger en conformité avec le di:<:cretu 2mars 1907:
- la cane éditée parGugclmann à l'échelle 1/1.500.000 édition 1907-1908. Cenecane à
feuille unique pour la zone frontalière considéréefait courir la frontière entre le Dahomey
et le Haut-Sénéga1et Nigerd ,uTogo au I1euveNiger (MN SérieDcarte n°12);
- la cane du service géographique del'AOF éditée en 1908 en deux feuilles (MN série D
N 13 et 14) à.l'échelie 1/500.000. Cenecane indique la fronlière suivant 1e décret du 2
mars 1907 avec moins de précision sur tesegment de droite allant de l'intersection du
méridien de Paris avec le sommet de la chaîne del'At.acoraet le confluent du fleuve Niger
avec larivière Mékrou.
Pour Ia.période allant du décret du 2 mars 1907à la dissoluLion du Haut-Sénégal et Niger
en 1920 et au-delà, le Niger n'a trouvé aucune carte reproduisant les remaniements de
1909 et 1913 appor[ésau décret précitê.
On notera cependant que le gouvernement généraldel' AOF a publié successivement en
1922 et1928 deux cartes administratives, indiquant le tracêdes frontières inler-coloniales
avec inscriprion des dates des textes de délimitation portés sur chaque lignefrontière y
compris noramment celle entre le Dahomey et le Haut-Sénégal et Niger avec le
remaniement de 1909 seulement. (Annexe M.N.D18 et D 18Bis).
Ence qui concernelespistesmentionnéeso .n··peul seréférer auxcartessuivantes:
Carte éditée par le service géographique dle'AOF, en 1908 (.:mnexeMN sérieD n°13
et 14) ;
2
()/
,:,i
vv-t r.ç::n;: rrniso:so Carte des Colonies de l'AOF au 1/500.000. Dahomey, Haute volta, Togo édition 1926
(A.nne,e M.N, SérieD, 23).
Ouestion 2 La.Mission Hoursr (18961
A la connai!:isancedu gouvernement de la République du Niger, aucun document n'atteste
l'existence d'un tel rapport. Aucun rapport de b mission Hourst n'a d'ailleursététrouvé,
ni à l'IGN. Dakar, ni à i'IGN. Paris. ni à Aix-en-Provence, ni à Niamey .. En revanche,
Hourst .:rédigé un ouvrageintitulé S11rle Niger et au pays de Touaregs, la Mission
Hours.t1, qui ne donne pd.Sd'informations particulières sur les éléments techniques de la
mission, mais que la République duNiger sera heureuse de tr<msmettre à la Cour sl elle le
souhaite.
Question 3 Les étudet de 1969.]970 errie 1979
a). La mission NEDECO utilisait les équipements suivants :
"11.-4-L'Equipement
<<Pour mesurer la profondeur, oo dispos3.Îtde deux sondeurs à échoenregistreurs de 24
volts, un atlas Monograph dont on se servit presque toujours exclusivement et un Elac
LAZ Castor marchant sur deux ba!lenes de 12 volts. On disposa1t également d'un petit
sondeur, à êcho non enregistreur, du type Heathkit, actionné par des piles, en cas
d'urgence» (Page II - 8, paragraphe 5 du rapport NEDECO tome 1 A.N.N. 2877, à
transmettre à la Cour}.
« Pendant les rours, la profondeur du fleuve à été constamment enregjstréepar un sondeur
à écho, en suivant autant que possible Ie chenal le plus profond. C'est ainsi qu'on a
dessiné unprofil longirndinal du Chenal navigable ))(Page H-12 paragraphe 2 du même
rapport).
« Les dessins de 1 à 44 montrent, le plan du fleuve, indlqu:mt la route du chenal le plus
favorable à la navigation, comme il l'a été fait dans les différentes excursions sur le
fleuve. Cette route, qui, en principe, suit le chenal le plus profond dans le fleuve, est
indiquée par rapport au système kilométrique et aux rives du fleuve. Au-dessous du plan.
on a dessiné le profil longitudinalle long du chenal navigable» (Page II-13 avant dernier
paragraphe du mêmerappon).
1
Paris,LibrairiePlon, 1898.Lapagedegardeet lespages379-418sontreproduiŒsenannexeduContn~
mêmoire de luRêpub!iqudeuNiger(C.MN.•Ann<!Xes s,érieE,n° 10).
3
_,:,:;.
/ 1
.... ,.,... """'" ".,·cnr
b). Pour ce qui est de l'étuderéaliséeen 1979 par l'IGN, la rné1hodologie suivie et les
appareils uùlisés sont les suivants : Mosaïque avec surcharges planimétrique et
altimétrique Echelle : 1/50.000
Nature des Travau: x
Mosaïque photographique renseignée:
Processus d'établissement:
EJanimétrie: - Mosaïque contrôlée (appuyéesur un canevas existant).
surcharge soulignant les détailscaractéristiques de la planimétrie (viliages. voies de
communication).
Altlmétrie : - points cotés.
- Courbes des niveaux interprétéesen atelier ou adaptées àpartir des
cartes existantes.
- Equidistance des courbes variable suivant la nature des documents
exploités.
Toponymie: - issue des cartes exi!.tantes.
Caractéristique: s
Document de facture simple, d'obtention rapide. de pnx de revient économique.
L'échelle n'a pas la rigueur de celle d'une carte, particulièrement en zone accidentée.
(Préférer alorS l'orthophotoplan).
Facture faisant apparaître en priorîté l'altimétrie en réserve, laplanimétrie et la toponymie
figurées en noir ven:int plus discrètement.
Nantre des documents:
film positif combin~ reproductible de la mosaïque surchargée.
Tirages sur tous supports « diazo » :
Exemple : fleuve Nîger (Modèlemathématique).
Documentétab1 iour perrnenre l'établissement d'un mod~le mathématique du fleuve 1'
'
Niger. 1.
La richesse de l'infonnarion de l'image photographique concernant tous les détails de
l'hydromorphie ne pourrait êtrerendue par une carre au trait.
(e;,:;traitde l'étudejoint en annexe; deux. copies du rapport complet seronr transmisesà
la Cour). Que.ttion 4. Le rqppon NEDECQ
Le Niger transmettra à.la Cour deux copies légaliséesdu rapport final de septembre 1970
déposé par la firme NEDECO. ainsi que l'original étant entendu que celui-ci sera
récupéré au moment du prononcé de l'arrêt de la Chambre
•
Les profils transversaux auxquels il est fait référence au chapitre page 12, du tome I
dudit rapport ne figurent pa,; dans le dossier NEDECO conservé à la bib1iothèque des
Archives nationales du Niger. Le Niger a fourni en annexe de son mémoire les cartes ainsi
que les profits 1ongitudin:rnx se rapporunt au bief fronralier sous les numéros D.43/36 c!
D.43137.
Quesiion 5,L'érudede 1965
Le rapport de fin de mission de la reconnaissance des hauts fonds du Niger de la mission
d'étudesur la navigabiiité du fleuve Niger réafüéeen 1965 par le service topographique et
du cadastre de la République du Niger figure en annexes n° C 194 et 195 de la Réphque
du Niger. Ce rapport apporte toutes les précisions utiles surlaméthodologie suivie. e:u
particulierans ses deux premit:'.respages (R.N., annexes, pp. 196 et 197).
Le service topographique et du cadastre de la République du Niger n'a procédé àaucune
autre étude similaire sur destronçons différents du fleuve dans le secteur concerné parle
différendfronblier Bénin/Niger.
5
1bî
YV:SM•·n:- f'T11:- frn,·5i!J "
'
.'' L , 1. _,
à::~~ )~'1;1:::_c_:,_~" f/31 ,n-
1 / Or '.f.,Lr-;,;; -
~
1
INSTITUT GÉOGRAPHIQUE NATIONAL FRANCE
---···
MODÈLE MATHÉMATIQUE
OU FLEUVE
NIGER
1
--
'
ckRTOGRAPHI~
--=.-=:
:-:.:-.=
J -~=1
'
=__: .:\
',
© l.!i.N,•Pari!1980 I.G.N-.FR~CE
\36bisruede6ren1llJ.570fARIS
)Qfl,,") ,•vJ<"<" · r-Tn~n,l<n - -·--· .. ~--·· --·
•
Nelure des Hèlv~ul( :
. s.urcharx,., :•<:•.+:_1~;,,,1!;-~ ,:i,;.~_lj~!~r;i:·~:::.~·::::::!,:i>~":'! ;~:3ii 1T,;;.!r;,•vi:!,31l~,~
vcie:l ds tc>:'ùfJ','.îc;,tîor.}
f!xiz1an1es.
D·JCumenr de fdcturt; si<"a,p!~d . ',,brnr11ion <ti~ict.::de 011:< ·jt-rr::v;~·:-,.,.:,conom!~u<;i.
L'écl"l~lle n'a pas ta rî(ln<>ur dB 1:l:}lh:t!",,::~ .:-:1rrç,_ f~"r!k:u\;t-rP-rn~'"I! ':"!)~;:}r,~ ::i::cictcnt~~-
i
ttt,~
F5C1:Uf€t foi:-;.::mr SPDBcoîtr.; -;111t:ri:,,ri!G!°51~1:Y.~'r;,.. ;!::,:•t.c=- ':'·\ r4:".t;.'.:'piati:T•~'!"~i~
,;(',pon..-mi<J figut-éos on no!f Vt"l"-"'ù{r,k.:';~i:::,.,:;~!,)~·:~r:::. I
I
Nature d~(t documGnts :
- 1/roges ::rt.irt0\.!6 :;uppon~ ··.dis~,:i
•
Exempltt : Flùuve Nî~e, {Moc.;.1:-: 1'T',~t:1~r<151":,:-:;.;~;;
QQ,:,;uiY1B11r ?.1e.!::_îl)ic.,pt;;r1i-.-:;r;1-i:-T~i:~·.;:-"=>··"!::·.:,.:·,-,,;.ri~n.:1,;-,~:,~er,1"' j:; f!,;"4v,.,
Mig>?"t.
l..S::-icheS$e ,:lP-I'1r,~~:-1ff-~;ti,.,r: r·<r:,;,-~;><:;');-,!,:q:·~:-,.h:•~?'·" ;:;.;,;).'-':r:-,:.:--i :~··,;:~t;.::. ,i~"r~;l!,
r:v r·hvtirQm~,!T;r_Î~; !'1,â! f).:)\._!!:le--:·,è:;'•::''i·.!;:",--,:-?!~"- :;,r:-:;:t
YV4' r~:oz noi• INSTITUT GÉOGRAPHIQUE NATIONAL - FRANCE
----=--=-·
---·-
---
----
-----
---- MODÈLE MATHÉMATIQUE
=:::.==::·.::=----- __
----- - . ------------
-- -- ------ --- --
---- --
----
--·---
-----
----
----- --
-----
'-----
' ---
,
'
© LG.N -.Paris1980 LG.N -.FRANCE
136bisruedeGrenell7 e, 700PARIS
TélexS :M2 D10 551f ., -,·.
/..._-
Le Modèle mathématique du fleuve Nlgef: un grand pas dans la connaissance d'un fleuve !
Dans le cadre de l'aide internationale aux pays du SAHEL, lors de !a conférence des bailleurs de fonds
de la Commission du t\euve Niger, réunie sous l'égide du P.N.U.0. au siège del'UNESCO à Paris en janvier
1977, il a été prévu d'élaborer un Modèle mathématique du fleuve Niger.
Il a été alors demandé au Fonds d' Aide et de CooPération de la République française de financer la
construction de ce modèle entre Koulil<ero en aval de Bamako (Mali) et Gaya en amont de la frontière
Nigéro-Nigériane.
Un modèle mathématique est la version informatique moderne des anciennes maquettes en plâtre dont la
complexité est à J'échel!e du sujet et des problèmes à résoudre. C'esr un outil mathématique de simulation
du comportement du fleuve qur utiliseles immenses capacités des ordtnateurs.
la réahsation de ce modèle a été confiée à la Société SOGREAH (Grenoble) Société d'engineering
hydraulique qui en a conçu le programme Parallèlement, l'ORSTOM devait fournir les données hydrologiques
nécessaires et l'Institut Géographique National-France était chargé des travaux topographiques et carto
graphiques destinés à fournir au modèle des données topographiques homogènes et fiables.
Le Modèle mathématique dans son état actuel couvre une section de 2 000 km environ pour une
surface prise en compte de 130 000 km 2.
La mission confiée à l'InstîlutGéographique National-France a conduit celui-ci
1 - àétendre sa gamme de produits en concevant un document original,économique.et complet, sous forme
d'une photocarte monochrome portant en surcharge tous les renseignements altimétrîques et p!ani
métnques utilesâ la réalisation du Modèle mathématique ;
2 - à appliquer un processus nouveau mettant en Œuvre une chaine informatique et permettant de rêhabi!iter
et d'exploiter des levês anciens (de qualité) couvrant des dizaines de milliers d'hectares ;
3 - à étendre ses interventions de terrain au milieu aquatique (travaux bathymétriques) qu'il n'avait jusqu'à
présent que bordé.
Prêcêdép ear un mvemaire complet des donnêes topographiques existantes. tam alt1métriques Que plammétnques.
dans l'ensemble de la vallée. la réalisation des photocanes renseignées tait appelâ des prestations multiformes mettam
en Œuvre des techniques éprouvéesauss, b,en que des techniques de pointe. Elles son! de trois types .
- travaux aériens el bientôt spatiaux lsatellite SPOT) ;
- travaux de terrain;
- travaux d"atel1er.
Travaux aériens
- pnses de vues aériennes à grande ou pet•te échelle par les avions photographes de l'escadrille du Service des Actwités
Aériennes de !'I.G.N.;
déterminations alnmétnques par S<JrvoA l .P.R. !laser)
Travaux de terrain
· détermination depoints de canevas planimétrique par géodésie Doppler;
· observations de cheminements polygonaux .
- nivellement de précision lrattachernent d'échelles decrues au nivellement générslde l"Afriq<Je);
- nivellement de profils en long ou/et en travers.
· relevésbathymé!flq<Jespar écho sondeur embarqué :
- levés a!timétriques à la planchette
Travaux d·atalier et da laboratoire
· détermination du canevas planimétriquede mise à réchelle et deredressernem des photos aériennes (T.P.f R.) .
- redressement des photographies sériennes.
- montage des fonds photographiques :
- préparation et gravure des planches de surcharges;
· calcul, numérisationettracé automatique des croquis en élévation des profils en long ou en travers,
établissement des répertoires de coordonnées ;
· âtablissement des films planche-mére pour tirage : soit sur papier R.C. !tirage permettant la vision stéréoscopique par
u1,!rsation des photographies homologues à celles utilisées pou, le montage du tond photographique. soit sur papier
d,azoique pou• les travaux d'études\.
Cette Œuvre cartographique dépasse désormais très largement le cadre du Modèle mathématique
et. recouvre le schéma d'aménagement du Niger ne serait-ce que par. l'énorme réserve de documentation
géographique actualisée et cohérente qu'elle constitue..·;-·-:
W±¼ \~-t,·:.,.,.,,_.,._ 'i·<'<',,'1'·
'.
:.·
••
!•
,'_~t~ CARTOGRAPH1
4"00'
17"00'-f---~.---
39 r,,
~ ~,~s,•;._'~'~t::"'
r-,-EC-M\ -,•:1: .TA-~·
•
43 42 41 40
Tableau d'assemblage
55 _\.T,n;:;
/ACClilJ ~
Echelle= 1:2200 000 16"00' fi/'~54,/ 53
5a00' 1 64 63/ ~N.K,;n_}-
,---t,~------.,,.C ~SOUM~ f:62- 61 ~;AfiA
j_ e 69 ( 1)6BriA 67
-~O"i/A,BATA/ ~ ) ~ r(' NGORK
,,! 72 71 ~,-"'70 p d_
= 77
YOUVAe -r, l[]S ORIENT
NAMAL/ 80 79 78/ê'~~~·51i=:::~-s,;µ1::;_5_
• 81 81 87 86
5aoo· 85 ~~Bv 83
t5°QQ'-IÎIID-ils-tf- ,/--"9'1Q07_8e;9T<is___f8t!!8~-ir,l:::1:,.J,J'-j--f~IAtU':OU,;.S+'-+.::,
'f--
100 99 / 97 96 :l:J106~l'iÉ. ~, / KONNA
,.../ OIDUAA KOUMBE r---'
98 93 92
SOKÙtn 104,.i103 y' 91
( SOSSOSÉ [_,t--=
108 !07 106 105 ? • 102 '101/
î[NHIX 1r' 112 11\,--· MOPîl
117 116 !15 114 /113 r1 11rn
mono DlAURA~l K UAKOUAO(J,
120
116 125124 ~3 122 121 SOFARA119 3èm1
POiO OLONGOMO MASSINA DJENNÉ•
~SAÎ J /
!34 >-;;3 t31 !31 !30 !19 !181'
7°00' M 43ALA OIORO 138 13_Î l/!36
144 ') 142 141 140 139 / f:'1!GASS(J
158 157 156 ç ~SffiO150 149 148 147 146_) t,,
ll.l~..TAMAIII-t--:;7\ Tfllf
/ 155 / _.SAN 1
P\ 1 151 )
\ - f r~«GA;s,s,o._,-
13"00'-~1~54~'-';:;(=,3-ecT---"1"-51'-----1
159
KOlllKORO
t60 AU 1:50000 DU MODELE MATHEMATIQUE DU NIGER
1'00'
2°00'
SAMBA
3°00'
33 32
30 29 28 27
60URMA-
RHAROUS 24 0°00'
34
23
GAG
~ère tranche
2
21
0'00'
,,
'3
tAC X:'//Af2ème1 tranche
,.1
WATI
:ranche T
E
5°00'
IA 17
15°00'
14
13
Tlllll8tRY
12
1°00'
8
7
13°00'
KOUl~
160 3°00'
4
3
2
...-......-12°00·
GA'tA1 1
Mosaïque hypsométrique - Levé direct
Échelle: 1:5 000
Nature des travaux ;
levé topographique direcl reporté sur fond photographique.
Processus d'établissement :
Planimétrie : mosaïque contrôlée à une échelle moyenne du l :5 000.
Altimétrie : - mailles de nivellement direct rattachées au nivellement de précision
iréseau général!
- imp!smtation de bornes {1 par krn2 environ).
- semis de points cotés déterminés sur le terrain. Calculs et dessin automatique.
- courbes de nweau stéréophoto-interprétées en atelier, équidistance: 0,25 m.
Toponymie obtenue par enquête sur le terrain.
Caractéristiques :
Intérêt de l'image photographique ·
- vision qualitativeet quantitative du terrain.
- délais de réalisation plus courts que ceux de la carte, mais précision planimétrique
inférieure du fait des déformations de J'image photographique.
- intérêtd'une prise de vues aériennes récente.
Nature des documents :
- film positif reproductible de la mosaïque surchargée.
- film positif reproductible du calque de cotes.
- répertoire des bornes et repères de nivellement.
- possibilité de transmenre des profils en long et en travers.
- tirages des fürns sur tous suppons " diazo ".
E;,,;emple: Extrait du panneau BOUREM-FOGHAS au 1:5 000 !MAU). levé étabii pour des
études d'aménagements de casiers riiico!es avec irrigation gravitalre.
Applications possibles aux échelles du 1:500 {projet de site de barrage) et jusqu'au
1: 20 000 (tracé routier et projet !errovialrel. _,
•
-"",,--
,,S!'".. -<i't. ,...,...,,-, ,.,.'""~·- ,,, 3
Mosaïque avec surcharges planimétrique et aftimétrique
Échelle : 1:50 000
Nature des travaux :
Mosaïque photographique renseignée.
Prcces:.us d'établissement:
Planimétrie : - mosaïque contrôlée (appuyée sw un canevas existant!
- surcharge soulignant les détails caractéristiques de laplanimétrie {vmages,
voies de communication!.
AltirnétTie - pomts cotés.
- courbes de niveau interprétées en ateher ou adaptées à partir des cartes
e)(istantes.
- équidistance des courbes yariable suivant la nature des documents exploités.
Toponymie : - issue des cartes existantes.
Caractéristiques :
Document de facture simple. d'obtention rapide, de prix de revient économique.
L'échelle n'a pas la rigueur de celle d'une carte, particulièrement en zone accidentée.
!Préféreralors !'orthophotoplan).
Facture faisant apparaître en priorité l'altimétrie traitée en réserve, !aanimétrie et la
toponymie figurées en noir venant plus discrètement.
Nature des documents :
. fll!Tlpositif combiné reproductible de lamosaïque surchargée .
. tirages sur tous supports,. d1azo ".
E,;emple: Fleuve Niger !Modèle mathématique).
Document établi pour permettre l'établissement o·un modèle mathématique du fleuve
Niger.
la richesse de l'information de J'image photographique concernant tous les détails
de rhydromorphie ne pourrait eue rendue par une carte au trait. u.i-"""'·"·
:.2'! ffl.3252.2:6
,,._., "'·252.01)·11
"'·"
"'·" '''-''
ZSU3 "'·" 2S"1.1S
"'·"' 2S"1.SD "'·"
ZS"l">;6 '"'-'' "'·'" ,.
~~~ .¼ "'.'" "'·"
~~ 1!51.42 B."'·" ~ "'·"'
zs-usm.~ •"'·" "'·"
"'·25"1.0"1 250~-,f'-
"'·"
"'·" "'" ""·"
"'·" ""·"
"'" "'·" "'·"
"'·"
"'·" "'·"
~..:~ 251.1251.0325G.S6 CUI1D;."
M!~ "'-'<!!"
""·"' 5.2325"ffl."1S~..:~
"'·" S.Tl 251.• "'·" ~-.!1
"'·'" ffl.25:12 25"1.63 "'" ~,_'l
.... "'·"..... "'" 22.1, ""·" "'·" 250.IS "'·" •
"'·" ""·" ""·" "'·" 5.35 251.SG îff,_!!
"'·" is:1.ss ~~
"'·" "'·" "'·" "'·" j,i
""·"'·" "'·" ~
Z!l1.S8 "'·" "'·" fi~'..
.,._., "'·· eus 151.19 ""'·"
ffl.41 ZSl.9! "'·" 250:.82
"'·" ..... "'·"
"'·"
,---. "'·" ..,,_..,
"'·"
"'" "'·" "'·"
252."1'1 251.10 "'·"' ,t,/ .. _,. ~-
2S'l.SQ "'·"
251.32 "'" ""·" '
"'"' 252.10 2'5115 25"1.51 "'·"
251.'11 "'·" 25'."1.4""·" "'" 2:i"t.JS 251.!S
·" "'""'·" ""·"'·" 251.52,O.
"·" "'., "'" ~-
"'" ""·"
251..U
"'·" 25'1.'1 "'·" '"
"'·" ""·" 251."14 "'·"
"'·" """ Z:i!.83 2525e_ 25"1.l?52.812.3'.....251.'H "'·" 4
Levé bathymétrique sur mosaïque
•
Échelle: 1:2 000
Nature des travaux :
Étude d'un site de barrage. Travaux selon un schéma liéà la morphologie du terrain en vue
du choix d'un site favorable.
Processus d'établlssement:
Planimétrie: fond photographique obtenu par agrandissemem.
Altimétrie : - levé de profi!s terrestresen nivellement de précision.
- levé de profils bathymétriques sur enregistreur-sondeur.
Caractéristiques :
Document d'étude surlequel figurent l'implantation des profils terrestres et une représentation
en courbes de niveau des résultats fournis par les profils bathymétriques.
Profils à échelle variable établis sur table traçante.
Nature des documents :
- film combiné reproductible de la minute photographique surchargée.
- carnets de profils en long et en travers sur support reproductible.
Exemple: Défilé de Tossaye (Ma!i). -~~-~i._.__,-_
::::,K'
•
23$-~1-.. ei!"';
.·-"' ~:: {J; ,,
. ':::-;t'.:~;~1:~~{ 8
Profils en long ou en travers
Nature des travaux :
Cheminement altimétrique présenté en élévation.
Processus d'établissement:
Cheminement effectué généralement en nivellement direct et rattaché au réseau de
nîvel!emem de précision. Enregistrement des observations sur cassette magnétique.
Représentation graphique à l'échelle du :
1:100 pour l'altimétrie,
1:10 000 pour les distances_
le choix de ces échelles est arrêtéen fonction de l'étude demandée.
Caractéristiques :
Obtention du profil sur table traçante à partir d'un programme établi par exploitation des
bandes enregistrées.
Ce type de levé peut être appliquéâ divers travaux :
levé de profil pour l'implantation derelais hertziens
!evé de profils bathymétriques
- levé de profils d'obstacles !terrain d'aviation}.
Nature das documents :
- plan de masse sur calque ou sur assemblage Photographique
.calque ou film autopositif reproductible du profil renseigné
- présentation de tous tirages " diazo " sous forme de carnet.
Exemples: Extrait de l'étude "Site de Tossaye" (Mati).
Profils terrestre et bathymétrique. ALTITUDES
255 -
-
253 -
-
251 -
FORGO II - MALI 1919
-
PROFIL EN LONG
249 -
CHENALDE KAS
ECHELLE DESDISTANCES: 115000 -
ECHELLE DESALTITUDES: 1,so
241 -
''<dft' @ JG1.Par1919
~ M, ~- ,n M, M
COTESSOL •" "• • • • • •'
~, '" '" '" '" '" '"
N N N N N N N
DISTANCESPARTIELLES 59 52 31 52 32 53 53 52
o N a,
DISTANCESCUMULEES 0 '" N N N' M
"' ""
442 "' 249a64 10
"' 11
493 24~ ..16
w,
249 ..15 12
546 u,
59B "' . 249 ..61 13
u,
w
651 249 ..65
u, "
w
104 249 ..15 15
u,
"' 16
156 249 ..63
u,
BOB "' 249a64 11
u,
w
B61 249 ..46 1,
u,
w
914 249.,53 . 9
u,
w
961 249 ..24 20
u,
N
1019 249 ..12
w, /. 21
1012 248 ..89 / 22
"'
1124 24B,62 23 -'
w·1
1230 248 ..55 25
<J1
N
1282 248 ..50 26
<J1
N
1334 248,55 21
<J1
w
1381 248 ..55 28
<J1
N
1439 248,65 . ••
<J1
w ~
1492 249a29 30
~ ~
1545 w 250~02 31
1511 N) 250a03 1 P 32 (Sl- 230.03 BHIHJ
REPUBLIQOE DU NIGER Niamey, le 2 4MAR Z.00
5
MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES
DE LA COOPERATION ET DE L'INTEGRATION AFRICAINE Le Coordonnateur
COMITE D'APPUJ AUX CONSEILS DU N!GER
PRES LA COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE à
SECRETARIAT PERMANENT
M. Phillipe COUVREUR
Greffier de la Cour Internationale
de Justice
11,00017
BORDEREAU D'ENVOI SP/CACN/2005
No Désignation Quantité Observation
I Relevés des hauts-fonds (juillet-août 1965) 1original+ Les documents
P.K. 200à P.K.278 tronçon n°4 2 copies ongmaux
restentla
2 Mission d'étude sur la navigabilité du fleuve1original+ propriété de la
République du
Niger Notice explicative = sur la division du 2 copies
fleuve en zones. Niger, et seront
retournés au
3 Rapport de fin de mission sur l'étude de la 1original+ Niger après\e
prononcé du
navigabilité du fleuve Niger Tronçon frontière 2ucopies
Mali-Niamey verdict de la
Reconnaissance = Avril, Mai 1906 Cour.
Relevés des hauts- fonds =Juillet.Août 1966
Juin. Août 1967.
4 Mission d'Etude surla Navigabilité du fleuve 1original+
Niger. Rapport de fin de mission de la 2 copies
reconnaissance des hauts-fonds duiger
effectuée du 5avril au 17 mai 1965
5 Rapport de fin de mission sur la navigabilité et1original+
relevé des hauts-fonds du fleuve Niger effectuée 2 copies
du Ierjuillet au 13aoùt 1965
6 Etude sur la navigabilité du fleuve Niger entre 1original+
Tossaye et Yelwa. 2 copies
Rapport final septembre 1970 (Torne I et Il)
B.P: 278. 8001 Niamey-Plateau Tél: (227) 72. 41. 70Tél/ Fax: (227) 72. 41. 67 !~.,fFir~.- IÎ/I
;~- t,i t...., li \i[ R
;:n,Jtr
V.,.; L ' - AOUî 1965
'
P K. .200 a P.K.Z78
TROH(Ott
.....
,
/
'
/
' •
/
_,_,, ·.~·- .~
·•. ·----
_,,
•
2''
'
'
' ...'·..
ra '
""v'
•
-.tl''.'
~ •-·.:
~·-··\ '
"'-' •:-,!:.{01,.0;
.\ 0o_.,,,
' .~- "" •
\
\
---------·
'
\
.' PK205
-'--~-'7-- .,., , ·, / /
(
1 '
1
- \
\
--
(o.so'
l ,
\
MEKROU
\ < BOUMBA
. . //••
---·_:••Il.•.
}/'
-- ,/''----
,,'
------- \
\
~--------
pK\ 215
(',\
1
'. 1
fo•~} ~
·___,,- . ~ . . DJEBOUKIRIA
.•
,{d60} • •
,- (C-60_/
- - -----
"-----
-----
-----
i
1'
I
/ I
I . 1
I
·-- ·--
,.,-/
; D L<-,0 0r-,i
------
1
1Ji..
·...____
'
1
PK. 225
.1-··
--·------------------------=----
---
- ,
-
...
. l•±.!$
'
1
1
pK .230
'' /
,
-·---.
--
.~ .,. pK 235
\
\
\
··~. ,,,.-\,
/.
/
•
/
' --------
. ___,/' .-------
_/
/ ..
/ / . 1 ---~-..-,.,./" _/
\..- ' .:·,;,
..._..· ,.,., _/-~--------
----- /
~
.~
/
/
PK240
?i -------•
- ---------~· \
\
' '\ --- .--
'\\ '
' \4-'I,0
.:..,-
,,,-.- . fo......:~._ .~.{q0} ~ __ ..,__
-- ~---- - ..·. ·.
/ ....---_/OIO)-
\
\
PK 245'
i •
KOULOU
'
\
\
\
\
""
---·--- ''-{Jf(I,
. ,- /
-- - {tl.,l~ ;
'' -----
PK 250 _,
/ ,,,,1.14
I
/ 1
/
/
/
/
_/
---------
i ---
1 ' '
1 '" '
!------
,::-,---.---.-
- -
\
~pk.2
Ne ' ',-,
'-
---- 1.
----- "" '
/ ,._';,(Pl,...,---
- ·
.((l).7fl}
',p ~:, ~
bassqs <ZèlU)<..d1fFici\qrn,znt manaruvrabhzi ,zn haut,;z:s iz.a:ux
ma:nŒuvr-abl,z
ll<Z d<Zs qu<Z praticable\'
~\
\
\
'fou/_.,
\ ((O,Z.Oi \ à
'
- -- - -- '
\
\
PK260 LETE
----------------------- -- --0 (0 711/
---------------~----
F1
. ~ .- .- .- ........._
.--.....--------
265---------- ~' {50/ _.,
.---- --
-
0-;---- ----
\,,!.
.
PK270 ~ .----_-__
~-
- ----- .
---- 1
-- _;_..-· -· -
- .
1
!
PK 275~---------
.------
--- MISSIOND ETUD1' STTR LA WAVIGARILITE
--· -----··--
DU l'Ll':îlVE WJ(;Ell
NOtIOE EXPLICATIVE sur la division dli fleuve en zônes~-
Le conrs Ru fleuve a été divisé en zones numérotées
de (1) i, (4) nour la nartie NIAMEY-NIG1'RIE et ae (A) à (D) nour
la nartie NTAJIIJEY-TIT1î:ABER ~YÜF>S?;Ones correenonliant À. 0.efl né.î'i0-
<1.es·d,P,J:iavj_.Q'ation de nluFo e1_1nlus lon_.gues, et par conséquent à
iles travaux·- à 1aména.c..Tnent de nlus en Plus imu.rtants" -
- solution ( 1) : elle correspond à 1 époaue de
1 taY'.né@ nendant le,ouelle le fleuve eBt .navürable sans travaux
Elle a été d~terminée 0race au profil en loY'lg de telle sorte oue
pendant cette période il y ait m:i moins 1 10 m dieau au dessus
du rocher le nlus hauto Cette solution n est limitée que dans
le temps et r,Quvre nne :nériode allant du 10 Septembre au 1er Mai
(pour une année movenne)o-
. .
- solution (2) : elle a été fixée arbitairement à 8
mois ~ par ant du 25 Aot'tt au I5 M::iio E1.le est flonc plus longue
aue la solution (1) et limité daris lTespace, par les hauts-fonds,
solution (3) : elle couvre un mois de nltrn aue la
solution (2) et intéresse une longueur de fleuve plÜs réduite.-
- solution (4) : elle rendait le fleuve navigable
toute l'année.-
Les cartes au 1/50oOOOé~e et le plan au 1/IOcOOOéme
indiouent Par des accolrl.des, les zones qui, pour chaaue solution
, seraient navigables sans travaux., La solution (1) concernant tout
··1e fleuve, n'a pas été portéeo Les zones (2) englobent des zones
(3), q_ui elles m~mes englobent dP.s zones(4)o-
Si, par exemple, on veut rendre le fleuve entièrement
navigable !1OU.r la ::::olution (2), il_ f2.11t aménager les tronçofü''
si tués 2. l extérieur des accolR.a.es (2). Tout le fleuve sera
alors classé zone (2).-
Si, par la suite on veut rendre le fleuve navigable
pour la solution (3); il faudra étudier les tronçons située à
l'ex;ÉF:éieur des accolades (3), donc zone (2) (voir croquis).,-
(
c<"
i
t;' ("Î/ /-'~,-..,.,~ŒJ:'U;JLJ:DGNIGER
~,IIlTfl1RE DES FITIAHCES
-S:F:P.VICE TOPOG-:~:'~?i!I('JUB
ET ])U CAD.AS TEE
- R~PfOiiT Dll }'Il! DE '.USSIOll -
SURL'ETUDEDE LA NAVIGAllILITE
1)ü FLb'UVE NIGER
TI!ûNCCli E'..lOfTIEP.E DU 1-Lo\.1I !~!.AlŒY •
: AVRIL,MAI1966
HECO~~NAlSG!JlCE
ili::UVE D~U HAUT3-FOUDS : JUII.LllT, AOUTI9!
JUIN AOUT1967.•
l'e~posé des méthodes de travailndrons consigué..par:j.eM. GAUTIER rapdans
son rapport sur l'étude de la navigabilité du fleuve Niger
entre !'IIA}l:Eet la frontière du HIGERIA. Nous avons employé le:
m~mea, tant pour la reconnaissance que pour le relevé des
hauts - fonds.-
Nous ferons toute~ois quelques réserves quant à
l'exploitation des résultats obtenus. Le fleuve NIGER, dans
ea partie si tuée en ,mont de ITIA.\lEY, et plus encore en runont
de TILLA.BilllY, a un coure irrègulier. Son lit est constitué,
tantôt d'un seul bras d'une largeur de 500!ll, tantOt d'une
ir.finité de brus encombrée d'iles, s'étendant sur 4 à 5 km,
Les changements de pente sont par conséquent très fréquenta.-
Il n 1Gst plus possièle com•se l'uvait !a:it
111.GAUTIER de considérer la ligne superficielle des eaux,
entre deux échelles de crue, co:J1m.uene droite, surtout en
période d'étiage, ni de supposer qu'elle se déplace parallàle
ment à .elle-même.-
Pour que les résultats obtenus soient exploita
bles, il serait néceszaire de poser des échelles de crue à
chaq~e endroit où le rleuve subit un changement de ~ôgiPo pent,
de oesle échellese dde crue.-, par nivellement, l·•ltitude du zéro
' . . ·,
/ /(:;/i/{.'//r/{'" o(!' ;Cé-f,-/•IL<I (
( ~-·· ( { . - 2 -
Les travaux de base étant réalisBs, et les
échvll~s de crue lu~& rà~ulièr~~ont {pur 1 inter~édiaireaàe
divisea.pen zonas suivantpleJ,les posnibil!ltése actuellesrrade naviga
tion, et ceci après des obaervations portant sur une année
seule::a.ent. -
Le plan au 1/10.ocoéae, qui ne oonporta actuolleoe~
qua la plruümétrie, pourrait atre complété, par l'indication
de la l'~uteur dos rochers par rap;. ort eu niveau de réf'é:rence
et par un abaque permettant de situer oes rochers par rapport
au niveau superficiel des eaux à toutes époque de l'année.-
Il ser,a.it alors possible d'étudier les aménagements
néces~aires pour obtenir 1, 20 m de tirant d'eau pendant 8
mois de l'annéet OO:!lnlecela a r.té tait pour la partie
NI'.-V,D::."Y-.Y11li ])G !rIGERIA. -
l!'aità !!Ii>JlliY,le 17 Avril 1918
L'Ingéniour-~opogra,he
Le Chef du Sarvioe Topographique Chef de la UisGion
-- REPUBLIQUE DUNIGER
MINISTEREDES FINANCES
SERVICETOPOGRAPHIQUE
ET DUCADASTRE
'
1
r
1
MISSIOND ETUDE
SURLA NAVIGABILITE DU FLEUVENIGER
RAPPORT DE FIN DE MISSION
DE LA RECOiiNAISSANC DEES HAUTS-FONDD SUNIGER
EFFECTUEEDU 5 AVRILAU 17 MAI 1965
-:-:-:-:-:-:-
:.,.
:_~_-,,_r
I - DOCUME!!T USTILISES :
Assemblage de photos aériennes au 1/10 000°
Cartes du fleuve au 1/50 000°
Mission BEN:EYTOe Nffectuée sur le NIGERen 1930
- Observations hydroloJiques de l 0RSTOM
II- MATERIEL:
Sondeur électronique
Sonde à main
Télémètre SLOM
Chaland "LE MANOGOe "t hors-bord appartenant à
M. BLUZOT
- Gabarit métallique îixé au chaland
III - METHODE DE TRAVAIL:
1) Utilisation du gabarit
Dès les Premiers jours de la mission 1 il s'est avéré
qu 1il ne serait pas possible de travailler avec le
gabarit métallique prévu à cet effet, et cela pour
plusieurs raisons :
Les portions du fleuve sur lesquelles nous avons
trouvé un chenal navigable de 1,20 m toute l'année
sont très courtes (2 lon en moyenne), ce qui nous obli
pertes à de temps prohibéesmanoeupar le délaioccaside travail desqui
nous était imparti. D'autre part, la sécurité dubateau.
se trouvait compromise dans les manoeuvres délicates,
notamment dans les rapides.
- Les résultats fournis par une telle méthode auraient
été d une pauvretê qui les aurait rendus inexploitables.: 1
Nous n r aurions pu fournir comme documents que la colonne
4 de nos tableaux récapitulatifs et un report sur une
carte de ces z0nes dont les tronçons varient de 1 à 1 Œ~
Nous n aurionS pu fournir aucwi renseignement sur le i
reste du fleuve ni sur les époques limites de passage 1
sur les différentes parties du fleuve.
.../ ... - 2 -
2) Utilisation du sondeur électronique et de la sonde
8.main.
Nous avons utilisé de préférence le sondeur électroni
fectuerla un profil à men long dansde lequchenal a lermplus proef
bable entre Tillabéry et Gaya.
- Entre TILLABERYet NIAMEY,nous avons utilisé princi
palement le hors-bordt plus maniable dans les zones de
rapides, dangereuses pour le 1MANOG0 En moyenne,
nous avons déterminé la ligne des plus grands fonds,
traduite par un profil en long.
- Entre NIAMEYet GAYA,nous ·avons vérifié que le tracé
de la mission BENEYTON nous donnait.à peu près toujours
les mêmesfonds. Nous avons donc suivi le tracé de cette
mission avec le "MANOGo en essayant de 1raméliorer.
Dans les passages difficiles, nous avons effectué des
reconnaissances en hors-bôrd. Tous les peints relevés
au sondeur ou à la sonde à main, ont· été reportés sur
1iassemblage photographique qui constitue notre document
de base. La précision planimètrique du chenal n'est pas
rigoureuse, mais suffisante. En effet, dans certaines
zones, nous avons manqué de repères. Les photos sont
souvent médiocres et 11échelle de l'assemblage n'est
pas exactement le 1/10 000°.
IV - RESULTATS EN PLANIMETRIE:
Vu le temps dont nous avons disposé, nous n'avons pu
faire de relevés systématiques des rochers rencontrés.
Nous avons dû nous contenter de les relever par zones
(marquées en hachures rouges sur la carte au 1/50 010°)
liorerra leonchenaliblpar un relevée cerdétaillé mede ces zonesmé
au moment des basses eaux. Si d ailleurs, nous trouvons
des passages possibles, ils nren seront pas pour autant
navigables, car il faut un chenal suffisamment rectili
gne où des chalands à fond plat puissent aVoir un mini
mum de liberté de manoeuvre.
Des photos aériennes à grande échelle, prises à l'étiage;
serviraient à confectionner un excellent document de
navigation. D8ns le cas où des travaux seraient entreprisf
elles pourraient combler les nombreuses lacunes que
laisse inévitablement une méthode par profils enttravers .
. ../" .. - 3 -
V - EXPLOITATION DES COTESDE HAUTEUR D'EAURELEVEES
Nous avons utilisé les observations faites sur les
échelles de crues de TILLABERYN , IJ\MEY,SAY, W, l\!ALAN
VILLE, en 1962 et 1963 par l'ORSTOM. Pour 1965, nous
avons utilisé nos propres observations complétées par
Pendanthifftoute dla duréeannéde la mission de reconnaissance,
faute de données hydrologiques plus précises, nous avons
dû supposer que le fleuve varie· uniformément entre deux
échelles de crues et interpoler linéairement la descen
te des eaux. J,701.avonc c:::.aj_,corr..:plan de référence,
le niveau superficiel 'des eaux au moment de llobserva
tion, à partir duQuel nous avons calculé le niveau su
perficiel à l'étiage pour 1962.
Nous avons reporté le profil des fonds, puis, nous avons
tracé les lignes correspondant au niveau des eaux de
15 jours en 15 jours pour les années 1962 et 1963.
A partir de ce document, les dates limites de passages
dans les différentes zones ont été déterminées.
1
dant aàonpeu près à une année moyenne etes :19623àcoune décrue
un peu plus forte que la moyenne mais néanmoins infé
rieure à la décrue décennales
·Toute:fois 1 nous n'avons indiqué· ces dates que pour
donner un ordre d idée. Nous avons ensuite établi un
tableau de correspondance entre ces dates et les lectu
res de hauteurs d eau minimums sur·les différentes échel
les de crues du parcours.
VI - PRECISION DUPROCEDE:
Le procédé est d'autant moins précis que:
nous nous écartons de la date des observations
- nous nous écartons des échelles de crues.
Nous avons vérifié néanmoins qutil était suffisamment
précis en re&ard des procédés·de mesure.
.../ ...VII - DOCU!IIENT SOURNIS - UTILISATION
LeS réstùtats obtenus ont été résumés en 3 tableaux
iéca:pitu.latifs. 4 solutions; numérotées de 1 à4, ont
été fro~osées. Les solutions 2, 3 et 4 figurent sur
une carte du fleuve au 1;50 000°.
La solution 1 correspond à la p:.'.'riode de l'année pendant
laquelle le Niger est navigable sans travaux.
Cette solution englobe tout le fleuve; il était donc
inutile de la reporter su.x la carte.
La solution 2 corres~ond à une période de navigation
plus longue que la précédente.
dier aet éventuellementésultatà aménager.aines zones sont à étu
La solution 3 offre une période de navigation plus lon
gue que la solution 2 et nécessite des travaux plus
importants.
L'aménagement de la solution 4 rendrait·le Niger navi
gable toute 1 année (~ou.rune année moyenne).
1) Tableaux I et II
Pour chaque tronçon du fleuve et pour chaque solution,
gationuveobservéesle Taen 1962 et sn 1963,ates limites de navi
Variables tous les ans, elles ne peuvent donner qu'un
ordre de grandeur de la pér'.0de navigable.
Pour plus de rigueur, elles ont été remplacées, dans le
Tableau II, .r,ar les lectures faites aux échelles de c.::-ues
à ces mêmes dates.
On obtient ainsi d une manière rigoUTeuse les niveaux
limites des eaux pour la navigation.
2) La carte du fleuve au 1/50 000°
importantes. Sous chacunerte d ellecolfigure un chiffremoj_ncor ,
respondant au numéro d'une solution.
Tôute zone contenue dans une accolade fartant un certstr
numéro, est navigable four la solution correspondant a
ce nUllléro.
On veut, 1.ar exemple, étudier la solution 2. Tous les
tronçons ùu fleuve contenus dans une accolade marquée 2
sont navigables; les autres ne le sont pas.
.../ ... - 5 -
Les :passages à étudier et éventuellement à aménager
sont donc ceux qui ne sont pas contenus dans les acco
lades portant le chiffre 2.
Il en est de mêmepoU.I'~asser à l aménagement de la
solution 3.
Seules les zones qui sont sous le numéro 3 sont navi
gables~ Les ~assages à aménager sont ceux qui sont~
l extérieur des accolades marquées 3.
3) Tableau III
Dans le Tableau III, on a résumé les résultats fournis
par la carte au 1/50 000°.
Chaque colonne correspond à une solution ; on a inscri.t
à gauche le kilomètrage navigable, à droite le kilomè
trage à étudier pour l'aménagement de la solution consi~
dérée.
VIII - CONCLUSIONS
conclusions.s observés, nous pouvons tirer quelques
Le faible débit du fleuve à l'étiage (20 m3/sec à Nia
n,ey en 1962) i,arait pouvoir difficilement assurer une p
profondeur de chenal de 1,20 m.
Le fleuve est loin d'avoir atteint son profil d1équi
libre, et en supprimant un seuil rocheux, en s'expose
à voir se former unaautre seuil en amont.
1
L aménagement ne pourrait se faire que d une manière
classique, avec barrages et écluses.
1
de remousens,du barrageeraien ~rojetessaau Nigéria,udierqui améliorbe
rerait le cours du fleuve en amont, De même, il est
probable qu'un barrage au W, avec ecluse your la naviga
tion améliorerait très sensiblement la navigation en
amont.
En examinant le tableau récapitulatif, il apparaît que
~our fasser de la solution 1 (ou A) à la solution 2
\ou B), soit un gain de quatre semaines de navigation,
les travaux seront très importants et s'étendront sur
.~ / ... - 6 -
une longueur de fleuve de~
19,5 Kms de Tillabéry à Niamey.
19 Kms de Niamey au Nigéria.
1
Les travaux deviennent considérables si l on veut ~as
ser de la solution 1 (ou A) à la solution 3 (ou C).
23,5 Kms de Tillabéry à Niamey.
90 Kms de Niamey au Nigéria.
Si aucun travail d'aménagement n est engagé (solution
1 ou A); il conviendrait néanmoins de faire un relevé
détaillé des zones dangereuses pour la navigation, ha
churées1 en rouge sur le ~lan 1 pour déterminer exacte
ment l emilacellient du chenal (et éventuellement pour
en faire le balisage).
Ces zones re~résentent:
21 Kms de Tillabéry à Niamey.
32 Kms de Say auy à SW..
19 Kms du W au Nigéria.
Pour donner la suite qui s'impose à l'étude entrefrise
il est indispensable d'effectuer au moins le relevé des
zones hachurées (solution 1 ou A).
Nota ~ Ces travaux ont été effectués:
Pour la partie - relevé sur le tronçon
Tillabéry-Niamey - par les Ingéni.eu.rs Géomètres
BLOCHet GAUTihl!- sur le tronçonNiaJI1ey-frontiè
re du Nigéria - par les Ingénieurs Géomètres
COLL:iéT et GAUTIER. .
Pour la partie exploitatio~ au bureau, J;ar
les Ingénieurs COLLETet GAUTIER.
Fait à Niamey, le 23 juin 1965
L Ingénieur-To~ographe,
Chef de la l\lission
Lu et a,-J,rouvé
Le Chef de la Section des
Travaux Généraux, .tl.GAUTIER
III.BLOCH
/ REPUBLIQUD EUNIGER
MINISTERE DESFINANCES
''
, ET DUCADASTREGRAPHIQUE
''
I
1
1
1
RAPPORT DEFIN DEi1lISSION
SURLANA VIG,\JlILITEET LE RELEVE
DESHAUTS FONDS DUFLEUVE NIGER
EFFECTUEE DU 1er JUILLETAU 13 AOUT 1965
!((('~Ji'( .
·_,;' I - PREJUiBULE
Aux mois d'avril et de mai 1965, il nous a étf
confié une ru.ission de reconnaissance ayant pour but d étudier
dans quelles conditions le fleuve serait navigable pour un
bâte au de 1 21 r;-;de tirant d eau, entre TILLABERY et la fron
tière du NIGERIA.
Les conclusions ont été données dans un rapport précédent.
Rappelons toutefois que nous avions proposé un certain nombre
de solutions, numérotées de 1 à 4.
La solution 1 correspondait à la période de l'année
pendaut laLa solutione fle2 correspondaitigableà une périodeavaux.navigdble.
un peu plus longue grâce à certains trdvaux.
La période navigable et l'importance des travaux
croissaient dans le mêmesens que le numéro d'ordre de la so
lution.
Le tout a été résurué dans 3 tableaux: I - II - III.
II - BUTDE LA il'!ISSION
A la suite de cette mission de reconnais9ance, il
nous a été confié la nouvelle mission d étudier le fleuve sur
le tronçon NIA:i:.ŒY-frontière du NIGERIA, en vue de l aménage
ment correspondant à la solution 2 qui permet de 8 mois à
8 mois 1/2 Ie navigation par an, pour un bâte au de 1, 20 m
.. de tira.nt d eau .
Cette étude devait ·se diviser en deux parties :
balisage ou de leur an.i.énagement. difficiles, en vue de leur
b) Profil en travers sur les tronçons -du fleuve à
aménager pour passer de la solution 1 à la solution 2.
III - EXECUTION DE LA MISSION
L'expérience a fait apparaître que, dans la plupart
des cas, l arilélioration du tracé du chenal permet de passer
de la solution 1 à la $Olution 2 sans qu il y ait besoin ~'ef
fectuer de grands tr~vaux. Toutefois, le balisage et le déro
ohement de certains pass~ges restent .indispensables.
1 Nous avons abandonné les profilE en travers, qui
n auraient donné,p.111r les zones è. étudier, qu'un document très
incomplet, et nous avohs étendu le levé des rochers et des
travers.de sable aux zones où avaient été prévus des profils en
IV - DOCU'.:ENT FCURNIS ET UTILISATION
Ces levés nous ont permis d améliorer les résultats
des docu1ù.ents confectionnés lors de la mission précédente •
... /... - 2 -
Le profil en long du fleuve a été repris entre
NIAI\ŒYet la frontière du NIGERIA. Nous avons laissé en trait
plein l'ancien profil, mais nous avons fait figurer les ar~é
liorations en tirets épais.
Ces profils ont été reportés à partir dlun niveau de référence
{niveau limite des eaux pour la solution 2). Ce qui nous a
donné un plan au 1/10 000° de NIA1ŒYà la frontière du NIGERIA.
Sur ce plan, tiré des photos aériennes au 1/10 000°,
nous avons reporté tous les rochers et les bancs de sable gê
nant la navigation pendant la période pour laquelle l'étude a
été demandée.
Au cours du levé, nous avons noté les hauteur1 des
tian.rs Nous avons soigneusementveau dsuiviuveles variations de ldu niveau
des eaux pendant toute la durée des travaux, ce qui nous a per
mis, un peu comme sur une carte marine, de ramener toutes les
cotes des rochers à un niveau de référence commun.
Cette présentation offre deux avantages :
a) possibilité de connaître à tout moment la posi
tion du sommet d'un rocher par rapport au niveau superficiel
des eaux.
b) possibilité de chiffrer les travaux de dérochement
et de balisage pour passer de la solution 1 à la solution 21
et éventuellement de la solution 2 à la solution 3.
A) Choix du niveau de référence
Nous avons choisi, comme niveau origine de.s cotes,
le niveau liLlite des eaux pour la solution 2.
Ce niveau est atteint deux fois par an. Ces deux
J(dans lentcas de ira.ménagementii;pitede la solutione 2).navigabilité
Nous trouvons dans la colonne 2 du tableau I les
dates limites de navigation pour cha~ue tronçon du fleuve.
Pour plus de rigueur, plutot que sur des dates· qui
varient chaque am~ée, nous raisonnerons sur des cotes d'échel
les de crue.
Cela donne le tableau II qui n'est autre que le ta
bleau I où les dates sont remplacées par les hauteurs d'eau
minima 1 à lire aux échelles de crue pour obtenir le .niveau
limite des eaux de chacune des solutions.
La colonne 2 représente notre niveau de réf.érence
(niveau lifüite de la solution 2).
L'utilisation dl.:-ce niveau origine est justifiée.
En effet, on vérifie facilement qu'en période de décrue, il y
a une étroite correspondance entre toutes les lectures faites
un même jour, sur les différentes échelles. - 3 -
Un observateur lit par exemple : 1,35 à Uiamey ,
le même jour, un autre observateur lira 1,05 à Say, 2,80 au
W, 1,60 à Koulou, 1,40 à Malanville.
Ces lectures représentent précisément notre niveau
de référence.
Ainsi, la solution 2 étant aménagée, quelle que soit ladate,
on ?aura que, si on lit une cote inférieure à 1,35 à l échelle
de crue de Niamey~ on ne pourra pas naviguer.
B) Présentation du plan au 1/10 000°.
Sur les documents de la reconnaissance, nous avions
fait figurer 4 solutions.
Par la suite, le Commissariat Général au Plan nous
a demandé plus particulièrement ltétude de la solution 2 en
vue de laquelle nous avons confectionné notre plan au 1/10 000°.
Les autres solutions ne ~igurent donc pas sur ce plan.
Les zones marquées 2 sont ·celles où un-bâteau dispo
se1a encore de 1 21 m d'eau aux dates limites de la solution 2,
C eFt-à-dire lorsque le niveau du fleuve atteindra le niveau
de ré~érence. (Voir colonne 2 des Tableaux I et II)
Si le fleuve descend au-dessous d~ ce niveau, ces
passages ne sont plus praticables. 1
faudrait aménager,nçonsen effectuant 2 des travauxt importants,eux pouril
passer en zone 3.
Les zones ne portant pas dtindication sont au moins
des zones 3, c'est-à-dire qu elles sont navigables plus long
temps que les zones 2 ·et qu elles ne nécessitent aucun aména
gement pour passer à la solution 3.
Nous trouvons les dates limites de navigation dans
la 1olonne 3 du tableau I, et la correspondance avec le niveau
limite des eaux dans la colonne 3 du tableau II?
Les cotes figurant sur le plan ont pour origine le
nsolution de2.éférence commun: niveau limite des eaux pour la
Par convention,
une cote entre parenthèses, représente un obstacle
immergé
une cote soulignée, représente un obstacle émergent~
Exemples:
(0,80) représente un point situé 0,80 m au-dessous
du niveau de référence.
0,29 représente un point situé 0,20 m au-dessus
du niveau de reférence.
.../ ... - 4 -
C) Utilisation du plan au 1/10 000°
Pour une étude d'aménagement de la solution 2,
nous voyons que tous les rochers qui ne sont pas situés à illl
IDinimu.mde (1,20 m) au-dessous du niveau de référence, sont
gênants pour la navigation.
Nous pouvons donc utiliser ce plan pour une étude
complète de dérochement et de balisage.
Nous donnerons, dans la suite, une première estima
tion de cesCe tplanux.peut également être utilisé comme document
d.e navigation, puisqu'à tout moment, un navigateur,· au moyen
d'une opération simple, pourra calcUler la hauteur du sommet
d'un rocher au-dessus ou au-dessous du .niveau .des eaux.
a) Cas particulier: rocher situé aux alentours
d une échelle de crue.
Un observateur lit 1,80 à l'échelle de crue de SAY;
il voudrait savoir quelle hauteur d'eau il a sur un rocher
Ilrqlui(0suffira de rajouter à cette cote la différence de hau
teur d eau entre le niveau de référence et le niveau au jour
de l 1observation.
Dans ce cas,(1,80 - 1,05) + (0,55) = (1,30); il peut éventuel
lement passer, mais le rocher est encore dang.ereux. Nous ver
rons, en effet, qu'il convient de conserver une marge de sécu
rité.
b) Cas général le rocher est situé entre deux
échelles de crues.
Un observateur a lu î,80 à ltéchelle de crue de SAY
et se dirig1 vers le W; il veut savoir la hauteur d'eau au
dessus d un rocher· marqué (0,05) au Km 120.
Pendant un même laps de temps, la montée (ou la des
cente) des eaux n 1est pas uniforme à toutes les échelles de
crue. Il y a des différences assez fortes entre SAY et le W
ainsi qu entre le W et KOULOU.Les différences sont peu impor
tantes entre NIA!llEYet SAYet entre KOULOU et MALANVILLE.
Nous avons ramené toutes les cotes à un niveau de
référence pris C(Jmme nouvelle origine ; les différenc-es sont
donc d'autant plus importantes qu 1on s écarte du niveau origine.
Pour un point situé entre deux échelles de crues, il
faudrait interpoler la différence de hauteur à rajouter à la
cote figurant sur le plan.
Nous ferons une interpolation graphique.
.../ ... - 5 -
Il s'agit de reporter sur un graphique le niveau des eaux
hauteur d'eauobsentreioce niveauuis et le niveau lade référence• de
Nous avons vu qu en un jour donné, il y a correspon
dance entre les échelles de crues.
Nous pouvons utiliser, commetableau de correspon
dance, le tableau des relevés des échelles de crues eÎfec
tuées par l'ORSTOMen 1962. Nous le joignons en annexe~
Il ne faudra employer que les lectures faites en
période de décrue (Janvier à Juin),
Reprenons notre exemple : à la page de SAY, nous
avions lu la cote 1,80 entre le 2 et le 3 avril, à la page du
W, le 3 avril nous lisons 3,68. ·
. Le niveau super~iciel des eaux, au jour du passage
cotestea1,so à SAY et 3,70 ausenté W. par une ligne joignant les
En supposant la pente du fleuve uniforme entre ces
deux échelles, traçons cette ligne sur le profil au 1/500 000°,
conçu à cet effet,
Il suffit alors de kutcher au kilomètre 120 la dif
férence de hauteur d eau entre le niveau du jour de ltobserva
tion et le niveau de référence.
Sur ltexemple, on kutche 0,85.
Le rocher sera donc immergé de (0,05) + 0,85 = 0,90.
Il est dangereux.
D) Précisi~n - Marge de sécurité.
En planimètrie, la précision est limitée par la
méthode de levé. Nous avons utilisé une planchette avec son
alidade pour la mesure des angles, et un télémètre SLOMpour
la mesure des distances. La précision de la mesure au télémètre
diminue très rapidement quand la longueur de la visée augmente.
L'erreur moyenne varie entre 5 et 10 mètres sur le ter
rain; elle varie donc .entre 1/2 et 1 m/m sur le plan.
En al timètrie, _compte tenu de la précision des mesu
res, on gardera une marge.de sécurité de 0,20 m (ouplus dans
la région du W où le niveau des eaux varie plus rapidement).
On peut diviser le cycle du fleuve en 3 phases :
al décrue de Mars1 à Juin.
b crue locale d Aoûtà Octobre.
c) crue soudanienne de Tiécembre à Février.
te entre les, échelles,de en périodeue, de crue localetance des différenc
ces assez sensibles peuv8nt apparaitre en raison de conditions
.../ ... - 6 -
particulières (grosses tornades 1 etc.).
Ce facteur pourra encore di.Jp.inuer la précision du travail.
En cas de calculs à effectuer aux mois d'août et
septewbre, il conviendra d augruenter un peu la marge de s.&cu- ~
rit{.
Notons également que les affluents dahoméens du
Niger(Mékr~u, Alibori et Sota) peuvent influencer le cours
du Niger en aval de BOUl'/IBA au point que certaines années, la
crue locale ou dahoméenne) peut être plus forte que la crue
soudanien:de. Ce fut le cas en 1962. ·
Cette parti1ularité nous gênera peu, puisqu'elle
putrcalculerun ndans le dtableduus des correspondances. que nous aurionn
E) Limite d'utilisation
Le plan au 1/10 OOü a été conçu pour l'étude et
1 aillénageruent de la solution 2. Il ne faudra pas y chercher
des renseignewents qu'il ne pourra pas donner.
Néanmoins, nous avons voulu étendre la portée des
indications fournies, et nous pourrons, à par'tir de ce docu
ment, étudier le passage de la solution 2 à la solution J.
Pour cette étude, les cotes du niveau limite pour
la navigation seront lues àan~ la colonne 3 du tdbleau II.
Il faudra alors, pour pouvoir utiliser les cotes
d'altitude portées sur le plan, les modifier de la différence
entre le niveau limite de la solution 2 et le niveau lihlite
de la solution J.
Prenons des exemples:
Dans le tableau II à SAYr colonne 2, on lit 1,05,
colonne 3, on lit 0,65; en passant de 2 à 3, on abaisse le
niveau liiliite de ü,40.
Si à SAY, on a un rocher marqué (1, 20), pour étudier
la solution 3, le rocher serait immergé pdr rapport au niveau
lir.:.itedet:i eaux -de la solution 3, d'une hauteur de 1,20 - 0,4-G
= O, 80,
Au W, la différence entre les colonnes 2 et 3 est
de 0 91. Il faudra modifier de 0,90 la cote d'un rocher situé
au :ic
Pour un rocher situé entre SAY et le W, nous inter
polerons graphiquement la différence. Nous utiliserons pour
cela, le profil au 1/500 000° dont nous avons déjà vu l'uti
lisation.
cote modifiéeinsi,àe 0,76.ocher situé au kilomètre 120 verra sa
Cet exemple figure en rouge sur le graphique •
. ../..... - 7
V - Nous avions vu dans le rapport de la mission de reconnais
sance qu 1il y av~it deux sortes de travaux possibles.
.• a) Travaux de moyeru1e ir,1portance, indispensables à
effectuer, quelle que soit la solution choisie: suppression
de certains rochers isolés et danger1ux - balisage.
b) Travaux importants d aménagement : suppression
de seuils rocheux, dragage de banc de sable.
A) Etude sommaire de la solution 2.
De cette étude il ressort que seuls des travaux dü
moyenne importance sont a effectuer.
En effet, l'ar...téliora.tion du tracé du chenal nous a.
permis de trouver-un passage dans tous les cas.
Quelquefois, ce passage est irupraticable pour un bâteau à fond
plat, ce qui nécessite la suppression de rochers dangereux et
un sérieux balisage.
Nous avons fait un 3.vant-projet r_apide qui donnera u:..J.
ordre de grandeur.
Nous arrivons aux chiffres suivants qui représentent
des minimums :
pose de 78 balises.
suppression de 5 rochers isolés.
suppression de groupes de rochers sur une longueur
de 400 mètres.
Sur un tirage, nous avons fait figurer les balises
en rouge, les rochers à supprimer en vert.
B) Etude solillilaire de la solution 3.
A la suite de la mission de reconnaissance, nous
avions prévu, pour passer de la solution 2 à la solution 3,
une étude plus approfondie de plusieurs tronçons du fleuve 1
représentant une longueur de 9ü km (voir le tableau III del~
reconnaissance)1
L amélioration du tracé du chenal nous a permis de
passer de 9Ce sont27,5les. zones marquées 2 sur le plan au 1/10 OOu 0 •
Le temps qui nous était imparti était trop court ;
nous n'avons pu nous attc.1rder à étudier plus complètement la
solution J. Néanmoins, d'après les sondages effectués, nous
• pensons que, par une nouvelle amélioration du tracé du chenal
et par un balisage plus important, nous diminuerons cette dis
tance à aménager de moitié - c est-à-dire qu il resterait envi
ron 14 km de travaux importants pour passer de 2 à 3•
.../ ... - 8 -
Il ne s'agirait pius, comme dans l'aménagement de
la solution 2, de dyna.Hdter quelques rochers, mais bien de
de sable,un surnade longuesdes distances. rocheux ou dans des bancs •
Rappelons que, pour faire passer les zones marquées
2 sur le plan au 1/10 000° en zones 3, il· faudrait creuser
sur des profondeurs égales aux différences de hauteurs entre
les niveaux superficiels limites des solutions 2 et 3.
Ce sont les différences entre les colonnes 2 et 3 du tableau II
soit:
0,50 m à NIAKEY
0,40 à SAY
0,90 m" au W
0,10 le à KOULOU
0,65 m à LiALANVILLE
0) Remar9ue sur le pont de GAYA.
Quelle que soit la solution envisagée, il serait util.e
de prévoir une modification du pont de GAYA.
Au cours de la mission, nous avons mesuré une hauteur
pont,20 et le bas du tablier. l'échelle de crue, fixée à une pile du
Il est évident que, si on est limité dans le temps
de navigation au moment des basses eaux, on est limité égale
ment au moment des hautes eaux par la faible hauteur libre sous
le pont de GAYA.
En 1962, par exemple, le niveau maximum. des eaux,
lu sur l'échelle de crue a été de 5,15 m (24 septembre).
La hauteur libre sous le pont à cette date était donc ;
6,20 - 5,15 = 1,05
Nous avons fait figurer le tablier du pont sur le
profil en long de la Lri.ssion de reconnaissance - et sur le
profil au 1/500 000° servant au calcul graphique des différences
de hauteur d'eau.
VI - CONCLUSIONS
Dans l'éventualité de l'a.ménagement de lasolution 3,
on s engagerait d.ans des travaux de grande envergure qui sem
blent être disproportionnés en regard d'un gain de 3 sefilaines
de navigation sur la solution 2.
Dans 1 état actuel des choses, 1 ar.1énagement de liii.
solution 2 pourrait être retenu. Il aruéliorerait sensiblement
la navigation.
,..I... - 9 -
Ce travail resterait probablement utile dans le
cadre· d'une régularisation du fleuve, car les passages dont
' 1 aménagement succint et le balisage sont nécessaires, reste
ront toujours dangereux.
Nous avons donné un aperçu de ces travaux dans notre
"étude sommaire de la solution 211;
Ils auraient l'avantage dtoffrir des conditions de
navigation moins dangereuses pendant 8 mois à 8 meis 1/2,
notamment en ce qui ~oncerne les fins de saisons navigables
(Avril - Mai). .
Enfin, ces nouvelles possililités de navigation
pourraient permettre d'attendre un aménagement plus général
du fleuve. Mais, un chenal ainsi améliOré, pourrait servir à
acheminer dans des régions le plus souvent inaccessibles par
la route, les matériaux lourds indispensables aux aménagements
plus importants.
Fait à NIAMEY,le 15 Décembre 1965
L'Ingénieur-Topographe
Chef de la Mission,
O. GAUTIER
Vu,
ie Chef du Service Topographique,
R• IŒRRl,IANN '
i
•
•
Réponses écrites de la République du Niger aux questions posées par les juges à l'audience