Sud-Ouest africain (Libéria c. Afrique du Sud) - Audience du 15 mars 1965

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12945
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Number (Press Release, Order, etc)
1965/3
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L'avenir des Nations Unies, ainsi qu%n fin de comptela réalisation
de leurs objectifs élevEs, dépendront directement du devouement avec
lequel lesnation& qui se sont cngagées & réaliser ces objectifsse
consacreront réellement à leur tache - tout corne 17avenir dépendra
.%usai, à un moindredegré, du zèle ct du devouement de tous ceux qui
sont au service inmédiatde llOrgmisation des Nat ions Unies, de aes

diffdrcnts organes et dc ses diverses institutions.

De par Ic monde, dcs millions d16tre8 htmatns ont mis lem confiance
dana les nattonsmembrdsdcs Mations Unies, dsns les personnes qui sont
au servicc direct de 11Organisation y ils espèrent prof ondkment que les
nobles idé,auxqui sont à la base de cette union des nations pow la paix
contra les effroyables dévastations ot les horreurs de la guerre serviront
les' lntér3tsde toutes les nktions quellcs cp~ellek soient, oh quielles
soient, On ne doit pas los d8cevoir,,

Pour justifier la confiance dans lizvenirdes Wcltlons Unie~i, il
suffit peut-être de comparer un instant la situation mondialecn 1965,

vingt cwlsaprès la creation des Nations Unies, avec la situation qui
exfsta~t vingt ans agrès llentrée en vigne^ du Pacte de la ~ociété &es
Nations. A cette époqua-là, la deuxikme guerre mondiale avait déjà
6olaf 6 et nul. ne pouvait prévojr ce qui niy serait pas englouti,
Vingtans après Ilinstitution dos Mat ions Unie s ,malgré Les diff icult s
hccssantoa auxquellesItOrgmisation doit faire face et bien que des
conflits armes éclatent de temps à autre dans diffgrentos 'regions 'du
globe - cela malhevseusornent continue à se produire -, le fléau drwie
guerre nlondinle nion a pas mohs kt6 e'psrgné au monde, Quelle que soit
lrmpleur des problèmes qui attendent encore une solution durable, ce
simple fait témoigne tout uninient de Ifefficacité et de la détemination
avec lesquelles on siest efforcé diatteindre les buts des Nations Unies,

alors que 1 on se 'trowait en face de situations infiniment plus complexes
que cellesdont la ~ociété des Nationsavait hérité après la première
gucrr;e mondiale.

Un autrefait qui prouire de façon peut-8trc glus concrèteque les
peuples du monde continuent à avoir besoin des ~stibns Unica et croient
If Organisation capable de les aider à réaliser leurs aspirations, c est
lraccseiseemen dtu nombre dea membres. Ils étaient cinquante et un 5
If origine. Ila sont maintenant plus du double. Nais au-delà des chiffres-,
iï peut être i~.tércsso,nt et r6cunfmtmt à la fois, pmce gurll y a là
une preuvetangible que llcsprit dc la Cherte a continué dtopérer,
+
de voir dioù viennent ces membres. Sur les cinquante et un mnbres
originaires, moina diw douzaine appartenaient aux mclcns centres 'de
civilisation d[Asie, d ilIfriquect du I!oyen-Orient, Actuellement, clest
plus ae la moitié des membres qui viennentde ces régions. Pami -Les
Etats admis à IfOrganisation depuis sa fondation, pxes do cinquante, soit
un dombre sensiblement egnl à celui des membrea originaires, ont accédd
à 1findépoi~dance clprès 1945. En dcvcnant mcrnbrcs ils ont réaff hm6 en
leur propre nom lc, volont6 dos peuples qui conatituaient à 11origine
lez Mations Unies, cette volonte proclamée au tout debut de la Charte
signée il y a vingt ans, de "préserver les g6nérations futuresdu
fieau de la guerre1' et de ftcréor les conditions-nécessahos au maintien
de la justice et dr~ respect des obligations nécs dca traitéset ~utres
sourcea du droit internationaltt.

L'un dcs butsprincipaux'dI efOrgnnisiltio nnoncd dans' le prèmier
article dc la Chnrte, est dc 'fréaliser par-des moyens pa~ifiques,
cdnfosm6mcn-k aux principes de la justice et "dudroit UiternatiorBl,
l tajustoment ou le règlement de différends ou de aituationti, de caractère
international snacoptibles de mener à une rupture dc'la paix". A cette
fin, la.Charte a crée wi tribuml indépendant, Ia Cour , qui cst 11ergcaneI judiciaire principal des Bations Unies et, en établissantle Statut
la Cour sur In base de celui de la Cour permnente de Justiceinter-
nationale, la Charte a pexmis dTassurer,dans In jurisprudence, une

.ca~~tinuité et une st~~bilité qui sl4tcndentmaintenant 'ur plus de
qwrante ma, La Cour, dont le Statut exige qulellc re r6sente ? dans
lionsemble, le. tlgrnndas fornics do civilisation et ~e3 principaux
syatemes juridiques du monde1r 'ostc - pour rcpxendrc ici encoreIca termes
de aon Statut - "toujours cn fonction", afin de pouvoir jouer un raie
d~ns la réaliantion dos objectifs de 11Organisation ct ce x81c elle
1'~ssure en x4glm.G impa~tialement et lTconforrnfnent au droit international"
le a différends qui lui sont soumis, contribuant ainsi au maintien de
le paix mondiale .

Certes, 11 va de soi que tous les différends entre nations ne
peuvent être résolus par les voies judiciaires, Mais, il est évident

aussique lian pourrait fabc appe 1 à la Cour plus eouvent qu on ne le
fait, sinon pour le règlement définitif do toutos las question^ en
litige entr,e les national du moins, sur le plan judiciaire, pour Elucider
certainesquestions et faciliter ainsi le règlement complet ct d6finitlf
des différencia. Il convient dc noter que la, Chartc préconise le règlement,
par des moyens pacifiques, dcs dilfércnds dont la prolongation semble
devoir menacer le maintien de lc pz& et de la sécurlt6 internationales,
et quiellepr&oit que, diune manière générale, les différands ,dIordro
juridiqueentre les Etat s devraient , 6tre soumis à la Cour pour être
examines conformérnenf au droit intornatioml. Ce dispositif judiciaira
unique et de caractère permanent qui permet de rnettre en oeuvre Lr~in

des objectifs vitaux de la Charte est constamment à la dispesitian des
membres de La camn.iut6 mondiale. kte pour la presse

La salle de presse est 18 salle 5. 11 a six cahlnes télé-
phaniquesau bureau de poste du Pslais de la Pai;r, Les rcprGsentants
de la presse peuventassister ;5.toutes les za1~diences public:ueset
trouveront de s exeuplair es du campt e rendu des ,?uc!ier,cedans 12
sdle de presse nu dibut de la.matinse du jour c:ui suit les ~~udiences
tenuesles m;:rdi, mercredi, jeudi et vendredi et au dSbut de lia~rés-

midi. de mdrdi dans le cas d.cs~~udivlîces tcriuusle lundi. Dee emm-
pl~.ires seront également disponibles au Centre inte rnationd ciele
presse~lMieuv~spoortlf, kiolsingsl 12, La 1-izye,dms la soirée, drmç
le cas des audiencestenues les m;_?rdi,mercredi, jeudi et vendredi
et a l'heure du d&jewner,le mzrdi, dms le cas des zudiencestenues
le lundi. Des traductions frh;2ises svront; Bgalzment mises 2 la
dtspositian de la presse au memes endroits, environ vin@-quatre
heurs3 plus tard.

TL ne sera pns publié ds comuniquS quotidien indiqumt soit le
nom de liorateur ,?gant parlé au cours de 1~ journSe, soit L'heure de

llr?.udienceçuiv,-mte, sauf si 1';:udienç r:iv~nte est fixee & -me dzie
différente de celle du 27ur ouvrable suiv?nt.

Conformémen t lz dicision ~ i laquellela Cour c ;!=utori qsée
les piéces de la procedure &rite relatives aux aff:!.iresdu Sud-Ouest
africxin soient rendues ~.ccessibles xu public & partir du dSbut de la
procsdure nrcle, le l5 mrrs 1465, deux jeux de documents ont Bté pltzcgs
dzns l?,salle do presse, Les membres de 12 presse sont priés de ne pas
emporterlesdits documents hors de 12,52-lle de yesse, comme le leur
reppelle la fornule apposée sur cas documents,car le Greffe ne dispose

que d 1un nombre limita dlexemplaire S. Des exemplaires ont Sg?-lemenk
@té dSpos6s 1s biblioth&que du Palaiis de la Priix.

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