Opinion dissidente de M. le Juge Krylov

OPINION DISSIDENTE DE M. LE JUGE KRYLOV

Je souscris à l'avis que la Cour a émissur la Question générale
et sur les Questions a) et c), poséespar l'Assemblée.Je voudrais
cependant relever que l'analyse donnée par la Cour de l'article 79
n'épuise pas toutes les questions qui devraient être traitées à
ce sujet.
Mais je ne peux me rallier à la seconde partie de la réponseque
donne la Cour à la Question b), et cela, pour les motifs suivants :

Opinion dissidente de M. de Visscher

OPINION DISSIDENTE DE M. DE VISSCHER

J'ai le regret de ne pouvoir me rallier à la deuxième partie de
la réponse que la Cour a faite à la question sous litt. b). J'admets
que les dispositions du chapitre XII de la Charte n'imposent pas
à I'lnion sud-africaine l'obligation juridique de conclure un Accord
de Tutelle, en ce sens qu'elle est libre d'accepter ou de refuser les
termes pârticuiiers d'un projet d'accord. Par contre, j'estime que

Opinion dissidente de M. Hackworth (traduction)

OPINION DISSIDENTE DE Al. HACKWORTH

[Traduction]

Je regrette d'êtreobligé de différer de l'avis de la Cour en la
présente affaire.
On a soumis deux questions à la Cour. La première est de savoir
si l'Assembléegénéralea le droit (pour une raison quelconque ))
de refuser d'exécuter un jugement du tribunal administratif des
Nations Unies accordant une indemnité à un fonctionnaire des
Nations Unies à l'engagement duquel il a étémis fin sans I'assen-

Opinion dissidente de M. Alvarez

OPIKION DISSIDENTE DE M. ALVAREZ

La question soumise par l'Assembléedes Nations Unies à la Cour
internationale de Justice pour avis consultatif, relative aux effets
des jugements du tribunal administratif accordant des indemnités

à certains fonctionnaires; est poséedans des termes très précisqui
limitent considérablement sa portée.

Opinion dissidente de M. Krylov

OPINION DISSIDENTE DE M. KRYLOV

Je partage l'opinion de la Cour selon laquelle l'organisation des
Xations Unies a le droit de présenter une réclamation internationale
pour obtenir la réparation des dommages causés à l'organisation
elle-même,c'est-à-dire que je réponds affirmativement à la question
1 a) posée à la Cour par l'Assemblée-générale.On peut ne pas douter

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