COUINTERNATIONDEJUSTICE
AFFAIRE RELATIVEA DES QUESTIONS
~ D'INTERPRETATIONET D'APPLICATIONDE LA
CONVENTION DE MONTRÉAL DE 197RÉSULTANT DE
L'INCIDENTA~~RIENDE LOCKERBIE
JAMAHIRlARABLIBYENNE
CONTRE
ROYAUME-UNI
OBSERVATNONS ET CONCLUSIONS DE LA GRANDE
JAMAI!NIRIIYARABE LIIBYIENNEPOPILIbA~RB
SOCIIALIIS'SUR LES EXCEPTIiONS
PR~~E~MIIMAIIRIIBVROYAUME-UNI
ANNEXES LISTE DES DOCUMENTS SOUMIS a LA COUR*
1980 1 Lettredatédu ler août1980,adresséeuPrésidendtuConseil de
sécuritépar le Charge d'affairesparintérim de la mission
permanentedelaJamahinyambe libyenne aup&s del'Organisation
desNationsUnies- SI14094du6 août1980
2 Lettrda& du28novembre 1980,adresséau Rksidentdu Conseil
de sécuritt5arle Chargéd'affairespar intérimde la mission
permanentdeelaJamahiriyaarabelibyennauprè sel'ûrganisation
desNationsUnies- SI14276du28novembre1980
1983 3 Letirdatéedu18février1983,adresséaeuPrésidendtuConseilde
sécuritéparle Représentanptermanentde la Jamahiriyaarabe
libyenneauprèsdel'OrganisationdeNationsUnies -SJ15614du
18 févrie1983
4 Lettredatédu19févrie 1983,adress éuPrésidenduConseilde
sécuritéparle Représentantpermanentde la Jamahiriyaarabe
libyenneauprèdse l'Organisatines NationsUnies- S/15615du
19 fevrier1983
5 Letmedatée du 10mai 1983,adressé euPsésidendtu Conseil de
sécuritéparle Représentanptermanentde la Jarnahiriyaarabe
libyenneauprèsde I'ûrganisationdNationsUnies -S/15755 du
10mai1983
1985 Listedes Etats considérécsomme "terroristeparle Président
Reagan,Keesing'sContempornv Archives,septembre1985, vol.
XXXI. .a.33852
Extraitd'unarticledu Washington Posr du 4 novembre 1985
reproduitdansle Keesin'ContemporaryArchives, février 1986,
O vol. XXXII,p. 34201
Déclaratioduporte-paroldeuGouvernemena tllemandconcernant
l'absencdepreuvehl'encontredela Libyeaprèl'attentcontre la
discothèque"LaBelle",Keesing's Conlemporary Archives, juin
1986,vol. XXXIIp. 34456
1986 9 Lettredatéedu 15avril1986adresséeau PrésidentduConseilde
sécuritéparle Représentan termanentde la Jarnahiriyaarabe
* N.B.Les dtxumentsontclasséparordrechronologiqueexcl'annexno 58relati2e
"I'in&pendacepouvorudiciaire".
Certainsdocumenreprisdansleannexecomportendesallegatiquela Libye conteste
concernanEaresponsabidelaLibyetlaculpabidesaccusésansl'attet eLockerbie.
Cesdocument snttouteft5ljointsafdefacilila compréhensdecertainsfaits. Leur
présenceansleannexentimpliCevidemmentreconnaissacerlaLibyeducontedeces
allégations. libyenneauprksde 180rganisatidesNations Unies- S/17991du
15avril1986
Internati~nl eratdTribunedu5janvier1989
1
FimnciaI Timesdu5janvier1989 '
12 Algérie, Colombie, Ethiopie, ~Malaisie, Nkpal, Sknégal et
Yougoslavie: projetdesésolut;o5120378duIl janvie1989
l
1990 Washington Post duil janvier1990
1991 Dtbatsparlementaire surl'enquê !usujetdel'incidenabriende
Lockerbie, House of Commons,ParliarnentaryDebates, 14
November 1991.
1992 Rkponse de M. Hogg B M. &tlycll. House of Commons,
Parliamenta9 Debates,20Januaryi992.
InfernutionHleraldTribunedu23 janvier1992
l
Le Soirdu 23janvie1992 1
Dé* hedel'AFP du 12mars1992
InternationHl eralTribunedu 24mars1992
TheSpectatordu 28mats 2992
i
2 E Lettredu2 avril1992contenanlaréponselibyenneaux questions
poséesparlejugeSchwebel auxdeuxpartiesàlafin del'audience,
tenuelesamedi28mars1992
l
/rZ=;;) TheInfernorionl erolTribwtedu4avril1992
Conférencede presse de l'Ambassadeur Peter Burleigh, le8
septembre1992 1
I
Rapportd'unedéldgationde parlementairesbritanniquesur les
cons6queircedessanctionsimposéeshlaLibye ("Reportof a fact
findingdelegationtoinvestigtheeffectofthesanctionsirnposed
onLibyaby UnitedNations SecuritjCouncilResolution 748");
missiondu15au 18 septembre1992
Discussion entreLordJamesD8uglas Hamilton et M. Dalyell,
Houseof Commons ,arliamentary ebates,27Novemkr 1992
TheScotsman du5 décembr 1992
I
TheSçotsmon du22décembr e992
1993 lnrermfional mEd Tribunedu 30xpternbre1993
I
TheTimesdu29novembre 1993
1 30 lechargtd'affairparrindrim de la missionpermanentede la
Jamahiriyarabe libyenneauprksde l'organisationdes Nations
Unie -S/26859du10décembr1 e993
Th Independentdu20décembre1993
1994 32 Letirdatéedu31mars 1994,adress aueMsident duConseilde
sécuritparIe Repri'sentatermanentde laJamahiriya arabe
libyennaupré se l'OrganisatnesNationsUnies- S/1994/373
31mars1994(contientenannexelarésoIuti5373adoptéeparle
ConseildelaLiguedesErnarabesIe27mars1994)
@ DerSpiege du 18aMü1994(Uadunion)
34 LRttreatéedu26juille1994,adressairSecrétaieénlérpiarle
Repdsentan termanendtelaJamahbiyaarabelibyenneauprede
l'OrganisatdnesNationsUnie-SI994/900du29juille1994
35 Lettrdatéedu2 août1994,adresséeauSecrétaireknéralpale
Représetanpermanentde Ealamahuia arabelibyennauprh de
l'OrganisatdnesNationsUnie-S/1994/921du3ao6t1994
36 Lettredat&du5 aout1994,adresséau SecrétairegénéplarIes
d'Irlandedu Nordretcdes Etats-Unis d'Am6riquauprésndet
l'Organisatines NationsUnie- A/49/229 eS/1994/938du 9
août1994
37 Lettrdatéedu 19septembre1994,adresséauSecrétaireénkral
parleChargld'affairsarintérimdelamissionpermanentde la
Jamahiriyaarabe libyennaupresde l'Organisatdes nations
Unies- S/1994/1071du 19septembr1994(contienenannexele
textedeLarésoluti5431 adaptéeparle ConseildlaLigue des
Etatsarabesle 15septem1994)
DéclarationdeM.Muntassesà la 49èmesessionde l'Assemblée
69 généraleC. ommuniquédepresse CM8749 du7 octobre1994-
DW1747 du10 octobre1994
TheEconomistInteUigeU nnitLibya 4hqumr 1994London,
LR Soirdu25janvier 1995
TheSundayTelegraphdu5 février1995
4 3 Lettrdatéedu13 févrir995,adresséeuSecrétaigénéraplarle
ReprésentanpermanendtelaJamahkiyaarabelibyenneauprède
l'OrganisatidesNationsUniesS/1995/138du 14 février1995
(contienenannexelarésolutin M/RES/1566/LX adoptéeparle
Conseildesministresdel'O.U.A.)
TheScotsmandu9mars 1995Lem datéedu27 maes1995,adress auSecretairgénéraplale
Représenta nermane netlJamahkiyiaarabelibyenneauprèsde
I'OrganisatdesNationsUnies-SI19951226u27 mars 1995
Lettreda& du27mars 1995,adress auSecrbtairgénéral arla
Sécr6mi re néral l'Organisatnel'uniafncairi-S/1995/250
du30mars 1995 I
TheIndependentdu29mars1995 '
Lettredatéedu 9 mai 1995du Representantpermanentde la
Jamahiriyaarabelibyenneaupr8:de l'organisationdes Nations
Unie adresséauPrksid euntonseildsécurit-SI1995/381du
10 mai1995
TheGuardian du8juin1995
Lettredu9juin 1995, adresseelau Secrktaircgenkral ple
ReprésentanpermanendtelaJamahiriyarabelibyenneauprède
l'OrganisatdnesNationsUnie-S/1995/47du12juin 1995
Lettrdatédeu19juillet199aqsséeau Secrktaieknbralparle
Secrétaireénérdall'OrganisatIel'mit6africai-S/1995/596
du 19juillet19-95
Lettredatéedu27juillet 1995du Reprksentatermanentde la
UniesadresskauPrésidendtuConseilde sécur-$119951624dus
27juikt 1995
TheGllardiandu29juillet1995
Lettredatédu31juille1995,adksséeauSecrétaireénéraplarle
Représentanpermanentde laJamahiriarab eibyenneauprède
ltOsganisatinesNationsUnie-S/1995/6 du1esaoût1995
IR Monde du23 aoii1995
LeMondedu 25août1995
Le Monde des27-28août1995
Le Mondedu 29août1995 1
Le Monde du 30août1995
Le Monde du 31aoiit1995
I
Le Monde du6 septembrE995
LRMolde du23septembre1995
LeMondedu 3octobr1995 1
DéclaratiodeM. Muntasserdevint 1'Assernblgéntralele 3
rictob1995 57 Lettrdatéedu4 octobr1995,adressaéuSecrétaireénéraplarle
Représentanptermanent e laJarnahiarabelibyenneauprèsde
l'Organisatides NationsUnie- 51995/834du 4 octobre1995
(contienteannexeletextedeladsolutionR.550 5doptk parle
ConseildelaLigudesEtatsarabele 21septembr1995)
Le Monde des22-23octobr1995
ie Mondedu2novembre 1995
Annexe sur lQind6pendanc eu pouvoir Judiciairen Libye,
accompagnpéarletexteofficiels(languarabe):
1969 Article28 de la Déclarationconstitutionnelle,Joonciel,
numérospécial,1dkcrnbre1969,6èmcannee
JournaldelaCour rime no1,occob 970,72meann&
P'
1976 Loisno51,52 et 12ch ~emd1nd6~endance judiciaire,Journal
ofiicien045,15aoiitJh(fi42me année
1982 laCoursuprême
1987 de laCoursuprêm eourradNATIONS
UNIES
Conseilde sécurité
5/14094
6 aozt 1980
FRANCAI S
ORIGINAL : ANGLAIS
LETTE DATEE DU ler AOUT 1980, ADRESSEE AU PEÇIDENT DU CONSEIL
DE SECURITE PAR LE CHARGE D'AFFAIRES PAR INTERIM DE LA MISSION
PERMANENTE DE LA JAWHIRIYR ARABE LIBYENNE AUPRES DE L'ORGANISATION
DES NATIONS UNIES
Y'ai L'honneur de vouç faire tenir ci-joint le texte de la déclaration publiée
par le Secrétariat aux affairesétrangères de la Jamahiriyaarabe libyenne
populaire et socialiste.
Je vouç secais obligé de bien vouloir faire'diçtribuerle texte de la prgsente
lettre comme document du Conseil de sécurité.
Le représentant permanent adjoint,
Chargé d'affairespar intérim,
(Signé) Awad S. BURWLN S/14094
Français
Annexe
Page 1
Annexe
~éelaration du Secrétariat aux affairesCtrangères de la Jamahiriyaarabe libyenne
(28 juillet1980)
Les Etats-Unisdl~mérique,qui semblent mécontents de voir une Libye
indépendante et non alignée, persistent à prendre des mesures hostiles contre le
peuple libyen qu'ils ne cessent de s'efforc~r de terroriser et de pKQVOqUet. Le
fait que l'on ait arrêté en Libye 25 personnes, qui avaient pour instructionde
commettre des meurtreslde semer la terreur'et de se livrer à des activités
subversives à l'intérieur des frontières libyennes, et dont il a été prouvé
qu'elles avaient des liens avec des organisations terroristes , en est la meilleure
preuve .
La présence des navires de guerre et des avions américains dans l'espace
aérien et dans les eaux territoriales libyens, constitue également une provocation
permanente à l'égard du peuple libyen. Outre, donc, cette prgsence constante d'un
nombre énorme d'avions et de navires en face des côtes libyennes, les violations de
l'espace aérien et des eaux territoriales de la Libye, les opérations de brouillage
et d'écoute des communications et de prises de vue 2 des fins de reconnaissance
sont devenues monnaie courante dans les activités militaires des Etats-Unis
dirigées contre le peuple libyen et son territoire. De plus, le ton des
d&clarations agressives et hostiles des Etats-Uniscontre la Libye a montré à tel
point que l'on assiste actuellement à une campagne organisée orchestréepar des
membres du gouvernement et du Congrès. A cet égard, la teneur du rapport, établi
par le Comité des relations extérieures de la Chambre des représentants, qui a 6té
soumis au ong grès américain, n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres.
~'apréç le rapport, ce serait la Libye qui serait principalement à l'origine
des tentatives militaires et politiques visant 5 déstabiliser la région. De telles
allegations ne font que révéler les desseinsqui motivent cette vaste campagne,
dont le but est d'égarer et de tromper l'opinion publique mondiale, de créer un
climat propice à la préparationd'une agressioncontre la Jamahiriya arabe libyenne
populaireet socialiste, et enfin d'en justifierfallacieusement la perpétration.
Ce rapport est un tissu de mensonges totalementdénués de fondement. La
coordination américano-égyptienne, la concentrationd'armes am6ricaineç en Egypte,
les manoeuvres militaites provocatrices amérieano-égyptiennes le long des
frontières libyennes, le nombre immense d'avions et de navires de guerre américains
au large des côtes et des eaux territoriales de la Libye, et la concentration de
focces aériennes américaines en Egypte, en particulier près deç frontières et des
eaux territoriales libyennes sont autant d'éléments indiquant la préparation d'une
véritable agression contre le peuple libyen. La déclaration faite par le
commandant en chef des forces aériennes américaines,le 14 février 1980, va
d'ailleurs dans le méme sens :
"Des exercices aériens plus importants suivront les manoeuvres agriennes
communes qui auront lieu en Egypte en juillet prochain.
Il n'est pas improbable que des bombardiers B-52 n'effectuent un jour des
missions à partir &J territoire égyptien*"S/L4094
Français
Annexe
Page 2
l
Le faitque le Gouvernement égyptienait proclamé l'étatd'urgence le long des
frontièreslibyennes en prévisionde la guerre, dès l'instant oiides unités des
forces detiennesamkricaines ont 4té stationnées enisgypte, en particulier le long
de ses frontières avec la Libye, est l'élément le plus inquiétant,lourd de menace
pour le peuple libyen et La paix dans la région. Tout cela constitue la preuve des
plans d'agression qui se trament contrele peuple libyen, et dans lesquels le
Gouvernement égyptien se voit attribuer le rOle de dheval de Troie. Ces
préparatifs d'agression dont on a une manifestationapparente avec la proclamation
de l'état d'urgence par Les autarités égyptiennes qui massent aussi des brigades le
long de la frontière libyenne, sont en fait planifiés, appuyés, financés et
encouragéç par les Etats-Unis d'Amérique. En agissant de la sorte,ceux-ci
menacent la paix et la sécuritédans la région, et créent de nouveauxfoyers de
tensiondans le monde en se servant du régime égyptienpour étendre l'instabilité
et semer la terreur chez les populations dont el1es;troublent la sécurité. Ce
régimeest devenu l'instrument de I'agression américaine dont il sert les fins
hostilesau peuple libyen, suivant un plan conçu et financé par les Etats-unis
d'Amérique et exécuté sur leur ordre. Le président Ide 1'Egypte a déclaré
ouvertement à plusieursoccasions qu'il était le gendarme de I'~mériquedont il
brandissait la matraqueau-dessus de l'Afrique et des pays arabes, chose que jamais
il n'eût osé dire si les Etats-Unis ne l'en avait pas prié, ce dont le monde entier
a conscience. I
La Jamahiriyaarabe libyenne populaireet socialiste voudraitque le Conseil
de sécurité, la communautéinternationale et les payls non alignésassument leurs
responsabilitésface à la dangereuse situation qui règne dans la region, situation
qu'ont créée les Etats-Unis en encourageant ouvertementle régime égyptien à
commettre des actes d'aqcessionet en introduisant en territoireégyptien des
forces aériennes dont la présence a eoïncid4 avec la'proclamation par le
Gouvernement égyptiende l'état dlurgence le long des frontières de la Libye, ce
qui revient pour lui à une déclaration de guerre qui,ne se justifieen tien si ce
n%st ppa le désirde coloniserla ~ibye et de l'asservirpour en faire un
satellite des superpuissances. Le peuple Libyenn'est coupabled'aucun autre crime
que celui de chérir sa liberté et son unité auxquelles il est fermement attache.
Alors pourquoi déclencher des hostilitéscontre lui,!lui imposer des conditions
dont il ne veut pas en le contraignant à la confrontation avec une superpuissance,
les Etats-Unis d '~rnéique.
Le peuple libyen tout entier consacre son tempslIet son énergie à l'édification
de ses structures sociales et à la réalisationdu dEveloppement. 11 aspire à vivre
en paix, participer avec les petits pays l'oeuvred'édification de la paix et
de la sécurité internationales et à mettre en valeur, le rôle des pays non alignés
dans la réalisation de ces noblesobjectifs. Il ne tient pas à s'immiscer dans les
affaires d'autrui par plus qu'il ne veut qu'on s'ingère dans les siennes.
Le Jarnahiriya arabe libyenne populaire et socialiste soumet ces faits à la
communauté internationale dont elle souhaitevoir le Conseil endosser les
responsabilités conformémentau Chapitre 7 de la Cha~te de telle sorte qu'il prenne
les mesures efficaces nécessairespour mettre fin à lette agression avant qu'il ne
soit trop tard. Le peuple libyen se réserve le droit d'assumer ça légitime défense
et de préserver ses réalisations. 11 est en outre résolu à repousser I'agtession
de toutes ses forces, quellesqu'en soient les conséquences pour la paix mondiale
puisque aussi bien ce sont les Etats-Unis gui en prefidr.on la responsabilité. S/L4094
Français
Annexe
Page 3
Vous trouverez ci-joint une liste des violations de l%espace aérien libyen et
des incursions des Etats-Unisdans cet espace aérien à des fins terroristes et
d'espionnage,incursions auxquelles la Libye entend mettre un terme après avoir
inform4le Conseil de s6curité de cette situationqui constitue une provocation
inadmissible et fait régner en permanence un climat de terreur et d'agression.S/14094
Français
Annexe
Page 4
l
Piéce jointe
Violation par les Etats-Unis de l'espace&rien libyen et incursionsamericaines A
des fins terroristeset d'espionnage au-dessus de la Jamahiriyaarabe libyenne
populaire et socialiste.
1975 - une violation de l'espaceaérien, le 1& octobre 1975
1977 - huit violations par des avions américains,dont sept se sont
produites au nord de Tripoli : 1
1. le 18 janvier 1977 à 11 h 53
3. le Il janvier 1977 à 3 h 25
I
4. le 18 avril 1977 à 11 h 11
5. le 18 avril 1977 à 11 h 55
6. le 18 avril 1977 à
7. le 18 janvier 1977 à 1i2h 4
- une violation de l'espace akr ien' au nord de Benghazi
1978 - sept violations de l'espaceadrian :
- au nord de Tripoli -
1
1, le 12 février 1978 à b h 22
2. le 11 mars 1978 à 15hd4
I
3. le 111mars 1478 à 14 h 20
4. le 11 mars 1978 à 9h7
5. le 12 mars 1978 à 9h42
- au nord. de Tobrouk - 1
1. le 7 décembre 1978 i 9 h 42 Ç/14094
Français
Annexe
Page 5
1979 - six violations d'espace aérien :
- au nord de Tripoli -
1. le 3 février 1979 à 18 h 18
2. le 15 mars 1979 à 12h9
3. le 12 juin 1979 à 12 h 49
4. le 6 juillet 1979 10 h 31
5, le 19 juillet 1979 8 h 35
6. le 30 juillet 1974' à 10.h 30
1980 - jusqu'aumois de juin
- 135 violationsde l'espace&rien :
- au nord de ri poli - 103 violations
- au nord de Sert - 6 violations
- au nord de Benghazi - 26 violations
- violationsde l'espaceaérien au nard de Tripoli :
1. le19février1980 A 12h5
2. le22févrie~1980 à 10h27
2, le 24 février 1980 à 23 h 25
4. le 24 févricr 1980 A 9 h 35
S. le 25 février 1980 à 8 h 29
6. le 26 février 1980 à 7 h 42
7, le 2mats 1980 h 8h45
8. le 2rnars 1980 à 9h45 Distr.
s/i42?G
28 novembre1920
FRATJCAXS
ORIGITJAL: P-NGLfi.IS
LETTRE DP.TEE DU 28 i;IOVE!BRZ1980, ADRESSEE AU PRESIDENT DU COBSEIL
DE SCCURITE PAR LE CIURGE D'fi'_FFAIRESPAR EiJSERI!IDE LA MISSION
PLF~~I~JTE DE LA .Jxlrer:nmIYA AF'fiBELIBYEBIJEAUPRES DE L'ORGAHISATIOB
DES ld!.TTOIi!SUNIES
D'ordre du Secrétariat aux ~ffaires 6tran:sres de la Jashiriva zrake libyenne
yopulzire et socialiste, j'ai l'honneur de vaus faire tenir ci-joint le texte d'une
lettre du ~ecretariat datée du 24 novenbre 1980, concernant les actes d'agression
commis par les Etats-Unis d1.b6rique contre la Ja~shiriva arabe Libyenne.
Je vous serais obli,~6 de bien vouloir faire distribuer le texte de'lc lettre
susrnentionn6e coTme docment du Conseil de sécurit6.
Le ~inistre lén ni settiaire ,
Charcg d'effaires nar intéririi,
(~i,?né)Atred S. GURI!IM ~/14276
Français
Annexe
Page 1
Lettre datée du 24 novembre 1980, edressée au Président du Conseil de
sécurité par le Secrétariat aux zffaires étran~ères de la Jamahiriya
ar~be libyenne
Dans une lettre publiée comme document du Conseil de sécurité (~/14094) le
6 aoGt 1980, la Jmahiriya arabelibyenne populaire et socialiste a déjà attiré
l'attention du Conseil de sécurité et 6es pays non alignes sur les actes
d'agressioncommis par l'zdmlnistration mericalne contre le peuple de la
Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, des actes corneles
provocations des naviresde guerre et cïesavionszméricains qui'violent les eaux
territoriales et l'espace aérien de la Libye en menant qiiotidiennernent des
opérations d'écoute et de brouillage aes corriunications et de reconnaissance.
A ces actes d'agressionil y a lieu d'ajouter la présence d'un nombre énorme
d'avions et de navires de gueFre méricains dans la Méditerranée, près des
côtes libyennes, et les cmpagnes haineuses des mgdias visant 2 discréditer et
à déformer l'image de la J=ahiriya zr~be libyenne posulaire et socialiste.
l~?ousçouhaito~s attires me fois Ge plus l%ttention du Conseil d2
sécurit6sur sa responsabilitéface z;;x actes de provocation et d'agression
que les Etats-Unis dtP.m6riq~e continücnt de mener contre le peuple de la
Jamal~iriya arabe libyenne po- le ire et socialiste. L'ad~inistration américair~e
a intensifié ses actes de provocatio!~ contre le peuple libyen en poursuivat
ses opérations de reconnzissznce, au cours desquelles elle violenos eaux
territorialeset notre espzce &rien Fer des actes de provocation prémédités,
et en établissantun plus grand notnbre de bases navales et aériennesen
territoire égyptien près des frontières et des eaux territoriales de la Libye.
Elle a poussé la provocation et l'a~réssion jusqui& envoyer des forces d'agression
américaines - les forces 2 d6ploiemec-L r~piQe - en Egypte et à mener des
manoeuvres agressives en territoire éçyptien, à proximité de nos frontières,
sous la supervision du comizndent cies forces américaines d'agression.
Nous somes convaincus que la concentration de ces bases navales et aériennes
en Egypte , 2 proximité de nos frontizres , ainsi que les manoeuvres agressives
déjà mentionnées font partie d~s preparatifs et des plans d'agression gui se tram~nt
contre nous, puisque ces exercices militeires auxquels se livrent les forces
d'agression américaines et les bases étzblies près de nos frontieres sont dirigés
essentiellementcontre nous. Xous ne croycnç pas qu'ils aient dl autre but que de
préparer 1'agressioncontre nous. >Tous constatons également que ces préparatifs
et ces manoeuvres s 'accompagnentd'me campagne de propagande haineuse qui vise 2
déformer les faits pour ce qui est èe notre peuple, tremper l'opinion publique
et à créer un climat propice à 1'zgression . Iqous savons très bien que la coir~unz;ité
internationale et les peuples epris de paix ne se laisseront pas abuser par cette
campagne haineuse lancée par les responsables et les mgdias des Etats-Unis.s/14276
Français
Annexe
Page 2
Ces manoeuvres,comneac6eç le 16 novembre 1980, se sontterminéesle
22 novembre 1980. Durantles manoeuvres, auxquelles ont participé des forces
aériennes et navales, des avions militaires et des navires de guerre ont violé
les eaux territoriales et l'espaceaérien de la Libye. Cette altitude illéeale
et provocatrice du Gouvernement américainconfirme ce que nous avons dit nettement
dans notre lettre à propos des desseins d'agression nourrisà 1'encontre du peuple
de la Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, desseins qui s 'expriment
par des provocations et des violations continues de son espace aérien et de ses
eaux territoriales, ce qui Pourrait provoquer l 'effondrement de la paix et de
la secmité dans cette région sensible du monde. Ce sont les Etats-Unis
'
d'Amérique qui en porteront la responsabilité.
Devant cette situation durgereuse, la Jamahiriya arabe libyenne populaire et
socialiste tient à soumettre les faits au Conseil de sécurité et se &serve le
droit,pr6n par le Droitinternational et la Charte des NationsUnies, de prendre
toute mesure necessairepour se défendre contre ces actes de provocation. A la
logique de force qui caractérise ces zctes et ces provocations, le peuple libyen
doit opposer une logique analogue.
Le Secr6tarial des affaires étrangères
de la Jamahiriya arabe libyenne
popqlaire et socialisteNATIONS UNIES
~istr.
GENERkLE
CONSEIL
S/15614
DE SECURITE 18 février 1983
FRANCA IS
ORIGINAL : ARABE
LETTRE DATEE DU 18 FEVRIER 1983, ADREÇSEE AU PRESIDENTDU
CONSEIL DE SECURITE PAR LE REPRESENTANT PERMANENT DE LA
JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE
Je souhaite appeler votre attention sur la situation sérieuse que produisent
les menaces et provocations militaires des Etats-Unis visant la Jamahiriya arabe
libyenne dans le but de susciter un état de tension qui compromettrait la sécurité
et la paix dans la région.
L.'envoi par les Etats-Unis dmkmérique d'appareils AWACS 2 l'un des pays voisin
de la Jamahiriya et Les déplacements du porte-avions Nimitz ainsi que de plusieurs
navires de sorte qu'ils soient en position prgs de la côte libyenne constituent une
provocation claire et nette et une violation flagrante des principes de conduite et
du droit internationaux. Ces actes, qui n'ont aucune justification, et les
déclarations hostiles des milieux officiels américains, ainsi que la vaste campagne
orchestrée simultanémentpar les médias, confirment les intentionsagressives de
1'~dminist;ationdes Etats-Unis à l'égard de la Jamahiriya arabe libyenne.
En portant cette question à votre attention, je tiens vous assurer que la
Jamahiriya arabe libyenne est soucieuse de la paix et de la sécurité dans la réf,ion
et que Les Etats-Unis d'Amériqueseront tenus pour responsables des conséquences de
l'évolution éventuelle de la situation du fait des agissements susmentionnéç.
Le survol incessantde nos frontières par-des appareils de reconnaissance et
de brouillage des Etats-Unis a cr6é une situation dangereuse et perturbé les
communications civiles à l'intérieur de la Jamahiriya. De plus, la présence de la
Sixième flotte des Etats-Unis à proximité de nos côtes risque de créer une
situation dangereuse menaçant non seulement la paix dans la région mais également
la paix et la sécurité internationales. Les Etats-Unis en seraient pleinement
responsables.
83-03872 04745 (F)S/15614
Français
Page 2
I
La Jarnahiriya confirmequ'il n" a, dans la rggldn, aucune tension qui
justifie une telle provocation de la part des Etats-Unis, que la Jamahiriyan'avait
et n'a aucunement l'intentiond'intervenir dans les affaires intérieures d'aucun
payç, voisin ou non, qu'elle est attache@ voir la sélcurité et la paix régner dans
la région, et que son seul souci" en tant que petit pays, est d'assurer son
développement et ça stabilité.
1
En attirant l'attentiondes membres du Conseil de'sécurité de 1'Cirganisation
des Nations Unies sur la gravité de telles provocations émanant d'un Etat membre du
Conseil, je tiens à déclarer que nous nous réservons le droit de demander une
réunion du Conseil si les pravocations des Etats-Unis kontinuent ou
s'intensifient. De memer nous nous réservons d'exerce'r notre droit de légitime
défense et de prendre les mesures nécessaires pour préserver notre indépendance,
notre souveraineté et notre intégrité territoriale,aiinsi que l'inviolabilitéde
notre espace aérien et de nos eaux territoriales.
Je vous saurais obligé de bien vouloir faire distrlbuer la présente lettre
comme document du Conseil de sécurité. I
1
Le ~eprésentant permanent de la
~amahiriya arabe libyenne
populaire et socialiste
{signé) Ali Abdel-Salam AL-TKEIKICONSEIL s/15615
19 février 1983
*>E SECURlfE FRANCAIS
ORIGINAL : AiJGLAIS
LETTRE DATEE DU 19 FEVRIER 1983, ADRESSEE AU PRESIDENT
DU CONSEIL DE SECURITE PAR LX REPRZSEBTANT PEMTEIQT DE
LA JAIWIRIYA AFKôE LIBYENNE AUPRES DE L'ORCJJ~ISATTOId
DES IVATIOI.JDJIES
D'ordre de mon gouvernement, j'ail'honneur de vous de~:ander de bien vo-doir
convoquer dkgence une réunion du Conseil de sécurité afin d'examiner la dété-
rioration de la situationà proximité des côtes libyennes, qui pourrait mettre en
denger la sécuritéet la paix dans cette rggion et dans le monde.
Cette situationa 6te crzce par les actions militairesde arovocation dont
le Gouvernement des Etats-Unis s'est rendu coupable en ordonnantau porte-avions
li~itz ainsi qu'g certains navires de guerre de se rapsrocher des cotes libyennes
?t en envoyantquatre avions AVALS dans un des pays limitrophes de la Jarnahirisa
?rabe libyenne aux fins d' espionna~e et dT zctivitfs hostiles .
(signé) Dr. Ali A. TREIICINATIONS
UNIES
Conseildesécurité Distr.
GENERALE
S/15755
10 mai 1983
FRANCAIS
ORIGINAL : ARABE
LETTREDATEE DU 10 MAI 1983, ADRESSEE AU PRESIDENTDU CONSEIL DE SECURITE
PAR LE REPRESENTANT PERMANENTDE LA JAMAHlRIYA AUBE LIBYENNE AUPRES DE
L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES
D'ordre du Bureau populaire des relations exterieures de la Jamahiriya arabe
Libyenne populaire et socialiste, j'ai l'honneur d'attirer votre attention sur la
situationdangeureuse entrainée par les actes d'agression et de terrorisme répétés
auxquels se livre l'administration américainecontre la sécurité,la souveraineté
et l'indépendance du peuple de la Jamahiriyaarabe libyenne populaire et socialiste
et sur les violations de ses eaux territoriales et de son espace aérien. Ces
agressions,gui s'intensifientde jour en jour, prennent une dimensiondangereuse
et menacent de ce fait la paix et la sécurité de la région. Les plus risquées de
ces activitésprovocatricesont été les opérationsmenées par la VXème flotte
américaineles 25 et 26 avril 1983 dans la zone d'informationaéronautiquede
Tripoli, lorsque des avions de guerre de trois types (F-14, A-6 et A-71,. qui ont
décoll& du porte-avionsnucléaireaméricainNimitz, ont effectué des vols répétés
le Long de la c8te libyenne entre ~ripoii à l'ouest et Benghazià l'est, violant
ainsi les eaux territorialeset l'espace aérien de la Jamahiriya.
En outre, ces avions, ainsi que le porte-avions,ont entrepris de brouiller
les radars et de perturber les dispositifsde défense aérienneet Les
télécommunications, mettant ainsi en péril la navigation aérienne civile. On
trouvera ci-après des informationsdétailléessur ces violations :
Les activités aériennesaméricainesont commencé le 25 avril 1983 à l2 heures
au nord de Benghazi, au nord-est de Tripoli et au nord de Syrte pour se terminer à
4 h 15 le 26 avril 1983. Les avionsqui ont été repérés ont effectué 158 missions
ainsi réparties :
1. Secteur de Tripoli et de Misuratah :
tes appareils ont pénétré dans l'espace aérien et survolé les eaux
territoriales de la région côtière située à l'est de Tripali à 24 reprises.S/15755
Françaf s
Page 2
2, Secteurde Benghazi t
I
Soixante-quinze vols ont &té observés 'au-dessusde la région côtière
située au nord et au nord-ouest de Benghazi. Les avions ont survol6 les eaux
territoriales de cette régionet pénétré dans l',espace surjacent.
1
3. Secteur de Syrte :
Au cours des 59 missions effectuées au-dessusde la région c8tière située
au nord de Çygte, les eaux territorialesde cett:e région ont été survolées et son
espace aérien violé à plusieurs reprises.
Par ailleurs, toutesces violationsau-dessusdes eaux territorialesau nord
et au nord-est de Syrte ont eu lieu la nuit; lesi avions agresseursvolaient à une
vitesse oscillant entre 400 et 800 kilométresà l'heure,à une altitude allant de
trois à huit kilomètres. Tous les appareils ont décollé du porte-avions Nimitz,
stationné en face du golfe de Syrte.
I
La Maison Blanche a déclaré ouver ternenque' ces provocationsvisaient
directement à menacer la Jamahiriya, sa révolutionet son peuple, ce qui confirme
les desseins agressifsflagrants de l'administrationaméricaine à l'égard de la
securité et de l'intégritéde la Jamahiriyaet de l'inviolabilitédu territoire
d'un Etat Membre de l'organisationdes Nationsunies.
Le fait, pour l'administrationaméricaine,d'envoyer ces avions violer les
eaux territoriales et l'espaceaérien libyens, constitueune provocation évidente
et une violationmanifestedes principes qui régissent la conduite des Etats, du
droit internatianalet de la Charte des Nations Unies.
Ces menaces et provocationsne sont ni fortuitesni passagères; elles relèvent
dl une pclitique d'agressionconstante délibérée, menée depuis long temps par
l'administration américaine et qui se traduit par des menaces, des provocatians et
des agressions directes ou indirectes contre la Libye. L'agression perpétrée dans
le golfe de Syrte en août 1981 et le blocus économique visant à asservirle peuple
libyen et à entraver et perturber les plans de dtveloppementéconomique et social
de la Jamahiriya, asçoci& à la propagationd'informationstendancieuseset à des
pressions politiqueset économiques exercées sur les autres Etatç pour les dresser
contre la Libye, en sont des exemples. 1
I
Les violationsaméricaines des eaux territotialeçet de l'espace aérien
libyens se sont intensifiées au point de constituesune grave menace contre le
peuple libyen et la sécurité et la paix de la région et de représenter les
préparatifsd'une agression totale contre la Jamahiriya.
La Jamahiriyaarabe libyenneavait communiqué au Conçeil de sécurité des
informationsdétaillées concernant ces provocationset leur caractèredangereux. A
cet égard, on pourra se rapporter aux documents$u Conseil de sécurité,natament :
1. Le document A/10939, daté du 30 mai 1973, concernantl'incursion d'avions
militairesaméricainsC 130 dans l'espace aérien libyen aux fins de reconnaissance
et d'espionnage.
I
i
/. .. S/15755
França is
Page 3
2. Le document S/14094, daté du 6 aoct 1980, qui contientune liste des
violationsde l'espaceaérien libyen par des avions arnericains.
3. Le documentS/14636, daté du 20 août 1981, concernant l'agression
perpétrée par huit avions militaires américains affectés à la VIèrne flotte qui ont
intercepté et attaqué deux avions libyens.
4. Le document S/14860, daté du 5 février 1982, concernantl'interception
d'un avion de transportde passagerscivil de la compagnieaérienne Libyan Arab
Airlines, qui effectuait un vol régulierde Tripolià ~thèneç, par deux avions
américains affectés à la ~Ième flotte.
L'espaceaérienlibyen a étéviolétrois fois au début de 1982 dans la régicn
de Syrte, une fois le 19 janvier 1983 dans la r6gion de Benghazi et plusieurs fois
en février 1983 dans la région de Syrte.
En outre, les avions américains RWACS effectuent des opérations d'espionnage
continues au-dessus de l'est de la Libye.
Les délibérationsqui ont eu lieu au Conseil de sécuritéles
22 et 23 février 1983 dans le but d'examiner les provocations et les menaces de la
VJkme flotte et des avions espions américainsà l'encontre de la Jamahiriya et les
déclarationsgui ont été faites soulignent la profonde inquiétudequ'inspire la
situationdangereuse qui menace la paix et la sécuritédans la région du fait de
ces actes de provocationcontinue contre la Jamahiriya. C'est pourquoi nous
demandonsau Conseil de sécurité de prendre les mesure concrètes susceptibles de
faire renoncer l'administrationaméricaine à poursuivre ses provocationset ses
menaces rép6téeç et croissantescontre la Jamahiriyaet son peuple pacifique.
Il incombe au Conseil de sécuritéd'assumer pleinement les responçabilit&s güs
lui assigne la Charte de-dissuader l'agresseur et de faire cesser ces menaces à la
paix et à la sécurité internationales,notamrnent dans une région du monde où régne
une situationexplosive.
Tout en appelant l'attention du Conseil de sécurité sur le caractère dangereu:
de ces provocationset menaces r6pétée.s de la part d'un membre permanent du
Conseil, la Jarnahiriya se réserve pleinementle droit d'assurer sa légitime défenss
et de prendre les mesures nécessairespour préserver son indépendance, sa
souveraineté, son intégritéterritorialeet l'inviolabilitéde qm espace aérien.
Je vous serais obligé de bien vouloir faire distribuer le texte de la présent.
lettre comme document du Conseil de sécurité.
Le ~eprésentantpermanent,
(signé) Ali Abdeçsalam TRIK 33852 KEESING'S VOLUME XXXI
India flighi[which crashed OR south-west Ireland on June 23,
killinal1 329 OB board] al1have teminded us thatan imminent was rtporttdto have sent Mr Rcagan his "htsr wishei ta
threai ithe pence OCalEpeoples cornesîrom internationaterror- rtc"ve'Y" roll*winMr surgcrYon July'3 fol
ism.Jusi ascivilizednationsuniied againsi piracya centuryago,
todv ye of@e dtmoc=ric world willneed to act in CQnccftif
we are toeliminate ihis modern scourge."
Mr Rcagan had on Junt 20appointcd Mr Bush io head aiaskforce trom legasuppori groups ithe USA.
to CO-nrdinateUS and allied afforis to curh internttrrorism; h2r
Bush suhsequentiy namcd Adml. James HoIlowayIUS Chicf ofNaval cri+icisror M~ shultz rornllpge lberalhias-
Operations in 1974-78)as exccutivc dircctor of tforce.k
lewas reporledon March 4 ihai a US Advisory Panelon E)versens
Securitysetup by hlr Shuliz in July 19A4undcr thc direction of Adrnl.
{rrtdRobby inman. a former depuiy director nfthc Central Inielligcnce July 2,three former ambassadors. al1or
Agency(Clh), had recomrnended ilie rehuildorpmodification of 139 appoin~ed by Mr Reagan in t9gl, çallefor Mr
US diplornaiic posrs (IWO-thirds of inthe Middle Enst), 3lCOSI
ment as Secrerary of Statefor "undermining fr
of$3,300milliontodecrcasc thcir vulnerability io tcrrorilthadtnck. foreign policyv, ~twas ,-hargedthat M~ 5hu
a150bccn announccd, on Fcb. 4, thiheStateDeparimeni was sriiing ,9g4, presided a purge of
up ajoint venture wiUS cnrporaiions. known asthe Ovcrseassccurity appoiniees and iheir replacement by carterfnrO
kdvisory Council. to provide aid and advtobusinesscson meeting offciaisÇalls forMr Shultz'sdismissalalsocarneaii
sccuriiy problems ovcrseas.
On July 8 Mr Reagan warned thai a"confederation of terrorist on Aug. 1 organized byfour right-wjng pressuregrnu
Msjority, çonservative Caucus, the
siaies", whichwas saidio include, but not be limitedto, Iran, the cornmittee For Survival of a Free
Libya,the Democratic People's RepublicoFKorea (North Korea),
Cuba and Nicaragua, was "engaged in waragainsi the government
ofthe United States" in an atiempt demoralize itsallies and S
foster isolationisentiment within the USA.
Mr Reagan did net mention the SoviUnionor Syriaboth of whiçh
he had rrequently condemned in the in thicontexiMr Reagan was whenthe appro
schedulcd to meeMr Mikhail Gorbachev.thegenetal secretary the and most disputed, of the
amhasçador ro West Germany, Ms Ratanne
Cornmunisi Partofthe Soviet Union, on No19-20inthe hrst top-ievel
surnmii of hpresidency, whilhe had earlier thanked PrcsiAssad ceedMr Burtas Assistant SecretaroFSiate
ofSyria For his assistance in secthereleaseof ihc TWA hostages. and Mr Edwin G. Corr asambasrador to ElSaIr.
J / In response, President Castroof Cuba saidon July9 thai Mr stated that hwas "very satisfiedwith assurance$
from the Siaie Departmeni on the positionOFa
Reaganwasa madrnan and accused him also ofheing"the higgest
liar of al1 the Arnericpresidcnis...[and] the worstierrorisiin servatives iForeign service poslOnJuly 8,
the historyof rnankind". North Korea charged that hfrReagan the nomination or Mr John Whitehead as
h;id made a "taritdeclararion of war" and Libga argued that State [see page335791.-(New York Times.
Tribune -Times - Guardian -Financial Ti
what Mr Reagan describecl as terroriçm was merely "self-
defence". in contrastto the "staie-orgariizedterroriçrn"per- Information Service) (Preu. rep.L~bonon
petraied by theUSA.
ASlA - AUSTRALASIA- PACIFIC
A. SOUTH PACIFIC - Regional nuclesr issues The Rairibon, Wnrrior, a convened 40-mrire hAq
belonging to the international environmenialtrrqn+-
- Attack on environmentalistship in New Zealand - Greenpeace, was bloum up by IWO limpet mineriadm-.,
Allegations of French secret service invokement -
Controversy over French nuclear tests in Pacific - Auckland harhour, New Zealand, on July 10,19R! (si -.
of the organizatinn-a Portuguese-born photopraphrd 6a. ,*
French-USnuclearderence agreement nationalitj,Mr Fernando Pereira (37)-was killïdTta-.?-f3,
people on board eçcaped after theiïrst exploqio~iiW F;. 6
injury. .%..ci
SiiikiiiofRairibnii. \Varrior or Arickland(Juty IO, F.
1985). nie ship had arrived in Auckland on July7 sndr*k+
preparedto Ieadan anti-nudear protest criiiseoTthr%d&i 2
Arresr nf Fwntli secret agciifr(Jirb.12). includinga visito a French overseac territory, ÇrtW i 2
Esiablishnt~iii ofofici01 Freiicfitiqirir(Aiig. 7) atid
to protes! againsnuclcar weapon.; te51due io iskt )r.,;f$
issue of report ('AII~25). rollowingmonths at Mururoa atoll [sebelox.1
Contiriuarion 01 Fre~tcliiitickarmieapotrsie.rririg :.
progranv~~ eespireregiaiial oppn.~irio 1983-85). AHegations ofFrench government involvemcn-t-3. :'p.
French agents $
Renewal oj Fretic!i-US riiiclearCO-o~erniioiai greemerii
(Arig. 1, 1985). Severalof thosesouglitin connexion wiihihc hadls9-, L1
ing,includingtwo who were rrrtr~cdon luly 12h>*n
z:y hruriry 1986 KEESING'S VOLUME XXXIl 34201
,d,);adjlafi visiiedAlgrriaon Jan, 28, 1986 .isdixussions Jaruze)sli, ihe Pohsh leader. visiicd ?'ripull ;il the end of
ti Prtlidcni Chadli rcporicdly locuscd on ilir: nccd tu improvc Noveniber.
tical rclstions(wliiçhhadbeeii sirained since the conclusion of Mr Tian Jiyun, a Cliiiicbc Dcpury Premier. Iitldialks j11Tripoli
hlurlic-çvn-libyli nreatyinSepiember 1984-st!e 33236A)iiiid with Col. Kadhafi on Nov. 6,duriiig whicli ihey agrecd io cxpcrnd
rlicprospects of a soluiion io the Weslern Sahara dispute \sec economiclits. -
/Il.
Relations wiih USA - Wepariof CEA desiabiliziitiun plan
ILiciriIingin Algeriz Presse Scrvice,the iwo leaders "rcat- Relations wiih the USA reiiiaiiiediense iliroughuui the pcriod
::id iliçrightof IheSaharanpeople iriseir-dtlermirialion and 10
.ri.j~çiiJcriceandagreed onthe nred fur "a peacrful sdution of from February 1985 io Fcbruiiry 1996, witti c;l~.lisi& accusii~g ~lic
oiher ol supportiiig inleriiaiiotiliiierrorism and dcstübilization
~~itiiliciin conforrniiy wiih Organization of Alriciin Unity
:*lutit>iisAccordingto Moroccanofficiais, Dr Tursyki hlid
In an address on Feb.20. IYëS, rtlayed bysalelliic io aconlcrençe ofthc
:.priiidKing Hassan of Morocco of the likelycontentof ttit iiilk~ militant black Moslcm "Nariun ol 1sl;ini"urg~ni~~riuii(Icd hg Mr huis
ru itir,r uking place. UAE ~l-l~~ih~~i
.::ilron Feb.3thalPresidenl Chadlihad ofkred Eo send UP 10 Farrakh~n-srit pagc 3797u). CUI. Kitdh~fi urpsd black I1S soldiers lo
and fighr llieir ..facisiup,,rcs50rs,.,He wr;ipoiiç and
iaNJ iriwps IO Libya in the eveni of any US aggression. financialsupport iu ihc movemtnt iiiils üvowrd aiiii of csiablisliing an
independeiii bl;ick itdr in tliUS<\.tIr iilw ddcclarcthimsrlf iibvuur ut-
Iiliiircwoperation agreementwifhIran -Svcrance ofdiplornatic
relationsby Iraq sirnilÿr action hy Aniericdn Iridiririh.
A report in ilie Iliu~~I~i~~gin io~r or Nov. 4 cliiilned ihat
4 niiliury co-clperritiritagreement wiih Iriiiiwris çoncluded üi
iclid imisitoTripoli on June20-23by1,lcjatoli~lam liasliemi Presideni Rcrigiin hiid iiiithorized a cuveri oprraiiun by [lit
,\khar Rslsanjani, the Çpcüker of the Iranian hfi,j\i~ Cenirai Intelligetiçe Agen~y(CIA) ~igliinsCul. Kadhafi's rtgirnc.
~ilidiiitnt). The operaiion allzgrdly hrid iwn ainis. 10 huli 1.ibpsn support for
1i,cJprcçmcnt providedfor the cs~ab[ishiiieIit a joint polilic;i] J "lerrorisi and auh\.crsivcncli ionsribruad. and Io lurc col Klidhafi in10 a
foreign "xdvcniurc" whish wuuld giveItie Libyan n1iiii;iryan oppi>ri~nii)'
.ilJiLi,nim,trccan++lsl;imicRcvolufiunary I.~~~~~2~n"d an "Armg of
:,,Alcni tu Ilberlite palcstine"News of the agreement reporicdly to seizepower or p~,ovidsa ~ustiCic~tion[kir a ncighbotiring Arah siaie 10
...,~~dking tlëssriinio psiponing sçheduicdm<ei)ng ul.tlr~jolnl inv~dr. Thr report 4;iirncd rhai thepl,ih~dznçounier~doppusilion in !bis
.,rar,dii.~,iby;inparjiiiniçnmasscmbly Isre p;lyc 337571,Tc]jran (i e, inleliigrncrçomniiticeï ul tidtlittiç Ilouse ÜI Rrpresfiii~iii~cs :rnd ihs
Sendie. bui ihai u r~arrufi,nujuriiyriihilitt çunimirrcçs uiippr)rirJ iTlir :
..irl Ii.mi;in) radio reporied ihai "somc undcrhiandingsin principle"
.:kïri rcdchr~diiring ,he iJlks, p)lrase HlhiLjWdS jecil jnJiCLilirlg report al50 quiitrcd Cl/\ .isstssmcrii of June 1981 suggçslirig thiii ilic
~r~çii~iidilierenceshÿd enicrged beln ccn tlieIWO sida "vuliicrabiliiitsof ilic tibydn rcgiinçcuuiclbccxpussd itiroirgli "a bruad !
pruyrammc in co-operaiion with kcy couiitriss. ciirnkriiiirig pi'li1ic;il.
Irirqwnse io ilie agrecmeni. and to reports thüE Libya hiid rconumic and parAmilii;iryalrion.., and thai e,ilsd gruuys ,
i?reiscJ support for Iran in the war with Iraq3the lraqi
,,"~d b, encouragcd 10IauncIi '.an interiniitcni canipaipnofs~blit~gcand
, -%cniiiicni announced on June 25thlit iihad "withdrüwn iis violsnc<.h,
:r.,ngiiitii~of Libyü ris an Arüb regime", and liad sevcred
L.~:IOII~JIIrrl?tions. Ljbya respondzd by çiilling for Iraq's A prrsilfsn~idl spokrsni~li refuscd io conhini or den)' itie repori. bui
,tatPdthiit id^^^ R~~~~~ iiiidurdsrztlan ,iiqiliinii,d;sclcisurron ,he
:i;dl,itiifrwm ilieArab Leagiie. subjcci. lANh drscribçd iliç repuri ;is e~,iJrncr 01'iiir (uilofsilir US
pulicy ul "optn bla~krnüit and niurculsr thuggrry" as ~pplicd agaiiisr
.,.,~dIi~lingsraiemciiiw.jssued by tibyaii ofici;ilnews ageriçy 1.1by.iwtiiJeIheSoimiciiicumsagcncy'l';issdc.nouncrd itir riilegcd pbn as"a
:\> \ ,,Iiunc 29Elaimcd ihat th< ügreenient n,jth Iran Jid ntiibdr.i:111s
..,L.,L,lircsiytÿshiidin,liallbrcri reporicd), 2nd jJdrdi\laithe l.iblan frrjllinSt4nLt uï i1it~ril;itiOli~~letriirisni wh112s hctli ckv;lid io iIie
.-i pqJ liJ~ecrriüinproposalf rurihe rndlnp orth erln-]ray w;ir, whiih s1stuStirn~ticinat puli~). bsrhc US,\" .ti N~v 7 (:ul. t;;idli;\sdl~ll'd
itiar.iCihe rcpori proitsd io br:truc. Lihy;i wiiulJ crigage in subverjivc
--.:i;.,~<içr bcenreiecteb by 01s Iranian sidc.
Rdliiiüns with Sovier blucsiatcs andChina açiivitirsinsidc tlirUSA. hr addcd. houever. ihai lie !vas"agaiilsi al1
Curnisof terrurihinu.
Iib!.i rnajntained generally gwd reldtions wiili ttie Sovizi A srries OC emcrgcncy rr.s~io[ifol' OPC.5dccid~.llon Scpt 14 thdi CU).
; :,;~l~iiJ LIasternbloc countries duciiig 1985, ii'ith d nurnbtr oc
kddliafi shoul~ liuiaiisriii itcipciiing tlii: UN (;enCrdl ,$ssenib)y);iirr
.~:~I~I~IIJ~-~L'Yconsuitüljuns iiiki~ig place. C'U~. Kadhiili'b rlir sanie inolii\"siii~t il!, hc;rdilu;iricrs art in Aiiiçricd [wliis)iilic
.:;.I,L\ frcquently streçscd itic Suvici Unioii's pro-P3lrsiini;iii Icdcr uf iiiteriiarioii.i<rr.urisi:ilidiiic ç.iiL.ni) OCIiiinr31rity".
. ...c t>iilcrciicçs wcrc ICVCI~L'~, IIUWCYL C t~ritig;;ili)tiiii;il
SII~SC~UCII I-1sprchhvcpib11~ 11I;IIC NOVCI~~~ItC~I~~crtc,ii,~C<JII>IJC~,
- i i~iIrlus~uw byCol. KaJliafi Lin 0~1. 10-14. \$litii11~ f;illcd ici abls cyi~.~iii~iic<sil-[ESuUCICs hi:iiig >iitiplit, C'ltstl vC'aiiicn*iii10
.: .:A:JI)iiiliçiabanquri givrn in hia huiioiir. slippriiiaii ~iti;ibyl('1i.iJi.igiiici~iiiiic~it Liriçr sg~irisi I.ibyliri irih~ps
hjcd in ~iiirilisi ri Cliscl. biid ili~t ihc Algcriaiig0vc.i-niiiciiii.:is
.,::,< suggrsic~ ht:liir~ ll,iiiliCrctdrgunisnr u.,rh hlr c~.opwdii~ in iIic tITtiiticiJr;iri I.ihy;r iniu.ictistly 2nd unpiipular
,:,,,ci,illi;içhrvt,lsuviC Iiadcr. pLirt;c.iil:ir ii~~,sdgr~crii~lii
. ;,J iilcludc quc.siiun rur h,j;ir~jiigs ;riid ~uii~li" iii C'liiid l3383.4;! t;idetuil,ul'1.ihj-.in involvr?nicrii iii C'tiad].
.: Jciiiinl; bpalc,t,nian gii,,rr,llJnrilahly,lit ssirureul.,lit Tl" Algririiigiivçiiiiiiciii clcnicd iliai ii wJa in riiiy wriy inviilrcd.
r ,a 1~IM~Itruie lincr [SC<34074 A), 7-11s\,;sidid IWI. as iiad btci~ US Corcss iii eiirlj,Jutiuiiry 1986 concliicicd air aiid sra
- :, ~'wdiciçd.concludc witli ilic sigriiiior a irsaiy or l-rifi7dsiii~. manucilsreu in i~~~ C;u)f siric, an Iirea ç[aimed by Libya
. -.il,iliciwu sirlesdid iigrïr tii çxiçnd an cçiiiiii~iiic CU-cipcrliiiiili ,srriinrial ric.rs:iiiidwliiçli riilszi.,,riiuccris,iilis brcn i~ir:
.,.-.:;.hli~iicludcd in1981.
~[IL'USOC ~oiifruni:itiun bciwscii ilir iwu coiinirics [scc pii~cs
-. +:ii~ufi~lizdlong-iaiigc SAhi-5hurLice-iu-air niissilts wtrc rc~uricJ- 31166.6 ;73 1680 B ; 3118 1 A],
.i..;l<IIIl.ibya in Dtçcliibcr t485. Tilt IJS Sr:irc I3tp;ii-iiiic~it
.:.!iIic rlcpluyrntlit as "dciirç~cc.citiiig ;in). ~cgiiim:iir: sc~iiriiy C'untociswifh [:riincc and Ntirway
.:, rliiih itic E.ihy;i~isriiay tiavt". M. Rulaiid Lliiiiilisilic I'rsiicl1;iiicrgri hliriisictisld t.ilks with
4 ;:;,i~~~oon co-uperiition in ille fic\ds of scciiriiyand j~~siicc c'k)jkdiil~lili111'rril~olt11hAl~ril 2S> 1985 Dr 'i-ii~,iiylii visiicd F,~ris
.,..,bbiiiludçd witti Yiigoslavili i,l,Fel,, ZU,Cicn. Wtic iccli on o~'1 30--31 I'urs;jlh>\\1111l~rci~clioili~ iiils. iiicilgdhl. [~III~;I>. ..,......,'
.-.,....;,:i$:
T-GC m .?!;.:;s;2
--.:.....".
34456 KEESING'SVOLUME XXXlI J~ R..%...-:g-:h,
-*,A.:%:?sr&-y:,
1 .,,m&J-.,:
Bomb explmion In Wesi Berlinnightclub -Allegations af Libyan
rulpnbilit- US pressureCorEuroman action againatLlbya
A bomb exploded in a discoiheque frequented by US
serviccmenin West Berlin inihe earlyhours oi April 5,killing a
US soldierand a Turkish woman and injuring about 20 others,
including 60 US ciiizens, mostly soldicrs and their depeodants.
Responsihiliiy was çlairnedby ai leasttwo West Gcrman groups.
tlic Red ArmyFaction and the Holger Meins commando (which
had alaaclaimed ihc murder of hlrOlafPalme,the SwedishPrime
Ministcr, in I'ehruary-see 34263 A). and hy the hiiherio Gcii. Vernon Wnlters, th
unknown "Anti-Americnn Arrih Liberation Frnnt". Over the
ensuing days. US oficinls increasingly accused Lihya ol heing
fielmut Kohl, the West Gerrnan Federal Chan
US oficialson April 5 said thai therewas "strong circumsian-
lia1evidence" of Libyan involvemeni. and Mr Richard Burt,the
US ambassador to West Germany, claimed on April 7 thaf there
were "clearindications" of ii
~IW, although she was apparently persuaded
It was substquentiyreportcdthat US inlclligencehad intercepied such an actionarter seeing new evidenceof
signais froTripolitotheLbyan people's bureaurnbassy)in EasBerlin
whtch revealedihat the attack hadbeen planned hy 1,ibyansecurity
agents.A rnessaeecongraiulatrihepeople'bureau onthe succesofthe
aitackwas alxisaid10have been interceptedGen BernardRoger5,the IIwassuhsequentlyreporiedthatPresidcntMitter
NATO SiipremeAllted Commander Europe, said on April 9 that US offtciaihaiFrance rnighbc u,illituparticipa
"indispuiahlrevidence"existeor a Liblanroleinthehombing, ndding operntionagainsiLibya. PresidentMitterrandsta
that intelligence had beeceived"aboui 15 minutestm lateto warn France wasrcady tatakestrong actioagainsterror
olï-duiyUS trmps of the possibiliof an aitnck. Prciident Reagan force ifrcguired,bu! thal ii insiston internai
outlinedtheevidenceof altegcLibyancomplicityin hlsspeechon April independence ofits loreigplicy.
15 (see below] A meeting of Foreign Minisiers of Europan
With the USA demanding that European countries expcl mcmher ~ountries in The Hague on April 14,caHd
Libyan diplomatic staff,the French government on April 5 cilSpain and Ftalyidentified Libya as "impticatcd
ordered the expufsionof FourAtabs, two ol whom were Libyan terrorism". but did not impose economicsonciionr
diplomats, inconnexion with the discoversol a piirported plot to to reçtrict thenumbersand movements ofLihyandi
attnck US interest.; in France. The West German governmeni place strict visa requirements on al1Libyans.Tht
announced an April 6 ihai it had appointed apnnel to investigate "restraini on ail sides".
ihe possibilityof the tnvolvementof foreigngovernments in such
A Sovieirniliiaspokesman warnedonApril14ihai"
attackç On April 9 two Libyan diplornais were expelted from risk iLibya".whileanotheraficjalcornmeniedthat"tc
Wesi Gerrnany for "impermissible acririties", but a spokevnnn willb~doneto hclpLibya".Ingeneral,howcvert,heSui!
said that "concreteevidence"ol Libynn involvemeniin the Berlin US threattoLibya aas seenas lukewarrn,withoficiali
hombing was still lacking peneralizedwarningsagainsi"any act ofapgrrssion".
I
The three-pouzerallied command in West Berlin (comprising
British,French and US ofiçers) agreedon Aprif 12io give local
police"excepticinaland provision;ilWpowers ioprcrent suspecied
terroristsenteririg West Berlin[rom thensttrn sectorof the city
ThcFrench wereunderstmd tohavc veioed a USproposaltuhan actunllyicwk place.}Libyanhnspitals nercploced m
lal1Lihynndiplomats in East Berlin from srossing iritothe West 14 and naval boats were moved out of harhouri.
I contingency plan prepared Torthe eventunlityofa
The Spanish ambassndorto Lihya was recalletoMadrid on ApriF12
aficrreportedthreaisby Libja ioaitackUS rniliiarytnrpcin Spain. US air strikeson Tripoli andBenghi
US aircrafi mounied air srrikes on Tripoliand
Eventsleading up iothe US sirsirikes 3.m.. local tinic. on hpril 15.
In n televised iiews corifcrence on April 9 Presideni Reagan
The aircrafuscd intheraidswere 18F-
described Col. Kadliafi as "a mad dog"--a term which had jamming craCibasedai Upper Heyforda
particularlyinsultingovertones in hrabculture--and wornedthai CIK,within-iliphirefuellihy fourKC-
"if and wlien ivecnn spccificnllyideriiifysomerincresponsibleTor A-h bomber5 and scveralA-7 and F-18
oneafiliese we uil!respond". On ttie same dayCol Kadhafi carriersAnirrrroand Cira! Seo.US ofi
said in a news conferencc ihai tibyii had plaged no part in the
West Berlinboinhing. and warned thnt Libyn u~ouldstage alracks
against US interestsalover the worldif USforccsatfackcd Lihj'a
Duringthe etisiiingfivedays.as US iitficialsrepe:itedlyaccii~ed
Lihya (7f responsihi)iiyTor terrorist attacks, therewas rising
spcciiiation,much of ii Cuellehy the US ndrninistrntion. thatan
aiinck[in I-ihgawnc imminent. At this timc. iinils ofihe Sirih over the Atlantic andihrourh the Straiiof Qibrih C
Fleei hepan rncivinptoiviirds the tibyaii corist lt \*as lntcrNATIONS c
&
UNIES
.--.-- --. .- --. .
Conseildesécuritb
nists.
- .- GENERALE
S/17991
LS avr il 1986
FRANCAIS
ORIGINAL : ARABE
LETTRE DATEE DU 15 AVRIL 1986, ADRESÇEE Ail PRESIDETdT DU CONSETC
DE SECURITE PAR LE CHARGE D'AFFAIRESPAR INTERIM DE LA MISSION
PRRhIANENTE DE LA JAMAH IRIYA ARARE LIBYENFIE AUPRES DE
L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES
D'ordre de mon gouvernement, j'ai l'honneurde demander sue le Conseil de
sécurit6 se réunisse immédiatementpour examiner la question de l'agression
militaire armée perpétrée par les ~tats-unis dr~m&rique contre la Jamahiriya arahe
libyenne populaire et socialiste et prendre d'urgence des mesures efficaces.
Le chargé d'affaires par inti?rim,
(Signé) Rajab A. AZZAROUK
86-10266 6828U (FI U.S. Downs 2 L&yan Fighters
InClash OverMediterranean
Eumpea nficds andandysts Thc maindiflerenon thioc- Arnericanrulesof engapcnieni
sajdtheysaw rheUnitedStates casion,aBritianalysstaisthat thesdays youonlvturnyourra-
Tripoli wagingatw+prmgadcampaigtno thistimeaU.S .ttackwoulap- daronan F-14 dyousaci togo
closetheCibyanplant,leakingn parenirelyentireonseapower, home inaparachute."
strcamofhiormatin abouFuro- without usingany land-bascd The Libyan piiordecrsictu
cornpaniduivolvementin barnbers uirinpolitil per- exposeihtmselvesIncltsck. !!c
R"pesofgetiingthetowitbdraw aii198m6heroeaanLU~D.inistrasaidwas "a sacdiciai ploy"de.
lrom the rqect and pursuiag signetoaitracsynipalhyin pb-
navalbvilivLo thrutemiÿtary ticamonguEuropeaalliceusingiclicopinion.
Fear Raid actioiftheplant noislopped. land-bd F-111 bomber n the Libyanleaders,severalanalysrs
TheUnited Statewill mm- raid.FrancereiusIolettheU.S. diplomaiidy isolaialedd ihat:
Liwimnextwak whentheaircrdt planesflihrougiLsairspac,nd European governmeniç, w~ih
SyJosephFitchett camer John F.Kauiedywiil be the Thatchergovmeni, whiçh whomLibyshiu improvedrela-
InfernatrmutHrratdTnhun~ joined bya smnd carrier.ihe authorid the planeto grerate tionsin recmt monihs,lack any
PARS- Politid and military'IhedoreRoosevel,nd iibattleiron Britishaibases,appearad iang~blbargaisuntverapcif rhz
analyssaidWcdriesda chatthe pvp of dectronicmissile-guid-erward IO develop second Reaganadministrationecideio
Medrierraaebairbat& sbowcd mce ships. Lhoughis. attack tplani.
onlitschemicalfacroralRebtak The amva1ot U.S.reinfore- "Thi simeWashingtonis con- ArabdiplornaissaiLibva\va$
and that ii&lied the strikementswillcorncieiththeendof duciingan exercisein unilateral connnihaithethreüicl a L.S.
wouldbecded outbyU.S.naval an internatiocl nferencPar- gunboadi iplomacy,s"aFrench aliack wasteal becaux I,ib!isi
aircrdtorwarshjpsperatmglose isabourbanninchemical arfare.fficia, hoaddedthhisgovem- politicawlncrable.
toLibya. TheU.S.smetary ofstar, eore U.So.ffifidhboutmihtaryprepa- chtmicalweaponsand,repïcbents
TheexplanaiiofortheLibyan P. S~UI~ iscxpectutto uste rationsagallstLibya. anda threaito IsraeI,"an Arabn
pilots'actirn challenguigU.S ernmentseforhelpEinosiopping As a result,hesntheUnited- offaciasard.He addtd. "Oiher
warplanes,everaisaiwu grow- Westerncomparu ersomsupplyingStatehassirongermilitq cd- Arab munrnes suchas Sjnaand
ingLibyanconcerihatthUnited Libyawth theaiitneed sebuild bilitthatitwil actüaliyattack Iraqhavechemcalweapons,but
SiateWU asçemblingiaskforce mdoperate ihtchemicallant. Libyaanddso basgainedpliticatheU.S view,apparentlyi,s a les-
in the Medirevaneathatwould The20.shipU.S.tasforce,in- lererageiomakeEuropeanovern- wn for Ltbyamght serve - â
rcachfullsirengthnextweek. cludinelectro~cwmhipsliktee mentsstophelpingtheLibypet- wamingforothers"
The U.S.secretaryofdefcnse,LtyleGulfandroutmelaccarnpa- rochemicdventure. Moscow, stvera!andystssaid.
thaiCthe 6thFleetshipswtiose nid bysubmarùie souldhavean Hisinterpretatwasendorsed cannoibe tnistd byLibvathese
planeswereinvolvedin ihe do&-arrayofMavenc k issionsA-6 byII.S.,EuropeandArabdipla daystprovideanyrkonnaissancç
fial, wereengagein"O eratio~çandF-16 nami fighierçandcmisematsandmilitaranalystisnswer-oroiherformsofhel~indefendma
thaihadnoconncctiowfatsoever mssiIeon shiptodestroytLib- a]Europeancaprials. itseUagainstairirriiIn1966
with Libya's newlyconstructedyanindustrlaslite,astsaid. "BynotaskinforanyEuropean Libya apparenilpgot no early
'chcmica aality." raidagainsiTripohin1986i,nng greenLightt,heReaganadministrabout U.S.activity bcforc thece
Rut ResidentRonaldReagan which sometargetsweremissed, tion is saying,in efyoutcari bombers'rrivaoverTripoli.
saidDec. 23thaihe wodd "not the chemcal factis cornara onlystop an atlackby stopping
ruleoutoptions"ofrniliyction tivcigvulneriA.sin 198g helpingLibya,"anot'rrencof-
againstLitiiodestrothemial- perissaidU.S p.lanesshaiikd ficialsaid. Thc Infem,i[.rillrra!d
lationthathis spokesmansaid abletojamtheLibyansr'adaand ikhoingthisview,theBrian-h Tnhnc
~uld "produceenormouqsuanti- bliniheianii-aircmtissdes. dysiçaid,"Knowing the robust 05/01/83
besof c---ic-l tapons.'' Gadaf .f i,
The ,.,j.::!,,,;-.
THE absence!al'anp.clear yan offer to.&mit the lactoty
evidenceto the qntrary 'West- to internatiorLinspectron.
ern public opiniowwlllGçcept It may well bePruethar the
the Rmerican vetsibri'of the movementof US ships and air-
factç of yesterdgy'tnci'denitn craft in,the Mediterraneail.
the Mediterranein; Id bhich Mime tens bfmiles offthe Lib-
two Llbyan jet'flghtErs were yan coait; had 'nothing to do
shot down. fi.happene weJU withal1this. Butit was sureiy
AmericanLipilotshadrgo&cerea-e predictableifit wa5 not posi-
sonto believe theyyxe u'nder Gadafflvoulddeseetthis combi-
attack and conse*ently they nationof eventsas threatening
fired in self-defence.if theiLiand proyopative,and, given his
yan flghterswk~kn '6t'fd11act track recoi'd:'thathe would
about to open flre,they acted respond in a provocative and
in a way which $vas buniJ.to dangerous manner. Wasit nec-
$ive that impression. .- essary for thUS to courtSUC~
Yet the incident does,raiae a reaction, anhas itaçhieved
political question: why does anythrng? ,
military power, find'fiselfso . .
frequently engagèdIn arrned Stïange inconsistency
conflict witha'?.tateso miich The issueof chemical war-
smaller and lessporkerfulthan fare, to be discussed at a
itselfasLibya?,,_ _ high-level conference opening
The problernd;s&&iy.ney. in Paris.onSaturday, is a very
As long ago as Ay$iist 1981in serious one,and theUS is right
an incident closely resernblingto takeit seriously. The idea of
yesterday's, US fighters shot Libya arrning itself and possi-
attacked Lthemn'duringwnaval weaponsheis alarmingButithere
exercises in the Gulfof Sirte, is a strange inconsistency in
iuhich Libya claimsas territo- the US position The existing
rialwaters biit most other 1925 protocolbans the use of
countries regard-as interna- chemical weapons, not their
tional:and in Decernber 1981a production or storage: that1s
State Department official was the object of the treatg still
quoted as saying that people being laboriausly negotia!cin
within the Administration Geneva - in which negotia-
Libya," after reports that Colo-onsthe US is insistinon on-
nel Gadaffi Iiad sent "liit means of rierification As thei
çqiiads" tkill PtesidentRea- law stands. Libya has the sanie
g.ii1. nght ivhich the US has, ai;r!
esercises, to producand stock
1 chemical weapons as a deter.
Chernicals faetory rent.
In March 'ISSfi' qhe US Therc is thlis no ccii~eii~ablc
attaclied Libgan)parrol boals legal base '(or US inilitary
tlon forunsucces~iulLibyanlia-action agaibst Libya on this
attackson US aircrap.agaln becn publicly accused b:; the
duringmanoeuvres in the Gulf US not onig of producing but
af Sirte: and the nextmonth ofusing chemical weapons,in
came the US bnmbingof Tnp cicarviolationofthc 1925 pro-
oli tocoland has refusedto admit
Al1 of that needs to bkcpt a team of UN rnspectors Yet
evenk nfdflie last few dars Thethe US has not even hinted
US Adininistratior. Iielicues itat it might take military
has discovered a neivly built Administration hasqsought Co
chemical iveapons factoriy n avoid being obliged to apply
Clbya It leaked thifart tthe eveneconomicsanctions
American press, çtimirlatina lt is hardto resistthecon-
question ta the Fresirient on cluçron tliat the USregarCol
the possibil~-itary Gadaffrea -w-a& target
action Mr Reagan confirmed can safeI be intimidated yth
and hintedhtbhL~uî4eilgusscd military threats and actions I
actively corisidered Subre- whik &~~~,ave~JOEjeS treated
quently the US rejccteda Lih
Thiirsday January 5 1%~
0501
Thc Fin~ncial Times NATIONS
UNIES
l
Conseilde sécurité
S/20378
11 janvier 1989
FRANCAIS
ORIGINAL :ANGLAIS
~lqérie, Colombie,Ethio~ie.Malaisie, ~épal, Sénéaal et
Y~usoslavie : roi etde résolution
Le Conseil de sécurité,
Ayant entendu les déclarationsfaitespar les représentantsde la Jamahiriya
arabe libyenne et des Etats-Unisd'Amérique,
~rofondémentpréaccu~é par l'aggravationde la tension résultant de la
destruction de deux avions de reconnaissancelibyens,abattus par les forces armées
des Etats-Unisd'~rnérique,
Çnnscientdes répercussionsdéfavorablesde tels actes sut le climat &litique
internationalpropice qui règne depuis quelque temps, et en particulier sur le
maintien de la paix et de la sécurité dans la région de la édit erra née,
Rappelant la ~éclarationrelative aux principes du droit international
touchant les relations amicales et la coopérationentre les Ftats conformément à la
Charte des Nations Unies, la Déclaration sur le renforcement de la sécurité
internationale,et la Définitionde l'agression,
1. ~eplore la destructionde deux avions de reconnaissancelibyens, abattus
par les forces armées des Etats-Unisd1~m&rique:
2. Demande aux Etats-Unis d'~rn6rique de suspendre leurs manoeuvres
militaires au large des &tes libyennes afin de contribuer à réduire la tension
dans la région:
3, Demande à toutes les parties de s'abstenird'avoir recours à La force, de
faire preuve de retenue dans cette situation critique et de régler leurs différends
par des moyens pacifiques, conformément à la Charte des Nations Unies;
4. Demande aux Etats-Unis d'Amérique et à la Jmahiriya arabe libyenne de
coopérer avec le Secrétaire en vue de parvenir à un règlement pacifique des
différendsentre les deux payç;
5. Demande au secrétaire de tenir le Conseil de sécurité
r6gulièrement informé de la suite donnée à la présente résolution;
6. Décide de demeurer saisi de la question*
-----
89-00947 02792 (F) reoldeiiBtiishand Britl
,. --_-___ --I* -
* . . . .SI
r r-g~~f n?aruw
-.. . . ..
...- - ..
-.-., I
~ 665 LockerbiDiruferInwstigation (f4 NOVEMBER 19911 ' Lochrbie DisasteInvesrigarion 666
and thatthosemeans wereacts ofterrorism .hisis I havea different question to ask tnoble Eatl.
a mass murder which is dleged to inyoIve the The tat te m canmts that thetewaç evidence of a
conspiracybut that therewas no widence to support
organs of governent of a state.Libyanoficials
have ken aocused of such a aime not onlyin suggestio of involvement by other countries. Cari
Scotlaud and America but alsoin France where he,howev~r,teIIus whether therewas evidenw: ofthe
arrestwarrantswereissuedon 30th October over involvement ofindividualsof othernationalities; that
the destructionofFïight UTA 772 in September is,of nationalities other than LibyWas there any
1989,We are consultingthe United States and evidence of assistanb ceing sendered in other
other friendlygovemerits, many of whom loçt cauntries by peopIe of different nationalities to the
nationalsin Pan Am Flighl103, about the next two ~ib~ar$concerneci?
steps.
1 understand that the investigathasrevealed The EarEofCaîthnes~:My Lords, 1am gratefulfor
1 no evidencsto support suggestionof involvement the words of the noble Lord the hder of the
Opposition, Lord Cledwyn of Pearhos, and of the
byothercountties, noble Lord, Lord Hooson. Our thoughtç are very
"Let me pay tributeto al1 of &ose whose much with,the ramilies. 1 am gratefuforthe çtrong
unliringworkunder the directionof the Lord support that both noble Lords have given to the
Advtxate overalmostthree yearshasproducedthis actions or ,my noble and learned friendthe Lord
remarkabie outcorne. In particular, 1 salute the
work of theDumiriesandGallowayConstabulary Advocate.
and al1thoseinmanypartsof the world whohave With regard to the questionposed to me by the
helped with the gathering of evidenx and noble Lord, Lord Cledwyn, as a first stewe expect
infornarioa.The Governrnent are gratefulforal1 Libya to respond promptly and positively to Our
demand foi surrender of the accused and we await
the help aven to the investigation in many that response. Today the announcernenconcerns the
countries. judicialprocess. We shaIl then have to decide urgently
"We expect Libya to respond fully to our -and we.are considenng ths-what further steps
demand for the surrenderof the acçused. The maybe needed.Weare incloseconsultation, as 1said,
interests of justicerequireless.Thifiendish act with the Americanson this.Ian, howeirer, assure the
of wickednesscannot Ix passedover or ignored."
My Lords, that concludes the Statement. noble: Lord that we shallkeep the House fully
informed as matters-ro-ress. I can also confirm that
copies of the warrant and of the Lord Advocate's
announcemént, to whichI referredin the Statement
Lard Ctedwyn of Penrhos: My Lords, we are repeated on behalf of my right honourable friend the
Secretary of State, wiIlbe placed in the Liofnthis
gratefuto the noblebrf for repeatingtheStaternent House.
and we weIwme this importantdevelopment whch With regard to the question posed by the noble
takes place aftes nearly three years of inteaend Lord, Lord Hooson, we have no evidence about
ddicated wotk by al1concernai.The relatives and individuals fromothercoufitries kinginvolved.
friendsof the victims of this dreadful crime are very
much in ouskndç at this time. 4 p.m.
As the House will appreciate,it wouId not be i
r properforus to diçcusthemeritsor otherwi sethe Lord Mackay oFArdbrecknish:My Lords,1am sure
h chargesat thithe. That wiii bedecided by a court that no Mernberof your brdships' House can ever
whenand if thosewho are accusa drebrought kfore forget the unfoldihorrorof that evening, espôcially
acourt. Wedo of course stronglysupporthe demand those wbo know Lockerbie. Does rny noble friend
oftheLord Advocatethal the accusedbe surrendered agree that our noble and leamed friend the Lard
tostand trial. Adv-te, FQ~ the tenaciousmannerin which he has
1have oneshor tuestion toput tothe nobleEarl. pursued this case,deserves our congratulations, as
Theposition is thatheskiff in Dumfrieshas issued indeed does ,the versrnaIIpolice forceof Dumfi-ieç
a warrant and furtherthat an indictmenthas been aod Galloway, onwhich theawful event was visited
handecidom by agrand juryin Washington. Can the that night? The policedealt not ody with the
noble Earlsay how the warrants willbe enforçed if imrnediate aftemath but also carried out the
Libya refusetohand over thetwoindividualsnarned? investigation.would mention particularlythe chef
Ifheisnat ina position tanswerLhat question now, constable, John Boyd, who was at the time
may 1 assume thathis right honourable ftiendwili rerponsible, andalsoGeorge Esson.
keepus informed of developrnents over the next few Whiletoday's announcement isçertainly successfuj'
days? insofar asii goeswe shalonly realihave success in1
this affair when two Libyans responsiblearein the,
Lord Hooson: My hrds, 1 share entirely the dock king tkd, eilher in Scotland or inthe United !
sentiments expressesoadequately by the noble Lord, Statesof America. WiIl my noblefriend ensure that
Lord Cledwyn, on this matterand aIsorepeat the hop not onlythis country and the United States but a11
that the Libyan Governrnent wiwsperate. Itwas a civilised countries bring every possible pressuto
dreadful thingfor 27people tobekilledina tetrorist bear on Libya to release thostwo evilmen up to
atbck of this kind awe thinkoftheirnpliçations for justiceand that if Libyadoes not do so she willbe
their families eveiywhere, treated as an international leper?
I
M5LD87PJo1-15 661 LnckerbieDirmferInves~igotion 1LORDS] Ofshor SafelByil/H.L.] 668
"Libyan oficials habn accu& ofsuch a crimenet
Tbe Earl of Caiîhness: My Lords, 1 am most only in Scotlandand Amcrica butinlFranŒ wbercmet
gratefd for the words of my noble friend Lord warrantswereissu4on 30thOctoberoverthedwtnictionof
Mackay, whoknows thearea well. I shalertainly Flight UTA772 in Septemkr 1989".
passthemon to my nobleandlearnedfriend thehrd Iprestimethat thatisanother aircraftand not PanAm
Advocate. Inaddition to congratulatinthe Dumfries Flight103.What responsehas beenreçseivedfrom the
and Galfoway policeZ shoula dlsoliketomention the Libyan authanties in respectof the arrest warrants
forensicservice, withoutwhich the Cord Advocate which have been granted in FranŒ?
wodd not have been abIeto takemattersas faras he
has.1can assuremy noble friend thawe are working TûeEarlof Caithnesç:My Lords I,am grateful for
the kind words of the noble Lord, LordMacauiay,
closelywithal1friendlygovernments on themaiter. It
isworth mlling that therewere not onlyAmencans regarding my noble and learnd fnend the Lord
and Bntons on the plane; there were Frenchand Advocate and al1thoseinvolved inthis international
Germannationals among the viciimç as weH as investigation1can conb thatFiight UTA 772 waç
citizenof other countries. adifferentflighfrom the Pan Am fiight.The incident
occurredsome10months afterthe kkerbie disaster.
LmrdMacaulayof Bragar: My Lords 1,endorse Some 170 victims were involved. Warrants for the
everythingsaid by those who have contributed. Itis arrest of four Libyan officiais were issuedby the
unfortunate thatthenoble and learnedLard the Lord examining magistrateon 30th October and theFrench
Advocateis not inhiçplacebut 1fullyunderstand why authoritieare pursuingthematter.Iam unable to tell
heisnot here.Heis sirndtaneously isçuinastatement
inEdinburgh, as Scotlandhas ken, touse thejargon thenoble tord any more at thisstage.
phrase, the nervecentre of this inquiry. Iisquite brd Macaulay of Bragar: My Lords, before the
noble EarI sitdsown, does that mean that there bas
understandable that he shouldbe there dealing with
the interesexpressed inthis even t hich he himself been no response from the Libyan authorities?
describedas a-unigue criminal inquiry. TheEarlof Caithness:My Lords, it means that 1am
In his staternent the Lord Advocate describes the unable totellthe noble Lord more at this stage.
work of the forensic scientists as "extraordinary".
- .-rom the little knowledge I have of that work, LordMacaulayof Bragar: My Lords, perhaps the
"extraordinary" maybe too modest a word for the noble EarI will keep meintouch.
meticulous work which has been carned out by the
scientist1da not proposeto substituteanother word, OffshoreSafety Bill m.L.1
but "extraordinary" is perhaprather modest.
During the three years of this inquirwe on this 4.6 p.m.
sideof theHouse have taken extreme care notto do Debate on Second Reading resumed.
or Say anything which might in any way have
prejudicsdthe course of the investigatioand any Baroness Turner ofCamden: My Lords, I thank the
subsequent prmedings. We shall continue to pursue Minister for his explanatiof the Bill, whicisfairly
that courseasmaltersdevelsp. It would be wrong to non-controversial.We on this side of the House
letthioccasion pas5without cangratulatingtheLord support the Bill but I should like to make some
Advocate on his partinthe investigation. I endorse comments on it.
thewords of the noble Lord, Lord Mackay. The Lord We al1know that getting oil frothe seakd is a
Advocate has supervised nota local inquiry but an very dangerous business,That, as the Minister said,
international investigation andhas done so with was brought home 50 ail of us as a result of the
diligence anddedication while under rnany pressures horrendousPiper Alpha disaster. But the workingsin
from varioussources,pressand oiherwise. Thedignity the North Sea have been takinga toll in human lives
and autharity with whichhehas conducted the public and injuries evsince they started. Only on Saturday,
aspect of the inquiry have brought great cretothe thepresscarrieda reportofwhat isthe longest heanng
offi cfeLordAdvocate,andthe whole proceedingsto in Scottish legal histary-tinquiryintothe accident
date have, Iam certain,enhanced the reputation of theand fireon an oil rig operatedby Arco British and
Scottishpoliceand the Swttish legal syslenot only owned by Odao which resulted in the deathof an
inthe United Kingdom but throughout the civilised empIayee. The repart indicated that thiscould have
world. ken prevented had thosein charge of the rig exercised
Before 1conclude my remarkç, perhaps 1rnaymake proper control. The principal witnessdid no1 show
two points. The Lord Advocate closed his statement inup at atl, thus occasionisnharp criticisrn from the
Edinburgh today with thesewords: Sheriff Principal.That amiderit took place three
1 "! must remind the medithat.for the purposes ofthe rnonths afterthe Piper Alpha tragedy wheneveryone
Contempt ofCourt Act J981,pr-edings became active should havebeen verysharply aware ofthe hazardç. It
whcn the Shcrifgranied warrantfor arrests. Thchief
constabland i cannoand wiHnoi commentonthe evidence isnot surprisingthat the union involved should be
onwhich these charges abased". callinfor theowners and operaiors to$e prosecuted.
Idraw that to the attention of House incasesome Itisas weU toremind ourselveswhenconsideringa
extravagant wordsare used in thcourseof exchanges Bill of this kind just howhorrificthe Piper Alpha
on thesecharges which could seriously prejudice any tragedywas. On the erening of 6thJuly 1988, the lives
trial which may take place in the future. of 165people ouiofa totalof 226 onboard were lost.
1have one final point. We heard in the Statement Two more lives were lost in a rescueattempt.Some
that, bodieswere never secoveced.Itwas a total disastcr for
346LD871Job2-1 Lockerbie not .for one day have the police mted in their
determinationto bringthepcrpttratorto justieI note
thattheinvatigatiocontinues,Have welearntalIthawe
can learnandimplementedaUappropriater-mmenda-
Seae€aryof StmteforForeignandComanwealth tions-sh as reconuljngbaggag eagswith passeager
AB& (Mr. Doagias Htud): With permission, Mr. lists+xaergingfrom thattmible tragedy?
Speake rshouid liketomake a statement about the
The Libyanshave for gometime km scndingçimds
Lockerbii nvatigationanditsimplications. thatthey wish toresumt relationsDoes the nght bon.
My nobleandlearned Friend the Lord-advcmtehas Gentleman agreethat a test of theif sincerwili be
today annound theissueofwarrantsforthearmt oftwo whethert$eydeiiverta thforcesoflawandorderthemen
Libyanintefligenoofficeragainswhcrn, oathebasisof forwhomwarrants of arreshave Gee ssu&?If Libyan
theevidenoeavailabletheProcuratarFiscalhasbrought protestations of non-involvemitnthatterrorisactare
chargesallegingtbeirinvolvementinthe dcscmctionof
Pan Am ~ght 103on 21December 1988.The Amencan hue,they havenothingto fearfroma fait triIf theydo
no1bandmer thosemenfortria4wt shaHal1knowwhat
authontiw have takensimilaraction.The text of the cuncIusionto draw.Inthoseeircumstanee wseshalIbave
wanant andof the Lord-Advoate'samouricementare lo considerwbat action to take in aworàanoe with
king placedin theLibraryof theHouse. internationaaw. ForLiby aank dved back intathe
Two hundredand mnty people wete killed at worldcommunity oniywhen itiscleabeyon ddoubtthat
tockerbie.The relativandfriendsof hose vistimhave
sded and contin to'sulTerrcapain and sorrowand it isno longer invoivd in htigating, assistinand
the House will be thinkingof hem tmiay. As the carryingout actsof terronsmthat sickenthe civilisai
world.
Lord-Advocate has saida demandis king madeof the
Libyanauthoritiesfor the swrender ofthe accusedto Mr. Hurd:1 am gratef tolthenght hon.Gentleman. b
stan rial1repeatthat demand on behalfaf the whole Gerîainly,s hesays,theinvestiga tontnues, andone
Gavernment and1knowthat the House wilunreservedty cannotbe ertain thatother evidencemay notcorne to
endorseit. light.My righthon. andIearned Fnend theSecretaor fy
The accusationIevelleat Libyanofficiaiare othe Statefor Transportand bis predecessorhave kept the
gravest possible kind. As the warrants which the
Lord-Advocatewill temakingpublic makeclear, the Wouseinformed~Tdeveloprnentsinaviationsecuritsince
the disaster.The right hon. Gentlemanrererred to
chargesallegethat theindividu& actedas a partof a professiw onhichhavebeen repeatd overandoveragain
conspiracy to further thepurposes of the Libyan by Ministersandothersof the Libyan Government, that
intelligenceerviceby crfminai means and that those theyhave tumd iheirbackson terrorismand are now
mans were acts ofterrorisrThis wns a mass murder ogposedtoi t. l hiwarnedmycoIleaguesin Europeand
whch is allegeto involvtheorgansofgovernment of a
stateLibyao nfficiahave beenacçused ofsucha crime, elsewhereto be very reservedandcautious about such
no1 ody in ScotIandand Amefica,but inFrance where professions.The nght hon. Gendeman set a lestwith
arrestwarrants were issued on 30 October over the which 1w'ouldagree.
Theiiglhthon.Gentleman mentioned,butdidnot press
destructjoof ightUTA 712in Septemkr 1989.Weare me. on aition which might folIow.The House willnot
consulting the United States and other friendly expectme to go further than 1 have today. We are
Governments,many of whom lost nationain fligPan
Am 103,about the nexsteps. followinga courseof Iaw.TSierehabeenan independent
1 understandthat the investigationharevealedno investigatianda decisionto issuwearrantsagainstwo
evidcncefosupportthesuggesti ofinvolvement by other indjvidual. henextstepistorequirethehandingoverof O
countns. I pay tributto aUthosewhose untinng work thoseindividualsfortriaI.Otherstepçrnhavetofallow,
underthe directionof the Lord-Advwate overalmost but ibeyarenot fortoday.
three years has producedthjs remarkabloutcorne.ln Su Hector Monro(Dumfries):May3addmy praiseof
particular,pay tributto the workof thDumfrie asd theDumfriesand GalIowayconstabularyi,nparticulathe
Gdloway wnstabnlaryandailthoseinmany parts of the chief constable, Gordon Esson and detective chief
worldwho haveheIpedwiththe gatherinof evidenceand
informationW. eare~ateful foraltbe help giveto the superintendenStewart Hendersonand his teamwho led
investigationin manycountria. the invstigationand aIsothe Zord-Advocateand his
Weexpect Libyatorespond fdy toourdemand forthe team for theirtremendou support for the police in
surrcnderofthe am&. Theinteratsofjustice requjreno Dumfries andGaUoway?
The peopleof Lockerbiehavewelcornedamongthem
la. Thiswas a fiendisactof wickednesanditcannotk therelativesofthe270 who lost theirlivesin the town.
pas& overor ignored.
Theyhopethat today'sannouncement willgosome way to
Mr. GeraldKaufmaa (Manchester,Gorton): Ithank easingthesorrowand thememory of thosewho diedinthe
the Foreignhtaq Torhisstatement,andIjoin himin disasterThe feel thatthebest resultistobring those
congratulating thDumfrie asndGallowayconstabulary murderers tjustic 1know thatmyrighthon. Fnend will
and aU other law enforment agenciesand forensic do his very,ktto do that.
experts,bothhercand in 0th countrieswhosedogged
work,obviouly of greatbrilliancehas resulteinthe MT. Hurd:I am gratef olmy hon.Fiend, who has
successfuloutcorneof the investigation. seprwentedthepeopleof Lockerbiethroughthisperiod of
Nothing can ever console ihose bereavedby that anxietyand, Tor some of them, iorment, which great
atrociousaçtOFterroristmasmurder for thlossoftheir dignityandperseverance.1am sureiharhe isrightin his
lovedones.However,they rnayk mssured to knowthat conclusion,
I
6-41CDlob1-1' 1229 Cockerbie 14 NOVEMBER 199t Lockerbie 1230
: SirDand Sted (Tweddde, EttrickandLaudesdale):In nationals there know that in the absence of direct
additit ontbe weiîdeservedLributeibathe baspaid to diplornaticrelations,the scopeforconsular proteckion
the IocspIple, wiUtheForeignb~bcretaa rh mgnise inpracticelirnitedbuttheyshouid-and nodoubtwiU:
the workthat was camed outby Amy unitsand other -keep in dose touchwiththeBritishinterestssectionof
voluntary organisati ouns,asthe moiintainrescue theItalianmbassy there.
teams, which had the anguishedtssk of collectingthe
humanand materiaremainsofûight103,whichcnabled Sir TeddyTaylor [Southend,East): Infairnesto the
the cvidenceto be pie& togetherand thus lecio the Govemments of Iran and Syria,wilh wbom we have
charge that havebeenbrought todaflIfneed ix,willhe dipIomaticrelations,andinview of biscommentabout
thereking no involvementfrom othercontries,willmy
wntemplate thepossibilityofgointotheUnite Nations righthon. Frien mdakeitclearbat thewidespmd and
SecurityCounciltopressforfhetransfertojustice of the
dlegixiperpetrators of that uniquelykmble internationaltailedreportsthatthe job was commissioncd bythe
crime? Governmentof Iran from Syriannational ws,o were
seized,nd wasthensubcontractedte individuaiiLibya,
Mt.Hurd:The ïighbon. Gendeman isrightonhisGrst are wholly untrue?Inview of the publicationofthose
point,and 1addto his words ofihanks.For thereason widespreadand detailed reports, anin fairnesto our
that 1have already givenishodd rathernot becarried friendsinIranandSyria,does my nghthon. Friend feel
furtheron theconsequent stepstday. Wt do not need that he has a duty tomake itabundantly clear that,
to useanintermediarytomakethedernand thathasken followingdetajlereseamh ,ehasdiscovered that those
madebyourselvesand the UnitedStateçWe an do that
direct to the Libyans,athatiswhatwe aredoing. report ae simplyuntrue?
Su John Farr(Harborough):Whatsteps have ben Mr. Hurd: Thepoliceinvestigatiodealwith evidence,
takentowards identifying the explosivethawas used? notrumours.But it hastakena longtimebacauseseveral
lineofinquiryhad tobe followednor bythe Government
Waç itSemtex, and ifJO, what ço-operation havewe but by the Scotiish poIice-my hon.Eriendwill accept
receivedfrom CmhosIovakia in tems of givingSemtex ihat.I deliberatelyput in that sentenceihat therewas no
and other modem pIastic expIosives an identifying evidenix about the involvement of otheGovernments
character, which the previousCzechaslovGovernment buse of the consideration which my bon. Friend
refusecito do? mentions H.e mentioncd onepart of a lineof inquiq.
. . Membrs of the Popular Front for the Liberation of
Mr.Hurd: 1shoutdrather no1bedrawn intodescribing
theevidence in any particulaAs.1 havesaid,rhyhon. Palestine general commandce11in Genany arrested in
Fnend can findthe Lord-Advoate's announcementinthe 1988clearlyhadbomb-makingequipment ,ome of which
Library.For obviouç legal reasons, 1shouldrathnot was superf~ciayimilartothe Lockerbibomb. Theyrnay
paraphraseitor embroideron it. Mhoa. Friend askeda wellhave had plans toattack civil aviation which were
perfectly reasonable consequential question. For somederailedwhen theanests were made. But the thorough
inquiriesdong that Iine failed to reanyldirectiink
tirnenow,we have beenin touch with the Czechoslovak ktween thai groupand Lockerbie. Therewere notable
authorities about the production and distribution of difierences-especially the timer-between the bombsin
Se~niexandespeciallyabout findiameansof identifying
particular batches. Thosediscussionsconijnue. which theywere involvedin makingand the iuckerbie
bomb.
Mr. TarnDalyeU(Linlithgow):Wht obligationsdoes
theForeignSecretaq think that hehastowardsthe British SeveralHon, Members ras*
community ofabout 5,90 engineersand other woskers
whoare workinfg or BrownRoot,Si r lexandeGibb and Mr.Speaker: Order.Thereisgreat pressureon business
partners and 36 other British companieswhich are today. We have Business Questions aficthisand an
involvedin the great man-made river project?Does the important debate.1shallaIlowquestioon thjsmatter to
righthon. Gentlemanacceptthat mycolleaguesand1who continuefora further five minutes, af~erwhwehmust
move on.
went 50 Ljbya,led b-my- hon. Friendthe Memberfor
Tottenham (Mr. Grant) w,ere assured vehemently-do MT. DavidTrimbie(Upper Bann) : ay 1 also send
not want tobenaive about this and cody reportback congratulationsto the constabulary ofDumfries and
that we were assured vehemeatly-that Libyawas not Calloway?1understandthe Secretarof State'reluctanm
responsible forthe terrible thingthal happened at to discussthe consequential stepthat Her Majesty's
Lmkerbie? Witl the right hon. Gentleman therefore
proceedwith thegreatest cautionemembering that iis Government rnay have to take if the Libyans are not
far fromclear that the Cibyawere responsiblefor the forthcorning,but witlgiveanassurantcheat heiiaking
tragedyof the1986bombingsand that thatresponsibility suitableprecautionagainstthe consequentialrneasures
might lie elsewhere,perhaps Syria? which the Libyansmight themselvesadopt? 1 have no
doubt thathe recalls the last tthaithe Govemrnent
Mr.Hurd:Weareproceedingwithare. 1hope that the: assistethe United StatesGovernmentinactions against
hon. Gentleman will look at what is availablein the state-sponsoredterronsm from Libya. The Libyans
retaliatedby makingsubstantial suppliesof munitnor
Libraryand that he willstudyit withcare in the Iightoarrnsavailableto the IRA. Shipmentscameinto Northem
what he heardin Libyato the contraryeffecThe hon.
Gentleman rererred perfectreasanablyta the fact that Irelandduringthe period whenthe ForeigSecretarywas
wehaveabout 5,500 Britishnationals in LiThe.han. Secretaryof Siate for Northern Ireland, undoubtedly
Gentleman gave the figure correctly. There is no mucb b hisembarrassment.
immediatethreat, buwe shaIlobviouslyneetowatch the Ihope chat the Foreign SecretarywiH advise the
position in that countrvery carefullAl1 the British Secretar of Staie For Northern Irelanif he has nor
MZÇWIZlob1.3 14NOVEMBER 1991 , Lockerbie
fMr. David TrMIe] Mr.Hnrd: ThatWnOtreallya questionforme,but the
warrant s ereclearlyissuedundeScottishlawPtwas a
straightronirad atteand the crimesccrmmittbdweE
alreadydoueso,bat thecu-operationthatheisupposed
!O getfrom theIrisRepublicinthi msatteisa broken wmmftîedunderScottis6 Iaw.
reed.
hlrA.ndrewWelsh (Angus,East):1,toocongratulate
Mr.Hd: I do nowant ta bedrawn anui-operation thekottishpoliceforceanitsinternation~Ueagueson
witbtheIrishGoverrimentI informedtheIrishForeign theexcellentworkthattheyhaveQone.Dm theForeign
Ministcryestenday fthebroad scopeof theannounce- hetary agteethatthegreatesttn'buthatwecan payto % HO;
hent that1intendedtomake todayThehon. Gendernan theinnocentYictim s toensurethattheperpetratorof lor
is rigbito thisexteut. ln any stepsdecidedon in the crimeare brouglittojustia? WiU the rightbon. h
consultatioandconcertwithotherfriendCovernments Gentleman explainexactlyhowthatwillbe done?WiU it con
wt shaDhave to weigbcarefullthe wnsequencesand bedone throughaninternationalrganisationsucasChe 1
UnitedNationsor wi1ltherbe individualstate action? mu\
pmutions thand tofollow. 'a
Mr,.Tomthm initken(Thanet,South):Whatismyrîght Giventbc obviausLibyaninvolvementwilltherighbon.
Gentlemanguaranteethat therewi11beno d'plomatic Nov,
bon. Friend'sesîimatt ofthechances of the Libyan tecognitioof LibyawhileGadaffisemainsinpower? Govi
authoritieresponding Bvourably to the extradition Fi
rquest?If,asonemustsrispt.thechancesareprettylow, Mr. Hurà: 1donot wantIo rangewiderthan1have.A motil
doesmy nghthon.FrÎendunderstandthattheHouse will crimeofmas murderbasbeen comrnitted.Therhaskn M
pm him on what course of action tbeBritish an independentinvestigatioand as a resultwarrants Cardi
Govemmen tnteadtorake?Canheat leassaytoclathat have kn issueclagainsrtwoindividualswhareof6ciaIs
our Governent havea fim ind strongplan inmind, af the LibyanGovemment. We and the United States
especia alsleweresomewhat weakindealingwithsome Govemment have asked that thetwo individuals be
of theSyrianterroriepisodesfromofficialsources. handedover.We havedone thatdirectlyand thereis no
OPPS
Mr.Hd: Iwouldsathernotspetulatinanswertomy ambiguityaboutit. Weawaittheresponse. O'cloc
hon.Friend' soinbut 1notewhathe says1amsure that ni
SirNicholasFairbair(Perthand.Yinross):Onapoint Standi
thepressureofwhichhe spxks wJFreftectstrongpublic oforder.Mr.S~aker. Wednt
-p-nion. 457319
Mr. Speaker:ber, afterbusinessquestions. neighb
Mt. Chri s ullin (Sunderland,South): Does the [ Wedn
ForeignSecretaryacceptthatif the perpetratofrsis Sir NicholasFairbairn: ypoint of orderison this Europe
atrocityareeventualcaughtnoonewlll behappierthan matter.
me? Doeshe agreethatitis unwiseto uswordssuchas Relevar
"succes" at thisstage antohandout appiause tothe Mr.Speaker:Thatdoesno[matter.1willtakethepoint 417319,
variouspartiinvolved&foreafairtriainFrontofailthe of orderlater.Thatis theusualprocedure. 4174/91
evidencehastakenplace? 4175191
SirNicholas~airbairn: o, Mr.Speaker.My pointof Relevm
MT. Hurd:1 thinkthat whateverhappenshereafier, orderison thimatter. HC 29-
anyonewho studiesthe documents in the Library or
anyonewhohas followedthinvestigationwillredchat Mr.Speaker:ûrder.I shall cakethe hon.and learned Dr.
it wasa nemarkableand cornplexinvestigation.Thatis
Gentleman'spoint of ordeattheusualtime. @ ;.sure ,
what1 have said. Science
Sir NicholasFairpairAs a formerLaw Unicer,why future01
Mr. Ivor Stanbroak(Orpington):Under what legal was I nat caliedto asquestionabouta prosecutioin to have.
authoritweretbe warrantsissued?Was itthedomestic Scotland? thisa c
applicationof a multilateralconventf80,isnotthat Secretaq
an excellent preGedentFordcaling with war crimes Mr. Speaker:I thinkthat we sball have the business introctua
committedin Iraqand Yugoslavia? statementfromthe Gader ofthe House first.
informat
informat!
ThereCO
parents.
When
isto be
European
House re
doubt,of
wellasto
assoon a:
couldalso
i Gover
/ ihopetha
io helpus
MayI d
early-day1
444CW{J 153 rockerbieBombing 20JANUARY 1992 Jderbie Bombing 154
in my discussion ofM minuteswith the ~urteous brd
hckerbie Bombing
~oiion modr.Md Querrwn~ro~osedp thisHourc Advmte, 1 gainai the impressionthat for the fint 18
montha of tbe inquirythcrcwas sub~tsnti~linbmiation,
do now adjouna.-[Mr. Kirkhope.] still relevant,pojalint0theinvolvementof an Iranian
1.3am . andSyrian-bd organisation.
l
Why has tbeForeignSecretar~beeaso catcgoricalin ,'
ruiingout the involvcmtnt of other partieswhen Lord
of part of an investigationreport rubmittedby the Fraser,theLordAdvwte, hasgone out of hiway not to ,
Lockerbiepolie to the LArdAdvomte, LordFraser of Iuleout the involvemtnt of other statts?How does the '
issignifican tause itappears to han.MemberforGrantham (Mr. Hogg) aocountfor the
tatemcnfs made to theHousc on 14 November
Secretaryabout the Merbit bombing. In discrepancy betweea the privarely held vjtw of the
iavestigatorsandtbepublicstatemcnt of hisGovtmmcnt?
Member for Southend,East (ML.Taylor) Willthe Foreign Steretary con& that, contrarjto his
-whoçe role, inrnyopinioin n,relationto Libyahasbeen statement inNovember tbe Government have not ruied
serious and honourable tbroughout-the Foreign
Secretarysaid: out Syriaaarid,Iranianinvolvement?
"1 drlikratclyput in that sentence that tbcrwas no 1 shallquote pages 212and 213 of David Leppard's 'f
I evidcnc~ abut <heinvoivcrncnt oacr ~ovcmmcnts.~ excellenbook"On the TraiIofTerror". It stares: 1:
(Ofici olport, 14Nowmhr 1991;Vol. 198,c. 1230.1 "The commiuioning and the inspiration for bombing
Came f'romthe Iranians. They&rnmissioned an operation
However. the reporptubliclyquoted 1klieve for thefirst againscan Amencan civilianairlincrin revtnge for the
tirnebyme tonighr unambiguomlydetailsevidenfe from shootdomi ofthe Iraaian airbuin the GutCin Jury of 1988.
the Scotrish police which imphcates a Syrian-based The origina-mrnmission was lgivcn tu Jjbril.Jibnt's
terronst organisati Tohe.report isentitled: commission.was frustraidkux. thc West GcrmanJ unit
"Bombing ofPan Am 103:Interviewof Marwan Abdel thatwas to go againstaircrafinduding Amcrican avilian
I Razzaq Mufti Khrmat as asuspet." aircrafwas arfcsttd.,
' 1 should say to the Housethat I askedSir William ,me CIA bas tvidtncc_lhicihndicateç ihat Ali Akbar
Hashemi ~atsanjami;tElcprcsidcnt ofIran, kncw of the
Sutherland, QPM, chiefconstableof Lothian andBorders, decisioand supponed it. Just whai ttvidenc i, however,
with whose forc Iehaveworked in harmony and resp¢cI rtmainsa closely guardodintelligence sccr.Itwas not a
for 30years asa Member ofPa,diament to approach chjef roguedecision'Caonistraro statd. Rafsanjani, he pointed
constable Esson,and deputychiefconstable Orr about the out,was commander-in-cho iclhc Iranian rnilitary in the
summcr of 1988 .wbcn the operation was rtpartedly
possibitityof rnytalkingto hem. Understandably, these commissioned though thc Iranian RevolutionarGuard."
two police officersandtheir colleagues in theScottish
police,fir whomIhavesincereadmiration,declined todo How can the fireign SeEreta rtytethal thereisno
so. 1would not like colleaguestothink that 1 havebeen evidence that,any 'Government but Libya was involved
discourteous tothepoliceorcriticalof themin the faceof when the inquiryis,,I understand,actively pursuing.all
possible evidence?1she not prejudicing theinquiry by
what is the greatecsrime commitred againsi civjliansof mlng out the posabiliti of findinnew evidence which
~hewestern world thisdecade. ..
1shallquote fi-omtheconciusionsof thereport,a copy couldlead t&the indictient of officiaisos terrorifrom -.--
of which 1bave given totheForeign Office,togetber with Iranand Syria?
It seems 10 me that Libya is being used as a sole '
tonight'sspeech.It States: whipping boywhenthrrewasanallianczof elementsfrom
'Evidcncc codd have bacrileto tbefact bat.afterbeing
in Germany for13 days he fMarwan Khtcesat] .had not Iran, Syria ,.and Libya. Father Patrick Keegans, of
approacbtd Dynauird, which was supposcd robethe rtas?n I Sherwood-nt, Lockerbie-than whom noone hacl
for his visit," moredirectinvolvementinthetragedy-authorises me to
That Company was not approached bypoli= until-22 re-t that cbncerns-kpressedinbis Ietteto me of 13
February, 1919. I am exceedinglyunhappy about the January,of whicb.the Foreign Office has a copy. He
actions of the German police and the CIA and 1 am
sendingcopiesofthid sebatetotheAmerican and Gennan express con- in particular about the telephone
conversationberneenMrs. Thatcher and President Bush
ambassadors. inMarch 1989;agraeing to "play down" the Lockerbie
The longrepore tnds: disaster,and ihe remoYdor Syna andIran from any
"It ispossiblethatthe brown suitcasewas deiiveredto mktrbie connectionafter that telephone call.
anothcr person wliilc Dalkamoniwas 'parLinghis carand
that that buiicast containcd anolher JED (1mpr~"sod Icannotdo betterthan quote thelast paragraph,pf the'
Explosive DtviŒ), and that thesuiicascrcterrcdto is the p~werfullcadtrin The'SundaT yimesof 24 November,
brown Samsonsonite suitcasw ehi& coniaintd ihcIED on 1991:.
PA103. "Maybc it6 Ln n&ry tak nicctoIran and Syria
The IED which waç remvcrd in theFord Taunus appcars to rclcasof therunaining hostages inBcinit.Zt
to besimîlarto the IED which dcstroyed FAlG3. musi bt mort than.~~~dcrict thai bih countrics wcre
A similar dtvict, hiddea record playewas iwd on the ~fficidl~ of Mcrbic involvernent juafew days
ElAi plane inAugust 1972,andone Manvan Omar hmt is &fort Tm.,Wmte and -Thomas Sutherland were at last.
Stijwanlcd in thia conntction. rtltascdhjoYat.*ch' fdom shouldbç tcmptrcd bythe
Thtre caribe littldoubt thatMaman Abdcl w q ofthe at: of thevictims othe Lockcrbic
Mufti Khrtcsai iChe bomb-makm for the PaP-m. thathc bmb mut nowimmc 110lcrms with ihctact thai most of
was brought to West Gcrmany forthat expm pu*= and thost mdr;orthtir lovd ones arcgoing ro gtt
thcre ispossibilitthahtp~parcd theIED wbich dstm~od whb it.-rht ofjustiŒ is =&fi& on bt
PAI03. AS such ht shouJdnot lx at Iikrty but shed bt altarofdiploma~~~nv~cri~r. WC wilIlirctoregret it."
doscly qucstioned rtgardinghir adviticswjth a to I find itakaordiaq tbat the prime suspect, s
tracinghisas~ociatcin thcattack."
Has the Foreign Secretarybeen shownthat dsumtnt identifidb~the Scottishpolice,.hanot-after threeyears .
by the Scottish policeAlthough it waswritten in1989,1 andsome £20 million or taxpayers'money spent on the i
understand ir hasnevet ken contradicted or withdrawn. inqui~-&n intewiewtd. 1alsafinditextraordinarythat '
8%CD.16fJob 19.7
I backed bya fullstalemenof thefacts,wasdelivered10 the
Libya Gnovernmenl by the ItaliaG~~eniment, anda text
and theUnited KingdomGovtrnmcnts,dwpite vis& to of ithasken plad in the Library.
Malta by the Minister of State,the dtpu~ Attorney- The House willrtcalthar, on 27November IastFr,
Generalof the United Statesand theLordAdvmte. the Government, with theGovemenrs of Franm and the
The Maltese Govemment befievc that the Libyan United States, made ertain requests of the Libyan
authoritiesareactingproperlyunder international lawand Gsvernrnent. On the çame day, the BritishandAmtricari
their own domestic law by investigatingthechargcslaid Governments, in a separate stàtcment, requested the
against thetwo Libyansand by refuçing toextraditthcm. Government of Libya to surrender for triala11those
They are totally oppod to militaryactionor sanctions charged with the crime and to accept uimplete
against Libya.In fact,the Maltese Government feIt tbat,
responsibilityfor the actiono sf Libyan officialsWe
although iheydid not want it, theywould be preparedto further requested theLibyan Governmen to disdose al!
considera requtst that the LibyansbetriedinMalta asa thai they knewofthe offence,includingthe names of al1
way out of the prtsentimpasse,especialIyas the British those responsible,nd to allow full amss to al1witnesses,
and United StatesGovernment slaim that the aime documents and other matenal evidence, induding the
originatedin Malta.Perhaps the Minister coultelluwhy
the BritishGovernmen arenot preparedto considerthat. remaining timers.The Libyan Governrneni were also
aske do agreeto payappropriate compensation.
My third point concerns the consequences that Sincethat tirnetheGovernrnent and the Governments
sanctio onsmiIitaryaction would havein theregionand of Franeeand the United States have been assiduous in
the Arab world generally.Sincethe Gulf war tberebas their respectiveiTorrsta persuade the Government of
ken considerable political turmoil in north Africa,
especially in Algeria, where the rise in support for Libya to deliverthe two named individualsfor rialin
fundamentalism hasbeen dramatic. Western economic or Scotland or the United States1do not suppose that the
people of Scotland wilhave been pleased ta havtheard
mili~ry action against bbya will musefurther jnstability the hon.Member for Tottenham (ML. Grant) describe
in the Maghreb region,which could result in'refugeesand thcir judicial proceduras a "kangaroo court".
asylumseekers pouring intoEuroge astheir firsport of
cal1 toescape politicalturmoil in their countries. Som?
people believe that such actiobythe United Statesand Sir Hector Munro (Dumfries):Does my hon. and
BritaincouId playintothe hands offundamentalislsinthe learned Friend agree that, ia way, the speeches ofthe
hon. Members for Linlithgow (Mr. DalyelI) and for
region. Tottenham (Mr. Grant) were a criticismof Dumfrie and
It shouldbe nated that,todate, the Arab League has
unanimously supported the LibyanGovernment's actions GalIoway police, who haveproàucedcuncIusive evidence
and calied fothe formationof ajointUnited Nations and about the culph in Libya and have been supported
Arab bague cornmittee to investigate the matteand for entjrely bythe Lord Advocate, who believethat he can
make afim caseagainstthern?To try to shitheguilt to--
ittoberesolvp eedacefully.hat scenanoisdifferentfrom another countr s surelyacriticismof apoliceforce that
the one that prevailedberoreand duringthe Gulf war, has done outstanding work.
i-~hentheposition of the United States wassupportedby
severalArab ctountries.
The 1986 bombing of Libya,to whichrnyhon. Friend Mr. Bogg: 1 have high regard for the work of the
the Mernber for Liniithgow bas referred,was an constabulary. Ihas produced a prima faciecase sufficient
to justify the isof awarrant. itis now forthe relevant ,
unforgivable episodein international relations thlafer courts,either of Scotland or of the United States,to ,
tumed out to have ben unjustifid. Innocent civilians determine whether the people narned in the warrantare
died.That miskke must no[ berepeated.
The proper way forward is a full and po&r guilty or inn-nt-it hing forthe prosecution to prove ;
internationa1 inquiry into the Lockerbie disasterro the mse beyond reasonable doubt. I share rny hon.
establishthe rmth of what happened. The Libyans bave Fnend's respect fortheconstabulary.
nie Housewill£urtbc; note fhat theUnited Nations /',
suggestd thatan inquiry shouIdbe beld and theywould
lx wiIlingto handover the two named individualto any Security'Çouncil isnresently discussi ankreioIutiK
internationalcciursetup rotrytbem. Inview oftherecent supporring the decision 01the Governments of France,
mjscamages of justice in Britis churts and biaçed United'States andBritain.That resolutioncdndemns: the.i
reportingin the media, iisquestionable whethertbe two destructionofPan Am fight 103and the UTA Aighrand
individuals couldgeta fairtrialinBritain. Butin Briein theiesuitiaglossoffiva.It alsostrongly deplorethefact
that the Lbyan Government have not yet responded
wecan kgin thesearchfor trutband justjŒbysetting up
thepublic inquirythat hasbeen demanded by the Unitd effectivelto îhrequtstsmade ofthçm to co-operate fdly
Kingdomfamilies ofûight 103campaign.Tbeir atuage in cstablishingrtsponsibilityfortbost terrorist am.It
and steadfastnessdeservenothing less. urges the Libyan Govc&tnt immdiately to provide a
fulland.positivereswnse to-those requests.It urgesal1
statdndividudly and ,coIlcctivcly-to encourage. tbe
The Minister of Sîste, Foreign ad Comonwealtb Libyan Govevnt to rcspond hlIy and positivelyto
Oflic fer. Douglas Hogg):Hou,Mernbenwillmll that what has ka ask,d ofthem.
on 14 November laçt ycar my right bon. Friend the 1turn now to Ihrrpecchs madc by the hon.Members
forhlithgow and.T~tttnham.Botb went intohe events
Foreign Secretarymade astatement intheHoust in which
he reportedthar awarrant had ben obtained bymy nght inconsiderabledetail.Ihave no inteniionof doing50. As
bon. and learnedFriend the tord Advmre in connection theyknaw, two individuals have beennamedin awarrant.
with the bombing of Pan Am flight 103. The warrant, Iris our inrenrianthal [ho* two individuals shouldbe hckerbie Bombing 20 JANUARY 1992 khrbie Bombing 162
Officeshouldaskthemwhelher theythink thatwhai the
Minislcrbas dwribd is a sensibleway to go about
back astheydonow.Thegeneral patteriseightwecksin matters.Formy part, am extrçmelyalarmeclby thtone
Ubya working and rwo weeks over here seeing the oftheMinistcr'sreply-
headquartersofthtir home andtheirfamilies. The morion having beenmade afterTeh o'cloc on
IishightirnerhattheForeigOfficefitdoesnotwant Monday evenhg,md thedebateItoviconthuedforhayan
to taIktotheLibyans. atIeasrtalkedtopple such as hour. MADAM DEP~ SPEAKEa R+umed fhe Houe
DickMorris ofBrownandRootandemployeesofthe36 wirhou!Queslionpurpursuant totheS~uttdirOrder.
other Britihs rhatareworkjnginLibya.TheForeign Adjournedat twenry-sevminutesIO Twoo'clock.
92CD361lo20.7 **z* ?Y
U.S.Calls Libyan Offer a 'Joke'
Rtui~n Lihya hnsdenicdrtsponsihiliiim crscnnctiansngainstripoli.
LONMlN -The UnilrdSufn la doming ihrPan Am jetand Ph irnriionrvould hclhii-d
insistcdWcdncsday nfulLibyan has proposcdputiingihe maiicr todenyingLihyanaircralt Ianding
cornpliancwith LlnitedNations bcfcirtspcciailnleniaticrialtrriehinndtiarrliihes~lcscil air-
cal! io sutitniwomtn surpoci- na1or ttyinihtmen in 1.i-a. rr:tparts
cd inthe hombingof Fan Am kir . urlcighsaidtlit'nlted Lihy nn Wedriesdsdycscrihed
Righi 103and dr~cribtdTri oli'stateu.aqnrirprryarctarrilrraic the SeciCniincircscluiion as
dfcr totrthcm arr "sicj&r." ih'hlf-~~tps"itxptc1edfut1corn- unjuind unawcpfnblt
The Staie Departmcnt's top pliancehy Lihya.ticdrclinefo hlqorAhdelSalam.lallriuser-
countcrirrrorism officiPctcr e!shoraion whaiaciinnccwldbe nnd in canimand in thel.ib\rnn
Burleighsaidin Washingtonthat takcnifLibyaign~rethrcall, bu1IcaderC~ilanelMoammar fiad-
hir governmml lullintendeiiio iotnkcanynrcessnryaciirin.riahi hafi,uscda siopinNeivf)rltti
triahlr.~uilcirsaidtheUnitcd toprntest Indiasupportforth?
Sinie souldrulc outno option, PresidenGmrp Riirh "hasnot cniincil r~snluian IndianFor-
incliidilorceto zhatmd. ltigsaidt any opiirin." Bur- rignhlini~iq spcikesmasnaid
The UN kunty CounciI on "The rrsolution was iinjiizi and
Tuc~day unanirnouslycalledan y3in 19%alleraPcu?inTripplof uq,,tr.25htrll,ng Frime hfinicler
Tiipoli to hanovcr twoLibyan tnvo~vemrntinairlinr iiririitiiiigs
agent5indic!inclcoilandandthe andanaiiackria Rerlinni~tiiclub v,wara<irnhaR~~,
IUniiciStatcsforthebombing of inwhich an Amrrican w-rvicrnian InrqiFseming a Iwo-yearicrn
theNewYork-boun d anAm *ci waskilled. ontherriunctl.
ovrrLakcibic.Scotlnndin 1918. hfr. BvrloigrrjrclrdLihyaUr An ~~d~~vovcmmcni source
A rotalof 2pcopltwcrekjllein proposaof adorncsiicirialfor the JallOud'sstoPnvcrfn
theexplosion. twoagentsmause, hcsaidWash- rOUffrom a "damage con-
The UN remlutionalsoca!ton ingionheltheLiFyanenvernment risr( largcll'aimc~rcvtnt-
Libyitompcrn~e uith~hcinvcst1rerponsihlfiothe aitark. rnganydrasiicfallout [romtheUN
aiioninio Ihe bombing of a "Evcn a prncltatnthairegard rt'ollitlnx."
FrenchjetlininNi s in 1989. ~uld hava(OLconsidrrcd rom.-
Mi Builtigh taid~niM Na= thin of. rirkjoie:' qaid.
lionexptctcdLihy a =?pond in UR diplomatr have rathntir
"a rnatteof days rather ihan Litiyadrwsnot hand overtheac-
rnonthsro thert~aluiim. uahich ciisihc United StatesBri!ain
dcmandsswiftaclinn hiildono1 and France intcndlapressfora BElLE EPOCH
sel a deadline resotuiionwithwceks thai would mf E~CORI RV~CE -1Terrorism :eesconséquend ce sa résolutio sunrlesenquêt jusdiciaires
l
Le Consei d lesécuri t é nce
laLibye du colone K l adhafi
Grandp eremièr :e Ce dernierpourradansles pro ceet la GrandeBretagavaien'Corisea condamnerle Ierroris-
çhainsjours, rencontrerperson- officieusernentlait savoirrie international.
le Consed ilesécu- libyenputdkqécheerTripolunstsécuriunembargonpétrolieretde M~l~L,ibye depeche en
de se5ernissaiafindepersua- aériencont\aLibyeen Casde JadalahA~~~~;al Tal<i;,con.triP,
rité élar itson derlesautoritlocalede colla- reflibyedeseconformerala
cham p em ! anŒu- horeraux jnternationa- déciunaiiirneduconseil.Potieà luner contre je terrorisrrip
les en PourlaG!ande'Bre-yparvenir,il leurfaudratoutefois inte,tpartaidc.I'riiutili
vre audomain jue- taDe 'OrnrnpourlesEtats-unisobtenirune majoritéd'au moins té dune résouspeucoi\tr~r-
la mei'leurdes neufdesqiiinzevoixConseict me audroitintexrial5ofla
diciaire. simple des Libyens recherches ai'curi veto de membresDePourcotipercourt à tout sus~er:
aLibya,bout uplus,par leurspropres enquéte.aç Exercicedé'icaten se, la Libyea d'aid@]irbpP1
jusqu'ala dunmois Franceévitede parler d'ext'ade emisesparles té, par I'entrernise du ii!rrtero
defévrierposecon- tienetse contentde souligneraysnonalignéset laChinesur deuxduregimedeTripolienvis'le
L duConseilde sécuri-'urgencpourla Libyeà collables risquesd'extraditionque con- a NewDelhi,le comrii'ndaritAb.
té,adoptémardiI'enjorgndet fer rapidement tie[arésoluti731,maissau/i-del SalamJal/o"son refusde,
collaborer immédiatem-natuxAvantmémel'adoptionde ceHe qiiespas impossibleen raison sesd'avoirparticipeal'att~ntatdit
enquêtesinternatrorialesaprrésolutionl,esEtatsUnis,la Frariisémende l'unanimitdu de* Lockerbien 1988.(AFP.)
leattentacontreles avionsPan
Am etUTA, tndiquentdiverses
sourcesdiplomatiques.
Au.delde cettedate,les tros
pays~uleurdelarésoluti731, Un droitdepolice internationale
les Etats-Unia,France etla
Grande-Bretagne, pourrant- LaresolutionConseildsecuri-nauteiniernationC'estune forunesorte de nouveau code de bon-
rrlanderauConseilI'etablrsstbdemandantA la Libdecolla-me dejurisprudence. seidesécuritéapparait plus que
contrela Libye si ce pn'ob-justice etranderessiirtissamonde occidental,des Etats-Unisis comme le gaidicrHier.
temperaitpasaladécisionpriserésumésterrorisn'espasba: etde la Grande-Bretagne en parti-it pour condamiier et repri-
ce mardi parle ConseiCette nale. Elne Comportecertent culier. Et les contingdelas mer I'invasioKowe'kar I'lrak,
échéancede finfévriercorrestion ni une menace précise delitique intérieure américahautesurveillan,Aiijoiird'tici,sous
DOB~ail terme de la présidesanctionmaisces deuxBlbment&rangère$.Lancedansla coursec'est pour puriir un Etat suspectn
américaindu Conseidesecuri-y sontimplicitement présentélectorale enposition précaire protéger desterroristes.
le mois dejaripar lGrande- vienpas en effetleConseild'GeorgeBush peut trouver interèt à r'intervecri favcdcs
Bretagrie. sécuritéewbcuiifdes Nationsreprendrson combatconireles Kurdes d'Irak, egalcnicrit 1cgalisec
uniessoiintervenu dansun codragons habitueldu Proche- par le Conseil de sécuritc,ia resq-
la résolution731 du Conneilfjit de type judiciaire entre des Orlent. Kadliali restcomme une nouvellc npplicat1rinarsit
son exigenced'unecollaborationdu procureur.en l'ol'ha-prend à Washirigton Apropos d'unecdroit d'ingi?ilque1.31
rimmédiate des autorités loca- éventuelrenversemende Sad- communautéiiiteriiatioirc-c,se
les aux eriquétes internationalesçaiit, l'instance onudam Husseindofirie égalemafisaipourse porteaisecouts dn1
eicours aprèslesattentatsae-econnaià ta fois un rble ipenser que la Maison-Bianclipopulatioris en douiniainie-
riensconc~ri~és. rorismeanvient enri13prati-victoidarile Golfeavlescru- nant pour découragerla iiieliacc
ta résoluti,ntermesvolontaique dudroit international.Ltifidumois denovembre. terroriste. Ln dirdcrlarita'
rementambigusouvrelaportea estdésignédu doigt, niaré-lLa résolution des Nations unI'Ouest dcboiiche. disii1;oj,Est
l'extraditionces agents Ii-pteet deprécédeElIsignifie l'unaninidmsquinzeémenibreseperception d'unbierr cortimuii u:!i
$yens,etdeniandaussibienauxfaiA tout Etat qui serait tdu Conseil de sécurité,recevantsel, largement Prdesva ,
Etatmembresdel'ONUqu'ason d'organiserie action terrorI*avalde pays comme la Chinenouvelle lkgalite et iin ri;iivi-::I
secretaigeneralde faire preou d'eribriter les auleurs Maroc.Celaindique que corn- droit police. I
acettresolution.seconformerquement fondées, de la comnmoins voloritairnment, se rallie a PIERRELEFE"'-.
-.
! --
EFllSPAF B IP Q9encr :- 3- 14:53 ; 8'3323288845-7 -- ; fm4-"?'1ftf 1
- -.
- v.--' L ..r..-F
GLQt
EUAOl4Do4 1 0188 THA /AFP-0163
YhaYlandê-USA-L byi
tes Etats-Unis ant demande a La Thailande d'dvacuwr mir
travailleurs de Libys
BANGKOK 1,2mari (AFP) - Le8 Etats-Utiis oitt demande plusi~uro
faie A la Theii'lande, au cours des drfnlers mois, d'hvaairr ses
quelque 10.UQ8 travailleurs de Libye en raison de possible raids
idrietisamori raine, a-t-an indiqué jeudi au minirthre tha ilandais
des Affaires étrangbros.
541otider hauts fonctiannairos du mitiist&re, des diplomates
8mOricaii1s bark Banglioii ant prbventider hauts rtapanseblss du
gauvernemefit tlraïlandaie que tatrt qcie116 travailleur se seraient
pas Ovrcubs, Wnrhltigton ne pourrait pas garatitlr leur ~Beuritl ou
cas 03 les Etots-Unfl sancerait un riid contre la Libye,
t'irnbaa~ede des Etatr-Uni ésBangkok e'eet rmfusd tout
eommentatrc au auJet de CRS infbrmitlons.
Un responsable du minigt&rt thaYlandais ditTravail, Yuwarat
Kamolvej, s'est rendu d9brit rnrro en Libye, a cunfirm) SOII
parte-p~rela @joutant qu'il @tait "fort poasibla"que cette vicit~
ait concerné "en premier lieu la sdrurité des tr~voillot~rs
thailandai fecs h la menace dos Etats-Unis".
aw/ih/plc t
AFP 121n33 GMTHAN92 . .
. ,
PAGE
LEVEL 1 - 6 OF 7 STORIEÇ
Copyright 1992 Internat ional Heral d f ri bune
Internat; onal Herald Tribune
March 24, 1992
SECTION: OPiNlON
. LENGTH: 1335 words
WEADLINE: Iraq ~I-IJ Libya: fressure, Not Punishment, Wi Il Brin9 Change
. BYLINE: Raghids Derqharn
DATELINE: NEW YORK
EODY :,
y- United Nations Securi ty Counsi 7 is contemplatjng action thi~ weei
against Libya, fol low~nq its earl ier puni ti vi rneasures agai n-t Iraq. Al th.
Washi ngtori canterids that. the tv~o isrues are separate, in Middle Eastern miri,
there ic. a lirikage. If the international cornniuriity allaws itsçlf ta be gciid
ai-, absessior, with puriishnient - sarict7oris and, as a last resart, bor~ibardine
theri the regjon will suffzr. A batter al ter-notivr wuuld be tc appl y presz.ur
introduce dernacratic processi: to both Lihya and Iraq.
In LiDya's case, the stated goal of the United States, Erltain and Fr
1s to make Tripcli unconditicnatljl hailci clvci- to Arnsrican or Et-~tirli authari
the two Libyanr. suvpected ir~ the 138s bcmll-rnq of fail An.[ 102 ovei- Lockçrbl
Scot1 and. ---
The al lies are tnoving this wteh toward a S=curity Courici 1 i-a~i>lcitic~n tl
would impose an internaLional embargo c~n civilian flights t<:a ai-id frum Lib
as well as a total rrnbarq~ orr arms sales; it v~uuld alsn rrduce diploii-latic
representatian.
T<:\e leaders of libya's Arab ne~ghbora - particul arl y Egypt, Morocco,
Tuni4.3 and Alqeria - are ros~st~ng this, nclt from solidarit y with Moammer
Gadhafi, but for fear of providing amunition ta powerful fundarnentalirt qr
in thei r çountri es.
The Arab leaders alsa fear the principle of sanctioi~s heirig usad as
,nodei to force change on other regimes in the reg~an.
Even if sanctions shuuld topple LaInnel Gadhafi, the pro ces^ woulb 11l
years. An air embargo would, in effect, put the people under couritry-ai-re: ,
sentencinq Libya tu die slow7 y in isolation.
Over the weakend, the Maqhrbb cûuntries - Libya, Tunis~a, Algeria,
Mauritanie. and M~rocco - met in a last-ditch effort to stall the sanctio 1
resolution. They alse hopa ta persuade Colonel Gadhafi to dclivet- the =u i
tu UN Sacretary-Gerieral Eutros 6utr0s Ghali, who would turn theiri over t;
of the three cauntries sponsoring the sanctions resolution. Should the 1
States and Britain lend their support to this effort, and shuuld it succr '
suspects presumably would be tried in France. I I
1992 Jnternatior~al Heraid Tribune, March 24, 1992
l
Otherwise, the United States could offer some vaque impravement of relation
/with Cibya if it agreed to turn over the suspects to American offiçials.
:hlashinyton readily dealt with Darnascus whcn Syrian help was needed during the
Gulf War. A minor cancess+on here could be easil y reversed if developrnents
warranted it.
Nor should obsession with punishment cause Western officiais to overlook an
opportunity tel press the battls against terrurisni. The UN should take Colonel
Gadhafi up on h7s invitation to send deleqates to investiqate bases in Libya
which the United States charges are terror-ist training camps. Çuch a rnlz~ion
would eithsr confqrm the charge5 and Libyan support for terrori sm or, at
)worst, give Libyan authoritias strclng 7nc~ntiye to sever old ties with
terrorista.
i
The int,ernotional community should al cv dsrnand quarantees that LT byan
cppos~tioii :eaders will be p~rmitted tri live, ln safety arid f ree of haraasriierit
j irasi ir' Li bya, where they could conti-ibutr to a derr~ocratic proccss thüt mr qht
1 eventualf y Gririq a chanqe of qovert-imcnt.
l ,
1 Other steps can he tahen to forcc a dini~ct-aitic process upon Iraq, thereby
, facil itating tk~e downf al 1 of Saddam Hciaseiri. This can be done by wtdanrnq and
1 streriqthcrir ng Securi ty Luunci 1 F;e%i,l citi c1-1 688, whi ch eniphasi zed rtspec t for
humari and çiulitical rights Far- Kurcis at-id Shii tes in Iraq; ty dernandinq that su
respect include the right to f ree electionz; by irislstirig, in a ceparate
rçsol citiori, or, international stipe!-vis~on ti-~~-c~~~qt, UN observers or an outs~ de
group of international 1y respectad irtdi v~d?ial 5.
T~I+ United States sl-ioulcl not be a part.ner in instal linq an Il-aqi r*ril.~Lary
reginle thàt ~ould create a rn-ini-Saddai.rj; nor ~hduld it: acquiesce to borde!-
changes favorirtq tiuwai t. in order ta f riqht~n the Iraqi mil; tary intcl acting
aga1 n st Saddam.
Washington is right to pusil the Secur~ty Coui- cil t.0 release Iraq1 as,ceLs
ozen abroad ta al leviate humani tarian suf fering and pay for wrapfins
sti-:.çtiori. But i t vhould reaffirrn that the lifting of sanctions daperids o
f&, cornpliance wi th UN resolution~,. ,
l
Rolf Ekeus, head of the UN special commissiun in charqe of acrappinq
Iraq's weapons of mass destruction, said Friday that Iraq had reversed posi ti
and that Baghdad rtow accepteci the destruction of equipment associ ated wi th
ballistic missiles.
TQ the extent. possible, the UN should permit the conversion of other
equipment tu civ~lian purposes. To bulldoze plants that could be transformed
into civi 1 ian i r~dustrial complexes would reinflorce the sense amonq Arab~ that
the West will not talcrate industrialized Arab countries,
I Germany ar~d Japan have beguri to target the huge Arab market. in thei r
economic strateyies, while the United States has kept a narrow focut on the
region's 01 1. Encourar~iny the develupnient of ari ir~dustrial infrastructure In
Arab countries should becorne an American priori ty.
The Securi ty Council , irt f ocusinq on vioiat~ on5 of international norms kt
the Iraq? and Libyan regirnes, should take speciai caro that its tatqat dor
not becorlle the Iraqi and Libyan peuples, or the resources they wi17 need PAGE 1
1992 International Herald Tribune, March 24, 1992
af ter thei r repressi ve regimes are gone.
The wri ter i s seriior diplornatic carrespondent 05 Al -Hayat, a Londori-based
Arabic daily, and of Pari u-based Radio Orient. 5ha contributed this view to the
International Herald Tr~bune. The only problem is whom to bit. n
answer tothat question obviousb&pnc
on who was responsible for merbit
Right? Wrong.The decidingfactor isn
LIES, LIBYA who was responsibie,but who ran be hi
withoutdamagingany of he~m's ca'Jmn
interests inthe MiddEast
AND LOCKERBIE To see mat,go back agaiwtoAmena'
Iast retaliatory raiThe 'ciear, decisivi
and irrefutable'evidencewhichthe Statt
Department used to identify Lia a:
responsiblforthe Berlindiscobomb was :
AIasdairPalmerexplainswhv seriesof communicationsinteroeptswhicl
the mm reallybehindihebomb;ngof showed Tripoli oongratulating itsBerlir
PanAm Flight103 willnever be punished bureau the dayafterthe explosion.Thest
,intercepts wera11 thatever point& tc
I)~byan involvement. utthey werethough
"more than enough for Reaganand histher
NEW YORK lawyers Lee and Jirn against whichevercountry tums out to Ideputy,George Bush,to order theraid.
Kreindler havereason to be cheerfulIn have ken responsibleforthe bornb. Jim, Interceptsof a strikinglysirninaturc
one month, ajury in New York willbe Swire,the donnish doctor who leads the' were madeavailablemon afterMerbie.
,aslietodecide vhether theLoskerbibir Wtirh squivalent, has plsadcd for! These interceptswereeven clearerin pin-
disaster happened becausPan h delib- restraint, stressing at eveopportunityi pointingresponsibili~inthattheyacniallj
erately failedto implement elernentary that blood vengeancisthe tast thing thatshowed money - $12 million - king
securityprocedures.Ifthe anrvei isyes,' wouldplease hirn and the British familietransferredaspayrnent for thesuccessful
then insurerswillbelcwkingaipayingout he represents. destructionof Pan Am's Fljght 103. The
$400 millionin damages to the familofs President Bushisunlikelyto be swayed ,onlydifferencewasthat thitimethe mun-
thosewhodied inthe crash. by themoderate doctor from Bromsgrove. tq congratulating theterrorisn ona job
Kreindlerand Kreindier are tkingsof According toBert Ammerman, the Presi- iwelldone was not Libya. It wasIran. And
air crash titigation.Jim 'You name the airnt solemnly promised hirn military the money was.beingpaid to a terrorist
disaster,e've done itKreindlersaysthe action woiildfollowonce Lockerbieper- group headquartered in Syriaand led by
firmwitlbe taking 'considerablyles~'thanpetrators were identified. an elecrion the PalestiniaAhmed Jibnl.
the customary30 percentcontingencyfee. year, that may be one promise Bush is No one has denied the authenticitof
.They'llprobablyskiramodest IOper cenr rempted tokeep. the intercepts,or the interpretationof
instead,which shouldgenerate around$30 Past Americanresponsestoterrorism- them. Itwas~heArnericanswho fint point-
millionfor the 12-malaw firm.Hencethe possiblya more reliable guide to what ed them out. Up until Saddam Hussein
srnilesanLee andJirn'faces. Bush witldo than his promise- suggest
Nevertheless,formost ofthe American violentretaliation.The Berlindisco bomb-invaded Kuwait, the CIA's Anti-Terrorist
victims'families,the money isn't going tong ofApril 1986cost the life afsingle Department would explain their signifi-
cance to any journalisi whoasked about
be enough. They have saidthey won'tbe American soldier.The American response them. Privately, Foreign Office aneven
satisfieduntir theyhaveblood as well. was to bomb Libya. That raid costover State Department officiaiswill acknowl-
Ir is perhaps a revealing insight intoone hundred Libyan lives, including edge that the intercepts dernonstrate ihat
nationalçharacterthatthere is a straightGaddafi's hhio-year-01ddaughrerIf the Iran was the prime mover behind the
split between British and American fami-death of one G1 was thaught to justify bombing, and that Syria musi take some
lieon this issueBert Ammerman, the ihat, what response would be adequate torespnsibility for it. But the Iranian inier-
leader ofhe Victims of Ftight103, has the murderof 250American civilians? ceptswan't be usedas evidencetodemon-
coririnuously lobbiefor rniiitary action Violent retsiburion is clearly coming.strate lranian and Syrianinvolvement.Why
THE OUTLAW
THE SPECTATOR 28March 1992
.- - . . .--- - -. i
- .... ...... . --- -, ---. .-- 1 - ----P.- -----_
l
l
not? 'NationalsecuriiyThey would revenl The onlyproblem is how to pin theb~ame Arnericans and Briions to leave as fastas
too muchabout our eavesdroppingcapaci- for bckerbie ont0 Libya. poçsible.Gaddafi is clearlya worriedman.
(y,' ohicials from theCIA's anti-temrist Whichis not to say that ~ib~anshad In an atternpttoplacatetheUnited States,
seciion and the Foreign Office'sSecurity nathingai al1 to do with the explosion. he has agreed to hmd over the two sus-
Co-ordinationCornmitteetold me. They almost certainly did. The IWO pects to the Arab bague, whowiIl proba-
For 'national security'read 'political Libyans indicted for the bombing Ixt blyhand them ta the West.Gaddafi's hope
isthat this will benoughtosarisfyGeorge
oonvenience' S.yriaand Iran are nowour November - Abdel Baset Mohmed Ali
friends.They helpedrelease the hostages al-Megrahi, and Ai-amin Khalifa Fhimah Bush. But ifthe Presidentpersistsin identi-
and they helpeddefeat Saddam. No one - are vev likelythe men who physically jing Gaddafi as sofeIyresponsible forthe
wanis io offend them, let alone drop placed the bomb in the international'bag- deaths of 250American civilians,iis not
bombs on thern.In the Middle East, with gage system, with a stoten baggage tag clear howit can be.
Iraq rrippled and the peace enference which ensured it would be iransferred 10 If Amenca doesdetide ilneeds to exact
underway, Syria and Iran are the nilo Fan Am Flight103. But in al1 the, talk bloodvengeance from hbya aswell asthe
major powers.There iseverything IO play about the need for 'justice' andthe impor- convictionof al-Megrahi and Fhimah, Iel
lor. And the United States and Britain tance ofpuniçhingthem for what theydid, us hope sorneone tightens up airsecuntj
intend to make sure the play goestheir brith the American and British govern- afterwards. For as thingsstand, hckerbie
way. ments are conveniently forgerting who could happen again, tomorrow, with
revenge-hungry 'Libyans able to crawl
Sn the worldisnot goingto wakeup one ordered them todo it.In anormalmurder
moming to discover thai American jets trial, the prosecution wouId hold the'men thmugh exactiythe same security loophole
have bombed Teheran or Damaçcus. Iran who ordered andpaid for a killintobe as that led to the destruction of Flight 103
and Sysia are not even going to suffer guiltyas the men who actually pulled the Kreindler and Kreindler are goingto win in
diplornaticsanctions. Insteadthey will be trigger.And the Iranianswere quite frank New York because nine months before
sent arms and given tradecreditsAnd the about their desireIOrevenge the shooting Lockerbie, Pan Am diçcontinued the one
intercepts which, just a few years aga, down of the lranian air bus by the U5S çecurity procedure which almost certainl)
woutdhavebeen claimedas 'clear,decisive Wncennes in the five months before would have prevented the disaster: the
and irrefutabte' evidence that.41iAkbar hckerbie. Ayatollah Khomeini promised rnatching of bagsto pasngers. Dropping
Mohteshemi, Iran's Interior Minister in that it would be avenged in the 'blwid: the precaution broke the nilesand proba-
bly savtd Pan Am a few thousand dollars
1988,commissionedAhmed libril, head of splatieredskies'. 1
ihe PFLP-CC, a Palestinian terrorist Yet America,with Britain in tow, seems It alsoensured that when the unaccompa-
groupthen based in Damascus,Syria, to about to cornpensate for ia diplornatic nied bag centaining the bomb was trans-
organisethe bomb that kiiled271innocent inabilittotouch Syria and Iran by fiam- ferred on10 Pan Am might 103, ne one
people, willbe suppressed. mering Libya. Many of the diplornatic bothered to take it off the planeThe stag.
1 Libya is an entirely different matter. moves which preceded the 1985raid on gering fact is that almost every airline
,Colone\Gaddafihas few friends and pre- Gaddafi'sbunker were lined up last week: based in Europe follriwedand still folIows
:cious little influence. The country is an an air embargo, an arms embargo, togeih- Pan Am's example. Despite an Internation=
ideal candidate for a bombingraid. It can'ter with a warning from the State Depart- al Civil Aviatiori Orgariisation mle which
damage US interests, and it can'hitback. ment and ihe Foreign Office io al] forbids it, unaccompanied bagsare routine.
ONE OF THE haspital managers gave If SY~P~O~S manufacturerr of vndsrwear did not
please everyone, however. Itis not that
usa lecture Iaweek on the forthcoming
reforrnsof the Healch Service. We've persist. .. , we doctors have anything against such
been through reforms before, ofcourse: manufaciurers, but we think of our pro-
they're Itkethe epidemics of Asiatic tion will replace thecosy monopaly,in fession in raiher more elevated tems.
cholera chatswept through Europeevery medicalcare that hasexisiedheretofore. We are learned men, with half-moon
ten yearsorço during thefirshalfof the Ai thispoint, themanager soared effort- spectacles. Besides, we don't want the
19thcentury, terrorising thpopulation. lessly upwards into the poetic realrof public complaining about what we do in
Rie problem with cholera is ~har it analogy.The relationshipbetween thbse the way that, presumably, they cornplain
doesn't leaveyou immune from the next who held the purse-stringin the brave about underwear. Another of the
attack- just like reforms,in fact. newHealth Serviceand those who acju- lamentable ideas behind reforms isthat
Inthe past, the reorganisations of the ally provided ihe rnedicalcare would'be d~ors should be aocountable for what
Health Servicehave in practice been less like the relaiionship betweenMarks and they do (though not to the public, only
toaccountants).
than fundamentat, adding two or three Spencer and the rnanufacturers of iheir
tayerstothe bureaucracyand giving new underwear. Speakingfor myself, I don't want any-
titleto old employees. The principal According to the manager, the Gov- one breathing dmn my neck, exantining
effect in our hospital of one of ihese ernrnent had been much impressed,by whethermypatients stay more daysrhan
reorganisations, ast as 1recall,wasthe the efficiency of Marks and Spencer necessary in hospital, fail to gel better,
appintment of an Auxiliay Sewices when drawing up its reforms of the are prescribed too many dnigs, have to
Manager (Laundry), aftet which my Health Service,and had used thecompa- wait too long foran appointmeni etc. 1
wardsuffered a severe shortage ofsheets ny as a rnodel.'What,' interjectaddoc- want to be a free agent, to throw
and a huge, indeed ovenvhelming, sur- tor in the audience, 'about qur tantnirnswhen I feellikeit, tobury II+IY
plus of X-ray gowns. But we were sandwiches?'Coutd we now look for- mistakes insilenceetc. If 1were a Cali-
assured that the present relorms were wardto sandwiches ofa quatity tomatch fornian,I mightsay that1want to be me.
altogethermore far-reachingin scope. Marks andSpencer'sat our clinicacon- What's the point of al1those years of
Imusiadmit thai the manager did a ferences? Everyone was agreed that if study and toadying to senior doctors one
goodjob of explainingwhat he called the the reforms 'muld do that, there rnight couldn't abide if, at-the end of it all, one
'philosophy' behindthe proposais. They be something to be said for thern after srillhaa boss?
will involvea cornplete'culturechange', all.
he said: the rigourof market competi- The analogy berneen doctors and Theodore Dalrymple
4
1
4 THE SPECSATOR28March1992 l
I
- --. .. .. . . .. - --- , I ---- .- . ly carriedonplanesThe AviationMinis-
ter,Lnrd Brabazonof Tara, hasadmitted
bluntlystatinthar'positireconciliation
of transferbags inot praaiced at any
majorairport.'
Translated into English,what that MAKETHE
means is this:book a journey which
involv echangeof planesandairlin-s
asthe Lockerbb iembersdid- and no MONEY AND RUN
one willcheckwhether youtravelon the
sameconnectingflighas yourlugage. If
youused an identicalbomb to the onethai
StephenRobinson on the
destroyed Pan Am fiight103, no one
would be ableto traceitTheZDckerbie presidential ambitions of a gung-ho
bombwas thethirdtimetheworld'terror- Taan m ulti-billionsire
ists hasuccessfullyexploitthat laog
hoteIt iaterrifyimonument to official
inertia that nothasbeendone to close Washington beganas abitof alark wita radiointer-
it. JUST AS the NovemberpresidentialeIec- viewa fewweeksago is garhenngenough
Ifa fractioof the energykinpoured lion seemedto besetilindownas a duil rnornentumCo put thewind up theBush
into rnobiliworldopinionin favourof two-horseracebetweenGeorge Bush and carnpaign.'Youhavetotakeseriouslyany-
punishintibyafor the Berlindiscobomb Bill Clinton, the devildon'iknow, a
hadgone intoensurinonesimplesecurily Texan muIti-billionaiisthreatening to bodywho'sgor $2 billionithe bankand
precaution was in pltheZockerbieair wants tonin for presidentsaysCharles
disastwoutd nothavehappened . sit is,make itinterestiagain. Black,aBush uimpaignstrate&,nemous-
thenextciviliairliner to go downislike-H.Ross Perotis61 yearsdd,jug-eared !Y.
ly to be destroyed bexacttthe same witha Marine crew cut,and has al1 the Perot'çassclciainTexas havelongsus-
method which destroyed the lastone. drivingambitioof a manwhostands only pectedhe might takeAnin for thWhite
When ithappens,Kreindler and Kreindlerft7ins his socksH.eis implausiblynch House. 'Ifsorneoneasblessed as am is
wil"-- zhetopickup the pieces. and,judgingby themeanlook in his eye not willlng to pickaushoveland clean
during televisioninterviews,hehas giveoutthe barn, whowillhe asksdisingenu-
AlasdairPalmerworksfor GranodaTeIevi- the pasfew days,hecouldbe deadly seri-ously.
sion. Why Lockerbi e?damo-ducurnen- ous about running for the presideony, 'Thingsdon'tjusthappen with H. Ross
torfilm onthe disas~was basedon his an independent ticket. Perot,saysan associatewbo has known
1vesrigaaon. Incredibly,carnpaign which he clairnhim for someyears'Ifhe enters thrace
16 THESPECTATOR 28Maich 19921 BUREAUPOPULAIREDE LAJAMAHIRIYA
ARABELIBYENNEPOPULAlRESOCIALISTE
BRUXELLES
1
AvenueVictoria28- f050Bruxelles
fBI. û49.21.-21649.21.13
Tele23398
REF.:
Bruxelles, le 2 avril 1992
J'ai l'honneur de vous transmettre ci-joint la réponse
libyenne aux questions pos4es par le juge Schwebel aux deux parties
à la fin de l'audience, tenue le Samedi 28 mars 1992 à 15 heures 30
et consacrée à la demande en indication de me--res conservatoires
.-
(Jamahiriya arabe libyenne c. Etats-Unis dVArn4rique; Jamahiriya
arabe libyenne c. Royaume-Uni).
-
AL-FATTQ Rf SH. Mohamed
AGENT DE LA JA AHIRXYA ARABE LIBYENNE
PRES A COUR 1 ERNATIONALE DE JUSTICE
i i
! MT. Eduardo VALENCIA-OPSINA
Le Greffier -niJ
5*-dlcQJ
Cour Internationale de Justice
Palais de la Paix 2817
l -- HAYE R6ponsesde ta Libye aux questions de Monsieur le juge Schwebel
LaLibyecroitcomprendrq euelesboisquestionsoséesparMonsieur IejugeSchwekl
consistent interrogelesPartiesurlepointdesavoirsilaConventiondeMonti.&a (lndivers
articlesnotamment10et 12)s'appliquelorsqueta"personneq"uia commisl'infractioetqui
estdéfinie l'art.Ierse trouveetreun agentde 1'Etaqui auraitagi "inpursuanceof the
purposesof thatState(dansI'ex6cutiodes desseindecet Etat?).Pourla Libye,largponse
estaffirmativdanslestroiscaspourleraisonsdéveloppéc e-dessous.
Avant d'abordercettedémonstratioI na Libye se doit toutefoide signaler que
I'hypothbeconsidéré parMonsieur FejugeSchwebel s'appuiesurunequalificationdes faits,
alleguéeparle Royaume-Uni,que laLibyerejettetotalementet quedks Iors, lquestions
posdesontuncaractér peurementhéorique.
1 . La rkponse auxdeux partiesdlaquestionno 1est "oui":d'unepartlaconventionest
parfajementapplicable des personnesagissanen tanqu' de I'Etat,d'autparttien
nes'opposen priori lapoursuitdeces personnespar1'Et"r"tilssontles agents.
2 . L'ar 1t.elaConventionde Montré a ldéterminelechamp d'applicatiopersorinl e
laConvention,vise "toutepersonne"(artler5 1,Ièreproposit.art.ler42, 1.è~proposit.;
aussiart6 531,sanslamoindreexception.Celaimpliqueque"conforméme ntsens ordinaire
h attriburux termesdutraite(ConventiondeVienne de 1969suriedroitdestraiteart .1§
1),laconventions'appliquaussibien desparticuliesu'ades fonctionnairse I'Etat,même
s'ilagissentenqualit6officielle.
3. La Conventiondoit donc s'appliqueau cas où l'infractiani-técommise par un
fonctionnaire.estcertainqusilesEtatscontractansvaientvouluintroduiiineexceptionde
cettenatureils !'auraiti{iripa $6-8).Iestpeuprobable quetelleaipuêtreleurintention
tantil est vraiqu'ilest àfaitpossibled'imagineque desagentsde I'Etat,unpolicier.un
gendarme,un militaire,unYigle,maisaussid'autrefonctionnaires,apparemmentpaisibles,
cachentunevocationdeterroriste.
4 . Cetteconclusionrésulte'abordu textdelaConvention -"toutepersonne"-considéré
dans sonsensordinaire(supra 2)carlestravauxpréparatoires restnpteuprésmuets àcesujet.Toutau plus,lorde laconf6rcnecdiplomatiqu c!MontrCa l.dtlegationtcliéqueavait-
ellepropos6quedansIriyputhés oeùlesfaitsvisb par!aConventionseraientcommis
"byan empleyee ofa State or airport authority or, for example,someone
entnistedwith theregulationofair navigation safe(...) tconvention should
provide thattheauthontyconcernedmusr alsoixarresponsibilityfothe actor
omission in question."(I.C.A.O., Iit?Corfer. on Air Caw, Montreal, Sept.
1971,doc.XI8 E-LC/AO- 1,vol. 1Miiiirresp.46 g38).
Le PrésidendtelaCommission pl6nièr evaitalorsrépond uue :
"That pointmightperhaps becovered bymeans ofan exclusioninArt.4" (Jbid.).
Enfait,la questionne semble glusavoir iSt6,débattu en silanceou en commission
pltnières; l'exclusionsuggbrée ar lPrtsident ne figure pah Ihrt.4,et laConvention ne
stipulenulleparatilleursque l'express"toutepersonne"se limiteraaux seulsparticuliers.
5 . Les travauxpréparatoirede laConventionde La Haye de 1970pour la répressionde Ia
captureillicited'aéronefqui emploielameme expression-"toutepersonne" (art.ler; ar6,5
3) -,nemontrent pas davantageque laConventionne s'appliqueraitpas hdesagents de 1'Etat.
Au contraireon n'apas retenu l'expresside "piraterieaérienn eourqualifierl'infraction
vide parla Convention. A la Colombiequi avait propos6 cettequalification (O.A.C.I.,
Cotifërertciriieriidedroirahrien,La Haye, d6c. 1970,Doc. 8979-LC/1 6,v-l.1,Proces-
verbaux,p.37 531,le Royaume-Unir6pondiq tue
"l'emploi du terme 'piracy'pourrait causer une certaine confusion avec
l'expression'piracjsrregettriirni(fbid.,p. 35 7;voy. aussiles oppositions
de la Yougoslavie et de l'Inde,ibid,., pp.38-39, 55 9 et 17; voy. aussi
GUILLAUME,G., "La Conventionde La Haye du 16décembre1970, pour Ia
répressionde Incaptureillicited'aéronefs',.F.D.I.,1970,p. 39).
Ce qui tendraià montrerque Ihaussi on ne voulait pas limiter l'infracauxnfaits
commis pardespersonnesprivéespuisquele caractèreprivkde la piraterestun des éIérnents
constitutifde I'infracti(voy. Conventionde Gentvedu 29 avd 1958sur la haute mer, art,
1S. fO;ConventiondeMontegoBaydu 10 décembre 1982sur le droide lamer, art. 101,a).
6 . Ce qui enrevanche est beaucouppIussignificatifpourfonder la théseselon laquelle
l'expression"toutepersonne" viseaussibiendes particuliers que des agentsde I'Etat,c'estle
faitquechaque foique les Etatont vouluIintitelechampd'applicationd'uneconventionde
droit pénalinternational certainescat4gordepersonnes,ilsn'ontpasmanqué de lepréciser.
C'estainsique lapirateri,ommeonvientdelerappeler ,stexpressémen litrnitàidesfaits
"commispour des butspersonnelsparI'kquipage ou lespassagers d'un navire
privéou d'unaéronefpi.iv..."(nous soulignons)(Conv.de Genhve de 1958,
art. 15, l'et Conventionde MontegoBay,art.101,a).
De même la Conventioninternationalecontrele'secmiementl,'emplo,e financerneet
l'entraînementde mercenaires du 4 décembre1989 libite la &finition du mercenaire des
personnes privées,c'est-a-dire "..oute personnequi
a..
b...
G...
d. N'estpaun membre des forcesmCes d'unePartieau confliet
e. N'apas 626envoyéeparunEtat autre qu'unepartieau conflien mission
officielen,tantquemembre desforcesannées duditEtat"(art.511;aussiart.
18 2,d ete)."
De même encore, lConvention des NationsUnies du 10décembre 2984contrela
tortureet autrespeinesou traitementcruels,inhumains ou degradantslimiteson champ
d'applicatiorufionpersonaehdes agentsde1'Etatthdes personnesagissantdefacto poule
compte de 1'Etat.Des faitde torturcommis pardesparticulier se sont pas visEspala
Convention. L'artIer5 1de laconventionne retienteeffetaux finsdelaConvention ,ue
lesdouleursou souffrances
"infligésarun agentdelafonctionpubliqueoutouteautrepersonneagissantZL
titofficieloàson instigatiou avecson consentemenexprés outacite."
7 . IIen resuIte,cantrm~ioque danslesinstrument séprimanI terrorismeinternational
telsqueles Conventionsde LaHayede 1970, de Montrkal de 1971,de New Yorkde 1973
(infractionscontreles personneinternationalemenprotégkeset 1979 (prisd'otages),de
Viennede 1980(protectionphysiquedesmatièrensucléairesde Romede 1988(securitéde la
navigationmaritime),leexpressions"toutepersonneou "quiconque" doivenêtrecomprises,
conformkmen t'ailleusleursensordinairetpremier,comme visantaussibiendespersonnes
privéesquedes personneagissantdejln-oude factpoourlecompte deI'Etat.
8, Cettethèsetrouveconfirmationdansles travauxpréparatoire sesconventions des
NationsUnies du 17 décembre1979 contrela prised'otageet de1'O.M. du 10 mars 1988
pourlarkpressiod'actesillicicontrelas6eurtidelanavigatiomaritime.
Dans lecas dela premiére,laR.F.A. avaitdéclarkque l'art.ler de la Convention
("Commet l'infractdenphsed'otagesausensde laprCsenteConventionq, uiconques'empare
d'unepersonne...")
"coveredthecaseof apersonwho, actingon behalfofa publicinstitutionoa
Statecommitted anoffence withinthe terms of thiconvention" (cit6 par
SHUBBER, S.,"TheInternationaClonventionagainsttheTakingof Hostages".
B.Y.B.I.L.,1981,p. 212).
Dansle casdeladeuxième convention,IadélégationuKoweit avaitproposel'inclusion
d'une disposition prévoyantque l'art.3 dela Convention (qui dkfinitlesinfractions)
s'appiiqueraiaux infractionscommises par une personne agissantpour le compte d'un
gouvernement.Bienqueles participantfussentd'accordavecl'idéeue laConventiondevait
s'applique"toal!typesofinternationlaritim trrorism,regardlesof whotheoffendermay
lx" ,apropositiodu Koweitfuttoutefoirejettear
"it wafeltchatsuch aninclusionwas not necessaras Art.3 appliesto 'any
person'and therefordoes notregardstatusasa defence."(WILLIAMS,S.A., "InternationaLlaw and Terrorism :Age-OldProblerns. DifferentTargets",
A.C.D.I.,1988,p.108;dansle meme sensMOMTAZ , ."'LaConvention
1
pour larépression'actesillicitescont,a sécurike la navigationmaritim",
A.F.D.S., 1988p. 595).
I
2ème sous-question
9 . SilaConventiondeMontréa s'appliquaux agentd'anEutqui auraiencommis unfait
visepar laConvention len résulteue cetEtatdoipoursuivr eespersonness'ilnelesextrade
pas,conformément cequestipuIeI'ar7.delaconvention. Lefaitquecespersonnes sontdes
agentsde1'Eta t esupprimepasl'applicationelaConventionT . outlesystémederépression
descrimesdeguerr etdes actesde g€nocidefonctionnesurbase du mêmp erincipe.Si les
forcesarmées d'unEtatcommettent descrimes deguerre,lepremierdevoir decet Etatestde
rléprimecres crimes. Ainsi, l'art.4(0, 50 (II), 129 (III) et 146 (IV) commun aux 4
Conventions deGentve du12 août1949 imposehchacune des H.P.C.
l
"l'obligatinerecherche es personnes,revenuesd'avoircommis, ou d'avoir
ordonntdecommettre ,'uneoul'autrde cesinfractionsves et elledevra les
déféreàrsesproprestribunaux,uetIequesoitleurnationalit.llepourraaussi,
sielleleprkf2reetselonlesconditionsprbvuesparsa Iégislatioiesremettre
pourjugement B uneautrePartiecontractantinthesde la poursuit...(nous
soulignons) (voy. aussi let Protocole du 8 juin 1977 additionnel aux
Conventionsde Genéve de 1949,art85-87).
Bien qu'ils'agissed'infracticommises pardesagentsde 1'Etar dansl'exercicede
IeursfonctionscetEtatdoitassurelarépressiodnecesactesmême sicescrimessontcommi
sur l'ordree supérieursSiI'Etain'assurepascettedpression,il encourtuneresponsabilit~
pourcetteomission,responsabililéistinctedIaresponsabiliéu'ilencourd6jhpour lecrime
de guerrecommis parlemilitairàson service(cfReglemen tnnexe la&me Convention de
LaHayedu 18octobre1907,art 3.etlerProtoco adleitionndle197, art,91).
1O. De même ,idesfaitde gtnocidesontcommis par leautoritédshnEtatsurson propre
territoirln'endemeurtpasmoinsqueselon l'arVI.delaConventionpourlaprCvention etla
répressiodnucrimedegénocidel,espersonnesquisont leauteursp&suméd seces faits
"seronttraduitsevantlestribunauxcompktentsdeI'Eta turleterritoireduquel
l'actakt6commis, oudevantlacourcrin$nelIeinternational...
On pourraiaussiimaginerdescassimilaireen +atiètede traficdedroguesdanslebut
de fairrentredel'argentdanslescaissede 1'Etat. I
11. Dans le domaine de la responsabilide t'Etaon trouvedes situationanalogues où
l'épuisemendetsvoiesderecoursinternepermetderedresserlesactesde fonctionnaireayant
agi surordrecontrairemen tudroitinternationaC. e n'estquelorsqulesrecoursaurontété
épuisés e,t ceux-cin'aboutissenptasque1'Eta t isencausepourravoir sasesponsabilitk
internationaleengagée(voy. Projetd'articlessutaresponsabilittdesEtats,art.22,Anit.
C.D.I.,1977, II2éme partie, pp. ss.pourladifférence entrela responsabilicriminellepersonnelldessuspectset uneresponsabiIitéypothétiqudeleur EBt,cfi:laplaidoiridu
professeuSalmoni , nCR 92D, p.50).
'
12. Lcs conventionsde droi@na! in~.mationa auf dispositicontraire,obligendonc
I'Eta2iréprimeresfaitscommisparsespropresorganes.
Tel estd'ailleule sensdesdsolutionsde I'AssemblkgeénCral ees NationsUnies
adopteesdansledomainedu terrorismnternational. inslarés40161du9dtcembre 1985
"7.Demandeinstammeni ttouslesEtatsdene laisspucune circonstanceaire
obstacleB I'appIicatinesmesure appropriéeds'exécutioneslois prkvues
danslesconventionspertinentesuxquellesilssontpartiesauxpersonnesqui
commetten dteactesdeterrorismienternatioals6 parcesconventionst'ous
soulignons)(voy .ansun sensanalogue,res46/51 du9 decernbre1991, g4,
bS.
Bien entendu,siI'Etas'abstiedeprocéder cetterépressioilviolelaconvention
pertinentetmetenjeusaresponsabiliiéternationale.1 . Par identitde motifs,lerbponsesilcesguestibnssontaffirmatives:déslorsque la
Convention deMontda1vise aussibienlesfaitsdeparticuliequedes faitscommis par des
personnes agissantpourle compted'unEtat, laConvention s'appliqueen chacunede ses
dispositionauxfaitsdecespersonnes.
2 , De maniéregénCraleilfautrappelerquela violationd'uneconventionparun Etatne
supprime évidemmen tasllapp!icabiléela conventionàcetEtat,sinonceIaconduiraitila
désintégratiodnu fondement meme de larèglede droit: ilsuffisaitqu'usujet dedroit
n'appliquplusIari?gIquilelipour quecettrègleneluisoirpiusapplicable! rjilSep 8 l6r 18page 1
( sot} link withwashington and joumalists in mis and Berne.
our opinion andthe Dspt a£ Justice mat there'sstrongevidence that the
was lmded at Malta.We're mare of whatAir ~alb~~'s~yi-~-,'there's a
ence o opinion,Xn the last110 manthssince the Lndictmenn tothinghas
*r-m to lightto &ange our vién.
an effort to discreditUS GB and France.Monza a1 Kasar ish my viw a
othatrsrcometo.lightwe have na basicsecondy.thoaghtsabout our
We knt justice. We havaindicted two mm who are members of the rJ.byan ---
ligmce agency andwe want a trial.Our justice department Mieves we
a case and 1 wld say we wabt the mpns to comply with Frenchdemands.
And to cut ties with internationa trror gmups.
. i
wepi.elooking for Libyato act in a way oubstantiall yifferont with itspaet
thafrsupportsbtermrismodhould ceasel.Givendthe'histarysofnthehlast20vyearçt
1doesntt leave optimismthatts possible.
Y 1
OW ionaboutelectronic chipssupplied by mebo to ~ibya. No new information.
I P
Ill hfomred questionabout sanctions, Burleighsets out realpasition.
n+ng m.
byawantsta show corrmiibmt to çolrtpwithUN sanctions itcan do.
ssytLrrTripolimandtheytcm carrmnlnicgthroughpchat,tative stthe Belgiari
are no Jack of chwinels,But we8re looking foraotion.. hot words.
Libya officiaishave denounce derrarksmbut we needaction,
~nd!any charmgein Libya positionmustbe confimed arough Semrity ~ounciî.
1
~he#e#ve been no meetingsbetween Libyan officiaïsand herican officiaison
the!mkerbie crisis.
He felh abnit Çydan invoivemen tn tdorism generally.
I Î
l
Tuesep 8 l6:18 page 2
d*ie, 1
rwle in Uckerbie. Rules $9ut PFLe 6C lhdc and
Li last1 and a half shows that ~yria an8 Iranhad no hand
G@ -11- evideme ma in jw-t ürat
NQ&ng ha changed sin- R~vember 1991 that wvld lead us check the Iacts
in plis case. 1
& hc*.lr~~d
ha8 10 mon- of no action. Now we want acti1ln.e~~2-ri
has lirilrwith a wiûe range of terroriat organisations.
"-~ml~."w.~L.'mdmm~inkme, Sdhehadm
1' APPENDIXONE: RESOLUTIONFORORGANISATIOW
Thls organisationotes:
i. ThatUnitNatios ecurtyounciesolut748imposestotabanonair
travetloLib, ndothsupplofmaintenanandsparpartforaircraft; HOUSE OF COMMONS
ii. ThatreçotutcarneinteffetnApril1thiyearthesixth LONDONSWlA OAA
anniversarfthebombiofTripoi ndBenghbiyBritish-UdSe
warptanes; REPORT
iii.Thatthesanctsavhadserioeffeconthelivofordinayibyans,
thattheyhadisrupteheprovisnfhealservicinthatcouna,ndthat OF A FACTFlNDlNG
theyhavethereledtothedeatofinnocentcivilians;
ivThatnumerouisdividulsndorganisais,ludig Psl,awyeelatives
oftheCockerbiictiandrepresentaoetheChristnndIslamfaiths,
havecallforthelifofthesanctiosnhumanitariangrounds; TOINVESTIGATETHEEFFECTS. 1
This organisation believes
i.ThatthosresponsibortheLockereombing uçbebroughttojustice; OF THESANCTIONS
ii.hatthetwoaccusedibyaremaiinnoceutnleanduntilproguilty; IMPOSED ON LlBYA
iii.Th-owintoprejudiml edcovera-iwouldbeverdifficulftortheIwo I
accusetogetafairtriBritaortheUS;
BY UNITED NATIONS
ivThatthebestolutwouldbeatrialthtwoaccuseinaneutriountry
acceptaboaltheparttothedispuandaninternatinlqutoy SECURIN COUNCIL
establhetrutofthLockerbeombinandmakeappropriate
recommendations; RESOLUTION 748.
Thls organisatioresolveç
1 John Austin Wlker MP. Bernie Omnt MP,
i.TowrittotheSecretGyenerofthUnitedationh;eBritForeign
SecretaryndthePresidttheUSA omake thesviewclear; Bob Parry MP, Alan Simpson MP
iiTobaccampaigningitiatsaunchedsupportftheoebjectives. Mustaq Ahmed,representinlirnrnyHod MP
~ngelaBeveridge, representingTony BanksMP
Andy Erlom,representiCoroiTangua MEP
Ramzi Mussalam,represantinJohnCurnmingsMP One:' Introduction, Tva: The Lockerbie Crisis
i. Thedelegatin,eadebdyMPs BerniGrant, lanSimpsonndJohnAustin- i. OnNovem ber14thlastyea,heBritiandUSgovernmen itsue darrants 1
Walkerv,îsitLibyasguest sftheLibyaForeigMninistj etween548th forthe arretftwoLibyacitizetsattheyallegwereresponsibfer the 1
Septembe 1r92. bombing ofPanAmflight10ove rockerb iiDecember1988. I
ii. Thdelegationbjectivwserthree-feld: ii, ThCibyaanuthoriteçpondeb dytakithemenintocuçtod yndcomplying
withtherelevaptiecefinternatioelgislat-heMontrea lonvention.
a)To investigteportthaUN sanctionserehavinsevereconsequenc eor
thecivilipopulatinfLibya,articulayregardtotheprovisonhealth iii.eConventioin pose snobligatinnthedateon whoseterritrye
care;
b)Toseek thevie%oftheLibyagovernmea nt otheroncernepdartionthe suspectinsuchcrimesare apprehen(diedhisaseLibya)oinvestigatee
Lockerb iuestion; allegat-innd,ifaprimfacicaseexists,rthecrimewithhefullvigoof
itslaw.
c) Tomakecleatotheübyanauthoritisurbelifhattheremusteafairtrial
forthetwopersonsccuse dftheLockerbieombingltheearliepossible iii.TheBritishUSgovernmen htw,ever,emandethehand overofthetwo
opportunity, todixuspotentiamlutualycceptablenuesforsuchatrial. men,intheabsenceofanyextraditireatiesh. ealsorefustdmake
availabtetheLibyanjudiciayhevidenc whichtheyhadcollectand
iiThroughouoturvisit,thedelegrnaintainafierçelyindependentand whichwouldhaveenablethecompetenLtibyanuthorittofulfiltheir
criticlttituq,ueçtioneverythinhatweweretoldorshownD. uriag
numbe rrobusstessionws,vigorouçyuttotheLibyanauthoritesh obligatiosndetheMontreaClonventitninvestigaendtrythcase.
allegatiomsadagainsttem ,ndchallengetheir responweserwefound iv.Handinoverthetwomen inthabsenc oefanyextraditrnatiewouldbe
4hem inadequate. unprecedentininternatiolalandillegl ccardinotheLibyan
constitutinndpnalcode.
ivOn suchabriefvisiwastobviouslyotpossibofulfiltheobjectivts
-- ourtotalsatisfacn,everthelesçe,-weebltoope anpotentialyseful --------v, TheUniteNationSsecuriy ouncilubsequentlasse dresolutinUNSCR --
dialoguebouttheLockerbieriswitboththeForeigMinistinTripoi nd 731callinontheLibyagovernme ntCO-operawtiththeeffoofthe
withlegarepresentatiefthetwoaccusemenO . urvisitalsoprovdseu BritiandUSauthoritieobringthLockerbieulpritojustice.
withanopportunityseeforoursehesome oftheeffecsfUN sanctions, lnterpretatnsthe examteaningfthical1aried,ndtheLibyans
anditisprimariyiththethatwedealinthis report. continuetomaintaithatanyCO-operatcinuldonlbeextendewdithithe
contextoftheMontreClonvention.
vi.TheSecuritCouncilsubsequep ntysea furthresolutioUNSCR 748),
irnposinamongothemasures)atotalair embargonLibya
See insidebackcoverfor conclusions andrecommendation:Three:Effectsof UN SanctionsonHealth Services J'1ouçofCommon lsbrarhatsuchrequeçtypicalyakeupto36hour o
* ,,roces,hichwoulseem tobearhirnout.
i. ThedelegatimnadeanunschedulveisittotheBurand PlasSiurgery
centrinTripoi.hcentrisoneofTiipolsixspecialhtospitbroviding vji.AccordttheCentre'secord s,patiens itmorethan40%burn s ere
admiîteidtheperio15thApril199(thdateoftheimpositofth5
treatmettpafienfromaloverthecountrbotdirectyndviatransfer
fromoneofLibya'msorthan100generahlsspitaç.heCente as244beds, sanctionsnd15thSeptemb1 e9r9(thedatofourvistotheCentre).taff
includag19bedintensicearunit. hestafomplime st77doctQrs8 informeudsthattherhadbeen anumbe orffataliasmontghese
lechnicians,armacisandotherstaandabout144nurses (bueeparaxi, patients,hlchtheyattrlbuto theirlnabiltotranspotrtemabroad.
below).
Transport wlthinLlbyaofseverelyburnedpatients
ii. Inçomrnnithothehospitanthe country,to60% othemedim alnd viiir lZaii formedsUiattieairambulanweasnolongerbletooperate
para-medicalsatrffex-patriereignern,additit,e Centheas eveninternaly, intthehckofsparepart(theexporofwhictuLibyais
alsoprohibibdyUNSCR 748).Hepointeoutthatgivethesiteothe
extensive likithspeciahtospitlsbroa-inparlicuirColognLe, on
and Vienn-anda regularrogramm evisitidoctorrom these countryndthepoo rualioyfsomreoadstansportipgatiebty
establishmenmte.CentroeffefieeheaiharetoLibyansndforeigners conventional ambul aacofteseriouslyetrimentatleicondition.
alike, ndmterfoLibya'largexpatria(edudini3ritis)ommunity.
ix,Dr.AtZaii formudsthat,sin15tApril1992,3patientslthmoretha?
ijAtotalof187patientsereadmitteo theCentrlasyeari,cludig91 25% burnshadarrivedlateatheCentr ewlngtothedelaysincurreIn
requirinpecialised treatfrburns. orthan60% oftheswerechildren roadtransportatiw ihtheresultthatthetreatmenwtasseverely
undetrheageof6years. irnpedeSdt.aattributsdomefatalltamon ghem totheilatarrtva .
iv. hedelegatiwasvehallybriefdytheCentre'sirectDrrMustapha --Inadditiot, eCent-asoneofthefotemosstpecialiotspitsithregion
, '/-alsotreated manytientransferrfdmhospita nsother ortAfrican
AIZaidwi,hçubsequen trovidedswithawrittreport.einformeudçthat
therehadbeenfiveprincieffecoftheaiembargoontheservicthatthe andMaghre bountriT.hisworhascease dinctheimpositionthe
Centrewaçabletoprovidi. additnothegeneralansequencreesulting sanctions.
fromtheeconomd iislocatBnatthecounty aexperiencing.wasofthe
opinionhatcomparabelffecsadbeenexperiencthdroughothteLibyan Importationof speclalised antiblottcs
healthystem. xi.Infectiwshicaretesisttt standardntibioareapparenttyemoçt
commop nroblemfaceattheCentrea,ndithetreatmeotseverelyurned
patientngeneraSl.pecialiantibiat-AzuctamM onaspo rortomand
Transpot? abroad ofsevetelyburned patlents Augment ihavetobeimportedasdoalmos tlLibyam'sedicalpplies.
v. Prirotheimpositioftheaiembargitwas standapracticettheCentre
totransportatiesithmorethan40% burnabroadfotreatmenTthiwaç AccardintaDr.AIZaidii,thasnotbpossibltomak e rrangemenftrthe
done using teibyaheaAmhinistry'irambulanservice.1n991, importation ofserugsbysea . eattributdtotal f24fatalitsothe
accordintgtheCentre'ecords,23patientseresentabroainthisfashion. n~n~availabi lythesedrugs.
viDr,AlZaipiointed uhtatseeking permifirnuchflightsinaccordance Effectsonexpatriatestaffand visiting experts
withUNSCR 748'sproviçiosrhumanitarianceptiotstheembarg o as xii.lncommowsithmuchotheLibyanhealtservi(seeparaii,above,eh
Centreisheaviyependen otnexpatrittaf ndthevisitdoctorç
impracticol, itothedelaYinvolveW.ewereabletodiscovfromIhe programm beotfomaintainitge. standarftheirheaearandfortheir 1 -
, --z
, &%r,
! m
.g
, --
, oV13
=E a
1 or
, E"3ui
Ur
O
ru i +
2 s E-o Z~
mm 1
w =al y=*+:
y0 f2GE
hE.% LA IRg
CUn g,ôz a
E = SECS-
--*: e022'5
km? a3g-
-2s --qiz J'
.-D .cEg'Z
,L& xgss
9 0 ui a S
m .G-
>m as m
Egg
2 0 0
,m1?gC
3
a-2
' O gr3
.-?ga
2-g
Q a3rn.
z 2-0
-0%
.-E=
-- -
Q)t
=m m1
5%
-r m
5 p
3% .;
xxs z
=!Es
vi3 3
z *;u
g!-,gz
$ -2
m o55
8 ;$**
-eg
s= C
Go,-
."g2
-a-+s
rrl-Q
-&6 a
-2.s% -
. .-
. -
27 NOVEMBER 1992 TiiAerabWorld 1098
Taylor)intheHous-n thisoccasio 1 shal1caIlhimmy
hon.Friendhuse hisrelationshipwith Libyabas kn
cntirelyhonourabla cndmpotentia llythegreat bencfiof
OUT country 1look forwardwith extreme interestto hh
SWC~.. . . : . ...
TheHome mer QIhalf-parrNineo'clock w, thedcstnictiq~ofGaddafi's home in:~&ti; Lf;;
0.. . Ming of histhree-y=-old daughtex andthe bombingd
,. PRAYERS ., + + workingclass homesin BtnghaP in 1986 by bomkrs
. .
:. .. . basedinBrisain wasalso a crime.Perhapsmy hon. Friend
, MA^ SPUKW.:~ ;hl ,Choir] .' themMemkr:for Tottenham (Mr. Grant jwhom, 1am
.:' - !. . a , . . ' espeeiallygladtoseein theHouse as he hasdoneso mch
a TheArabWorld .:,..... good forBritainin many axas of the thirdworld-wiH
. ., havemore tosay about that. . +
' 9.34am , .: ,., . Y=, Lockerbie-as DavidLeppardput itin hisbook,
0. ., "On theTraiIorTerrofm-was'thebiggcs cetr'eagainst'
' Mr. Tarn~ai~ell(~inlith~owj1 l begtomovt, westerncivilianssin= 1945.1went,there. . , ,,. .
That this House calTora rcammtot ofrelationwith Young policemenfrom theLothianand~ordempolice,
the Arab world, in patlicularsupposting the liftinoï Trommy am, helped toclear.u tpe human horror, 1
sanclions bythe UnitedNationasgainst Libyat,ucouraging
relations betwecnLondon andctTripoli,disfussionsontheaticwould norwi"h't' 1et.'dthat1 unde.rraa ktkerbie in
LmckerbicPan Am IO3 bombing, and the 1986km bing of any
Tripoliand Benghazi,by Crown O@& aiidLibya nawytrs, But we shouldask ourselvesthernirroimagequestion:
theliftingorsanctiorbythe UnitedNationsaginsl Iraqand /uoW M Britisbandovcrio the Libyan judicialsyslm
the establishmenof a United NalionsConference on the \-which, incidentaIly;h'as impressedthose hard-headed
supply of'armsacross rronticrand 41s on theMinisttror
Stalcat theForeign Ofim 10make an inlcrimresponscon !Edinburghlawyers~involved-two%tons accused on
bchalF of Her Majcsty's Governmcnt to the allcgations evidence that has never been presenledand wh'ich,in
broadcaszon the Dispaichcs prognmmt on ChanneFlour an relationtoMajta,ha! raiseddoubts in th^rnindsof such
25thNovember relating to SarkisSoghanalian, Wahc Said, men as Dr. Jim Swire and FalherPatrick Keegans, of
Prince Banda, Nhnd Ghadry, Howard Teicher and Mark Sherwoodcrescentin ~ockerbie,ihe men who have 16st
Zliatcher.
A FridayinParlimeni can k a 4ay [ordissenhg and most?
- -unpopularopinionsto bc heard. 1f3ik Swirecan & and meel aio o n adlafiand the;
4n talkmovingl ybout theirlast daugbtersso canthe
1shallpresentmy ctedentialsforbejngentitfcdio Such British.Governrnenptrofferthehandof reconciliation. 1
views-something that 1haveneverdone beforein more ask the Ministerof Stale to say sornethingabout his
than30 years as a Membei or thisHouse-because the meetingwith Dr. Swire on Monday, which 1 greally
molion containsproposi~ion hat may k as ill-rekived
by someMemberson theOppositionFrontBenchas by welconîed.
. The leader inThe Seotstnan of 14 November put il
Ministers. succinctlywhenit said:
Bothrnyparentsspoke fluentArabic.FredPearce,the The othcr major concrm has been theway in which
author ofaremarkablb eook '"TheDammtd"h , aswritten: blame for thoutrage hasbecn pinnedtxclusivcly oLibya.
"Only wrly this ctntury did Sir Willio~ Willcocks, Thcrc artwclltaundcd suspicionsthatSyda and Iran were
Britain'stop impcriaIVictoriawater tnginer of thcday, implicatedin the plot,and that Iranmay indd have
altempt (Orecrwic the ancicnt irrigatsystems,and in so 'instigaicd the bambing. Ytl oficiaIhttole orihtst two
doingrashioncdmuch oTmdtra Iraq.Central tohisplanwas imuntrim var ncpt under the cirpt.~t isthocrom isis.
t* klindayribarrage,completcd i1914." forward thatthe USpresidcntclcct, BClinton.hastold the
-'My fathcr w,?~Willcock'smilitarysectct&yand 1 haie famity oFan American viclimihalheinlends tocnsurethnt
childhood memones of bcing taken to see niy dad's the question or Iranionund Syriwninvolvcmcni wil! be
uddrcsscdand rultyanswcrcd."
Sriends .uchas Fkeya Stark,ihcintrepidrrauellca,ndSir What willthe ~ovcrnmcns i nytothe ncw ~mericni
Lconnrd Woollcy,the archacologis ifWK orIhc~hnldcci Adminisltationon thissubjccl ?hc Icadcrconlinucd:
and cxcavator OF the ziggurat al Ur.. My rather "Thtrc wiilbean rippriuniiy tobroach the sobjtcrai
subsequcntly workeiol nthestaffofSirPerçyCox,who set tightcningthUN sanctionnflcrncxtmanth'smcçling orthe
cipKuwait. I' sanctions reviccornmittee;butany nllcmpl foharden ihs
ccotiomic slranglchold onLibya slioul,bc r~sisrcdunlil
On my Iioncyrnoonw, hcnl'wasiuckyenough Logo to Clintonhps had timc,to act oii his promise atherplc or
Egypt,i wasinvitcdta Lhcprivatehouse of President Syriaand lrnnbas bcen prbbrly cxpostd."
Nasrcr-as was &iswont-at midnight.1 conkss io king ..
charmedby him. Sadty,he said, "WCknow that your Mr..BeniieGrant(Toitenham):Hear,hear.
motherandfatherspokeArabic.Don'tyou think ihat you ML' Dalyell:I note'myhon. ~rien'd'seaction.'whatis
ought io lcarn?"My excuseis thatBritishpoliticsdinot theGovernmtnt'sreactjon tothis?Theleaderalso ;talédi
atlow itAlbeitanon-Arabic speaker,withtheperspective "Libya,with friends;makes a convcnicnt xapeg&t-
of having been influencedby the lsraeli-orienteDick rathtr ihan siirruptroublewithiwo Middle EasternStates
Crossman, when 1 was his Parliamentary Private whoart ofgrcatcrimportanm toWestern policin theregion.
Seeretary,I shallgently ofir someproposaisin keeping Onc can argue thatIbisisrcalpolitbut thatisnnoanswcr.
Brîtainand theUS owe iltothc victims antheirramilieio
wiih my lirelongknowledgc,.respectfor and friendship atternptouncovcrtherealcircumsian~ and cal1theculpriis
with Arabpeople, toaceount.Ciintonisrightowant the trirth-thwhole truth
Firsiweshouldseek anew relationshiwithLibya,or --surroundingthe Lockeibie bombing ta beuncovcred:"
ratherrcturn to our traditionafriendship. As was saidat greatIengthonWednesday in European
Yes,theshaotingof Yronne Fletcherwas acrime. 1am
StandingCommitlee B, whenmy hon. Friendthe Membef
1 glad to SE thehon. Mcrnbcr for Southenci,East(SirT. for TheWrekin (Mr. Gsocoti) was presenton the Front TheArob WorId TheArob World
fMr. Dulpell] Fourthly, will the Governmentconfirmor denythai
Mark niatehtrteoeivedapproximatelyEl0 mitlion soon
beenturned on amis saleto Eraq.1shallbtlievctomy afierthe signofgthememorandumof understanding roi
dyingday thaa sttllemcnt couldhavekn atdvedat over the AI-Yamamah dcal in Seplember 1985 and thai the
Kuwaitand rhtGuIrwar cou1d havebeenavoidedhad agreementon the deal specifiedthat would rmive a
Ïurtlierapproximate£IO millionsubsequentiy?
therebeena proper approachtoSaddam.
Fifihly, will the Governmcnt ~nfim or deny that
Mr. BernieGrant indicuteweni. Mark matcherBnda Saudi Arsbian middleman invoived
in the deawhosenamewas WaficSaid,paidincornetax
Mt. Dalyell:I registcrthefact myahon. friendthe onmoney whichtheyearncd rom theAl-Yamamahdeal?
Member for Tstlenhamasseatsto that. Sixthly,are the Governmenaware that,fosome lime
The tragedy was'that on 9 and 1August the former in1989, Mark Thatcherlived in a house at 34 Eaton
PrimeMinistcrwasat Aspcn,Coiorado,and was able to terracewhile thathouse was owned by Formugul, a
contactPrcsidenBush and saysomethingdong thelines Panamaniancompanylinkcdwith SaudiArabian buines
-therewas evidenceofthisonthe fronpageof theDai@ man,~a6c Said,whoplayed a rolein the Al-Yamam&
Exprea of 1Augusi-"George, don'tbEawirnp.George,
deai?
be aman!" The dithcring Americans-or the uncertain Finally, canthe Governmentconfirot deny ïhatMr.
Amenans, becauseIdo notwish to bccriticofthcmas ChristopherPrentia,a ForeigO nAiceofficialworkingin
theywen nut surewhat to do-racted along lin= on the B$tishembsssy inWashingtonin the mid-1980s,was
which thty coulnot go backand wc wtre ptungedinto awarc that Mark Thatcher,was involved in the
what bccametheGulfwar, Al- ama am daal?
Coming 28the'final part ofthe mafio1,had many ,1?'hl are seriouend hrefully-thought-out questions.
cnticismofthe former PrimeMinister aboutZirconth4
minersstrike,Westtand,and aspectsoftheFaiklandbut ~n~one wha biatched the programme Fannot possibly
suppose tha( the mittcan simply lx le! in the air,'
1nevtr onceraisedthe questionofMark Thatcher and It rnustberémémbered that, at the timany people
Oman,partlybeciuse 1did notknow andgartlybecause in theForeignOfice and in Britsaw Saddarn ~u&n
Iround itdistasieftu bringa personft amilyintothé as, in a,sense,the successorof the Shah and as the
argument. gindarineof thicountry'sandthewest'sinterests. 1quite
However, on Wednday nighî, an important ngrte that it isagainstthaiKhomebackground thatmy
-- - "Dispatchs"programme by Box Productions asshown should addressed,but addresd they mw
which must havekn watched by more than 2 &iflion
b. &f$re anyonj urnpsto the conclusion that I am an
people.The issuetshat it raised go to the heart of apologistforSaddam Hussein,may 1saythat,at theLime,
Govemmtnl. The mattercannot & len hangingbut must it was 'thought Ihat Saddam Hussei wnas better than
àeclearedup. 1mnnot believethat the progwrnmtwas PrGidentAssad of Syria. When we consider what the
broadcasi without a toothamb oflibelIawyershaving Al-Sabahfamily has done to thePalesiinians in Kuwait,
gonethrough il. wesee ihatweshould not rushtomnkemoraljudgments.
Jiisno1simplyaquestionolgettini1the@mer Prime
Mr. DentlsSkinner(Bolsover):I hadno1realisedthat
MinisterThe Iraqis mighthavebeen forgiveafor being myhon. Friendhad finished the Mark Thatcher saga.1
surpriscdatthekt's reactionwhentheykncw thatMark think thathcmay havemissed one question.Isomeonc
Thatcherwasup to theneck insellingthem arms-making
equipment.Theieisa good $eafofcircums!anlitvidence finishesup makingf 10million in commission msght ii
thattheyjumpedro theoonclusionlbatifhlark,Thatcher not misonable toaskwhetherhe wastrainedfor thjob
was involved,the genetapolicyliad thimprimaturof and servecin ap~renticeshToril?The thingthat puzlks
PrimeMinisteriaapprovsl. me, es Iamsur etdoesmy hon. Friend, is that Mark
Thatcherw, asan crstwhilcrally driver.Hegot 'inthe
1should liktaask, ihererorsome specificquestions. deseri,thenround himsclCin anoiherpartof the desert
First, are the Government awarethan txecutiveor making loads ofmoneyout ofamisdealing asa resulof
thederenceCompany,United Scienlific,introduceMark hismother king the PrimeMinisler.That Iookodd--
Thatcher to the ams dealer SarkisSoghanalianin the
autumnof 1983 aspartor iis eflortswin acontractio MadamDeputySpeaker(Dsme JanetFookes):Order,
seIlnight visiodevicesullirnatelyt6cused byIraq? The hon.Gentleman'sintervenlion isgoingon rartoo
Stcondly,willthcGovernment confirmor dcny that long.I th,nk thaheha8rnadc hispoini.
PrinccBanda,Saudi Arabia'sambassador lathe United Ii
Siaies,personaliypresented a.letterto former Prime .,Mr. ~kinner:Itseem sdd-
Minisier Margaret Thatcherlrom King Fahd of Saudi
Arabia in 1985and thatthaletlcmadeitimpliditiycIear MadamDeputy Speaker:Order.
that commission wsould be paid as part of the MT. ~al~ell:I am an extremelycautious man and 1
Al-Yamamah deal betwten Saudi Arabia and Britain,
think that had bettestickto my carefulquestion Msy
involving the sale orTornado jetsand oiher defence &on,Friendthe Mcmber ForBolsoverhasmade hispoint,
aquipment 10 Saudi Arabial.- : . and 1shallleaveitatthat.
Thirdly,willtheGovernmeniexplain the purpose of But theremustbeanswers tomy questions,and tathe
thar lettefromKing Fahd to Prime MinisterThatcher? questionofmy hon. Friendthe Memkr for Bolsover.11
Willthey explainwhy Mt$ . hatcher dealt withtSaudi simplywillnot dotopassbyon theothersideorthe road.
ambassador io the .UnitedStates and not thr Saudi Hundredsof thousands ofpeopleinihiscountryheveseen
ambassado torBritaiwhilenegotiatintheAL-Yamamah theFilm .îBox Productionhas iwrong, heavenhelp il in
deal?
the courts,. 1105 TlreArabWorM 27 NOVEMBER 1992 TheRrabIVodd
1106
But iT no legal aciionis taken, whai are ourïellow cnabltd to receive hospita? und rccupcrativetmatment in
people to think? countrics wherc the relevant skaliad resourctsand
facililies are availablc.
I ihink thatmy hon. Friendthe Mtmberfor Bolsovcr 3iisnow clcar that therwcre limtswhcn ihr.rncmkts
willexcusm ee if1do no; punue hislint of argument but the govrrnmeni wcrt not avc= tasupplying Iraq wiih~hc
merely saythat 1do no1thinkthatthoseissuescansimply instrumentsof wnr enddcnih. NOW irthetimc iohclpenabfc
k ien ioLord Justice Scott.Tbereisa suggestionof the iheIraqp ieople irexivesome oflhe t-1s of lirendma."
problemking kickc idto touch.I thought that il was mat isthe view ofrnembers of Ourhety whotakes"ch
proroundfyunsatisfactory whtn, on this Wadnesday, matiersextremelyseriously.
during Foreign Officequestions,the ForeigS necretarydid
no1answcrdirect questionsaboutthe.nght hon. Memkr Mr.BernieGrint:Is my hon.Friend aware that1went
forBristol,West (Mr. Waldegrave) which, had hethewill on a trip to Iraq, berorlhe war started,wiih the British
ta do so, he wuld 'easilyhave answereé. They were Afro-Asian Solidarity Organisarion and wilh
Mr. Mohammed Air! While we were there, WC met
- quesiionsof relativelysimple fact.
Oneissuw eas rnostsum'nctly put bytht chaiman of membersof the revolutionarycomrnand council and
the BarCouncil,Anihony Scrivcner, QC, who, writingin various organiytions inBaghdad. Allthose organisations
7TieIndepenhir, said: were ken for a negotiated settlement.Is not itstrangt
"Thcrc rcmnins one simple unexplain4 factin the Iraq that, two yearsafter thewar. the people of Iraq are stiil
arms case. Whmvcr rizadtheconhdwitiatdocuments would
have known that it was improptr to procced with the surering? There stems to,lx littleimpact on the
prosecut ion. Government ofIraq,alihoug thalwaçsupposedtobeihe
Why was the prosecutionthcn not dropped insicad of if point of the policy of the western Iom. Wiil my hon.
king pursucd. prcsumably inthe hopc thatthejudgc wo.uld Friendjoin me in congratulating the British Alro-Asian
noi allowihc docurnenisto tidisclosedal the trial?" SolidarityOrganisationon itssleadlast work in the arca?
Many olour rellowcountrymcn arc extrernelypualed and
want an urgent explanation as Io how three men from Mt. Dalyclt:Certainly1congratulate that organisation.
Mairix Churchill were faced with the serious ihreat OF My hon, Friend talked to me about bis visil &fore and
imprisonment. after he went, and 1 think that it was an extrernely
The motioncallsSorthe liningofsanctions agdinstIraq importantvjsit. .
and fordiscussionsin the UnitedNationson that issue.I I have fdends in the Shia communiiy. 1 willnoi name
resi my case on two subrnissions ,ne of which is from them forself-evidentreasons, but1 wil!tatk privaielyto
. Mohammed AriT,the secretatyof theBritishAfro-Asian theMinisierabout them.niose friends aaythat. alihbugh
Solidarity Organisation. He said: lhey have cause not tolove Saddam Hussein,theyrealist
"Ntnrly two ycars han passcdsinu: thcGulf war, yet the thal the imposition of sanctions entrenchre aher than
rcgion rernains as turbulesscver and thetoll orhuman weakelis the hold of the hard-linerof the Baattiistparty
sufiringconiinua to mouni. and cr~addarnHusseinon the Governmcnt of Iraq, If the
In particularIraq continus to bcsubj~ct toan airnosi
unpteccdcntcd rcgime ofsanction and blockade. Whatever objectisto iemove Saddam Hussei con,sideraiionshould
thcrighis and wrongs01prcvious actionsby anyside to the begiven tothe liftinof sanctions.
dispute. iisout viewthatsanctionscan no longerbcjustified , 1nowturn to therecomrnendations ofChrisiianAid as
on politicnmoral or lcgagrounds. Therc isnomandate For
the rtmoval of the Iraqi regme by outsidc fom and, presentedby DavidHampson,whoisresponsible IorGulf
moreover. no cvidenm hasken produccdto suggerl that the matters andfor the Kurdish situalion.Christian Aidsays:
rcgimc's inicrnal position has bn wcakcnd. and "Thc piciurc is cornplic;itcbut Christian Aid would
ïurthcrmort. theUniicd Nations appears(O lx oiavicw that rtçornmcnd the internationacommunity should:
thcrt have kcn etT0rt.s by IrIocomply wilh thercIeran1 Separatc issues of humanitarianaid ïtom the military,
Unitcd Nations SecurityCouncil rcsoiutions. tconomicand paliiical issues unruolvcd at the end or
The real viciimsorthe continuingsariciions againsl Iraq hostilities.
ere the mosl vulncrablc mtmbcrsoïthatsmicty-thc old, the
sick and' waundcd, the poor and. nbve all, childrcn. Scparateinicrnntional claims rvr war cornpmraiirrok
According to varioussouras, up to 2K1,00I0 ragi ehildrtn humanitarian relief'.
may have died. Civilian dwellings, schools, hospiials,sewage Direcihumanitarianrelier to Iraqon the snmt basis of
works and watcr. clcctricity and tc~ekommunications fnciliiiescdempIoycd in othcr countrics.
al1suflcrcdrrom warlime bombings.Sanctionsarc prevcnting Urgently rcvicw 811sanctions which diçproportionaiely
the mstorntion ofihcse faciliticontnbuting inturn io the and dangcrously harrnvulncrablc sectionorlraqi smitiy.
spread orhunger and discasc.Tht environmentingcncrathas Invcsi urgcnily, and undcrcmcrgcnbudgcl lincstamcct
* ken xvcrely damaged. The lack of medicine, drugs, theimmtdiate nds of the ngriculiurrinfrastructuraand
nnaesihetics, watcr purilicatiomattrials and so on are administrative=ton ofthe d&cl~ autonomous amas of
leading Io countlcssunncnssary dcstths.In Seplembcr this Iraqi Kurdistan.The alternativis snnual wintrr disasier
ycar, Ihc rcnowncd Norwcgian child psychiatrisPsof~ssor arnongsi the KurdishChristianand Tutcornan population."
Magnci Raundalcn reportcd thathe had round in Iraq 'a I hop that thought will be given to the liriingof
lraumatiscd child poputationbtyond any that ht had cver
~n.'~ sanctions.
Much oi whai I have saidhas not merely corne with The motion rerers to a United Nations conference on
the supplyof armsacrosis rontien. 1wil1truncate a loiof
hindsight. 1 had a Commonsdebate on the "ecological whai rnightùesaidby seferringto thespeechon Monday
consequences of the gulfwarw beforc ilever happened.
The British Afro-Asian ScrlidarityOrganisation by the right hon. Memberfor Twddale, Ettrick and
continued: buderdate (SirD.Steel)in which heurged actionon arms
"Those sulfering rrom ~hçsanctionsarenotthestrong but sales.
thevulnerablc mcrnbcrs orswiery who havenosay in poliiiuit
mattcrs. includtng those ofwar and ptace.WCcal1 Tor the The United Kingdomrernainshopelesslydependent on
immcdiaie lifting of mnciions against Iraq, with ptiortoy delence production. In round terms,thefigures are that
derencesuppor5 t0spercent.of the acrospaceindustty, 40
hclping cnsurc the supply or fooô, mcdicine and othcr percent. of shipbuildingand 30 per cent.of electronics.
humanilarian requiremcnis.We atsocal1fothe right oïIraqi
children who wnnot Lx adcquatclytreaied athome to bc The Olflce of PublicService and Sciencesuggesis thai a
I w i-I>IJoh2-2 I i
i
1107 TheArab IVorlO 27NOVEMBER 1792 nie Arnh Wwtd 1108
1
IMr. Dahellf ihe ~ember forSouthend, East (SirT.Taylor)wiH excuse
my attempt al FrenchOn Monday, we heard about the
movefrommifitary tontracts10civil projets wibemuch aming 01 Argentins b~ a bbour Govemment in the
harder for rhousandsof small coniractorç than was 1970s.11know thal thehoilMembr forLinlithgowhas a
believed. prtkular interestinArgeniinaand inwhat 1 prererto
Leius noi Torgetthat behindal1the argumentrevealed theFalklandislands, On morethanone occasion 1 have
beardhimmentiona shipcalled, 1klieve,the Belgrano,It
in theMatrix Churchillcaseis tradc in the toolsofdmth
andchaos. would bc inlerestingto carryout research IO findout
In the Westminsterand Whi lehaIl scaleii is possible whethertheBelgran0 arme* wilh WeaPonry hat had
Torjobs saved êt home iobalane wars ïue]]& abroad. ken sup~liedby a BritishhburGovernment. However,
mat is the black art of justifialion, whi,-h an be 1have Pot carnidQut thai re~arch. Allh~ugh1 disagree
persuasive,butisalso proroundlysad. with the hon. Gentleman's conclusions, 1 enjoyd his
Smhn With regard " Libya*I him Iha[ ir
1amaware oT theIeite10 TheTimes by Simon Brown, 50meon'ele@usdown Once* hewil'let usdown again-1
the director gentrailofthe MachineTool:Tehnologia
Association.Hesays: suspec ttat tbat appliestrthe presentleaderorLibya.
"Ccrtainlthegovernmeni shouldurgentIyCO-ordinali~p Mr.I)alyell:Iconcedeihat.1do notknowwhether the
rcspcctivc dcpartmcnts in unificvoim insttad ohaving
invts\igaied thindividuülscausing t103soralrnosr 1,000 &Igrano carricd Britishequipment, but the es~rt
jobsat the Mairix Churchisite. certain dd.
11isincumbcnt on thegovernment tosddress th=whale
subjcclorcxportIiccnccprcmduresrorlhwiihand clasiIj. the MI- ~ns~rnan:1 am graleru1to thhon. Cenileman for
silunfion as goon apossibleespeciallas ïirns dual-usc making hisposition clear.
tc~hnologyisconarntd. 1am not sure whether 1 am allowed iorekr to the
The Dcpartmcnl or Tredc and lndustry and olhcr moiion standing in my name on the OrderPaper today.
govcrnment departmcntsmus(cnsurcihat such evcnts are noi
rtpcalcd usiia prevailcdbut al an exlremctyhigh and Fortunately,some orthe motionson theOrder Paper have
l unneccssary cost talconccrncd." certainsimilarilicsan1 hop that you willTeelthat am
Thearmsproblem cannot beresolved inone country. uespassing,Madam Deputy Speaker. :
. The sad fact is that thefive members of the Security 1 prerer tdwell on what 1 klieve Iobe n constant
Counci!orIheUnitedNations aretheTivelargesisuppliers ïriendin themiddleeast and countrywilh which wehave
- - of ams in the world.Some of us are activein Labour a historicalrriendship.In the wortoday,where weseem
Action for Peace and in oiher organisations thai have
addresscdthcmselvcç to theproblem.Surelythe time has to have greatvisionsand grand designsand a constant
need for new alliances,hope thatwe wil1remembcr to
come.Good wiHcorneout olall thargument on Iraqgate, concenirate on the triendswith whom we havehad ries
asitisgenericallyterrned,ifai Ionglasttheattention ortheover many decades-the Englishsperiking world, the
House of Comrnonsis Fixed on the terrible probleof Commonwealth, the United ,Statesof American and
what to doabout armamenk. Shakespeare had the words Jordan. ,
Toritwhen he wrole, "Now lhrive the armourers". 1rear-
At the'presenttime,Jordarfric=many problems. IIis
that zhatisstilllhecase.Ualtss we tackle the problem, anAiabcountrywithoutoil,and an Ambcountrywithout
many oiher unresolvedproblehs will cometu hauntus. oil is like Britainwithoutciviservice.Thcre arejust 4
millionpeopleinJordan andof thtm perhaps l millionare
rerugeesfrom what 1cal1the west bank.Canwe imagine
Mr. Roger Knapman(Slroud): Morning sittingsof the what would happen inihiscountry if 25 percent.or the
Houseare an abomination and interrere unnecessariIy population had arrived as sefugces and had io be
wiih onc'sIifcstylef hop that theCcadcror the Housc sssimilatcd?Can you imaginc the prublcms tliaLhat
docs no1considcr thatinorearcneccssary.Mycoinrncnt would cause in our schools, hospiialsand infrasirvclurc?
should notbc taken as a criticiof thehon.Mernkr for The ill-judgedwar by Saddam Husscin,10 whichthe
Linlitlipow(Mr. Dalyell),who custornsrily engages the hon. Memherfor Linlilfigowrcfcrrcd,aficciedJordan Tar
intcrcslandtIictcspccof tlie Housc-allhougliltiadoes more scriously.tliaiiyollicrcouiilryIn additiontothe
not mean thal CunservativeMembers share al1 bis reliigeesatthe outbreakoTwar the markets traditionally
conclusions, enjoyed by Jordan in Kuwait, the Gulf slatcsaridIraq
On Monday, we heard much about the Matrix amounted to 70 percent of its availableentcrnal trade.
Churchillcase.The hon. Gentlemanknowsthat there isa Seventyper cent. of iismarkcts were lost virtually
judiciareviewduringwhich al1thequestio casnbeasked. overnight.'
My understanding is that the judge can cal1 for any That was not al!thebadnews two yearsago. lordan
documenlationifheconsiden ittobein thepublicinterest has hada tradilionallhigh siandardol educaiion.1ihas
io do so.1 klieve Lhatwe should leaveitatthat. treated itseducatiooal systemasa meansotproviding "the
The hon. McmberTor Linlithgow adopted a very sofiware" Torecanqrnicrecoveryinthe middleeast.11has
reasonable tone.He had researched his questions well. trained hugenumbersofenginers, scientisu and teachers.
unlikeso many of his colleagueson Monday. 1am not Many of themwere working in the couniriesmost cIoscly
sayingthat some ofhistolleaglies wereencouraged to tell involved in the war.As a resuliof the war, therewere
Iieson thesubjecion Monday, but 1klievt that itwas 309,000returnees. The social consequencesofthat were
passible that they welellinhalrrrurhs. 1hope, Madam quitt devasbting and the ekct on remittance via pay
Deputy Speaker. that you find that comment hall packetsback home was also vcryserious.
acccpiablc. For so many ycars, Jordan and Israel have been
The speech by the hon. Member Tor Linlithgow was negotiatingdver watersuppliesIfis ironicand perhaps a
sorneihingora tourde force-[ hopethat rny'honF. riend very good IessonTor us thalUnited Nations resolutions
Cl)?liib2->ih I 1109 TheAroh Worlii 27NOVEMBER 1992 The Arab Wortd 1110
and international negotiatioare not al[about airy-fairy Sunni Muslim. Who could Say howwe would haverea,-td
things. Inthe end, the gtneralagreernenlonLariEs and in thosecircurnstan~s? NO wonderJordan wasso rranlic
tradeplan didnot depend on bread;iidependedon oilseed to negotiate a peace.
Tape,sornethingevenrnoremundaneihan bread. Itisquite Those franticefiorlsto negotiatFace, which werc
well reportedai the time,wete quicklyforgotten beçause
likeiyihatthemiddltcastern negotiationswilldependnot,
1 am happy to say.on ailsed rapebut on waier. they were unsumful. They wcre unsuccasful it
Inaddition to ihoseproblerns,duringandarter thewar was a case ofthe logica1pursuingthe illogical.Hisiorso
thatlinycountry of4 millionpeoplehad 1 millionrefugees oftenproveç thatonecannot reasonwith adictatorand we
* from Iraqin transitacrow ilstcrritory, mainIygoingto shouldcertain no?criticise the Jordanian aurhoniifor
Aqnbs. That surely puls our problems with Bosniaioto their failure in that respect.
For thosereasons,1 hope thatwe willbesympatheiir:io
perspectiveI suggestthai,althepresentlime,Jordan doeç Jordan and itspeople.Syrnpathyalone ishelpfuiLI-butnet
no[ have a lotgoing Toritin a material sense. very helpful. Sympalhy wilhsomepracticalhelpwouldbe
1 wish now lo refertoa report in The Times on24
November because there is criticismofJordan at the moreimporiant. Perhaps 1cansuggest four dinetentways
present lime.That report stated: in which sympathy. together with somt practiça)
asaistance, ayhelp. Firstas 1said,Jordan willplaya raie
"Jordan's prince of Face unfurls the banner of in peaceblks out of ailrelation titssizeD.ws rny right
reason."The report refers to Crowa PrinceHassan who hon. and Itarnd Friendthe Ministeragree thatJordan js
last night made the annualWinstonChurchill address to a positiveforce for democr~cyand plurality? 1how that
the EnglishSpeakingUnion, 1 believe,althoughIhave not thal isthecase.
yetseen a copy or his speech.The reporlstated: 1understand that Jordan isone ofthe Iirscouniriesto
"Some MPstried butfailedtoblackballthe invitalion." set an agenda in the middle eastern talks.Can my right
There are no details about sucha blackbafl, andii was hon. and learned Friend confirmthat an agenda hasbeen
obviouslyunsuccessful,but iTthe reportisirue,1Torone set-which is unusual in Arab lsraeli talks-under the
wotild beasharned.The Crown Prince has made itquite heading "TermsolEndeament".Let ushope that that.is
plain that hi$ main great problem is that his rationai an appropriate heading. The drafi agenda reportedly
commits israel and Jordan to seek just, lasiingand
approach to the 44-yearArab-lssaeliconflictmay railto comprehensive Face between the Arab siates, the
win ovcr the Islamicentrernisisand Palestinian radicah
whopose the main tbreat fo Jordan's stabifity.Thoseare Palestinians and Israel basedon the tens of rererence
- - problemsthat we should bearin mind belorewe criticise. containedinthe invitationstotheMadridconferenceW . ili
Theproblems thai 1havedescribed would haveground the Jordan and Israel Iakesteps ta arriat a stateOFFace
thatisbasedon United Nations SecuritCouncil Cauncil
spirit oflcssercountrics,perliapssotrnuchin10the mud resolutions 242 and 338? Will Israeland Jordan refrain
as inio thdusi. As hon. Memberswill know, disputesin from actions that may adversely affccleach other's
th¢ middle east are as intrnclable as the problems in
Notihcrn Ircland and tlicydaiefrom a great dealearlier. security and that could pre-judge Ihe fiaaloutcome ol
negotiritinns?
Willniy right hon.and lcaroedFriend thc Minisrerof Another part ofthe agenda isthai Jordan and Israel
SlateteIlme why, wiîhalftlîoseproblems,that iinnation should combat threats Iosecurity which resultfrom al!
issuch a key playerinthe middle easd Why are ilviews sorts al'terrorism. They should renounce the use of force
so keenly sought by ifs Iargerand more powerful and the uscoTconventiona1 or non-conventional weapons
neighbours?CouId ilbethat Ihekey 10Jordan'ssoccess is
lhat it is a stable regiin an aren of turbulence?One of mass destruction against each oiher. There is much
courdsay thnt it isailoasisofsaniiinan area of shifiing more on the agenda.If wecan helpJordan, a stableand
camrnitted srnall'country, ihat rnay encourage other
tendencies, counlriesindiiccourscirlsoIorc;iriigrccnicntwithIsrncl.
A kcy fiictoiriiht siabililis iEipersonaliiyof His IfJordan is a friend, weshould leIliso now.
Majcsty King Husscin. ilritainand Jordan share a Mysccondpoint relates 10 rciiigcc1.htive iilready anid
rem;irknhlccoincidciiccIllis yciir.hooiirriiori;trinrl
ili;rlicrcurciihout1iiiiHinircftigcsliorii llic wbnnk
tlicKiiigofJord:iiIisuccclcbratertlie401haiiniversarics and 300,00r0 eturnees, as welf as1 milrionrefugees in
of their reignsIn the latter'scashe gained the throne transitacrtlssJordan as a resultor the recent middle
whcn he was very Young; he has survived many eastcrn war. That isa huge drain on the economy. If
assassinalionafternptsand he has adailyand constant Jordan had not seenfil to capwellwith al1thedifliculiies,
need todeploy iactatiddiplomaçy as lîisrivalsare tnrger, theywould have created themosthorrendous problemfor
htror armcd and havemoreInoney.That hasken thelot the United Nations. I am sure Shat my righi hon. and
or the King of Jordan for four decades. in those
Iearned Friend the Ministerwill agree thawe shoulddo
circwrnstances,the Housewould agree lhaan occasional nothing to prejudicetheeffortsof Jordan andIsrael.
annus h~rribiliwas bound tomcur. Hawever,largelyas Iturn to rnythird poinCan myright hon. and learned
a result of his dcdication and consistency, there is Friend comment on press reports about the psoposed
someiimesan annus rnirabilis. canal which Israeland Jordan arc reported to be
Sornepeople blame Jordan for iis parinthe Iraq war discussing?Israel and Jordan propose to constructa $2
two years ago. They do thatpartfy kause they do not billioncanal tomn dongthe cornmon border from the
understnndthe association bctweenJordan and Iraq. As Gulrof Eilat, or theGulrof Aqaba, to the Dead sea.The
the King ha5said,we must rcinemberthat ihequarrel was canal would generate hydro-electric power for both
no! with thclraqi people butwilh Saddarn t-lwsseinWe counrriesand be hugely beneficialto them. llave lsrael
shoufdremembcr thnttheI.frishemie ynastyinJordan at and Jordan sought financialassistance for theproposed
one tjme rulcd both Jordan and Iraq,We must also canal?Can rnyrightbon.and learned Friendacquaint ihe
rememberthntinJordan 92 pcrcent.ofthepopulation are House with the present positionor the talks? I
1111 TlrArob IYorld 27NOVE .MSE~1992 The Arah IVorl(/ Il12
l
Thariswhat the familieswani. My hon. Friend the
MembecTor Linlithgow mentioned Dr. Jim Swireand his
My iourih point concernreschedulingor debt, which work. We al1pay tributeto Dr.Jim Swire and 10,the
isacommon problemihroughout iheworldthtse days,As Lockerbiefamiliesbecause their tragedyhas kn gxat.
a resultof the problems,largely withrerugtes,which I The way in which thosefamiiics,pariicularlythe British
have dtscribedJordan nowhas a debtof somc $7biliion. familieshaveconducted themselvesisa tremendous crdit
Thar is a large amountof money Tor 4 miIlionpeople. 1 to [hem in the fa- of the difficultiethat they have
understand Lhat Great Britain has helged mth the suRered. ln April 1986.therewas another tragedywhtn
the Americans bombai Tripoliand Benghazi and mr>re
reschedulingofsame or ihat debt. Canrnyright hon. and than 100peopledied. The planes ihai barnbedTripoliand
learned Friendtell the House the laies1position of the
talks on reschedulingthe debt? ISthe talks are not Benghazitook off from Britishair bases.Thererore, the
succe,ssfand we arcsuddenlyabliged through thcUnited British have some responsibilityfowhat was a terrible
Nations ta contributin some way in solvinthe refuge crime,perpetrated againsthepeopleOC Libya The rason 1
problem in the middk east,we shaIlfind that thais a for that bombingwasthat the Libyans were responsible
much moreexpensive way ta dealwith the problem. [orthe La Bellediscothequebombing in Gcrrnany.Sina .
As 1said,we livein an agcof changing alliancesand thtn,most independentohsetvers have shown that Libya;
waslnot responsibfe Tor thatTo ihis day, neither the:
new structuresS,omepeople thinkthat thosealliancesand BritishGovernment nor théAmerican Oovemmenthave
structuresarc federal;somethinkthat they arenot.The
threador the speech of thhon. Member for Linlithgow apoiogisedio theLibyanpeople forthat bombing or For
was thatwe must no1forge1our friends.Despite theract thedeathsthatoccurred asa resulof ilTo help relation1,
thatout triendshave ofren been educatedinthis country the Minister could say that.on behall of the British
and despiteour historicslties, theyteIo be somewhat Government, he is prepared to apologise to thLibyan
overlookcd. Perhapswe iake them(or granted-and we peopleforthat bombing.
Bcaringinmind ihe hadblood ihatbasexisiedbciween
should not. ~ib~aB, ritain and tUniicd Statesitisincumbenton us
1know frornrny research othepositioninJordan that
my right hon, and learnedFriend is highlyrespected in toexamine what has happend .The Britishand Amencan
middle caslcrn countrics as a p~liiician and almost Gavemrntnts bave bcendemonsirating doublestandards
invanably as a diplornai. Ihop that he wiH use his in respecofLibya.For examplc,ilwc look atthc United
undoubled talents to ïurthour interatsthroughoutthe Nationsresolutions,wc finda verystrangething. Wefind
middleeast,especiallin a traditional alIysas Jordan. thatBritain, thUnited States and France voied forthe
resoltitiio imposesanctions on Libya.As I understand
it-the Minisierwillcorrectme iC1ain ivrong-a party
Mr. SemieGrant(Tottenham): 1thankmy hon. Frieod thatisirivolvedina dispute thatgoesberore the United
NationsSecurityCouncil docs not lake part in thvote.
the Member for Linlithgow(Mr. Dalyell)for giring the Britain, France and the Uniied States votcd on thc
House tlieopportunityto debate this malter. The Hause resolutioto imposesanctionson Libya. Ofcourse,ifthey
hasdebatadForeignariairs on far taoTew occasionsand had not voted, they would irot have had the sequired
1certainlywdcomethis opportunity for debate. My hon. majorityto passthe sanctions resolution.
Friend bas beensteadfasiin his efTor!sto seekjustfor We are told that the British and American
the middleeast.The meticulousworkthat hehas done
Governments areconcerncdabouthumanrights. Iput to
ceriainly needscongratufations. the Minister the human rigbts of ihc two suspects
1ainglndihatwe have a new Oppositionspokesman on involved.Warrants wereissued andihc mcn were arrested
our FrontBench. 1hop tlmimy hon. Friend theMember by theLibynn Govcrnment and kcpt under houx arrcst.
forThe Wrekin(Mr. Grocijt~)witldo sorncthing that the Tiat isa problem. Whcn Our par1ianicnt:iry dekgalion
LabourFront-Bcnch ieam has not donerecently-takean andothers visicdLibyn iriScpiembcr,we met the men's
indepndcnt view oï ïorçignrairs, especialon mitidle lawyers.We weretold illaihc Inenare being paid thcir
cuutiiiiilrcr1hlicvc ihtilIliI~iirlfiiri,iiil ceriiiiiil&tI;lrin11t!ti[llwyijit~t~~iIICIIICII~~O~)rcssli,'hc
oubidc, theLabour pariy tendsto followonihccoai-tails LibyancourtsareunablcIo rcsolv ihe issuc becnuseno
of the Government without havingan indepcndentvicw.I evidenceisrotthcorningand therc have been no proper
know ihat myhon. Fiend willdo whatrnyhon. Friends discussioo rnegotiatlonswiihthc Libyan Government. i
have not done previously and ensure that he meets Onelawyersaidihai ifthatcarries onTormuchlonger, the
represenlatives rrom Governmentssuchas those01Libya men wilFhave IOk relcnsed Cromhousc arrestbecause
and Iraq. There is nothing better than meeting those their human rigtiare beingtransgresse$.
peopleraceto faceto understandwhatis happening Enthe
One ofthe pointsihat thelawyer, Mr.Legwill,made to
middletast and in ïoreigaffairsgenerally. uswas !bat theLibyan auihoriiies couldiiextradiicihe
. Aswe know. therewas a terrible trageat Lockerbie men because, aceording to Libynn law, there is no:
in Dmmber 1988.More than 200 peoplediedon Pan Am extradition treaty witBritainor the Uniied States OF
flight103.which suasbound for New York. It was a AmerÎm. He toldme that iCColonelGaddafi lried10get
terrible crimEveryonewith whom 1 havebeen involved themen out OFLibya,he would irnmediatelyapply to a
iskcen to gel tthe bottom of thetragedy and thetruth judge in Libya and stop lhem being removed because
or ilPeoplewhom I havemet inLibya-1 have ken to )$olonel;Gaddafi dws no1 havc that power. That isan
Libya fivor sixlimes-have also saidthatlhey wani thc important point. Thc British and the Ainericans are
tfuth about LoçkcrbieIocorne oui.They want the guilty clnirninihattheyare actingIegnFly,buthey aretryingto
parties tbepunished.At the outsetweshould saythatwe rnakeColonel Gaddafi break bisown laws in Libya io
do notsupporttcrrorism. We want theissueof Lockerbie meetthejrrequirenients.wani theMinister tocxlainlhal.
to bcsoricd outand the Ferpetratorsbrought tojuçiice. Ifeverylhingioperatingon n proper lcgnlbnsis,whyd~s II17 TheArub World 27 N~VEMB 199E2R TheArnb World II18 1
Madam DcputySpeaker: Order.1 hopethat lhe hon.
aJlow the Maltese10 the tibyans. Libyanlawyershave
Gentleman will nocontinue down ihat path. A passing told me lhalthesysiem isbasecon tliausedin Fran& I
referenceis onthingbu1io makca long speechon that and the majorityofcountries onthe continentThq arc
subjecisnot in order. happy ta corn to an arrangement wherebythe men are
triaiina countr wyitha similar legaIsystem.
Mr. Grant: Thankyou, Madam&&ty Speaker.1 was
only respondinto the Ministcr'squestion. Mr. Douglas Hogg: The hon. Gentleman bas alrtady
MI. Duncan: 1am sursthalLhchon- Gentleman would spokenof theextraditiodificulticstandingin thway or
Librn luthoritin, whic., shallrcreinmy rpcch.
notlikcioadd tohislist ofexceptionwhen diwiming he thil two volunta.ly
how snciion5 work* bu' dm hc agRe lhnt snctiOnt sumndn thsrniclvü io thecouris of Malta or lhatthe
againsSouth Africahavebeui toiallyioeflecland that LibyanCovcrnmcnl shovldextradite ihem?
theytoo,should beabolished?
Mr. Grant: That is a fair poiLawyers for ihemen
Madam Deputy Speaker: Order. The hon. Mcmbtr bavesiated?bat theywouldbequiteprepared to allowthe
must nottcmpt anotherhon. Memberdown the wrong men to be tnedin a thircountry.Theyare not prepared
paih.
to allowBritaiand America to diciatwheretheir clients
Mt. Grant:1agreewith you,Madam Deputy Speaker. shouldbe tded.That offer.whichwas made by Ur.
thatwt shouldnot go down thalpath. LtgwiJl,theprincipallawyerconceyned,shoulbe pursued
iirrther. If discussionwere held, we might ste a
Mr. JohnMarshall: To retum to the middteeast,via brcakthrough. Mr. Cegwillmade it clear that arrange-
Strbiaand South ATrica,the hon.Gentleman saidthat he ments could bemade Forhis dienis tobe triedoutside
did not believein sanction Wsillhe thereforemake a Libya, not in Britainor the United Stabut ina third
categoricalcondemnationoftheArab boycoltand ask the country.
Government to stop theirsanctions against Israeland
agree toselthem armsand oiI? With thenew wortdsituaiionand the new President of
the United Statesweshould make progress. 1knowthat
Mr. Grant:1 am sayingthatsactionsagainst Iraand the kun'ty Council is due to discuss the matter in
Libyashouldbeliïtcdandthat, generally, sanctdo not December,and I hopethat the BritishGovernment wilat
work .am not preparcdto widenrnysiatement buse 1 leastacceptasuspensioonTsanclionsto allowdiscussions
on howroresolvethe matter.
amno1asau faiwiththe pointsthat thhon. Gentleman
makes as he probablyis. Thenorth Africanregion-Algeria,Tunisiaand soon
-is very volatilal themoment. One ofthe only stable
Mr. Marshall: The hon. Gentlemanshouldb. countries is LibyaOn itsway to Libya,our delegation
Mr. Grant: Perhaps I shouldbe,but one cannot do passedthroughTunisia.Every hall a mile aur bus was
evcrything. stopped and searched by arrncd soldiers, despite
arrangementshavingbeenmade toallowus to pas.Libya
ThcGovernmeni allowcd the saof machine toolsfor was different: people wernoving rrcely, there were no
arms to Iraq yet stopped the sale 01 truckto Libya major miiitaryexercisesand ihewas no hostilit1.urge
hause, accordingto the Minister,theycouldbeusedfor
militarypurposes.Itis amazinglhatthe exporof trucks hon. Mernberslojoin an all-party ddcgatiolhat have
was siopped buse they cauldk used for rnilitary ken asked to put together by the General People's
purposes ,etmachine tools.whichcouldclearlybeusedio Congres in Libyain orderto visitLibyanexrspringand
make ams, were altowed IObe exported. Perhaps the hold discussionswith the assembly, Lhecongress, the
Foreign Minisierand the leadeof Libya. If thcy do so,
Minister willcomment on the Governrnent's apparent likeanumber ofmy hon. Friendsand Idid, theywiltfind
diversepolicy. thatLibyans are reasonableand cultured people. Libya
Wheredo WC gofrom here?Thereisa new Presidentin
America-thank God,some might my-so perhaps we was verypeaceful.t certainlydidnoseeany gunsn .patt
wilfgct nncw policy.My hon. Fricnd theMcmkr for from thosewornby n few policolTiccr, liichwerewe1f
LinJiihgowsaidthat Mr. Clintonhas staiedthat he will obscured . e weretreatedverywell,despilethepressure
tharLibya isunder from the British GovernmenlIr the
examine matters ru14 out by President Bush and the Government do not want to resolve the matter,
BritishGovernmenton the involvementofIranand Syria. parliamenhriansin ihis countrynd in Libya should lx
kt us hop thai those matiersare gircn fresh and ablezospeak hcause-who knows?-we might beable io
impartialconsideration.
We know that the Governmeni are involved in achieveasolutionihattheGovernment have notbeen able
behind-the-scenesnegotiationswittheLibyans.Ibelieve to find so far.
that the negoliaiions should be open and that hon.
Mernbcrsshoulddebatr what isgoingon to 1r-lorsolve
themaiter.Ilthe Britishand AmericanGovernmentshave Mr.Alan Duncan(Rutland and Melton): I am grateful
nothing to k arraidor, ihty shouldwelcornethe Arab for theopportunityto saya Tewwords on the motion. 1
1bagueas proposcd international inquirasit will break klieve that theHouse will btaware of my continuing
1the deadlock. The Libyansand a number of other inlere insheoilindusrry,inasmuchas1purchase oifrom
'countriesravourathirdcountrytrial, whichisreasonable. themiddleeastand supplyit tsurroundingcountries that
The Maliese, forexample.have oiïetedto try thetwo are notoil producers.
Libyan sho havebeen accusedofplanting the Cockerbie , 1hope thatiheHousewillaccepi my apologiesforno1
bomb. As the Amcricanand British Governmenls have king able to remainuniilihendof thedebate,but1have
statedthatthe crimestartewhenthe suilcaswas put on aspeakingengagement inrnyconsiiiuency.Ihope Ehatthe
the planein Malta, 1sceno reason why both refuse!O Minister,inparticular, willaccernyapologies. m . i
/.
1115 The Arob World 27 NOVEMEE~1992 The RtabWurld Il16
sabctionr,readifficultihave ken crcated. Anumber or
subantracts that should have kn awarded to British
campanies are now going to Korean cornpais and
takesa minimumof12haurs,and an tabe 48 hou-a
spteial United Nationscornmittee,htadedbyHurigary, companiesin other counlries. Thetefore, sanctions ar,
has to =Il al1parlia togtiher aaskthem whetherthcy hurtingthe Britisheconorny.
wil givpeermissionforanexemptionon medica lrounds.
Whtna Britisexpatriatewho worked in ihtLibyan oil PMr Ddyd: hst night,1wso on the sameplatrom as
fields needed modîcal attentionurgently, the British the Minister forEnergyand Sir Richard Morris,the
Govtrnmcnt trieto gctan'airambulanceinto LEbya;.we n-khdman of Brown and Root, who is uumely
understandthaiittooka minimumof 12hours-possibly conctrncd thatthosewho work for Brown and Root are
longer-ror permissionto bt obtained.Fortunately, the beingput ata disadvantagebecause Libya is havingto
person wnarned mvered dunng that period but that placecontractswithSouthKoreaandothersonaccountof
personcould easilyhavediedin the process. the politicalsituation.Thathavetyseriousimplications
Britainia signatoryto UnitedNationsrtsolution 748, for cmploymmt in this country. That is not justmy
and isa permanentrncmkrortheStcurityCouncil.IF it opinion,itisthe opinimn of Gordon Law, the rnanaging
Cook Britain 12hourstoobtainpermissionror one of ils directorof Babcockand WiIcox. The injurydone to
own eititensto leaveLibya,onecan imaginehow long it Britishindustrycannot.k underestimated.
wouldtake for Libyans to obtain permissionto Ieave
Libya.1suggestedto theMinisterduringthe Europcan Mr. Grant:Once again 1thank my hon. Friendforhis
StandingCornmitteedebatc that ifLibyawantedto ffyits intervention.I am glad that he has given me this
citizensout of the country, ait clearance should be opportiinit50 make thesepoints. 1know that ht could
granted,wherevtrthey landed-in Switzerland,Holland, have made them in his own speech, but he has now
Germany,or wherevér-and that inEgypt thereshouldbe provideculswithadditionalinformation.was unawareof
a United Nationtseamof dmrors Ioexaminepatients to theTactihat hehadhadthat conversation, buttheeffector
stablishwhethertheyarcgenuinelyill.Theyeouldthenbe sancîionson oureconomy issuchthat theForeign Ofiïce
taken to hospita1and treaied humanely. To set up a must answer thesepoints.
United Nations bureaucracyto scrutinianyapplication
forcxcmplion isanatrmious abuseof theUnitedNations Mr.Iain DucanSmith (Chingford)To widen slightly
- - hri ty CoûnciIsesolution. what the hon. Gentlemanhas said about the sanctions
Mr. Dalyell:1drew theHunrardrecoro dfthedebatein against Libya, does he not agree that history has
Eutopean Standing Cornmittee B io the attentioof a dernonstratedthat whtrever sanctions are spplied, they
invariablrailtomolve theproblemin that icrritorand
numberof expatriateworkersand theirfamilies.Theyare that, as a general ntle, Governments shoutd avoid
reroçiouslyngrywith some of the attitudes adoptby sanctionsand employ olher policies to bring about
the BritisGovernrneni.Whileworking with theirLibyan co-operationwith otherGovernmenls, lhereby involving
colIeaguesthey are arning moneyfor lhiscountry, but
theyfeelthar theyare greatlyimpededin al1sortsways themin a more humaneenvironmeni?
by thestrong attitude orthe BritishForeiOffice.
Mr.Grant: 1thankthehon. Gentleman for makingihat
Mr. Grant: Ithank myhon. Friend.We, too. spokeio .point. He isabsoIutelywrmt. I made the same point
Britishexpaitiates. Abou5.000or rhem are workingin dunng the speechof my hon. Eriend the Mernber for
Linliihgowwith tegardZo Iraq.Sanctionsdo not reso1ve
Libya. They are very conarned about their position. problems,as rhose who impose ihcm claim.It is about
Many of [hembave lefi Libya because they lear that,
shouldtheyïallseriouslyil1,theywouldbe unabletleave timethaïthe Britisand American Governmentschangcd
thecountry. Many or them earn large surnof money, their poIicy.Iisno1working. It ihurting the innocent
muçh of which issent back to Briiainand hdps our people,We ought i,1992,fo begoing down an allernative
cconorny. road./
l +
Libya actsas amagne; for worker[srom the wholeof The Minister ofStnte, Foreign and Commonwealth
north Afdca and even furtherafield.The wonorniesor
Morocoo, Egypl and a number of oiher countriesare Olfice(Mr. DouglasHogg):The han. Gentleman makesa
supported by the work donc in Libya by cxpatriafe generalcasengainstsanctions.Dms he nIso opposethe
workersfrom thosecorintrieMore tlinn1milliopeople sünctionsLhu hcUriiiedN;ilionsh:isimposcdonSerbia?
inthe regiongo to work inSibya and sendmoney back I
home. Libya runs a fret healthserviccforthe Libyan Mr. Grant:Ifwe areto talkabout Serbia,we shall be
peopleand forpeople who enter Libyafromsurrounding goingdown n different road. I believe that the United
countn'esTheirrree medicalireatmentis king impeded Nations should go down a different raadinrelation to
by sanctions. SerbiaIftheUnitedNationsôelievesthat elhniccleansing
The result of sanctions, in particularthe sanctionsshouldnottake plaa, ihawe shouIdnotaliowrefugeesto
againstair Bights,is imany Libyanprojectshave had wme into thisand other countries and that they should
to close.TheLibyan havefrozen alncwdevelopments, stayin thrirown axas, itisincumbenton the United
Nations togo into the former Yugoslavia,to createsafe
Thathas created a probiemfat BritainMy hon.Friend
the Mcrnbcrfor Linlithgowknowsthat Brown and Root fiavenfor those.peopleandtado soby means ofmilitary
is the main consultant Torthe grcat man-made river force.I am not a pacifist. 1 dnot oppose theuse or
project,whichernploystens 01 thousands of workers, militariTom. Sanctionsare noiworking ihere.Ams are
including5,000rom Britainand othercountries.Because king smuggledecross the Bulgarian and other borders,
certainpartscannot reacfiLibya quicklyasa result of SO--
574CD70110l1.8 ,, u
1lZl The Arab World 27'NOWMBER 1992 TheArnb World 1122
Theonlydernocracyin themiddleeast is Israe1know 1E-44am
1 rhat somewould enjoy denigrating the country, bwe
Ms. Neil Gerrard(Walthamstow):1 shallmakea bhf
shourd not rorgetthaias a demwracy, it enjoyscertain contribution to th?debaie,whichgivesmtheopprlunily
validity1de@anyhon. Mmbtr tocitean exampleof two 10raise thcaseofone olmy consiituenb, Pau?Ride, who
democracictshat have gone to war. %me examples are is in prisonin Baghdad)liscaseisgreatlyinfluend by
closeiomeeting that deAniliobut 1cannotthink orone.
thegeneralrelationshibetwun our Government andthat
We must apprtciarethat,in the middleeast, there is ofIraq.
%opefor varioussytems ofgovernment.TheGulf statw I'apprec-iatedg&+Iy'the~pninl rpesh of my hon.
itluslratethefragilepositofnmonarchsunder thrtatIn Fnend the Memberfor Linlithgow (MI. Dalyeii),who
such tribalcommunities therc is always the threat of made a powerfuland reasonedcase lothismotion. ltwas
domesticupheaval. Despoticand fundarnentalistregimes alsointerestinIDleamrrom the hon. Mernberfor Stroud
ncarby are a threat to those neighbours who enjoy (Mr. Knapman)about thesituation in Jordan, whe~
traditionai quasi-reudaslysternsof government. person in Iour is a refugee. 1agree with the hon.
Wemustapprtciate that itwouldbt desperatelwrong Gentleman thalthat example should be viewed in the
forUS lo trIoirnposedemoc;racioesthosecountriesand çon'extof Europe and,in particularofBosnia. Pcrhaps
10 say ihat theirrcejmts arc sumehow Itsslegitimate théhan. Gentleman could draw that to the attention of
some ofhishon. Fflcnds who seem sa intenton puhing
beause they are not yet practisingdemmracies.The path ihe Asylum and Immigration Appeals Bi11through
to democracy inmany of tliocountricsshould notand Parliament withthe excuse thatioo many refugeesais
cannol beaotxltrated,WCwould be doing hem a grave
disserviccifwetried to impoour westernidealson their mrning to this wunlry. Jordan puls lhat daim intp
foms of govtrnment. In various partsof the world perspytive.
As my hon.Friendthe Member for Linliihgowsaid, it
differentcountricsarediflerentlysuiled to difremsnt is clear that arms salesIraq have gorie on ror years.
ofgovernrntnt. As one wise old bird lrom the Foreign During the Iran-Iraq war people in thiscounwere Ted
Offi aid tomeonlylastnight-he was probablylooking theideaof Iranas the aggressor-the vilfainof tpiece
back to India-"One has to appreciatethal lhereneeto in everything thwas going on in the middleeast.lraq
bt varietyin govcrnment.Indeed,therwas a point when
processionsor clephanis were an essential part of the waspresenledasthebuiïer thawouldprerent Iranra1ling
across the rniddleeast and irnposing a fundamenialist
.-gowrnmentnl pracess:" regime.
The keyto ourg&od relationsis irade.Ourdiplornatic During the war ams werc sold to lraq and it used
influencewill wane rutlher ifwe believe rhatsimply chernicawl eapons.Beforeand arterthe war, fhe Kurdish
ciubbishnessand an Oxrord accent will sufficewhen minority were persecutedand inlernal repression was
dcaling wilh the political elites of the meast.Our praciisedin lraq. Thosefactwere drawn 10the attention
commercialrclationships are inextricablylinketoaur of the House bysome ormy hon. Friends,but khey were
political relaiiohshipsand infiuinthat region. Iargelyignored. The rtgimein Iraqwas repressivthen,
1wns heartnedto learnirom theautumnstalementihai and itistitl.
thebudget of the ExportCredilsGuarantee Deparment Asmy hon.'Friend the Memter lor Linlithgow also
pointed out.the tegime inKuwait ishardly dernocratic,
wifllxincreastdby E750 million. 1hopethatthat budget nor is theway in which Palesiinianshavebeen trealed
,wiilwver the Gulfstateswith whichour iradeisorgreat
advantagc,io them and to us. Last nighta dinnerwas iheresince the Gulfwar. Since that war, a regimc or
hosied by the BahrainSociety-1 know that my hon. sanctions and biockadeshas operaied against Iraq, and
Fritnd ihc Memkr for Besleyheath[Mr. Tçiwnsend)was rhat isthe background tomy constituent'scase.
unable Ioattendkause hehad theAdjournmend tebate Paul Ride was working as a caiering manager in
Kuwait and in laie Junc he disapwarenear the border
-and that remarkable man, the Minister for with Iraq whtn ht went to visit arriendwho worked
Development, Mr. Yousef Shirawi, pointed out the nearby.The cxact.circurnstaneasre stillnIO0percent.
tnormouscxlent 01 thedevelopmentthat hiscountry sfill
wishes to undertake. That development offers us a clear,butwt know thathewas armled byan lraqi patral.
semarkable tradinopportunity,and 1hop thar Foreign IIwas several weeks beroreIiiswife knew anything,
O& Ninisiersand Mini~tersaltheDcpartmcnf ofTrade becaushe e simply disappred. Howtver, itthen iurncd
and induslry wilconcentralelhcireiTartsuponil. oui thathe wss in prisoninBaglidad and,wliciincws of
hisappearancefirstcamethrougli, hewas aboutto be put
Thepatternorinfluenceinthemiddle easthaschangd 'ontrial.At that trial was sentencedto sevenyearç in
dramaiicallywiththecollapseor theSoviet Union.Fothe prison on a charge of iHegallyentering the country.
past 10yearsSyriahashad a pivotalrolein derermining,
ihc balanceofinnuenceinthat regionbutiinolonger has .]!Arioiher BritonMichaeI Wainwrighi.is also in prison
the backingof the SovietUnion, whichit enjoyefor so in Baghdadand rnyhon. Friend the Membet ForHalifax
(Mrs. Mahon) isdealingwithhiscase. An American was
long.The balancg01irade and influenchaschangedand alsoarrated by theIraqison the borderbut hc wassoon
thaf offers us a remarkablopportunity to exerciscour re!eased.Obviously that begs the question of why the
infiucncthrough diplornacyand irade. Arneriçanswere ableIogeroneortheir citizensreleasedso
1agree wiihmy hon. Friend the Memkr for Hendon, quickly,whileour cititenareingaoland are likeltostar
South (Mr. Marshall) that thesooner we have greater therefor severalpars.
tradcwithinlhatregion,with thewitlidrnwaof theArab The reasonthat Paul Rideand Michacl Wainwright
boycolt on Israel,themore fruilfulit will befor thc have been held is thsttheir imprisonmentis a rorm of
relationshipofallthosecouniriein thattrobledpart or tetalialioagainst sanctions-it is a bargaining counier.
the globe. Theirreleasedepends onourrelalionshipwithEraq.We do
31ClJ?ûloh 4.6
I BER 1992 TfwArub Worltl 1126
ihe futureorlcrusalem isanissueabout which no Israeli conclusion that aIlour intercsiswoulbc betieserve$ if
Governmentwouldnegotiale. Thosewho favour religious we based our foreignpoljcyon some form ormorality,
toletanccandireedom musi believtthat Jerusalemshould rather thanon thenonsenseof lookingforexpediency and
rernainaunited,notadivided,cityThereis more ~eligious mniracts, and working out whai is in our imrnediate
rrecdomin Jcruwlem today ihantherewas whcn ii wasa short-lem interal.Ilisinoilrinteresithstlhereshoulbe
dividcdçiiy. n stnble worldtlieonlyway Io acliicvsliibiliisi Iicre
For Israclisin general,and Tthe Jewishcomrnunity. isjustice,if peoplehave the rightlo selî-delermina~ion
the westernwallisthe holiat part othe world. When it and if one seof pples does not tnslave another.
wasunder Jordaniancontrol,nobodywas ablelogo lrom Like many people,I am happy that some progress has
lsraelIOwcirshipthere.The firsttithat anIsraelcourd ben made in resolvingthe issue betweenthe Paleslinian
go thcre was in 1967N.o IsraclGovernment could be people and the slate orIsrael.Iam nat overwhelrnedwith
cxpccted to agreetoJefusalemagain becoming a divided joy,however.at the slowpace olthosencgotiations.Even
city.Some70pet ce,nt.ofthepopulationareJewish.When
the new lsraeliGovernmentare king unrealisticabouthe
itwas pactiallyunder Jordanian control,the Jordanians tuture arrangements that they expect the Paleskinian
did no1 honour their religious beliels anthey have people to accepl,
thererorelost anyright tohave a sayover Jerusalem's The Palestinianshave ken in that area fortens ot
future. thousands OF yearsand have a long-standing, recognised
1shouIdlikc-1 suspectthai one or twoformer British
ambassadorswish that It had bappened-the British culture.Theyare themosi cosrnopolitanand international
of al1the Arabpeoples. Perhaps beçqse most of the resr
embassy tobe transferred fromTel Aviv to Jerusalem. of the world has marchedthrough their territorysome
ThosewhohavelivedinTe1 Aviv haveofttnsaidthat they time,they have been open to more outsidinfluencethan
wouId be happy if thenext embassy went to lerusalem. anyone else in the Arab world. knowof noother Arab
There are rnanyproblemsin themiddletast,and thire people5 more comrnitled10 the concept of demmracy.
are manyrefugeesin Jordan. In the lal1940s,therewas Tbree generations have lived in camps Tor displaçed
a huge transrer or populations. Refugees from Arab
persons with refugeestatus. ekingouan exislencon the
countrieswent to Israel,and Paleslinians left Israto margins of other peoples'nationand spcielies.That has
becornerefugeeselsewhere.Letusconsidertheattitudesof given ;hem more confidencein the commitment thaithe
their respectiveGovernmentsThe IsraeliGovernmentgt statethat theyeventuallycreatewibe democracyand will
out to housetheirpeopleand pravidethm withjob snd not replicatesome ofthe unpleasanl military or reudaI
opportunities.Many of the Arab Governments did dictalorships in the regime.
nothing of the sort but merely allowed the rerugees to
lsrael should now show the imaginaiion to offer the
Tcsterand muitipiyanddid not providethem wiih decent Palestiniansnotjusta dealrhat ihewouldbe preparedto
housincg onditions. ampt but one that layç the roundaiion for peaceful
IftheArabsiateshad wanied IOsofvetheproblem,they coexistence ktween Israelisand Palestinians.That must
could have done so. Had thep devoied two months'oil mean a Palestinistateon theives6;inknnd Gaza. 11wilI
revcnucs to sortingout the problems of many oï their .no1 lxgoodenough Ioexpect peoplewho havesufferedso
relugces.thedificuttiewould have disappcareddecades
muchforso long to put up with municipalstatus,giving
ago.Wt mut acçeptthe raclthat certainGovernmentsin them about thesameamount of power overtheiraffairsas
themiddleeasiare indiffcrenIOtherefugees'late.Indeed, the people of lslington or Toiienham have under the
one suspectsihatthe worseihatrate,thehappiertheyare. preseni regimehere.
No one wantsto havean expansionoïarms in thearea.
Ishould not besurprisediofindthat a deacouldbe siruck
Mr. Ken Uvingstone(Orenl,East):Iwas struck bhow between !he Palestinians and Israeltliat wouldensure
rcmarkably wide my hon. Friend the Member Tor that the Paleslinian state would k dcmilitarised, There
Linliihgow (Mr. Dülyell) had rnanagedto draw the muld be ecanomic co-operation and development,
moiion. Itallowsusto rangeovera period ofhisioryihat rneaningthat,within fivor 10yeürs.everyotie in tarea
goes b;i& Lo the BaITourdeclsralion to the receni woufd have an inlerestinprescrving thepeace because
"Disptches" progmmmc. You wjllforgiveme, Madam their economiei wouId bc growing and they would be
Dtputy Spker, if I cover much the sameground. trading witheach other.
When I look ritthehistory ol ourinvolvementin the AI1the power restswith Israel. lsrael has 200 nuclear
Arab world, I am siruck by how overwhelmingly weapons:tliemostpowtrrul, modernandeCficicn t iliiary
dcsiructiveand divisiveit hasken. We have played a rnachin icthc area; and viriual blarikchcquerromthc
gameor deceitin which we have said one thing while new United States President-elect, Bill Clinton, wis
practising another. In an embarrassing moment im- completelycommitted tothe Israelcauseandhas beenin
mediaielyanerthe Russianrevolulion,knin and Trotsky American politics Tormany years.From ihatpositionor
dccided on a breathiakininnovation.TheypublishedaII strength, lsramust taketheconcessions.Ii cannotexpeci
thesecretdocumenisandtreatiesin the Russian Foreign those who do not have a militarymachine, nuclear
Ministry, which provedembarrassingfor Briiainwhenit weaponç,their own state or a rightIOvoie under Israeli
transpired thawe had prornid the landofPalestine to occupation to make concessions. They havenothing to
both IheJews nnd the Arabs ai cxaclly the sarne lime, concede. Iflsracli~now preparcd to showimagination.a
whilekecping bih documentsconfideniialand nol telling Face can ixsecuredthat willrespectthctraditionor the
eilhcr partywhnt was propostd. Iwo peoples and lay the roundations Cor Face in the
Such duplicitand bcliind-the-sccnesdealingsproclucc ruliireItmeans that Isriimrisi make coriccssioand 1
militaryronflicithai runiblcon not jus1Todaides bu1 hope that ihcBritish Government witl make that point
for the best part ot a century. 1 have corne to the privately and publirly lo thc IsrncliGovernment. TheArab World 27 NOVEMBER /992 TheArab World
I
/ Mr.N~il Gerr(~ril/ wc~cbmc thelact thaPrime MininterRabin irduc io virit
~hicountry next month. 1am sure thathe willremivea
warm welcome Torduringthelewmonths thaihe haskn
not havean IraqiembassyIn,london any more, but there PrimeMinisterhe has shown greater flexibilitythoyght
isan lraqi interestsectial theJordanian embassy and
Iraq; diplomats are *sied toothcrEurcrpean countries. ihawmanyArab stateshave shown sincetheroundationor
Thcy havebeen approached by MEPsand others working the srateof Israel.
on khalf or Paul Rideand MichaelWainwright. IsraeliPrime Ministers have visitaithis counlry on
lraqidiplornaiSay,"Howcan you expectusto Lakethe many occasions I.isnoted in Israelthat onone strving
BritishPrime Ministerhas visiiedthat country1refer10
humanitarian stepyouseek a,d releasethosepeoplewho LadyThatcher, whowenttherc in1986.1remembr lhat
are in prison,whenyoursanctionsmtanthat DUTchildren
cannorobtain the*medicinet3heyneed?" My hon. Friend visitwithgreat pleasurbecause 1was thereat the tirne.
the Mtmber For Linlithgow vividly pointed out the The :warmrh of the reception thatshe received shouid
situation."How can we take such humanitarian sleps underlineto my right bon. Friendthe Prime Ministethe
when therewould be reptrcussionsforusinour country?", wisdomperhaps of him paying a visit10Istael.
thcyask. The people of Israel.would also like avisitfrom a
memberorour royalfarnily.Her Majestythe Queen has
We haveheard howthereal victimsof thesanclionson
Iraq are the most vulnerablethe old,the sick and the visited a nurnberof Israel's neighboursFtwould help
children. Up toaquarttr ora millionchildrenmay have relationinthat parof theworldifshe ora memk orher
diedthroughlackoldrugs and medicines.1have with me farnily visitedIsrael,
a le~terfromthe head orthe Iraqi inlerat secliat the Everyone welcomts the fact that individualssuch as
Jordanian embassy pointingout that the harshcconomic s es^ Waiteare at long last rre. Theywere incarceraied
sanciionshavecaused an acuteshortageof rnedicinesand for fartoo long. The manoeuvra thatstarted the release
medical appliances.Itadds that the IraqRd Crescent ofhostagesin themiddle eastkgan with the decisionof
Societyis asking humanitarianorganisations to supply israeiio releasnumkr orprisoners held in that country.
urgentlyrequireditems suchas rubellavaccine, of which It hopedthat theresuwodd bethat Isradihostageswho
200,000doses are required,hcpatitBsvaccinefor adults have been held inthe middle east for many years and
and children, yellowîevcr vaccine,anti-gas gangrene whose relativeshave no1 hard rom them might be
serumand anti-snake serum. It ia long list. releàsed.
1point out in my earlyday motion 942, which has Forexample,1 have metMr.and Mrs. Baumel,whose
aztractea significannumkr orsignaturesinrecentdays, son bas captured by the Syriansin 1982 and taken io
the contrast between the attitudeor Goveraments in Damascus.Hehasken heldundercircumstancesotwhich
reiusing iosupply medicinesand what was happening we aie notaware,and we do no1even know iT he isstill
berore ihe CUITwar. Whatever thecircumstanceçor the alive. His parents should betold whahaç happened to
arms sales-who knew about them,what they wereand theirson.
who signedthisor that letter+verybody knowsthatarms 1 also recentIy met Mr. and Mrs. Fink, rrom
and machine tools tomake arms were solcl.-Contrathat MancheçLer,who now livein lsrael andwhose sonsome
stateol amairs wiîh what is happening now and the was similarlycaptureThey have nothad a wsrd frornhis
inabilitor peopleto obtainmedicines. captorsabout hiswhereabouts. In bothcases.the captors
have acted against a11international understandingand
Hogg: surethat the Gent'eman conkniionç governing the way in whichprisoners should
dm not wish to midead the Houx. He wiIl appreciate be t;ealed.
thai the tanctionr regidarr no1prohibit the imporiof
medicines intoIraq. pax reecnlly heard Iriendi orMr. Arad,
has beenheldformany ycars, Hisdaughier hasno1had ihc
Mr, Gerrard: White the sanctions regime may net privilegeorgetlinto know her lathcr.We should b to!d
prohibitrncdicineshing imported by Iraq, the embargo whetherMr.Arad, an IsraeIinavigator,isalive. S~OU!~
and rreezingof assets in for+ currencieç makeç ii bereleased,havingkn kept longerthananyprisoner was
detaincdduing thesecond world
virtuallyimpossibleTorIraq toobtain thesuppliesitneeds.
ThcGovernment shouldreconsidertheir position over Mr. Cyril D.Townscnd(Bexleyheath): 1 am surethat
sanclions.1haveraised theissuetoday frorn the poinot my hon. Friend wishes to give the House a balanced
view or an individualand the etrecit ishaving on a
consiiiucntormine.Thegenernlfeelingisthat nothingwill picture.Hewillkaware thaino countryin the middieasl
happen toachievehis releaseuntilthere is a changeor holds as many prisoncrs without proper irialas does
posiiion. Havingraisedital the wnstiluency levet,1am Israel.Amajarstep that Israclcould takehelpthc vace
processwouldbeto releasmore than 1,000Palestinians
anniou tsmakeit clearthat 1sharethe riewsormyhon. king heIdwithout proper legal irial.
Friend the Member forLinlit-aow inthe widercontextof
the need EOlinthe sanctions. Mr. Marshall: My hon. Fnend expectsrnyspeeches on
the middleeast tobe as baland ashis.There existsin
11.53am
Esraealrule oflawwhichis the tnvyof many oiher siates
Mr. John Marshall(HendonS , outh)I apologisetothe inthearea.The justices thehart an independence which
Minisierfor thefacithat1shallnot txableio staytilthe is denicto many judgcsin other couniriesin the rniddlc
cnd OFthe debate. 1 explained in a letter10 Madam eastand inoiher parts oftheworld.
Spcnkerthnt I had olherengagementsin my constituency. We mus1 acceptcertain retllitiesabothemiddle easi.
one lof which concerns the future or Jerusalem. Whilc
t welcome the staternent in the motion about the
positiveattitude or the United Kingdom towards its ceriain parts themiddle eastarenegoiiable inthe pf~c
traditional rriends ithe middlc ensi.In pnrticulnr, 1 prmess,people shouldno1 blindthemsclvesIO ihefactihat
1 +, -
!-:,
1129 TheArub WorM 27NOVEMBER 1992 The ArabWortd 1130
signaturon myearly-daymotions.However.peoplewho of Mark Thatcher. I suspect that many Conservaiive
arcnotknown asmyclosestconfidantesand whoare not Members will Say much the same thing over coming
frommy wingof theLabourparly signtdil. monthsas Lord JusticeScott continuhisinquiry,
The carly-daymotion contgiinedthechargesof Ari M;. DslycU:I,askeda aukbcrofspecificandcaieful
Bcn-Mcnaslic1.acccpthatwe have IObecautiouswhen qu&iionsabout Mark Thatcher. Some2 milfionormore
dealingwith the relevatioofrobe iniettigetiefncers pople watchedthe "Dispatchcs" programme ,roduccd
who haveturncdagninstkir formeremployer.Howenr, by BoxProductions.As1 stresçetkecompany must have
itiimporlatit to rernemb[batMark Thatcherand the gone to its libel lawyen. Those richwrd of serious
Iraqarms dealsplayedonlyaminor parinthe book and alkgations bya member or the Reagan Administration,
were not essentialt.what the author ~MS trying10 Mr,HowardTeichersuggestingthat politicfamiliewere
csiablish.
involvd in mattersof considerabldifficult.he hon.
The au~hor rnakesvariouschargesnie book siatad Member forBury ,outh (Mr. Surnkrg) shouldsawhat
ihat Mark Thatcheowned a Texas-basedCompanythat hundreds of thousandof peoplehaveseenon.ie1evision.
- wasusedIomove equipmenidirectlyfromBriiainto Iraq.He mightShenagree thatitisalleastutotheForeignand
l It shouldbe rclativeeasy Tor LordJusticeScott to Commonwealth Officetorespondto thoseallegations.
dcttrtninwhelher thaistrieor lalsThe allegatiwas
ihat MarkThatclier introduced the supergundesigner, Mr.Livingstone1thankmy hon.Eriend.Imadeitclear
Gerald Bull-who was subsquently murdered-to the in the tarly-day motion thai 1 was iepeating the
South Africanmiliiarintelligencegeneral,PieterVanderallegations.At that stawasno1 certaiof theextento
whichthe allegationsmightbgtosstxaggerntions.When
Westhuizcn,who thenintroducedGeraldBullto the Iraqi Mr. Ari Ben-Menashecamelothe Hou* thEsweek.1
deputychiefor procurementwhoarranged a paymentfor pinteci out that his bowas publishedseveralmonths
Gerald Bull's servicvia Cardmn Industrie sinancial ago. Mark Thatcher isa resident orTexas.aske d ri
nttwork. Ben-Menashewhetherhe had receivedany libel writs
The book also allcges that Mark Thatcher waan aboutthechargesinthebook.Theanswer wasihat hehad
associatof Dr. CarlosCardoen,ho inow gettina Iittle not. Mark Thatcherisnui short or a bobortwo,50 he
morepublicityTorhisactivities.Ari Ben-Mcnashtwas
invitcdby on¢ofmycollcagtrcsand carneto tHoue al wuld afTorda lawyer,1should havethoughtthat chargcs
Eornrnons lhiwcck. He was quesiionedbysewral hon. or such grtiviiy would bring rorahwritif thcy were '
Mmbers. According toAri Ben-Menashe,Dr.Cardoen's inaccutate. That is another markthat suggeststhat the
main jobinlirwas[lieprocurementorarmsforIraqinthe allegationsare probablirue.
Mr. DalyellInrelationLothe meetingattheCartion
wcst. When Ari Ben-Menashe-who was then still
working forUnited States intelligenceand trying to Tower, Howard Teicher isreporied to haveexpresscd
discouragc Gerald Bull rrom going ahead with the great tonmrn thaa member ofa politicalbmily sbould
supergun-arrivcdat Dr.Cardoen'sofficheroundMark exploitaperceivedconnectiontomakeinoney.Our hon.
Thatchcr thcrc. What was Mark Thülcherdoing with Friend the Memberfor Newmstlc uponTyne, Central
Iraq' s ainprwurcr or wmponsin the wcsi?Zhe bobk (Mr .ousins)a veryresponsibleparliameniarycolleague
atlcgesthat Dr. Cardoewas introducedto Mr. Bulby who isa member ofthe SelectCornmitteeon Trade and
Mark Thatcher. who was the link person. Industry,saidthat in the liofallIhaland in the light
If. those allegaiions are true, they are brealhtaking.t was sai o the SelectCornmitte,he= musibe a
fulldisdosureIfthosearenoimattersfortheFloorofthe
ConstrvativtMembcrsare havingto listerito unpleasantHouse, 1dono1know what is.
thingsabout iheiformercolleagues.Butiwereversethe
Qrcurnstances,wecan ask what ConsemativeMembers hlr.Livingstone1 thankmy hon. Eriendagain.He
-vouldk sayingifmy righlhon.and learnedFrien the raises an important poinWe in Britaiknow thai in
.amber TorMooklands,East (Mr.Smith)hridkenPrime many instancesMark Thatcherwas an embarrassmentto
Minister îor thepas1 10 yearsand ithad just kn hismolherand to theConsemative partyThat iswhy he
discovcred Ihat histhree daugbters had al1 becorne was in effect bundleoff intoexileinTexas arterthe
multi-millionaires in the armç tradand had ben seandalinvolvingCemcntation.HewssIucky togeraway
waiidcn'ngaround scllingarmarnenito acountry wiih withouigoinginside.HeWEI$bundlcdoffsothal hewould
whichwe wcreuliimatelatwar. 1suspxtihaiwe would no longerbean embarrassment.
haveheardsomethingfrom ConservaiiveMembers.
Hon. Members know that Mark Thaicher is no
Mr. David Sumbcrg (Bury, South): The hon. - mastermind who will one day inherii thTory party
Gentleman ismakingan extraordinaryallegation-he is leadership.owever, thercaremanynations inwhichthe
suggestingguilt by smear.He rnakesalltgations about sons and daughrers of prime rninisters and presidents
inheripoliticaloffasa resuloftheicontrolofpolitical
Mark Thatcher, who is not a colleagueof any hon. parties. Dynasticpolitics arc powerful in many nations,
Member T.hehon.Gentleman must makeabsolutelyclear WCmay havehad no illusionabout thmal innuenceof
whethcrheismakingalltgationsagainsttheformerPrime Mark Thatcher, butmany peoplein other countriwho
Ministerorthicountry or not. Ifhcisnotdoi$0,totry saw thesonofa long-serringand pouuerrulPrimeMinisier
10implythat therissomeassociatiarietweentheformer sittinat meetings discussingthe purchaseof British
PrimeMinister and Mark Thatcher, other titanthat thearmaments Torsale to Irawould have thought that the
remothtr and son,isdisgraceïul. Governinentmust havesomeawarentssorwhat wasioing
l
MI= Livlngstonc:fam artilthat 1am now coming to on.
dctails. The hoMember forBury ,outh (Mr. ~r.. ~al~cllDoeç rny ho". Friend recollect the
umberg) made it clearihhewas not a formerassociate previousoccasion on which he and 1 put Forwarda I
1131 Thedrab World 27 NOVEMBER 1992 TheArab World 1132 1
whois known ta some ConservativeMembers-
'hasreruscdto confirmor denywhelhcior nai hc attend&
thcdcreba exhibition; and wlls oMr. Mark Thaichet to
canlroversial viewWC werc rubbishedon theFioorofthe givc afull açcuunt of his mowmentand activitiin {his
Houseby thethenjunior Home OfficcMinister,who is ar~a.~
now ihcSecreraryorstate forEducation,on thematter of 1
ML Knapman: The hon. Gentleman releired to an
ColinWallace.Colin Wallacewas then,rightly,awarded
thousands ofpounds OF taxpaycrs'rnontyin compensa- "unoEcial spokcsman." Willhe describethe dutiesor an
tion. Everythingthatwe said turned outto betrue and 'lunoficialpokeman?
cverythingthatwas saidby Minisiers tumtd oui to be a
loadnt dilvel. Mr. Living~tane:t isquite sirnpIeWhen journalis&
telephontMark Thatcher to ask whether he bas kn
Mr. Livingst onmedelightedto berernindedofthar aoggingamis tocountryA, B,C or D, he den them to
Sir Tirn'~ell.SiTirn Bellthcn reminds the journalists
-se. 1rcuII my hon. Friendand 1going through three
years or general abuse. We were tord that we were abut thelibeilaws and saysthat he annot confin or
obsessivcand monomaniacal, that we had wildstaring .denyanything.Thatistheexactnature of he role.1do net
eyesandthat we tabledroo manyquestions.Did anyone knowwhether'he is paidfor hisservicebsut1recallthat
SirTim Bellhas verystrong linkswith the C~nservati~e
gct upand apotogisewhen it was al!shown tobe true?
ïherewas a deathly silenceon thConservaiive Benches. Party end the formerPrimeMinister.
One of thejoysof theHouseof Comrnons isthatone To rny surprise1 was told*that my earlyday motions
raises an issue and then suddenly one starts 10 get wenr not acceptablebuse they were repetitious and
abonymous lettersInowreceivennonymousletters from werecaught by Speake Wreatherill'sruliag.Thereiore, 1
al1roundthe world about peoplewho bumpedinto Mark mubmitted my rnoiionsas questions and 1 received
Thatcher orwhosaw himwith somebodyelse One must answers to themyesterday.Thoseanswersare interesting.
treat those letiersdrcumspectly. 1anow collaborating The firststates:
witha journalistMark Hollingsworth,who iswritinga "A lctlefrom MT. Miniy daicd3June 1992 was teceived
in the officeof the Socretaryor State for Foreign and
book about Mark Thatcher's ans dealings and 1 shalI Commonwealih Arafaim on that day.The rcply.from an
pass al1 the information ta him. 1 am sure that oficialdattd 25June,statcd:
Conservalive Mcmkrs look forward to the book's 'The United Kingdorn adhcresto UN SEcurity Coiincil
publication. remlutions558 and 591 oon~crning,intcs alia, impri or
- - South Afrkn-produccd arrns.WC iakc scriousialiegations
1receivedrurtherinrormationabout anannsdeal-this or Brilish involvunent in any contravention rit thex
brings us backto our involvernentwith theArab world resolutions.'
-whiçh was not with Iraq. receivedinformationfrom a Inthe casIhc hon.Mcmbcr raiseWC have no knowl~dge
journalirt which 1thenput forward in the rormof ihr~z as to whtthcrSouthAFrican-produccdarms wcrc purcha~d
earlyday moiions.The hrst stated: by customcrsin tkircouniriesBut wc sh-alinvcsiigaiany
allcged Britishinvolvemeiriiiscstablishethatsvch arms
'mat thisHou= notesfhat thForeign Sccretarcceived werc irnpurtcdinbreachOC the abovercsolutions."
a Icttcdattd 3rd June 1992 hm Mr. Abdul S. Miniy.
direciorortheWarld CampaignagainstMilitaryand Nuclcar The secon reply states:
Collaborationwiih-SouthAlria, afltgingthatMr. hIark 'Thtre has btcn no subsiantivc discussion withithc
Thatcherwasinvplvtd in promatingthesaleorSourh African commitlecw-
G6 Howitzcrs tSaudiArabia; ïurther notthatBriiain as that is, the UN Cornmitteeon the arms ernbarge
mcmber or the Uniid Nations 421 Arms Embargo "to date,although the chairman has undcrtrikento scck
' Cornmittee or the StcuriCouncil and was prescni when informationon thereport from irelcvanlp~rtics. Euiihc
thme allcgationswerc discusscd bythe Commitiec; and oornmiticcwerctocstablisthat arms have bccn importcd in
irqubtsthaitheForeignSecretaryrtppfi to Houst on ihe breachof UnitedNalionsSecuriiyCounciCresoluiio558, wc
actiotakenby Britain'rcprcsentativtswhcn thismaiwas would ofcourse bEpreparedto inveçtigate aallcgations of
reportcand on the natureot hircpryIO Mt.Miniy." British involvcmcnt."
The secondearlyday motion stated: In responseto my questionabout pressure rrom Arnerica
"Thai ihis Housc nota threportto theUnited Nations to scrap the deal, the responsewas that the British
421 ComrnittccthalUr. Mark Thatcher ofl'cr10 nct athe
'rniddlman' in an attcmpby Armscor, the SouthAïricnn Government
govcmmcnt owncd wcapons dealer, tobreak ihc Uniicd "are not awart of any iuch rcprcscn1ations."-IOJ~ciul
Nntions nms embargo and acll $328 millio wnorth or G6 Rcporr,26Novembtr 19-92;Vol. 21c. 767-58.1
howiizcn ioSaudi Arabia". 1tableda writtenquestion10 theSecretnryof Staiefor
I do not know whatthe commission ratesare, but the Derence.asliingiThewodd
commissionon £328millionmus1 bemorethana fewbob. "list almmmunirmtions bctwccn his Dcpartmcnt and Mt-.
Thc carly-daymotion continued: Mark niatchcr concrrnirig rhc Dcfcnce nnd Sccuriiy
Exhibition in Oührain oII May."
"the dcal was droppcdanerpressure rromthe UniteStates
Goucmmcnt"- I rmived an evasiveanswer to that question.The reply
who had beenalerled to itThe early-daymotionthen was:
"cntlson Ihe BritishGovcmmcntto dcposiin the Library or "It isnot tpmclia for Government Deparimcnis to lid
the Ilouse th=paris an thest events compilcd by MIS and communications with membcrs orthe public."
M16." I am ntitsurprîsedabout that.
The lhirdearlyday motion stated: ltstrikcmethatthoseanswen are remarkablysimilar,
mat fhisHousc noies thatLyttletoEnginctringwcre
parlieipanls at tfourday Derenccand SccurityExhibition as myhon. FrirndtheMembr forLinlithgowsaid a the
which opcned in Bahrain on lihMay 1992,thai Lyttleton denials-ifone cancal1themthat-lhat we receivedon the
Enginceringisarormcr subsidiarolArmscor(and now part Colin Wallaceaflair.There wasnever a categoric "no".
or the stait-owncd DeneCroup) andknown io prduce GS WCwere told,"Well,iFthere'information~9'11look into
and G6 tlowitt~r guns;furthcrnotcs thiiMark Thatcher
~mompnnicd hismothcr io the opcningof the'Britaio in Ihct.liyou kndwanything,passit to thepolice."When 1do
Gulf trade fnirinDubai iwo weeks carlieand khat Mark not rectivean absoIule denial,1 am encauraged to
Thaichcr'sunoficialspokesman.SirTim &Il,"- conlinue probing. l
1135 TheArab lVorld 27NOVEMBER 1992 TheArab Worfd
I 1136
[ Mr. Livings~one) Mi. bvingrtrne: Ws arcinthe company of notonlythe
Chaiman ol the Bar Council but two junior Miriisten.
whichmadethe ams Tor Iraq and inspecttehe prms. . Whatisnowrevealedin today'snewspapers,and in ~tte
Girardioiin particular. is ttwo junior Mini~tersin the
We sha1expect anexpianationfrorn-theMinisterwhenhe
repliestothe debate. Department of Trade and lndustry refused tosign the
documents which thcir senior collcagues were then
Mr. DalyeII:Does rhat not .underline the serious prcparedto sign tTtwo junior Minisiersknewthat it was
conccrnthat many OF us haveabout theethicçor oficialsl wrong tosignthosedocuments. howcornethe Stcrctaryof
For many years,1never doubled theethicsofthe British StatcTor Tradeand Zndustrywas able 10overide themand:
civi service.But,the whoIePonting triaand'now the sign the,n'lThere are honourableConsemative Membem
iniormalionthat oïficiawere apparenllyparlyto actions who realisethat theGovernment were khind the ams
which areimproperin'thc eyesOFthe House~TCommons, salesto Iraqand werenoi prepartd lo send innocent men
raisesdeeplydisturbingissues. to gaot, but thcir views as junior Minisrers were
overridden, and the Secretary of Siatc for Trade and
Mr. Liringstane:1 eertainly hop that tard Justice tndustr)signedin theirplace.
Scottwillinterview thoficialsand bringthernkfore his
cornmitteeto question them on thexact detailsolwhom Mr. ~al~el~ :he Attorney-Gentral has misled the loi
they toland wheretheinformationwentafierthey ririted of usinclaimingthatthey hadioda il. Hisargument has
Dr. Cardoen's arms factories. ken destroyedby Anlhony Bradlq, professorcmeritusof
Thereisalso theMatrix Churchillaffair. Ihisfirst public and consiitutionallaw at the university of'
Edinbur'g hndtheeditor or Piiblîchw.
interview,certain wlyh Western media, Dr. Cardoen
revealedthat Matrix ChurchilE was altowed to export Mr. DeputySpeaker (Mr. Michael Morris):.I am not
machinetoolsto him, even though theForeign Offic~was
fullyaware of his rclationship with Saddam kIusscWe. sure whether 1heard the hon. Gentleman correcty, but 1
shall wani that rnatito be invcstigatedin TuIl yLord thoughtllhat he said thal the Atlorney-Gcneral rnisled
someone or other. bope that he did not. but, if hedid,
JusticeScott. would hemind rephrasingiliat?
Dr.Cardocri saidin hisinterview: ,
"On bchailrof ~hc Imqi govcrnkni. we ncquircd Mr.Dalyell:TheAttorney-General has led Parliament,
Mairix-m~nurnctud machine iooIsand ihcii rc-cxporicd
thtm to Baghdad.Al1 thiwas donc inkccpiiig wiih nll lcgalhe pressand pcopte into greaconfusion on the issuof
dccumcniation dcmanded by DriiisInw." pubIic intcresiirnrnunitand has ken badly advised in
One muskaskwhetber,as the oficials saw the triad the thismatter
MatrjxChurchillThree progress-l supposc one coutdcal1 Mr. dvinpstone:~hcrc itgoingto be i lotof conrurion
them that-riny of them thought toalcrtthepeople who before this matterisoui ofthe way, I assureyou, MT.
wcrc conducLingihat prosccutionlhat.ihroughout ihnt DeputySpcakcr.
tinic.Dr. Cardocnhadpasscd to tliIlritisGovcrnincrit
In Iiiiiitcrview.Dr.L:irilocrcfcrs Iotlicrt~iisdof
al1ihatthcyneedcd 10know, asIictook mat ri^ChtirchiIl's Jonathan Moyle,&ch brings me b;ick to thcpoint ihal
weaponryandmachine tools and passed them oto Iraq. wasraised by my hon. FriendtheMemkr forLcyton (Mr.
How couid offiçials be silent, knowinthat alt the Cohen).He believes thai'thepoint thatwas raisedby my
documentation ha$ been passed to the Government,
hon. Friend iscorrect.'Weread
having ben briefed by Dr. Cardoen and having been "the Chileannuthorities"-
allowed to see his amis factories, where the Matrix not our Govemment-
Churchillmachinery was tepackagecland shippedon? "announŒd lastweck thattlicywere re-openingof thc
The Foreign Ofice has a wonderrul response.It says investigationinto Jonalhiin Moylc'r death. Thc judgc
"We shallawaitthe outcorne01 theScott inquiry." That CO-ordinati thg originalinqiiirywliich was unablc Lo
idcnliFyMr. MoyIc's murdcrcrs, cornplaincd lhat his
has becorneone of the most frequenily used plirasesin invesiigation waobsiructeprincipally by thc unwillingness
Britishpolilicstoday.1halfcxpect theChancellor of the of the~rhish auihoritiro co-oyctalc."
Exchequer to say thatthe Budgetwill have to await ihe We are talking about cnibassy orticials rcrusing to
outcorneof theScott inquiry.Soon,governmentwiIlstop CO-operate with aChileanjudge invesligaing themurder
unrilLord JusticeScoti managcs toconclude the inquiry. of a Brilishjournaliswho was invesiigaiing armsdeaIs
How tan iibe that the Government cannot answerour
involving,the former Prime Minister'sson. That is a
simplequestions?The Governmentareusing LordJustice scanda1,i~true,for which peopleshoutdgo to prison.
Scotlto hide behind. Who authorised Brilishoflici10srefuseto co-opsrale
wiih the Chilean judge inve~ti~atinglhe rnurdes of a
Mr. Dalyell:Willmy hon.Friend onceagainreflectthai
noi onlyhe and I,and afew otherdificult-in theeyesof Britisjournalisi?Was the decision Lakenat ministerial
some people-Miliembersof Parliament are asking these level? Was il taken on the advice of the security or
intelligenservices?That is whatwe wish to know. Then
questions?The Chairman of theBar Council has said: wesecthe disinformationnonsense agnin.We read
"Whawevcr rcad the confideritdocumtnts would have "Mr. Moylc dicdina Santiago hoteroom inMarch 1990,
known thatit was irnproperprocccdwith theproscculion. apparenlty allerking injacttd ithc bel. British affrcials
Whywas the prosecutionthen not dropped insieadof allegedthaihe diedwhilernristurbaling."
it bcin gersued,presumably in the hape that thejudge That isexactlywhat WC would e~~ectdisin~onnation,
wouldnoiallow thedocumenis to be disdosedat thetrial? anattempl 10smearsomeone whohas ben murdered,not
That was said by Anihony ScrivenerQC, thechairman of bya Russianspy, not by CarlosCadoen's henchmen, but
the DarCouncil,not the lionMemberfor Brent, East or by British ofhciafWho authorised the British oficials
the bon. Member for Linlithgow. -the responsibleMinisteria herc; I am sure that he wiII
YI4COM/lInb hJ4.
7. '
1137 TheArob World 27 NOVEMBER 1992 TheArabWorld 1138
tellus-to brieTthc presthat that journalist died while hader or the Opposition.had ken involvedwit,an a-
rnasturbatingw,henit now appears thathe was injated dealer? We wouldhave heardaboutit; I suspect,indeed,
witha lethalsubstance inhishcel? thatihtTory presswouldhavesunthestoryfor days,untir
What didBritishoficialhave tocover up? Wasil eight my righthon. Ftjendhadbeendriven out ofpublic 1jrt..
ycars of illegalsanctiobusting and srms deaisto lraq However. therewas nota peep out orthepress.Jshould
that involved theformer PrimeMinislcr'rson? 1sthat aIsohave expeciedM16toalertthe Prim Me inisteto.what
worth kitlingfor?That iwhat itisbeginningto look Iikc was goingon. .
-it is beginningrolook likt BritishoEcialhave helped In1987,Dr.Cardocn builtnfactoryoutsideBaghdad.
'to cover up the murderof a Britishjaurnalistwhowas This was not some small-limesupplier, but the lmqi
gettingembarrassinglcylose10breakingopenstora ybout Government's main arms supplier othet than
the ams dealingsorthe.sonof theformer BritishPrime Govtrnments.The factorywas built
Minister.Thatiswhy the matter bacornesmore sinister
"for the production orartilrcrarnmunition and cluster
wilh tvery daythat passes. bombs.He brought Matrix Churchill machinioolsforthis
Arms dealers-unnamed-have insisicdthat Jonathan plant."
Moyle waskillcdby theIraqiswhileinvestigaiingaanns I wodd have expbctedMIS 10pick up on that,and brier
dsal by Dr. Cardoenand the Iraqis. That may have someone inthe BritisGovcmment.
centrtd on negotiations thai Dr. Cardoenand with With theendoftheGulf warcame acrisis.Howcould
Marconi UnderwaterSystemsLtd.-anoihcr Britishfirm
Dr,Cardoencontinueto makeends meet?Hediversified.
-bascd in Hampshire, for ihe transferof sophisticated "He went intopartnership wiih SouihAïrica for the
mine technology.1 hope thar the British fim will be productionofarnmunitionand hcwas nlsonegotiaiingToihc
intcrritwed byLord JusiiceScott.I hopethatwe shallbe .transftr oTmdified US-made Bell hclicopttoIraq.It was
toldexactlywhat itruasnegotiatintoselltheIraqiregime rumours or lhidealthatd~twJonathan Moyle toSantiago."
via Dr. Cardoen'smiliiaryandfinancialnerwork. That bringsme back to the pointatwhich I camein: the
involvementof Mark Thaicher in an attemptto break
Dr. Cardoen United Nalions sanctionsand enableSouth ACrican arms
"denics Iiny rolt in Moyle'sdeath."
1put that on the recordbeçauseit has been saidthatit tobe sold toSaudiArabia.
woutd lx uniairto quotepart ofDr. Cardoen's interview I haveno evidencc;circurnstanlialridence, however.
without nlsoquoiing hisdenials. , canbeso extensiveand so cross-rererencedaIO buildup
"GEC-Marconi saidihai contactwsitboth Cnrdocn and acase ihatisoverwhclminglydamning. 1believeihat Tlic
-Iraqwcrc knnownin advonac lotheMinisiryOCDcftnce."
1sn'tthat inlcrcstiWliy wcre WC noitold?Why was ihe Independenr, The Guardiun, former Israeli intellignce
agent Ari Ben-Menash n nd many otliers who have
Ministry01Dcfcncc alcricdto whtitwasgoing on?Did it investigated the matter have built up a case so
tcllMiniskcrs?Was the Secreiaryof State for Delence overwhefrningon the basisofsuchevidencethat any jury
invofved?Shouldnot theTactthat, attheheighi da war, would convict on what was put before itIt isnow the
we werchelping tobuildup one orthe most unstableor Govetnment'sduty to prove theirinnocence. It isthelr
didalorsiindtoconstructa vast militarymachinein Iraq
havekcn reportedtoCabinet?Would notmernbero sf the duty toprove thattheydidnotknow what was going on
and toconvincethe Housethatthe Fotmtr PrimeMiniszcr
wholeCabincl have likedto dixuss whelher that was a was notbnefedabout herson'as cliviiies.Ifthcannot do
wisepoIicy?1 do nateven askwhether itwasamoralone. so,rhey have forfeitedany moral clah to continue in
Has therc bccnany discussionsince thenabout how office.
convenientJonathan Moyk's deathhasbeen to theBritish
Government,andto anyoneelsewho may beinvolved in
thematter?
Dr. Cardoen says: Mr. CyritD. Townsend (Bexleyhealh):The Housewill
"itwas wrong to ast him as the 'rnaslcrminor an arms berelieved tohearthat 1do notneed 53 minulesto put
prçicurcmcnl nctwork.. .considcringthe relativcsmall oversomethoughtson themiddleeast.The hon. Membcr
amounl ofbusincssive diiviih lhcountryin lhe ofthc for Brent, East (Mr. Livingstone)fired oiTa shear of
hugt arms s:ilcs cnrriout by ihc UnitcdSiaies and the
Unitcd Kingdom." aIlegations.Hi3 speech resembled a train with many
1 do not want to deiend Dr. Cardoen. He has many carriages: 1 dinot see vcry many passengcrs siltingin
intcrcsiinsideinlerests:for instance,hcpossessesa major them,thoughthehon. Gentleman had hishon. Eriendthc
collcciion oNazi war daggers. 1suspec ttat htisnot Memkr TorLinlithgow (Mr, Dalyell) stoking up the
"onc of us", as the formerPrimeMinisterwould have enginefromlime to lime.
said-l daubt that he isaswialist, thais-but whathe
Since the han.Gentleman has been a Mcmbcr of'
has saidisof no assistancewhateverio theGovernment. Parliament,hehasenjoyedspaiteringthese Benches with
Dr. Cardocn was educaied in the UnitedStaies ol allegationsIfeelratherlikeatramp whois askd to look
America and wasadvised io go intoweaponsproduction tkrough everysinglestreetlitter binin Pimljustin case
byGeneralPinwhet-also not "oneof us".In the early thereisoneunsrnoked cigar topickout and smoke.1 shall
1980~h~e madehismooey by producing
"aviation clu~tcrbmbs whichkilovcran area equivalcto no1 borher. Most of the points raised by the hon.
10 football pitchFor ihtdurationof the warW- Gentlemanaremaitersfor thelawcourts Iam inrerested
thewar beiween lraq andIran,that i~- inthefactthathcmadeaspeechthathastheprotectionof
theHouse ofCornmons. 1wonderwhelher hewill make a
"hewns mokinga80 millionZycar~llingihcbombs to Iraq." similarspeechoutside theHousethisariernoon.
1should have expected the PrimeMinister ofthe day to
adviseher son ihatthiswas nota businea ssociatewith Ifthehon. Gentlemanand1satin theTeaRoomToran
whom heshould be involved.Can weimaginewhai would hour discussingpolitiçswe would disagree on99 poinls
have happned ilone or the childrenor rny righrhon. outof 100.1wani to refertotheoneissue on which1 ihink
FriendtheMember for Islwyn(Mr. Kinnock),the former we do agree;I klieve ittolx atthe heariof our debate.
5I5O7011Joh6-11
l l
I
dBER19$! TheArab World 1140
[Mr. CyrilD. Toii~fiseirdj Secretaryof Staie Baker,who havepainstakingly go^ the
talksunder way. It wasa considerableachievemeni,but 1
cannot honestlyregard the United StatesorAmerica as a
1lhink we both agree thatthe coreissuein thetroubled
middle cas1concerns ihe rightsand the lreedom orthe neutml betweenthe Palesliniansand the Israelis.Are the
Palestiniapeople. Palestiniansin mipt or more than $3 billion,paid in
BeforeI address ihat issue3iniend to say something advanŒ every year?Oi course noi.
about our troubled relationships with Libya;the main The factofthematteris thatthe UnitedStates hasused
Israelasa client state, and thecoldwar lsraewas wn
subjectol thefirstmotionon theOrder Paper.11 iscurious
thatthreeof us indtpendently approach the rniddleast as an aircrancarrierperrnanenlly moored in a strategic
From different anglesThose of my collcagues who are part 01theworld.That wasan absurd idcabut Imet many
anxiow tohave lunch4canread thesynopsisolmy remarks people inthe United Stateswho saw IsraeIinthoçe ierms.
in the third motion on the OrderPaper and rejoin us, Israelhasnow becorne a liability to the United Siaie1.
cannot klieve, although pay tributeio theUnitedStates,
havinghad their lunch. ihat it ina good position io push the talksta parut
We have diplornaticrelationswith al1 the 21 Arab
coun triesintherniddleeasexcept Libyaand Iraq. Wehad conclusion unltss the Eurapn Community pu& ils
problernswith Syria;but when Briiishtroopswere sewing weight%hind thewheel toan extent that1 havenot ytt
alongsideSyrian soldiers itwas agreed that iwould be seen.
wise to allow Britishand Syrian diplomats to mect one The European Community is more involved in the
middle eastrhanthe United StatesWc sharea border with
another. Thus, we restortd relationwithSyria. the middle east. We have unique responsibilitiesTorthe
It is not in the interesof lhis country to have no
relationswithLibya. BeforeColone Gladdafi arrivedon ereationofthe problem in the firplace.and 1 agreewith
the =nt, we hadrathergood relaiionswith Libya, rrom the hon. Member For Brent, East that we promistd
whichboth sides knelited. There isa greal dcaortrade Palestineto two different vople, whichwas one or the
biggesiblunders ofBritishdiplomacythis century.
to be had wilh Libya, io the mutual benefit otboth 1 hope that my right hon. and learned Friend the
counlries.As the hon. Member fortinlithgow knows, no
doubt in my capacity as chairman of ihe Conservative ~inis1er:willtell usthwhen Cornrn~iiy leadcrsmeet at
middlecastcouncil, Fwas invitcdto mttt aseniormcmbtr Edinburgh-goodness knows, the problems hoveBng
of the Libyan Government recentlyto tnlk about the around the Edinburgh summit must be like the ravens
-- - hovering around Edinburghmstlc-lhere wil1 be asirong
possibiiityof resioring relationswiih Libya. staternentsupporiing what we said in Venice and in
1 shall be bluni with the tIouse. There are many
members of the Metropoliian police living in rny Lisbon,aod backing thePnlestinianpeopleand the need to
constituency.Ii 1talk to my constiiuentsabout restoring geta pea~ful long-termsetllemcnt to this vexeproblem.
Inowturn toa relald matter-the positionof Israelin
relations with Libya, the firthing they mention is ihe the Lebanon. My righihon. and learncd Friendand 1had
murder of WPC YvonncFleiclier.Sccondly, theyrererto a quickgo at thisata liihourIast night. It is monstrous
theshipmentof armsIo theIRA. IIisa grimlhoughtthat, .
howeversuccessfultheauthorities maybeinthenorth and thatone middle easterncountry ismupying 10per cent.
the south of Irelandin Finding ams caches,ihete are ofan independentand sovereign Arab stateWorse, ithas
set up a surrogate army-the south Lebanese amy-io
enoughamisavailable 10 theIRA tolastwellintothenext holddownthe people living in the area.It isa hornei~'
ctnlura yn,d perhaps 10the year2020. neçt. 1drawthe House'sattention to a splendid quote by
Thereforc. people regardColonelGaddafi. if not the
Libyan people, wiih a jaundiced eye. The Lockerbie the lateLord Coradon, who wrote sornc timt aga:
explosion was a disgrace. My right hon. and learned To imagine lhat scclircomm from repression, griibbing
and holding tcrriioryrrom crmping coIonisÿlionin Arub
Friend the Minister of Strildeseribed il asthe worst lands orfrom a concrcleencirclcmentin Jerusdlcm.from
civilianmassacre in Europe sine the end of the second domination by lortsand uutposls,isa mosi dnngcrous
worldwar, or wordsto rhntefiect. 1klieve that that is deceplion!"
truc.Two hundrcdniid scveityiiiiinccpcoptc dicdin ihc Ne wenl on:
explosion. 1 lisiened carerully io 'han. MemberTor "cvcrysçlio,ulbokiiuws i1i;it iorts iii tcrriiory arc
Toiienham (Mr. Cirant)and could not help thinkinthat not a guaranicofsccurity, tharea guarunieeorinsccurity.
an invitation ta rcsist:andmharnssmcntand atiack."
ColonelGaddafi might bewelladvisedtoextraditethe iwo 1 suggestto the Hause thai that is exacily what has
individuals in questionand then we would see whether happened insouthern Lebanonin recent rnonths.
legalaction followed in Libya. A United Mationsspokcsrnan was quotcd Iheotherday
Thehon.Gentleman made a genuinepoint about the
as saying:
Montreal convention.My righi hon. and learned Friend "The Istaclis scnd ihcir solIo occupy someone tIsc's
the Minister iswellqualifiedIOtaIkabout that later. country andgct bornbedm-
What emerges isthatwe need an international court to itwas afterthe receni incidentinvolvingHezbollah.
try criminalcases.1 know that ihas been suggestedthat "They thcn süy ihcy ate bciiig aiiacbydterrorisand
Libya would behappy to holdthe trial in Malta. anI blamc us for not proiccting thcrn."
believethat Gennany has ken mentioned rectnily. bu1 Mr.Sumberg: My hon.Friendsaidof thehon.Mernber
there isno precedeni Torit.1hope thai the Government forBrent,!~ast(Mr. Livingsiont) ~hattherewere99 issues
willraiseintheSecurityCouncil-it has becn raid berore on which hewaulddisagreewith him and oneon which he
-the possibilityof seting up an international criminal would agree with him.1imaginethat my hon. Friend and
court to try those responsible Torierrorisicrimes and I arein muchthe sameposition.
crimesagainst humanity. Will my learned Friend consider the sinte or the
1wantto moveon Iothemiddlceast peaçeprwea. Let ~ebanon?'ltisnota counlry or a staie, but a pieceorland,
me begin by paying tributeta President Bush and parceled up by warlords, including the Syrianarmy. TO
51CI>MIIloh 61 1 TlicArnhWorld 27 NOVEMBER 1992 ne Arnh It'orlrE 1142
1 ptctend lhat Lebanon isa united nation,with al! ihc We have stoppeci Saddam Hussein from using hiç
structuresaT a modern staie,is unrealistic. lsrael is iaircraftioattack the marsh Arabs, but, of course, hebas
Lebanam Lo prolecl ils borden and iu pople lron ,
1 the rniliiamightto move into lhose villagesby assault
terrorisaitacks, whichhaveiaken placeyear in and year boatand to use hisariillery to destrthem. Alihwgh it
out. Toignore ihatbcior isZoignore theproblemsfacing istrue thai rnarshArabsare neeingdaily into Iran, wherc
the IsraeliGovernment. therearealready more than3 millionrefugees,thosewho
main behind are aptured. iortured and killed.Just
Mr. Townsend:1 am indanger OCfollowing thehon. mainiaining a no-Elyzone is insulficieni.
Membcrfor Brent. Eastinmaking n nther longerspeech
thani hadintendedto make. 1am particularlyinterested 1believethat the Government lin-it is notrnyjob to
speakfor them-is that they are greatlyconctrned about
inthe Lebanon.1 hop thatmy hon. Frîendthe Mernber this, but. karing inmind the trouble they had wîth the
for Bvry. South (Mr. Sunrberg) does not suggest thal Arab world in settingup tliat no-fly zone, ihedo not
, kaw onecountry is in a shainbleç-which1 hope that
ilistmtrgingfrorn-antither countryshould beallowed10 beiievlhat afurtherstepispossible.1 hope thatmy right
xal oKIO per=nt. of it, ansend a surrogateamy in to hon,.and learned Friend the Minister will make it
_ reprcss the 1-1 people. That is an impossible absolulelyclearthatwe witlnot siidlyby and thatwe will
misethis matter in theSecurilyCouncil.
internationalconcept.FollowingtheTAlF agreementand 1cannol recallaiimesince1tniered the Nouse-l came
internationalsupport, the newGovernment inLebanonis
seekingIo cstablishlaw and order in rhat trou,bledand hem in 2974-when we have al1 known hom oflicial
divided country.We should wish them well. Law and reporl produced in thiscountry and abroad ihat 50,000
0~dtrwillnot be establishedas long as the lsraelis are people are king exterminated like a plague of locusts.
allowed 10maraud in other people's territory. Thatishappening, and unles actionistaken,ïrankly, by
the lurnof theyeat,thosepeople who WilrredThesigerso
When1raised thesubjecl orLebanon some yearsago, ably dcscribedin his bookwilliiolotigcr beon theraceor
one OF the Minisier'prcde-cxssorspoke stronglyon tlie
subjcct, sayirig: theearth. Surelythereis somelhing thatwe, a permanent
"In common wiihou; Europcan Cnniniunity ptrtniand mernber of the SecurityCouncil,can do about that.
othen, WC rcmnin comniiiicdto UNIFIL ris8 forcc of Uefo'oreconclude,I shouldlike iorekr bricfiytu the
siabilitysouthcrn Lcbnnan. WC dcplore thc wcntincrciise Atlanticcoast of theArab world. In criinmon with niany
iniighling anal1uttuckson UNIFIL. ShoatirigaiUNIPIL of my hon. Fricnds, 1enjoycd tiicciitiihc head ot tlie
is compkiclyunjustifid.WC crrridciipuniiivc cxpulsirins
4cspiic UNlFlt protcsts-orr>ldnlcnwoiricr:iriJcliildrcnPolisirio,who was in London a lcw days ago. The
rrom thcir hausmin Isracl's self-dccsccorityzonc.The Secretary of the United Nations, Dr. Boulros Doutros
conlinud lsrüeli militarprcscncc in ihe Lchiiion is Ghali, facesan applling dilemina ihat requires the
provomiive. dcstabilising ngainst Zsr~tcown long-lerm wisdom of Solomon, We have promixd a reiereiidum on
inlcr~ls."-&flcial Rrprr, 23 March 1992; VOL 149, the westernSahara. The Polisariobelievesihatthose who
F 133-34.1
are eniilledto voleshould bethoseoiithe Spanish census
Ichallengemy right hon.and IearnedFricndtheMinislcr in 1974.The Moroccans bclicvc ihat Lhcrc tire good
OFSialc to bc suGciently robust to match that whetiIie ground fsr addingnamesto the lisl-lhey have produced
windsup. a lotofnamesthal they want 50be added. Ajournolist said
Tht plighiof the rnarsh Arabs in southern Iraq has that that wasrather likeasking theIrishin Dosion robt:
troubled me forsome time. 1welcorne theseiiingup ofa allowed to have avote in the Irish general eleciion.
no-fizone there. Oneof the reasonsbehindihat decisian Itisnoi for Briiain Iotake sides,bitirfor Briiainro
ofthe United Nations SecuriiyCouncil was ta dealwith giveallthe helpthatil an, tostrain thsiiiewsio help the
the plighofthe Shiiapeoplein the botiorn of Iraq.There United Nations Secretary General over lhis patticular
are Iwo goad books on thc Arab world wliich 1
recommcnd ro my hon. Fricnds for thcir holidayrcading hurdle.1 hop thatmy right hon. and lcnrcicdFrienwill
findtimeto comment on that.
' -Lawrenceof Arabia's "Seven PiJtarsof Wisdoin".and
rlfreThesipcr's,"The MnrxhArnhs".Thesiger wriies hlr.Knnpiiirii1 IrikitiIi:iiiyIioii1:rictis iii;iking
clirirnti~ptifihccaiiiiiiuriiI1i:iIiclivcdwiiliin the the point that a mferendum is a gocd tfiing where
narshes and points oui thnt Iraq's civili~aiion was constilutionaIissuesare involvedIfthat isthecase, may
Toundedon the edge of the marshes.
1 take the opportuniiy or reminding him of that in
To bringusup 10date, my hon. FriendtheMemberfor forthcoming weeks?
Tom'dgt and Devon, West (Miss Nicholson) rccently
visitcdthe marshArabs. To givc theflavour,she tordthe Mr. Townsend: My lion. Eriendhas sliared an office
House thatjusi insideIraq shefound: with me Sor many years and 3 think that he knows niy
views on lhatraiher well. They are not eniirely to his
Thtrc ritgrcat blacksmoking areas,strcichininio Ihc
carlierThecbfack mncs aren300lmctres long- if the missilcsiking.
had Sandedinthe iown thcy would bavedemolishcd 20,000 The moment hascornefor me 10conclude,and 1shall
homes. .. Food stocks havc kn removcd ...Tlie rams da so byreverlingto rny opening remarks. The peace
havc kn biirnt. includinthe srnall ria rams in the pro- has made limited progres in the past year.
marshn"
Inevilablythewildermen in the Palestiniancampsay that
She was alsa lold by thevillagerthat lraqitroopswere itisa wasteofiimeand lhat theymus1go back ta violence.
staliontd 30 km outside the marshes. Those aoldiers The moderatesin the Palestinian camp, including the
returned daily by assauli boats, wbich carry some 35 PLO,are saying,"We musi remaiostuck in10 the talks,
arrned men, to burn, shcoi and killdefencelesspeopleand painfulrhoughthaimaybe. kiopeîully,Rabin and thenew
dcstroy thcirtowns and villagesWhole areas areking Labour Government in Israel will in iime make
crnptiedof theirinhabitants. conctssions.''
581CVM/ZIvb 7.)
l .id5 The ArabWorld 27NOYEMBER 1992 TheArab World 1146
which would also take inio accountthe intercsis othe Iraqi'sForeigassetshave beenblocked. 1tsays thatlraq .
marsh Arabs-the Shi'itesorwhom the hon. MernberTor cannot import vaccines.At least halfof Iraq's 18miIIion
Bexleyheathspokc. peopleare forcedto consume contaminated warer,which
The proposai is not supportcd by some or Iraq's leads to diçease.Lastpar, there were 9,000 cases of .
cholera and typhaid casesincreaseddramaticalty.
ncighbouringcountrieswhicheontainKurdishpeople,for ,
example,Syriaand Turkey. Howcver,1believethat itisa Thereis undernourishmefitbecauseIraq cannotimport
sensiblesojutionwhich wouIdgive the Kurdish people foodstuffatthe pre-warlevelasa resultof the sanctions.
autonomy intheirown affairsWestern Governinentssuch Wospitalsare unable to treat patients and are now
asour own and that of the UnitedStaieshavebeen silent operatingat 39percent.ofcapacity.Some60per cent. or
onthe mattcr.Thtyshauldoptnlysupportthe proposal or speciali squpment isout of orderbecauseor alack of
aiederalist state Iraq,backthe Jragioppositionforces spare parts. The hospitals have to reuse disposable
and givewhatcversupport they an to theKurds. syringesand surgicalglovesareinsuch short supplythai
That policyisnotsupported byIraq'sntighbours such theyhave tobe reusedrepeatedly.Weknow what happens
as Turkey In recentmonths,we havesecnthe disgraceiul if disposable çyringare reused-there isa danger OC
annexalion ofpart ornorthern IraqbyTurkish forces. spreadingAIDS. There isa blwk onchernicalsfor water
Theirincursion arnountsCO annexation. Thg have said purificationanon themanufacture olanaesthetics. Some
that they willhaveto stay theuntiI31Bxernbcr, but if importantmedical itemsdate back to ththird quarler ol
1989.Olditemsare king used whennew itemsshould be
we considerCyprus,whtre thcy occupythe north, wesee
that theycouldwellstayin northem Iraqforrnuchlonger. introdud.
Thatwould k an outrage;after all, twar was fought Thearticlepoints out that theSecurityCouncilchosto
buse of the invasionof one countrybysnother-the disregard the recammendationof its own adviserPrince
invasionorKuwait by Iraq. However.Turkeyis invading Sadruddin Aga Khan. that Iraq shouldlx perrnittedto
part of northern Iraq. The Government have kept import $500million-worthofmedicalsupplies. That can
relativclysilenton that maticr. be descrjbed only as a vindiclive act a~ainst the
children.Iraq'sLotaoitexporishave had 10belimited lo
Mt- NirjJosephDera (BrentrordandIsleworth):The 161.billiona year. Ontthirdof thatwas to,go towards
hon. Gentleman referredtoCyprus. 1sil not correct thai,.paying forreparations. Thatmmnt lhai the remaining
in 1960,under a trcatYguarantmd b~ Brilain,Greeceg su, was $840 mitlionshort of iIie S1.7billionlhatthe
.. .-eyand the two ~rrbmunitiesinCYP~UT ~u,rke~was Princeiixedas necessaryto pay for urgcntpurchases or
glventhePowcr tQinlemene toguamnteethe constitution nicdicalsupplieand food. Those are vindictivacts not
of Cyprus when independencewas given?
against Saddam Hussein,but againsthis poputatioii and
especiallyagainsthechildren.
MI. Cohen: WC arc talkinaboutthe Arab world. and The rhovld be presring ranciions
1do no! want to start discussingCyprus.The Turkish on roodstuffsand urgent medical siipplieto be lifled.
invasionofCyprus istotally unjustifiable.After al], ihe WhenPresidciit-elecC~lintoniIcmonsiratesbisirength. 1
BerlinwnIlh;iscorne downandGerrnariy is nowunited, hope that he wilInotinsist thatiliossanctions should
whcrcns Cyprus continues to bearbiirarity dividcand
thereisan occupyinlforcethere'No internationalaw can çontiiiue.
justiry ihat. T~~GO-vernhentihould speak openlyabout
theTùrkishannexation or nortliernlraq and saythathat
fsunacccpiable.Ihop lhat the Minisierwillsaythat later. Mr. Matthew Carrington(Fulhani): 1 am pleased to
The key issue is the children iIraq. I bring tothe have the opportunity to participate in ttiisdebaic.
attentionorthe House an articleentitle"Sanctions bite Elowever,1want firsto apologiseto theHousc Torhaving
deep" in theMiddle Earr internationa01 15 May 1992. rnissedthe opening speeche sr the hon. Mernber for
Thearliclc was writtensixmonihsago, yetthis iLIiIirst Linliihgow (MI. Dalyell) and ol rny hon. Fricnd the
Member for Stroud (Mr. Knapman),1an1sure that lhey
opportunitywe have had ioraisiehematter inthe House.
WC rnust thenk my hon. Fricnd 11ic Mcmbcr for rii;rJc compclliand tclliiipoinrsiitioiiAngto-Arah
Linlilhgoiv,aot theGovernment Torthis opportunity. relations.Thaisan important subjectandI ain extremely
The article pointsout that krore the imposition of glad that the Housisdebaiing iiioday.
sanctionsin August1990,theWorld HealihOrganisation Il isalso a pleasurelo îollow the hon.Mcmber for
caicgoriscd lraq as adeveloped country in ierrnsor its Ceylon(Mr. Cohcn), whomadean impassioned spcech.
heallhscrviccsSome 96 Pr cent.orilusrban populalion He was rightto higlilightthe plighl ihcpopulation in
and 78pcr cent. of its runl populalion hilccesto rree Iraqwhichisdesperaieondworseiiiiig.1Iiavea gtetidcal
public hcalicare bcroresanciionswere imposcd. Or the orsympathy wilhihehumanitarianspirit inwhich thehon.
3-5millionlraqichildren undetheageof five900,000are Gentleman spoke .he plight or the children and the
atriskof severemalnulrion. The death rate hasdoubled minoritieinIraq jverysad and somethjngthat theworld
sinceMore the war kause of diseasesresulting from communiiy should address seriously.
malnutrition. The long-term eiïects of stunting and
11rnustbesaid that the remedyfor theiplightand Tor
retardalionhave yetto appear. the suReringortheIraqipeople liesin ihehands or their
Betwcen August 1990 and Janliary 1992, 31,330 PresidentSaddam Hussei f he decided to allow the
childrenhIow the age otfiveand 67,636abovethe age or exporl ol oil itom Iraq undcr the Unitcd Nations
fivhave diedof malnulritioanddisease In thefirsthree agreements, he would be able to ktrer the lot of his
monlhs of 1992,12,000inrants and 19,950older children people IfheconTormed entirelwith the requirementsof
died. Infantmortalityhas trebledsincethewar and since the Security Council, the sanctions would betifted very
sanctionswere irnposed,and the death rate Tor older quicklyand that wouldallow the populatio tonretutn to
chitdrcn has doubled. Thc atticleteferIO the füctthat the prosperousliteslytlal ihey enjoyedbeforethe wars 1147 TficArnbCl'arld 27NOVEMBER I 1992 The Arab IVnrld
1148
phase between thetwo Administrations,theissuesthat are
atlstake.To find a proper sotution 10 the Paleslinian
01 aggrandisernent which, although not started against problemisviiaI for world peace.
1encourage my righthon. and learncd Friendto make
IranbySaddarn Hussei wn,remrtainlyaided and abetted
by hispolicies. edry effort pwsiblc to persuade President-tlet Clinton
1do not want to address my comments specificallyto an$ histeamor the vitalimportance ofpursuing thepolicy
Iraq tday. Thenubof Anglo-Arab relationsisthend to which was previouslypursued byPresidenrBush.
cnsurethat our relationswithawidc varieiyorstaiesinthe
Arab world areat thekt possiblelevelThemiddleeast
isa verysadpart of theworld ai the moment. ItisFraughi Mr. Bmce Groc~tt (The Wrekin):Theho". Memhr for
with manyconflicts.someofwhich havebroken out inwar Fulham(Mr. Carrington) said muchwith which 1agree.f
and some ofwhich have the potentiato breakout in war. hope that 1willhave time in the next 19 minutes to talk
aboutthepeace talkswhich must be at the absolutcentre
Theroots ofthoseconftictsarenot the responsibiliof the
Arabs themselves.Theconiiiçrsdate backto the partition of anydiscussion about the middleeastand our relations
of the Arab world arter the fint world war and the with the Arabworld. 1congratulaiemy hon.Friend the
samewhatariificialboundaries thatwerecreatd then. ~e'mberTorLiniithgow(Mr. Dalyell) on ihc breadth of
the'subjectihatheput down ior debate today. The debatc
The confiicisdate backto the strainsaused bythe has givenus an opportunity to discussa range of issues
rapid growth in wealth or the Arab world with the connected with thearab world.
incrases in oil prices that began in 1973. That
undoubtedly caused great sirain between previously 1willsummarise the pointsinmyhon. Friend'smotion.
FirSr,he wants Io end the sanctions againsi LIbya.
friendly neighbours. However, the principalproblemin Secondly,he waots to end the sanctions against Iraq.
the Arab world-this isthe key to muçh of theconllictin ~biidly,he wants a United Nations conference on arms
the rniddleeast-is the plight or(liePalestiniansand the sales.Fourthly, he wnriis a response to Wednesday's
dispute beiweenthe Arabs and the Israelis.
"Despalches" programme on ClianncI4. Fikhly, andmost
One al thegreai iragediesofthatdisputeis thatitwas importantly, he has called for a reasscssmeor relations
no1 createdby theIsraelisthe Arabsor the Palestinians,. with theArab world.He wili no1 be surprised when1 teIl
il wascreated irom theproblernsafterthe firstworldwar him that 1agree with much or what hc said,but not al1
and the desperni pcligliof theJewisli nationsrter the or it.
second world war. That led Io impossible pressureson
1williry lrespond as eKectivelyasIcün IO most orthe
land and resourccs inthe middle eastwhichwe have not main points made in the debaie. 1 rererbrieflyto Ihe
yetresolved.11isincumbent on theWestto helpthe parties specifiissuesin çotiricctiowith Libya and Iraq.In the
10find a solution10 fhatproblcrn. caseof Libya, rnyhon. Friend referredto thebornbing ol
With the eleclion of Governor Clillionas Prcsident- Tripoli. LabourMembers deplorcd and condemned lhat
eleci.many of usare worried abouta possiblechangein bombing unreservedly.IIisworih rcmemkring whal my
Arnericanpolicy betwcen Israet,the Palestinians,theArab riglilion.Friend the former Leader of the Opposition
world ingcneraland, inparticular,Syria.OpinioninIsrael asked thePrime Minisler at the.limeor the bombing. The
on the right way lorward to find vace is divided;rnosi day afterthe bombing he said:
obviously,onihequesiionwhether peacecan beboughtin "WiHshc ampi that ihas caustd bloodshedand damage
exchnngeTorcoiicessionson land, wherher lhereare other to innoceniswitl rcsulin a loss of Amcrian and Briiish
iiiflucnceven ovcrrnodcrale Arab slülcsand has mcnnt a
suIulionsor whetlierit ispossibio createa stateof Israel gaininsupport TorGaddafi.cvcn fromhissworn cnemies?.. .
thatencornpasse she Palestiniansand Arabs. Those are al1lcrribcoslsLOpay. They areal1rasons for us
That isa problem whichperhaps Israelcaniiotsolve tocondcmn Ille UnilcSlaia aclions anÿIf rcasonwhy &tic
iiselrThere was hopc that thencgoiiaiions whichsinrled righthon.Lady, asa trucend candid rricnd ofihc Unitcd
Statcand as a (ruencnly ofierrorisin. shoujoinusin thai
inMndtid would resuliin a solutionHowever, thereisan . condcmnation.'~[Qficinl Rrporl. 15 Apri1986; Vol. 95, c.
enormousvariation in how the Palestiniaii and lsrncli 731.1j
negotiatingteamsrcacii dccisioriabout wli~iispossible. Our vicw,iscrystal clciir. is cxtrcindy impor~ant thar
Therr is eertainlno universalagreementon theArab side Opposition Membcrsreiierate thai pointtoday.
on whal thcy want to corneout of the negoiiaiionsany
mure thanthere ison the lsraelside. Mybon.Friend thcMeriibcrforLinlithgowwenton 10
talkabout sanclionsagainslLibya.1havegreat respect ror
Thc onIypossibility of findinga sntishctorysolution tlie enormous amoiint oi information and the contacts
and getling a lastinagrcerncnt is if thPresidcntoi the lhathc has on ihcsubjcct,and cvcn ihc linguisticskiloc
United Staiescan hold together the pressurethal has his parents. We dchated ihe rnniter in greai detaitin
previouslybeen put on both sidesin the negotiationsIo
EuropeanStanding Cornmittee B as recentlyas three
tnable the hotheads in lsraeland the Arab world to be weekslago. Itwould take up extremeIy valuabletime il l
kcpt under control. 1 am alraid that the change of were torepeal al1the arguments in thaldebaie.
Presidentwillleadto a hiatusin UnitedSiatespolicyand We,clearlysupported United Nalions resolulion748,
perhaps a slackeningor resolve,perhapsfor ashort time. which imposed ihe sanclions on Libya. We noted the
Such a sfackeningof resolvewould mean lhal the ialks
review orthe sancrions by the United Nations sanctions
which startedin Madridwcruld break down. A breakdown cornmitteethis year. We know that, undcr the 120-day
in ralkswould allow the hotheadson both sidesIO get an rule,lheywillbeconsidcred again bymid-December althe
upper hand and we would reiurn toa conilicin thmiddle latestWe very muchhopethat there will be a positive
cas1whichcaused so much griei inthe past. responsefrom the Libyans by that time.
We necd to examine ways in which Our Government Iecho several pointsthat rnyhon. Fricndshave made.
can help the Americans io understand, in the transition Itwas never theintention lhat the sanctions sho~ldnot
.Ict,?ni?h r-i 1149 TlreArob kVorld 27 NOVEMBER 1992 TheArab LVorld 1150
respectsignificahumanitarian needs .hey arespecific- Rid the foreignoffsŒexperience the same problem, with
allyspeltoutintheUnited Nationsresolutionandalsoin variousMinislerspassing certificaa roesd and tryingto
the European Cornrnuniiy regulaiion. I hop that the
getpeople to signthem?
Ministerwilldeal withihose points. The"Dispatches"programme on Channel 4, is
1 now refer to ~htproblern of Iraq.The House wiIl mentioned in the motion tablcd by my bon. Friend the
SorgivemeiTIdo not immediaielytalkabout armssalesto Member forLinlithgow, was watched bya Iargeaudience.
Iraq, but 1 musttalk brieflyabout sanction sgain, a A numberof senous allegationswere made in the
nurnbzr ofrnoving speeche have beenmade. 1 must programme,and were airedagainby rnyhori. Friend thc
remind the Housethat we supportthe continuation or Member for Brent, East (Mt. Livingstone).As ,y hon.
sanciionsagainsItraq.The reasonsforthe continuationof Friend the Member for Linlithgow pointed oui, any
the sanctions were.spelt out in the SecurityCouncil's televisioprogramme involvedin such allegationswauld
statementthisweek .wil1not readout al1the reasons,but haveto be very carerul; certainly, when l was making
among them were therefusalafIraq televisionprogrammes. lawyers would go through
"to cospcralc in scllingoil to help Fund humanitarian materialwiih a fine-ioothed combbelore decidingthat it
programmes in Iraq .. was fittobebroadmst. Thechances are thal some or the
'Gravc human righisabusesagainst thKurdish population bestmaterialcndedup on-the cutting-room Roor; rhat is
in thc north and Shiite Musliin ihsouth. nomaIly what happenswhen lawyersdeal with material
A refusato rtcognisthenew borderdrawn .ctwan lraqand cautiously.Despite al1 rhat, however,the "Dispaiches"
Kuwaii by United Nations survcyors. documentary cIearly stated ihat there had been
RcCusa Lo rcnouna its~erritoriclaimto Kuwaii.
Harassrnent and ihtcats againsUnited Nations weapons infringementsof Cabinet rules.That suggestioncannotbe
insptclonsent toIraq". ignored;the Governmentmus1respond.
1 commend lhat colIeciion ofpowerful reason so the Other important issues arearms sales and the middle
House. met vace Zalks.As my hon. Friend the Memkr Cor
1 should not leave the issue ol relations withIraq Linlithgowsaid, the rigtitbody tdcaI with arms salesis
withoui referringro my hon. Friends theMernbersfoi
theUnited Nations, whose fivepermanent rnembers have
Waltharns~ow(Mr. Gerrard) and for Halifax (Mrs. a specificresponsibilin ihatregard. Irccent years they
Mahon).The House willknow about their sterliefiorts have produçcd about 86 pcr cent.or all weapons traded
in reprcscntingtheiconstituenis PaulRide and Michael internatisnally-84 per cent. oftanks, 79 per cent. or
Wainwright.Whatcvereffortsthe ForeignOKce ismaking armoured personnel carriers,94 per cent.orsupcrsonic
iodealwiththe seriousplightor thosetwo men and their
combat aircran, 99per cent.ofsubsonic combat aircraft,
ramilits,1hope thal they wiIl bredoublcd. 73percent. or fieartillerand 87pcr ccnt.of helicopters.
1 now rerer to lraqand arms sales.That matier was There are good reason shy particutar countries need
deattwith exiensivelyintheHouse on Monday,but ihere particular weapons t pariicular limeand good reasons
have kn developrnents since then. One al thcm was whyother countrics need to suppltyhem; but the overall
contained in today's report in The Guardinn. As bon. pictureof arms supplies to the middle east is decply
Mernbers wiltknow,one of the rnost tclIinpoints ofthe worrying,especiallysinceilic eriof the Gulfwar.
dcbate waswhen thePresidenlof the BoardoiTradedeaIt 1 do not suggest that tlierare casy solutioiis to the
wiih signingpublicinterestimmuniiycertificates.Hewas problems.At feasta siarthas beemade with thecomrnon
challengedbymyrighthon.Friend theMernberfor Islwyn guidelineson annsexports which wcre agrecd by the Tive
(Mt. Kinnock), the lomier Leader of the Opposition, permanentSecurity Couticilniernbers inOctobcr 1991.
about ihesigningofthosecertificates. rernindthe House Another useru1developnient was thcGcneral Assernbly's
of a lirtlquestion and answer session.My right hon. decisionin Decernbcr 1991to establish a rcgislcr of
Friend asked: convenlional arms transiers. The probleni oarms sales,
"When thcrighthon.Gcntlcnian signetheccriificaic, did howevet,isone that WC could beginto deal wiihathome.
hc know that thepoplc iowhich thc niaicriarclatehad 1feel thatthere should bemuch motc opcnnessabout il.
hccn of assistancctliGovcrnmcnt incollccting intelligcncc
inrormniion whicliw;is of uioihcGovcrnmcnt?" fhc MatrixChurcliill case siiows ticnccd ior grealer
public scrutiny or ürnis cnporis in ordcr to ctiablc
Mr. Dalycll:That malter was raisedearlier. Parliamentto scrutinisethe Goveromcnt's activitics.
Some hon. Mcrnbcrs wilf h fariiiliarwitihepressure
MI. Crocort: My hon. Friend isright.It was raised group Safer World. It bclicvcs illai the minimum
tarlier by the hon. and lmrntd Memôer for FiTe, requirementshould bcthe suhinissionoia writicn rcport
North-Eaçt(Mr.Campbell). Squotcd thalpassagebecause
by tlic Governmcni, witli;idcçcriptioror ilicprcvious
the rcsponscisquitctelling.The Presidentorthe Boardof year'sauthorisationofdclivcricor arriis,logctliwikh a
Trade replied: copyor theguideliaesgoveriiiiigtheirconiroand thai the
"The right bonGcnilcman knows as welas I doihalihc report should form the basisot an annuat debaie in
momcnt onc idrawn inlo discussiaon thatsubjcctavast Parliament, fortheknowledgethat Government decisions
rangeof sub-questionsariswhichcan bedealtwiih only by
o proPr nnd rufl inquiry."-[OJïciRcpurt,23 Novcrnbcr would beopen to parlianicntary scruticricycar would
1992:Vol. 214.c. 650.) have a salulary effmt on any Governmen( wha were
Aaording to a significantreport in The Guotdian thinkingorking flexiblewithI~Capplicationof the rules
today,whichquotes Whitehalland Iegal sources, aleast governing the ams ~rade. The Government rnighthave
one MinistcrFrom theDcpartmcnt of Tradet~ndInduslry ben much happicr loJay hîitl tlicrbccii propcr
-perhaps even two-refused lo sign public interest parliarnenlary scrutiny. 'ihewoutdhave been no need
irnmunityccrtificara~f.he Ministersconcernedareciiedas [or Lord Justice kott'inquiry,or forworriesabour the
probably the hon. Member for Wiltshire, North (MT. issueof public intereimmuniiy certificates.
Ncedham) and maybe the righthon.Member for Hove That brings me to what must surcly beat illheart or
(Mr. Sainsbury).What istheMinister'sresponseto Ihat? anydebateonBritain'srelationswith theArnb world-the
591CD7On7 Job 8-5 Tlw Arab IVo'orld
TheArab World
$ritain hasmadc many mislates inthe history of ils
dealingswith the counlries of themiddle east, but there
canbe no doubt about Ourduty now-t0 do aIl within0°F
dtsperatt need fora seillementof the problems between
Israel andthePalesiinianpcople. Erery other issuein the power through the EC, the United Nations and'our
middlt east is, in some sense, subordinale to and support Torthe Madridinitiativeto scethat Governmenls
dependent upon thatone. The problemhas not changed representing the most dangerous part of the world
over the years-to achieve securiiyfor the staies in the continueto talktoeach orher raiher than fightWeshould
regionand recognitionand thenght toseII-determination be generous wilh our timeand money. The settlement or
Torthe ~alestinianpeople. the seemingly endllcss coriflict betwcenlsrael and her
During the past,l2 months therehas been more reason neighbouring statesis a prix worthal1the effort.
Toroptimism than hasken the casefor many years. The
end of ~hecold war Id to a great deal ofoptimism. It
meant that atleastthere waç thepossibititythatthe great I
powers of theworIdwoufdnotusethe statesin the middle The Minisigr of State, Foreign and Commonwealth
easlas their pawnsin theway thatthe imperialpowers of OfCice(Mr. Douglas Hogg): The maintenance of pce in
old uscdthem tofighttheir surtogate warsThe end olthe the middle east has kn one or thc most important
Guliwar meant that forthe firstimein the UnitedStates, strategic objectivesoBritishroreignpolicycertainlysince
recognising ilsenornous power and influence in the the beginningof this century. 1 am certain that il wilE
middle east,showed a wiiiingness 10be a key player in remain so for dada io coma The reasons are quite
trying io solve the problem between lsrael and the evident:thetnsuringof a stable andsecure supplyol oitIO
the west, Lhe stralegic geographical importance of the
Palestinians.
1never thoughtthat 1wouldcongralulate a Republican rniddleeast,the racl thathe area isrivenwith historical,
Administration in theUnitcd States,but Secrctary Baker rtligiousand ethaic tensions.the Tact that thecountries
ought to be adrniredFor startingthe talks. 1 must atso iovolved havea substantial accumulation ofweaponry-
sornerirnesweaponry of mass deçiruçtion-and thefact
mention the great optimism al the time of the Isracii
generaleIection. On 13July of this year the new Prime that emanating From the middle,east are muscles and
Minister, Mr. Rabin, ioIdthe Knesset: nerves thalreachother partsof theworld and are capabte
.. "Wc mus1 jointhe internationalovcincrittowards peacc or &using convulsions there. For al1 ihose rcasons,
...Icqtwe be thelast trtmain,al1alone.inthe station, Tlie thcrerore,the middlceast is of enormous imporiancc to
ncw Govcrnment has eccordingl madc ita prime goal io thiscounlryin particular aiidthe westernworld ingcnernl.
promole the makingoipcacc and takcvigorousstepsihatwill
lcadto the conclusio nf the Arab-Israeliconilic.,. WC I YrngratefufLothe hon. Member for Linlithgow (Mr.
klicve whotehcarlcdty that ptact is possible, thait is Dalyell) Totabling iheniotion andenabling theHouse to
imperaliveand ihaiitwillensue." addtess lhose matters. 1 am gralefut, too, to rny hoii.
Riose were golden words rrom anyone concernedabout Friends the Members forSiroud (Mr. Knapman} and Tor
the problems of themiddle east. Bexleyheatli (Mr. Townsend) Tor having widcncd tbc
There are real concerns noiv about the delay iiithe nature and framework of thedebate.
Clearty,1 haveto rnakr enyown assessrneniof prioriiies
peace process.When Secretary Baker setitup justover a
year ago ht said that he hopedthat there would be an when,lseekto repty to al1the poinisthaihave ken made.
agreement between Israeland the Palesiinians berore the 1candidlsyay, theferore,ihat Ishallnot rollow the hon.
end of the first 12 months.That has not happened. Memberfor Brent,East(Mr. Livingstone) inthequestions
Nobody disputesthat an enormous amount ofwork has ihat he asked about Mark Thatcher. Against the
background of such animportant issue, itseemed to be a
been done. There have ken bilaieral talks that wisoon
eniertheireighth round. There has also been a range of curious ordering of prioriliesto have spenl nearly 50
rnultilaterat talbut thefccling persistlhal iime isnot minutes talkingaboutMarkThatcher.
on thesideof theFace makers.For thosewho want io see 1shall, however,deaIwith broaderissues1 . shalhegin
Pace En the middle tast, tirneis of iheessence to the
witha short comment on a point made by my fion. Fricnd
negotiators.Theyneed tobe ableIo show Iothe people iliMemkr for RutIand and Melton (Mr. Duncan). who
iheyrepresent thatlherearcrea1bencfitstobe gained rrom spoke or dcrnocracy. He was right io remind ilsihat
the negotiatingproces. westernconcepts of pluralism and dernocracy cannot be
The Iwo key issues that need to be addressed were importedinio the middle east wiihout sorneadjustment.
mentioncd by the Foreign Secretary in his speech on He was afsorightihatwe must becarcfulnot io undcrmine
Monday, He said: thelegitimacy olexisiingregimes, and thatisclearly true
"We urge the lstaelito irnprovt the position human or theshakier Governmenls.
righls ithe ocrupied tcrritori. .so thaithe pcoplc who
arencgoiatingon bthalrorthe Patestiniacan actuallyshow 1do not draw fromthose observaiions the conclusion
io their constiiuenis thc praciicakncfits or the pcacc that we should simply reinforcc ihc siatus quo, because
pracessA cornplcterretzc on settlemeaclivil...would bc enormous dangers would liow from thai. Peoplc want
sucha sltp." greaterparticipationin theprocessOF government in their
countries, and isecms to bein our interests-and itmay
What siepsare the Governmeni taking Ioinject new life
and impetus into the Face procas and to persuade be Our duty-to reinforce that desire and to persuade
President-elecClinton ortheiirgentneed io act?We have friendlyGovernments inthc middle eastio rcspond tothnt
had a Baker initiativeso Iet us now have a Clinton pressure and to acknowledgewhcn good change tiikes
initiaiive. Of athe pressing problems king hirn,it is place.Iwillinglyacknowledgethe changcs (hat have taken
dillicultio imagine a more important international placein Saudi Arabia, Kuwait and. mast obviously, inthe
problcm than thecontinuaiion of ihepeace press andan Kingdom orJordan. Thoseare ail wclcornc,but wc nccd
ntteinplIo seltlethe prohlemsor the middle east. to goon pressing ourfriendsin thc middleeast to ensute
59(ïJ?B:?S II-II 1153 TlreArah id 27NOYEMBER 1992 TlieArobWorid f154
thai thcGovernmenisare mort responsivetathe desircs Mr. Wogg:1 shallproçeedtuthe Montrealconvention,
of the pople whom they govern and are more which the hon. Mernhr rorTottenham mentioned.
acceuntable. 1 do notampt thatthe British,UnitedStates or French
Scveral han. Mcmbers-most obviousiy, the hon. Governments have actwl in any way in breach of that
Member for Linlithgaw-fmused on Libya. 1 shall convention.itis perhapsnaçessiirtoremind ours~fvtsof
rcsporidtuIiiiii:ilidrncntisomc otlicraspcclsof that the naturc or the allcgations againstthose two named
issueThe hon. Gentleman ws right-1 saw Dr. James individualsitis that thcy, seniorofficiaisof the Libyan
Swircearlierlhisweck,together withPiimda Dix.1 told Government,wmmiited thesegraveacts ofmurder. Therc
themthat ihc warrants had becn issucdunly for thosc must be a strona suspicion fiat what they did was
peoplengainsl whom therewas prima facevidence of auihonsed by higher oficials in the. Libyan
iguilt. Iwas For the prosecution authorities-theLord Administration.1fin dtan offensivuinctpi thata state,
Advocale, the police and the agencies whichhave ken whichmay have authorised murderof this kind, shoufd
responsiblefor theinguiries-to determinesgainst whom alsobe thestateresponsiblefor thetrialof its, possibly,
thcrtwas suficien1evjdence to issue a warrant. The authorised agents. In mview. the Montreal convention ,
Government have not in any way endeavoured to shape does not apply to state crime and, in any cvent, the'
the ouicoine of those inquiries. Those authorities rInternationalCourt of Justice made it plain that thc
,dctcrminedthe outconie and followedwhcrethe evidence decisions ofthe SBcurityCouncil overide the Montreal
led.
convention.
Looking to thefuture,weexpccl Libyarullytocomply The hon. Member for Toiienhamrcferred also to the
with theUniied Nations SecurityCouncil resolutions. In Libyan health servicand thedimcultiesthat ifaces. He
particulaweexpert the LibyanGovernmentto sursender madethesamepoint intheEuropeanStandingCornmittee
ihetw~named individualsfor trial-to eitherthecourtof on Wedne~day, so 1 shall dealwith it swiftly,bu; I
\Scotland or oflhe Uniled States. underslandthat heattachesconsiderableimportance to it.
Myhon.Friend the Mcmber for Dcxleyheaihreminded
The first thing to understand islhat the sanctions
us orIhe Libyan Govcrnment's extremely poor record. regimedoes not imposea prohibitionon the importation
They suppliedarms and explosivesto the IRA, asaresult ofmedicines or mediml supplies. Moreowr, as the hon.
of which many people died;WPC Fletcher was shot by Gentleman knows well. the provisions 01rcsoIuiion748
somcone Iiom within the Libyanembassy;and webelieve enabletheLibyanGovernment to applyon humanilarian
that thcywcrcassociatcd with the Lockerbiedisastanr grounds for an exemption from the prohibition on air
. crinie.Al1lhoseincidents are onour rnindsand I seeno fiights. The hon. Gentleman was Bir enough to
prospcct of relatioris with Libya improving until it
açknowledgethat that Government have made né such
/complieslutlywith the Sauiity Council resolutionr1do application.
:no1 thinkthai sanctionscould orshouldbelifteduntitfit The bon. Gentleman said ihat the proceslure is
happens. curnbersomei.f the LibyanGovernrnent want tomake an
application, we are perrectlywilling to look ai the
Mr. Dalyctl:Tlieauihori~iehave notfollowedentirely mechanism,but 1 suspect that the truth is tliat that
whcretheirivesiigaiionled.The Scuttishpolicehaveben
unable Io interview Marwan Khreesat, and Yvonne Government do no; want to recognisetheexistcnm orthe
Ridley,ihejournalist oScotlniion Sunday. was toldby sanctions regime. Thereïore, bowever flexible the
Mr. libril that he would be willing to talkto western mechanisrnmaybe, they would not optraieit.
i?vcstigaiors.Thathas ncver beenfrillowedup, although It istrue thal doctors and medicsl siaff have ken
I wrote to the Foreign Secreiaryahui it. feavingLibya,but that hasasmuch to do withthefactchat
they have not been paid as with any otheconsideration
Mr. Ilogg:My noble Friend the Lord-Advocate is ihai the hon.Gentleman suggestcd.The plain truth isthai
iionrcntwitlthecvidenccthat hc hasaccumulaicd against thcre are penalties associated with sanction regirnIf,
those namcdindividuals. Warrants have ben issucd Libyan sanl to nemove ihose penalties, they woulddo
against thoscTorwhom we ~hink thatthere is prima facie well to persuade iheir Government tocomply with the
evidenccofpuilt.1have no hesiialioin sayingthat ihey Security Counçilresolution.
rollowedtheevidencewhereit led.
Thc hon. Mcmbcr for Totrcnliam (Mr. Grant) MT. Bcrnic Grant: The righr hon. and learned
mentioncd extradition.Idisagreewithhi5analysis.It rnay Gentleman has no1 answeredrnyatlier point, that il is
or may not be (rue ihata Libyan law precludes the normalin the UnitedNations SecurityCounciIfor parties
extriidiiiouf Libyancitizcns, but the Libyans bave to a dispute not fovote on a resolution iiivolvinthai
dispute.Wiiy did Britain. Frnnceand ihe United States,
suggcsicd on various occasions tltat the two namcd
individualscoufJbetricdelsewhere,berorean interntion- which are parties to the dispute, vote on resolut7487
al court or the court of a third country. The hon.
Gentleman cchwd ihat when he refcrred IO the MT. Hogg: The hon. Gentleman raised precisely that
Governmciitof Maliaand the courtls here. Fromalf the point intheEuropea StandingCornmitteeand Iwas able
discussionsofwhich1 am aware,it doesnotseem that the lo say then, and 1 now repeai. that he has entirely
LibyanGovernmenthave any dificulty in sending those misunderstod the pïactice and procedure within the
United Nations.
twocharact~~s toa court oiwhichtheyapprove;Ihererore, The hon. Member TorTottenham also referredto the
ii scems th:itthe LibyanGovernment could have no
difiruliin sendingthem tothecourtsof the UnitcdStates AWD truck contract. The UN resolution imposes a
or Scoitand.which is what1 hopc andexpect them to do. positivebanon the saleofmilitary vehicles,but someor
ThcMoriircalconvention-- the vehicla in quesiioare to be supplied to the Libyan
army. Al1of them have the characteristicof a military
hlr. BcrnicGrantrose- vehicle,in thsense that thcare sand-coloured and have 1157 TIteArab Wurid 27NOYEMBER 1992 TliArah World 1158
Thconlyassurana that1can give rnyhoti.Fricnd now subjmt Jeruslem is. We do not recognise lsraeli
flows irom the recent signingOF the rnemotandurn of sovereignty over any part or Jerusalem or recognise
understanding,which auhorises thesetting up oa relier Jerusalem asihecapital or the stateof Israel, wEswhy
programme in south Iraq and the dtployment or the no British ambasador will Iseposted theJerusalem, as
UnitedNaiions guards.Usingsuch ehannclsas we have, a whole, is a spial case and itsstatus isyet to $e
we shall presthe traqi Governrnent to comply with the determined.Webelieverhaithecily shouldnot bedivided.
undertakings contained in the memorandvm of Jerusalem and ilsstntusmust be addressedin thevace
understanding. prw. 1suspectthat theproblem willnot be rresolved
My hon. Friend the Member ior Stroud made an vntiltheresorthe negotiaiions havebeençoncluded and
agreements are in place.
important and interestispmh and iouchedonan issue
of considcmùlc importana ta. us-thestabilityor the The subjectof thepeaceprocesswas touched on by /'
kingdorn riJordan and thiscountry'sancientrriendship numhr of 'on.Mernben including thehon.Memkr @r
with Jordanandiispresen i onarch H.ewas entirely right The Wrekin (Mr. Gr,mtt) and my hon. Fnen
to say ihat. Ittniethat Our relationshiwas put under Msrnbcr br Beileyheath. I regard it as inengL$
seriousstrain duringthe Gulf war, but oursis an old importantissue-
rntndship and has surviveclthat strain. Wevery much Mr. Dalyetl: Will the Minisler
wish taset the king remain iplace,his countryremain
and his relationship4th adjoiningStatesin themiddle Mr. Hogg:1 am aïraidthat1
eastreinforcedand,where necessaryi,mproved. We shall havea ïew minutes lefi.
helpin that prom as rnuchaswe-are able.
Mr. Dslyellrose--
Therearea number ofrasons for aiiachinimportance
to the kingdom of Jordan-ne of which is,of course, Mr. Hogg: 1shall not give way.
geographical.As rnyhon. Enend the Mernber TorSiroud 1 very much wetcome the flexibilitshownby Prime
said, ihat country is Ieading the way in developing Minisler Rabin.
dcmocraiicïorrns in the middle east.We weJcome the A numberof principles should govern our approach
clcciion under universalfranchisethat took place in and, I hope,ihatOC the partiesFirsttalksmust prmeed
Novernber1989 asan extremelyhelpfulstepforward. The on the BasiorSecurity Council resolution242 and 338
role or the king, especiallyin the Face process -the concepl of land Corpeace.Secondly.the wurity OC
negotiations,has been Io providc a usehl voice for thestateof Esraelmust be ensured. Thirdly. everybody
inodcratioi-onc tliiWC rciiibrcc niid slioufd like Lomus1 rmogriisc that the Pnleslinirins hava righi to
ciidorsc. rleicritiiiic ilicir own polilic:iantlhavea right to
Myhon. Friend iheMenibr Tor Slroiialso niade an land Io iiiak;ircaliiortliai XII-dçtcrtninatioii. 1hclicvc
imporiant pointabout thereïugeesThe returii[OJordan that anagreement between theIsraclisanihe Palesiiniaris
oiabout300,00 rerugeesasaconsequtnceof theGutCwar is a condition precedent to any development between
hasplaccdthat country under a burden ofconsiderable Israet andtheArab stsies.1do not believethatIsraecan
secure sepliratefree-standing agreementwiih the Arab
econotnicpressure.My hon. Friendasked what we were
doing about thereschedutingot debt. Negotiations wiih stales unless iheriçmtisraction aboutthe Palesiinians.
Jordan on a Paris club bilateral agreement on the The IsraeIiswill have to make subçtrtntial concessions
rescheduling of intcrgoverninentaldebt are currenily and itwill notbetasy IOrthem-
proceedingto what Ihop wilIk a succtssrulconclusion. II being Iiay-past Tiro o'clock. tl~c dehares~ood
o~$ounied.
As Tor cornmcrcialdebt, negotiations with ~heLondon
club are continuing. The main aid from the United Mt. Dalyell:On apoint olorder, Mr. DcpuiySpaker.
Kingdom gws via thc European Cornmuniiy's financial Ii is traditionain the House that, in Friday debaies,
proiocols. under which 126 mecu have kn made Ministers answer qucstions rather than make general
availableWehave asmalIbilateral programme.The issue
of thc canal is probably kt çarried ronvard in the policystaiements.Fivehours ago, 1begantoask anumber
or specificquestionabout Mr. Higson and what he had
multitateraldiscussionscurreniunder way. ken reportecias saying,abotiLibya and Irüq, andabui
My hon. Friendthe Member Tor Hendon, South (Mr. the evidenceg' iven Io mbythe Shias.The Ministerof
MarsliaIl) raised two importanissuestouching on the State, who is a senior member of the Foreign and
middle eastThe firsinvolveshostages,and there wasa
Commonwealth Otiice.has made noattcmpt 10 rereto the
slighttensionon thesubjeclbetween my hon. Friend the questions.Idedismissed theotherquestion+
Mcrnber for Dexleyheat andrny hon.Friend theMember
TorHendon, South. 1very muchagrce thatal1thoseheld Mr. Dcputy Speaker(Mr. Michne1 Morris):Ordcr.The
wiihout due press of law should be released.That Chairhas no respansibility for the content or anyhon.
certainlyappliesto Ron Arad. the naîigaior.We have Mernber's speech,as thehan. Gentleman knows.
made skrenuousefloris, lirstodeierrnint whetherhe is
Mr. Knapman: On a point or order, Mr. Deputy
alive-we believe thal heis, butwe have no concrete Speaker.
evidence-and, secondly,to pressthosewiih influence to
securehisrelease.lisalsotruethatpeoplesuch asSheibh Mr. Deputy Speaker:Is ila new point oforder?
Okid and ihase held in south Lebanon without due
processoflaw should bereleasedWe havemadethat case Mr. Knapmaa: Il isa relalepointof order.
MT. Deputy Speaker: 1 have ruled an the matier
on a number oroccasions totheIsraeliGovernment, and
1hop ihatilwill behecded. 1 recognisewhat avexing already.3 SÇT05 Dec 92 Pointsof View:LIBYAisdefying UN remluiions(368)
FromDANIEL andSUSAN COHEN
Sir,-As theparentsOFa PanAm 103flight victimwhoreceiveadletter
fromPresident-electBill Clintwe,would liketo comment on your
editoria('Findingthetmth,' 14 NovernberLike you,we believethat
blamingLlBYAalonefortheLOCKERBIE hmbing convenienilyignoresevidence
irnplicatingSyriaandIranwo farmore powerfulstaies.
LIBYA asthesole villain is theoffiviewpromotedby the governrnents
ofthe UnitedStatesandBritainand,incidentally,bysome Scotiish
officiawho havetour4 the US asevangelistoftheLTBYA alonetheory.
Butto saythatLIBYAwas notsuleIyresponsibleis not thesameas saying
LIBYA was notinvolvedatal].
You say ihatLIBYAhasoffered totum thesuspectoverfortrialin a
neutralvenue;what neutravenue, îhegovernent ofMalta,the ArabLeague?
LIBYAbroughiits case to theinternationlourtatThe Hague andwas
tumeù clown.
The UnitedNationsSecurityCouncilpas& two resolutiodemandingthat
LIBYA turn thesuspectsover. LIBYAis simplydefyingtheUN resolutions.
Allthistatkahouta theoretical'neutralvenue'aLibya nloyandwe
aresurprisedthatyouswallowed it.
Likeyou, we hope thatPreçidentelect Clintwillfullinvestigatal1
theciccurnstanceçurroundingthebombing.But itis safe topredict that
any investigatiwill havetostarwith thetrialof tWQ LIBYANS.
The prohleinis nothai pr little LIBYAiçbin5 pressedtoahard;infact
LIBYAis hardlybringpressed aiall.
One of thesanctionsirnposedon LIBYA ianembargoon thesaleof am, yet
thatsanction haben so ineffectivethLIBYA hashadplentyof am to
supplytoa partiçularlnastygmupof rebelsin Liberia.
The currentUS and Britishgovemmentsappearquitecontenttodowhat they
have doncforthelastfouryears, as litaspossible.Let'notgive
thainanexcuse tocontinuetheircharadeonemomentlonger.
Danieland Susën Cohen
877 WAND AVENUE
CAPE MAY COURT HOUSE
NEW JERSEY, US
24NOVEMBER
The .cotsman
Page 8The Scotsman
1 SCT22 Dec 92 Lockerbierelativescornplaiof Majorsnub (478)
ByJOY COPLEY, ParliamentarCarrspondent
JOHN Major wasaccused ofsnubbirisixrelativesotheLockerbiebombing
victims yesterdaywhenhesweptpastthemh bisDaimlerin Downing Street.
They hadarrivedon thefourthanniversaroftheairtragedyto handin a
petitiondemandingafullpublicinquiry.
They weredueto bock on thedoorof No 10at2pm but were keptback atthe
irongatesat theendof thestreetuntil2:16pm,whenthePrimeMinister
andhis wife, Nom, were drivenpst them.
Dr JimSwire, thechef spokesmaaforthe relativewhase daughter,Flora,
wasamong the270 who died,said:'1wasvery sadhedidnot bke the time
tostop. expecrhe hadpressingaffairofstateBut 1havespoken to
many seniormernbersofthe Ametcianadministration.'
PamelaDicks, whosebrother, Peterwas killd,said'Itwasnotarranged
tosee thePrimeMinisterbutitwas verydisappointinthathemadeit so
publicthahe hadnointerestwhatsoeverinseeingus.
'Hedid noieven Iookaius ashedrovepast,'sheadded. '1consideit
somethingof anaffront'
A Downing Streetspokesmasn aidtherhadbeen no planforMrMajor to rneet
therelatives.Hesaid: 'Itis usua IorthePrime Ministertci
personallyreceivepetitiobuse hegetsso many of them.Thiswas inno
senseasnub '.
The relativeshavben encouragedbya lettesentbytheUS
Presidznt-elect,Bill ClintoDanielandSusan Cohen, of New Jersey,
whose daughter,Theudora,was kiI1e.d.
MrClinton'sletter,wntten inSeptember,pIedgedrhatif won the
electional1questionsabouSyrianandIranianinvolvementintheterrorist
atiackon Pan-AmFlight103wouldbeaddressed and fuE1answered.
He said hswould press theUnitedNationstbroadenitscurrentsanctions
aginstLIBYAto includeanoil embargoudea thetwo Libyansuspect wsere
handedover fortrial.
Theletterpledged:'Iwili dowhaiis fightannwsry tosenda message
thatindividualswhoengagein,andcountrieçwhichlendsupportfor,
terrorist activitieswill paya highfordoingm.'
InNew York,relativeof Lockerbievictimorgrnid a march and vigil
yesterday,followeby a mernorialervice.
The familiesremaiadissatisfiedinspitetwotechnic relortsbythe
AirAccidentInvestigatioBmch, a reportbytheFatalAccidentInquiry,
andextensiveinvestigatioby Dumfrie ansdGallowayPolice,who named two
Libyansasking responsibleforplantingthebomb.
TheybeIievea fullpublicinquiryis theonwayto findout the tmth
behindtheattack-who planteclthebmb, forwhomthey were actingandwhy
Flight 103 waschosen.
TheScotsmn
Page4 --------
i Gaddafi
i to Gaddafi l :
1-121YRiiw!and johr ~hlr:i
j ornvriw of hnrliu. mr- i
fwniedthcrurnpan4assetup '
: d ~~b.SidIwCO h.d â fih i 1 COIA)KELM-miu Gad-
' ;rive~agdnoninruttiLock- ; 1 'da% the LDym leader.has
rrbihmbing. He 2rcrruseci , /suapl" pYNic owierrhipoi
! iliaii Lietindsi~ rhoa3 dl1the c0'mrrl;melr and
, cunduuonoiimorelfbusinesd's1 i:hepmid srps ht one ol
I w+I~ColonelGadaafi. ] I ! ~htwrld c fiw reriammg
i Mun Frmmvieh. ii:Ulm / .dwwimirc socialiss1dtt.i?,
yudu=. h;c$km hd sy ; 1 1 i t'r~lmyund~rh~p~suwr.~115
, subçidiari?bb's Mrou 1 al!nttd f;atioi2\~nc-~ins
I piirHo:ehtriMe viehn ' 1 O I?ie*?aii~kdi ani;il;~~~;~i)
i .tiRowjanésaid'iranaivitç1 1 'by Jarn die oikid nnu5
' 1sabsciutrbh&pidpnt ; i 1agency.Ithaidthea riculrurc
,yriiciL1b-yanuIW,OU:'"ehr ' 1 :department, whdï fad~
-- -*-./ I 'yymg &!ions ofpXcü
i-- Delailsprg 44 ! 'annually for b-, .wd:
!disrrihting allthe fianor.-
-- A -. ! ]diserf-CL$ atad shetpto
aanston low fmmc ani: sud-
- ;6.001 m'mials had drmdv
;ken plad uim~afe hm&
, 'Iheeffectipri~habon id .
/cameis. a natiwrai bymboi, j
-_jooma:juçlbeforptht.impsi- .i-
tim raW&e&y ofri L'N
sanctionLO tq to forcethe
handmerof thetwoLocicabir-
bomhg suspxa fortrial.
1 putthetstufUN-asanctimisr
I E1.billioin10% expomand
1 lossesotheIiiW mbuTpy
! causedby a shortageofuac-
i &es, iibyan Atab Airlints.
bienari& carrih ear,dw
i ( millinir.
:! ColmelGarnis !hc&e'
I lmdermat daselyass&.ar~,
i j Herrnakeac~mrtoflmmlmrt-
1 mg onetosumt ainfmas;
abroadtaensur e wppiy of
Earliethi smu, as ut-
tions- IObk he p
px+d thatLbya Shpuld@ui
toai- mnss rourism
s 1 arr dt itsbdd makethe
i i amrurr~kne^~tofweign in-
vmnmit.
: j -t a TwLr
: h;ivrbeenslnickbytk-
rmmlenumrnlrenrltingw
thedad'sbranddsmal-
ismarid~)I~~~
ofljbyarc Fodemu= him
pbléely.Ln Oaoba, he nir-
,tanpredarugdhis24yean:in-
/~~~aM4ded~j~-
mg of zhe BBÇ Arabic
j semm mhidi broadcast avs
1or ir NATIONS
UNIES
Conseil de sécurité
Diçtr.
GENERALE
5/26&59
10 decernbre 1993
FRANCAIS
ORIGINa : ARABE
LETTRE DATEE DU 9 DECEMBRE1993, ADRESSEE AU SECRETAIRE
GENEFW PRR LE CHARGE D'AFFAIRES PAR IIJTERIM DE LA HISSIDN
PERMANENTE DE LA JAMkHIRIYA AUBE LIBYENNE AUPRE SE
L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES
S'ai l'honneur de vous faire tenir ci-joint le texte de deux lettres dg
Secrétaire du Cornite populaire gFneral pour les relations extérieures et la
cooperation internationale,l'une en date du 8 decernbre 1993, concernant les
initiatives prises par la Jarnahiriya arabe libyenneen vue de parvenir à une
soiution qui &ponde aux exigences de la rCisolution 731 (1992) du Conçeil de
sécurité, 1'autre en date du 9 décembre 1093, concernant la poçition adoptge par
le mini-sommet des pays africzins membres du Mgcanlsme de prévention, de gesticn
et de r&glement des conflits en Afrique, qui s'est tenu au Caire les 6
et 7 dgcedre 1993, 2 l'égard du différend appoçant la Jarnahiriya arabe libysnne
aux Etats-Unis d'Amérique, au Rayaume-Uniet à la France.
Je vous serais obligé de bien voulo~r faire distribuer le texte de la
présente lettre et de ses annexes comme document du Conseil de s6curltG.
Le Charaé d'affaires par intérim
(Siqné] Ibrahim Abd AL Aziz OMAR S/26859
Français
Page 2
ANNEXE 1 1
Lettre datée du 8 novemhre 1393, adsessee au Secrétaire qgneral
par le Secrétaire du Cornitg co au la iresénéral pour les relations
exterieures et la coopération de la Jarnahiriva arabe libvênae
3% rgfgrant aux iettres en date des 11 septembre 1993, 11 octobre 1343,
3 novembre 1993 et 30 novembre 1953, j'ai I'hcnneur de vous faire savoir q~e la
Grande Jamahiriya tirabe Libyenne populaire et social içte, dfeireuse de réitérer
;a vclznte de parvtnir 2 un règlement au conflit ouvert par les trais pays
occ~denfaux concernant l'affaire de Lockerbie, a pris, au lendemain de
l'alopti~n de la rï5salution 883 (1993) du Conseil dets6curité, plusieurs
initiatives directement ou de concert avec des pâys ais. Ces initiatives
visent à pùrvenir à une solution qui réponde aux exigences de la r&solution
731 (1992) du Conseil de sécurité, et à régler le differend qui oppose la Grande
JanzhirLya eux trois pays occidentaux concernant les modalités d'application de
cette résolution. 1
l
C'est ainsi que le colonel Muammar Khadhafi, le )~uide de la Glorieuse
Révolution du ler septembre, a adressé h S. S. le pape Jean-Paul II une lettre
en date du 25 novembre 1003, dans laquelle il lui affirmait son désir de
caepSrer avec sa Sainteté ainsi qu'avec les Présidents Clinton et Mitterrand et
le Premier Ministre britannique John Major, pour determiner le lieu d'un proces
équitable qui soit acceptable pour les suspects, leurs familles et leurs
av3câtç.
De mëme, la Republique tunisienne soeur, en ça qualits de présidente en
arereice de 1'Union du naghreb arabe, a proposé, de concert avec la Jamahiriya,
que les deux suspects soient interrogés et juges en ~kance, d'autant que ce pays
eqt l'un des auteurs des r6çolutionç 731 (1992), 748 11992) et 883 (1993) du
Conseil de sëcurité relatives au différend opposant la Grande Jamahiriya aux
pays occidentaux en question. ,
Par ailleurs, la République arâbe d9Egypte, de concert avec la Grande
Jamâhiriyô, a proposé au Gouvernement du Royaume-Uni de faire juger les deux
suspects pcr un tribunal écossais selon la loi en vigueur en Eccsse, le procps
lui-%Srne devant avoir lieu dans un pays tiers ou au siège de Ya Cous
iriternationale de Justice à La Haye, mais nous n'avons l reçu aucune réponse à ce
sujet. l
,
La position des avocats des deux suspects, teliequ8exprim&e le
10 octobre 1993, a, comme nous l'avons annoncé daris no'tre lettre en date du
11 octobre 1993, limite les arguments que les autcritgs libyennes pouvaient
avancer pour persuader les deux suspects de se rendre 'enEcosse.
Nous pençcnç que les icitietivos que noua avocç ?rlçeç au lendemain de
l'adoption de la r&so?ution 883 (1993) dg Conseil de skruritG rencoatreront
l'asrément des deux îusp~cts et de leurs .rocats, et alderont le Ccnreil de
sG=urité cùnaaFtre 1' identits de l 'autaur de l'attentet contr* le
vol Pan Am 103, de le chatier et de garantir le droit des familles dzs victimes
à réparation du pzejudice subi du fa~t de cet zttentat \ tragique.
l S/26859
Français
Page 3
Le Conseil de sécuritg a rgexaminé plus d'une de ses résolutions, et ce
dans le souci de résoudre certaines questions qui semblaient complexes et
difficiles à résoudre. Nous citons 3 titre d'exemple la resolution 799 en date
du 18 décembre 1492, ainsi que la résalution 837 en date du 6 juin 1993, qui a
été modifiée par la résolution 885 en date du 16 novembre 1993.
La bonns :ai des trois pays occidentaux et les efforts, sincQres, nous n'en
doutone pas, que vous autorise à dgployer la Charte des Nations Unies, tout
comme le paragraphe 4 de la r&oolution 735 (1992) du Conseil de sécurité et le
paragraphe 14 de la résolution 883 (1993) du Conciil de sécurité, aideront sans
doute a parvenir à un règlement conforme à la légalite internationale et ne
la souverainet& de la Libye et à la dignitg du psuple
portant pas atteinte
1ibyen .
Je vous prie de bien vouloir faire distribuer le texte de la psgsente
lettre comme document de l'Assemblée genérale et au Conseil de sécurite, et de
susciter des consultations concernant les initiatives çusmentionnéeç en vue de
1 laprisedtunepositionAeet&gard.
Veuillez agrger, Monsieur le Secrétaire géngral, l'expression de ma trgç
) haute conçidErat ion.
Le Secrétaire du Comité populaire
q9nGral nout les relations extgrieures
et la coo~6raticn internationale
I (Siun&) Omar Mustafa MUNTASSXR 5/26859
Français
Page 4
l
ANNEXE XI !
;
Lettre datee du 9 décembre 1993, adrehsëe au Secrdtaire
akneral par le Secrétaire du Comité ~opulaire ~éngral pour
les relations extérieures et la coo~ération internationale
de la Jamahiriya arabe libyenne
I
Comme vous le savez, les 6 et 7 décembre courant a eu lieu au Caire un
mini-Sommet des pays africains membres du Mécanisme de prévention, gestion et
rsglernent des conflits en Afrique. 1
La réunion a examine, parmi les questions figurant à son ordre du jour, la
question relative au conflit opposant la Grande Jamahiriya arabe libyenne
populaire et socialiste aux trois pays occidentaux, à savoir, les Etats-Unis
d'Amérique, la France et la Craade-Sretagne. La réunion a adopté une
dgclaration, dont j'ai le plaisir de vous communiquer le paragraphe relatif à la
question intéressant mon pays, en vaus priant de eien vouloir le faire
distribuer comme document de 1'Assembl&e genSrale let du Conseil de sécuritg.
Voici le texte : 1
Quant à la demande du Gouvernement libyen, les chefs d'Etat et de
gouvernement ont examiné le différend apposant la Libye aux Etats-Unis
d'-fripe, 3 la France et à la Grande-Bretagne, ont pris en ccnsidération les
r&saiutians du Conseil de çécuritg et ont rapptle $es résolutions adoptées par
l'organisation de l'uniti africaine au Caire en 1993.
l
Ils ont également lancé un appel en vue du règlement pacifique des
diffgrendç, ont demande que les de~x suspects soient juges équitablement dans un
pays neutre, et engage le secretaire general de l'organisation 2 suivre la
question de près et de présenter un rapport concernant le règlement pacifique de
cette affaire. ,
Le secrétaire du Cornitg populaire
séneral pour les relations extérieures
et la coo~ération internationale
1
(Siané) Oma1 Mustafa MUNTASSIR Iranordered Lockerbie
bomb, ex-CIA man says
IDYA did not orda the
Lac)rcrbembing,8aco- JOHN - 'timmhwcllwiPidcywilable,
toaformaUA offimwhain- ont yarMore thema Li-
~cscigatthtrerrorattack. =-chargod.
vincleCaonlsaamisth6rsf 1988Ug 290 pcoplcIra- Onrhte9eofthc~auni-
formaWstm agenttochal-piari06cials doncd PcikarpftbcdiaasttheLat-
ieagc publitheafficiUS the Dnmascus-basodPopulaar meîationshaveprompccd
~ndBritKbmion thatLibya Frontfor theLibaationof relativofthcviEiimtode
donsws~involvd Palatine- Gaiad Corn- mafidanhtcmacionalinvesti-
broadcatomormwmnight,Mrmbuiid rhbombhiddenbinta daughtcrFîora died ithe
CaonisrrawiIclaimthatcheToshibamdih hewys. bombing,saidTt loolcsLikt
bmb thatdtsmyd PanAm Hisdcgationmmein the MY, fivtyeaon,theauth
f&&t 103inDarmbu W88, wakc ofnrw midena whjch ahur Ladrdie isbcginning
Ehg 270pmqlc,as buiiteastdoubtonLibya nvolve toancrgcEvcrsine theWest
ToLra nya Synanqxiusorcd mat intbebomba. Edwin rralidadtbat gomFeLatiom
Pdesnniatarorisrgroupand&iIlica,SwissbusincsrmanwithIra nndSytiswaxviral
Lrgnordd ttiamck inrc- whotold ScnrtishpoIicc ttowurc thertlcs8cofthc&i-
wsgefortheshoothdam of hgaaits ofchcbomb rariv-nit bostagetand take an
anWhenBritaiandtheUSis- partoapmacedhctamadecr- Britaiandhmaicadhavemv.
~led wm-m~~ ioNovakm dusivtly for fibya, hassard up midcnccofIronino
199forthe arrofmo Liby- tharidaiticalcimersaiad andSyriaairimlvanart"
rrieccusotthcbmbing,of- availabIeithcformerEast He waiton:'Britainand
6&?sinrist tcdLîbyahad Gsmany. HehastoldthBBC Amerieadonotwmt tossthe .
ad d~nt GeorgBeush,then rhsrcchan& hisstoryPftamith cornoutbuse itwitl
US@dent, cbmisddcga- his ÇhiS &#r, UL1ch trposcbypwisyanddouble
rionsof Syrianinvolvcmaihm-, *rcmiridebim ofa dealingtbatWUmaitZrPaga1e
% bummp". flsitaBQlinin198whai he and Lraqgalookiika via-,
&abtaIth6ugLibyanagents the EasGamaaitauttioriticannotcorntotlrmwithourpcs,1
mayhavepbpidy ph the Mr &Hic's evidcnf ~en- bcreavemtnt un$ wc haw
! Fmb on tmrd the PenAm Pal to tbechatgcsagainstthema. WCwodd likariin-
; lumboieitwasIrawnhichor-Abdd Basa Ali Mohmod AI tcrnationaimnmkionof in-
I datdtheattackaftatheUSS McgrahiandAIAHlinR.lifa quky dong thelirieçof those
; Vi shot downanIra -FhimaMr Lumm dams usd torramincallcgatisfio
1 "an%irbu snthWki Jdy' tbatbetoldBriti,bmaian waroimsin~" Conseil de sécurité
s/3994/373
31 mats 1994
=-Nms
oRfGXNAL tARABE
LeTTRE DA~E DU 31 '1994,A~)REssEE AU P&S;UIEHTPU
mSlL DE s&WRXTÉ PAR LE REPR&SEHTANTP- DE
ui msmmx~ RRABE LTB- A~&S DE L*ORGANLSATION
BES NATIONS m1ES
En ma *alite de ~tésiùeutdu Groupe 'desBtats prabea pou le mois de
a8 1994, j'af lrhomr de mus faire tenirci-joint la texte de la rgsolutian
5373 a-& par le Conseil de la Liguedes kats arabes le 27 mars 1994, et
Fntitulh 'Us mesutes coercitives et:lesmenacesdes kats-unis drAdrigue, de
la Grande-Bretagne et de la France B l'encontre de la Jamahiriya arabe libyenne
poptilah et socialiee".
Je voua serals'obligê de bien wuloir faire distriàuor le texte de la
presentcLetwe et de Bon agnexe c- documentdu Conseil de s&curit&.
Président du Grau- des &ats arabes
put It mais de mars 1994
[SLQ~IG) Alimd L. BOVPOUEIRI Français
Page 2
RBSOLDTIO WNPTÉE PAR LE CONSEIL DE d LICm DES BTATS ARABES
LE 27 1994
I
ks mesiires eciercifive~ et les mena- deis&aes-Pnis.B'~54ue, de 19
GrmtBretaar e+ de..laFrance a l'encentre de Pa Jamahlriva arabe libyenne
pulraire et suefallste, l
Le Conseil de la &igue des lkata arabes,
Rappelant Bea r~olutiona 5156 du 5 d8ceubre 1391, 5158 du 15 janvier 3992,
5161 du 22 mars 1992, 5214 du 13 septembre 1992, 5281 du 13 avril1993 et 5328
du 21 septembre 1993, relatives aux =-es coercitives et aux menaces des
gtate-unis dVAmerique, de la Grande-Bretagne et ke la France 1 lteneontre de la
~raade JamahLrip axae iwnne popu2a~re.et sopaliats,
- Rappelant les dispoaitioas de &'i~ticl= 33 de Ir Chsrta des
Nations Unies qui preaerit le r&glement des diff&e&& par voie de
n4goeiation, de diation et de règî~nt judiciaire.
- Exprimant sa profonde préoccupation devant les damages subis su le
plan humain et matgtiel par le ppls lïbym et ceux des pays voisins,
du fait des mesurea cuercit ives qui Lu+ on$ et4 -&es en vertu des
rl5soltitions748 (1992) et 882 (1993) du CQnscil de sécuritb,
- Exprhant; sa profande a~isfacth dwbnt les initiatives
conratructives propoha pax La Likm pur aoztir de 19 crise et son
application ihtêgrde dea obLigationa LmpPsées par la r&aolution
733 (1932) du conse51 de s65arité l
-
Se declarant plofondémeaitpr6oceupé par le faitque Ir crise a ëtb
exacerm par le tecours B des sanctions sitpplhentaires, à la menace
de l'emploide la farce Co- utEuIodePour régler les raplrts entre
aata, en violation de toutes les convhtions internationales et des
priaeipes du bit international. 1
1
- Se dklsant satisfait des efforts depIoy&s pûz la Mssiofi des Sept
et le *rétaire gGnGral de la Ligue des Btats aras pour trouver une
solution plcifique à la eriee.
- après avoLr pris co-ii-se de la no=e au secséta~lat g6nleal
- Aprgs avoir pas& en e-a les tout &+tees d&vsloppenwts da la
situation.
5. ne dith toutes ses prOeGdentes r&sr>lutions rexatives 5 sa
aoladaritb avec la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialise et
d'appuyer ses effotts tendant à parvenir à une solutifin pacifique de La crise,dans le cadze du re8-pF.t dé la 8ouvetabeté nationaie de la Libye et des
principes du bit imternatioaal .
2. nOappuyierla propsition du Secretariat gh€ral dmandant que les dewc
loisécussrieet etjques leurtpro&5t ait lieuesart~S8geGdeelaicbur internationale de
Jugtfce a za m, et d'axùmrter 1e Coaaefl de aécurite prendre en
eoasid8ratkoa cette pzwpsition nouvelle et constructive ea rue de p-nh à un
règlement pacifl-e, et d18viter teniteescalade de nature a exacerber la tension
dans la *Lon*
3. De charger le SecrtStaireg&&al de suivre l'applfeatiod de la
Hsexrte r8solutfon-
(Maolution No 5373 en date du 27 niara 1994)f Article in th-?German weekly Dm S~iegel (April 18th' 1994)~ pp.
E "-"a
1 A fifEWITH .I SPIDERS
The hloodbukh at tucnationalntetrorismtaciwf1i.k to inter-
The roughly cix- by seveil-inahcolor Photaqraph mereïy enables
a scorched f::agnent front agreen 8yJithotic-reçinplate to be
recognleed, f:uCha poltry item, Llle c i, snaller than a
I joints ofla F1:inted1circuiteboard.ict.loc;eth, tpical ôoldered
1
The picfure <~f a ~WO-part gray s~nthotic cafiing also does not
reveal muoh r.tfirst glonce. The UpPer nnd the lover part are
~onnecTerïby n CBble. Al.tho~ghii01vis1blo Iromtllr uulsid~, twplo
adjusting wheelfiare affaxedto th@ Pluco of plost5~.
~WthQt3.ccresinebelongsUetueaChardit.thaiwheslaarev.used t-0pro-
gram a timct. A timsrlikethis16 indispeiisable for precisely
detanating a i2omb.
1
Men of Victoeian discretion have been dtsplaying these photos -.-- 1
for months, ~bile conducting discreet irivestlgationsin Berlin.
to thiscit va, Itsiçeelmostlikeicduringlthe colciestedaynwofmthe
Cold War, ;KEIIBerlin wabithecapital for secretagexrts.
This is a hoiae game for Germen investigators O.fficers of the
Cologne-baeodfederal office to prokect the constitution,
detectiv~s fi:omthe Wiesbaden-base GdermanFederal Bureau of
Investigatio nBRA), and publicprosecutors frw F~ankfurt and
thrillerain zocentiiyenrs,onamelyt-kehhfstôry ofothettlmer.tical
'Phi6 tirasr, which is not sven worth DM 401,f$ 2301, i.sa
"smoking gunttas Che hnesicarisSay - an irrefutabïe pjiacaof
evidence. The big question is, who has huridledit7 With a timer ,
liko thls,tetbrorists detonat& a hini,which tore apart the Pan-
munityh 0%cLockerble on Decemberv21st,h Ig88.heA11 259tiaboard,- .
primnril yS :4tfzens, died, srideleven rssjdei~tswerekilled by
falling parte of the wrock, naking a total of 270 victj.mc;.
Iackert-bSe- t;he name of this village became synanyrnnuswith
insane globaiterrorisin. For many,the case wa6 officially
conoidore tdc be solved, at least until now*
'6tssi= shbreviation for the East FerinfinStste Securlty
lQarviao. - Tranubator. The ttail, .wbich is now electri ying sveryane honever, 'aranet
f Lu EasL Bexliiiandaends at thecfol-mer(EastmGerman) ~infstrycZU~o
1 *tate gecurity (Mfs).
Former MES errpluywtisare being intarx~gatçd tbe dozens.
Pzodnerit nanieshave appeawed on the list of wit;nes~es that
etil1 nsed to be intervfewed. 1
Thus, the oftice of public prosecution sot only wishes tu
? KrerlZ,eHonecker'B msucceftso, tEverytlhIJOu1-evolvesaraundEgone
point: When vas tba tjicr handed avcr, to whom a~d .forwhat
f purgose?
L
Altboughnokidy has v~iced the audacious suspicion that the
gcuesom elooibth at Luekerbi eas the work of the listasin,who ,,
wanted to do tiruvur for thelr alLiad Arab orgafiiztitionspeople '
are already thlking about thepossibility of the nStasibtacting i
..
Right $rom th3 start, thekey t;othe Lockerbie puirale ha8 been'.
thaitpieceof PCBwhich detecl;lf.vfoundon Januaxy 13th, 3989,
afteran exksustive search of the debris Erom the planer which
' wes tom to pieces. 1t ha8 made iks way into the destroyed
suitcas ef -:srror-vic taren Noonfin and had burneditself
inta a shirt collar.
. Technician.6 raamovethe fragment with a pair of tweezers, In
weeks of paS.nstaking wozk, Bcottishspecialist Thomas Hays
identified the bit of,plastic bearing product5on number PT 30as
part of the dotonator.
The Lockerbic bomb coxreaponde almostoxactly ta the type of{;
previausly Lin Neuss, a Gosmanymcftyaon the RhineRiver.wo Xnbths
cafres,Ramt.~x H served ae the explosiv~, and in both caaos, the
explociv e aat;was glued into a Toshiba radio cassette recorder
in e devilish2.y clever manner.
The two devia~s diifered afi followç. The groupof Palastfnians
et Neuss usecta barometric dstonator,wliich triggers the bomb
reachesoa cerL&in altitude.csThisis whyesthe.group~of terrutists
in North-Rhin0 Ye~tphalia w~liowere undur the patronage of the
Gyriah~,were long conçidered t-nhe thegrjrnesiispects (sec pape
98). - l
when, howeve rit became indubit.ablyclearvhat the explosiveon
iiiva&C.igatiolLookbeannewtcour-se.bAnalyse*by thesj.CIAeled detcc--
tives to the real iminufacturer, the Meb~ AG Companyin Zurich
(8witzerland). This Companydealsin elcctronic de vice^ of al1
kiads. The Ms:!-13Limer boarduaa part of th co~ilpsny'oxn pro-
duction, whic.1 hbd been developod in 1985 for the desert battlei;
of the ~ibyane and which was impervious to 'dust or water.
AccordLnp to nhat the CIA had loarned, o mekhcinlçm of thls type
was employed :luring an attack on the ~nericanembassyin Togo.
f iforthic; tea@Gn, two Libyans nale arresLcd ;in Fhbuuary of lsse
t in Senegal; lhey hsd tcn kilo^ of plast.ics explosiveand two
h&d-1boenimscrtitchedtoZf,athehcw~rd "MeLKI''owss able ctr,pbsymadee
visible by meins of e special technique.
I
: NOt even two dozen exanples had been praduked iii this ralioo,
411 ap arontly for, c;addafits auxflj.bry trbups. The fact that
Mebo d f a lot of business with the Libyans :un a strong piece
of circumstant;iai evidence for thc prosecutors. Mebo riiaritqsr
explafned ta Yhe cIh, and to the 'Aniericani~rrBritish lloukcrbie
investigetors ,hat the timer~ had beeit sold only tu Tripolis
ment againstL)theantwoapsuspectsfrestsintoaat largeidegree onndthis
t~~timony. l
1
Howevet, the~geboversion ha6 turned out tobe a cover story, or
perhaps it waiieven meant to bo a wrong trackthat waç deliber- /
ately ltiid, Ediwin Bollier, 56 years old, 8ne of two managers
OP Èrebof alle:[edly suddenly remembered two other customerc: oiily/
about six mrkths ago, namely the lflnstitute for Technical
StudLefiu, or :mmething like that, in EastBerlin, as he confided ,/
19 hie interrugatora, ,
This GDRoffi~, abbreviated au ITD,cculd Gery wellhave been
familiar with people like Bullier; after a1., this vas the place
~i whqre the InistGennan stato security service secretly built al1
1; types of too3.s for secret agents, bugs, and direct~on-finding
! e~uipment, 1
t
I, kntflrst, invrrstigaters believsd tbnt Bullier allowed hiniself to
. be bu ht by the ~ibyans and t-hathe wanted to exonerate state
, terriorfst.~adr.lai wit-hhl R çtatement. ~fterall, the Arabs had
generously reiluiidedthe Swiss businessm~n~o sxponses.
I Dvtootive~ prid close attnntioti tn the niixed group of people
''8tt;endfng a mc:etin gn Ceneva hetwoen PresidenB till Clinton and
i Syria'shead 8,fstateHafisel-Assad at the "President"oot1 in
' 3~rruery, nem6.ly t.he lm-ge j.nt;~rnaP..i onLibyrrn defense crew,
lncluding Laidon solj.citor Btephen M. Mitchell and American
def ensa counstj3. FrbnkRubino. 1Ibrahim Legwell, thesuspects' LibyaP attorney, wab:the spokes-
man, of couxse, Bollieralso made his way to Geneva and dis-
closecl furthe::dat4ls coilcerningkllasale tf khe Mcbo tirnesa to
East Berlin, Mitchell said, "HO keep~ corilingout with new
datailsh.
However, the tidmissioas of the Bwisselectronics dealerproved
to be basica1i.ycorrect, even though they consttintlychanged,
1885,s Phe Qemanoroffice tof wpublic prosecutions-13assumes, thnt
Bollier prociii:ed upto seven timers for the GDK. Thisis the
rumb%r inQrtct..tedut Ieii~L, in a Mebo invoice wkiich Bollier
allegedly sudilenlyfoulidand handsd over t-Otheinveatigatara rs
evidence .
In themeantirne, foi-nierfTSthsivpr-ocuxertienoffice^^ have also
Contz-ois".tHe'ceisyanexcerptirProltthe-inlert:uyatiouofou formez-
Mf9 offices ay the Wect Gesman office of çtate security in
Meckenheim:
2s ,. ouaht~his tj,ngr,iC ww-s-3-mckase tl.g~lwh'G
-1% not onlv tw or Uree t-iniprsvtith-.a di&f
w&obu casina;iM0,reoveritha,&Q-aJ-Iucleg)~a br,i&\~,&
made of redR1,qkbr0vn Iéagh.ter Xta1ian qpnu- -
ta whi a tran~mittor+.b d besn-i.g~talL&
the,*.~~t.oonat.i9.X em?osiAvas couL-d be
; M;l&&rred by._-t e t .$$eauwies, thrgu$.b two
dj,o ~ecefyer swhich werf2-alno del ivereddlonu wi$kI!
almut. DM.J&O000 ta UN
And other reugonsible "stesi"9fficiaI.s have reinforced the
Gennan ttail. A former MfS colonel, who was interviewe bdy the/
BKA in Municl,,ehattad e bit last Thursd6i. Althou h he rulcd1
ciut any diri~ct or deliberate participuEion of % is fomerl
minfslry in the Lockerbie affair, yet the witness %y no means
ruled aut kli~ passiny on of a timer likc thistt.The ex-officer
stated for the recordthat "liewould not assuliiany guarantee8'i
Ln such ta caso.
Fflnally, it sc!emsto be proved that the MfS was al~o Involved in
other mur der:^.Most recent exwiple: Last week ustesfw anti-
terrcrr apecf.illst Helmirt.Voigt was sentenced to four years
inpriaonmen :becausehe wus allegedli ynvolved in pessing on the
0XplO~i~e6 usf!din the hnbing att~ck on the 'Maisonde FTP~c~'
in Berlin in :.PB3(an& frit-nity, 22 pnrbons injurnd) .
The grevious theory of Libyanperpntrators acting alone has
galed, regardleea af haw much this haplicned to suit the meri-
Dans palitice:Lly+ It is as if the indictment had bocn written
using invisible ink, where the words suddenly disappoar. biw3 -.-
o eo mas
3QY- mrt 7
IM (informa lmployee) ~~bin treveled t' ohe GLlR almostevery
month. In o~ler ta.annaunce his ar-rival, Bollier only had to
dia1 thé E8s': Geman telephone number 5 9 49 48. Tkibliilu,
ofrhishcontroltioficerLlin theec"Overseas Operat.ionçlunit.e desk
There were nci passport or customschecks for Bollier.During
.? discuissionsa La l'Stasi"villain elegant EmbassyROW in Berlin-
Pankow, listh of orders were deeft with and new orsdurs wor~
placed. The FPS peid oeeh, in hard currency, i.s.West G~niiuri
f marks.
?
1 onellmillionsiaisrks fromus."taHeialsafideliveredernaterials,ththe
acquisition of: which hadappearect Co bc almost.iniposslble,When
1 the Moscow REG urgsd thsir East Gerinan counterparts to procure
/ ooding deviccl; #rom the Swiss Crypte AG Company,IM Rubin did
the job prampt:iy - in exchange for a fee of DM 120 UOQ,
Tho 81iii66conf>anyalsomaintainad excelle~ii.contacts witli Wes-
ternservices. Through rnanydiffsrent cheirirs,lBollier was even
6Ug$liedaia cairefullypre6ervr.d Anierican secret,the Mark voicee
anafyzer, to -xheEastGorman central reconnaissance office, 1.e.
to SCasi Gent:ral bhrkus Wolits group of apdet;. This device
works like a lie detecto~ and registers the finest fluctuations
in f;havoice,Wolf wanted tu use this davlce to test hi& own
agents for thuix honesty.
Wh& made-the GUK ~ecret-service @Cpnt~ suspicious was the fact
that the '6wips dealer oometime seededonly a few wooks to
USA.iThishi~i*ihyWolf'ssispies weressupposed to findout frforwltcirrr
Bollier was zoally working.
Tho attempt fdiled. Bollier, constantî on the go, was unable to
be tailed su.€ficientïy. "me Bollier's ~IIO'L'~IQtravel acti-
vitie~ll,B fo;:rnero$tasi4Tofficer stated to Wc~t German investi-
gators,tbthert?wereno tangible results".
Tho MfB was n:ivsrl:hctlcsure that. Rnllier was also workingfor
a Western inttilligetice service,"yxobtibly theLIAn, according an
interna1 reps :rt. HEinnchen's doputy, Colonel ~erhard R6f erer,
fomed his oliinion after a joint dinner wjt.11 Iiiih5"HG is a
double agent, f f
ZE B aagable nultipileag~nt, wl~oyrotosquelyenough was a180 in
the pay of the CIA, ul.timately responsible for the gruesoine
Acatasgrocaut..on,ithe AFtankfurtsOffalsesof Public Prosecut.ion~?
aûkedthe West.Germen intellig0iico service (BhT) in March about
"any pertinent connections'N '.o snOwot has been received yet. A
l 1 ez c
r WQ i
1 CIO t
10%ai r
!ri i
l
-2 1
I gm:
!aZG
I cal I
' *p 1
j 2% ;
1 p ;
l0Bl
;O::: I
l mi t
I 2;
i 4i
x;
Wil
I ¶
i P)(
t mt'hl
! E: Wenzel diceal;«d for the rewzd tlurtthe uppar rsnkdet Mfs hot
have soldethe itimerito otheregroupsm. According"mitolthessnstasiH
&gent: "1 was heiinly Uiliikliiof Letrl-uristgl-oups,such as the
ETA, IRA, RAF, and possibly also the Libyansft.
f'
j What h sute Se thatWenzel tvvk tlie I.~.HI~ur~~liedby Bollier
' in 1907 &long to hls ~iewjob in thePei-dinand-Schultze-strasae.
' W&S~ Xe6p~nsi)ileiforlpreventlrigliterrorisiilaiidhsd vexyrtclose
f ~0ntact~ witli militant Areb groups, huL also with the West
i Garman Red Arruy Fqction.
The timers h€i.~edj.~trppoaresince then. It is unelear Ghether
they were deôtroyed in the chaos of the changeover involved in
the UniTicatiin OI Germanywhenthe "8tasl" destroyed teclirilchl
equipment froinbugs to shredders, or whether they foundtheir
ski11ulsubjécl:totoththenhresponçibilityati01atMielkeridiid srich
Honecke r
'Phorowereecough potentiai buyers. Explosivei;olidarLty gifts
were consided by the "6tasiW as a helpful memis ior establishing
good relatiooship wsith various Arsb terxorict groups - a web +
with many spiders,
materialpto thehesecurity department ofplthesPelastinlanLiber&-g --..
tion Front [PLO); alone in 1980 this amounted to 5000 hand
gx!nades, ~:!osives, 1000 hlasting caps 2nd bridge-wire caps.
The nany spXj-nter qroups of the Pala~tinian Movement, which
covsred the w~rld wath murderous terror attacks for 20 yewra,
bad al60 iound a new basein the GDR. Thus,the leading repre-
SWtativ~s of suchinternationa ylrigscameto East Betlin and
afbr iterrorint,inwhosiststill livingunder Syrian protectionoughin
Dmascus aco-::rbing to recent secret service reports, once
resjd~d ititrie elsganl; Palast Hotel ''Unter- denLindenneThe
fighlers of the noturious Abu Nidal conipleted a three-month
course, Inclu.dingmissile launchers ,t the MfS in 1985. OnLy
monthsaFter undergoi.ng t-hqstraining,this group butchered 13
petsons at th airport i.n Romoand 4 persons at the airport i.n
Vienn .a
Abu Daud, whrl i.6considerai to be one of the persons respOb-
sible for Che massacre at the Munich alympic Games in 1972, w4S
alco drawn trs the spree (~3-ver 5n Dor-lin). This Former top
kerr~rist reeided at Prenzlauer Allee 178, in the middle of the
rad-liglrtdistrict of (East) ~erlin in the Eighties. Who was the t%t&sin pwotecting? who is behind Lockerbie? Was
ft;theIraniaus after all, who wanted Tevenge for the acciderital
shooting dowri or an airbus by tlitnYLricen~esn, ri Arn~tienn
destroyer in 1908 over the Straitsof Hornus? ~rid were they
asslsted by the Syrinns, who naw in favor with -the Rmericans,
alterthey opposed ~rnqi sadduiii nusseliin the ~uLf Wax?
Secret sctrvii:eprofessiorials must now burrow through a nex
jwnble Of ~0n;;pixacy 'Lhe~ries, The ~o%sialisecret service, fox 1
example, is atrt conviiicedby the Aniurican .investigutios howing [
thatthe Libym perpetrator sctd alone,l
Rn rsssehtial ::fAsourceis the "jabbering of the Araks who were
being Iistened ,totf,says a Russiansecret agent. Not once did
the Aniorican: ~6% the "conridential ctauriunicatisriclidi~nel,
[ which was esttibllshed in 1990, to ask MDECOW for inforrnnticn.
I
Riid plenty siich intorrnation would liavo'been evaiiable there,
blierc the bocrkkeepers of the worldv?i.dosecret üerivs link-ugs
htween the "stasi" and Arabs, uiidterrorist and agents had .
Eormerlahead t~foSovietun~oreigrll~econnaissance,d is'nmazedin,that '
Washington kept silent; he sald that "theydid not ask even one ,
single questionn,
l :.:m:,-:.:'...- ., -
:-.:;... . -..,,::..-.--
- .
: 121253347&?
~v-BI-BS 1B:Bl FROMaLIBYAN MISSION IDSI 212 593 4787 pg: 31
PAGE 31
~anrei de sécurité
Jrai l'honneur d1aplar votre attention sur une lettre datée du
26 juillet 1994, dont je vous faLe tenir copie ci-joinz, qui m'a et6 adreaa6e
par H. omar ~iustafa Huntaasel Gecr€taire du Carnite populairegPnbral pur'.les
relations etrangères et Ia e-ration intemationale de la Jamahfriya araho
libyenne populaire Bt soeiali*e* Fax fmm : 12125934787 Pg: 32
OU-01-86 18~81 FRQMtLIBYAH MISGIOH PAGE 32
~/l994/900
Ptançab
Pm 2 / ..
. l
l
ANNEXE:1
g' e datée du 26 4~illet:1996, adrssair au Sec~gtair
pst''LeRe~remr&s tde l'Or-onnt d~ la des&Rakians Daies 1h
rigi gin a: arabe]
J'ai a0honhew de roui fa- te- cg-j~ht le texte deune ie+tre dit& du
26 juillet 1994, qui he di M. fair Mustafa Muntaeser, BecrltaLre du aite
ppvlrLre gedr.1 pur leirelation8 rtranqikei et la ceupération
internarionalu. l
1 Fax from : 12125934787
VOV-81-95 18:02 FROM=LIBYAN MISSION
Pg: 33
PACE 33
S/199%/900
Français
Page 3
pettre datie du 26 7uLLlet 1994, adresads au Sacr&talree dn€ra1
pare $ecg&takre du mit! w 0 - N on
Btraqa&reset 1% aaodration Internationale de 1s ~amahisLv4
Cwnme Taus le savaz, depuis l'adoptiondes r&solutions 731 (1992) et
748 (1992) du CuneeL1 da sdcurité,la Jamahiriya arabe libyenne n*a €pargn&
aucun effort wur r&sou&er en taute aincérite et en toute bonne foii le
dlfferend pu1 L'oppoeeaux btaks-~niidaAmBtLque, au Royaume-Uni de
Grade-Bretagne et d'Xrlandsda Nord et la France, C'est la un diffgrend
qu'elleaurait eouhaitd, eertea, 4vFter et dont elle ne voit pas la raison
d8&trecar il rapoae sur des malentendus, he sert les inter&telkitimes
d'sucune des p-iea concerii&s et est contraire au cl-t qui règne
actuellerriendans la monde.
Aussi,la Jaahisiya afabe libyenne a-t-elle cherché pu tous les moyens
y mettre fin d'une maniaregui soit conforme aux numes et-aux dispositionsdu
&oit international, ainai qu*& L'esprit et le latfre des x6aolutions adoptees
par l*Otganiaation des Nations Unies. Elle a fait tout et?qui Btait en son
pouvofr pous tzzouver un moyen de dgler ce problhe ainsi quien tboignsn.t: les
trba ncmbreuoee eoumitnisations que je voua ai adress&s.
Ces deux dernieros ann8es,la Jamahkiya arabe libyenne a cherche &
coopirer Qtroitemelit et en faisant aiontre de eouplesse avec les organes de
L'ONU, en particrilier avec le Conseil de efeurit6,le Çect&tariat et la Cour
intemationale de Ju~tlee. Loin de limiter cotte volonte de co+ratian B des
domainesisol€s, elle en a fait une politique gédrale, estimant qu'il est du
detroitde taus les gtats Wdrei de 1*oryaniaatlois des Mations Unies de donner
des gagés de leur bonne foi et de montrerqu'ils sont pr&s traiter avec
l*OipanisatLondans un esprit constructif, même lorsqu'il y a lieude croYe que
cela ne mervitnit pae néeeaaairer~ent Leurs propres LRterêtn, et FUT autant
qu'unetelledbarche ne soit @&a contraire aux principes du eouoerainetg et aux
int&r&ra stratégique8supérieurs des gtats.
Permettèzloo ici de racapitulerles mesures que la Jamahiriya azabe
libyennm a ptlses, en application de cette politique :
1. La Jamahiriya arabe libyenne s'est conforra& int%ralmant et sans
lvarrëk que la Cour internationale de Justice a rendu, le
condition aucune
3 février 1994, concernant le dFff6rend ter~ftorial tehado-libyen* et un accord
sur les modslif8s pratiques d8ix&cutionde eat arrBt a itC eunclu entre les deux
paya le 4 amil 1994.
Par la suite, le Tebad et la Jamahltiya arabu libyenne ont publié, Le .
30 mai 1994, une ddclaratlonconjointe indiquant que, le mbs jout, le rettalk
de l*aanietration et des troupes libyennes de la bande d'Aoutou s'&tait achavé
h la satisfac-tfon des parties et sbus la surveillance du Groupe d'observateurs
militaires des Nations Unies bans la bande d'Aouzau (GDNUBA). Fax fmm : 12125934787
lV-01-SS 1Bt02 FROMrtfBYAN MISSION PSI: 34
PAGE 34
S/1994/90Q
Fransais
Page 4
I
bane le tappott que -us avez prtCsent4 au Ganseil dé séturif8 et qui figure
dans le document 8/1994/671, voue amlies l'attentian aur la rnanl6re dont la
Jamahiriya arabe layenne m'&tait sc@aittQe de mes oblLgakiona,tout en vous
fllicikant de la façon dant elle avait coepér8 avec le GONttBA et de I'eaprit:
d8amitl6madfestb mutuellianent prrr lesdeux pays.
1
2. canvaineue de la n4eessLtiJ de cooperer avec L'Orgdsatian des
Nations Unies dam le domine du maintien de la paix et de la sbeuxite
faternationales, la Jrtmahitiyaarabe tibyenna a dCclarQ, dams les tr?e
nombreuses lettres gupolla voua a adrese6esrqu'elle avait tenone4 B toutes Les
formes de terrorisme et +*elle uonàamait taug le8 actea terraristes. Pour
donner une expression eonerdte k cotte position aans équivoque, elle a pris un
cettub nombre de mesures biengréeireset a en particulier :
~aaipules liens avec tous les groupas et les Eactlans FmpLiquies dans
a)
ce que l'on a appeladea activitee tecrrotistsay l
b) Af£irm&qu'il n*existaLt aucun camp d'entra~keaent terror<steou '~i4~e
d'otgmisation terroriste dur ean rerritoLrr, A cet Qgard, elle vous a invite&
envoyer unemission technique s'assurer de la wéracite de ees information6 et,
bien qu'ellenFait jusqu'ici raçu aucuneréponse cetthpropasithn concrète et
logique, vous renouvelle son invitation; I
I
C) Cooper4pleinement, en zkignage de ea bonne foi, avec le
Gouvernementdu Royaume-Uni elle a aide déjouer les activit6s terrogisées
et cenmuaiqué toutes les Lnfomations en aa msseasion ausoeptibles de tenforcaf
les myene dis~nibles pour codibatfteet endiguer le totrorismej
1
d) Brest dbclads entferem@nt diapaa&. % eoop8rer amc leo autorites
française8 qui en&&tenk sur I'attentat c:ontrel'avion d'UTAet & offrfr toutas
lea faeilit6s vouluas au magistrat français charge a'iaatruirece aoasier. us
autorit88 judieiairas den dawr pays poursuivent Zaura cqntacta en vue de
c'entendre eur un programme q~~ipuisse aldes ledit mqisttat: B mener & bien son
enquete. I
3, Il n'existe aucun accord d'axtraditiern entre les parties coneetn&es,
et tuue les Btats peiaa au differsnd sont jurfdigueaent: 1i.48par les
diepeitiane dkne ccnveation internatLenale ayant force obligatoireet qui est
dej& entre en vigueur, 11savaitla convention de Montrfal de 1971. L'article 7
$P cette c~nventlon etipule que l'État contractant aur le territoire duquel le
délFnquant pr&sum€ se trouvedevratrabuhe hm6dlateaient ce delinquant en
justice,au cas où il d6cidsrait de ne pas lrexkradsr. La Jamahfriya arabe
libyennes'estdkclareepc&te juger les deux euepact~ sur son terrktoLre, se
eanforraant sinei aux disgositions expreeees de l'article 7 de la Convention de
NontrBaL .
l
4. Fn dopit de tout ce qui précide, et sorzeieuae de parvenir P une 'I
SolutLaa aceeptabse pou+ toutes las parties, la Jamahiriya.afaba libyeme
pourrait, en ptincipe, accepter que le proces ait lieu en dehors de son
territoire, B la condieion que la proc&urc ruLvLe 3 cet effet puisse garant*
un procBa juste et Bquitable aux deux accue&e+ Ca Yamali+iya arabe libyenne est
d'avis que pour ce faire,il faudrait que lem paaioe eonpernées acceptent la ' . pr~peLtion gui a €ta avanc€e par le aecrdtariat de la Ligue de# dtats =&&, ,L'
puts entdsinQe parle conesflde eetize même ligue dans sa fiaolution 5373 datée
du 27 aiars1994, et tendant a ce que les accus8s soient ftages au Siege de la
cour Lntemtionals de Juitiee iiLa Baye, par un tribunal éeoseaii appllqugnk la
loi Bcosraise.
11 pa sarie dire que cette gropositian a r~cuefllrl'aseentiment des
du muvmnent de8 non-alFgiee gui ee sont rdunis, au niveau mfniet€ùiel, au Cake
en juh &+nier, et a par la suite &fie approude par la Conf&rence des chefs
deEtatet de gouverriement de ~'~r~~ii&ti~n de l'unit4africaine sdunie a-~unis,
Vous ne manquetet pas de noter qu'en adoptant de telles peitions, la
jamahLrSya arm Ubyenne est allde aussi lob que pr~maible eta fait tout
gui Btait en @on puvoir pour trouver un moyen de sortir de lfimpaasa. elle a
consenti me situation qu'ellen'étaitpas obligéed'acceptec, el l'an s,*en
tient aux nomes juridiques qui devraient ncirmatement #'appliquer,
~n cons&u~noe, ellepropose que put trefter le= anpet. jud~olaLeo ,du
prablbe et mur pouvoirdéterminer les responaabilft6d ses deux personnes
&+=ma&pg d'avals Be& 31l'origine de l'incldeiltde Lockerbie, l'on ait recours 1
l*un+ des solutions suiventes t
1. es detw suspects a~flrraient 4tre traduitsinaidiatecent an ju6éLçe
out le twitoirs libyen, en publie et avec toutes lei garanties voulues pour
que le pmcàs se ddroule de manière ju~te et équitable, y compris en pri8senee
d'obserrateursinternationaux;
2. Ce procès pourrait avoir Ifru dansun pays arabe dont le choix
resterait à convenir, et le8aecus66 putraient Ikre fug&s, $oit par les
tsibunaux existants, soit par un tribuml BHcial ep&cialear%nt cri6 cet affet;
3, ~e procCe ee tiendrait au ~S$Q de la Caur 3.ntrrrnatianalde Justice a
La Bap ou au siwe de tout orgmis~ta du ay5t&me des Nations Unies sis sur
continent europgen, €tant entendu we lea accurd8 aesaient 'jug6e par un tribunal
Au cas oP les pays concerab et
Bcoeaais appliquant la loi'&eoesaiae.
l4irgaiiimstlo des mtiona Unias accepteraient cette dernL&~ propoeition et en
infamiealent officiellemen La Jamnbhiya arabe Libyenne, le Gouvernement
libyen se déclarerait prêt offtif toutei les Beanties nCCBesales pur que la
pt.oc8dute puiaaa suivre pld.mmen* Son Cours, et prendrait toutee les me-e
r~ises à cet effet, en eonsluantnotammentdes accorde avec lesparties
eencerneee st mi preaant tms les engagemene soulus auprbs de mue ainsi
m'acipr&s du Fr6sident du Conseilde s6curit&.
La Jamahiriya aabe lihysnne vous demade de bien vouloir eoannuniquerla
teneur de La prbsenke lettre au Préaident du Conseil da 36eutit8, et de pren&é
tous les contacta pue ocru8 pourriez juger ndcesaaFrsa pour que l'on puisse
e*entcnar tur le choix d'une des solutions proposées.
pe Secrêtaire du Comité udn4ral rwpuiaire
pour les liaisone BtranuBtes et la
cooadrati~ninterna+i~naleNATIONS
UNIES
Conseil de s6curité
s/15s4/s21
3 aollt1994
FRANÇUS
ORIGINAL :ARABE
LETTRE DA~E DU 2 1994, ADREssÉE AU SECF&TAIKE PAR
LE REP&SEHTANT PERMANGNT DE LA JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE ADP~s
DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES
J'ai l'ho~eur de vous faire tenir ci-joint un rapport sur les cons~quences
de l'application des résolutions 748 (1992) et 883 (1993) pour la pgriode allant
du 15 avril 1992 au 15 avril 1994.
Je voua serais oblige de bien vouloir faire distribuer le texte de la .
prgsente lettre et de son annexe comme document du Conseil de s6curlt8. S/lSS4/921
Françaie
Page 2
I
I ANNEXE
Conseauences de l'ap~lication des:r8solutions 748 (1992)
et 083 (1993) ~our la &riode allant du 15 avril 1992 au
15 avril 1994
,
.,Yta.' L'application des resolutions 749 (19921 et 883 (1993) du Conseil de
s&curitb, adoptiee le 15 avril 1992 et le 1er;décembre 1993 respectivement,a
::.? eu, sur les plans humanitaire, social et économique, des effets extrgmement
pr6judiciablee sur la vie quotidienne de la population libyenne.
1
1 1. C~NSBQ~~N~RSS~LEP~HUMANITAI~ I
b
1
L'application des rBsolutions 748 (1992),et 883 (1993) du Conseil de
s6curitéa caua6 au peuple arabe libyen des prejudices consid4rablessur les
plane humanitaire et social,en particulier dans le secteur de la santg et de la
agarité eociale, qui a Bté gravement touché (fournituresm8dicales, services de
soine th6rapeutigues et prgventife,coopération technique internationale). Elle
a Bgalment eu de graves effets sur le fonctionnement et l'entretiendes
Bquipementa nécessaires ainsi que eur tous les aspects Bconomiques de la eantg
et de la securitg sociale, Ces cons8quences nggativee peuvent se resumer cime
euit : I
1) ~mpossibilitedrdvacuerquelque 9 000 malades qui ne pouvaient &tre
traites sur place et qu'il aurait fallu transporter Sileetranger par
avion-ambulanceou h bord d'autres avions de ligne, en particulier
pour les cas de maladies &volutives et les cas urgente (traitement de
troubles cardio-vasculaires graves, (greffes du sein, traitement du
dgcollement de la rétine, chirurgie du cerveau et neurochirurgie,
greffe de moelle epinière, traitement de brûlures au troisi4rne degre,
traitement anti-cancéreux,etc. ) .
I
21 Vu la gravite de leur Gtat et la longueur du trajet B parcaurix,
350 de cee patients qui ont da 2trectransportée par la route vers des
aéroports situes dans des pays voisins sont decédes en chemin.
3) Le programme dans le cadre duquel des professeurs de mgdecine, des
spécialistes et des conférenciersd'/universités et de facultés de
médecine autrichiennes, yougoslave^,^ allemandes, suisses, françaises,
italiennes,polonaises, bulgares etlautres avaient et6 invit6s a se
rendre en Libye n'a pas pu se d8rouler comme pr€vu. Environ
150 professeurs et spc5cialistes de différentes disciplines medicales
ont étC empCeh6~ de se rendre en Libye pour traiter certains cas
difficiles,effectuer des interventions chirurgicalesdglicates,
participer au d6roulernent des ?xa?nEns universitaires et assister aux
conférences scientifiques et colloques m&dicûux interaationaux qui
sont organisés de temps à aktre en Dibys.
Par ailleurs, ci-ao~:br~ux :...-:L~:I&i ~-oi?szeuis i::;-fensont dû
renoncer à se rendre 1'5::~c;c z &ch: gasricip2r 2 ,:es ccnf&renceç et
rencontres internationales et ?ide~'~ro~ramrnes d'&tu3~s et ont &tg
ainsi ernp?eh&s de s'instruire, de participer aux travaux de ces
I -- .., S/1994/921
Français
Page 3
ceunions et cïten.tirer parti, et donc de suivre les progres qui
s'aeccmplissent dan6 le monde d'aujourd'hui dans differents domaines
scientifiques.
4) De nombreux mgdeeins et auxiliairesmédicaux etrangers ont Sté amenés
B refuser les offres de travail qui Leur avaient BtB faites par la
Libye. C'est ainsi que quelque 4 500 rngdecinset auxiliaires m&dieaux
qui devaient venir travailler en Libye ont da renoncer a leur projet.
En outre, plus de 100 médecins et auxiliairesmedieaux démissionnent
chaque mois; le nombre total de ces démiseionss'Bl&ve à ce jour
à 2 500. Ces diminutionsd'effectifs ont gravement perturbé le
fonctionnement de l'ensemble de^eewices de sant6 du pays.
5) Faute des pigees de rechange n6cessaires qui avaient et& eomand6es
pour un montant de 10 millions de dollars, les appareils medicaux et
électrom~eaniquea utilises dans les centres de santé libyens n'ont pas
pu ~tre entretenus cme il le fallait; de plus, les experts et
techniciensetrangers qui devaienten assurer l'entretien n'ont pas pu
se rendre en Libye. Dans la plupart des Btablissements hospitaliers
et centres de santé libyens, le& services de santé en ont Et6
gravement perturbés.
6) Les malades souffrant d'allergies ont vu leur situation s'aggraver du
fait que certains médicaments et types de materiel indispensables 3
leur traitement et qu'il avait fallu cairimanded'urgence l'étranger
ne sont pas arrives d temps. Ces retards ont étB B l'origine du décès
de quel*e 350 nourrissonsdans differents établissements hospitaliers
libyens et de plus de 150 parturientes,notamment 2ila suite
d'h&morragies.
*a
7) Les programmes qui devaient etre executés en collaboration avec
l'Organisation mondiale de .lasant6 (OMS)n'ont pas pu être mis en
oeuvre. La plupart des visites d'experts internationauxet de groupes
de travail d618gu&s par cette organisation ont dQ être reportees ou
annul6es. cette' situation entrave le dgveloppement et le relgvement
du secteur de la sant8, freine 11ex8eution des progranmies de soins
primaires, compromet les activitgsde coop8rati&n internat ionale
entreprises dans le domaine de la santé et ernpëehe 1'0% de rgaliser
les objectifs de la stratégie"La santg pour tous d'ici à l'an 2000".
8) L'acheminementet le dédouanement de fournituresmédicales ont BtB
retardég, le^bordereaux d1exp8ditionn'ayant pu arsi~er~8 temps. De
plus, les sanctions ont compliqu& l'importationet: le -8kOckagede
~6rums,de vaccins,de produits déri'vgsdu sang, dlhorhones, de
rgactifs de laboratoire pour le depistage du sida et d'iode radioactif
qui, en raison de l'embargo &rien, ont dQ étre exp€di6s par bateau et
transiter par des porte et se sont, de ee fait, dét&rlor&s. C'est ce
qui est arrivenotamment aux vaccins antipoliomyélitiquestransportes
par voie maritime. De nombreuses soci6tea qui fabriquent des produits
. de ce type continuentde se renseigner sur les moyens d'expgdier
lesdits produits qui ?-:--nt absolument etre achemin8s par avion,
L'embargo agrien a non seulement 2rovoqué des penuries de stocks mais,S/l994/92i
Prançaie
Page 4
par suite des retards de livraison, il1 est aussi à l'origine de la
perte de certains produits qui sont p&~im*ç à l'arrivke. Le meilleur
exemple en est la perte d'une grande partie du chargement expédig par
mer par les soci&t6s OAHSSEM et TANSSEM, specialisees dans la
fabricaticnd' analgeaiwes, de anesthgsiques et d'autres
m&dlcarnents destines aux h8pitaux et ayx centres de,santé.
. , - _"- ... 1
9) -Cent cinquante -six commandes de medicdnenta. d* appareils,
d'équipements et de fourniture8rnedica?es n'ont pas pu &tre honorées.
Lee articlescommandes conaistaient en1 sérums, vaccins, rCactifs de
laboratoire et materiel d'une valeur totale voisine de 50 millions de
dollars.
10) On n'a pas pu procgder a l'acherninemen, de produits radioactifs
permettant d'identifier certaines hormones, dont on sait qu'ils
doivent Stre acheminds par voie aerienhe directe des pays producteurs
aux consommateurs. Il s'agit de produits gtilisgs pour le traitement
du cancer, en particulier d'un medicament appelé MUTIN.
l
11) L~B accidents de la route dus à lrintehsit8de la circulation ont
atteint le nombre de 10 200, faisant 1,622 morts, 4 220 blesses graves
ou handicapes d vie et 3 124 blesses 18gers. Le nombre de personnes
neces~itant l'usage d'une chaise roulante la suite d'accidents
graves s'bleve A 9 200. 1
1
Le ComitE cr-e en application de la sé~solution 748 (1992) du Conseil
de sgcurité a tarde à accorder l'autorlisation de transporter à
1'Btranger par avion -ambulance des malades n6cesçitant des soins
urgents et a empSch8 a plusieurs reprises 1'Bvacuation de malades (le
cas le plus rgcent remontant au 4 mai 19941, ce qui a entraîne le
d8cès ou l'aggravation de 1'Btat de nombreux patients. Ces retards et
ces refus n'ont aucune justification Gur le plan médical ou juridique
et ne font que refl6ter la position hqetile de certains membres du
Cornit&, au mgpris de toute consid&rati,on humanitaire.
1
13) Voici quelquee-unes des diffiçult8s aukquellee se heurtent les
eociet&s qui travaillent en collaborat,ion avec la Libye :
\
La soci&t& autrichienne VAMED ENGImERING, de Vienne (contractant
pour un projet de fourniture d'equlpement~ au nouvel hôpital
central de Tripoli) , a fait savoir aux autorit&s libyennes, dans
une lettre officielle datge du 27 fgvrier 1993, que les autorités
des Etats-Unis d'Amérique ne I'aGtorisaicnt pas & exporter en
Libye du matériel médical. La partie libyenne a donc ét@
contrainte de rechercher d'autres arrangements, ce qui a retardé
et ~;npêché jusqu'a ce jocz 1'ouvqrtirl-c di1nouvel hcpiral central
de Tripoli.
- La :cciGt6 csriadi.en~f! s'it;iit !?ngagéepar cnntrar A ?-orter
en ribye d:i.m.ntbriel d*?t?.;iitem~n+ rarlio?oqiq,:- -!:3 $t< ?~-Ech6e
par les ail:or~ten des $:rats-~':iii~i'~méri~.
I .. .> .-+-
=-.& --.- -.. ... ._- .r- - . ....--...
S/1994/921
Fran~ais
Page 5
- La sociét6 maltaise MEDAVIA, sp€eialiséedans les services de
secoursrnedicaux d'urgence,a infom& les autorites libyennes aes
nombreuses diffieult€aauxquellea elle ee heurtait du fait des ,
pressionsexercees sur elle par plusieurs pays occidentaux afin
qu'ellerenonce B exporter en Libye le matériel medieai
nécessaire.
14) ~e secteur de la sant6 a eu les plus grandes diffimlt6s a asgurer les
service^ d'urgence et fournirle matériel medical n4eessairea à
l'équipe libyenne de secours qui s'est efforeee de s'acquitter de sa
mission humanitaire lorsqu'un avion civil des lignes intérieures
rggulisres libyenness'est &crase en vol entre Bengazi et Tripoli.
Cet accident, survenu le 22 d4cembre 1942, a fait 170 victimes de
diffgrentes nationalités.
2. CONSBQ~NC SCSONOMIQDES
Secteurs de la ~roduction asricole et de lfélevase
L'application des résolutions 748 (19921 et 883 (1993) a eu des
consequenees d&sastreuses sur l'ensemble des institutions, des organismes, des
politiques, des plans et de^ programmes &levant de8 ~iecteurs de 1' agriculture
et de l'&levage, dont les pertes, pour la période allant du'l5 avril 1492 au
15 avril 1994, peuvent se resumer comme suit :
1) Elevaqe et ~roduction laitigre :
- L'embargo a eu pour effet d'interrompre les livraisons de produits
vét6rinaires fabriques dans certains pays européens, et en particulier
de vaccins qui sont d'autant plus indispensables aux Bleveurs que
parmi les animaux non vaccinbs; les taux de mortalite peuvent
atteindr&dj.jusqu'b 90 % .
- Les .échantillons qu'il est difficile, voire impossible, d'identifier
ou d'analyser sur place, et dont l'étude etait habituellement confide
d des organismes internationauxavec le~quels La Jamahiriya arabe
libyenne a noud des liens de coop6ration gtroits, ne peuvent d6sorniais
plus être envoy6s B l!€tranger.
- Les livraisons de volailles, de poussins et d'oeuie a couver importés
des Pays-Bas, de aelgique et de France ont dfi &tre interrompues.
Ovine et capring
- Les taux de mortalite enregistresparmi les agneaux et les
11 chevreaux nouveau-ngs ont atteint 53 % (4 764 000 tetes).'
.j
-8
.,S/1994/921
Fsançai s
Page 6
- Les taux de mortalite enregistr66 les brebi~ et les chgvre~
ont atteint 20 % (1 124 000 tetes); Ces taux de mortalite elevés
,,'ontentrahé une baisse Ide 53 OB0 itonnes)de la production de
.* Vimde de boucherie et des pèrtes financières qui se chiffrent I
> 11485 240 000 dollars. 1
,
b) Bovins l
j
- Les ta- de mortalite enregistri5s parmi les veaux nouveau-né~ ont
atteint 30 % (18 950 t&tes) . I
-
Les taux de mortalite enregistres p,armi les g8nis~es ont atteint
10 % (14 200 tgtes). Ces taux de mortalite Blevés ont entrahé
une baisse {de 5 044 tonnes) de la production de viande de
boucherie, Les pertes financières iimputables a cette baisse se
chiffrent BTB 720 000dallars. , f-
cl Production laitière
La baisse de la production laitigre a et6 trà8 forte 119 millions de
litres). Les pertes financigres imputables à cette-baisse ee chiffrent d
20 millions de dollars.
1
dl Oeufs et volailles
i
- La baisse de la production de viande de volaille a elle aussi Bté
très forte (30 605 tonnes) . I
-
Un a également enregistré une fortelbaissede la production
d'oeufs destin66 à la consmation !manque d gagner estid a
environ 627 150 000 oeufs).
Les Fertes financi&ses imputables à ces baissQs ee chiffrent à environ
324 914 250 dollars). l
l
L'application de l'embaxgo a eu sur ce secteux les cone6queaees suivantes :
11 est devenu impossible dtimporter des quantités euf f iaantes de plants
d'arbres fruitiers et d'espèceseauvages. Ces penuries ont non seulement porte
un coup s6vère aux programmes de boisement, mais aussi rdduitde 50 % la
quantite de plants importés dont la Jamahiriyaarabe libyenne a besoin et qui
sont habituellementachemiags par voie maritime. *s pertes finmcisres
encouruessont estirahes 2i4 310 000 dollars.
Les soeiétes et les partieuliere ne peuvent ddaonnaisplus importer de
plantes d'agrbrnent, de semences hybrides de Iégumesi, ae plants et autre8
intrants necessaires à la production en serre. Ces,restrictions ont entrainé
une baisse de 40 % de la production locale de plants destin48 aux agriculteura.
Les pertes financigres imputables a cette baisse selchiffrent a 8 millions de
dollars.
l Francais
Page 7
Les agriculteurs et les entreprises agricoles qui n'ont pas pu exporter les
fruits et les kegumesqu'ils produisaient sur place ont subi des pertes
1 s'elevant B 274 millions de dollars,
La pgnurie de mateziel d'apiculture et de produits deatines lutter contre
les maladies et les ravageursqui menacent les abeillesa entraine une baisse de
. . 33 % du nombre de ruches en Jamahiriya arabe libyenne. Les pertea imputables à
cette diminutionse chiffrent 4 611 915 dollars, et celles qui dEeoulent de la
baisse de la produetionde miel se montent a 681 678 650 dollars.
i Les essaims drabeilles,quiavaient €tg eommand6$s a 1'Btranger et devaient
€tre expgdiés directement en ~amahiriyaarabe libyenne par avion (soit 50 % du
total des importationsd'abeilles]n'ont pas pu parvenir a destination.
Les pertes de rgcolte subies par le secteur de l'agriculturepeuvent se
dgcomposer comme euit :
29 810 440
33 304612
Total 1 1444097 1018 136 1 325 Q61 1 90 023958
Les pertes'de rgeolte auxquelles l'on peut attendre pour L'année 1994 se
presentent corne suit :
- Baisse de 40 % de la production. Ces pertes peuvent se dI5composer
corrme suit : .
Produits r6coltés Pertes (en rnidaitonnes1 Valeur [millionsddollard
i Fruitoliveetfruits socs
Ligurnesatplantesdont lesfeuilles
servant8la fabrication de papier
L'application de l'embargo a inflige au secteur de la sylviculture des
pertes non n&glige&les, qui peuvent se rgsumer cme suit : S/1994/92l "
Français
Page 8
- Les prograairnee d'ménagement des psturages n'ont pas pu btre executés
dans les delais prevus. Les pertes imputables d ces retards ae
chiffrenta300 000dollarspara.n.
- ~e materiel et: les equipementsn8cessairesi àila lutte contre les
incendiee n'ont pas pu &tre livres A temps.
Les domreges eausiSs par
ces retards se chiffrent à 1 080 000 dollars.
- Les equipements agricolesindispensables qui avaient et& camand8s B
l'dtranger n'ont.pas pu etre expédiée directementpar avion et ont da
être achemines par d'autresvoies. Les pertes financieres imputables
î3ces contretempssfé16vent a 150 000 aallars.
l
l
41 Matkriel et Bcnii~ernents indis~ensables à la ~r~duction .
I
Les projets agxiccle~ qui, tant au niveau du secteur public que du secteur
privéi, ont connu une tr&s rapide expansion, et utilisenten permanence du
materiel de productidn irripcrtg, ont dtB gravement touchés par l'application ae
l'embargo. Les donmiages qu'ils ont subis petvent se r€sumer cme suie :
I
- Il a ét& impossibled'obtenir eertaina'fquipements et inetallations de
pointe (stations de pompage, postes de t&kecmumnde, dispositifs de
photographie aerienne "pour levh distancew) qui leur €taient
indispensables. Ces diffieultQs ont entraha E'gnnulation de certains
projets agricoles, entravelYex&cution [d'autrestravaux, et earp&ch8 la
mise en valeur d'm certain nombre de derres.
- Les machines et les iastallationshydrauliquee et d'irrigation, de
mgme que les pieces de rechange destinéesaux fermes d'&levage de
volailleou de bovins et aux'exploitations pratiquant la culture en
serre qui sont importées doiventBtre achemindesrapidement par voie
agriennesi l'on veut limiterles pertes eauaeee par les retards dans
la rgparationet l'entretien des ehafnep de production.
L'aide et le8 cwnp&tenees indiepensables a llex&eution de certains travaux
n'ont pas pu &tre offerteB à temps. .Ces eontretdhps ont non seulement nui au
bon déroulement des travaux en question, qui n'ont pas pu etre r&alis€s dans les
d6laia prevua, mais ont en outre entra%& dee frais suppl8mentairea.,
L'interruption des livraisonsde poules pondeuse es de pou~sins expedigs
directement en Jamahiriya arabe libyenne par voie aeriennea provoque une hausse
-des taux de mortalite et du nombre de brisuresainaiqu'une baisse des taw
d'bcloaicn.' Le recours A d'autres moyens de transport a entraSn4 des coQts .
auppl€mentairesgui ont contraint de trBs nombreux aviculteur6 A cesser leurs
activites. Ces difficult8s ont fait baisser la production de viande de volaille
et provoqui des pdnuries sur les marches locaux.
I
'- -.Les.retarde dane la livraison de produit^ vbtgrinaires, ae, vaccins et
-. de sdrums ,'ont nui d la bonne ex6cutionl dee progr-es de vaccination
destiné8A imuriieer la volaille et le cheptel contre divers types de
-i
1 S/1994/921
Françai B
Page 9
maladies endemiques, et contribud b la riapparitionde maladies que
l'on pensaitavoir definitivement BlirninBes.
Les campagnes de lutte contre la larve de la lucilie bouch&re, qui
etaient menees par voie aérienne,ont dliEtre interrompuescar l'on
manqriait de pieces de rechange, d'avions gpandeurs, de v8himles tout
terrainet de pesticides. Ces problgmes ont q&ch8 l'applicationet
la mise en oeuvre des accords que la Jamahiriya arabe libyenne avait
conclu avec le Fonds international pour le developpernent agricole et
L'Organisation dee Nations Uniee pour l'alimentation et I'agriçulture,
et qui portaient eur la deteetion rapide de la larve de la lucilie
bouchsre ainsi que sur les moyens biologiques utiliaés pour lutter
contre ce type de ravageurs.
- Le eontr8le des produits agricoles irriport8sde l'&ranger a dO Btre
retardé, car les inspecteurs des servicesde quarantaine agricole et
des semiees drhygi5ne vgtirinaire ont eu du mal se rendre dans les
pays exportateurs pour procéder aux inspectionsnecessaires et prendre
les mesures de quarantaine voulues.
- La Jamahiriya arabe libyenne n'a pas pu assisteraux sessions de
formation,aux conférences, aux rencontres, aux séminaires et aux
expositions qui avaient BtB organises B l'étranger, ce qui 1,'a
ernpechée de tirer parti de ces activites.
- Les revues et publicationsscientifiques qui traitentdea toutes
dernieres decouvertes, itudes et recherche^ consacries aux secteurs ae
l'agriculture et de la zootechnie ainsi qu'à d'autresdmnainessont
parvenues avec beaucoup de retard.
Secteur aes transports et des cwnmunications
Entre le 13 jqvier 1992 et le 15 avril 1994, l'application de la
r6solutionImpo~ant f1 embargo &rien Èi l'encontre de la graride Jamahiriya
libyenne a nui au secteur du transport aérien en provoquant des domages
matériels d'une valeur d'environ 834 637 OQQ dollara. fl convient d'y ajouter
les prgjudices moraux causés au personnel de ce secteur qui, par exemple, ne
l peut se maintenir au courant des innovations scientifiques et techniques
rgalisées dans ce secteur. IL est possible de rgeapituler les dommages infligés
aux entreprises de transport agrien de la façon suivante :'*
.I,
1) La Jarnahiriva Libvan Arab Airlines
La compagnie Jamahiriya Libyan Ar& Airlines, transporteurnitionalpou2
lesi passagers en provenance et à destination.de la grande Jamahiriya-libyenne,
a ~ubi des perte6 rnatBrielles et morales imporrantee Ia mit?. du$~locus inique
qui a prwoqud la suspension dea transportsaériens, ce qui a fait perdre
600 millions de dollarsen produits d'exploitationdirects A la compagnie -
d'aviation libyenne, comme pr8cis6 ci-après.
a): .Le coefficientde remplissage des avions de la Yanahiriya Libyan Arab
Airlines a diminue de 8s % du fait de l'embargo. al.convient d'ajouter ~3 cela S/1494/921
Françai~
Page 10
1
une diminution de 60 % du coefficient de remplissage sur les lignes interieures.
les vols ttant,il'ibd s. lacirculation aerienne !internationale et les pieces
d8tachges pourPlles appareils faisant def aut .
-1Y 1
b) La réduction du pereonnal libyen et le licenciement da la
main-d'oeuvrelocale dan. les bureaux de la compagnie 3 l'&ranger se Bunt
traduitepar des charges financieres suppl&men;airesdu fait de l'indemnisation .
du pers0me1, qui EB spnt €ievées.a 2 100 O00 dollars.
.. . 1
C) Des dgpenses suppl€mentaires correspondantaux frais de validation ont
&te encoumes du fait du transfert de. billets aux compagnies etrangères à
partir du 15 avril 1942. 1
. j
a) La diminutiondu stock de piscea d6rdchdes necessairespour les
appareilsde la compagnie aérienne libyenne. qui a provoqué % miseau chômage
des mécanicienset l'interdictionde vol daun grand nombre dtappareiis.
1
e) Le budget de ia Janahiriya Libyan Ar+ liirlines a CtCgreve par le
versement des salaires et traitements du perso~el et la location des-bureaux
des agences en Libye et 3 lg&tranger sans e des redettes soient perçuee en
contrepartie. '
1
f) L'interdiction faire d'honorer les billets et documents de chargement
&mis par la Jamahiriya Libyan kab Airlinee lui a fait perdre le marché libyen
du transport aarien international au profit dealcompagniesetrang&res.
I
g) Le non-renouvellementde la flotte dela Jamahiriya Libyan -ab
Airline. et l'impossibilit€pour les cadres technitplues libyens de se maintenir
au courant des i~ovationa techniques ont nui aila securie6 aerienne.
I
2) La SeciétB des a&xoworts l
l
La sociéte des aeroports a perdu quelque 42 millions de dollars A la suite
de l'interniption du trafic international,vent+l&s corne suit :
l
a) La SociCté des agroports a verse les tkaiternents et salaires des
employes et a d0 effectuer d'autres depenses sais percevoir de recettes;
1
b) La SocietB des aéroports a cessé de pekcevoir ses recettes ant6riaurss
au titre des droits pour les services. I
i
La Comamie de transport aérien leses l
3) l
I
La Compagnie de transport aérien leger a 16.8 recettes diminuer de
12 637 000 dollars, Faute-d'avoir obtenu les piéces de rechange lui permettant
,'. d'atteindre las coeificients dpexploitation intehationaux.
I 1
I
La Compagnie arabe libyenne de transport ei5:ien da marchandiees a cessé son
. .
156ivmillionsrideredollars, ventilésrovocomme usuitpe:te ,de recettes estime@ à ,el,.
1 Ç/1994/921
Français
Page 11
a) La Compagnie a subi une perte de recettes lige 3 l'interruption du
trafic adrien de marchandises;
La compagnie a da payer la maintenance de ses -appareils sans percevoir
b)
de recettes;
c) La Compagnie a versé les traitements et les salaire^ de sen personnel
et a effectue d'autres paiements sane percevoir de recettes.
5) ~'Oxsanisation qgnerale de l'aviation civile et de la mGt&orolosie
I I
..
organisation g8nérale de 1' aviation civile et de la mi5teosologie a subi
des pertes financigresestimees à quelque 24 millions de dollars, ventiles corne
suit :
a) Versements des traitements et salaires du personnel et autres
l paiements sans perception des recettes attendues;
b) Perte des recettes annuelles que la Compagnie percevait au titre du
transit des appareils etrangers par l'espace airiende la grande Jamahiriya;
c) Perte des recettes annuelle8 qu'elle percevait au titre des droits
d'atterrissage et de decollage pour les appareils Btrangers et au titre de la
prestation de services sur les a6roports de la grande Jamahiriya.
Il existe aussi dans le domaine du transport agriea des effets moins
Bvidents difficiles a quantifier avec précision :
a) La securit8 et ia soretd du transport adrien interieur ne sont plus
cause de
assur4es faute d'approvisionnement en pisce8 de rechange et
l'impossibilit& d'effectuer les v&rifications aux appareilsen temps voulu,
faute de ~tocks de pigces de rechange, se qui a accru le nombre d'appareils
interdits de vol qui ne peuvent pas effectuer de service quotidien régulier;
b) &fi dquipagee de la ~amahiriya Libyan &ab AirLines et des autres
compagriies d'aviation libyennes ne peuvent suivre des stages de formation et
de qualification à l'gtranger;
e) Les appareils libyens ne peuvent bengficier de la maintenance
fondamentale3 lïEtranger, ce qui empgche leg appareils de voler et accsoPt
les dgpenses de service de maintenance en Libye;
dl Les appareils libyens ne peuvent bérrgficier des services d'assurance
internationaux, ce qui a accru les depenses interieures;
e) Lrimpossibilit&pour Tes appareils ambulances de remplir leur fonction
humanitairealors que les frais fixes et les depensesrenouvelables restent à
couvr ir. Ç/1994/921
Françai B
Page 12
l
I
6) TransQort de surface. tran6worts maritimes e1 liaisons ost tale^
Les pertes enregistrées par le secteur du transport de surface, des
transports maritimes et des liaisons po~tales entre le 15 avril 1992 et le
15 avril 1994 sont estimees quelque 93 millions de dollars, qui se
l
repartissent corne suit : I
a) L'affsètement des navires necessaire pour attinuer le probl4me du
transport de passagers d destination et B partir de la grande Jamahiriya a eoQte
quelque 36 millions de dollars; . !
b) L'utilisation acerue des vt5hicules pr1vbs et publies et des camions
sur les routes a dt5térior8 leergseau routier, ce qui a n15cessit8.21 millions de
dollars suppl&mentairespour l'entretien, aux quel^ viennent s'ajouter les
dépenses supplementaires afférentes & l'entretien de tous les moyens de
transport et a la consommationaccnie d'essence et de dgrivés du pgtrole;
l
c) Du fait de l'*embargo aerien, le8 services postaux et les
cmunications ont subi des retards considErables, ce qui a mene h choisir des
bureaux de tri interm6diaises pour 1 expeditionou la reception du courrier
international,d'os des dépenses supplementaires estirngee à quelque 36 millions
de dollars;
l
d) La suspensionde l'acheminement du e8urrier par avion a affeeté
l'aetivitg économique et.les servicesnotanment des banques et des entreprises;
el Le transport de marchandises diverses dans les ports libyens a BtB
perturbe car il a fallu assurer quotidiennement le transport de passagers dans
ces ports, ce qui a nui aux servieee de transportde marchandises et engendre
des dépenses supplémentaires liges d l'utilisation accrue des navires et des
autres BqUipement~ (sup6tieute de 40 a 50 % aux taux habituele);
f 1 Il y a eu une utilisation accrue des 'moyensde transport de surface
tels qu'autocars, automobilespubliques et privees, ainsi que des moyens de
transport maritime; l
g) Il a @tg tr2s difficiled'acheminer les rn6diearnenta et les vaccins qui
doivent impgrativernent être transportesrapidementpar avion et être stockés
dans des conditions appropri8es. ,
I
Il convient de menti~nner que du fait de l'embargo aerien,il a BtB
impossible à de nombreux citoyens libyens desireux d'accomplir des rites
religieux tels que le pelerinage ou le petit pèlerinage, de lte£feetuer selon
leur condition physique en utilisant le'moyen Ie transpcrt- qui leur convient,
Secteur industriel j.-
...-_ l
. ~&uis 1; d6but de l'application des rt5holutions 748 (39923 et 883 (1993)
1
,*. du Conseil de sgcurite, le secteur industriel a subi dee pertes importantes dont
.T i , la valeur totale atteint quelque 165'rnillions de dinars libyens, soit environ
L1 I 500 millions de dollars des etats-unis, auxquels il convient dtajouter les
autres dommages et pertes Bnumérés ci-apr8s : 1 ... . . .. .,. . . -. ., ..,.>.... ..
,-;--+.z.-& b . -AL....-++*.-.---.:. :::-.&&& u( ;.;--.--."...,.<=<,< .--' dm-. . -.,.,,>,..,..;*u.-LL-.::-:2.s:L
S/1994/923,
Français
Page 13
a) Les fournisçeurs s'sbstiennenç de faire des affaires avec les
entreprises industrielles, n'ayant plus confiance en elles;
b) Ztirnpossibilit&d'ouvrirdes crgdlts documentaires, en particulier A
la suite de l'application de la r6solution 883 (19931, qui a abouti au gel des
fonds libyens d l'gtranger, ressourcesqui etaient une source de financement
tres importante; A ce problème il convient d'ajouter le fait que les
fournisseurs se méfient des lettres de credit émises par la Banque centrale de
Libye et demandent qu'elles soient cautionnées par des banques etrangsres;
C) Le dysfonctio~eaent des transports maritimes n&cessaires pour
apporter les moyens de production et l'augmentation du coût du transport pour
les navires se rendant en Jamahiriya du fait d'une part des risques escomptes,
d'autre part de l'obligation d'utiliser des navires plus anciens que ceux prgvus
dans les contrats;
d) Les longs retards intervenusdans la transmission des documents de
crddit ont conduit à un retard manifeste dans l'arrivge des biens de production; .
en outre, il n'a pa6 kt& possible d'obtenir ou d'entretenir certains biens vis66
dans la résolution 883 (1993) du Conseil de s6curit6, tels que les pompes de
moyenne capacité, qui, &tant utiliséespour pomper l'eau nécessaire aux usines,
sont ccnsidér6escomme des biens de
e) Les navires et les bateaux se rendant dans les ports de la ~amahiriya
sont r8gulièrernentsoumis à des perquisitions dans les ports de chargement au de
transbordement, ce qui a pour effet de retarder l'arrivée des matieres premieres
et d'augmenter'le prix des assurances et, partant, le prix des moyens de
production;
fl Les ruptures d'approvisionnement en dnergie dans l'industrie,
notamment en électricité et en fuel lourd, dues à l'interdictiond'exporter en
Libye des pompes de moyenne et de grande capacité, ont provoqug la fermeture de
nombreuses uc:nes;
g) La reticence des entreprises Btrangères à exporter en Libye des
matieres, aatériaux et pièces detachées destines à l'industrie chimique;
h) La baisse du volume de production des usines faute d'un
approvisionnement suffisant en moyens de production importt5s en temps voulu, ce
qui a entravé la production des entreprises industrielles et leur a imposé des
options difficiles, telles que prcceder à des licenciements ou subir des pertes;
i) Les pigccs détachées parviennent en retard et les experts et
techniciens dont 1' industrie a besoin renoncent a venir travailler, ce qui
interrompt la production et provoque 6eo pertes manifestes.
Quant 3ux effets des dorsnages inf:igGs &LX prcgrameç et aTJx placs de
d&veloppeEent aff6rents au sectzur inoüstsiel, ils se prgsentent comme suit :
a) i,.*ppLiza: lon de:; snnc:: i:,:ia:;\%i:on:.;.ll de s2cui-irg a cn~ravÉ Ii!
passation Ce inarc1iCs, prir appel ci'o;;l'C~.~s:ï, >:liantil:cns EL les ocr-e:j
dernandgs arrivant Trcp tard, er souvent rcêrne il n'y a pas de çoiimissionc: 1
S/1994/921 I
Français I
Page 14
l
1
b) Il n'est plus possible d'envoyer des nationaux suivre des stages de
formation spgçialisée en we de renforcer leurs capacit&s dans tous les
domaines ; l
i
c) ~e secteur ne petit obtenir les p8riodibes et autres publications
scientif igues et techniquespubliés par les oxgahisationeinternationaleset les
institutions spécialiseeset par eons&quent,ne peut se tenir au courant des
progrss scientifiquesintéressant 1'industriergaliagsdans le monde;
1
d) L'impossibilitede transf6rer les'cunti fbutions Be la Jamahiriya sur.
organisationsinternationales et aux institutionssp8cialisEes a entrave la
cooperation avec lesdites organisations et insti,tutions, qui ont'donc cesa6 de
fournir leure experts et leur assistance technive au secteur industriel,
certainesd'entre elles ayant 6t6 jusqu'à menacer la Jamahiriya d'expulsion. Il
convient B cet 6gard de mentionner l'interruptionde la mise en oeuvre du
progrme de pays execute sous l'égide du PNm. '11 est impossible de commencer
B executer le programme de diveloppement du regime de la propriete industrielle
et des capacitgs crgatrices, qui avait étB adopte par le C'omit& populaire
g6néral de la grande Jamahiriya, car il est impossiblede transfgrer les
ressourcesnecessaires et de participer aux rgunions de l'Organisationarabe de
divelappement industrielet de la miStaïlurgie malgré l'importancede cette
organisation et des projets qu'elle propose d'exgcuter en Libye, tout cela a
causede l'application en particulier de la résolution inique 8B3 (1993) du
Conseil de sbcririt8; 1
e) Le partenaire étranger hésite B s'engager dans le d8veloppement
d'usines et de plana de production locaux du fait de l'embargo impos6 en ce qui
conceme les transfertsbancaires et par crainte'de voir s'intensifier les
mesures internationales : il s'est par exemple r8v81& impossiblede mettre en
place une usine d'automobilesdans le cadre d'une eoentreprise avec une partie
cor8enne ; l
I
£3 L'application de la rdsolutien 883 (1993) du Conseil de e&curite a
prive certaines eoeiét6s nationales de droite que leur confdrent dea
dispositions juridiques l'égard de soeiétes étrangères, la r~solution
susmentionnbedisposant en particulierau paragraphe 8 qu'il eat interdit
d'exercer tout droit d'un demandeuren rgponse 3 une demande Bmariant des
autorites libyennesou de route entitg libyenne,'ce qui aboutit B la perte de
sonmes qui auraient pu servir a développer et b renforcer-la capacite de
production ; l
1
g) Dans le cadre du progrme du secteurde l'industrie et de la
métallurgiefigure la ergation d'une soci8tg libyenne d'aluminium utilisant le
gaz naturel connnesource d'dnergie principale; or, les appareilsutilises pour
p-er le gaz naturel sont inscrits sur la liste des biens dont la fourniture A
la Libye est interdite et figurant dans la r6eolution 883 (1993) du Conseil de
sicurit4, ce qui reporte l'exfkution de ce projet et, partant, cause une perte
Conaiderableau peuple aralielibyen qui est privé des ben& ice~ qu' auraient
constitue les recettes éeonomiquea;
1
hi En ce qui concerne le secteur coop~ratif industriel, l'application de
nombreuses activites industriellessur une petit? &chelle a BtB entravee par s/1994/921
Français
Page 15
l'embargo imposé en ce qui concerne les transferts financiers; les coopératives
industrielles n'ont donc pas pu renforcer leur capacité de production, certaines
d'entre elles ont même dQ cesser leurs activités faute d'avoir obtenu des moyens
de production, ce qui a provoqug une baisse de l'offre sur le marché lecal et
une diminution de la production destinée d l'exportation et induit une perte de
recettesen devises - or, ces dernieres auraient pu servir B accroître la
capacit6 de production de ces coopératives industrielles;
i) La banque de d€veïoppement et les banques commercialesrencontrent de
grandes difficultea pour ouvrir le^ credits documentaires n8ce~saires en vue
d'obtenir les moyens de production pour les eoopEratives et les usines du fait
de l'embargo concernant les transferts financiers et de la penurie de devises,
ce qui a contribué à entraver l'execution des programmes de restructuration.
Secteur Cconomiaue et commercial
L'application des résolutions 748 (1992) et 883 (1993) dans la grande
Jamahiriyaarabe libyenne populaire et socialiste a eu des effets négatifs sur
toute6les branche^ du secteur de l'&conomie et du cmerce, notamment
l'importation et l'exportation;l'augmentation du coût des operations d'achat à
l'&ranger a induit une hausse des prix des biens et des services, ce qui se
traduit par une diminution de la production industrielle et agricole et une
baisse des captures halieutiques offertes sur les marches loeaw.
On peut resmer ainsi les effets subis par ce secteur et 'Les secteurs de
production connexes :
- Diminution des quantités de produits agricoles exportés du fait de la
baisse de la production moyenne et des difficultes rencontrees pour
exporter par voie de terre les produits qui sont p&rissables et ont
une moindre valeur sur les rnarch&s extérieurs et qui devraient être
tra7sportGs directement par avion du producteur au consommateur;
- Baisse de 39 % des quantitg8 de poissons captures et exportés par
rapport au chiffre relevé avant l'application des r@solutions
concernant l'emibargo aérien impose contre la Jamahiriya, cela etant da
au fait que lee produits de la pêche doivent prgsent Btre exportes
par voie de terre ou par mer, ce qui prend plus de temps et en diminue
la valeur sur les marches;
- L'application des r&solutions imposant l'embargo aerien a nui
directement au transfert des documents comcrciaux et financiers dans
le domaine du transport, ainsi que des documents baccaires afférents
aux importaticns et aux @-cl-tations, ce qui a induit des retards das
les livraisons 2e produits, narchandiçes PY +d?rvizis, ot, partazt, une
hausse du CCCL 23s cpj_ratl~z~ Ce -~ezte et Cc13 s-rvjruà ?.di s'est
répercutée sur les rnarcnes lacasx et extGrl..~.irr;
... , .. -<,?, ...
- L'appli~..:=i.~r. ; c .....-- ..... ,.-: .... .........-.- .. :.,P..--- .-.
lmpo~e ij-, -,.,s;Tc.:iu.--..*.-3C-i:2k i..,..-'1~2L.k_iLS..r<~li'!:'.
l'étranger, a au pclilreffet ,Tee 1"nn a rleryari2?alix bei::.~+iir:
notificatrices de couvrlr jilslylà 130 & ies CL-Sdit-,s cuvertç ~ot!:5/1994/921
Françai 6 .'
Page 16
l
1'importatian de biens, de marchandises et de semices, ce qui a fait
monter le coOt des opérations d'aehatlet, partant, les prix sur les
marches locaux; 1 f
I
- L'augmentation des coOts d'assurance pour le^ importations et les
exportations en provenance et à destinationde la Jamahiriya arabe
libyeme populaire et socialistea provoqué une augmentation du coGt
des biens importes et eqortés, ce qui entrave leur commercialisation
et nuit à leur comp6titivit8. ' I Pg: 8
Fa-,!~um : 12125934781 IDSI 212 593 4767 PAGE
0~-;4-35 13:37 FR0M:LIBYAN HISSION
8-rrIIU4Y3
UNIES
AS
Assemblée générale
Conseil de sécurité
ASSEKBL& G- ~~+EZL DE S~CVRI*
Qcarmte-neuvike session Quarante-neuvihe aria&
Point 145 de l*ordre du jour pmvisoire*
HEJüRRs VI- & ELTXIME LEXTSRIIOXs
TNTCRWTTOk4~
Lettte deth du 5 août 1994, adreasee au Secrétaire s6n4ral
par le9 Renrésentants de la Fretficebu Rovauine-Unide
York, le 5 aout 1954
l
Nous avens l'ho~neurde vous faire tenir ci-joict le texte d'une
declaration triparkit%, publik par no6 trois gouvern-nts le 5 août 1994 (vair
annexe), au sujetde l'application par la Jamahirkya arabe libyenne des
r6solutions 731 (1992) du 21 janvier 1992, 748 (1992) du 32 mars 1992 et
863 (1993) du 11 novembre1993 eu Conseil de seagite (vcrLr annexe),
Xm6 vous serions recwuiaissants de bienvouloir faire digtribrrer le texte
de la priZeeate Lettre et de son annexe comme documentde Lt&s&L.ée ç&n&,rale,
au titre du point 145 de l'ordre du jeux provFeeire, et du Cnr.soLl de s&arit&-
Nous voue prions de croire, rionsieur le Seergtairegertgral, à lPassurar.ce
de notre très haute conaidération,
l
(-1 %etv& WSOIJS (Sisne! David FMGY
Chare d'affaires a. i, Pabesçadeur, ~eprdaefiiant
Représentantwrmanerit permanent du Ra;xr;me-Gni'
adjoint de la Branae aupres des Natiai:~Gnies
auprQis des Satfons Unies
(SimCS HaCaleine XJ~S~GET
&mkasaaàccr , Repri5se3tar.t
Fermanent d%s États-nais
auprss des Nationr Unies ,.
Fax from :1212Ç934787 10% l 212 593 4787. PAGE 9 S/l@ 1
NOV-14-85 41,x38 FR0M:LIBYAN MISSION
~/1994/938
Prançais
Page 2
:
2a Prace. du Ravaüna-Jnide SrrenÜe-Bret.1en&
senti- rt5vi.sio3du rw~e de vacc~:mbc& 5 la Libre
p p l
du 31 mars 2995
La France, le ayaurise-Uni de Gran&-aretaone et d'Irlandedu Nord et les
bats-unis d8As4riquesont dGterminéa présenter3 la justies les responsables
des attentats c-is contrelas wls Pan 103 et ttTA772. C'est le taoLta gui
puisse&re fait pur les victimesde cas atrocftéa et leura familles.
Plus de doux ans ont passe depuis l'adeptiok par le COnseil de e&curité des
r6salutions 731 (1992)du 21 janvier 1992 et 748'(1992) du 31 as 1992. pour
se conformer a ces textes, La Jamahiriya ara$a l*yenne doit assurerla
compahrtien des euspets de l'attentatcontre le trolSan Aon 303 devant un
tribunal dricain ou britaunique compétent, SetlafaSe lea demandes de la
justice Prari$afse relatives B l'attentae,contre le vol OTA 772, s'engager B
cessetda maniBre definitive touteforme d*action terrotistr et toute assistance
aux groupa terroristes et àkntrer, pax des actls concrets,sa renunciation au
terrorisme. ,
Le Conseil a cenduitaujourd'huila septfème:revision du rPguDs de
sanctions impQsi a la Jamahfriya arabe Ifbyentie par la cPsolution 748 (1992).
Il e2 a canelu pue la 3amatiiriya arabe lLbydme ne s'&ait toufourspas
.confamée B ses obligations,qui sont elaires, fnconclitionnelles et non
n-ciables. X1 n'était dès lors pas question & levez ou srrspendreces
sanetions . I
Bien qu'elles professent leur wlonté de cwpker avec la justice
française, les autorires libyennes n'ont pas répondu ùe Pmnike satisfaisants
eux deminde8 de cîmp6ration du magistratfrançais charge de l'enquête,
§'agiesant de l'afièite de laeletbie. la ~4iriya arabe libyerme a
preaent4 P~U=&RYB ptop~sltione, qui teutaa sontlo? de remplir les conditions
ps&s par les fisolutions,
Sn particulier, un proch dans un pays tiers, a&e
devant un tribunal, international ou une soi-disant cour &oosaise, n'estï pas
acceptable: les suspects ne sauraient #re autorida i3choisir le lioa aQ ils
sezontjugeo. Les prrsposittons libyennes ne aonk tien d'autreque des
tentatives pur ddtoumer l'attention de leur refus1& srex6mter.
t
Nos gciueernwaenta notent que le ~ouvetn&nt de la Jamahirlyè rrrabe
Liby~ae a dkclare puMir accepter la teme d'unpsocèa en dehors du tsrrit~ixe
1-5, pou- que pb1&88ent en &tre gaX&htit?~ fa j~~ti~& Pt 1'G~uZth. Nos trois
purretnéments saisissent cetce #casion pur rsaffimr, confom4ment aux
multiples assurances qu'ils ont d&ji dansras darrsce,eer.8, que les deux aceuoGa
recevront un prccSs justeet €quitable devat un tràb,nal mricain ou €cossais.
l I...<.........-...:...:.....
......................
..........................
, .
pg: 10
ax frofi : 12125934787 IDi1 212 593 4787 PAGE 18/10
q0u-14-s5 13'38 FROM:LIBYAN,Mt~sl~n -/ h/49/29?
Quand la secz6taie ~8n4rriaura zeebî c3q:c au Cuasofl fue 11 J=&iriya
axa ~by-e a déi4rl aux deaiin6en de'.9~~02iké8 $udiciims fragaisos
sragtssant de l'attedtat cu=L,re le vai WE- 775 ai, sssure la cqarutien des
suspecta de lfat=eatst ccnkre ie 3~-L3~ 253 dsvà~t sr. traunal aaGrFcain ou
britaraiquo comp6tgrirt noes exa~cinero.la fZvxableiaent pour ce ml noÿs cancerne
la suspnsioa des 8anEtiQns csnkre la Jsnehizkra are libyep-rre dm5 fes
Co~d%tL6ng fixl5és su pazagrayiha 15 de ia résolukion 883 (1993) BU
11 novembre 1993, en attendant le rappes que le Secretaire qërkal aevra
woduize, dans les 90 four* ~Lfivent là euspenafon, sur le respect par la
~et0ahiriya ar&e ~~~~e des autresdikpcsitions &a résoiutions732 (1992) et
748 (1992). Z?osgouvernemats rappellent -'es cas de non-respect, le Conseil
Be sécurite a dgcidd qu'il ietait ~~~~~nt mis un terme à la suspension dg
ces me sue^.
Riez ne contrabt regta dans l'hpasse actuelle. 'Lasoiution est entre
les mains du Gauvemem-enf de la JWriya ardm lfbyeme. iÿous r6affiraions que
nous ne vouloâsriend'autre Fe l'applicatLo& nes risolutians. NOS
gauveraem~ts appellentdonc a nwveau la Zmahlriya arabe lww à satisfaire
mutee aea cbllgations Bans dCLai, Cians fntfbzêt et celui de son puple. Conseil de sécurit6
S/1934/3071
~9 septembre 3994
FXAHSALS
ORIGXrn : ARABE
..
LET- bV 19 1444, ADICESS~ AU SECR~ATRE
PAR LE a~b D'AFFAIRES PAR ~~'T~RTMDE LA MISSION
P-TE BE LA J?MBIRIYA W E LfBYEHME AU~~S DE
L'ORWISRTIM DES NATTONS UNIES
J'ai l'honneur de vous falre tenk ci-joint le texte de la r&solution
5431 (5/102) adoptée a ea troisième séance par le mnseL1 de la Ligue des Etats
arabes le 15 septembre 1994 et infitulh *Mesures coercitives et menaces B
l'encontrede la Gfande JPmahiriya axake libyennepopulake et socialistre de la
part des Ètats-unis dtÀmeriper de la GracldeBretagde et de la Francem,
Je vous serais obligé de bien vouloir: faire distribuer le texte de la
presente let& et de son mexe comrae document du bnseil de s8eurit6.
FR ReprBsentant Ennanent adjoint,
Chars& d'affaires Dar inkbrirn
(Siun&) Ali Sundi MIINTASSER
94-36622 (F) 200994 200994 200994
NOV-20-95om 1B:1721FROMtLIBYAN MISSEON Pg: 6
PACE 61 S/1994/1031
Ftan~etis
Page 3
propaitime contenues dans la rétioiutiondu Conmil de la Ligue et de les
accepter cornarbase de rPqlement de la crise:
4. De prier le Secrëtaire général de veiller à l'application de La
pr€scnte r(soluflsn et d'en rendre canpEe au Conseil iisa prochaine session. S/1994/1U71
Prançafs
Page 2
Résolution 1
1
Mesures ceexfitiveset menaces à I'en~ontre de la Grande
Jarnahiriva arabe libyenne-laid et:socialiste de La
parS des fiaes-unis dme, de'lacrande-Bretaunc
et de la Fxariee
l
~e Conscil de la Ligue des ,&ats arabes,
RameLant SPB rds~lutions antQrkeuresn othent la ~Bsolution 5373 {s/101)
relative aux mesurescoercitiveset au menaces1& l8enconUç de la Grande
Jmahirfya arabe libyenne papulaire et socialiste de la part des Etats-Unis
d'Amérique,de la Grande-Bretagne et de la France, laquelle a é-rg appuyée par
I'Organioation de l'unit4africaine, l'ûrganiaation de la Confëreace islamique
et la ~uveaent des pays non align86,
l
Rappelant les dispositions de leMiclc 33 =t de l'Article 52 de La Chue
des Nations Dnies relatives au riiglemsnt pacifipe des diffkends par voie de
maiation et de reglement judiciairede maniSr@ nrr pas menacer le maintien &e
Ia paix et de la sécurite intemationerles, ,
Fsof~x~dément grêoccup€par les pr&judiees h-ins et materiel= subis par le
peuple libyen et les peuples voi8insdu faitde l'application des résolutioas
74s (1992)et 883 (1992) du Conseil de s8curit6, :
DGplpiorant la persistance des trois ftats OeLidenhaux B voltlojx maintenir
los sanctions, en dépit de l'initiative construmiue prisepar le Cunseil de la
Ligue dés États arabes et acceptéepar la Junahiriya, qui s'est confomk Ei
1 toutes les dispositionsde la rgsolution 731 (1592) du Conseilde sscurité,
*
Exprimant sa gratitudeau Ceadté de+ Sept et 'au lecritaire genetalpou les
efforts qu'ils ont déplayes ofin de faciliter un r,Sgle#nt pacifique de la
' crise, ,
I
D Q 1
l
1. De réiffirmes ses résclutions siitkieurei dans lesqualies il avait
exprimé sa solidarité avec la Jwahiriya arabe libyenne et s'était falicitg de
I0esprï+ de coop5raZion dont elle faisait preuve afin d'aboutir 21un fèglwent
pacifique de la crise, dans Le cadrede la souveraineté nationale de ln Laye et
du droit international; 1
2. D'engager les trai~ Etats oecidentaltx a z6pondrefauorahlement a la
propositiaa positive contenue das la résolution 5373 du Cûaseil et qui vise
aboutir & un reglemest pasifique de la crise et a €uiter toute escalade wi
risqaerait d'exacerberla te~sios dans La région;
3. D'inviterle Cornit4 arabe des Sept chargé,d'assurer le suivi de la
crise de tedoubler 8'efforts et do prendre contact avec les parfies concemees
en vue de prier instamment le Conseil de sécurit8 d$ reconsidérer les nouvelles
l
FaxEFO~ : 12125934787 Pg: 7,
NOV-20-95 ES:18 FROM:Lf&YAN MISSION ID::^212 593 4787 PAGEForty-ninth General Assembly GA/8740
Plenary 7 October 1994
23rd Meeting (PM)
LfBYA WILL ACCEPT TRIAL UNDER SCOTTISH LAW OF BOMBING SUSPECTS,
REPRESENTATIVE OF THRT COUNTRY TELLS ASSEMBLY
In Debate, Viet Nam Calls for Lifting of Cuba
Embargo, Saying Blockades Are 'Relies of the Pastl
Condemning al1 forms of international terrorism, the Secretary of the
General People's Cornmittee for Foreign Liaison and International Cooperation
of Libya, Omar Mustafa Muntasser, told the Generak Assembly this afternoon
that no terrorist training camps were located on its çoil, and that Libya
severed al1 ties with organizations suspected of terroriçt activities.
As the Assembly continued its general debate, he said his Government ha
spared no efforts to resolve the dispute surrounding the 1988 PanAm Elight 1
incident, including agreeing to put the two suspects on trial. Based on a
recent proposal of the Council of the League of Arab States, Libya had
accepted the idea of trying the two suspects by Scottish judges, under
Çcottiçh law, at the Seat of the International Court of Justice. f
Minister for Foreign Affairs of Viet Nam, Nguyen Manh Cam, said that th€
lifting of the ~nited States embargo imposed upon ~iet Nam had opened up new
prospects for building and braadening multifaceted coopesation between the tk
countrieç. Blockades or embargoes, sanctions or the imposition of one
nation's wil'l in international relations were relicç of the past and san
counter to the aspirations of the people. Viet Nam demanded an end to the
economic, financial and commercial embargo imposed on Cuba.
Discussing the need for regional meçhanisms to cope with conflict
situations, the Prime Minister of Swaziland, Prince Mbilini Dlamini, said th;
many of Afrlcats conflicts could have been prevented or contained if properl!
coordinated mechanism had already been in place. Important reçolutions were
adopted at the Organization of African Unity (OAU) summit in Tunis and at tht
Southern African Development Community (SADC) sumrnit in Gaborone which moved
towards establishing regional response machinery. The OAU was clearly the
best place to mobilize the efforts of its memberç, while the United Nations
could continue to play its role as coordinator of the international x-esponse,
(page la follows)General Assembly Plenary Press Releaçe GA/8740
23rd Meeting (PM) 7 October 1994
Speaking in exercise of the right of reply this afternoon, the
representative of the United States, ~adeleihe K. Albright, said that despit~
Iraqi claims of respect for international Law, Iraq was in simultaneous
violation of more council resolutions than any Mernber State in the hiçtory of
the United Nations. Even as Iraq prornised cornpliance, two of Iraq's premier
Republican Guards divisions wese moving southward close to the Kuwaiti border
Also in exercise of the right of reply, ,the sepresentative of Iraq,
Riyadh Al-Qaysi, said the United States was the permanent Council member that
was blocking the full implentation of resolu$ion 687 (1991), in violation of
the Charter. On the alleqation of troop movements in Iraq, he questioned ho{
even the movernent of troops within a State's Iboundaries could be seen as act
without peaceful intentions. I
1
During this afternoon's general debate, lçtatements were a3so made by the
Minister for Foreign AfPairs of Thailand and /the Deputy Prime Minister and
Minister for Foreign Affairs of the Solomon Xlslands. The representatives of
Albania and Cambodia spoke in exercise of the'right of reply.
The Assembly will meet again at 10 a.m. pn Monday, 10 Octobei, to
continue its general debate. l
l Press Release DH/1747
10 October 1994
much-needed forum for the exchange of views. The Center for Asia and the
Pacific had already held several meetings to promote dialogue and interaction.
Nepal stressed the need for timely implementation of Agenda 21, the
programme of action adopted at the united Nations Csnference on Environment
and Development (UNCED). The Commission on Sustainable Development had made :
good start and must not be allowed tu falter. In addition to providing more
financial resources and transferring environmentally çound technology to
developing cauntries, the international community should concentrate on
moderating conçumption and waste in industrialized countries. He noted that
Nepal was determined to implement structural adjustment programmes and
economic liberalization policies, including privatization.
Omar Mustafa Muntasser, Secretary of the General People's Commkttee for
Foreign Liaison and International Cooperation of Libya, teld the General
Assembly on Friday that certain States had been uçing international organs t
impose their contsol and expand their heqemony. They used the Security
Council to punish countries which stuck to their principles by adopting
independent policies. That was the context of the disputebetween Libya and
France, the United Kingdom and the United States. Action had been pushed
through the Council under Chapter VI1 of the Charter, even thouqh Libya had
not threatened anyone or jeopardized international peace and security.
Libya had taken many steps to pinpoint responsibility for the terrarist
acts against the Arnerican and French planes and had cooperated with French a
British investigations; Instead of accepting Libyaqs calls for talks, the
States in question had persuaded the Council to tighten sanctions. Thair aim
was not to uncover the truth but to achieve political goals. Libya had
condemned international terrorism and declared its readiness to combat the
scourge. Its territory, citizenç and institutions would not be used for
terrorist acts, and it would severely punish those involved in them. Libya
had accepted a proposal that the two suspects in the ~ockerbie bombing be
tried by Scottish judqes, under Scottish law, in the seat of the ~nternationa:
Court of Justice. Al1 it wanted was for the trial to be fair, just, and free
from emotional or media influences, and in accordance with the norms of
international law.
Prince Mbilini Dlamini of Swaziland told the General Assembly on Friday
that conflicts in Africa and elsewhere challenged the belief that man could
ever live peacefully, He supported an inteqrated approach Lo conflict
resolution in Africa, United Nations resources were being over-extended, and
the Organization of Afsican Unity (OAU) and the Southern African Development
Community (SADC) had moved to establish regional responçes to those
situations. The OAU was the beçt place to mobilize the efforts of its
members, while the United Nations could continue to play its role as
(more) COUNTRYREPORT
mEC t
ludugmce Unit
-. Libya
Important
PIeasesee thecentrefold insertfor noticeof additional
country reportsin 1995
J
The EconomistIntelligence Unit
15 RegenStreet,tondoSWlY 4LR
UnitedKingdom Colonel Qadhafi WU Colonel Muamrnar Qadhafi ured thé 25th annivenary of hir revolution to
perskt ia hisdefiauc* demonstrate hisdetemination to stay'inpower. Histirade against thUSA,hi5
paradeof military hardwareandhisth!eatthat, "iLibyab attackeâ, it will blo-
upthe whole of North Africa",were4eant to irnpreson hiraudience that he
would,resisail attempts toverthrowlhim. The mood of defiance was empha-
sisedwhen Libyan youthb sumed the Amencan, Britishand French fiagsand
when rnembers of subversiveorganisationsuchas the Red Brigadesand break-
awayPalertiniangroupsappeared at tqecelebrations.The displawas intended
toshow thatLibyawill not submit tq Western pressuretu surrendesthe two
Libyansacçuse odfbombingthe Panm pIaneover Lockerbie in Scotland in
1988,which killed270people.Colone? Qadhafi har made itclearthatthey wiI1
neverbe sent fortriaiin Scotlandor theUSA. The Egyptian president, Hosni
Mubarak haswamed that thecolonel'sremovalwoulddestabiIise theregion by
unleashing tribaIwarfarein Libya an'dgiving a boost to the IslarnistsThis
waming willnat deterthe USA from using the Luckerbiedisasterasthe means
by which Colonel Qadhafi çan be remqvedfrom power.
I
-fnrther tigbtenixig his The leader'sconcern forhis owp safety willdetermine the way in which he
pofitiçal control handlesany signsof dissent.The coup,attempt,oneyear ago, by armyofficers
oftheWarfeIla tribehas prompted him to seek new ways inwhich to identify
and neutraliseoppositionto his regime.Not content with themechanisrns of
the BasicPeople'sCongresses and the pmmittees ofthe Revolutionary Move-
ment, Colone1Qadhafi has introduceda new layerof conbol in the so-called
SocialistPeople'sCommands.Thesewi11have The taskofmarshallingmernben
of the recentIy aeated mahallat(comhunes) into absolute obedjence to the
leadership.Registrationof the rnembers of these commands willallow close
monitoring of theirzeal. l
l
I A... t
Support for sanctions may Somemembers ofthe UN Security~ounci~ haveargued in recent months forthe
wane- easingof sanctions againsLibya. When the Securi Ctyuncil met in Au
Russia'srepresentativeçited Libya? liatestproposalforthe triaof t 1 t'o
suspects in the Lockeibie affair-that thshould be med by a Scottish juryat
~he'fnt-érnation àlurtkf lusticein Th-yag-ueas a reasonablestepwhich the
internationacommunity should'acknbwle Tdhgeoffer was rejectedon the
grounds that accusedpersanshave no nght to choose the venue for their trial.
But China and some non-permanent mernbers of the Security Council
supportedthe Russianposition,whtle the ArabLeagueand the Organisation of
African Unity expressed disappointnient over the Western stance. Libyan
spokesmen,meanwhile, can beexpeaed to exploit thesefavourableopinion is
theircampaign to getsanctionslifted.\ _I-
i 1
-and an oilembargo Sanctio nill bereviewedin ~ecernberthir yearand areexpected to rernain in
rematns unïikely
place well into 1995. But whereas West European counnies are prepared to
sustain the currenl levof sanctions,thesecountries will not be penuaded by
US cal15foan oilembargo.Italy,Gerrnany,Spain and Franceremain important
customers forLibyan oiI(see OIL AND INDUSTRY) and oppose dernands for
sanctio onsoïl both because iwould Increasethe cost oftheirsuppliesf-rom
I
~Itwnw RepMf4tquart1Ç94 ' 1 O Tticfconmirt Intclligtn1994nir LimitedUbya 9
.
ade el lince the executionof Warfella army officerscharied with mup
atternpt last Octokr. The Revolutionary Movement was subsequentlyçalled
on totrackdom dissidentsbut thiin him ledto Colonel Qadhafitouring the
countr ty talkto hibaileadersin anefforto regaintheirloyalty.On August 3
he told inernbersofthe Zintan tribethatthey wereresponsibleforpunishini
traitorsin theirmidst."Whentraitors arediscoveredwithin a tribe,"he said,
"the Libyanpeople automaticallyconsider al1 members of thattnbe to be
traitors.They disdain the tribe and humiliate it."The phrase "the Libyan
people"istaken tomeanthe cornmitteeswithin the Revolutionary Movement.
Suchpersenition of LibyantribescouIdwellhastenthe demiseof the present
regime in Tripoli.Accordingto Colonel Qadhafi,he personaly steppedin to
save theJakahfamilyfrom the tnbe of the Zawiatal-Mahjoubara, who were
about to be slaughteredandtheirhousesburnedby"thepeople". Theprice of
theirsafetywasfor the headofthefamilyto denounce hisson, whoisallegedly
akeywitnessforthe prosecutionintheLockerbai eairand who hasfledto the
USA. The father was reportedlyforced to threaten publicly tocut his son's
throat if he isever found. This policy of public humiliation may lead the
Libyanleadership intodangerousterritory.
Neighbouring states make Colonel Qadhafitookadvantageof the visits by the presidentsof Sudanand
a show ofsupport Chadto discussaplanto integratethethreecountries-a processwhich he sees
as a prerequisiteforthe export of the Libyanjarnahiriya(state othe masses)
system. The outcome of the meeting wasa communiquéannouncing the
settingup of a cornmittee to studythe question; ntirnelimit was put on the
cornmittee'sdeliberations.None ofLibya'snumerous pasteffortsatunification
with other Stateshaseversucceededandthere is nalikelihood thata union of
Libya, Sudan and Chad will materialise.The Algerianpresident, General
Zeroual,expressed a "fim detemination to achieve integrati~nand compre-
hensive unity with Libya"b , ut thiwas clearly meant to please the Libyan
leader soasto elicihis supportfortheAigeriangovernment'sstniggleagainst
the IsIamistopposition. Likewisethe Sudaneseand Chadianleaders'willing-
ness to discussintegrationwith Libya stems from their understanding that
unification dreamsareclose toColonel Qadhafi'sheartand that humouring
him will inspirea favourableresponse to requests for financia!and rnilitary
assistance.Sudanmakesregularannouncements about plans for unity with
Libya while doingabsolutelynothing tocarrythem forward. At the ceremonial
signing ofanintegration agreementbetween the two countries inAugust, the
Sudanese ministerofstateat thePresidency,Awad Ahmedal-Jaz,destibed the
documentas "thepoliticalline defininthecorrectpathforbringing down the
barners dividingthe singlenation" and asa "watershed in relationsbetween
the twocountries".
sariclions corne rip for TheUN Security CounciIdeçided on August5 to keepsanctionsagainstLibya
review in December in placeforafurther120 days;theywillnext bereviewedin Decernber.Libya's
information minister,Ahmed Ibrahim,had indicated just a few days earlier
that his countr expeaedpositiveacknowledgement of itsdecisionto allow
the two Libyannationals acmsed ofinvohement in the bornbing of the
PanAmplane over Lockerbiein Scotlandin 1988 to betried by aScottishjury
at the Int--nat.-nal Court -of.. ..-.e in Th.---.... This optjmisk Was
A-, + .'- -... - ,
...
IO,.. , . .,......... ..
......... ...... ,-.. ....-...-........... Ubp -+.-.,
, .
I
.,.....:.;.....-..!, :..:,J-=:,Li..............eraimemkrs ofthe UN SeçurityCoundl apparently argued
. . " ,......-3'...'.;:2!iir:..fa:,..,. --.. xing sanctions to take account of Libya'sdtered position on
. . , ,-,!!:..:,:.-,...,,...: .the-su~p e..., utthere was no everaliagreement.The UK ambassador to the
. . .........
..._ .._:..U...........nnay,stated that theUK, the USA andFranceal1rejectedLibyals
... latestproposal on thegroundsthatsuspectscanmt be ahwed tq choose the
, , . _ .- _enue for.their..... H-.---d..._.._,_.a.h a....onenoih ..g.mor e.thanatternpt
. to divert sentio......om itsrefusal to complywith the relevantSecurityCoun-
+-+- .,-.;
.reso",-__n.As faras theTripolire&e isconcernecit ,he caseforLibyangui1 t
in the Lockerbiedisasterhas been male to look verythin by the amount of
evidence painting to SyrianandforIranian involvement, and the renewal of
sanctians isfurthei evidencethat their:tnie aim is tarernoveCuIonelQadhafi
frornpower. I
.. ,,-
1
Self-interest des in The absenceofArabMaghreb Union MU )eadenfromthe 25th anniversary
relations with Egypt celebrations.with the solitaryexceptionof the Algerianpresident, bears testi-
mony to the faa thattheAMUexistsdnly on paper.Libyahas ben exdudcd
hm ail Europeandealingrwith ~a~hkeb muntrier.andTripoliharfailed to
induce itscemembm in the union td defy the UN randions againrtLibya.
\
Meanwhile, a separatedispute between Algeriaand Maroccohas led to the
closureof their mutual border and $rther underrnined the organisation's
credibility.Thesedevelopmentshelp to kxplainwhyLibyaisIookinginstead to
Egypt toprornote itspoliticaand econornicinterests. MI Mubarakhasbecome
amore frequentvisitor to Libya,even descrïbinga recent visit to Sirte as"not
really ansitn but "a meeting with mybroxher in the samecountry".
It ha bemrne clear that the LockerbieFir is no longer the main issuedir-
nzssed bythe two leaders.When MrMubarak acceded to ColonelQadhafi"wish
andofferedEgypt as svenueforthe triallofthe twoLibyan suspects. he realised
thatthere would beno triaanywhere.His pleaswith Westernleaders tocease
theirefforts to toppIe Colonel Qadhafihavefallenondeaf ears.TheEgyptian
leadership's view is that themost Iikelyalternativeto rule by Colonel Qadhafi
l
in Libyawouldbe vicioustribalwarfare ;and anarchy,which could destabilise
thewholeregion. Wlth Colonel Qadhafi jn power, Mr Mubarak sees opportuni-
tiesfor Egypt to benefit from Tripoli'sorientation towardsCairo. As a result,
bilateralmlks now arefocused on conne+ng the two counaies by rail, linking
theirpower gsids,promoting jointvenyes and trade, and providingemploy-
mentopportunitiesin LibyaforEgyptiant ieachers,dodors, univenity lecturers
and farmea.Repression of the lslamistoppositionremains a shared concem.
Ubyashaw concerns Ubya was one ofsix Sahelian countri& which met in the Maliin capital.
about nrms tothe Tmg Bamako, in August ta discusssecurityproblernsinvolving the Tuareg,whose
ttibal souetyhasbeen dislocatedin recentdecades and drawn into regional
conflic&byvariousfactors NC~ as dr~ught. The closed meetingwar attended
bythe countries' foreign ministers, with ;theexception ofLibya, whose repre-
sentative was Its ambassadorto Bamako, AbdeI-RahmanHama. Conflict
between the Tuaregandgovemment forcesin Mali and Nigerhas led to the
proliferation of ams inthe region,an exodus ofTuaregrefugeesfromareasof
fighting and an increasein incidents of banditryacrossborders.Agreements
have been signed between the governm'entof Mali and the Movernent of
UnifiedFronts ofthe Arawad (which indudes the Tuareg and ather groups)
1 ~dP. 35 19.9Y
Laplaid nétpeos éaelegouverneme snutisdeevan e Conse il'ftat
l
Selo len commiss d au i re ouverne lam Fr e an n t,ce .
n'aur pa aits û renvod ye eu rt erroris irtean s ie àn T s éhéran
1 InvqusrrtIa inter*wpé-
rieurdeI'Etrrançasfegoum detGdve.shljustisuissavaitrc)aruri*etaunpointd'appud'unoct&ugoirvemcmer&l,r
wrnimentfrançasvaitexpulséancedamandatsd'arrAdiffu,juridiqpour tviterl'uvmitd'e usure d'enrrpidcp#dc
verTBhéren , 29 décemhresioninlrrnationaprrcdeux ,qu'umaillon de lachainc interYtnfioI'Ewfrw~us ne
7993deuxiraniepoumivisen Iraniens, Moshtn Scha- rd'entraideinicnracontre pui oublielesinidr2ü supi-
SuissepourI'assassint'un susptctts d'avopanicipéau Unc umarge d'appr6cciarion*
opposatumgirnedesrnoUehsmeunm.Quandlesdcuxhommcs ' Pam affai. peurdonceUC lCCQMUC goil-
LesavtoritMvéniqu avaientavaienrttt inurpciParis,endéfrnsdesinrkfia des vicmcsrnement.M. Vip~uioux a
uneplainviantlerefu'emEutmsifbtdcmandCleuexMnonait mut que Icsuton& fm-
dercasdeuxprésumesterro-en vernde lConventioneum .;,g;;;;at$"p=$: enhccp--la deuxIraniens.En
ns~. Lewmmksire dugDuver.pécnntd'cxmdltide1957(mu- ncmcnrL'intcmentdeI'asso-,dongcr mLhaçarirvie1l
nememchargédedireledroithk tn 1986parFrance. rprr-ciauon.quidtnoncfdansson
devanla hautejuridictaonavaisignéIc 31aotî1993Itsdmtmo'rtla Parlahm wune situatide ,-hnragb
mndu, meraed23 novernhà, deux dtcrtd'exmdiriovisantdvcxtradirion1957cidenla I'uf~emavtuglecomme cru
i'ennulatnesretraid'ema- lesIranie.aremisedesiniertn v n e de 77 ~f~6~$$~~Lkf>~~~
ditiopriparIeerrtoritkfrasésà lajusticsuissavaii trpoularépressiorenonsme. d~accordoudt Iocxo?i-
pim. maisnd chaquefaisreportte.tradmise+hSOS-Asenrasun ditionnCslplrcrrurporru-1
LcgouvernemtfrançaavaitJUS~U'cc 29 décembre.hle UItérPIdirà /mrc poursu~vretto-rC ., PIC pas
parudonnernelepndcmachia-Quai d'Orsay avaii notifietririerdoncd iloblir les man-'ufifiC dcsunp,es (
auxiYIctLrnduttrronsmeen chargé d'affairsuissque. pernmrs kvmtuà lacoopéra-$ieJ')""_ ayr ";
dtcidan~dcrenvoyelors desI'Efarfranyales deuxiraniensoninicrnarionulpour la dutvoqucr I
ftks dfid'annéttcn guidc ntscrajenrsexuadés. r'pre?'n du iorrorismea, risquesterrorlstcpour la
soupçonnd'assassitoliuqur. estimM.Vtgouroux *s6currtdnalional<r. par
LLsautonlbtlvébqust1'- kinr;erétsesvictimefi: coJ'Cpassculcmcntfondel ,,.,#'&e-,s. d'nciions
ciatioSOS-Atttn~asemblent- d'atl2ntats sulaconvcnride1957qu~faitdrologrsm& ,.Orlegouvcr-
aujourd'huin passc d'infiigcrsoirmême,les dcute-' aobligniion d'cx~r*daux, n'a pas. dans Ics
manildtnMe Balladur.accusitsimplrinrcnvoyCs TéhCran!uisscIbiumlif16Rippciuit~~~~~~~~~
d'avoimanquà Lsolidardes ,Abordd'uaviond'Aikrana.! l'irnpommvirtmcnt djuris*-*&.
dhxribcs an& lccmrismc Ap&sdes pmustatiodiplorna-pnidtocd&idCen 194parIc, ,U, &mgdion I,obligarirrn
A cnrendla concluiondu tiquesle pouvtmtmtnhelvb ~onseüd<~ptqw mu1 acceprel=d.dr msm-
.' CksnaVigmux, mtrcrtd23.contrele refusd'cxtradirion-un MalamenmhcrcbC pod~-~~incc--~ ~h~ ~ ~ ~~~
'~vanbrr uidao= publiqudu devat le Conseild'EuIInc
,-'tomed'b Icsautori,han-fou pu cd&rau ~emNtcsr, 'suvu'::bga rnru<cla' -befidrtmlimir p~~~ri~n.3
'FaiscintLçplusenclininvo-avaid&l& tmjnism suisde uct admnismtivc dkision. .demm ms*ibl*, aconclu'
";Queles ra-slssyanconduitmageuauidroit français, BerneisttntiiefrançaMonk;e MYigouroux. en demanam-t i
-hrk à cetindulptnpur le avaiainssuuhité.s'rememt dart du 24-25 octobre 19--).
:.:%i desmollahs.Avecune su Conseid'Etapourobtenir,M.Mgoumu ImnridC.(gucle &%$$ ~~~&a~~~~
'mdtniabi~~~~cc. legouvm- meninentempsurîfournivravedesIraniorpeu~rrr:coosidW,,,,sur$CSmotifsimpCn6u,
4QcinintCrélsirpirieudest~tioml, d'une silunrialuiucomme •un acf& gouveïj -naru Ir rirrriiLr
S. h meoriondeainté.parait mnrmire-droicrqui. : - ,' ~.r!--1 r +, sQcau&gs muionad'rcrr-
.tas~pkicudt I'Etr. wrsiorecoursavoidcscOniCqucnc.bdXtaçaafond6dstamrsur1.'iuU.w4i:C#M PiLadCstPimdu
~@r~d~qudeka raisod'Eiat.juridiquespgraveC.Alasir- icgalit~d'unedk~cinemu-1 g!n6rnl
tic dI'auditncOlivieJd- rarétrconsid&&commerclc- -ciwom du m-ssmm
Guillamod.sous-directtur'dvmt irhaut=hp~~a~n%ur-l &fgkzt- - a'iendue
1vétiquep&i& qiiea&sCOM~~'.tommissakdu ou-emtmcnla/ . . A contre-pie ddela piste libyenne
Lockerbi :enouvelles
accusation co s ntre l'Iran
ne nouvellebis, des inilor-
u mations bvoquent la res-
ponsabi!% Ce rlran danfatten Francoich a projeté,pour
tatde Lockerhie,que Washing- prerniere fois, documenta
continuentd'attribuer ALibye, te*.tDonnant la parole dB h
- attentahorriblequi provo- nonibreun ttlmoinç. dont d',
que la mort, en décembre ciens niemhreç de lajCV\ irn
1988,de 270 personnes prés qu&$ dans le dossier,Itl f:
Irxplosion.audesilisde l'?cos- muftiplieles indicestroublant:
se,d'unavionde laPa&. Sa thése : unexécutaii- n
Cesnotruellestnforniatiopro- bahlementmembre-& Front;
viennent du journal écossais pulaire de libératide la Pal,
TheDailyRecord =.qui rbper- tiii@-lonlniandement ge
çutait.hier, des documents d'Ahnied .lib-iC aurailp,
'&manan tessenices de rensei- d'(in-arrangement anteri6
gnement de I'armée de l'air entre lesservicessecretsan
américaine.Documeritsqtiallir- rtcaltCtdes Palestiniensp
niende rlntérieur,l'ayatollahAli Passerdesvalisesdrogueiss;
Akbar AMohtacherni. a verse éctlanged'unepromessed'ai
10miitionçde dollar(soitquel- a lalibérationdesotages oc
320 millions dFB), en ar- dentaux encore dkteniisau
liquideeten or,ddiverses ban - Pourintrodtiifaboiii
rganisalion- dontIc Fatah- dans l'avion C'estsarisdor
Conseif révolirtionnaid'&ou raisand'untelîransyiciqi
Nidal- pour perpetrerdes nt- selon Francovich, plusieursp
teniatsanticiccidenta~,etMI- s?ntialités. donlechef de
TkhCrantvoulaiseLvenger de la répoque.iontsanndé leurnbtl
destruction-par erreur., en surce vol laderniéreminute
juillel1988, bun aviode ligne Le filmdu realisateuarnérit,
iranienabattuawdessus du Gol a suscit6 une grande émoti
fe, avec ses290 passagers et parmi lesfamillesdes victim
membres GCquipaie. par un de I'attentqiiirelayéespar
croiseurarnCricain. nariementaire britannioue.c
viennentces documents estime avoirCté trornPeest
américains selon .me Daily les enquetes officielleet c
~~~~~d .,ildatent de 19gI et demandé d'autrerechercher
sont en fait des - meççager En vain. Apréavoir mis en
sespions travaillantenIran.Et seI'irnpa.aRt4 du fil- fi
si ce raonot-i est soudainaliofairesbritanniqueproche de
rkcernmentjodéclassifg.-onté Libye - Londres continu
luiaretirésonearactere confi- hierh difendre la =version
dentielDkfense-. byenne 9 - Washington n'av
pas faide commentairehier.
Ce n'est pas la premiere fois Difficile, dances argumer
responçabititiranienne. ty a contradictoiredes uns et d
un an, Lester Coleman,un ex- autres,de decouvriroùçe nic
agentde laCR, pubitaitun livreavéritbLogiquement. fehér
dans lequel idénonçait I'implide Lockerbie.tToutnaussi Io
cation de TéMran et Damas quement, Tripola fair6léreri
dans ratlental dCockerbie.Un 3 r'aiticle du-DailyRecort
ouvrage qui. disaitil, lui avapour réclanierllevéeinimbc
se dcsemeiiaces des services te des sariclionimposees r
secretsanibricains,Washington I'ONU depirisavril 1992..
avant décidéooursuivaitil-et A. Gn(avec AF
II-ii'btait le seiil-, de
.blanclii. la Syrie (et donc rebPndw& r,~ncfnpnndrlmefl
en raisonde sa partic unI&UMI.bk?~3AlfJ es1Anotui
!ion Bta guerre du Golfe auK fat~r~fnherr~ai,zCS &.nc 3~0
cotesdes alliPsantrirakiens. ra~iu~ THEÇUNDAY TELEGn"APE !l GLIARY5. 1995
Apolice surgeon issued 59 death
certificates: the authoritiesinsist just 58 died
Mystery of
issing' body
Lockerbie
for despite Mr Hurd'ç
by JohnCoates assertron. hir Fieldhouse rriithotlioficialstoryof
insisttiaar.even nohe ha5 why the disaatoccurred."
THE POLICE surgeon who never been intewielved by During the fatal accident
issueddeath certificatFor poIice about whya body h= 19YOunLackerGie.McoField-
59 victims of the Lockerliie labelled"DCF12" lusinghjs fiuiirepeted Iiclainitlia 1
bombing has vowed to con- theirrecords.s nappear in rlierivasa body itiisçing.
mysterys orhwhyosScottisli Certainly klr Fieldhouse,His evidencivascountered
police claim the? hai-t isin no doubt thabe found Liy apolice sergearlwlio
details only 58bodies. thebody. The fielnoteshe claiined kir Fieldhouse had
He helieves thata body made at the time tead: dureduringidentificatiol-
ma. have been 'removed "DCF12.Male. Hiilside.N. tlie bodiesIriIiisrvritten
fmm the siteof thçcrash. EastotShawhilZFarm." report.Iii~wevcr, Slieriff
addingto claimsthat tearn reporr submitted by hiitot Joliii Marureniarked tllat
Lockerbie andentamperedto Dumfries and Calloway &IrFieldhouse'sinformation
wirh the evidence in an policin April 1989=ad:"1 had beei"overiouked". He
atterittocoverupthecause am absotutely certain thatwashappytrirecordailapul-
ofthe disaster. thehodycoded DCF12 was in undeservedcriticisrn \iis
David Fieldhouse had 19 the field. easof Shawhill activilies".
yearsexpcrienceas policc Fam." Sixytars aftcthe Locker-
victimofaccidentsor disas* But +che investigaiing biebwnbing.Mr Fieldliouçe,
ters whenPan Am Bjght103 Determined:Fieldhouse authuntiesderiiehIrField- naw ivorksin private prac-
crashed over tbe Scottish house'sdaim. süying they ticeIIehas rvrittentothe
bordertown of Lockerbiein Lastweeksaw the mystery *atdthatlocstirinMr Field- omcerincharge oftheLock.
December 1988.killing270 of the rnissing Lockerbie houseisnow convincedthere remarkalilas itis regret-
people. rvhenTarn DalyellthemLab. ha5either been mix-updue tablthat therhas beenno
At the invitation of the ourh,lPFurLinlithgorv who to poor récordakeeping ar furtherinquiry ome asto
basad surgeonat.veteran of bas caiiipaignon behalof attempts havebeen made to wliacould havehappenedin
the 1985 Bradfordfootball the victirnrelativesraised concealthe bodyofsomeone ilicaseof tlibody wltich 1
stadium disaster, waatthe the isstwitb DougiasHurd. traveIlingon PanAm 103.n ialielIDCF12-this being,
disaster ssene irithin feurilte Foreigli Secrtt~ry. Relativesofthe Lockerbie unresulvedissue."are, an
hours.Hespent thenext two whyittlie auihorities in Scot-ictimsalsoharbourseriaus Awply [minDunifriesand
ddys collectingbodies and mirgivingsaboutthe "miss- Galluway's Deputy Chief
isAccompanied byifacpolice gatingtheLockerbiedisaster- ing" body. Cuiistablesays theletteris
oficerthroughoui.Mr Field- have taken no noticeof bfr The spokesman for the "Lieinconsidered".
houseissued59 deathcertifi-Fieldhouse'sclaimtlithere 103. Dr JimoSwire, whvse -.
cates.The location of each \vas a discrcpancy in the daughter was kilfedin the
body wasmarked ona map. bodycourrt. crash. said:"Ifit turns out
He wasthereforsurprised blr Hurd replied thaMr thatthereha5 beendeliber-
policebaddetailsononlyt58h Fieldhouse hadbeen "inter1 ate dtception rather than
bodies: vfewed several tirtiesby incornpetence overan unac-
house.wliow35cin the public counted+for body. that has
galleryduringlastWednes- proloundimplicationforthe
day's adjourntnen?debate.
could~iobelievehtsears. Fax fmm : 12125934787
NDV-P0-B6 18x23 FROMzLIBYAN MISSION ., ID: 1 212 553 47B7 PEI: 17
.-, PAGE 1:
Conseil de sécurité
S/1995/138
14 Mprier 1995
-w=
ORIGINAL ; ANGWS
--
O- DU 13 F&lRIER 19951 mm~~& AU SE~AZRE GEUEF~E~L
PAR ZS REPKÉSWAHT P-
~TRIYA AECABE LIBYIEMKE
AW~S DE L'ORGANISATXQNDES Ui16NS mIES
J'ai I'ho~neutde vous coanminfquer ci-joint le texte de la résolution
Q41REs/lS66/U sur la crise entre La 3maùLriya arabe layenne et les
kats-Unis d'hgrique, leRoyame-Uni de Grande-Bretagneet d'rrliuide du ~o;d et
la Praace, que le conseil des ministresde 1'0rganisatio ne l 'unit6 afrieaine a
adoptée à sa eoixmte et Uaih session.
3e eous serais obligede bien wuloir faire distribuer Le texte de cette
r6solution cemar% documentdu Conseil de shriti.
5 'Ambassadeur,
l l Fax fFD~ : 12125934767 1 pg: 18
NOV-20-95 1~~24 FROH-LIBYAN MISSION 1 ID:1 212 533 4787 PAGE II
/ii,
5/3995/138 -
F'ran$ais i
Page 2 1
~nnexe/
'[OrLginaL : anglais,arabe, fran~ais]
Le Conseil des ~liilisti~~de 1'0rganisatlio ao I *unit6 africaine,rhini an
sa soixante et uni& session ordinaire, du 125 au 27 janvier 1995 Z Adéiç-ma,
ehiopie,
i
pvmt examiné le rapport du Secr~taixe,g&nlral sur le differend pi appose
la Grande ~amahiriya arabe libyenne ppulaixe et socialiste aux Etats-unis
. d*Urlque, au Royauma-Uni et h la France,apres avoir entendu le chef de la
dglegakion lihyenrtf et les intementions desldlffkents d&l+&s sut le
diifirend qul oppose Ia Libye aux trais pays1 oeeidentaux,
I
Guide par Les principeset les objectif der Chmes de l.om ec de I'OW
gui demandent aux pays membres de ne pas reecurit a la force ni 3 la menace
d'utiliser de la force, mais de reler leurs différendspar cles myeas
pacifiques dans Ir respect de l*i~ndaae+,de tous les pays membres, et de
s'absteaix de mettre en danger leur souvsraineti au leur LntPgritB territoriale
et la euri rit€ de leutspuples,
..pa~r#?laat la deelarationdu SscrgtaFre g&&al de 1.0- du 6 décembre 1991
, concernant les menaces américaine et brit~uiq~le Eorrriul&esc~ntrela Grande
J&iriya, et darislaquellele Secrgtake g5nGral demande aux deux parties
.eoncern&s de faire preuve de retenue et d'esçayexde trouver une solution par
le biais du dialogue et de raoyenç pacifiques, çonEom&enf aux principesdu
drcrit hernational, de remet de la souveraineti des États et de non-recours
éI des moyeas gui sont conttaires aux procfdurrs3&&les,
' Se rdf&rar.t'B la rt56olution No 3457 de la cinquante-huitihe session
erdinaire du con#il des ministres tenue Bu Caire du 21 au 26 juin 1933 et à la
rEselutiaa 10 1525 de la a~ixantihe session ordinaire du Conseil dos miaistres
tenue à Tunis du 6 au'11 juin 1394, 1
1
armelant &alement la BIclaratfon de l'Organe dentrai pour la prëventias,
... 'la geEkLon et le t&giemnni des con£lits rkvni au niveau des chefs d*&tac eu
le 7 dgcabre 1993, entesinantla zé~olution prBcedente concernant la
'Caire,
solidarite avec la Gradde JaW%hiriya Uabe libyenne populaire et socialiste, et
'soutenant ses efforts en me de parvnkr 2 une solutionpacifique de la crise '
dans Te cadre du cespect de la souverainet&nationale libyenneet des ptincipes
au &oit: international, l
. . I
pnant' cOnrpte de la position de la Crande Jwhiriya qui condamne le
t&roriçme sous .toutesses fomes ainsi que tous ceux qui ont recours au
terr~rim ou l'mcouxagent, ainsi que de la qisponibilititotale de la
. .&friya ë apportex sa cua@ration 8 fout effort regi~nal ou inteznationaï
fi6aht a trouver une eolution ce problhte, i
'* .. 1
1
: l Fax from :12125934787 Pg: 19
MOV-2B-95 18:24 FR0M:LIBYAN MISSIUN fD:l 212 593 4787 PAGE
(5
- s/199SJ138
Français
Page 3
mtmt avec satiafaetim les iaitiative~ psitiws pr'isaapar la Grande
Jamahisiya pug résoudre ee diff&ad, son acceptation de la rêsolution du
masil de &caria No 731192 et sa requete au SecretaiXe geai gour qu'il
trouve une fomle pour l'application de ladite r6~~utf~n. ainsi gue la
eoopératAon dont ellea fait preuve dans le contexte de se8 initiatives et:de
@es propositions,
p p pjri 1ii pii6&i~liii=IiiiiiiiliL -.,-,--1- ,--
I
mbismnt les peuples arabes en Libye et dans les pays vcrfsias a cause des
mesures coercitives pr3ssa l'encontrede la Libye en application des deux
e5aalutians du Panseil de skuris : (748192 et 883/93),
péalorant i*hdiffFSrence des trois pays occidentaux Èil'égard de teutes les.
résalutions successives prisèspar les arganiçations régionalesen faveur daune
solution juste et mitable du diff&rend,
Goulicmant: les dangers que remesente la continuation de cette crise
(frO~btbie) sans une solutiau satiefdsante pour tautes les parties sur le plan
de la securFte et du r&tablisSen€a?t Be l'ordreet de la paix en Afrique,
sot-wt Mrique du Nordet dons la r%iun ÿiediterrankrine,
1. SE E&L;IcITE de la dklaration de la Grande J-Lya aabe libyenné
ppulaize et socialistergitërant sa condamnationdu terrorisme et sa totale
dfapoaibilité H -ter, dans le des efforts internationaux, avec toute:
paxtfeconcernk par la 1ut;Xecontre:le terriorisateet son kadication, ainsi gie
du sens élevé de respoaçabilit 0t de la rotanue avec lesquels la Libye traite
cette crise;
2- WRXKE SA P~OCCVPATION üevaat l'escaladede la crise et les aienaces
d'wser des sanetfons supplkmentaires ou d'utiliserla force conme methde
Us Irs rtelat5es sntrs Btats, ea qui eafistituerstitues vialatien dca chsrtea
de l'on et de 1'0m ainsf que du bit et des nomes internationaux;
3. R~AFFTRMEsa salidarit6 avec la Grande Ja~iabiriya arabe lFttye~e
aopulaiue & socialiste et reccamande que soit &vitGe toute =sure susceptible
de faize mater la tansian et, packant, d'avoir des corss4qumces nefastes pour
Le peuple arabe libyen et les pays voisins;
4. WWm DH APPEL a toutes les pacties concernéespur qu'elles rgpondent
~~~~~~~~t. aux hitiazives allantdaes le sens du dialogue et des
n&wiations, en vue d'aboutit a une solution pacifiquede la crise ~onform&ent
l'Article 33 du Chapitre VI de la Charte de 1'ONIJ qui invite les pays à régler
leurti difftsends yax:voie de ndga~htion, de dâiation cenfe-nt au dreit
internatLonal, et DEMAWDEun jugement juste et équitable des deur suspects dans
un pays neutre accepte par toutes les partries euncm&sç;
D$CIPE de mettre sur pied une camisofon rainisteiells ~hatgee de
5.
prendre contact avec les partiesau différend en me de coordonnerles efforts
et les initiatives et de pmettre le dialogue en me de parvenir à uri t&glè~pen-k
juste et *itable du conflit; Fax from :12125934787
NOV-SB-95 1B:25 FR0M:LIBYAN MISSION ID=1 212 593 4787
Sf1995/138
Français
Page 4
6. &=*RE SQH ~PEL IQ~IC~au Conseil de d4mritO FUI &'il r~00~9idtEee
-8 résolutbns ?31/92, 748/92 et B83/93 et Id= l'dargo sur la Libye
pi a pzL8 des iaitiatives positives et"a &pondu favotahlaeat aux r6~0lutiona
des organisations rwionales pour régler la crise, et UNCE W au @AS@L~
de akuritb pour qu'il adopte zme neuvelle résoluti611 sur le jugeaaentjuste des
suspects dansan lieu accepte par -tes les parties eoncesnëe se qui
*mettrait d'ëtablir la WitB et de tendre justice aux vieines et â leurs
famLlles;
l
7.. DEMUUDEau ~ecrdtake qgnérhl de 2'a de peursuivye sea effozts afln
de trwer une solution rapide a cette crise et d:en fairerapport a la
soixadte-deuxiGme sessionordinairedu Conseil deg ministres.
IFrankfurt denialunderminesLockerbie case
idce& itw*rqama&m myqudm~MPis&oF c. klka~rrn-
firinCrcrrrrtnlwhcbfÏnt 'W7w.ntbe StoioatkcFom0iEa.b +wi& prribuofrk fih
àfd Dm&k CF, iP'biCh
Gcrmrnbooi*~db-fP Pd& dtnrniswerck-
thc~nwT- ln- hkidthcbombiq,&â~dOc-
dimrgiinsirhcbaLibja -='Y~==w~
dWmmMfRath.
mm pablie 4 bu LiWiruurimVntZRZEE
t-dtbubtibndhin ~omofaGammamri
*aitMdcar*thu vi~inimrm~gh Zickor
hlP&tabg-- -m d Mr m- 1
mmP!,- iualarmm ihD+~.rnbrL aw'Thiir@mkiyr*-
Ekbdl MW, *rhapw- litfigow,rtid~m~tturtbedc-wdwaLhc
-+Id Wtlgi*vat cdl.protaipp~hm Ger- GcmnmarhDmdcrldtbe
mr~y~~ni~tbpt Surtisbpiiam
*nSt~w~k~pir pkb darÿrimtwfii&hspppoieda>
dlr
. ~mtgeGcmsppwem-
of,, md deniFuaMh - in-
tt~~invcrtipatondtba \dKdiciraUpledif6aitirpk
hbtc Man ÿF m -DTT %=-U=-c -
Lw off4 aMdse (de) md NAnONS
UNIES
l
1 Conseil de sécurité
I
I
S/1995/226
27 mare 1995
FRANÇAIS
ORIGINAL :ARABE
LETTRE DATE EU 27 ms 1995,ADRESSE EU SE~TAIRE GENE=
PAR LE REP&SENTANT PERMANENT DE LA JAMUIRIYA ARABE LIBYEHNE
AUPR&S DE L*ORGANISATION DES NATIONS UNIES
J'ai l'honneur de vous faire tenir ci-joint le texte d'une note intitulge
"r8eolution 731 (1992) du Conseil de a6euritO et derniers dvt5nementsdans
l'affaire de Loekerbie".
Je vous seraka oblige de bien vouloirfaire distribuer le texte .de la
pr8eenée lettre et de son annexe comme document du Conseil de e8eurit8.
Le Représentant permanentS/1995/226
Françai~
Page 2
&SOLUTION 731 (1992) DU CONSEIL DE SECURIT ET DERNIERS
EV~NEMEN TANS L'AFFATRE lDL LOCKERBfE
l
1. La résolution 731 (1992) du Conseil de 86furité eet fondée eut un acte
d'accusationhie par Le Procureur gén6ral d'Écoeae le 14 novembre 1991 et sur
un autre acte d'accusationprononce par un grand jury au Tribunalde premi&re
inatancedu dietsiet de Colombia aux &tata-unie dan6 l'affaire de l'accident du
vol 103 de la Pan Am. Le r8aolution eet égaldent foncï4esur des reneefgnements
reunis par llBcosae et les Etats-unie sur une @riode de trois ana, au terme de
laquelle deux Libyensont &te aecusée, sus desjr6clamat.ianf rançaises liees
1*accident di vol 772 dlUTAI sur des reelamationebritanniques et américaine8 et
sur des r6clamationecomunee prhsentbee par les trois paye apr&s l'annoncedes
deux aetee d'accueation (documentsS/23306, 5/23307, Sj23308, SJ23309 et 5/23317
du Conseil de aécuriti). S'agiseant de l'incident de l'avion de la Pan Am, les
Gouvernemente britannique et américain ont demandé 1 la Libye :
a) De livrer, afin qu'ils soient traduiti en justice, tou~ ceux qui sont
accuses de ce crime et d'aeeumer lrentiSreresponsabilit6 des agissements des
agents libyens; I
I
b) De divulguer tous lee renseignementelen ea posseeeion sur ce crime, y
compris les noms de tous les reeponeables,et de permettre le libre actes tous
les témoins, documenteet autres preuves rnat&riellesy , compris tous lem
dispositifs d'horlogerie restants; 1
I
C) De verser dee Lndemnitea appropriéeej I
d) Lea deux Gouvernementa, auxquels s'ebt joint le Gouvernement français ,
ont Bgalement demande a la Libye de m'engagerConcrètementet formellement ne
plua recaurir au terrorieme,eoua quelque fo& que ce eoit, et a ne plus offrir
son aide aux groupes terroristes et de b4diatement. en prenant dea
mesures concrètes, qu'elle a renonce au terrorisme.
2. Sous la pression des trois Gouvernements, le Conseil de a6curit8 a adoptg
la r&solution 748 (1992), dans laquelle il s'eat attarde eur la queation du
terrorieme. Par cette r€soLution, le Conseil de s&curit€!a impo~é a la Libye un
embargo &rien, diplomatique et militaire, qui va B l'encontre de nombre de
dispositions de la Charte de8 Nations Uniea, bien que la question oit
eaeentiellementun diff6rend d'ordre juridique,, regi par la Convention de
Hontseal de 1471 pour la rt5pression d'actes illicites dirig&a contre la egcuritb
de laaviati~ncivile. Par la suite, le consetil a adopté la r&aolution
883 (1993), par laquelle il a renforcé les sanctions.
Ces eanetions ont fait beaucoup de tort a notre peuple dans des domaines
divers. La Jamahiriya arabe libyenne a préserit0 au Conseil de e8curit6 les
documents suivanta pour exposer les effete nesatifs que les sanctione ont eue
dane diffgrente secteur8 ainsi que leurs conat5quencee n&fastes pour les pays
voisina : SJ1994J921, S126654, S/24961/Add.l, S/25559, S/25990, S/S6139,
5/24448, S/24463, S/24530, SJ24629, S/24186, :/24334, 5/24381, S/24427, S/24428,
S/23855' 5/239L5, ~/23954r 5/24004 et 5/24072.; S/1995/226
Français
Page 3
3. Malgr& le cataet&re FnaolLtedea dmandoa prOsent6ee par les Gouvernemente
britannique et am6ricain et le fait qu'elle5 soient en totale eontradictlon avec
les dieposition8 du droit international et des instruments internationaux
relatifs aux droits de l'homme, en particulier le paragraphe 2 de l'article 14
du Pacte international relatif aux droits cFvFla et politiques,la Jamahlriya
arabe libyenne saest confode a toutee lem diapoeltfonede la r6~olutLon
731 (1992) du ConseLl de 84curit~ et a tout mis en oeuvre pour trouverune
solutionqui soit ccmpatible avec la lof. Les mesures priees par La Libye
muvent Btre r4aum0ese-EI euft :
a) Dbe qu'ellea sesu le0 acte8 d'accueationBtablis par la Grande-
Bretagne et les États-Unls, la Libye a exerc6 sa cetence eonfonaément B la
Convention do nontri5al de 1971 et nd un juge pour enqubter sur cette affaire.
Les autorites am&ricaineset brftanniques ont toutefois refuse de coop&rer avec
lem autorites libyennes, une intransigeance qui a eu pour effet de ralentir lee
procedureeengagees pour juger les deux euspets (voir les documents Sj23417,
S/23416, S/235T4 et S/23441 du Conseil de s&curit&);
b) La Libye a suggér8 que l'on saLeieaela Cour internationale de Justice
pour e'asourerde la validlth dee aeeueatione portées contre lee deux suspects
libyens et a pro-86 de livrer ces derniers au siege du PNUD Tripobi pour
qu'il= soient interroges. Elle r &galement suggér0que le SeerBtairegéngral de
1'ONü crée un cornit4 juridique campo66de juge8 connuspour leur neutsaliteet
leur integrite et qui seraient charges d'htablirles falta pour s'aseurer du
bien-fond4des accuaatione pdrtt5es contre le8 deux eus+cti et de mener une .
enquête approfondie. Que le SecrBtaireg6n6ral gtabli~sela validitd des
accusations, et la JamahLriya arabe libyennene e'oppoeereit pas a es que les
deux SUEpCt8 soient livresB une tiercepartie, soue la reeponsabilité du
Secretairegdngral, condition que celle-ci s'engage ne pas lea livrer B une
autre partie (voir le document S/23672 du Conseilde 8BcuritB);
cJ La Yamahisiya arabe libyennea eaisi unilat6ralement la Cour
internationale de Justice pour prdeenterson point de vue$
l
d) Cette affairea 8t6 BvaqriBe lose de la deuxièmeaeeslondee CongrBe
populaires ggn8raux en 1992, qui n'ont vu aucun inconv&nient ce que les deux
suspecte soient interrogea et jugds par le Cornit4 de eept pereonnea erde par la
Ligue des États arabes ou par un tribunal juste et &quitable accept6 par toutes
les partiea. Au vu des faite ausmentionn4s,la Jamahirfya arabe libyenne a
d&clar& qu'elle Btait pr&te ilengagerdes n6gociatione avec les $kat8
int8reee6a, mous la direction du Sserdtaire g&n&ral, en vue d'organiser le
pracPa dane un pays neutre sur lequel e'accorderaiefit toutee les partiei au
conflit et qui pr6eenteraJ.ttoatee lem garantiesn8ceaeaires pour d6couvrir le
v6rith (voir les documente S/23338, S/26313, S/24961 et 8/24209 du Conseil de
aecurite)r
e) La Jamahisiya arabe libyenne et lem avocate des deux euapecte ont
adreae6 au Secr6taire general de l'ONU un certain numbre de questionspour qu'il
les pose aux trois pay~ concern4e aine1 qu'aux membres du Conseil de a&eurit&
(voir lea documents Ç/26500 et S/26523 du Conseil de 80curit&). 8/1995/226
Français
Page 4
l
1
Apr&e avoir reçu lee r6ponses certaine8 ,deeee queetionfi, la Libye a
notifie le Secretaire gengtal que lem garanties qu'il offrait &taient
aecept&ïes et suffieantes et que la Jsmahiriya' arabe libyenne, en tant qu'dtat,
non seulement ne voyait aucun inconvénient ce gus les deux euspecte soient
jug&e par un tribunal, mais incitait ces derniero ilaccepter cette issue, Lee
avocats de8 deux su~pacts,au nombredeaquelefigurent des conseillere
juridiguee de diff6renta paya, dont la Grande-Bretagneet loe Étete-unie,
*
Btaient toutefoia tres pr&oecup&a par l'effet pr6judieiable que pourrait avoir
sur les jurae Bventuele la publicite faite aux $tete-uniset en geoeae autour du
procas et avant que ce dernier n'ait lieu, par l'absence de ptoc6duree normalee
d'extrasitionet par le refus dee autorit68 ehakggee den poureuitee de faire
connaîtreles preuvee qu'elles entendaient pr8aenter lote du proe8s. L'Bquipe
chargde de la d8fenee a cet- que ce refua compliqueraiteoneid6rablement aa
tache (voir les documente S/26500, SJ26523 et 8j26629 du Conaeil de eGcurit8).
l
4. outre les initiatives de la JamahLriya arabelibyenneet les efforta
qu'elle a dgplayes en vue de parvenir B une solFion compatible avec les
diepositionsdu droit internationall ,e Cuneeil ide la Ligue dee Etats arabes a
adopte une r6solution le 27 mar. 1994, dans la4elle il a appuyé la propo~ition
du Seeretariat gbn4ralde la Ligue de faire juger &guitablernent lea deux
suepeete par de8 jugea icoe~aie et conformément 'audroitBcossais, au si&ge de
'la Cour internationale de Justice a La Haye. ~a Ligue arabe a prie le Conseil
de sec~rite de tenir compte de cette nouvelle p+poiition e6rieuee en vue de
trouver une ~olution pacifiqueet d'empêchertoute dgt8rioration de la situation
susceptible d'accroîtrela teneion dans la regidn (voirle document S/1994/373
du Conseil de e8curit8). l
l
5. Les trois Cauvernementa n'ont pae pr0te aux tentativeset aux initiatives
libyenneset arabes l'attentionqu'elle8 meritaient et ont fait la eourde
oreille aux points de vue e~poeee par l'Uniondu'Waghteb arabe, la Ligue des
, Btats arabes, E'organisation de 1'unit8africai.de, 1'Organieation de la
Conference islamiqueet le Mouvement des paye non aligngs; ila mont demeurgs
intraitables, maintenant leur positian,m'en tenant a leurs exigeneee
LllBgitimes, en particulier lRabligationpour lem deux euepecta de compasaPtre
devant un tribunal amiirieain ou Bcoseai~. En conséquence, le Conmil de
1
s&curit& a ét6 conduit B se hater d'agir eoue l'empire du Chapitre VI1 de la
Charte au lieu des dfspoeitiona du Chapitre VI, et i fmpoeer de8 ~an~tions
draconiennes totalement dieproportionnées avec 17 diff&rend,
6, Lee troie Gouvernementsdeeurent intraitables en depit des faits nouveaux
survenusrapportLepar les moyenad+information,,du dibat qui e'est disouk6 a la
Chambre des conimunesbritannique le ler fevrier 1995 et dee d8clarations faitee
par le porte-paroledes familleades victimeabritanniquesdu vol Pan Am. Cee
faite nouveaux ont revelb de grave8 d8fautset lacune6 dan8 le8 Lnveetigations
effectu6ee en rue de dkouvrir les v6ritables causes de l'explosion de l'avion
da la Pan ~m effectuant le vol 103. Par ailleurs,ile ont montre qu'un certain
norchre de fait8 dtaient obscurs et que nombre dee questione demeuraienteane
p&ponse; les familles dea victime8 britanniques'duvol Pan Am ont de ekrieux
doutes sur lea enqu&tee menées par le8 autoritee bxitannlquee et les rt5sultats
euxquele ellee ont abouti. Ces doutes reeeortsnt clairement de la requête que
M. Jim Sawyer, porte-paroledes familles dee vic%imes, n adreashele
19 janvier 1995 au Parlement euro#en, et dans laquelle il dgclere que leaditea
I
l /...
I S/1995/226
Français
Page 5 .
familles ont demandd Lnotamment de nouvelles Lnveetigationeet ont eollicitg une
rencontre avec me Thatcher, qui Qtait alore Premier Hinietre, puie avec
M. Major, le Premier Ministre, qui ont toue deux refus&, Les familles
considarent que lem enquOtee qui ont et6 menees n'ont pae reusei dgcouorir la
v6cit6.
Alors gue les autorites chargese de l'enguete en Grande-Bretagne et aux
dtate-unis fondent leur acte d'accueationsur une versiondes faite selon
laquelle, le 21 d4cembre 1988, lae deux suepecte ont dépue&, de leur propre
initiative ou non, A l'adroport de Luke, Malte, le sec en queetion ou un sac
deetination
similaire a bord du vol de la compagnie a4rienne Air Halta KM 180
de laa6roportde Francfort, apr8s avoir place aur le sac, de leur plein gr& ou
non, une Btiquette viaant ce qu'il eoit embarquesur l'avion se rendantde
Francfort JFK airport, & New York, via l'aéroport de Heathrow.
Alore que l'acte d'accuoation Btait fonde sur cette version dee faits, un
document du FBI dont a'fait Btat le journal The fndewndent dans son Qditlon du
30 janvier 1995, donne une version de8 faits eompl&tement différente. Selon
cette version, le sac aurait Btd esharqu6 dans l'avion a Francfort. Le document
du FBI indique qu'il n'existeaucune preuve de la preeenee du eac B bord du vol
d'Air Malta et mentionned'autresParties que la Libye, gui seraient derriQre
l'exploeion de l'avion.
Un document des aervicee de reneeignementaerlena amdricaine r&eemment
d8couvert doms une nouvellevereion dee faita contenant plus de details sur qui
eet desriarel'explosiondu vol 103 de la Pan Am. Un article publie dana le
journal Sundav Teleariarih du 29 janvier 1935 declareque d'autres parties peuvent
&tre derriarel'exploaloneumentlonnbe. Un articlepublie dans le même journal
1s 5 janvier 1935 fait Qtat de la divergence entre le nombre de certifieatm de
d6e8e '8tablia par le dcleein l6giete pour 59 vlctlmes Lockerbie et le nombre
de corps retrouvga, qui n'&tait que de 58, et expliquecette diffdrenceen
fafeant Bgat de l'hypoth8se 8elon laquelleun dee eorpa avait Bt& retire du lieu
de l'exploeion, une 6quipe d'agents am4ricaineBtant venue B Lockerbie en vue de
ddtruire les Blémente de preuve dane le but de diesimuler lee causes de la
catastrophe. Le médecinl6gi6t8avait btd 6tonn6 d'apprendre que le police
6eoseaisse n'avait de8 reneeign%ments que sur 58 corps.
Lee $&clarations faitesnotaannent par certains responsables et des proches
dee victimee suffisent en elles-mhee eaper le fondement des actes
d'accusationadricafn et britannique. Le seul moyen de e'en assurer set
d'effectuer une enquate impartiale gui fasse toute la lumiare et ne laiase
aucune place au doute. On trouveraci-aprssquelques exemplee dse nombseuee~
d6elaratione faites sur les circonstances de l'accident de Cockerbie qui
méritentd'&tre r6examin6ee i
a) La d&elaration faite par M. Kartin Kadman, père d'une dee victimes :
"Un aseietant du PrBeidant Bush m'a dit que le Couvernement amlaricain et le
Gouvernement britannique savaient qui avait plant4 la bombe et comment cela
avait BtB fait, mais qu'ils ne le divulgueraient jamaiswf
b) Une dhclaration faite dans un club londonien, en mars 1989, par le
Ministrebritannique des transports,au cours de laquelleil a dit que le
/... S/1945/226
Français
Page 6
I I
PrdeidentBueh et le Premier HinLetre britanniqubHme Hatgaret Thatcher avaient
d&cid& lore d'un entretien tdlephonique de rBduLre le niveau de l'enquDte
judiciaire a Lockerbia, ddclarationque le journaliste David LLbarow a
I corrobr6e avant de la supprimer du livrequ'il & pubLi&par la euite;
1
La d6cluation de H. PhLbbi, ancien rdsponsabledes asrvice~ de
C)
s&curft& British Airuaye t "Je n'ai trouvédane lee documenteaucun dlement
prouvant l'existence d'un b8gage non acecrmpagn8"t
l
d) La d6claration de MI Baull$re,vendeurde minuteurs,faite en
1990-1991 r "J'aipas84 toute une semaine avec les membresdu FBI et lorsque
j'ai voulu voir la piicedu minuteur, ilsm'ont: rependu qu'il# ne l'avaientpas
et que c*&tait la police 6coesaise qui 1'avait.l J'ai enauite passi- une aernaine
avec la police dcoesaieequi m'a declardn'avodrexamin6 qu*une photographie de
laditepiace." Il ajouta t "Un officier de police am6rkcaLn a dit qu'il y avait
une explication 2itout cela :trois de ses assietanteavaient d&clar& eous
eermentqu'ilsavaient trouv8la piéce en question et qu"l8 avaient rempli un
documentl'attestant, Cependant,j'ai apprie par la suite que c'&tait la police
écoaealsequi avait trouve la place dansune cpemieeoriginaire de Halte."
puant au dObat qui i su lieu & 1. chabrd des communesbritanniquele
1er fevrier1995 sur l'affairede Lockerbie, au coursduquel de nombreuses
questionsont dtb poaeeaet des réponeee ont 8tB faitespar M. Douglao Burd,
Hinimtre des affairem Qtrangareeet dee affaires du Commonwealth,il a fait
naître plua de doutes qu'il n'en a diesLp4aconcernant l'enquate et a Bpaieei le
brouillardentourantla situationau lieu de fsire la lumiBre, le Minietre
commençant dane une grandepartie de aee repuhsee a se contredire, opinion qui
est partagee par d'autres, cume en thigne l'article paru dans le journal
f;undav Telearanhdu 5 f6vrier 1995 sous le titre t "Lediecoure de Hurd renforce
le chorueen faveur brune enquêrtew. Dane une partle der l'atticleil est dit do
M. Hurd que son diseoure d'unedemi-heure a certee fait une forte Fmpreeeian,
mnie qu'il contenaitdes contradiction8 marquantse. M. Burd n'a paa rependu
une grandepartie des questionsimportanier, ai bien gus l'auteur de l'article
du journalprheitd pose la queetion soivantejt "Si un Miniettedes affaires
Btrangeres qui est l'un des hammes politiques leaplus puieaantsde Grande-
Bretagne n'eiat pas en meure de sapondre & d(a queetions eut la conduite d'une
enquete internationale, gui eet en meure de le faire? Cela tenforce la
conviction croieeente dae famillesdes victfmea et de ceux qui souhaitent
connaztrela v4ritl propos de Lockerbie Te plue tbt le Oouvetnementmettra en
place une cornmieaion d'enqu8te publique,mieuxce eera."
1
7. La Jamihirya arabe libyenne n'estpu !n maure d*&nw&rer tous lei d8faut8
et lacunesqui entachentl'snqulte et l'administratiod ne la preuve, En effet,
elle met obligee de c'appuyer mur ce qui es$ r6v&l&par les m&diae,
parce que
les trois &tata ont refuad avec insietance jusqu'apr68ent de lui communiquer
lem Bl&ente de preuve sur laequeleneamuient lesGouvernementsamericainet
britanniquepour accuser Lea deux suepecta. S'ils avaient port& cse élénentede
preuve B la cotinaiasanee des autorLt$s libyennes, eblea auraient6th en mesure
de Ise Bvalueren toute objectlvit6et fmpartialit6,
,
Compte tenu de ces faite, il amrtdevenu impoeaible de e'appuysr sur le^
actes d'accusation ainsi entaches de grave8 d&faute et lacunee. Il @et devenu
1 S/1995/226
Françaie
Page 7
inacceptable du point de vue juridique, politique et humanitaire que tout un
peuple continue de eouffris uniquementparce que l'on euspecteque deux
pereonnes sont kmpllqu6ee dane l*exploeion de lNavion eauee d'une enquate qui
est loin d'btre achevée. fl %et devenu sementiel de procéder a une enquate qui
vie% faire toute la lumière. La Libye n*eet plue seuls & demander cela, car
tel eut le souhait dee proches dee victime8et de toue ceux qui veulent
connaztre la v@rit& sur kckerbie.
8. S*aglesant de l'enqulteeut I*exploeion du DC-IO d8UTA, le Gouvernement
fsansaie a demande a la Jamahlriyaarabe libyenne r
a) De lui communiquer toutes lem preuve8 mat8riaIlee en sa poeseseion et
de lui donner secèe & toue les doeumente qui pourraient faciliter la recherche
de la v8rite;
b) De l'aider ilprendre les contacta n6ceseaLreeau ben d4roulement de
l'enqulte,notament les contacte qui lui pmettraisnt de raaeembles des
preuves8
c) D'autoriserLee reapnaablei libyens & r6pondre a toutes lem quentiona
du juge d8inatruction charg8 de lrenquiBte.
La Jamahiriya arab.8 libyenne a manifrat&un vif interatpour toutee ce8
dernandeequi, dans leur ensemble,lui ont pary ne paa contrevenirau droit. Les
autorites judiciairee libyennes et françoieee ont eu de tres nombreuxcontacts
et entretien8en nie de ddfinirles responsabilité sane l'affaire de
1°explonion du vol 332 d'PTA. Lee jugesd'inetructionfsançale et libyen
chargea de l'enqulte ee eont rencontrds A plueieura repriiee et le juge français
a pris connaieeanca du procès-verbal drems8 par eon homologue libyen. Il a
eneuite BtB convenu qu'il se rendrait en Jamahiriyasrsbe lihyenne pour y
pouxauivr~2 eon enqu9te. XAS deux pays teetent en contact de maniare B ce que
leureeffort8 puissent me poursuivre et 88 cql6ter. Soueieux de voir
~'Fnotaurer dee liene de coopérationLructueux et durablesentre lee deux pays,
le SeerB-taire du mit8 genesal du peuple chargede8 relationsext6rFeures et de
la coop&ration internationale a prdient6au niniatre françai8 des affaire8
Btrang&res Iee propueitions suivantes t
a) Le eoneeiller libyen et le juge d4inatruetionfrançaischarge8
d'inmtruire le doesierpourraient me +BunLr d*urgence pur Bchanger leure points
de vue et se mettre d'accord sur la procédure gui devra Btre suPvFepar chacun
d'eux;
b) On pourrait convenir de la date a laquellele juge d'instruction
fran~aiese rendrait en Jsmahiriya arabe libyennepour y poursuivreson enquate,
en particulier pour entenàreles témoina, examiner toua lei Blhenta dont il a
b8aoi.n et coopérer avec le conseiller libyencharge du doseier, dans les limitea
dee lois et r$glemente en vigueur1
c) Au cae oa l'enqueteen coure conclurait la n8ceisit6 de d6férer lem
auspectm devant un tribunal,les autoritde libyenneenOBmettrakentaucune
objection (voirles document8 S/26804, S/24961, S/26313, S/26523, S/23672,
S/23828, 5/23891, 5/23918, S/32995 et 6/23473 du Conmetil de e&cusit8),~/1995/226
Françaie
Page 8
9. par ailleur., los tmi~ atata qui ont forminul8$a demande relative eu
terrori~me eont pr8eisément ceux qui ont d8libérvSmenF cherche a Btablir un lien
entre la Jamahiriyaarabe libyenne'et le terrorismejnternational et ont incite
le conseil de securit8 ramenerce ph&nomr?in de'ampleur mandiale aux seule
accidentm de Lockerbie et du DC-10 d'UTA. Ce sont cl6 mgmee ftats qui, depuie
le debut de la crise, ne ceeeent de demander que la YamahirFya arabe libyenne
m'engage concrêtement et de maniare definitive renoncer B toute forme
dractivit& terroriste, i3ceeser toute aide eux groupes terrarietee et prendre
iur le'chmp de. mesuresconcrJt.8qui puissent tthotgner de a. bonne oolont6.
le JamahLrLya arabe libyenne a. dan. une lettre'dathe du 11 mai 1992
qu'elle e adreeede au SeerQtaire gin6tal, condamne sans appeltouteB lea formes
de terrorisme international quelle que soit leur origine. Elle a aussi confirm&
qu'il n'existait sur non territoire aucun camp d'entr]aînement pour groupes ou
organisations terroristes. Cette d&elaration,qui etait loin d"Btre une
d6claration de pure forme, Btait accompagnCed'une propositionconcrgte.
Le Gouvernement libyen proposait d'inviter une emfssion, campao6e de
reprdsentents du Coneeil de aécurit&, du Secretariatbee Nationa Unies ou de
toute autre instance relevant du ayatgme des Nations Unies et cdmp4tente en la
matiére, venir, au moment qui lui 'conviendra, en Jamaliiriye arabe libyenne
pour s'assurer sur place de la viracita de ses affirrnhtiona.
En outre, la Jamahiriya a rertffird qu'elle ne laisseraitpereonneea
eervir de mon territoire ou de se8 Inatitutfone pur commettre, directement ou
Indirectement, dei actes de terrorisme et qu'elle dtatt prete i infligerles
chathents lee plus rigoureux aux auteurs de tels actes (voir le document
S/23918 du Conseil de edcurit8). En outre,le camit8,gbn6sal du peuple charge
des relations ext4rieuree et de la coopération Lritern?tionala e publie un
communiquldane lequel il rhitérait lee vues exprim8e8, dans la lettre
suementionnée(voirdocument S/23917). La Jamahiriya p de nouveauexprime les
mêmes opinions dane une lettre dath du 8 decembrs 1992, adreesee au Secritaire
gCn6ral [voirdocument S/244165. En outre, dans une lettreadreee4eau
becrdtaireg8nBralet datee du 28 juillet 1993, elle aieet declade prete ia
accueillir sur son territoire une mission qui pourrait 1erre dhpiSch8e par la
secretaire g€n€ral et viendrait constater sur place que, contrairement & ce que
l'on pr&tend, la Jamahiriyan'abriteaucun camp d'entralnment terroriete (voir
document S/23417, S/23672 et S/24209). I
I
Par ailleurs, la Jmahiriya arabe libyenne a coo&r& de maniare concret@
avec le Royaume-Uni de Granae-Bretagne et d'Irlande du,Nord, en es!qui concerne
les demandesprésent6eapar ce paye (voirlee documenta S/26313 et S/23995 du
Coneeil de séeurit&). Malgr& cela, Isetxoie ftats dont il est fait mention
plue haut, n'ont donne suite B aucunedee proposithaa 'libyennes et continuent
de e80ppoeer l'envoi d'une missian chargde de vérifier que la lfamshiriya
n'&rite aucun camp d'entralnement ou autre centre d'actFvLtBa terroristee.
En agissant ainsi, ces paye entendentfairedu prablhe'du terrorismeune marte
d1Bp4ede DamoclBequi leur permettrait de maintenir et!de renforcerLee
sanctions soue .le pr6texte que la Jamahiriyane ee conforme pae aux r&aelutione
du Conseil de egcurite. I
10. Lee Bpreuves que les sanctionsimpos4es par le conseil de s&curit& et
maintenuessous la pression dea trois paya euemehtlonn~s continuent d'infliger
I
l S/1495/226
Français
Page 9
au peuple arabe libyen ne se justifientplus. En effet, les Bv6nementa les plue
reeente ont montre que Lea Jilhenta eur lespuele la Conseil s'&tait fondé
lorsqueil a adoptg sa r6solution 331 (1992) ont beaucoup perdu de leur vigueur,
voire n'existentplue. C'eet pourquoi il appartient aux autres Beats membres du
Conseil de 88eurit8 d'assumer les reeponsabilitiegui leur incombent sur les
plana juridique, politiqueet humain, et de prendre les mesures suivantes :
premi8rement : Entreprendreune enquete hpartiale eur l'exploeionde
Lockerbie, les enquates pr4c6dentes s'&tant d6roulees dans des conditione pour
le moine douteuees;
peuxi&mernent : suapendreles sanctions impoeCes en vertu des réealutions
748 (1992) et 883 (1993) du Conseil de s8eurit6, en attendant que l'enquéte
aboutisse.
La Jamahiriya arabe libyenne tient B dissiper toue las doutes de ceux qui
11.
pourraient croire qu'en demandant la reouverture de I'enqugte et la suspension
dee eanctiono, elle ne cherche en fait qu'un Bchappetoire. En effet, elle
continue de penser que la propaition du Secrétariatg4n15ral de la Ligue dea
Etete arabe8 tendant A ce que les deux su~peets soient juges au eibge de la cour
internationale de Justice de La Haye, par un tribunal Bcoeeaie selon le droit
&caseaie, eat une ealution de compromis qui permettrait de prendre en
conaid6ration Lee int8rérs de toutes lea parties caneetn8es. Elle se joint
agalement au Conaeil de la Ligue des Etata arabes pour inviter le Conseil de
e6curit6 tenir compte de cette nouvelle proposition,dont le eerieux ne fait
aucun doute.
Den8 la dOclarationqu'il a prononc8e le ler fBvrLer 1995 devant le Coneeil
de sécurité, M. Douglas Hurd, le Ministre de8 affaires Otrangèree et des
affaire8 du Commonwealth du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord,
a declare que la solution préconiseepar la Ligue des Etats arabes soulèverait
des difffcult4s d'orùre juridique et qu'a supposer que ceg difficult6s aoient
r&eolues, rien ne garantissait que le8 euspects se presenteraientdevant le
tribunal. Ces affirmatfona ne sont que des prétextee visant a empêcher un
reglement de la crime. En effet, la Jamahiriya arabe libyennea confirm8, 3
plusieursteprisee, qu'elle tenait sincerement ce que les deux suspects oient
fug88 de maniare impartiale. Si le Hiniatre des affairesétrangiree britannique
juge que la tenue du proces Ei La Haye risque de soulever dee problhee
jurldiguee, que dire des difficultésjuridiques que pourrait rencontrer un Etat
contraint de remettre eertsins de ees citoyena A un autre $kat sans que cela
aoit fonde par le droit1 Outra les assurances qu'elle a d6jh fournies, la
JamahLrFya arabe libyenne serait tout Fait prOte a donner des garanties
supplémentaires, au cas oÜ le Gouvernement du Royaume-Uni ferait montre de bonne
volont6 et accepteraitla proposition du SecrOtariatde la Ligue dee Etats
arabee. NATIONS
UhllES
S
Conseil de sécurité
Dkstr.
GÉ~RALE
S/1995/250
JO mars 1995
FRANÇAIJ
ORIGINAL : ANGLAIS
Lettre datee du 27 mars 1995, adress6e au Secretaire dnbral par
le Secrdtaire aBnCral de l10rsani~atFonde l'unit8 africaine
' J'ai l'honneur de voue informer que lors de sa eoixante et unigrnesession
ordinairetenue Addis-Abeba du 23 au 27 janvier 1995, le Coneeil des ministres
de l'organisation de l'unit4africaine a adopt6 la riSsolutkanCX/Ree.l566 (LXI)
relative 21la crise entre la Grande Jamahiriyaarabe libyenne, d'une part, et
les Etats-unis deAm&rique, le Royaume-Uni et la France, d'autre part.
Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint le texte de ladite riaolution
et, tout en appelant instamment votre attention sur ses paragraphes 4 et 6, vous
aaurais gré de le faire distribuer comme doeuaientdu Conseil de sbcurit&.
(Sisné) Salim Ahmed SALIM
1 S/199S/250
Français
Page 2
ANNEXE
[Original : anglais,
arabe et français ]
RSsolution sur la crise entre La Grande Jarnahiriva arabe libyenne
et les Etats-Unis d'Amdsiaie. le ~ovaude-uni ct la France
I -
Le Conseil des ministres de l'organisation de(llunit& africaine, rëuni en
sa soixante et unième session ordinaire, du 23 au 27 janvier 1995 a Addis-Abeba
(Ethiopie) , 1
Avant examiné le rapp~" du SecrOtiiee g6n&rai sur le diff0rcnd qui oppoee
la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaireet aoeialiste aux Etats-unis
d'Amérique, au Royaume-Uni et à la Francs, &prie avoir entendu le chef de la
d&L&gation libyenne et les interventions dee diffdrents délOgubs 8Ur le
diffkend qui oppose la Libye aux trois pays occidentaux,
I
Guidé par les principes et les objestifi des lartee des Nations Unies et
de l'organisation de l'unit& africaine qui demandent aux pays membres de ne pas
recourir a la force ni à la menace d'utilisez de 1d force, mais de rbgler leurs
dLff0rends par des moyens pacifiques dana le respect de l'indgpendance de tous
les pays membres, et de abstenir de mettre en danger leur souveraineté ou leur
intégritg territoriale et la dcurité de leurs peup,les,
l
Raooelant la dgclaratian du Seergtaira +n&ra$ de l'organisation de l'unit6
africaine,-en date du 6 décembre 1991 concernant les menaces américaine et
l britannique formult5es contre la Grande Jamahiriya" et dans laquelle le
Secrétaire général demande aux deux parties coneern&es de faire preuve de
retenue et d'essayer de trouver une solution a cette question par 1s biais du
dialogue et de moyens pacifiques, conionnément aux brincips du droit
international, de respect de la souveraineté dee gtats et de non-recours A des
l
moyens qui sont contraires aux procédures I0gole8,
Se r6f4rant a la riiolurion Na 1457 de la cfnkmte-huitibo seailon
ordinaire du Conseil des ministres tenue au Caire du 21 au 26 juin 1993 et A la
réeolution No 1527 de la sakxantihe eessionordinaire du Conseil des ministres
tenue Tunis du 6 au Il juin 1994,
pani~elant &salement La d&elaration de 1'otganel central pour la preventf an,
la gestion et le raglament des conflits rguni au niveau des chefs d'État au
Caire, le T décembre 1993, entérinant la r0solutioni pr%c&dente concernant la
salidaritg avec la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiete, et
soutenant ses effort8 en vue de parvenir A une solution pacifique de la eriae
dans le cadre du reepect
de la souverainet8 nationale l libyenne et des principes
du droit international,
1
Tenant compte de la poaition de la Grande JamaFiriya qui condamne le
terrorisme soue toutes ses formes ainsi que tous ceux qui ont recours au
l S/1995/250
Français
Page 3
terrorisme ou l'encouragent, ainsi que de la disponibilité totale de la
Yamahiriya à apporter sa coopdration a tout effort regional ou international
visant B trouver une solution a ce probl&rne,
Fotant avee satisfaction les initiativespositives prises par la Grande
Jamahirfya pour rbsoudre ce diffgrend, son acceptation de La rbsolution
731 (1992) du Conseil de sécurit4 et ea requ&te au Sscr8taire gGnOraL de
l'Organisation des Nations Unies pour qu'il trouve une formule pour
l'application de ladite r&solution,ainsi que la coopêratian dont elle a fait
preuve dans le contexte de ses initiatives et de ses propositions,
Profondément préoecu~é par les préjudices humains et matériels que
subissent les peuples arabes en Libye et dans les pays voisins 3 cause des
mesures coercitives prises a l'encontrede la Libye en application des
r€solutions 748 (1942) et 883 (1993) du Conseil de eécurit6 des Nations Unies,
PB~lorant l'indifférencedee trois pays occidentaux 3 l'égard de toutes les
résolutions auccesgives prieee par les organisation8 rigionales en faveur d'une
solution juste et &quitable du diffgrend,
Souliqnant les dangers que reprgaente la continuation de cette crise
(Lockerbie) sans une solutionsatisfaisantp eour toutes les parties sur le plan
de la sgcurit8 et du rétabliesementde l'ordre et de la paix en Afrique,
notamment en Afrique du Nord et dans la rggion mediterranéenne,
1. Se felieite de la Ddclaration de la, Grande Jamahiriya arabe libyenne
populaire et socialiste reitgrant sa condamnation du terrorisme et sa totale
diaponibilite 1 coopérer, dans le cadre des efforts internationaux, avee toute
partie conceznee par La lutte contre le terrorismeet son Qradication* ainsi que
du sens Blev5 de responsabilit6 et de la retenue avec lesquels la Libye traite
cette crise;
2. Emirime sa prÏ5occupatian devantl'escalade de la crise et lea menaces
d'imposer des sanctions eupplémentaires ou d'utiliser la force comme méthode
dans les relations entre btats, ce qui constituerait une violation des Chartes
de lpOrganLsation de l'unit8 africaine et des Nations Unies, ainsi que du droit
et des nomes internationaux;
3. Pgaffirme sa solidarit0 avec la Grande JemahFriya arabe libyenne
populaire et socialiste et recommande que soit &vit& toute mesure susceptible
de faire monter la tension et, partant, d'avoir des cone&quencesnefaetes pour
le peuple arabe libyen et les paya vofsine;
4. Fance un appel à toutes les parties eoncernbes pour qu'elle8 rgpondent
favorablement aux initiativee allant dana le sens du dialogue et des
négociations, en vue d'aboutir Ziune solution pacifique de la eriae conform&rnent
l'article 33 du Chapitre 6 de la Charte des Nations Unies qui invite las pays
a rggler leurs diffCrends par voie de négociations, de ddiation conform&rnent au
droit international,et demanda un jugement juste et Qguitable de8 deux suepects
dane un pays neutre accepte par toutes lea partie8 concernées; S/1995/250
Français
Page 4
5. *cide de mettre sur pied une eommiesLo!i mlnisteriellechargea de
prendre contact avec les parties au diffarend en vue de coordonner les efforts
et les initiatives et de permettre le dialogue en,vue de parvenir a un règlement
juste et Bquitable du conflit; I
6. Piitere son appel lance au Conseil de a+cuzit& pour qu'il reconsidàre
ses rgsolutions 731 (1992), 748 (1932) et 883 (1993) et leve l'embargo hpose
sur la Libye qui a pris des initiatives positivesiet a rependu favorablement aux
rgaolutFons des organisations regionalee pour rOg+er la crise, et lance un appel
au Conseil de a&curFt& pur qu'il adopte une nouvelle r&solvtion aur le jugement
juste des suspects dane un lieu accepté par touted les parties concernées, ce
qui permettrait d'établis la vBrit4 et de rendre justice aux victimes et A leurs
fmilles; I
1
7. Demande au seergtairegtinerel de ~'~rgankeation de l'unit8 africaine
de poursuivre ses effortm afin de trouver une aolutionrapide cette crise et
d'en faire rapport 1 1. soixante deuxième aoeeion brdinoire du anseil des,
ministres. I
ITJS tries toturn screwon Lih w va
Thc LitryanleadcrColoncl cnvercd up fnr pnlitical ciids.
Muamrnar Gaddaiï,yesterday Thc FtircignScciciary,Dou-
proclaimedhis defianceof ilic glasHurd, rccenilytnok anun-
hiinin niid ciilicr Eilpcan enisting UN sanciirinshy usuallyhigh-prrifilcstancein .lic
ci~untriçsicaciçd cautiriii lyI;r~tnpnsing Io fly a grniip ci[ 14ouscof Cnmrnrinstnrjcct al1
nighi ici :in Amicancn'l Ior a MiislimstoMem furitieannual the clnims of actinspiracyIn -rllcltidcpendtiir,
wiirld-ivirlcçnihnrgcion I ihyiinpilgriniageFlc iiiihcsitatingly conccnlihr Iruih.
riiIoforccilisurrcntlcof iwii dcscrihcdnH of tliem as"ready The US move to irircc Lihya's
sus~cls%iiigbifrittic hurnliiiig for martyrdom". handisunlikely tahewelcome
tifPan Ani Fliglit 103iwcr Libyahasrefused ioexiradite in Eutope bccause-mostEurri-
I tickçihic IYRR ilictwri wantcd men, Abdel peangovernmcntscrinsiderthe
I'hc Whitc liiiuqc ~urprisctl I3aswtAli McghrahiancLamrn situ;iticinalmoideal.Colonel
ils Euitipearr alticsitiili a ~ud-haliln Fhimah.Boihwere in- Gatldaii has heen rendcrcd
dcirannciiinccmciiithai tlic US iliclcd hy the US and Scniiish polilically irnpntcnt. flis ecrin-
is losccktciiigli riew ~aiictiriiisitlioriiiesin 199Laiter afrireri-rny is suhjeciio stringerc-
ag,!inst ?kipri:tttic Uniicd hic invcstigaiio~i.Liniitcd UN zirictions hut his domesiic
Niiiirlni Sc~itrii~Ciiuncil nc\l sanctions, hanning air travcl powcrbase remains relativcly
rnonili andimposing Financialresiric- siahle,preventingilic ovcrtlirow
T!ic iiicivccnaiicrrcliiti\t.~ tiilnswerecnactedin 1992. rihi<rcgimeandilspçsihli:re-1
id ilic Aniçricnn vicii~ffi,c Western seciirity ofiicials pl,icrrneni byfundameiiialisi\.
hombingrnci ihc LISN.iiiiiii,iI ticlieve tlIwoare heing pro- l'tierc are alsri stroeco-
~Scciiri~clvkcr,Antli~~iy;IAG tcctcd hccausetheynrc inielli- nuniic argttment?:in Eirrtipe
wlin assurcd thçni ol "€tic gencc agentsandcloseirihal rc- agaiiisi hnlting tlexpori ot
admiriislratinii'ti~iivavcriiig laiionsof Major Ahdessalam Lihyanriil. A niili!arit hut srnall-
cippwitirin to icrrririqm it5 IalIoud,the sccondrnustpour- capacityOpecproducer, Lihya
ciititiiiuiiig ehihringabout eriiil manithcLihyanregirnc. earnsahnui SlOhn a yearfrom
justice <in hctiall nf Lihjma's Li? ssysihcmen areinoncent rxportsrsiimaled at1.2mhar-
victirns". an would not rcceive a fair rclsperday(hpd).Italydepends
But tlicrwns sccpticismin trial in the orin Sfotland on Liban crude [o5M),O(Kbipd
Wcstcrn Europcan cnpiials The stand-off prnmpted thc or 25pcrcenint itr daily needs,
ahoutilie cffcciivcrieor dc- USadminislratinn las1weck to frillowed hy Germany, Spain
sirahiliiof an riil cmtiargo. adtlihe menio the FBl'sTen atidGreecc.Lihyan oil isprized
Spokcsnicn fortlie ForeigOf- Most Wantedlis! and tnofler a frit itsIiigh grade qualiiy and
fice and ihc I rcncli Forcign $dm (f2.5) rrward for iheir rvnuldhedifiicult to replacc.
Ministry saidihey Iind n!et cnpiure.The aiternpkd prose- Despiie ils radical rlirioric,
hccn c~~stilicdhy ilie Ctintcin ciitirrhave alsraroused cnn- C<itonclGaddaii's rcgime lias
adniiniqlrniiiin. Dipltirnais diclrircrsy iri tlie Wcnuplcd BIS(? gonc Io çonsiderablc
nuicxpcçl IhcIJS prtiprislu wiih allrgations that the possi- Icrigtliioctinstruct a webof
uin imnicdiaic or auinmatic Ir,iiiiihc kimhing hasiheen crinimcrcial relationships wiiti
siipprirtiii tlic Si.ciiriiyCriiiiicil. intcrnatiotial companies NATlO NS
UNIES S
Conseil de sécurite
S/1935/381
20 mai 1995
FRAN(pIS
ORIGINAL : ARABE
LETTRE DATE EU 9 MAI 2995, RPREss~E AU FRÉSIDENT DU
CONSEIL DE sEm~Tf: PAR LE REP&SENTANT FERPUNENT DE
W1 JAEQEIRIYA ARABE &fBm AW~S DE L'ORGANISATIQPI
DES MTIONS CfHZES
Monsieur le ?résident,
J*ai l'honneurde vous faire tenh ci-joint un extrait du conmunique publia
à l'issuede la Réunion minist&rielle du Bureau de coordination des pays non
alignes qui s'est tenue 8 Banduilg {Indonésir?]du 25 au 27 avril 1995. Cet
extrait concerne le diffézend qui oppbse la Samahiripa ar&e libyenne et trois
ethts occidentaux.
Les ministres des affaires étrangkes des pays non alignes manifestent
clair-ent leur franc soutLen à La Jamahiriya arabe libyenne dans le diffgrand
gui l'oppose aux États-unis dt&uérigrite,au Royaume-Unide Grande-Bretagne etr
d'Irlande du Hord et la Francei et Ils demander& de mhe la levk des
sanctions imposées gwx les r&dutions 731 j1392), 748 (1992) et 883 ~1993) du
consa de &cerit&, sanctions qui ont gravent camprds les eoa2itiona de trFe
et la siaion materielle des Libyens et on5 6të à l'origine de pertes
1 -antes pour les pays voisins.
Cette expfession de la volonté. de plus de 111 Étafs non alignes, gui ont
fitgsciutedus par de nombreuses srganisatiansintasnationaleç et reionales, PUUS
oblige à dearanderau Conseil de s€curi.t&,dont émanent ces rdsolutions : Qui
hsiste pour mintenir celles-ci? Tous ces États, qui représententla majorité
& l*Qrganisation des Nationç Unies, -derit la levée h€diake des sanctions4
la mise en oeuvre, pour résoudre le diffgrend, des proceduresprévues dans la
Charte des Nations Unies et l'application des Lois et pratiques internationales.
fls appellent leo États occidentaux concernés donner suite aux initiatives
pesitives prises par la Samahitiya, qui a par exeatple accepta que set
ressortissants aeeus&s soient, juges dans l'éqaitg et avec martialité en un
terraid neutre ¢onvenu entre toutes les pazties lors d'entretiensdirects tenus
sws lea auspices de L'oNU.
1 Si fs Conseil de sécurité repr9senta 6rLtablement taus les bats ~embres
de l'm, mutquoi ne veut-il pas entenee les Fays qui constituent la majorite
de ces États? Le Conseil de sëcurite ne représenterait-ilen fair que les
gtats-unis, Le Royam-Uni et la France? S/f995/834
Français
Page 2
RESOLUTTON A~~PT~E PAR LE CONSEIL DE m LXGVE:DES ETRTS ARABES
SA QURTRZ- SESSfbU ORDINAIRE
Les mesures arbitraires et les menaces me la Grande Jarnahiciva
arabe 1ibvenne moulaire et socialiste subit de la mrt des
F~
La Conseil de la Ligue,
Rapplant ses prGcéde-ntes rés~il~tfOn5 sur ce sujet, notamment la dernikre
rBsolution (~a 5470) en date du 29 mars 1995, 1
1
SrpeMMt sa prcfsnde pm5onupatlai des& 1.9 damages causes aux
_?ersontaeset aux biens en raison des idesures arbitraires iaposPes au peuple
libyen en vertu des résolutions 748 (1992) et PB3 (1993) du Cosseil de sëcuritê,
Mplorant le fait que les trois pays oecihentaux campent scr leur position
ek ref~sent de dencer suite aux efforts déployba pur engager un dicl-e
consttrù~tff et peur PL-venir a un r&glement fonde sur les principes du dralC
international et de II IQitbit8 inrerna$iona+e,
Exprimant sa gratitude aux organisations k&gionales, telles que
l'brçanisationde l'unitéafricaine,Le Mauvement des pays don aligngs,
lrOrganisat&on ée la eonfgreneeislamique et le Groupe des 77, wur leur
solidarite amzc la Jamabiriyaarabe libyenne $ridant cette crise,
1.
1, Cor-fi-- ses ?r&eedentes ~6soiutionsdans lesquelles il oxprinse sa
solidaxité avec la Grande Zamahiriya ur- libyennepopulaireet socialiste
ainsi que son soutien aux efforts qu'elle agpltiîeen me de parvenir un
r&Lèmenk pacifique 6e la crise;
2. Rgithre la propositLsn prawtsque figurant dans sa r&solution
No 5373, en date du 27 mars 1994, dans Laquelle'il a propos8 que les deux
Suspects soienr juqéa &quit&lernent par des jugfs Ccoasais et confom&uent au
droit &cossais, au sSye de la Cour internationaIe de Justice Eite Raye;
I 3. Dgplore le maintien des sanctions h&s&s a fa JamahZriyaarabe
Libyennemalgr& lés efforts et les Lnitiatives des diff0renti-s~ organisations
rêgionales et internationales visant Eeglei la crfse d'une raaniike pacifique:
\ 1
, 4. intensifier leurs effaets et A
Znrite le -p des sept pays vpbes
p-dre eaakact avec les partLes caacerakea en de pamenXr a itnrèglement
, pacffSwe et BguiT&l+ du conflit;
I
5. Charge 1% Secrmire g&n&ral de veiller a.l 'applieatibn de la -te
dalution. I
1
Fax from : 17q7~974797 1 Fax Trom : 12125934787 Pg :
NOV-20-95 18:20 FR0M:LIBYAN MISSION 1D:l 212 593 4787 P4G
~/1995/3&1
,Français
Page 2
Nous atteadons des réponses claires â cas questions.
Je reus serais oblige de bien vouloirfake distribuer'le texte de la
présente lettre et de son annexe s- docurient efflciel du Conseil de sécurité.:
Veuillezagrhr, Monsieurle Wsldenk, Iee assuransesde ma très haute
censid4taff on.
I ; e _ b
(Sirné) Mahmeù Abulgassem Rm
.-. ' .. .
.rd; '' :. ,
. -
4 .
-:.',,.*-
-, 4 , l
Fax from : 12125934787 P9: 12
NOV-20-95 18.26 FROM=LIBYAN MISSION 1 IDi1 212 693 4787 PACE 1
Il Sj1995/381
l
- Iri 1 Pagea3s
I
1
41. Les ministres ont exprhg leur vive préuccupationdevant les pertes
mines et mat&ieLles subies par le peuple axaBe Libyen et les pays voisins du
fait des sanctions imposks par les fiso1utions 748 (1992) et 883 (1993) du
Conseil de sécutitl. Ilsont affirme que l'escalade de la ctise, la menace de.
nouvelles sanctions et I'utilisatfon de la force came aiethodede conauite des
relations entre les Etats constituerit une violation de la Charte des
Hatiens Unies, de6 prhcipss pt~clds par le Mauvement des pays non alignes
ainsi que des lois et nemes iatematiunales- Ils demandent iast-nt au
maseil de sgcuritg de lever l'embargoifrien et Les autres mesnres imposées ii
la L*, pour satisfaire aux dt5cfSions et resolutfons adoptks pat des
organisatioas regionalessur le diffirend. flslexprinm& leur solidarite avec
la LFbpe et invitent les trois pays occidentauxlintPress éarepandre aux
aitiativ9s positives Invitant au dialowe et aux nsgbciations et demandant que
Les deux mspects soient juges justement et hadgtement dans un pays neutre
convenu d'entente entre teutes les parties. i
I Conseil de sécurité
S/1995/474
12 juin 1995
PrnÇAIS
ORIGINAL : BE
DATÉE DU 9 JUIN 1995, AD~SSEE AU SECRÉTAIRE G~N& PAR
1;E RBP~SEHTAWT P-NT DE LA JAMAHIRIYA, ARABE LIBYENNE: RUPRÈS
DE L'ORGANISATION DES NATIONS tfNIES
S'ai l'honneur de vous faire tenir ci-joint le cinquièm rapport sur Les
r&pf2rcus~ionp des ré~olution~ 748 (1992) et 883 (1993). qui parte sur la période
15 avril 1992-31 Cécambre 1994.
Je vous serais oblige de bien voulsir faire distribuez Le tEXte de la
prbente lettre et de son annexe cm@ document du conseil de ~Ocurité.
Le Charqd d'affaires aar intkrin
l
(Sime) hLi Sunni NLR~TASSER lS/1995/474
Français
Page 2
l
LIS contrecoup dei mesures c~ercit ives linjustes impos&es au peuple
arabe-libyen pas les rêsoluti*ns 748 (1992 1et 883 (1991) s'aggrave de jour en
jour et touche tout les secteurs socio-&conomiques. LAS conditions ainsi crê&eo
font Bgalement obstacle aux plans et progr-ç de d~veloppemcnt et frustrent
le9 aspiratians de la population au progros! à la prospiirite et iila sratiilité.
on trouvera ci-aprSs un apergu des imdnsei d-agei subis par le pays sur
les plans huroaFn et matericl durant la -6ridde considër6e.
1
Notre pays applique à assurer la protectionsanitaire et sociale de
toutes les couches de la soci4tê et de tous les individus et à réaliser les
objectifs fixes par la communauté mondiale dhns le eadrc des instances
internationales et regionales, afin de concrétiser le grihcipe "La sante pour
fous".
i
Le secteur de La santé et de la sécurité sociale a subi des dommages
mat8riels graves qui ont eu des rkpercussionqsur toutes les couches de la
societt5 libyenne, de même que sur les ressortiaaants etrangers qui vivent en
Libye. Ces cons~quences peuvent être r&sum&es comme suit :
I
1. Quelque 13 500 personnes gravement malades et qui se pouvaient etre
traitees sur place {chirurgie cardiaque, greffe de rein, d~ç~llemeat de la
rbtine, chirurgie de la cornGe, chirurgie du berveau et oeurochlrurpie,fracture
de la colonne vertébrale et de la cage thoraefque, greffe de la moelle épiniPre,
brûlures graves, tumeurs malignes, etc.), n'ojt pu ëtre t~ansportèes a temps
vers d'autres pays en raison de l'embargo agrien et la plupart d'entre elles
sont de ce fait mortes dans la souffrance et ?ans des eonditiona dramatiques.
l
2. 11 a Souvent icé tris difficile dputilisk les avions-ambulances libyens en
cas d'urgence, ainsi :
1
a) le Colaite du Censcil de a&eurir& a tbrd.de & C~nner les autori~afions
da&vacuation sanitaire pour les citoyens libyeps (mais non pOur les Ltrangers);
bj Le Comitd du Conseil de sécuritg em&che La Libye d'utiliser la
totalité de ses avions-ambulances, ne donnant son accord que pour deux appareils
seulement {un Jet star L-329, NO SA-DAJ et un SH 601, NO SA-DCK), bien que le
pays passade plusieurs avions amgnaggs pour ce' Itype d'o@rations. Le Cornite a
égal-nt emp&ché d'obtenir les pieces de rechange n6ceasaites à ï'entretie~ des
avicns-ambclances, y cmyris les deux appareild toléres. 11 y a lieu de
sigrtalez que I'avior?-ambulancS eN 601 est LmcrbzlisB depuis le 7 aout 1944, ce
qui a pour le moins limite les possibilit&s d'assurer cha~e fois pue S/1995/474
Français
Page 3
nEcessaire, rapidement et dans des conditions de sf5curit&, des ~ervices'
humanitairéa aux maladee et aux RLeasBs, tant libyens que ressoatiasants
étrangers rSsidat dans le paya;
e) LASB vols d'6vacuationmanitaire font l'objet de fannalktés
bureaucratiques longues et compliqttées qui se traduisent par des retards dans
les autorieatisna de survol et d'atterrissage, la ni5cezsitë de faire dea escales
techniqués, et des fouilles dana les akraports a l'allée et au retour - ce qui
ne se justifie nullement êtant donne le cara~tere purement humanitaire et
l'urgence de ces opé.rationa;
a) Plus de 570 personnesgrav-nt malades Bont dëc&dëes durant leur
transport pkt route veto des payB voisins ~'QS elles devaient erre bvacuées par
avion.
3. Quelque 685 nourrie son^ et 369 feamea en couches sont mores dans diffgrents
hapitaux parce que les a&ruma, vaccina et antiseptiques, qui avant Ifenbargo
étaient envoyés directementpar avion par le fournissesr,qui employait des
techniques particuiières pur preserver leur efficacite et veillait B leur bonne
livraison, n'&aient pan arrives & tempe.
4.
Le diabète eat en recrudescence et provoque de plua en plus de decbe du
fait qu'il n'y a pas suffisbmment de aerum pour traiter an temps voulu lee-
malades.
S. La pénurie croissante de vaccida et sirume pour enfante a prtsrbg tous les
prograrames de ant te lanc&a dans Te cadre dee campagne6 de vaccination nationaïes
OU internationales, de sorte que les enfante, libyens et autres, n'ont pu
recevoir b l'iige voulu les doses prkm8 et atre immnisbs tonform&nt aux
prescriptions de l'organisatianmondiale de la emt6.
6. La forte circulationroutidre, conaéquenca de l'embargo, a entraln6 une
recrudescence du nombre de d&c&a paf accident, Ica risques Btmt multipliés en
raison des grandes diBtances qui separent les principales villes. Des centaines
de citoyens sont ou aant devenuet invalides : le nombre des victimes de cea
accidents de la circulation a atteint 12 700, dant 1 876 morts et 10 830 blessks
graves ou invalides; les déghts ceye&s au udhicsles, dont le nombre d&pa~se
16 500, ont &te tiraluQa b 850 O00 dollars.
7- Les cumŒandas de feurnitureri médicales, dr%ipmente et dé fournitures
pour le$ ÉacultOs do =Mecine, les centres de r&eduçntion des handicap&, Les
centces eociaux at Le8 foyers du petsornes àgAes, dont le montant est est- a
75 millions de dollars, ont toutaa 6tB bloqu&ee.
e- La plupart de8 BtablLssementade sant& ne peuvent plus assurer l'entretié~
courant et manquent du mar&ciel mical indiapenaahle,alora qu0il y a eu pou
16,5 million8 de dollar6 de c-ndea.
9. Les prduite medicaux n'ont pa8 Btê livrée ii teups, en particulier les
s&h+ms, vaccino et derive8 sanguins qui sons cwinrand&e et importga selon des
modalités 9Ncialee. La plupart de ces produits, en particulier lé vaccin S/1995/444
França i8
Page 4
contre ia polimyélite, étaient dEjl p5r~'s au moment de la liv~aison, ce qui a
eu mur canséquenceune augmentationdes d&c&s dans les hbpitaux, entre autres
pumi les nourrissonset les feamea en coucpes.
10. Tous les 6tablisswlenta de sante manquFnt de plus en plus de pieces de
rechange et de techniciens pur la r¶tfon et l'entretien des eq~i-enta
&ifaux. C'est ain~i que panni les &qui-nt-s ulrrarnadernee devenu8 ainsi
hop8 d'usage : l
l
a) L'appareil laser de l'hbpital ophtalmalogique central, gui servait
pour 30 traitement des syndromes dus au diabete et la microchirurgie de l'oeil
(retine, cornee, etc.), est inutilisable, y il est indispensablepur les
malades de tous âges qui risquent de perdre la vue;
l
b) Le pitériel etyog€nique de ~'ht5~itjl de Tajoura. sficialise dans le
traitement et La chirurgie cardia-vaeculaires, est en panne. Sans cet
%quipemont,aucune de cee delicates interventions chirurgicales ne peut se faire
et la plupart de8 malades sont morts dans dee conditions dramatiques, tandis we
d'autres qui languissent dans le service de r~animatian ont perdu tout espoir
d8&tre aoigr.6~ c- il le faudrait.
1
11. Les proprames de prgvention et de eoind,dans les 4tablisecmenrr scolaire.,
les centres de protection maternelle et infantile et les centres pour handicafls
mentaw ou sourds-muets ont &te trPa foaement perturMa.
I
12. tes aociCtP6 tranedationaloa de l'btranger ont peraiatB A refuser d'envoyer
les &icamnrs et les fournitures et la materiel indispen~ables pour les sobs
et la prgvention,de &me que les piPce~ de rechange pour les avions-ambulances
et les Mibulanees,invoguant pour cela dee raisons liées à ldapplicationde la
seaolution 883 (1993). l
l
13- E'apprQvislanneniént en fourniture^ &it4les et les services de soins et da
pvdvention pr&us dans le cadre de6 accords internationauxde coop&ration
technique ant &tg perturbée, alors pue La Libye s'applique renforcer cete
collalrora+ian avec toue les pays du monde afinide dhvelopper Te secteur de la
eant& et de la s8curité sociale et deam81iores: le niveau de La prhvention er dee
moins pour toua ceux qui vivent BUZ aon territQire, libyens et autres.
l
14. Quelque 7 000 eecine et agent8 médicaw'dc differents pays ont Oté dans
I"impossibi1ité de se rendre en Libye en raisoh de6 difflcult48 que erPe le
maintien de l'embétrpo .&rien. Par ailleurs. 5 j000&decine et agent. m&dicaux
ont d&iasionné, ce qui a gravement perturbs 14 hnna marche dea mervicea
mêdicaux dans toutes le8 structures de sant6- i
1
15. Plue de 200 profseaeurs et aficialietea d( dFff4rentea diaciplines
médicales n'ont pu se rendre en Libp traiter dp8 tae difficilsa, prùc-er a des
opbations chirurgicales d6licates dans leta hdpftaux et centres de sant4
publique, participer A des congres de m6decine et faire passec les examena
\
universitairee qui ont lieu à differentee ëpquea de L'annGe dans les facuiz88
de madec ine I ibyennea. 1 S/1995/474
FranfaLs
Page S
A*
Secteur de la vrbduetion auricole et de L'élevsae
L'application dei eancrione décrGt6ga en vertu de^ r&solu+ions 748 (1992)
et 883 (1993) pour la période allait du 15 avril 1932 au 31 ddcembrs 1994 a
causé dea daramagee c~naid8rablee et des pertes financi&rea importantes dans
teutes les branche. de L'agriculture et de l'&levage, cmme pt&cLeC ci-apz&a.
1 - Qrodu ction aqr ico13
II a et& Impoesibla de paeser dea contrats en vue d'importer des greffons
dOes*ces qui rdsietent aux maladies et qui conviennent aux différents typos de
terre où les especea locale.ont du -1 peus~er. Lee plana et les programmes
n'ont paa inclus de nouvelles espkces, de sujets Bauvageo, de Bemences et Sea
principales plantes oLérgineumes 8ur lesquels e6appiient la plupan des
exploitants de pëpLniPrea priv6e~ et publiques en me de produire des plants
1ocaLCment. ce qui a'eec traduit par dee perSae financieressathées I environ
6 310 000 dollars.
Les agriculteurs et nombre de comrnunaut8a n'ont pas pu exwrter leurfi
rticoltes de fruita et 1 , donc Ir valeur eet esrLmee A 495.5 aiLlbns
de dollars.
Il a &té impossible d'lnparterle materiel et Le6 facteurs de ptoduction
necensaires aux vergers, ce qui vienr s'ajnuter à la difficult4 de trouver la
main-d 'oeuvre technique. pour travaillerdans lei pro jettaagricoles pub1isa et
privb. Cela a forremrnt diminu. Ia production des vergecs locaux et -ch& de
diepenaer les ioins nécessairraau* arbres st lce services conneien; lee perte8
sont estiin&es A 40 i de la production eacomptee. ce qui repr&sanfe w ~nqvs L
gagner esthé d 12,s millions de dollara.
Il a ét& irapossible d'fmporter des ruches et Les autres mat4rSe28
d'apiculture et le. pertes finmcl&re.e. son+ eotidar a 5 1 91s dollars, la
diminution de la producrion de aifelse chifgrant à 8 116 386 dollara.
Lgapplica+ien dea eanctlons a entrain6 une diminution da la productL~a
agricole, en particulier des tLr&ales et du fourcage, ce qui a entraînl dee
pertes rnatOrieLles et financieres ventiïaes ci-ap&o : S/1995/474
Français
Page 6
Lee pertes mat6siellea et f inanciiraa enregf etreea concarnant c~rtaioa
pruduit~ agricoles 4u eouri de la campagne a$r~cala 1994 aont fndiquke dans Le
tableau ci-apres :
1
TaMMu 2
i
Fruits, bineamandm /194 142 410 416SOCl
Lbmas et&nt- dom ks falm 8Wsht Bla
lakicdtiodspepier
I
Les pertes etuegL8tr&es dans le secteur de l'dlevage, qui augmentent de
jour ea Sour, peuvent se réamet came euit :
a)
Le taux de murtaLith dea agneaux et den nouveau-nis a atteint.
53 t (4 764 000 tatee) .
LP taux de aartalltCde@ brebis et des cblrea a atteint 35 %
(2 692 090 t?tes)- Ce +aux de mrtalité a entrain4 use baissé de 92 280 tonnes
de 1. production de viande de baueheria et un Inque P gagner qui s**lève à
2 442 840 000 dollara. I
I
b) Bovins
1
b taux de mdrtatLt4 des veau nouveau-n8siaatteint 30 % (18 950 tateel-
l
Le taux de mortalite des vaches a atteint 28 % (24 200 t&taa), Ca qui a
entraZn6 une baLr8e de la prerductios de viande de boucherie atteignant
7 544 tonnee, d'oh un manque h gagner de 121 324 OoO dollsts-
I
t
c} Production Laitiere l
I
Le d6fFcit de la prductFen lairiare a BtB d'environ 42 millLbna de litres,
cc qui repreaante un manque 1 gagner de 23 dllibn~ de dollrr~.
Le dOfkcLt de ta prdluction de vide du voka~lle 4 atteint 41 521 tonnes
at la baisse 4e 14 prOduction d'oeuf8 daatineo hila cona-fion a atteint
683 590 750 -fa, le manque h gagner pour la vLande et las ouufa 8'4Levartt =L
329 963 613 dbllarn. 1 S/1995/4?4
FranGais
page 7
3. Bois et Wturaaes
LES pertes matérielle3 et fiaancières enregistrée6 dans le domaine de la
sylviculture puvent se rSsumer comte suit :
Ce materiel et les Wipemedts nkessaires Ta lutte contre les incendies
de forêt n8ont .pas pu Ptze livres tempe, ce giri a provuqug des d~aknages
considbables d'un coYt &valu4 12 280 000 dollars.
Les programmes d0az&nagement et de mis% en valeur des pâturage8 n*ont pas
pu Gtre ex&cutes dnns les dClais prevtts, ce qui a entrarne des pertes Qnorwes,
dont Le coGt est estXme Z 1 OS0 000 dollazs.
Les problhes renconésQs wur sa ptucuretr les fournitures, outii8,
appareils et diverses machines agricoles qui doivent Otre import&e par avion et
qui ont dû Otre acheminés par le biais d'autres atats Ont entrahé des d&pnees
supplémentaires eatimEe3 A 351 000 dollars.
B. Secteur des tyansm~e et des cc~nmunicatlone
I
Le seeteus des trmsprts et des ~irrnnunkcatioas a subi pendant la firiode
allant du 15 avril 1992 au 31 d&rzembre 1994 dea domarages matdrielaimpurtanta
dont le coPt est &valu& B 905 157 OQQ dollara. 31 convient d'y ajouter les
préjudices moraux écrasants causés par la poursuite du bloeua aérien iieposé I
l'encontre de la Grande SWiriya en vettu dea r€aolutioaa 748 41992) et
8B3 41993) du Conseil de securitB, qui ont eu des effets négatif8 eur les
tompetences et le moral ,de tous lea travaflleurs du Becteur. Les domagas
infliqbs sont les suivarita :
La Swahiriya Libym -ah Airlines a subi les wrtes financiBres les plus
importantes,-celles-cis'&levant h 621 millions de dollars, ce qui a contraint
Be8 responsables a fermer 18 agentes 1 l'&ranger et la plupart de ses agences 3
L'intBrieur du pays, ainsi qu'3 licencierde nmbreux membres de Bon personnel.
La eaciktQ socLaliate des aéroports a subi &a pertee Efnanciètee &valu&es
3 56 875 000 dollazs, ce qui a contraint se8 reapbnaables la dissoudre et 3
arrater compl5tement ses a=ivft&a, aucune recette n'$tant petsue du fait de
l'arret des mouvemsnts de l'aviation internationale en direction de la Grande
Jamahifiya et depuis celle-ci.
La Compagnie de transport agrien lher a vu see recettes diminuer d'environ
17 337 000 dollars, faute d'avoir obtenu les piaces de rechange n&ces%aires pour
exploiter ses appaxeila et former son permnnel volant, et exécuter ses plans et
programtee en harmonie avec le niveau et Ise taux d'expL~Ltbtionreleves au plan
international - S/1995J474
Français
Page 8
l
4, La csrnpaunLe,arabelibyenne de trangwrt aerien de marchandises
1
La Compagnie arabe libyenne de transport oirien de marchandises a'aubi des
saes financiires esfirn&ea 163 millions de àuLlars, ayant dQ arreter eea
activit6e exkgrieures et intérieures faute de pauvoir obtenir les piaces
dgtaehks n6eeosairee pour entretenir ses appareils/et former son personnel
naviguant, et exécuter sea plans et progr-s en harü~onie avec le niveau et les
taux d'exploitation internationaux. Elle a dt en oktre suppo-er les dgpensea
suppl6menÈaires correspondant aux traitements et autres orP Pu né rations qu'elle
verse son personnel eans percevoir de recettes. l
5. L'or~anisation sCnérale de l'aviation civile dt de la dt&raloqie
l
Lr~rgani~i~ion gCnerals de 18aviitioncivile de la mltktologio P subi
des pertes fknarici&res estim&es a quelpue 34 milliafs de dollars, ventilees
comme suit :
i
a) Versenent des traitements, salaires et paiements sans
perception des recettes escomptees;
b) Perte des recettes annuelles que la eompabniepercevait art titre du
transit des appareils etrangera par l'espace aérien' da la Grande Samahiriya;
C) L'arrSt de ln clrçulationaérienne à destination des n&rdporta ds la
Grande Jamahiriya st depuis ceux-ci ~9% traduit par la perte des recettes
annuelles pue la compagniepercevait au titre de 14 prestation de services au
sol et de services de navigation aerienne ainsi qu? put les autres facilit68
n~cessairee, éuxqueIie% il convient d'ajouter les Tutres pehea finaneieree
impOfEante~ enxegistrges dan8 le domaine du transport aérien qui correspondentB
des Berviees et des facilités mais qui sont moins visibles et sont par
I cons5quent difficiles h rgcapituler et B évaluer. 1
i
1
6. Tyanswrt de surfacq, tranawrts maritimes et 1liaisons mltales
I
Les perte* enregistrees par le aecteur du tradsport: de surface, de0
tradspazts maritimes et dee liaisons postales sont lestirnees h quelque
108 070 000 dollars grtise rkpartkssent c- mitl:I
1
a) COnipam ie nationale des transtxlrts narithes
I
La -gnie nationale des transporta marit-a, l a subi dee partes estme
à quelpus 38 570 000 dollars, due8 B l'augmentation de l'utilisation des
navires, et a l'augmentation deo d6pense8 d'entretien et d8pnaes relatives au
aarvices et aux piSiees de rechange. ta Compagnie a rencontre auasi des
problhes et des retazds en matiare d'&mission de garantie8 bancaires par La
Compagnie en faveur de8 çompagniee d'asourance et dce POLE de garantie
internatFenaux.
Lee pertai enregistreee par la Cwignic BociklLste de. prt. sont e~tLmees
A 2 millions de aollars qui correspondent aux recaCtee autrefoi8 prçuee au S/1995/474
Françaia
Page 9
titre des services et de la desserte, auxquelles il convient d'ajouter
l'itapossibilit8 d'obtenir les pièces de rechange n4cessaires pour exploTter et
entretenir les navires,
Les pertes subies dans ce secteur, estimées a 39 millions de dollare, sont
dues l'augmentation des dgpenaee gui dgcoulent de l'affectation de bureaux de
rechange pour l'envoi et la réception de La poste InternatianaIe et du fait qae
des fands destin65 a la compagnie sont bSopués dans des aàministrations postales
a l'&ranger,
d) Réseau routier
Du Sait de l'augmentation de l'utilisation des ~ehiculee publics et prives,
des camions et des retnorguee de toutem so~es sur les routes de pays, le reseau
a étB fortaaient endamage, le coût des réparations étant estime 7,5 millions
de dollars, iuguel il convient d'ajouter La charge Pcraaante coxrespondant
l'augmentation des depenses des travaux d'entretien des myena de tranepo*
ainsi que l'augmentationde la consommation du #trole et de 8es dérivQs-
A La suite de l'application de La r&sulution 883 (1993) du Conseil de
sécuritL, de nowbceuees difficultés ont eté eriregiatr&ss dans Te secteur des
comunieations et des transporte du fait du blocage d'avoirs financiers
appartenant aux sociC5t6s et compagnies publique8 dans ce secteur, awquelleft il
convient d'ajouter les diffieultes reneontdes pur émettre des lettres de
garantie bancaire necessairespour exdcuter les projeta dans ce ~ecteur public.
D'autres diffieult&s ant BtG rencontrees en matLiire drassuraace et les
opl5rations-de transfert a l'etrariqer auxquelles procèdent les soci8tQ6 et
compagnies publiques dans ce secteur ont engendre des bépenees eupplémentaires.
C, Secteur de l'ifidustrie et de l'exploitation miniare
Depuis l"entsee en vigueur des sanctîona decretéee en vertu de8 rE8olutions
74s (1992) et 883 (2993) du Conseil de sécurité, le eectaur de l'induetrie et de
l'exploitation minihre a su4i des pertes financilres censidGrablesr de l'osdra
de 2 milliards SU0 millions de dollars, dues notamment aux facteurs suivantB :
a) Forte baias% du taux d8activit4, y compris dans lce secietGa
rattachha à ce sectaur;
b) Hultiplication dea intemPdiaires auxquele il a fallu reeeurir put
Fmposter ce dont les secteure public et prive ont e~~lument besoin Fur puvoir
fonctionner et produire;
c) Baisee du eolde d'exploitaLion (en deviaea) gui, da 1993 b 1994, a
diminue de 15 % par rappart a L'année prkçédente, en raison dés diffi¢ult8s
rencontrkea par lea banques et le8 établieeements financiers liby~na pour
remplir les formalites de garantiea de crgdit exigGes par les banques
et rangères;S/1995/474
Prazqa is
Page 10
l
d) Dimir~ution du budget des antreprLses,en faison des difficultés
d'&mission des lettres de ==&dit, tardivement étahl(eai et la n~cessi* de
passer par Leintermediaire de banques ï5trang&tes.
I
Les pertes maté rial Le^ directes eont par rilldursestirn8ss à pielpue
2 milliards 500 millions de dollars jvequ'a prEsent;. Ellea sont fiatamuent dues
au* facteurs guivmts :
a ) Les opérariona d'implantation, d'exploitation et d'entretien ont du
etre retardgcs, voire interrmpuee, en raison des dIffimltés renconrrkes poct
obtenir des crkdits bancaires et traiter avec les soCké+&s et iastitutiorts
etrangères eoncern&es;
1
Certaines uaines ont du arrster leur durant 1'anniSe 1994,
b}
car elles manwaisnt de mati&res ptemieres, de mak6riel d'exploitation et
d'entretien, de pieces de rechange et autres artiç+es indispensables;
e) Les expoptatiens de produite indristr~el~~n'onp tas pu atteindre les
niveaux vises;
i
La hausse des prix des matihreu pswi+&re8 a entraine celle des coiit~
d) 1
de productiofi et du prix des dîffdrento prcduits f1&ri@r Localement;
Les me3ures arbitrairee impos&ee pax lee rbdlukions 148 (1992) et
883 (1993) du Conseil ae sQcuritd ont perturbé la lcaop5ra",io avec Les
organisrationa Lnternationalee et aini i privé le e+teur de leindustrie des
compétences et services qtle nombre de ces organismes pouvaient lu; offrir.
Elles ont aussi gravement compromis l'iexécutioxl de bon ndre da projets, d'une
importance vitale pur l'industrieet Les sérvlces et qui reposent en grande
partis sur l'eroite cao*ration de ces organisations. Ainsi :
l
a) Les capitaux que de^ instLtutiono libyennes avaient d6geaé~ dans des
f ands d'affeetation spéciale de ces organieatbne 1ont d%e gelés (capitaux du
ComirC populaire gi5ner.l pour l'éducatLon et la rbhcrehe scientifique auprès de
l'UNES-; du orn ni t-pulaire genéral pour L'indu7trie et l'exploitation minifire
aupres de 1'OHlfDX; de La Caisse d'as~uraneessociales auprba de l'OIT, selon
1'TnterprOtation que le ait€ du Conseil de &curit& cr&& pdr la s&solutioe
748 (19921 a dorlnee du champ d*applicationdé la I&aolution 883 (1993);
b) Le somiC& eusmenti~nn& a refusé dF.pp~Jurer l'ax6sution de plusieur.
pro jets d'une Iznpo*ance capitale, par exemple kr;Ptablissement par le Centre
dO&rudes agronomiques, avec la collaboration de l'Agence internationale de
l'bnergie atomique, deun Laboratoire devant permettre de mesurer le8 effete des
pesticides et dee engraia eur la sant6 hamaSne, animale et vBgG~a1e;
cl Le -L~o du mneeil da egcurite a refJs6 dpau+orieee l*expédition, en
exécution d'un marche, b la Halaiaie via Çixlgapovr, de fours destines a
1'indusrrie p&tsoli+re, sous pretaxte que ce mtgtiel pouvait servir A d'autres
usages que celui annonce; 1
1 rHkt tif,.
Ç/199S/474
Franeais
Page 11
d) Le Cornite dc,Conseil de sécuritg a refusé d'autoriser le retour en
territoire libyen d'un avion appartenant aux Services du cadastre et qui .se
trouvait A Halte pus servir à des Bfudes et des projets de dGveloppement.
La hausse des prix des mti® ~remieres sur le marche local a entraîné
une augmentation des couts de production,infligeant de lourdes pertes H
beaucoup d'entreprkses, tenues de pratiquer des tarifs fixes qui ne couvrent pas
ces augmentations.
D. Seckeqr des finances et du çomrce
Le secteur des finances et du commerce, eome tQUs le5 autres secteurs
vitaux, a et& tr& largement touché, Les pertes gui ent pu étre recensees
jusw'Z prdsent sont de l'ordre de 1 ailliard 832 millions de dollars, Elles
sont nofanment dues aux facteurs suivants t
a) Baisse du produit nationaL brut dans l'industrie, I'agriculture, la
pgcbe et le secteGr monetaire et financier;
k) Contraction des importations et des expartatlons, due 2 la hausse des
prix d'achat et de tsanspoe;
cJ DLminutioa des reeett.6~ d' LripomatFofi, en raison d'une part de la
faible production industrielleagricole et dans le secteur de la pêche eti
d'autre pare, des difficult6s auxquelles se heurtent les expartateurs du fait du
maintien de l'embargo akien;
d) Gel des avoirs libyens deposes 1°&tranger, ce qui a eu pour effet de
priver les ageats &conorniques de facilït&s bancaires, de retarder les opérations
financières et l'ouverture de crgdits et d'aflcher les instruments financiers
d'arriver dans les delais prévus;
e) Hausse sensible des prix sur le marche local. C'est ainsi que, pour
certaines marchandises, le taux d'inflation a 4t6 augrieur & 200 % et, pour
d'autres, se siruait entre 70 % et 150 %. Cette flambee inflationniste a épuisé
les éconanies dos Lihysnr, en particulier des catégories les plus démunies, de
&me qu"elle a entraîne une baisse du revenu r6e1 des ressortissants etrangers;
f) Les hommes d'affaires libyens et etrangers ont perdu beaueeup de
marchés at ont. aussi Bte contraints de voyager pat mer et par voie terrestre, en
passart par un ou plusieurs pays tiers, d'où des retards dans Leurs calendriers
de déplacemeets et des frais eansid&tabLes.
Les pertes Einanciêrea subies pas le secteur des finances s'établissent
ccmme Suit :
a) crédits- bancaires destinés à financer 1' hportat ion de vêtements,
chaussures, alhents pour nourrissons, appareils blectroménagers et analogues,
@&ces de reehanga, meubles, fquipement de bureau et autres pt&uirs de premisre
nhcessit5 azhetés a l'&ranger pour répndre aux besoins dés consommateurs
locaux : environ 375 milliofi~ de dollars;5/1995/474
Francais
Page 12
b) Pertes dues à la baisse de la Productlion industrielle agricole et dans
le secteur dé la pêche et dont les effets se +nt d4jà fait sentir spr le marche
libyen : environ 1 milliard 75 millions de dalk,ats;
l
c) Pertes dues B la baisse du volme des/export-affona et des importations
de produits agricoles et de la peche r environ jl7Q millions de dollars;
l
ci) Pertes dues au gel des avoirs ~ibyens\dépos&s a l'&rangez et 3
lrimpssibilit& de traiter avec des banqués poy ouvrit dee crédits et op&rer
des trao~f ests afin d' importez et. d'exporter tout ce qui est néceseaire au
fonctionnement des secteurs public et prive : environ PO7 millions de dollars;
e) Frais suppl&nentaires lorsque les ho+s d'affaires libyens des
secteurs public et pri~& ont: dû, pur puvoir a:'acgriitter de leurs +aches et
autres obligations, aller prendre des avions del compagnies etrangères dans des
pays voisins et faire de longs dbtours avant d'htteindra Leur destination
finale : environ 97 millions de dollars.
E . Rgcapitu latif des pertes f inancigres hputables a 1'applicatbn
des résolutions 748 (1992) et 883 (1993) du Ccina&l de sëturi~é
durant la p5rlode 15 avril 1992-31 d&,mbrm 1994
Montant .
secteur des
/no1laro )
1. an& et services sociaux
2. Agriculture et pPche
3, Communications et transports
4. Industrie et exploitation minigr@
5, Finances et commercé
Tot al Conseil de sécurité
S/1995/596
19 juillet 1995
FRANÇA1 S
ORIGINAL : ANGLAIS
J8ai lehonneur de vous informer qu'à sa soixante-deuxièmesession, tenue à
Addis-Abeba du 21 au 23 juin 1995, le Conseil des ministres de l'Organisation de
l'unité africaine (OUA) a adopté la r&solution CM/Reç. 1587 (LX111 concernant la
crise entre la Jamahiriya arabe libyenne et les États-unis d'Amérique, le
Royaume-Uni et la France. Veuillez trouver ci-joint le texte de ladite
résolution, qui a été entéringe par la trente et uniëme session ordinaire de la
Conférence des chefs d'État et de gouvernement de I'OWA.
l
Je vous serais oblige de bien vouloir faire distribuer le texte de cette
résolution comme document du Conseil de sécurité.
(SiqngJ Salim Ahmed SALIM s/i995/59s
Français
Page 2.
ANNEXE /
[Original : anglais, arabe
et français]
R&solution sur la crise entre laiGrande Jarnahiriva arabe
libyenne et les États-unis d'Amérique, du Royaume-Uni et
la rance
1
Le Conseil des ministres de 1'0rganiçalion de l'unité africaine, reuni en
sa soixante-dsTsièrne session ordinaire. du 2( au 23 juin 1995, .à Addis-Abeba.
Ethiopie,
1
Guidé par les principes et objectifs des Chartes des Nations Unies et de
l'OUA appelant les États Membres à régler ledrs différends par des moyens
pacifiques, à respecter l'indépendance de tods les ktats Membres et à s'abstenir
de toute menace contre leur souverainete, leur intégrité territoriale et la
sécurité de leur peuple, 1
avant examine le rapport du Secrétaire g,én&ral sur le différend opposant la
Libye aux Éta~s-unis, au Royaume-Uni et à la France,
Ayant ecrendu la déclaration du ~résidenk du Cornite ministériel de 1'oUA
sur ledit différend cr&5 par La résolution ÇMYR~S. 1566 (LXI) adoptee par la
soixante et unième session ordinaire du Conseil, ainsi que celle du chef de la
délégqtion libyenne,
1
Rappelant la déclaration du Secretaire pingral de l'OUA du 6 decembre 1991
concernant les menaces américaine et britannike formul~eç contre la Grande
Jarnahixiya, et dans laquelle le Secrétaire gén6ral demande aux parties
cancernées de faire preuve de retenue et d'esgayer de trouver une solution à
cette queçtioz par le biais du dialogue et delmoyens pacifiques, conformément
aux principes du droit international, de respect de la souveraineté des Etacs et
de s'abstenir de tout acte susceptible d'entraver les procédures légales,
1
Tenant cs-.~Le de la position de la ~randi Jamahiriya qui condamne le
terrorisme sc~s toutes ses formes et tous ceux qyi ont recours au terrorisme ou
l'encouragent, ainsi que de la disponibilitg dotale de la Jamahiriya à apporter
ça coopératioz 2 tout efforr régional ou interkitional visant à trouver une
l
solution à ce -roblème,
Notant a-recsatiçfactian les initiatives ipoçitives prises par la Grande
Jamahiriya pour r6çoudre ce differend, son acckptalion de la résolution du
Conseil de çéczzité 731 (1992) et sa requête abreççee au secrétaire general pour
gu-i trouve ?ir,e formule pour l'application del ladite résolution, ainsi que la
coopération dont elle a fait preuve dans le contexte de ses initiatives et de
ses proposit'IC~S,
l
Profocdé-ont préaccuoé par les préjudicesl humains et matériels que
subissent les seupleç arabes en Libye et dans !es pays voisins â cause des
mesures coercitives prises 3.lrencontre de la $ibye en application des deux
xésolutions dü Conseil de sécurité 748 (1992) et 883 (19331, 5/1995/596
~ran~aiç
Page 3
D&~lorant l'indifférence des troispays occidentaux à lf&gardde toutes les
résolutions successives prises par les organisations regionales en faveur d'une
solution juste et &quitable du diffdrend,
~éaffirmant la grave menace que représente la crise de Lockerbie pour la
paix et la sécurité en Afrique, notamment en Afrique du Nord et dans la région
méditerraneenne,s'il n'est pas trouve une solution satisfaisante pour toutes
les parties,
Rappelant toutes les d~clarations, tous les communiqués et toutes les
résolutions pertinentes du Conseil des ministres, de la Conférence des chefs
d'État et de gouvernement,ainsi que de l'organe central sur la prévention, la
gestion et le xèglementdes conflits sur cette question,
Appréciant les initiatives positives prises par la Grande Jamahiriya arabe
libyenne pour trouver une solution à la crise sur la base du respect de la
souveraineté et du droit internationalet de son acceptation de la rdsolution
731 11992) du Conseil de sécurit6,
Touiours uréoccupé par les souffrances endurées par le peuple arabe libyen
et les Etats voisins à la suite des sanctions injustes imposées contre la Libye,
avec toutes Leurs consequences sur les travailleurs immigrants dans ce pays,
1. Se félicite de la déclaration de la Grande Jamahiriya arabe libyenne
populaire et socialiste réitérant sa condamnation du terrorisme et sa totale
disponibilitg à coopérer,dans le cadre des efforts internationaw, avec toute
partie concernée par la lutte contre le terrorisme et son éradication, ainsi que
du sens &levé de responsabilité et de la retenue avec lesquels la Libye traite
cette crise;
2. Exprime sa préoccupation devant l'escalade de la crise et les menaces
d'imposer des sanctions çupplementaireçou d'utiliser la force comme rn4thode
dans les relations entre Etats, ce qui constituerait une violation des Chartes
de l'OUA et de 1'0~~ ainsi que du droit et des normes internationaw;
3, Rgafflrme sa salidarité avec la Grande Jamahiriya arabe libyenne
populaire et socialiste et exhorte toutes les parties çancernGes à aviter toute
mesure susceptible de faire monter la tension et, partant, d'avoir des
cwnséquences néfastes pour le peuple arabe Libyen et les pays voisins;
4. Exprime une fois de plus sa satisfaction pour la disponibilitd de la
Jamahiriya arabe libyenne 5 trouver une solution pacifique au différend et à
coopérer à cette fin en instaurant un dialogue sincere avec les parties au
conflit;
S. Se félicite du travail accompli par le Comité ministériel de 1'OuA sur
le differend er lui demanee de continuer à coordonner les efforts et les
initiatives, en explorant toutes les possibilités de dialogue avec le concours
du Secrétaire général en vue de garantlr un règlement pacifique et juste du
différend et d*en faire rapport au Conseil en temps opportun;S/1995/596
Français
Page 4
6. Déplore le maintiendes sanctions contre la Libye en dépit des efforts
d8ployés et des initiatives prises par les diif f&rentes organisations regionales
et internationales pour crouver une solution p\cifique et juste à la crise,
eonform&ment au droit international; l
1
7. Réitère son appel au Conseil de s&curité pour qu'il reconsidère ses
résolutions 711 (19921, 748 (1992) et 883 (1993) dans le sens de la levée de
l'embargo qui frappe la ~ibye;
8. Lance un appel à toutes les prtieç Iconcern6es pour qu'elles répondent
favorablement aux initiatives allant dans le sens du dialogue et des
négociations, en vue d'aboutir a une solution'pacifiqire de la crise conform~ment
à l'Article 33 du Chapitre 6 de la Charte de l'ONU qui invite les pays à rkgler
leurs dif fére:.dç par voie de négociations, del media tion et de procedures LGgales
conformément au droit international, et demande un jugement juste et &quitable
des deux suspects dans un pays neutre accept@;par toutes les parties concern6es;
9. SolTicite le soutien des organisations internationales, notamment la
Ligue des Étacs arabes, l'Organisationde la Conférence islamique,le Mouvement
des non alicp4s et le Groupe des 77, en faveur de la Libye dans sa demande
légitime d'un siège au Conseil de sécurité et Ise dgclare energiquement oppos& à
toute tentative visant à priver la Libye dfun:si5ge au Conseil de sécurité en
raison du différend de Lockerbie. 1NATIONS
UNIES
Conseilde sécurité
Distr.
GENÉWE
5/1995/624
27 juillet 1995
FRANÇAIS
ORIGINAL : AFSBE
LETTRF:DATEE DU 27 JUILLET 1995,ADRESSE EU P~&SIDENT DU
CONSEIL DE SECURIT PAR LE REPRESENTA PNRMANENT DE LA
JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE AUPRÈS DE L~ORGANISATION DES
NATIONS UNlES
J'ai l'honneur de voua faire tenir le texte d'une lettre émanant de
S. E. M. Omar Mustafa nuntasçer, Secrgtaire du Comité populaire général pour les
relations extérieures et la coopgration internationale.
Je vous serais oblige de bien vouloir faire distribuer le texte de la
pr6sente Lettre et de son annexe comme document du Conseil de sécurit6.
Le Représentant permanent
(~iqne) Mohamed Abulgasçem ASWAIS/1995/624
Français
Page 2
J'ai I'honneur de vaus infcrrner que 1'~dmliniçtration américaine, dans une
lettre qu'elle a envoyee le 12 juillet 1995 au,Congrès des Etats- nia au sujet
de l'état d'urgence national en Libye, a de nopveau prétendu que les politiques
et les actions du Gouvernement libyen continuaientde constituer une menace
anormale pour la sécurite nationale et la politique étrangère des Etats-unis
d'Amérique et que la paix et la sécurité interAationales continuaient d'ftre
menacées par le fait que le Gouvernement libyen persistait B ne pas demontrer
qu-1 avait renonce au terrorisme et, en particulier, à ne pas se conformer
pleinement et efficacement aux décisions et aux exigences éncnc&ea dans iea
résolutions 731 (1992) et 748 (1992) du Conseil de s6curit6. Dans sa lettre,
l'Administration américaine a menacé de prendre des mesures internationales
encore plus rigoureuses que celles qui ont eté:d&crétées dans la r~sslution
883 (1993) du Conseil de sécurité, y compris URl embargo tata1 sur le pétrole.
Le Comité populaire général pour les seladions extérieures et la
coop6iratian internationale tient à souligner que les allegatiens que
l'Administration des États-unis persiste a propager, depuis que l'etat d'urgence
a ët4 déclaré le 13 janvier 1986 en vertu du dGcret No 12543 et que des
sanctions économiques ont et6 d6crétee~ à ce titre contre la Libye, -nt
mensongeres et n'ont aucun fondement dans la réalite.
La Jamahiriya arabe libyenne est un paye pacifique attaché aux principes du
1
droit international et aux buts et principesdell'Organisation des
Nations Unies. Elle oeuvre de concert avec la communauté internationale en vue
de maintenir la paix et la sécurité internationales et de renforcer les autres
objectifs des Nations Unies. Elle s'efforce de \regler ses différends avec
d'autres pays par des moyens pacifiques, comme le montrent ses bons antecedents
à l'égard de la Cour internationale de Justice, Ià la juridiction de laquelle
elle a eu recours et dont elle a également respecté les jugements.
I
~e Comité populaire général pour les reiatibns extérieures et ia
coopgration internationale tient également à souligner que ni les politiques ni
les actions de la Libye ne constituent en quoi que ce soit une menace pour la
s&curité nationale ou la politique étrangèredesj6tatç-~nis. Il est au
contraire absolument impensable que ces politiques et ces actions puissent
menacer'la sécurité nationale .am&ricaine et il est ridicule de suggerer le
contraire. Comme les faits et les Gvenements leiprouvent, la véritg est que ce
sont les politiques et les actions de l'Administrationamericaine qui ont
constitue une menace tout à fait reelle pour la $6cur~te nationale de la Libye
au cours de ces dernières années, L'agression armee injustement commise par les
États-unis contre la Libye en 1986 n'est-ellepasl un exemple sinistre de ces
politiques et de ces actions? l
1
Malgré ces allegations dénuées de tout fonddment, la Jamahiriya arabe
libyenne s'est toujours attachge a dérnoatrer qu%;le était prete à examiner tout
problème ou différend afin de le régler par l'un des moyens pacifiques
préconisés dans la Charte des Nations Unies. En effet, depuis qu'est né le
différend juridique concernant l'affaire ~ockerbie, elle a demandé aux
Gouvernements des États-unis d'Amérique et du ~o~iurne-~ni d'ouvrir la voie au
dialogue afin de parvenir â un reglementpacifique. Toutefois, ces
I S/1995/624
Français
Page 3
gouvernement^ persistent à fermer toute issue susceptible de conduire à une
solution pacifique. 11s ont prgf6rt5 laisser la situation s'aggraver et rép&ter
leurs allégationsmensongèresafin de prolonger et d'accroître la gravité des
aanctlons. Ils restent indifférente aux souffrancesque la dureté de ces
sanctions cause au peuple arabe libyen et aux populationsde la r8gion.
L'allégation de l'Administrationaméricaineselon laquelle la r&solution
731 (1992) du Conseil de sgcuritg n'a pas 6t6 appliquee est également dênuée de
fondement. La Jamahiriyaarabe libyennes'est conforméepleinement et
efficacement à cette r&solution. Seule demeure an suspens le procès des deux
auapects, et la Libye ainsi que les organisations régionalesauxquelles elle est
aasociée ont entrepris des efforts extraordinairespour trouver une solution
juridique. 11 n'est pas possibled'énumérer ici tous ces efforts, qui ont ét&
fidèlement refletes dans les documentsdu Conseilde çgcurité.
11 suffit, en réponse l'allégation de l'Administration americaine
concernantle terrorisme, de dire que la Jamahiriya arabe libyennea engagé les
trois pays occidentaux à accepter sa suggestionqu'une dglégation soit envoyge
pour vérifier qu'aucun camp n'est utilisé, contrairement à ce qui est prgtendu,
pour entralner des terroristes sur le territoire libyen. Tout cela est bien
établi dans les documentsdu Conseil de ~Gcuritg.
L'Administration des Etats-Unis continue à propager des declarations et des
allégationsmensongëres afin de tromper l'opinion publique,d'influencer le
Conseil de securité et de laisserplaner, sans aucune justification, la menace
de sanctions sur le peuple arabe libyen. La Jamahiriya arabe libyenne déclare
donc officiellement au Conseil de sécurité ce qui suit :
1. Elle demande au Conseil de s6curité d'organisez un cornite pour étudier
les faits et examiner la véracité des all6gations de l'Administrationamgricaine
selon lesquelles les politiques et les actions libyennes constituent une menace
anormale pour la sgcurité nationale et la politiqueétrangère des États-unis
d'Amérique.
-..
2. La Jamahiriya arabe'lkbyennese déclare à nouveau disposge à recevoir
une délégation choisie par Le Secrétaire ggneral de l'organisation des
Nations Unies afin de vérifier qu'aucuncamp n'est utilisé, contrairement à ce
qui est prgtendu, pour entraîner des terroristes sur le territoire libyen. La
Jamahiriya espere que le Conçeil de sécurité demandera au Secretaire ggneral
d'envoyer cies que possible une telle délégation. De meme, elle espère que le
Conseil de s&curit& demandera aux trois Etats de cesses de faire des
dgelarations gén6rales et ambigues qui portent atteinte à la sépytation d'un
Etat Membre des Nations Unies.
3. La Jamahkrfya arabe libyenne exige de nouveau qu'une enquête
indépendante soit menée afin de faire la verité sur l'incident qui a causé la
destruction de l'appareil de la Pan American au-dessus de Lockerbie, &tant donné
l'insuffisance des enquêtes précédentes et les doutes qui s'y attachent. Elle
exige Ggaloment que soient suspendues les sanctions dGcrétées par le Conseil de
sécurité dans les résolutions 748 (1992) et 883 (1993) jusqu'à ce que soient
publiés les résultats de l'enquête.5/1995/624
Français
Page 4
1
Si ces demandes sont satisfaites. elles mettront fin aux allégations
mensongères qui sont répétées périodiquement et qui sont extrgmernent nuisibles
aux relations internationales. 1
Le ~eeiétaire du Comité ~opulaire
agngrai pour les relations extérieures
et la coop&ration internationale
l The Guardian
JUL291995
lnside Story: PaFoot&JohnAshton
lurethansiyearsonfromthe Lockerbidisaster,oneappearsanywiser about
owand why thebombinghappened. Theauthontieaiwaysclaimedtherwas no
iarningofaattackona Pan-AmflightNew informatiprovesthatthiisuntnie HOplante tde THEFATAL NlGHT asfoUows "On theevening afthe&as-
bambwhich Th Strunpe CnseOfDrReldhorrse ter,he said,"andrntheearlIpiourçof
blewPan.en Weirdand inexplicable happenings thefollowmg day.DrFieldhousewent
10out ofthe hauted the Lockerbiedisasteonthe out andexarmned anumber of viaimson
skyoverScot- vew nightthe planewentdam - hisown, pranouncmg Ltfextina and
land.killmg aii December 21,1988D.rDavidFieldhouse, artachedonthem hi5own form ofldenti-
15peopleon anexperienced policsurgeonfrom fication. Thwas notknown tous untd
w boardSLX+XI~- Braàford.Yorkshir heardabouriton some conside-mbltime later."
News -4tTen.He wentskaightto thtek- infart. Dr F~eldhousewas accompa-
phone andphoned thepolicestatioat nied throughouby police offlçerr, ümg
Lockerbie ihe couldbeofany usehe ofwhom he ha5 named.He keptin close
çaidhe couldbeatLackerbieinlessthan touch-7th thepolicethroughoutTbe
anhou-and-a-ha. sergeant wascompletely yong. buLani
The Lockerbje pohce eagerlfaçcepted Frase didnot correct himOn thecon-
his offer. aafeuminute ater hwas trarYthe Lord Xdvocatecontinuedwith
Lpreigove.zx!enrsonbothsides onthemoromay toScotland.e got aseriesofquesuonswhich nibbed çalin
5a;l:ithefarcies havehadto therebefore midnighre.oned tothe the doctor'wounds.Afteraskingabout
ut UF:y;:'pardysis.dupliciand. police sution. andR-aseventually sent thediscovep ofthebody ofCSbusmess-
out wlta police oEiçtofmd'oodles mariTarn .%nmerman. Frasewrenron:
andceni$ them aead.,9t1rough the Q.WodC ;bisbeanorher exampleofDr
long, conight thedoctoand hi5corn- orMr Fieldhouse carryùiou a search
The ~Kicigi venementlydenythe panion sioggethroughthefieldround onhis oun'
Tundergar thurch.Sot stoppmgfor A It wouidm!' Lard
sleepor food,heworkedaltthroughthe Q.And markmg the body ofaperso nho
following day weil.When he repcrted içdeadwrhout notifyinthepolice?
tothepolice station rhat eveninhade A.Thar iscorrect.
ceMle.5 59bodiesdeadandIabeUedthem Iwas not correcaraii. r-4mmer.
accordmg!!.Inthefollowhg weeks he man's body hadbeenfoundby DrField-
gaveup largechunksofhisspareUme houe andanaccompanying pohce officer.
tsavellrntoLockerbieandhelpmg the Iwas m=ked in he presencofand wlth
policproperly.-idenrifythe bodiand theagreomenr ofthpolice officer.
where the!had beenfound. Whes.Dr Fieldhouçeappearedatthe
For rhis seifiess effort DrFieldhousinquw some weekslater- onJan- y
received. anexpecreroreceive. rio 22,1991- he quietldisposedofaithe
recognitianWhat washis reward' ailegations which hbeen tosseabout
aocunenn. icastdoubr on Nearlytivoyearslaterwithou~any sofreel!' publicHe was puuled to
warnzng.he wasun~ust&ably tamished hearthatbere were 33bodiesidentlfied
bya police oficmroficid swornevi. inthe areahe'd workedm - he hadiden-
dencerothefatalaccident mquky mto
theLockerbie disaxer rified and :aggedHe was amazedthat
TheoEicer wasSergea navidJohn- aiexcep! rwoofhislabelshad albeen
ston otheSrrathclyde police Hevi- lXrown away andreplaced wirhothers.
dencewa5 "led"by Lord Fraseof Sher~ihIou.alwho was in charge of
Cam! Eie rhe Sco~ish LorAdvocale the inquiryconcludecl"1wauld record
Raser isaiareer politiciUIthe ruimg my thanks toDr Fieidhouseand ny
Conçena:ive Part]who had ser~ed apolo~ies SOtheundeserved criticrsm
brie0)!n:heHouse ofGommons aça ofhl5ac:iiitie"
rer-t'.::ra:ioand moredisclosure Tor)hIP forAberdem. SgtJohnston Nea:l' rso.pars:a~erinDecernber
bo::;.ai: ~C'i.\dantic s:aneZn:sevidenckaboutDr Fieldiiouse 1
1993Ur Fieldhousegavean interviewfor
afilmaboutLockerbie.A Tewdays afier MJOHNSTOH &FER To
theinterview.Fietdhouswas sum-
moned toarneetrngwithtwo seniorWest David Johnstonayoung reportefrom
YorkshirepolicofliceratWakefield conmmFonwi'iththeSconiShpoliwasonent
/ andsackedas policsurgeon.He was ofthefirçjournalistonthesceneofthe
given thremon th's noti-ebut no crad- disaner.Lnanews bulletinonFebniary2,
ibIeexplanation. 1989 ,ereponed acLau tnarthbomb
hd been planredona mck team ofUS
FARMER WILSON'S SUITCASE intelligenceagenwho weretravellingon
The lreatmenofDr Fietdhousisnotthe ûight103on theiway backfrorn Bent
only storIroiilitrs~iwiiirlswc~it Witkui anhaur otheprogrammeking
nighl rouridLockcrbwhicli still punlcsbroadeastJohnston%as visiteinhis
relativeofthdead.mai isthe truth, officby seniorEduibutghpolicwhct
theywondet.aboutFamer Jim WBson.of demanded toknowthe sourceofthestory.
TiindergariMains Farm neartoekerbie, Wbenherefused o disciosirhewas
whosefieldswereiittered withedebrjs threaten weihprosecutionandshul-
otbodiesandbaggageaftetre crash?He taneously.madeabizarreoffertoreveal
toldoneoftherelativwhovisited hirn hissourcetothePrime MinisteinDam-
soon&'tetredjsast eathe hadbêen ing SWet Re med thatdounas weU.
fpuuled bythepoliceresponstoa suit.
, casehehad foundinonehisfields. THE mNGE CÀSEOF ME RED
Thecase.hesaid,waç lu1of¢eUo- TARPAULIN
phanepacketsofa while powderwhich Qnthe nightofthedisast endforweks
hethoughtwere dmgs. He taldthe police afterwardst.eamcfmue voluriseers
aboutitbuttheydid notreactHe had to searchedrheareaOnevolunteerwasRcn
ringthem asecondtime beforethey Smith oCastleDouglasuiCallowayEar-
came totakeiaivay.Farmer Wilson, lierthisearherevealedthafellowres-
who now undesstandablyrefuse so cueworkershadcorne auossaLarge
answerquestjonsonthe subject.gave objetunder aredtarpauli.Asthey
evidenceatthefataaccidentinquiry.To approach ettheywere wamed offby
hissiirprishewas notaskcdabout thc gumen in thedoorway ofahoverhh geli-
suitcaseorthdrugs heassumed were in copter.Oneofthesvolunt-rs hasspoken
itThe authoritieonbothsidesofthe tous,Heconfi thattheincidentook
Atlanticontinuedtoinsistthano placejwtnorthoftheroadfromLnckerbie
drugs,saveasrnalquantityofcannabis, toLanghoim Road,atMap referme S4
werefound onPan Am 103. 818FarmerInneç Graham wasalso
Someoftherelativescarrieoutfurther warned bykrnericaii1srayaway froma
inquirieThey discoves teatthename smd wooded areaontopofthebill the
Fanner Wilsonlladseeon the siiitçase Westofhisfamiiy'fam near Waterbk,
didiiocut-responwithanyofthenanres afew miieseasorloçkerbieThese
onthePanAm 103passengerlit. , strangeexperiencesonthatrirst night
worriedmany orthebereavedrelatives.
Wf INVASIOH OFIHniSnUfORS Theirworriessofartiumeintoaxer.
A senior oE~caatCarhteWrt was
astonistiatthenumhrsofoflI& who HOW MUCHQlD ~WEAUTHOAmES KNOW
arrivedbypianefKlmLondon fhatnight BEFOREHAND?
andthefoiiowingday.At1- twouxidi- WasBotha Warned?
loadsofmple amved More miWt an Mmostat once.therewasastrongsuspi-
a&hg 72ï. und 20 ofthem werePan cionthattheauthoritieknew theair*
Am employees.but therweremanyother linerwasindangei,and passedthe
Americans wth noobviousatioa informationon toçelectedpassengers.
Another 7'2a7rrivinthe earlafternmil Themost drarnatic,exarnplefthiwhich
ofDecembr 22thu me bringirigpeople was pltblishedin tGerman paper Pie
mm theUS.h itwereyetmore men in Zeiton thefint anniversaryothedisas-
plainclothes.Amon&theirbaggagewasa ter.Thepapes suggestetbattheSouth
single metiWhen theyseats thatthey AfricanForeignSecretary,PikBotha,
wwe beingtilmeby ameraman mm ' andhis retinueintendeZo flon 103but
theloml BorderTV,thegbemme agitated had beenwarned off.Bothaeventualiy
anddemanded that hestop. flewonthe earlierflighPanAm 101,
Sincepemlssron hadkn grante by which. unIiknight 103hadspecid sm-
thelacal polithearpn oniciaaüowed ritychecksatHeathrow.
thecamerama n continueand thepic- Bothaandthe SouiliAfricanfoteign
nms werebrcadmçt rhatnkghtNo ex'pla- omcehavedenied thathewas warnedoff
nationhasben given aboutthecofful 103.and noone in SoutMrrca orBritain
has been able finatoconfirm orrefute
the Diexeit storButtherewere two
otlicci.iicipieccs,ocvideii-one of
them never beforepublishe- thatPan
Am 103was known iobeindanges before
it too011. 1
1THE HELSINKIWARNING
On December 5 1988,daysbeforethe The nems of:heHelsin kirning
disaster.man mg theAmerican btoke soonaftetthe disaster and
Embassyin HelsrnkiFinland.witha enguifed manyrelativeinrage and
message thatwithinthenem nvo weeksa despair. The BritiSectecap oState
Finnish woman wadd carr ybomb ' forTranspon, PauiChannon. relumntly
abaard aPan Am aircrafQyingfrom diseiosedthattherehadbeenoniy 16
Rankfun tc theUS.Theder spake bomb warnhgs aboutaircraRrelevanto
with a MiddleEasternaccenandsaid Bri- in1988.noneofthem asspecific
rhatthepeoplehhmd thebomb attempt asthe onem Helsinki.
hadlmks tothe notorious terrorAbu Channon and hissuceessorçinsisted
Nidai.The Embassy sentachslfied thattheHelsinkiwarning was"ahoax".
çablexothesEatedepament, whichwas MartinandRita Cadman weredubious.
copiedto theArnerim ccnsdate in Their belovedsonBU. 32,abriiiiant
R.ankfu and otherernbassie. heUS sound designe r ,sonthefataiplane.
Presidenr'Commission's reporon ayta- Threpand-halfyearsafterthedisastein
tionsecurityandrerrorisrn,which July 1492,thereadin theIndependent"
reportedinMay 1990.eckonedthat tbat aman Ued StephenDoeheny had
"thousandsof USgovernent employees ken senttoprisofnorfourearsfor
saw the Helsinkithreat". makingahoax calltopoliceaboua
.4mong he luckyonesweretheAmeri- bombat Victoria statioMmh Cadman
canswho workedin theUSEmbassy in wroteat oncetotheFinnish embasçyin
Moscow. OnDecember 13,aweek anda London asking whohad beenprosecuted
da? beforPanAm 103wentdown. an forthehoax cd aboutthe PanAm air*
"adrnmtstrativenoticroaiemployees" Illieandwhatpunishrnentthey
was posre..nth.boardoftheEmbassy. reeeived. Theançwercarnebackon
November 171991 .Theidenrityothe
Atleast oneciviliinMoscow calleçannotbe disclosed.assmcjenr
changed hisflighasareçuloftheposted evidence hanotbeenassembled tcon.
warning.and anothe enployeechanged via the chief suspacfareign who
thebookmg çhehadmade foraUSjour- obtained Flnnish citizenship:'
naliçt501asingleRwsian embassy Manin and RitCadman werevindi- . .
worker toak aightan.h 103from catedUrhe hoaxercould not beidenti-
Frankftm on December 21.astandard fredwho çouldsa!forsuretharthecall
andpopdar routehomefor Christmas. wasahoas? TheyfiredoKalettertothe
me US President'sCommissio on EarlofÇaithness, juniMlnistefor
Lockerbierepone dhat$yDecembe 10 Transpon.askingforafunher mquic
the Einnish Police hadconcludedththe htothe Xelsinki aarning Caithness
warning \vas"no[acredibleone".Simi- repliedrnat hehab"nothintoadd.and
larlythe BritisDeparunent ofTrans. hadnotgottheauthoritytoreleasethe
por:toldPan Am inDecemkr that the name ofthe houcaiier".
Britishintelligenccommunityhad con. When rheCadmans poinred oubatno
cluded bar thethreawas "norreal". hoaxerhadyetbeen identrfiad.they
Yet the noticwentup ontheboardin receive acoupleoftestyletcersfromthe
Moscow direedaysalterthecpnclusian directorandcoordinatoroftranspon
ofthefinnirh police tthenoticewas securiv arthe Depa~rnenofTransport.
notcredible.MoreovertheUSFederal MrRat?- Ditmas."Thi sarningwas a
Avration-4uthoritdid notgivan"d hoax."echoed byMrDitmas.without
çleartotheaviation authoriries.Nei- proofor esplanatioTheCadmans ri-
therdidPanAm dismiss thewarning. ution attheduplicityofthe authorities
Thek oC7cia lsmed specid screenmg üicreasw eden the"Helsinkihoauer"
ofFinniçhupomenpassengerç. had been namedIWO yearçbeforethey
were toldhec~dd notk identrfieHe
wasa falest~nianresideinFinland
died Samra Manayoun. WE SFATE DEPARTMEKT WARHING
Todaywe canrevealanotherwarning. revenge.eh radiodeclandtbt the
içsueby an mrelligencesourcotheUS uicidenrworibeavenged"inbiood-
StatDeparcmenr'sOfficeoDiplomatie sparteresqes"Moreover,theiriteili-
Senuitymç warnrng waissu4 tbreé gencereportreveaied.tleaderof
davskfarethephone cd h HeLsinkiIt hadbeenTtedqrioutsidaHflainNew.
bas-LY *~~ - butnotpet Germany .ottwo how dnvefmm
mk the-dom oflnfor- Frankfurt, fqwhaseairporPanAm
bladceout,andthemessagereads:nt is 103'feeàeaght hadorigrnatdAbomb
Team ofPalesrnia notassocwith withabamme~c preçsureswitch.
PalestmianLiberatioOrganisation packedinsidaToshibamdio -ette
PL01 intendtoatkUS tgtinEurope. recordewa:found inhisear.
Thnehme is present.Tgtsspecifiare fnvesugarorwere innodoubtthathe
Pan Am airiines anCS bases." bombmas specificallydesigtblow
ThisistheclearesprooftfitbeUS upwmfL Piecesofasimilarmoddof
governent haddirerinteUgenccinfor+ =order hadlbeeafoundithewreckage
matio hreareaingPanAm. Thecorn- atockerbie.Theconduios nemed
mentamched to ireadasfcllows'We inesmpabiePan&n 10had kn blown
cannorrefut orconfm this". UPbya Paiestiniangan.rotecwby
Synaand paidfoby Ita n. Ge-
OPERATlQHAWMN LEAVES policehewthenameof thebombmaker
Astonishlngly, fweeks beforethiç tùeyhadamsted - man msat
warriing warecerveda "teamoPales- Mysteriously,fhreesatwaçreleased
tiniansnotassociatewith thPLO"had swn afkehehadbeen anest4with
benarreçt enGemany inpossession PalkamoniT. heomcialrewonwas that
oEabomb ina Toshibacassettrecorder &ere waç natenaugehvidenca m -
scikingly sùniito thbomb which him.In AprU1989furher poliraid in
desuoyedPan a 103overLockerbie. designedbyIQresat speeifidytoblow -
Lnthenonthç beforthebombing the upaircraft 34then noonwasinany
terrorist opemiounderthecodename doubtthatKhreesa htdmade thbomb
AunuruiLeaves.The operation hadlto which fond its ayontoPan .a 1!BA
thearresota gangassaciatewitha bef~reit left forHeathrow.
sphter groupofthePalesthianmove
ment,thePopuiarFron fortheLih. LUNO. AT IHd -RICI<
tionofPalesrin- GeneralCommand One man utterly confid~ftbhconclu-
IPFLP-GCT ).hleaderoft!!sphter sionwaç PaulChannon British Secm
was Med Jibril. wenjayedthe confi- tan ofStatfa7Thnspcxt On MKch 16 .
denceandprotectioofthegovernmenr 1989.le shn thne month &er Locker.
ofSWa andirsdicratHoafezal-.4ssié bie.Channolnunehed iniundon'exclu-
Jibrllhamasrermindedseveralterrer- siveGarrickClubwithfivofBntain's
isattacksinre,ceyearç.andhad.so topjounalists!
theintelligence agenrs repotakenon Channon byed arthejouinalists
an assignmentorevengetheshaoting overtheexcelientfoodanwme. me
dom tbeprevibusunmerofankanian 'brilliadeteckivwork othemalest
airbusbyaUS warçhip. poli= forcei(e COU^^ - Deeg
W peopleon theairbuhad ben and Galloway- ha&hereveaieduaaiv-
Ued. Outrage inIranwasintenseand eredtheguiity bomberAsresu.Chan-
ttierewere widespread demands for Ment,olhuSucheconversations.espe
lcmy atth(Garnck Clubare"on.iobby
termswt:haIsnotforattribution.
Butthesizeothescooptheyhadbeen
offerewastoamuchfor afIeastoneof
thejauxmaPisu.extmorrsing'spapers
amiecithelsensadonal ewthata cabi-
netministehadrevealedtharthe
Lockerbiekillerrhadbeeidentifiand "Uw key"were thewordsalîegdy
wouldsoadbe anested usedby PsesidenBushin tkatdenied
I telephaneconversationwithTharcbein
OPERATIO# &LDW-KEY tolmow what"lowkey"trneant-ithee
wasexçitingthjournaüstsovertbat refusaiofaprbperinvestigatiand its
GarrickluricGeorg Beush.theUSPres- replacementby animpotentfataad-
identieiep$onetheBritishPrimeMin- dent inquirwithnosubpaenapowers
isterMarg(t Thatcher.Lockerbiewas whichrefus4 toinvestigathow the
theçubjsct-the&conversationNo bamb goton theplanefofeu ofinterfer-
doubtBush lmhadheardofthe success ing withthepoliceinquiries.
oftheSmqh policeHisadvicetMrs Yearslater,i1994.arbon twkm
Thatcherhovvcvewas to"law-keyany in ateleirisprogramme aboutanother
excitementoverLockerbie. disaste- thesirikingoftpleasureaiaft
Thenews )th& telephoneconversa- Marchiones on theThames .eam
tionwasrepprtedonJanuary211989in Clrme tdatThatcher bd bIockethe
theWas2iingtonostbyJack Anderxin Lackerbieinquiry"1wasdiscussi wnih
and DaleVT Am. Theconversatiowas tbebkerbie relatives,"Parkimon
denieàbybop theWhiteHouseand 10 explainec,whetherwe couldn'have
Dowaing Streebut AndersonandVan someformof pubticinquirwhichWOU -
Am stuclrtotheistoryWhatever wsr have rneaatbuse the s&ty se-
saidthatMarchmorning.thesubjectof wereinvoIved Uievitablyaced
Lockerbiesdddenlshpped fromthe amount ofsuspicio- and1 wondered
ecstatihighlsungbChon toa very whether 1eoulgetaHigh Cam judgeto
lowkeyindeed. lookintothesdty aspectsprivatdy
Thebereavl familles.whakad and reportome. ZfZouldgettherelam
assumedafteraihe pubücityforthGap toam withthat. igotthadone,tbat
hgwouidcmpt k bmugàtct~aiainoticed wintthekkerbie business-whowdiduwet
totheirhomr thathewholeaffair fuidoutce- informationhow didm
seemedtufliplsuddenym the public knowthis.howdidwelaiow that?-gfm
W. They steppeuptheirdemandfora wouldhavehad tlPmllnotonlyour own
properinq*. in tneeptem1er9six inreUigensourcesbutinformatiowe
months aRe heGarri cknchthenewly- weremiving âornoveneas.Thdore,
formedUR Fwes Wt 103metPaul thathadtobea closearea .."
Channon'ssu-or s Trançpafi This cameasdose asitcouldtoidwti-
tasrC.ecilParkinsParkinsonpmmIsed fyintherealblacktaaproperinq-
thefamilieaiuljdiciaIuiquirTo bis "aurown intelligensciurçesIt was
horror,th~abine~andspecia~~yPrime notcleatotherelativethen.ornow,
Mirristermgket ThatcherParkumxt's whytheintelligenceservicesoneitber
dose fnendanhaiy,slappehm dom sideotheAttanuc shouldopposean
He mme whim'wrmg haektotherelatives Inqm. A month &tertheParklilscin
totelthemhe hadfailed fiasco, onremarkableansweremergedTHE LEBAMESE CUNffECflON 1
OnNavember 1.1989thenewsleakedof switchedattentifrom Beiruand
areporton thLwkerbie bombingby Fmddurt tothe tihMeditemean
InterforaSew Yorkcorporateinvestiga- islandofMaita. j
rivecornpay hiredbyPanAm andits l
insurers.Thereponsuggestedthat the THE MALTESE CO~~ECTIOH
Daikamoni ganghadgotttibomban the & theFirsanniversarofthecrash
airlineatF'rankfURbyexploitina grew closeralongseriesofarticlias
securityloophol.ntheirdespera ted theSunday Times,'whicreliedheavily
tafreAemericanhostagesinBeirut, on leakfrom theScottishpolice,
Americanintelligencagentshad, reportedthathe"netwas dosing o"n
reportedhterfor.swck adealwith tbeLockerbsi uspecrç.Thesearticl-es
Swkn nare~terrorists. byDavid Leppard- statedas
lnexchangeforinformationaboutthe irrefutablfactthatthebombinghad
hostages.thagent agreedtafaciütate beencarriedoutby thePELP-GC under
aroutefordmgs from theLebanan into orderçfrçiiUunedJfbrilThe gang was
the UniteStatesTheluggage withthe ledbyDalkamoni,thebomb wasmade
dmgs wasprotectedb~Americanintelli- by MamanKhreesat.
baggageoattherelevantarportçwasson Leppard'sartideaddedanewtwist
removedand thethugsallowedtosail me bomb, theyreportmi,hafm been
thïough.The tenorisgang,withthe puton aplanenotin)london,wherPan
help oallieatFrankfun airport,had where0it'YeeàerP,hnAmiI03k-had
exploited thsecurity loophoby startedbutinMaltaThe Maltesconnec-
exchanginga bagwitha bombforone tionhadbeendetectedtheartlclargua
with drugsTherepannarned ayoung bemw çornd othesmadeinMaitahad
passengeron thedoomedplane,a kn foundinthesuitca inwhich,police
Lebanes .lrnericcalledKhaled believed.thbomb hadben plant&
Jafaaras the"mule"whosebag ofdnrgs The fmgesofsuspicionwaspoint&
was switched.Jafaar"nnamhad directlyatanothe(eged member of
aireadybeen mentionedindramaticck- theDalkamoni gang:Abu Talb,a35
cumstances . nYewYear' çve1988,lO yearold Paiestinian,whwasinprison .
days &tertheLockerbiedisastethe Ui Swedenawaitingtriafor terrorist
Daiiy Expressdevoteits fropageto offencesthereTalb,,reporttheSun-
exposing Jafaaas,"THE BOMB CAR- day TimesonDecember 17.2989hadvis-
RIER".TheExpressnarned ia sources itedMaitaand hadbeen identifiby a
as "theFBIandScodand Yard". Malteseboutiqueowneras thema who
Even more fantasticaitheLnterfor boughtthe clothein'the bomsuitcase,
repon sbirmisethatMajorCharles includingaBabygro."The tmü toTaib
McXee,thehead oftheUS intelligence: was soçtrong,"wrorereporreDavid
team on theplanewasshockedby the Leppard.that Scottishpolhad goneto
deaistnic wkitthenarceterrorists, Sweden tointerviewhim. He wasthe
and.wasrenrrninonPan Am 103to paperreponed.due any moment tok
blow thewhistlon hiscolieagueThe extraditetostandtriaifotheLocker-
iaferensewasobvious,andthereport birbornbing.Thebomb.thesemicles
made it plaPan Ara103was-sacrificed ùisisted. been putona flighfrom
leste!Ogetridofthwhistleblower.tat MaltatoRanklun fortransferthe=to
The hterforreportwasaeeted with PanAm 103A whichIi'nkewithPan .-
widespread seepticisCommentators 10atHeathrow.Thus therheoryhad the
pamted outthatPanAm wasbing su& bomb survivirnwgoairporswitches-
bythefamibesfornegligencandstmd atRankfun and atHgathrow- befote
to ducdi responsibilforthedisaster explodi ngetLockerjbie.
ifthe blamcoulbeshiftd toabimm Forthisremarkablejtheort.eSunday
intelligenplot.Scepticiaboutthe Times(andtheir mfarmant ç.eScottish
Interforrepon wacompounded bynew police}reiiontwo documentswhich
speculariaabouLockerbiewhich hadnotbeen madeava1labltohem
JULY 291095
\ untiseverarnonrhçaftethe bornbing.
Thesewerea computeriselisrofaithe The beautyof"intelligenjournal-
rransactioin Frakrurtairporr'auto- ism" isthaticanhardiy evebe tested
matedbaggagejystem whichrelatedto Gmada Televisionhowsver,was
Pan.a 103anda hand-wrinenwork. unlucky.lmmediatelyalterthpro-
sheetfromoneofthe severstations gramme. Ar Maltasued Granadafor
wherebaggagecame 'kitthesystem libelAlongp.owerfuland hitherto
A bagwhich endedup onPan.Q 103 unpublisheddoment fromtheir
couibe traceroa stationwhereoneof demonstratedtiiatherewere39passen-
thebaggagehandlerhad.ina hurried gersand 55pieceç ofbaggagontheAir
scrawiidentifirt acornmg from an hWta fhght;thatalthebags hadbeen
Air Maita DigYerthesewere nopas- CheckedUibythe passengerswhichflew;
sengeron the.tiMaltaflighWer- thatthere werno bagson theffight
rintoPan +Ami03.AIt foiiowed,the interlinedfor PaAm103 or103A.SEthe
newspaperarguedt.atanunaccompa- senario outlinedithefil wmasthedoc-
nied bagfromMalmcarriedthe bornb , ument insists. quite impossible.
which blewupPan-U n03Together - TheNortonRosedocument pro& in
withtheBabygrofromtheboutique. specificandimefutabldetaitchallenge
thesedocumentproved theMaitesecon- theentiretheorythatabombwasput on
nectici- and theMalteseconnection theaght atMalta.Thelawyersmrefully
provedthe ,4t ofDalkamoniand Tdb. investigated tdocuments-the print-
Ahost allthernfomauonwhich ledto ~wrandthe work-sheethm Rankfurt
theseexcitinsce~ariocametiiroughthe Ahport - whichhadpersuaded theSun-
intelligenceagencies.Journalonthe& dayTimes and theScotciçhpolibt the
ownin çuchinquiriehavevery Littlehopébomb baghadcome hm itlalta,Tbcon-
ofbcovering anymformation.They go cludedfmt. thatthesdocuments were
cap ihandto intelligensourceandsiff notdesigne toiden- theflighfrom
what theyaregivenLn1989andmost of whichbagpage hadcome;second,that
1990t,elntelhgence-bascharges ' theù accurac yependedon thdubious
againçttheJibnl gangfitsnugiy*th memory ofharassebaggage handlers,
Amenan andBnhh foreignpoficinthe and tkd. thatevenifttieyweracmte.
MiddleEast.Mth counnieshadbroken off they dinotprecludethepoçsibilitytbt
relationwithSyriabuse ofUt mm- thesuspect bombbaghd beenplantd fn ..
Ws hown and persistent suppfor thecomplexof FranW ajl-poh
Uiternationtermrism TheJong war Thiscomprehensrve demalitionjoan
betweenhq andlrahnadendedin the theMalteseconneaion was neverheard
$mer oF1988w.itthegovements of inopen cou. Shortlybeforethecasewas
bothcounmes rangedfirmlyonthesideof due tocomeon eariyin1993Granada,
IraqThe oldhosalittoIran- wkich which pridesitselfoopenly defending
datedbacktothe1574revolutionthereand libeactionsWew inthetoweiandpaid
theseinio rUShostages- Iingeredoti E15.D0 5tocourt. AiMaltaacceptedthe
Though rhewholekkerbie bue had money.and. rnasratementailowedbythe
ben declared"lowkey",batgovern- judge.insistethattheyhadclearedtheir
menu werequit"cornforra wbltw"hat name.Thestaternentwasstudiody
çeemedatthethe theobviouscentrai ignoredbythe entire Britishmedia
trutabboutLakerbiethat thJibrigang By thattime,thewholepolitid situa.
and thregimesinSyriaandlrae were tioninthe MiddleEasthad beenUmed
reçponsibie. upsidedom. InAuguçt 1990S.adm
Novemberi19%vinalong doçumentarypmn Husseininvaded Kuwait.threatenedto
gramme by GranadaTelevisiotomark conml 8ger centofUSoilsuppLiead
thesecondannive- ofthebornbing. totopplethe sheikdomoftheGulfand
Speculattentiowaçaven to tMaitae Saudimbia on whichWestern stabStp
criruiectiAnsiniselookmg mb was intheMiddleEastdepended "A.new
seentacheckin bagatMaltaahport worldorder"was cded forwith diner-
andthen tu&de surreptitiouawayto entallianceiftherewaç tobeawestern
watchtheplanetakeoffwth thbag init. warwith IraqIra nad tobeseduced.
intneurraiityMore impomtly, the
THE GUARDIAN WEEKWDAsad dictatorshiinSvia had tobe This tirnthe~hieicul~rcountrywas
cowed. IIra n asneurralisand nothan or Syria-but Libya.
SrrialinedupagainstheroldenemySad- On Novernber1411991n ablazeofpub
dam.Iraq couldbedefeatedwithoutoo IicltytheAmeriqb andBritishgovern-
much upsetin th.ab world. mens announeed+at two Libya nirline
InXovernberIW. Brirainrestored oUïcia -lsAbdelBasse tiAmMegrahi
diplomaricrelariowirh SyriaAhmed and LarnenKhaiifaFhirna- were
Jibrilwhom everyoneassumedwas chargecwith plant@ thebombwhich
tesponsibiforLockerbrew, astillLivingbroughtdowi Pan Am 103 .heofficial
there. Thesamedimator.Assa wd,stiu storyhadcompletelychanged .onewaç
incharge, ptesiduoverthesime ter- aay referenctoJibtil.Dakani04TaZb,
rorisrnthe sametonureinhiçprisons Khreesat.SyriaLra orPalestinPmi-
andrhesamedenialofhumanri&& to pateSyriawhich.hefannoun&toinail.
dissentersButnaw hewas anallgofthe chamcteri~ticallelegant phashad
West.Ln Januw andFebniary 199Syr. take "a bum rap"onLuckerbie.
ianuoops joinedthewesternalliLnan 'Simultarieouslîikeanobediersbeep
assaultonoccupiedKuwait.Saddam's dog,BritisForeig SnecretaryDouglas
force wserinstantirepulçed.Cheapoil Hurdbarkedin theBritishHoue &Corn-
flowedkeely agaito diUS. whasegov- mons thatLibyaq +one weces-
ernment waseternalimreful toitsnew mer countries.he ?id,werenotLmpU-
wereesU kingnlockedupiandtom&,ad oted. BIamazuig coincidenctheoaly
but PresidenBushIlikePresidentClin- dprits couldnowbe foundintheonly
ton afte-) and Pnme MinisterJohn &%b counay beçidehq towhichthe
Major coveredhimwith bouquets. USand Britaiwere,openlhostilePam
Dix,secretaorftheUK Familie Flight
RIE UBYLUl COHHECTIOH lm, whosebrotherPeterch& atLadter.
As thepolitrdaUe&.ncesintheregion bie.stürememkrs hersenseofshock
change& so.afus lmprceptiblybut on heamg ofthehdicment agajasthe
with gatherinspeeddidthe officiid Libyans."inaltheFee year çincethe
investigatioin10theïakerbieùhskr. disaster,"shsaid"none ofuseverhad ,.
Thecentreofoperationwas eflectively an mklingthatLibyanswere resp4nsi-
shiftdfrom thequainNce headquar- ble.OnequestionIaskedmyselfatonce
terçintheSçottisBorderçtothemore waç:why didtheAmerican ituthorities
sumptuoiiçsmundipgs ofZangleytbe notwaitutil the&suspectsIeftUbyafor
baseoftheC24.The rna nn&y-tdy a counw fromwhiclitheycouldbe
chargeoftheLockerbieinvestigation exmdited? Whydid ipeyrush outthe
ther eaç VincenCannisnaro.Cannis: announcement when theyknew the&
@amhadworked withOliveNorth in suspectswodd notbe releasedfortrial?"
Resident Reagan's atiod Security To assisconfused relatiand any-
Councii. Hehadben aleadingfigurIn one eise whohadfollowedthestory.the
themovement tosupparttheCon- in US StateDepartment lssuedaspecial
Ni-gua and üMTA inAngola.Hehad notice.The "dominaqthypothcsofthe
specialiseintheUSvende- against earlystagesothePan Am 1Winvestiga-
Libya.He hadheIpedmastermuidamt tion"itconcede d.d"fmused"onfran
progisnunetodestabüisetheLibyan and Jibri"Over the howeverfreshwf-
re-e whichcuhinared uithebombing denceunderminect!heinitial thelink-
ofLibya yi198-an amof intemational hg thePFLP-GC toth! bomb.Four
piracywhich.forthefmttune inthhrs- reaçonswere given:
toq ofMuamma r adaE'snubulentand 1.The radiowiththebomb foundin
dictatoriade, unitetheentirLibyan Dalkamoni'csar"difléremarkdy"
peoplekhind hm. from theradiobomb intheplane.
Cannismro retwedfromtheCIA in 2.The Mdtese c1othes;httsuitcase
September 1990butbythenhadhelped indicatedthebomb wentonatMalta.
laythefoundationsforacompletelnew 3.The bambinthepie hadbeen xt off
appraac o theLockerb ineestigationbya "sop(isricae~ectrontirnefwme dedaes thathefmgment waç
thePFLFGCbomb discoved inGemanv fouidby anunnamedScottishworker in
had.~edtive~crudeben-. mer- fielnufiidhchrbie -#o anmir-y
more,suqhsophisticat-bers 'naben morningin early~ptil".
deüveredfromSwiaeriandtoLibya. BritishjourndistDiarmuidJeffreys,
switchirthePanAmdebomb.analtimeter on theotherband,inhis bookThe
None olthiwaspe-mive. Manva Bureau - InsideTuday'sFBI .aysthat
-=.made MY barnbinWY dif- thefmgment wasfound"sometime in
fêrenradios.The"markeddiffereace" 1990-~i a*4pim oichmed rhm' by
meen Je radio th,miDç forensicexpertThomas mu-
theone inthepbe washt ibemhadnd man. Ariotherm-ecentaokon theFBI,
one theotherhad BotfiWere direnoroitheslerforensi~aborntory
~oshib~jme dothesfromthebutique
had kn'ued t~confm offiCidSW~ =yin( that #eBritish fomd thfmg-
CionofthePm-Gc'Jibd mg. The ment a whde year befowTh-an got
=ther subtidistinniDn the ithof&i? ther? JeffnysandrKessler
mers ad theswitchesbay seemed @v, the çreditoThomas Thman.
enoughevideneetojusW such ab- ptm to .vaternn,-LA
-tic &ange in of inqw David Leppwd of theSmday Thesnlo
aBritish milibryforensicscientist
ME csSE OFTHE UBlUUmOUS CIRCUlf (andhcroof th^investigatiwhich
BDARD wrongiyjailedtheMaguireSeven)Dr
The ce~itra!piaof*e indiemen: war ThomasHayes.Thefour authors eacb
t'ie drgedcorrelation betweenthe havedifletendatesforthe estabIisr-
mers - ailepetohavebeen soldto hg ofthelink. TheyoEerachoice
Libyans- aridthetiny fragmofcir- betweenJune, August, Qctoberand
cuitboardoundnearLockerbieThe Novernber1990.tisnothard to imag-.
-ers, theindicment reveaied.bad fnetheenfhusiasm withwhicha top
been madeby afm inSwiuerbd. barristerwouid exposethehistorof
Their circuboardsrnatchedathY this crucial"evidencelinking the
fragmentretnevedfrom theLockerbie bombingto Libya.
searches. .Andjusthowfun: ;vatheLibyancon-
Thi soincidencbetween thecircuitnectionto thtimew? Tas-- withthe
boardand thethers harben plagued US SPatedeparmien claimedthatail
withquestionfromthemomentit was
firmooted.Forinstance.whofoundthe
circuit boaandwhen?Itdependswhat
youread.En1992Americanjournalist
Mark Ferrpubiishedabook ded
Eclips- TheLast DaysOfTheCM.timerrIromtheSa.iirfym hadbeen insisu thanopersohof thanamevas
deiiveretoLibua.This theory as bornatthe tirneclairnbytheBI,
weakened inDecember 1993whenthe Theenrirecasewas invented.Butwhy
BBC radioprogramme FileOn Four wauldachargeof passportfraudbe
themedthmode1oftimerstetheEastGer. andwht-wouldstheacthoritiewantson,
man secretpolice.theSrasi. dothat?Fourdays beiorehisbookwaç
The bdkof theinaiment asserted pubfishedColeman was indicreon
withoutpmof thatLibya nnieuigence anothercharge:perjus.The firscount
hadplanned thebomb anaek.andcar- deges thathefaisel? claimetospeak
rieditoutthroughïwocfitsagents. Arabic- whichhespeakf sluently.
Theseassenionsreliedonthesapso of LesterColemanisnottheonlysceptic
an intelligenceteledbu amanwbo abaut officd versfiof~thmbk
oncewk-srkecloselaithOliverNorth. ,,,,ho t8ehaah ofthe
auiioritieJuvalAviv. thpreçideaof
THE HIDDENAGENDA Lnterfor.whmed outtheinquyrfor
None oftheamve 3rirjshrelativecon- Pan Am and arrivaatsuch wkaordinary
vincecbutheindmznent inthefour coaclusions,asrecentlben chagmi
yearssinc eeindicment \ras witimailfraud.JohnBrennan theResi-
announced t.e-uasagainstheLibyans dentdthe insutersfottinow d&ct
hasgotweaker.The BrirlsfWes con- PanAm.has ben chakd with buci
tinuetobepuuledabourthesudde nnd LikeLesterColeman. Avivinsistthat
uexpected changem theLockerbisus- chargesagainsthim Favebeentrumpd
pectsI.seemsobvioustohem thatthe up.AU thre investigationwere started
Dalkmoni gag nasresponsiblforthe by thesame assisrant,Uattornein the
bornbing. otvhy:vathegangnorpur- EasternDistrictofNew York Court-
sud, andwhy wassuch aemde official yerneitherBrennan nor hvivhavetheir
biartkecasoverthewholeLockerbie businesseslocatedinpiacdistricand
afbi~ Inmasin&, theramiliehark noneoftheirailegeoffenceswascom-
back totheWtiy thmriesexpoundedin mittedthereA.l thesinstancesof
thelaterforepon 1sthm. theyw'onder.allegedstateharassrnencafrewithina
a hiddenagendatoLockerbieaaorg fewweeks ofa*minute Chame14pm
wiU astory,whi& isthereareasonfor gramme onLockerbie entitleTheMal-
ttiTow-key" approachofofficialdon tesDoubleCross.Producedby the
hth sidesofthe.4ktic? bencari frlm-makerAiian Francorich,
Thesesuspici onrefurzher arousediwasbraadcast onMay 11.ItfeaFured
bythe publicatiinoSeptember 1993- anintewiew witha relativeoapassen-
pusrbyDonaldnGoddard.the st~roffor- Jafaar.efatalflighcaiiedKhalid
mer DefenceinteiiigenceAgencyagent hadbeenhdupedbyiteriorisu intaking
tester Coleman. Lkethe Interfor repothebomb on theplanelia baghe
Colemanconcludesthereis aconneaion believedwasearryingdrugs.Ran-
berneen thedrugsnui LromLebanon cerich'Nm wasdogged by contiauous
through Cypnis.wherehe wa5basa omcialobstniction andresistance.
andRankfun airpartwhichcontributed When it fur gotqn theair,the -
to theLockerbjdisaster.Coleman's ScortiçhCrown Office,antheUS
detractorsaccushim offleei~g his Embassy twk the unusualstepofissu-
mun- toavoidcharge sffalscly hg astrongly.worded,pressreiea sie-
procuring apassport-jeuuifermatian oruwly attacking theprogramme and
published incheSeotsmaninMach this thepeoplewhoappeared initForyears
year.however.suggest thatthepass- thesane CrownOffice had insisted that
poK chargesweretmped up.TheFBI it wasnot thejobofgovernment tocorn-
daimed rhatColeman had askedfora ment anmedia specuiation about
copy ofabirthcenifrcatofadeadper- Lockerbie. I
son,Thomas Leavywlth which Coforge
afalspassportThe relevanauthority i
at New London Connecticuthowever, ' JULY 29 1995THE 'SUB JUDICE' STALEMATE
Intheaffsrmathof MdteseDouble way siteinwhich hediegedly bm-
stalempie Alroanu testorsOutofoffichedecidedtom-
theindicmienuweremvealed.theBdtkh llrpondtoMuUm
and yOvernmCnainsiJM were wrriedaboutgovernmentsane-
thetwoLibyansuspectshouldbe tionsagainçLibyaH.ewenttoLibya
bmuDht tolMl1D SmtlandortheuS.Tb Md SeCureme
Lib~@3vernment to Cadafigovernuit tore1e-e thmo
them Feablewonomicsanctiornpot for aSEOmh judse
indudingan Were immsed md jurymd momg toScomh
onLibyaby theUNin asu~poasdbid proceduna ia naum uiunm A.ht
forcthesu- mctablym &ey W. hopcofa compmmire abre* in
havenetworkd me Lib~a governent *e dea&wk. Libym&eramenf3
hu* hoWeveram re'easeUimentoconcesions wre oubrwti~. mat poo
sQnd sibleobjmion coud thenow be
me in orSwitZerland nphrt holdingthe inaneum
Jb Se. whosedaughter dlad counrry? in HouseofCOmm
eversincetofuioutwhathappenamM mou. Ste~Vt pmporcdan amendmm
ask 'Whatiswong witha mialina rothtoingsh the3UÇtiRGrazld
neutn ciounW Whushouldn'tbath
rides eatedfair'yin Or user tobeheardbyaSconirhjudgsand
Swiherlind?There' taik of juryoutside~cotha ~var voteddom
Uleneedforinternarioncorn - totrpbythebbour uid Tory of
'OsnianwarcnminiLr examP1ee e Comme - ody onebackbencher
rani therementostandwiaiI'vemit- Ddyall,hbou MP foLinLIUipow,
tenapainad again British Amen- foycrr. challengdhe ornicipl
enn'govenimentto versionofthLockerbiestory,rup
mn't betrieidaneuPPl counhi.but him
haven'thadasatisfactory*--lvfa-i
theUS govemment hasn'repliaatalln mE AUTnORmES mRoW HImE
kwTforsmg mytheplaceofas iEtoavoidlDWCLfaes ut . -
can'thesameargumentprevaiïa inter- bdelightcdrican ruthodtim wodd
nationalleveOnemrd effenofthe libyio
sulematecausedbytheLibya nndict- nevermlePK4 ind cherisnevera
menu has bwn thdefienionoalindç Gm June8quote anonymOUJUSthe
pendentinvestigationhto Lockerbie
dlsaste"We havethesuspectsis&e sayrngthahesidentCüntonhadeffec-
onicralawer inquiries. SivelgivenuponeKom tabrinthemo
issubjudiceYocomment." LiPerhapsthemostinfuriateffmof
Many Britisrelativesuspecthar 'Je judin isthe
thisonlcial silencesbothgovem- rilene. theUriiteStateanamm to
ments.Theirsuspicions havebeecon. getinfermatiaboutLockerbu ieder
fiied by tworeeenincidents. theReedornofinformatioActhave
beenconstantlthwarteongroundçaf
KoEoneserved theconsemative govetn.ationasecluitOdy two important
ment more faithfullv than AStetv- dOcumentshave released.bthafter
artMP. Xe becamea junioMinirterin adehy offouyearsIntheprevailfng
theScottish Ofiein1981.andheKas themk~vil thFy=pl.-
fherein1995He resigned his posofuitsmntonalmwe oPOLitiTÇhequrc
afre rnincident oacentestedmotor.
THEGUARDIAN WEEKENDtiens gonforeverWhydidthe policsa
recklesslytarniDr FieldhouseWhy
did Farme r ilsonsuitae vanish?
Why wastheresuchaprompt oflicjal
denunciationotheHebinkiwamhg as
a hoax?Wby wasnottikidone to
respondtothecleae g wued to
theAmerican govemmentaboutthe k-
rorisdangertoPan km? Why was th6
Jibristoty, convinehg atthetlme,
bmqueiy junked? WhatisthereLefof
theMaitesecoanectionWhyhave the
~r?tishandUSgovements refbed a
properinquiryandwhydi theLibpans
not bebroughtohiaïonneutralterri-
tory?Why,ifitshaadsarecleaon the
matter,htheUS governmentholding
back informattoaboutthebombingda
civiiianairliner?
Ask aZ1hesqeuestionstogetherandit
isdinimit tavoidthecondusionthat
ançwers,butwoa'tdiçdosethem.On
February161990a,groupofBritishrela-
tives, indudiMartinGadmanw . ento
theAmeriçan Embassy inLondonfora
meetingn-itthesevem n ernbeofthe
Presldent'sCommissioon Aviation
SeeurltyandTemrism.
"Aftene'dhad oursay,"sayCad-
man,'themeeting brokeup,andwe
moved towardsthedoor.Aswe gatthere.
1fouridrnyseiftaîkito twmernbersof
theCommbsian - Ithinktheywere
Senators. neofthem said'You rov-
ement and ourgovernment knows
what happenedatLockerbie.Buthey
arenotgoingtoteUyou'."1ishardto
imaginea moreçeriouscharge.nor qne
which morerequiresthemort urgent
andrelenrlesprobingC
John A41:ciirnecniresearwonCMn-
nei aocwan:aqTheMaResehbieCa.NATIONS
UNIES
Conseil de sécurité
Distr.
GÉNERALE
8/1995/633
ler août 1995
FRANÇAIS
ORIGINAL : ARABE
LETTRE DATEE DU 31 JUILLET 1995, ADRESS~E AU SECRETAI RÉNÉRAL
PAR LE REPMSENLANT PERMANENT DE LA JAWHIRIYA ARABE LIBYENNE
AUPRÈÇ DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES
J'ai l'honneur de faire part a Votre Excellence de la repense de mon
gouvernement a la déclaration faite par les Gauvernements de la France, du
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et des ktatç-unis d'Amérique-
à l'occasion du dixième examen des sanctions que le Conseil de sécuritg a
imposees à la Jamahiriya arabe libyenne par sa réeolution 748 (1992).
Comme chacun sait, la ~rande Jamahirlya a accepte la résolution 731 (1992)
et a rdpondu a toutes les demandes qui y figurent : elle a condamng le
terrorisme sous toutes ses formes et a rompu ses relations avec toutes les
organisations suspectées d'avoir recouru au terrorisme dans le cadre de leur
lutte, elle a coopérg avec la France et la Grande-Bretagne là où cette
coopération lui etait demandée et elle a demandé 2 Votre Excellence de dépêcher
une dglégation charg&e de s'assurer que les allégations des États-unis selon
lesquelles il y aurait sur le territoire de la Jamahiriya des camps
d'entraînement de terroristes sont sans fondement. Elle a avance des
propositions positives en vue de résoudre le problsme du jugement des personnes
suspectees dans l'affaire de Lockesbee, la dernière en date de ces propositions
étant celle émanant de la Ligue des Etats arabes et tendant à ce que le proc6s
ait lieu au siège de la Cour internationale de Justice, sous la conduite de
magistrats écossais et selon le droit êcossais. Cette proposition a recueilli
l'appui du Mouvement des non-alignés, de l'organisation de l'unité africaine et
de l'Organisation de la Conférence islamique.
La Grande Jamahiriya a de meme port& à votre attention, ainsi qu'à celle du
Conseil de sécurité, l'imposçibilit~ de remettre les-suspects au Royaume-Uni ou
aux Etats-unis, parce que cela serait contraire a son droit interne ainsi qu*â
toutes les tCgles du droit international,d'autant qu'il n'existe pas d'accords
entre elle et ces deux pays sur l'extradition des suspects, et que la Convention
de Montreal relative à la sgcurité de l'aviation civile, que les parties à cette
affaire invoquent, stipule non pas l'extradition mai8 au contraire la compétence
de la justice de la Jamahiriya arabe libyenne.
Le refus des trois pays occidentaux susrnentionnéç d'admettre cela ne repose
sur aucune logique ou droit et dgnote essentiellement un entêtement qui ne peut
avoir pour rgsultat que la multiplication des pertes humaines et matérielless/1995/633
~rançais
Page 2
I
subies par le peuple arabe libyen et par les peuples voisins, sans parler du
surcrolt de souffrances infligé aux familles $es victimes.
La Jamahiriya arabe libyenne, à l'instar/des autres parties dans cette
affaire, a le plus grand int&sêt a ce pue ies/suspecttieoient juges le plus
rapidement possible, mais en un lieu neutre, @t dire que cela ne repond pas aux
demandes du Conseil de sécurité c'est faire offe~ee 3 la véritd. A notre avis,
le Conseil de s&curitg, par ses r&solutions, ne vise pas à humilier la Grande
Jamahiriya mais veut que justice 8oit faite etlque la véritg oit &ablie, ce
qui peut tout a fait être accompli par la proqoeiticn susmentionn4e de la Ligue
des États arabes. 1
I
S'agissant de La question, mentionnée dans la déclaration des trois pays
suçmentionn&s, des pèlerins libyens dont le trançpert par avion jusqu'aux Lieux
saints est qualifie de violation des dispositions relatives aux sanctions
impos&es à la Jamahiriya, nous voudrions réitérer ce que nous avons dgjà porte à
l'attention du Prêçident du Cornit6 des sanctio?si à savoir que la Jamahiriya n'a
pas violé lesdites dispositions et qu'elle ne lI fera jamais, mais pue la
question de la pratique par les Libyens de leur foi est une question tout à fait
différente, qui relève en tout premier lieu della pratique religieuse et n'est
sujette à aucune autorisation préalable, de laIpart du Conseil de sécurité ou de
qui que ce soir de par le monde. Il-saagit -d'?ne question circonscrite par le
principe qu'aucu- creature ne doit etre cbgieisi cela revient à d%sob&ir au
Créateur. Il faut qu'ils comprennent sans ambiguïté que le peuple libyen
pratiquera sa foi en toute Liberté et qu'aucune force sur cette terre ne l'en
empiZshera, et ce, jusqu'au joue o? cette terre !et ceux qui l'habitent seront
rappelés à leur crgateur.
i
Enfin, nous tenons porter à votre atten(ion que la Jamahiriya arabe
libyenne se conforme à la lggalité internationaleet la respecte en tous points,
la preuve la plus éclatante de cela étant qu'eli~e s'en remet à la Cour
internationale de Justice pour tous ses differends avec d'autres États et
qu'elle respecte les arrêts de la Cour, qu'ils Qui soient favorables ou non.
En application de la r6solutian 731 (1992)/ du Conseil. de aecurite, la
Grande Jamahlriya a applique toutes les diepositions de ladite rcsolution et
s'est montrae constamment dispoçBe à regler le problème conform&rnent aux
dispositions du Chapitre VI de la Charte des Nations Unies. Elle demande 3
Votre Excellence d'exhorter les autres parties rbpondre rapidement à son
initiative de paix, dans 18int&ret de la paix ei de la sécurité internationales,
et a renoncer à la politique des menaces et des provocations, qui ne mènera à
rien face à un peuple qui, comme le peuple arabe libyen, a sacrifié la moitig de
ses fils pour la liberte, la dignité et l'honneur, et dont l'amour du sacrifice .
pour ces memes objectifs demeure aussi intenee. /
Je serais reconnaissant I Votre Excellence :debien vouloir faire distribuer
le texte de la présente lettre en tant que document du Conseil de sécurite.
Le Représentant Dermanent de la Grande Jamahiriva
auprës de 1'OsqanIsation des Nations Unies
(Signé) Hohamed H. AZWAI
----- 1
1
1
I VEflDREDI25 AO~T 1995 FONDATEURHUBERTBEUVE-w~R-DIRECTEU:IEAN-MARIECOLOMBAN1
--.QUANT6EYNI~MEANNE €N* 157-7 u). - . . 1- II-.A- - --L3.rYIi--..&----iJ
La condamna d t'io n x-dissident
Le PCF 'E*);l'enqu S u lre ts e ttenta st s scite
fai dt es signes raviv la ecris seino-américaine
d'ouvemire une tensio e nntr e are is t Stockholm Harr y U pourran itéanmoins
Malgr séonalib i, bdelkr Dimenech p ourra it trexpul s éSuede êtr éapatri aéux Etats-Unis
en direction
EN WNCT-QUATItEHEURES, Ir WASkIINCTOH ET P~KINs'ef-gramme nuclealsansse soucier
dohsisuAbdiJ>>~ii~r pscudo- rclrlliotSIwiit prdv~~iictltde-l suxiter. Sesrdtrnons-cr qu'il
de M C, hirac geaiducGruirpc tsldniiste ariirt! t6itorers depuis la tourilkt aiiitn-for-essainuclkair~s,
CISELE MOREAU, iiicrndue (GIA-estdrvriiu bnitalt'rii- rainedu prksidrtaiwanaiIre tirde missitenianŒuvres A
secreidriat du coiiiitk iiatlonal dusdrfcr diplomaticu-judi- li'ng-huenjiiiLt ssouh-sçcrk-ro~imi!eTaiwa-Qnlpour but
PCF,a dkclartinaidi22aoOt, ciairr ueiivlesguuvrniriiieiits taird'Elatarnericdin Eier Tademontrer qI'f nipirmilieu
qu'uneanitudpurenimt ntgi~iveuedoiset franTdndiqueI'oti etait aitenden Chine,jeudi retevle i@reentends'imposer
-aferuit ngagneuqdiicommu-a- Stmkholm,qu'Abdelkriiii ~iirclie, -cuiiiact lesautoritdelYkincsioii sirattgique de lIUus-ion.
nisteCrtran* iiiirivaprés souppiint Ir jugr jean-Fiailquis Critc visalieu alursIi~riili-aiiodeeettambition,lklkvi-
d'aukspmps an&@irs teilpar Kicad'@u iipliqdansleattm- taiidmerlcaindes droitsde sioii viendes'enprendre au
k duigeanieomniiinrsquiont tdde Pd,pourraitOIreexpdstde I'liummd'origichinoise, Harryésident taiwanLeeTeng-hui
xiuligdepuh i'tlcrdeJacques Suedpourwcaritaowc deirrro- Wu,viend'i?tcondaninAguiti-en des termes extrememdm-
Chiraa lprksidrnce deRepu- ~slu,leguuvrrnetfrmpispar ze ans dprison, peiassortie dlunatim.ngant commetraitre
büque,qur spilitiqii'klpas ivuindu prririiçr riiiiiistre Aldiil Jilp- M.Wu,doiiI'mesiütloii 5011- DanslePacifiqsudc'eslre-
rakCervirage straikpmet A- doisessurPiinportadurIi~lddtI?- Irvd une vive tmoauxiEtatç-prisaniionckdestesnuclkaires
Robert Hudesedistilide ï.&-d'metuitrrnaiionallaveillepal Uiiis, fiparmiIcdussiersquefrayaisquiretient l'atteLaion.
nd Jospauquelireprrk-de ne Icjugr LaurrIrVercontrcetis- I'tnvoanitricaentenda.abor- ~-jiomeepaiwachevelespr4pa-
pz p~tp31çurvkrii~blr:altemi-iiiriti: dlg&iicii Mdohi,di 23 der avses[iitcrlocuieurs cliiriois.acarnpdgndeprolesta-
tlv*,au-dclâd'uiiriixappa- airisiLruMiiiiI'durkveie,ka Uicuiiipronpuurrdit $tic truuvCi coilesehsdde klururoa.
remnt &v&. lesrcritdmda- plice sutdodvatt CtqueAli- ail sudePaiicieridis:IVkiiiLd decision dM.Chiracde re-
naldu PCewre ainsriéquilibrerhiniDrnechedisposd'ualibi, deIdconfinnatipaWashsiigtondeleridupar dnonibreusper-ns est
euch.Riw fairailinrasffmi- nistrriiifitud'u~mtioihn-rr- de lprésencedr tlilary Cliiiton,litede la majoriik,dont
litanceitnouveloiirtitatlan,claiefictiiensSut?Ir25jiiil- I'Cpoudu prestdcrit arntAicdin,çois Léotaancieministre
âuPctldu PCFpiii3'diipusur !r,soiljutir deI'aitriitdl cui1UrIr Is conferende I'OMU sur lesde 11delense, aque parle mi-
lavaditioii a nandii comiiiuRERpdrisiCriiiouveau rrboiidis-CLL~~a~IetiidiIIIEI.CIC'~~Iagdcciiirpouriipas dire femmes quldoit avolieude- nistrdesOOM-TOM jean-jacqurs
nimefrmais,qului permisdans seniraieu poucunskqurncee 2 t I I I u t nt i ;lusdevaiit I'atniodrsiisW- bu1septenibre, daIdcapitalede E'erequivrnidmer unevisite
. Le dex rebotlvAplusirun SIJ~idesietisiansekgouvrr- iiiirii;jiidici~irr ciiiitic. X piiiiiegrieacturllc.iiic.iii ddiis Irs danslestemtoircs frdduPaci-
wprixsaucbtB desgdiillistes.lichxflrkp~nlerevitlatiIds derrl,uiiiii iIlI'iiisii uctiiiii.itessplieirs dii piivno-ainericaisesproduialors fiqusud.
prassurS'enqueecourlegarde ciciIIca~lidipdsjwdi 111aiiii. Llrme 6 quelaChine coiiiinsonpro- LEMONDE/ OiMANCHE27 -LUNDI 28 AaÜT 1995
JUSTICE Legouvernement fran- rien soupqonnépar le juge Rlrarpoursapart hdsiterslaconduità ditionrequisepar la France. EN
gaisdevrait faire parveniren debrrt d'atm implique dans l'atteadopter.Entoutétade cause,ilde-FRANCE. lesdeux attentatspari- enseignante bbnévoleh notre re-e
de semaine auautoritksuédoises RERparisienm LEGOUVERNEMENT vra choisir,dans lesprochainesse- siens,etlesmesuresde seruritéquiporter.a ilse méfient de taus,
une demande d'extradition visanSU~DOIÇ,visiblementirritépVat- rnaines, entre l'expulsion récls'ensant suivies.ont aggralasi- mPme de ceux quiles aident. Ils
, AbdelkrimDeneche.l'islamiste altitudde lajusticefran~asembla parla police de sécuretl'extra-tuationdesimmigrésensituation irvivent enreduetentreeuxM.
La Suè d ée si ete ntr le'expuls eio tln'extradit d i o'n bdelkri D m eneche
Le Qua di'Ors a y vra fatirparven eirdébu dtesemai n egouvernem seun?tdois
lademan d'eextradit dion.l1islam alis te rsen upçon dn'e tie pliqu déan l'attentd autREp R arisien
LA DEMANDE d'rxtradioonvi-3krtgafensrIivrirtriproque-
sant.4bdeibm Denrche, I'Algmenlesindiviqusontpoursuimandakrdirrét. uc~posr-des-plomatique.------3voiedi--dé-~oÏF2~lsio~~Çipde~quin-prendre ,rlii~irlirs$emuinrs, vorrr~
d rien ~oupçonneple juge-Ri-'CUptlrunern~octioÏ-iEh~r-Bitspour lesquels I'sxtraditIrrités l'attitude offenscomplique notablemla situaplusirursmwrr.
d'ctreimpliqdaiI'acrentatdu~hiuoxfins d'.?.recutiondestdemandée- *le temprtle de la justicefrançaiauton-stio:dans les semaines les Laloi ~ucdoise5url'extradition
RER.cst actuelleencourde peinevud'unemesuresiirere.lieudeJeurperprtratioleur tesuedorssemblentencoh&- moisivrne laSutddevra chotde 195privoit en?ffet plusieurs
procureur genedePans. JeanUN SIGNALEYEN*PRECInS rencesauxdispositions qui AbdelkrinDenrche, quiatte. siVtre I'e~pulsiandcmandéettapesaiantquele gouverne-
FrançoisBurgelJindiquequ'il Depuisle 2doùtc'eslecas sont opplicab-e-,une iopielonguemeninterrogéasuiet dequisepalFrance.xtraai~ionrcureurgeneral Suedes* pro-
venaitde transmettrele àosdbAbdelknmDenech: cjour-lades textrn vigueulesrgnale- I'anentaRERparisiecrùc- Apparemment, la positden redeirI'tnqunecessai-dtin
lachmcellenN.I-rvtenrnaintalors que lean-Frartcois Rmentdnaussrpreque possibletuellemeretenuengarde vue Stockholm n'estpas encore derendre uans.itransmern-
rianuu gouvernemenpanrais.Ctaittoujourd StockholmIr de I'intkret-!ou5auhes ;encd vertudel'lltlànningslageté:ledirecteurgCnlu minis-suitlarequéteassortie de cet
îronsmettpar votediplomonqtuant soncollégu,élivrtnu-nerionidenhtesanational.téadoptéeen1975.roriste suédobergaestimé.endred25 août,Sile suspconsent1 Ptrelivre,
;lugouvernemesuédoir.ce qumandat d'arrêtinternational Unefois que le juge d'insmc- queIademande Fiançaiseraitle dossierest traugouver-
devraitèe-ectui utrsredd- t'encontrdususpectalgeriennon afournles çlérnentsnécmsaEsAaivirfiNDIksiR~kILE5rcprioritwr, candisque le pnementDans lcas contraire,la
laiM Sur cettbaseleprocureur desaires,le doen.transmis, 4Ilessoupgonnde slivrerd cureurJan DanieIsson, visiCoursuprsmN etaminsil'extro-
Ceaedemandeestfondte surParisademandele jour meme.le parquet gené,urninistére des actiwindésirablesdansmentexaspértar l'insistancdihonpeut I&alementaccor+
traditidun13décembre1957,xl'arrestatprovisodenI'inié-elajusticquieschargédele notre pou.a~aconiquemeté- la Francemontrait plréser- dé9,enorganisant. si elle l'es-
qui précidanssonam'clpre- ressé. estzlortransmiaupuaid'Or- nistre lajustisuedriis,Lailcondrh'onsfparlu lsue'duireimentfcessaire,uneaudience.
mier.que les Etasignataires Au regard deconventionJeSayquieschargédelfairepar-FreivaldAprèstnquste, po- xontremplia. toutjuçonla Anne Cliemin I, &+ 23 .&..~595
. ,:.. - 93 $ 1 ' 1- , .. .
Confusio enn~"èd eur lesort d'Abdelkri m enerhe
. ., .: "+!. . ':.:,;: *j4,.+T',Ta-y.=.u; +. --''
'. Un;enalne confusloo W 2#noat St~kboh, autour
dusortd'AWeUutm DenertK,quleato4oun retmu parleiautodik
suedolseen vertd'une IoantiierrorlsDlmancbe solrLaradIona-
clonalesuedolseavdtaffirm ct.nti'avrrcde PAlgtrleaMm Bengr
H.NüssonQ, ueawin dient PioftinfwmCrra kmumur hnichmn
qu'iÇtait &upFonntdm rawshut-dc PI& Ghml B,lnterrogêe
hindmaiin parPm la dlrenl denla-don delaradioareconnu
avotrtod runemr Gintrq+tnUan *de props deTavocatde
r~lg~fi~~ "k : I,...:*-' .,hi.ir.,. :-OA; .. *b.2
Lund 28aofitklDanlehm a estimepour sapart qdti Jagissah
d'un ma/tntrnduc,pré&mI en outrem? pu Sem cnmenu de ce
dossieavec MdNUssoa Non.il n'ap M [B M.Deneche de
uiup~onpur mcurtm ttb pol~rfmnf~ n'apmdrmtindCqu'l1mitin-
IrnppourclttE mf~? - .!: qr;wulo *fniM~.is.
,, ., , - , , , : 4. , i- .=mi- iL - Abdelkn D m enec h eenouveau suspecté
pal lapoli cseuédoise
COPENHAGUE Danitbson vat pobant indiqui. dant:'intmogatoirivoqué:'LU&
denotrecorrespondant voic queiquejoursqu'Abdeiiuim sinarde l'imam.maisceb Re x!.
Mardimatin29aoiit,onesavait Denecheavattunalibquiélüninait pasdirqu'onlsaupçonned'yovu~
toujourspassi ia poücsuédoise tous lessoupçonslportésà son participe» Selon son avocat
considéraitque L'islamelgérien&gard.danr mèmdjusqu' !ver Mt Btng Nüsson.Abde* De
Abdekim Deneche pouvaitZOe I'ordredson arrestatiEt.sien nefhe auraienirepridepuisvrn
impliqui dansl'attenconne le diilrilnvI'Agenen estresteen dredi25aout,unegrèvede laraim
RER parisie,utaeu Liele25jd- prisondansune tellideiso.;ans secontentantuniqutrnent deboire
letaWs. Disdpé la semaineder- radio.sansteliiwnoctsansiour- pourprotesteronaelejait qu'a,
nieredes soupqonde meme a nau. fcn'cn vernide laloi :qi-lermrede lerranstrpourmonm
de tenta0vde meume par leaiî- nalr anntemnste. qui sutonla quaiatun pa~nsteM.Par ailIcairr
bisqu'ilavait foumiauxcnque- policjecretesuedoiàedétenir.ui MtNiissonseplut dene pasavoi
teursjuédoi-frquiont depuke tamgsr nsquan deponer arttate eu toutesles piécesdu dosçie:
mis endoute,tn pamcuiieparIr Idimte de l'Elartàses.ntr- .Monclienrniruusr~rflrmJU
tkmoignagede l'unde ses voi- rés. neje rndea aucunenctinrerzrro
sines-ila2tddenouveaucntendu I nsr~fajme uninti?etpolinqri
surcettaff&e, lundi2aootdans GRnE DE LA FAIM I accaspour on pm. C'?sr:out
la miréeparlapiice secrétnié- Drsrumeurs avaiencircuitdi- Pour i'avocat.r~ICimportanr
doiseIaSipo. mathe 17aoiitselonlesqueues I'mqudesursonqukian. riciorne
4 L'homm e'<filablunchadé- AbdrlknmDeneche serait joüp- par!apolicsecréteu@doi~ne,Io.
cl& le procureu?n chef ~édois,çome du meume deL'imam5ati- t?lennreemaditionverslaFrcnc
JanDmelsson.,Vow rwenJionsron raoui.le Ijuilldernierà &S. ne joienpasprec:pithe. jaur
alibideplusieurmanièreet.tous 4FIYU*, assure41.Danielsson. consacrele tempxnecessaipu
auminons à nouveaurnt'nculeusr-our !ut41qériente :ou~onri& &!ter9ufe erreur-.'udcio-. .
mentcc qu'irljidurantla.iaumt;e'avoirpamcipé ac,seulancnut
du25 iuil1BbCc mtmt procae3s ismm!s hns ic,EX! On J.,-en-
1 A
* Stockho a rmecl uademan dd'eextradition
dtAbdeb Deneche
LE GOUVERNEMENTSU~DOIS areçti. mar29aoOt,la de-
mande francaid'cxtraditil'enconae d'hbde!krimDeneche,
considkren Francearlescnquèteurscommeun*suspect im-
portan* poul'attentat du25:dcontreleRERhSaint-Michea
d'nossc~sina<ttentanded'ossosstdcsmcnon de biensop-;s
partenond autrparI'tHct d'unesubrtuplosiv(..enrela-
tionaveuneçntrepnsterrot-M.ItaurorittsdStockholde-
vront tr~nihertntrc:ettedemande d'extraditioci unt.
rxpuls~on du ;liri,islamistealge~erivunspays deson
choixCettedemion gouvernrmentalepourrattre rendue.se-
deux moisisterde1ijusncejuedoisdansun delai d'environp. -'-
Le s olicie frrsança v iosn etxamin (Me'Lr~ 419r
, ' les effe ptsersonn d e'l~s bde1k ~.r im neche J
TROIS delunette,eux laSuPd eùivivaitdepplusieurs mainten endétentionàla de-
bracelets-monetun avide ui- années,enombreuxattentatDy mande delaSàpola polisenete
rernent-po:tadéfautd'intemo-aun mois,ljuge Rica,ouscou- suédoise,nverndelaloanti-ter-
gerAbdeiiuimDenecheles poli-vertdevacancessautaitdansun roristMais Stockhoha tenu i
ciers françavont pouvoirse avionpolir tenter d'entecetepréciser,jeuque Ie fevert du
penchersuseseffetpersonnels.homme. Lesenqueteus assuraiegouvernementconcernaleeffets
k gouvernementuddoiaeneffet d'deus qu'isetrouvaitPansle personneis dI'tügérnenprésa-
autorij,udi21septembr'envoi jourdu premier attentatAu- geaienriende la decisiouner
appartenatI'Algérioupçonné terroristesembleavoirIplacax &ventuellsxeadition<Ce sont
parlesenqdtem d'êtrUenpiiqd celui d'iUüluminr,rlantbeau- ministedeIJusticToutpart21é
dansi'attentqui avatu4sept coupmaisdonton ignoreIeréelscroire.d'meurque le gouverne-
psonnes, le juilldanslasca- agissementsLesautarites sué-ment suédodonneraspréférence
tionde RERSaint-MichàlParis.doiseefles,doutenttoutcasde a la procédured'expukionsngagkc
Ces objet#serontrestituàla son implicationdanst'attentaconm luipar lSap, quilejuge
SuèdelorsqYenquêetnFrance~e-Saint-hiuchel. aindésiraedansIeroyaume.Si
raterminmea préciéeministère Fones di'alprésentparI'AI-tel le ras, on iversquel
deIaJusticesuédoisn'a,enre- gérieellenesemblenpasd&de paysiseraitçxputsé.
vanche,pasinaquladatedecet à.l'emadeversla FrancCrrtes,
envoi. arrêtle 21aoQtilest toujours Nathmie2 Herzberg
domicià'Abàe&hli~ene&e,cesis
piècesonjugéed'unegrandim-
portancepalejugJeean-François
Ricardkmzghdt souhaiten ef-
fetles presenaurprincipté-
moinun gendamebretonenper-
mission,quiaffirme avoivu
kbdehim DenechedansIe RER
quelquesminutesavl'rxplosion1 iA CRARDE ECOLE DE LfINFORMATIOUE 1
Lefonctionnaiavaitnotamment
donnédes détasurlamontreet
dont lecomponement avait iveiiié
sonattentiLapoiicentenaus-
sifairanalysravisdeviremen' NOS ATOUTS:
postaque l'Algérienaursigné
dansunbureaudela bdeue sud UR-ÉQU~PEME NT~ORMAT~~PU~SSANT,ER~ORMANETdiv~~sifi€.
deStockholmljour de l'attentat*UNE ~ORMAT~OANPPRÉC~~EAR\ESENTREPR~SES.
Lesenquêteups,uquiAbdeh TousNOS dip[ÔmhWNT ~mb~uck EsQUATREmoisAU MAX~MUM.
Denechedemeuresuspectaime-
raientpouvoirs'assruecedo-
cumenn'apas# falsifié.
pistde celuqui étaitprésenté
commele suspe auméroun,pa-
raildesplumes. n y asiçe-
maineslejournaaigériLa m'-
bune l&signaitcomme un des
chefsdGIAenEuropeD. eniérel- ECOLIETERNATlO HEALCIMCEOSUTRAiFEMEOEClNMRlAATiOH
rédacteuru builetinpro-G.I
Amr, d t ljo-, se . . 3 .AB&EMEN~~.EMSETGNE SUPEN~EURMUE :
unmïiitanactidu Groupekla- Rmmupsl'..WW 1aBirIdlpmdTaqhk1lCn
miquemé, organisan,pmir de 1
L ' l'extrad . i.td i.'o. n
Abd ,,*,e.. ,.k .i.r.3.im . è. c h >:.e l
i
La Franc se uppnn toeujiùr !s'Algéd r'eên tre pliqu daé nl'attinia dt u25jiille t
. r . .. - ,,*:>- ... P.: . ' ^L- + ...
Dans unarretrendu vendredi2octobre,la néches,ouptonnéarla fran$isd'être"Jacque~sctubcar regrew niett&&on de
toursuprém ederalseukdoberefus&l'extr'-impliqudansl'attendu25juîllI hstatio?':"pluseute InstancjeuOtciasuedoLee,sü.
. ' ditioverlaFrance VAlgbriehnbdelkrDnI+ deRER kint-Midiel.Le'dnlirtredeh Jurtice~~'ntecettrpisteidemeura aitMeuseu,1
- ' 1. '>< .' >: -
denotrcorrespondant dela caissea retirdel'argent.nees.Un der juges'a tout de 'dienExpressendu 27septembre,
en Europdu Nord seui-unevoisine de la familt:\queI'enquetene *permet par AbdelkrimDenechedCclarait@t/e
laFrance,quisoupçonneAb- Deneche - tendraiB indiquer :&&lure totalemequeDenPchc ; mission,disaitestde rhtiele1
delknmDenkched'etre implique qu'il &aitpart!w le 25juillet. :&ait bnirilejourde I'attenterrorismdTtatenAbtné etson
dans l'attentdu 25luillet à lmaisce ttmoignagefmprbcisst fat* etque,dans cecas,l'extr"mondont lenkocolonialkmefran-
station deRER Saint -Michel,contredit puneautrepersonne ditloetaie,vi.ageable. ' tais.jesuiun membre du GIA-,
avaiLanceunmandatd'arriC nt aquise trouvaitavcetremisineT-::, '. ..>< ..' ' ,LTE,quiestuneorganisotipuci1
- ternationmnrre hi,i pouras- au momenl de5observationM. h~ ;MIUTM UOLO~~~\~ ;E 1 .)#que don1- mt:vit(sr&endenf
sassinatcrtentativd'cissassl.Une autre locataira affirme :,Le'derniermot reviendrau ,auxAlgérie, quvivente?Suede
.. sonextradition. Maisla Cour ,nécheipdons I'escolicicvers $ntendu,desarouernepC.!arsu-:.*? Plusieuscenadosknt.main-
.prPmede Stockholm aestime, 18heures-. % ...'-. Y.:+? [email protected]&'Algtrmieni,ntenue'+&nant envisageables. Lcpuuer-
danssonarrCtduvendredi20oc- -LaCour considerdoncqueles ++ention depdsle2'aofit,nese;Fment suidois,estimafitqle,
tobre,quece rmsortisçant al&-Indices etablissaque M. De- J,Zpasllbrepourautancarlapci..-dossiede fa Sapest convajn;
nen rçsidanteSuede possedait néche se trouvait bien dans iücedeJenuitesuedoise(Sâpole5 cant,peut decider dl'expuls1r
a unsolidealibipour lejouI'at- I'aprés-midu25juillet -dans 'siiupFanne'avoientretenudes ,versunpaysdispos aPa~cueifi.r
tentaet qu'inepouvait etrIi- regionde Stockholm sont *si liensavec de*organisatioter-! Sonavocat affirmecependant'
vreauxautorites frança.s'en- JoasMque lademande d'extradi-mristew etrtdame sonexput- : pu'ilveresterenSuede.Fautej
certains pointsdemeuraient dou-onreposesur des bases erro- '*si. ansunentretiauquoti- :d'asile,il pourraifaitconti!
teuxdans l'emploidutempsde .un contrdle judiciaire. En,1n
M.Denèche pourla journeedu M. Toubo rnregfe#e dérisio dneStockhohl ,unait quand mi,, et, liméa
25juillet,et que ce deavait laFrance -en application,non
faides dkclarattons contradic-Jacques Toubon a rregmttdw,vendredl20~tobre, la dedslon plusdu code @na1et des regle-'
toires.ToutefoisCourrappelle de la Couraupr@me réderalesuktofsede refuserl'extraditionmentssurI'emaditionmaisde la
que le premierinterrogateure d'AbdelkrirnDeneche. C'tsun souveraide la justice suéloi antiterronrtungrosrisque
lieuunmoisapresl'attentDes doise, 'cn~reridsactf,mai[efegrctayffnmer le~ouvernernent pournotregouvernemen ndique
etonnant qu'il ne souvienne necheestunepistsérieusee dittou!o~rdit*,a-t-Insfsrd.eoe- uncommentateur de la radio -ue
plusexactemende cequ'ilafait nant su?terefuss~edoisIEa ajouté: *Autant il crdans notre ~[gériengsourrarentétree~,
. cejourprécis. pays unevraiesolidarientre50~s~comme lu familles politiquesevengert LaSapoa recemment;
La CourconçidkreqiiTAbdel- autant entre ldiff@repnais, d'Europounon, in'ya passuffi-. Lisse entendque plusieurs or-'
krimDeneches'esbienrendu,ce sammenidesdid~rité.* ,. ganisationsterrori-tsanspre1
fameux25 juillau bureaudela SelonM.Toubon ,uncemin nomtirt'dpaysn'attathenr pIa ciser teçquetl-savaient ten-1
SPcuritsociald'unbanlieude mëmeimportanceque nousQ I'ititigri~meislamiOucherchentii dance 2utilisef Suedecomme
guichetdeola postduiquartier tions européennes. pou*une*vëritablsolidaritéhumaine,poli-r relaMsouu poses
ou,.(o 17h 2r.seloles relevestiqueejudiciairr.
Al~iir Deliove
- . - * -A.-- ..#'-
Suè :li bérat ioo h csontrôle
pou Ar bdelkr ~imedI eche
!ASUCDEI deode. ma31enobrde rjrnenelibenC Saur
conuoljudiciaireI'r4bdeilaunDqnechr, susplatépar
Francd'9weimpliquidansIcoysnt&lstaaoSaint-Mi-
deftxpuisiocehommede3msnen?(manqu'y availieupe
de cr~iMquecelui-nc;ornmetnaparn'csdesacdes
narm ;rrronnToutcrkigouvernemn'entendparen-
autrpay*nejeuitreni.is-Ael'issuedréunirma-rs
ordinu11doncdéndde*suspen*saidicijusqu'anouvei
ordrte26octobrundemandiTmp-cd'e.maciÎtio;téait
reietee. l Assembléegknéraie 17e shce pléniére
Cinquantiém session 3 octobre1995
développementetlepaysdéveloppése.xiged'êtrationa- internationquenous avonsadoptk l'andernierFermons
liséePar ailleurles politiqusélectiveadoptéespar la porte ceux dontla mainssont cachh du sang de
certainspaysdéveloppélsrs dela IiMralisationde leuvictimesinnocentesmettonsau pointunreigimjuridique
échange s mmerciaux etles politiqueprotectionnistesév&r pour vaduireenjusticelesterroristeset les juger
déguidesmises enplace derrièrKU rideaude considé- pour lecrimesodieux qu'ilcommettent audetrimeaide
ratioasur l'environnement, ledroitsdel'homme ou lastabilité etla&cuit& intemationaies.
autre s,intredisentI'espritet lAlaplibéralisatdun
commerce internationaletconduisAl'aggravationeau Pouruinclure.je voudtaiarendrehommage au rôle
renforcemd estdéséquilibrestuels. éminend tuSecrétaireénéra l,.Boutrosbutros-Ghdi,
etauxeffortssincèrequ'i léploien vued'amélioreret
Nous nousréjouissonsde l'ouvertudestravauxde de revital 1'Oerg~m desNationsUniesafi nu'elle
l'Organisationmondialedcommerce N.ousespéro nse puisseaffrontlesaités denotreépopue et répondraux
l'unedesestachesles pluimpostanteA l'aveniserade espoirsdepaix,de sécuritk,de développement,de justice
rectifices déséquilibre Nsous voudnoas également et d'tgaliténos peuple Lsggypte at fi& de voil'un
muiignerIanhsite pourlaConfkrencdeesNationsUnies de sesfilé sminent iilabarredes Nation Unies.à ce
*su e.commerc et ldéveloppemen det continuertenir tournantimportant deleurhistoire eair courde cette
son de de fom de négociationintematid qualifié. pénmiecritique l'histoiredl'h-td.
pur édifierunconsens usrlesquestionsliéauxkhan-
ges mmm~rciaux etau développement,etdesourc eès Alorsquenous célébro lecinquantiémaenniversaire
pnkieuse, pour les pays en développemend'assistancedel'OrganisationesNationsUnies n.oussommes encore
techniqueet d'informationsur l'économiemondiale. loind'atteindreenoblesbutset objectiinscritdans sa
Me. R nousappartienau seuild'unnouveau siécleet
Leschangements intervendansl'arèneéconomique d'un nouvea uillénairedesoutenirles Nations Unlet
internationalerendentnécessaunexamenglobaldur61e. de renforcerleurscapacité. 'est1une&sité absolue
da capacitks edes structud resinstitutions de finasinous voulonsregardervers l'avenir avconfiance et
cement internationala,fidepermetue Aces institutions espoird'unevmeilleurepourtous.
de répondr àeces changements etaux exigencesd'un
développementglobal et durabled'une manihquireflé- Le Résidentparintérim(iiirepr4rarion de l'an-
terait l'espritde démocratdeeréforme. gloi~: Je donne maintenantla parole aSecrétairedu
Comitépopulairegénéra dulBmu du peuplepour les
Indubitablemenl, phénomeneduterrorismtestun relationextérieureetla coopérationinternationale de
sujetde graveprbccupationpour beaucou de gens,qui laJamahiriyaarab ibywne. S.E.M. Omar Mustafa
sontexci5dépar IesactescriminelsvisaàtterroriserdesMuntasser.
sociétéesntigret par I'exponatiduterrorismepardes
pays qui ontacceptéde devenir deslieuxd'asilepour M. MunWer (Jamiihiriy arabelibyenne)(imerpré-
, ?'extrémism eeunebasepour lesassassietlecrimineIs, rufiode l'arabe: C'estpourmoiun plaisirde féliciter
accueillanleterroristetleurfoumissanrefugp e,tec- M. Freitasdo Amaral deson électiounanimeà laprési-
tionet assistance. dencedelacinquanti2mesessi denl'dssemblk générate.
En t'élisanth d'aussi nobles fonctilascomm~mauté
À cetkgard ,evoudraissoulignerquelesévénementsinternationallui rendhommageainsiqu'AsonpaysC .'est
ont démontréqueleterrorismn'es paslimitéi unezone aussilaconskrakionde sa oowtence etde sestalents.
géographique spkcifiqueou A une cultuteou religion Quan t sonprédécesseu M.,Amara Essy,Préçidentde la
particulierïin'est doncpasraiçonnabpour certaide quarante-neuviemsessiondel'Assembl8egénéralequi a
prbtendrequel'islamest synonymed'extrémismiiserait faipreuved'ungranddévouementet d'unegrandecorn#-
égalemen totalementinjusted'ignorerladifférencefondiencenousaimerionsluitransmettnotreprofonderecon-
mentaleentrel'islam, religionde tol6rancequi défendnaissan poeurles effoqu'a ad6ployh etpour l'effica-
valeurshumaines, et le terrorisme pratiquécertains citédont iafait preuve.
groupefsondamentalisteségarés prétendumertligieux,
qui s'écartedntl'islam. Je saisis égalemecene occasionpour exprimer la
mannaissancede ma délégatioau Secrétairegénérale
flnous appanieer doncdmettreenoeuvr a Décla- l'Organisation,M.butros Boums-Ghali, pourleseffons
rationsur lesmesures visant3 éliminerle terrorisme inlassablqu'ildéploiafidnerehausselesNationsUnies Assembléegénérale 17e smce plénière
Cinquantièmseession 3 octobre1995
1
et d'accroitrleur efficaciDans son~Supplemen t1 etA la négociatianvaiétésaisien vuede réglercette
]'Agendapur la paix*,iafaipreuveunefoisdeplus de dispute. l
sonespritd'initiatien cherchanA mm les Nations
Unies à mêm ee relevelesdefisquepose le monde pendant1plusieursannéesetdans lesecretleplus
hautemenicomplexe d'aujourd'hui. absolc u,* organesoidisantindépenda ontenqueté
surcesdeuxincidentsSoudain,etsan psreuveàl'appui,
Cettsessionde l'Assembléeheralese réunitans la Grande-BretagneetSes h-unis dwrique ont
des circonstanctds importantes.Daasquelquesjwrs. surprilemonde endklarantquel'accidenduvolPan Am
nouscommenceron scélebrerecinquantiémeunivemaire 103étailt'dvre dedeuxressortissantisbyens.Edrne
de B fondatiode l'organisatides NarionsUniesdont temps,la~r4ce déclaraituedepreuvescircomtancieiles
l'objectif3 l'origétaitde p&wer l'humanit& de la indiquaientyeplusieurLibye nvsaienparticiàél'ana-
repétitionessouffran quedseuxguerresmondialelui quecontre le;volUTA772. M&me si leursauteursn'ont
ontinfiinfliC.tteoccasihoistoriqu, uimarquleafin dtayk cesailégatios'aucudocumentt,émoignago eufait
del'après-guerrroideetdetoutesesramification,ous concret.laJafnahiriarabelibyenne,lorsqu'elleen a eu
offrelapossibiiitét,oulaÇélébrandt,edresslebilan. connaissa /nc e,& qu'elletaitprêtecoopkrerpour
tes progrésréaiisbpar l'organisatiau corn des50 dhuvrir Ies'faitsentourantces deuaffaires.J'estime
derniereannées ,'évaluesreréahaions etde chercher inutiiede rappelesmesure que nousavonsprisesàcet
lesmoyens quiluipermettraientesuimonterlesfacteurségard,que j'h énuméréaeu s COUS des deux sessions
négatifquidansle passél'ontemp&ch& deUiser ses précédentes cette Assemblée.De pIus,nousavons
objectifsCe faisannousdevrionsproposerdesplanset informetous lp fitaisMembrese nospsitiom etde nos
desprogrammed s'actionquiauraiepourbut derevita- initiatiBes égard ,ansdesdocumentsofficielsquileur
liserles NationsUniestde leurpermettrdefaireface ontétkdistribp. Cependantj,'aimerarappelerbriéve-
aux défi s venir et d'instaurun mondemeilleur. ment quemoq pays ncondamni5le terrorismesoustoutes
conforme aux princip desla Chatteetaux valeurset sesformes, s,'engagean31appliquertoute mure que
aspirationcommunesdetoutes lesnations. prendralacohunauté internationlourluttecontrele
terrorisme.Monpaysa d'aille coospérédm ce sens
L'annéd eerniér,emonde aké témoid'événements avecle~ouve+ement britanniquim responsablesritan-
wcourageants.Les effortsdéploy&pourpromouvoirla niqueesux-méF sesontmontré sstisfadesla réponse
coopératiointernationad,ansl'intédudéveloppement deIaLibye. Qescontaasontk6établiset sepoursuivent
économiqueetsocialpourlimiteladégradatiodeI'envi- aveclesautoritéfsrançaisfide déterminelrscirçons-
ronnemuitet pourcombattreles pbknomhesde lapau- tancesentoura$l'écrasemenatusol de l'avihçais.
vret&,duterrorismetdesstupéfias ntsonpoursuivis. Monpaysn'aépargna kucuneffordanssarecherchedela
1 ~c eodit auMozambique a Czedg16 pn desmoyens ligne de conduiteà suivr AeI'egardes deuxindividus
pacifiquesetla'paixenAmériquecentralea &téconso- soupçomés d'avoiétémêlé il'accidendel'avioabri-
lidéeTow ces Iévénemen etroutescestendame offrent ch. Lesautoritésudiciairlibyennesontcommena5 à
desraisod nsespér Cer.endantinefautpaspourautant interrogerlesdeuxsuspectsmais elles ontdûsuspendre
ekuitetLesguerrescivilesetleçoditsrégionaumxnti- leurenquêt eedraisodu refusdeautoritésméricaineset
nuentdefairerageetdesaperlasénir ittkstabilidans britanniquesefournitoutdocumentdontelledisposent.
de nombreusespartiesdumande.Lemondede l'après- Bienque laquestiodup& desdeux suspectsrelèvede
guerrefroide comportedenombreux autresdkfique je laConventiondeMontré ael1971,quiw&re 2la Libye
l vaispasserenrevue.Auparavantj,edemandetoutefoisA le drode lespasserenjugement,lerefusde laGrande-
l'Assemb18edeme permettredesouleveruneautreques- Bretagneet deitats-UniseseconformerA cettconven-
tionquin'estguhe éloignkdelasituatiointernationaletionA laqueHe:ousdeuxsontpartiesa incitlaLibye h
actuelletdela façondontlespetitspaysont maintenantrecherched'autresolutionAlaquestiodu procès.À cet
traités,nparticulilorsqu9sadopten tespolitiqueset égard,ellea d'ailleufait plusieupropositions,dont
1' des positionindépendanteSs.'entenpdsr18la dispute l'uneinvit21recouriAlaCour internationadeJusrice,
entremon paysetlaFrance,leRoyaume-Un itlesbats-
ou traduireles/deususpecdtsvantun tribunaldantle
Unis d'Amériqu aeusujetdel'explosiduvol 103 dela siegeseraitcoqvenuparlepartieconcernées.
Pan Am, et l'krasementausol de I'appareIrançadies 1
I'UTA.Cene disputen'auratasautanptersissil'appro- Bienque lesGouvernement smérica etnritannique
checonvenableavairétéadoptéeetsil'appeaudialogue aienttoud¢ux;annon& que leursallégatiosefondaient
l
I1 Assemblée générale 17eséance pléniére
Cinquantièmesession .i' 3 octobre 1995
surdes faits précetune informatiofiableles faits misde Justicecar cettgrande puissance croit au droitlae
en lumièraucours destroiderdé. année éfutentcette force et paà laforcedu droit.
affirmation. Outre la déclarationfparle ressortissant
palestinieYusu fba'abandevant Iestribunaulibanaiset IIestévident que lesGouvernements américain et
celle du gérantd'une sociétésuissed%le~troniquequi britanniquen'ontguéreenviede révélela véritéau sujet
sapen ttrieusemenl'aspelcetplusimportande l'accusa- des auteursdutragiqueaccidede Werbie. Ilesdevenu
tionport&conirelesdeuxnationauxlibyens,l'informationtoutà fait çIdr qul'ona prémBdi t'impliquerla Libye
publiéedans le IivreTrackirheOctopus pointeundoigt danscette affaireafi ne parvenirA certainsobjectifs.
accusateurversd'autremilieux.Nonobstant cesfaits, laSinon pourquoicesdeux gouvernement s'opposeraient-ils
Libyea continuédecoopéreren vue de mettreBjour tous à ce que lesdeuxsuspectscomparaissen tevantlesias-
les faitsrelatàl'explosiondu roPan Am 103.Partant tance jsdiciaird'un paystierseudevantla Courintema-
de là,laLibye a -té lapropositionde laLigue des tionaledeJustice,alorquec'estmxptab1e par la Jarnahi-
riyaarabe libyenneetquec'estappuyé par la plupart des
Étatsarabes,qui demande que les deux susp soient
jugéspardesjuges écossais,sellaloi écossaisausiége membres delacornmunaut i6ternationalreprésenth par
de la Cour internationaleJusticâ La Haye. leursorganisationsrégionale:laLigud eesÉtatsarabes.
I'Organisationde lConféren iclemiqué l,Organisation
Les nombreuxsecrets etlesdimensionsmystkrieuses del'unitéafricainet le Mouvementdespaysnonalignes?
del'affairhkehie, quiont étédhuvens depuis o,t Qu'est-cequiempêch lesdeuxgouvernementd s'accepter
lavoiedu dialogueet delan&gociationcomme lestipule
étérécemmen mtisen lumiére,entreautrespar ledocu-
mentairetklévisintituma MalteseDouble-Crm. parle la Charte des Nations Unies? Pourquoi le Conseil de
livrdeWilliamChasey me LockprbicCover-U etpar 1e skuritéest-ilempêch ée réagiaux appelset demandes
livre de GeoffSimmonsLibya nie Slmgglefor Sumival. répétédse plusdesdeux tiersdesMembres de l'ONU au
De plus, plusieurs articles sur la questétépubliés nom desquels le Conseil d&mit& estcens& agir? Et
dans denombreu journaux, ycompri s e Guardian de pourquoi avoirrwurs ausystlimedudouble crithe lors-
Londres(articlepamle29juin 1995).Tous les documea- qu'ils'agide traiter dequestionsdelégalitinternatio-
liresetpublicationsréfutentles accusatportéecontre nale?En outre,commentcertainegrandepuissance peut-
lesdeux Libyens, et donnent despreuves que l'affaireelleexpliquerlefaitquealorqu'ellpréten êd tattachk
kkerbie avait étéplanifiépar des agencesprofession- i préserver cettelkgalison histoirmontre qu'ellen"a
nelles pouramouflercertain aetivitkslouches.Malgré aucunrespectpour lavoIontde lacommunautéintematio-
tout,la Libye, qui; depuis le débua,dklaré qu'elle nale, faiquiest prouvépar le faque cettgrande puis-
s'kitéres véartiblementAdécouvrirlavéritau sujet de sanc continued'appuyerun certainht etde protégercet
État confretout châtiment pour srefu d'appliquer les
cettaffairen'estpas revenuesur saposition dklaréeà
savoiqu'ellenes'opposaitaucunement àce quesesdeux résoIutionsUitemationalesdolenombre s1t51iàe143,y
nationauxsuspectéssoientjugés devaun tribunal. comprisdes dizainesdertsolutioadoptéespar le Conseil
de shunte?
La préoccupatioprincipalde la LibyedanstouceIa
estquesesdeux ressortissansbtiennentunprocès juste, Le rejetparles deux Gouvernementa sm6ricîi.ti
britannique detoutesle.propositionde la Libye etde
tquitable etneutrA,l'abrdetouteinfluenceémotionnelle
ou médiatique,et quise déroderait conformément aux toutesles initiatives régionprouvequ'ilsveulent que
riiglesdu drointernationque laLibyearoujourssoute- cettecrise continueaussi longtemps que possible.La
nuesetrespectks.La Cour internationaldeJusticepeul preuve enestque plusles positionde laLibyesont bien
témoignerdenotrerespectdudroitintemationaiedenotre accueillies plus l'appeA leverles sanctionsimposées
adhésio ànsesprincipescommecela a &b prouvedans cuntrelepeuplelibyensegeneralise, luslesdeuxgouver-
troicas,dont le dernier &té lejugementrendu par la nements se Mrentde s*opposer à ces positionssous le
prétextefallacieuxque la Libne réagitpasaux résolu-
Cour B propos du différendtemîtorientrelaJamahiriya
arabelibyenne et lTchad B.ien que le jugement aété tionsdu Conseil,gardantainsilepeuple libyenotagede
renducontre notrposition,laLibye,par respecpour le sanctionnonjustifiks- comme sicepays n'étaienptas
droitinternationaaacceptél'ordonnancedelaCour etl'a satisfa disrsifficultéset souffrancesenduréespar le
appliquéede façonwnstmctive. Cela wnfime le respect peuplelibyen auxmains des colonialistes et des fascistes
de la Libye envers le droit internatioque,i'une des qui ont menécontrelui, susontenitaireune guerre qui
grande puissances ne cesse de citer, jamaisI'appli- a tuéet déplacédes centaines de miHiers de Libyenel
quer.EIIere&e même de recourArlaCour internationaleimplantedans lesfermeset souslesmaison ses miIlionsAsseaibl&générale t7eséanceplénière
Cinauantiém session 3 octobre1995
l
de minesquiexplosenencoreaujourd'huaisantd'inno-urgenteetpacifique,conformkmetu ChapitreVI deIa
centesvictimesCesminesentraventgalemenleseffortsChme d4 NationUnies Cate Assembléedoiégdemenr
que faitla Libyepour luttecontrla désertification,ierinstiammenli Conseii deskwit6 de revoirses
protégerI'enviromernenttétendresondéveloppement résalutio4afin de Ieverles sanctione.recoursaux
émnomique etsocialIsemblemimeque MSpaysne sont sanctionn'espaslabonnemanièr ee résoudrles diffé-
passatisfd aissou~çes endur&ejusqu'pfésent ar rendsen? BtatspartiaiIi&remeltrsqueces sanctions
lepeuplelibyey,comprisleactede retrorisauquels sont irnpD&esdemanièreinjustifié,omme c'estle cas
ilaet6soumis t.lsquela destructintentionned'un pourles hctions imposéecsontr lepeuplelibyenCes
avioncivillibyenparuneescadrmilitaiisraélienee sancriomOntentrdnéle geldeavoirde laLibyeetl'ont
1973,quiaruéses108passagen.6galemmt , n1986,des empêché d'obtenidespi& détachée s,cornprisles
centained'avionsdcomba atdricairontbombarddees pihm nesaires pourréparelrescentral kectriqueex
vil1elibyennesdorsquelem résibts dormaient. ettelesmachin+dedessalementc,quia entravleseffortsdu
agressiona coûtéla vAede nomb- personneset a peuplelibyenenmatiéreedtveloppementet parastles
activitselaplupartdessecteu rsonomique L'.spect
provoquéde lourddégârsmatérielI.s'esavkréparla
suitequeleprétextutiliparles&au-unis d'Amérique leplusgrafedeseffetdecessanctio essl'énormitées
pour wmmettre cet acted'agress ibn ftuxet sanspertesmatTlles ethumainq escje n'aipasbesod'knu-
fondement .edésirprofonddepunilepwpleIibyen est méreirci endétai, uisquenoulesavonssignaléesdans
kgalementdevenumanifestelorsqucespaysontinsist plusieu d~ments officiels,dontle plus réceestle
pur priversonaviatiociviledepika d&achBe nséces- donunendesNationsUaieS/1995/474 ,ndme du12juin
sk. CeIa a causéen 1992, la chutde I'undeces 1995.Qu'ilsuffisede mentionnici queIenombre des
aeronefet la mordeses 157passagers. personn belessédeansles accidentsde larouatteint
12 7@û.pe lesquelle1870 sontmones dessuitesde
ToutcelainciteiseposerlaquestiosuivanteEst- lm blessuredors que d'autrerestenhandiws et
ce ledésirde dBcouvnla véritouest-cundésir ,ne mutilé desfq permanente .esdégâtmatérieldkpas-
soifde se vengersulaLibyedeladdfaitmyBe parSa seritle10&liards dedollarsEnoutreleseffetsnégatifs
flatteaméricaien1805?Où setrouvelavéritE?sta la des=ai0 4'ontpasuniquementint lepeuplelibyen.
soifde revanche,une vendettlande parune grande 11ontégaielenttouchelespaysvoisiettouslespeuples
puissan coetreunpetitpays,unevendetquiremont Ae de la régio.emedois de répéteirque pluscessanc-
150 ans? tionsdureron,lusil aurademorts etplusilyaurade
soufianmi (tdedommages. iin'ysabsalumentaucune
La JamahiriyarabIeibyemeacherchéunesolution raisodegarderlesilencausujetde cettinjustierde
rapidea équitab lesondifférenavec la Fmce, la cetorque 1.8mnthue denouscauser.PairI'information
Grande-Bretagnet les6tass-~n dsAmériquT e.ouce dewrte assemblk,unaccidende la routequieulieuiI
qu'ella demandé estquele pmblémesoitréglconfor- y a deuxjouhSUI.la roude Tripolà Tuni s causéla
mément auxprincipesde l'ONUet des règlesdudroit mortde tmis\membrud'unedkllegnionmaltaiso.
internati oncet.fin,nousavonfrappéAdenombreu-
se~portes,maisnoseffortec,euxdéploybpard'autres, Comme je1%dejP ditiadnutionpolitiquinterna-
pourréglece différendtleverles sanctisntoujours tionalaCOMU unenouvell&volutiopositive,dontmon
6tesystematiquementejetes,De plus,ü semblert ue paysse réjouiNous devonstouteforemmaîtreque de
d'autr eesurespourraie&t adopléepsur renforlesr nombreu dxéfislapaiXexistetoujourdarilemonde et
sanaionscontrenoussouspdtextequela Libyen'apas parcunséqueulta, comte internationestappelée
réponduauxexigencesduConseideshritt. Cen'estpas A mobilisertobtesscapacitésourles dever.
vraiCelanereprésentqeumunmeanipulatineI'lnteqré-
tationdeces résolutions. La d&idraiiarcontinuedelasituatimnSomalieet
les terisiexacerbéesanscepaysexigent denouveaux
Maintenantquej'aiexposécettcrisepourlaqua- effortrégiona u xuramenerlesdirigeanusodiws à
tfi8mefoi sevantI'AssemblBghkraie etaFu i'kviterprendredenouveauxengagementpsolitiquesàtravailler
toute nouvelle ramification,nsommes d'avis qu'ifA lkinsiauratonlapaixetaurétablissemed'unestabi-
incombemaintenanàt cenaugusteassemblée'intervenir
litpermanentdeansleurpaysPourfairedumondeunlieu
etd'agirmnformt5menaux pouvoirquiluisonocrroyQ plussûretplusstable,fauappuyerleseffortde rbn-
parIaChane af~nd'obtenirquCS troipaysrépondent ciliationnationwiAfgbanistan,ncourageunesolution
auxappelsrépétéensvuede régleceproblémdee façon satisfaisanauprobléme deChypre, résoudreles pro-I
Assembléegénérale 17e &ance pléniere
Cinquanti&mesession 3octobre 1995
i
b12mesauRwanda et auBurundietréglerlesciiffersnd t'existencecontinduearmenucIéairet lstockage
accrudeces mes etautreannesde destructiomassive
AngolaetauLiberia.Ifauégaiemen mtettun termeaux
échecsdp&& queconnaissenlteeffortsdpaixdansles figurenparmileprincipalespréoccupatise lacommu-
Balkanstépargne aupeupledeBosnie-Henkgovk, ainsi nautéinternationalOn avait espérque laConférence
qu'Ad'autres peuplde l'ex-Yougoslavie,dnouvelles d'examendesBtatphes auTraitksulanon-prolifération
@reuveset dessouffranceaccrues. (TNP).quis'estenueaupremiersemestredecetteam&,
aboutiraitdes résultasatisfaisants.Toutefois, ce qui
Afind'instau lastbilitpermanentedan a région s'es traimentproduitc'est que cwtaines puissances
duGolfe,lrunitet I'intégreriorialede 1'- doivent nucleaireont exerd depressionaan s-ent qui ont
ëirempecth ettouteingérenw .ans= affairesinté-permisde proroger indtfinimentlTNP. Mon pays a
rieuresdoitmser.Enautre,lessanctioquicausenttant manifest6 son oppositiAncetteprorogation,etnous
desouffrancesupeupleiraquiendoivenetrefwk. restonconvaincusquelaprorogationduTraité,decette
maniére,ne répondrajus A l'objectde désmement
Dans lecontextd'uneactionmede pouroo~l~dlidernucléaire.
Iapaixmondiale, estindispensabledeprendeesmesu-
CODCF~ ~~S résoudr le^probl2me~du Moyen- Le TNP n'a pas rep l'adhésiouniverselle.et ses
OrientIestinaccept a bllepeuplpalestinicontinue nombre- lacunes n'ontpasétéoomgh de fa~cnappro-
d'tueexiIé;esa terretque ceuxqui sontrestésoient priéeA notre avice n'estpasenclamantdes victoires
traitbxutalwnent .a majorithante de lacommu- remportks grâceB des manoeuvre etdes mesure son
nautinternafiondequices40derniha annéesn.'cessé conventionnellesqu'onpourradébarraslrmonde de la
d'appuyelesdroitsIkgitimesdupeuplepalestiniendwraitrreunucléairmaisbienplutôtquandlesÉtatsnucléai-
prendredes mesurefermespourmetue finauxpratiques reswrr-mémep srendront demesure serieusesB cet
israélienncontrelesPaiesi-~ etles autrhsabitants6gard.Dansce contexte, la fournde matieresfissiles
destenitaia rresbe0ccupeSdaas le GolanetauSud- doitcesseret les Étatnudéairesdoivent s'engageà
Liban.IfautpersuaderlesIsdiws, conforméme nta respect unedatelimitepoul'éliminationtotaltoutes
Chartedes NationUnies d,renoncerAdéfiesystemati- lesarmesnucléairesesÉtat doiventmettruatermeaux
quemwtla voIontéde la c0111munaut6tema&ionalLe. essaisucléairetmnclure, danslesplubrefsdeIais,un
veritkincontournabest quel'occupat etl'nxpansion trai téinterdictwmpléte de cesessaisEs outre,les
sonles véritablobjectifsdaisdlienshm positions &tas nucleairedoiventmanifesterlavolontépolitique
et leurpratiquespasséeetptésenteindiquenqtu'ilne nécasainpoucronclu untraitefficadcstinA garantir
vwlentpasd'unepaix globale just ee.uparticipationla sécuribesfitatnonnucléaires.
auprétenduprocessusdepaixn'esqu'unBcrande fumée
derri2lequelilsecachenpou cronsac leeroccupation Une autresituatioquiexigede promptesmesures
am.ives impliqularestrictiinjustifsurletransfert
et pourrenforceleursupériorité.
detechnolog niceéaireasuxlhs non nucléaireiides
Unesolutionjusteglobaletdurableauxproblémes finspacifiqu etspIusimportantque tout,il faudra
du Moyen-Orienrnepeutetreréaï& en oedantl'nr2minis-rendredesmesunspourassuferl'universd alTitP.
trationdes affaira loc1 Gaza et& Jkricho, aiçeu Monpaysanacheuneextrêm ie portancicenequestion,
libératousles tedoiresatabeo0cupeSeten faisanten parceque larégionA laquellenousappartenonsouffre
sortequelepeuplepalestinipuissexerceintégralement d'undéséquilibdeesBcuri duéaitdel'énormecapacité
tousesdroitsenpremierledroideretourdanssapatrie, nucléaird'Isra ê1ipossèdeplusde 200ogivesnucléai-
resa desinstallationsnucléasuine sontpassoumises
son droitil l'autod&tetminatet ldroitde créerson
propregtatindépendanenPaiestineavecAlQods comme aucontrgleinternational.Cela unemenace a lasku-
capide,ail &-ah eJuifspourrontivreensemblet.n'y 153despeuplesde la région.ulne saurairestersilen-
a pasd'alternatiLes soIirtiproposéeactueiieménett cieu xevantunetellesituatini-ter laprorogation
les résulteascampténse pourmut,quoiqu'onen dise. duTNP tantquecettsituatioexiste.
Wndre auxaspiratid oessPaiestiaieet aux espoirs
des pays concernés,tout simpIementparce que ces PourqueTaprorogationindéfi nieNP bénéficide
solutionssont irrMistes et mécoMaissentles faits de'appui dtous,ilfautprendre desmesure s l'échelle
l'histoire. internationaeourépondreA touteçesexigenc etsour Assembléegénkrale
Cinquantih snsion
garantirl'adhesionde toauTraitey mmpris enpartiçu- droit internatiop. Quand les occidentauxfabriquant
lierlesIsraéliens,qui doiventacoepterdesoumeleme lespiècedeTange, lesfoumiW médicale léquipe-
installationucléaires régimede garantiesel'Agence mentde dasalementde I'eaet d'eaergie électriquepren-
nentcesma& miriva, ilviolent leuengagements
internationaledl'energieatomiquetdefuerunechéaa-
cierpour démanteleretdétruireleurarsenalcléah. pri snvernides accordsde libre4cbge. Celadevrait
servid'avertis~emepourquiconque traiteavecespays,
Quand on examinela situationéconomiquintema- parcequ" n'estpassrlquecesmesure nss'appliqueront
tionale,iapp&r clairementueledéveloppamathno- paséventuellemenàteux.
miquede laplupardespaysen développmnt, notamment
enAfrique,traîneetcodt desfiuctuaiioldesdWqui- L'anné ddmiér etl'annk d'avantde vastediscus-
libresLesindicateursactuelslaiscroi quefasimation sionson&té&$es surlarestnimmtionde l'Organisation
risquedes'aggrav àmroinsquedesmesureseffi- ne desNationsUnies Cesdiscussionontmontr éanécessité
soientprisespourl'inverser.Lfaiestque1s difficuttésd'examineetdi mdifier laprocedm etlesméthode de
éco11omique sespaysen développementnedécoulen ptas travaiduConseilde sécuritédesortequ'il puistraiter
d'uneabsencede loiOU deplans,L'Afriqueparexemple, sérieusementtJdfapn équitabllesquestionsquonttrait
a adoptédesplansestratégiepourencouralg edkvelop- B IapaixetA la sécuri ttedonales. Au murs des
pement etconcluunmité visanl'inréptionbnomique. réuniondsuGrdupede travailcréparl'Assemblég ekn6-
Toutefoisle problsmerelévdes critèrinjsstesqusont ridepourexaminerlaquestid oenla répanitionéquitable
toujouren vigueurdanslesrelationséconomiqunstenia- dessiegesduConseilde sécuritetde I'augmentationdu
tioudes. Cetétatdechosesexigeque l'onyternédipear nombr de sesdernbres, autrequestio cosnexes,mon
des solutionsrédisteset responsablsantismpose des paysa dklaréqu'ilappuyaitI'appelancépouraccroître
conditions à motipolitiques. lespouvoirsd1jAssemblkgénéraley , compriledroide
iraiter questionsdepaix ede sMtd d+ lemonde,
Ces cunfkrence~qui se sontd~roul~ cesderniéres conforniémendtuxdispositionde laCharte. Mon pays
annk ont créé des possibilitésnouveld'eliorer la Mirme sa conviction quela réforme du Conseil de
situatiokanomique etsocialexistanNous espéronque sécuriet i'élar&ssementdsacompositiondevraient tre
lesaccordsconsensuelsémanante cesconf&mces enoou- destlkmentsd'+'processusintégrale réformebasé sur
ragerontla volontpolitiquer~ksaire poul'applicationles principesde l'egaiitésouverdeshts, une distri-
des résolutionadopth dans cesforums ou end'autm butiongéographiqueéquitableet la nécesdedémocra-
instanceinternationalycomprislesengagement snnon- tiserles et leméthode aspliquk auConseil
ckspendan ltConférenc desNatioU nsiesurI'wvhn- desbriii, ycoppris laproçeduredeprisede décisions.
nementet le développement, equiesencareplusurgent I
c'est la nécessdeprendredes mesune mmédiatep sur La Libye I IC'WdIespremiersÉUtsàdemander la
remédieraux causesexternesde lrégressiéconomique levk de tousle:obstaclesquientraventlestravauxdu
dans lespays en développe~t, à savoila tendance Conseifde &ui;téen particuliEedroide veto. Aujour-
croissanteau protectionnislestermesde l'échangde d'huimonpaysnote avec satisfactiquecetappel lncé
plusenplus dkfavorable,adiminutiondelxde publique iya 20 anspar Libye,beneficieaujourd'huidu soutien
au développementetlesrestrictioquantau transfd ert denombreu pays.Cela montrequecespays sont mainte-
rBchnologie. nantconvaincuqu'iln'existeplusdjustificatiaubit
devetoetquesa perpétuationvioll'undesprincipesdes
PamiléIemen ilfaumem finauxpratiqu injsstes NationsUniesA savoil'égalidesJh. C'esce pouvoir
dan sesrelatie Cnsnomiqueistemionales, tellqueles duvetoquirxntr+k tousles effortsvisanlaàémocrati-
sationdelacompositionetdesfonctionsdes organesdes
mesureséconomique coercitivesycomprisleboycottage,
legel desactiflaanfiscation deproprietest l'interdic-tioa Unies.
tiond'exportatiodepi- de cechangem,esureimpo*
parcertainspays dkveloppescontr nombrede pays en Depuisqu'iliest deveMembre des NationsUnies,
déveIoppement,y compns lemien. Ces mesuren son mon paysajoué& Ale actiet contribuaux réalisations
seulemententravent le développemeetsontcontrairAs dont I'Organisatpeut &trfi&reM. onpays contribuera
la ChartedesNationsUnies,auxrésolutionsde1'Assem- égaiemen ttomiesprojetsquel'Organisations'efforcera
bléegenkraleetA l'orientationvers la créationsys- demener àbienàl'avenirSuivantcettligne deconduite,
témede relationsbnomiques internationaIfondesurla nous avonspmicipé activementauxconférencesinterna-
justicet l'équité,maisviolent égalementlnomes du tionferécemmerltorganisp éaeIw NationsUnie urla1 Assembléegknérale 17eséancepféniére
Cinquantièmesession \ 3octobre 1995
1
populatio.edkveloppemen stocial,droitsdl'homme, Si j'ai diau débutde cettedklaration que cette
et lefemmes.Nous l'avonsfaidan le&me esprique sessiondel'Assemblégeénéra Ievêtaitnesignification
celuquianimelesactiviténtemationaldsenotrpaysh particulièr,'esquej 'estimque l'occasi historique
d'autreniveauxC'estpourquoliLibyeaparâicipiétousdansl'auradelaquelIeIIoedéroulei,savoirla célbbra-
leseffortsvisantrenforcerl'UnionduMaghrebarabe. tionducinquantiém anniversaieesNationsUniesnous
Nous sommes fierdeconstarequecelteUniona faides offreàtousuneoppominitbquenous devronssaisir,celle
progrèsconstantset prisdes initiatisérieusesou de réalis a,rpaix,la&mit& etla prospéritpour
semirlespeuplesdel'Unionetprotégleurrsinttrês.a l'humanité.
Libye oeuvravectamêmd eéterminationl'adoptd ieon
mesuresefficacevisantàaméliorela cuopératioetA A nom avislepointdedéparstraid'oeuvr &eru-
renforcea confi&ceetInsécuriéanslarégiomaiter- ment pau rtablrhstnicfüd'umnvel ordremondialUn
raahe, afind'y éliminerlecausesde tensioCnela telordrnedoitpasêtreBdifiselonlevoeuxdesquelques
inclutnos effortsevue defermerles basesmilitairesaysquicherchenAtimposeauxaum leur hkgémoni eour
&mgéres dansla régioméditerraneWen ted'obtenle dkiderdu sortu mondeetdicterlm propses&thdes de
retraitdeflottesmilitadeeseseaux .Vuakht de sa gestiodef relatioiutemationales.
positionsdprincipe,la Libya &té8 I'avant-g arsde
iiéfen~wr~esaspiratiosespeuples,qu'ils'agidsea LenouveIordrequinoussatisfe ouaitevraieue
décolonisation. laprotectetdumaintiendebits de édiM Apartirdeaspirationdetous.Ce devraitetre un
l'homme,ou del'amélioratidurôle quedoiventjouer, ordrgui garantirailpleinegaiiteentretousles pays
danslesrelationsinternation,sprincipedejusti eceainsiquelerespctdulibrechoipolitiquéconomiq ue
d'équitk. socialdeFousles peuples.LIdevraitprotrt renforcer
lesdroitdel'homme,créer les conditiofavorablean
La Libyes'esttoujoeffare derésoudruencertainrèglemen tesdisputeet dwcoriflitset la rizsolparon
nombre deconfiitrégiona paxrdesmoyens pacifiques.es moyenspacifiquesdes diffkreudsentre lesktats,
Danscetesprit,elle aassplusieurmissionde&dia- assurerla skuritetla stabiietpermettreAtautesles
tion,apportatotammen tonassistancerèglemen tes nationsd'aspireaudéveloppemen etd'tire optimistes
problémesaffectlaestudesPhilippineetmttibuantà quant B l'avenirCe nouvelordredevraitincamerles
freiner Ia détérioratnu conflirentrele Soudanet noblesconceptetidéauxinscridanslaCharte;etnom-
mentassociernos effortspourpréservel'humani dué
l'Ouganda,ainsqubwtre le Nigeriet le Cameroun,t
entrela GrèceelaTurquie.La LibyeaQalernen tarti-fl&u delaguerre,maintenlajustice,respeclesobliga-
cipéauxefforlsvisantnrayerl'escaladuconflitentretionsnéesdestraitést autressourcdsdroitinternatio-
I'hde etle Pakistanet s'est efforuk de conjurerles, etinstaud rereilIeum reuditionsdeviedam me
evénemeat sansle nordduNigeretauMali. libertplusgrande.
À iaprésenteessie nnparticulierl,aLiestfière Le Prbident parintérim (inrerprktm'n e l'an-
dewnstaterqueces positioontexercédeseffeuimpor- glais): Jedonnemaintenantla pmlç au Ministrdes
tantsreflétdsanslaconfiancmrdée Amonpayspar affaire&uangére dsu Qatar,SE.le cheikhHamadBin
lesfitaarabesetparlegroupdes&a& africain,uiont JassemBinJabr AIThmi.
choisA Ik-mimimitéa LibyepoursiégerauConsei del
datritpour Iedeux mks àvenir.Tou tnexpriman ta Le cheikh Al Thai (Qatar)(irilerprém'ide
gratitudepurcettepositioarabeetafricainIa Libye t'arabe)Pourcommencer,c'estavecungrandplaisirque
voudraimercier A l'avan cueslespayquisoutiendronje fdliciSt.e.M. DiogoEreitasdo mal pourson
sa candidaturA ce siége.Nous voudrionskgalemeet électionii la présidde cettehistorique cinipanfiéme
confirmerAtousque laLibyesoutiendrtousles effortssessiode 1'AssemblBegénkraie.San électionreflete
visant la réalisationbutsdes Nation Unie st.en l'estimdanslaquellesttenusonpayslePorhlgalami.et
coopératioavecles membresduConse dilsémiteetles lacertitudequsestalentdiplomatiquesendronpossible
autresMembres de IOrganisation,oeuvreraenvuede l'aboutissementeureuxdes travauxdecetteLmpostante
renforcele r61edeNationsUniedsan se maintide la session.
paixetde la sécuriinternationalese.t serrerales rangs
aveclesautrepaysfaceauxdangersquimenacentlapaix Jevoudraikgdementexprimerl'estidemadéléga-
etlaskuritédanslemonde. tio3 son prédécesseuSr.E.M. Amara Essy, pourla Assembléegénérale 17e séar.cpléniére
Cinquanti2mesession
3 octobre1995
1
cornpetenceaveclaquelle iaconduitles tcavauxdela donc urgentaucourd su cinquantièmeanniversaide,ne
quarante-neuviemesession. &nagr aucun dfon pour réformerfondamentalmisnt
l'ONU afid'augmenterson efficacitéet de rehaussar
J'aiégalemen te plaisd'exprimerla confianceet réputati Cha.cudnenousaspireAlaréforme de l'ONU,
l'estimdu Qatar Bl'endroitdu Mtak généraiM,. et mDf i aysamache une importaricparticulièrà cet
BoutrosBoutm-Ghali. Enfaitil abeaucoupmmpli au objectifEneffetcetteréfonnerenforceral'efficacitk de
servi%de cettOrganisationintemationaletaktéemê-
1'orgdsationintemaionaiede memequ'ellerehausserait
mementassidudan lamise enoeuvrede sesnobIeprinci- son &e.
pesetdansle renforcemendesonr81edanslemaintiende l
lapaixetde lashritiSinternationales. Nous n'ignoronspas queles obstaclesauxquelsse
heurteleCoflsedesécuritésant l'origindelademande
Jesouhaite féliclesstarsMembres quiontréowi- deréfoh dontfait l'objeleprincipalorganqui,autitre
mentrejointl'organisation.Nouespéron suecesIhs de la+me, estresponsabldu&tien de lapaixet de
serontdesparticipantsactifs et contribuerant & fwnlaskyité internationalCette &forme du Conseil de
çomtnictivam activitde l'ONU etA ladtfeasedesa s6nuitkrevê tnCaracté prroritaietvienten têtde la
pripclpes. liste dformes qui semblentdésirablesour l'ONU.
L'I~ du Qatarattacheuneimportanceparticulièreaux
Cettecinquantihme sessiose tientA un tournant effortentreprispouréformelre Conseiet augmenterle
historique etcomplexede l'histoirdans lequelune nombr eesesmembre sn fonctiode l'augmentatiodes
complexitéextrême caracttrisles oonceptsliks aux Membre seI'ONU.Elnefaut pasoublierqu'iestnéces-
relations internationalesconcept esnraisondeI& sair dkgmenter le nombre de sihgespermanents pour
diversiteet de lm cheminementserratiques, suscitent,
assure{unéquilibrdaasla représentatioCe grand défi
pour l'ordreinternational:désire,desobseunlce- quise@se àla communautéinternationaau moment oii
nombre de difficultsérieus Tout.da s'estmatérialis&eue s'effom de réformerle Conseiide sécuntkestde
danslarésurgenceeconflitsinterethniqstintemiaux veiileàéquilibrelenombre desesmembres eta fairen
extremistes quimenacentles fondementsmêmesde la sortqueleschangementb sutissent àuneefficacitpIus
uimmunauté internationallaquelledoit mrinuer h grand /Iïconvientégalementd'accéléreIaréfonne des
s'appuyersur latolérancet lesprincipeet valeurdes methodesde travail etdprddures du Conseil de sku-
Nations Unies D.'oùla nécessitde redoubled'efforts riréï.i frevoirledroitdeveto een freiner l'usace,
pour mettreun terme Ade tels canfiietB circonscriredroi&tantparfoisutiiicontreles intérêdsla cornmu-
leurs conséquenc eesles menaces qu'ilposent h la nautkinternatiode et en faveurdecertaÉtats.
communaut iternationale. l
Sefondantsurlaconvictioque lapaixinternationale
Touten exprimantnotresatisfactionpolesefforts ne peut:êtrerhiiséque g&e au désarmement et à la
déployé psarcetteorganisationinternationaleen dee préventiondelacourseauxarmement notammene tn ce
fairefaceauxdéplorablesvknementsintervenuenSoma- quicon&meles anna dedestructiomassive,esurle fait
lieau Rwandaa,u Burund iten osn nie-Hedgovhn k, us
quel'Tt de la proliftrationdmes de destruction
sommes conscientsdes dificultésqui entravede tels massiveestle fondement€me dela paixetde laskurité
effamet rendentdifficilepourI'OrganiWidetrouveles intematioaalel'h du Qatarsalue laConventionsur
solutions approprikacesproblémes. l'interdicd telanmiseau point. delaproduction, du
stocka te;e l'utilisationd'mechimiqu etssur leur
M. h'buhonggram (ïhflande),Uce-Préstdenfa, - desrnidionetappuielaprorogationduTraitésurlanon-
sume & présidence. prolifératidesarmesnucléaires,m€me s'ilestime que
cetteprorogatioindéfiniedu Traiténe pourra jamais
Oum cesdiversesdifficul ilést,anifes queele réaliserle but recherche mainque tousles fitan'y
Conse ilsécutïi, quaadoptédesrésolutiopainentes adhérentN.om esperonsdonc que tous les États qui ne
pourréglerces probIémes ,eheune Bdes obstaclesqui l'ontpasIencorefaiadhEreron atTraité.
entravenIaréalisatinessolutiondésides.Cesobstacles
quidemeurent nuisentBla caibiIité et réputatiode .LeQPUI continued'insistsur la néccaiitépour
I'ONU. Depuisla fin dlaguerrefroide,l'organisataon Israëld'/brer aTraitsurlanon-prolifératidermes
éttmise véritablement l'épreuvdaas lesdomainesdu nudéairesetde soumettresesinstallationsnuclkairesau
maintien dIapaix etde Iaskuritéinternationalesesti régimdeegarantiede1Xgence internationalede l'énergie Fax from : 12125934787 PAGE 3 3/11
/DE=-84-55 18:15 FR0M:LlBYIN MISSION
NATIONS
UNIES
Conseil de sécurité
S/1995/834
4 o&obre 1995
FRANÇA 1S
ORIGINAL :ARABE
LETTRE DA- DU 4 OCTOBRE 1995, ADRESSÉE AU SECRÉTAIRE GÉXERAL
PAR LE REPRÉsENTAUTPERHANENT DE LA JAXAEiIRIYA RRABE LXBW
AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS VNIES
S'ai l'honneur de vous faire tenir ci-joint le texte de la rt5solution
(R.5506-S.0.104-C3) concernaat *les mesures arbitraires et les menaces que la
Grande Jamahiriya arabe libyennepopulaire et socialiste subit de la part.des
États-unis d8Amériqzo,de. la Grande-Bretagne et de la France", adoptee par le
Conseil de la Ligue des bats arabe3 à sa cent quatri- session, tenue le
21 septembre 1995 au Caire.
Je vous seraisobligéde bien vouloir faire distribuer le texte de la
présente lettre et de son annexe comme document du Conseil de sécuite.
te ~evréselitant permanent
. .
(Sicmé) Wohamed A..AZWAI Fax from : 12125934787 pg: 4
DEC-84-95 18:lS FR0M:LIBYAN MISSION ID: 1 212 593 4787 PACE 4/
S/1995/834
Français
Page 2
Annexe
&SOLUTION ADOPTÉE PAR LE CONSEIL DE LA LIGUE DES ~TATS ARABES
À SA CENT QUATRIÈNE SESSION ORDINAIRE
,Les mesures arbitraires et les menaces que la Grande Jarnahiriva
pabe libvennewvulaire et socialiste subit de la art des
États-onin dOPméticme, de la Grande-Bretaune etde la Fkance
Le Conseil de la Ligue, 1
Rapplar.+ ses précddentes r6solutions sur ce sujet, notamment la deraière
résolution (No 5470) en aate du 29 mars 1995,
Exprimant sa profonde ~réoccuoation devafitLes dommages causes aux
-etsonnes et aux biens en raison des mesures arbitraires inpos6esau peuple
libyec en vertu des r6solutioas 748 (1992)et 883 (1993) du Corseil de eurité,
Déploran: le fait çde les trois pays occidentaux campent sur leur position
et refrsent de doater suite au efforts déployës pour engager un dieloque
constr~ctif et peur pa,-veniz à un règlement fondé sl;r les ariacips du droit
interaational et de la 16gitimité internationale,
Exprimant sa gratitude au organis'ations régionales, telles que
1'Oqanisation de l'unité africaine, le lbuvement des pays non alignés,
1'Otgaxtisation de la Conférence i~l&Rique et le Groupe des 77, pour leur
soliàarité'avec la Jsmahiriya axabe libyenne pendant cette crise,
1. ~onfi-me' ses -réclidentes résolutions dans lesquelles il exprhe sa
solidarité avec la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste
ainsi que son soutien aux efforts qu'elle deploie en vue de pwenir à un
relement pacifique 6e la crise;
2. RBitere la proposition pragmatique figurant dans sa résolution
No 5373, en date du 27 mars 1994, dans laguelleil a proposé que les deux
suspects soieat jugés 6quitablement par des juges écossaiset confonnbent au
droit écossais, au ei&ge de la Cour internationale de Justice à La Raye;
3. DQplore le maintien des sanctions imposées a la Jamahiriya arabe '
libyenne malgrb les efforts et les initiatives des differentesorganisations
dgionalei? et internationales vi8ant a +%ler la crise d'une maniëre pacifique;
4- Invite le groupedes aeptpays arabes A intensifier leurs efforts et 3
preadre contact avec lea parti- coaceztrrées en pue de pazvenis B un reglement
pacifique et BqultabZe du conflit; .-
..
5. ChOrpe le secr6taFre gentira1 do veiller 3. l'applicationde 1. -te
molut ion, Dansson allocutionde novembre 1969,Bl'occasionde la reformede la Cour
suprEme de Libye, lGuide de lar6volutiona mis l'accentsur l'indépendancdu pouvoir
judiciaire:
"k Conseidu commandemen dtiarévolution,ieslepouvoisuprêm dupaysetlereprésenhnt
dupeuplea ledroitddirigerdecont16leltotalidu systèmétatiquAl'exceptidupouvoir
judrçiaiengénéraet,delaCoursuprêmeepaaiculies."
Ceprincipe aérd confm6 dansla iXcIasatioconstitutionnelldu11 décembre 1969,
dont l'artic28 énoncele principde11ind6pendan dupouvoir judiciairencestermes :
"Lesjugessontindépendan ttaucuneautoritn'ale drod1interf6rransl'exercicede leurs
fonciions.Iappliquenesloisenâmeetconscience."
Confosmérnenà tce principe,des dispositionsIégislativeonteté adoptées afm d'
organiserle systkmejudiciaire.L'indkpendanç eetl'impdaiité dujuge sont6noncéed sans
l'artic52de laloine51J1976 su le sysemejudiciaire:
"Lesjugesnepeuventb-demisnirelevksdeleufonctions.''
L'article126delamêm eoiinstaureteConseilsufirieur delaMagisnatured , ans
Iequd siègentnotammen le fiesidentdela Cour suprême le Procureurg6néralet ledoyen
des Msidents desCoursd'Appel, lePrésiden dtuDepartemend tel'inspectionjudiciaire,le
Président duDépartemend tu contentieu...Envertudes articles131et 132, ceConseil est
compelentpour muresles question soncernanltesjugesetle ministèrpeublicteliesque leur
nomination,promotion,transfert, élégatioensanctionet autres.
La Loi sur laCour suprêm neo611982prdvoitencore enson article 10 que le
Présiden ttlesConseillersde laCoursupfime ne peuventêtre démis de leursfonctions 4.
En sonarticle31cettemêmle oiprévoi t
*
Les texteoriginaux(earabedesextraitsquifigurentdce lexisonreproduitsfasuitedece
document,
Journaldela Cousuprêm e,me annk,avri1970,n*1-2-3.p. 5.
JournaDflri elitionspécia,5décembr e969,p.9.
Journ~lOfficivoil45, 15août1976.p2339.
JournalOficie 19.2,vol.22,p154. -Lesprincipesetabpark jurisprudeneelaCua sup-e lientous1s tribunauet toutles
autreautoritsanlaJamahiriyarabeLibyennPopulairSocialisîe."
Ces textesmontrentquelalegislationlibyenneattacheuneimportancp erimordialeau
principe de I'independanc etde l'impartialittu pouvoir judiciaire,etrèglemente les
questionsconc&tes assuranlterespectde cesprincipes.
Les tribunauxont,dans denombreux cas,pnsldesdecisions à l'encontrdupouvoir
exkutit La Coursuprêm aeannuleun gnindnombre 1 résolutiondsu pouvoir exkutif qui
étaientconmireshla loi. l
!
Danssonjugement dan 'affairno1/14du14;juin1971, laCoursuprêm aeiappel6
1
leprincipede l'indépendan dcuepouvoijudiciaire: \
1
"L'auraitj6udicioffruneimponullepoteclioI Au1citoyengouvernant gouverne.contre
touteinjusticepréseau futureLesjugessont i'o~b&Allah surtem. ils sont les arbiîres
d'Allahparmisecréatures.ecieetlaterresontenusenéquilibrparlabahce dela Justice
divine;ldignidujugeestladignidelanationquestlasourcdetoutautorité."
I
I
i
Journaldela Cousirprlm7kme annéev,I.1octobre1970,p. 11-
I &+ jlsU 6JJYl Wl Jh 4. .o+i o21J+ A. a,
p *J ~ ~ ' J 4"j~"Lj. ++ $13 ' &)i si
* ü&\ ÿÿ j)i (+JI ++l;i,J,++t )?lg jlslW 6-Cqt pl
jï#b - 4 1 IjW (~-i0ÿ0 %Ul -911 6 jO_ayî+J+
6 ~ 1 $ ~u-.-6i2$!1u-.- . i.ibl~!) -1 f2 $13 6- fipl .-
-i+Yi> $3J b\j1i11.*&&Si P+J\ 3 OrJi> UJ + jr,
ou,fi> (YA) 62t
I
(W) 63b Vot L S L
11 2.d
1 '1 ' 1 Li PA, J'.U &Lü .= b,;l.!&.,
L -. 4.
LYl, ' -
4. -& ,I, ,. . b '.ii2, ,2~ 9 c,i +,&I
a". J 41ji CL. -$. l
j. ajL 1 ,k ë.-&Ji 1:-.l.s C':iVl
Observations et conclusions de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire socialiste sur les exceptions préliminaires du Royaume-Uni