Volume II Appendices, annexes et cartes

Document Number
124-20100618-WRI-01-01-EN
Parent Document Number
16973
Document File

COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE
AFFAIRE DU DIFFÉREND TERRITORIAL ET MARITIME
(NICARAGUA c. COLOMBIE)
DUPLIQUE
VOLUME II
(Appendices, annexes et cartes)
18 juin 2010
[Traduction du Greffe]
Table des matières
Page
APPENDICES
Appendice 1 Rapport d’expertise de M. Robert Smith, «Cartographie des îles de
quitasueño (Colombie) ⎯ leurs lignes de base, mer territoriale et zone
contiguë», février 2010.................................................. Erreur ! Signet non défini.
Appendice 2 Les cartes marines officielles de la Colombie concernant l’archipel de
San Andrés.............................................................................................................. 82
ANNEXES
Annexe 1 Note diplomatique no DM 14082-2000 en date du 29 mai 2000 adressée au
ministre costa-ricien des affaires étrangères par le ministre colombien des
affaires étrangères................................................................................................... 85
Annexe 2 Note diplomatique no DM 073-2000 en date du 29 mai 2000 adressée au
ministre colombien des affaires étrangères par le ministre costa-ricien des
affaires étrangères................................................................................................... 86
Annexe 3 Rapport soumis au Congrès par le ministre costa-ricien des affaires
étrangères et du culte 2000-2001........................................................................... 87
Annexe 4 Accord de 1997 entre la Colombie et les Etats-Unis d’Amérique pour la
suppression du trafic illicite par mer ...................................................................... 92
CARTES
I. Figure reproduite au chapitre 2
R-2.1 Iles revendiquées par le Nicaragua dans sa note de 1900 concernant la
sentence Loubet ...................................................................................................... 96
II. Figures reproduites au chapitre 3
R-3.1 Quitasueño - Iles et hauts-fonds découvrants recensés lors de la visite sur le
terrain de M. Smith................................................................................................. 97
R-3.2 Quitasueño- Limites des 12 M de mer territoriale (mesurées à partir de toutes
les 54 formations recensées et du récif frangeant).................................................. 98
III. Figures reproduites au chapitre 4
R-4.1 La ligne revendiquée par le Nicaragua s’inscrit dans une zone au sein de
laquelle celui-ci ne peut prétendre à aucun droit .................................................... 99
R-4.2 Empiètement du Nicaragua sur les droits auxquels peut prétendre la
Colombie dans une limite de 200 M..................................................................... 100
R-4.3 Les prétentions du Nicaragua : de plus en plus extrêmes..................................... 101
-i i-
R-4.4 Les zones maritimes de 200 M se chevauchent complètement dans les
Caraïbes occidentales ........................................................................................... 102
R-4.5 Zones de plateau continental recensées sur la base des demandes déposées
auprès de l’ONU à la date du 10 juin 2009 .......................................................... 103
R-4.6 Revendication par le Japon d’un plateau continental étendu dans la région de
la dorsale méridionale de Kyushu-Palau .............................................................. 104
R-4.7 Revendication par la France d’un plateau continental étendu en
Nouvelle-Calédonie, dans les régions de la ride des Loyauté et de la ride de
Lord Howe............................................................................................................ 105
R-4.8 La revendication par la Nouvelle-Zélande d’un plateau continental étendu
n’empiète pas sur les droits des Etats voisins à une ZEE de 200 M..................... 106
R-4.9 La revendication par le Sri Lanka d’un plateau continental étendu n’empiète
pas sur les droits des Etats voisins à une ZEE de 200 M...................................... 107
R-4.10 Revendication par la France, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Irlande d’un
plateau continental étendu dans la zone de la mer Celtique et du golfe de
Gascogne .............................................................................................................. 108
IV. Figures reproduites au chapitre 5
R-5.1a Cayes d’Alburquerque / Caye de Serrana............................................................. 109
R-5.1b Caye de Roncador / Cayes de l’Est-Sud-Est ........................................................ 110
R-5.1c Caye de Serranilla / Caye de Bajo Nuevo ............................................................ 111
R-5.1d San Andrés............................................................................................................112
R-5.1e San Andrés et Providencia.................................................................................... 113
R-5.2 Caye de Quitasueño — Image Landsat V ............................................................ 114
R-5.3 Zone de 200 M générée par l’effet combiné des îles de la Colombie .................. 115
R-5.4 Zone pertinente entre l’archipel de San Andrés et le Nicaragua .......................... 116
R-5.5 Partie centrale des Caraïbes occidentales ............................................................. 117
V. Figures reproduites au chapitre 6
R-6.1 Libye — Malte - Délimitation du plateau continental : arrêt rendu par la CIJ
en 1985 ................................................................................................................. 118
R-6.2 Groenland — Jan Mayen - Délimitation du plateau continental : arrêt rendu
par la CIJ en 1993................................................................................................. 119
R-6.3 Ligne médiane ......................................................................................................120
R-6.4 Tracé d’une ligne médiane ne tenant pas compte des îles du Nicaragua.............. 121
-i i i-
VI. Figures reproduites au chapitre 7
R-7.1 Proximité entre les îles de l’archipel de San Andrés ............................................ 122
R-7.2 Libye — Malte - Arrêt rendu par la CIJ en 1985 ................................................. 123
R-7.3 Canada — France - Sentence arbitrale de 1992.................................................... 124
R-7.4 Inde — Maldives - Accord de délimitation de 1978 ............................................ 125
R-7.5 Australie — France - Accord de délimitation de 1983......................................... 125
R-7.6 Inde — Thaïlande - Accord de délimitation de 1978 ........................................... 126
R-7.7 Sao Tomé-et-Principe - Accord de délimitation de 1999 avec la Guinée
équatoriale - Accord de délimitation de 2001 avec le Gabon............................... 126
R-7.8 Cap-Vert — Mauritanie : accord de délimitation de 2003
Cap-Vert — Sénégal : accord de délimitation de 1993 ........................................ 127
R-7.9 République dominicaine — Royaume-Uni - Accord de délimitation de 1996..... 127
R-7.10 Indonésie — Malaisie (détroit de Malacca) - Accord de 1969 sur le plateau
continental ............................................................................................................ 128
VII. Figures reproduites au chapitre 8
R-8.1 Comparaison entre la ligne médiane et le méridien de 82° de longitude ouest .... 129
R-8.2 Interdictions navales imposées par la Colombie et par le Nicaragua ................... 130
R-8.3 Ligne médiane proposée par la Colombie ............................................................ 131
APPENDICE 1
RAPPORT D’EXPERTISE DE M. ROBERT SMITH, «CARTOGRAPHIE DES ÎLES DE QUITASUEÑO
(COLOMBIE) ⎯ LEURS LIGNES DE BASE, MER TERRITORIALE
ET ZONE CONTIGUË», FÉVRIER 2010
Cartographie des îles de Quitasueño (Colombie)
Leurs lignes de base, mer territoriale et zone contiguë
Rapport d’expertise établi pour le Gouvernement de la Colombie
février 2010
Table des matières
Section Titre
1 Introduction
2 Logistique de la mission hydrographique à Quitasueño
3 Faits géographiques concernant les îles et les récifs de Quitasueño
4 Le droit
5 Cartes
6 Application du droit de la mer et des faits géographiques de Quitasueño
7 Conclusion
Annexes
1 Curriculum vitae de M. Robert W. Smith
2 Personnel colombien ayant participé à la mission hydrographique à Quitasueño
en décembre 2010
3 Système mondial de localisation (GPS), matériel utilisé durant la mission
hydrographique à Quitasueño
4 Rapport technique du bureau hydrographique colombien sur le niveau de
référence des marées à Quitasueño
5 Données hydrographiques
6 Quatre cartes établies par le bureau des services hydrographiques accompagnées
de photographies de QS 1 à QS 54
7 Cartes colombiennes 215, 630 et 631
8 Extraits du rapport explicatif sur les symboles utilisés dans les cartes marines
COL 215, COL 630, COL 631 et COL 416 relatives à la caye de Quitasueño,
- 2 -
bureau colombien des services hydrographiques
9 Extrait tiré de la carte colombienne no 1 (section K)
10 Distances entre les hauts-fonds découvrants et les îles de Quitasueño
Figures Titres
1 Carte colombienne no 416 [copie]
2 Reconnaissance aérienne de Quitasueño [carte avec photographies]
3 ARC Malpelo [photographie]
4 Equipe hydrographique devant le phare méridional avec le récif frangeant
découvrant à l’arrière-plan [photographie]
5 Symbole de la Colombie pour les «brisants»
6 Définition et symbole de l’oih pour les «brisants»
7 Quitasueño : îles et hauts-fonds découvrants recensés durant la visite sur place
[carte]
8 Quitasueño : limites de la mer territoriale de 12 milles (mesurée à partir de
l’ensemble des 54 formations relevées) [carte]
9 Quitasueño : limites de la mer territoriale de 12 milles (mesurée à partir de
toutes les lignes de base pertinentes : îles, hauts-fonds découvrants, récifs
frangeants découvrants et lignes de fermeture) [carte]
10 Quitasueño : mer territoriale de 12 milles et zone contigüe de 24 milles (mesurée
à partir de toutes les lignes de base pertinentes : îles,hauts-fonds découvrants,
récifs frangeants découvrants et lignes de fermeture) [carte]
10 poster la carte-poster de la figure 10 se trouve dans la poche de la jaquette au dos du
rapport
- 3 -
1. Introduction
1.1. Le 12 novembre 2009, le Gouvernement colombien a fait appel à mes services pour
réaliser une analyse géographique indépendante répondant aux questions suivantes : 1) quelles sont
les formations existant à Quitasueño, notamment les îles et les hauts-fonds découvrants, et
2) comment les principes du droit de la mer permettent-ils d’établir la juridiction maritime à partir
de leurs lignes de base. Ce rapport présente les conclusions auxquelles je suis parvenu après avoir
consacré, avec la marine et la garde côtière colombiennes, trois jours, du 30 novembre au
2 décembre 2009, à la réalisation d’un levé topographique du système de récifs de Quitasueño et
après avoir examiné les résultats des levés réalisés par la marine colombienne durant l’été 2008. Si
je suis profondément reconnaissant au Gouvernement colombien du concours qu’il a apporté durant
ce levé topographique, toutes les opinions et conclusions contenues dans ce rapport, formulées en
ma qualité de consultant géographe indépendant, n’engagent que leur auteur.
1.2. J’estime que mes 31 années de service en tant qu’expert géographique et technique du
Gouvernement des Etats-Unis en matière de frontières maritimes et de juridiction me qualifient
pour réaliser de telles analyses. En ma qualité de géographe au département d’Etat des Etats-Unis,
j’ai, jusqu’à ma retraire en mars 2006, contribué à la mise au point et à l’application de la politique
maritime des Etats-Unis. J’étais chargé des éléments techniques et géographiques sur lesquels
reposaient les revendications des Etats-Unis en matière de juridiction maritime ainsi que la
négociation et l’arbitrage des frontières maritimes bilatérales des Etats-Unis. Dans ces fonctions,
j’ai coordonné l’action interinstitutionnelle du Gouvernement fédéral des Etats-Unis qui visait à
établir, sur le plan juridique, des lignes de base exactes et précises à partir desquelles étaient
déterminées la mer territoriale, la zone contiguë et la zone économique exclusive. Je veillais à la
conformité de toutes les revendications maritimes des Etats-Unis aux principes du droit
international de la mer, en recourant à des techniques cartographiques modernes.
1.3. J’ai représenté le Gouvernement des Etats-Unis à des rencontres et conférences
internationales. J’ai notamment fait partie du groupe d’experts techniques réuni par les
Nations Unies en 1987 pour examiner les dispositions relatives aux lignes de base dans la
convention des Nations Unies sur le droit de la mer. Ce groupe d’experts a élaboré un des «livres
bleus» publié par les Nations Unies «afin que la pratique des Etats évolue conformément aux
dispositions de la Convention»1.
1.4. Depuis mon départ à la retraite du département d’Etat des Etats-Unis en 2006, j’exerce
en qualité de consultant géographe indépendant, fournissant aux gouvernements étrangers, aux
compagnies pétrolières et gazières ainsi qu’aux cabinets de droit international une expertise
géographique et technique sur les questions relatives à la délimitation et l’arbitrage des frontières
maritimes, aux revendications de juridiction maritime et à la mise en valeur des ressources
énergétiques en mer. J’ai effectué des recherches et rédigé des rapports de synthèse sur les
questions marines et comparu en qualité de témoin expert au nom du Guyana dans l’arbitrage de sa
frontière maritime internationale avec le Suriname (voir mon curriculum vitae en annexe 1).
2. Logistique de la mission hydrographique à Quitasueño
2.1. Grâce au soutien de l’armée colombienne (la marine, la garde côtière et l’armée de l’air),
j’ai passé trois jours entiers sur le site de Quitasueño qui comporte un système de récifs s’étendant
1 Bureau des affaires maritimes et du droit de la mer, Nations unies, Le droit de la mer : lignes de base, numéro
de vente F.88.V.5, 1989 (ci-après désigné Livre sur les lignes de base).
- 4 -
sur quelque 22 milles marins2 dans une direction générale nord-sud et encerclant des eaux
relativement peu profondes parsemées de coraux (la figure 1 est une carte réduite de la carte
colombienne de la zone no 416). Le dimanche 29 novembre, les capitaines Leon et Poveda ainsi
que moi-même avons quitté San Andrés à bord d’un C90 de l’armée de l’air colombienne pour
survoler le système de récifs (environ une heure de vol à l’aller et au retour) afin d’avoir une idée
claire de la zone que nous allions relever. La figure 2 présente plusieurs vues du ciel du banc et des
récifs de Quitasueño. Il était clair, même vu du ciel, que cette zone était relativement peu
profonde, présentait des brisants et était, dans l’ensemble, dangereuse pour la navigation.
2.2. Nous avons quitté l’île de San Andrés le dimanche 29 novembre au soir à bord de l’ARC
Malpelo (figure 3) et, le 30 novembre au matin, nous nous trouvions à 6 milles marins à l’ouest de
la frange orientale du récif3. L’annexe 2 fournit une liste des fonctionnaires colombiens qui ont
participé à cette mission. Chaque matin, l’équipe d’hydrographes mettait environ 30 minutes pour
se rendre de l’ARC Malpelo à la zone de levé du récif à bord d’une embarcation de 30 pieds4. On
voit sur la figure 4 l’équipe d’hydrographes devant le phare méridional, avec le récif frangeant
découvrant à l’arrière-plan.
2.3. En raison de vents et de courants très changeants, auxquels s’ajoutent des eaux peu
profondes, plusieurs formations ont dû être mesurées à partir du bateau, à plusieurs dizaines de
mètres de distance5. Il a fallu naviguer dans la zone des coraux avec une grande vigilance étant
donné que nous avons constaté la présence de corail très près de la surface dans toute la zone (on
peut voir sur plusieurs des photographies reproduites plus loin après la section 3 que de
nombreuses formations baignent dans des eaux très peu profondes). Dans le cas de 22 formations,
une équipe de trois à six personnes s’est rendue directement sur l’île ou sur le haut-fond découvrant
pour prendre les mesures, utilisant notamment du matériel GPS pour le calcul de la position
géographique ainsi qu’un niveau pour déterminer la hauteur au-dessus du niveau de l’eau. Jusqu’à
sept récepteurs GPS (quatre récepteurs GPS et trois récepteurs GPS différentiel fournissant des
mesures plus précises) ont été utilisés pour chaque emplacement. Une liste du matériel utilisé
durant cette mission hydrographique figure à l’annexe 3.
2 Sauf indication contraire, tous les milles mentionnés dans ce rapport sont des milles marins. Un mille marin
équivaut à 1852 mètres.
3 En raison des eaux peu profondes et de la présence de coraux dans tout Quitasueño, l’ARC Malpelo est resté à
environ 6 milles marins des récifs.
4 Nous avons utilisé ce que les Colombiens appellent un «bateau langouste», une petite embarcation des
garde-côtes équipée de deux moteurs Yahama 200 HP.
5 Plusieurs formations (QS 30, 43, 49, 50 et 54) ont également été mesurées par avion durant le levé effectué en
juillet 2008 par la marine colombienne. Les positions relevées par avion ont ensuite été établies à l’aide d’aiguilles et
d’une lunette en utilisant le GPS différentiel Novatel.
COLOMBIAN NAUTICAL CHART 416
FiguFirgeunre° N1o. 1
AERIAL RECONNAISSANCE OF QUITASUEÑO
(29 November 2009)
5) Quitasueño’s southern light tower
(viewed from east to west)
5
6) Quitasueño’s interior western reef
(viewed from southwest to northeast)
6
3) Quitasueño’s eastern fringing reef
(viewed from north to south)
4) Shipwreck on the eastern reef
(viewed from south to north)
4
2) Quitasueño’s northern light tower
(viewed from northeast to southwest)
1) Quitasueño’s northern light tower
(viewed from west to east)
1
2
3
FigFiugrueren N°o2. 2
8
Appendix 1
ARC Malpelo
Figure 3
Figure 4
The Survey Team at the Southern Light Tower
(with a shipwreck on Quitasueño’s drying fringing reef in the background)
Foreground: Dr. Robert W. Smith
Second Row: Diego Pulido Nossa, Manual Antonio Forero Cubillos, Hermann León Rincón, Fabio Alberto Rubio Londoño
Third Row: Oscar Javier Pinto Luna, Jorge Uricoechea Pérez, Eulalio Ruiz Márquez
Appendice 1
ARC Mapelo
Figure 3
L'équipe hydrographique près du phare méridional
(avec une épave sur le récif frangeant découvrant
de Quitasueño à l'arrière-plan
Premier plan : M. Robert W. Smith
Deuxième rang : Diego Pulido Nossa, Manual Antonio Forero Cubillos, Hermann Leon Rincon, Fabio Alberto
Rubio Londoño
Troisième rang : Oscar Javier Pinto Luna, Jorge Uricoechea Pérez, Eulalio Ruiz Marquez
Figure 4
- 8 -
2.4. L’annuaire des marées de la zone dont nous nous étions munis nous a permis de
déterminer si une formation était une île ou un simple haut-fond découvrant. Le capitaine Leon et
le bureau des services hydrographiques de la direction maritime nationale colombienne (DIMAR)
avaient établi le niveau de référence des marées pour Quitasueño (voir l’annexe 4 pour leur rapport
sur les marées). Il a été calculé que l’écart maximal entre la marée haute et la marée basse dans
cette zone, mesuré sur une période de 19 années, était de quelque 561,90 millimètres. Il a été
estimé que la marée astronomique la plus haute était de 272,99 millimètres par rapport au niveau
moyen de la mer et que la marée astronomique la plus basse était de -288,91 millimètres par
rapport au niveau moyen de la mer. Par conséquent, toute formation dont la mesure était
supérieure à 272,99 millimètres (0,273 mètre) par rapport au niveau moyen de la mer a été
considérée comme étant toujours découverte, même durant la marée astronomique la plus haute.
2.5. Durant les trois jours sur place, la marée haute se produisait entre 10 heures et midi.
Comme on peut le voir sur le tableau figurant à l’annexe 4, le premier jour du levé, le
30 novembre 2009, la marée était à son point le plus haut (200,31 mm, soit 72,68 mm en dessous
de la marée astronomique la plus haute) par rapport au niveau moyen de la mer vers 10 heures. La
marée était basse à 18 heures, lorsque la hauteur par rapport au niveau moyen de la mer était de
-162,41 (soit 126,50 au-dessus de la marée astronomique la plus basse). Le 1er décembre 2009, la
marée haute a eu lieu vers 11 heures, lorsqu’elle a atteint 217,56 mm par rapport au niveau moyen
de la mer (soit 55,43 mm en dessous de la marée astronomique la plus haute), et la marée basse à
19 heures lorsque la marée était à -201,27 mm par rapport au niveau moyen de la mer (soit
87,64 mm au-dessus de la marée astronomique la plus basse). Et, le 2 décembre 2009, notre
dernier jour sur place, la marée haute a eu lieu vers midi, lorsque la marée a atteint 229,14 mm par
rapport au niveau moyen de la mer (soit 43,85 mm en dessous de la marée astronomique la plus
haute) et la marée basse à 20 heures lorsque la marée était à -231,71 mm par rapport au niveau
moyen de la mer (soit 57,20 mm au-dessus de la marée astronomique la plus basse).
2.6. Ainsi, durant les 3 jours sur place, les marrées hautes n’étaient pas aux niveaux de la
marée astronomique la plus haute, mais entre 43,85 mm et 72,68 mm en dessous du niveau le plus
haut calculé sur une période de 19 ans. Les marées basses, durant notre mission hydrographique de
trois jours, étaient quant à elles de 57,20 à 126,50 mm au-dessus du calcul de la marée
astronomique la plus basse. Pour déterminer si une formation était une île ou un haut-fond
découvrant, j’ai toutefois tenu compte de la marée astronomique la plus haute. J’ai adopté une
approche très conservative pour déterminer si une formation était une île ou un haut-fond
découvrant. J’ai décidé, indépendamment de l’heure à laquelle les observations et les mesures
avaient été effectuées, que toute formation mesurant moins de 272,99 mm de hauteur (soit
0,273 mètre) était considérée comme un haut-fond découvrant. Quelques formations, si elles
avaient été observées plus longuement au moment précis de la marée haute (avec un ajustement en
fonction de la marée astronomique la plus haute) auraient pu être considérées comme des îles6.
2.7. Il convient de noter que vu qu’il est dangereux de naviguer à proximité des vagues
déferlantes sur le récif oriental, comme le prouvent les quelques bateaux naufragés nettement
visibles à différents endroits le long du récif, la prise de mesures sur place n’a pas été possible.
L’inspection visuelle depuis notre bateau à une distance de 50 m ou plus de cette zone nous a porté
à croire fermement que de nombreuses formations étaient situées au niveau de référence des marées
ou légèrement au-dessus sur toute la longueur du récif. A mon avis, le récif de Quitasueño possède
6 QS 23, QS 43 et QS 46 pourraient être considérées comme des îles mais, étant donné la proximité de leurs
hauteurs avec le niveau de référencement des marées, il a été jugé qu’elles étaient des hauts-fonds découvrants. Cette
décision n’a toutefois pas d’effet sur le statut juridique permettant de mesurer la mer territoriale ou la zone contiguë à
partir de l’une quelconque des formations recensées durant cette mission.
- 9 -
une nature similaire à celle de nombreux autres récifs dans le monde ainsi qu’à ceux utilisés aux
fins de l’examen des récifs comme lignes de base juridiques7.
2.8. Durant notre visite à Quitasueño, notre équipe a recensé 54 formations pouvant être
classées comme îles ou hauts-fonds découvrants en vertu de l’article 13 et du paragraphe 1 de
l’article 121 de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer. Même si plusieurs
formations étaient découvertes lors du levé, compte tenu de leur hauteur et de l’heure à laquelle
elles ont été mesurées, nous avons considéré qu’au moment de la marée astronomique la plus
haute, elles seraient soit au niveau de référence des marées soit en-dessous. Ces formations
(notamment QS23, QS43 et QS46) ont été classées comme hauts-fonds découvrants.
3. Faits géographiques concernant les îles et les récifs de Quitasueño
3.1. La liste ci-après fournit des données géographiques sur les 54 îles et hauts-fonds
découvrants recensés durant cette mission, à savoir les coordonnées géographiques, la hauteur et
l’heure de la mesure de chaque formation ainsi qu’une photographie de celle-ci. Les formations
ont été référencées sous les cotes QS 1 (en commençant au nord, près du phare) à QS 54, au sud,
près du phare le plus méridional. [Le niveau moyen de la mer et les coordonnées géographiques
figurant dans la liste sont basées sur le système géodésique mondial WGS 84.]
3.2. En résumé, 34 des 54 formations sont des îles conformément au droit international :
QS nos 1, 2, 3, 4, 5, 8, 10, 15, 16, 17, 20, 21, 22, 24, 26, 27, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38,
39, 40, 41, 42, 45, 47, 52 et 53 (les formations en gras ont été mesurées sur place). Les 20 autres
formations sont des hauts-fonds découvrants. Dans bien des cas où un grand nombre de formations
étaient proches les unes des autres, la plus grande (et la plus haute) est celle qui a été mesurée. Les
photographies ci-après fournissent des exemples de diverses formations situées au même
emplacement, à savoir QS nos 8, 9, 10, 11, 13, 16, 19, 27, 30, 32, 35, 36, 38, 39 et 46. En outre, on
peut voir sur nombre de photos que les formations baignaient dans des eaux relativement peu
profondes ; si nous avions effectué notre levé hydrographique plus près de la marée basse, nous
aurions vu davantage de formations découvertes. Il convient de signaler que nous avons consacré
jusqu’à 30 minutes par site. C’est pourquoi l’heure figurant sur la photographie peut être
légèrement différente de celle indiquée dans la case, laquelle correspond au moment où les mesures
ont été prises. L’annexe 5 fournit des données hydrographiques plus détaillées sur les levés de ces
54 formations.
3.3. Les quatre cartes figurant à l’annexe 6 servent de cartes repère et comportent des
photographies montrant l’emplacement des formations relevées à Quitasueño.
7 Voir le livre sur les lignes de base et P. B. Beazley, «Reefs and the 1982 Convention on the Law of the Sea»
[Les récifs et la Convention de 1982 sur le droit de la mer], International Journal of Estuarine and Coastal Law, vol. 6,
no 4, 1991, p. 281-312 (ci-après désigné par l’expression «Beazley, Récifs». Peter Beazley, hydrographe du
Royaume-Uni à la troisième conférence des Nations Unies sur le droit de la mer, était l’un des experts techniques ayant
rédigé le libellé de l’article 6 sur les récifs.
11
Appendix 1
located at one numbered site are at QS Nos. 8, 9, 10, 11, 13, 16, 19, 27, 30, 32, 35,
36, 38, 39, and 46. In addition, it will be seen in many of the photos, the area
around the features was quite shallow; had our survey occurred closer to low
tide more features would have been above the surface. It should be noted that
up to about 30 minutes was spent at any given site. Thus, the time shown on the
photo may not be exactly the same time shown in the box, which reflects when
the measurements were taken for that feature. Annex 5 provides more survey
details of these 54 features.
3.3 The four maps in Annex 6 serve as locator maps that include photos
showing where on Quitasueño the features were surveyed.
Photos and description of QS 1- QS 54
QS 1:
14º 28’ 57.6” N;
81º 07 19.8” W
Coral approx. 0.299
meters above MSLposition
was taken
on site, but exact
height
measurements, due
to wave conditions,
were taken about 10
meters from QS 1.
Time 12:09
Date 30 Nov 09
QS 1 :
14° 28' 57,6" de latitude nord
81° 07' 19,8" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,299
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. La position a
été relevée sur place, mais, en
raison des caractéristiques des
vagues, la hauteur exacte de
cette formation a été mesurée à
environ 10 mètres de distance
Heure : 12 h 9
Date : 30 novembre 2009
Photographies et description de QS 1 à QS 54
12
Appendix 1
QS 2:
14º 28’ 56.1” N;
81º 07’ 19.8” W
Coral at 0.329 meters
above MSL.
Time 11:53
Date 30 Nov 09
QS 3:
14º 28’ 31.5”N;
81º 07’ 05.3” W
Coral approx. 0.288
above MSL- exact
height not available
due to wave
conditions.
Time 13:25
Date 30 Nov 09
QS 4:
14º 28’ 13.4” N;
81º 07’ 02.0” W
Coral at 0.277 meters
above MSL.
Time 13:47
Date 30 Nov 09
QS 2 :
14° 28' 56,1" de latitude nord
81° 07' 19,8" de longitude ouest
Corail situé à 0,329 mètre audessus
du niveau moyen de la
mer
Heure : 11 h 53
Date : 30 novembre 2009
Assis sur QS 2
3 :
14° 28' 31,5" de latitude nord
81° 07' 05,3" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,288
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer
Hauteur exacte non disponible
en raison des caractéristiques
des vagues
Heure : 13 h 25
Date : 30 novembre 2009
4 :
14° 28' 13,4" de latitude nord
81° 07' 02,0" de longitude ouest
Corail situé à 0,277 mètre audessus
du niveau moyen de la
mer
Heure : 13 h 47
Date : 30 novembre 2009
Appendice 1
􀀔􀀖
Appendix 1
5:
14º 28’ 12.3” N;
81º 07’ 05.0” W
Coral at 0.297 meters
above MSL.
Time 14:09
Date 30 Nov 09
QS 6:
14º 27’ 58.8” N;
81º 07’ 01.5” W
Low-tide elevation
approx. 0.198 meters
above MSL. Recorded,
about 10 meters from
the boat using video
and cameras due to
wave conditions.
Time 14:40
Date 30 Nov 09
QS 7:
14º 27’ 15.0”N;
81º 07’ 03.9” W
Low-tide elevation
reef approx. 0.198
meters above MSL.
Recorded about 60
meters from the
feature using video
and cameras due to
wave conditions.
Time 14:54
Date 30 Nov 09
QS 5 :
14° 28' 12,3" de latitude nord
81° 07' 05,0" de longitude ouest
Corail situé à 0,297 mètre audessus
du niveau moyen de la
mer
Heure : 14 h 9
Date : 30 novembre 2009
QS 6 :
14° 27' 58,8" de latitude nord
81° 07' 01,5" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
environ 0,198 mètre au-dessus
du niveau moyen de la mer.
Relevé effectué du bateau, à
environ 10 mètres de distance,
avec du matériel vidéo et des
caméras en raison des
caractéristiques des vagues
Heure : 14 h 40
Date : 30 novembre 2009
Zone du récif
QS 7 :
14° 27' 15,0" de latitude nord
81° 07' 03,9" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
environ 0,198 mètre au-dessus
du niveau moyen de la mer.
Formation mesurée à environ 60
mètres de distance avec du
matériel vidéo et des caméras en
raison des caractéristiques des
vagues
Heure : 14 h 54
Date : 30 novembre 2009
Appendice 1
􀀔􀀗
Appendix 1
QS 8:
14º 26’ 27.1”N;
81º 07’ 02.9”W
Coral approx. 0.448
meters above MSL.
Recorded about 100
meters from the boat
using video and
cameras due to wave
conditions.
Time 15:15
Date 30 Nov 09
QS 9:
14º 26’ 14.6”N;
81º 08’ 35.6”W
Low-tide elevation
reef approx 0.189
meters above MSL.
Recorded about 40
meters from the
feature using video
and cameras due to
wave conditions.
Time 16:11
Date 30 Nov 09
QS 10:
14º 25’ 57.6”N;
81º 06’ 57.6” W
Coral approx. 0.348
meters above MSL.
Recorded about 100
meters distant using
video and cameras due
to wave conditions.
Time 15:18
Date 30 Nov 09
QS 11:
Appendice 1
QS 8 :
14° 26' 27,1" de latitude nord
81° 07' 02,9" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,448
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé effectué
du bateau, à environ 100 mètres
de distance, avec du matériel
vidéo et des caméras en raison
des caractéristiques des vagues
Heure : 15 h 15
Date : 30 novembre 2009
QS 9 :
14° 26' 14,6" de latitude nord
81° 08' 35,6" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
environ 0,189 mètre au-dessus du
niveau moyen de la mer.
Formation mesurée à environ 40
mètres de distance avec du
matériel vidéo et des caméras en
raison des caractéristiques des
vagues
Heure : 16 h 11
Date : 30 novembre 2009
QS 10 :
14° 25' 57,6" de latitude nord
81° 06' 57,6" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,348
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé
effectué à environ 100 mètres de
distance avec du matériel vidéo
et des caméras en raison des
caractéristiques des vagues
Heure : 15 h 18
Date : 30 novembre 2009
15
Appendix 1
14º 25’ 46.6”N;
81º 08’ 08.3”W
Low-tide elevation
approx. 0.089 meters
above MSL. Recorded
about 30 meters away
using video and
cameras due to wave
conditions.
Time 16:03
Date 30 Nov 09
QS 12:
14º 25’ 46.4”N;
81º 06’ 59.8”W
Low-tide elevation
approx. 0.198 meters
above MSL. Recorded
about 120 meters
distant using video
and cameras due to
wave conditions.
Time 15:25
Date 30 Nov 09
QS 13:
14º 25’ 24.9”N;
81º 06’ 59.2”W
Low-tide elevation
approx. 0.189 meters
above MSL. Recorded
about 50 meters away
using video and
cameras due to wave
conditions.
Time 15:34
Date 30 Nov 09
QS 11 :
14° 25' 46,6" de latitude nord
81° 08' 08,3" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
environ 0,089 mètre au-dessus
du niveau moyen de la mer.
Relevé effectué à environ 30
mètres de distance avec du
matériel vidéo et des caméras en
raison des caractéristiques des
vagues.
Heure : 16 h 3
Date : 30 novembre 2009
12 :
14° 25' 46,4" de latitude nord
81° 06' 59,8" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
environ 0,198 mètre au-dessus
du niveau moyen de la mer.
Relevé effectué à environ 120
mètres de distance avec du
matériel vidéo et des caméras en
raison des caractéristiques des
vagues.
Heure : 15 h 25
Date : 30 novembre 2009
Notez les eaux très peu
profondes
QS 13 :
14° 25' 24,9" de latitude nord
81° 06' 59,2" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
environ 0,189 mètre au-dessus
du niveau moyen de la mer.
Relevé effectué à environ 50
mètres de distance avec du
matériel vidéo et des caméras en
raison des caractéristiques des
vagues.
Heure : 15 h 34
Date : 30 novembre 2009
Appendice 1
16
Appendix 1
14:
14º 25’ 19.2”N;
81º 06’ 59.5”W
Low-tide elevation
approx. 0.139 meters
above MSL. Recorded
about 40 meters
distant using video
and cameras due to
wave conditions.
Time 15:42
Date 30 Nov 09
QS 15:
14º 25’ 07.0”N;
81º 08’ 37.9”W
Coral 0.350 meters
above MSL.
Time 16:28
Date 30 Nov 09
[15 meters from QS 15]
Photo taken 20 July
2008 at 10:57
16:
14º 25’ 02.8”N;
81º 09’ 08.8W
Coral 0.312 meters
above MSL.
Time 16:54
Date 30 Nov 09
Appendice 1
QS 14 :
14° 25' 19,2" de latitude nord
81° 06' 59,5" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
environ 0,139 mètre au-dessus
du niveau moyen de la mer.
Relevé effectué à environ 40
mètres de distance avec du
matériel vidéo et des caméras en
raison des caractéristiques des
vagues.
Heure : 15 h 42
Date : 30 novembre 2009
QS 15 :
14° 25' 07,0" de latitude nord
81° 08' 37,9" de longitude ouest
Corail situé à 0,350 mètre audessus
du niveau moyen de la
mer.
Heure : 16 h 28
Date : 30 novembre 2009
[15 mètres de QS 15]
Photographie prise le 20 juillet
2008 à 10 h 57
QS 16 :
14° 25' 02,8" de latitude nord
81° 09' 08,8" de longitude ouest
Corail situé à 0,312 mètre audessus
du niveau moyen de la
mer.
Heure : 16 h 54
Date : 30 novembre 2009
17
Appendix 1
QS 17:
14º 24’ 38.5”N;
81º 08’ 41.9”W
Coral 0.500 meters
above MSL.
Time 16:34
Date 30 Nov 09
Photo from on site on
20 July 2008 at 11:29
QS 18:
14º 24’ 38.4” N;
81º 08’ 54.9” W
Low tide elevation
approx. 0.089 above
MSL.
Recorded about 30
meters away using
video and cameras due
to wave conditions.
Time 16:21
Date 30 Nov 09
19:
14º 24’ 24.0”N;
81º 08’ 51.7”W
Low-tide elevation
approx. 0.261 meters
above MSL. Recorded
about 15 meters away
using video and
cameras due to wave
conditions.
Time 8:25
Date 1 Dec. 09
Appendice 1
QS 17 :
14° 24' 38,5" de latitude nord
81° 08' 41,9" de longitude ouest
Corail situé à 0,500 mètre audessus
du niveau moyen de la
mer.
Heure : 16 h 34
Date : 30 novembre 2009
Photographie prise sur place le
20 juillet 2008 à 11 h 29
18 :
14° 24' 38,4" de latitude nord
81° 08' 54,9" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
environ 0,089 mètre au-dessus
du niveau moyen de la mer.
Relevé effectué à environ 30
mètres de distance avec du
matériel vidéo et des caméras en
raison des caractéristiques des
vagues
Heure : 16 h 21
Date : 30 novembre 2009
QS 19 :
14° 24' 24,0" de latitude nord
81° 08' 51,7" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
environ 0,261 mètre au-dessus
du niveau moyen de la mer.
Relevé effectué à environ 15
mètres de distance avec du
matériel vidéo et des caméras
en raison des caractéristiques
des vagues
Heure : 8 h 25
Date : 1er décembre 2009
18
Appendix 1
20:
14º 24’ 23.8”N;
81º 08’ 43.8”W
Coral 0.337 meters
above MSL.
Time 11:52
Date 20 July 08
[photo taken in 2008]
In Dec. 2009 we
approached within
about 30 meters of the
feature.
QS 21:
14º 24’ 22.6”N;
81º 08’ 43.2”W
Coral approx. 0.361
meters above MSL.
Recorded about 25
meters from the
feature using video
and cameras due to
wave conditions.
Time 8:29
Date 1 Dec 09
Appendice 1
QS 20 :
14° 24' 23,8" de latitude nord
81° 08' 43,8" de longitude ouest
Corail situé à 0,337 mètre
au_dessus du niveau moyen de
la mer.
Heure : 11 h 52
Date : 20 juillet 08
[photographie prise en 2008]
En décembre 2009, nous nous
sommes approchés à environ 30
mètres de la formation
QS 21 :
14° 24' 22,6" de latitude nord
81° 08' 43,2" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,361
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé
effectué à environ 25 mètres de
la formation avec du matériel
vidéo et des caméras en raison
des caractéristiques des vagues
Heure : 8 h 29
Date : 1er décembre 2009
􀀔􀀜
Appendix 1
QS 22:
14º 24’ 20.1”N;
81º 08’ 48.2”W
Coral 0.461 meters
above MSL
Time 8:00
Date 1 Dec 09
QS 23:
14º 24’ 16.7”N;
81º 08’ 44.3”W
Low tide elevation
approx. 0.267 meters
above MSL. Recorded
about 25 meters from
the feature using video
and cameras due to
wave conditions.
Time 8:35
Date 1 Dec 09
22 :
14° 24' 20,1" de latitude nord
81° 08' 48,2" de longitude ouest
Corail situé à 0,461 mètre
au_dessus du niveau moyen de
la mer
Heure : 8 heures
Date : 1er décembre 2009
Appendice 1
23 :
14° 24' 16,7" de latitude nord
81° 08' 44,3" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
environ 0,267 mètre au-dessus
du niveau moyen de la mer.
Relevé effectué à environ 25
mètres de la formation avec du
matériel vidéo et des caméras en
raison des caractéristiques des
vagues
Heure : 8 h 35
Date : 1er décembre 2009
20
Appendix QS 24:
14º 23’ 57.5”N;
81º 08’ 24.8”W
Coral 0.667 meters
above MSL.
Time 8:55
Date 1 Dec 09
QS 25:
14º 23’ 41.0”N;
81º 08’ 19.1” W
Low-tide elevation
0.124 meters above
MSL.
Time 13:10
Date 20 July 08
QS 24 :
14° 23' 57,5" de latitude nord
81° 08' 24,8" de longitude ouest
Corail situé à 0,667 mètre audessus
du niveau moyen de la
mer
Heure : 8 h 55
Date : 1er décembre 2009
25 :
14° 23' 41,0" de latitude nord
81° 08' 19,1" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
0,124 mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer
Heure : 13 h 10
Date : 20 juillet 2008
Appendice 1
Notez les eaux
peu profondes
21
Appendix 1
26:
14º 23’ 27.1”N;
81º 08’ 21.3”W
Coral 0.405 meters
above MSL
Time 13:43
Date 20 July 2008
QS 27:
14º 23’ 24.1”N’;
81º 08’ 06.7”W
Coral 0.405 meters
above MSL
Time 14:21
Date 1 Dec. 09
28:
14º 23’ 14.7”N;
81º 08’ 14.3”W
Low-tide elevation
approx. 0.217 meters
above MSL.
Recorded about 20
meters from the
feature using video
and cameras due to
wave conditions.
Time 9:27
Date 1 Dec 09
Appendice 1
QS 26 :
14° 23' 27,1" de latitude nord
81° 08' 21,3" de longitude ouest
Corail situé à 0,405 mètre audessus
du niveau moyen de la
mer
Heure : 13 h 43
Date : 20 juillet 2008
QS 27 :
14° 23' 24,1" de latitude nord
81° 08' 06,7" de longitude ouest
Corail situé à 0,405 mètre audessus
du niveau moyen de la
mer
Heure : 14 h 21
Date : 1er décembre 2009
QS 28 :
14° 23' 14,7" de latitude nord
81° 08' 14,3" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
environ 0,217 mètre au-dessus
du niveau moyen de la mer.
Relevé effectué à environ 20
mètres de la formation avec du
matériel vidéo et des caméras en
raison des caractéristiques des
vagues
Heure : 9 h 27
Date : 1er décembre 2009
Notez les eaux peu
profondes
22
Appendix 1
29:
14º 22’ 45.6”N;
81º 08’ 19.6”W
Coral approx. 0.405
meters above MSL.
Recorded about 35
meters distant using
video and cameras due
to wave conditions.
Time 9:34
Date 1 Dec 09
QS 30:
14º 22’ 35.7”N;
81º 08’ 22.3” W
Coral approx. 0.505
meters above MSL.
Recorded about 8
meters from the
feature using video
and cameras from boat
and plane due to wave
conditions.
Time 9:37
Date 1 Dec 09
QS 31:
14º 22’ 18.2”N;
81º 08’ 23.5”W
Coral approx. 0.355
meters above MSL.
Recorded about 5
meters distant using
video and cameras due
to wave conditions.
Time 9:57
Date 1 Dec 09
Appendice 1
QS 29 :
14° 22' 45,6" de latitude nord
81° 08' 19,6" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,405
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé
effectué à environ 35 mètres de
distance avec du matériel vidéo
et des caméras en raison des
caractéristiques des vagues.
Heure : 9 h 34
Date : 1er décembre 2009
QS 30 :
14° 22' 35,7" de latitude nord
81° 08' 22,3" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,505
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé effectué
à environ 8 mètres de la
formation avec du matériel vidéo
et des caméras en raison des
caractéristiques des vagues.
Heure : 9 h 37
Date : 1er décembre 2009
QS 31 :
14° 22' 18,2" de latitude nord
81° 08' 23,5" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,355
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé effectué
à environ 5 mètres de distance
avec du matériel vidéo et des
caméras en raison des
caractéristiques des vagues.
Heure : 9 h 57
Date : 1er décembre 2009
Notez les eaux peu
profondes
􀀕􀀖
Appendix 1
QS 32:
14º 22’ 07.2”N;
81º 08’ 31.5”W
Coral 1.505 meters
above MSL.
Time 10:25
Date 1 Dec 09
Note the white guano
on the rock indicating
that it is above water
at all times.
QS 33:
14º 22’ 04.4”N;
81º 08’ 32.9”W
Coral approx. 0.421
meters above MSL.
Recorded about 7
meters from feature
using video and
cameras due to wave
conditions.
Time 9:19
Date 2 Dec 09
34:
14º 21’ 57.6”N;
81º 07’ 38.4”W
Coral approx. 0.467
meters above MSL.
Recorded about 15
meters away using
video and cameras due
to wave conditions.
Time 11:04
Date 1 Dec 09
Appendice 1
32 :
14° 22' 07,2" de latitude nord
81° 08' 31,5" de longitude ouest
Corail situé à 1,505 mètre audessus
du niveau moyen de la
mer
Heure : 10 h 25
Date : 1er décembre 2009
Notez la présence de guano
blanc sur le rocher indiquant
que celui-ci est découvert en
permanence.
QS 33 :
14° 22' 04,4" de latitude nord
81° 08' 32,9" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,421
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé
effectué à environ 7 mètres de la
formation avec du matériel vidéo
et des caméras en raison des
caractéristiques des vagues
Heure : 9 h 19
Date : 2 décembre 2009
QS 34 :
14° 21' 57,6" de latitude nord
81° 07' 38,4" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,467
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé
effectué à environ 15 mètres de
distance avec du matériel vidéo
et des caméras en raison des
caractéristiques des vagues
Heure : 11 h 4
Date : 1er décembre 2009
􀀕􀀗
Appendix 1
35:
14º 21’ 49.2”N;
81º 08’ 37.5”W
Coral 0.532 meters
above MSL.
Time 15:32
Date 20 July 08
QS 36:
14º 21’ 44.9”N;
81º 08’ 38.8”W
Coral approx. 0.367
meters above MSL.
Recorded about 6
meters away using
video and cameras due
to wave conditions.
Time 10:45
Date 1 Dec 09
QS 37:
14º 21’ 38.9”N;
81º 08’ 39.8”W
Coral approx. 0.317
meters above MSL.
Recorded about 30
meters away using
video and cameras due
to wave conditions.
Time 10:48
Date 1 Dec 09
Appendice 1
QS 35 :
14° 21' 49,2" de latitude nord
81° 08' 37,5" de longitude ouest
Corail situé à 0,532 mètre audessus
du niveau moyen de la
mer
Heure : 15 h 32
Date : 20 juillet 2008
Notez les eaux peu profondes
36 :
14° 21' 44,9" de latitude nord
81° 08' 38,8" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,367
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé
effectué à environ 6 mètres de
distance avec du matériel vidéo
et des caméras en raison des
caractéristiques des vagues
Heure : 10 h 45
Date : 1er décembre 2009
QS 37 :
14° 21' 38,9" de latitude nord
81° 08' 39,8" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,317
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé
effectué à environ 30 mètres de
distance avec du matériel vidéo
et des caméras en raison des
caractéristiques des vagues
Heure : 10 h 48
Date : 1er décembre 2009
25
Appendix 1
QS 38:
14º 21’ 32.4”N;
81º 08’ 40.9”W
Coral approx. 0.317
meters above MSL.
Recorded about 15
meters from feature
using video and
cameras due to wave
conditions.
Time 10:53
Date 1 Dec 09
QS 39:
14º 21’ 07.7”N;
81º 08’ 20.8”W
Coral approx. 0.397
meters above MSL.
Recorded about 25
meters away using
video and cameras due
to wave conditions.
Time 11:43
Date 1 Dec 09
QS 40:
14º 21’ 00.8”N;
81º 08’ 22.2”W
Coral approx. 0.347
meters above MSL.
Recorded about 15
meters away using
video and cameras due
to wave conditions.
Time 11:46
Date 1 Dec 09
Appendice 1
QS 38 :
14° 21' 32,4" de latitude nord
81° 08' 40,9" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,317
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé
effectué à environ 15 mètres de
la formation avec du matériel
vidéo et des caméras en raison
des caractéristiques des vagues
Heure : 10 h 53
Date : 1er décembre 2009
QS 39 :
14° 21' 07,7" de latitude nord
81° 08' 20,8" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,397
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé
effectué à environ 25 mètres de
distance avec du matériel vidéo
et des caméras en raison des
caractéristiques des vagues
Heure : 11 h 43
Date : 1er décembre 2009
QS 40 :
14° 21' 00,8" de latitude nord
81° 08' 22,2" de longitude ouest
Corail situé à environ 0.347
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé effectué
à environ 15 mètres de distance
avec du matériel vidéo et des
caméras en raison des
caractéristiques des vagues
Heure : 11 h 46
Date : 1er décembre 2009
26
Appendix 1
41:
14º 20’ 52.9”N;
81º 08’ 39.3”W
Coral approx. 0.347
meters above MSL.
Recorded about 18
meters away using
video and cameras due
to wave conditions.
Time 11:51
Date 1 Dec 09
QS 42:
14º 19’ 19.2”N;
81º 11’ 00”W
Coral approx. 0.347
meters above MSL.
Recorded about 8
meters distant using
video and cameras due
to wave conditions.
Time 12:03
Date 1 Dec 09
QS 43:
14º 18’ 57.9”N;
81º 10’ 56.6”W
Coral approx. 0.247
meters above MSL.
Recorded about 12
meters from feature
using video and
cameras from boat and
plane due to wave
conditions.
Time 12:25
Date 1 Dec 09
Appendice 1
QS 41 :
14° 20' 52,9" de latitude nord
81° 08' 39,3" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,347
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé
effectué à environ 18 mètres de
distance avec du matériel vidéo
et des caméras en raison des
caractéristiques des vagues
Heure : 11 h 51
Date : 1er décembre 2009
QS 42 :
14° 19' 19,2" de latitude nord
81° 11' 00" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,347
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé
effectué à environ 8 mètres de
distance avec du matériel vidéo
et des caméras en raison des
caractéristiques des vagues
Heure : 12 h 3
Date : 1er décembre 2009
QS 43 :
14° 18' 57,9" de latitude nord
81° 10' 56,6" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,247
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé
effectué, par bateau et par avion,
à environ 12 mètres de la
formation avec du matériel vidéo
et des caméras en raison des
caractéristiques des vagues
Heure : 12 h 25
Date : 1er décembre 2009
Notez les eaux peu profondes
27
Appendix 1
QS 44:
14º 18’ 46.0”N;
81º 12’ 41.0”W
Low-tide elevation -
0.035 meters at MSL.
Time 8:15
Date 20 July 08
QS 45:
14º 18’ 04.5”N;
81º 11’ 10.3” W
Coral 0.497 meters
above MSL
Time 12:59
Date 1 Dec 09
QS 46:
14º 15’ 53.2”N;
81º 09’ 56.4”W
Coral approx. 0.247
meters above MSL.
Recorded about 10
meters away using
video and cameras due
to wave conditions.
Time 13:26
Date 1 Dec 09
QS 44 :
14° 18' 46,0" de latitude nord
81° 12' 41,0" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
0,035 mètre du niveau moyen de
la mer
Heure : 8 h 15
Date : 20 juillet 2008
Notez les eaux peu profondes
QS 45 :
14° 18' 04,5" de latitude nord
81° 11' 10,3" de longitude ouest
Corail situé à 0,497 mètre audessus
du niveau moyen de la
mer
Heure : 12 h 59
Date : 1er décembre 2009
QS 46 :
14° 15' 53,2" de latitude nord
81° 09' 56,4" de longitude ouest
Corail situé à environ 0,247
mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer. Relevé
effectué à environ 10 mètres de
distance avec du matériel vidéo
et des caméras en raison des
caractéristiques des vagues
Heure : 13 h 26
Date : 1er décembre 2009
28
Appendix 1
QS 47:
14º 15’ 24.4”N;
81º 10’ 03.5”W
Coral 0.374 meters
above MSL.
Time 13:59
Date 1 Dec 09
QS 48:
14º 12’ 30.6”N;
81º 09’ 56.1”W
Low tide elevation
approx. 0.192 meters
above MSL.
Recorded about 100
meters distant using
video and cameras due
to wave conditions.
Time 14:40
Date 1 Dec 09
49:
14º 11’ 45.5”N’;
81º 10’ 32.2”W
Low-tide elevation
approx. 0.042 meters
above MSL.
Recorded about 20
meters away using
video and cameras
from boat and plane
due to wave
conditions.
Time 14:58
Date 1 Dec 09
Appendice 1
47 :
14° 15' 24,4" de latitude nord
81° 10' 03,5" de longitude ouest
Corail situé à 0,374 mètre audessus
du niveau moyen de la
mer
Heure : 13 h 59
Date : 1er décembre 2009
QS 48 :
14° 12' 30,6" de latitude nord
81° 09' 56,1" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
environ 0,192 mètre au-dessus
du niveau moyen de la mer.
Relevé effectué à environ 100
mètres de distance avec du
matériel vidéo et des caméras en
raison des caractéristiques des
vagues
Heure : 14 h 40
Date : 1er décembre 2009
Notez les eaux peu profondes
QS 49 :
14° 11' 45,5" de latitude nord'
81° 10' 32,2" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
environ 0,042 mètre au-dessus
du niveau moyen de la mer.
Relevé effectué, par bateau et
par avion, à environ 20 mètres
de distance avec du matériel
vidéo et des caméras en raison
des caractéristiques des vagues
Heure : 14 h 58
Date : 1er décembre 2009
􀀕􀀜
Appendix 1
50:
14º 11’ 34.0”N;
81º 10’ 37.0”W
Coral which emerges
but height was not
able to be taken from
either the boat or plane
and the wave
conditions prevented
on site inspection.
Time 10:03
Date 12 July 08
QS 51:
14º 11’ 21.9”N;
81º 10’ 04.8”W
Low-tide elevation
0.272 meters above
MSL. (Labeled
“Octopus”). Just below
HAT.
Time 15:17
Date 1 Dec 09
QS 52:
14º 11’ 01.5”N;
81º 10’ 05.2” W
Coral 0.369 meters
above MSL.
Time 10:57
Date 2 Dec 09
QS 50 :
14° 11' 34,0" de latitude nord
81° 10' 37,0" de longitude ouest
Corail découvert dont la hauteur
n'a pu être mesurée ni par bateau
ni par avion et qui n'a pu être
inspecté sur place en raison des
caractéristiques des vagues
Heure : 10 h 3
Date : 12 juillet 2008 photographie
aérienne
Appendice 1
QS 51 :
14° 11' 21,9" de latitude nord
81° 10' 04,8" de longitude ouest
Haut-fond découvrant situé à
0,272 mètre au-dessus du niveau
moyen de la mer (surnommé «la
pieuvre») juste en dessous de la
marée astronomique la plus
haute
Heure : 15 h 17
Date : 1er décembre 2009
QS 52 :
14° 11' 01,5" de latitude nord
81° 10' 05,2" de longitude ouest
Corail situé à 0,369 mètre audessus
du niveau moyen de la
mer
Heure : 10 h 57
Date : 2 décembre 2009
􀀖􀀓
Appendix 1
QS 53:
14º 09’ 51.1” N;
81º 09’ 42.3”W
Coral 0.529 meters
above MSL.
Time 11:37
Date 2 Dec 09
QS 54:
14º 07’ 58”N;
81º 09’ 59.0”W
Low-tide elevation
which emerges but
height was not able to
be taken from either
the boat or plane and
the wave conditions
prevented on site
inspection.
Time 9:18
Date 12 July 08
QS 53 :
14° 09' 51,1" de latitude nord
81° 09' 42,3" de longitude ouest
Corail situé à 0,529 mètre audessus
du niveau moyen de la
mer
Heure : 11 h 37
Date : 2 décembre 2009
Appendice 1
QS 54 :
14° 07' 58" de latitude nord
81° 09' 59,0" de longitude ouest
Haut-fond découvrant émergé
dont la hauteur n'a pu être
mesurée ni par bateau ni par
avion et qui n'a pu être inspecté
sur place en raison des
caractéristiques des vagues
Heure : 9 h 18
photographie Date : 12 juillet 2008
aérienne
- 30 -
4. Le droit
4.1. La convention des Nations Unies sur le droit de la mer, entrée en vigueur le
16 novembre 1994 pour les Etats qui y sont parties, est, selon la Colombie, conforme au droit
international coutumier relatif à la question de l’établissement des lignes de base à partir desquelles
est mesurée la limite extérieure de la mer territoriale8. Plusieurs articles de cette convention
permettent en l’espèce d’établir les lignes de base des îles, des hauts-fonds découvrants et des récifs
frangeants découvrants qui composent Quitasueño.
4.2. Premièrement, l’article 3 permet à la Colombie d’établir une mer territoriale ne
dépassant pas 12 milles marins «mesurés à partir de lignes de base établies conformément à la
Convention». L’article 33 permet à un Etat côtier de revendiquer une zone contiguë à la mer
territoriale, dont la limite extérieure ne peut s’étendre au-delà de 24 milles marins des lignes de
base à partir desquelles est mesurée la largeur de la mer territoriale.
4.3. Aux termes du paragraphe 2 de l’article 121, une île, sous réserve du paragraphe 3 de cet
article, jouit de la même juridiction maritime que celle applicable aux autres territoires terrestres9.
La Colombie peut donc, à tout le moins, revendiquer une mer territoriale et une zone contiguë à
partir des lignes de base des îles recensées à Quitasueño.
4.4. L’article 5 de la convention sur le droit de la mer prévoit que
«[s]auf disposition contraire de la Convention, la ligne de base normale à partir de
laquelle est mesurée la largeur de la mer territoriale est la laisse de basse mer le long
de la côte, telle qu’elle est indiquée sur les cartes marines à grande échelle reconnues
officiellement par l’Etat côtier».
4.5 En outre, l’article de la convention le plus important pour la Colombie en ce qui
concerne Quitasueño est l’article 6 relatif aux récifs selon lequel
«[l]orsqu’il s’agit de parties insulaires d’une formation atollienne ou d’îles bordées de
récifs frangeants, la ligne de base à partir de laquelle est mesurée la largeur de la mer
territoriale est la laisse de basse mer sur le récif, côté large, telle qu’elle est indiquée
sur les cartes marines reconnues officiellement par l’Etat côtier».
8 Bien que la Colombie ne soit pas partie à la convention des Nations Unies sur le droit de la mer, l’équipe
colombienne m’a communiqué une citation tirée du contre-mémoire que la Colombie a déposé à la CIJ au mois de
novembre 2008 en l’affaire. Celle-ci affirme, au paragraphe 4 de l’introduction à la troisième partie intitulée «La
délimitation maritime» que
«[d]ans ces circonstances, le droit applicable dans la présente espèce en ce qui concerne la délimitation
maritime est le droit international coutumier, tel qu’il est développé principalement par la jurisprudence
de la Cour et par les tribunaux arbitraux internationaux. Si les dispositions de la convention de 1982 ne
sont pas applicables en tant que source de droit conventionnel en elles-mêmes, les dispositions pertinentes
de la convention concernant les lignes de base d’un Etat côtier et son droit à des espaces maritimes, ainsi
que les dispositions des articles 74 et 83 concernant la délimitation de la zone économique exclusive et,
respectivement, du plateau continental, reflètent des principes bien établis du droit international
coutumier.»
9 Le paragraphe 3 de l’article 121 ajoute que «[l]es rochers qui ne se prêtent pas à l'habitation humaine ou à une
vie économique propre, n'ont pas de zone économique exclusive ni de plateau continental».
- 31 -
4.6. On relève dans tout Quitasueño la présence de hauts-fonds découvrants, formations qui,
aux termes de l’article 13 de la convention sur le droit de la mer, sont des élévations naturelles de
terrain entourées «par la mer, découvertes à marée basse et recouvertes à marée haute». Et lorsque
ces hauts-fonds découvrants se trouvent, «entièrement ou en partie, à une distance du continent ou
d’une île ne dépassant pas la largeur de la mer territoriale, la laisse de basse mer sur ces
hauts-fonds peut être prise comme ligne de base pour mesurer la largeur de la mer territoriale».
Dans le cas de Quitasueño, tous les hauts-fonds découvrants sont situés dans un rayon de 12 milles
des îles, les mers territoriales de 12 milles et les zones contiguës de 24 milles peuvent donc
également être tracées à partir de ceux-ci.
4.7. La question des lignes de fermeture des récifs, question relative à leurs lignes de base,
est restée sans réponse durant la troisième convention des Nations Unies qui a abouti à la
convention sur le droit de la mer de 1982. Très peu de systèmes de récifs dans le monde sont
constitués d’un récif continu sans interruptions. Lors de la distribution du texte unique de
négociation officieux en mai 1975, il avait été signalé à l’époque qu’aucun article ne traitait des
lignes de fermeture des récifs10. Malheureusement, la conférence n’a pas corrigé cette omission.
4.8. Après la conclusion de la convention sur le droit de la mer, les Nations Unies ont publié
plusieurs «livres bleus» afin d’aider les Etats à appliquer les dispositions de la convention. Dans
son livre sur les lignes de base, les Nations Unies déclarent ce qui suit11 :
«Le Bureau des affaires maritimes et du droit de la mer de l’Organisation des
Nations Unies est essentiellement chargé de veiller à ce que la pratique des Etats
évolue conformément aux dispositions de la Convention... Le Bureau a ainsi
réuni ... un groupe d’experts techniques des lignes de base.»
4.9. Parmi les nombreuses questions relatives aux lignes de base, le livre aborde celle des
récifs et examine deux expressions employées à l’article 6, «les parties insulaires d’une formation
atollienne» et «les îles bordées de récifs frangeants». Cet ouvrage affirme à propos de la première
expression, qui s’applique à Quitasueño, que12
«[l]es géomorphologues réservent le terme «atoll» à une couronne de récifs entourant
un lagon et comprenant une ou plusieurs îles de plus grande hauteur. La chaîne de
récifs est habituellement coupée de chenaux, lesquels sont situés en général sur la côte
sous le vent, tandis que le lagon est profond de 45 mètres en moyenne.»
Le livre sur les lignes de base fournit ensuite de nombreux exemples de différents types d’atolls
dans le monde.
4.10. L’étude traite bien du cas d’un atoll interrompu par des passes13. L’idée de la nécessité
des lignes de fermeture repose sur le fait que les eaux encerclées par l’atoll sont des eaux
10 Robert D. Hodgson et Robert W. Smith, «The Informal Single Negotiating Text (Committee II): A
Geographical Perspective», Ocean Development and International Law Journal, vol. 3, no 3, p. 230.
11 Livre sur les Lignes de base.
12 L’étude emprunte cette observation à Shepard, Francis P., Submarine Geology (New York, Harper and Row,
1963), p. 358.
13 Livre sur les lignes de base, par. 26-28, p. 11-12.
- 32 -
intérieures. Selon cette étude, «[s]i le lagon d’un atoll doit être considéré comme des eaux
intérieures, il faudra donc tracer des lignes de fermeture à l’embouchure de chaque passe»14.
4.11. L’étude cite ensuite la loi de Tokelau intitulée Territorial Seas and Exclusive Economic
Zone Act 1977 [loi de 1977 sur les mers territoriales et la zone économique exclusive], qui décrit la
ligne de base dans les termes suivants15 :
«La ligne de base à partir de laquelle est mesurée la mer territoriale est la laisse
de basse mer du récif, côté large, sauf là où le récif est interrompu par une passe
superficielle ou profonde, auquel cas la ligne de base est une droite reliant les points
extrêmes de l’interruption ou de la passe.»
4.12. Les Etats fédérés de Micronésie (non cités dans l’étude des Nations Unies) ont
promulgué en 1988 une loi libellée dans des termes similaires. Aux termes du paragraphe 2 de la
section 101 de cette loi,
«[l]a ligne de base d’un atoll, d’une île ou de la partie d’une île dotés d’un récif
barrière, d’un récif frangeant ou d’un autre système de récifs suit le contour, côté
large, du système de récifs, joignant les formations extérieures du récif qui sont
émergées à marée basse...»16 (les italiques sont de nous).
4.13. En 1983, Kiribati, autre Etat insulaire du Pacifique, a promulgué la loi intitulée Marine
Zones (Declaration) Act 1983 (no 7) [Loi sur les aires maritimes de 1983] dont le paragraphe 1 de
l’article 2 prévoit que
«la ligne de base de Kiribati est la laisse de basse mer, côté large, du récif situé face à
tout point de la côte de Kiribati ou joignant tout lagon adjacent à n’importe quel point
de cette côte, ou, en l’absence de récif, la laisse de basse mer de la côte même»17.
Bien que ce paragraphe ne mentionne aucune ligne de fermeture, le paragraphe 4 de l’article 2 de la
partie II prévoit plus loin que
«[l]e ministre peut, conformément au droit international, déterminer, en se référant aux
formations physiques représentées sur les cartes officielles ou aux listes de
coordonnées géographiques précisant les données géodésiques, quels sont les points à
partir desquels tracer les lignes de fermeture aux fins de l’établissement des limites
extérieures des eaux intérieures de Kiribati, dans le cas des embouchures ou des
passes des lagons»18 (les italiques sont de nous).
4.14. Plus proche de Quitasueño du point de vue géographique, l’Etat du Belize a introduit
dans sa législation la disposition ci-après relative à la ligne de fermeture des récifs :
14 Ibid., par. 26, p. 12.
15 Ibid. Le texte intégral de la loi figure dans Robert W. Smith, Exclusive Economic Zone Claims, An Analysis
and Primary Documents (Boston, Martinus Nijhoff Publishers, 1986), p. 341-346 (ci-après Smith, ZEE)
16 Loi disponible à l’adresse Internet suivante : http://www.un.org/Depts/los/LEGISLATIONAND
TREATIES/PDFFILES/FSM_1988_Act.pdf.
17 Loi reproduite dans Smith, ZEE, p. 245.
18 Loi reproduite dans Smith, ZEE, p. 245-249.
- 33 -
«4) b) En cas d’interruption ou de passe dans les récifs frangeants mentionnés à
l’alinéa a) de la sous-section 4) de la présente section, la ligne de base à partir de
laquelle est mesurée la largeur de la mer territoriale est une ligne droite joignant les
points d’entrée, côté large, de l’interruption ou de la passe.»19
4.15. Il n’est donc pas douteux que, bien que les auteurs de la convention sur le droit de la
mer n’aient pas expressément incorporé de disposition relative à la ligne de fermeture des récifs, ils
en avaient l’intention. Comment pourrait-on autrement distinguer les eaux intérieures d’un atoll de
la mer territoriale si aucune ligne de fermeture n’était permise ? En outre, comme le prouvent le
livre des Nations Unies sur les lignes de base ainsi que la pratique de certains Etats, les lignes de
fermeture des récifs sont conformes à la convention sur le droit de la mer et au droit international
coutumier.
5. Cartes
5.1. En vertu de la loi colombienne 2324 de 1984, la direction nationale maritime
colombienne (DIMAR) est chargée de «l’installation et de l’entretien des aides à la navigation, de
la réalisation des levés hydrographiques et de l’établissement des cartes marines nationales». Elle a
donc publié les cartes de Quitasueño suivantes :
⎯ COL 416- Banco Quitasueño 1:100 000 (1re éd., septembre 2000) (voir figure 1)
⎯ COL 215- Cayo Quitasueño 1:25 000 (1re éd., mars 2000)
⎯ COL 630- Banco Quitasueño (sector Sur) 1:50 000 (1re éd., septembre 2000)
⎯ COL 631- Banco Quitasueño (sector Norte) 1:50 000 (1re éd., septembre 2000)
Se reporter à l’annexe 7 pour une reproduction des cartes COL 215, 630 et 631.
5.2. A ma demande, le capitaine Leon du service hydrographique colombien de la DIMAR a
établi un rapport décrivant la pratique cartographique de la Colombie, notamment l’utilisation des
symboles (voir annexe 8 pour un extrait de ce rapport). Il ressort de ce rapport que la Colombie
utilise les mêmes symboles cartographiques que ceux adoptés par l’Organisation hydrographique
internationale (OHI)20. Dans la deuxième édition de sa carte no 1 (1991), la Colombie a notamment
utilisé les informations présentées dans la carte INT 1 publiée en 1988 par l’OHI21. La carte no 1
vise à définir les symboles, abréviations et termes utilisés sur les cartes. Selon le rapport de la
DIMAR, «[à] l’heure actuelle, la Colombie publi[e] toutes ses cartes nationales en se fondant sur
les publications [de l’OHI] et ses cartes internationales en suivant le modèle de la carte INT de
l’OHI.»
5.3. Les quatre cartes de Quitasueño mentionnées plus haut ont été établies à partir de la
deuxième édition de la carte no 1 de la Colombie. Le symbole des brisants, où les vagues de la
haute mer déferlent sur le récif corallien découvrant de Quitasueño, y occupe une place importante.
19 Loi disponible à l’adresse Internet suivante : http://www.un.org/Depts/los/LEGISLATIONAND
TREATIES/PDFFILES/BLZ_1992_MAA.pdf.
20 La Colombie a été admise comme membre de l’Organisation hydrographique internationale (OHI) en 1998. La
dernière publication de l’OHI sur les cartes est intitulée Règlement de l'OHI pour les cartes internationales (INT) et
spécifications de l'OHI pour les cartes marines, Edition 3.006, avril 2009.
21 Cette carte no 1 n’est, en réalité, pas une carte mais un ouvrage définissant et illustrant les divers symboles
utilisés dans les cartes colombiennes. La majorité, sinon l’ensemble, des services hydrographiques nationaux établissent
une «carte no 1» similaire.
- 34 -
Le symbole utilisé par la Colombie, reproduit ci-dessous sous la figure 5, est extrait de la section K
de la carte no 1 (la page complète figure à l’annexe 9). D’après le manuel de l’OHI, ce symbole
doit être utilisé pour les zones non levées et couvrir à peu près la zone des brisants (figure 6)22.
5.4. L’OHI reconnaît qu’il est impossible pour un Etat côtier de cartographier l’ensemble des
coraux bordant un système de récifs. D’après le manuel de l’OHI,
«[e]n général, étant donné qu’il est impossible de cartographier chaque massif et pâté
de corail, les récifs coralliens sont regroupés en zones qui ne sont, en pratique, pas
navigables»23.
L’OHI cite ensuite l’article 6 de la convention sur le droit de la mer relatif aux récifs :
«Lorsqu’il s’agit de parties insulaires d’une formation atollienne ou d’îles
bordées de récifs frangeants, la ligne de base à partir de laquelle est mesurée la largeur
de la mer territoriale est la laisse de basse mer sur le récif, côté large, telle qu’elle est
indiquée sur les cartes marines reconnues officiellement par l’Etat côtier.»
5.5. Lors de son examen de la pratique cartographique en matière de récifs, le commandant
Peter Beazley, éminent hydrographe britannique, affirme que
«[s]eules de très petites embarcations peuvent traverser sans encombre de tels récifs,
dont l’abord est particulièrement difficile dans le cas d’un atoll océanique ou d’un
récif barrière sur lequel se brise la houle océanique venant du large. Habituellement,
ces zones faisant parties intégrantes d’un récif unique sont cartographiées comme
constituant un seul récif découvrant à l’aide du symbole utilisé pour les récifs
coralliens découvrants... Il est possible que la lecture de la carte ne permette pas de
distinguer les formations qui s’élèvent bien au-dessus du niveau de la marée basse de
celles qui sont seulement affleurantes...»24
22 Ibid., sect. 423-2, p. 7.
23 Ibid., sect. B-440.4, p. 2.
24 Beazley, Récifs, p. 286. Il cite également un de ses ouvrages précédents (Beazley, Maritime Limits and
Baselines, 2e ed., 1978, p. 6), dans lequel il exprime la même idée.
- 35 -
5.6. Etant donné le danger que l’approche de ces récifs frangeants posent pour les grands
navires hydrographiques, on comprend pourquoi la Colombie a utilisé le symbole des récifs
indiquant qu’il s’agit d’une approximation. L’ensemble de la zone de Quitasueño présente un
danger pour la navigation, comme le montrent les différents bateaux naufragés le long du récif.
5.7. Compte tenu de ces nouvelles données hydrographiques, il est recommandé au
Gouvernement colombien, lors du prochain cycle d’examen et de revision des quatre cartes de
Quitasueño, de les mettre à jour en y faisant figurer ces formations. Il est également recommandé à
la Colombie de représenter, sur la carte COL 416, les lignes de fermeture du récif ainsi que la
limite de la mer territoriale, telles que décrites dans la section suivante.
6. Application du droit de la mer et des faits géographiques à Quitasueño
6.1. En premier lieu, Quitasueño comporte des îles et des hauts-fonds découvrants. Le levé
effectué sur ce banc du 30 novembre au 2 décembre 2009 a confirmé l’existence d’au moins 34 îles
et 20 hauts-fonds découvrants (voir figure 7). On y trouve, en outre, un récif frangeant découvrant.
Compte tenu des dangers pour la navigation dans les environs immédiats du récif frangeant, où les
vagues déferlant sur le corail étaient au niveau ou légèrement au-dessus du niveau de référence des
marées, de nombreuses formations n’ont pas pu être mesurées «sur place». Mais une inspection
visuelle de la zone du récif frangeant à marée haute ou peu avant ou après celle-ci a permis de
constater que des formations coralliennes étaient soit au niveau soit légèrement au-dessus du
niveau de référence des marées. Il convient de noter que plusieurs des îles (QS 3, 4, 5, 8, 10, 46,
47, 52 et 53) et des hauts-fonds découvrants levés (QS 6, 7, 12, 13, 14, 46, 48 et 51) font partie
intégrante des brisants ou se trouvent dans leur voisinage immédiat.
6.2. Le fait que, depuis la première édition des cartes de la zone, le Gouvernement colombien
(la marine, la garde côtière et la DIMAR) a recensé 54 formations comme îles et hauts-fonds
découvrants à Quitasueño durant les deux levés hydrographiques qu’il a effectués en 2008 et 2009
n’empêche nullement la Colombie de légitimement formuler des revendications maritimes sur ces
formations. Il est probable qu’à la prochaine révision et publication de ces cartes, elle y représente
ces formations.
6.3. Les budgets affectés par les Etats aux levés hydrographiques et aux travaux
cartographiques sont limités. De plus, compte tenu du nombre de ports et d’îles, de la longueur des
côtes continentales et de l’étendue des aires maritimes tant dans la mer des Caraïbes que dans
l’océan Pacifique, la Colombie a réalisé des progrès considérables en matière de sécurité de la
navigation dans ses eaux. Les cartes sont avant tout des aides à la navigation et la Colombie a
clairement montré sur les cartes représentant Quitasueño quelles sont les zones dangereuses à la
navigation.
6.4. Les Etats côtiers qui établissent leurs propres cartes arrêtent habituellement un
calendrier de mise à jour de celles-ci. Et souvent, une commission nationale passe en revue les
nouvelles formations afin de déterminer si les cartes doivent être modifiées. Ainsi, depuis les
années 1970, le Gouvernement des Etats-Unis s’est doté d’une commission interinstitutionnelle
fédérale chargée d’étudier les lignes de base qui a passé en revue les lignes de base des Etats-Unis
et formulé des recommandations à l’administration océanique et atmosphérique nationale, l’agence
cartographique officielle des Etats-Unis. Les lignes de base changent tout le temps, en raison soit
de l’érosion soit de l’accrétion dues aux tempêtes et aux autres phénomènes naturels.
Périodiquement, de nouvelles formations sont découvertes du fait des travaux cartographiques. Au
- 36 -
fur et à mesure que les modifications sont constatées et que les lignes de base sont modifiées, les
limites de la mer territoriale, de la zone contiguë et voire même de la zone économique exclusive
peuvent changer. De sorte que les nouvelles impressions des cartes intègrent les modifications
intervenues25.
25 A présent que les cartes sont établies sur support digital et que les marins utilisent des cartes marines
électroniques, ces modifications sont effectuées de manière bien plus rapide et les cartes mises à jour peuvent être
imprimées «sur demande».
99
Southern light tower
(14°09’18”N - 81°09’48”W)
Northern light tower
(14°28’57”N - 81°07’20”W)
QS9
QS7
QS6
QS13
QS12
QS11
QS28
QS25
QS18
QS14
QS46
QS44 QS43
QS54
QS51
QS50
QS49
QS48
QS8
QS5
QS3
QS53
QS52
QS47
QS45
QS42
QS41
QS39
QS38
QS37
QS36
QS35
QS33 QS34
QS32
QS31
QS30
QS29
QS26 QS27
QS24
QS20
QS21
QS17
QS15
QS10
81°20’W 81°10’W
81°20’W 81°10’W
14°30’N
14°20’N
14°10’N
14°30’N
14°20’N
14°10’N
10101010
20202020
30303030
30303030
30303030
Caribbean
Sea
Quitasueño
Nautical Miles
Kilometers
Source of bathymetric information: Colombian nautical chart 416.
Legend:
Islands
Low tide elevations
Drying fringing reefs
Light towers
QUITASUEÑO
Islands and Low Tide Elevations Identified
During Site Visit by Dr. Smith
0 1 2 3 4
0 2 4 6 8
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 14°20’N)
Prepared by: International Mapping
5
10
Figure R-3.1, See full size Map Vol. II - page 93
Iles et hauts-fonds découvrants recensés
lors de la visite sur place de M. Smith
no 7
Phare situé au sud
(14° 09' 18" N - 81° 09' 48" W)
Iles Hauts-fonds découvrants
Récifs frangeants
découvrants
Phares
Légende :
;
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 14° 20' N)
Phare situé au nord
(14° 28' 57" N - 81° 07' 20" W)
Source d'information bathymétrique : carte marine colombienne 416
Carte établie par : International Mapping
- 38 -
6.5. Comme indiqué à la section 4 plus haut, un Etat ne peut revendiquer une mer territoriale
à partir d’un haut-fond découvrant que si celui-ci se situe dans un rayon de 12 milles marins d’une
île ou du continent. Tous les hauts-fonds découvrants de Quitasueño se situent bien en deçà de
12 milles marins de l’île la plus proche. Comme le montre la liste figurant à l’annexe 10, QS 44 est
le haut-fond découvrant le plus éloigné de la terre, à seulement 1,62 mille de QS 45. La plupart des
hauts-fonds découvrants se trouvent à moins de un mille de l’île la plus proche. Satisfaisant ainsi
aux conditions fixées au paragraphe 1 de l’article 13 de la convention sur le droit de la mer, tous les
hauts-fonds découvrants devraient être dotés d’une mer territoriale de 12 milles et d’une zone
contiguë de 24 milles.
6.6. Mettant de côté, pour un moment, l’existence du récif frangeant découvrant, la
Colombie peut, à tout le moins, revendiquer une mer territoriale de 12 milles et une zone contiguë
de 24 milles à partir de toutes les formations levées durant la dernière mission effectuée du
30 novembre au 2 décembre 2009 (QS 1-QS 54). La figure 8 représente le tracé de la mer
territoriale établi seulement à partir des îles et des hauts-fonds découvrants. La superficie de la mer
territoriale de 12 milles est de 1015 milles marins carrés (soit 3477 kilomètres carrés).
6.7. Toutefois, la Colombie peut, en vertu des dispositions du droit international coutumier,
utiliser le récif frangeant découvrant, tel que représenté sur les cartes marines, et les lignes de
fermeture des récifs là où il existe des passes dans le système de récifs. Le tracé de la ligne de base
colombienne de Quitasueño pourrait être le suivant :
⎯ au sud, à partir du récif frangeant découvrant situé par environ 14° 07,25' de latitude nord et
81° 09,90' de longitude ouest (position déterminée à partir du symbole du récif frangeant
représenté sur la carte COL 416), la ligne de base suit ce symbole, côté large, jusqu’au point
situé par 14° 29,30' de latitude nord et 81° 07,24' de longitude ouest (position déterminée à
partir de la carte COL 631). Ce segment de récif découvrant mesure environ 22,1 milles de
long et comporte quelques passes. La passe la plus large du récif, située par environ 14° 18' de
latitude nord, mesure environ 0,1 mille de large. Une ligne de fermeture joignant la distance la
plus courte serait utilisée.
⎯ à partir du point le plus septentrional du récif frangeant, une ligne de fermeture rejoindrait en
ligne droite QS 1, point à partir duquel seraient tracées des lignes de fermeture entre
Points des îles Distance entre les points
Mètres Milles marins
QS 1 – QS 6 665.4 0.36
QS 6 – QS 22 1870.8 1.01
QS 22 – QS 26 7442.7 4.02
QS 26 - QS 30 1580.0 0.85
QS 30 - QS 31 539.0 0.29
QS 31 - QS 32 414.4 0.22
QS 32 - QS 33 95.7 0.05
QS 33 - QS 35 487.1 0.26
QS 35 - QS 36 137.8 0.07
QS 36 - QS 37 184.4 0.10
QS 37 - QS 42 6027.9 3.25
QS 42 - QS 45 2316.5 1.25
QS 45 - QS 47 5312.2 2.87
- 39 -
⎯ à partir de QS 47, la ligne de base longe, en direction du sud, le côté occidental du récif
jusqu’au point de départ, situé à environ 8,5 milles.
QS9
QS7
QS6
QS14
QS13
QS12
QS11
QS19
QS23
QS18
QS25
QS28
QS46
QS44 QS43
QS54
QS51
QS50
QS49
QS48
QS8
QS5
QS4
QS3
QS2
QS1
QS53
QS52
QS47
QS45
QS42
QS41
QS39
QS40
QS37
QS38
QS36
QS35
QS34
QS27
QS33
QS32
QS31
QS30
QS29
QS26
QS24
QS22
QS20
QS21
QS17
QS16 QS15
QS10
81°20’W 81°10’W 81°00’W
81°20’W 81°10’W 81°00’W
14°30’N
14°20’N
14°10’N
14°00’N
14°30’N
14°40’N
14°20’N
14°10’N
14°00’N
Quitasueño
3,477.3 sq. km.
12 M Territorial Sea
(measured from 54 identified features)
0 2 4 6 8 10
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 14°N)
Legend:
Islands
Low tide elevations
0 5 10 15
QUITASUEÑO
12 M Territorial Sea Limits
(Measured from all 54 identified features)
Source of bathymetric information: Colombian nautical chart 416.
Prepared by: International Mapping
Drying fringing reefs
Light towers
FigFuigreurne oN8o. 8
3477,3 km²
mer territoriale de 12 milles
(mesurée à partir des 54
formations recensées)
Quitasueño
Limites des 12 milles de la mer territoriale
(mesurées à partir de l'ensemble des 54
formations recensées
Légende
îles
Hauts-fonds découvrants
Récifs frangeants découvrants
Phares
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 14° N)
Source d'information bathymétrique : carte marine colombienne 416
Carte établie par International Mapping
- 41 -
6.8. La mer territoriale serait mesurée à partir de la ligne de base décrite au paragraphe 6.7 et
des hauts-fonds découvrants situés au large de cette ligne, mais bien en deçà des 12 milles (QS 44,
QS 49, QS 50 et QS 54) (figure 9). Il convient de noter que l’utilisation de toutes les lignes de base
pertinentes en vertu du droit international donne à la Colombie 24,2 milles marins carrés (soit
83,2 kilomètres carrés) d’eaux intérieures, l’aire encerclée par le récif découvrant et les lignes de
fermeture.
6.9. Il ne pas m’a été demandé, dans le cadre de ce rapport, de déterminer si les îles de
Quitasueño sont des «rochers» au sens du paragraphe 3 de l’article 121. Même dans l’éventualité
où d’aucuns estimeraient qu’elles sont des «rochers» à cet égard, l’ensemble des 54 formations
recensées durant ce levé hydrographique auraient toujours droit à une mer territoriale et une zone
contiguë. Ces deux zones sont représentées sur la figure 10. Au-delà de la limite de la mer
territoriale, la zone contiguë placerait 1922 milles marins carrés supplémentaires (soit
6588 kilomètres carrés) sous juridiction colombienne. On trouvera au dos de ce rapport un dépliant
avec une version agrandie de la figure 10.
7. Conclusion
7.1. La Colombie a de toute évidence le droit d’utiliser les 54 formations recensées durant la
mission hydrographique effectuée du 30 novembre au 2 décembre comme base à partir de laquelle
mesurer une mer territoriale et une zone contiguë. Le fait que ces formations ne sont pas
nommément représentées sur les cartes colombiennes actuelles est sans importance ⎯ elles existent
dans les faits et la Colombie prévoit de les inclure sur les prochaines éditions des quatre cartes les
concernant.
QS9
QS7
QS6
QS14
QS13
QS12
QS11
QS19
QS23
QS18
QS25
QS28
QS44 QS43
QS54
QS51
QS50
QS49
QS48
QS8
QS5
QS4
QS3
QS2
QS1
QS53
QS52
QS47
QS45
QS42
QS41
QS39
QS40
QS37
QS38
QS36
QS35
QS34
QS27
QS33
QS32
QS31
QS30
QS29
QS26
QS24
QS22
QS20
QS21
QS17
QS16 QS15
QS10
81°20’W 81°10’W 81°00’W
81°20’W 81°10’W 81°00’W
14°30’N
14°20’N
14°10’N
14°00’N
14°30’N
14°40’N
14°20’N
14°10’N
14°00’N
Quitasueño
3,576.8 sq. km.
Area Gain:
182.7 sq. km.
3,477.3 sq. km.
(As shown on Figure 8: where no internal
waters were enclosed by reef closing lines)
12 M Territorial Sea
(measured from all relevant baselines)
12 M Territorial Sea
(measured from 54 identified features)
83.2 sq. km.
Internal Waters
0 2 4 6 8 10
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 14°N)
Legend:
Islands
Low tide elevations
Reef closing lines
0 5 10 15
QUITASUEÑO
12 M Territorial Sea Limits
(Measured from all relevant baselines: islands, low tide elevations,
drying fringing reefs and closing lines)
Source of bathymetric information: Colombian nautical chart 416.
Prepared by: International Mapping
Drying fringing reefs
Light towers
Figure No. 9
Quitasueño
Limites des 12 milles de mer territoriale (mesurée à partir de toutes
les lignes de base pertinentes; îles, hauts-fonds découvrants, récifs
frangeants découvrants et lignes de fermeture)
Légende
îles
hauts-fonds découvrants
Récifs frangeants et découvrants
phares
lignes de fermeture du récif
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 14° N)
Source d'information bathymétrique : carte marine colombienne 416
Carte établie par International Mapping
mer territoriale de 12 milles marins (mesurée à
partir de toutes les lignes de base pertinentes)
3576,8 km²
83,2 km²
eaux intérieures
Gain de superficie :
182,7 km²
Figure n° 9
3477,3 km²
(comme le montre la figure 8 où aucune
des eaux intérieures n'était fermée par des
lignes de fermeture de récif)
mer territoriale de 12 milles
(mesurée à partir des 54 formations recensées)
QS9
QS7
QS6
QS14
QS13
QS12
QS11
QS19
QS23
QS18
QS25
QS28
QS44 QS43
QS54
QS51
QS50
QS49
QS48
QS8
QS5
QS4
QS3
QS2
QS1
QS53
QS52
QS45
QS42
QS41
QS39
QS40
QS37
QS38
QS36
QS35
QS34
QS27
QS33
QS32
QS31
QS30
QS29
QS26
QS24
QS22
QS20
QS21
QS17
QS16 QS15
QS10
81°10’W 81°00’W 80°50’W
80°50’W
81°30’W 81°20’W
81°30’W 81°20’W 81°10’W 81°00’W
14°30’N
14°40’N
14°20’N
14°10’N
14°00’N
13°50’N
14°30’N
14°40’N
15°00’N
14°20’N
14°10’N
14°00’N
13°50’N
Caribbean
Sea
Quitasueño
12 M Territorial Sea
14°50’N
24 M Contiguous Zone
6,588.4 sq. km.
Total Area (TS + CZ):
10,165.2 sq. km.
3,576.8 sq. km.
43
83.2 sq. km.
Internal Waters
0 3 6 9 12 15
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 14°N)
Legend:
Islands
Low tide elevations
Drying fringing reefs
0 5 10 15 20 25
QUITASUEÑO
12 M Territorial Sea and 24 M Contiguous Zone
(Measured from all relevant baselines: islands, low tide elevations,
drying fringing reefs and closing lines)
Source of bathymetric information: Colombian nautical chart 416.
Prepared by: International Mapping
Reef closing lines
Light towers
Exposed ship wrecks
Figure No. 10
Quitasueño
mer territoriale de 12 milles et zone contiguë de 24 milles
(mesurée à partir de toutes les lignes de base pertinentes : îles,
hauts-fonds découvrants, récifs frangeants découvrants et lignes
de fermeture)
Légende
îles
hauts-fonds découvrants
récifs frangeants
découvrants
lignes de fermeture du récif
phares
épaves de navire visibles
Projection Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 14° Source d'information bathymétrique : carte marine colombienne 416
Carte établie par International Mapping
Zone contiguë (ZC) de 24 milles
6588,4 km²
Mer territoriale (MT) de 12 milles
3576,8 km²
Aire totale (MT +
ZC) : 10 165,2 km²
Eaux intérieures
83,2 km²
Figure n° 10
- 44 -
7.2. En outre, la Colombie a le droit, conformément aux principes du droit de la mer,
d’utiliser le récif frangeant découvrant tel que représenté sur ses cartes officielles pour mesurer sa
mer territoriale et sa zone contiguë. Neuf îles et huit hauts-fonds découvrants recensés durant le
levé hydrographique se trouvent dans la zone des «brisants» à l’intérieur et à proximité immédiate
de ce récif. De plus, la présence de formations dont la hauteur était au niveau et peut-être
légèrement au-dessus du niveau de référence des marées a été constatée en maints endroits à
l’intérieur des brisants. J’estime donc que le système de récifs correspond au type de système
envisagé par les négociateurs de la convention sur le droit de la mer et qu’il constitue une ligne de
base légitime (en vertu de l’article 6) à partir de laquelle mesurer la mer territoriale. Par
conséquent, outre les îles et hauts-fonds découvrants recensés durant ce levé hydrographique, les
récifs frangeants découvrants ainsi que les lignes de fermeture de récif pourraient constituer une
ligne de base légitime.
- 45 -
ANNEXE 1
CURRICULUM VITAE DU M. ROBERT W. SMITH
M. Robert W. Smith
Consultant géographe indépendant
[Ancien fonctionnaire du département d’Etat des Etats-Unis]
1498 Paradise Point Rd.
Oakland, MD 21550
Téléphone portable : 703-434-0829
Adresse électronique : [email protected]
Février 2010
Expérience professionnelle
Actuellement consultant et conseiller géographe
Fournit des conseils sur toutes les questions relatives aux politiques et à la planification
maritimes, notamment la mise au point de stratégies pour l’exploration et l’exploitation des
ressources marines de manière durable et dans le respect de l’environnement. Donne des conseils
techniques et géographiques dans le cadre de la délimitation et de l’arbitrage de frontières
maritimes, de revendications de juridiction maritime, de différends de souveraineté et de la mise en
valeur des ressources énergétiques en mer. Rédige des mémoires à l’appui des décisions de
politique générale sur le développement et la gestion rationnels des ressources marines. Fournit
des témoignages d’expert en matière technique et géographique devant les tribunaux nationaux et
internationaux. Enseigne les aspects géographiques du droit de la mer et la géographie régionale de
la planète. A notamment travaillé pour les Gouvernements du Guyana, du Bangladesh et de
Colombie, British Gas-Thailand, Exxon Mobil, International Mapping Associates, l’académie
Rhodes, le département de la justice des Etats-Unis, l’Université de Virginie (dans le cadre du
programme «Un semestre en mer») et plusieurs cabinets de droit international.
1975-2006, Géographe, département d’Etat des Etats-Unis
En tant qu’expert du Gouvernement des Etats-Unis sur les questions de frontière maritime et
de juridiction, j’ai contribué à la mise au point et à l’application de la politique maritime de ce
pays. J’étais chargé des éléments techniques et géographiques des négociations des frontières
maritimes bilatérales des Etats-Unis et de leurs revendications en matière de juridiction maritime.
Dans ces fonctions, j’ai coordonné l’action des Etats-Unis visant à établir, sur le plan juridique, des
frontières et des limites extérieures exactes et précises pour la mer territoriale, la zone contiguë, la
zone économique exclusive et le plateau continental. Pour ce qui est de l’établissement des limites
maritimes des Etats-Unis, je veillais à la conformité de toutes leurs revendications aux principes du
droit international de la mer, en recourant à des techniques cartographiques modernes. J’ai
représenté le Gouvernement des Etats-Unis à des rencontres et des conférences internationales,
notamment des réunions organisées par les Nations Unies, sur des questions relevant de ma
compétence.
Ma carrière au département d’Etat a été partagée entre deux bureaux : au bureau du
géographe (1975-1987), j’ai exercé les fonctions de chef des ressources et des frontières
- 46 -
internationales, dans lesquelles j’ai supervisé plusieurs analystes géographes, avant de devenir
l’assistant spécial aux affaires maritimes et à la planification des politiques. De 1987 à mars 2006,
j’étais le géographe du service des affaires maritimes au bureau des océans et des questions
environnementales et scientifiques internationales. Tout au long de ma carrière au sein du
département d’Etat, j’ai supervisé et été l’auteur principal des études de ce département intitulées
Limits in the Seas [Limites en mer], dans lesquelles est analysée la pratique de l’Etat en matière de
revendications et de frontières maritimes. Les autres fonctions pertinentes que j’ai exercées au
cours de ma carrière au département d’Etat sont notamment :
Représentant des Etats-Unis :
⎯ 13e réunion des Etats parties à la convention des Nations Unies sur le droit de la mer, 2003
⎯ Conférence sur les frontières maritimes dans les Caraïbes (Mexico), 2003
⎯ Conférence des Nations Unies sur la délimitation des frontières maritimes, 1999
⎯ Conférence des Nations Unies sur le plateau continental, 1993 et 1995
⎯ Conférence des Nations Unies sur les lignes de base maritimes, 1987
⎯ Groupe d’experts techniques sur le droit de la mer de l’Organisation hydrographique
internationale, 1985
Représentant du Département d’Etat des Etats-Unis à la Commission consultative sur le plateau
continental extérieur du Département de l’intérieur, 2002-2006
Membre de la Commission interagence sur les lignes de base des Etats-Unis du Conseil de sécurité
nationale, 1975-2006
Délégations des Etats-Unis
Chef de délégation à la rencontre des principales puissances maritimes, 1998 (Tokyo), 1997
(Londres)
Membre de délégation à de nombreuses négociations bilatérales et multilatérales portant
notamment sur des frontières maritimes et des pêcheries, dans le cadre d’un différend frontalier
devant la Cour Internationale de Justice (l’affaire du Golfe du Maine (Canada/Etats-Unis
d’Amérique), 1984) ainsi qu’à des réunions sur le droit de la mer.
Témoin expert des Etats-Unis dans des affaires devant la Cour suprême :
⎯ U.S. vs. Alaska (1985, 1980)
⎯ U.S. vs. Louisiana (Mississippi, 1986)
⎯ U.S. vs. Maine (Mass., 1982)
⎯ U.S. vs. Maine (R.I., 1981)
Membre adjoint du Département d’Etat des Etats-Unis : Conseil des Etats-Unis sur les noms
géographiques (1979-1983)
- 47 -
Enseignement
2004-2005 Georgetown University, professeur associé
Cours sur la géographie politique des océans
2005-2009, Académie de Rhodes, conférencier
2002 Cours sur le droit de la mer (Rhodes, Grèce)
1991-2005 Unité de recherche sur les frontières internationales, intervenant
Quelque sept ateliers sur les frontières maritimes (Durham et Londres,
Angleterre)
1994 Programme sur les affaires internationales, Royal viking Cruise Line,
conférencier
1976-1980 Université George Mason, professeur associé
Cours sur la gestion des ressources maritimes et la géographie mondiale
1974-1975 Université de Caroline du nord, Chapel Hill, chargé de cours
Cours sur la géographie culturelle
1972 Université de Rhode Island, chargé de cours
Cours sur la géographie politique
Autres activités professionnelles
⎯ Témoin expert, au nom du Gouvernement des Etats-Unis, dans l’affaire U.S. vs.
Marshalls 201 (2007-09)
⎯ Membre de l’équipe scientifique de l’expédition visant à dresser la carte des fonds marins de
l’Arctique à bord du Healy de la gendarmerie maritime des Etats-Unis (un mois d’août
à septembre 2007)
⎯ Témoin expert au nom du Gouvernement du Guyana dans l’arbitrage de la frontière
maritime entre la République du Guyana et la République du Suriname, en vertu de
l’annexe VII de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (mars-décembre 2006)
⎯ Membre du comité de conseillers : Unité de recherche sur les frontières internationales
(IBRU), Université de Durham, Angleterre (1990-2001)
⎯ Membre du conseil consultatif, Geopolotics (1989-1995)
⎯ Secrétaire, Groupe d’étude de géographie maritime de l’Union géographique internationale
(1986-1987)
⎯ Membre du comité de rédaction, The Virginia Geographer (1982-1986)
⎯ Membre du conseil consultatif de la Conférence sur les détroits internationaux de la planète,
Bellagio, Italie (1976)
- 48 -
Distinctions
⎯ U.S. Department of State Superior Honor Award ; 2000, 1984
⎯ U.S. Department of State Meritorious Honor Award ; 1988, 1977
⎯ U.S. Department of Justice Commendation ; 1989
Etudes
Université de Caroline du Nord, Chapel Hill
Doctorat de géographie, 1980
Thèse : «Une analyse géographique des affaires du plateau continental de la mer du Nord»
Université de Rhode Island
Master de géographie, 1973
Mémoire : Analyse du concept “qualité stratégique des détroits internationaux” : approche
géographique centrée sur le transit des pétroliers et sur le détroit de Malacca
Université de Bucknell
Licence en science politique, 1971
Conférences et interventions
“United States Maritime Boundaries: Negotiated and Arbitrated Solutions,” West Virginia
University Geographic Symposium, September 2009.
“Maritime Delimitation in the South China Sea: Potentiality and Challenges,” International
Conference on the Issues of the South China Sea, Taiwan, August 2009.
Commentator, “Dokdo, Takeshima, Liancourt Rocks: History, Territory, and Sovereignty
inNortheast Asia,” Johns Hopkins University SAIS, June 2009.
“United States Maritime Boundary Delimitation Experience: Negotiated and Arbitrated Solutions,”
International Conference on Maritime Delimitation, Taipei Taiwan, June 2008.
“Islands: Disputes and Delimitation,” 21st Annual U.S. Pacific Command International Law
Conference, Singapore, April 2008.
“The United States- Mexico ‘Western Gap” Treaty”, Law of the Sea Institute conference, Harte
Institute, Texas A&M, Corpus Christi, March 2007.
“Issues in International Oceans Policy”, University of Virginia School of Law (March-2002-07).
“The Need for Offshore Certainty: The State of Affairs of Maritime Boundaries in the Caribbean,”
International Conference on Achieving Fiscal Stability in Upstream Oil and Gas, Houston,
November 2006.
“Maritime Boundary Negotiations: National Considerations and the U.S.- Mexico Experience,”
International Conference on Advanced International Boundary Disputes in Oil and Gas,
London, June 2006.
“Maritime Claims and Boundaries in the Arctic”, Columbia University (January 2006)
- 49 -
“Hot Spots of Maritime Boundary Disputes—Global Impact on Oil and Gas Interests,” Conference
on International Border Dispute Resolution, Houston, (September 2004)
“Maritime Boundary Negotiations: National Considerations”, Advisory Board on the Law of the
Sea Conference, International Hydrographic Organization, Monaco (October, 2003)
“Political Geography of the Oceans”, Woodrow Wilson School of Public and International Affairs,
Princeton University, (November 2002)
“Future of Islands: Delimitation and Development,” SEAPOL conference on Ocean Governance
and Sustainable Development, Bangkok (March 2001)
“International Maritime Boundaries: Impact on Oil and Gas Interests,” Resolving International
Border Disputes, Global Business Network Ltd, London, 2000.
“Geography and U.S. ocean policy”, Bucknell University (March 2002, April 1989)
“Baselines: Normal, Straight, and Archipelagic”, Institute of Petroleum, International conference
on “Oil Under Troubled Waters: An Introduction to Maritime Jurisdiction and Boundary
Disputes”, London (November 2000)
“International Maritime Boundaries: Impact on Oil and Gas Interests,” Global Business Network
Limited, “Resolving International Border Disputes”, (London, July 2000)
“United States – Canada Maritime Boundaries: A Study of Negotiations, Arbitration, and
Management”, Korea Maritime Institute Conference on Marine Policy and the Korea Economy:
Issues and Opportunities, (Seoul, Korea, October 1998)
“Navigation Considerations in East Asian Waters,” Geopolitics and International Boundaries
Research Centre’s Conference on Island and Maritime Disputes of South East Asia (London,
May 1993) United States – Russia Maritime Boundary”, International Boundary Conference,
Durham University (Durham, England, July 1991)
“The State Practice of National Maritime Claims and the Law of the Sea,” University of Virginia
School of Law conference on “State Practice and the 1982 Law of the Sea Convention,
(Cascais, Portugal, April 1990)
“Navigation and Overflight Rights in the Law of the Sea,” Cannon Air Force Base (April 1986)
“Law of the Sea and the United States,” Bucknell University (April 1986)
“The Geopolitics of the Arctic,” 52nd annual meeting of the Assoc. of American Geographers
(Detroit, April 1985)
“National Claims and the Geography of the Arctic,” Law of the Sea Institute Conference (San
Francisco, September 1984)
“U.S.-Canadian Maritime Relations” and “Geographical Aspects of Foreign Affairs,” Bucknell
University (October 1984)
“Political Geography and the law of the sea,” East Stroudsburg State College (Sept. 1980)
“Geographic influences on the political and economic development in the Pacific,” Bucknell
University (October 1979)
- 50 -
“National Maritime Claims,” International Studies Association 20th annual conference (Toronto,
March 1979)
“Geography of Maritime boundary delimitation,” Assoc. of American Geographers’ annual
meeting (New Orleans, April 1978)
Publications
Ouvrages
David A. Colson and Robert W. Smith (eds). International Maritime Boundaries, Vol. V, The
American Society of International Law, Martinus Nijhoff Publishers, March 2005
Jonathan I. Charney and Robert W. Smith (eds). International Maritime Boundaries, Vol. IV, The
American Society of International Law, Martinus Nijhoff Publishers, 2002.
J. Ashley Roach and Robert W. Smith, United States Responses to Excessive Maritime Claims, 2nd
edition, Martinus Nijhoff Publishers, 1996.
J. Ashley Roach and Robert W. Smith, Excessive Maritime Claims. International Law Studies
Vol. 66, U.S. Naval War College, 1994.
Robert W. Smith. Exclusive Economic Zone Claims, An Analysis and Primary Documents.
Martinus Nijhoff Publishers, 1986.
Monographies
Robert W. Smith and Bradford L. Thomas, Island Disputes and the Law of the Sea: An
Examination of Sovereignty and Delimitation Disputes. Maritime Briefing Volume 2 Number 4,
International Boundaries Research Unit, 1998.
Robert W. Smith, “National Maritime Claims: 1958-85,” Geographic Research Study No. 20, 1985,
Office of The Geographer, U.S. Department of State
Chapitres d’ouvrage
With J. Ashley Roach, “Caspian Sea Boundaries,” in International Maritime Boundaries, Vol. V,
Colson and Smith (eds), Martinus Nijhoff Publishers, 2005
With J. Ashley Roach, “Kazakhstan – Russia”, “Azerbaijan – Russia”, “Azerbaijan - Kazakhstan”,
“Azerbaijan - Kazakhstan – Russia” in International Maritime Boundaries, Vol. V, Colson and
Smith (eds), Martinus Nijhoff Publishers, 2005
With George Taft, “Legal Aspects of the Continental Shelf” (chapter 3) in, Peter J. Cook and Chris
M. Carleton (eds), Continental Shelf Limits: The Scientific and Legal Interface. Oxford
University Press, 2000.
With J. Ashley Roach, “Navigational Rights and Responsibilities in International Straits,” (Chapter
14) in The Straits of Malacca, Hamzah Ahmad (ed), Pelanduk Publications, 1997.
“Joint Development Zones: A Review of Past Practice and Thoughts on the Future,” in Sustainable
Development and Preservation of the Oceans: The Challenges of UNCLOS and Agenda 21.
Mochtar Kusuma-Atmadja, Thomas A. Mensah, and Bernard Oxman (eds). The Law of the Sea
Institute, 1995.
- 51 -
“United States – Russia Maritime Boundary,” In Maritime Boundaries, Volume 5 of World
Boundaries, Gerald H. Blake (ed) (Routledge, 1994), 91-102.
“Cuba-United States,” “Mexico-United States,” “Cook Islands- United States,” “New Zealand
(Tokelau) – United States,” in International Maritime Boundaries, Vol. I, Charney and
Alexander (eds), Martinus Nijhoff Publishers, 1993.
“Navigational Issues in the Law of the Sea,” (Chapter 6) in Maritime Issues in the 1990s,
Dalchoong Kim et al (eds). Institute of East ad West Studies, Yonsei University, 1992.
“United States – Russia Maritime Boundary,” International Boundary Research Unit international
conference, 1991.
“Establishing Maritime Boundaries: The United States Experience,” in International Boundaries
and Boundary Conflict Resolution, C.Grundy-Warr (ed), International Boundary Research Unit,
Durham, England, 1990.
“Geographic Considerations in Maritime Boundary Delimitations” (Chapter1) in Dorinda G.
Dallmeyer and Louis DeVorsey, Jr (eds). Rights to Oceanic Resources. Martinus Nijhoff
Publishers, 1989.
“Global Maritime Claims: The Current Status,” (Chapter 1) in Global Ocean Politics, Dalchoong
Kim, Choon-ho Park and Seo-Hang Lee (eds), Institute of East and West Studies, Yonsei
University, 1989.
“National Claims and the Geography of the Arctic,” Law of the Sea Institute’s San Francisco
conference, 1984.
“The Effect of Extended Maritime Jurisdiction on Land Sovereignty Disputes,” in The 1982
Convention on the Law of the Sea. Albert Koers and Bernard Oxman (eds), Law of the Sea
Institute, 1983.
With Robert D. Hodgson, “Unilateralism: The Wave of the Future?” (Chapter 9) in Law of the Sea:
Conference Outcomes and Problem of Implementation. Edward Miles and John King Gamble
(eds) Ballinger Publishing Company, 1976.
With Robert D. HodgsonRobert W. Smith, “Boundaries of the Economic Zone” (Chapter 10) in
Law of the Sea: Conference Outcomes and Problem of Implementation. Edward Miles and John
King Gamble (eds) Ballinger Publishing Company, 1976.
“Coastal Planning and Carteret (North Carolina) Fishermen,” in Carrying Capacity: A Basis for
Coastal Planning. D Godschalk and F. Parker (eds), Univ. of North Carolina Press, 1974.
Articles
With J. Ashley Roach “Straight Baselines: The Need for a Universally Applied Norm,” Ocean
Development and International Law, 31: 47-80, 2000
“National Maritime Claims,” Ocean Development and International Law, Vol. 20, 1989, 83-103.
“A Geographical Primer to Maritime Boundary-Making,” Ocean Development and International
Law, Vol. 12:1/2, 1982, 1-22.
“Maritime Boundaries of the United States,” The Geographical Review, Vol. 71, 1981, 395-410.
- 52 -
“Trends in National Maritime Claims,” Professional Geographer, 32(2), 1980, 216-223.
With Robert D. Hodgson, “Boundary Issues Created By Extended National Marine Jurisdictions,”
The Geographical Review. Vol. 69, No. 4, October 1979, 423-433.
With Robert D. Hodgson, “The Informal Single Negotiating Text (Committee II): A Geographical
Perspective,” Ocean Development and International Law Journal, Volume 3, Number 3, 1976,
225-259.
“The Political Geography of the Marine Environment,” The Geographical Bulletin, Vol 10, 1975.
“An Analysis of the Strategic Attributes of International Straits: A Geographical Perspective,”
Maritime Studies and Management, 1974.
“Oceanborne Shipment of Petroleum and the Impact of Straits on VLCC Transit, Maritime Studies
and Management, 1973.
Author (or co-author) of following U.S. Department of State, Limits in the Seas studies:
No. 36 - National Claims to Maritime Jurisdiction (4th-8th revisions)
No. 62 - Continental Shelf Boundary: India-Indonesia, August 25, 1975.
No. 63 - Continental Shelf Boundary: Iran- UAE (Dubai), September 30, 1975.
No. 64 - Continental Shelf Boundary: Argentina-Uruguay, October 24, 1975.
No. 67 - Continental Shelf Boundary: Iran-Oman, January 1, 1976.
No. 68 - Territorial Sea and Continental Shelf Boundary: Guinea-Bissau – Senegal, March 15,
1976.
No. 69 - Maritime Boundary: Colombia-Ecuador, April 1, 1976.
No. 71 - Continental Shelf Boundary: Finland-Sweden, June 16, 1976.
No. 73 - Maritime Boundary: Brazil-Uruguay, September 30, 1976.
No. 74 - Maritime Boundary: FRG-GDR, October 5, 1976.
No. 75 - Continental Shelf Boundary and Joint Development Zone: Japan – Republic of Korea,
September 2, 1977.
No. 76 - Straight Baselines: Cuba, October 28, 1977.
No. 77 - Maritime Boundaries: India-Sri Lanka, February 16, 1978.
No. 78 - Maritime Boundary: India-Maldives and Maldives’ Claimed Economic Zone, July 24,
1978.
No. 79 - Maritime Boundaries: Colombia-Panama, November 3, 1978.
No. 82 - Straight Baselines: Korea, January 22, 1979.
No. 84 - Maritime Boundary: Colombia-Costa Rica, February 15, 1979.
- 53 -
No. 85 - Maritime Boundary: The Gambia-Senegal, March 23, 1979.
No. 86 - Maritime Boundary: Chile-Peru, July 2, 1979.
No. 88 - Maritime Boundary: Ecuador-Peru, October 2, 1979.
No. 90 - Continental Shelf Boundary: Italy-Spain, May 14, 1980.
No. 91 - Maritime Boundary: United States-Venezuela, December 16, 1980.
No. 92 - Territorial Waters Boundary: Kenya-Tanzania, May 15, 1981.
No. 93 - Continental Shelf Boundaries: India-Indonesia-Thailand, August 17, 1981.
No. 94 - Continental Shelf Boundaries: The Persian Gulf, September 11, 1981.
No. 95 - Maritime Boundary: France (Reunion) –Mauritius, April 16, 1982.
No. 97 - Maritime Boundaries: Costa Rica – Panama, December 6, 1982.
No. 98 - Archipelagic Straight Baselines: Sao Tome and Principe, November 1, 1983.
No. 100 - Maritime Boundaries- United States- Cook Islands and United States- New Zealand
(Tokelau), December 30, 1983.
No. 101 - Fiji’s Maritime Claims, November 30, 1984.
No. 103 - Straight Baselines, Colombia, April 30, 1985.
No. 104 - Maritime Boundary: Cuba-Mexico, September 10, 1985.
No. 105 - Maritime Boundaries: Colombia- Dominican Republic and Netherlands-Venezuela,
January 22, 1986.
No. 106 - Developing Standard Guidelines for Evaluating Straight Baselines, with P. Bernhardt and
G. Greiveldinger, August 31, 1987.
No. 107 - Straight Baselines: U.S.S.R. (Pacific, Sea of Japan, Sea of Okhotsk, and Bering Sea),
September 30, 1987.
No. 108 - Maritime Boundaries of the World (rev.1), November 30, 1990.
No. 109 - Continental Shelf Boundary: Turkey-USSR and Straight Baselines: USSR (Black Sea),
with D.Dzurek, September 28, 1988.
No. 110 - Maritime Boundary: Cuba-United States, February 21, 1990.
No. 111 - Straight Baseline: Costa Rica, August 17, 1990.
No. 112 - United States Responses to Excessive Maritime Claims, with A. Roach, March 9, 1992.
No. 113 - Straight Baseline Claims: Djibouti and Oman, April 22, 1992.
No. 114 - Iran’s Maritime Claims, March 16, 1994.
No. 115 - United States- United Kingdom Maritime Boundaries in the Caribbean, April 11, 1994.
- 54 -
No. 116 - Straight Baseline Claims: Albania and Egypt, May 6, 1994.
No. 117 - Straight Baseline Claim: China, July 9, 1196.
No. 118: Straight Baseline Claim: Pakistan, December 20, 1996.
No. 119: Maritime Boundary: Niue- United States, July 30, 1997.
No. 120: Straight Baseline and Territorial Sea Claim: Japan, April 30, 1998.
No. 121: Straight Baseline and Territorial Sea Claim: South Korea, September 30, 1998.
No. 122: Straight Baseline Claim: Thailand, with S. Morison, September 8, 2000.
No. 123: Uruguay’s Maritime Claims, with S. Morison, November 27, 2000.
No. 124: Straight Baseline Claim: Honduras, June 28, 2001.
No. 125: Jamaica’s Maritime Claims and Boundaries, February 4, 2004.
No. 126: Maldives Maritime Claims and Boundaries, September 8, 2005.
No. 127: Taiwan’s Maritime Claims with A. Roach, November 15, 2005.
___________
- 55 -
ANNEXE 2
PERSONNEL COLOMBIEN AYANT PARTICIPÉ À LA MISSION HYDROGRAPHIQUE À QUITASUEÑO
EN DÉCEMBRE 2010
Direction maritime nationale (DIMAR)
CF Fernando Parra Silguero – Commandant de l’ARC MALPELO
CN Esteban Uribe Álzate -- Directeur du centre de recherche océanographique et hydrographique
CF Julio Cesar Poveda Ortega – Capitaine de port de l’île de San Andrés
CC Herman León Rincón – Chef d’expédition
S3 Diego Pulido Nossa -- Hydrographe
MA2 Juan Santana Mejía -- Hydrographe
Commandement maritime de San Andrés et Providence (CESYP)
Personnel du CESYP
CN Evelio Enrique Ramírez Gafaro – Commandant du CESYP
TN Tomas Contreras Castro – Commandant de la garde côtière de l’île de San Andrés
TK Jorge Ivan Roncancio Abadía – Chef du département des opérations du CESYP
Commandement de la garde côtière de l’île de Providence (CEGPROV)
TN Jorge Uricoechea Pérez -- Commandant
S3 Oscar Javier Pinto Luna – Pilote
S3 Mauricio Gómez Gutiérrez -- Pilote
MA2 Diego Valbuena Rodríquez – Marin
IMAR Eulalio Ruiz Márquez – Marine
Ecole colombienne de plongée et de sauvetage(EBUSA)
CF Harry Ernesto Reyna Niño – Directeur
JT Manual Antonio Forero Cubillos – Premier-Maître plongeur
S3 Fabio Alberto Rubio Londoño – Plongeur de seconde classe
Armée de l’air colombienne
TC Luis Encisco Sáenz – C90 Pilote
ST Mario Quintero Garzón - C90 Copilote
TP Andrés Castro Hernández – C90 Technicien
___________
- 56 -
ANNEXE 3
SYSTÈME MONDIAL DE LOCALISATION (GPS)
MATÉRIEL UTILISÉ DURANT LA MISSION HYDROGRAPHIQUE À QUITASUEÑO
Matériel Références
(marque)
Précision horizontale
(mètres)
DGPS Fugro Seastar 8200 HP < 0.10
DGPS Trimble PRO XRS 4000 < 1
DGPS Novatel PROPAK- V3 < 0.6
GPS Garmin ETREX < 10
GPS Garmin GPS MAP 76S < 15
GPS Garmin 12 XL < 15
GPS Magellan EXPLORIST 210 < 3
___________
- 57 -
ANNEXE 4
RAPPORT TECHNIQUE DU BUREAU HYDROGRAPHIQUE COLOMBIEN SUR LE NIVEAU DE
RÉFÉRENCE DES MARÉES À QUITASUEÑO
Analyse des marées astronomiques pour l’archipel de San Andrés et Providence durant la
mission hydrographique
Un annuaire des horaires des marées astronomiques près de l’archipel de San Andrés a été
établi à l’aide du modèle de marées de Grenoble FES 95.2, en appliquant la correction de la marée
océanique avec le modèle ajusté Andersen (1995), lequel utilise 13 harmoniques de marée pour
établir les données planétaires.
Cet annuaire et l’outil Tidal Analysis Toolbox ont permis d’évaluer les valeurs des
harmoniques et de générer les horaires des marées astronomiques sur 19 ans.
Ces horaires ont permis de calculer, en fonction de la courbe de probabilité (figure 1), les
valeurs ci-après par rapport au niveau moyen de la mer :
⎯ marée astronomique la plus haute (MAH) = 272,99 millimètres par rapport au niveau moyen de
la mer
⎯ marée astronomique la plus basse (MAB) = -288,91 millimètres par rapport au niveau moyen
de la mer
⎯ l’écart entre la MAH et la MAB est de 561,90 millimètres
Ces harmoniques ont également permis de calculer une prédiction horaire des marées pour
l’île de San Andrés pour les mois de juin et juillet 2008 ainsi que novembre et décembre 2009,
période durant laquelle la mission hydrographique a eu lieu. Le niveau de ces marées
astronomiques a été calculé par rapport au niveau moyen de la mer.
Durant la mission hydrographique, toutes les formations géographiques situées au-dessus du
niveau de la mer ont été mesurées à partir du niveau de la mer au moment du levé jusqu’à leur
point le plus haut, lequel correspond dans le calcul à la «hauteur observée sur place». Le niveau de
la marée astronomique a été déterminé en fonction de l’heure de la mesure et d’une correction de
5 heures au temps universel coordonné sur le tableau de prévision des marées. Il s’agissait de la
«hauteur de la marée astronomique» au moment de «la mesure sur place de la hauteur», par rapport
au niveau moyen de la mer.
L’ajout de ces deux valeurs a permis de trouver la «hauteur de la formation par rapport au
niveau moyen de la mer».
􀀘􀀗
ApAppepndeincdeix1 1
Hauteurs en millimètres de la marée astronomique par rapport au niveau
moyen de la mer - Model de marées de Grenoble
30 novembre 2009
Hauteurs en millimètres
TUC (- 5) heures
Hauteurs en millimètres de la marée astronomique par rapport au niveau moyen de la mer - Model de marées de Grenoble, 30 novembre 2009
Année Mois Jour Heure TUC Jour
Heure locale :
TUC
(- 5) heures
Hauteurs en millimètres de la marée
astronomique par rapport au niveau moyen
de la mer - Model de marées de Grenoble
- 54 -
55
Appendix 1
Année Mois Jour Heure TUC Jour
Heure locale :
TUC
(- 5) heures
Hauteurs en millimètres de la marée
astronomique par rapport au niveau moyen
de la mer - Model de marées de Grenoble
Hauteurs en millimètres de la marée astronomique par rapport au niveau moyen
de la mer - Model de marées de Grenoble
1er décembre 2009
Hauteurs en millimètres
Hauteurs en millimètres de la marée astronomique par rapport au niveau moyen de la mer - Model de marées de Grenoble, 1er décembre 2009
TUC (- 5) heures
Appendice 1
56
Appendix 1
Année Mois Jour Heure TUC Jour
Heure locale :
TUC
(- 5) heures
Hauteurs en millimètres de la marée
astronomique par rapport au niveau moyen
de la mer - Model de marées de Grenoble
Hauteurs en millimètres
Hauteurs en millimètres de la marée astronomique par rapport au niveau moyen
de la mer - Model de marées de Grenoble
2 décembre 2009
TUC (- 5) heures
Hauteurs en millimètres de la marée astronomique par rapport au niveau moyen de la mer - Model de marées de Grenoble, 2 décembre 2009
- 56 -
Appendice 1
Annex 5
Survey Data
Annexe 5
Données hydrographiques
CAYE DE QUITASUEÑO (QS1 à QS27)
Nom de
la
formation
Date
Heure
locale
(TUC - 5
heures)
Latitude Longitude GPS
Hauteur
mesurée
sur place
Hauteur de la marée
astronomique par
rapport au niveau
moyen de la mer (à
l'heure de la mesure)
Hauteur de la
formation par
rapport au niveau
moyen de la mer
Marée
astronomique la
plus basse
(MAB)
Hauteur de la
formation par rapport
à la marée
astronomique la plus
basse (MAB)
Marée
astronomique la
plus haute (MAH)
Hauteur de la
formation par rapport à
la marée astronomique
la plus haute
(MAH)
Mesure effectuée
sur place
sur place
sur place
sur place
sur place
sur place
sur place
sur place
sur place
sur place
sur place
sur place
sur place
sur place
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
Annex 5 (cont’d)
sur place
sur place
sur place
sur place
sur place
sur place
sur place
sur place
Mesure
effectuée
Hauteur de la
formation par
rapport à la marée
astronomique la
plus haute
(MAH)
Marée
astronomique la
plus haute (MAH)
Hauteur de la
formation par
rapport à la marée
astronomique la
plus basse
(MAB)
Marée
astronomique la
plus basse
(MAB)
Hauteur de
la formation
par rapport
au niveau
moyen de la
mer
Hauteur de la
marée
astronomique par
rapport au niveau
moyen de la mer
(à l'heure de la
mesure)
Hauteur
mesurée sur
place
Latitude Longitude GPS
Heure
locale
(TUC - 5
heures)
Date
Nom de
la
formation
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
du bateau
par avion
par avion
sans objet sans objet sans objet
sans objet sans objet sans objet
- 64 -
ANNEXE 6
QUATRE CARTES ÉTABLIES PAR LE BUREAU DES SERVICES HYDROGRAPHIQUES DE LA DIMAR,
ACCOMPAGNÉES DE PHOTOGRAPHIES DE QS 1 À QS 54

ANNEXE 7
CARTES COLOMBIENNES 215, 630 ET 631
Annexe 7.doc
COLOMBIAN NAUTICAL CHART 215
COLOMBIAN NAUTICAL CHART 630
COLOMBIAN NAUTICAL CHART 631
- 72 -
ANNEXE 8
EXTRAITS DU RAPPORT EXPLICATIF SUR LES SYMBOLES UTILISÉS DANS LES CARTES MARINES
COL 215, COL 630, COL 631 ET COL 416 RELATIVES À LA CAYE DE QUITASUEÑO
Rapport établi par le bureau colombien des services hydrographiques
de la direction maritime nationale
La direction maritime nationale (DIMAR) est l’institution chargée d’établir les cartes
marines de la Colombie. Aux termes du paragraphe 4 de l’article 5 (Fonctions et attributions) de la
loi 2324 de 1984, la direction a pour fonctions d’«installer et d’entretenir les aides à la
navigation, d’effectuer les levés hydrographiques et d’établir les cartes marines nationales».
Les premiers travaux hydrographiques ont commencé en 1947, lorsque la Colombie a signé
l’accord de coopération HYSAR entre le ministère de la défense nationale, représenté par la
direction maritime générale colombienne et le centre de recherche océanographique et
hydrographique (CIOH), et le département de la défense des Etats-Unis, représenté par le bureau
océanographique maritime (NAVOCEANO).
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Lorsque la Colombie est devenue membre de l’OHI en 1998, il a été convenu que,
conformément au règlement, aux normes et aux spécifications établis par l’OHI, le Centre de
recherche océanographique et hydrographique établirait des cartes marines pour la DIMAR.
Cartes marines relatives à Quitasueño publiées pour la Colombie
Les cartes marines colombiennes intitulées Cayo Quitasueño COL 215 (2000), Banco
Quitasueño (Sector Sur) COL 630 (2000), Banco Quitasueño (Sector Norte) COL 631 (2000) et
Banco Quitasueño COL 416 (2000) relatives à la caye de Quitasueño ont été établies
conformément au règlement de l’OHI pour les cartes internationales, aux spécifications
cartographiques M4 (1988) et à la publication maritime colombienne intitulée COL 001-Symboles,
abréviations et termes utilisés dans les cartes marines colombiennes, 2e éd., 1991.
Carte COL 001. Symboles, abréviations et termes utilisés dans les cartes marines
colombiennes : cette publication maritime colombienne définit les symboles, abréviations et
termes utilisés dans les cartes marines nationales. Les éléments de base sont tirés de la carte INT1
de l’OHI, du règlement de l’OHI pour les cartes internationales et des spécifications de l’OHI pour
les cartes marines (MP 004, 1988). La publication intitulée COL 001 (2e éd., 1991) a été utilisée
pour établir les cartes marines colombiennes COL 215 (2000), COL 630 (2000) et COL 416
(2000).
MP 004 (M4, S-4). Règlement de l’OHI pour les cartes internationales (INT) et
spécifications de l’OHI pour les cartes marines (1988) : cette publication de l’OHI donne une
définition détaillée des symboles, termes et abréviations utilisés dans les cartes internationales. La
description de chaque concept permet de sélectionner le symbole le mieux approprié à chaque
situation. Les cartes internationales doivent s’appuyer sur cette publication. Actuellement, la
Colombie publie toutes ses cartes nationales en se fondant sur ces publications et ses cartes
internationales en prenant modèle sur la carte INT de l’OHI.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
- 73 -
Définition de l’expression «carte marine»
La définition principale des cartes marines se trouve à la page 40 du dictionnaire
hydrographique de l’OIH, publication spéciale S-32, version espagnole de la cinquième édition
(1996) :
«735 Carte marine. CARTE conçue spécialement pour répondre aux besoins de la
NAVIGATION MARITIME, indiquant les PROFONDEURS, la NATURE DES
FONDS, la topographie côtière et les ALTITUDES des points remarquables, les
DANGERS et les AIDES A LA NAVIGATION. On dit aussi carte hydrographique.»
On peut donc en déduire que les cartes marines colombiennes COL 215, COL 630, COL 631
et COL 416 relatives à la caye de Quitasueño visent principalement à assurer la sécurité de la
navigation pour tous les types de bateaux, dans l’ensemble des eaux côtières nationales, et à
représenter la topographie détaillée des fonds marins. A cet égard, les bureaux hydrographiques
ont de facto la même responsabilité pour leurs eaux nationales que les bureaux de topographie pour
les régions terrestres.
Ces attributions sont conformes aux sous-sections A-101 «But des cartes internationales» et
A-102 «Principes de cartographie internationale» de la section 100 du Règlement de l’OHI pour les
cartes internationales (INT) et spécifications de l’OHI pour les cartes - M4 (2009).
Nom de la carte
Le nom de la carte a trait à la formation géographique prédominante, en l’espèce le banc
entièrement composé de l’élévation des fonds mesurant quelque 31 milles marins de long et
11 milles marins de large.
Ce banc est surmonté de groupes de récifs coralliens, roches et pâtés de corail découvrants
ainsi que d’autres formations géographiques découvertes en permanence, telles que la caye de
Quitasueño et les 54 autres formations décrites dans le rapport technique.
Symboles utilisés dans la carte COL 416
La carte COL 416, comme les autres cartes marines colombiennes, utilise des symboles
définissant clairement les caractéristiques géographiques du banc de Quitasueño et des cayes, des
hauts-fonds, des épaves, des phares, des pâtés de corail, des roches ainsi que des autres formations
géographiques importantes pour la sécurité de la navigation maritime.
1. Caye : Ce terme désigne la caye ou l’îlot situé dans la zone septentrionale du banc, près
du lieu d’édification du phare, selon la carte COL 416 (1re éd., septembre 2000). La caye ou l’îlot
porte le nom de Quitasueño. Voir carte 1, no 1.
On trouve aux pages 37 et 130 du dictionnaire hydrographique de l’OHI, publication
spéciale S-32, version espagnole de la cinquième édition (1996), les définitions de cette formation
géographique :
665 Caye. f
ILE de SABLE et de CORAIL, basse et plate, affleurant ou asséchant à BASSE MER.
Terme employé à l’origine pour désigner les îlots coralliens de la Mer des Antilles.
2555 Ilot. m
Petite ILE.
- 74 -
2. La ligne de danger : une ligne en pointillée a été utilisée pour indiquer la zone d’un banc
dont la faible profondeur présentait un danger pour la navigation et pour attirer l’attention des
navigateurs sur un danger qui ne ressortirait pas nettement s’il n’était représenté que par son
symbole (par exemple, roche isolée) ; ou pour délimiter une zone contenant de nombreux dangers à
travers lesquels la navigation n’est pas sûre, conformément à la carte COL 001, 2e éd., 1991,
Section K- Roches, épaves et obstructions, no 1, p. 24.
Le Règlement de l’OHI pour les cartes internationales (INT) et spécifications de l’OHI pour
les cartes marines ⎯ MP 004 (1988), partie I ⎯ Spécifications de l’OHI pour les cartes marines
nationales et internationales à grande et à moyenne échelles, Section 400 ⎯ Hydrographie et aides
à la navigation contient la définition suivante :
420.1 Une ligne de danger, représentée par une ligne en pointillé, doit être utilisée
pour attirer l’attention du navigateur sur un danger qui ne ressortirait pas nettement
s’il n’était représenté que par son symbole. La ligne de danger doit également être
utilisée pour délimiter les zones contenant de nombreux dangers à travers lesquels la
navigation n’est pas sûre à l’échelle de la carte.
Selon l’échelle de la carte, il est nécessaire d’étendre certaines formations et dangers à une
zone. Dans la carte COL 416, la ligne de danger a donc été utilisée pour délimiter la zone ayant
moins de 5 mètres de profondeur. Cette ligne en pointillé (ligne de danger) a été utilisée pour
délimiter, côté large, la totalité du contour oriental (d’une longueur de 23 milles marins) et du
contour occidental du récif. Cette ligne de danger encercle la majorité des cayes et îlots décrits
dans le rapport technique, notamment les formations situées à la limite extérieure du récif. Voir
carte 1.
3. Brisants : Ce symbole a été utilisé pour attirer l’attention des navigateurs sur les
obstructions ou dangers près du rivage sur lesquels les vagues se brisent et qui ne permettent pas
d’effectuer un levé hydrographique adéquat, conformément à la carte COL 001, 2e éd. (1991),
section K – Roches, épaves et obstructions, no 17, p. 25. (voir carte 1, no 4).
Le Règlement de l’OHI pour les cartes internationales (INT) et spécifications de l’OHI pour
les cartes marines ⎯ MP 004 (1988), partie I ⎯ Spécifications de l’OHI pour les cartes marines
nationales et internationales à grande et à moyenne échelles, section 400 – Hydrographie et aides à
la navigation contient la définition suivante :
423.2. Les brisants se situant dans des zones non levées doivent être représentés par
des demi-cercles en pointillé couvrant approximativement la zone des brisants.
Image 4. Symbole des brisants
Les brisants sont directement liés à l’existence de certaines formations géographiques sur les
bords découvrants des récifs coralliens et des estrans, telles que des pâtés de corail, des roches, des
récifs coralliens découverts en permanence ou découvrants à marée basse.
Ces formations géographiques entraînent l’effondrement des vagues qui se brisent en écume
sur les hauts-fonds.
On trouve à la page 30 du dictionnaire hydrographique de l’OHI, publication spéciale S-32,
version espagnole de la cinquième édition (1996), la définition suivante :
- 75 -
540 Brisant. m
VAGUE déferlant notamment sur le RIVAGE ou un RECIF. Les brisants peuvent en
gros être classés en trois catégories, bien que celles-ci se chevauchent : les brisants à
déferlement glissant s’écroulent progressivement sur une distance considérable ; les
brisants à déferlement plongeant ont tendance à former des rouleaux qui se brisent
avec fracas ; et les brisants à déferlement frontal atteignent leur pic avant de déferler,
sans glisser ni plonger, sur la ligne de rivage.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4. Lignes pour les zones insuffisamment reconnues : Une ligne segmentée en gras,
accompagnée de la légende «insuffisamment reconnues», a été utilisée pour délimiter les zones
insuffisamment reconnues, qui ne peuvent faire l’objet d’un levé hydrographique, conformément à
la carte COL 001, 2e éd., 1991, Section I – Profondeurs, no 25, p. 21.
Le Règlement de l’OHI pour les cartes internationales (INT) et spécifications de l’OHI pour
les cartes marines ⎯ MP 004 (1988), partie I ⎯ Spécifications de l’OHI pour les cartes marines
nationales et internationales à grande et à moyenne échelles, Section 400 ⎯ Hydrographie et aides
à la navigation contient la définition suivante :
417.6 Zones délimitées par une ligne en gras. Dans certaines eaux rocheuses ou
présentant des récifs coralliens, les données concernant la profondeur sont tellement
insuffisantes qu’il convient d’utiliser un avertissement très clair. La méthode la plus
efficace consiste à délimiter la zone par une ligne en gras (de préférence segmentée)
de couleur noire ou magenta, accompagnée d’une mise en garde.
Cette méthode est sans doute la plus adéquate pour les eaux littorales telles que
les archipels côtiers et les récifs barrières ; elle peut être renforcée par l’omission ou
l’ajout d’une touche de couleur à l’intérieur de la ligne en gras.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Capitán de Corbeta HERMANN LEÓN RINCON
ÁREA INVESTIGACIÓN CIENTÍFICA MARINA
DIRECCION GENERAL MARÍTIMA DE COLOMBIA
___________
- 76 -
ANNEXE 9
SYMBOLES CARTOGRAPHIQUES UTILISÉS PAR LA COLOMBIE
[EXTRAIT DE LA CARTE COLOMBIENNE
NO 1, 2E ÉD., 1991]
___________
- 77 -
ANNEXE 10
DISTANCES ENTRE LES HAUTS-FONDS DÉCOUVRANTS ET LES ÎLES DE QUITASUEÑO
Distances (en milles marins) entre les hauts-fonds découvrants et les îles de Quitasueño
Haut-fond
découvrant
Ile la plus
proche
Distance Haut-fond
découvrant
Ile la plus
proche
Distance
QS-6 QS-5 0,23 QS-25 QS-26 0,23
QS-7 QS-8 0,80 QS-28 QS-27 0,20
QS-9 QS-15 1,12 QS-43 QS-2742 0,36
QS-11 QS-15 0,81 QS-44 QS-45 1,62
QS-12 QS-10 0,19 QS-46 QS-47 0,49
QS-13 QS-10 0,54 QS-48 QS-52 1,49
QS-14 QS-10 0,64 QS-49 QS-52 0,85
QS-18 QS-17 0,21 QS-50 QS-52 0,75
QS-19 QS-20 0,13 QS-51 QS-52 0,34
QS-23 QS-22 0,08 QS-54 QS-53 1,90
___________
- 78 -
APPENDICE 2
LES CARTES MARINES OFFICIELLES DE LA COLOMBIE CONCERNANT
L’ARCHIPEL DE SAN ANDRÉS
Dans sa réplique, le Nicaragua critique plusieurs des cartes à grande échelle présentées par la
Colombie dans son contre-mémoire. Ces cartes représentaient notamment la caye de Quitasueño
(figure 2.8), la caye de Seranilla (figure 2.9) et la caye de Bajo Nuevo (figure 2.10). Les
observations ci-après portent sur les questions techniques que le Nicaragua a soulevées dans sa
réplique.
Au paragraphe 4.9 de sa réplique, le Nicaragua relève que la ligne en pointillé bleue
encerclant la plupart des îles de l’archipel de San Andrés ainsi qu’une zone de couleur plus claire
n’étaient pas identifiées dans la légende de la carte. La ligne en pointillé est le symbole de
cartographie marine de référence utilisé pour délimiter des zones de «navigation dangereuse» et
suit, en l’espèce, l’isobathe de 10 mètres. La zone de couleur plus claire indique la configuration
générale du banc, qui suit, en l’espèce, l’isobathe de 20 mètres. Ces éléments cartographiques ont
été utilisés à des fins d’illustration seulement et aucun d’entre eux n’a été pris en compte dans le
calcul des lignes de base ou des côtes pertinentes des îles.
Dans le cas de Quitasueño, le Nicaragua a fait observer qu’aucune laisse de basse mer (pour
les îles) n’était représentée sur les cartes marines colombiennes 630, 631 et 215, élément représenté
dans sa réplique sur la figure 4-2. En revanche, la figure 2.8 du contre-mémoire de la Colombie
représentait en tout huit îles et 15 hauts-fonds découvrants. La légende de la figure 2.8 mentionne
bien les cartes marines colombiennes 215, 630 et 631 comme source des informations sur le littoral
pour cette carte, mais elle mentionne également les résultats du levé hydrographique de l’archipel
effectué par la marine colombienne en 2008 comme source d’informations complémentaire. Bien
que les cartes colombiennes de la zone ne représentent aucune île, les îles et hauts-fonds
découvrants représentés sur la figure 2.8 proviennent tous des conclusions, étayées par de
nombreux documents, auxquelles est parvenue la marine colombienne. L’allégation du Nicaragua
selon laquelle les formations insulaires non encore cartographiées n’existeraient pas est erronée.
Toutes les cartes marines sont «en cours de réalisation» et sont régulièrement mises à jour lors de la
découverte de nouveaux éléments d’information. De fait, les autorités cartographiques dans le
monde entier fournissent leur adresse sur chaque carte de sorte que toute erreur ou nouvelle
découverte puisse être signalée rapidement. L’autorité cartographique de la Colombie ne fait pas
exception à cette pratique. La note ci-après apparaît sur toutes les cartes marines colombiennes de
sorte que les nouvelles informations puissent être signalées directement à la direction maritime
nationale de Colombie (DIMAR) pour vérification.
Traduction :
Les utilisateurs peuvent adresser des corrections, ajouts et observations au : Centre de
recherches océanographique et hydrographiques, Boîte postale 982, Carthagène des
Indes, Colombie. Courriel : [email protected]
Lorsque la DIMAR a publié les dernières éditions en date des cartes marines de cette
zone (215, 630 et 631), elle ne disposait pas des observations détaillées de visites sur place qui
auraient permis de fournir les renseignements nécessaires à une représentation plus juste des
caractéristiques physiques du banc. Les récentes découvertes de la marine colombienne et du levé
- 79 -
hydrographique du M. Smith seront incorporées sans délai aux prochaines éditions des cartes
concernant Quitasueño.
Dans le cas des cayes de Serranilla et Bajo Nuevo, le Nicaragua a fait ressortir l’incohérence
existant entre les laisses de basse mer cartographiées pour les îles et la représentation de la mer
territoriale de 12 milles, qui dans les deux cas a été calculée à partir d’un seul point correspondant
aux îles principales situées sur chaque banc. Cette description donne une image par trop
conservatrice de la limite de la mer territoriale des deux formations étant donné que d’autres petites
îles ou rochers découverts sont également représentés sur les cartes marines. Sur le banc de
Serranilla, ces îles sont Cayo del Medio et Cayo del Este et, sur Bajo Nuevo, il y a un rocher
découvert sans nom représenté légèrement au sud de l’île principale. En réalité, le levé
hydrographique effectué par la marine colombienne en 2008 a constaté l’existence de deux rochers
découverts à Bajo Nuevo, lesquels ont été dénommés sur la figure 2.10 BN-2 et BN-3. Pris
ensemble, ces îles et rochers découverts permettent à la Colombie de calculer la limite de la mer
territoriale de 12 milles conformément au droit international, telle que représentée sur la figure 2.1
du contre-mémoire.
La décision de la DIMAR de maintenir le tracé de la limite de la mer territoriale de 12 milles
en se fondant uniquement sur les îles principales de Serranilla et Bajo Nuevo tient compte de
l’accord commun de mise en valeur que la Colombie a passé avec la Jamaïque, dans lequel les mers
territoriales de ces formations sont toutes deux représentées par un seul cercle d’un diamètre de
24 milles dont le centre est situé sur les îles principales. La différence entre ces deux
représentations est clairement illustrée par la Colombie sur la figure 4.3 du contre-mémoire.
Le Nicaragua a également noté que ces zones représentées par des «brisants» sur la carte
COL-046 ont été représentées dans le contre-mémoire comme zones de «récifs découvrants» ou de
«hauts-fonds découvrants». La figure 2.10 interprète les symboles des brisants sur la carte
COL-046 comme deux récifs frangeants découvrants, l’un situé sur East Reef et l’autre sur West
Reef. Cette interprétation s’accompagne de l’analyse d’une image landsat de ce banc, qui montre
clairement l’existence de deux larges récifs sur le banc de Bajo Nuevo.
Dans sa description de Quitasueño, le M. Smith évoque le symbole des «brisants» sur les
cartes colombiennes dans les termes suivants : «[l]e symbole des brisants, où les vagues de la haute
mer déferlent sur le récif corallien découvrant de Quitasueño, y occupe une place importante».
Cette interprétation du symbole des brisants pour Quitasueño a également été appliquée aux
formations recensées à Bajo Nuevo. En tout état de cause, même si cette interprétation devait
s’avérer incorrecte, les récifs n’ont été représentés qu’à des fins d’illustration et aucun d’entre eux
n’a été pris en compte pour établir la limite des 12 milles de la mer territoriale ou la limite des
24 milles découlant du droit à une zone contiguë. Pour le Nicaragua, il est tout simplement faux de
conclure que cette représentation avait pour but de renforcer l’importance de Bajo Nuevo, comme
le montre la comparaison de la carte marine, de l’image satellite et de la carte du contre-mémoire
mises côte à côte.
___________
- 80 -
ANNEXES
- 81 -
ANNEXE 1
NOTE DIPLOMATIQUE N DM 14082-2000 EN DATE DU 29 MAI 2000 ADRESSÉE AU MINISTRE
COSTA-RICIEN DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES PAR LE MINISTRE COLOMBIEN
DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
O
(Archives du ministère colombien des affaires étrangères)
République de Colombie
Ministère des affaires étrangères et du culte
Bogota, le 29 mai 2000
DM 14082-2000
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur d’accuser réception de votre aimable note no DM 073-2000 du 29 du mois et
de l’année courants, par laquelle Votre Excellence fixe la position du Gouvernement éclairé du
Costa Rica selon laquelle, respectueux ⎯ comme toujours ⎯ des règles et des principes du droit
international ainsi que des traités internationaux, il applique, depuis leur entrée en vigueur, et
continuera d’appliquer de bonne foi les traités du 17 mars 1977 et du 6 avril 1984.
J’ai le plaisir d’informer Votre Excellence que le fait que, durant 23 ans ⎯ concernant le
traité de délimitation dans la mer des Caraïbes ⎯ et 16 ans ⎯ concernant le traité de délimitation
dans le Pacifique ⎯, aucun incident ne s’est jamais produit, en dépit des activités de contrôle, de
pêche et de navigation commerciale intenses et continues menées par des navires battant pavillon
colombien dans ces zones, témoigne des bienfaits et de l’efficacité desdits instruments.
La position du Gouvernement du Costa Rica ⎯ que mon Gouvernement a l’honneur de
partager ⎯ traduit en outre son respect indéfectible des principes du droit international, notamment
des traités internationaux, qui assure depuis toujours son renom dans l’hémisphère sud et dans le
monde.
Veuillez agréer, etc.
[Illisible.],
(Signé) Guillermo Fernandez DE SOTO.
___________
- 82 -
ANNEXE 2
NOTE DIPLOMATIQUE NO DM 073-2000 EN DATE DU 29 MAI 2000 ADRESSÉE AU MINISTRE
COLOMBIEN DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES PAR LE MINISTRE COSTA-RICIEN
DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
(Archives du ministère colombien des affaires étrangères)
Ministère des affaires étrangères et du culte
San josé, le 29 mai 2000
DM 073-2000
Votre Excellence,
Alors que l’Assemblée législative costa-ricienne s’apprête à examiner pour approbation le
traité de délimitation des aires marines et sous-marines et de coopération maritime signé entre nos
deux pays le 6 avril 1984, j’ai le plaisir de faire savoir à Votre Excellence que mon pays, toujours
respectueux des règles et des principes de droit international, notamment ceux régissant la
conclusion des traités internationaux, applique et continuera d’appliquer cet instrument de bonne
foi, ainsi que le traité de délimitation des aires marine et sous-marines et de coopération maritime
du 17 mars 1977.
Il est évident que durant toutes ces années, les deux traités ont été bénéfiques, ont facilité la
coopération et ont contribué à la compréhension mutuelle, le maintien de la paix et de la confiance
entre nos deux Etats, devenant un exemple pour la région et le continent.
Le Gouvernement du Costa Rica ira donc de l’avant avec les procédures nécessaires à la
ratification et à l’échange des instruments correspondants, une fois approuvés par le pouvoir
législatif.
Veuillez agréer, etc.
(Signé) [Signature illisible]
Roberto ROJAS.
___________
- 83 -
ANNEXE 3
RAPPORT SOUMIS AU CONGRÈS PAR LE MINISTRE COSTA-RICIEN
DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DU CULTE
2000-2001
(Ministère costa-ricien des affaires étrangères et du culte, p. 1, 11-15)
[p. 1]
Rapport du ministre des affaires étrangères et du culte
2000-2001
Présenté à l’assemblée législative par Roberto Rojas Lopez, ministre du gouvernement au
bureau des affaires étrangères et du culte
[p. 11]
Chapitre I
Relations avec les Etats limitrophes : la Colombie
I. Questions de délimitation
Bien que, du fait de l’indépendance du Panama reconnue par le Costa Rica le
29 décembre 1903, notre pays et la Colombie ne soient plus séparés par une frontière terrestre, ces
derniers partagent toujours une importante frontière maritime.
Le 17 mars 1977, le ministre costa-ricien des affaires étrangères, M. Gonzalo J. Facio, et
l’ambassadeur de la Colombie à San José, M. Heraclio Fernández Sandoval, ont signé un traité de
délimitation des eaux costa-riciennes et colombiennes au large de l’archipel de San Andrés :
«A. A partir de l’intersection d’une ligne droite de 225° d’azimut (45° au sud-ouest),
tracée à partir d’un point situé à 11° 00' 00" de latitude nord et 81° 15' 00" de
longitude ouest, avec parallèle 10° 49' 00" nord.
Le long du parallèle mentionné en direction ouest, jusqu’à l’intersection de celui-ci
avec le méridien 82° 14' 00" ouest.
B. A partir de l’intersection du parallèle 10° 49' 00" nord et du méridien
82° 14' 00" ouest, la limite continue le long du méridien mentionné en direction
nord jusqu’au point où la délimitation doit être établie avec un Etat tiers.»
Pour la délimitation maritime dans le Pacifique, le ministre costa-ricien des affaires
étrangères, M. Carlos José Gutiérrez Gutiérrez, et son homologue colombien, M. Rodrigo Lloreda
Caicedo, ont signé [un traité] à Bogota le 6 avril 1984, dans lequel les pays sont tous les deux
convenus de ce qui suit :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
- 84 -
Initialement, l’échange des instruments de ratification des traités Facio-Fernández de 1977 et
Gutiérres-Lloreda de 1984 devait avoir lieu au même moment. Toutefois, afin de faciliter
l’approbation du Congrès, il a été décidé de proposer à la Colombie ⎯ qui a déjà approuvé les
deux traités ⎯ de le faire séparément. A cette fin, le 29 mai 2000, le ministre des affaires
étrangères Rojas a adressé la note suivante à son collègue colombien, Guillermo Fernández de
Soto :
[p. 12]
«No 396-UAT-PE
San José, le 29 mai 2000
J’ai l’honneur de m’adresser à Votre Excellence au sujet du processus de
ratification du traité sur la délimitation des aires marines et sous-marines et la
coopération maritime entre la République de Colombie et la République du
Costa Rica, signé à Bogotá, le 6 avril 1984.
Le Gouvernement du Costa Rica pense que, conformément aux dispositions du
paragraphe 1 de l’article 24 de la convention de Vienne sur le droit des traités, l’entrée
en vigueur du Traité en question se fera au moment de 1’échange des instruments de
ratification respectifs, une démarche qui sera effectuée à la date et selon la manière
que nos Gouvernements en auront décidé.
En ce sens, le Gouvernement du Costa Rica considère que la modification
apportée à la date prévue à l’article III dudit traité du 6 avril 1984 n’altère en rien
l’objet et le but de cet instrument.
De même, le Gouvernement du Costa Rica déclare que le processus interne
d’approbation du traité sur la délimitation des aires marines et sous-marines et la
coopération maritime entre la République de Colombie et la République du
Costa Rica, signé le 17 mars 1977, mentionné dans le traité du 6 avril 1984, se
poursuivra comme prévu jusqu’à ce que les conditions constitutionnelles internes
d’approbation des traités soient remplies et que l’échange des instruments de
ratification soit effectué en son temps.
Le Gouvernement du Costa Rica souhaite savoir si l’illustre Gouvernement de
Colombie approuve le contenu de la présente note.
Veuillez agréer, etc.
Roberto Rojas.»
Le même jour, le ministre des affaires étrangères Fernández de Soto a adressé la note
suivante en réponse à la proposition costa-ricienne :
«DM-M 14081
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de m’adresser à Votre Excellence au sujet de votre note
no 396-UAT-PE en date du 29 mai 2000.
J’ai le plaisir de vous informer que le Gouvernement de Colombie partage
l’opinion selon laquelle conformément aux termes du paragraphe 1 de l’article 24 de
- 85 -
la convention de Vienne sur le droit des traités, l’entrée en vigueur du traité sur la
délimitation des aires marines et sous-marines et la coopération maritime entre la
République de Colombie et la République du Costa Rica, signé à Bogota le
6 avril 1984, se fera au moment de l’échange des instruments de ratification, une
démarche qui sera effectuée à la date et selon la manière que nos Gouvernements en
auront décidé.
De même, mon Gouvernement considère que la modification apportée à la date
prévue à l’article III dudit traité n’altère en rien l’objet et le but de cet instrument.
En outre, mon Gouvernement partage la position de l’illustre Gouvernement du
Costa Rica selon laquelle le traité sur la délimitation des aires marines et sous-marines
et la coopération maritime entre la République de Colombie et la République du
Costa Rica, signé le 17 mars 1977, continuera d’être respecté et appliqué comme
prévu jusqu’à ce que les conditions constitutionnelles internes d’approbation des
traités soient remplies et que l’échange des instruments de ratification soit effectué en
son temps.
Néanmoins, le Gouvernement de Colombie ne doute pas que la procédure
d’approbation du traité de 1977 susmentionné par l’Assemblée législative de la
République du Costa Rica suivra son cours et que l’échange des instruments de
ratification se fera au moment opportun d’une manière similaire aux démarches
effectuées par l’illustre Gouvernement du Costa Rica à propos du traité de 1984.
Veuillez agréer, etc.
Guillermo Fernández DE SOTO
Ministre des affaires étrangères.»
Le 30 juillet 2001, l’Assemblée législative costa-ricienne a voté en faveur d’un projet de loi
dont l’article premier approuvait le traité Gutiérrez-Lloreda, l’échange de notes Rojas-Fernández et
la carte marine.
Comme suite à cette loi, le 16 février suivant, les ministres des affaires étrangères Rojas et
Fernández de Soto, en présence du président Miguel Ángel Rodríguez, du corps diplomatique, des
[anciens] ministres des affaires étrangères Gonzalo J. Facio, Rodrigo Madrigal et Fernando Naranjo
ainsi que d’autres invités spéciaux, ont procédé à l’échange des instruments de ratification du traité
Gutiérrez-Lloreda dans le Salon Dorado de la Casa Amarilla. A cette occasion, le ministre
costa-ricien des affaires étrangères a prononcé le discours suivant :
«Monsieur le président de la République,
Son Excellence le ministre colombien des affaires étrangères et Messieurs les
représentants,
Son Excellence l’ambassadeur de Colombie,
Vos Excellences, les ambassadeurs et chefs de missions,
Messieurs les députés et anciens ministres,
Mesdames et Messieurs,
Le territoire costa-ricien et en particulier la salle où nous nous trouvons
aujourd’hui ont été, en maintes occasions, le théâtre de la signature d’accords et de
l’échange d’instruments de ratification. Toutefois, aujourd’hui, l’échange d’un traité
de délimitation frontalière a lieu, pour la première fois dans l’histoire du Costa Rica,
sur son territoire. Sans grandiloquence, saluons ce moment historique auquel c’est un
honneur de prendre part.
- 86 -
Des liens historiques, culturels, économiques et même de sang joignent les
destinées de ces deux pays, de manière aussi indissoluble que le mélange des eaux de
l’océan de Balboa à nos frontières. C’est pourquoi le Gouvernement costa-ricien et
moi-même nous réjouissons de cet instrument qui confirme et consolide l’amitié qui
lie le Costa Rica et la Colombie depuis des temps immémoriaux. Le [traité]
Gutiérrez-Lloreda n’est pas uniquement un accord de délimitation maritime, mais
aussi un accord de coopération. Cet accord est le fruit de négociations présidées par
un esprit de cordialité et d’entente mutuelle, en harmonie avec les liens de parenté
authentiques qui coulent à la fois dans les veines des Colombiens et des Costa-Riciens.
L’aboutissement heureux de l’aventure diplomatique entreprise pour définir les
lignes frontières dans le Pacifique est le plus bel hommage que nous puissions rendre à
la mémoire des signataires de l’accord, les ministres des affaires étrangères
Carlos José Gutiérrez Gutiérrez et Rodrigo Lloreda Caicedo. Tous deux étaient de
remarquables juristes, des personnages publics importants et, ce qui importe le plus,
des hommes altruistes qui ont mis leurs efforts et leur volonté, même au détriment de
leur santé, au service de l’entente entre les nations et du triomphe de la liberté et de la
démocratie dans toutes les Amériques. Il convient de noter qu’ils avaient des ancêtres
en commun, issus de la ville de Carthage, ancienne capitale du Costa Rica. En
accomplissant la mission que leur avaient confiée leurs présidents, don Luis Alberto
Monge et don Belisario Betancur, don Carlos José et don Rodrigo ont associé leur
talent et leurs connaissances en vue de la négociation de l’accord qui porte leurs noms
rapprochés d’un trait d’union et qui entre en vigueur dès à présent.
J’aimerais également remercier toutes les personnes qui, d’une manière ou
d’une autre, ont contribué à la réalisation de ce moment : les fonctionnaires des
ministères des affaires étrangères, les diplomates en mission, les membres du Congrès,
les juges de la Cour suprême, les représentants de la société civile ainsi que
les juristes nationaux et internationaux. J’ai tout particulièrement plaisir à souligner
en particulier le dévouement avec lequel S. Exc. l’ambassadeur de Colombie,
don Julio Aníbal Riaño, a oeuvré en faveur de cette action d’intérêt commun. Il s’est
également attaché à renforcer les liens d’amitié qui unissent nos deux nations dans de
nombreux autres domaines.
Le traité Gutierrez-Lloreda, en sus de ce qu’il représente pour nos deux pays,
montre au monde qu’il est possible d’oeuvrer dans la fraternité et de considérer les
frontières comme des points de convergence, non de division. D’éminents experts de
droit international, tels que le professeur français Daniel Bardonett, ont déjà consacré
de précieuses études à ce traité et nous espérons qu’il inspirera d’autres nations à
définir leurs frontières maritimes, sous le signe de l’harmonie.
Voici presque 17 ans que l’une et l’autre partie respectent cet accord de
volontés, de bonne foi et dans l’esprit de consultation qui préside à tant d’autres
domaines des relations entre la Colombie et le Costa Rica. De même, le Costa Rica
tient à assurer la Colombie de sa décision de continuer à respecter, comme il l’a fait
jusqu’à présent et conformément aux dispositions du droit international, les termes du
traité Facio-Fernández, conclu en vue de la délimitation maritime des deux pays dans
la mer des Caraïbes.
[p. 15]
La présence de l’illustre délégation en visite ici confirme qu’un désir analogue
de respecter le droit et qu’une solidarité fraternelle jamais démentie continuent
d’animer les efforts déployés vers l’ouverture de nouveaux horizons. Conscient de
- 87 -
notre identité commune, le Costa Rica souhaite également faire part de son optimisme
à la lumière de la récente évolution des négociations de paix en Colombie et espère
fermement que les efforts du président Pastrana et le désir d’harmonie manifesté par
son peuple porteront bientôt leurs fruits.
Monsieur le président de la République,
Son Excellence le ministre colombien des affaires étrangères,
Mesdames et Messieurs,
Voici presque 145 ans que le premier agent diplomatique de Nouvelle Grenade,
le général Pedro Alcántara Herrán, s’est rendu au Costa Rica. Le général Herrán,
alors ancien président de son pays et vétéran de batailles diplomatiques, a manifesté
des sentiments sincères envers le Costa Rica, a fait une donation généreuse aux
familles des soldats costa-riciens tombés durant la campagne menée contre les
flibustiers et s’est même porté volontaire pour combattre au service de la cause
centraméricaine. Le traité qu’il a signé avec le ministre costa-ricien des affaires
étrangères, le plus vieil instrument conclu entre nos deux nations, prévoyait une paix
perpétuelle et une amitié loyale entre les deux pays qui s’entraideraient autant que
possible en raison de leur proximité.
Cette belle triade, paix perpétuelle, amitié loyale et entraide, a présidé au
chemin que la Colombie et le Costa Rica ont parcouru ensemble depuis ces temps
reculés. L’esprit et le coeur emplis de ces pensées, les Colombiens et les
Costa-Riciens sauront poursuivre, sans fléchir, cette marche vers un avenir brillant et
commun.
Merci.»
Le traité Fernández-Facio n’a pas encore été ratifié par le Costa Rica ; toutefois,
conformément à l’article 18 de la convention de Vienne sur le droit des traités, notre pays doit
s’abstenir de tout acte qui priverait ce traité de son objet et de son but tant qu’il n’a pas manifesté
son intention de ne pas devenir partie au traité.
Au cours de la troisième rencontre binationale tenue à San José du 19 au 21 février 2001, il a
été créé une sous-commission chargée des questions relatives au trafic de drogue, au trafic d’armes
et à la gestion des frontières maritimes communes.
___________
- 88 -
ANNEXE 4
ACCORD DE 1997 ENTRE LA COLOMBIE ET LES ETATS-UNIS D’AMÉRIQUE
POUR LA SUPPRESSION DU TRAFIC ILLICITE PAR MER
(USTIAS 12835)
Conformément à la loi Public Law 89-497, approuvée le 8 juillet 1966 (80 Stat. 271 ; 1 U.S.C. 113)
«la série intitulée Treaties and Other International Acts Series publiée sous la
direction du Secrétaire d’Etat constitue une preuve admissible et pertinente … des
traités et autres accords internationaux et des proclamations présidentielles desdits
traités et autres accords internationaux, selon le cas, qui y sont contenus, dans tous les
tribunaux de droit et d’équité et tribunaux de compétence maritime, ainsi que dans
toutes les juridictions et fonctions publiques des Etats-Unis, et des différents Etats,
sans autre preuve ou authentification desdits instruments» ;
Colombie
Stupéfiants : Accord Shiprider
Accord signé à Bogotá le 20 février 1997.
Entré en vigueur le 20 février 1997.
209
Volume 2348, I-42099
[TRANSLATION - TRADUCTION]
ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DE COLOMBIE
ET LE GOUVERNEMENT DES ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE POUR
LA SUPPRESSION DU TRAFIC ILLICITE PAR MER
PRÉAMBULE
Le Gouvernement de la République de Colombie et le Gouvernement des États-Unis
d'Amérique, ci-après dénommés les "Parties",
Ayant à l'esprit la nature complexe du problème que représente le trafic illicite par mer,
Considérant qu'il est urgent de renforcer la coopération internationale en vue de mettre
fin au trafic illicite par mer, dont il est fait état dans la Convention unique sur les stupéfiants,
de 1961, et son Protocole de 1972, dans la Convention sur les substances psychotropes
de 1971, ainsi que dans la Convention des Nations Unies contre le trafic illicite de stupéfiants
et de substances psychotropes (ci-après dénommée "la Convention de 1988") et dans
le droit international de la mer,
Rappelant que la Convention de 1988 demande que les Parties envisagent de conclure
des accords bilatéraux afin d'exécuter la Convention ou de renforcer l'efficacité de ses
dispositions,
Désireux de resserrer la coopération entre les Parties et par là de les rendre mieux à
même de lutter contre le trafic illicite par mer,
Tenant compte des recommandations figurant dans le rapport des réunions du Groupe
de travail sur la coopération maritime, tenues à Vienne du 19 au 23 septembre 1994 et du
20 au 24 février 1995, auxquelles a souscrites la Commission des stupéfiants à sa 38e session,
tenue à Vienne du 14 au 23 mars 1995,
Agissant dans le respect de la souveraineté et des principes du droit international acceptés
par les Parties,
Réaffirmant leur détermination à lutter efficacement contre le trafic illicite par mer par
une coopération réciproque continue touchant les questions techniques, économiques, de
formation et de matériel,
Reconnaissant par ailleurs la nécessité de consolider les procédures bilatérales impliquant
des opérations d'arraisonnement et de fouille de navires soupçonnés de se livrer au
trafic illicite par mer,
Sont convenus de ce qui suit :
DÉFINITIONS
Aux fins du présent Accord, il est entendu que :
a. L'expression "trafic illicite" a le même sens que celui qui lui donné dans la Convention
de 1988 et comprend le trafic par mer de stupéfiants, de substances psychotropes et de
précurseurs ainsi que de produits chimiques essentiels;
Volume 2348, I-42099
210
b. Les "responsables de l'application des lois" sont pour le Gouvernement de la République
de Colombie, les membres en uniforme de la Marine colombienne; et, pour le Gouvernement
des États-Unis d'Amérique, les membres en uniforme des gardes-côtes des
États-Unis d'Amérique;
c. Les "navires de police" s'entendent des navires de guerre et autres navires des Parties,
portant des marques extérieures indiquant clairement qu'ils sont affectés à un service
public, y compris toute embarcation et tout aéronef à bord desquels les responsables de l'application
des lois ont embarqué.
OBJET ET PORTÉE DE L'ACCORD
2. Les Parties coopèrent à la lutte contre le trafic illicite par mer dans toute la mesure
du possible dans les limites des ressources dont elles disposent et des usages prioritaires
prévus pour ces ressources, en appliquant les procédures d'arraisonnement et de fouille de
navires privés ou commerciaux de la nationalité de l'une des Parties, qui répondent aux conditions
posées dans le présent Accord.
3. Comme prévu au paragraphe 3 de l'article 2 de la Convention de 1988, une Partie
n'entreprendra pas, sur le territoire de l'autre Partie, d'exercer sa juridiction ou de s'acquitter
de fonctions qui relèvent exclusivement des autorités de l'autre Partie du fait du droit interne
de celle-ci.
OPÉRATIONS EFFECTUÉES DANS LES EAUX NATIONALES ET AU-DESSUS
D'ELLES
4. Les opérations visant à supprimer le trafic illicite dans les eaux nationales sur
lesquelles chaque Partie exerce sa juridiction conformément à son droit interne et au-dessus
d'elles sont exécutées par les autorités de cette Partie.
DÉTECTION ET CONTRÔLE
5. Chaque Partie reconnaît qu'il est indispensable que la détection et la poursuite des
navires et aéronefs suspects se trouvant dans ses eaux territoriales et l'espace aérien surjacent
soient effectuées et poursuivies par ses autorités de sorte que celles-ci puissent maîtriser
la situation.
À cette fin, les Parties s'engagent à mettre au point des procédures et à identifier le
matériel technique requis pour améliorer la rapidité des communications entre leurs centres
d'opérations et de la mise en commun de renseignements tactiques, et à identifier et utiliser
d'autres possibilités de sorte que la détection et la poursuite des navires et aéronefs suspects
se trouvant dans les eaux territoriales et l'espace aérien surjacent de chaque Partie soient
effectuées et maintenues par leurs propres autorités et que celles-ci puissent maîtriser la
situation.
Chaque Partie reconnaît qu'il est indispensable que la détection et la poursuite des
navires et aéronefs suspects entrant et laissant la mer territoriale et l'espace aérien surjacent
211
Volume 2348, I-42099
soient effectuées et poursuivies par ses autorités de sorte que celles-ci puissent maîtriser la
situation.
À cette fin, les Parties s'engagent à mettre au point des procédures et à identifier le
matériel technique requis pour améliorer la rapidité des communications entre leurs centres
d'opérations et de la mise en commun de renseignements tactiques, et à identifier et utiliser
d'autres possibilités de sorte que la détection et la poursuite des navires et aéronefs suspects
entrant ou laissant la mer territoriale et l'espace aérien surjacent de chaque Partie soient
effectuées et maintenues par leurs propres autorités et que celles-ci puissent maîtriser la
situation.
PORTÉE
6. Le présent Accord réglemente l'arraisonnement et la fouille des navires privés ou
commerciaux de la nationalité du pavillon de l'une des Parties ou immatriculées par elles,
qui sont repérés en mer dans les limites extérieures de la mer territoriale d'un État et dont
l'une ou l'autre des Parties a de bonnes raisons de penser qu'ils se livrent à un trafic illicite.
MISE EN OEUVRE
7. Lorsque les responsables de l'application des lois d'une Partie repèrent un navire correspondant
aux conditions prévues au paragraphe 6 ci-dessus et prétendant être immatriculé
par l'autre, l'autorité compétente de la première Partie peut demander à l'autorité compétente
de l'autre Partie de vérifier l'immatriculation du navire, et si celle-ci est confirmée,
son autorisation d'arraisonner et de fouiller le navire.
8. La Partie requise répond à une demande d'arraisonnement et de fouille formulée par
la Partie requérante au plus tôt et, dans chaque cas, en se conformant aux procédures posées
au paragraphe 14 ci-après. Sa réponse pourra tenir compte de la disponibilité d'une unité à
même de procéder à l'arraisonnement et à la fouille en temps utile et de manière efficace.
Si la Partie requise ne répond pas à la demande d'autorisation d'arraisonnement et de fouille
dans les trois (3) heures du reçu de la demande, il sera considéré que l'autorisation est
accordée.En aucun cas, ne peut-il être entendu que l'autorisation s'applique à des opérations
d'arraisonnement et de fouille se rapportant aux navires d'un pavillon autre que celui de
l'État requis. Si tel est le cas, la Partie requérante procède conformément au droit
international.
9. Aux fins de l'application des dispositions ci-dessus, les autorités compétentes sont,
pour la Colombie, le Ministère de la défense nationale, agissant par l'intermédiaire du
Centre d'opérations de la Marine colombienne et, pour les États-Unis d'Amérique, le Centre
compétent des opérations des gardes-côtes des États-Unis.
10. L'arraisonnement et la fouille autorisés par l'État du pavillon sont exécutés par les
responsables de l'application des lois qui auront pris place sur des navires de police. Les
responsables de l'application des lois d'une Partie peuvent monter à bord de navires de
guerre ou autres portant visiblement une marque extérieure et identifiables comme étant au
service de tout autre État dont les Parties conviennent (y compris les vedettes de police et
les aéronefs) et mener lesdites opérations d'arraisonnement et de fouille à partir de ces
Volume 2348, I-42099
212
navires de guerre et autres à la condition que, dans la conduite des opérations autorisées par
le présent Accord, lesdits navires, vedettes et aéronefs, soient placés sous la responsabilité,
l'autorité et le contrôle des responsables de l'application des lois de ladite Partie.
11. Chaque Partie veille à ce que les responsables de l'applications des lois relevant
d'elle se conforment, lors des opérations d'arraisonnement et de fouille prévues par le
présent Accord, au droit international, y compris le présent Accord, à son droit interne, et
aux pratiques internationalement acceptées. Lesdits responsables tiennent dûment compte
de la nécessité de ne pas porter atteinte à la sécurité de la vie en mer et à celle du navire
suspect et de sa cargaison, et ne pas porter préjudice aux intérêts commerciaux et juridiques
de l'État du pavillon ou de tout autre État intéressé. Lesdites forces de l'ordre auront par
ailleurs présente à l'esprit la nécessité de respecter les normes de courtoisie, de respect et
de considération à l'égard des personnes à bord du navire suspect.
12. Lors de leurs opérations d'arraisonnement et de fouille exécutées conformément au
présent Accord, les responsables de l'application des lois éviteront d'avoir recours à la force
sous quelque forme qui soit, notamment d'utiliser des armes à feu, sauf dans l'exercice du
droit de légitime défense, ainsi que dans les cas suivants :
a) Pour contraindre le navire soupçonné à s'arrêter lorsqu'il a ignoré les sommations
d'usage;
b) Pour maintenir l'ordre à bord du navire soupçonné au cours de l'arraisonnement et
de la fouille ou si le navire est détenu à titre préventif, lorsque l'équipage ou les personnes
à bord opposent une résistance, entravent l'opération ou essaient de détruire les preuves du
trafic illicite par mer, ou lorsque le navire, retenu à titre préventif, cherche à s'enfuir au
cours de l'opération.
Les forces de l'ordre de la Partie autorisée à procéder à l'arraisonnement et à la fouille
pourront porter sur elles des armes légères classiques mais ne les utiliseront que lorsqu'il
leur sera impossible d'avoir recours à des mesures moins extrêmes. Il conviendra que l'État
du pavillon donne son accord préalable dans tous les cas où l'usage d'armes à feu s'impose
sauf si des tirs de sommation indirects sont nécessaires pour signaler au navire qu'il doit
s'arrêter, ou dans l'exercice du droit de légitime défense.
Il conviendra de faire le moindre usage possible de la force, y compris les tirs d'armes
à feu, et de tenir en tout temps compte des circonstances.
13. Une fois l'opération conclue et quels qu'en soient les résultats, la Partie qui a
procédé à l'arraisonnement et à la fouille adresse immédiatement un rapport détaillé à l'autre
Partie conformément aux procédures décrites au paragraphe 14 ci-dessous. Sur la demande
d'une Partie, l'autre Partie fait en temps utile et dans la mesure compatible avec sa
législation, le point de toutes enquêtes, poursuites pénales et procédures judiciaires faisant
suite aux opérations d'arraisonnement et de fouille exécutées conformément au présent Accord
dans les cas où la preuve du trafic illicite est faite. Les Parties s'accordent mutuellement
l'assistance prévue à l'article 7 de la Convention de 1988 relatif aux enquêtes,
poursuites pénales et procédures judiciaires découlant des opérations d'arraisonnement et
de fouille exécutées conformément au présent Accord lorsque le trafic illicite est établi.
14. Les autorités désignées par chaque Partie mettent au point les modalités opératoires
requises pour une mise en oeuvre effective du présent Accord. Les modalités pourront être
213
Volume 2348, I-42099
révisées par les autorités désignées. Elles devront être compatibles avec les dispositions de
l'Accord et ne peuvent en rien modifier ou amplifier celles-ci.
15. Dans la mesure du possible, chaque Partie informe les propriétaires et les capitaines
de ses navires privés et commerciaux des circonstances dans lesquelles des autorités peuvent
monter à bord de leurs navires en vertu du présent Accord ou d'autres dispositions conformément
au droit international.
APPLICATION DES LOIS ET RÈGLEMENTS
16. Lorsque la preuve du trafic illicite est établie dans des navires battant pavillon colombien
se trouvant en dehors des eaux intérieures, de la mer territoriale ou de la zone
économique exclusive de la Colombie délimitées conformément à la législation colombienne,
en dehors des frontières maritimes de la Colombie établies dans des traités signés par
la Colombie, dans les limites extérieures de la mer territoriale de tout autre État, la loi pénale
de l'État du pavillon s'applique, sauf si le droit interne de la Colombie prévoit que l'autre
Partie est compétente, en raison de poursuites criminelles qu'elle a entamées du chef de
pour la même infraction. Le présent paragraphe est mis en oeuvre conformément aux dispositions
du paragraphe 14 du présent Accord.
Lorsque la preuve du trafic illicite est trouvée sur le territoire, les eaux ou l'espace
aérien surjacent des États-Unis d'Amérique ou qu'elle concerne des navires battant pavillon
des États-Unis se trouvant dans les limites extérieures de la mer territoriale d'un État
quelconque, le Gouvernement des États-Unis d'Amérique a le droit d'exercer sa juridiction
sur le navire retenu à titre préventif et la cargaison à bord, étant entendu, toutefois, que le
Gouvernement des États-Unis d'Amérique pourra, sous réserve de sa constitution et de sa
législation, autoriser l'application de la loi colombienne au navire, aux personnes et à la cargaison
à bord.
17. Dans la mesure autorisée par leurs lois et règlements respectifs et compte tenu des
accords en vigueur entre elles, les Parties peuvent partager les biens confisqués à la suite
des opérations d'arraisonnement et de fouille exécutées conformément au présent Accord
lorsque la preuve du trafic illicite est faite, ou le produit de la vente de ces biens.
DISPOSITIONS FINALES
18. Une demande en réclamation introduite du chef de blessures ou pertes résultant
d'une opération effectuée en vertu du présent Accord, sera traitée, examinée et, s'il est estimé
qu'elle est fondée, résolue en faveur du demandeur par la Partie dont les autorités ont
effectué l'opération, conformément au droit interne de cette Partie et d'une manière conforme
au droit international. Ni l'une ni l'autre Partie ne renonce aux droits qui lui appartiennent
en vertu du droit international de faire valoir un droit auprès de l'autre Partie par les
voies diplomatiques.
19. Dans tous les cas, l'État requis décide en toute indépendance de la suite à donner à
une demande d'autorisation d'arraisonnement et de fouille des navires de son pavillon ou
immatriculés par lui.
Volume 2348, I-42099
214
20. Les situations dont le présent Accord ne ferait pas état seront réglées conformément
au droit international.
21. Aucune disposition du présent Accord ne vise en rien à modifier les droits et privilèges
pertinents au cours d'une procédure judiciaire intentée en vertu du droit des États-
Unis d'Amérique, ni les droits et garanties pertinents dans toute procédure intentée en vertu
du droit colombien.
22. Aucune disposition du présent Accord n'a pour effet de porter atteinte à la position
de l'une ou l'autre Partie au regard du droit international de la mer.
23. Aux fins de la vérification du respect des dispositions du présent Accord, les Parties
se réunissent une fois par an; l'une ou l'autre Partie peut demander la tenue de consultations,
si elle l'estime nécessaire.
24. Les différends surgissant au sujet de l'interprétation ou de l'exécution du présent
Accord sont réglés par accord mutuel.
25. Le présent Accord entrera en vigueur à la date de sa signature par les deux Parties
et demeurera en vigueur indéfiniment, sauf à être dénoncé par l'une ou l'autre Partie moyennant
une notification écrite transmise par les voies diplomatiques. La dénonciation prendra
effet six (6) mois à compter de la date de la notification. L'expiration de l'Accord ne
modifie en rien la mise en oeuvre des dispositions pertinentes de l'Accord relatives à une
procédure administrative, des poursuites pénales ou une procédure judiciaire découlant
d'une opération d'arraisonnement et de fouille exécutée conformément à l'Accord avant
l'expiration.
En foi de quoi, les soussignés, à ce dûment autorités par leurs Gouvernements respectifs,
ont signé le présent Accord.
Fait à Santafé de Bogota, en double exemplaire, le 20 février 1997, dans les langues
espagnole et anglaise, chaque texte faisant également foi.
Pour le Gouvernement de la République de Colombie :
Pour le Gouvernement des États-Unis d'Amérique :
- 95 -
CARTES
35
C a r i b b e a n
Sea
COSTA
RICA PANAMA
HONDURAS
NICARAGUA
Little Corn I.
Great Corn I.
east Cays
ay
Gorda I.
Cocorocuma Is.
Cajones Is.
ay
Miskitos
Cays
Edinburgh
Reef
Islas de San
Bernardo
Punta
de
Perlas
Parism
San José
84°W 82°W 80°W 78°W 76°W 74°W
84°W 82°W 80°W 78°W 76°W 74°W
16°N
14°N
12°N
10°N
16°N
14°N
12°N
15°N
11°N
82°09’45.975”W
Note: 82°09’45.975”W of Greenwich
is equivalent to 84°30’00”W of Paris
0 25 50 75 100
0 50 100 150 200
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 12°N)
Prepared by: International Mapping
Coastal information sources:
NGA nautical charts: 24480, 24490, 26050, 26060, 26070, 28050, 28110, 28120, 28130, 28140, 28150.
Colombian nautical charts: 044, 045, 046, 201, 203, 204, 208, 211, 213, 215, 218, 416, 630, 631, 634,
supplemented with information collected by the Colombian Navy in 2008.
ISLANDS CLAIMED BY NICARAGUA
IN ITS 1900 NOTE WITH REGARD
TO THE LOUBET AWARD
Figure R-2.1, See full size Map Vol. II - page 92
Iles revendiquées par le Nicaragua dans
sa note de 1900 concernant
la sentence Loubet
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS84
(Echelle exacte à 12° N)
Figure R-2.1. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 92
.
- 35 -
Sources d'information côtière :
Cartes marines 24480, 24490, 26050, 26060, 26070, 28050, 28110, 28120, 28130, 28140 et
28150 de la NGA (National Geospatial-Intelligence Agency). Cartes marines
colombiennes 044, 045, 046, 201, 203, 204, 208, 211, 213, 215, 218, 416, 630, 631 et 634
complétées par des informations recueillies par la marine colombienne en 2008.
Carte établie par : International Mapping
Note : Le méridien de 82° 09' 45,975" de longitude
ouest de Greenwich équivaut au méridien de 84° 30'
00" de longitude ouest de Paris
- 96 -
99
Southern light tower
(14°09’18”N - 81°09’48”W)
Northern light tower
(14°28’57”N - 81°07’20”W)
QS9
QS7
QS6
QS13
QS12
QS11
QS28
QS25
QS18
QS14
QS46
QS44 QS43
QS54
QS51
QS50
QS49
QS48
QS8
QS5
QS3
QS53
QS52
QS47
QS45
QS42
QS41
QS39
QS38
QS37
QS36
QS35
QS33 QS34
QS32
QS31
QS30
QS29
QS26 QS27
QS24
QS20
QS21
QS17
QS15
QS10
81°20’W 81°10’W
81°20’W 81°10’W
14°30’N
14°20’N
14°10’N
14°30’N
14°20’N
14°10’N
10101010
20202020
30303030
30303030
30303030
Caribbean
Sea
Quitasueño
Nautical Miles
Kilometers
Source of bathymetric information: Colombian nautical chart 416.
Legend:
Islands
Low tide elevations
Drying fringing reefs
Light towers
QUITASUEÑO
Islands and Low Tide Elevations Identified
During Site Visit by Dr. Smith
0 1 2 3 4
0 2 4 6 8
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 14°20’N)
Prepared by: International Mapping
5
10
Figure R-3.1, See full size Map Vol. II - page 93
Iles et hauts-fonds découvrants recensés
lors de la visite sur place de M. Smith
3.1. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 93
Phare situé au sud
(14° 09' 18" N - 81° 09' 48" W)
Iles Hauts-fonds découvrants
Récifs frangeants
découvrants
Phares
Légende :
;
- 99 -
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 14° 20' N)
Phare situé au nord
(14° 28' 57" N - 81° 07' 20" W)
Source d'information bathymétrique : carte marine colombienne 416
Carte établie par : International Mapping
- 97 -
102
QS9
QS7
QS6
QS14
QS13
QS11 QS12
QS19
QS23
QS18
QS25
QS28
QS46
QS44 QS43
QS54
QS51
QS50
QS49
QS48
QS8
QS5
QS4
QS3
QS2
QS1
QS53
QS52
QS47
QS45
QS42
QS41
QS39
QS40
QS37
QS38
QS36
QS35 QS34
QS27
QS33
QS32 QS31
QS30
QS29
QS26
QS24
QS22
QS20
QS21
QS17
QS16 QS15
QS10
81°20’W 81°10’W 81°00’W
81°20’W 81°10’W 81°00’W
14°30’N
14°20’N
14°10’N
14°00’N
14°30’N
14°40’N
14°20’N
14°10’N
14°00’N
Quitasueño
3,577 sq. km.
12 M Territorial Sea
(measured from 54 identified features and the fringing reef)
Nautical Miles
Kilometers
Source of bathymetric information: Colombian nautical chart 416.
Legend:
Islands
Low tide elevations
Drying fringing reefs
Light towers
QUITASUEÑO
12 M Territorial Sea Limits
(Measured from all 54 identified features and the fringing reef)
0 2 4 6 8
0 5 10 15 20
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 14°N)
Prepared by: International Mapping
10
FFiigguurree RR--33..22., SPeoeu rfuulnle scizaret eMpalepi nVeolla.r gIIe u- rp, avgoeir 9v4ol. II, p. 94
Légende :
Iles
Hauts-fonds
découvrants
Phares
Récifs frangeants
découvrants
.
- 102 -
Limites des 12 M de mer territoriale
(mesurées à partir de toutes les 54 formations recensées
et du récif frangeant)
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 14° N)
Source d'information bathymétrique : carte marine colombienne 416
Carte établie par : International Mapping
Limites des 12 M de mer territoriale
(mesurées à partir de toutes les 54 formations recensées
et du récif frangeant)
3577 km²
- 98 -
􀀂􀀃􀀄􀀅􀀆􀀅􀀇􀀈􀀅
􀀉􀀊􀀋􀀊􀀍􀀃􀀅
􀀎􀀐􀀃􀀁􀀒􀀏
􀀓􀀔􀀏􀀁􀀕􀀏􀀋􀀃􀀌􀀃􀀖􀀅􀀖􀀃􀀊􀀑􀀁􀀗􀀆􀀏􀀅
􀀂􀀁􀀃􀀄􀀅􀀆􀀇􀀁􀀃􀀅􀀈􀀉􀀄􀀊􀀋􀀌􀀍􀀁􀀎􀀏􀀏􀀐
􀀂􀀃􀀄􀀅􀀆􀀇􀀁􀀁􀀁􀀈􀀉􀀊􀀋􀀌􀀍􀀎􀀏􀀐􀀑􀀏􀀒􀀐􀀌􀀍
􀀂􀀃􀀄􀀅􀀆􀀇􀀈􀀉
􀀓􀀉􀀔􀀊􀀕􀀈􀀖􀀗􀀔􀀓􀀘􀀁􀀁􀀊􀀂􀀙􀀚􀀛􀀓􀀂􀀊
􀀕􀀜􀀁􀀝􀀘􀀞􀀙􀀉􀀟􀀙􀀗􀀠􀀝􀀛􀀓􀀁􀀉􀀡􀀡􀀛􀀓􀀂
􀀈􀀗􀀢􀀁􀀉􀀡􀀁􀀖􀀝􀀂􀀁􀀊􀀂􀀗􀀁􀀞􀀛􀀚􀀛􀀊􀀛􀀉􀀔
􀀓􀀏􀀋􀀁􀀁􀀘􀀁􀀙􀀙􀀁􀀚􀀛􀀜􀀝􀀞􀀟􀀠􀀁􀀁􀀠􀀠􀀡􀀢􀀛􀀛
􀀣􀀅􀀤􀀁􀀁􀀘􀀙􀀙􀀁􀀁􀀚􀀛􀀜􀀝􀀞􀀟􀀠􀀁􀀁􀀠􀀥􀀠􀀛􀀡􀀥
􀀑􀀒􀀆􀀁􀀅􀀓􀀁􀀍􀀌􀀔􀀁􀀕􀀔􀀒
􀀌􀀏􀀅􀀑 􀀃􀀑200 M EEZ entitlement drawn
from Colombia’s mainland coast
Hypothetical 200 M EEZ entitlement
drawn from Nicaragua’s mainland coast
NICARAGUA’S MARITIME CLAIM DIVIDES AN
AREA WHERE IT HAS NO MARITIME ENTITLEMENT
Figure I from the Nicaraguan Memorial
FFiigguurree RR--44..11., PSoeuer fuunlel sciazrete Mplaepin Veolalr. gIeI u-r ,pvaogier v9o5l. II, p. 95
Figure 1 du mémoire du Nicaragua
La ligne revendiquée par le Nicaragua s'inscrit
dans une zone au sein de laquelle celui-ci ne peut
prétendre à aucun droit
Droit hypothétique à une ZEE de 200
milles généré par la côte continentale du
Nicaragua
Droit à une ZEE de 200 milles
généré par la côte continentale de
la Colombie
.
- 115 -
- 99 -
120
Lago
de
Nicaragua
C a r i b b e a n
Sea
PA C I F I C
OCEAN
Roatan I.
Bay Islands
Guanaja I.
Gorda I.
H O N D U R A S
C O L O M B I A
N I C A R A G U A
15°N 15°N
10°N
85°W 80°W 75°W
85°W 80°W 75°W
Nicaragua’s new extended Continental Shelf claim
26.8 M
36.2 M
69.5 M
80.6 M
Colombia’s 200 M Entitlements
NICARAGUA’S ENCROACHMENT ON
COLOMBIA’S 200 M ENTITLEMENTS
0 50 100 150 200
0 50 100 150 200 250 300
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 12°N)
Prepared by: International Mapping
Coastal information sources:
NGA nautical charts: 24460, 24470, 24480, 24490, 26050, 26060, 26070, 28050, 28110, 28120, 28130, 28140, 28150.
Colombian nautical charts: 044, 045, 046, 201, 203, 204, 208, 211, 213, 215, 218, 416, 630, 631, 634, supplemented
with information collected by the Colombian Navy in 2008.
Figure 3.10 from the Nicaraguan Reply
FFiigguurree RR--44..22., PSoeuer fuunlle sciazrete Mplaepin Veolal.r gIeI u-r ,pvaogier 9vo6l. II, p. 96
Figure 3.10 de la réplique du Nicaragua
Prétention nouvelle du Nicaragua tendant à un
plateau continental étendu
Empiètement du Nicaragua sur les droits auxquels peut
prétendre la Colombie dans une limite de 200 M
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 12° N)
Sources d'information côtière :
Cartes marines 24460, 24470, 24480, 24490, 26050, 26060, 26070, 28050, 28110, 28120, 28130,
28140 et 28150 de la NGA (National Geospatial-Intelligence Agency). Cartes marines colombiennes
044, 045, 046, 201, 203, 204, 208, 211, 213, 215, 218, 416, 630, 631 et 634 complétées par des
informations recueillies par la marine colombienne en 2008.
Carte établie par : International Mapping
- 120 -
- 100 -
123
C a r i b b e a n
Sea
Punta de San Bernardo
s
jes
Gorda I.
DOMINICAN
COLOMBIA
NICARAGUA
VENEZUELA
15°N
10°75°W
80°W 75°W
85°W
􀀔􀀒
N
DOMINICA
NI
53,483 sq. km.
Nicaragua’s New Claim
Nicaragua’s Initial Claim
NICARAGUA’S CLAIMS:
ONE MORE EXTREME THAN THE OTHER
FFiigguurree RR--44..33., SPoeuer fuunlle sciazret eMplaepin Veolal.r gIIe u-r p, vaogier 9v7ol. II, p. 97
Les prétentions du Nicaragua :
de plus en plus extrêmes
Prétention initiale du
Nicaragua
Prétention nouvelle du
Nicaragua
53 483 km²
- 123 -
Limites du plateau continental
(conformément à l'article 76)
Zone de chevauchement des marges
Ligne de division par parts égales
des zones de chevauchement des
marges
Ligne de division par parts
égales de la zone de
chevauchement des marges
Zone de chevauchement
des marges continentales
- 101 -
137
Jamaica’s 200 M reach
Panama’s 200 M reach
Golfo de
Venezuela
Lago de
Maracaibo
Lago
de
Nicaragua
C a r i b b e a n
Sea
Punta Gallínas
Cabo de La Vela
Península
de la Guajira
Cabo San
Juan de Guía
Punta de la Garita
Punta Canoas
Punta de San Bernardo
Punta Broqueles
Punta Arboletes
COSTA
RICA
PANAMA
HONDURAS
JAMAICA
COLOMBIA
NICARAGUA
VENEZUELA
gena
aballos
Puerto C
Prinzapolk
San José
15°N
10°N 10°N
15°N
80°W 75°W
80°W 75°W
85°W
Colombian Island’s 200 M reach
Colombia Mainland 200 M reach
0 50 100 150 200
0 50 100 150 200 250 300
Nautical Miles
Kilometers
200 M MARITIME ENTITLEMENTS
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 15°N)
Prepared by: International Mapping
FFigiguurereR R-4-.44..4,P Soeuer ufnuell csairztee pMleaipne Vloarlg. eIIu r-, pvaogirev 9o8l. II, p. 98
Limite des 200 M générés par les îles colombiennes
Limite des 200 M générés par la Jamaïque
Limite des 200 M générés par la côte
continentale de la Colombie
Limite des 200 M générés par le Panama
. Les zones maritimes de 200 M
se
chevauchent complètement dans les
Caraïbes occidentales
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 15° N)
Carte établie par : International Mapping
Mer des Caraïbes
- 137 -
- 102 -
138
180°
180°
120°E
120°E
60°E
60°E


60°W
60°W
120°W
120°W
180°
180°
60°N 60°N
30°N 30°N

30°S
60°S 60°S
Continental shelf areas beyond 200 nautical miles
200 nautical mile maritime zones www.unclosuk.org
Continental shelf areas identified in submissions to the UN,
as of 10th June 2009
Areas of continental shelf beyond 200 nautical miles identified in
submissions made by coastal states under Article 76 of the United
Nations Convention on the Law of the Sea (UNCLOS)1, as of 10th
June 2009.
The outer limits of the continental shelf areas identified in the
executive summaries of 51 submissions delivered to the Division of
Oceans and the Law of the Sea (DOALOS)2 at the UN as of 10th
June 2009 have been digitally compiled and are illustrated in red
on the accompanying map. The pale blue sections correspond to
areas within 200 nautical miles of States’ baselines – many of
which have been designated as Exclusive Economic Zones
(EEZs) under UNCLOS.
In addition to the full continental shelf submissions received by
DOALOS before 13th May 20093 (the deadline for 129 of the 158
States Parties to the Convention), and 1 further submission made
by Cuba on the 1st June, 42 additional sets of documentation were
received in the form of preliminary information indicative of the
potential outer limits of continental shelf invoking the special
arrangements for, in particular, developing coastal states intending
to make a submission but unable to meet the deadline4. Some of
these additional areas are less precisely constrained than those for
the full submissions, but summaries of these will be added to the
current map as soon as practical. All documents relating to these
cases are available at the DOALOS website.
The rationale behind all of the submissions lies in the provisions of
article 76 of UNCLOS, whereby coastal states demonstrating
natural prolongation of land territory as submarine areas of their
continental shelf can legally delineate these by outer limit points
calculated on the basis of combinations of geomorphologic and
geologic characteristics of the seafloor5.
Each of the cases submitted will be examined in the order that they
were deposited at the UN by the Commission on the Limits of the
Continental shelf (CLCS), a body set up under the Convention and
drawing on technical experts in marine geosciences from around
the world. Once each case has been assessed for compliance
with the provision of article 76, the CLCS will issue
recommendations regarding the outer limits of the shelf areas, and,
following coastal states acceptance of these recommendations,
these can be established by the coastal state as final and binding.
The areas of extended continental shelf currently cover a total of
approximately 23.8 million square kilometers. It is estimated that
areas identified in the preliminary information documentation to date
may cover a further area of several million square kilometers of
continental shelf beyond 200 nautical miles. These figures can be
compared with estimates of approximately 70 million square
kilometers of the world’s oceans lying within 200 nautical miles of
coastal states baselines.
Twenty-nine of the 158 coastal states who have ratified the
Convention have a submission deadline of ten years after their
ratification date, although some of these have already delivered
partial submissions, or preliminary indicative information, relating to
continental shelf areas pending formal submissions6. Of the 16
states which have yet to ratify the Convention, the USAis
undoubtedly that with the largest potential continental shelf under
article 76 of UNCLOS – but the full extent of this can only be
speculated upon, at this point.
Many parts of the extended continental shelf are included in more
than one submission, where neighbouring or adjacent States
consider that their seafloor conditions make them each equally
compliant with the criteria in UNCLOS used to define juridical
continental shelf areas. Some of these overlap areas have resulted
in the issuing of dispute notices to the UN, while others are the
subject of mutual non-objection agreements, and others still have
been resolved by the submission of joint cases, presented by two or
more coastal states7. These coordination initiatives will enable the
CLCS process to continue examining these cases, which would
otherwise be required to be halted, as The Commission has no
mandate to work on submissions where a dispute has been
recognized8.
Once the outer limit of the continental shelf has been established by
the coastal state, it can exercise its sovereign rights for the purpose
of exploring and exploiting its natural resources. These comprise
mineral resources and other non-living resources of the seabed
and subsoil, along with sedentary living organisms.
Footnotes:
*1 – www.un.org/Depts/los/convention_agreements/convention_overview_conventi…
*2 - www.un.org/Depts/los/index.htm
*3 – www.un.org/Depts/los/clcs_new/commission_submissions.htm
*4 - http://www.un.org/Depts/los/clcs_new/commission_preliminary.htm
*5 - http://www.un.org/Depts/los/convention_agreements/texts/unclos/unclos_e…
*6 – http://www.un.org/Depts/los/reference_files/status2008.pdf
*7 – For example: France, Ireland, Spain and the United Kingdom;
Mauritius and Seychelles; Federated States of Micronesia, Papua
New Guinea and the Solomon Islands; Malaysia and Vietnam;
France and South Africa.
*8 – Article 9 of Annex ll of The Convention (see footnote 1)
Gaps in the overlapping 200 M EEZ entitlements of
bordering States are present in the Gulf of Mexico
See enlargement
No gaps in overlapping 200 M EEZ entitlements
exist in the Western Caribbean Sea
Figure R-4.5
Figure R-4.5, See full size Map Vol. II - page 99
Zones de plateau continental recensées sur la base des demandes déposées auprès de l'ONU
à la date du 10 juin 2009
Le golfe du Mexique comporte des zones ne se trouvant pas
dans la limite des 200 milles marins d'au moins un Etat riverain
Figure R-4.5. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 99
Voir agrandissement
Les Caraïbes occidentales ne comportent aucune zone ne se
trouvant pas dans la limite des 200 milles marins d'au moins un
Etat riverain
Zones de plateau continental situées au-delà de la limite des 200 milles marins
Zones maritimes correspondant à la limite des 200 milles marins
Zones de plateau continental s'étendant au-delà de la limite des 200 milles marins recensées dans les
demandes soumises par les Etats côtiers en vertu de l'article 76 de la convention des Nations Unies sur le
droit de la mer (CNUDM)1 à la date du 10 juin 2009.
Les limites extérieures des zones de plateau continental, telles qu'exposées dans les résumés analytiques
des 51 demandes soumises à la division des affaires maritimes et du droit de la mer de l'ONU2 à la date du
10 juin 2009, ont fait l'objet d'un traitement numérique et figurent en rouge sur la carte. Les sections en
bleu pale correspondent aux zones situées à l'intérieur de la limite des 200 milles marins établie à partir des
lignes de base des Etats dont beaucoup ont été déclarées «zones économiques exclusives (ZEE)» en vertu
de la CNUDM.
Outre les demandes relatives aux limites des plateaux continentaux déposées avant le 13 mai 20093 (délai
fixé pour 129 des 158 Etats parties à la convention) et une demande supplémentaire présentée par Cuba le
1er juin, la division des affaires maritimes et du droit de la mer a reçu 42 dossiers supplémentaires sous la
forme d'informations préliminaires indicatives sur les limites extérieures possibles du plateau continental
déposées en vertu des dispositions spéciales réservées, en particulier, aux Etats côtiers en développement
qui entendent présenter une demande mais ne sont pas en mesure de respecter le délai imparti4. Certaines
des zones additionnelles ainsi envisagées sont définies avec moins de précision que dans les demandes
définitives, dont les résumés seront joints dès que possible à la carte actuellement en vigueur. Tous les
documents y relatifs sont disponibles sur le site Internet de la division des affaires maritimes et du droit de
la mer.
Les éléments présentés à l'appui de l'ensemble des demandes suivent les prescriptions de
l'article 76 de la CNUDM, selon lesquelles les Etats côtiers dont le territoire terrestre est
naturellement prolongé par les formations sous-marines du plateau continental peuvent
fixer les limites juridiques de ce dernier par des points marquant le rebord externe de la
marge continentale, calculés en tenant compte des caractéristiques géomorphologiques
et géologiques du fond marin5.
La commission des limites du plateau continental (CLPC), instance établie en vertu de
la convention et mettant à profit les compétences d'experts en géosciences marines du
monde entier, examine chacune des demandes soumises suivant l'ordre dans lequel
celles-ci ont été déposées à l'ONU. Après avoir vérifié la conformité de chaque
demande aux dispositions de l'article 76, la CLPC émet des recommandations sur les
limites extérieures des formations composant le plateau ; une fois ces recommandations
entérinées par les Etats côtiers, ceux-ci peuvent déclarer ces limites définitives et
obligatoires. Les zones de plateau continental étendu couvrent actuellement une surface
totale approximative de 23,8 millions de kilomètres carrés. D'après les prévisions, les
zones recensées sur la base des informations préliminaires soumises à ce jour pourraient
couvrir encore plusieurs millions de kilomètres carrés de plateau continental au-delà de
la limite des 200 milles marins. Ces chiffres sont à comparer avec, pour l'ensemble des
mers et océans, les quelque 70 millions de kilomètres carrés que l'on estime situés dans
la limite des 200 milles marins mesurés à partir des lignes de base des Etats côtiers.
Vingt-neuf des 158 Etats côtiers qui ont ratifié la convention disposent d'un délai
de dix ans pour soumettre leurs demandes à compter de la date de ratification,
bien que certains d'entre eux aient déjà déposé des demandes partielles, ou des
informations préliminaires indicatives, sur leur zone de plateau continental en
attendant de présenter une demandes officielle6. Sur les 16 Etats devant encore
ratifier la convention, les Etats-Unis d'Amérique disposeraient incontestablement
du plus grand plateau continental en vertu de l'article 76 de la CNUDM, dont
l'étendue totale ne peut à ce stade qu'être estimée.
Nombreuses sont les parties de plateau continental étendu concernées par
plusieurs demandes, lorsque des Etats limitrophes ou adjacents considèrent que
les particularités de leurs fonds marins répondent aux critères juridiques énoncés
par la CNUDM pour la définition des zones de plateau continental. Certaines de
ces zones de chevauchement ont conduit à la notification de différends à l'ONU,
alors que d'autres font l'objet d'accords réciproques de non-objection, et que
d'autres cas de chevauchement intéressant deux ou plusieurs Etats côtiers ont été
résolus par la présentation de demandes conjointes7. Ces efforts de coordination
permettront à la CLPC de poursuivre l'examen de ces dossiers, examen qui
devrait autrement être interrompu, étant donné que la commission ne saurait
connaître de demandes faisant l'objet d'un différend8.
Dès lors que la limite extérieure du plateau continental a été établie par un Etat côtier, celuici
peut exercer ses droits souverains aux fins de l'exploration et de l'exploitation de ses
ressources naturelles, lesquelles comprennent les ressources minérales et d'autres ressources
non biologiques des fonds marins et du sous-sol ainsi que les organismes vivants sédentaires.
Notes de bas de page
1http://www.un.org/Depts/los/agreements/convention_overview_convention.h…
2 http://www.un.org/Depts/los/index.htm
3 www.un.org/Depts/los/clcs_new/commission_submissions.htm
4 http://www.un.org/Depts/los/clcs_new/commission_preliminary.htm
5 http://www.un.org/Depts/los/convention_agreements/texts/unclos/unclos_f…
6 http://www.un.org/Depts/los/reference_files/status2008.pdf
7 Par exemple : la France, l'Irlande, l'Espagne et le Royaume-Uni ; Maurice et les
Seychelles ; les Etats fédérés de Micronésie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les Iles
Salomon ; la Malaisie et le Viet Nam ; la France et l'Afrique du Sud.
8 Article 9 de l'annexe II de la convention (voir note n° 1)
- 138 -
- 103 -
151
JAPAN’S EXTENDED CONTINENTAL SHELF CLAIM
IN THE SOUTHERN KYUSHU-PALAU RIDGE REGION
FFiigguurree RR--44..66., PSoeuer fuunlel sciazrete Mplaepin Veolalr. gIeI u-r ,pvaogier v1o0l0. II, p. 100
Revendication par le Japon d'un plateau
continental étendu dans la région de la dorsale
méridionale de Kyushu-Palau
.
- 151 -
Ile d'Oki-no-Tori Shima
Limite des 200 M à partir des lignes de base de la mer territoriale d'autres Etats
- 104 -
Figure R-4.7. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 101
Revendication par la France d'un plateau continental
étendu en Nouvelle-Calédonie, dans les régions de la
Ride des Loyauté et de la Ride de Lord Howe
- 152 -
- 105 -
154
NEW ZEALAND’S EXTENDED CONTINENTAL SHELF CLAIM DOES NOT
TRESPASS INTO THE 200 M EEZ ENTITLEMENTS OF NEIGHBORING STATES
Figure R-4.8, See full size Map Vol. II - page 102
SRI LANKA’S EXTENDED CONTINENTAL SHELF CLAIM DOES NOT
TRESPASS INTO THE 200 M EEZ ENTITLEMENTS OF NEIGHBORING STATES
Fi R 4 9 Figure R-4.9, See full size Map Vol. II - page 103
La revendication par la Nouvelle-Zélande d'un plateau continental
étendu n'empiète pas sur les droits des Etats voisins à une ZEE de 200 M
La revendication par le Sri Lanka d'un plateau continental étendu
n'empiète pas sur les droits des Etats voisins à une ZEE de 200 M
4.8. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 102 Figure R-4.9. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 103
- 154 -
Ligne des 200 M
Frontière fixée par le traité conclu en 2004 entre
la Nouvelle-Zélande et l'Australie
Limites extérieures du plateau continental étendu
de la Nouvelle-Zélande
Profondeur/altitude (m)
Isobathe de 2500 m
Ligne des 200 M du Sri Lanka
Lignes des 200 M d'autres pays
Frontière maritime convenue en 1974 et en 1976 entre le Sri Lanka et l'Inde
Lignes droites reliant des points fixes
Points fixes
Carte établie par l'Office hydrographique national du Sri Lanka
- 106 -
155
􀀃
􀀃
were expressly limited to areas lying beyond 200 nautical miles
from the baselines of each State as is evident from the map
reproduced as Figure R-4.10.331
4.68.􀀃 In the Gulf of Mexico, Mexico has identified two
polygon shaped areas in which it could claim outer continental
shelf rights. These can be seen on the inset to Figure R-4.5
above. Mexico’s submission to the Commission has initially
been limited to the Western Polygon where it has a delimitation
agreement with the United States. With respect to the Eastern
􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃􀀃
331 Available at:
http://www.un.org/Depts/los/clcs_new/submissions_files/frgbires06/joint…
bmission_executive_summary_english.pdf (last visited 5 June 2010).
FRANCE, UNITED KINGDOM, SPAIN, & IRELAND’S
EXTENDED CONTINENTAL SHELF CLAIM IN THE
CELTIC SEA & BAY OF BISCAY AREA
Revendication par la France, le Royaume-Uni,
l'Espagne et l'Irlande d'un plateau continental
étendu dans la zone de la mer Celtique et du
golfe de Gascogne
Figure R-4.10. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 104
.
- 155 -
PTC 1
PTC 8
Région sur laquelle porte la
demande conjointe
200 M de ZEE
350 M
Points retenus sur le pied du talus
Epaisseur des roches sédimentaires 1%
- 107 -
172
Serrana Cay
Alburquerque Cays
North Cay
Tourist sail boats
Fringing Reef
South Cay
FFiigguurree RR--55..11aa., SPeoeu rfuunlle scizaret eMpalepi nVeolla.r gIIe u- rp, avgoeir 1v0o5l. II, p. 105
Récif frangeant
Voiliers de tourisme
Cayes d'Alburquerque
Caye de Serrana
.
- 172 -
- 108 -
174
Roncador Cay
East-Southeast Cays
Middle Cay
Middle Cay’s Helipad and Radio Tower
East Cay
Military Installation
FFiigguurree RR--55..11bb., P Soeuer fuunlel csaizrtee Mpleaipn eVloalr.g IeIu -r, pvaogire v1o0l.6II, p. 106.
Cayes de l'Est-Sud-Est
L'hélistation et la tour de radiodiffusion sur Middle Cay
Caye de Roncador
Installation militaire
.
- 174 -
- 109 -
176
Bajo Nuevo Cay
Serranilla Cay
Light Tower
Lighthouse
Colombian Marine Infantry
Figure R-5.1c, See full size Map Vol. II - page 107
Caye de Serranilla Fusiliers de la marine colombienne
Phare
Phare
Caye de Bajo Nuevo
Figure R-5.1c.
.
- 176 -
- 110 -
169
San Andrés
San Andrés
FFiigguurreeR R--55.1.1dd. ,P Souere ufnuellc sairztee pMleainpe Vloarlg. eIuI r-, pvoaigrev 1o0l.8II, p. 108
.
- 169 -
- 111 -
170
Providencia
San Andrés
FFiigguurree RR--55.1.1ee. ,P Souere ufnuellc sairztee pMleainpe Vlaorlg. eIuI r-, pvoaigrev 1o0l.9II, p. 109
.
- 170 -
- 112 -
179
QUITASUEÑO CAY
Landsat V Image
Prepared by: International Mapping
Figure R-5.2, See full size Map Vol. II - page 110
Caye de Quitasueño
Image Landsat V
Etablie par International Mapping
Figure R-5.2. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 110
.
- 179 -
- 113 -
180
Golfo de
Venezuela
Lago de
Maracaibo
Lago
de
Nicaragua
C a r i b b e a n
Sea
Punta Gallínas
Cabo de La Vela
Península
de la Guajira
Cabo San
Juan de Guía
Punta de la Garita
Punta Canoas
Punta de San Bernardo
Punta Broqueles
Punta Arboletes
Swan Islands
es
I.
ay
t Cays
Gorda I.
Cay
Miskitos
Cays
le
Ba
COSTA
RICA
PANAMA
HONDURAS
JAMAICA
DOMINICAN
REPUBLIC
HAITI
COLOMBIA
NICARAGUA
VENEZUELA
gena
aballos
Puerto C
Prinzapolk
San José
15°N
10°N 10°N
15°N
80°W 75°W
80°W 75°W
85°W
200 M limit measured from
Colombia’s Islands 0 50 100 150 200
0 50 100 150 200 250 300
Kilometers
200 M MARITIME ENTITLEMENTS
OF COLOMBIA’S ISLANDS
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 15°N)
Prepared by: International Mapping
Figure R-5.3, See full size Map Vol. II - page 111
Zone de 200 M générée par l'effet combiné
des îles colombiennes
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 15° N)
Figure R-5.3. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 111
.
- 180 -
Carte établie par : International Mapping
Limite des 200 M mesurée à
partir des îles de la Colombie
- 114 -
185
Punta de
Perlas
Little Corn I.
Great Corn I.
Cays
Man of War
Cays
alina I.
.
theast Cays
A erque Cays
Gorda I.
Cocorocuma Is.
Cajones Is.
Ned Thomas Cay
Muerta Cay
Edinburgh Reef
Miskitos Cays
Low Cay
HONDURAS
NICARAGUA
Laguna de
Bismuna
P
Cab
Wouh
M
Barra de Caratasca
83°W
83°W 82°W 81°W
16°N
14°N
13°N
12°N
14°N
13°N
12°N
15°N
12 M Territorial Sea
12 M Territorial Sea
RELEVANT AREA BETWEEN THE SAN ANDRÉS
ARCHIPELAGO AND NICARAGUA
0 25 50 75
0 50 100 150
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 14°N)
Prepared by: International Mapping
Coastal information sources:
NGA nautical charts: 28050, 28110, 28120, 28130, 28140, 28150.
Colombian nautical charts: 044, 045, 046, 201, 203, 204, 208, 211, 213, 215, 218, 416, 630, 631, 634,
supplemented with information collected by the Colombian Navy in 2008.
Figure R-5.4, See full size Map Vol. II - page 112
Zone pertinente entre l'archipel de San Andrés
et le Nicaragua
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 14° N)
5.4. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 112
.
- 185 -
Sources d'information côtière :
Cartes marines 28050, 28110, 28120, 28130, 28140 et 28150 de la NGA (National Geospatial-Intelligence
Agency). Cartes marines colombiennes 044, 045, 046, 201, 203, 204, 208, 211, 213, 215, 218, 416, 630,
631 et 634 complétées par des informations recueillies par la marine colombienne en 2008.
Carte établie par : International Mapping
Mer territoriale de 12 M
Mer territoriale de 12 M
- 115 -
188
Laguna
de
Bismuna
Bahía de
San Juan
del Norte
Caribbean
Sea
COSTA
RICA
PANAMA
HONDURAS
NICARAGUA
ast
Gorda I.
Cajones Is.
ay
Miskitos
Cays
Edinburgh
Reef
Punta
de
Perlas
82°W 80°W
84°W 82°W 80°W
16°N
14°N
12°N
10°N
16°N
14°N
12°N
10°N
2
3 4
5
6
8 7
9
10
JOINT
REGIME
AREA
(Colombia / Jamaica)
2
1
Costa Rica
Panama
1928 / 1930 Treaty Line
M L
Colombia
Panama
A
B
Colombia
C.R.
1 2
3
4
5
6
Honduras
Colombia
Hon
Nic
REGIM
ARE
12 M Territorial Sea
12 M Territorial Sea
Figure R-5.5
CENTRAL PORTION OF THE
WESTERN CARIBBEAN SEA
0 25 50 75 100
0 50 100 150 200
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 12°N)
Prepared by: International Mapping
Coastal information sources:
NGA nautical charts: 24480, 24490, 26050, 26060, 26070, 28050, 28110, 28120, 28130, 28140, 28150.
Colombian nautical charts: 044, 045, 046, 201, 203, 204, 208, 211, 213, 215, 218, 416, 630, 631, 634,
supplemented with information collected by the Colombian Navy in 2008.
Figure R-5.5, See full size Map Vol. II - page 113
Partie centrale des Caraïbes occidentales
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 12° N)
Figure R-5.5. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 113
.
- 189 -
Sources d'information côtière :
Cartes marines 24480, 24490, 26050, 26060, 26070, 28050, 28110, 28120, 28130,
28140 et 28150 de la NGA (National Geospatial-Intelligence Agency). Cartes marines
colombiennes 044, 045, 046, 201, 203, 204, 208, 211, 213, 215, 218, 416, 630, 631 et
634 complétées par des informations recueillies par la marine colombienne en 2008.
Carte établie par : International Mapping
Mer territoriale de 12 M
Mer territoriale de 12 M
Zone de régime
commun
(Colombie/
Jamaïque)
- 116 -
203
13°E 15°E
13°E 15°E
35°N 35°N
33°N 33°N
Ras Zarruq
Delimara
Point
Benghisa
Point
Ras il-Wardija
Ras Tajura
Gozo I.
Linosa I.
Filfla I.
Lampedusa I.
(ITALY)
Mediterranean
Sea
LIBYA
MALTA
Tripoli
Al Khums
Equidistance Line
1 2 3
4 5
6 7 8 9 10
11
MALTA
LIBYA
Mercator Projection
WGS-84 Datum
LIBYA - MALTA
ICJ CONTINENTAL SHELF
BOUNDARY JUDGMENT: 1985
Prepared by: International Mapping
0 20 40 60
0 40
Nautical Miles
Kilometers
80 120
Figure R-6.1, See full size Map Vol. II - page 114
Libye - Malte
Délimitation du plateau continental
Arrêt rendu par la CIJ en 1985
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
Figure R-6.1. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 114
.
- 203 -
Carte établie par : International Mapping
Ligne d'équidistance
- 117 -
206
C B
D
L
J
K
I
GREENLAND
(DENMARK)
JAN MAYEN
(NORWAY)
Shannon I.
Kolbeinsey I.
ICELAND
Gre e n l a n d
Sea
Norwegian
Sea
Denmark Strait
S c o r e s b y Sund
75°N
70°N
75°N
70°N
20°W 0°
20°W 10°W 0°
65°N
ZONE 3
ZONE 2
ZONE 1
DENMARK
NORWAY
H
A
E
F
M
G
N
O
Equidistance Line
0 50 100 150
0 100 200 300
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
WGS-84 Datum
ICJ CONTINENTAL SHELF
BOUNDARY JUDGMENT: 1993
200
Prepared by: International Mapping
Figure R-6.2, See full size Map Vol. II - page 115
Groenland - Jan Mayen
Délimitation du plateau continental
Arrêt rendu par la CIJ en 1993
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
Figure R-6.1. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 115
.
- 206 -
Carte établie par : International Mapping
Ligne d'équidistance
- 118 -
220
11°N
Golfo de
los Mosquitos
Laguna
de
Bismuna
C a r i b b e a n
Sea
COSTA
RICA
PANAMA
HONDURAS
NICARAGUA nc I.
east Cays
S
ay
Gorda I.
Cocorocuma Is.
Cajones Is.
Reef
Puerto
Prinzapolk
Wo
82°W 80°W
84°W 82°W 81°W
80°W
81°W
83°W
16°N 16°N
14°N
13°N
15°N
12°N
14°N
15°N
12°N
11°N
13°N
10°N
9°N
The Median Line
12 M Territorial Sea
Miskitos
Cays
Ned Thomas
Cay
Muerto Cay
Roca
Tyra
THE MEDIAN
0 25 50 75 100
0 50 100 150 200
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 12°N)
Prepared by: International Mapping
I.
Figure R-6.3, See full size Map Vol. II - page 116
Ligne médiane
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 12° N)
Figure R-6.3. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 116
Ligne médiane
.
- 220 -
Carte établie par : International Mapping
Mer territoriale de 12 M
- 119 -
230
C a r i b b e a n
Sea
COSTA RICA
PANAMA
HONDURAS
NICARAGUA
Little Co
Great Corn
a lina I.
nc I.
east Cays
ay
Gorda I.
Cocorocuma Is.
Cajones Is.
Miskitos
Cays
Edinburgh
Reef
Puerto
Prinzapolk
Wo
80°W
84°W 82°W 80°W
16°N
14°N
12°N
10°N
14°N
12°N
10°N
The Median Line (Nicaraguan mainland - Archipelago)
12 M Territorial Sea
The Median Line (Nicaraguan islands - Archipelago)
81°W
81°W
83°W
13°N
15°N
11°N
15°N
16°N
11°N
13°N
9°N
Figure R-6.4
EDIAN LINE IF NICARAGUA’S
SLANDS ARE
0 25 50 75 100
0 50 100 150 200
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 12°N)
Prepared by: International Mapping
FigFuigreurRe- R6.-46..P4o, uSreuen feuclla rstiezpel eMinaepl aVrogle.u IrI, v- opiargveo l1.1II7, p. 117
Ligne médiane (entre la côte continentale nicaraguayenne et l'archipel)
Ligne médiane (entre les îles nicaraguayennes et l'archipel)
Tracé d'une ligne médiane ne tenant pas
compte des îles nicaraguayennes
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 12° N)
.
- 230 -
Carte établie par : International Mapping
Mer territoriale de 12 M
- 120 -
239
C a r i b b e a n
Sea
PA C I F I C
OCEAN
y
Cays
Gorda I.
Cajones Is.
y
Miskitos
Cays
Edinburgh
Reef
HONDURAS
PANAMA
COLOMBIA
NICARAGU A
COSTA
RICA
10°N
15°N 15°N
10°N
80°W
80°W
12 M Territorial Sea
24 M Contiguous Zone
Figure R-7.1
LANDS
IN THE SAN HIPELA
0 50 100 150 200
0 50 100 150 200 250 300
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 12°N)
Prepared by: International Mapping
Coastal information sources: NGA nautical charts: 24460, 24470, 24480, 24490, 26050, 26060, 26070, 28050, 28110, 28120, 28130,
28140, 28150. Colombian nautical charts: 044, 045, 046, 201, 203, 204, 208, 211, 213, 215, 218, 416, 630, 631, 634, supplemented
with information collected by the Colombian Navy in 2008.
Figure R-7.1, See full size Map Vol. II - page 118
Proximité entre les îles de l'archipel de
San Andrés
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 12° N)
Figure R-7.1. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 118
Zone contiguë de 24 M
Mer territoriale de 12 M
.
- 239 -
Sources d'information côtière :
Cartes marines 24460, 24470, 24480, 24490, 26050, 26060, 26070, 28050, 28110, 28120, 28130, 28140 et 28150 de la
NGA (National Geospatial-Intelligence Agency). Cartes marines colombiennes 044, 045, 046, 201, 203, 204, 208, 211,
213, 215, 218, 416, 630, 631 et 634 complétées par des informations recueillies par la marine colombienne en 2008.
Carte établie par : International Mapping
- 121 -
245
Italian
Claims
Italian
Claims
13°E 15°E
13°E 15°E
35°N 35°N
33°N 33°N
Ras Zarruq
Delimara
Point
Benghisa
Point
Ras il-Wardija
Ras Tajura
Gozo I.
Linosa I.
Filfla I.
Lampedusa I.
(ITALY)
Mediterranean
Sea
LIBYA
MALTA
Tripoli
Al Khums
1 2 3
4 5
6 7 8 9 10
11
MALTA
LIBYA
0 20 40 60
0 40
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
WGS-84 Datum
LIBYA - MALTA
ICJ JUDGMENT: 1985
80 120
Prepared by: International Mapping
Figure R-7.2, See full size Map Vol. II - page 119
Libye - Malte
Arrêt rendu par la CIJ en 1985
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
Figure R-7.2. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 119
Revendications
de l'Italie
.
- 245 -
Carte établie par : International Mapping
Revendications
de l'Italie
- 122 -
249
9
A
B
C
D
E
F
G
H
I J
Q R
S
K
P
L O
M
N
FRANCE
CANADA
FRENCH CORRIDOR
Great
Miquelon
Brunet I.
Langade I.
Burin Peninsula
Avalon
Peninsula
Placentia Bay
Hermitage Bay
St.
Marys
Bay
Fortune Bay
ATLANTIC
OCEAN
Newfoundland
St. Pierre
Miquelon
(CANADA)
(FRANCE)
(FRANCE)
54°W
56°W 54°W
58°W
58°W
46°N 46°N
44°N 44°N
0 25 50
0 50 100 150
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
WGS-84 Datum
ARBITRATION AWARD: 1992
75
Prepared by: International Mapping
B
A
C
D
E
F
G
H
I J
Q
R
S 1
9
P
K
O
L
M N
FRANCE
CANADA
Cape Race
Cape Canso
Cape
Breton
Island
ATLANTIC
OCEAN
Cabot Strait
Gulf of
St. Lawrence
St. Pierre
and Miquelon
Newfoundland
Nova Scotia
(CANADA)
(FRANCE)
(CANADA)
47°N
45°N
47°N
59°W 56°W 53°W
59°W 56°W 53°W
Relevant Area
Relevant Coasts
0 25 50 100
0 50 100 150
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
WGS-84 Datum
ARBITRATION AWARD: 1992
75
200
Prepared by: International Mapping
Figure R-7.3
Figure R-7.3, See full size Map Vol. II - page 120
Canada - France
Sentence arbitrale rendue en 1992
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
7.3. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 120
Corridor français
.
- 249 -
Carte établie par : International Mapping
Canada - France
Sentence arbitrale rendue en 1992
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
Carte établie par : International Mapping
- 123 -
256
19
18
17 16
15 14
13
12
11
10
9
8 7
6
5 4
3 2
1
T
INDIA
MALDIVES
on
Laccadive I.
Minicoy I.
Addu Atoll
Suvadiva Atoll
Haddummati Atoll
Male Atoll
Fadiffolu Atoll
Miladummadulu
Atoll
Tiladummati
Atoll
Ihavandiffulu Atoll
Suheli Par I.
Enciam I.
Kota I.
Adunda I.
Cape
Comorin
Chagos-Laccadive Plateau
One and Half Degree Channel
Eight Degree Channel
Gulf of
Mannar
Nine Degree Channel
INDIAN
OCEAN
INDIA
MALDIVES
SRI LANKA
80°E
80°E
70°E
70°E
10°N 10°N
0° 0°
Mercator Projection
WGS-84 Datum
INDIA - MALDIVES
BOUNDARY AGREEMENT: 1978
Prepared by: International Mapping
0 50 100 150
Nautical Miles
200 250
0 100 200 300
Kilometers
400 500
Figure R-7.4, See also in Vol. II - page 121
Inde -- Maldives
Accord de délimitation de 1978
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
Figure R-7.4. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 121
. - 256 -
Carte établie par : International Mapping
- 124 -
258
R1
R2
R3
R4
R5
R6
R7
R10
R12
R13
R14
R15
R16
R17
R19
R20
R21 R22
R8
R9
R11
R18 FRANCE
AUSTRALIA
Lord Howe I.
Middleton Reef
Norfolk I.
Walpole I.
(FRANCE)
Matthew I. Hunter I.
New Caledonia
(FRANCE)
(AUSTRALIA)
(AUSTRALIA)
(AUSTRALIA)
Coral Sea
PACIFIC
OCEAN
AUSTRALIA
VANUATU
150°E 160°E 170°E
150°E 160°E 170°E
20°S
30°S
20°S
30°S
(Both claimed by
France and Vanuatu)
0 50 100
0 100 200 300
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
WGS-84 Datum
BOUN
Prepared by: International Mapping
Figure R-7.5, See also in Vol. II - page 121
Australie - France
Accord de délimitation de 1983
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
Figure R-7.5. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 121
- 258 -
Carte établie par : International Mapping
(Toutes deux revendiquées
par la France et le Vanuatu)
- 125 -
260
95°E 100°E
95°E 100°E
10°N 10°N
5°N
Andaman
Sea
INDIAN
OCEAN
Chowra I.
Pulau Rondo
Little Nicobar I.
Car Nicobar I.
Great Nicobar I.
Kabra I.
Tillanchong I.
Isle of Man
Bompoka I.
Simlan I.
NICOBAR
ISLANDS
(THAILAND) THAILAND
(INDIA)
INDONESIA
BURMA
MALAYSIA
THAILAND
INDIA
1
2
3
4
5
6
7
Mercator Projection
WGS-84 Datum
INDIA THAILAND
BOUNDARY AGREEMENT:
1978
Prepared by: International Mapping
0 25 50 75
Nautical Miles
100 125 150
0 50 100 150
Kilometers
200 250 300
Figure R-7.6, See also in Vol. II - page 122
Inde - Thaïlande
Accord de délimitation de 1978
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
Figure R-7.6. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 122.
. - 260 -
Carte établie par : International Mapping
- 126 -
262
2°E 4°E 6°E 8°E
6°E 8°E 10°E 12°E
10°E 12°E

2°N
4°N

2°N
4°N
6°N
Equator
1
4
5
6
7
2
3
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
1
2
5
4
3
2
1
Calabar R.
Príncipe
São Tomé
Annobón
Bioko
Bight
of
Benin
Gulf
of
Guinea
São Tomé
Malabo
SÃO TOMÉ & PRÍNCIPE
EQUATORIAL GUINEA
EQUATORIAL GUINEA
SÃO TOMÉ & PRÍNCIPE
SÃO TOMÉ & PRÍNCIPE
GABON
NIGERIA
SÃO TOMÉ
&
PRÍNCIPE
EQUATORIAL
GUINEA
GABON
CAMEROON
(EQUATORIAL
GUINEA)
(EQUATORIAL
GUINEA)
0 50 100 150
0 100 200 300
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
WGS-84 Datum
UNDARY AGREEMENTS
Prepared by: International Mapping
Figure R-7.7, See also in Vol. II - page 122
Sao Tomé-et-Principe
Accord de délimitation de 1999 avec la
Guinée équatoriale
Accord de délimitation de 2001 avec le
Gabon
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
Figure R-7.7. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 122
. - 262 -
Carte établie par : International Mapping
- 127 -
264
MAURITANIA
SENEGAL
THE
GAMBIA
CAPE VERDE
Santo Antão
São Vicente
Sal
Boa Vista
Cap
Vert
Maio
Santiago
Fogo
Brava
Santa Luzia
São Nicolau
ATLANTIC
OCEAN
G
F
E
D
C
B
A
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
V
X
Y
Z
CAPE VERDE
SENEGAL
CAPE VERDE
MAURITANIA
16°N
18°N
20°N
14°N
16°N
18°N
14°N
26°W 24°W 22°W 20°W 18°W 16°W
26°W 24°W 22°W 20°W 18°W 16°W
Equidistance Line
0 50 100 150
0 100 200 300
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
WGS-84 Datum
CAPE VERDE - SENEGAL: 1993
BOUNDARY AGREEMENTS
Prepared by: International Mapping
Fi R 7 8
Figure R-7.8, See also in Vol. II - page 123
Cap-Vert - Mauritanie : accord de délimitation de
2003
Cap-Vert - Sénégal : accord de délimitation de 1993
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
Figure R-7.8. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 123
. - 264 -
Carte établie par : International Mapping
Ligne d'équidistance
- 128 -
266
1
C.P.
1
2
2
3
3
4
9
10
8
7
6
5
4
5
6 7
8
Malacca
Port Dickson
Strait of Malacca
South
C h i n a
Sea
MALAYSIA
INDONESIA
“Gray Area”
S u m a t r a
Pulau
Rupat
Pulau
Perak
Pulau
Pinang
Pulau
Pangkur
Pulau-Pulau
Aruah
Pulau
Jarak
MALAYSIA
INDONESIA
SINGAPORE
104°E
104°E
102°E
98°E 100°E 102°E
4°N 4°N
2°N
Continental shelf boundary
Territorial sea boundary
0 75
0 50 100 150
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
WGS-84 Datum
INDONESIA - MALAYSIA
(Strait of Malacca Area)
NTINENTAL SHELF AGREEMENT:
1969
Prepared by: International Mapping
Great
Inagua
Island
(BAHAMAS)
TURKS & CAICOS ISLANDS (U.K.) Caicos Islands
Grand Turk Island
Turks Islands
ATLANTIC
OCEAN
HAITI
DOMINICAN
REPUBLIC
1 2
3
5
4
19°N
73°W 72°W 71°W 70°W 68°W 67°W
73°W 72°W 71°W 70°W 69°W 68°W 67°W
20°N
21°N
22°N
23°N
19°N
20°N
21°N
22°N
23°N
UNITED KINGDOM
DOMINICAN REPUBLIC
Mercator Projection
WGS-84 Datum
NICAN REPUBLIC - UNITED KINGDOM
OUNDARY AGREEMENT: 1996
Prepared by: International Mapping
50 75
100 150
Nautical Miles
Kilometers
100
200 250
Figure R-7.10, See full size Map Vol. II - page 124
Figure R-7.9, See full size Map Vol. II - page 123
République dominicaine - Royaume-Uni
Accord de délimitation de Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
Indonésie Malaisie
Accord de 1969 sur le plateau continental
(détroit de Malacca)
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
Figure R-7.9. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 123
Figure R-7.10. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 124
.
- 266 -
Carte établie par : International Mapping
Carte établie par : International Mapping
«Zone grise»
Limite de la mer territoriale
Limite du plateau continental
- 129 -
284
C a r i b b e a n
Sea
PANAMA
HONDURAS
NICARAGUA
COSTA
RICA
orn I.
rn I.
nt
in I.
ci .
east Cays
Cay
Gorda I.
Cocorocuma Is.
Cajones Is.
er
Miskitos
Cays
Edinburgh Reef
Ned Thomas
Cay
Low
Cay
Muerto Cay
Tyra
Puerto
Prinzapolk
Wo
80°W
84°W 83°W 82°W
82°W 81°W
81°W 80°W
16°N
14°N
13°N
15°N
12°N
11°N
14°N
15°N
16°N
12°N
13°N
10°N
9°N
11°N
The Median Line
82° W
12 M Territorial Sea
Figure R-8.1
ARISON OF TH
TO 82° W LON
0 25 50 75 100
0 50 100 150 200
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 12°N)
Prepared by: International Mapping
Figure R-8.1, See full size Map Vol. II - page 125
Comparaison entre la ligne médiane et le
méridien de 82° de longitude ouest
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 12° N)
Figure R-8.1. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 125
Ligne médiane
.
- 284 -
Carte établie par : International Mapping
Mer territoriale de 12 M
- 130 -
289
C a r i b b e a n
Sea
PA C I F I C
OCEAN
y
st Cays
Gorda I.
Cajones Is.
Miskitos
Cays
Edinburgh
Reef
HONDURAS
PANAMA
COLOMBIA
NICAR U A
COSTA
RICA
10°N
15°N 15°N
10°N
80°W
80°W
12 M Territorial Sea
9
3
2
1
Jamaica
Colombia
JOINT
REGIME
AREA
(Colombia / Jamaica)
1 2
3 4
5
6
10 8 7
11
2
1
Costa Rica
Panama
1928 / 1930 Treaty Line
E
D
A
B
C
F
G
I H
J
K
M L
Colombia
Panama
Colombia
Panama
A
B
Colombia
C.R.
1
A
B C
E
D
F
2
3
4
5
6
Honduras
Colombia
Hon
Nic
C2
C1
C6
C4
C3
C5
N3
N4
N1
N2
N5
Area of Naval Interdictions
Figure R-8.2
RAGUA
ONS
0 50 100 150 200
0 50 100 150 200 250 300
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 12°N)
Legend:
Colombian interdictions Nicaraguan interdictions
Prepared by: International Mapping
Coastal information sources: NGA nautical charts: 24460, 24470, 24480, 24490, 26050, 26060, 26070, 28050, 28110, 28120, 28130,
28140, 28150. Colombian nautical charts: 044, 045, 046, 201, 203, 204, 208, 211, 213, 215, 218, 416, 630, 631, 634, supplemented
with information collected by the Colombian Navy in 2008.
C1 N1
Figure R-8.2, See full size Map Vol. II - page 126
Interdictions navales imposées par la
Colombie et le Nicaragua
Légende :
C1 Interdictions colombiennes N1 Interdictions nicaraguayennes
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 12° N)
Figure R-8.2. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 126.
.
- 289 -
Sources d'information côtière :
Cartes marines 24460, 24470, 24480, 24490, 26050, 26060, 26070, 28050, 28110, 28120, 28130, 28140 et 28150 de la
NGA (National Geospatial-Intelligence Agency). Cartes marines colombiennes 044, 045, 046, 201, 203, 204, 208, 211,
213, 215, 218, 416, 630, 631 et 634 complétées par des informations recueillies par la marine colombienne en 2008.
Carte établie par : International Mapping
Zone d'interdiction navale
Zone de régime
commun
(Colombie/
Jamaïque)
Frontière conventionnelle de
1928/1930
- 131 -
307
24 M Contiguous Zone COSTA
RICA
PANAMA
HONDURAS
NICARAGUA I.
east Cays
ay
Gorda I.
Cocorocuma Is.
Cajones Is.
Miskitos
Cays
Reef
B
Parismina
D
San José
84°W 83°W 82°W 81°W
84°W 83°W 82°W 81°W 80°W 79°W
16°N
14°N
15°N
12°N
13°N
10°N
9°N
11°N
16°N
14°N
12°N
11°N
13°N
15°N
4
5
6
7
9
JOINT
REGIME
AREA
(Colombia / Jamaica)
2
1
Costa Rica
Panama
I
J
K
M L
Colombia
Panama
A
B
Colombia
C.R.
1
A
B C
E
D
F
2
4
5
6
Honduras
Colombia
Hon
Nic
2
1
Jamaica
Colombia
REGIM
ARE
ombia The Median Line
COLOMBIA’S MEDIAN LINE
PROPOSAL
0 25 50 75 100
0 50 100 150 200
Nautical Miles
Kilometers
Mercator Projection
Datum: WGS-84
(Scale accurate at 12°N)
Prepared by: International Mapping
12 M Territorial Sea
Figure R-8.3, See full size Map Vol. II - page 127
La ligne médiane proposée par la
Colombie
Projection de Mercator
Système géodésique : WGS-84
(Echelle exacte à 12° N)
Figure R-8.3. Pour une carte pleine largeur, voir vol. II, p. 127
.
- 307 -
Carte établie par : International Mapping
Ligne médiane
Zone de régime
commun
(Colombie/
Jamaïque)
Mer territoriale de 12 M
Zone contiguë de 24 M
- 132 -

Document file FR
Document Long Title

Volume II Appendices, annexes et cartes

Links