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10779
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COUR INTERNA TIONALE DE JUSTICE

REQUETE

INTRODUCTIVE D'INSTANCE
enregistree au Greffe de Ia Cour
Ie 4 mai 2006

USINES DE pATE A PAPIER
SUR LE FLEUVE URUGUAY

(ARGENTINc.URUGUAy)

INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE

APPLICATION

INSTITUTING PROCEEDINGS
filed in the Registry of the Court
on 4 M2006

PULP MILLS ON THE
RIVER URUGUAY

(ARGENTINA v. URUGUAy) 2

2006
Role general
nO135
1. LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES,

DU COMMERCE INTERNATIONAL ET DU CULTE
DE LA REPUBLIQUE ARGENTINE AU GREFFIER
DE LA COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE

Buenos Aires, Ie 4 mai 2006.

J'ai l'honneur de m'adresserM. Ie greffier pour l'informer que Ie Gouver­
nement argentin a designe S. Exc. Me l'ambassadeur Susana Myrta Ruiz Ce­
rutti eL.Exc. MM. lesambassadeurs Horacio Basabe et Santos Gofii Marenco,
comme agent et coagents, respectivement, dans l'affaire reaades usines de
pate a papier sur Ie fleuve Uruguay, opposant l'Argentine et l'Uruguay.
Je certifie les signatures ci-dessous des ambassadeurs Ruiz Cerutti et Basabe.

L'ambassadeur Susana Myrta RUIZCERUTT(ISignature non reproduite)

L'ambassadeur Horacio BASABE (Signature non reproduite)

Le ministre des affaires etrangeres,
du commerce international
et du culte de la Republique argentine,
(Signe) Jorge TAIANA. 3

2006
General List
No. 135
1.THE MINISTER FOR FOREIGN AFFAIRS,
INTERNATIONAL TRADE AND RELIGIOUS WORSHIP OF

THE REPUBLIC OF ARGENTINA TO THE REGISTRAR OF
THE INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE

[TranslatioJ

Buenos Aires, 4 May 2006.

I have the honour to address the Registrar in order to inform him that the
Argentine Government has appointed Their Excellencies Ambassador Susana
Myrta Ruiz Cerutti and Ambassadors Horacio Basabe and Santos Gofii
Marenco, as Agent and Co-Agents respectively in the case concerning the pulp
mills on the River Uruguay between Argentina and Uruguay.
I certify that the signatures below are those of Ambassadors Ruiz Cerutti
and Basabe.

Ambassador Susana Myrta Rurz CERUTT(ISignature not reproduced)

Ambassador Horacio BASABE (Signature not reproduced)

(Signed) Jorge TAIANA,
Minister for Foreign Affairs, International
Trade and Religious Worship of the
Republic of Argentina. 4

II. REQuETE INTRODUCTIVE D'INSTANCE

Au greffierde Ia Cour internationale de Justice

1. Je soussigne, dflment autorise par Ie Gouvernement de Ia Republique

argentine (ci-apres «Argentine »), dont je suis I'agent, ai I'honneur de sou­
mettre it Ia Cour internationale de Justice, en vertu des articles 36, para­
graphe 1, et 40 de son Statut, et conformement it I'article38 de son Reglement,
une requete introduisant, au nom de l'Argentine, une instance contre la Repu­
blique orientale de I'Uruguay (ci-apres «Uruguay») en I'affaireci-apres.

I. OBJET DU DIFFEREND

2. Le differend porte sur Ia violation par l'Uruguay des obligations qui
decoulent du statut du fieuve Uruguay, traite signe par I'Argentine et I'Uru­

guay it Salto (Uruguay) Ie 26 fevrier 1975et entre en vigueur Ie 18 septembre
1976 (ci-apres Ie «statut de 1975»)1, au sujet de l'autorisation de construc­
tion, Ia construction et I'eventuellemise en service de deux usines de pate it
papier sur Ie fieuve Uruguay. Ceci, tout en prenant particulierement compte
des effets desdites activites sur la qualite des eaux du fieuveUruguay et sa zone
d'infiuence.

II. LA COMPETENCE DE LA COUR

3. Conformement au paragraphe 1 de I'article 36 du Statut de Ia Cour, Ia

competence de Ia Cour decoule du paragraphe 1 de l'article 60 du statut de
1975qui se lit comme suit:
«Tout differend concernant I'interpretation ou I'application du traite et
du statut qui ne pourrait etre regIepar negociation directe peut etre soumis

par l'une ou I'autre des parties it la Cour internationale de Justice.»2
4. Malgre les efforts de l'Argentine, Ia negociation directe entreprise par des
canaux differents, y compris Ie Groupe technique de haut niveau (ci-apres
«GTAN», selon Ie sigle en espagnoI) (paragraphe 16 de Ia presente requete);

n'a pas aboutP.

1 Nations Unies, Recueil des traites, vol. 1295,n° 21425, p. 332 (texte original en espa­
guol), p.340 (traduction en anglais), p. 348 (traduction en fran9ais) (annexe I).
2 Le «traite» auquel se rHere Ieparagraphe 1de I'article60est Ietraite entre l'Argentine
et l'Uruguay relatifi la frontiere sur l'Uruguay du 7 avril 1961 et Ie «statut» mentionne
dans Iememe paragraphe est Ie statut de 1975(voir article 2, lettres b) et d), du statut de
1975). Nations Unies, Recueil des traites, vol. 635, n° 9074.

3 Note n° 149/2005du secretaire des affaires etrangeres de l'Argentine Ii I'ambassadeur
d'Uruguay en Argentine du 14 decembre 2005 (annexe II de la presente requete). 5

II. APPLICATION INSTITUTING PROCEEDINGS

[Translation]

To the Registrar of the International Court of Justice

1. I the undersigned, duly authorized by the Government of the Argentine
Republic (hereinafter "Argentina"), of which I am the Agent, have the honour
to submit to the International Court of Justice, pursuant to Article 36, para­

graph 1, and Article 40 of its Statute and to Article 38 of its Rules, an Appli­
cation instituting proceedings on behalf of Argentina against the Eastern
Republic of Uruguay (hereinafter "Uruguay") in the following matter.

I. SUBJECT-MAlTER OF THE DISPUTE

2. The dispute concerns the breach by Uruguay of obligations under the
Statute of the River Uruguay, a treaty signed by Argentina and Uruguay at

SaIto (Uruguay) on 26 February 1975and having entered into force on 18Sep­
tember 1976 (hereinafter the "1975 Statute") J,in respect of the authorization,
construction and future commissioning of two pulp mills on the River Uru­
guay, having regard in particular to the effects of such activities on the quality
of the waters of the River Uruguay and on the areas affected by the river.

II.JURISDICTION OF THE COURT

3. In conformity with Article 36, paragraph 1, of the Statute of the Court,
the Court's jurisdiction derives from the first paragraph of Article 60 of the
1975 Statute, which provides as follows:

"Any dispute concerning the interpretation or application of the Treaty
and the Statute which cannot be settled by direct negotiations may be sub­
mitted by either Party to the International Court of Justice." 2

4. Despite Argentina's efforts, direct negotiations through various channels,
including the High-Level Technical Group (hereinafter "GTAN", in its Span­
ish acronym) (see paragraph 16 below), have failed 3.

IUnited Nations, Treaty Series, Vol. 1295,No. 21425, p. 332 (original text in Spanish),
p. 340 (English translation),. 348 (French translation) (Ann. I).
2The "Treaty" referred to in the first paragraph of Article 60 is the Treaty between the
Argentine Republic and the Eastern Republic of Uruguay of 7 April 1961concerning the

Boundary Constituted by the River Uruguay, and the "Statute" referred to in that para­
graph is the 1975Statute (see Art. 2 (b) and (d) thereot). United Nations, Treaty Series,
Vol. 635, No. 9074.
3See Note No. 149/2005of 14 December 2005 from the Argentine Secretary for
Foreign Affairs to the Ambassador of Uruguay in Argentina (Ann. II to the present Appli­
cation). 6

III. ExposE DES FAlTS4

5. Le fleuve Uruguay trouve sa source dans la Serra Geral (Bresil) et de­

bouche sur Ie Rio de La Plata 5.II constitue un ecosysteme aquatique complexe
et fragile dont la qualite des eaux doit etre necessairement protegee et preservee
tant pour la protection du fleuve que pour la consommation d'eau (par environ
un million de riverains), les activites de peche et de loisir. II s'agit d'un fleuve
partage. En amont, apres avoir coule en partie sur Ie territoire bresilien, il
devient la frontiere entre I'Argentine et Ie Bresil. En aval, il constitue la fron­

tiere entre l'Argentine et I'Uruguay. La frontiere sur Ie fleuve Uruguay entre
I'Argentine et I'Uruguay a ete definie par Ie traite signe a Montevideo Ie 7 avril
1961 et entre en vigueur Ie 19 fevrier 1966 6•
6. En vertu de I'article 7 du traite de 1961, qui prevoit que <desHautes Par­
ties contractantes elaboreront d'un commun accord un code d'utilisation du
fleuve» 7, I'Argentine et l'Uruguay ont adopte Ie statut de 1975,

«a I'effet d'etablir les mecanismes communs necessaires a l'utilisation
rationnelle et optimale du fleuve Uruguay, dans Ie strict respect des droits
et obligations decoulant des traites et autres engagements intemationaux

en vigueur a I'egard de I'une ou l'autre des parties»8.
Le statut de 1975 reglemente des activites telles que la navigation et les ou­
vrages, Iepilotage, l'utilisation des eaux, la conservation, I'utilisation et l'exploi­

tation d'autres ressources naturelles, la recherche, les activites de police et autres
actes de juridiction. II contient egalement un chapitre consacre aux obligations
des parties relatives a la prevention de la pollution et a la responsabilite qui
decoule des dommages resultant de la pollution 9.Enfin, Ie statut cree la Com­
mission administrative du fleuve Uruguay (ci-apres «CARU», selon Ie sigle en
espagnol), qui est composee d'un nombre egal de deJegues de chacune des par­

ties et qui a des fonctions reglementaires, de coordination et autres.
7. Les articles 7 a 13du statut de 1975prevoient des obligations pour la par­
tie qui projette de realiser des ouvrages suffisamment importants pour affecter
la navigation, Ie regime du fleuve ou la qualite de ses eaux. En particulier, cette
partie doit informer prealablement la CARU, laquelle determine si Ie projet est
de nature a causer un prejudice sensible a I'autre partie. Cette derniere se pro­
nonce egalement sur Ie projet. L'article 9 etablit que «[s]i la partie notifiee ne

formule pas d'objections ou ne repond pas dans Ie delai prevu a I'article 8,
I'autre partie peut construire ou autoriser la construction de I'ouvrage projete».
Si cette demiere considere qu'un dommage pourrait s'ensuivre, elle communi­
quera sa position a I'autre partie par I'intermediaire de la CARD. En vertu de
l'article 12, si les parties ne parviennent pas a un accord dans un delai de
180 jours, l'une ou I'autre des parties peut soumettre Ie differend a la Cour

intemationale de Justice.
8. Le mecanisme d'information et de consultation prealables decrit ci-

4 Pour cette section, voir de fa90n generale Iediscours du ministre des affaires etrangeres
de l'Argentine, I'ambassadeur Jorge Taiana, du 12fevrier 2006devant la Commission des
affaires etrangeres de la Chambre des deputes (annexe III).
S Voir carte du fieuve Uruguay (annexe IV).
6 Voir note 2, p. 92 (texte original en espagnol), p. 98 (traduction en anglais), p. 99
(traduction en fran9ais).
7 Alineas e) etf) de I'article 7 du traite de 1961.
8 Article premier du statut de 1975.

9 Chapitre X (articles 40 it 43) du statut de 1975. 7

4
III. STATEMENT OF FACTS

5. The River Uruguay has its source in the Serra Geral (Brazil) and flows
into the Rio de La Plata 5. It is a fragile and complex aquatic ecosystem the
quality of whose waters needs to be protected and preserved, in order to protect
not only the river but also water consumption (by approximately 1 million

riparians) and fishing and recreational activities. It is a shared river. Upstream,
after' flowing partly through Brazilian territory, it becomes the boundary
between Argentina and Brazil. Downstream, it constitutes the boundary
between Argentina and Uruguay. The boundary on the River Uruguay between
Argentina and Uruguay was defined by the Treaty signed at Montevideo on
7 Apri11961, which entered into force on 19 February 1966 6•

6. In accordance withArticle 7 of the 1961Treaty, which provides that the
"High Contracting Parties shall,jointly establish a regime for the use of the
river"?, Argentina and Uruguay adopted the 1975 Statute,

"in order to establish the joint machinery necessary for the optimum and
rational utilization of the River Uruguay, in strict observance of the rights
and obligations arising from treaties and other international agreements in
,force for each of the Parties" 8.

The 1975Statute governs activities such as navigation and works, pilotage, use
6f.water, 'conservation, utilization and development of other natural resources,
research, law enforcement and other jurisdictional acts. It also contains a chap­
ter dealing with the obligations of the parties regarding the prevention of pollu­

tion and the liability resulting from damage inflicted as a result 9f pollution 9.
Finally, the Statute establishes an Administrative Commission of the River Uru­
guay (hereinafter "CARU", in its Spanish acronym), consisting of an equal
number of representatives of each party, whose functions include regulation
and co-ordination.

7. Articles 7,to 13 of the 1975Statute impose obligations on any party plan­
ning to carry out works liable to affect navigation, the regime of the river or the
quality of its waters. Inparticular, that party must provide prior notification to
CARU, which shall determine whether the plan might cause significant damage
to the other party, The latter shall also give its views on the plan. Article ~
provides that "[i]f the notified Party raises no objections or does not respond

within the period established in Article 8, the other Party may carry out or
authorize the works planned". Should the notified party come to the conclusion
that damage might result, it shall so notify the other party, through CARU. By
virtue of Article 12, should the parties fail to reach agreement within 180 days
following such notification, either party may submit the dispute to the Interna­
tional Court of Justice.

8.'The procedure for prior notification and consultation described above is

4For this sectiol1, see in general the speech of 12 February 2006 by the Argentine
Minister for Foreign Affairs, Ambassador Jorge Taiana, to the Foreign Affairs Committee
of Congress (Ann. III).
5See map of the River Uruguay (Ann. IV).
6See footnote 2: p. 92 (original text in Spanish), p. 98 (English translation), p. 99

(French translation).
7See Article 7 (e) and (/) of the 1961Treaty.
8Article 1 of the 1975Statute.
9Chapter X (Arts. 40-43) of the 1975Statute. 8

dessous est conforme aux obligations de protection de l'environnement prevues
au statuto Ainsi l'article27 signale que

<dedroit de chaque partie d'utiliser les eaux du fleuve, it l'interieur de sa
juridiction, it des fins menageres, sanitaires, industrielles et agricoles,
s'exerce sansprejudice de l'application de la procedure»
decrite precedemment. Pour sa part, l'article 41, alinea a), oblige les parties it

«proteger et it preserver Ie milieu aquatique et, en particulier, it empecher
la pollution en etablissant des normes et en adoptant les mesures appro­
priees, conformement aux accords internationaux applicables et, Ie cas
. echeant, en harmonie avec les directives et les recommandations des orga­
nismes techniques internationaux».

9. Le 9 octobre 2003, Ie Gouvernement de l'Uruguay a autorise de maniere
unilaterale it la societe espagnole ENCE la construction d'une usine de pate it
papier dans les alentours de la ville de Fray Bentos (departement de Rio
Negro), projet denomme «Ce1ulosa de M'Bopicua» (ci-apres «CMB»). Cette
autorisation a ete octroyee sans respecter la procedure obligatoire d'informa­
tion et de consultation prealables du statut de 1975, et en depit des risques
significatifsit l'environnement et it la sante qu'une telle usine est susceptible de
causer. L'autorisation est intervenue Ie meme jour ou Ie president uruguayen

d'alors, Jorge Battle, rencontrait son collegue argentin Nestor Kirchner, et lui
donnait des assurances de ne pas delivrer l'autorisation sans avoir prealable­
ment satisfait les inquietudes argentines concernant l'impact sur l'environne­
ment de l'usine projetee.
10. Le 27 octobre 2003, Ie Gouvernement de l'uruguay a notifie it l'ambas­
sade argentine en Uruguay qu'il avait accorde l'autorisation environnenientale
prealable (<<Autorizaci6nAmbiental Previa») pour la construction de l'usinede
pate it papier CMB et transmis Ie rapport environnemental sQmmaire fourni
par ENCE, ainsi que Ie rapport technique du ministere du logement, de l'ame­
nagement du territoire et de l'environnement lO•Ces deux documents sont lar­

gement insuffisants. En particulier,ils ne forit pas mention des possibles impacts
transfrontaliers et ne prennent pas en consideration les obligations decoulant
du statutde 1975. Le meme jour, l'Argentine a fait savoir it l'Uruguay qu'une
telle autorisation n'etait pas conforme au statut de 1975et it d'autres regles de
droit internationai ll•Depuis lors, I'opposition entre les Parties sur ce poirit.n'a
pas change.
n. Malgre les demandes reiterees du Gouvernement argentin et de la dele­
gation argentine"au sein de la'CARU, Ie Gouvernement uruguayen a persiste
dans son refus de suivre les procedures prevues par Ie statut de 1975. Ce com­
portement a conduit it la paralysie de la CARU durantplusieurs mois.

12. En depit des promesses de la partie uruguayenne, l'information requise
par l'Argentine n'a pas ete transmise. Bien au contraire, l'Uruguay a aggrave Ie
differend. En octobre 2004, l'entreprise finlandaise Oy Metsa-Botnia AB (ci­
apres «Botnia») a communique aux autorites uruguayennes son projet de cons­
truction d'une deuxieme usine de pate it papier dans la meme zone de la rive
gauche du fleuve Uruguay, it une distance de moins de 7 kilometres de CMB,

10 Note OS/2003du 27 octobre 2003 du ministere des affaires etrangeres de I'Urugaay
]'ambassade d'Argentine aMontevideo (annexe V).
11 Note MREU 226/03 de ]'ambassade d'Argentine au ministere des affaires etrangeres
de I'Uruguay du 27 octobre 2003 (annexe VI). 9

consistent with the obligations of environmental protection provided for in the
Statute. Thus Article 27 states that
"[t]he right of each Party to use the waters of the river, within its jurisdic­
tion, for domestic, sanitary, industrial and agricultural purposes shall be
exercisedwithout prejudice to the application of the procedure"

described above. Article 41 (a) requires the parties to
"[p]rotect and preserve the aquatic environment and, in particular, to

prevent. its pollution, by prescribing appropriate rules and measures in
accordance with applicable international agreements and in keeping,
where relevant, with the guidelines and recommendations of international
technical bodies".
9. On 9 October 2003 the Government of Uruguay unilaterally authorized

the Spanish company ENCE to construct a pulp mill near the city of Fray Ben­
tos (Department of Rio Negro), a project known as "Celulosa de M'Bopicua"
(hereinafter "CMB"). In granting that authorization, the Government of Uru­
guay failed to comply with the obligatory prior notification and consultation
procedures under the 1975Statute, despite the significantpotential risks to the
environment and to health from a mill of this land. Authorization was granted
on the very day that the then President of Uruguay, Jorge Battle, met with his
Argentine counterpart, Nestor Kirchner, and assured him that no authoriza­
tion would be issued until Argentine concerns over the environmental impact

of the proposed mill had been met.

10. On 27 October 2003 the Government of Uruguay notified the Argentine
Embassy in Uruguay that it had granted prior environmental authorization
("Autorizaci6n Ambiental Previa") for the construction of the CMB pulp mill,
and forwarded the Summary Environmental Report provided by ENCE, as
wellas a technical report from the Ministry of Housing, Territory Management
and Environment 10.These two documents are seriouslydeficient.In particular,
they make no mention of potential transboundary impact and take no account
of the obligations under the 1975Statute. On the same day, Argentina informed

Uruguay that the authorization was not in conformity with the 1975 Stat~ or e
with other rules of international lawII.Sincethen, the Parties have remained in
dispute on this point of law.

11. Despite repeated requests by the Argentine Government and by the
Argentine delegation to CARU, the Uruguayan Government has persisted
in its refusal to follow the procedures prescribed by the 1975 Statute. As a
result of this attitude, CARU's work has been deadlocked for several
months.

12. Notwithstanding Uruguay's promises, the information requested by
Argentina has not been supplied. On the contrary, Uruguay has aggravated the
dispute. In October 2004; the Finnish company Oy Metsa-Botnia AB (herein­
after "Botnia") informed the Uruguayan authorities of its plans to construct a
second pulp mill in the same area on the left bank of the River Uruguay, less
than 7 km from CMB, to be called "Orion". The Uruguayan Government

JOSee Note OS/2003of 27 October 2003 from the Uruguayan Ministry of Foreign
Affairs to the Embassy of Argentina in Montevideo (AnV).
IINote MREU 226/03 of 27 October 2003 from the Argentine Embassy to the Uru­
guayan Ministry of Foreign Affairs (Ann. VI). 10

denomme «Orion». Le Gouvernement uruguayen a alors adopte Iememe com­
portement en ce qui concerne ce projet que pour l'autorisation octroyeea
CMBI2.

13. Ainsi, Ie 14fevrier2005, peu avant Iechangement de Gouvernement sur­
venu en mars de cette annee, l'Uruguay a autoriseBotnia a construire l'usine
Orion, sans prealablement informer ni la CARU ni l'Argentine. II est a relever
que cette autorisation unilaterale est interveilUetrois jours seukiment apres une
reunion de la CARU, laquelle a ete maintenue une nouvelle fois a l'ecart, mal­
gre Ie fait deconstituer Ie plus grand projet industriel jamais envisage concer­

nant Ietron90n'commun du fleuveUruguay 13.Le rapportelabore par la Direc­
tion nationale de l'environnement (<<DINAMA»,selon Iesigleen espagnol) du
Gouvernement uruguayen, qui est a la base de cette autorisation, temoigne du
caractere incomplet et insatisfaisant de l'etude d'impact sur l'environnement
fournie .par Botnia. II est signale en particulier «des vides d'information, des
contradictions (meme dans Ie document lui-meme)'et des reponsesdispersees
et peu satisfaisantes»14.A nouveau, l'Uruguay a manque aux obligations pre­

vues par Ie statut de 1975 et aux autres regles de droit international.auque1 il
renvoie. I
14. Malgre les protestations argentines, les travaux pour la construction des
usines CMB et Orion ont commence dans la seGonde moitie de 2005. Au
moment du depot de la presente requete, l'etat d'avancement des travaux est
assez bien visible 15dans Ie cas de l'usine Orion. ENCE n'a pour j'instant
accompli que des travaux de nivellement du terrain en vue de la construction de

l'usineCMB, et a suspendu pour 90 jours a partir du28 mars 2006 les travaux
d'installation de l'usin16.
15. La situation creee par Iecomportement uruguayen a suscite de serieuses
inquietudes de la pl;lrtde la population de la rive droitedu fleuveUruguay, tout
particuli,erement des habitants de la ville de Oualeguaychu et de ses alentours.
L'emplacementchoisipour les usines CMB et Qrion se trouve en faGede la ville
de GualeguaychUet de ll;lstation balneaire de Nandubaysal, situees respective­

ID,enta une distance d'environ 30 et 12 kilolUetres17.La zone d'impact direct
des usines projetees peut etre geographiquement delirniteepar un triangle equi"
latere, d'un perimetre d'environ 50 kilometres, dont la base,serait la ville de
Oualeguaychli et Ie sommet la ville,pe,Fray, Bentos. Les plus de, 300 000 per­
sonnes qui habitent a l'interieur de ce triangle seraient par:ticulierement affec"
tees par les usines. Comme resultat des vents predominants, la ville de Guale­

guaychu serait specialement vU,lnerable.L'inquietude des populations riveraines
a trait auxrisqu ie ~ortants ,depollution du fleuve,,dedeterioration de la bio­
diversite, d'effets nocifs sur la sante ,ete dorpmages aux ressources halieu­
tiques, ainsi qll'aux repc;rcussionsextremement graves sur letourismeet autres
interets economiques entralnes par la construction des deux usines de pate a

I~Voir, Direction nationale de l'environnement.(DINAMA),.divisiond'evaluation de
I'impact environnemental, installation d'une usine de pate cellulose et des ol,lvragesacces­
soires, dossier 200411400111/01177,Montevideo, Ie 11fevrier 2005 (annexe VII).
13 En effet, l'Argentine a pris connaissance d'une, «possible autorisation» par
I'intermediaire des medias uruguayens. Voir note OCARU nO1007/2005du president de
la delegation argentine la CARU it I'ambassadeur de l'Uruguay en Argentine du 17juin
2005 (annexe VIII).
14 Voir note 12, supra.
15 Voir photographies, annexe IX.
16 Voir communique d'ENCE du 28 rnars 2006 (annexe X),
17 Voir croquis (annexe XI). ' 11

adopted the same attitude in regard to this project as for the authorization
granted to CMB 12.

13. Thus on 14 February 2005, shortly before the change of government
in March of that year, Uruguay authorized Botnia to construct the Orion

plant, without giving prior notification either to CARU or to Argentina. It
should be noted .that this unilateral authorization occurred just three days after
a meeting ofCARU, which was again not informed, despite the fact that this is
the largest industrial project ever envisaged on the shared section of the
River Uruguay 13.The report prepared by the National Directorate for the

Environment of the Uruguayan Government ("DINAMA", in its Spanish
acronym),on which that authorization is based, refers to the incomplete and
unsatisfactory nature of the Environmental Impact Study provided by Botnia.
In particular, it cites "information gaps, contradictions (even within the same
document) and vague, rather unsatisfactory replies" 14.Once again, Uruguay
has been in breach of its obligations under the 1975 Statute and of the other

rules of international law to which that instrument refers.

14. Despite Argentina's protests, works for the construction of the CMB
and Orion plants began in the second half of 2005. At the time of filing of the
present Application, the progress of the work is clearly visiblein the case of the

Orion mill 15. For the moment, ENCE has carried out only groundworks for
the construction for the CMB mill and has suspended work on construction of
the plant for 90 days with effect from 28 March 2006 16•

1~. The.situation created by Uruguay's conduct has engendered serious con­
cern among the inhabitants of the right bank of the River Uruguay, and in par­

ticular among residents of the city of Gualeguaychu and the surrounding area.
The sites chosen for the CMB and Orion mills face the city of Gualeguaychu
and the resort of Nandubaysal, located respectively some 30and 12km away 17.
In geographical terms, the area directly affected by the proposed mills may be
described as an equilateral triangle with a perimeter of approximately 50 km,

its base being the city of Gualeguaychu and its apex the city of Fray Bentos.
The population of over 300,000 residing within this triangle would be particu­
larly affected by the mills. As a result of the prevailing winds, the city of Guale­
guaychu would be particularly vulnerable. The concerns of the riparian popula­
tion relate to the major risks of pollution of the river, deterioration in

biodiversity, harmful effects on health and damage to fish stocks, as well as to
the extremely serious consequences for tourism and other economic interests,
as a result of the construction of the two pulp mill.s in the circumstances
described in this Application. The civil unrest generated by construction of the

12See National Directorate for the Environment (DINAMA), Environmental Impact
Assessment Division: Construction of a Cellulose Plant and Ancillary Works, File
No. 2004/140011110117M 7,ontevideo, 11 February 2005 (Ann. VII). ..
13Argentina in fact became aware of a "possible authorization" through the Uru­
guayan press. Seenote OCARU No. 107/2005of 17June 2005 from the Chairman of the
Argentine delegation to CARU to the Ambassador of Uruguay in Argentina (Ann. VIII).

14See footnote 12 above.
15See photographs, Ann. IX.
16See ENCE press release of 28 March 2006 (Ann. X).
17See sketch-map (Ann. XI). 12

papier dans lescirconstances decrites dans la presente requete. Les mouvements
sociaux generes par la construction des usines CMB et Orion dans Ie contexte
susmentionne refietent les profondes preoccupations de la population de la rive
droite du fieuve Uruguay quant a son present et a son avenir.
16. Apres Ie changement de gouvernement en Uruguay en mars 2005, et
dans un effort de trouver des solutions a un confiit aggrave par l'autorisation
octroyee a la deuxieme usine, il a ete convenu Ie 31mai 2005de la constitution
du GTAN (voir paragraphe 4 de la presente requete), conformement a ce qui

avait ete decide par les presidents de l'Argentine et de l'Uruguay, Nestor Kir­
chner et Tabare Vasquez, Ie 5 mai 2005. Le GTAN a tenudouze seances entre
Ie 3 aoilt 2005 et Ie 30 janvier 2006, sans parvenira aucun accord. Les nego­
ciateurs uruguayens n'ont pas satisfait aux coiJstantes demandes d'information
additionnelles et plus precises faites par la partie argentine. L'information
transmise par l'Uruguay est demeuree fragmentaire et insuffisante, contient des
imprecisions et omissions, et neglige notamment l'evaluation de I'impact trans­
frontalier et les choix de l'emplacement18.
17. Le nouveau Gouvernement uruguayen a une fois de plus aggrave Ie dif­
ferend en autorisant Ie 5 juillet 2005 la societe Botnia construire un port a
l'usage exclusif de l'usine Orion sans passer par les procedures du statut de
1975,quelques semaines seulement apres la decision de constituer Ie GTAN. A
nouveau, I'Argeiltine avait pris connaissance de ce projet par les medias uru­
guayens et avait demande que Ie Gouvernement uruguayen respecte l'obliga­
19
tion decoulant de I'articledu statut de 1975 •Cette demande, reiteree au sein
de la CARU, a ete ignoree par Ie Gouvernement uruguayen20, ce qui constitue
une nouvelle violation des obligations prevues par Iestatut de 1975et des regles
de droit international auxquelles il renvoie. Le comportement persistant de
l'Uruguay temoigne de son refus constant de les respecter. .
18. Nonobstant I'echecdes negociations directes, Ie Gouvernement argentin
a toujours adopte une attitude constructive et cherche un reglement direct et
amiable avec l'Uruguay, et a demandela suspension de la construction des
usines fondee sur I'espoir du retour uruguayen au respect du statut de 1975.

19. Dans son discours du 1 mars 2006 a l'Assembleelegislative,Iepresident
Kirchner a invite Iepresident uruguayen Vazquez a rechercher encore un regle­
ment du differend, sur la base de la suspension des travaux de construction des
usines pendant qu'une etude independante d'impact sur I'environnement deter­
mine la voie a suivre 21.Le 11 mars 2006, a Santiago de Chili, lors de la ren­

contre avec Ie president Kirchner, Ie president Vazquez a demand22aux entre­
prises ENCE et Botnia de suspendre la construction des usines , afinde per­
mettre la conclusion d'un accord bilateral. ENCE accepta cette suspension pour
90jours, alors que Botnia, apres avoir initialement fait de meme, a refuse par la

18Rapport- de la delegation argentine au GTAN, Buenos Aires, 3 fevrier 2006
(annexe XII).
19Note MREU nO168/05de I'ambassade de l'Argentine en Uruguay au ministere des
affaires etrangeres de l'Uruguay duuin 2005 (annexe XIII).
20Voir acte 09/05 de la reunion de la CARU du 14110/05,pages 2 it 5 (extraits,
annexe XIV). er
21Message du president Nestor Kirchner it l'Assemblee legislative, mars 2006
(extraits, annexe XV). . .
22Presidence, Republique orientale de l'Uruguay, «Possible solution sut les usines de
celluloset Fray Bentos», 11 mars 2006, disponible en: http://www.presidencia.gub.uy/
_web/noticias/2006/03/2006031101.htm,visite Ie 30 avril 2006 (annexe XVI). 13

CMB and Orion mills in this context reflects the profound present and future
concerns of the inhabitants of the right bank of the River Uruguay.

16. Following the change of government in Uruguay in March 2005, and in
an effort to find solutions to a conflict aggravated by Uruguay's authorization

of the second mill, it was agreed on 31 May 2005 to set up the GTAN (see
paragraph 4 above), in accordance with a decision taken on 5 May 2005 by the
Presidents of Argentina and Uruguay, Nestor Kirchner and Tabare Vazquez.
The GTAN met 12times between 3 August 2005and 30January 2006,without
reaching any agreement. The Uruguayan negotiators failed to accedeto Argen­
tina's repeated requests for further and more detailed information. The infor­
mation supplied by Uruguay has remained fragmentary and inadequate,

contains inaccuracies and omissions, and in particular provides no assessment
of transboundary impact or of the choice of sites 18.

17. The new Uruguayan Government has further aggravated the dispute; on
5July 2005,just a fewweeks after the decisionto set up the GTAN, it issued an
authorization to Botnia for the construction of a port for the exclusiveuse of

the Orion mill without following the procedures prescribed by the 1975Statute.
Once again, Argentina became aware of this project through the Uruguayan
media and requested the Uruguayan Government to comply with its obliga­
tions under Article 7 of the 1975 Statute 19.This request, which was repeated
through CARU, has been ignored by the Uruguayan Government 20 - a
further breach of the obligations under the 1975 Statute and of the rules of

international lawto which that instrument refers. Uruguay's persistence in this
line of conduct reflectsits consistent refusal to comply with those obligations.
18. Despite the failure of direct negotiations, the Argentine Government has
always taken a constructive attitude and sought a direct friendly settlement
with Uruguay; it has asked for work on construction of the mills to be
suspended, in the hope that Uruguay will revert to complying with the 1975

Statute.
19. In his address to Congress on 1 March 2006, President Kirchner again
invited President Vazquez of Uruguay to seek a settlement of the dispute by
suspending construction work on the mills pending the outcome of an inde­
pendent environmental impact study 21.At a meeting with President Kirchner
on 11 March 2006 in Santiago de Chile, President Vazquez called for ENCE
and Botnia to suspend work on the mills 22,with a view to the conclusion of a

bilateral agreement. ENCE agreed to a 90-daysuspension, but Botnia, after ini­
tially doing so, subsequently refused, seeking instead to "suspend" work for a

18Report of the Argentine delegation to the GTAN, Buenos Aires, 3 February 2006
(Ann. XII).
19Note MREU No. 168/05 of27 June 2005from the Argentine Embassy in Uruguay to
the Uruguayan Ministry of Foreign Affairs (Ann. XIII).
20See Official Record 09/05 of CARU meeting of 14.10.05, pp. 2 to 5 (extracts,
Ann. XIV).
21Message of President Nestor Kirchner to Congress, 1 March 2006 (extracts,
Ann. XV).
22Presidency, Eastern Republic of Uruguay: "Possible settlement of dispute over
Fray Bentos cellulose plants", 11 March 2006; see http://www.presidencia.gub.uy/_web/
noticias/2006/03/2006031101.htm,consulted on 30 April 2006 (Ann. XVI). 14

suite d'y proceder, pretendant une «suspension» de dix jours qui cOlncidait
avec la semaine des vacances de Paques en Uruguay23. Un accord etait en train
d'etre paracheve entre les deux pays pour constituer une commission d'experts
independants afin qu'elle produise une etude globale et independante de l'im­

pact cumule des deux usines sur I'envi24nnement transfrontalier et propose
les mesures a adopter en consequence . Du fait du refus de Botnia, la reunion
a niveau presidentiel prevuea Anchorena (Uruguay) pour formaliser cet accord
n'a pas pu avoir lieu . Le 6 avril2006, Ie Gouvernement uruguayen a declare
«terminees lesnegociations directes avec Ie pays voisin»26.
20. Les differents etudes et rapports presentes par les societes ENCE et Bot­
nia, ainsi que par l'Uruguay, ne fournissent aucune explication sur les criteres

utilisespour Iechoix.de l'emplacementdes usines Cl\1Bet Orion. Ils sont notoi­
rement vagues et impr~c sur des questions cles telles que celles du traitement
des effluents liquides, des residusso1ideset des ~missi oazeuses, pour n'en
citer que quelques-unes. Meme Ie rapport presente.Ie 27 mars 2006 par deux
experts independants a la demande de la Societe financiere internationale
(SFI), membre du Groupe de la Banque mondiale et qui evalue la possibi­
litede financer les projets de constructions des usines CMB et Orion - qui

contient des affirmations que I'Argentine ne partage pas -, s'est prononce
dans ce sens: .
«Assertions that the CIS, Botnia and CMB have not provided sufficient

information on the proposed design, operating procedures and environ­
mental monitoring for the mills are generally valid.» 27

.2Communiques de Botnia du 26 mars 2006, d'ENCE du 28 mars 2006et de Botnia du
4 avril 2006 (respectivement, annexes XVII, X et XVIII).
24Projet.de declaration presidentielle commune sur la preservation integrale du fIeuve
Uruguay et de son ecosysteme (declaration d'Anchorena), 3 avril 2006 (annexe XIX).
25Ministere des affaires etrangeres (Uruguay), «Differend sur les usines de cellulose:
reunion Vazquez-Kirchner a ete pour Ie moment reportee», 5 avril 2006, http://www.
mrree.gub.uy/mrreelPrensa/informacionOI06/htm, visite Ie 30 avril 2006 (annexe XX).
Voir aussi: «Le sommet Kirchner-Vazquez dans un bourbier», 5 avril 2006, http://
www.espectador.com. visitee 30 avril 2006 (annexe XXI).
26Presidence, Republique orientale de l'Uruguay, «Uruguay demande une reunion du
Mercosilr; iI remettra une lettre au Tribunal de La Haye», Ie 7 avril 2006, http://
www.presidencia.gub.uy/_web/noticias/2006/04/2006040704m, visite Ie 24 avril 2006
(annexe XXII). , .
27«Les affirmations selon lesquelles I'EIC, Botnia et CMB n'ont pas fourni suffisam­
ment d'informations sur la conception, les procedures d'exploitation et la surveillance de
I'enviroimement sont generalement fondees» [traductionu GreffeJ. Re: Cumulative
Impact Study - Uruguay Pulp Mills, 27 mars 2006, p. 2. II affirme egalement: «there is
a lack of supporting information in their documents [Botniaand CMB's environmental
impact assessments]to show that the mills would actuallyBAT in all aspects of their
design and operations» (ibid.) «des documents [lesetudes d'impact sur I'environnement

de Botnia et CMB] ne contiennent pas d'informations prouvant que leurs usines utiIi­
seraient effectivement les MTD it tous les stades de la conception et de I'exploitation»)
[traductiondu Greffe] et poursl,lit: «Both EIAs are replete with generic descriptions of
modern mill features (much of Orion EIA text is copied from IPPC 2001);with little infor­
mation on what the company is actually intending to install» (p. 5, A.3}(<<Lesdeux EIE
sont truffeese descriptions generales de caracteristiques propres aux usines modernes
(une bonne partie de I'EIE.d'Orion est directement empruntee au texte du document
PRIP 2001) et ne contiennent que peu de precisions sur I'usineque cette societe a reelle­
ment I'intention d'installer» [traductionGreffe]). Le rapport detaille un nombre
important d'insuffisances des etudes d'impact evaluees pares experts. Voir http://
www.ifc.orglifcext/lac.nsf/ContentlUruguay_Pulp_Mills_TOR (annexe XXIII). 15

ten-day period which coincided with the Easter week holiday in Uruguay 23.An
agreement was in process of being reached between the two countries for the
establishment of a panel of independent experts charged with producing an
overall independent study of the cumulative impact of the two mills on the
transboundary environment and proposing appropriate measures24.As a result
of Botnia's refusal, the presidential meetirigscheduled to be held in Anchorena

(Uruguay) with a viewto formalizing this agreementcould not take place25.On
6 April 2006 the Uruguayan Government stated that "direct negotiations with
the neighbouring country are at an end"26.
20. The various studies and reports presented by ENCE and Botnia, as well
as by Uruguay, provide no explanation of the criteria used for selection of sites
for the CMB and Orion mills. They are notably vague and.imprecise on key
issues such as the treatment of liquid effluent, solid waste and gas emissions,
among others. Even the Report of 27 March 2006, prepared by two indepen­

dent experts at the requestof International Finance Corporation (IFC), a mem­
ber of the WorId Bank Group responsible for assessing financing facilities for
the proposed construction of the CMB and Orion plants - which contains
findings that Argentina does not share - took this view:

, "Assertions that the CIS, Botnia and CMB have not provided sufficient
information on the proposed design, operating procedures and environ~
mental monitoring for the mills are generally valid."27

23 See Botnia press release of 26 March 2006, ENCE release of 28 March 2006 and
Botnia release of 4 .(\pril 2006 (Anns. XVII, X and XVIII respectively).
24 Draft Joint Presidential Declaration on the Full Preservation of the River Uruguay
and Its Ecosystem (Anchorena Declaration), 3 April 2006 (Ann. XIX). .
25 Ministry of Foreign Affairs (Uruguay), "Cellulose plant dispute: Vazquez-Kirchner
meeting temporarily postponed", 5 April 2006, http://www.mrree.gub.uy/rnrree/Prensa/
informacion0106.htm, consulted on 30 April 2006 (Ann. XX). See also "Kirchner­
Vazquez Summit blocked", 5 April 2006, http://www.espectador.com. consulted on
30 April 2006 (Ann. XXI).
26 Presidency,Eastern Republic of Uruguay: "Uruguay callsfor a Mercosur meeting; it
will send a letter to the Hague Court", 7 April 2006, htpp:/lwww/presidencia.gub.uyl
_web/noticias/2006/04/2006040704.htmconsulted on 24 April 2006 (Ann. XXII).

27 Re: Cumulative Impact Study Uruguay Pulp Mills, 27 March 2006, p. 2. The
Report further states: "there is a lack of supporting information in their documents [Bot­
ilia and CMB'senvironmental impact assessments]to show that the mills would actually
use BAT in all aspects of their design and operations" (ibid.), and continues: "Both EIAs
are replete with generic descriptions of modem mill features (much of Orion EIA text
is copied from IPPC 2001), with little information on what the company is actually
intending to install" (p. 5, A.3). The Report details major inadequacies in the impact
assessments under review. See http://www.ifc.org/ifcextllac.nsf/Content/Uruguay_Pulp_
Mills_TOR (Ann. XXIII). 16

21. En tenant compte de l'information disponible, on peut conclure que les
usines de pate a papier CMB et Orion portent atteinte a la preservation de
I'environnement"du fieuve Uruguay et de sa zone d'influence.En ce sens, on
peut relever les aspects suivants :

a) la nature et l'enverguredes ouvrages reconnues par l'Uruguay selon la qua­
lification de'la DINAMA comme des projets dont la mise en ceuvrerisque
de produire un impact negatif important sur l'environnement 28;
b) la localisation'choisiepour les usines;

c) Ie processus prevu par les projets CMB et Orion, qui est intrinsequement
polluant; .'.
d) l'ampleur de la production prevue: 500000 tonnes de pate a papier par an
dans Ie cas. de CMB - qui, selon les declarations d'ENCE, arrivera a
1000 000de ~onne ens deux ans 29 - et 1000 000de tonnes par an dans
Iecas d'Orion; une production qui, concernant une seuleet meme zone, est
parmi les plus grandes dans Ie monde, et qui est superieure a cellede l'une

quelconque des usines installees en Finlande ou en Espagne;
e) l'ampleur des effluents que ces usines projettent de verser sur Ie fieuve
Uruguay;
f) la proximite des agglomerations urbaines en particulier, Gualeguaychu
et sesenvirons, avecplus de 100000habitants - et des zones de production
agricole et d'elevage;
g) Ie fait que 90% de la production halieutique dans Ie tronyon argentin­

uruguayen du fieuve (Plus de 4500 tonnes annuellement) se trouve dans
la zone d'infiuence de la construction des usines, laquelle est aussi une
zone de reproduction des populations halieutiques migratoires du fieuve;
et .
h) l'insuffisancedes mesures prevues pour la prevention et la reduction des
impacts sur l'environnement que peuvent produire les effluentsliquides, les
emissions gazeuseset les residus solides.. . '.

22. En conclusion, malgre Ie non-respect par I'Uruguay des procedures pre­
vues par Ie statut de 1975,l'information dont dispose I'Argentine etablit mani­
festement que la mise en service des usines de pate a papier CMB et Orion
causera un prejudice sensibleala qualite des eaux du fieuveUruguay fitun pre­

judice sensible transfrontalier a I'Argentine.
23. La construction de l'usine Orion se poursuit nonobstant ·Ie.differend
entre les Parties. II est prevu que I'usinecommencera a fonctionner durant Ie
premier semestre 2007. Les travaux de construction de I'usineCMBsont sus­
pendus jusqu'au 28juin 2006.Qui plus est, l'Uruguay seraii:en train d'autoriser
la construction d'une troisiemeusine sur Ie bord du Rio Negro, tributaire du
fieuve Uruguay 30.

28Voir annexe VII. Cette qualification a ete confirmee par Ie rapport des experts Hat­
field Consultants Ltd. Re: Cumulative Impact Study - Uruguay Pulp Mills, 27 mars
2006 (annexe XXIII); voir note 27.
29«Usines de pate it papier: forte reclamation d'ENCE», 9 mars 2006,http://buscador.
lanacion.com.arlNota.asp?nota_id=787144&hlgh=ence, visite Ie 2 mai 2006 (an­
nexe XXIV).
30 «Stora Enso s'ajouteit Botnia et it ENCE: l'Uruguay, paradis cellulosique», 29sep­
tembre 2005, http://www.rel-uita.org/agricultura/ambiente/paraiso-celulosico.htm. visite
Ie ler mai 2006 (annexe XXV). 17

21. In light of the available information, it may be concluded that the CMB
and Orion pulp mills will jeopardize conservation of the environment of the
River Uruguay and of the areas affected by the river. The following aspects

should be noted in this connection:
(a)· the nature and scale of the works, which have been acknowledged by Uru-
guay, according to their classificationby DINAMA, as projects presenting

a risk of major negative environmental impact 28 ;
(b) the sites chosen for the mills;
(c) the process envisaged by the CMB and Orion projects, which is inherently
polluting;
(d) the proposed scale of production: 500,000 tonnes of.cellulose pulp per
yearin the case of CMB - which, according to statements by ENCE, will
reach one million tonnes within two years 29- and one million tonnes a
year in the case of Orion; these are among the world'shighest production

figuresfor a single area, exceedingthose for any mill in Finland or Spain;

(e) the amount of effluent which these millsare expected to discharge into the
River Uruguay;
(/) the proximity of major urban population centres - in particular, Guale­
guaychUand the surrounding area, with over 100,000inhabitants - as
well as areas of crop and livestock production;

(g) the fact that 90 per cent offish production in the Argentina-Uruguay sec­
tion of the river (over 4,500 tonnes per year) is located within the areas
affected by the mills, which are also a breeding area for the river:s migra­
tory fish stocks; and

(h) the inadequacy of the measures proposed for the prevention and reduction
of the potential impact of liquid effluent, gas emissions and solid waste.

.22. In conclusion, notwithstanding Uruguay's failure to comply with the
procedures prescribed by the 1975Statute, the information available to Argen­
tina clearly shows that the commissioning of the CMB and Orion pulp mills

will significantly impair the quality of the waters of the River Uruguay and
cause significant transboundary damage to Argentina.
23. Construction of the Orion mill continues notwithstanding the dispute
between the Parties. The mill is scheduled to commence operations during the
first half of2007.Construction work on the CMB mill has been suspended until
28 June 2006. It is·furthermore understood that Uruguay is in process of
authorizing the construction of a third millon the Rio Negro, a tributary of the
River U 30.
ruguay

28 See Annex VII. That classificationwas confirmed in the Report by Hatfield Consul­
tants Ltd.; ·Re: Cumulative Impact Study - Uruguay Pulp Mills, 27 March 2006
(Ann. XXIII); see footnote 27.
29 "Cellulose pulp mills: Strong words from ENCE", 9 March 2006, http://buscador.
lanacion.com.arlNota.asp?nota_id=787144&high=ence, consulted on 2 May 2006
(Ann. XXIV). .
·30"Stdra Enso joins Botnia and ENCE: Uruguay, pulp millparadise", 29 Septem­
ber 2005, http://www.rel-uita.org!agricultura/ambiente/paraiso-celulo·sico.htm.
consulted
on I May 2006 (Ann. XXV). 18

IV. LEs MOYENS PE DROIT INVOQUES PAR L'ARGENTINE

24. Le droit applicable au present differend est Iestatut de 1975,ainsi que les
principes et reglesconventionnels et coutumiers pertinents aux fins de son inter­
pretation et de son application, en particulier les traites et autres engagements

internationaux en vigueur a l'egard de l'une ou I'autre des parties auxquelles
cehii-ci renvoie. En vertu de ces dispositions, l'Uruguay a viole les obligations
internationales suivantes:
a) I'obligation de prendre toute mesure necessairea l'utilisation rationnelle et
optimale du fleuve Uruguay;
b) I'obligation d'informer prealablement la CARU et Ie Gouvernement de
I'Argentine au sujet de la construction de deux usines de patea papier sur
la rive gauche du fleuve Uruguay;
c) l'obligation de poursuivre les procedures prevuespar Iechapitre IIdu statut
de 1975 ence qui concerne la realisation de «tous ouvrages suffisamment
importants pour affecter la navigation, Ieregime du fleuve ou la qualite des
eaux» ;
d) I'obligation de ne pas autoriser la construction des ouvrages projetes sans
avoir prealablement suivi la procedure prevue par Ie statut de 1975;
e) l'obligation de preserver Ie milieu aquatique et d'empecher la pollution, en
adoptant les mesures appropriees, y compris en recourant aux meilleures

pratiques environnementales et aux meilleures technologies disponibles,
conformement aux accordsinternationaux applicables et en harmonie avec
les directives et. recommandations des organismes techniques internatio­
naux;
f) l'obligation de ne pas causer de dommages environnementaux transfronta­
liers sur la rive opposee et les zones d'influence du fleuve;
g) robligation de ne pas frustrer I'utilisation du fleuva des fins licites; et
11) autres obligations decoulant du droit international general, conventionnel
et coutumier, tant procedurales que de fond, necessaires a I'application du
statut de 1975.

V. DECISION DEMANDEE

25. Sur la base de I'exposedes faits et des moyens juridiques qui precedent,
l'Argentine, tout en se reservant Ie droit de completer, d'amender ou de .modi­
fier la presente requete pendant la suite de la procedure, prie la Cour de direet
juger:

1. que l'Uruguay a manque aux obligations lui incombant en vertu du statut
de 1975 et des autres regles de droit international auxquelles ce statut ren­
voie, y compris mais pas exc1usivement:
a) l'obligation de prendre toute mesure necessairea I'utilisation rationnelle
et optimale.du fleuve Uruguay; ,
. b) I'obligationd'informer prealablement la CARU et l'Argentine;

c) I:obligation de se conformer aux procedures prevues par Ie chapitre II
du statut'dti 1975;
d) I'ohligation de prendre toutes' mesures necessaires pour preserver Ie
milieu aquatique et d'empecher la pollution et I'obligation de proteger la
biodiversite et les pecheries, y compris I'obligation de procedera une
etude d'impact sur I'environnement, complete et objective; 19

IV. GROUNDS OF LAW RELIED ON BY ARGENTINA

24. The law applicable to the present dispute is the 1975Statute and the con­
ventional and customary principles and rules relevant to its interpretation and
application, and in particular the treaties and other international obligations in
force for either party to which the Statute refers. By virtue of these provisions,
Uruguay is in breach of the following international obligations:

(a) the obligation to take all necessary measures for the optimum and rational
utilization of the River Uruguay;
(b) the obligation to provide prior notification to CARU and to the Govern­

ment of Argentina in respect of the construction of two pulp mills on the
left bank of the River Uruguay;
(c) the obligation to comply with the procedures prescribed by Chapter II of
the 1975Statute inregard to the carrying out of "any ... works which are
liable to affect navigation, the regime of the river or the quality of its
waters"; ,
(d) the obligation not to authorize construction of the proposed works with­
out having first followed the procedure prescribed by the 1975 Statute;
(e) the obligation to preserve the aquatic environment and to prevent its
pollution, by adopting appropriate measures, including recourse to best
environmental practice and best available technology, in accordance

with applicable international agreements and in'keeping with the guide­
lines and recommendations of international technical bodies;

(/) the obligation not to cause transboundary environmental damage to the
opposing bank of the river, or to areas affected by the river;
(g) the obligation not to prevent use of the river for lawful purposes; and
(fl) other obligations deriving from the procedural and substantive provisions
of general, conventional and customary international law which are
necessary for the application of the 1975 Statute.

V. DECISION REQUESTED

25. On the basis of the foregoing statement of facts and law, Argentina,
while reserving the right to supplement, amend or modify the present Applica­
tion in the course of the subsequent procedure, requests the Court to adjudge
and declare:

1. that Uruguay has breached the obligations incumbent upon it under the
1975 Statute and the other rules of international law to which that instru­
ment refers, including but not limited to:

(a) the obligation to take all necessary measures for the optimum and
rational utilization of the River Uruguay;
(b) the obligation of prior notification to CARU and to Argentina;
(c) the obligation to comply with the procedures prescribed in Chapter II
of the 1975 Statute;
(d) the obligation to take all necessary measures to preserve the aquatic
environment and prevent pollution and the obligation to protect bio­
diversity and fisheries, including the obligation to prepare a full and

objective environmental impact study; 20

e) Ies obligations de cooperation en matiere de prevention de Ia pollution
etde Ia protection de Ia biodiversite et des pecheries; et
2. que, par son comportement, l'Uruguay a engage sa responsabilite interna­
tionalea l'egard de I'Argentine;
3. que I'Uruguay est tenu de cesser son comportement illicite et de respecter
scrupuleusement a l'avenir Ies obligations Iui.incombant; et
4. que I'Uruguay est tenu de reparer integralement'Ie prejudice cause par Ie
non-respect des obligations lui incombant.

L'Argentine sereserveIedroit de preciser ou modifier lespresentes demandes
dans une etape ulterieure dea procedure.

* * *

26. L'Argentine prie Ia Cour d'indiquer des mesures conservatoires, comme
il est expose dans une demande distincte, deposee en meme temps que Ia pre­
sente requete.
27. En vertu du paragraphe 2 de I'article31du Statut de Ia Cour et du para­
graphe IdeI'article 35 de son Reglement, Ie Gouvernement de l'Argentine
exerceraIepouvoir confere par I'article31 du Statut de Ia Cour et designera un
juge ad hoc aux fins de Ia presente instance.
28. Conformement a l'article 40 du Reglement de la Cour, Ie rninistre des
affaires etrangmees, du commerce international et du cultede l'Argentine a desi­
gne S. Exc. M l'ambassadeur Susana Myrta Ruiz Cerutti comme agent.
Toutes les communications relatives a l'affaire devront etre adresseesa
l'adresse suivante: Ambassade d'Argentine, Javastraat 20, 2585 AN La Haye.

Respectueusement,

La Haye, Ie 4 mai 2006.

(Signe) Susana MyrtaRUIz.CERUITI. 21

(e) the obligation to co-operate in the prevention of pollution and the pro­
tection of biodiversity and of fisheries; and
2. that, by its conduct, Uruguay has engaged its international responsibility to
Argentina;
3. that Uruguay shall cease its wrongful conduct and comply scrupulously in
future with the obligations incumbent upon it; and
4. that Uruguay shall make full reparation for the injury caused by its breach
of the obligations incumbent upon it.

Argentina reserves the right to amplify or amend these requests at a subse­
quent stage of the proceedings.

*
* *
26. Argentina requests the Court to indicate provisional measures, pursuant
to a separate request filed at the same timeas thisApplication.

27. Pursuant to Article 31, paragraph 2, of the Statute of thl.: ourt and to
Article35, paragraph 1,of its Rules, the Government of Argentina willexercise
its right under Article 31 of the Statute of the Court and willchoose a judgad
hoc for purposes of the present proceedings.
28. In accordance with Article 40 of the Rules of Court, the Minister of
Argentina for Foreign Affairs, International Trade and Religious Worship has
appointed Her Excellency,Madam Ambassador Susana Myrta Ruiz Cerutti, as
Agent. All communications concerning the case should be sent t9 the following
address: Embassy of Argentina, Javastraat 20, 2585 AN The Hague.

Respectfully,

The Hague, 4 May 2006.

(Signed) Susana Myrta RUIZCERUTTI. 22

Liste des annexes'

I. Statut du fleuve'Uruguay (texte originalet traduction).
II. Note n° 149/2005dusecretaire des affaires etrangeres de I'Argentine it
I'ambassadeur d'Uruguay en Argentine du 14 decembre 2005 (original
et traduction).
III. Discours du ministre des affaires etrangeres de l'Argentine, Jorge
Taiana, du 12 f6vrier 2006 devant la Commission des affaires etran­

geres de la Chambre des deputes (original et traduction).
IV. Carte du fleuve Uruguay.
V. Note nO0512003du 27 octobre 2003 du ministere des affaires etran­
geres de I'Uruguay it l'ambassade d'Argentine it Montevideo (original
et traduction). . '
VI. Note MREU n0226/03 de I'ambassade d'Argentine au ministere des
affaires etrangeres de I'Uruguay du 27 octobre 2003 (original et tra-
duction). '
VII. Direction nationale de I'environnement (DINAMA), division d'eva­
luation de I'impact environnemental, installation d'une usine de pate
cellulose et des ouvrages accessoires, dossier 200411400111101177,
Montevideo, Ie 11 fevrier 2005 (original et traduction d'extraits).
VIII. 'Note OCARU nO107/2005du president de la delegation argentine it la
CARU it l'ambassadeur de I'Uruguay en Argentine du 17 juin 2005
. (original et traduction). , ' , ,

IX. Photographies des travaux pour 1<1 construction des usines.
X. Communique d'ENCE du 28 mars 2006 (original et traduction).
XI. Croquis de la zone de localisation des usines.
XII. Rapport de la deJegation argentine au GTAN, Buenos Aires, 3 fevrier
2006 (original et traduction).
XIII. Note MREU nO 168/05de I'ambassade d'Argentine en Uruguay au
ministere des'affairesetrangeres de l'Uruguay du 27juin 2005 (original
et traduction).
XIV. Acte 09105de la reunion de la CARU du 14110/05(original et traduc­
tion).
XV. Message du president Nestor Kirclmer it l'Assemblee legislative,
lermars 2006 (original et traduction d'extraits).
XVI. Presidence, Republique orientale de I'Uruguay, «Possible solution sur
les usines de cellulose it Fray Bentos» (original et traduction).
XVII. Communique de Botnia du 26 mars 2006 (original et traduction).

XVIII. Communique de Botnia du 4 avril 2006 (original et traduction).
XIX. Projet de declaration presidentielle commune sur la preservation inte­
grale du fleuve Uruguay et de son ecosysteme (declaration d'Ancho­
rena), 3 avril 2006 (original et traduction).
XX. Ministere des affaires etrangeres (Uruguay), «Differend sur les usines
de cellulose: reunion Vazquez-Kirchner a ete pour Ie moment repor­
tee», 5 avril 2006 (original et traduction).
XXI. «Le sommet Kirchner-Vasquez dans un bourbier», 5 avril 2006 (origi­
nal et traduction).
XXII. Presidence, Republique orientale de I'Uruguay, «Uruguay demande

* Les annexes seront publices separement. [Note du Grelle.} 23

List of Annexes'

[Translation]

I. Statute of the River Uruguay (original text and translations).
II. Note No. 149/2005 from the Secretary for Foreign Affairs of Argen­
tina to the Ambassador of Uruguay in Argentina of 14December 2005
(original and translations).
III. Speech of 12 February 2006 by the Argentine Minister for Foreign

Affairs, Jorge Taiana, to the Foreign Affairs Committee of Congress
(original and [English]translation).
IV. Map of the River Uruguay.
V. Note OS/2003of 27 October 2003 from the Uruguayan Ministry of
Foreign Affairs to the Embassy of Argentina in Montevideo (original
and translations).
VI. Note MREU 226103 of 27 October 2003 from the Argentine Embassy
to the Uruguayan Ministry of Foreign Affairs (original and transla­
tions).
VII. National Directorate for the Environment (DINAMA), Environmen­
tal Impact Assessment Division, Construction of a Cellulose Plant and
Ancillary Works, File No. 2004/1400111101177 M,ontevideo, 11 Feb­
ruary 2005 (original and [English]translation of extracts).
VIII. Note OCARU No. 107/2005 of 17 June 2005 from the Chairman of

the Argentine delegation to CARU to the Ambassador of Uruguay in
Argentina (original and translations).
IX. Photographs of construction works on the mills.
X. ENCE press release of 28 March 2006 (original and translations).
XI. Sketch-map of the site of the mills.
XII. Report of the Argentine delegation to the GTAN, Buenos Aires,
3 February 2006 (original and translations).
XIII. Note MREU No. 168/05 of 27 June 2005from the Argentine Embassy
in Uruguay to the Uruguayan Ministry of Foreign Affairs (original
and translations).
XIV. Official Record 09/05 of CARU meeting of 14.10.05 (original and
[French] translationof extracts).
XV. Message of President Nestor Kirchner to Congress, 1 March 2006
(original and translations of extracts).
XVI. Presidency, Eastern Republic of Uruguay: "Possible settlement of the

dispute over Fray Bentos CellulosePlants" (original and translations).
XVII. Botnia press release of 26 March 2006 (original and translations).
XVIII. Botnia press release of 4 April 2006 (original and translations).
XIX. Draft Joint Presidential Declaration on the Full Preservation of the
River Uruguay and Its Ecosystem (Anchorena Declaration), 3 April
2006 (original and translations).
xx. Ministry of Foreign Affairs (Uruguay): "Cellulose plant dispute:
Vazquez-Kirchner meetingtemporarily postponed", 5April 2006(origi­
nal and translations).
XXI. "Kirchner-Vazquez Summit blocked", 5 April 2006 (original and
[French] translation).
XXII. Presidency, Eastern Republic of Uruguay: "Uruguay calls for a

* The annexes are being published separately. [Note by the Registry.] 24

une reunion du Mercosur; il remettra une lettre au Tribunal de La
Haye», 7 avril006 (original et traduction).
XXIII. Hatfield Consultants Ltd., Re: Cumulative Impact Study -Uruguay
Pulp Mills, 27 mars 2006 (original et traduction).
XXIV. «Usines de pilte a papier: forte reclamation d'ENCE», 9 mars 2006
(original et traduction).
XXV. «Stora Enso s'ajoute a Botnia eta ENCE: l'Uruguay, paradis cellulo­
sique», 29 septembre 2005. 25

Mercosur meeting; it will send a letter to The Hague Court", 7 April
2006 (original and translations).
XXIII. Hatfield Consultants Ltd., Re: Cumulative Impact Study - Uruguay
Pulp Mills, 27 March 2006 (original and [English]translation).
XXIV. "Pulp mills: Strong words from ENCE", 9 March 2006 (original and
[English]translation).
XXV. "Stora Enso joins Botnia and ENCE: Uruguay, pulp mill paradise",
29 September 2005 (original and [French] translation). AnnexeI

Statutdu fleuve UruguayESTATUTODEL RIO URUGUAY.
BUENOSAIRES,9 de Septiembrede 1976
BOLETIN OFICIAL,17 de Septiembrede 1976
Vigentes
TEMA
TRATADOS INTERNACIONALES-URUGUAY-RIOS-RIO URUGUAY-ESTATUTO DEL

RIO URUGUAY-COMISION ADMINISTRADORA DEL RIO URUGUAY-RECURSOS
DEL LECH0 Y DEL SUBSUELO-CONTAMINACION DE AGUAS-IMPACT0
AMBIENTAL-NAVEGACION-PRACTICAJE
En uso de las atribuciones conferidas porel articulo 5 del Estatuto parael Procesode
Reorganizacion Nacional, ELPRESIDENTEDE LA NACION ARGENTINASANCIONA
Y PROMULGA CON FUERZA DE LEY:

ARTICULO 1.-Apruébaseel "Estatuto del Rio Uruguay", que fue suscripto entre el

Gobierno de la RepublicaArgentinay el Gobierno de la RepublicaOrientaldel Uruguay
el 26 de febrerode 1975, enla ciudadde Salto (Republica Orientaldel Uruguay)y cuyo
texto forma partede la presenteLey.

ARTICULO2.- Comuniquese,publiquese,désea la Direccion Nacional
del RegistroOficialy archivese.

VIDELA -Martinezde Hoz -Klix-Guzzetti-
ANEXO A: Anexo A - Estatuto del Rio Uruguay, suscripto entre el Gobierno de la
Republica Argentinay el Gobiernode la Republica Orientaldel Uruguayel 26/2/75 en
Salto (R.O.U.).
Observaciones generales:

ARTICULO 1
Las Partes acuerdan el presente Estatuto, en cumplimiento de Io dispuesto en el
articulo 7 del Tratado de Limites en el Rio Uruguay de 7 de abril de 1961, conel fin de
establecer los mecanismos comunes necesarios para el optimo y racional
aprovechamiento del Rio Uruguay, y en estricta observancia de los derechos y
obligaciones emergentes de los tratados y demas compromisos internacionales
vigentes para cualquiera de las Partes.
Ref. Normativas: Ley 15.868Art.7

Tratadode Limitesen el Rio Uruguay(1961)

ARTICULO2
A los efectosde este Estatutose entiendepor:
a) PARTES:La RepublicaArgentinay la Republica Orientaldel Uruguay.
b) TRATADO: ElTratado de limitesentre la RepublicaArgentinay la Republica Oriental

del Uruguayen el Rio Uruguay,suscriptoen Montevideoel 7 de abrilde 1961.
c) RIO: El Rio Uruguayen el tramo senaladoen el articulo 1del Tratado.
d) ESTATUTO:El presente instrument0juridico.
e) COMISION: La Comision Administradora del Rio Uruguay que se crea por el
Estatuto.9 PROTOCOLO: El Protocolo sobre demarcacion y caracterizacion de la Iinea de
frontera argentino-uruguayaen el Rio Uruguay, suscripto en Buenos Aires el 16 de
octubrede 1968.
Ref. Normativas: Ley 15.868

Tratado de Limitesen el Rio Uruguay(1961)

CAPITULOII -NAVEGACIONY OBRAS (articulos3 al 13)

ARTICULO 3
Las Partes se prestaran la ayuda necesaria a fin de otorgar a la navegacion las

mayores facilidadesy seguridad posibles.

ARTICULO4
Las Partes acordaran las normas reglamentarias sobre seguridadde la navegacionen
el Rio y uso del Canal Principal.

ARTICULO5

La Comision adjudicaraa las Partes, previo planeamientoen comhn, la realizaciondel
dragado, el balizamientoy las obras de conservacionde los tramosdel Canal Principal
que fije periodicamente,en funcion del uso del mismoy de la disponibilidadde medios
técnicos.

ARTICULO6

A losfines expresadosen el articulo 5, cada Parte autorizaa que, en sujurisdiccion, los
servicios competentesde la otra efectuen las tareas respectivas,previa notificacion a
travésde la Comision.

ARTICULO7
La Parte que proyecte la construccionde nuevos canales,la modificacioO alteracion

significativade los ya existentOla realizacion de cualesquieraotras obras de entidad
suficiente para afectar la navegacion,el régimen delRiO la calidad de sus aguas,
debera comunicarloa la Comision, la cual determinara sumariamente,y en un plazo
maximode treintadias, si el proyectopuedeproducir perjuiciosensible a la otra Parte.
Si asi se resolviere no se llegare a una decision al respecto, la Parte interesada
debera notificarel proyectoa la otra Partea travésde la mismaComision.

En la notificaciondeberanfigurar los aspectos esencialesde la obra y, si fuere el caso,
el modo de su operaciony los demas datos técnicos que permitaa la Parte notificada
hacer una evaluaciondel efecto probable quela obra ocasionaraa la navegacion,al
régimendel Rio O a la calidad desus aguas.

ARTICULO 8
La Parte notificadadispondrade un plazode ciento ochentadias para expedirse sobre

el proyecto, a partir del dia en que su Delegacionante la Comision haya recibidola
notificacion.
En el caso de que la documentacion meocionadaen el articulo 7 fuere incomplets, la
Parte notificada dispondrade treinta dias para hacérselosaber a la Parte que proyecte
realizarla obra, por intermediode laComision.
El plazo de cientoochentadias precedentementesenaladocomenzaraa correr a partir

del dia en que la Delegacion de la Parte notificadahaya recibido la documentacion
completa.
Este plazo podraser prorrogadoprudencialmentepor la Comisionsi la complejidad del
proyectoasi Io requiriere.ARTICULO9
Si la Parte notificada no opusiere objeciones O no contestare dentro del plazo
establecido en el articulo 8, la otra Parte podra rOaautorizar la realizacion de la

obra proyectada.

ARTICULO 10
La Parte notificada tendra derechoa inspeccionar las obrasque se esténejecutando
para comprobarsi se ajustan al proyecto presentado.

ARTICULO 11
Si la Parte notificada llegare a la conclusion de que la ejecucion de la obOa el
programa de operacionpuede producir perjuicio sensible a la navegacion,al régimen
del RioO a la calidad de sus aguas, Io comunicaraa la otra Parte por intermedio dela
Comisiondentro del plazode ciento ochentadias fijado en el articulo

La comunicacion debera precisar cuales aspectos dela obra O del programa de
operacion podran causar un perjuicio sensiblea la navegacion,al régimendel Rioa
la calidadde sus aguas,las razonestécnicas que permitan ller esa conclusiony las
modificaciones que sugieraal proyectO programade operacion.

ARTICULO 12
Si las Partes no llegaren a un acuerdo, dentro de los ciento ochentadias contados a
partir de la comunicaciona que se refiereel articulo 11, se observarael procedimiento
indicadoen el CapituloXV.

ARTICULO 13
Las normas establecidasen losarticulos 7 a 12se aplicarana todas las obrasa que se
refiere el articulo 7, sean nacionalOs binacionales, que cualquiera de las Partes
proyecte realizar, dentro desu jurisdiccion, en el Rio Uruguayfuera del tramo definido
como Rio y en las respectivasareasde influencia de ambos tramos.

CAPITULOIII - PRACTICAJE(articulos 14 al 16)

ARTICULO 14
La profesion de practico en el Rio solo sera ejercida por los profesionales habilitados
por las autoridadesde cualquieradelas Partes.

ARTICULO 15
Todo buque que zarpe de puerto argentino O uruguayotomara practico, cuando deba
hacerlo,de la nacionalidaddel puertode zarpada.
El buque que provenga del puerto de un tercer Estado tomara practico, cuandeba
hacerlo,de la nacionalidaddel puertode destino.

El contact0 que el buque tenga, fuera de puerto,con las autoridades de cualquiera de
las Partes,no modificarael criterio inicialmenteseguido para determinarla nacionalidad
del practico.

En losdemas casos,el practicodeberaser, indistintamente,argentiOouruguayo.

ARTICULO 16Terminadas sus tareas, los practicos argentinos y uruguayos podran desembarcar
librementeen los puertosde una u otra Parte a los que arribenlos buques en los que
cumplieronsucometido.
Las Partes brindaran a los mencionados practicos las maximas facilidades para el
mejor cumplimientode sufuncion.

CAPITULOIV -FACILIDADESPORTUARIAS,ALIJOSY COMPLEMENTOSDE
CARGA(articulos 17al 18)

ARTICULO 17
Las Partes se comprometena realizar los estudios y adoptar las medidas necesarias

con vistas a dar la mayor eficacia posible a sus servicios portuarios, de modo de
brindar las mejores condicionesde rendimiento y seguridad, y ampliar las facilidades
que mutuamentese otorgan en susrespectivospuertos.

ARTICULO 18
Las tareas de alijo y complementode carga se realizaran, exclusivamente,en la zona

que en cada cas0 fije dentro de su respectivajurisdiccion la autoridad competente de
acuerdo con las necesidadestécnicas yde seguridad, especialmente en materia de
cargas contaminantesO peligrosas.

CAPITULOV -SALVAGUARDIADE LAVIDA HUMANA(articulos 19al 23)

ARTICULO 19
Cada Parte tendra a su cargo la direccion de las operacionesde busqueda y rescate
dentro de sujurisdiccion.

ARTICULO20
Sin perjuicio de Io dispuesto enel articulo 19, la autoridad queinicie una operacion de

busqueday rescateIocomunicaraa la autoridadcompetentede la otra Parte.

ARTICULO21
Cuando la magnitud de la operacion Io aconseje, la autoridad de la Parte que Io
necesite podra solicitar a la de la otrael concursode medios, reteniendo cada una de
las Partesel control de las operacionesque se realicen dentrode sujurisdiccion.

ARTICULO22
Cuando por cualquier causa la autoridad de una de las Partes no pudiere iniciOr
continuar una operacionde busqueday rescate,solicitara a la de la otra que asuma la
responsabilidad de la direccion y ejecucion de la misma, facilitandole toda la
colaboracionposible.

ARTICULO 23
Las unidades de superficieO aéreas de ambas Partes que se hallen efectuando
operaciones de busqueda y rescate podran entrar O salir de cualquiera de los
respectivosterritorios,sin cumplir lasformalidadesexigidas normalmente.

CAPITULOVI -SALVAMENTO(articulos24 al 26)

ARTICULO24Elsalvamentode buques sera realizado porlas autoridadeOlas empresas dela Parte

en cuya jurisdiccion haya ocurrido el siniestro, sinperjuicio de Io que establecen los
articulossiguientes.

ARTICULO25
El salvamento de unbuque en el Canal Principalsera realizadopor las autoridades
las empresasde la Parteen cuyajurisdiccionhayaocurridoel siniestro,de conformidad

con loscriterios establecidosen el articulo48.

ARTICULO26
Cuandolas autoridades O lasempresas dela Partea la que correspondael salvamento
desistan de efectuarlo, el mismo podra ser realizado por las autoridades O las

empresas de laotra Parte.

El desistimientoa que se refiere el parrafo anterior no sera demorado masalla de Io
necesarioy sera notificado de inmediatoa la otra partea travésde la comision.

CAPITULOVI1 -APROVECHAMIENTODE LASAGUAS(articulos27 al 29)

ARTICULO 27
El derecho de cada Parte deaprovecharlas aguas del Rio, dentro de su jurisdiccion,
parafines domésticos, sanitarios, industrs agricolas,se ejercerasin perjuiciode la
aplicacion del procedimiento previsto en los articulos 7 a 12 cuando el

aprovechamientosea de entidad suficiente para afectarel régimendel Rioa calidad
de sus aguas.

ARTICULO28
Las Partes suministrarana la Comision,semestralmente, unarelaciondetallada de los

aprovechamientosque emprendan O autoricen en las zonas del Rio sometidas a sus
respectivas jurisdicciones,a los efectos de que ésta controlesi las mismas, en su
conjunto, producen perjuicio sensible.

ARTICULO29

Lo dispuestoen el articulo 13 se aplicaraa todo aprovechamientoque sea de entidad
suficientepara afectarel régimendel ROola calidadde sus aguas.

CAPITULOVlll - RECURSOS DELLECH0 Y DELSUBSUELO(articulos 30al 34)

ARTICULO 30

Cada parte podraexplorary explotarlos recursosdel lechoy del subsuelodel Rioen la
zona del mismosometidaa sujurisdiccion,sin causarperjuiciosensiblea la otra Parte.

ARTICULO31
Las instalaciones u otras obras necesarias parala exploraciOnexplotacion de los

recursos del lecho y del subsuelo no podran interferir la navegacionen el Canal
Principal.

ARTICULO32
El yacimientoO deposito quese extiendaa unoy otro ladodel limite establecidoen el
articulo 1 del Tratado, sera explotado de formata1que la distribucionde los volumenes

del recursoque se extraiga de dicho yacimieOtdepositosea proporcionalal volumen
del mismo quese encuentre respectivamentea cadaladode dicho limite.Cada Parte realizara la exploraciony explotacionde los yacimieOtdepositos quese
hallen en esas condicionessin causar perjuicio sensible a la otra Parte acuerdo
con las exigencias de un aprovechamientointegral y racional del recurso, ajustado al
criterioestablecidoen el parrafo anterior.

ARTICULO33
En las concesiones para extraer arena, canto rodadopiedradel lechoO del subsuelo
del Rio, la Parte otorgante deberaestablecer,entre otras,las condiciones siguientes:
a) Que los residuos provenientesdellavado y clasificacionde los materialesextraidos
solo sean descargadosen los lugaresque la Comision indique como vaciaderos.

b) Que no puedan efectuarse extraccionesa distanciasmenoresque las que indiquela
Comisioncon relaciona los canalesde navegaciony a otros sectoresdel Rio.

ARTICULO34
Seran aplicables, en Io pertinente, las normas establecidas en los articulos 7 a
cuando la exploraciony explotacion de los recursos del lecho y del subsuelo tengan

entidad suficientepara afectarel régimendel Oila calidad desus aguas.

CAPITULO IX - CONSERVACION,UTlLlZAClONY EXPLOTACION DE OTROS
RECURSOS NATURALES(articulos35 al 39)

ARTICULO 35
Las Partes se obligan a adoptar las medidas necesariasa fin de que el manejo del
suelo y de los bosques, la utilizacion delas aguas subterraneasy lade los afluentesdel
Rio, no causen una alteracionque perjudique sensiblementeel régimendel mismO la
calidadde sus aguas.

ARTICULO36
Las Partescoordinaran, por intermediode la Comision, las medidas adecuadasa fin de
evitar la alteraciondel equilibrio ecologicoy controlar plagasy otrosfactores nocivosen
el Rio y sus areas de influencia.

ARTICULO37

Las Partes acordaran lasnormas que regularan las actividadesde pesca en el Rio en
relacioncon la conservaciony preservacionde los recursosvivos.

ARTICULO 38
Cuando la intensidad de la pesca Io haga necesario, las Partes acordaran los

volumenes maximos de captura por especies, como asimismo los ajustes periodicos
correspondientes. Dichos volumenesde captura seran distribuidos por igual entre las
Partes.

ARTICULO39
Las Partes intercambiaran regularmente,por intermediode la Comision,la informacion

pertinentesobreesfuerzo de pescay captura porespecie.

CAPITULOX - CONTAMINACION(articulos40 al 43)

ARTICULO 40
A los efectos del presente Estatuto se entiende por contaminacion la introduccion

directO indirecta,por el hombre,en el medio acuatico,de sustanciOenergia de las
que resulten efectosnocivos.ARTICULO41
Sin perjuicio de las funciones asignadasa la Comision en la materia, las Partes se
obligana:
a) Proteger y preservarel medio acuaticoy, en particular,prevenir su contaminacion,

dictando las normasy adoptando las medidas apropiadas, de conformidad conlos
convenios internacionales aplicables y cadecuacion,en Io pertinente,a las pautasy
recomendacionesdelosorganismostécnicos internacionales.
b) Nodisminuiren sus respectivosordenamientosjuridicos:
1) Lasexigenciastécnicas en vigor para prevenir la contaminacde las aguas,y
2) La severidad delassanciones establecidas paraloscasos de infraccion.
c) lnformarse reciprocamente sobretoda norma que prevean dictar con relacion a la

contaminacion de las aguas, con vistas a establecer normas equivalentesen sus
respectivos ordenamientosjuridicos.

ARTICULO 42
Cada Parte sera responsable, frente a la otra, por los dafios inferidos como
consecuencia de la contaminacioncausada por sus propias actividades O por las que
en su territoriorealicen personasfisiOajuridicas.

ARTICULO 43
La jurisdiccion de cada Parte respect0 de toda infraccion cometida en materia de
contaminacion,se ejercerasin perjuiciode los derechosde la otra Parte a resarcirsede
losdafios que haya sufrido,a su vez, comoconsecuenciade lamismainfraccion.
A esosefectos,las Partesse prestaran mutuacooperacion.

CAPITULOXI -INVESTIGACION(articulos44 al 45)

ARTICULO44
Cada Parte autorizara a la otra a efectuar estudios e investigaciones de caracter
cientifico en su respectivajurisdiccion, siempre quele haya dado aviso previo através
de la Comision con la adecuada antelacion e indicado las caracteristicas de los

estudiose investigacionesa realizarsey las areasplazosen que se efectuaran.
Esta autorizacion solo podra ser denegada en circunstancias excepcionalesy por
periodoslimitados.
La Parte autorizantetiene derecho a participaren todas las fases de esos estudiose
investigaciones a conocery disponer de susresultados.

ARTICULO 45

Las Partes promoveranla realizacion de estudios conjuntos de caractercientifico de
interéscomun.

CAPITULOXII - COMPETENCIAS(articulos46 al48)

ARTICULO46
Elderecho depoliciaen el Rio seraejercidoporcadaPartedentrode sujurisdiccion.
Sin perjuiciode ello, la autoridadde una Partequeverifique quese esta cometiendoun

ilicito en la jurisdiccion de la otra, podra apresar al infractor debiéndolo ponera
disposicionde la autoridadde esta ultima, con las excepcionesprevistas en el articulo
48.Asimismo, la autoridad de cada Parte podra perseguir a los buques que, habiendo
cometido una infraccionen su propiajurisdiccion, hayan ingresadoen la jurisdiccionde
la otra Parte.
En los casos previstos en los parrafos segundoy tercero, el ejercicio del derecho de
policia en jurisdiccion de la otra Parte deberaser comunicadode inmediatoa ésta,y
bajo ninguna circunstancia podra hacerseefectivomas allade una distanciade la costa

de la misma, que seradeterminada porla Comision para cadaunode lostramos.
Las Partes coordinaran la acciona que se refiereel presentearticulo.

ARTICULO 47
Las Partesejerceran coordinadamentela vigilancia adecuadaa los fines de prevenir la
comisionde delitos e infraccionesen la zona comprendida entrelas Iineasdefinidasen
los parrafosa y b, apartadoI, incisoB)del articulo 1delTratado.

ARTICULO 48
Los buques que naveguen por el Canal Principal se consideraran situados en la
jurisdiccion de una u otra Parteconformea los siguientes criterios:
a) En lajurisdiccion de cada Parte, los buquesde su bandera.
b) En la jurisdiccion de la Republica Oriental del Uruguay, los buques de terceras
banderas que naveguen aguas arriba,y en la de la Republica Argentina, los que Io

hagan aguas abajo,sin perjuicio de Ioestablecidoen los incisosc) y e).
c) En la jurisdiccion de cada Parte, los buques de terceras banderas involucradosen
siniestroscon buquesde banderade dicha Parte.
d) En lajurisdiccion de la Parte de la banderadel buque de mayortonelaje cuando en
un siniestro se hallen involucrados buques de banderas de las dos Partes, salvoque
uno de ellos sea un buque de guerra,en cuyo caso seconsideraranen la jurisdiccion
de la banderade este ultimo.

e) En la jurisdiccion de la Parte que corresponda segun el criterio del inciso b),
aplicable en funcion del buque de mayor tonelaje, cuando en un siniestro se hallen
involucradosexclusivamentebuquesde terceras banderas.
f) En los casos no previstos la Comision decidira. Estearticulo no sera aplicable a los
casos en que esténinvolucrados buquesde guerra, sin perjuicio deIo dispuesto en el
inciso d).

ARTICULO49
Las Partes crean una ComisionAdministradoradel Rio Uruguay,compuesta de igual
numerode delegadosporcada unade ellas.

ARTICULO 50

La Comision gozara de personalidadjuridica parael cumplimientode su cometido.
Las Partes le asignaran los recursos necesariosy todos los elementos y facilidades
indispensablesparasu funcionamiento.

ARTICULO51
La Comisiontendrasu sedeen la ciudad dePaysandu,RepublicaOrientaldel Uruguay,
pero podra reunirseen los territorios deambas Partes.

ARTICULO 52
La Comision podra constituir losorganossubsidiarios queestimenecesarios.
Funcionaraen forma permanentey tendra su correspondienteSecretaria.ARTICULO 53
Las Partes acordaran, por mediode canje de notas, el Estatuto de la Comision. Esta
dictara su reglamentointerno.

ARTICULO54
La Comision celebrara oportunamente,con ambas Partes,los acuerdos conducentesa
precisar los privilegios e inmunidades de los miembros y personal de la misma,
reconocidos por la practica internacional.

ARTICULO 55
Para la adopcion de las decisiones dela Comision cada Delegaciontendraun voto.

ARTICULO 56
La Comisiondesempeiïara las siguientes funciones:
a) Dictar,entre otras,las normasreglamentariassobre:
1)Seguridadde la navegacionen el Rio y uso del Canal Principal;
2) Conservaciony preservacionde los recursosvivos;
3) Practicaje;

4) Prevenciondela contaminacion;
5)Tendido de tuberiasy cables subfluvialesOaéreos.
b) Coordinar la realizacionconjunta de estudiose investigacionesde caractercientifico,
especialmente los relativosal levantamiento integral delRio.
c) Establecer, cuando corresponda,los volumenes maximos de pesca por especies y
ajustarlos periodicamente.
d) Coordinar entre las autoridades competentes de las Partesla accion en materia de

prevenciony represiondeilicitos.
e) Coordinar la adopcion de planes, manuales, terminologia y sistemas de
comunicacioncomunesen materia de busqueday rescate.
f) Establecerel procedimientoa seguir y la informacion a suministrar en los casos en
que las unidades de una Parte,que participenen operacionesde busqueday rescate,
ingresenal territoriode la otraalgande él.
g) Determinar las formalidades a cumplir en los casos en que deba ser introducido

transitoriamente,en territorio de la otra Parte, materialejecucionde operaciones
de busqueday rescate.
h) Coordinarlas ayudasa la navegacion, balizamientoy dragado.
i) Establecerel régimenjuridico-administrativo delas obrase instalacionesbinacionales
que se realiceny ejercer la administracionde las mismas.
j) Publicary actualizar laCarta Oficial del Rio, con su traza de limites, en coordinacion
con la Comision creada porel Protocolo.

k) Transmitir en forma expedita, a las Partes, las comunicaciones, consultas,
informacionesy notificacionesquese efectuen de conformidadcon el Estatuto.
1)Cumplir las otras funciones que lehan sido asignadaspor el Estatutoy aquellas que
las Partes convengan en otorgarle por medio de canje de notas u otras formas de
acuerdo.

ARTICULO 57
La Comision informara periodicamente a los Gobiernos de las Partes sobre el

desarrollode sus actividades.

CAPITULOXIV -PROCEDIMIENTOCONClLlATORlO(articulas 58 al 59)ARTICULO58
Toda controversia que se suscitare entre las Partes con relacion al Rio sera
consideradapor la Comision,a propuesta de cualquiera de ellas.

ARTICULO 59

Si en el términode ciento veinte dias la Comision no lograre llegar a un acuerdo, Io
notificaraa ambas Partes,las que procuraran solucionarla cuestion por negociaciones
directas.

CAPITULOXV -SOLUCIONJUDlClAL DE CONTROVERSIAS(articulos 60 al 60)

ARTICULO60

Toda controversia acerca de la interpretaciOnaplicacion del Tratado y del Estatuto
que no pudiere solucionarse por negociaciones directas, podra ser sometida,por
cualquierade las Partes,a la Corte lnternacionalde Justicia.
En los casos a que se refieren los articulos 58 y 59, cualquiera de las Partes podra
sometertoda controversiasobrela interpretaciOnaplicaciondel Tratadoy del Estatuto
a la Corte lnternacional de Justicia, cuando dicha controversiano hubiere podido
solucionarsedentro de los cientoochentadias siguientesa la notificacionaludida en el

articulo 59.

CAPITULO XVI -DlSPOSlClONESTRANSITORIAS(articulos61 al 62)

ARTlCULO 61
Lodispuestoen el articulo 56 incisoi), se aplicaraa las obras binacionalesactualmente
en ejecucion una vez que se encuentren concluidasy cuando asi Io convengan las

Partespor medio de canjede notasu otras formas deacuerdo.

ARTICULO62
La Comision se constituira dentro de los sesenta dias siguientes al canje de los
instrumentosde ratificaciondel Estatuto.

CAPITULOXVll - RATlFlCAClONY ENTRADAENVlGOR (articulos63 al 63)

ARTICULO 63
El presente Estatutosera ratificado de acuerdo con los procedimientos pren loss
respectivos ordenamientos juridicos delas Partes y entrara en vigor por el canje de
instrumentosde ratificacionque se realizaraen la ciudad de BuenosAires.

FIRMANTES

Hecho en la ciudad de Salto, RepublicaOriental del Uruguay,a los veintiseis dias del
mes de febrero del afio mil novecientos setentay cinco, en dos ejemplares originales
de un mismotenor, igualmente validos.
POR EL GOBIERNODE LA REPUBLICAARGENTINA
ALBERT0 JUAN VIGNES Ministrode Relaciones Exterioresy Culto
POR EL GOBIERNODE LA REPUBLICAORIENTAL DELURUGUAY
JUAN CARLOSBLANCO Ministrode Relaciones Exteriores .-

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Search Results: 19 documents found.
Displaying 1-19 of 19.

Signature/Adoption Date: 26/02/75

d Uruguay on 28 April 1969.

uction;Uruguay River

Signature/Adoption Date: 16/10/68

ND URUGUAY:Treaty concerning the boundary constituted by the River
ideo, on 7 April 1961. Came into force on 19 January 1966 by the exchange of the
which took place at Buenos Aires, in accordance with aticle11. AuthenticedNationTreatySeries -SearchResults http://157.150.195.4/LibertyIMS::/sid226 1.~at~m~3d4KOf/Cmd

ENTINA:Treaty for developing the shared water resources of the frontier

GENTINA,BOLIVIA,PARAGUAY AND URUGUAY:Treaty of the River Plate
on 23 April 1969 Came into force oi. 14 August 1970, i.e. 30 days after the
on by al1the Contracting Parties had been depositedwith the Government of Brazil, in
VIII(1). The instruments were deposited as indicated hereafter: State Date of
er 1969 Paraguay 11 Februaryl970 Argentina22 May 1970 Uruguay25 May 1970

Watercounes
livia; Paraguay; Uruguay

ARGENTINA:Exchangeof notes constituting an agreement relating to the
er between the two countries inthe section of the Uruguay River comprising the
Burica or Mburica1slands.Buenos Aires,16September 1982 Came into force on 16

UAY:Exchangeof notes constituting an agreement concerning the
8 and 12 February 1967. Came into force on 12 February 1967 by th

1 15 the development of the Mirim Lagoon Basin(Treaty of the Marim Lagoon Bassin).Signed at Brasilia on 7 luly
1977 Came into force on 27 lanuary 1978 by the exchange of the instruments of ratification, which took
place at Montevideo, in accordance with article 19. Authentic texts:Portuguese and Spanish. Registeredby
I Brazil on 18 luly 1978.jNation Treaty SeriesSearchResults

Oriqinal Aareement

Main Title: Agreement between the Government of the Federative Republic of Brazil and the Government of

on cooperation for the utilization of the natural resources and the development of

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No. 21425

-
-.

URUGUAY
and
ARCENTIPTA

Srnute of the !iver Uruguay. Signed at Salto on 26 Sebrtrary

31975

Authentitat: Spanish.
I
Registereby Umgmy on 17 December 1982.

URUGUAY

et
i
I ARGENTINE

Statut du fleuve Uruguay, Sig116 ii SaIto ie 26 février i975

Tme authentiqu: espagnol.
Enregistrpar l'Urugua ly 17décembred9a.

bl,i2921425:edNationTreatySerie-PageViewer

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340 UnitedNations- 'lkeat&Ses NationsUntes- Recueil dTraités Ba2

BRANSLAT -ITRNADUCTION]

STATUTE' OF THE RIVER URUGUAY

TheGovernent of theEasm RepubljcofUrugusyand theGovament ofthe Argen-
tineRepublic,motivatedbythe fraternalspirit inspiritheTreaty concerning the Rio de
laPIam and theCorresponding Maritime Boundary? signed at Montevideoon 19November
1973,2

11 Have agreed as follows:

ArticleL The Partiesstgreon as Statute, in implementationof theprovisions of
article7 ofthe neaty mncernin the Boundv Cnnseitukd bythe River Uruguay,of
7 April 1961,3in ordertoestabli'bthejoint rnachinetynecessary forthe optimum and
rational utilizeitionofthe River UrugInystricobservano cetherightsand obligations
arisingfmmtreatiesandother internationaagreement insfie foreachof theParties,
1 Arrick 2. Far thepurposes of ais Statute:
(a) "Parties"means the EasternRepublic of Uruguay md theArgentine Republic;
(b) "Treaty" means the TreaQ between the Eastern%public of Uruguay and the
l Argentine Repubiicconceming theSoundary Constituted bythe Rivw Uxuguaysr'gnd at
Montevideo on 7 April 196I;
(c)"River"means thesectionoftheRiverUruguaynzkd toin articl1ofthe Trw;

(d) "Statute"means this Iegal instrument;
(el"Comxnission"means the Administrative Commission of the River Uruguay
eskblished underthe Stature;
(fJ"ProtocoI"meansthe Protacol concming the Delimitation and MarHng d the
ArgentineUniguayan BoundaryLie inthe River Uruguay ,igned atBuenos Aires on
16 October 1968.4

Chapter II. NAVIGATIO AND WORKS
Articl3. TheParciesshallafkrd -ch othetr henecessary assistan Jcaestoprovide
the best possible hcilitand safety for navigation.

Avticl4. The Parties shall agreeoprovisio goseming the safetyonthe riverand
the useof themain channel.
Articl5. The Commission shal lssigntothe Parties, foiiowing joint plannsuch.
tasksofdrdging, buoying andconservati ionthesections ofthemain chmel as itinay
periodicalldetennineonthe basis oftheusedthe charnelandthe avaiiabilidy technical
facilities.
Article6. For the purposesindicatedin article ertchF'artyshalIwithin itsjuris-
dictionpermi he corn etentservices of totheP rartytocarryour the respectivetasks,
following notificatitlmugh rhe Commission.

Cameinto fon 1Sep* 197bythe excllanfilei~struOfratification,buk plaatBuenos
AiZ'Sep. 293 thivalume.3.riiclc
3 UnltNationTrcnrySenes, 635p. 91.
* BI&, WI671p. 55.tedNationTreaQ Serie-PageViewer

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*
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Z99ElAl zoomOut GotoPage Hd bH Page3of 9

1982 UnitedNetiow- Treaty Series NationWnîes- RecueidesTraités 341

ArticleZ Ifone Partpylans toconsbvcr new chonnels,substantiallyrnodifyor alter
existingunes orcarxyout anyoîher worh whichareliable toaffect navigation,thr6gime
oftheriver or tqdfy ofits waters, shainotifyfieCodssion, which sfiaidetermine
on apreliminary basisand withina maximum perio df 30 days whetherthe planmight
cause significant damage to the othParty.
If th.eCommission finds thto be thecaseor if a decision cannot be seacheinthat
regard,the Party concemed shaiifioti.@the otherParty of the plan through the said
Comtnission.

Suchnotification shall describe the mainaspects ofwork and, where appropria*,
how itisto be carriedout andshall include anyother technicaldate that wilI enabthe
notifieParty toassess the probable impact of such workson navigation,the régimeof
the river or tüe quaiity of its waters.
Article & The notifid Partyshall havea perioo df 180days inwhich torespond in
connectionwiththe plan, startingfrathe date on which its delegattontheConunission
receives the notification.
Should thedocumentation derred toin article 7 be incornpiete, the notified Party
sMI have30 daysin which toso infnn, throughthe Commission, theParty which plans
tocarry out thework.
The period of 18daysmentioned aboveshaü begh on rhedate on which the delegation
of thenotified Partrecelvss thefulldocumentation.
Thisperiod rnaybe extended ai thediscretion of thCommission if the complexity
of the plan sorequires.
Article9, If the notifi Partyraisesno objections ordoes not respond within the
periodestablishedin article 8,theother Party carr yut or authorize the workplannd.

Article10. The notifiedParty shail havtherightto iinspectthe workbeing carried
out in order to determine whether theconform m the plan submitted.
ArticleLf. Should the notified Partycorneto the conclusionbt theekcurion of
thework or the programme ofoperations rnightsignificantimpairnavigation,the régime
of the riverr the quality of its waters, it shdl so natie toher Party, thmuph the
Commission, within the period of 180 days esîablished in article 8.
Suchnotificationshallspecify whirtspecaof the workor theprogramme ofoperations
might significantly impair navigatither6gitneof the riveor the quality of its waters,
the technicd reasonon which this conclusionisbasedand thechanges suggeste todthe
plan or programmeof operafions.
Article12. Shouid the Partiesfaitoreach agreement within 180 clay silowing the
notificationreferrtoin artic l,theprocedure indicatedin chapteXV shall be followed.
Article 13. The rules laid down in articl7eto12 shall apply to dl worksreferred
toin article 7, whether natioorbinational, which either Partyplans to carryout within
itsjurisdictiin theRiver Uruguay outside the section defined as a riverinnthe areas
affecteclby thtwo sections.

Chapter IIL PEOTAGE

AnZcEe 14. The profession of pilot otheriver shall be exerciseoniy by qudified
pilots authorized btheauthorities of one of the Parties.
Article15. Anyvesse1 departingfrom a Uruguayanor anArgentin perr shallwhen
requiredto do so, on a pilot othe nationalitof the portofdeparture.
Vissels coming from a port of a thirStateshall, when required todo so, takeon
apilot of the nationalityof tport of destination.tedNation Treaty Ser-PageViewer http://l57.150.195.4/LibertyIMS::/sid226lAatFmp3d4KOf...

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-'"-
ZcamJn ILw!& 1GotPageFA Page 4 of 9

342 UnitedNation- TreatySeries- Nations Uni- Recueildes%it& 1982

No contact whicthe vassd maykave, outside port, wirh the authoritiesof eitherParty
shdI alterthe criteriooriginaIly followcdtodewrnine the nationality ofthe pilot.
Inothe rases,thepilotshallbeof eitheUruguayan or Argentinenationality, withctut
distinction.
Article 16. Once they have completed their tasks, Urugirayan and Argentine pilots
may disembwk-1y InrheportsofeitherPart ynteredbythe vesds in whichLhç yulfilled
those tasks.
The Partiesshalfextend to the above-mentionedpiiotsafl necessary facilities for the
optimum performance of theixduties.

chqter PORT FACLITIES, UNLOADING AND ADD1TI:ONALLOADRcTO
The Partie hsrebyundertaie W conductthe necessaty studiesitndtake
the necessary steps to ensure the maximum efficienoy rheir ort services,m order to
offkroptimum performance and safety mnditions, andtoexpan 3 thefàcilitiwhich they
accor dach other intheirrespective ports.

exclusively intheeara established in each case bythe.competenr authorîty within irs
respectivejurisdictioti accardtotechnid andsafeq requirements, especidiy in respect:
of poilutantor dangernu cargoes.

CFtapfer SAP~GUARDIN GF WMAN LIFE

within its jurisdiçcion.y shd beiesponsible fordirecthgsearch-and-rescae operations

Article20. Withoutprejudice to the provisionsof article 1the authonty initiating
a search-and-rescueoperatioshallnotifyrhereothewrnpeknt authorityoftheother]Party.
Article 21. When themagnitud oeftbe operation so warranrs,the aufhority othe
Party which requirethe apmtion mqy request assistancMm the authorityofthe other
Party althougheach Party shall retain control of toperationscarriwl out within ib
jurisdiction.
Article 22. When, forwhawver reason,the authority of one Party camot initiate or
continue a search-and-rescue aperarion, it shalI request the auihofthe other My
totakeover the direction and conductofthatoperation, exkndingit allpossible CO-operation.
Articl23. Wace or air mirsofeittierParty engagedin search-and-rescoperations
inay enter or leave either territory without fulfillfng the formalities.

Chapter VI. SALVAGING
Article 24. The salvaging of vassds shall be carried out by theauthorities or
corporationsof the Parwifhinwhosejutisdictian rheaccident occurred, without prejudice
m theprovisioo nfsthe following articles.
ArîicIe 25.The salvagingofa vesse1in thmain channel shdl be carriedout by the
authoritieor corporationsOfthe Partywithin whosejurisdictionthe accidentoccumed,
in accordance withthe criteria laid down in article 48.

A&Le 26 Whenthe authoritieorcorporationsofthe Partyresponsiblefor salvqing
ofetheorheroParty.m thattzisk,it maybecarrie odutby theauthorito iresorporations

The inability to salvage refémto in thepreceding paragrph shall ba determined
without deIayand shaii be ccimmunicatedhediakly to the other Party through the
Commission.
Ml. 1295.1-21425tedNationTreatySerie-PageViewer

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Um3.n I ZoomOui1Goto Page HI bH Page5 9f

1982 United Natio-s ~ ~ t y SerlesNations Unl-sWuen des Traités 343

Chapter Vn. USE OF WATER
Artick22 Theright ofeachParty tousethewatersd theriver,wlthinilsjurisdictïon,
for domestic,sztnitaiyindushial and agricultural purposes shall be exercised without
prejudicetothe application of the procedulaiddown inarticle7 m 12when the use
is fiable taffect rhrhgime of theriver or thequality ofits waters.
McEe 28. Everysk rnonths the Parriesshalsubmit to theCommission a detailed
reportofthe developmentsth@ undertakeor authorizein thparts oftherive rnder theis-
respect juresdictions,so that the Commissmay vorifywhbtberthe deveiopmentstaken
togeuler are Xikelytcause significant damage.

liable to affect the régimeof the river or the qudity of its waters.nts which are

Chaprex %'II. RESOURC E STHE BBD AND SUBSOIL

of the riverin the area subiect toirsiurisdiction provhat it does not thereby cause
signincantdamage to the ather Part$

Article 31.Xnsîailationsof other works required for the exploration or exploitation
il of the resourcer of thebed ansubaoi of th river shall not interfwith navi-ationin
the main channeI.
Article 32.Any mineraldeposit which extends onbothsidesof theline established
in article ofthe Trew shalb lernined insuch a way thatEtievorurnes oftheresource
axtractedfrom that depsitare sharedproporîionallto the werall volume of the deposit
to be found oneachside of the.line.
Each Party su explor med mine such deposits without causing significant damage
tothe oiihePart and inaccordance with therequirements of a thorough and rationaluse
of theresource,takingacwunt of the criterion establishein theprecedin--para-ra-h.
Article 33. In respect of concessionsto extract sand, shiGle or shmnes the bed
or subsoil the river, tPart- -antin-a concession rnustestablisinteralb.the follow-
ing conditions:
(a)That the residualmatterleftaftewashing andsorting the rnateriaIs extractedrnbe
unloaded only in the places wXch the Commission designates asdurnps;
(b} That no extractions rnaybe carried out clostorhe navigation channels and other
part. oftheriver than indicab xyithe Codssion.
Am-cte34. The provisio ofarticle7 to12shallbe applicable, where relevant, when
the exploration and exploitationthe resources of the bedand subsoil of theriver are
liabletoaffect therégime of the river or the qualiryofits waters.

ch apte^ CONSERVATIO UTN,IZATIONAND DEVEtOPMENT
OF OTHER NATURALRESOURCES

Article35. ThePartiesundertake toadoptthenecessary rneasuresto ensure thathe
management of thesoi1 andwoodand and rheuse of gmundwater andthewaters ofthe
tributaries of the river do not cause chawhichmay significantiy impair the régime
of the river orhe quality of its waters.
Article 36 The Parties shalXCO-ordinate,throughthe Codssion, the necessary
rneasurestoavoidanychange intheecologicalbalanceandtocontt-0pesb andother harmfd
factorsinthe river and the areas affected byit.
Article 3Z The mes sW agree on ruIes governing fishing activitiein theriver
with regardto theconservation and preservation of living nsources.ted NationTreaS Seri-sPage Viewer

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&Q!E& IzoomOut 1Gota Page H4 bH Page o9

344 UaitedNation- Treaty Serie* Nations Unie- Reeriedes Mt& 1982

A&cle 38. When the volume of fishin activitso requires, thePartie ssallagree
onmaximum catchesper species and the comsponding periodicadjustments. Such catches
shall besharedeqaaily between the Parties.
Article39 The Parties shaii exchangeregularlythroug he Cornraission, mIevant
information on fishing activitiand catches per species.

Chapter X. POLLUTION
ws
Article40. For thepurpose ds Gis Statutepoliutionshalmean the direct or indirect
introductionby man intotheaqmtic environment ofsUbshnçes or energy whichbave h-
fûi effects.
Ar&& 41. Withoutprejudice tothe functionsassigne d0the Commission inthis
respect, theParties underküa:
(a)TOprotect and preservt eheaquatic environment and, in particular, topreventits
pollutio bnyprescrîbing appropriaterules andmeasurein accordancewithapplicable
uiternationalgreementsand in keeping,where relevantwiththe guidelines andrecom-
mendations of infernationaI fechnicalbodies;
(b) Not to #.duce In tbir respective legnl systems:
(1) The~rechnic requiremeritsin forceforpreventing water pollution, and

(2) The severity of the penrtltiesestablishforviolations;
(c) Toinformoneanuhar ofanyruleswhiChthey plan to prescribe with regard towakr
pollution in order to establish quivatent desin theirespective lcsgaIsystems,
Ar-ficl42. Each Party shdl be liableCo the otherfordmage inflicteci as a result
ofpolluti cansedby its ownactivitiesor by thosa carrout In its territory by individas
or Ie@ entities.
Article 43. Thejjurisdictionofeach Party withregard to any violation of pollution
laws shallbe exercised wichout prejudicm the rightof the 0th- Party toobtain corn-
pensation forthe losses it has suffereas aresult ofsuch violation.
The Parties shaiiCO-operatewith one another tothis end.

Chapter Xf. RESEARCH

Article44. Each Party shdi authorizethe other Partyto conduct scientific studjes
and research within its respective jurisdiction, providthattlt eaid other Party has
given it adequateadvance notice through the Commission, indicating the nature of the
toubeconducted.ch envisaged and rheareas and periods of time within which bey are

Such authorization shalbe deniedonlyin exceptional circumstances and for lirnited
periods.
The authorizing Partyshallbeentitiedtoparticiparein al1phasesd such studies and
research and tobe informed of and have access tothoir results.
An+cEe 45. The Parties shdl promotethe cunduct ofjoinscientific studiescoinmon
interest.

Chapter HI. ATTRIBUTION OF POWERS
Article46 The Eghl oflaw enforcanenton Iheriver shalbe exercised byeach Party
within itjurisdiction.
Withoutprejudice to the foregoinigf the authoritieof one Party üscerîain that an
unlawful actisbeing committed within thejurisdiction otheother Party,theymay seizecdNation TreaQ Serie-Page Viewer http://1~7.~50.195.4/~ibertyIMS::/sid2261 .. at~m~3d4KOflCmd

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1982 UnitcdNations- Treaty Serie. NationsUdes - Recueilda Trafes 345

the offender and mustplace hirtatlthe disposa1 of that other Party, withe exception
provided forin article 48.

Similariy,theauthoritieof either Par@rnaypursue vessels which, after commilting
an ofince within their jurisdiction, entthejurisdiction othe other Party.
Inthe cases emisaged in the second anfhirdparagraphs, exercise of the right oflaw
enfbrcement withi nhe jurisdictian of the otParty musrbe bmughtimmediately to its
attention, anunder no circurnstancemay be extendecibeyonda distance hm the coast
of ht Party tobe determinedbythe Commissionin respect of each section.
ThePartie ssdl co-ordinate the actions referretoin thisarticle.
Article 42 The Parties shdl ensureadequak supervision in a co-ordinated manner
so as toprevent crimes andoffencesfrom being committed in the areabetween the lines
defied in article 1,paragraphsA and B, subparagraph (ii) (b), ofthe Treaty.

Mcle 48. Vesselswhich saialloxagthemain Channelshaübe considered to be wlthin
thejurisdict ioone orthe othex Partyin accordance with Lhe following criteria:
(a)Wîthinthe jurisdiotion of either Eu&, vessels flying fhflagof thatParty;
(b) Wirhinthe jurisdiction othe Eastern Republic of Uruguay, vessels flying thflags
ofthir partiewhicb are sailing upstream, and withthejurisdiction otheArgentine
Republic, those sailing downstream,without prejudicto theprovisions of subpara-
graphs(cl and (el;
(c) Mthin thejurisdiction of either Parvesselsflying thflags ofthird parties involved
in accidents with vasels flyingheflag of thatParty;

(d} flyinnhehElagsofbothonPartieaareainwlved in an accident, unless one of hmmsis:a
warship, in which case they,shallbe considered ta bewithin the jurisdictioof the
fiag Stat of that vessel;

(e)Wichinthe jurisdictioof the relevanParty in accordance withthe criterionin sub-
pmagraph(b), applicable on the basis of the vesselthe greatertonnage ,hen only
vessels flyingtheflags of thirdStatesareinvolved in an accident;
Cf)In other casest,heCommission shall decide.
This articleshalZnot apply to cases involving warships, withoutprejudice to the
provisions of subparagraph(d).

Uruguayc,lonsisting ofan equalnumberblofhrepresentatives of eacParty.n of theRiver

Am'cle 50. The Commission shdl be made a legalentityin order to perform its
functions.
The Parties shaïprovideit with the necessary resources anddltheinformation and
facilitiessentialtoitsoperations.
Article51.
Repubiic ofUruguaybom,utmay meet in the territory of either Party. kysmdii, Eastern

Article52. The Commissionmayset up whataier subsidmy bodiesit deas necessq,
Itshall functioon a permanent basis and shall have its own secretariat.

Commission. The Codssione sshall drawupyeitsowne rulesofsprocedure.Statute of theedNationTreaQ Series-PageViewer

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-
ZoomIn I ZoOut 1Goto Pa1B A Page o9

UnitedHadans - baty Serles NationsUnie- Recueildesïhités 1982

Article3%. The Commissionshall indue wme concludeagreementw s itbath Wdes
specifyingthe privileges and inmunities enjoyed by iîsmernbersand staf fnder inter-
nationallaw.
Article 55. For the adoption of decisions othe Commission, each delegation shdl
have one vote.

ArtScle56 The Commission shdI perforni the foliowing hnctions:
--(a)Draw up, intearlid, rulegsoverning:
(1) Safetyof navigation on theriver and use of the main charnel;
(2) Conservation and preservation of living resowces;

(3) Pilotage;
(4) Prevention of poHution;
(5) Installatioof pipelines and cables under the river oin theair;
(b) Co-orcihate thejoinconduci:of scientificstudies and rcseaand,in particulat,stiidies
forthe comprehensive surveying of the river;

(c)Establish, where sppropriate, maxlmumcatches of fish perspecies and adjustaem
periodicaiI; -
(d) Co-ordinatebetweenthe comptent authoritiesof theParties activiüesfor the prevention
and prosecution ofdawfirl acts;
(e) Co-ordinate theadoptionofjoint plans, handbooks, teminology and cornunication
systems for search-and-rescue operations;
03 Establishrhe procedure to foFolIand theieomation to providein cases where the
unitsof one Party participating in search-and-rescue operations enter or leavrhe
territory othe other Party;
Cgl Derermine the brmalitiestofulfd in cases wkere equipment for the conducrof search-
and-rescue operationsmust be introduced, on a ternporaw basis, into the texritory
of the other Party;
(h) Co-ordinate navigation aidsbuoyin gnd dredging;

(E) Establishthelegal and administrative régimforthebinationalworks and installations
which are carriedoutand administer them;
(j) Publishand update the officiamap of theriver,with itsindication aboundaries, in
CO-ordinationwith the Commissio established undex the Pmtocol;
(k) Transmit as soon as possiblatth0 Parties anycommunicat.ions, consultations, infor-
mation and notifications which they may sendto each other in accordance with the
Statute;
(i) Perform any other functions assigneto it by thStatuteand those which the Partics
my ape toentrust Coithruughan exchange of notesorany ather form ofagreement.

Article5% The Commission shaïïreportperiodicailytothe Gavexnment sfthePar-
tieson the progress ofits advitles.

Anicle 58. Any dispute which may mise betweentheParties concerning the river
shailbe wnsidered by the Commission at the proposal of either Party.
A~icle 59. If the Commission is unable to arrive at an agreement: within days,
itshaiiso notifi the two Parties, which shall atremptto rosolve the issue by direct
negotiation.

Vol. 1295, 1-2142.5edNationTreatySerie-PageViewer

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$3 DownlA\\Pa3es

zooIn IZoam OutGotoPage 9 ~ ! H 4 Pag9o9

l!m Uniîed Natio-sTceaty Series NationsUnie- RecueildeslWt& 347

Am'cEe 0. Any dispute cancemttlgtheinterpretatioor application of the Treaty
andthe Statutwhich mot be settIeby direct negotiations may be suiimitbyeither
Partyto the InternationCourt of Justice.
Inthe casesreferre todinarticle58 and59, eitherParQ may subrnitanydispute
concedg the iriterpretation or applicaof theTreaw and the-Statute tthe Interna-
tiondCourt'ofJustic ehen ithasnot been possibltoesettle tdisput&within 180 days
foiiowing thenotificatiorefend toin ardcle 59.

Chptcr XVi; TRANSXTION PRLOVISIONS
AnZcle61. Theprovisionsof artic5le,paragraph(JI,hd apply tobinaiionaworks
currentiy being carried out oncethwe been completed and when the Partieso agree
ttirougan exchange of notesorany otbr form of agreement.
Arficle62. The Codsshn shallbe setupwifhjn 60 daysfollowing theexchange
of theinstruments ofratification the Statate.

&.fer WII. ~TEICATIUN AND ENTRY ENTO FORCE

inthe Parties' respective bgal systerns shallenter intforce tllroughthe exchangeth
of the instrurtlentsof ratification, shaUhtake pIace in thcity ofBuenos Aires.

Dom intheci@of Salto,Eastern Republic ofUruguay, on 26 February 1975, in
duplicate,both copies being equdly authentic.
For the Eastern Republicof Uruguay: For the Argentjne Republic:

BUAN CARLOS BLANCO] [ALBERTO 3.VKQNES]

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~~O.EIzoomm 1~oPage Page9

No.21425

-

# - . -- -
URUGUAY

and
ARCEWUVA

Statute of the RiverUruguay.Signed at Sdto on26Febraary
l.975

Authentic ta$: Spanish.
Registered by Umgrcaon 17December J982.

URUGUAY
et

ARGENTLNE

Statut du fleuve Uruguay, Signé à SaIto ie 26 février'l975

Tareauthentique: espagnol.
Enregistréparl'Urugua ly17 dkcerru.l1982.:d NationTreat-ySeri-PageViewer 11tQ://~57.150.195.4/LibertyIMS::/~id2261.A ..atFmp3d4KOf/Cmd

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UnitedNations- Treaty Serie- Nations Uni-s Recueides*ait& 1982

Il !
[TRADUCTIO N TRANSLATION]

STATUT1 DU FLEUVE URUGUAY

Le Gouvernement de LaRépubliqueorientalede l'Uruguay etleGouvernement de k
depla Plataela Erontiérmaritimely afhte,frasigd néqMontevideorlet19novembre14732,ib

Sont convenusde ce qui suit :

Articlpremiet. LESPartiesadoptentle present Statut,confom1Bmen tux disposi-
tions del'articledu Trait6relatifBla frontièresurl'Uruguay du 7 avril 19613,2l'effet
d'btabliles mécanismecsommuns ntkessaires àl'u$iisationrationnelieet optimale du fleuve
Uruguay, dans le strict respect des droiet obl~gations drlcoulant des traitetautres
engagements internationauxen vigueu àrI'égardde I'une ou l'autre desParties.
Articb 2. Auxfins du présent Statuton, entend par:

a) a hdes » : laRBpubEique orientale del'Uruguayet LaRépublique argntine;
b) Traité» : lTrait6 entre la RBpubliqueargentineet.la~é~ubliiue orientale de
l'Uruguay relatiBla frontièsr ur I'Uruguay, signéà Montevideo le 7 avril1961;
c) a Fleuve» : la partiedu fleuveUruguay definie iI'articIepremier du Traité;
d) «Statut P :le présentinsiment juridique;

e) (cCommission » : la Commission administrative du fleuvUeruguay crééepar le
Statut;
iProtocole » :le Protocole sur ladémarcati on ladefinition de la frontibre
argentino-umguayenne sur i'uruguay, signé à Buenos Aires le16 octobre l9684.

Chaplrre 11. NAVIGATION ET OUVRAGES
Article 3. LesPartis eesprêtentleconcour nécessairepour donner à la ~migation
lesfaciIiOset la sécuritéln plus grande possible.

Article4. LesParties arrbent d'un communaccordles nomes relativesà la sdcurit6
de la navigation sur le fleuve àtl'utilisation du chenal principal.
Article 5.La Commission attribue aux Paxties, aprèsBtablissement commun du pm-
jet, Larhlisationdes travaux dedragage etde balisage et des ouvrages deconservation
des parties du chendprincipalqu'elle ddcidepériodiquement d'effectuerenfoncti oen
l'utilisation dudit cheetlde ladisponibilitéde muyens techniques.
Anicle 6 Aux fins énoncéeà sl'articl5, chaque Partieautorise les services corn-
p4tentsde l'autre &exkuter Iesaches qui lui incombentdans sa juridicti nloye,nnant
notification préalable par l'intermédiairelaCommission.
ArticleZ La Partie qui projette de construirede nouveaux chenaux,e modifier ou
d'altérerdedere significativeles chenaux existaousde réalisetous autres ouvrages

Entreenvigueur18septembre1976i'échangcinstrumeseratification,gui a BuenoAi=,con-
farmdmektI'srticlc63.
3%Nations Unies, desTmirévol. 635,p 91.
Lhib, l. 6p. 55.edNation Treaty Seri-PageViewer

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U~ted Nations- lhaty Sorios Nations Unfe- Recueil des Thiffi 1982

Le contact que le navire a, en dehorport ,veclesaumrib5sde i'unc ou l'autredes
hrfies,nemodifie pas le principe initialement suivipour déterlanarionalit6du pilote.
Dans les autres cas, le pilote est, indiffkremment, nationaliteuruguayenne ou
argentine.
Article 16. Une foitamindes lems tilches,les pilotes yuguaymet aeentinspeuvent
débarquer librement dans lesortsde l'une ou l'autrPartie quetachent les naviressur
lesque ls ont accompli leur mission.

Les Partiesoffrent auxpildtes susmentionnds-le maximumde fktcilittjspour leur per-
mettredemmplirau mieux leurs fonctions.
Chapitre FACILI'F~~PSORTuAïRES,GABAWE ET COMPL~%ENT DE CHARGE

ArticleIZ Les Parties s'engagenB efkctuer bs étude st 2 adopter lesmesures
nécessairespou donner l'dficacit6 la plgrande possible 3 leurs servicportuairesde
façoni%offrir les conditions les meilleures sur leduarendement et de la sécuri., et
à OkndreIes facilit& qu'ils s'accordent mutuellement dans leurs ports respectifs.
Article 18. LRStâche6 degabarage et dechargementde complbmentsont exdcutées
exclusivementdans lazone fixée,danschaque cas d'espèce,Bl'intérieurdesajuridiction,
parI'autorltéompétent m n,forrnhent aux nécessigstechniqueset aux normesdesécurité,
notamment en matière demarchandises pcill~tes ou dangereuses.

c%.apitre SAUVETAGE DE LA VIB HUMMNE
A&cIe 19. Chaque Partie assume ladirecti des opérationsde recherchetdesauve-
tagedans sa juridiction.
Arslcie20. Sanspréjudicedes dispositionsde l'arti19l'autoritéquipmnd l'initiative
d'meopération de recherchetde sauvetageenidbrmt; h4diatement i'autoritécompétente
de l'autrePartie.
21. Lorsque l'ampleurrZ c'opérationlejustifie, i'a~t5elaPartle nc'cessitant
un concour peut deinander àl'autoritd de l'aurartiede luiprêterlesnioyens dont elle
dispose, chaque Partie conservant lecontrBle des opératiomenées à i'interieur de sa
juridiction.

peut prendre l'initiaouvne,peut continuerune opérationde recherche ou desauvetage,
elle demandeà i'autoritb de l'auParti d'assumer la responsabilité dedirecti etde
I'ex6cutiode l'opérationetlui accorde toutela collaboration possible.

Artrcie23. Lesunit.&de surfaceou lesuni638 aériennesdes deux Partieseffwtuant
leursterrimiresrespectifsans accomplir lesfbrmalit6snomtalement exigées.ou l'autree

Chapitre m. SAUVETAGE DE BIENS MATERTELS

Article 24. Le sauvetage des navires est opéréparles autorités oulesentreprises
de la Partidans la juridiction dlaquelles'estproduite le sinistre, sapr6judîcedes
dispositions des articlci-après.
Artlcie25. Le sauvetaged'unnaviredans le chenaiprincipaestopérépar les autorités
ou les entreprisesdans ljuridictiode laquelle s'est produitIesinistre, conformément
aux principes énoncésà l'article 48.
Article 26, Lorsque les autoritéou les entrepridseelaParti à laquelle il incombe
d'opérerle sauvetagese désistent,cettâche peutBtxeaccomplie parles autorit& ou les
entreprisede l'autre Partie.

il Vol. 1295,1-21425dNationTreaty Serie-PageViewer http://157 1915.4.~~iberty1MS::/sid2261~at~m .~.3d4KO£/Cmd

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UnitedNations- TreatySeries *NationsUnies- RecmeidesTn&& 351

Le dBsistementviséauparagraphe: ci-dessus ne souffre pas de retard inutile et il est
imm6diaternent notifiéàl'autre Partie par i'intermédiairede la Corntnission.

Chapitre VZI, UTILISATIO NES EAUX

Article 2Z Le droit da chaque Partied'Wser les eaux du fleuve,BL'in#rieur de.
juC116ee l'application de la proctkiure pr6auxnarticles ha12'lorsquecetteutilisation
est suffisainment importantepour &Mer le régimedu fleuve ou la quaïiti5de seseaux.

Article28 Les hrtb présententtous les six moàslaGmmds~ion un rappor détaU6
des udiisationsentreprisesmmrisées dansleszones du neuvesoirmisesà.leurjuridiction,
afin que celle-ci verifre sisomme de ces utilisations cause un prt5judice sensible.
Artic&e29. Les dispositions dE'artic13s'appliquentàtouteutiüsationsuffisamment
importante pour afichr le rggirne du fleuve ou la qualitédseseaux.

C"hapif reri: RBSSOURCW DU LIT ET DU SOUS-SOL
Article 30. ChaquePartie peut explorer et exploiter les ressouduelit edu sous-
sol du fleuvedans lazone soumise isa jriridiction sans causde priijudicesensible à
l'autre Partie.
A&cIe 31. Les instalktions et autres ouvrages ndcessaires B l'exploratioou à
l'exploitation des ressources du lit et du sous-sol du fleuve ne doivent pas entraverla
navigation &ns la chenal prllicipai.

fixéeBi'micIepremier dueTraitésontexploitésde dérentdque la rtspmitiodesressourcesière
exfraitcse cesgisements soit proportionnelleau volume dcesressources qui setrouvent
de chaque côté de ladik frontihre.

Chaque Partie expIore et exploceesgisements sans causercIepréjudice sensible à
l'autre Partieentrespectant lesexigences d'une utilisation complhte et rationnelle de ces
ressourcesconformeau critère &non&au paragraph cdessus.
Articb 33. Dans les cas de concessions d'extraction de sable, de gouede pierre
du litou du sous-sol du fleuvela Partiquei octroie la concessipose entre autres les
condirionssuivams :
a) Les résidusprovenantdu lame et du triage des mat6riexb-aitne devrontê,trdépos6s
que dans leslieux désignéscomme décharges par la Commission;
b) Iine pourra btreffectuéd'extraction desdistances inférieures à celles indiquées par
la Commission encequi concerne leschenau xe wigation et antresecteursdu fleuve.
AmmcE e4. Lesrègles fixéeaux articIes7à l2 s'applquent, lcas échéant, lorsque
l'exploration et l'exploitation des Fssources du lit et du sous-sol sont suffisamment
importantes pouraffecter le régimedu fleuveou la qualit6 de ses eaux.
I
Chqpirre E. CONSERVATIO UN LISATION ET EXPLOPTATION
D'AUTRES RESSOURCESNATLJRELLES

Am'cEe35 Les Parties s'obligentàadopterles mesures nécessaipur que la gestion
du sol et des forêts,l'utilisation des eaux sou~dneset celle des affluents dfleuve
n'entraînent pas de modification causaun pfijudice sensible au r4gime de ce dernier
ou à la qualité de ses aux.
Article36 LesPartiescoordonnentp, arYinOrmWre de la Commission, lemesures
propresB éviterune modificatio& I'+urlibre bloglque eth contenir Ies fl&uetautres
facteursnoci& sur lefleuvc et dansses zones d'influence.

M. 1295.1-11425edNationTreaty Seri-Page Viewer

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352 UnitedNations maty Sarios NationsUdes- RecueidesTraités l982

Article 3% LesParties 6,tabIissd'uncommun accordles normes régissantles acti-
vit& depêchedans lefleuve, pour ce qui toucheB la conservationeth lapréservation
desressources biologiques.
Article 38 Lorsque l'intensitéde la pêchel'exige, les Paties conviennentdu volume
maximal des captures par espèce, ainsi que des ajustemen& periodiques nécessLe.s
voliiraesenquestion sont r6partégalemententrle es Parties_
~rti8e39. Les Partieséchangen sur une base r&guiière,parLf'iaterm6diaire de la
Commission, les renseignementsnécessairessurleur effort de pêche et sur les captures
parespkce.

Chapitrex. POLLUTDN

Articl40. Aux fins du présentStatut, le ter«polliriio» désignle'introduction
direcotueindirecte par I'homcîesubstanc esénergienocives dansle milieuaquatique.
Articl41. Sanspréjudicedesfonctions assignge sIzCtommission en la rnaiibe,
l les Parties s'oblig:nt
a) A prot&geretàpreserver le milieu aquatiqueet, en particuàen empecher la -
1 tionen €tablissantdesnormes et en adoptant lmesures appropriées, conforam"e't"
aux accordisnternationaux applicables et, la cas échenharmonie avecles direc-
tives et lrecommandaüon~ des organismes techniques internationaux;
b) A ne pas abaisser, dans leurs systèmsridiques respectif:

1) Les normestechniques en vigueur pour prévenir Lapollution des eaux, et
2) Les pénalités établipour les infractions;
l c) A s'informer mutuellementdes normes qu'elles se proposent d'établir enmatidee
1 pollution des eaux, en vd'établ dirnormes équrvalentesdans leurs systèmesjuri-
diques respectiik.
I
lapollutil4oanuséepar ses propresactivieoueparcellemusenéessur son territoire par
1 des personnes physiquesou morales.

A&e 43. Lajuridictiondech~cunedesPartiesàl'égardde mute hfhction en matière
l de pollution s'exesanspréjudice desdroits de I'autceParàiêtreindemnhhe des dorn-
mages qu'elle a égalemensubi sarmite de cette infraction.
Les Parties coop&renB cet effet.

Article 44.Chaque Partie autorisel'autrà effectuerdes étudesetdes recherches
de caractère scientifique dans sa juridicticondition qu'il lui en ait Pt6donné avis
préalable, suffisamment l'avance,parl'intermédiaire de la Commission, en indiquant
les caractéristiques desdeset recherches prgvues,lezones où elles seroneffectudes
etles délaispr6vus.
Cette autorisation peutêtrerefusé que dans des circonstances exceptionnetles et
pour des périodes EimitRes.
La Partiedonnant l'autorisationa ledroit de paràitoutes lesphases ces études
etrecherches, d'en connaile lesi résultat&etdisposer deceux-ci.

tifique présentant un int6commun.nla rckiisation d'ktudesmnjointea de caraccicn-:dNation Treaty SersPage Viewer

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i982 United Nation- Roaty Serie Nati0119Unie- RecueidesTrait& 353

Chpitre ml. COMPÉTENCES
Article46. Le droit de police sur le fleuve est exercéparchacune des Partiesà
l'intérieur de sajuridiction.
Sans prOjudice de ce droit, I'aurorit6 dParti qeui constate qu'uacteillicitest
commis dans la juridiction del'autpeutarraisoner le contmvenant,qu'eile doit mettre
& Ia disposition dcettedeuxième Partie, saudans les cas prévus 9il'article 4&,,
Ifaumir5 dechaqu eartiepeut&alement intenterdespoursuites àl'encontdesmires
qui, ayantcornmisune infractiondansleurpropre juridiction, ont pén6tr6dans la juridic-
tion de l'autre Paaie.

police dansla 'uridiction de l'aPartiedoitêtrpeort6immg8diatementxàIaconnaissance de
de celleciti1ne peut, enaucune circonstanceluigtredonneeffet au-del&d'un eertaine
distancede la c6te de cettedernière, àddterminer par la Commispour chaque tronçon
du fleuve.
Les Partie coordonnent l'action visée au pr6sent article.

Arh'cEe42 Les Parties exercede manièrecoordonn6e la vigilancenecessaire pour
empêcher la commission de délits et infractiodans la zone compriseentre les lignes
déftnieaux paragraphes a et b, alin& 11,sous-aZm& B de l'articlepremier du Trait&
Article 48. Les naviresempruntantle chenalpripcipal sontréputes setrouverdans
lajuridict ieol'une ou l'autrePartid'aprèsles cntkressuivant : s
a)Dans la juridiction de chaque Partie, les navires de son pavillon;
b) Dans la juridiction de la République orientdel'Uruguay, les navires de pavillons
tiersqui remontent le fleuetdans cellde h Républiqueargentineles navires descen-
dant le fleuve, sansr6judice desdispositions des alinéac ete;

c)où sontaen cause desdnavirePbattant pavillon de ladite %ie. tiersàmdesaccidents

d) Dans lajuridiction de lPartiedu pavillon, le naviayantle plus fort tonnage quand
des navire bsattanpavillon des deux Parties sonrnêl6sà un accident, sauf lorsque
l'und'eux est un navire de guerredans ce cas,les navires en cause sont réput&se
trouved rans la juridiction du pavillon de ce dernier;
e) Dansla juridiction de la I'articspertinenevertu du critère énonc2rl'alinéab,ce
de& s'appliquantaunaviredu plus fort tonnage lorsque seuls desnavires de paviüons
tiers sont melés& un accident;
fi Dans les casnon prevus l,Commission statue.
Le r4sent articlne s'applique pasauxcas 02 des navires de guerre sont ecause,
sans p8judice des dispositions dI'alinéa.

Article 49 Les Parties créenutne Commission administrative du fleuve Uruguay,
composéed'unnombreégalde membres de chacune d'elles.
Article50. La Comrrrissionjouide la personnalitéjuridiqdeansYaccornplissement
de son mandat.
Les Parties lui attribuent ressourcesnécessaires, ainsque bus bs 6Ements et
fkclités indispensablesson ibnctionnement.
Article 51. La Commission a son sikge en la ville de Prrysan, ans la Ri5publique
orientale de SUmguay, mais peutse &unir sur le territoire des deux Parties.1NationTreatySerie-Page Viewer

UnlW Nations PteaQSertas

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United Natio-s'ïreatSeries- Nations Unic- RccuoidesMt6s 1982

Article 52. La Commisnion peut instituer les organes subsidiaires qu'elljuge
necessaires.
Eiie fonctionmeà titre permanent et dispose d'un secr6tarht approprié.
Article53. Les Parties fixent d'uncommunaccord,par cSchangede notes, Ies statuts
dela Codssion, laquelle établitson règlement interne.

accords nécessaires pour pré~kserles priviletimmunités reconnus 3dsesmembres et.:,-
ison personnel par la pratique internationale.

Article55. Aux fin se l'adoption desdécisionsde la Cornmission, chaque déléga-
tion dispose d'une voix.
Article 56. La Commission a pour knctions :
a) D'édicter, entre autres, les normes figlernmtaires intére:sant
1)La s&uritdda la navigationsur le fleuvet I'ütilisation du chenal principal;
2)La conservation et la préservation des ressources biologiques;
3) Le pilotage;
4) La preventionde la pollution;

5) La pose de tuyauxa cablessubfluviaux ou a6riens;
b) De coordonner la réalisationconjointed'étudeset xecherches de caractkrescientifique,
notamment cellestouchan tu relevg généradlu fleuve;
c) D'établir,lorsque bmin est, les volunmxknaux de pêcheparespèce etdebs ajuster
p6riodiquement;
d) De coordonner entre les autorités compétentesdes Parties l'action de pr6veneton
de répression des actes illicites;
e) De coordonner l'adoption de plans, dmanuels ,'une terminologie etde systèmes
de communication communsen matière de recherche etde sauvetage;
fi De fixeXraprocédure2suivreetles renseignementsBfournirdans lescasoùdes unit&
d'une des Parties participa?ides opérationsde recherche et de sauvetagepér&trent
dansle territoire de l'autreartie ou le quittent;
g) D'ztrr&eles formaliesàremplirpourI'hportatiorr temporaire & matérielde recherche
et desauvetage surleterritoire de l'autPartie;

h) D'hamniser les aides à la navigatiolebalisage et le dragage;
i) D'6tablile;dgimejuridico-administratif des ouvmges et insrailations binationalesqui
seront rdalisbsat d'en assurer l'administration;
j? De publieret mettreBjour lacarteoffIcieIle du fleuve, avec le traclafrontière,
encoordinationavec la Commission créée parLeProtocole;
k) De transmettre rapidemenaux Parti ees communications, avis, informationset noti-
ficationsffctu8s conform6ment auprésent Statut;
6) De remplir les autres fondons qului sont assignées paleprbsent Statutettoutes
celle que IesPdes pourraientdéciderde lui attribuparéchange de notes ouautre
forme d'accord.
ArticEe57. La Cornrnission informe pdriodiquement lgouvernements de chacune
des Parties du d6veloppe;mentde ses activités.

Chapitre XIK PROCÉDURE DE CONCILIATïON
Article58. Toutlitigenéentre leParti eusujetdu fleuveest examinéparla Corn-
missio sur proposition del'uned'elles.edNationTreatySeri-sPageViewer

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mm ln lZoomOutGotoPag9-3 H 4 Pageo9

1982 UnitedNatio-sTreatySeries NationUnies- RecueidesTrait& 355
Il

Arh'cl59. Si lCommissio nneparvientpasBun acwrd dm und6laide 120jours,
ellele notifaux deux Partifis,qui sief&rcentderéglequestio pardes négociations
direcies.
RBGLEME UDXCIAIREDES DIFFSRENDS
Chapitrem.
Articl60, Toutdifférendconcerna 'nterprétatioou l'applicationdu Trait6 et
du StatutquinepourraitêtrerégW parnEgociationdirectpeut 4tre soudspar l'me ou
l'autre des PartieLa2Cour internationalede Justice.
Dans lescas viséaux articles 58 et 59, l'oul'autre des Parties peutsoumettre
toutdiff4rendsurl'iaterprt5taou l'applicationduTraitéet duStatula Cour intema-
tiode deJusticelorsque Iedidiffdrendn'apas u atreréglédans un délaide 180jours
a compterde la notificat preoue iâI'attxc58.

Chapitre XK DISPOS~ONS TRANSITOIRES
Arlicl61. Les disPosirio&duparagraphei delYartie6 s'appliqueroauxouvrages
binationauxencoursd'exécution lorsqu'ilsseront tenninéset que lesPartiesseront
convenuesparun échangedénotes ou autreformed'accord.
Article 62.La Commissio eraconstituéedansun délaide6û joursà compterde
f7&hangedes instrumentsde ratifkatian duStatut.

C78apih.Xvff. ~~WIFICATION ET ENT~E EN VIGUEUR

Article 63.Le prdsentStatut seraratifiéconform6mentauxprocédureslégalesdes
enrIaville deBuenosiAires.-rèsL'échang deeinstrumen desratification, quiaura Leu

FAIT enla vine deSalto @?publiqueorientalede l'Umguay), le 26 février1975,
en den exemplaires originau ixentiques faisanttsgalernentfoi.

Pour laRPpublîque orientale Pourh Rdpublique argentine :
de l'Uruguay :
[JUAN CARLOS BLANCO] [ALBERT O.VIGNES] AnnexeIl

Noteno14912005 du Secrétairdesaffaires étrangèrde
l'Argentinel'Ambassadeur d'UruguaenArgentine du 14

décembre 2005 Nro.144 12005
LETRA:SEREE

BUENOS YRES,?~~ dedldembrede 2005.

Me dinjo al Senor Embajadorcon relad6n.a la
autorizauonesuebrind6elGobiemodelaRepCiblicatientaldelUruguaya
lasempresasENCEy BooilaFrayBehtos S.A. a ios finesde construir y
operar doplantas industrise producci6nde celulosasobrela margen

izquierdadel RIOUruguay,as1como a la autofizacidnque bhd6 ese
Gobiernoa la empresa'btnla FrayBentosS.A.,a losfinesdeconsimiry
operaruna @'minalportniariadesilnada uso exdusivo de la planta
industriala cargosa mlsma.empresa.

El Gobiemo de la Repdblica Argentina protesta
formalmentcontra estaaccionesunilateralesuniguaq,qevulneranlas

oMigadones asumida psor la RepublicaOrientai delUruguay enddel
derechointemadonalgeneral ydel Esta-del RloUruguayde 1975.En
partlcula,ichasacdonesnocumplencon:a)laobligeaondeasegurarque
lasacthridadsue se lleven a dentrodelajurisdicci6nde la RepQbllca
Orientaldel Uruguayno perjudlqual rnedioambiinte de la Repiiiblica
Argentina;y b) la obligad6nde infoymconsultarpreviamente cola

RepiiibliArgentinasobre toda obque pueda afectarla navegacibnl,a
calidaddelasaguasOelrégimendel RIOUrugua-yrewrsocomparüdentre
ambospalses- deconformidadconIo previstoen los Artlalos12 del
citado Estatuto.

ElGobiemodela Repiliblica Argentamentaquela
consîrucci6delascitadas plantas Industriales,rditeradamenteor

el Gobiemode la RepiiiblArgentinay la DelegacidnArgentinaante la
Comlsi6nAdministradoaelRIOU~guay(CARU),avance apegar dequeel

ALSEFJOR EMBAJADOR
DELAREPUBLICA ORIENTAL DU ERLUGUAY
ENLAARGENTINA

$ D.FRANCISCO BUSTILLO
S. 1 D,Grupo TBcnlco de Alto Nivel(GTAN) instancia negociadoraestablecida
entreambasPartes,al nohaberllegadolasPartes a unacuerdoenel seno
de la CARU- no hayaconduido su misibnde deteminar el lmpacto
transfronteriglobaldedichasplanta$sabreel ecoaisterna asociadol RIO
l
Uruguay.

El- Gobierno de la RepQblicaArgentlna Irmienta
tambi6nqué'.faconsbuccibndei puerto destinado al uso de la planta
constniidar BotniaFray EentoS.A.avancenoobstanteelpedido expreso

de la Delegacidn Argentinaanb la CARU para que el Gobiemode la
RepCibliiOrientaldelUruguaydispongala suspensi6n de la obramientras
se cumple enla prddica el citadomecanismode infomacibny consulta
previaquereglamentael Estatuto.Cokorme surgedel Ad. de la iani6n

pienanaordinariaque manhnrola CARUel dia 13de ombre de2005-que
se adjuntaa la presente-,la Delegacidn de Uruguaa ynb la Comlsidn
rechazdestepedido desuspensitin.

En el conte& preŒdente, d Gobierno de la
RepCiblicaArgentinainsisteen su requerimientde que se suspendala
construccibndelascitadas plantas industrias,1comolospuertos y otras
obras conexas a las misrnas, a fin de que pueda determinarse

adecuadamenteel impact0 global transfronterizoque tendrlan estos

El Gobiemode la RepOblica Argentinaconcluye-que,
no habiendollegadolas Partesa unawerdo,comoreflereelArtlculo12del

Estatutodel RIOUniguay,se hahabiiitadoel procedimiento previston el
CapltuloXV deldtadoEstatuto.

En consecuencia,el Gobierno de la Repliblica

ArgentinanotificaporlapresentenotalGobierno uruguayqoue:

a) este planteada unacontmversiaacerca dela aplicaci6n e
interpmtacibndel EstatuelRIOUruguay; y b) lasnegociacioneslrectaentralosdos Gobiamos, alasquese

refiereelArtfculo60del referEstaMa,estan en wrsodesdeel 3
deagostode 2005-fechade laprknerareuni6ndelGTAN-, respect0
delacontrowrsiageneradaporlasautorizacionesunflateralparala
consbuccidndelascitadasplantasindustriales;desdeel dla de la
fecha,tes- de la. controversia suscitaaor la autorizad6n
unil*l delPuerto-fomalizadaenelactadelasesi6nplenariadela

CARU del14deoctubmptv3ximp oasadoy a laquesereflerelaNota
del Presidentede la e)elegadbnArgentina ala Comisldna su
contraparte uniguaya, presentaenala sesionplenaria del7 de
noviembm.
.
F
Reitero al Sefior Embajador las

seguridadedsemiconsideraabnm8sdistinguida.LeSecrétairedes Affaires Etrangères

A L'ATT. DEM. L'AMBASSADEUR

DELA REPUBLIQUEORIENTALE

DEL'URUGUAYENARGENTINE
M. FRANCISCOBUSTILLO

No14912005

Lettre: SEREE

BuenosAires,le 14décembre2005.

M. l'Ambassadeur,

Je m'adresse à M. l'Ambassadeur par rapport axutorisationsfournies parle
Gouvernementde la RépubliqueOrientalede l'Uruguay aux entreprisesENCEet Botnia Fray Bentos
SA, pour la constructionet l'opération de dusines industriellesde productionde pateà cellulose
sur la rive gauche dufleuve Uruguay,ainsi qu'à l'autorisationque ce Gouvernement a donnéà
l'entreprise Botnia Fray Bentos SA, pour construire et opérer un terminal portuaire destiné

exclusivementà l'usine industrielleà la chargede la m4me entreprise.

Le Gouvernementde la République Argentineconteste formellementces
actions unilatéralesuruguayennes,qui portent atteinteaux obligations assumépar l'Uruguay en
vertu du droit internationalgénérl t du Statut du Fleuve Uruguay de1975. Notamment,lesdites
actions ne respectent pas: a) l'obligation de garantir que les activités menéesà bien dans la

juridictionde l'Uruguayne nuisentpasà l'environnementde la RépubliArgentine; et b) l'obligation
d'informeret de consulterau préalablela RépubliqueArgentine sur toustravaux pouvant affecterla
navigation,la qualitédes eauxou le Régime du FleuveUruguay -ressourcepartagée parles deux
pays - conformémenà t cequi estétabliauxArticles7 à 12duditStatut.

Le Gouvernement dela République Argentine déplore quela construction
desdites usines industrielles,contestéeà plusieurs reprises par le Gouvernement dela République
Argentineet la DélégationArgentine auprèsde la Commissiond'Administration du Fleuve Uruguay
(CARU Cornision Administradora delRio Uruguay),se poursuive bien quele Groupe Techniquede
Haut Niveau (GTANGrupo Técnico de Alto Nivel)- instance de négociatioétablie par lesdeux
parties, dufait de ne pas 4trearrivéesun arrangement ausein de laCARU - n'ait pas conclusa
mission de déterminer l'impact transfrontalier glodlesdites usines surl'écosystème associau

Fleuve Uruguay.

Le Gouvernementde la République Argentinedéplore également quela
construction du portdestinéà êtreutilisé par l'usineconstruite par BotniaFray BentosSA avance
malgré la demande expresse de la Délégation Argentine auprès de la CARU pour que le
Gouvernementde l'Uruguay disposela suspension des travaux jusqu'àce que ledit mécanisme

d'information et de consultation préalablene soit rempli dans la pratique, conformémentaux
dispositionsduStatut.D'aprèsle PVde la réunionplénière ordinaire teearla CARUle 13octobre
2005 - joint à ces présente- la délégatiode l'Uruguayauprès de la Commission a rejetécette
demande de suspension. Dansle contextesusmentionnél,e Gouvernement de laRépubliqueArgentine
insiste sursa requête de suspendrelonstructiondesdites usines industrielles,aines portset

les autres travaux afférents,afin de pouvoir déterminere manière adéquate l'impact global
transfrontalierqueces travaux pourraientavoir.

Le Gouvernement de laRépubliqueArgentine conclut que, dufait que les
partiesnesont pas arrivées un arrangement,conformémentauxtermesde l'Article 12du Statutdu

Fleuve Uruguay,a été ouvertla procédureprévueau ChapitrXV duStatut susmentionné.

Par conséquentl,e Gouvernementde laRépubliqueArgentine notifipar ces
présentesau GouvernemenU t ruguayen,que:

a) Une controverse concernant l'applicatet l'interprétation du St u Fleuve Uruguay est
posée.

b) Lesnégociationsdirectesentre lesdeux Gouvernements, visées l'Article 60 duStatut, sont
en cours depuis le3 août 2005 - date de la première réuniodu GTAN - concernant la
controverse dérivéedes autorisations unilatéralespour la construction desdites usines
industrielles; et depuis aujourd'hui, concernant la controverse dérivéede l'autorisation
unilatéraledu por-rendue formelleen vertu duPVde laréunion pléniède laCARU du14

octobredernier et qui est mentionnéepar la Note du Président dela Délégation argentine
auprès de la Commission adressée à la partie uruguayenne,présentéelors de la réunion
plénièredu 17 novembre.

Jevous priedecroire,M. l'Ambassadeur,à l'expressionde messentiments distingués.

ROBERT0GARC~A MORITAN

AMBASSADEUR
SECRETAIR DEES AFFAIRES ETRANGÈRESTo
Francisco Bustillo
Ambassadorof the
Oriental Republicof Uruguay
inArgentina

BuenosAires, 14 December2005

Dear MrAmbassador,

I am writing to you in connection withthe authorizations granted by theGovernment of
the Oriental Republicof Uruguayto the companies ENCEand Botnia Fray Bentos S.A.
to build and operate two industrial cellulose production plantson the left bank of the

River Uruguay, aswell asthe authorization granted by that Governmentto the company
Botnia Fray BentosS.A.to build and operate a portterminal intendedfor exclusive use
bythe industrialplantrunby thatcompany.

The Government of the Argentine Republic formally protests against these unilateral
Uruguayan measures, which are in violation of the obligations undertaken by the
Oriental Republic of Uruguay pursuant to general international law and to the 1975
Statute of the River Uruguay. In particular, such actionsfail to comply with (a) the

obligation to ensure that the activities carried out within the jurisdiction of the Oriental
Republic of Uruguaydo not cause environmental harm in the Argentine Republic; and
(b) the obligation to previously inform and consult with the Argentine Republic in
connection with any works that may affect navigation, the quality of the water or the
regime of the River Uruguay-a resource shared between both countries- pursuant to
the provisionsof Articles7 to 12of the said Statute.

The Government of the Argentine Republic regrets tosee the construction of the said
industrial plants,to which the Governmentof the Argentine Republicand the Argentine
Delegation to the River UruguayAdministration Commission (CARU)have repeatedly
objected ,continue in spiteof the fact that the High-LevelTechnicalGroup (GTAN)-the
negotiating body established between both Parties upon the Parties havingfailed to
reach agreement within CARU- has not completed its task of determining the overall
cross-border impactof the plantsonthe ecosystemassociatedto the River Uruguay.

The Government of the Argentine Republic also regretsto see that constructionof the
port destined for use bythe plant built by Botnia Fray BentosS.A. continues in spite of
the express request by the Argentine Delegationto CARU for the Government of the
Oriental Republic of Uruguay to order a suspension of the works while the said
mechanism of previous information and consultation regulated by the Statute is
activated. As evidenced by the Record ofthe ordinaryplenary meeting held byCARU
on 13 October 2005 (which is attached hereto), the Uruguayan Delegation to the
Commission rejectedthis applicationforsuspension.

In view of the above context,the Governmentof the Argentine Republic insistson its
request for suspension of the constructionof the said industrial plants,as well as the
ports and other works relatedto them, in order to appropriatelydetermine the overall
cross-borderimpactthese projects would have.The Government of the Argentine Republic concludes that,upon the Parties having
failed to reach agreement,as specified byArticle 12 of the River Uruguay Statute, this
pavesthe way for the procedure provided forin ChapterXV of the said Statute.

Consequently,the Governmentof the Argentine Republicherebynotifiesthe Uruguayan
Governmentof the following:

(a) a dispute has arisen in connectionwith the applicationand interpretationof the
Statuteof the RiverUruguay; and
(b) the direct negotiations betweenboth Governments,referred to by Article 60 of
the Statute, have been taking place since 3 August 2005 (the date of the first
GTAN meeting) in respect of the dispute arising out of the unilateral
authorizations for constructionof the said industrial plants; and since the date

hereof as regardsthe dispute arising outof the unilateralauthorizationin respect
of the port, evidenced in the record of the CARU plenary session of 14 October
2005 and referredto in the Note by the Presidentof the Argentine Delegation
before the Commission to the Uruguayan counterpart,submitted at the plenary
sessionof 17 November.

I avail myselfof the opportunityto reiterateto Your Excellencythe assurancesof my

most distinguished consideration.

ROBERT0 GARCIA MORITAN
AMBASSADOR
FOREIGNAFFAIRSSECRETARY Annexe III

Discoursdu Ministredes affaires étrangèrese la
Argentine, Jorge Taiana, u12 févrie2006 devant la

Commission des affaires étrangères dleChambredes
Députés "2006-AAode homenajeal Dr.RamonCARRILLO

Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioIntemacionaly Culto

Asunto"plantasde celulosa"

Interventiondel Sr.Canciller
ante representantesdel HonorableCongresode la Nacion.

INTRODUCCION -OBJETIVODEL ENCUENTRO - CONTEXTODE LA
CONTROVERSIACON EL URUGUAY

Senores Miembros dela Comisionde RelacionesExteriores:

Quiero en primer lugar agradecer laposibilidad

de poder aportarles informacion actualizadae intercambiar opiniones sobre
la controversia planteada entre la Republica Argentina y la Republica

Oriental del Uruguay con relacion a la construccion de dos plantas

industriales de produccionde celulosa sobre la margen izquierda del Rio
Uruguay

Como es de conocimiento de los distinguidos
representantes,el 9 de febrero proximopasadoel PoderEjecutivosolicito la

inclusion, en el temario de las sesiones extraordinarias del Honorable

Congresode la Nacion,de la solicitudde la Provinciade EntreRios para que
la Argentina dirima la referida controversia ante la CoInternacionalde

Justicia. Esta solicitud es consistentecon la convicciondel Sr. Presidentede

que esta cuestionno concierneuna comunidaddeterminada,sino que hace

a los interesesde la Nacionen su conjunto. "2006-Arïode homenajeal Dr.RamonCARRILLO

Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioIntemacional y Culto

Al autorizar la construccion de las plantas
industrialese instalaciones conexas,la RepublicaOrientaldel Uruguay violo

un tratado bilateral con la Argentina, vigente desde 1975, que tiene por

objetivo principalasegurar la calidadde las aguas de un rio compartido por
ambos paises, el Rio Uruguay. Violo asimismo preceptos basicos del

derecho internacional ambiental, poniendoen riesgoel bienestar y la salud

de las comunidadesadyacentesa este rio compartido.Estasviolacionesse
produjeron no una, sino tres veces, ignorandolos mtjltiples requerimientos

realizados por la Argentinay los sucesivos esfuerzos encarados por nuestro

pais para obtener el cumplimiento de las citadas normas internacionales.

Aun mas grave que las violacionesjuridicas, se vulnero reiteradamente la
confianza reiteradamente depositadapor nuestropais en una alternativade

dialogoy de cooperacion. Las instalacionescuyaconstruccion avanza,dia a

dia, del otro lado del Rio, constituyen una evidencia tangible de nuestra
frustracion.

Esta situacion no nos alegra. Nuestros vinculos
con el Uruguay nopueden reducirsemeramentea la protocolar formula de

"tradicionales vinculos de amisty cooperacion".LaArgentinay el Uruguay

-mejor dicho, los pueblos argentin0y uruguayo-estan unidospor multiples
factores, comenzando por sushistorias, culturas y geografias comunes.

Somospaises hermanos,en el sentidomasprecisode estetérmino.

Es también tristemente paradojico que el ambito
geografico de esta controversia seael Rio Uruguay, un recurso fluvial

compartido que cuenta con una de las reglamentacionesjuridicas mas

completas para asegurar su proteccion ambiental y su utilizacion
sustentable, una reglamentacionque conoce pocos precedentes en el

mundo.La tarea de aplicary de actualizar esta reglamentacionesta a cargo,

ya desde el afio 1976, de una entidad binacional -la Comision
2 "2006-Ai70de homenajeal Dr. RamonCARRILLO

Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioInternacional Culto

Administradoradel Rio Uruguay,la CARU.Esta Comisiones responsablede
los mas diversos aspectosde la utilizacion del Rio,desde el mantenimiento

de los puentes que Io atraviesan hasta la conservacionde sus recursos

pesqueros.

Como surge de los antecedentes que resetïaré

continuacion, la decision de acudira la CIJ es un resultadoal que nuestro

pais se ve obligado luego de haber visto sucesivamente frustrados sus
esfuerzos por obtenerdel Uruguayel cumplimiento de esemismo esquema

de protecciondelRio Uruguayque ambospaisessupieron construir.

COMIENZO DE LA RESENA DE ANTECEDENTES. PRIMER
INCUMPLIMIENTO: LA AUTORIZACIONA LA PLANTA PROYECTADA

POR ENCE - COMO FUNCIONA EL MECANISMODE INFORMACIONY

CONSULTA PREVIAS

Ya desde fines de 2002, la Argentina tom0

conocimiento informalmente sobre la posibilidad deque se instalara una

planta industrialde produccionde celulosasobrela margen izquierdadel Rio
Uruguay, en las inmediacionesde la localidad uruguayade Fray Bentosy

frente a la localidad argentina de Gualeguaychu. Sin perjuicio de no

conocerse alguna autorizacOoconfirmacion formalde dicha instalacion,en
esa instancia nuestropais solicito regularmente,en el senode CARU,que el

Uruguaybrindaseinformacionsobre dicha eventual oby que, en particular,

suministrase una Evaluacion de lmpacto Ambientl e la misma. Frente a

estas solicitudes reiteradas, la Delegacionuruguaya en la Comision se
limitaba a comunicarburocraticamentequese habiatransmitido la solicituda "2006-Aiio dehomenajeal Dr.Ramon CARRILLO"

Minider70de RelacionesExteriores,
Comerciolnternacional y Culto

la Direccion Nacionaldel Medio Ambiente de ese pais y que la evaluacion

esta entramite.

Los temores suscitados en la CARU se

confirmarona fines de 2003. El 9 de octubre de ese afio, el Ministerio de

Vivienda, OrdenamientoTerritorial y MedioAmbientedel Uruguayautorizo a
la empresaespafiolaENCEla construccionde la citada planta.

Esta autorizacion configura la primera

violacion por el Uruguaydel Estatutodel Rio homonimo,tratado que vincula
a ese pais con la Argentina desde 1975. En efecto, en virtud de dicho

Estatuto, la Parte que proyecte la realizacionde toda obra de entidad

suficiente para afectar la navegacion, el régimendel Rio Uruguay O la
calidad de susaguasdebera comunicarloa la CARU.Ellopermitecomenzar

un procedimiento de consultas entre ambos paises, coordinado por la

Comision,a cuyotérmino pueden producirse esencialmentd eos situaciones.

Normalmente, la Parte notificada de la

realizaciondel proyecto aceptael mismo,y por Iotanto la otra Parte puede

realizarO autorizar la obra proyectada.Puedeocurrir, sin embargo, que las

Partesno se pongande acuerdoen el senode la CARUsobreel impact0de
la obra proyectadasobre el ecosistema asociado al Rio Uruguay. En esta

ultima situacion, la cuestion sale de la orbita de competencias de la

Comision y pasa a ser consideradaal nivel de los Gobiernos.A ta1fin, el

Estatuto prevéuna instancia de negociaciones directas, porun periodo de
180 dias. Si, al término deeste periodo, tampoco se ha alcanzado un

acuerdo, cualquiera delas Partes esta habilitadapara recurrir a la Corte

lnternacionalde Justicia.El Estatuto tambiénprevéla posibilidadde que la

CARU asuma un papel de conciliador, peroesta posibilidad esta sujeta a "2006-At'iodehomenajeal Dr.RamonCARRILLO"

Ministeriode RelacionesExteriores,

ComercioInternacional y Culto

que se haya seguido previamenteel mecanismode informaciony consulta

previas,y que ésteno haya conducidoa un acuerdo.

Me parece pertinente precisar adicionalmente

que el referido mecanismode informaciony consulta previasno constituye

una innovacion del Estatuto del Rio Uruguay. Antes bien, se encuentra

fuertemente arraigado en el derecho internacional general relativoa la
protecciondel medioambiente,como uno de los elementos necesariospara

hacerefectivoel principioconformeel cual un Estado debe asegurar quelas

actividades realizadas dentro desu jurisdiccioO bajo su control no causen

danos al medio ambiente de otros Estados. Tantoel mecanismo como el
principioen cuyo marcose inscribese encuentran directa O indirectamente

recogidos en multiples instrumentos internacionalesen cuya elaboracion

tanto la Argentinacomo Uruguayhan participado activamente-en particular,

la Declaracion sobre Medio Ambiente Humano de 1972 y la Declaracion

sobre Medio Ambientey Desarrollo de 1992-,y en instrumentos bilaterales
como la Declaracionargentino-uruguaya sobreel recurso aguade 1971.

Apenas una semanadespuésde producirsela
autorizacion brindada porel Uruguaya la planta proyectadapor la empresa

ENCE,el 17de octubre de 2003,la Argentina convocoa una sesion plenaria

extraordinaria de la CARU. En esa sesion extraordinaria, la Delegacion

Argentina en la Comision requirio expresamente que el Uruguay dé
cumplimientoal mecanismode informaciony consultas previas previstoen el

Estatuto,que describiprecedentemente.

El silencio uruguayoa este reclamo condujo
de hecho a la imposibilidad de poneren practica el citado mecanismoy la

consecuente paralisisde la Comision sobreesta cuestion,que directamente
5 "2006-AnodehomenajealDr.Ramon CARRILLO"

Ministeriode Relaciones Exteriores,
ComercioIntemacionaly Culto

suspendio sus reuniones. Desdeel punto de vista juridico, se suscito una
controversiaal nivelde los Gobiernos sobrela aplicacione interpretaciondel

Estatuto.

En este punto, meparece oportuno recordarel

intercambio de notas diplomaticasque se produjo entreambosGobiernosen

aquella oportunidad. El 27 de octubre, la Cancilleria uruguaya remite una

nota adjuntando informacion sobrela planta proyectada.De dicha nota se
desprende claramenteque el Uruguaytenia esta informacionpor Io menos

desde el 22 de julio de 2002,y que desecho las multiples oportunidadesque

tuvo de seguirel mecanismode informaciony consulta previas previstoen el
Estatuto. Reaccionandoese mismo dia, la Cancilleria argentina toma nota

de esta informacion,sin perjuiciode IocualexpresaIosiguiente:

"Es importante destacar que la citada documentacion parece resultar
insuficiente para poder emitir opinion técnica fundada sobre las

bondades ambientales del proyecto, y nada dice de los compromisos

asumidos en la Declaracion de Rio sobre Medio Ambiente y Desarrollo,

y en el Estatuto del Rio Uruguay."

Y agrega:

"El Gobierno argentin0 reitera con gran preocupacion la omision del

cumplimiento de los preceptos indicados precedentemente y requiem

la realizacion efectiva de la consulta, como paso previo para iniciar el

proceso de construccion de la planta".

Adicionalmente, en esta citada nota del 27 de octubre, la Cancilleria

estableceel marcojuridico en el que se inscribe la cuestionsuscitada por la "2006-Aiiodehomenajeal Dr.RamonCARRILLO"

Ministenode RelacionesExteriores,
Comercio Intemacionaly Culto

autorizaciounilateral uruguayaP.ermitanme, alrespecto,cornparticonlos
Senoreslegisladoresl.ossiguientes parrafos:

"Con relacion al otorgamiento de dicha autorizacion [la concedida a

ENCE], llama la atencion que se haya realizado sin haber efectuado
ningun tipo de consulta previa con el Gobierno Argentino.

Esa consulta previa es un requerimiento del Principio 19 de la
Declaracion de Rio sobre el Medio Ambiente y el Desarrollo, el cual

establece: 'Los Estados deberan proporcionar la informacion

pertinente y notitïcar previamente y en forma oportuna a los Estados

que posiblemente resulten afectados por actividades que puedan tener
considerablesefectos ambientales transfronterizos adversosy deberan

celebrar consultascon esos Estados en fecha temprana y de buena fe'

El Gobierno argentin0 también entiende que no se ha cumplido el

compromiso contraido por ambos Gobiernos en el articulo 7 del

Estatuto del Rio Uruguay, en la medida que el proceso alli estipulado

para este tipo de casos no ha tenido lugar. Hasta el presente, la
Comision no ha tomado conocimiento del informe solicitado

oportunamente a las autoridades competentesuruguayas.

En este sentido, en oportunidad de haberse planteado la preocupacion

sobre el tema al CancillerDidier Opertti, este manifesto, enfaticamente,

que no se tomaria resolucion alguna hasta tanto la Comision

Administradora del Rio Uruguay (CARU) se expidiera sobre el Informe
de lmpacto Ambiental, en ese moment0 aconsideracion de la Direccion

Nacional de Medio Ambiente (DINAMA). "200-Afio de homenajeal Dr. RamonCARRILLO"

Ministeriode RelacionesExteriores,
Comerciolntemacionaly Culto

Asimismo, en ocasion del encuentro de los Seiiores Presidentes de

ambos paises, celebrado en Colonia, el 9 de octubre proximo pasado,

el Sefior Presidente Jorge Baffle se comprometio a no liberar la
autorizacion del contrat0 hasta tanto no se hubiera dado respuestaa

inguietudes argentinassobre impact0 ambiental".

Ese mismo 9 de octubre, Senores

legisladores, el Uruguay autorizaba unilateralmente la construccionde la
plantaproyectadapor laempresa ENCE.

PRIMER INTENTO PARA SUPERAR LA CONTROVERSIA - EL

ENCUENTRO DE LOS CANCILLERES ENMARZO DE 2004 - EL "PLAN
DE MONITOREO"

A principios de 2004, la Argentina y el

Uruguaycomenzarona explorarformulas que permitieranhallar una solucion
a la controversiaplanteadaa raiz de la autorizacion unilateral uruguayaa la

que me referi precedentemente,y a la situacion de paralizacionen la que se

encontrabala CARU.

En el mes de marzo, aprovechando dos

encuentros que mantuvieron, unoen Buenos Aires en el marco de una
reunion regional y otro en Montevideo para tratar temas bilaterales, los

Cancilleres de ambos paises conversaron sobre la cuestion relativa a la
planta proyectada por la empresaENCE.El Canciller argentin0transmitio a "2006-Aiiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO

Ministeriode ~elacionesExteriores,
Comerciolntemacionaly Culto

su par uruguayo la creciente preocupacionde nuestropais con la situacion

suscitada conla autorizacionunilateralbrindada porel Uruguaya dichaobra.

Respondiendoa esta inquietud, el Canciller

uruguayo le prometio aportar informacionque permitiria establecer el
impact0 ambiental de la planta proyectada. En este contexte, ambos

Cancilleres consideraronque, en tanto se recibia la informacion prometida

por el Canciller uruguayo,la CARU anticiparaun esquemade monitoreode

la calidad ambientalen el Rio Uruguay parael cas0 de quese instalara una
planta celulosica.

Me parece interesante destacar, en
particular, algunos aspectosde este entendimiento. En primer lugar, el

mismo revela que el Uruguayera plenamente conscientede que no habia

aportado, en el seno de la CARU, la informacion que permitiria poner en

practica el mecanismo de informaciony consulta previas previsto en el
Estatuto del Rio Uruguay. El entendimiento brindabaa dicho pais una

posibilidadde cumplir, aunque con retraso, con dicho mecanismo, de reparar

la violacion del Estatuto advertida en la citada nota argentinadel 27 de
octubrede 2003.

En el mes de abril de 2004, el Canciller

argentin0 informoa este HonorableCongresoacerca deeste entendimiento.
Adicionalmente,el 15de mayola DelegacionArgentinaen la CARUconvoco

a un plenario extraordinario de dicha Comision. En dicha reunion

extraordinaria, nuestra Delegacion reitero las consideraciones que habia
formulado el 17 de octubre de 2003-antes deque se suspendieran las

reuniones de la Comision-con relaciona la necesidad de que el Uruguay

diera cumplimiento al mecanismo de informacion y consulta previas del "2006-At70de homenajeal Dr. RarndnCARRILLO

Ministerio de RelacionesExteriores,

ComercioIntemacionaly Culto

Estatuto,y exigio la entrega de lainformacionque habia sido prometidapor

partedel Uruguay.

Lamentablemente,nuestras expectativasse

vieron defraudadas. La informacion prometida por el Canciller uruguayo

nunca se recibio,a pesarde las reiteracionesdelentonces CancillerBielsa,
formuladasal Cancilleruruguayoen julio de 2004 (Cumbredel MERCOSUR

en Puerto Iguazu,en la Reunion deCancilleresdel Grupode Rio en agosto

del mismo aflo, y durante la Cumbre lberoamericanade Costa Rica en

noviembre, también de2004). Mas aun, las actitudes posteriores del
Uruguay,a las que me referiréacontinuacion, evidencian queno existio una

voluntad real de dicho pais de cumplir con el Estatuto en Io referido a

suministrarla informaciona la que estabaobligado.

SEGUNDO INCUMPLIMIENTO: LA AUTORIZACION A LA PLANTA

PROYECTADA POR BOTNIA -AGRAVAMIENTO DE LA
CONTROVERSIA.

Aun visto conel beneficio que brindael paso

del tiempo, resulta irritante que,en un rnomento en que Argentina aun
esperaba una solucion a la controversia suscitada por la autorizacion

inconsulta a la planta proyectada porENCE, y cuando la CARU ensayaba

dificultosamente retomar sus responsabilidades, el Uruguay viola

nuevamenteel Estatutodel Rio Uruguay,agravandola controversia.

Asi Io hace el 14 de febrero de 2005 -hoy

hace un ano-, al autorizar una segunda planta, proyectada porla empresa

finlandesa Botnia S.A., con el doble de capacidad de produccion que la "200-At70de homenaieal Dr. RamonCARRILLO"

Ministeriode RelacionesExteriores,
Comercio lntemacionaly Culto

anterior, vecinade esta, con la cual representan masdel doble del total de la

produccionargentina,con el consiguiente impact0ambiental acumulativo.

Se reprodujo, lamentablemente, Io ocurrido

con la primera planta proyectada. En el seno de la CARU -que habia

reanudado sus sesiones, suspendidas en octubre de 2003- la Argentina

solicito reiteradamente inforrnacion sobre las noticias que nosllegaban con
relacion a una eventual construccion de una segunda planta. Estas

solicitudesnofueron respondida-O, mejor dicho, fueron respondidas con la

autorizacion unilateraldel 14de febrero de 2005.

SEGUNDO INTENTO POR SUPERAR LA CONTROVERSIA -

SURGIMIENT0 DEL GTAN.

Tan pronto como concluyeron las elecciones

presidenciales en el Uruguay, los Gobiernos de ambos paises trataron de

superar este nuevoagravamiento dela controversia reforzandola busqueda
de soluciones. El 5 de mayo se reunieron los Cancilleresy los Presidentes

de ambos paises. Fruto de estos encuentros fue la creacionde un Grupo

TécnicoBilateralde Alto Nivel-el llamado GTAN- sobre la cuestion, bajo la
supervision de las Cancillerias de ambos paises. Dicho Grupo estuvo

integrado por expertos gubernamentalesy académicos,especializados en

las diferentes etapasdel proceso de producciondeuna instalacion industrial

como las proyectadas. lntegraron asimismo la Delegacion Argentina,
participando estrechamenteen sus actividades, representantesdel Gobierno

de la Provincia de Entre Rios y de la Asamblea Ambiental Ciudadana de

Gualeguaychu. "2006-ArïodehomenajalDr.RamonCARRILLO

Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioIntemacionaly Culto

Sirnultaneamentee ,n una notadiplomatica

queel Canciller argenti0ntrego asuparuruguayoq , uedaclaroel contexto
en el que laArgentinasituoeste nuevo esfuerzo negociado Mr.e permito

citarlosparrafossustantivdedichanota:

"Al respecto debo transmitirle, una vez mas, la gran preocupacion que

existe en la poblacion y las autoridades de dicha provincia -
preocupacion que hace suya el Gobiernonacional- como consecuencia

del impacto ambiental que el funcionamiento de dichas plantas podria

producir.

Sin perjuicio de los procedimientos de control y monitoreo sobre la
calidad de las aguas, por parte de la CARU, la cuestion, por su

potencial gravedad, requiere de una intervencion mas directa de las

respectivas autoridades de Medio Ambiente, con la colaboracion de
entidades académicas especializadas.

Es por el10que me permito transmitirle, conforme con el requerimiento
efectuado por el gobierno de la Provincia de Entre Rios, Io siguiente:

- Se considere la relocalizacion de la instalacion de las plantas

celulosicas,con el fin de evitar su funcionamiento frente apoblaciones

entrerrianas.

- Se amplie la documentacion oportunamente enviada, respecto del
criterio de diseiio de ambos emprendimientos.

- Se evalue positivamente la aplicacion de una medida de no innovar
por un plazo de 180 dias, con el objeto de que, durante dicho plazo, se

produzcan los estudios sobre el impacto ambiental integral que podria
12 "2006-Afio de homenajeal Dr.RamonCARRILLO"

Ministeriode ~elacionesExteriores,

ComercioIntemacionaly Culto

provocar la construccion de las mencionadas plantas. Seria

fundamental que se consulte a organismos especializados de ambos
pakes que, de acuerdo a Io conversado con el gobernador entrerriano

en oportunidad de su reciente visita a Montevideo, podrian ser, por el

lado argentino, el Institut0 de Tecnologia Celulosica de la Facultad de

Ingenieria Quimica de la Universidad Nacional del Litoral y por el lado
uruguayo, la dependencia eguivalente de la Universidad de la

Republica."

Estos requerimientos principalesson los que
laArgentina tuvoen cuentaal moment0 deencararel proceso negociadoren

el seno del GTAN. Comoveremos, la parte uruguayano dio satisfaction a

ninguno de ellos.

LAS GESTIONES ANTE LOS ORGANOS QUE PRESTARIAN

FINANCIAMIENT0A LOS PROYECTOS

Previo al comienzo de las actividades del

GTAN, el 26 de junio de 2005, la Argentina hizo hecho llegar a la

Corporacion FinancieraInternacional (CFI), al Banco Bilbao Vizcaya y el

grupo holandésING Group -las entidades internacionalesque solventarian
una parte sustancial de la construccion de las plantasproyectadas- su

inquietud por la financiacion que las mismaspreveian prestar a proyectos

cuyo impacto ambientalno estaba cabalmente determinado. Entodos los

casosse recibieron respuestasque aseguranque seanalizariala evaluacion
del impacto ambiental conformeel Manual de Prevenciony Supresionde la

Contaminacion y la Directiva Operacional de Evaluacion Ambiental del "2006-AAodehomenaje alDr.RamonCARRILLO

Ministenode RelacionesExteriores,
ComercioInternacionaly Culto

BancoMundialy los requerimientosdelos llamados "Principiosdel Ecuador"
-las directivasaplicablesa estetipo de proyectos.

Durante julio y principios de agosto,, la

Cancilleria reforzo estagestion, recibiendoa representantes dela CF1ante

quienes expuso las preocupaciones nacionalese, n especial, las relativasal

incumplimientopor parte del Uruguay del Estatuto del Rio Uruguay y a la
falta de un analisisadecuadodel impacto ambiental.

Reconociendo la pertinencia de las

inquietudes argentinas, laCF1encaro un proceso de evaluacion interno,

sobreel que informo preliminarmentehacia finesde2005.

La Argentina rechazo formalmente las

conclusionesde ese informe preliminar,fundamentando su caracterparciale
incompleto. Me permit0 citar algunade las consideraciones incluidasen la

respuestaque la Cancilleriahizollegara la Corporacionen los primerosdias

de 2006:

- El informe no se ajusta a las politicas operacionales de la CFI,

especialmente su Politica sobre EvaluacionAmbiental;

-El informe no toma totalmente en cuentalas conclusiones del informe

del Asesor de Observancia de la Cotporacion -el "Ombudsman".
Especificamente, y a pesar de la explicita recomendacion hecha por

dicho asesor sobre la necesidad de "proporcionar respuestas a las

preguntas formuladas por los reclamantes acerca de la magnitud y
distribucion de los potenciales costos, riesgos y beneficios sociales y

ambientales que resulten", no se tuvieron en cuenta los reiterados

requerimientos de informacion de la Argentina sobre el impacto
14 "2006-Aiio dehomenaalDr.Ramon CARRILLO"

Ministenode Relaciones Exteriores,
ComercioIntemacional y Culto

transfronterizo ambiental acumulado que podrian tener las plantas
proyectadas.

- El informe carece de indicaciones concretas y especificas sobre
medidas para prevenir la liberacion de elementos contaminantes en los

efluentes Iiquidos y las emisiones gaseosas que podrian tener las

plantas proyectadas, mitigar el impact0 ambiental de los contaminantes
que resulten liberados a pesar de esas medidas de prevencion,

establecer un sistema de gestion ambiental que garanticeinternamente

en las plantas el cumplimiento de las medidas de prevencion y
mitigacion y el monitoreo de las emisionesy crear adecuados sistemas

de control de las contingenciasque pudieran suscitarse. En sustitucion

de esas indicaciones, elinformerecurre a conclusiones difusas Ode un

optimismo infundado, incurriendo de esa forma en una presentacion
carente de objetividadprofesional.

- El informe acepta que habra emisiones y efluentes, pero
sorprendentemente concluye que "se espera que los impactos

anticipados de las dos plantas sobre el ambiente estén limitados al

area que rodea cada planta y seran facilmente manejados para limitar
los efectosperjudiciales* sin que haya en todo el informe sus anexos

descripcion detallada alguna O argumentos de peso que fundamenten

esa "esperanza" Oexpliquen como actuaran las empresas para "limitar
los efectos perjudiciales". Sin considerar la documentacionexistente y

sin suministrar datos precisos de vientos y temperaturas del lugar en

que se localizarian las plantas y de las caracteristicas del sistema

Uruguay-Rio de la Plata, el informe concluye sin solidez cientifica y
técnicaque ningun evento ambiental afectara a territorio argentino. "200- AAode homenajeal Dr.Ramon CARRILLO"

Ministenode RelacionesExtenores,
Comerciolnfemacional y Culto

-El informe indica que el consultor principala cargo de su confeccion

fue seleccionado por licitacion de acuerdo con las normas de la CFI,
pero no se conocen las condiciones de la adjudicacih mas alla de los

términos de referencia del trabajo, ni si hubo otros oferentes y quiénes
fueron. Con este procedimiento se omitio tener en cuenta otra de las

recomendaciones del Ombudsman de la Corporacion.

-El informe no registra, en relacion con la materia que se analiza, que

existe una controversia entre el Gobierno de la RepublicaArgentina y el

Gobierno de la Republica Oriental del Uruguay sobre la aplicacion e
interpretacion del Estatuto del Rio Uruguay de 1975.Esta controversia

es particularmente relevante, en Io que compete a la CFI, en relacion
con las politicas operacionales de la Corporacion y con los llamados

"Principios de Ecuador", conjunto de directrices que son vinculantes

para las casas bancarias que lideran el financiamiento de las obras
proyectadas.

- El informe omite considerar los marcos politico y juridico

internacionales, Io que constituye un defecto grave del trabajo

encomendado ya que el analisis de esta materia es un requerimiento
especifico de los términos de referencia dados a los consultores que

realizaron el mismo.

La CF1 esta actualmente elaborando su

informe final, en el que esperamosque se tengan en cuenta las citadas
observacionesde nuestropais.

ACTlVlDADESDELGTAN

16 "2006-Atïode homenajal Dr.RamonCARRILLO

Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioInternacional y Culto

El 3 de agosto de 2005 el GTAN comenzo
sus actividades reuniéndose alrededor de dos veces por mes,

alternativamente en Buenos Aires y Montevideo. Me parece pertinente

destacar que, ya desde la primera reunion del Grupo, la Delegacion
Argentina formuloun pedidoexhaustivode informacion sobre ambasplantas

proyectadas, a fin de que se pudiera determinar, de manera objetiva y

fidedigna, el impactotransfronterizo acumuladoque eventualmentetendrian

las mismas sobre el ecosistema asociadoal Rio Uruguay.Adicionalmente,
en la misma reunionnuestraDelegacion solicito conocerlas razonespor las

que se decidio la localizacionde las plantas proyectadas. LaDelegacion

Uruguaya rechazo terminantemente brindar precisionessobre este ultimo

punto, considerando a la localizacion como una "decision soberana" del
Uruguay. Nuestros representantes precisaron que Io que estaba en

discusion no era la soberania del Uruguay sino los efectos ambientales

transfronterizos de lasplantas proyectadas.

Los expertos argentinos en el GTAN no

encontraron eco de la parte uruguaya al referido pedido de informacion,

reiterado en las sucesivasreuniones del Grupo. En particular, no pudieron
obtener una fundamentacion técnica apropiada de dos aspectos que se

juzgan centralesen la decision de autorizarinstalacionesindustrialesde esta

naturaleza,a los efectos de comprenderel impactoglobaltransfronterizoque
tendrian las plantas sobre el ecosistema asociado al Rio Uruguay: las

razones queaconsejanla localizacion elegiday las razonespor las que no

analizaron alternativas tecnologicasen el proceso de produccion. Sin esa

base, los representantes argentinosen el GTAN carecian de los elementos
necesarios paraexplorary negociaruna soluciona lacontroversia. "200-At70de homenajeal Dr. RamonCARRILLO"

Ministerio deRelacionesExteriores,
ComercioInternacionaly Culto

TERCER INCUMPLIMIENTO:LA TERMINAL PORTUARIA CONEXAA LA
PLANTA PROYECTADA POR BOTNIA - AGRAVAMIENTO DE LA

CONTROVERSIA

Entre tanto, hacia mediados de 2005 se

produjo un tercer incumplimientodel Uruguay, al tomarse conocimientode

una nueva autorizacion unilateral concedida por ese pais para la
construccion de un puertoque seria utilizado para la operacion de la planta

proyectadapor BotniaS.A.. En el seno de laCARU, la DelegacionArgentina

solicito la suspensionde estas obrasy la puestaen practicadel mecanismo
de consultas e informacion previas, solicitud que fue rechazada por su

contraparteuruguaya.

GENESIS DE LA HABILITACION DEL RECURSOARGENTIN0 ANTE LA
CORTE INTERNACIONAL DE JUSTICIA. INTERCAMBIO DE NOTAS

DIPLOMATICASCON EL URUGUAY.

El tenor y el sentido de los desarrollos

precedentes condujeron a que el 14 de diciembre de 2005 el Gobierno

argentin0 presente una nota en la que deja constancia formal de que
considera que existe una controversia entre ambos paises que tiene por

base juridica el Estatuto del Rio Uruguay. La intencion de esta nota fue

encuadrar la cuestiony los procedimientosen los términosdel Estatuto del
Rio Uruguay, a fin de habilitar un eventual acceso de la Argentina a la

jurisdiccion de la Corte Internacionalde Justicia para resolverla controversia

-acceso que no requiereel consentimientodel Uruguay. Para ello, nuestro
pais considero: "2006-Aiio de hornenajDr.Ramon CARRILLO

Ministenode RelacionesExteriores,
ComercioInternacionaly Culto

a) que el GTAN constituyola instancia de negociaciondirecta entre ambos
paises en relacioncon lacuestion suscitada porel proyectode construccion

de lasdos plantas industrialesde produccionde celulosa;y

b) que, en defecto de alcanzar ambospaises un acuerdoal 30 de enero de

2006, se habria cumplidoel plazo de 180 dias previstoen el Estatuto a los

fines de habilitara cualquierade las partespara recurrira la CIJ.

Del mismo modo, y en relacion con el

proyectode construcciondel puerto,el proposito de la nota fuefijar el dia de

su presentacionaL Uruguaycomofecha a partirde la cual debe computarse
el plazopara llevara cab0 negociacionesdirectas.

Entre los Cltirnosdias de 2005y la primera

quincena del presenteano, seintensificoel intercambiode comunicaciones
diplomaticas. Uruguay rechazo las interpretaciones referidasen la nota

argentina, tratando defundamentaruna inexistencia de lacontroversia.A su

vez, la Argentina ratificosu posicion y solicito nuevamenteal Uruguay la
suspension de las obras, a fin de que ambos Gobiernospudieran explorar

conjuntamentetodas las posibilidades parauna solucion rapiday definitiva

de la controversia.

CONCLUSIONDELGTAN

El 30 de enero de 2006, luego de seis

meses de negociaciones,el GTAN concluyo sus actividades sin haberse
podido alcanzarun consenso.Cada Partedebio informar por separadoa su

Gobierno sobre los resultados del Grupo. En Io que concierne a nuestra "2006-Atïode homenajeal Dr.RamdnCARRILLO

Ministenode ~elacionesExtenores,
Comerciolntemacionaly Culto

accumulation of dioxines and furanes in the biota and the aquatic

environment can also be measured.

-The limited monitoring of the gases emittedby theproposed plants by
the companies is insutficient. Moreover, the gas dispersion models

used cannot be accepted as valid bases due to the lack of

meteorological data, errors in geographical distances and calculations,
and since they do not consider the influence of the river, among other

factors.

- The assessment of the treatment of solid waste lacks precision on

basic aspects such as the classification, quantificatiand destination
of the generated waste, location of thepotential dumps/lanalfills, lack of

an executive project on thosedumps/lanalfills and the elements for their

construction (slopes, membranes, leach and gas collection), and a
management plan to include separation, transfer and monitoring

procedures. The fact that the leaches found in landfills are highly toxic

and that a leak into the river would cause considerableharm cannot be
ignored.

- The future operation of theplanned plants will have a negative impact

on the province of Entre Rios, affecting productivity, industrialand

commercial activities, particularlin tourism, the values of urban and
rural properties, and the health of the inhabitants, animals and plants in

the area.

ARGENTINE AUTHORISATIONTO RESORT TO THE INTERNATIONAL
COURT OF JUSTICE. INADEQUATE NATURE OF ALTERNATIVE

OPTIONS. "2006-Afiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO

Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioIntemacional y Culto

"Uruguay ha respondido negativamente [tanto] a solicitud de imponer

una medida de 'no innovar' por un plazo de 180 dias y/o a la eventual

relocalizacion de las plantas".

- El llamado proceso "kraft" propuesto en los proyectos -a través del

cual se propone la utilizacion de dioxido de cloro en el proceso de
produccion industrial- es intrinsecamente contaminante por Io que

requiere la adopcion de medidas para prevenir el impacto ambiental

que pueden producir los efluentes Iiquidos, las emisiones gaseosas y
los residuos solidos. En este sentido, uno de los principales defectos

de la informacion disponible es la ausencia de medidas concretas y

especificas para prevenir la liberacion de elementos contaminantes en
10s efluentes Iiqujdos y las emisiones gaseosas, mitigar el impacto

ambiental de los contaminantes que resulten liberados a pesar de esas

medidas deprevencion, y establecer un sistema de gestion ambiental y
para el control de las contingencias que puedan suscitarse.

- Teniendo en cuenta el caracter contaminante del proceso "kraft"; la
magnitud y concentracion geografica de los emprendjmjentos que se

consideran; su proximidad con centros urbanos y zonas de produccion

agricola ganadera; las caracteristicas del cuerpo hidrico receptor, que
es en general limpio pero contiene cantidades criticas de fosforo y

niveles recurrentes ya detectados de eutrofizacion en verano Io que Io

califica como ecosistema acuatico fragil que conserva un grado de
calidad que es posible y necesario proteger; y los usos del agua para

consumo, uso recreativo y pesca; la delegacion argentina con todo

fundamento concluye que las propuestas para las plantas proyectadas
por las empresas ENCE y Botnia no permitiran alcanzar el objetivo de

preservar el medio ambiente en el ecosistema del Rio Uruguay 'al mas "2006-AfiodehomenaiealDr.RamonCARRILLO"

Ministeriode ~ekciones Exteriores,

ComercioInternacionaly Culto

alto nive1 de exigencia en el mundo contemporaneo" Io que fuera
acordado en la primera reunion del Grupo Técnico de Alto Nivel.

-En el area en la que se proyectan las plantas se concentra mas del 90
% de la produccion pesquera del tramo compartido, que supera las

4500 toneladas anuales. La zona es también area de cria de las
poblaciones de peces migratorios propias del Rio Uruguay, con rutas

de deriva de larvas que pasan por las zonas de descarga de efluentes

de las dos plantas proyectada para la elaboracion de pasta de celulosa.
-El area puede sufrir el impacto en la biota acuatica de descargas de

alta concentracion y poca duracion de sustancias contaminantes.

También puede verificarse la acumulacion de dioxinas y furanos en la
biota y el medio ambiente acuatico.

-El monitoreolimitado de los gases que emitirian las plantas propuesto

por las empresas es insuficiente. Ademas, los modelos de dispersion

de gases utilizados no pueden ser aceptados como bases validas por
falta de datos meteorologicos, errores en las distancias geograficas y

en los calculos, y por no contemplar la influencia del Rio, entre otros

factores.

- La evaluacion del tratamiento de residuos solidos carece de
precisiones sobre aspectos basicos como la caracterizacion,

cuantificacion y destin0 de los residuos generados, localizacion de los

eventuales vertederos/rellenos, falta del proyecto ejecutivo de esos
vertederos/rellenos y los elementos para su construccion (taludes,

membranas, coleccion de lixiviados y gases), y un plan de gestion que
incluya procedimientos de separacion, transferenciay monitoreo. Debe

tenerse en cuenta que los lixiviados de los rellenos son de alta "200-Aiio de homenajeal Dr. RamonCARRILLO

Ministeriode Relaciones Exteriores,
ComercioIntemacionaly Culto

toxicidad y una fuga de los mismos al rio provocaria un dano
considerable.

- La eventual operacion de las plantas proyectadas impactara
negativamente en el territorio de la provincia de Entre Rios, afectando

las condiciones de productividad, las actividades industriales y

comerciales, particularmente con respect0 al turismo, los valores de
los inmuebles urbanos y rurales, y la salud de los habitantes, los

animales y los vegetales de la zona.

HABILITACION ARGENTINA PARA RECURRIR A LA CORTE

INTERNACIONAL DE JUSTICIA. CARACTER INADECUADO DE

OPCIONESALTERNATIVAS.

Concluidas de este modo las

actividadesdel GTAN,y siguiendo los términos de lacitada notificacion del

14 de diciembre, la Argentinase considera habilitada para recurrirante la
Corte Internacionalde Justicia.

El recurso argentin0a la Corte no debe
verse como algo extraordinario. Se ha planteado simplemente una

controversia sobre la aplicacion e interpretacion de un tratado bilateral,

firmado con el Uruguayen 1975,que prevéla jurisdiccion de la Corte, uno
de los organos principales de las Naciones Unidas. Esta jurisdiccion

configura uno de los medios de solucionpacificade controversiasprevistos

en la Carta de las Naciones Unidas. "2006-Afiodehomenajeal Dr.Ramon CARRILLO"

Ministeriode ~elacionesExteriores,
ComercioIntemacional y Culto

Resulta auspicioso constatarque, en los

ultimos anos, un numero cada vez mas importantede paises de diferentes
regiones del mundo resuelve sus controversias ante la Corte. Asi, por

ejemplo,en 1992Hungriay Eslovaquiaplantearonante la Cortesu diferendo

sobre el impact0 ambientalde una represa construida sobreel Rio Danubio,

recursofluvial cornpartidoentre ambospaises.

El recurso a la Corte Internacional de

Justicia es el procedimiento adecuado a la naturaleza de la presente

controversia.

En efecto, el asunto que ha suscitado

esta controversia es de naturalezabilateral, concierne a la Argentina y al

Uruguay, no hace al esquema de integracion con nuestros socios del
MERCOSUR. Es una controversia que se basa en una norma juridica

especificamente aplicable al Rio Uruguay, el Estatuto del Rio Uruguay, no

una normajuridica general como el Tratado de Asuncion, que versa sobre
los mas diversosaspectosque hacena nuestra integracion regional.Y como

dice un conocido principio del derecho, que también resultavalido en el

ambito internacional, una norma juridica especial prima sobre la norma

juridica general.
Fundamentalmentepor estos motivos,

la instanciaarbitralprevistaen el Protocolode Olivosno resultaaplicable. "2006-Aiio de homenajelDr.RamonCARRILLO

Ministenode RelacionesExtenores,
Comerciolnternacional y Culto

Distinguidosrepresentantes:

Como podran observar, estos

antecedentes que se encuentran respaldados por la documentacion

correspondiente- muestran que, desde el momento en que tomo

conocimiento de las autorizaciones,la Argentina solicito Io que parecia
evidente: que un pais con el que esta unido por una larga historia comun

cumpla con las obligaciones prescriptas en tratados vigentes, brindandole

informacionadecuaday manteniendo consultas sobre proyectos de obras en

un recurso compartidoque podrian poner en peligro tanto nuestro medio
ambientecomoel bienestary lasalud de unapartede nuestra poblacion.

El Gobierno argentin0 siempre estuvo

dispuesto a explorar con el Uruguay todos los medios para una solucion a
esta controversiaque sea plenamente compatiblecon la preservacion del

ecosistema asociado al Rio Uruguay, particularmenteen beneficio de las

comunidadesargentinasadyacentes el mismo.

Pero nuestras expectativas se vieron,

lamentablemente, defraudadasen forma reiterada, luegode mas de dos

anos de ensayar diversas vias de encauzar esta solicitud, primer0 en la
CARUy luegoal nivelbilateral.Mientrastanto, la construccionde las plantas

continuaavanzando.

La Argentinase ve asi en la necesidadde
proteger sus intereses haciendo uso delas mejores vias disponibles en el

derecho internacional -en el presente caso, el recurso a la Corte

lnternacional de Justicia que hoy esta a consideracion del Honorable

Congreso de la Nacion, cuyo apoyo brindara sin dudas un mensaje "2006-At70de homenajeal Dr. Ramon CARRILLO"

MinisteriodeRelacionesExteriores,
Comercio lnternacionaly Culto

contundente sobre el valor que nuestro pais asigna a la defensa de sus
derechos.

El Gobierno argentin0 se hace de este

modo eco de la solicitud del Gobierno de la Provinciade Entre Rios -
respaldada no solo por diversas fuerzas politicas sino, ante todo, por los

habitantes dela Provinciade Entre Rios que dia a dia ven su salud y la de

sus hijos en peligropor la construccionde instalacionesque pueden utilizar

tecnologias contaminantes- para que nuestropais dirima esta controversia
con el Uruguayante los estrados de la Corte lnternacionale Justicia.

Quedo, junto a mis colaboradores,a su
disposicion para evacuar toda consulta O solicitud de precisiones

complementaria.

Muchasgracias. "2006 -Allo de homenajeal Dr. RamonCARRILLO

Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioIntemacional y Culto

Issue "Cellulose Plants"

Address bythe Argentine ForeignMinister
to representatives of the Argentine Congress.

INTRODUCTION - AIM OF THEMEETING - CONTEXT OF THEDISPUTE
WlTH URUGUAY

Membersof the ForeignAffairsCornmittee:

Firstof all,wish to expressmygratitudefor this

opportunity to be able to bring you the latest information andto exchange
opinions on the dispute which hasarisen between the Argentine Republic

and the Republicof Uruguayin relationto the constructionof two industrial

celluloseproductionplantson the leftbankof the River Uruguay

As the distinguishedrepresentativesare aware,

last 9 February the Executive Power asked forthe request made bythe

Provinceof Entre Riosfor Argentinato settle the disputein the International
Court of Justice be includedon the agenda ofextraordinary sessions of the

ArgentineCongress. Therequestis consistent with the President'sconviction

that the matter does not solely concern a specific community but it also
affectsthe interestsofthe Nationasa whole.

By authorising constructionof the industrial plants
and adjoining installations,the Republicof Uruguayhas infringed a bilateral

treaty with Argentinawhich hasbeen in force since 1975,and which has as "2006-Afiodehomenaje alDr.RamonCARRILLO

Ministeno de~elacionesExteriores,
Comerciolntemacional y Culto

its principalaim to ensurethe qualityof the waters of a river which is shared
by the two countries,the River Uruguay. It also violated basic precepts of

international environmental law, jeopardisinthe well-beingand the healthof

the communities living nearthis shared river. These violations occurred not

once, but three times, and the many requests madeby Argentina and the
constant efforts of Our country to obtain compliance with the mentioned

internationalnorms have been ignored. Even more serious than the legal

violations arethe repeated violationsof the trust placed by Our country in
dialogue and cooperation.Day by day constructionof these installations is

advancing -the tangible evidenceof ourfrustration.

This situation makes us very unhappy. Our links
with Uruguay cannotbe reducedmerely to a question of the formula based

on protocol of "traditional linksof friendship and cooperation". Argentinaand

Uruguay-or rather, the Argentineand Uruguayanpeoples-are united by a
multitude of factors, beginning with their histories, cultures and common

geographies.We are likebrothers,inthe strictestsenseof the word.

It is also sadly paradoxicalthat the geographical
sphere of the dispute shouldbe the River Uruguay,a shared resource that

boasts oneof the most completebodiesof legal regulationsto guarantee its

environmental protection and sustainableuse, regulations that have few
precedentsin the world.The task of applyingand updatingthese regulations

has, since 1976, been the responsibility of a binational body -the River

UruguayAdministrationCommission,CARU.This Commissionis responsible

for the most diverse aspectsof the use of the river,from the maintenanceof
the bridgesthat crossitto the conservationof itsfishing resources.

It becomes apparent from the history of the
problemthat I shall proceed tosummarise thatOurcountry is now obligedto

go to the ICJ after having seenits efforts to secure Uruguayan compliance "2006-Afio de homenajeal Dr. RamdnCARRILLO

Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioInternacionaly Culto

with the protection regulationsfor the River Uruguay,which both countries
have constructed, continuallythwarted.

START OF THE HlSTORlCAL SUMMARY. FlRST INSTANCEOF NON-

COMPLIANCE:AUTHORISATIONOF THE PLANTPROPOSED BY ENCE
- HOW THE PRlOR INFOMATION AND CONSULTATION MECHANISM

WORKS

At the end of 2002, Argentina was informally

made aware of the possibility of the installation of an industrial cellulose

production plant on the left bank of the River Uruguay,in the vicinity of the

Uruguayan town of Fray Bentos and opposite Gualeguaychuin Argentina.
Even though no authorisationor formal confirmationof the installation had

been made known, Our country regularly requestedin the CARU that

Uruguay provide informationon the project and that, in particular, it provide

the relevant EnvironmentalImpactAssessment. Intheface of those repeated
requests, the Uruguayan Delegation to the Commission confined itself to

communicating bureaucraticallythat it had transmitted the request to the

National Directorate for the Environment in that country and that the
assessmentwas beingprocessed.

The fears aroused in the CARU were

confirmed at the end of 2003. On 9 October that year, the Ministry of
Housing,TerritorialPlanning andthe Environmentof Uruguayauthorisedthe

SpanishCompanyENCEto go aheadwith constructionofthe plant.

This authorisation is the first violation by

Uruguay of the River UruguayStatute, a treaty that has linked the country

with Argentina since 1975. In fact, by virtue of that Statute,a Party that is "2006-Afio de homenajeal Dr.RamonCARRILLO

Ministeriode Relaciones Exteriores,
ComercioIntemacionaly Culto

planningto performany work ofsufficientscopeto affect navigation,the flow

of the River Uruguayor the quality of its waters, must inform the CARU to
that effect. This allows for a procedure of consultations between both

countries, coordinated bythe Commission,to be initiated,at the end of which

two situationsmayessentially arise.

Normally,the Party notified of the realisation

of the project accepts it, and therefore the other Party may carry out or

authorisethe projectedwork. However,it may occur that the Parties do not

agree within the CARU on the impact on the ecosystemassociated to the
River Uruguayof the proposedwork. Inthis lattersituation,the questiongoes

beyond the scope of competences of the Commission and is debated at

Government level. To that end, the Statute foresees an instance of direct

negotiations fora periodof 180 days. If at the end of that period agreement
has still not been reached, either of the parties is authorised to take the

matter to the International Courtof Justice. The Statute also foresees the

possibilityof the CARU assuminga role of conciliator,but this is subject to

the prior information and consultation mechanism having been followed
without agreement beingreached.

It is importantto stress in addition that the prior
information and consultation mechanism isnot an innovation of the River

Uruguay Statute. Rather,it is firmly rootedin general international law on

environmental protection, asone of the elementsrequiredto make effective

the principlewherebya Statemustensure thatthe activitiescarried outwithin
its jurisdiction or under its control do not damagethe environment of other

States. Both the mechanism and the principle are directly or indirectly

included in many international instruments in whose preparation both

Argentina and Uruguay have actively participated-in particular, the 1972
Declaration on the Human Environment and the 1992 Declaration on "2006 -Aiio dehomenajalDr.RamonCARRILLO

Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioInternacionaly Culto

Environment and Development-,and in bilateral instruments such as the
1971 Argentine-Uruguayan Declaration on water resources.

On 17 October 2003, barelya week after the

authorisationgranted byUruguayto the ENCEplant, Argentina convenedan
extraordinary plenary sessionofthe CARU.At that extraordinary session,the

Argentine Delegationto the Commission expressly requestedthat Uruguay

complywith the prior consultationand informationmechanismset forth inthe

Statute, whichI havejust described.

The silence of the Uruguayan Party at this

demand led to the impossibilityof putting said mechanisminto practiceand
the consequent paralysis of the Commission on the matter, and the

immediate suspensionof its meetings.A legaldisputeon the applicationand

interpretationofthe Statutearoseat Government level.

This is an opportune moment to recall the

exchange of diplomatic notesthat occurred between both Governmentson

that occasion. On 27 October,the Uruguayan Foreign Ministry submitteda
note with information on the proposed plant.The note made it clear that

Uruguay had been in possessionof this informationsince at least 22 July

2002, and that it had not taken advantage of the many opportunitiesit had

had to follow the prior consultation and informationmechanismprovided for
in the Statute. Reactingthat same day,the Argentine Foreign Ministrytook

note of this information,expressingthe following:

"lt is important to emphasise that said documentation appears to be

insufficient to give a technical opinion based on the environmental

benefits of the project, and it says nothing of the commitments

assumed under theRio Declaration on Environment andDevelopment,
and the River Uruguay Statute." "2006- At70dehomenajeal Dr.RamonCARRILLO

Ministeriode ~ehcionesExteriores,
Comercio Internacionaly Culto

Itadds:

"The Argentine Government repeats with great concern the failure to

comply with the precepts indicated above and requires the effective
realisation of the consultation as a prior step to initiating construction

of the plant"

In addition,in this note of 27 October, theMinistry ofForeignAffairs
establishesthe legalframeworkforthe issue raised by Uruguay'sunilateral

authorisationI.n that respect,allowme to readthe legislatorsthe following

paragrap hs:

"In relation to the granting of authorisation[to ENCE], it is notable that

such authorisation has been given without any kind of prior

consultation with theArgentine Government.

"This prior consultation is a requirement of Principle 19 of the Rio

Declaration on Environment and Development, which establishes:
'States must provide the relevant information and give advance timely

notification to those States possibly affected by activities that may have

considerable adverse transboundary environmental effects and must

hold consultations with those States at the earliest opportunity and in
good faith.'

"The Argentine Government also understands that the commitment
undertaken by both Governments in Article 7 of the River Uruguay

Statute has not been observed, since the process stipulated for this

type of cases has not taken place. To date, the Commission has not

been made aware of the report opportunely requested from the
competent Uruguayan authorities. "2006-Atïo de homenajeal Dr. RamonCARRILLO

Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioInternacionaly Culto

"Therefore, on having raised our concems over the matter to Foreign

Minister Didier Opertti, the latter emphatically stated that no decision

would be taken until such time as the River Uruguay Administration
Commission (CARU)ruled on the EnvironmentalImpact Assessment, at

that moment under consideration of the National Directorate of the

Environment (DINAMA).

"Likewise, on the occasion of the meeting of the Presidents of both

countries in Colonia last 9 October, President Jorge Baffle undertook
not to authorise the contract until such time as a response to Argentine

concerns on environmental impact had been received".

That very same 9 October, Uruguay
unilaterallyauthorised constructionof the ENCEplant.

FlRST ATTEMPT TO SETTLE THE DISPUTE - THE MEETING OF

FOREIGN MlNlSTERSINMARCH2004 -THE "MONITORINGPLAN"

At the beginning of 2004, Argentina and

Uruguay beganto explore formulasto help find a settlementto the dispute

over Uruguay's unilateral authorisation, whichentionedearlier, and to the
situation of paralysisinwhichthe CARUfound itself.

In March, taking full advantage of two
meetings, one in the framework ofa regional meetingin Buenos Aires and

another in Montevideo todeal with bilateral issues, the Foreign Ministersof

both countries discussedthe question of the plant proposed by ENCE. The "2006-Anade homenajeal Dr. RamonCARRILLO

Ministeriode Relaciones Exteriores,
Comercio Intemacional y Culto

Argentine Foreign Minister conveyedto his Uruguayancolleaguethe growing

concern of Ourcountry at the situation caused by the unilateral authorisation
grantedto the project by Uruguay.

Responding to that concern, the Uruguayan
Foreign Minister promised to provide information that would allow the

environmental impactof the planned plant to be established. In this context,

both Foreign Ministers considered that provided they received the

information promised bythe Uruguayan Foreign Minister,the CARU would
anticipate a monitoring scheme for environmental quality in the River

Uruguayfor the future installationof a pulp plant.

It is worth emphasising certain specific

aspects of the understanding.Firstly, it reveals that Uruguaywas fully aware

that it had not provided the CARU with the informationthat would allow the

prior consultationand informationmechanismstipulatedinthe River Uruguay
Statute to be put into practice. The understanding gave that country a

possibilityto comply, albeit with considerabledelay, with that mechanism,to

redress the violation of the Statute notified in the Argentine note of 27

October2003.

InApril 2004,the Argentine Foreign Minister

informedthis HonourableCongressof this understanding.Additionally, on 15
May the Argentine Delegation to the CARU convened an extraordinary

plenary of that Commission. At that extraordinary meeting,Our Delegation

repeated the considerations it had formulated on 17 October 2003 -before

the meetings of the Commissionwere suspended- concerning the need for
Uruguay to comply with the prior consultationand information mechanism,

and demandedthey makeavailable the information that hadbeen promised

by Uruguay. "2006-Afio de homenajeal Dr. Ramon CARRILLO"

Ministeriode Relaciones Exteriores,
ComercioInternacional y Culto

Unfortunately,Ourhopes were thwarted. The
information promisedbythe UruguayanForeignMinisterwas never received,

despite the repeated reminders madeby then Foreign MinisterBielsa to the

Uruguayan Foreign Ministerin July 2004 (MERCOSUR Summit in Puerto
Iguazu, Meetingof ForeignMinisters of the Rio Group in August that same

year, and Costa Rica lberoamerican Summitin November 2004). Moreover,

the later attitudes of Uruguay,to which I shall refer below, reveal that the

country hadno realdesireto complywith the Statute,to which it was bound,
on providingthe information.

SECOND INSTANCEOF NON-COMPLIANCE: AUTHORISATIONOF THE

PLANT PROPOSEDBY BOTNIA -WORSENING OF THEDISPUTE.

Even with the benefit of hindsight, it is
annoyingthat at a time when Argentinawas still expectinga solution to the

dispute over the ENCEplant, authorised without consultation,and whenthe

CARU was striving to reassume its responsibilities, Uruguay once more
violatedthe RiverUruguayStatute,thus aggravatingthe dispute.

This is what happenedon 14 February 2005

-a year ago today-, when a second plant, proposed by FinnishCompany
Botnia S.A., was authorised,with double the production capacity of the

neighbouringENCEplant. Together,bothplantswould accountfor morethan

double total Argentine production, with the consequent accumulative
environmentalimpact.

Unfortunately,what hadoccurred withthe first

plant was repeated. In the CARU -which had renewedits sessions,
suspended in October 2003-Argentina repeatedlysought informationon the

newsthat was reachingus as to the possible constructionof a secondplant. "2006 -AAodehomenajeal Dr.RamonCARRILLO

Ministeriode ~elacionesExteriores,
Comercio Intemacionaly Culto

Our requests fell on deaf ears -or rather, were met with the unilateral
authorisationof14 February2005.

As soon as the presidential elections in
Uruguay were over, the Governments of both countries attempted to

overcomethis further worseningof the dispute by encouraginga search for

solutions.On 5 May,the Foreign Ministersand Presidentsof both countries
met. The result of these meetingswas the creationof a High Level Bilateral

Technical Group (GTAN) underthe supervisionof the Foreign Ministriesof

both countries. The Group was made up of government and academic

experts specialisingin the different stagesof the productionprocess in an
industrial installation such as those planned.Other Partiesto the Argentine

Delegation which participated closelyin its activitieswere representativesof

the Government of the Province of Entre Rios and of the Citizens'

EnvironmentalAssemblyof Gualeguaychu.

Simultaneously,in a diplomatic note sent by

the Argentine Foreign Ministerto his opposite number in Uruguay, the
context in which Argentina placedthis new negotiating effort was clear. I

shouldliketo readthe paragraphsof substancefrom that note:

"1must transmit to you, once again in this regard, the great concern
that existsamong thepopulationand theauthoritiesof the province-a

concern that the national Government adopts as its own- as a

conseguence of the possible environmental impactcaused by these
plants. "2006-At70dehomenajeal Dr.RamonCARRILLO

Ministenode Relaciones Exteriores,

ComercioIntemacional y Culto

Withoutprejudice to the CARU's control and monitoring procedures on

the quality of the waters, and considering its potential seriousnessthe
question requires more direct intervention by the respective

environmental authorities, with the collaboration of specialised
academic bodies.

In accordance with the request made by the Government of the
Province of Entre Rios,1thereforeconvey to you thefollowing:

- That consideration be given to the relocation of the cellulose plants,

with a view to preventing operations oppositetowns in Entre Rios.

- That the documentation submitted opportunely regarding the criterion

of design of both undertakings be expanded.

- That the application of a measure not to innovate for 180 days be

assessed positively, so that studies can be made during that time on
the global environmental impact caused by construction of the plants. It

is fundamental th$ specialised bodies in both countries be consulted.

According to conversations with the governor of Entre Rios during his
recent visit to Montevideo, they might be the lnstituto de Tecnologia

Celulosica of the Faculty of Chemical Engineering of the Universidad

Nacional del Litoral on the Argentine side, and the equivalent
department in the Universidadde la Republica on the Uruguayan side. "

These are the principal requests that

Argentina consideredwhen undertaking thenegotiatingprocess in the

GTAN.Asweshallsee,Uruguayhasfailedtosatisfy any oneofthem. "2006-AAode hornenajeal Dr.RamdnCARRILLO

Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioIntemacionaly Culto

DISCUSSIONS WlTH THE BODIES THAT PLAN TO PROVIDE
FlNANClNGFOR THEPROJECTS

Prior to the start of GTAN activities on 26

June 2005, Argentina transmittedto the InternationalFinance Corporation

(IFC),the Banco BilbaoVizcaya andthe Dutch INGGroup-the international
bodiesthat would financea substantialpartof the constructionof the planned

plants-its concern at the financing that they were planning to offer the

projects,whose environmental impact had not been thoroughly determined.
In al1cases, responseswere receivedthat assured that the environmental

impact assessment wouldbe analysed in accordance with the Prevention

and Suppressionof Pollution Handbookand the World Bank's Operational

Guidelinesfor Environmental Assessmentand the requirementsof the so-
called "EcuadorPrinciples"-the guidelines applicableto this type of projects.

During Julyandthe beginningof August,the
Foreign Ministry intensified its efforts. It received the visit of IFC

representatives, to whom it laid out national concerns, particularly those

regardingthe lack ofcomplianceby Uruguay withthe River UruguayStatute

and the lack ofan appropriateanalysisof the environmentalimpact.

Recognising the relevance of Argentine

concerns, the IFC undertooka process of interna1evaluation, on which it
made a preliminary reporttowardsthe end of2005.

Argentina formally rejected the conclusions

of that preliminary report,adducing its partial and incomplete naIshall
read one of the considerations includedin the response that the Foreign

Ministry sentthe Corporationinthe first days of2006: "2006-Ar70de homenaje alDr.Ramon CARRILLO"

Ministenode ~eiacionesExtenores,

ComercioIntemacional y Culto

-The report does not comply with the operational policies of the IFC,

particularly its Policy on Environmental Assessment;

- The report does not fully take into account the conclusions of the
report of the Corporation's Observance Advisor -the "Ombudsman".

Specifically, and despite the explicit recommendation made by that

advisor on the need to "provide responses to the questions formulated
by the claimants as to the magnitude and distribution of the potential

costs, risks and social and environmental benefits that may result",

Argentins's repeated reguests for information on the accumulated
transboundary environmental impact the planned plants could have

were not taken into account.

- The report lacks specific indications on measures to: prevent the

release of contaminating elements in the liguid effluents and the gas
emissions produced by theplants; mitigate the environmentalimpact of

the pollutants that are released despite those prevention measures;

establish an environmental management system that internally
guarantees compliance in the plants with prevention and mitigation

measures and the monitoring of emissions; and, create adequate
systems of control for any unexpected situations that may arise. In

place of those indications, the report resorts to vague conclusions or

conclusions of an unfounded optimism. The presentation thus lacked
professional objectivity.

- The report accepts that there will be emissions and effluents, but

surprisingly it concludes that "it is hoped that the anticipated impact of

the two plants on the environment will be restricted to the area
surrounding each plant and will be easily managed, thus limiting the

harmful effects." However, the report and its appendices contain no

detailed description or arguments of weight on which to base that "2006-Afiode homenajal Dr.RamdnCARRILLO

Ministenode Relaciones Exteriores,
ComercioIntemacional y Culto

"hope" or to explain how the companies will act to "limit the harmful

effects". Without any consideration of the existing documentation and
without giving any precise data on winds and temperatures at the place

where the plants are to be located and on the characteristics of the

Uruguay-Rio de la Plata system, the report concludes without good
scientific and technical grounds that no environmental event will affect

Argentine territory.

- The report indicates that the principal consultant in charge of ifs

preparation was selected by cornpetition in accordance with IFC norms,
but the conditions of the adjudication other than the terms of reference

of the work are not known. Nor is if known whether there were other

candidates or who they were. This procedure meant that another of the
recommendations of the Ombudsman of the Corporationwas ignored.

- The report does not refer to the existence of a dispute between the

Government of the Argentine Republic and the Government of the

Republic of Uruguay on the application and interpretation of the 1975
River Uruguay Statute. This dispute is particularly significant in how if

concerns the IFC concerning the operational policies of the Corporation

and the "Ecuador Principles", a set of guidelines that are binding for
the banking institutions that head the financing for the proposed work.

- The report omits to consider the international political and legal

frameworks. This is a serious failing since the analysis of such

frameworks is a specific requirement of the terms of reference given to
theconsultants who prepared if.

The IFCis currentlypreparingitsfinalreport,

whichwe hopewilltakeintoaccounttheobservations madebyOurcountry. "2006-Afio de homenajeal Dr. RamonCARRILLO

Ministeriode~eiciones Exteriores,
Comercio Internacionaly Culto

GTANACTlVlTlES

On 3 August 2005,the GTAN began work,
meeting around twicea month, alternatelyin BuenosAires and Montevideo.I

believe it is relevantto emphasisethat at the Grouplsvery first meetingthe

Argentine Delegation madean exhaustive requestfor information on both
planned plants, in order that the accumulated transboundary impact they

might have on the associated ecosystemof the River Uruguay could be

determined both objectively and reliably. At the same meeting, Our

Delegation askedto knowthe reasons behindthe decisionson locationof the
plants.The Uruguayan Delegation categorically refused to provide details on

this last point considering locationto be a "sovereigndecision" of Uruguay.

Our representatives specified that whatwas under discussion was not the

sovereignty of Uruguay but the transboundary environmentaleffects of the
planned plants.

The Argentine experts in the GTAN met
with no response from the Uruguayan party as to their requests for

information, made at successive meetingsof the Group. In particular, they

were unable to obtain adequatetechnical grounds for twoaspectsjudged to

be central in the decision to authorise industrialinstallations of this kindto
allow them to understandthe global transboundaryimpact the plants could

have on the associatedecosystem ofthe River Uruguay:the reasons that

make the chosen location advisableand the reasons why technological
alternatives were not analysed in the production process. Without that

information,theArgentinerepresentativesto the GTANlackedthe necessary

elementsto exploreand negotiatea settlementto the dispute. "200- Aiio de homenajeal Dr.RamonCARRILLO

Ministeriode ~elacionesExteriores,
ComercioInternacionaly Culto

THlRD INSTANCE OF NON-COMPLIANCE: THE PORT TERMINAL

ADJOlNlNG THE PLANT PROPOSED BY BOTNIA - WORSENING OF
THE DISPUTE

Meanwhile, the middle of 2005 saw a third
lack of compliance by Uruguay, when a further unilateral authorisation

grantedfor the constructionof a portto be usedfor the operationof the plant

proposed by Botnia S.A. became known. In the CARU, the Argentine

Delegationrequestedthatwork be suspendedand that the prior consultation
and informationmechanismbe effected, a request that was rejected by its

Uruguayan counterpart.

GENESIS OF THE AUTHORISATIONOF THE ARGENTINE RECOURSE
TO THE INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE. EXCHANGE OF

DIPLOMATICNOTESWlTH URUGUAY.

The direction of theforegoing developments

led on 14 December 2005to the ArgentineGovernment presentinga note in

which it formally stated thatit believes that a dispute exists betweenboth
countries, with the River UruguayStatute as its legal base. The intention of

this note was to frame the question andthe proceduresin the terms of the

River Uruguay Statute, with a view to authorising potential access by

Argentinato thejurisdictionof the InternationalCourt ofJustice in settling the
dispute. Uruguay's consent is not required for this. Our country thus

considered: "2006 -Anode homenajeal Dr. RamonCARRILLO

Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioInfernacionaly Culfo

a) that the GTAN was the instance of direct negotiation betweenboth

countriesin relationwith the disputeover the constructionprojectfor the two
industrialcellulose production plants;and

b) that, shouldbothcountriesfail to reachan agreementby 30 January 2006,
the 180-day period providedfor in the Statute for authorisingeither of the

Partiesto resortto the ICJwill have expired.

Similarly, and in relation with the port
construction project,the purpose of the note was to determine the day of

presentationto Uruguay wouldbe the start date from whichto computethe

periodinwhichto carryout direct negotiations.

During the last days of 2005 and the first

fortnight of this year, the exchangeof diplomatic communications intensified.

Uruguay rejected the interpretations referred to in the Argentine note,
seekingto justify the inexistenceof the dispute. Argentina, however,ratified

its positionand onceagain requested thatUruguaysuspendthe work sothat

both Governments could jointly exploreal1opportunities for a rapid and
definitivesettlementofthe dispute.

ENDOF THE GTAN

On 30 January 2006,after six monthsof
negotiations, the GTAN concluded its activities without having reached

consensus. Each Party had toreport separatelyto its Government on the

resultsachievedbythe Group.As far as OurDelegationwas concerned,they
reacheda number ofconclusionsthatit is of interestto recall: "2006-At70de hornenaal Dr.RarndnCARRILLO

Ministeriode ~eiacionesExteriores,
ComercioInternacional y Culto

- On unilaterally authorising the projected plants, the Republic of

Uruguay infringed the obligations assumed by virtue of general
international law and the 1975 River Uruguay Statute. Moreover, the

companies proposing the projects failed to comply with the legally
required precautions in their countries of origin for those projects

which may have transboundaryenvironmentaleffects.

- 60th the Environmental lmpact Studies of the companies proposing

the plants and the Draff Accumulated Environmental lmpact Study
presented by the International Finance Corporation 60th lack detailed

explanations of the criteria used in choosing the location of the plants,
an analysis of alternatives and the correspondingjustification of the

site chosen for the installation of the plants, which is reguired by

international practice in the matter. When the issue was raised by the
Argentine party, the Uruguayan Delegation responded that "the reason

why the plant was installed in a certain place is alien to the Group and
is not one of its competences, and as the decision was taken prior to

the present government, it is now a fact."

- The Uruguayan Delegation refused to consider theArgentine proposa1

that construction of the plants be suspended in order to determine,
objectively and reliably, the accumulated transboundary impact of

those undertakings on the associated ecosystem of the River. When the

Argentine Delegation submitted this proposal, its counterpart revealed
that "Uruguay has responded negatively [both] to the reguest to impose

a measure of 'non-innovation' for a period of 180 days anNor to the
possible relocation of the plants.

- The so-called kraft process proposed in the projects -in which the

use of chlorine dioxide is proposed in the industrial production

process- is intrinsically contaminating, and thus reguires the adoption "200- Atiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO

Ministenode RelacionesExteriores,
Comerciolntemacional y Culto

of measures to prevent the environmental impact that the liquid

effluents, gas emissions and solid waste could cause. One of the main

defects of the available information is the absence of specific measures
to prevent the release of contaminating elements in the liquid waste

and gas emissions, to mitigate the environmental impact of the

pollutants released despite the measures of prevention, and to
establish an environmental management system to control any

unexpected situations that may arise.

- Bearing in mind the contaminating nature of the so-called "kraft

process"; the magnitude and geographical concentration of the

undertakings under consideration;their proximity to urban centresand
agricultural livestock production areas; the characteristics of the

receiving body, which is generally clean but contains critical amounts

of phosphorous and already recurring levels of eutrophysation in
summer, which make it a fragile aquatic ecosystem that retains a

degree of quality which it is possible and necessary to protect; and the

uses of water for consumption, recreational use and fishing; the
Argentine Delegation concludes with good reason that the proposals

for theplants proposed by ENCEand Botnia will not allow the objective

of preserving the environment in the River Uruguay ecosystem "to the
highest level of demand in the world today," as agreed at the first

meeting of the High Level Technical Group, to be attained.

- Over 90% of the fishingproduction of the shared stretch of river, more

than 4500 tons a year, is concentrated in the area of the planned plants.

The zone is also a breeding area for stocks of migratory fish in the
River Uruguay, with routes for driffing larvae which pass the effluent

discharge points of the two planned paper pulp mills. The area may

suffer the impact in the aquatic biota of discharges of high
concentration and little duration of contaminating substances. The "2006-Atïode hornenajeal Dr.RamonCARRILLO"

Ministeriode Relaciones Exteriores,
ComercioIntemacionaly Culto

accumulation of dioxines and furanes in the biota and the aguatic
environment can also be measured.

-The limited monitoring ofthe gases emitted by the proposed plants by
the companies is insufficient. Moreover, the gas dispersion models

used cannot be accepted as valid bases due to the lack of
meteorological data, errors in geographical distances and calculations,

and since they do not consider the influence of the river, among other

factors.

- The assessment of the treatment of solid waste lacks precision on
basic aspects such as the classification, quantificationand destination

of the generated waste, location of thepotential dumps/landfilllack of

an executive project on those dumps/landfillsand the elements for their
construction (slopes, membranes, leach and gas collection), and a

management plan to include separation, transfer and monitoring
procedures. The fact that the leaches found in landfills are highly toxic

and that a leak into the river would cause considerableharm cannot be

ignored.

-The future operation of theplanned plants will have a negative impact
on the province of Entre Rios, affecting productivity, industrialand

commercial activities, particularlin tourism, the values of urban and

rural properties, and the health of the inhabitants, animals and plants in
the area.

ARGENTINE AUTHORISATION TO RESORTTO THE INTERNATIONAL

COURT OF JUSTICE. INADEQUATE NATURE OF ALTERNATIVE
OPTIONS. "2006 -AAode homenajeal Dr.RamonCARRILLO

Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioInternacional y Culto

Thus concluded the GTAN activities,
and underthe terms of the notification of 14 December,Argentina considers

itselfto be entitledto goto the lnternationalCourt ofJustice.

The Argentine recourse to the Court
must not be seen as something extraordinary.It is simply a question of a

dispute over the application and interpretation of a bilateral treaty, signed

with Uruguayin 1975,that provides for the jurisdiction of the Court, one of

the principal organs ofthe United Nations. This jurisdictionforms one of the
means of peaceful dispute settlements foreseenin the United Nations

Charter.

It is encouraging to see that, in recent
years, an ever greaternumberof countries indifferent partsof the world are

settling their disputes in the Court. For example, in 1992 Hungary and

Slovakia took their disagreement overthe environmental impact of a dam

builton the River Danube,a rivershared by bothcountries,to the Court.

Recourse to the International Court of

Justice isthe appropriateprocedurefor the natureof the currentdispute.

In fact, the matter that provoked this

disputeis of a bilateral nature,it concernsArgentina andUruguay,it does not

affect the programme of integration with OurMERCOSURpartners. It is a

dispute specificallybased on a legal norm applicable to the RiverUruguay:
the River UruguayStatute, not a general legalnorm suchas the Asuncion

Treaty, which deals with the most varied aspects that affect regional

integration. As a well-known principle of law, which is also valid in the

international field, says, a special legal norm takes precedence over the
general legalnorm. "2006-Anodehomenajeal Dr.Ramon CARRILLO"

Ministeriode~ekcionesExteriores,
Comercio Intemacional y Culto

Fundamentally for these reasons, the

arbitrationprovidedfor in the Olivos Protocolis notapplicable.

CONCLUSION - REQUESTTO CONGRESS

Distinguished representatives:

As you can observe,these antecedents -

which are supported by the corresponding documentation - show that, from

the moment in which it became aware of the authorisations, Argentina
requested what seemed obvious:that a country with which it is united by a

long common history shouldfulfil its obligations as prescribedin the treaties

in force, providing appropriate informationand maintaining consultationson
proposed work on a common resource that could endanger both Our

environment andthe well-being and healthof a partof Ourpopulation.

The Argentine Government has always

been ready to explore with Uruguay al1means for a solution to this dispute

that is fully compatible with the preservationof the associated ecosystemof
the River Uruguay, particularlyin benefit of the Argentine communitiesliving

closeto it.

But unfortunately Our expectations have

been repeatedly disappointed, after more than two yearsof attempting

different ways of channellingthis request,first in the CARU and then at the
bilaterallevel. Meanwhile,the constructionof the plantscontinues. "2006 -Aiio dehomenajeal Dr.RamonCARRILLO

Ministeriode ~elacionesExteriores,

ComercioInternacionaly Culto

Argentina thus needs to protect its

interestsby making useofthe best channels availablein internationallaw-in

this case, the recourseto the InternationalCourt of Justice which is today
being debated by the Argentine Congress,whose supportwill without doubt

send a strong messageon the value that Ourcountryassignsto the defence

of its rights.

The Argentine Governmentthus echoes

the request of the Governmentof the Province of Entre Rios -backed not

only by various political forces but, especially, bythe inhabitants of the

Province of Entre Rios, who day by day see their health andthat of their
children jeopardised by the construction of industrial plants that could use

contaminating technologies-for Ourcountryto take this disputewith Uruguay

to the InternationalCourt ofJustice.

I and my assistants remain at your

disposalto answeranyqueryor request for further details.

Thankyou. AnnexeIV

Cartedu fieuve Uruguay AnnexeV

Note051200 du 27 octobr2003 du Ministèredes
affairesétrangèresde l'Uruguay'Ambassade
d'ArgentineMontevideo . . . i ...,:.. '.,
. .+ ..,... . . .. -MBAJADA ARGENTINA.
. . .. . . ..i. ~rirri:?&&y-;;r ~ekçh-l&
. ... ................ . ....:. ----
.... ... .... . .- :. ... Cursada ----------
.....,.... ........
...._......... Contestada -- .
. . . ..
... , id^&?&: J& ~$LS=A, %~coo~,,
. . ....1 ,d....:..:i;..
. . ............?....... . .

Nota 0512003

.. .. -
. ai ,:n*;:&:, : d. c&rituide cooperaci6n y buoi vccindad que
fciim* 'q:t."' -.89't!~bcmi~.. .& Fi Uruguay y Argentins y enel manr, de
&%n :qu#;.liki@ Li.,i.mc&q mpon&,:e '! iniski0de ReIaci011~ E9xlciioms

enraniG @-@o&ii'&.@,.;.;i..'- 8utofidtidee srgeb la siguiente documentacion:
..... ...

,.,:........
i . ."&A..p.: .hk&~& :O bt+& d~cumabcih djunta,laresoluci6ndictada
ensmbto Tdtorial y M#üa Ambientedel
.. 6 el!.&lin.rio.:& ......':. .S.:...
~lnigbay, ui,&. ~ï@t@vo .@ë hqbihte alinicio deunprocedimientc 0oqlejo
. .Wë b!ii.$e ~....?'~s Q. $,:~~zaci~s y .laaotualizaci6 nel catuàio deimpact0
: q,b'lCd; ....;:...;.:;;i,;;;,;;. ..;;..,
i . ..- . ... &?gs$ep$ipi~h"#el..ma emdioientu ena pmcupaci611 esencial
icie~tBdo.o.~;;:h;;*...:, :..S....... jwCB de di* cidnambimta lvia
W. iM .pi~rdrnti:.~diei~ d~~ss~~. ~xhatrstivo=la activaparticipaci611
,de &j.&@-. *,&j& p@e :'gedita' crkcluir que se han tomado todos los recaudos
:... ',..;..;,::;?:..' . .. ...
necé,gs;. ..'.a.:.&$&&,i;&;:.'..ge l:'
.w~b~~;~~~i~.dc,spmp dnes E&,eryodwdacm>si&racionna Embajecld ae la
' .. *... . -
. . ... . ,r.l......":,',. . ...
.........:,;:.........; .."..AMBASSADEARGENTINE
RéceptionMREU74 - Date :24110103 - Donnécours - Répondue

MINISTÈRE DESAFFAIRES ÉTRANGÈRES

NOTE0512003

Le Ministère des Affaires Étrangèresa l'honneurde s'adresserà l'Ambassade
de la République Argentine parrapport au projet d'établissemend'une usine
de productionde pâteà cellulose,dans le Départementde Rio Negro
A cet égard, dans l'esprit de coopératint de cordialité entrebons voisins qui
a heureusement caractérisé les relations entre l'Uruguayet l'Argentineet dans
le cadre d'intervention qui en découle, le Ministère desAffaires Étrangères
procède à transmettre, pour que les autorités argentines en prennent
connaissance,la documentationsuivante:
a) Arrêté du 9 octobre dernierdu Ministère du Logement,l'Aménagement

du Territoire et l'Environnement,par lequell est concédél'Autorisation
Environnementale Préalableau projet de construction del'usine de pâte
à cellulosesusmentionnée.
b) Rapport Technique de la Division d'Évaluation de I'lmpact
Environnementaldudit ministère,en date du 2 octobre2003, concernant
la demande d'Autorisation Environnementale Préalable du projet de
référence.
c) Rapport Environnemental Synthèse présenté palre titulaire du projet
<Cellulosede MIBopicua»en date du 22juillet 2002.

Tel qu'il en découle dela documentationjointe, l'Arrêté émisarMinistèredu
Logement, l'Aménagementdu Territoire et l'Environnement de l'Uruguay,est
un acte administratif qui autorise le début d'une procédure complexe qui
comprend d'autrespermis, autorisations et la mise à jour de l'étude d'impact
environnemental.
La conservation de l'environnementétant une préoccupationessentielle de
I'Etat uruguayen, l'exposé de motifs techniques de ladite autorisation
environnementale préalablea signifiéun long processus d'étudeet d'analyses
exhaustifs, avec la participationactive de la société civilequi permet de

conclureque touteslesconditionspréalablenécessairesontété satisfaites.
Le Ministère des Affaires Étrangèresréitèreà l'Ambassade de la République
Argentine l'expression de sessalutationsles plusdistinguées-
Montevideo, le27 octobre2003
Suit un sceau : MinistèredesAffaires Étrangèr-sSous-secrétariatMinistryofForeignAffairs

Note0512003

The Ministry of Foreign Affairs has the honour to address the Embassy of the
Argentine Republicin connection withthe projectfor establishmentof a cellulosepaste

productionplantinthe Departmentof Rio Negro.

Consistent with the spirit and framework of cooperation and good neighbourly
relationswhich we are glad to say is characteristicof relations between Uruguay and
Argentina, the Ministryof Foreign Affairsis sendingthe following documentationfor the
informationofthe Argentine authorities:

a) Resolutionof 9 October2003 ofthe Ministryof Housing,Territory Management
and Environmentof Uruguay,granting the Prior EnvironmentalAuthorization in
respectof the projectfor constructionof the above-mentionedcelluloseplant.

b) Technical report of the Environmental ImpactAssessment Division of the said
Ministry, dated 2 October 2003, on the application for Prior Environmental

Authorizationin respectof the above-mentionedproject.

c) Summary Environmental Report, submitted by the head of the "Celulosa de
M'BopicuaJ1projecton 22 July 2002.

As evidencedby the attached documentation,the resolution adopted bythe Ministry
of Housing,Territory Management andEnvironmentof Uruguayis an administrative act

which paves the way for initiation of a complex procedure including other permits,
authorizationsand the updatingofthe environmental impact study.

Environmental protection beinga key concernto the Uruguayan state,the technical
substantiationfor the prior environmental authorization involveda lengthy processof
exhaustivestudiesandanalyses,with activeparticipationof civil society;it can therefore
be concludedthat al1necessaryprecautionshavebeentaken.

The Ministry of Foreign Affairs avails itself of this opportunity to reiterate to the
Embassy of the Argentine Republic the assurances of its highest and most
distinguished consideration.

Montevideo, 27 October 2003.

(SealoftheMinistry ofForeignAffairs) Annexe VI

Note MREU226103 de l'Ambassaded'Argentinau
Ministèredesaffaires étrangède l'Uruguaydu27
octobre2003 REUBI de La Embajadde la Rephblica Argentunsaobreerrado

La Embajadd ae laWblica Argentiaapresentasus atentos
. ' saiudoslMiilistenode Relaciosxterioresenocasi6nde referel proyectode
insiahibn deunplantadeceiulodsaempresa ''CeluIoa BopicuhS.A.e" Fray
Bentos.

De aaierdoa 10 infwmadopor el MUiistaiode Vienda,

Ord-O Tenitonal MedioAmbiented, PoderEjcoutivoaprobelinfor dee
ImpactAmbhtd dela refkaialantadeceidosaporRh4 342iO3yasng6 quecon
dichaceptadOnsepuedeinicelproceso deumswuccibdeieqmdhiento.

Con reiaciOnal otorgamientode di&auto-611, llarnla
atenci6nquesehayarealizsinhabeetectuadoniagiintipodecdtaprevia conel
Gobi- argentho.

Esa consultpreMaesun requerimientodelPrincip19de la

Jhdamibn deRiosobreelMedioAmbientyeelDesarroiio,cuaestablece:

'5% &ah dèberdnproporciomhr(Ibnnaciop)ertineny ~~prevbnente y
, en- opartuma las,%ta& queppanblemenrtesultenaJfectproractividades
que puedm tew ami&rablaP efectosambientaletre- &rms y
&ber&celebrmctm.uic ItnemsEshabs enfechatempnnmy b buemf&".

ElGobiemo argentintrunbientiendeuenosehacumplidoel
compromisecontraidopor ambosGobiemosen el articulo7 del Estatutodel Rio

Urugua eylamedidqaue elprocesoaliiestipuîadasttipodecasosnohatenido
lugar.am el presentel,aComisnohatomado cowcnMento del inforsolicitado
opomiiiPmenealasautoridasornpetentusniguayas.

AL MIMSTERIO RE RELACIONEE SXTERIORES
MONTEMDEO En esesentido, en oporiunidad de heberseplanteado la

preocupacionobrel temaaCanciüe ridieûperttestemanifest6.editi~~mente,
queno setomeria resoiucnigunhastatant0 la CorniAdministradodelRio
Urugua (yARU) seexpidiesobrdeInîormedeImpact0Ambientai,esemomento'
aconsideraci6n laDireczNacionaldeMedioAmbientPINAMA).

Ashisrno,enocasion lncuentro de SefioresPresidentesde
ambopsaises,cdebradonol* e9 deoctubrepr6ximopasad,lSebrPmdenk
30rgeBatiksecomprometia noiiberlaautorizacidelcontratohastatantonose
hubieraadorespuesainquietudargentinsobr epactoambienta.

Se ha tomadoconocimimtode la infodh remitidaaesta
Representacihponotade eseMiMsteride RelacionesExîerioresde hha 27 de
dre de 2q03,lacualfbe debidmentediligencE.simportantdestacquela
citada pareceresuitarMuente para poderemitiropinitécnica

firmis rubtlesbondadeasmbides delproyecto,ynadadicdeloscompromisos
amnidos enla Decbci6n de Riosobreel MedioAmbiene ei Desmoiio,y ed
EstatutodeiRiUruguay.

Pm todo Io expuesto. elûobh argentimaieracongran
preocupaci6laomisidelcumplimientoelospreceptosmdicadosprecedenteeenty
nquii arrabadh &va dela consulta,Comopasoprevio inicidaproceso
delaconstn~ccihde la planta.

La Embajad aelawblica ArgentinenlaRepUbiicCahiental
delUruguah yacepropicilaoportunidadara ai Minkteriode Relaciones
Exttnm la@sdades de sumb altaydistinguconsidemibn.AMBASSADEDE LARÉPUBLIQUEARGENTINE
MONTEVIDEO

AU MINISTÈRE DESAFFAIRES ÉTRANGÈRES

MREU-No 226103

L'Ambassade de la RépubliqueArgentine présente sessalutations les plus
cordialesau Ministèredes Affaires Étrangèresà l'occasionde se rapporterau

projet d'installationd'une usinede pâte à cellulose de la société« Celulosa
MIBopicuaS.A. » à Fray Bentos .
Confornément à ce qui a été informé par le Ministère du Logement, de
l'Aménagement du Territoire et L'Environnement,le Pouvoir Exécutif a
approuvéle rapport d'lmpact Environnemental de ladite usine de pâte à
cellulose par RM 342103et a ajouté qu'envertu de ladite acceptation peut
commencerle processus de construction du projet.

Quant à l'octroi de ladite autorisation,il est étonnant qu'elle aitétéoctroyée
sans avoir effectué aucun type de consultation préalable auprès du
Gouvernement argentin.
Cette consultationpréalableest une condition duPrincipe19de la Déclaration
de Riosur l'Environnementet le Développementq ,ui établit
« Les Etats devront fournir l'information pertinenteet notifier au préalableet
opportunément aux États qui résulteraient probablement affectés par des

activitéspouvant avoir des effetsenvironnementaux transfrontalieradverses
considérableset devront réaliser desconsultations avecces États le plus tôt
possibleet de bonnefoi ))
Le Gouvernement argentin considère également que l'engagemep nrtis par les
deux Gouvernementsau titrede l'article du Statutdu Rio Uruguay n'a pasété
respecté,dans la mesure oùle processusqui y est stipulé pource type de cas
n'a paseu lieu.Jusqu'ànosjours, la Commission n'a paspris connaissancedu

rapportdemandéopportunémena t uxautorités compétentes uruguayennes.

Dans ce sens, lors de la présentation auprèsdu Ministre des Affaires
Étrangères M. Didier Opertti de la préoccupation concernanlte thème, ce
dernier a manifesté, d'une manière emphatique qu'aucunr eésolutionserait
prise jusqu'à ce que le Commissiond'Administration duRio Uruguay (CARU)
ne se prononce sur le Rapport d'lmpact Environnemental, soumis à la

considérationde la Direction Nationalede l'EnvironnementDINAMA)
De la même manièree ,n opportunitéde la rencontrede MM.les Présidentsdes
deux pays intervenue à Coloniale 9 octobredernier, le Président JorgBatlle
s'est engagé à ne pas émettrel'autorisation du contrat jusqu'à ce qu'une
réponse n'aurait été donnée aux inquiétudes argentinessur l'impact
environnemental.
Nous avonspris connaissancede l'information envoyéeà cette Représentation

par note de ce Ministèredes Affaires Étrangèresen date du 27 octobre2003,
qui a étédûment traitée. II convient de souligner que ladite documentation
semble êtreinsuffisante pour pouvoir émettreun avis techniquefondésur les
bontés environnementales du projet et ne se prononce pas sur lesengagements pris en vertu de la Déclarationde Rio sur l'Environnementet le
Développementet du Statutdu Rio Uruguay.
Par ces motifs, le Gouvernement argentin réitèreavec grande préoccupation
l'omission du respect des préceptes susmentionnés et demandela réalisation

effective de la consultation,comme étapepréalableà l'initiation du processus
de constructionde l'usine.
L'Ambassade de la République Argentine à la République Orientale de
1'Uruguay tient à réitérerau Ministère des Affaires Étrangèresl'assurance de
sa plus hauteconsidération.

MONTEVIDEO,le 27 octobre 2003

RÉPUBLIQUEARGENTINE
AMBASSADETo the Ministryof ForeignAffairs
Montevideo

MREU226103

The Embassyof the Argentine Republichasthe honourto addressthe Ministryof

ForeignAffairs in connectionwiththe projectfor establishmentof a cellulose plantof the
Company"CelulosaMIBopicuaS.A."in Fray Bentos.

According to information provided by the Ministry of Housing, Territory
Management and the Environment, the Executive Branch has approved the
Environmental Impact Reporton the said celluloseplant through MinisterialResolution
342103,addingthat uponthat acceptancethe plantconstruction process could begin.

It is remarkable thatthis authorization should have been granted wit ny kind
of prior consultationwiththe Argentine government.

This prior consultation isa requirementof Principle 19 of the Rio Declarationon
Environmentand Development,which provides that:

"Statesshall provide priorand timely notificatioannd relevantinformation to
potentially affected States on activities that may have a significantadverse
transboundaryenvironmental effects anadllconsult wihhoseStatesat anearlystage

andingoodfaithJJ.
The Argentine Governmentis also of the view that the commitment assumedby

both Governments in Article 7 of the Statute of the River Uruguay has not been
complied with, since the procedure specifiedtherein for these types of cases has not
taken place. So far, the Commission has nothad notice of the report duly requested
from the competent Uruguayanauthorities.

In this connection, upon expressing concern atthis matter to Foreign Minister
Didier Opertti,Mr Opertti emphaticallystated that no resolution wouldbe adopted until
the River Uruguay Administration Commission(CARU) issued its opinion on the

Environmental Impact Report, whichwas then being considered by the National
Directorateon Environmental Matters(DINAMA).

In addition, on the occasion of the meeting of the Presidentsof both countries,
held in Colonia on 9 October, president Jorge Batlle agreed notto release the
authorizationof the contract until the Argentine concerns relatedto the environmental
impact hadbeenaddressed.

We acknowledge receiptof the information sent to this Embassy through the
Foreign Ministry Notedated 27 October2003, which was duly processed.It should be
noted that the said documentation seems insufficientfor the purpose of issuing a
groundedtechnicalopiniononthe environmentalvirtuesof the project,and noreference

is made to the commitments assumed in the Rio Declaration on Environment and
Development andinthe Statuteof the RiverUruguay.

For al1 of the above reasons, the Argentine governmentreiterates its deep
concern at the failure to comply with the above-mentioned rules and requests the
holdingof consultationsas a steppriorto commencingthe plant constructionprocess. The Embassyof the Argentine Republii cn the Oriental Republiof Uruguay
avails itself of this opportunitoeiterate to the Ministryof ForeignAffairs the

assurancesofitshighestandmost distinguished consideration.

Montevideo,27 October2003 AnnexeVI1

Directionnationalede l'environnement (DINAMA), Division
d'évaluatiode l'impactenvironnemental, Installation
d'une usinede pâte cellulose etdesouvrages

accessoires,Dossier2004140011110117,Montevideo,le
11février2005 Direccion Nacional
de MedioAmbiente

DIVIS~O ENVALUACIO DNEIMPACT0 AMBIENTAL

Montevideo. 1de febrerode2005

Rej Instalacide Plantade Celulosyobrasaccesonas
Expte: 20011401)11101177

1 Antecedentes

El30deoctubrede2003FREDILAS N.A.(enprocesdecambio denombre a BOTNIAS.A.)comunicol
proyecto palainstalacineunapla~tadecelulosaenel Padron1569dela 1"eccion Catastrdlel

DepartamerddoeRioNegros,eguncon:!en elExpediente003114001/1103q8u4fue cfasificel14
denoviembrdee2003 dentroe lCategori"C".

El 13defebrero d2004se recibolProyectodeActuacibn ArqueologrispectdelProyectBotnia,
reaiizadporlaarqueologa AndreaCastilyquefuera presentadlaCornision PeatrimonioCultural
delaNacionD. ichaCornision aprobooyectoeActuaciocnonfecha16demarzo de 2004solicitando
fuerainduidosotros aspectos.

BOTNIA S.A.presentoapieza original del EudimpactoAmbienta(l slA)el31demarzode2004,
constituyeneolExpediente004:'14001~1!01D7i.asmastarde,el7 deabde12004,elemprendedor
completconalgunosanexoseldocu~eiltoriginlelEslA.

Duranteel analisisdel EslAlavisiEnvaluacione lrnpacAmbienta(lDEIA)realizo useriede
solicitudde informacionomplementar tandienta esclarecec,ompletar revisarla informacibn
contenidenel EslA originalmente presentadaOpor IS.A.Entre estasolicituseinformacion

complementar sadestacan ldsefech 23dejulio,13de agos2,4desetiembre,9deoctubre2,9de
octubry 20dediciembrdee2004.
BOTNIA S.A.,enrespuestalas solicitdseinformacicomplementaa rates citadas, hizo erega

numerososdocumentos e lnsruesecuentan losefecha24y27deagosto2, y23de septiembr1e,,
22y28deoctubre ,2dencviembrye27'dediciembee 2004asicomo elde fec17deenero de2005.
Sedestaca queen reiteradoportunidadlsinformacionepresenten formamuydispersay no dio
respuestO diorespuestaosatisfactialas pregunplanteadas.

Complementariamente con laintvncidefacilielflujodeinformacitécnica enteOTNIA S.A.y
DINAMA s,edesarrollanunionedseintercambiobreaspectosspecificselEslAciefrecuencaasi
semanal. Enestasreuniones perticipaonresentantdeBOTNIA S.A.(K.Annala,C. Faroppa,.
Piilonnen),iversoprofesionalsarticipanesn el EsIApresentaA.Anton,J. Cataldo,.PiedraDINAMA

DireccioNacional
deMedio Arnbiente

Cueva ,.Montaiio), msiembrodselaDEIAasignadoaslanalisdelproyect(C.BessouaBt,.Costa, .

Croce ,.LorenzoF,.Scasso),sicomotambiéenlDirectorelaDElA(D.Collazoy) elDirector Nacional
deMedio Ambient(eA.Saizar).

Comounodeloscorolariod seesas reunionessmejoro sustantivameeltroyectdedisposiciofinal
de efluenteespectodeloriginalmente presentado. lgualmnentas ocasiones las reuniones fueron
provechosas, particularmcuatedoparticiparon los técnicos caeeslaboraron algunos aspectos
especificoselEslA, puestuecolaboraranesclarecer algrialasinformaciopsresentadas.

El22desetiembrd ee2004serecibieronocumen:odselSrHaroldEspaltere,nnombreyrepresentacion
deBOTNIA Fray Bentos.A.,ydelSr.CarloFaroppae,nnombre y representacdneBOTNIA S.A.,en
losquese documenq tueBotnia Fray BentS.A(BFB)haadquiridoeBOTNIA S.A.(BOTNIA e)lpredio
donde seIlevaracab0elproyectoE.ndichanotaseinformqueBFBhasolicitadlaautorizacionarala

instalaciondenazonafranca privadaelpredio. AsimisqoeBFBen sucalidadeoperadordae zona
francadesarrollaralctividadysservicisortuarisueofreceralos usuaridelazona franca, entre
ellos principalmentBOTNIA quienseralaempresaencarga ddellevarcab0elproyectindustrialde
la plantde celulosa. inalmente poreopuestambas empress aslicitan que en las autorizaciones
ambientaledseconstruccionoperacion qusegesticnananteDINAMA sedistinganporuna parte las

actividadesortuarisdeinfraestructura geneparlunlado (a desarroorr BFB) porotra parte la
actividadindustril piamentedichalaplantadecelulos(adesarrollarorOTNIA).

ElMinisterdeEconomiy a Finanzasa,travédelaresolucionNV5531004-0 0el15de octubrde
2004,autorizo a BotFiray BentSs.Aa explotarna zonfrancaprivadenelya citado padr1569.
Enesaresolucionse establecquela explotacibn tendporobjetola realizacide lassiguientes
actividades: fabridionelulosfabricacine papeol;tras indusasdicadaaslatransformacide
la madera;industriasproveedorase insumosrelevantesde lasplantasde celulosa O papel;

almacenamientoelasmaterias primeainsurnos utilizenslas actividades anteprod;uccione
energieléctriy;operacionesportuarias.
Encuanto al InforAmbientaRlesume(nIAR)sepresentaron variesrsionselmismo (loriginale

marzode 2004y lasdel15y 22de noviemb2 r004)lascualenofueronaceptadapsorlaDEIA,hasta
llegar alaversidelIARdel2 dediciembrede 2004lacualseconsidero alcanzaba ajustadam aente
cumpliron lorequisitsinimopsarasupuestdemanifiesto.

El3dediciembrdee2004seenvio alproponenteltextodelmanifieoaraquefuera publicasoginIo
indicalareglamentacoigente. ldiadeesemismo me seadjuntaroanlexpediente las publicaciones
dengoryelIARsepus0por tantdoemanifiestontreel7dediciembee2004yel3de enerd oe2005.

El21dediciembrdee2004e ,nlaSociedad RecreatiaArmoniadela ciudade Fray Bentos, realizd
la Audiencia Pfiblralativaa esteproyect. n dicha oportunidad recibieron8 documentos
conteniendona Omaspreguntay s/oinquietudeselpublic0 particiatei,cornotambién numerosas
intervencionosralesdondelos habitantde Fray Bentoyszonasvecinas expusierlans diversas

posicionesexistentesrespectodel proyecto. Algunde las preguntasrealizadas exceden las
competenciadeDINAMA Onoestan vinculadas directaaeese proyecto.DINAMA

Direccion Nacional
de Medio Ambiente

Las inquietudes planteaenalaAudiencia Publicahyabian sidmayoritariamente analizpoala
DINAMA yningunadelaspreguntas reafizadaslporsistentes originb una seiaitdeinformacion

complementaria.
Duranteelperiodo dpuestadernanifiesoelIARyluegoderealizadlaAudienciPaublicserecibieron

unadeclaracion publidcala Asociaciode Maestrosde RioNegrocon fecha 23 de diciembreun
documentd 0elGrupo Guayubira con fe3hdediciembre tituldobservacionaelsIAR"y unasolicitud
de informacidne parde OSEconfecha 27/12/20q 04erefieraaspectos vinculadaoôdescargdae
efluentesnelrioaguas arriae latoma dOSE(exp2004J140011111632).

2 Descripcio dnelprovecto

Elproyectopropuesttratadelaconstruccinu, esenmarcha yoperacibdneunaplantadeproduccion
decelulosayunaterminal portuaein,una zonrancaprivada,ituadenlasproximidadedelaciudad

deFray Bentos sob erleRioUruguay. Cunodeestoscomponente dsel proyeeostasujealrequisito
deAutorizacion AmbieP ntelvi,eginIoestabIecelReglamentd elaLeydeEvaluaciod nelmpacto
Ambiental.

Adicionalmentlaplantadeproducciodnecelulostieneasociadunaseriedeelementos que también
requieren Autorizacion ArnbPieeaila, corno Iuonemisariparadisponer los efluentnsel rio
Uruguayu ,nsitio disposicion faelresiduossolidos industriales potencialmenteelarlsot,
de tratamienoeefluentedsegran porte73000rn%ia),una usiaegeneraciodneelectriciddemas

de 10MW yotras plantcomplementarpiasralaproduccioneinsumoqsuimicos (peroxiohidrogeno
ycforatodesodio).
El pueroeraconstruido coporte dclomplejndustrialpalafabricacinecelulosa,n elobjetde

dotarala plantadinfraestructramplementapriaralarecepcion, embarqtansporteecargas.
Durantlaconstruccionelaplanta recibira materalsipoy maquinariaqueporsuscaracteristicas

resultainviable transptorr otrrnedios. Duranleoperacionde la plantarecibira unas000
tonJafiode insumos quimicoparala produccion industrioll,idosy Iiquidos,asi comotambién
posiblementueloilpesadoL. osproductoinales(90000tonlafiodefardosdepulpadecelulosa)e
cargaraenbarcazacsondestinauna!minal detransbordeonNueva Palmira.

El nuevo puertobasicamente consistira en dos zode atraquepara embarcacionec s, n sus
correspondientes explanddeoperacion tresduquesdealba para facilalramarrdelosbuques
grandes, jutonunarea ganadaalriparael acopiocirculaciondergas.

Elareaganadaalriosedesarrollaraunaextensioneaproximadamen 1e0m(paraleloslrio)por00
m (en direccion transvesanl},codecoronamient o.0mWhartonP . arasuejecucioseutilizaran
materialeselaexcavacion~ovimientdoesuelos queerealizara nlpredio dplroyectT.endrsus
taludeexterior(2H:lV)protegidsor geotextt edraplde50a 500 kg.

Lazona deatraqueexterireextenderpaaralealacosta,a200rndelacostaactual, onundesarrollo
totalde270 m.Elcaladallipreviesde25piesy tipicamenotperara cbuquestanqu deetransporteDINAMA

Direcci6nNacional
deMedioAmbiente

dequimicos de5000a 20000dwt(estos ultimos con cap rgacial. urantla construccion se espera
recibr lgunoequiposespeciafesnbuquesde tilpo"handsizede 4500t0ondedesplazamien (oslora

195 m ymanga 30m).
Dentrode lazona ganadalriosegenerarhunadarsenacubiertde100mdelongitud por35mdeancho

para elatranqude lasbarcazas fluviales (o0ndedesplazamienc to,n100mdeesloray 12mde
mangaq )uetransporteaproducciod nelafabric. lcalado previsnestazonadedarsena ed se15
pies,yaqueestara situapordondeactualmentese extieladcurva batimétrica.

Laplantadeproducciod necelulosa tendrnacapacidaddeproduccioa nnualdelmillbndetoneladas
secasdepastasecada al aire. Paallo utilizara insumo principal5millonesdem3demadera
descortetadad,evariaespeciesdel géneEucalyptusin diferencialsrasuuso.Elconsumo deagua I
delrioUruguay previsto, qseacondiciona con tratarniintoo-quimicorevioa su utilizannola
produccibne,sde1000Vs.

Seprevée ,nlospicosdelaconstrucciodelaobra,laocupaciodne4000 persona Ls. operacidne la
planta, queeextendera duran 3e0diasalaiïoporunperiodo estimad de 40afios,demandar3a00
trabajadoresnforma permanen Lte.generacione empleindirecte inducidparlaexistenciaela

plantaIlegaraalgunos miles latotalidaddel pais,r:,mayormentebicado eosdepartamento de
RioNegroP , aysandi Soriano.

Elproceso industrislelde unplantdepulpa Kraft con plantblanqueEoCFI,ocual signifqueno
utiliza clelemental si utiliza dioxoeclorocomoagentede blanqueoA . demasotros agentes
quimicosprincipales utilizeonel procesode blanqueo son soda causticoax,igeno,peroxido de
hidrogenoyacidosulfurico.

Eneste proceso lasstillas f"chse)cocinan en digestoosnproductosuimicosque disuelvenla
ligniparaobtener fibrdecelulosaque luesgoblanqueanyse secanL.a lignyalahemicelulosdel
licornegrosequemanenlacaldera dreecuperacion pagranerarnergiay lassustancias quimicas se
recuperanarasu reutilizacion.

LasIineade trabajo princidlelsproceiodustrialnplantason:

preparaciondem laadera: dondeurrlaconversi6nelrolode maderaastillarchips")
lineadefibra: onde ocurlecoccioydeslignificaconn oxigenol,blanqueadyelsecado

Iineaderecuperacion:ndeserecuperaynregenerasnustanciqsuimicas

procesosauxiliara la producciotr:tamientoeaguabruta, tratamiendtoefluentes, maneyo
disposicibne residuossoiid,sinadegensracio n eenergia eléctrica, plntasroduccione
dioxidode clordedioxidodeazufre.

Como partdeelproyecto serevlaconstruccidne dos plantaspdoducciodneinsumos quimicposra
la plandeproducciodne celulosa, aunqcon capacidasuperioa lademanda qu tenelaplanta de
celulosaLaplantade produccion dpeeroxidde hidrogeno(porreducciode alquilantraquinonan

hidrogeno epnresencide catalizadtrndrauna producciode 70-80tonldia,cuandoelconsumode
peroxidenlaplantadecelulosesde 14tonidia. aotraplant,ue produccloratde sodia travédseDINAMA

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deMedio Ambiente

la electrolisiealmuerat,endra 16tonldia deproduccion cuanedloconsumodecloratode sodio
requeridoorlaplantdecelulosaesde69tonldia.

La usinadegeneraciodneenergiaeléctrica basicamente conendtesturbinadevapor,abastecidas
puruna Iinecon vapor producpiorelcaler obtenidoacalderderecuperacion, principalmentepor

combustiodnelicor negogases olorosos. Seirjuideque laplantdecelulosa requerira insmeos
combustiblefosiles paalgunas etapadseproduccione,llatendra superavt Ioquerespectaa la
producciodneenergia. ste balanseinvierte en caquelaplantadeproducciodnecloratodesodio
estéoperandoE. ncualquier caseprevé ufnlujoimportaneeenergia conla RedEléctricaacional
(entre10y20MW}p , araIocualseconectaa planta a la mdedianena Iinede150 kV yotrade30

kV.
Paradisponerlosresiduos solidos generados elproyectose plantea construir, sblvalleque
conformala cafiada desPerrosu, n"\leriedql'uesegunseafirma sera construieacuerdoa las

directivdela UnionEuropeaA .lliseriandestinadsnos 4950ton/afioderesiduos,ara Io cusle
prevé queel vertederocupeunarea superficidal aproximadame1 nt5000m2 y 1000000 m3 de
volumenefectivo. estadefinidelmanejoque seharaconlosresiduos solidos consideadlisrosos;
comounaposibilidasde plantauenviohacia Finlandia alitratarlosnnaplantaadecuada.

La plantdetratamientoeefluentesqufermapartedelproyectotendra capacpiaatratarnos73000
m3/dia,la mayorpartede loscualesprovendranel blanquedoe la pasta.El sistede tratamiento
propuestoes un tratamiento biologico mediante barros activados,aracon dospiscinas de

seguridadde40000 m3 clupara queeventuales apartarniedeoaoperacion norm nolperturbela
operacion biologielsistema.
La descargadelosefluentes nlrioseefectuara ediane nemisariquedescargu eunaprofundidad

media de8.25men situaciodeaguas bajaE s.lemisario culminarnndifusor unidireccna2l00rn
delongjtudy80bocasdedescarga (DN230),orientadaproximadamen 1tegradorespect0delaIinea
de costaLazonade descargsaeubicaagua asrridelaterminal portuaria, eleordEstedelpredio
delproyecto.

3 Description del medio

3.1 Localizacion

Elproyectoseubicaenelpadron 1569 delaleSeccion CatastdrallDepartamenteRioNegro, enun

prediode550hasituado sobre lriberadelRioUruguay, aguaasajo del PuenItternacionaleneral
SanMartin yaguasarribaelaciudaddeFrayBentos.
Elpredioseencuentra limitalOesteporelarroyYaguaretéal,EsteporlacafiaLasCafiasy laRuta

NacionalN9, alNorteporel RioUruguay alSur po rlramalqueuneelPuertodeFray Bentoc son la
Ruta 2.DINAMA

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deMedio Ambiente

Elaccesoa laplanta eporlaRuta2.Desde elnortededicha ruta confluianportantevolfimenes de
maderaparlaRuta24, mientrqsue desdelsurIoharandesdelasrutas4y21entreotras.

3.2 ElRioUruguay

ElRioUruguae yneltramo frenelpredidelproyectcorredeEsteaOeste ytiene uunicocanalenel
cualse encuentran laayores velocidadedondeporIotantoseregistra-alguerosiodelfondodel
rio.Tiene profundidade10 ma distancias enores200mdelacostayunancho de1800m,similar
alquetienealllegaFray Bentosantes del caambriopdedirecciohaciaelSur.

Durante loiiltimos0 aiiosel caudal promediel rio hasido 6.2m3/s,conunmaximo mensual
registradoe 22.504m3lsyunminimo mensu al 499mYs. Elcaudal promedio semanal mc iomo
periododeretornocincoaios es19 rn3l. l nivl ediodelrioenFray Bentos, rael periodo 1980-

2003,es2.15mWharton c,onextremoninimoymaximo de0.84my 5.08mrespectivamente
En esta zonaehanobservads oituacionconinversioneflujodecorta duracion (mnousndia),las
cuales ocurren pocrornbinacidebajoscaudalesel RiUruguay a,ltos nelnel RiodelaPlatyel

efectodelviento.
Enladesembocadud elYaguaret balrededores,orde OesteelpredideBOTNIAs ,eencuentr ana

zonadebajaprofundida(dmeno r 2m)conunsistemadecorrientesuetiendeafavorecer leposicion
desedimentos.
Elestadde calidadeagua deR l ioUruguaysrelativamentceptablep,resentado gran capaciead

dilucioy autodepuracion, particularenntequerespectaa la cargaorganica. Laayoride los
muestreodse caliddeaguarelevados esta dentrodelos limites fijadplor ecre253i'7y por
CARU paraaguas tip1,aunque estlmiteshan sidexcedidoesnalgunas determinacioneesetales
(cromo,iquel,zinc,arsénohierro)tambiéenn fosforo toal itrogomoniacal. Se puceodecluir
queen su canalprincipall rioUruguaesta"limpio,on buencaapacidaddeautolirnpieaaralos

parametrosasociadconslacarga organ(aBO,DQO e),cepcion hecha del fosforo.
Aguasabajo dela planta, situaaunos70 m delacostay aunos3 kmdel predio deBOTNIA, se

encuentrla tomaparaabastecirnientoadeua potableeFrayBentos(300rn3h).El rioes también
utilizparaactividadesauticas, recreativasscaL . apescacomercsieldedica particularalte
sabalo,neltramodesdeFrayBentoshastael RiodelaPlata.

3.3 Suelosysubsuelo . .

Elsubsuelodelareadetrabajo esta constitupormateriales pertenecieatlssforrnacionsray
Bentos(Oligocenosuperior), ue se encuentrapoyados en formadiscordantsobre sedimentos

arenososde lasformacionessencio(Cretacico superioM) erced(Cretacico superior)biertos
ocasionalmente por depoastonosodeterrenosluvionales {Holoceno).

La formacionrayBentosen esazona tiene espesores proaxloos0my presenta restos fosdies
vertebrados,asterbpodos, mamife yrplacasde gliptodontSu bajapermeabilidad, deb idsuDINAMA

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constitutipredominantemelnirtosa,rotega los acuifepsrofundospresenetnslosnivelporosos
de laformacioneAssenciyparticularmenMtercedes.

Lossuelos predorninan eeslprodio sonrunosoles, Planosoles,lonetz solodizad(oanqueafes)
enlas partesaltas,y Gleysolssueloférîilperoexcesivamenh turnedose)nlaszonasbajasO de
concentraciode aguadseescurrimientEostossuelos ocurren unrelieve ondulado (cpendientes

entre3 y6 io)yonduladoa fuert(conpendientedse5 a81/0A,demas existen barrancas sebleio
Uruguacyonpendientessensiblemm eateores.

Elterrensedefinecomo decolinay lomadafuettesconinterfluviosomadassuavesN. oesinundable
ysurocosidaydpedregosida sonnulas.
Losindicesdeerodabilidapdara lamayorparte de esosuelotienenvalorealtos,esdecir sonuy

erosionables, Iorcualnmalmanejo delosmismos aumenta lrprobabiliddecontaminaciodnelos
cursossuperficialsorarrastrdesedimentoA s.ctualmentel graddeerosiondelpredioestigeroa
moderado y presentvariacioneocalesasociadasl uso anteriruehasido mayormen atericoen
rotacioncognanaderia.

3.4 Aguasuperficiay l subterranea

Existentres cursoseaguamenored sentro del prediue correnndirectiongeneral esura notte.
Estas canada son Las aiiay Los Perros, erodeanlaubicacinela planta deelulosy,lacanada
delAmantet,odasellas cnuencad se2km2 Oinferiores.

Conformando ellimiteoestedelpredse encuentra ealrroYaguareté u, cursodeCuenca bastante
mayor qua elcanzlos36km2E . mismodescarg an elrioUrugua ynunaampliabahia, protegidde
bajaprofundidadq,ue por sucaracteristicas constituyunlaszonas donde mas debe vige il rse
eventual excedsonutrientes.

Actualmenteel usode aguasubterrhnee an losalrededores del prediomisimo.Noobstante, las
caracteristichidrogeologicaslsistemacuiferqueconformalnasformaciones Asenciy Mercedes
situaneste recurcomo un graq:eservadeaguadulcequepodriaserconsideradacom aoernativae
fuentedeabastecimien tublico, pratisfacprorejernpl, demanda dFray Bentos,

Elflujode agua subterraneeadadesde el acuiferhaciael RioUruguayc,ondireccionesefiujo
aproximadamentdeS-SEa N-N\4M . uestrasxtraidaperrnitnlasificar las aguas subterraneas como

bicarbonatadas catcicasbdicas,on levepresencide Cromo quedeberiaremoverse parapoder
utilizarson destiaabastecirnientoagua potable.

3.5 Biodiversidad

Actualrnentepraderay pastizlominatamayorparte del predEi.las areasocultivadasparecen
zonasdematorraylblanqueajl,ntoconalgunpajonaleysextensiones significaeabosqueriberefio
aIolargodeloscursodeaguaS. edestacalaexistencaebosqueriberefaltamente diveesola ribera

delRioUruguay.DINAMA

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de MedioAmbiente

Deacuerdo alrelevamiento efectuaeddestacanporsu rarezlapresenciadelas especieBsaccharis
damin yiWiggins iauciareol anlos blanqueales, osquede chafiarn las nacieneslacanadade

Amantei,ndividuose quebrach blancy lapresencidePhoradendro lgaasociadaa mataojos ela
costadelRioUruguay. Asimisemxisten ejemplares arboreos cente invasiodeligustrosnzonas
queya hansido taladas.

Delasdiezespeciedsemamiferos nativos encontradas sstettandeespecies protegiensUruguay.
Lacanada delas Cana ssunazona importan pteralafaunya queeszonadedescansy oalimentacion
paralos cérvidod se la region. Asimisseo han encontradodos especiesde avesglobalmente
amenazadae sl:dragoy el tachurianely nueveespeciequenidifican incluyeadltiotio chcon
distribucinuyrestringidaeel paycatalogadacomo rara.

Lazonacostera delaplantaesunareadereproduccionycriadevariasespeciesincluidas aquellas que
sonlaprincipaclapturdelaspesqueriaa srtesanaleA.demasseencontrarodnosespeciesdepeces
(Loricariche thystatuyPseudohernio donincenzruedeacuerdo alcriterdelaUlCNsedefinen

comocriticamentaemenazadas deba isudistribucion restringidaspocas localidadesdondehan
sido encontradas.

3.6 Aireyruido

La calidadelaireesenelprediodond seinstalahlproyectoelaquecorrespondera iladeun predio
enarea ruraPl.aralos contaminanNOxS, 02,MPyCOFrayBentos resultlafuente emisodremayor
portepor efecto detlransito,y la zonadonde actuatmen seregistranlos mayoresnivelesde

contaminacioennlaregionvecinaalafutuplanta.
Lospatrones deviento que aparec como map srobablesonlos correspondienatelas direcciones

provenientedelSur y delEste Sureste, ecomprendeanproximadamen et20% deloscasosy, del
Noreste,ueocurre un396del tiernpyotransportaria loscontaminantlhaciaade Fray Bentos.
Elpredioenel quese implantarlafabricaesdecaracteristicruralesElcantode lasavesy otros
sonidode la naturaleconstituyerln fuensonoramasrelevantidentificada elarearural,siendo

enelcaminodeacceso ap lredio perfectamente reconeciulcidetransito provenientelarutade
accesoalPuente Internacional.

3.7 Paisajyrecreacion

Elpaisajenlazonaestadeterminad porlaimpresionante presedncilaRioUruguac,on undireccidn
deflujo de Esteaeste.Enla orilizquierddel rioUruguaelpaisaje esta cornpuepoobarrancas,

playas, osques naturalesmedales. Hatciirraadentrdominaelpaisaje onduladolladouruguayo
y llano del lorgentino.edestaca enesazonala presencidaeunimportante componea nrificial
como eselpuente internacionrllSanMartin(FrayB~ntos-Puerto Unzué). Asimism presanciael
FrigorificoAnestaincorporadapaisajcosterode/aciiidad.

Losprincipales siosinterés recreatielazona afectada elproyectosonlaplaya Ubici (sitada
unos2 kmde la ciudaddeFrayBentos es una delasmasfrecuentadas ploarfaciliddeacceso y DireccioNacional
deMedioAmbiente

cercania laciudad),l balnearoasCanas(ubicadsobreelRioUruguaay8kmalsurde FrayBentos
que cuentcaonpuertde yates, areacampingm, oteleytras facilidades atarismoyelbalneario

Nandubaysal (ubiceanola costarçentisobreelRioUruguay a 15kmdeGualeguachu, que abarca
aproximadamente1000rnetrodeplayas).

3.8 Entornosocial

La zonade mayoirnfluencae laplanta eelareade60km alrededor ldaefabricaI,oqueincluye los
departamentdos RioNegroS, oriano, PaysanduprovinciaeEntreRiosenArgentinaL.aciudamas

afectada serarayBentos(23000kabitantes)c,uyapoblacion actualmente tiene relativamente pocas
oportunidadedetrabajo.

EnRioNegro latasadeactividaesunadelasmasbajas del paiusb, icandose alredde40%de la
poblacionnedaddetrabajarE. lsectdeactividamasimportante eelcorrespondienatlos senricios
cornunaless, ciay personaleylaidentiddelazonaesta fuertementevincu ladpresenciadeexl
-frigorifAnglo.La mayo rartedelapoblacionuedesercaracterizacomo denivelsocioeconomico
bajo,cuyaprincifl entdeingresosst2enelEstadoyreconocaelaactividaorestalomo undae sus

principales fuenesactividad. l29% de los trabajadorssnpersonas"sinescolaridaO"sinun
entrenamientenparticular.
El patrimonio historico-culturadeel se caracteripor la presenciade sitiosarqueologicos

correspondientesgrupos ceramjstade"l,periqueseubica entreel500ACylos siglosVlyXVIII,
caracterizados por uanla densidade evidencia arqueologicaqu snse hayaencontrado alla
variabiliddrtefactul.stos sisehanencontrado esupeAcieasociadoasblanqueales,han sufrido
granalteracinroductoelasaradascontinuaselossuelosdebidalanteriorsoagricola plredio.

4 Impactos ambientale dentificados enel EslA

41 Emisionesalagua

Considerand osvaloredeconcentraciodecontaminanteesnelefluenty,deacuerdoa los resultados

tanto del modehdrodinamiccon0elestacjonarde dilucion Instantele,rnprendedorconcluye que
"lafabridecelulosadeBotnianovaa causarimpact0enlacalidaddelagua" drlioUruguanidelos
arroyos que desembocan aa guajde la descargp,reviendo impactossignificativsobre la
biologia driyolos arroyos,

Sustentandeostaafirmacioe,nel Eslse analizel incremenqoueelefluentdeBOTNIA generara
sobrelaconcentraciodebasedelrioenlos siguientparametrote:mperatura,BOo, xigendisuelto,
DQO,solidossuspendidots otales, nitrogeno, fosoro, ,compuestofenolicos clorados, clorato,
compuestosnocioradoesxtractidselamaderaf, nolysmetales.

Losresultados obtenicon la aplicacdelmodelo hidrodinamicoindqceanlincremento previsto en
laconcentracioncdentaminantSe~brlacosta argentnsapracticarnenulo. Direccion Nacional
deMedioAmbiente

Encondicionedse caudslirnilaslminimoregistrado nsultimo15afios(Enero de000;727nSls,
frecuenciaeocurrencia anmal nr 10%), lasimutacioninamicndicadilucionsiemprsuperiores

a3000enelrioGualeguaych yua 1500en LaCanasD . ilucicsayoreas 1000seobtieneel68%del
tiempoenPlaya Ubicil89%deltiempo enlatornadeOSE .asituacion mas desfavorabobtienen
ladesembocadud elarroyo LoPerrosd, onde nobstantel81"iodeltiemposeobtienen diluciones
mayoreas600.

Con relacialaportedenutrientseestima qulaplanta vertera otalde200tonlaiodeNitrogeyo
20todaiiodeFbsforal RioUruguayC.onsideranlosnivelactualesenutrientesnel cursde agua,
éstosaumentarcin menos de,5%en condicionede flujomedioy d3 a 4% encondicionedseflujo
extremadamen reducidcomoconsecuencd iae lasdescargsrevistas, l EslAconsidera que este

aumento sermaucho menq ouelavariacion natuy noseespera eutrofizacibn adicional ddsplués
cornienzo dla operaciode laplanta. Sostiquelas fluctuaciones lasconcentracionde N y
particularmente P en el sistemasonsuficientementrandescomoparapoder observar cambios
causadosporlasdescargaselaplanta.

4.2 Emisionasalaire

Considerandlosvaloredeconcentraciddecontaminanteerniîidsorlachimenea,deacuerdo alos
resultadodel modelode Penacho Gaussiad nosarrollado prstirnar lsaloresde inmisio, l
emprendedc orncluyquelasemisioneaslaatmosferaotendrairnpactosegativosesignificacion.

Conrelacibna la percepcibneolores,sinembargo, propone ado lptarresultados obtedoesla
extrapolacidedatos sensorialrescabadosnelareadeicfl~encidaeplantasenFinlandias,i éstos
resultasenasdesfavorablequelos obtenidselmodeldePenachG oaussianoL.apresentacibnlos
resultadosbtenidos seghn bametodologianopermiteunacomparacionsencilla entre ellos.

El modelode Penacho Gaussia nrevé10horaslafidesuperacion del umbmrilimodeoloren Fray
Bentos,25horaslafienPlaya Ubicyi58horaslanoenlacabeceradelPuente Internacional, valor que
aumentaa 156 horasiafioal considerl funcionamiento conjuntolas plantasde BOTNlAy

M'BOPIC yUqAeel umbral minideperceptionnuncaseriasuperadoenLas CafiasE.ncambiol,a
extrapolacidedatos finlandesqsuesepresenthicamenteenformagraficai)ndiquese percibiran
olores molestos rnenols% deltiempoenFray BentoysPlayaUbici,menodei5 Ohdeltiempoenla
Cabecerd aelPuente Internacinalenosde3 vecesalai7enLas CafiasUnicvalorque sduplical
consideraerlfuncionamientoconjdetasplantadeBOTNIA yM'BOPICUA.

Si bienseponderaelimpact0delolorcomodesignificacionjael EslA rnenciqaue porstacausa
"muchapsersonas...)dejarderealizarctividadslairelibreen cercaniaselaplantay,tambien
que "el olprodrproducip,recisamente,enoseutilicenedesvaioricenespac publicos".

4.3 Ruido

Durantela fase dconstruccionlEsIAestima quelosvaloresde inmision eel bordedel predio
producidporlaoperativaelamaquinarianlaconstruccioncumplliranorrnativamunicparlaruido
diurn(65dBA). Direccion Nacional
de Medio Ambiente

Encuanto alafasedeoperaciosneconsideraro niversafuentederuido pertenecienatlsrocesde

pulpajysecalcularolos niveleseinmisioenvarios puntodseinterés.elpuntomascomprometido,
vértice Sudoesdtelprediolindero aleOTNIA sobrelacabeceradelpuentel,osvaloredeinmision
calculado(48.3dBAnocturnoy49.9dBAdiurno )umple n on lanormativa municparlaruido nocturno
ydiurnorespectivamen(t5y 65dBA).

Losnivelessonoros enbordesderutasseestimaron mediante un rnodelo predictivo lasosbee
datos deaforosdetraficoy proyecciondetrafico inducioorlaplanta.Elpuntoiscomprometido
considerandeolaportcomplexivo tadtolasfuentefijascomodelas fuentes moviles, correaolade
rutadeacceso aPluentInternacionAllieestirno,araunescenario conservaedoerqueel 100%de

laproducciosnaliedelaplantaportierra,queenel borde larutasetendravalores maximdos78.4
d8A enelmesdeenero resultandou enincrementdoe4.6dBArespecta0lnivelactual calculado.
Entodosloscasos los nivelesnoroprovocadopsorlasfuentefijasdelafabrideBOTNIA seafirma

cumplirhconlanormativma unicipal,ienel principil pacaciistidetectablequelque derivael
trhnsitdecargas paralcualno existe normativqegeullos nivelse inmision.
lgualmenteel Es sostiene qhabrainlpactsodetectablepsorefectdel ruisobre algunos animales

individualesves,murciélagos, pecenst)oenlaetapadeconstruccioncodooperacion, resultedno
cambiosde susrutasSibiennoseconocen estudic oentificquerelacionen nivelsnoroasociados
altransito carrecrolnefectsobreflcrayfaunal,aexperiencia antierla ernpreavidencia qe1
incrementdoetransinollevaaladesaparicionlafauna.

En Io referente l edio antropihabraun impactodetectable sobre las actividades recreacionales
debidasalruido emitidon laconstruccioynoperacidelproyecto. Asimismeoprevéunaafectacibn
sobreloshabitanteselas viviendentornoalaRuta 2,enunafajade250mdesde elbordede ruten

eltramaentreMercedey s elpuenteinternacional, doebicamentelosvaloredeinmisibnno serAn
compatiblecson elbuen descanso con venta anertas. ctualmenteaymenos de 10viviendas que
quedariaennesasituacion.

4.4 Emisionesalsuelo

Si bienno esttotalmente definialocalizaciniculminadolosestudios hidrogeologicos necesarios
paralaimplantacioneldepositderesiduossolidos (también recomdoorelleno sanitarioedera

IolargodelEslA),seprrvepara eml isrno mpacto visual negativo, permanente, ma oduratey
parcialmenmteitigable.

Eldisenodeestedepositol, gestidelosresiduos considerados peligromoas, ede loslixiviaso
elestudiodevulnerabiliddelacuiferMercede-sAsencio permitaelnemprended corncluir eonse
esperan otros irnpastosrelsuelonisobrel acuifeporcausadeestas emisiones.

4.5 Presencifisicadelproyecto

Encuanto a la presendcialaterminal portual, ode1h0idrosedimentologicoprevéeliueactde
la acumulacion de sedimento comoconsecuencid ae lasestructuras portuarias sera lim itadoDINAMA

DirectionNacional
de Medio Ambiente

relativamente pequeEiï.slAsecontradice soblaesignificatnelimpactquetendralaconstrucci6n
dedichaterminal soblefaunaicticoladll gar.

Laimplantaciodnela plandecelulosa irnplicpardidaevegetacion por remod cionuelos,ambios
en los patronedse escurrimientola transformacine unazonaagricola -ganadera en unazona
industrial.simismoleventual incrementolanescargdaesblidos fina loscursodeagua,arcillay

limos provenientdeslossueloa rem~er,puedegenerar uin mpactopotenciaslobrelacomunidadde
peces. Nsoeesperanimpactossobrelafauna terresteducidos porcalmbideusodelsueloy,aquese
afirmaquelamisma simplemenstedesplazarhaaciaotraszonas.

ElEslA afirmqauelas areas cosechadasB pOor NIsereplantan con ejemplares mejod aigdsnero
Eucalyptusp,orIoque laoperaciodelproyectonoirnplicarel establecimientevastas extensiones
adicionalese plantaciones forestales.obstantetambién sostiene que volumenes de madera
disponibles actualmente ddenlrreadeinfluencia dirdta la plana,mprendideanunradiode 200
km delamismar ,esultan insuficitaracubrirsudemanda y portantosedebera adquirir maddeera

zonas ma lsjanas.

4.6 Afectacio anlabiota

El Estudio consideqrueen el areaqueocuparala plantade celulosala vegetacion existente sera
totalmente destruida. lntregetacionueseeliminaraeincluyelmatorrayl blanqueelxistente entre

las canadas La Csanasy LosPerros,Io quecomprendlea totalidade los ejemplarede Cheikintes
fweedianparesenteesnelpredio, elbosquelitol elRioUruguacyomprendid entre lcafiadasantes
mencionadad s,nde sencuentralosarboledemayor tamafio.

Conrelacionalafauna terrestrlEstudinoidentifiimpactossignificativos sobre ndenlos grupos
zoologicos identificados,

Con relacion la biotadeRio 'Uruguael EslAconsideraque noapareceran sjgnos adicion deles
eutrofizacenelriocausados por elfuentesqyuelafaunabentonicatampoco vseraafectadporlas
descargadsesustancias proveniendteafabrica. lgualmecntnsidera quelefluentdelaplanta no
causara ningenfecto detectableereproduccionienelhabitadtelospecesy, queporIotantonose
vanaproducir cambieosladiversidndenlaabundancd iaeestocrganismos.

4.7 Patrirnoniarqueologico

ElEsIAidentifiun4readepotencial impacto dirubtcadaenla zona dondseimplantarlaplantade
celulosa,nla cualse encontraron conjunIiiosy hallazgos aisladun,areadepotenciailmpacto
indirecenzonasdeblanqueales, don seeencontro material arqueolcgicoallazgosislados,un
areadeimpactoleveenlazonamasalejada delaubicacionelaplanta.

A partir deellose entienquedurantela etapa deconstrucciod ne lasobras existian impacto
significatoobreloshallazgsrqueologicorn,itigaeedianteaadopciodnemedidas adecuadas.DINAMA

Direccion Nacional
de Medio Ambiente

4.8 Entornosocialyperceptio nublica

Comoprincipailmpactoderivadodela implantacionelproyectse identifica la creaienempleo,
haciendcorecerignificativamentesoariosgenerando mayor dinamismo eco enomricoBentoys
enlasprincipalciudades dezonadebido ainlcremento del gyetconsumo.

Se indicaquelos cambiosen la poblaciony lasactividadese Fray Bentop srovocaraimpactos
significatipe,rmanentesmyayormente positivoeslenisay las actividadecreativas.ambién se
identificomoimpacto potenclialsuperacion laecapacidadecargadelasareasrecreativapsorel
aumentd oeusuariop,eroéstsevaloracomo dbeajamagnitud.

Seestima quecomoconsecuencd ieeste proyectxistiun fomentdoe USD44millones lainversion
privada(comerciovsi,vienda,ervicios, locomoctn.,)y queserannecesarios US3.5millones en
inversionijblimunicipal partendeasnecesidadesid nfraestructraservicios eciudad.

Durantelafase dconstruccise esperuanincremento globeallemplde7700puestos detrabajo,e
loscuale4722seranenRioNegro5 ,17enSorianoy748enPaysandiS j.eestima en consecuencia una
inmigracidne1800 personas haciaN Reoroqueseradicarianoralgomasdedosaios,mientraq sue
otras 900 persovnasjaride departamentos vec pnrotrabajarnlaconstruccion laplanta. Esas
importantestasdesinmigracitemporahlaranecesarilaconstruccion6de0nuevavsiviendasy el uso
de 300 vivieneaxcedenteexistentesnFray BentysLasCanas.

Durante lfase deoperacione crearaunnos6300 puestos de trab ajo,ayorideellosindirectsy
aumentaran loasortunidades palramiocroempresas locy alegionaleselcomercio local cona
mejoradel ingreyosudistribucinnlaregionE. l aumenoeempleoo scurriria principaleneray

Bentos(aprox.2500),provocanduonainmigracion desde otros departamenOodesde eel xteriyr
generanddoemandd aeviviendasuepodricubrirse con las construiaesanpdeobra.
Lacreaciondelpolode desarrolloprovocarla pérdiddecalidaddevida inherente a ulmentode

actividap,ormayotrransivehicular, pérddlatranquilidad, entre toin.dicquehabridesafios
paralaintegracicultural y paasservicios sociales, especioseviculadoa salud, educacyion
vivienda.

El EslApresentadatos parcialmeptocesado dseencuestas realizadas dulranutimasemana de
diciembree2004a300personas de FraByentos.llise muestqueun60 % de los encuestadosa esta
favor del emprendimieunto,%encontra yun20%estapoco informa dnoIohadecidido. sAuvez
un52 O/delosencuestados es daacuerdo colninstalacion pulertoel50% entiendquelaciudad
estapreparadpaara recibias nuevotabajadores.

Dentrodelaspreocupaciond estectadesnesaencuesta esltacantidadeempleoq suerealmente se
generarane,lgradde especializacielosmismosysiéstos vaanserOno locales. Asimismo preocupa
lacontaminacidonlaguay susefectosobre lomadeOSEy , se duda lesbeneficiosue reportaar

realizacinelproyecty,aquedesconfiancerca delontodelos sueldquese pagaran.DINAMA

DireccioNacional
deMedio Arnbiente

4.9 Paisaj erecreacion

El EslAidentifiun impacto visual causadolapircorporacioneun nuevo elemena trtificl ue
cambiaralascualidadesaisajisticsctuales observablessdevariospuntos,particularmetesde
playaUbici ydesdeplayaLaToma.Enta1sentidafirmaqueparamuchos pobladoredseFrayBentosla

presencideunaedificaciondustrial sobecosta derilosigniprosperidad. Asimiconosideaulo
elimpacto soberlpaisaje enbsaheariose LaCanas yNandubaysal(Argentina).
PorIoexpuesto concluq yeenoexistirunimpacto negatisvobreel paisadelazona,dado que la

mism aeubicaentacercanidedos elementaostificiase graporte (Puente Gral,Maarty Planta
del ex-frigoAnglo)a cuypresencialos pobladoresyaa esotstumbrados.
En una encuesta realizapobladoredseFrayBentosy LasCanasel71%delosconsultados perc ibe

laramblayala costaIplayacomolasareasquemaslegustan delaciudadA. simismmanifiestanue
dejariade hacearllisusactividadesrecreativas,mayomerntismyodeportes nauticos,porsade
fuertes ruids,uas contaminadyolores desagradabPlesr.ellopodesperarse impaetolasplayas
Ubiciy La Toma pocrausadelaeventual ocurrenciaolores, impact0 quefirmaocurriria naja
frecuencia.

4.10 Riesgoy saccidentes

SeginIo presentadoenel EsIA ,osposibles accidentes enfabricade pulpa qupodriangenerar
impactosambienta seselmalfuncionamien tsalteaddealgunossisternas tatamientdoegasesy
Iiquidoa;ccidentesuelibergasestoxicoO peligrosslaatmosferau;nderramdefuel oil.

Estostiposdeaccidenteesnplantadepulpason de bajaprobabilidad, nconsecuencias deracion
variable cuyosmayores riesginvolucranlosoperariosetaplanta. asconsecuenciadeellosmas
directas sobeel ambiente resulancarnbioenla descargadeefluentey ocurrencaeolorenlos
alrededoredselaabrica.

5 Medida s emithacion c,ompensacio vnmonitore previstaspor elEslA

5.1 Emisione alagua

ElEslApropone monitorelasrparhmetrrelevanteslos efectselcontrol elasdilerenstapasde

operacionelaplantade tratamients,icomoAOX,Na,Si,{,P:,iyN:otenelefluentquedescargaal
rio.
Tambié proponeelsiguienmonitoredoelacaliddelagua derlio: DireceibNacional
de Medio Ambiente

-.
Frecuencia Pariimetros
Semanal Temperatura,colpor,,B05N, toti,H3,on , 03Pt~taosfatos.

MensualObimensual Conductividad,D,QO, AOX.

Semestral Recuenttotal cjebacterias, clAila

Desde el momento qu el EslAconcluyquelasemisiones liquidaslproyectnogeneraran impactos
ambientalens,ose proponenedidas dmeitigacion adicioallss tecnologdeproceso consideradas

atalesefectoenlasBAT(Best Availab Techniqueinthe PulpandPaper Industry): lavdficiende
la pulpa,blanqueo con oxigeno,blanqueoECF,strippingde condensados s,isternaeficientede
recuperaciode derrameds,cantadoresprimariosratamiento bioloccnlodos activados

Atendiendaoqueactualmentecjertos parametros indicadderascalidadelaguadelriosuperan los
estandares establecidele,mprendedomranifiessu disponibiliadtratar los efluentederedde
saneamientdoeFray Bento comomedida decompensacio porlos efluentes industaidescargaern
elRioUruguay.

5.2 Emisiones alaire

Sepropone monitore der modcontinu0en lachirnenea queescargalas emisionedelacalderade
recuperacioyndelhornodecallos siguientes parametrOs, RS,NOXP , olvo, OZ,agta, peratuya
presion. eindictambiéqnueelrnoni;oreoelcaucai mitidseefectuaranformaindirectatravédsel
calculresultanteeunbalanceadistintas unidadeslaplanta.

Asimismo proponeelmonitoredoelosvaloredeinmisiondeTRS(24 h) yde SO2(1hy 24 h)enuna
localidadubicadasataventoelaplanta, sin especificar detallesdceeulscalizacibn.

Dadoqueel EsIA concluyequelasemisiones a'la atmosferadel proyectoo generaran impactos
ambientales significatvxsepto para los),nose propone mnedidas dmeitigacindicionaleslas
tecnologiaseproceso considerad aatalesefectos elasBAT:incineracionegases concentrad yos

diluidos,alta concentracne colidosdel licornegro,instalacde precipitadores electrostaicos
adopciondeequipamienq tue minimiceelaisiodeNOX.
Para elimpacto causadporloscornpuesto slorosos, bashndoseenlaexperienciaelaempresa en

Finlandia, como med deamitigaciose proponeinformar lapoblacion acercdae cuandopuedan
preversemayores emisiond es TRS.En ese mismosentidopropone también compene slrmpacto
causado buscando luga alesrnativde recreacionformandyopromoviendos uso.

5.3 Ruido

Noseproponen medidd asmitigacibn adicionaleapracticdeinsonorizars principalfsentede

ruidodelaplantmediantcubiertas aislantssonidos,ituacinuedehecho yaesta consideraedael
analisidelasemisionessonoraselproyecto.DINAMA

Direcci6Nacional
deMedioAmbiente

Nosehacereferencieaxplicital onitoroeruido, mencionandoseqs dielcontrol sera evenual
independiente ansinmediaciondelaplanta,indetaltar ocaracteristidedichocontrolpuntos,
frecuencia, duracion, proceddimntdida,arametroasconsiderar),

5.4 Emisione slsuelo

ElEslAno prevéelmonitoreo regudlrlsuelo,estandUnicamenctontempladpoaraelcasade que
ocurraaccidentes, principaleenrames.
Sise propone monitoraacalidadelaguadel acuifem,edianeerforaciones localideascuerda
losresultadosdel mapiazométricrealiza,nlossiguientsarametronsi:veldeagua,rendimited

bornbeoc,onductividae,mperatupH, DQO D,BOS ,monio, nitritos, nitratos,tat,TEX, OXy
residusolido seco.
Encuanto alseguimiendel"vertederd"eresiduos solospropone monitorear los parametrosque

indicaen lsiguientabla:

1ORlGEN 1PARAMETROS l FRECUENCIA

Duranteef-uncionamientoLuego delcierre
Lixiviado Cantidad Mensual &est rai

Analisparcial') Trimestral Semes t i
Cornposiciquimica
Analisis compl(o)* Semestral Anual
Andlisis pari'l Trimestral Semestral
Aguassuperficiales
Analisis comple*)"oTrimestral Anual
1 I I
Gasesdelvertedero[Composicibn 1Monitoreoocontinu0 1Monitoreoocontinu0

Residuodispuesto Altura Trimestral !-
Densidad Trimestral
l
Temenoa sledafioalNivelfreatico /Anual I 1
vertedero 1 1
I IornposiciqnuimicaIAnual lA definir t
(')ComprendledeterminacidepH,conductividadQ, O,t,,P&mrycloruros.

('*) Comprendedemas dlosanteriorec:omposicionela materisecaDB05 ,xidabilidad, nitratos,
nitrit,moniosulfatasf,enoles, productos Bsos,, u,Cd,Cr,PbHg,Fe,Mn,y Co.

Como medidademitigacionelimpacvisual elvertedeoeproponesu localizacionaladolas rutas
quebordeanelprediylaimplementacidbnunaCortina aerboles quoaisledelentomo. Asimimeo

mencionantambiénque se seguiranlas practicadse buendisefiorelativasa la construccibn,DINAMA

Direccion Nacional
deMedio Ambiente

impermeabilizaciomn,nitore,estiony abandonode esedepositode residuos, tendienesprevenir
eventualeimpactos negativprsvocadopsor roturasgas accidentales.

5.5 Presenciafisicadelproyecto

Conrelaciona la afectaciode la costacomo consecuenc dala estructurpottuaria construir se
propone monitore el rcambenelpatrondesedimentacion previstoep lorodelo hidrodinampior,a
poderadoptar lams edidadernitigacionuecorrespondsai sesuperan los valoresperadosN.ose
detallan las caracteriicadichmonitoreaosicomo tampoc seindicacuales seriansas eventuales

medidad semitigacion.
Paralasareasaintervenir directamennel sidonde seimplantaraplanta sproponelnassiguientes

medidas demitigaciodurantelafasedeconstruccion: conselrovarsuelos apilaonslos bordesel
predioparasu posterio rcondicionamienutti,lizarel subsremovidocomo materid al relleno
retirardelprediot,aparlasareasdondeseubicala planmientransosetrabaje sobre elarevegetar
lossuelos expuesteossitios cercaoslaubicacinelaplanta.

5.6 Afectacion alabiota

ElEslAconsidera aonservaciodedossectores, segusndeduce apartideladelimitacionresentada
enla figura/27delEslA (fo555),sin queexpliciten sbjetivoy plandemanejo y gestioquese
seguirenellos. UnoeestossectoreseextiendealOestedelacanadaLosPerrosyelotro se encuentra
alEste dlacanada LaCsanas.

Asimismoel EsIArealizaunaserie de consideraciones especificas relaatiaasonsenracidde
determinados ejempladeesflorayformacionevegetaleE.llossonelbosque,lanquealeysmatorrales
ubicadosal Oestedela canada Los Perro un,ejemplare FranciscAlvarez(Lueheadivaricatael
bosquelinealdelcursosuperirelacanada deLas Cariacsonejemplaredse7a8 metros de altude

canelon, ubay Sapium i~ematospermy inlbosque Oechaiia(Geofreadecolficanse)xistenenlas
nacienteselacanadadelAmante.
No seprevén acciones especificaselmarnitoroelabiota delredionidelasAreasdeinfluenedae

la planta, En cuantola biotaacuatise propone monitorear biomas zoobentonicos, poblacion,
morfologiae histologiapeceson frecuencia anualntenidoehalogenuro extraidoorganicamente
enpecesylarvasdeinsectousnavezcadairesafios,

5.7 Patrimonioarqueologico

ElEsIAproponeque mientraserealizanlas operacionedsesmalezadyolimpieza, prevainiciodla

fasedeconstruccion, existaseguimiento cnicdelasaccioneasfindepoder identifiarexistencia
deregistros arqueologicos.DINAMA

DirecciOnNacional
deMedioAmbiente

5.8 Entornosociayl percepciophblica

ElEslAnoplanteaningintipodeseguimientoenque tiene qverconlaafluenciaepersonas inducida

porlaimplantacidelproyecto.
Encuantoalapercepciopniibliexistente sorl prayedsepian:econtinuacron accib neinformar
alacomunidadlocal, ya inicioraOTNIA b,ajolaformafûrospu3licos.

5.9 Paisaje yrecreaciirn

ElEslA concluyque noexistiunimpacto negatiuo soebleaisajdelazonay portantono propone
medidadsemitigacionmonitoreoreferidaassteaspecto.

En cuantoa lasareasderecreacion afectaporlaeventual existeciaoloresmolestoc,omoya se
mencian6 antes s, proponecompensar e il pacto buscando lugaralternativede recreacibn,
informandoy promoviendsu uso, sinrindmayores detallsobrelaimplementacion concr delas
mismas.

5.10 Riesgo saccidentes

ElEslAinformaquesecontaraconsistemadsecontrol monitoreoaralaprevencioneaccidentesnla
plantadepulpay dealertaparalosoperarios. Asimimxistiran sistaesrespaldy lasmedidade
seguridaaddecuadasi,cluyendoplanesaccionantedichos eventos.

En cuantolamitigacioneriesgos enlPuertoseindicqueelloseatenderapormediodeestructuras
permanentesy porlacapacitacionelosoperarios. Paerlatransgoluvialla empresaodrarealizar
auditoriasaus proveedorede,acuerdocontrolesceptad~isternacionalmente.

AnteunaccidenteenlaplantasepodradisminuirlroduccioOdetenelrafabrica. nas0deaccidentes
eneltransporeeproductos quimicenscontenedoreseprocederadlcuidadosoaciado de los mismos
ysiunabarcaza tuvieproblema seprocederiaremolcarla.

FinalmentelEsIA manifieqtue si ubieimpactonsegativos derivdoeaccidentes sobrlerecurso
pesa,se tomaran mediddaecompensaciobnajolaformdeçiernbraepeces.

6 Consideracions esbreel EslA presentado

Segun constaen el EsIA presentadlao,PoliticaAmbiental e BOTNIA expre's Tar:atamocon
transparencia los asunmtedioambientalcso,laboranoon nuestros clientea,sociedad, las
autoridadey mantenemo asta1finunacomunicacioabierty direcconellos".Cabeseiialarquela
actitudelproponenteuranteelprocesdeevaluacionnosiempreseajustoalprincipio declardoe
entiende ptrntoque esta situaionbiera revisarse cuandoinlaPolitiAmbientaqlueorientara
elPlan dGestionAmbientadlelproyecto.DINAMA

Direccion Nacional
deMedio Ambiente

Enlosdocumentos aportad posr BOTNIdAuranteel procesodeevaluaciondelEsIAse identificaron
vaciosde informacion, contradicciones (idelutodelmismodocurnento) y respuestasispersasy

pocosatisfactorias. informacion recsiacaracterizodernaporsermuy volumino saa lavezpoco
clara,reiterativynocasionessuperfy ldeescasacalidad.

TodoIoexpuesto resue loun claroy reiterado entorpecimdneprocesode evaluacion.Sinperjuicio
deello, esterupodetrabajo entiendeeelanalisiqueconcluyeconelpresenteinformtienelacalidad
suficieneomo parp aodeemitir opinion respdetla solicddeautorizaciambientadlelproyecto.

Acontinuaciosneexponen las consideraciones que merecen algunos easpreitoars,iguiendao
estructurautilizdalosanteriorespitulasel informe.

6.1 Emisionea slagua

Losparhetros delefluente a vertercumplencon losestandares establecid osel Decret253/79,

articulo11,y nose presentonbjecioneslosvaloresdevertido estimadensaquellos parhmetprara
losqueelcitado Decrento estableImites especificos.
Con relacioanl monitoreo del eflunlemprendedor propone analizar solo a dglnsosarametros

consideradopsorel Decreto253179p,orIo queno seriaposibleverificarel cumplimienotalde la
normativaA.simismotampocoseindican las edidaaadoptae r nelcasoquesesuperen lolsimitesalli
establecidosS.eentiendqueestas ornisiondesberianestar contempladasee lPlandeMonitoreo y
Seguimient oelProyectoueposteriormentedebs ierpresentado.

Lainformaci6ndelacalidaddelaguadelRioUruguap yresentada eelEsIAinduceaconcluirueexisten
parametroc suyaconcentracioexcedelos limitestablecidosorel Decreto5317y 9loporel Digesto
sobreUsosdelRioUruguay delaCARUpara aguaC slaseI (agua bruta destinaalabastecimiento
publico contratamientconvencional).algunos casos, lovalores registradoxsceden inclusive los

limites para usmsenoexigentes.
Adicionalrnentel,analide inforrnacibstdricdecalidadelaguadelRioUruguae yvidencique este

cursopresenta problem deeutrofizacion, consecuenciaaelevada carg dentitrientsNy P).Esta
situaciohageneradf recuentes floracioneaslgasenalgunos casocsnimportanrgeradodetoxicidad
dadopor floracione de cianobacterias. Estas floracionee,nlueultimosaios hanmostrado un
incrementoenfrecuenciae intensidad, constituunnriesgo sanitaiogeneran importantes pérdidas
economicay saqueinterfierenconalgunos uso dsel aguatalescomolasactividades recreativaesl

abastecimienp ublicoGeaguapotableA. esta situacyri existente se dberegarue enelfuturoel
efluentede la plantadescargaraun totalde 200 tla deN y 20 Uade P, valores que equivalen
aproximadamen atladescargdaelos efluentes cloacales sitratnraciudade65000habitantes.

Conrelacion a ladisposicinelemprendedo arincluirlos efluedela reddesanearnientd oeFray
Bentosenlaplantadetratamientd oelaindustria,econsideraqueesta medidnaoesconvenientp eor
variosmotivos. nprimerlugar afternativaplanteada difclstguimiendtelosposibleimpactodsel
efluentdelaplantad, adoquelosliquidselprocesoindustrislemezclariancolnsdelsaneamiend te
FrayBentos. Po ortraparteestamedidresultarinsuficientequesolo compene snun10%lacarga
de nutrientesportadaporla industri.dicionaimente provocuariaumento ahmnayordenutrientes Direccion Nacional
deMedio Arnbiente

aguas arribae FrayBentosy delatomadeaguade OSE ,on relacibnlacargayaestimada para el

efluentdelaplanta. or Ultiox,isten indiosque OSEnoconsiderara iaceptable esa alterntor.
estas razonessrecomienda no acelpatnrclusidel eilueneela reddesaneamiend te FrayBentos
enlaplantadetratamientoeefluenteselaplantaindustrielBOTNIA,

Se entiende también q nuoecorresponde autorizar ningun vqertidocremente cualquiedealos
parametroqsuepresentan valorceitico, iin enlos cassnqueelincrernenteosconsiderado peolr
emprendedor con m oosignificaS.inembargoc,onsiderandque losparametros en los qluealidad
delaguaseencuentrc aomprometidnaosonespecificoselosefluenteseeste proyectsoi,noqueporel
contrario afectaiavertiddecualquier efluente induOtdomésticqouese considerarae,entiende

quepuedeaceptarse elvertidopropuestonelprcyectosiemprequealmismotiemposecompense el
incrementqouesufririalarametrcoriticoporsoelvalor delstandar.

Elanalisidelainformacion dE el IAquefundamenta estaairmacionesepresenta en elAnexo1 -
Informe sobermisioneaslaguayenelAnexo 2- Informsobreeutrofizacion.

6.2 Emisionea slaire

Losresultadosdel modelode Penacho Gaussip aenomiten estimar quoese produciran impactos
inadrnisibles como consecud eenliaemisionde Son, NOy XMP,ya que losvaloresde inmision

calculadossonsignificativamemtenorea los valores referencia establecidoselGESTA AIRE,
aunenel cas0de que arnbap slantas(BOTNIA y M'BOPICUA f)ncionen permanentemfe ueta de
régimen.

Losestandares propuestosep lorESTA AIREestablecen un rnaximo de15 uglNm3 (enH2S)para
promedio horariSiendo que d acuerdoalmodelodePenacho Gaussians oeestima una concentracion
de3.8pglNm3 cornornaximoinstantane(10 min.)enlos puntoseleccionadola,calidad atmosfkrica
resultanestacomprendidd aentro dv lo estandaresstablecidos peolrGESTA. No obstante los

resultados obtenidos cloaplicaciodel modelo permiten estirnarloq sunivelede olor seran
ligeramente perceptbnlecsiertas condioeperativastrnosféricansdichos puntoae,xcepcione
LasCanasy~andubaysal.

Seentiendequeetmodelo que extrapolasresultadosbtenidoesnFinlandinoesunaherramientd ae
prediccion aplicableproyecto. orIo tantose debericonsideralra evaluacde losimpactos y
monitorearl desempefioelemprendimiena topartirdeosresultadose inmision generados e plor
modelodePenacho Gaussiano S.erecomiendadoptalros valorsefrecuenciaesuperaciodnelumbral
deolorpresentados elnTabla-7delEsIA(foja2487)comoreferencia parlmonitoreyocontrol elos

eventos delorquesepermitasuperarl ernprendedor.
Seentienden insuficieltsmedidasdm eitigacionompensacio propuestapsaraelirnpacto generado

porloscornpuestoolorosos. respect0 deberan considerarse m adiiiasalescuansdoestablezca
elPlandelmplementacidon Medida deMitigacionCompensacion.
Elanalisidela informacionel Eslquefundamenta est afirmacionesepresentaen elAnexo 3 -
Informesobre emisioanlaire.DINAMA

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deMedio Ambiente

6.3 Ruido

Secomparte entérminog seneralela metodologia seguida paracallulode losnivelesde inmision
previstos. edestacquesi biennoexiste normativa munic pipalruidos dtrafico,enel trarnode
accesoalpuenteinternacionolsvalorede65dB y55dBrecién sealcanzaran alejandose u40osy
300m del bordde laruta respectivaniente.

La normativade RioNegro establec umbrales de ruidosolamenteparaactividades industriales,
comercialeO sociales,iocluyendeolruido por trao,rIo qunosecuenta conumbradlereferencia
aplicable para insmisionsonoraprovocadap sorlas fuents ovile. orelloentodoslos puntse

las cercaniase la plantsecumplirila normativa municiviglentnoobstante Iocual habrauna
afectacion antropcnatornoaltramoderutadonde masse incrementara el trafico, seenescasa
magnitudencuanto alacantidadeviviendasfectadas.

Nosepresento ningun detalle deldemonitoreo eIoquerefieraruido (puntofr,cuencia, duracion,
técnicademedida,parametroa scon~iderarporIo quese entiendseedebera presentar p uande
monitoreo detalladoexplicipararuidoconjuntamencton elplande accionesa implementasrise
superanlosestandares .ebera incluirslemenos los puntoscontrol consideradenslos calculos
presentadosunoenlaplayaUbici.

Asimismsoe entiendqeuedeberan presentarse med ddasitigacionylornpensaci6especificas para
los residentes en tornola Ruta NacionNal9, que seran afectadporel ruido producido pelr
incrementdoetrafiinducidpor el proyecto.

6.4 Emisionesalsuelo

La indefiniciexistenteen torno afluturositiode disposicion al residuos("'vertedeen la
nomenclatura utilizenael EslA)encuantoa caracteristis,anejy destindelos residuoysperfil
hidrogeologico deplredio,no permite evalusr tisfactoriamenes irnpactos ambientales su
implantacionS.inperjuideelloseconsideraqueexiste evidencia suficiente paraonoadmitirla

localizacinropuesta paerlrellendeseguridad soblrecanadade Los PerroLs.afirmacion anterior
no inhabiliaposibilidde ubicarIrelledeseguridaednotrazonadentrdelpropiopredio.
Por esa razose entiende necesariosolalimrprendedo p,ra su aprobacionrDINAMA e,tproyecto

ejecutivdeldepositenuna local'zacionalternativ,souficiente fundamentaciontydeacuerdo
a loslineamientqsuealrespectestabIlclapropuestécnicpaaralareglamentacioPnTR)relativaa
Gestionlntegralde Residuos Solido Isdustriales aprobadar COTAMAS . e entiende asimismo
convenientesolicitartambién aresentacion del PdlenGestionde ResiduosSofidosta1comoIo
establecelacitadaPTR,previaliniciodelaoperacionelproyecto. Estlandebericonsiderar, entre

otros,lalogistdelapropuestpaaralaexportacideaquellosresiduoseligrosos paasquenoexista
posibilidadratamiento eelpais.
Lainsuficiennformaciopnresentada padafinirelmonitoreo del auabterrinepuede subsanarse

solicitandapresentacion detalladesteaspectodentrdelplandemonitoreoy seguimientorevial
iniciodelafasedeconstrucci5n.teplandeberiabasarsenestudiosadicionaleslaelaboracionelDINAMA

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mapapiezométrico propuy ectonsiderar tambéln onitorao del auab-superficiaperteneciente
alacuifero,iasicorrespondieeacuerdo alalocalizacinelreliedeseguridaydalfuncionamiento

propidelsistema.
Elanaliside lainformacionelEslAquefundamenta estas afirrnacioenersesenenel Anexo4 -

Informsobreresiduos solioesmisioneslsuelo.

6.5 Presenc isicadel proyecto

Granparte del prediufrira impactos dietireversiblpsorlainstalacnela plantdecelulosay
sus obras accesoriasnquueronadecuadamen eealuadoesnelEsIA.Alrespect0 cabe mencionar que
el areatotalqueserhocupada por las obd resinfraestructyractividades propiasla fasede

construcciynoperacionofueestablecidacoabsolutprecisibn.
El EslAhaomitidolaconsideracidne medidadsemitigacion compensaciiin paraalectacibalos
desagües naturales solbreue se ubicabuena partdeelproyectyparalasconsecuencias qeullo

acarreaT. ampoco se analizaeplanteacbmosemanejaraln os escurrimientos dentropredliodel
proyectopara ningudnealas fasdelmisrnoSeentjendequetales cuestioeesbenestar incluien
losplanes degestion ambiendtel lasfasese ccnçt:uccion operacio-iueel proponente debera
presentaprrevaliniciodelaconstruccdelproyecto.

Sobre labase dlosdatosdisponiblseconsidera probalalocurrencaeunfendmen oeforestacibn
inducida ennradio de200kmtomando com centrolaubicaciode laplanta, cuestquenohasido
evaluadaenel EslApresentadoE.sta situacnoobstantdepende entre otras cuestidesaspectos

relacionados colnprecdelproductoylasoscilacionesnlademandadelmercado .e sugiere quas
autoridades realienseguimientdoeestaposiblsituacio, onitcreanelcambiodeusodelsueloy
SUS consecuencias.

Se deja constancia sieienlaCeyNP 13.57"declardeinterépsaraeldesarrolloturisociudad de
FrayBentosy zonas adyacentes soe blRioUruguaylin;i;adhaciael surporel arroyo Caracoles
Grande y haciael norteporelarroyoM'Bopicua, mismanoespecificquéactiuidadensosedeben
realizar denroelarea definia,asalladeque en este cas0 resulaioun cambioeusodelsuelo.
Asirnisrnoeentiendque escompetencd ielalntendenciviunicipdeRio Negro expedirscercade
este proyecton, Ioque respetaIoestablecidoorelDecretMunicipalV21978 yporla"Ordenanza

defraccionamienteoszonaruraldeldepartamentoRdioNegro" cuanrdofieala"Zona deproximidad
alpaso defrontersobrlacabeceroarientlelPuente General San Martin".

Encuanto a losya citadopianes dgestionambiectadle las fasde construccionoperacionse
considera qulos rnismodeberianincorporatrambién,ntreotros,la presentacine un plande
conservacitnelasareadel predioointerveniddirectamrnconlasobrasy unplan dernonitoroe
lasafectaciodselrecurssuelo dentroperl dydentrdelareadeinfluencia del emprendimiento.DINAMA

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6.6 Afectacion alabiota

Losimpactos sobre loecosisternas qseencuentran en el4rea de influencialeplantanohan sido
adecuadarnente analizados en el EslA, puen stsequeutilizado un enfoqecosistémicoo,nvision
demediano ylargoplazo, que permita analizergralmentos impactos soblrssistemasnaturales de
la construccion,e las emisioney de las actividzdes de operacyiransporte acuatiycoterrestre
asociadaaslproyecto.

La presencidela plantgeneraraunincrementmo uy importantedtraficoeneltramo finlelaRuta 2,
dondese concentrara efllujo vehicular pesa{donexo5 - Informe sobrte ransit0carretero).Este
significatincremento dlacirculacioenlaredvia1de acceso laa planta producira un efecto barrera

sobre la faunaueresultaraen un impactonegativoirreversible, permanenteirecto sobra fauna
terrestre anfibia,por la pérdida de ejemplares por atropellamiento. Con soiamrendtlos
vertebrados, lgsrupomasafectadossonIcsramiferos,lasaves,losreptilylosanfibios. simisre,n
algunoscasos,lacoiisidevehiculcsC~IIfauna silvesproduceaccidentes que se traducenpérdidas
humanas.

Laconstrucciodnepasajes defauna,esunapractica comu narareducirel impactdeltrafic0sobrela
fauna silvestE.n algunos casos la siadecuacionde algun obsras ddrenajeconstituye una medida

eficientparareducir el numereatropellamientosn otros esnecesarila construccioneestructuras
especificas.En una primera instancia debieran determinarse los llamados ne"pos",ess decir
aquellos sectoredondeseconcentran loseven:osde atropellarnietefauna,para luego evaluar las
soluciones maa sdecuadasde acuerdoa las caracteristide losambientes que rodelaansviasde
transporte analizadasltipde faunaafectada.

Lamayor parte de ilaformacion biologiel predio manejadaelEslA correspond aun relevamiento
de floryfauna realizadaen un pericduoybreve dtiempo, durantlverano,yque porIotanto registra
solo parte de aiota dellugar,cuyadiversidades seguramente sueeror.os modosese relevamiento

recoge informacion biologricevante, quneo es adecuadamente consideradaha orlde evaluar
impactossobre elmedio natural.

Ademâs de los impactosobrelaflora delpiêdidentificadospor el EslA, seconsideraqrueen el
blanqueal se encontraronedsosecisrararlascualesseran afectadas lorobras(Baccharisdarwini
Wigginsipauciareolata),ligualqueunextenso sectdre1700metros decostadebosque riberefdioel
RioUruguaydonds eeregistrolrarapresenciade Phoradendrliga.

Las perturbacionqesesufriraetentorndela canada de lasanasproduciranimpactos negatisvoosre
lafaunaqueallise refugia, destacandoseexstencidecérvidoq sueutilizanestesectorcomo area de
descanso y alimentacioA.demase,l bosque tiene importante densidadronillcongran numerd oe
coloniasde mariposas(Morpho cafenaj-iq)ueserianeliminadas seil mismodesaparecey,a queson
exclusivaseestosarboles.

Lasmodificacione enla costa del rio Urupeyrmitepredecir efectos negativos abfuna acuatica
delos sectoressomerose,nespecial sob2eespecies dpeeces,quedeacuerdo alcriterio de la UlesN

definen como criticameanteenazadas, debido a su distribucion restrinadapycas localidades en
dondehansidoencontradas .or otra pares,te espacio costerounareade reproductioy criadeDINAMA

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variaespecies , cluidsquellasue constituylnprincipclapturdelaspesqueriaasrtesanales.enl
EslA(punto5.3.2.3f,oja390)sesugiere quaconstruccion del puedetoeriserevitada debidaolos
potenciales impacsosbre comunidad depecesE. staçugerencia fposteriormente desestimeneal

propio estudylos impactos relacionadospracticanofueton evaluados.
Losefectosdelaexposiciodnelabiotaacuaticnativaa losefluentselaplantadecelutosa debieron
evaluarse partienddo estudiosinternacionales, realizadosrefaunadiferente,en ecosistemas

diferenteyconefluenteseplantasqueaunque apiica lnmisma tecnologpueden diferirenalgunde
suscaracteristicas. umiendlarelativvalidez destos estudios,entiendequelainformacioqnue
presentaelEslA resulta suficcoe oparainfeiirquenoserandeiectables efectos adveslasfauna
nativdel rioUruguayomo consecuencd ieladescargadelosefluenteselaplantae, nlas condiciones

establecidas eenl proyecto.n perjuiciode Io anteriorse entiende imprescindible implementar un
programa de monitoreode losmetabolitosueresulten indicadores temprd anodisfuncionalidades
biologicas,icomo programadseseguimiendtoelaevotucionepoblaciones.

La pérdiddaebosques, matoryraplastizales también afctaraaves,entre lqueseencontraro2 n
especies globalmea nteenazadaesl:dragoy eltachui anely 9especiesque nidifici,cluyendaol
tiotiochicondistribucionuyrestringianel paiycatalogada como rara.

Comomedida tendien atprotegelrafloraylafaunaenlasinmediaciondelaplanta eEl sIA planla
conservaciodnedossectoresE.sa propuesdteconservaciodentrodel prediq,ueincluyunareaque
nopertenecaelprediodelaempresa, s considernsuficientonrelacioalospotenciales impacqtue
laconstruccioy operacioneunaplanta deestasmagnitude psuedcausar sobre los ecosisteymlass
actividadesumanaa sfectadaslarea dinfluencaelproyecto.

El PlandeGestion Ambiend tellproyecdeberiaincluirunplandetalladeconservacio nelas areas
indicadasenel EslA,a difundir entre los trabajaotasvésdeldictadodecursosdecapacitacion.

Dentrodelmismo sedeberiaincluir las limitacneusodentrodelasareasaconservar ,ondenose
podra construir infraestrucunringuntipo, también conside erlrontrole lasespecies exoticas
encontradafsu,ndamentalmen etligustquetiendeadesplazara lasespecieyformaciones vegetales
quesepretendc eonservar.

6.7 Patrimoniaorqueologico

Seentiendequedurantelaetapadeconstrucciodnelasobrasexistira un impacs0nificatieobrelos
hallazgosrqueologicos, esar de qeenelInformdelestudiarqueologico presentnadsoeha tenido
encuentapartedelasrecomendacionesrealizadporlaCornisionePatrimonioulturalela Nacion.

Desdeel moment0 en quese reconoce la importanciae los restoarqueologicos encontrados en
superficie,entiendnecesariqouedurantetodalaetapadeconstruccion dprloyect(tanto del puerto
como delaplanta)un arqueologo acompane obrssdemovimientdoesuelosa, finde poderfectuarl
rescatdelosvalores patrimoniaqueseencontrarenydisponerloesn coordinacicnnlaCornisione
PatrimonioCultudrallaNaciodelMinisteroe EducacioyCultura.DINAMA

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6.8 Entornosoc ialercepciopublica

El EsIApresentadonoabordaadecuadamenlta econsideracione los impactos derivadeslamuy
probablemigracionde mano de obrahaciala zonade proyecto p,articularmente duratefasede
construccionilacapacidaddela ciudaduFrayBentosparaabsorbeerlaumento dpeoblacion derivado
deldinamismo economico asoc aiproyecto.ibienelequipodelaDElAencargado d leevaluacion
delproyecto recononceteneerl perl ecesaroaraestudiacronprofundidad estospectos,ntiende
que lomismos nogeneraraimpactos qu hagan inadrnisblproyectentantosetomen las adecuadas

medidas previdasmitigacioneadaptaciaa nlanuevasituacion.
Enta1sentido resulinperiosoueelproponente preseenlenteproyectelas instalacioaeconstruir

paraelalojamientoe obreros duralafzsede construccion, conjuntamenetlconlisdelos efectos
delas emisionesgenerar ,apresion sobesservicios socialoss,desafios culturales generls por
inmigraciode manode obray las accionesnecesarias pararninimizalros impactossociados.
Similarmentpearala fasede operacibdnela plantadebera presentar las med deasitigaciOn
compensacio qnuedebandesarrollarse, relaciocon elaumentodepoblacionquesegenerepor la
creaciodeestepoloindustrial.

Alos efectos daplanificatineaccioneas realizart,aporpartedelaempresacomo porelEstado,
sera necesario desarrollaardecuado seguimieenntcuantoa losefectosdemograficoss, cialys

culturalede la instalacdel emprendim'ento. Para laelopresa deberia desarruollprlande
seguirniento social,esuponglapresentazi~eriodicalaDINAMA y aotras instituciones interesadas
de informes sobrle evolucion socael la zona deinfluendelemprendimients o,brela base de
indicadoresencuestas.

Segh laencuesta presenta enaelEslA,un60%delospobladore dseFray Bentoestariaafavordela
instalacion pluertoy delaplantadeBOTNIA A.Irespecto cabe precisarquseeaport6informacion
sobrelas caracteristéscnicasedicha encuespto,rIocualdicha informaonpudo seranalizadan
formata1quepermitieraxtraronclusionecerteradeella.

En vistade las preocupaciones manifestaenaslaAudiencia Publica se entiende conve lniente
participacine la poblacioenel procesodemonitoreodela operaciode la planty que existala
posibiliddedar amplia difusions rêsultadoelrnisrno.

6.9 Paisajey recreacibn

Seentiende quleavaloracionealizada pprartedelredactorelEslArespecta lasignificatidela
afectacion sobrel paisaje procucte la instalacdenla planta(positien cuanto sinonim de
prosperidade)s enteramente stibjetvp,orIo tanto objetable en tantose aportaron elementos
objetivos pasuvalidaciocomopodrianhaber sido analisiscuencas visuales, encudsospiniou

otros.
Enta1sentidoseopinaquecorresponderia solicaitrmprended lorpresentacideun analisiselas
diferentesuencas visualeslareaafectadaorelproyectoc,omopaso previoladefinicideun plan

deacondicionamien ptoisajistoelpredio. DirectionNacional
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Segiinunadelas encuestas presenta enasl EslA,unporcentaje importanetela poblacdeFray
Bentosrealizactividadeseaerobisrnociclismoenrutas nacionalpri,ncipalmentn eltramoderuta
queuneel Puerto deFrayBentos coe nl Puente Internacional.anincrementd oeltransipesado,

productode la construccibn operacionde la planta, afectara significativnchtesactividades
recreativasaquelasrutasqueseran utilizadaparaaccedear la planta carecdevias peatonal es
sendas parabicicletas.

Elconflicta dusodelasviasdecomunicacio nroximaasFrayBentos planteadenel parrafanterior,
segurarnentimplicariun aumento en la probabilidade ocurrencia deccidentesde transitoque
involucrenpeatones yciclista. oresa razop,araminimizlr probabilideaccidentess,eentiende
necesarialaconstruccidne sendapsarapeatonesy ciclistasostramos dreuta mas utilizaposrla

poblaciodneFrayBentos.

.' 6.10 Riesgoy saccidentes

Laidentificatde riesgoesimpactos potencialesapccridentsresentadean elEsIAesmuy liviana.
Preocupa especialrnelntusenciadeconsideraciodeeventualeasccidentes enltransportfluvial y
delanalisdesus efectos sobeaguaque OSEutilizen sutomadeFrayBentos,

Seentiendequeestos aspectos deberan conside deanrodelosplanesdeprevencibdne accidentes,
queBOTNIA debiera presentar,incluylapropuestdaeaccionesemitigacion compensacion.

Dadalarnagnitudelaafectacibqnuepodriangeneralrosaccidentesneltransportluvil eproductos
quimicoss,econsideaueDINAMA nodebiera autorizaliniciodelasobrasdelroyecto hastuesean
satisfechas toassinquietudesacerdcalas consecuencqiuepodrian generar tales situaciones.

6.11 Otrasconsideraciones

Acontinuaciosepresenta una linataxativdepotencialeis pactqsuenohan sido contemplap dors
elEslApresentadO quehansidoconsiderado sinelenfoque ambiental adecu Cadbo.mencionar que
muchos dleosimpactos mencionado en la listaquesepresenta continuacioresultadecompleja
cuantificacion.

Afectacionlturismenlazonadeinfluencia del proyecto.
Afectacionde la faunade peces(especies de impo+tancicaornercial especiescriticamente
amenazadap s)rlaeliminacineareasde desovdeondese construielpuerto.

Posibilidade acurnulaciomedianoy largo plaofecontaminanteenlos sedimentyolabiotadel
rio.
Afectacibnelafauna silvestre (terrestreicap)orla emisione ruidgeneradoe sn lafasede
construccioynoperacionelaplanta porlasactividaddsetransporecuaticyterrestren elarea

deinfluencia.
Posibilidade introduccibne especiesexoticas invasoraatravésdel aguade !astrede las
embarcacione trsansoceanicquetranspoflaranla pulpaproduciday que traeran materiay les
sustancias quimicparalaconstrucciyoperaciodnelaplanta. Direccion Nacional
deMedio Ambiente

Afectaciodela biotasilvest(faunay flora)y lossuelosporlas emisigaseosa s elaplanta
(oloressustancias quimicas).

lmpactossobreel areadeproyectoy suentornomas inmediatpor,oducidporla presencde un
numero muysignificatdetrabajadores durantasedeconstruccion.
lmpactosgeneradopsoreleventual derraeeelrioUruguay dceompuestos contaminantesausa
deaccidenteesneltransporeenlasactividadedse carydescarga eenlpuerto.

Envirtud dela ausencide medidasdernitigacionara unconjuntdepotenciales impactos so elre
ambiente, particularrnente elmredio biotioe, considerpertinente plantelrrequisde una
medida decornpensacion glocbal opodriaserel estableciiniteunareadeconservacion.En ta1
sentidsesugiere que seencorniendeparloponeneelproyectolagestiodeunareadeconservacion

paraserincluidadentrodSeilsteaacionadleAreasProtegidaE.saareadeberiestarsituadafuera del
areadeinfluenciaelas emisionedelproyecto, incluir areas natdescaracteristisemejanteas
lasafectadasorelproyecto(sectoreitoralcon areasdeplayay!obarrancasb,osquesh,umedaleys
desembocadurd aescursode agua).

Seresalta quelaumento delapoblacibynactividad econbmica asocaidimplantaciodelproyecto,
sinperjuicidelasaccionesqueal respectoBOTNIA pudiera llevarcabo, implicaanecesidadde
significativas inversiones eenaereas dernantenimientoefuerzdeserviciopublicos, como ser
transportecomunicacione se,rvicios saniies,uridyotros.

Seenfatizalanecesidadedesarrollcron especatlencioactividadsemonitoredoelproyectydesu
entorno, dadalsmagnitudyelprofongadpoerioddeoperaciodnelproyectylanecesidad degenerar
conocimiento acerdcalosefectr~seestetipode proyectos soberl ambienty lasociedadE. stas

actividadesemonitoreo tendrconmoobjetivladeteccioen forma tempradnaposibleafectaciones
no previstas vinculadas coel funcionamientoel proyecto, dformaque sepuedan adoptar
oportunamente medid dams itigacionmpensacio noconsideradaenelpresenteanalisis.

7 Audiencia ~ublicay manifiesto

Como yafueexpuestoel21dediciembre d2e004serealizo AudienciPaublicrelatiaesteproyecto
enla ciudadeFfayBentos.

Comoapretado resumen dleas principales preocupacioneesurgieron en ocasionla Audiencia
Publicasecitan:

- manipulaciondproductosquimic enlaplantyenelpuerto
- generaciode dioxinas, furanlu,viaaciday otros compuestos policloradoalta toxiciOd
afectacibnalmbiente (cumpli.neeloonvenidoeEstocolmo)
- emisiones atmosférdielsplant(ololluviacida, dioxiet,.)

- emisiones electromagné yicastrostkticas
- descargaliquidaal rio(calidadalguaenlatomadeOSE,aporte de nutriente, etalpesados,
presenciaecontaminantesençeneral) DirectionNacional
de Medio Ambiente

cambiodel usodel sue10 en lazonadonde se asentarila planta (afectacanespeciesy a
ecosistemasterrestres)
afectacioal ecosistemacuatico potrsactividadesedragadon , avegacioy usodel riocomo

receptoredescargas liquidas
afectacionlacalidadevidade lapoblacibnorlapresencia oloreyruidos
afectacionlasaludhumana po erlvertdediversas sustanciasquimicas
afectacionlaactividauristicadelntorno
afectacioneltransienlas rutselentorno poerltrafico indporla planta

impactodselnuevo puerto taetolaetapadeconstrucciocomoenladeoperacion po elaumento
detraficdebarcazasybarcos poerl rio
impact0de las instalacioeseserianconstruidas paerl alojamienoe losobreros empleados
durantelafasedeconstruccion

necesidadde manode obra del proyecto (origen,capacitacioy gradode especializacion,
procedimiendte seleccidepersonalycumplimiendtelalegislacion laboral)
destin0delosresiduos solidos producpiorla activic(Cescartdeechips, residuos peligrosos,
aserrin,tc.)
disponibilide madere a, istenaeforestacionducidayriesgoqueellopodriimplicar
ocurrencia deteccionde escapes i,cendiou otrosaccidente s contingenciasroductode la

operacionelaplantaydeltransporte terretrluvial
evaluacion conjundtalosimpactosde tasdos empresa papeleraquese instalariaen el Rio
Uruguayycomoderimita esponsabilidadesentrea enleloseventualempactoq suesurgieran
capacidadde DINAMA (economica, dpeersonal tecnolbgicp}aradesarrollar las actividdes

controleemisiones dleempresa
comosevaacontrolaq ruelaemprescaumplacos nuspromesasdelEslA
participacion conjnelasociedadd,elEstadoyde la empres(aayvarias propuestas diferentes
integracioe)nlasactividadesecontrol, seguirnientonitoreb,rindando informacion entendible
paraeclornun deg ente

Estas inquietudes fuetodnasy cadaunaconsideradas e el procesode evaluacion realizador
DINAMA.

Duranteelperiodde puestdaemanifiestoelIAR,yluegoderealizadaAudienciaPublica,e recibieron
unadeclaraciopnublidelaAsociacion d eaestrodseRioNegrou, ndocumentdoelGrupo Guayuby ira
una soliciddeinformacidnepartedeOSE.

Enladeclaracion publdiealaAsociacioneMaestrodseRioNegroc ,on fech23dediciembrdee 2004,
semanifiestareocupaciopnorlaampliacionelareadepiantacioneeucaliptol,especializacdnelos
puestosde trabajoa generar,la posibilidde aumentode ciertas enfermedadle as,pérdidde
biodiversidadisponibiliddeaguassubterraneas.

Eldocumentd oelGrupoGuayubira titulazObservacioneI saRl ",confecha30dediciembrde 2004,
hacereferencia a laersiodelIAR quefuera distribuiporel emprendedo ern la AudienPublica

(identificcomo document0C-foja3729).LosplanteosuerealizGuayubirsaecentran en variemas
y en generalcuestionala faltade informacion aporladarel emprendede or el citadoIAR.Las DireccionNacional
deMedio Ambiente

preocupaciones principales se relacionlncbocaciodetomas de agup aarariego,conel impacto
sobrelos sedimentos dril,lacodademonteindigena y eslurgimienoenuevasareasdeforestaci6n

inducida polra presencdelemprendiiniento. Culmcion unpetitorio l ueadhieren las siguientes
organizaciones:OVITDES, ASODERNG , rupoEcologicdeYoung,GrupoNandubay y ForoEcologista
deParana.

DINAMA haanalizado las observacionespresentadarsbens documentoes,tando los resultdesa
evaluacionealizadincorporadoseesteiniormfinal.

La solicitudde informacdenpartedeOSE, confecha271121200r4 e,fierea aspectos vinculosla
descargadeefluenteenelrioaguasarribadelatomadeOSE(exp200411400111116 A3en.diendodar
respuestaa lamisrna,el25i0110sernantuvounareuniondeintercarnbiontretécnicodeOSE(Ham,
Blancoy Brunetto) losmiembrosdelaDElA asignadosalanalisis dlroyecto, donDeINAMA informo
acercadealgunas cuestiones incluidaelEsIAperonodetalladasenel Informe AmbientRal sumen.
OSEmanifest6 su preocupaciopnoraquellosinciden:es en operativa normal lafuturaplantaque

pudieranalterar la caldelaguabrctaqueseutilizapara abastecirnidtoFray BentosSe concluyo
en intercambiaainforrnacion dispcneismbzs instit~cioneelativaalemprendimiento alareade
ubicacioeinfluencia. omocorolarseinforrnaOSErespect0 delos parametrodevertiddelefluente,
los valorededilucion esperadenla zona dondseeubicala torndeOSEy cuales son los productos
quimicosque setransportnorviafluvial.

8 Conclusiones v recomendaciones

Delanalisisdel proyectode la plantadecelulosay estructuras asocasse encontraron impactos
residualesegativoqueIohaganinadmisiblee,nelentendideque losimpactosquesegeneren pueden
serprevenidos, rnitigadosmpensado ssilasactividades se reasegiinIoplanteadyse toman los
recaudospertinentes.

En ta1sentidocobraespecial relevaliacciondeseguirnientoontrol elas actividaqsuerealizarb
el proponente delarespuesta derl edio anteastalacion del proyeSe.entiendqueestaesuna

tareadegranmagnitudq ,uedeberia llevarcabo el stado en estrecha colaboraciolaoornunidad
localcon lospropioproponentedselproyecto.
En el EslAy su evaluaciosne manejo muchia nformaciode diversa calidad, analizando todas las

emisionesquetendria el royectol,apresefisica dl ismoysus efectos. Hucertascarenciasnia
evaluacioneaigunos impactos.uesedebni,r~a:
- faltade informacion detaldaalgunaspartesdelproyecto, en general debaidamagnituddel

- misrno
dificulparaprofundizaernalgunos aspectos
- inexistenciaclonocimientocientifico necparoestimar lgunos efectos.

A pesarde ello,se tienela conviccde quelostemas que nofueron profundamente analiza noos
revestiranimpactosno mitigableO no compensaolesE.n cuantoa aquellos temaesn que no hayDINAMA

DireccibnNacionai
deMedio Ambiente

conocimienctientifisuficieneconcret0quepudierarefutar lsfirmacionequehacelaempresa en
cuantoalainocuidad del efedctsus ernisionse,optapor apostaarlmonitoroontinu0 exhaustivo

detodoslosparametrosybioindicadoresnecesarios.
Asi, la estrategde monitoreaoajustarsecon posterioridad laresoiucioministerialebera ser
cuidadosamente planificDadel. ismo modolosplanes de mitigacc io, pensacioyncontingencias

seran objetoeun analisisrofundoenfunciondeldetallec'eproyectoquesedebera llegar en esas
instancias.

Conbaseenel analisis delEsIAy de la informacionornplenentariaresentadoy en la evaluacion
exhaustiva realizadoarestegrupo de trabajo, se sugiororgarla Autorizacion Ambiental Previa
solicitapara estproyectoS.esugierasimisms oeimponga una se driecondiciones adicionalss
acciones ya compromea ttravédselos documentos presentpaodlsempresa q,ueacontinuaciose
detallan:

1. BOTNlA S.A.Y BOTNIA FrayBentosS.A.seranresponsables deadlecuada gestion ambie detlal
proyecten todassus etapa(construccion, operay mantenimieny tabandono s)in perjuicio de
quienejecute lastareas.

2. Se dejaexpresa constanqcieestaautorizaciocomprendeexclusivamen alaconstruccion, esta

enmarcha y operaciode una plantadeproducciodnecelulosay una terminaplortuar,on sus
correspondientesinfraestruaturiaresd,entrdeuna zonfrancaprivada. ualquiortroproyecto
a instalarse dentre dichazona franca debecro antarcon la autorizacion ambien palvia
, correspondiente.

3. Sinperjuicidelasrestantes condicionqueseestablecee nneste listade,l emprendedor deber6

operadeacuerdo aIo estiputaenlatotalidadelosdocumento presentadoysdeacuerdoaIo que
establezcaportunamen DtINAMAcuando lainformacienntre elseacontradictoria.

4. LaAutorizacion AmbiePntrelvmantendrsauvigenciasiemprequelostrabajodeconstruccibsne
iniciantesdelos 24meses contados desdlenotificatdelaResolucioMninisterialy la pusta
operaciotenga lugar dendrolos48mesescontadodsesde eil icdelaconstruccion.

5. Antesdeliniciodela operaciynen funcioneltiempoquehabrhtranscurridsedeberapresentar
unaactualizaciondesltudio mpactoambiental.

6. Elemprendedo dreberdasegurarn todomoment0 ellibrey facil acceoe losfuncionariose
DINAMA a toda lzonadondeseejecutaran lostrabajos. simismdebera teneardisposiciode
DINAMA unaernbarcacio adecuada parraalizar inspeccionesestreoesnlazonadelproyectoy

susadyacencias.

7. Se deberapresentar, paruaprobaciopnorDINAMA antesdel inidelaetapadeconstruccibn u,n
Plande GestionAmbienta(lPGA)de la fasede construccion. Es plandebera establecer los DireccionNacional
deMedio Ambiente

procedimientos relativoos cuidados ambientales dur antonstrucci&n incluirplanesde
mitigaciod,eprevencione riesgos,centingenciysdeauditorismbientalede dichetapa.

8. ElPGAde la fasd eeconstrucciodnebercomprende nrosolo aquellas actividadesqerealicen
dentrodelpredio,inotambién aquellas otras vinalproyectquese realiceueradelprediode
BOTNIA.

9. Sedeberanotificar DINAMA acercadeliniciode las obry presentar informes semest reles
avance delasmismasdurantelaetapdeconstruccion.

10.Sedebera presentp ar,rasuaprobacionorDINAMA antesdeliniciodelafase de construccunn,
PlandeGestion Ambienta dlelaoperaciodetodoelproyecto(plantdeproducciodnecelulosay
terminaplortuari)uedeberinclucorrio minimo:

Plandeimplementacidoenmedidadsemitigaciycompensacion
Plandemonitoreoyseguimiento
Plandecontingencias
Plandeabandono
Plandegestiondelprediooafectado directamepotrlaplanta

Plande prevenciondeaccidentes (qeledeberaincluirel plande prevencine incendios
aprobadopor lDireccionNaciodnaBl omberos)

11.Elplandeimplementacio demedidas dmeitigacioncompensacioa n,ernasdereferia aquellas
medidas ya planteadaselestudideimpact0ambientadl,ebera definir tamiedidacsoncretas
para limpactos producids~breelmeaioantropico eo querespecta a: rupr,senciaeolores

molestos,fectacion dasactividadeuristica, pesqueraecreatidelazonainmediata a Fray
Bentos.

12.El plande monitoreoy seguimientoeberaindicarlos parametrque se mediranl, frecuencia,
localizaciy metodologia del muestreo la tévnicanalitica autilizar.Estosdatosdeberan
acompafiarseelosdatosdeproducciodnelaplantaydeoperativadelpuertoydelas condiciones

meteorologicahidrologicasistcntesntazonaalmomentd 0elrnuestreo.

13. tas actividadsemonitoreo establecidasel plandemonitoreoseguimientaoprobadodeberan
comenza cronplazo suficicemopara disponeralmenos unafiodemedidas previaliniciodla
etapadeconstruccionE. steplan debera incorormrominimoelseguimientdoe:ernisionsla
atmosfery calidadde aireen el entorno; emisionliqsuidasy calidadde aguasuperficyl

subterranea; sedimentosrideUl rugua; iotaacuaticy terrestre; ruoa;racteristicas fisico-
quimicadelsue10dentrodelprediy enelareadeinfluenca;ctividades antropicas, variables socio-
demograficasdyemandd aeserviciosnlaciudadeFray Bentos.

14.Lainformacion meteoroloa gicilizparael plandeseguimientoeberaprovenireunaestacibn
ubicadenlasinmediacionedelaplanta,onregistrdealmenos lossiguientsarametros: presion,
temperatura, humedad, insolacion, pluviornetria,edrtcciinadel viento.Dichaestacion Direction Nacional
deMedio Ambiente

debera disponderregistralmenos desdu en afioantesdeliniciodelaoperacdelaplantay
durantese tiempsedebera investigar particullaentiuaciyelcomportamien dolaCapade -

inversioérmica.

15.Elplandecontingenciasdebera definir tmlbinjuntdeoperacionequeseIlevarAncab0 para
atendelroscasoenquesesuperen losestandareseemisioO inmision.

16.Lascintatransportadoraseconduzcan astillas deberan ser en todos los casos cubiertas.

17.Elproponente debera integrar,anlnsicio laoperacibu,nagarantipor posibles afectaciones

al ambienteuyornontosedeterminara unvez que speresentel PlandeGestion Ambiend tel
operacibnelproyecto.

18.Se deberapresentar,arasuaprobacibn orlNAMAaniesdelinicdelaoperaciodnelproyectu,n
plan dacondicionamientopaisajistico del preminiaiaa: afectacinaisajisiaerivadde
lasobrasconsiderandodiferentescuevicasles.

19.Ambasempresas (BOTN SIA.y BOTNlA FrayBentosS.A.)deberaparticiparelacomisionque
conformeDINAMA p,residiporestaSecretardeEstado y aserintegrada por otros organismos
estataley por actorse la comunidaco,nelobjetidedarseguimientaol desempeiio ambiental
delproyecto. enseambitolasempresas deberan faceilarcesa lainformacion qlecomision

entiendrelevanteecabar.

20.Losestandaredse ernisintmosférisonlosrecomendado porelGESTA AIRE,que seindicaa
continuacion:

- ‘iarametro Equipo :Concentracio(mglNm3)$

MPio 150
Dioxiddeazufre(SOe) 1 500

6xidosdenitrogenocomoNon) 300

H2S Calderderecuperacion 7.5

Horno de cal 15

TRS (comoHzS) Calderaerecuperacion 1O
Horno de cal 20DINAMA
Direccion Nacional

de Medio Ambiente

Los valores instantadoesconcentracide esta tabla estreferidosal 6% en oxigeno,
considerando monitoeotinu, nopodran superarse dmntsdel10%deltiempdeoperacibn
delequipo correspondiente.

Conrelacion laemisia la atmosfdedioxinyfuranos noepodrasuperarlvalorde16mg
eqtlafio,valorpreporel NIPCapituloUrugu-Conveniode Estocolmo sobre Contaminantes
Organicos Persist-paralaoperacinelapiantdeproduccinecelulosa.

21.La operacion del prnotoeberocasionavrafodeinrnisifuerdelpredi, araeSa, Na,
CO, MPT y MPIO,quesuperen loesstandarrecomendadopsorel GESTAAIRE,ta1comose
consignannelsiguiente cuadro.

Contaminante Periodo yg1 Nm3 Formade .; Metodologia Frecuenciae
de monitoreo excedencia
muestreo *** permitida

24h l 125(*) Cy SC Fluorescencia Perceniil(")
24 h 365(') CySC FluorescenciaV Nomas deuna
SOz vezalafio

Anual 1 60s) C ySC ! FluorescenciaV
Hz02
1h 320 C 1Quimiluminiscencia
NO2 i I
r Anual I 75('1 I C IQuimiiurninixenIia/I
Ih 1 30000 / C AbsorcinR

CO 8h 10000(*) C AbsorciIR
moviles

24h 240(*) MAV Gravimétrica No mas dena
MPT vezalafio
AnuaI 75(*) MAV Gravimétrica

24h 150r) C Atenuacione Nomas deuna
radiacion vezalaiio
MPio Anual C Atenuacione
50(*}
radiaci6n

(*)Serefiermediasaritméticas.
('*)El9Y.detasmedidano debsupererlvalorde125pgim3
y* }= ContinuSC=Sumicontinu MAV = MuestreaddeAltoVolumen DINAMA

DireccianNacional
deMedioAmbiente

Losvaloredeinmisibne1n0minutasdeTRSmedidoc somoH2S producidos plarplantade celulosa
delemprendedo nrodeberasuperaer lvalorde.7pg/Nrn 3onunafrecuencirnayora laquese

indien lasiguientabla:

22,Elefluentadescargar eelRioUruguadyeberacumplironlosestandareseverîido indicaosel
articulo1 numera2l del decreo53,179P.araaquelloparametros nestablecidosn ei citado

decretolasconcentracionmsaximasadmisibledevertido seralasquese detallanen la tabla
siguiente.

23.La operacion dplroyecnodeberaocasionare,nningupuntodelacostasituadoaguasabajodel
..
emisaridedescarganienla tomadeagua brutaeOSE,valores superiorslosestablecidosnla
siguienttabla palosparametros celidadeaguaalliiistados.DINAMA

Direccion Nacional
deMedio Ambiente

5Parirnetro

DBOs 5000
Amoniac(oN) 20

Nitrat{N) 10000
F6sfortotal 25

Aceites Ausentes
Detergente 500(LAS)

Flotantes Ausentes
Cloratos 20

Sustancias Fenolicas 0.5
Esteroles 10

Cianuro 5
Se 10

Fe 300
Hg 0.2

As 5
Cd 1

Cu 20
Cr 50

Ni 20
Pb 30

Zn 30

Paraelcas0queladescargdaeefluentesel proyecto ocasione vallsenrarnetrdsecalidad
deagua superiores asindicadosatablaprecedente,lernprendedor Unicamentri ontinuar

con elvertisiretiradelcuerpo receptocantidaequivalenelincremento, por sblealor
rnAxirnodmisible el rarnetro,ueasionladescargaueéI realiza.

24. Elproyectdeplantadecelulosa debera ajusasequeestablecen lBsAT,segun consan el
documento E:uropean Commiss -lntegratePollution PreventioCnontrol(IPPC)Reference
DocumenotnBest Available TechnithePulpand Papelrdust-Decembe 2r001.

25.Elrellendeseguridadlaplantdetratamienoeefluenteseriparausoexclusiveelos residuos
solidosy liquidgeneradosorel proyecto, que incuyplantade produccne celulosy la

terminalortuaria.DINAMA

DireccionNacional
de MedioAmbiente

26.EnIoquerefiereal manejdoelos residusolidogenerados pe olrproyecto se debera cucpnliIro
establecido elnpropuesta técnica p lareglamentacio(PTR)relativaa laGestionIntegral e
Residuos Solidos Industriales apr poradaOTAMA E.nparticulre debera presentapa,rasu

aprobacion pDorINAMA prev aiiniciodelaoperacionelproyectu,n PladeGestion deResiduos
SblidostacomoIoestableclacitadaPTR.

27,No se admitlalocalizacidn propuepataelrellendeseguridad soblrecanada delosPerrosE. n
ta1sentidose deberapresentarp,arasu aprobacionporDINAMA previoal iniciode la fasede
construccioenl,proyecojecutioel relleoeseguridaednuna nueva localizacion ddenlrredio

que resulte admisiEbec.as0 dque sedispongann rellendeseguridad residucategori1éstos
deberan disponee rncelda separaddadonde sedispongaontros residuoslidos.

28.Como medidadecompensacio global eunconjuntdeimpactos ambienta sesreelmediofisico y
biologidedificilcuantificacion aninformacion técnactualmentdeisponible,l ernprendedor
debera proponuenrareadeconservacioanserintegradaalsistema naciondelareas protegidas

queposteriormengtestionarD.ichaareaeconservacion debera ubicarse deleraainmediataal
predioy su correspondienplande manejodeberaseraprobado previamentpeor DINAMAE . l
comienzdoelagestiodebera precedeirnicldelaoperativa industrial.

29.Previoalinicio de aperacidnelaplantasedeberh sometear aprobacione DINAMu Anproyecto
para ladeterminaciodne lospuntos negros (lugadresde se concentrla mayorcantidad de

atropellamientoe fauna), enlos tramosde las rutasdondeel transito vehicular se vera
significativamenecrementado p orpresenciafisica delernprendimienton. funciode los
resultadosde este proyecq tu,e el emprendedoirmplementara, DlNAMA podra le axigir
implementacidonmedidaa sdicionaldemitigacion,

30.Previoa la puesta enoperacion d e plantay parareduciet riesgodeaccidentes derivado del

incrementdoetransitvehicularnel entornoa laciudaddeFray Bentoe sl,emprendedodebera
construir uciclovparalelalrarnal qeomunicalnaruta2conelPuertodela ciudad.

31.Durantelafasede construccibnn arqueologo debseraervistrdaslasexcavacione asrealizarse
enelpredioa, findepoder efectalrrescadelosmaterialesevalorpatrimonial que se encuentren
en ellasEldestin0de losmateria@-?&çatados, cs oordinadcoon laComisiondelPatrimonio

A l-gVil Claudia~e*uat BOTNIA - lNFORM FINAL

ANEXO 1
INFORMS EOBRE EMISIONEA SLAGUA

1- RESUMED NEEMISIONES

Lasiguienttablacompillainformacion presenteanelEsIAen latabla4-22(foja16salvo
indicacioncontraria.

NOTAS ALATABLA
(1) Datosdetabl4-22(fo168)salvo indicacion contraria.
(2) Datobibliograficocsitadosenfoja509,elmaximode rl ngo"norm*0- 160p&. Enfoja
2254semencionaunrango "excepcioal"7- 500pgiL.
(3) Datobibliograficocsienfojas509y510.
(4) De10sdatospresentadsnfoja2254setomaelvalor"excepcioi"000pg/L.Semenciona

tambiéunvalor"normade1000pg/L.Enlosdatos bibliograficosdoainmisioenfoja508,
semenciona15-20pg!Lcomorangocritico.
(5) Siseutilizaeflactordedi6200citadoenfoja510,puedecalcullaconcentracionde
metaleenelefluenapartirdelatab6-9(fo511).
(6) Valorespresentaenfoja3811dondetambiesecitalatabla6-9(foj1sy3036cornofuente
del calcu,unqunoladilucion consideDae.acueralos dato,uedeinfenrseuna dilucion BOTNI A INFORM FINAL

3100 ,n estecasm0enosonservadora qtupfanteaenfoja510Sinembargo e,lvalor
informadparaZnnomantienlerelacibnon los valdeelosotrmetales presentaenosa
citadtabla.
(7)Valoresnrojosuperan lrshxirndelDecreto531 p79rdesagüe dsirecscursodeagua.
Valoreesnazulsonlos presenteonsoj3811.
(8)Valores calculados o se inina(5p,arauncaudadleefluenee25 rn31A(ftj123)y1
rnillADtfa(foj112).
(9)Cabe mencioq naerlaplantratasuspropios efluesensitarys, lantlaalternadae
tratar elflueeelaciudad de Frayntosfoja68)Enfoja3811seafirmquelosCFse
destruyen totalmente tantamlietiologioelaplantdetratamienteefiuentes.
(10) lnformanvaloanalitiodiciembre20d03).13rngldeAOX enelagua potabdelaredde

distribucdneFray Bentooja571y 1934).
(11)Seindicbhicament2e-clorosiringaldsd0i,datobibliograficoscitafsjen07,

Luego deplrocesodeajustedelmodelod,elpunto ddescargayde la presentacionde
resultados, proceso regisrndeoldocument0 "Resum denl flujoinformacion enreinama

y Botnia",e puedenresumilrosresultadsnlastablas que se presentcontinuacioy,
formular lasbservacionqsuesedetallan.

2.1 -ModeloEstacionario

Factoresde diluconnpuntos costeroa,bla.3(foja261)
LosPerr1Yaguare(Ubia OSE 1HornosElRavi[F.BentLasCana1GualeguacIlrauzal
1

2.2-Modelodinbmico

Los resultadosde frecuenciusmuladapsresentadosnlatabla3.8(foja2622)pueden

resumirsen lasiguientabla,queconsiderelescenario ocurrdoenerode 2000 (caudaQl
= 727m3/sc)omo excepcionalme enxgente.

Siseconsideraesteescenario (caudQal 727m3tsc)ornolasituacimasdesfavorable
posible,uedeafirmarsquelas dilucionque seindicaparael100% deltiemposon portanto
lasrninimaposibles: BOTNIA-INFORMF EINAL

LosPerr(YaguareUbici 1OSE Homos 1ElRaviF.BentoLasatiaGualquaycI.Sfiuael
Tiempo Dilucminima,uesesuperael%detiernpoind,araQz727m31s
(%)
1O0 500 1 1000 1 750 1 750 [ 600 [ 1500 11500 1 1500 1 10000 1 3000
90 600 1 1500 1 750 1 1000 1 750 1 1500 11500 1 1500 1 10000 1 3000

Lainformacionsob lrcalidadeaguadelrioUrugua ylaquepudoaccedee rlequipo técnico
detrabajdela DElA noestuvoa la altdelos requerimientosbas dielsroyecto. La
DINAMA nocuentaconinformacionsistematizadas ocbrlidaddalguadelrioUruguayy,a
lafechal,aDElAnohapodido accedear la qpresumiblemen dsponeCARU apesad r las

gestiones realizadaseloruipo técnipoo,rIoquenofue posibleestablecrrngode
valoreparalos diferentparametroquepudieran configulaaineade baseA.faltade
informaciondrnejocalidad,etoman los analisis puntuales presenardlemprendedor
en elEsIA.

Teniendo presen ettarestriccip,uede estimaraconcentraciodecontaminanteesnel
puntomassensible (torneaOSEy) enelpuntomascomprometid (oesembocadu drala
canada Los Perrop)aralascondicionmsasdesfavorables: BOTNI AINFORMF EINAL

NOTAS A LATABLA
(1)Enloscasosdeinformacicnntradictrante laparentnconsistencialosdatos presentados
enla filtiaspuestalacorrespondientlicideinforrnacion comptemesnario,pla
posiciononservadodaconsiderelmayordelosvalores informados.strolumnas,e
aplican msismansotaqueseindicannlacorrespondiente ablaunto.3.1

(2) Afalde informacdnemejor calisetomael mayovraldelrango presentadelpor
emprended eonrelEsparalatomadeOSE.Enetcaso delfeno,lvalor indicadlimitde
detecciondmelétodo (Id).

(3) FuenteD:ecreo53/7 9Comision AdministrdderaioUrugua"Digesto sobre usoriodel
U~guay "Paysand -Umgua y984Cuandd oifiers,e considevellmas exigentLos
datos correspondiealtscreto5317seidentifican*)Los estandares que unicarnente
figuraenelEslAse indiconr) asaber: stero(foj5091Clorofenoefoj507)Clorato
{foja54)Excepcio(neselvalodeFenolesp,arelquesetomaelestanddreOSEparaagua
bruta.

Seindicbasicamente 2-clorosiringafdehido, biuiogrtfcoscitadosa 507.
(4) Seindicbasicamen2eclorosiringaldsdgoi,ndabibliograficoscidofsj507.

3 -OBSERVACIONES

Elemprendedor rnantieneconclusioneselprimer modelresentad orechazadopor
laDINAMA s)i,naclarar que estas conclusiones continuan sienlldasmpoosde
ubicacioytipodedifusor que surgionlaaplicacinel otrmodelo.

Losparametroseleccionadosnel EslA parealizarlmonitoreodel eflueqeese
descargal rio(tabla1foja629)comprenden soulnodelosestandaresdel Decreto
253/7 P9otal. Adicionalmente, propone monitraairendo que estimanuoehabra
emisiondesulfur(foj381l), por Ioque tampoco este parapetria utilizarsepara

comparacronelestandar. seindican medidasadoptacruandosesuperenlos limites
establecidos.

Sibienlacalidaddlainformacibndisponiblpermiteextracernclusionesconsistentes
sobrelosvaloredeconcentracionesperaednoos puntosseleccionados, la aproximacion
realizadaparaTomade OSEmuestraque elincremento relatvousadopor el efluente
es menor al%,salvoparaZn (5.%2),Hg(5%),P (6.%6)AOX (20 0 ),Namoniacal(4

%),DBOs (5%)y DQO (151%),partiendelincrementdoe inmisinalculadporla
simulacionhidrodinilencrégimenestacionapriraEnerode2000(72 m73lsf,recuencia
de ocurrenciaanurnlenr l0%).

DlOXlNAS Y FURANOS
Segunel InstrumentalNomializeldoorado pelPNUMA 1,lasdioxiny furanonoson

detectablesnlosefluentes resultantdseplantasdratamientoeemprendimientoscon
procesosdbelanqueoECF OTCF.

'Programdae ls aciones Uniparel Medio Ambie-Qtuhims; InstrumenNtlmalizadpara
laIdentificatCuantificaionLiberacioeesDioxinsFurano(Toolkit)Mayo de003p.140,
144-145. BOTNIA-INFORME FINAL

Por estrazonl,aproyeccineemisiones ddioxinayfuranosaagua que realialNI P
CapitulUruguay2 parael sectrapeleroeresumeen elsiguieneuadro:

Estimacianfuturo

ElEslAunicamenteconsid(eyraescarta) formacinedioxinaysfuranos enlprocesde

blanqueoS.inembargod,ebeconsiderarslesquesegeneranelnosprocesodsecombustion,
partedeloscuales son emitidaireconlos gasesmaterial particueroitidparte
reintroducidoelproceso(yenelproducta)travéselcircuiderecuperacibdequimicosy,
partedispuestoonlosresiduos solidos.
La plantdetratamiento recibetamblixiviaddelreHknoeresiduoss6Iidoporioquela
presenciae dioxinysfuranoenelefluentno solo dependdelprocesdeblanqueo
adoptadoE.nelcaso queste hechnoo hayasidoa consideradoelInstrumental
Normalizady a falde mayo rformacioalrespectos,epuedpresumqiruelaconcentracion

seraIosuficientementebeajellixiviado cparaqueeste aporteeaindetectable.

COPs.(Contaminantes Orghnico Persistentes)
Exceptuand losdioxinasfurano(yaconsiderados),ltaraturaconsult3rafier.
solamentaecornpuestotslescomoelDDTylosPCBsp ,or sextremadarnen btejavelocidad
dedegradacionysuscaracteristidebioacumulacion,previnieunicamenctontra la
utilizacineDDT como agroquimicoloenbosque ycontrlautilizacneequipos eléctricos

conteniendPCBs enlas plantas.Ningudeestos productosmencionaennelEslA ,
tampocoseprevé queseanutilizados.

AOX(CornpuestosOrganicos Halogenados)
La literatconsultadaindicaeenlos sistemadeblanque oCF faformacioneAOX
policlorades- significa4,yquetampoco esposiblestablecernacorrelacionntre los

*Plan NaciodnaIlmplementa{ioPC) apitorugua-yConvendieEstocolmsobre
ContaminanO teganicos Persistentes: Emisiones FinEltaIl;MarzoSetiernbdre
2004(Documen t0edicion)

3Environmental Consideirnteonuland Pap nrdustrWoriBank- Decernb1er80

Europea Cnommissiolntegrated Pollution PvedCtontr(IlPP)eferenceocumenon
BesAt vailaleechniquethn Pulp andpelndust-yDecemb e001-p.35-691509-
htt~://eippcb.irc.es BOTNIA- INFORM FEINAL

niveledeAOX ylatoxicidadelmedl5.Elcontenidosperable AeOXenefluentevsaria
entreOy2Kgit,deacuerdoalosdiferentes tdemadera, secuenc deblanque o
consumo d eioxiddecloro(IPPBAT (3tabla2.5y2.6,p.3-701509L ).aemision declarada
porelemprendede orde0.15kg/ADptara uconsumdoe 24kgC102/AD at,orde coon

establecidoelnsAT.

ESTEROL E SCIDOS RESINOSOS
Semencionauna emis einrégimen dendtolrang20 -160pglL,yen condiciones

excepcionaleentre0y500pglL(foja2254)C. onsiderando el madmlrangoenelpeor
escenarioconsideradonelpuntomascomprometid (oodeloestacionarioLosPerros,
enero200,dilucion 14e)l,verenrégimeinmplicunaportde 1.1pglL,yelexcepcional
3.4pj/L.ElEsIAcitavalores oxicidenelrango 10-50pgRffoja509).

Afaltadeestudiosespecificos sobre los eclesxpositinelabiotaacuatica navalos
efluenteseplantadepulpa kraft, mspactoseben evaluarsertienoeestudios
internacionalrsatizadsobrefauna diferene,ecosistemadiferenycon efluentes que
pueden diferir significatenalaestructuaconcentracide !aespecies activau,nen
plantasueaplicanlmism ecnologiafpeojremplo,eilgnificativamayorconienidoe

resinadelasconiferas respctos eucaliptus). Relativavalidedeestos estudios, se
entiendquelainformacioquepresentalEslA(fojas 561567)resulsuficiente copara
inferir qeoserandetectablesfectadversosnlafauna natidelrioUruguacyomo
consecuencd ieladescarga des efluendsela plane,nlas condiciones establenals
proyectoS.iperjuicdeIoanterior, se entiende imprescindibleimplementardeprograma
monitoredoelosmetabolitqueresulten indicadoenpranodsedisfuncionalidades

biologicaa,sicomo programdesseguimiento levolucionepoblacioneas, boincluidos
enel PladeMonitoreoSeguimiento correspondiente.

FENOLES
ElEsIAestimunaconcentracd iefenoles enlefluendelaplantdetratamientoenoar1

pg/L(foja510),yde fenoles ynoi-cloradse68pg/L enrégimeyn200pg1Len
condiciones excepcionale2(f5a). Todos estos valsanpordebajodelos estandares
devertido establecidosDecret253/79E. nelpeorescenarioconsideadenelpunto
mas comprometid(modelestacionarioLos Perros, e2eo0dilucio148),elverteno
régimeimplica un apore 1.@g/LquesuperaloselestandardseCARU ydelDecreto

25317paracursos deguaClase1.Lamisma consideracienla tomadeOSEindica
incrementosexcepcion aelespg/L.Seguninformacide OSE ,lcontenidoefenolesdel
agua bruta afetspropiedadeorganolépticaslaguapotablporIoquecorresponde
considerlrseventos excepcionaElne.stecaso,srevisibeuesilos valorseinmisibn
de compuestfoenblicsuperan los estanderssblecidporOSE ,uepaalaplantuna
responsabilidaddirecta,

Seentiende imprescindadleptar el estdairnmisionestablecoorOSE,yverificrue
elpunto esté debidamente consideradolade MonitoreySeguimientao,icomoenel
Plan dImplementacidonMedida deMitigaciynCompensacion.

'Bright ,DodM- ScientiicvervofAOX discharLimitandCurreRtegulatorpproaches
RoyalRoad sniversity (VBorC,anada-Augus1999. BOTNI AINFORMF EINAL

CLORATO
Semenciona una emis ennrégimen d1mgh,yunaconcentracionexcepcid onaml giL
(foja2254, semencionalimitedetoxicidparaalgasenelenbrnode15 -20pg/L(fojas
154y508).Enelpeorescenarioonsideradyoenelpuntmascomprometid (oode10

estacionarioLosPerros, enr00,diluci1481 ,lvertido en régimen implica uaporte
6.8pgiL. Si ienlertiexcepcionalsignifica un peore.3j@L,nopareceel mas
indicado para evaluar equossmanifiestanorexposiciondurantperiodos
prolongadoSs.eentiendesuficiente estllcelror presentadopara descargaexcepcional
comolimitedevertidomg/L).

Este puntoedesarrollaelAnexo2 -Eutrofizacion.

AMON~ACO

Seprevé unaemisiode0.8mglldeN amoniacaql,ueenlas condicioesdilucibn mas
exigentesignifiunincrementoe5.4pjilporsobre lwncentracionelrio. Lamayorde
los valorseconcentracideamon iaco eelriopresentadenel EsIexceden loimites
paralos cuatososdefinidsor el igesde CARU, ademas sdpeerarl limdelaclase
menos exigen telDecreto53~79.

METALES
Losmetalesllarnadopesadosi"gresaalprocesfundamentalmec ntmo constituyentes
lamaderaa, excepcionelg,queingrestambiécnomo trazadelhidroxoesodio. staes
launicaquesemencionaelanliteraturaconsul6comofuentdeeingresdemetales
adicionallamaderaS.inembargo, cabeponer qutambiéingresatrazasdemetalecon
larnayoridelos productosimicosde lamateriasrimasque sutilizan para fabricarlos,

aunque nosehan conseguiidentificremencionealCr generado coresiduen laplanta
decloratoyapesardequeseprevé sudisposicinomo residusolid, opuededescartarse
como fuente derdel eflueniquido. ampresaafirm(oemaneraverbealunadelas
reuniones mantenidqus)noseutilizarian elecdesdgenlafabricacinelclorato.
Los valoredeemisiocalculadospartirde losdaosconcentraciinresentadenlatabla
6-9(fojas511y3036)utilizaolfactodediluci6200citadenfoja510,coincidenonlos

presentadosen fo3811,solo iesupone quseconsidereoneste casa una dilde3100.
Aun asisinembargo, el vdleZnnoseajustaa esteilculo.Cabaclarar qeomoel
calculse haceapartirdelincremeoelos valorseinmisiol, opcion mas conservadora
essuponeu rnadilucimayor.
Las BAT7 sefiallossiguientsiveldemetales eenlinflueeOefluente,yauesegun se
indicenelmismo documentnoo, hay reduccionsignifetivalantdetratarniende

plantadepulpablanqueadas:

GlAM Cd Pb Cu Cr Ni 1 Zn
BAT O.1 0.4 1 0.7 0.9 15
Botn(a) 0.08 0.23 0.002 0.76 1.7 1 5

EnvironmenAtglen-lntegrated Pollution Pvedtontr(PPC -Technicaluidancor
thePulpand PapSerctrTechnicaGluidaneoteIPPCS6.0-Versio2,Novemb er00,p.18.
jdem- tabl2.9p.3-872/509 BOTNI A INFORM FEINAL

(a)Adoptando uposicioonservado rs,valorssnloscalculaoslatabl6-9(fo5111,
utilizaelfactdedilucion20(foj510)parauncaudadleefluede25rn3/AD(foj123y 1
milloADti(foj112)excepcion hechaeplar, donseconsidelaconcentracion indecfoja
3811.

Con relatialosniveledeinmisibnseconsideralnsrnetales qhanexcedido
indistintameltsestandaredelDecreto53i79 paraaguas Clase delDigestde CARU a
paraUso1,eneltramo del RiUruguapyroximoa lafutura ubicaon lplanta. guaarriba

delpredio,nyFe(2003, datosB detnia). Fretlpredio, r,Ni,ZnyFe (200d,atde
Botnia). Aguabsajdelpredio,n(period1987-1990, daCtosRU)F,e(2002d,atoCARU) y
Cry Fe(period2001-2003,datO osEyBotnia).

LosvaloresdeconcentracideNipresentadose elnEslAsuperaloslimitestablecidpsara

los4usos definidos elr igesdelaCARU a,sicomoloslimitestablecidparalasClases
2ay2b deDl ecreto53iï9, a nivel ternacional, los nivelesiodelsonsejdoe
MinistroselAmbiente de Cana para lproteccionelavidaacuati(CCME 2003)9.
Endosdelospuntos relevadoe,lZnexcedeademas deloslimitedelaClase1delDecreto
253179 l,s correspondientess clasesa,2by3.ElCrexcede los Iimitse laclases2a,
2b,y3delDecret2o5317y 9los limiselosusos2,3 y4 delDigestdeCARU. ElFesupera

los limitsstablecidparalosuso2,3y4delDigesto deCARU.

Paraelcas0delHg,conlosdatosaportadospe olrEslA, generaosr Botnan2003,nose
pudo detenninsarste rnetal peOanolos estandareslDecreto53R9 ydelDigestode
CARU paraaguas Clas1(mkimo0,0002 rngii. stose debequelasconcentraciones
presentadatsntoaguasarriba, cofentealaplantayaguasabajodelarnismasonen todos

loscasos~0,000m 5 gh.

4 -CONCLUSION YERECOMENDACIONES

Los parametroeslefluente (emision)cucoleos estandareeslDecret253179ynose
presentanobjecioanlssvalores estimadosvdrtienaquellos pararnetrosparqauoesl
Decretnoestablece Iimites.

Con relacialmonitoreoelefluente,lernprendedor proponelizroloalgunodelos
parametrosconsidera porslDecreto53fl9,porIoqueno serposibleverifialr

cumplimiendtelanormativT.ampocoseindicalas medidaaadoptaernel casquese
superelosIimiteestablecidos.entiendequeestas omisiodesberiaestar contempladas
enelPlandeMonitoreoySeguimiento.

Con relacianlainmisibs,eentiendetambiénnqouorrespondaeutorizringivertidque
incrementecualqudieros parametrqosepresentanvalorcrticos,unenloscasosenque
elincrementoes consideprorolemprendedor como snoificativo.

CornisionAdministradRoiadrulguayDigessobreusodelrioUruguayPaysand -Liruguay
1984.
CCME2 . 00Canadia naterualityuidelinesorprotectonaquaticifEnvironme Cntnada.
Publication99. BOTNIA- INFORME FINAL

Sinembargo c,onsideranquelos parhmetro slosquelacalidadelaguaseencuentra
comprornetidnosonespecificoselos efluendeeste proyectsi,oqueporelcontrario
afectarinlvertiddecualquier eflueitdustrOasanitarquese considerara,entiende

quepuede aceptareslvertidpropuestonelproyectsiernprquealmismo tiempse
compense elincrementouesufrirelparametroriticoporsobetvalordelestandar. BOTNIA-INFORM FINAL

ANEXO 2
INFORMS EOBRE EUTROFIZACI~N

1.CONDICION DEELRIOURUGUAY

Deacuerdo al informdelCentro deEstudios Limnolbgicos Apli(',psresentadoorno
anexoenelEstudiodelmpactoAmbientall,salteraciones producidlacornstruccdela
Represade SaltoGrande y los efluentes domesidoustriaquese descargaennambas
margened selrioUruguahancontribuidolarnodificacdelasvariables quimicisi,cys

biologicaA. pesar quelrioposeela capacidadediluirgran pareelassustanciasue
recibporvertimientos, demostrandimpuortante capacidepuradoras, han identificado
diversas problematicasgqeneranimpactoscologicoi, pactos soblesalud humanay
sobre actividaeconomica comoelturisrno.

Losdatosdecalidad dealguapresentadenet EstudidelmpactoAmbientarl, velque la
mayoriadelos parametraosalizadoseencuentran dendtroloslimitesestablecidosor
Decreto253179yelDigestSobre Usos d rolUruguay dlaCARU (Cornisiondministradora
delRioUruguay), paa rguasClaseI (aguabrutadestinadasl abastecimiento publc0
tratamiento convencionSinembargos ,obrela base dla informacion presentadaelen

EstudiodelmpactoAmbientasl,e conclueueexisteciertos parametroueexceden estos
estandares. En algucnososlos valoreegistrados exceden incllsivimites parsos
menos exigentes.

Con relacion a los pariieetosliddelagua mas relevantes dedlpuntodevistadela

eutrofizacion, la TablaI se presentan aquellosehanexcedido indistintame lnte
estandaredselDecret253i79para aguas Cla1sy detDigestdeCARU paraUso1,enel
tramadelrioUruguay proximlafutura ubicaconlaplanta.

TABLA 1.Valorsenutrientes, oxigeno dsBe0o,pHpresentadeoselEslqueexcede los

estandardesl Decr2to31p9arClaslylos estandarelDigestoCARU paraUso1.

I
Amoniaco Max0,02 0,0(30,02-0,04)*40,03-0,04)*30,01-0,05)'
(mgN-NHdI)
Fosforo 0,030,02-0,03}'
(mgPl!) M& 0,025 0,0(30,02-0,05)' (0,04-0,06)*0,l"
0,05'
Oxigenoisuelto 5,0 Min5,O 7,945-10,O)7 ",(45-10,O)"
(mgll)
DBOs MAX5,O Max6,O 4,O1,O-1O)"
(mgll)
PH 6,5-8,5 65-9,O 7,4(6,6-9,0}"7,(6,O-9,O)'"
NOTAS ALATABLA
datoBolni2003.
" datosCARU1987-9190
**datosCARU 2002

CELA.2004.Esludios sobreelfitopfancoentosnerfoUugua:narevisnibliogCaentoe
estudios LirncplicaM.ontevo.p. BOTNIA -INFORME FINAL

Enelcasodelamoniaco por ejernplc, sitodos los resultados presentadeolEstudide

Impact0Ambientalexcedenlilmositedelos4usos definidos peolr igesde CARU . demas,
sehan excedid loslimiteselaclase menos exiged ntlDecreto53i79E. staimpliquebajo
estas condicionsescomprorneteel usodelasaguas no soloparaelabastecimien leagua
potables,inotambien suus0para riegoe,luso recreacionalapreservacio ne laflory la

faunaen general.

2.ANALIS D SLA SITUACIO ANCTUAY LDELOS POTENCIALE EFSECT OE LAPLANTA.

Losprocesod seeutrofizacidnesistemas acuaticos se produce enlaumrentdelaportede
nutrientef,ndamentalmefn deforonitr6gen0, Es udno lodisturbiosemayor importancia
enambientesacuatic denuestropais(2:).

La eutrofiiacig,eneralmentese manifie estna proliferacoancumulaci6dnemicroalgas y
plantas superiores)El gran desarrollemicroalgas provo ucaaseriedeinterferencias en

losusosdelos sistema afectadosf,ndamentalmen cteandosegeneran floracionesealgas
tdxicas como e elcaso demuchas cianobacteriaesncontradaesnel RioUruguay (1)Estas
floraciones constituyen un riesgo sanitcrinpuaraidoresiïistasy,generan importantes
pérdidaseconomicay sa que interfiercon ciertosusosdel aguacomo lasactividades

recreativats,risticasaralapotabilizacion. edecausarmalos olores, sabor desagradable
y cambiosen la coloraciondelagua,Iocualincrernentc aonsiderablemen tscostosde
potabilizacmn5).

La abundanc iefitoplanctenelrioUruguay ,aaumentade on forma constanato largode
24afiosdeestudios. Desde an dteaconstruccib delarepresadeSalto Grands e, vienen
registrando fioracionesianobacterials, cualesan mostrad unincremente onintensidad

y frecuenciaIolargodelosultimoafios(1).

Segun EnvironmeC ntanada$1 ,pesa ruelacalidadelosefluentedselasplantasde pulpay

pape1 hanmejorado sustancialme enntosUltirnos anols,sefectosobrelabiotaacuatica
siguen siend evidentes.xisten variejemploesnlos quelasdescarga dselosefluentede
las plantadse pulpakraftsometida tratamientsoecundarioc,omo esel caso dela planta
proyectada h,an favorecios procesodseeutrofizacienrioscaudalosoCs.omo ejemplos se

pueden menciona rs riosMcKenziye Thompson en EstaU donidoy el RioAthabasca en
Canadad ,onde las plantdaescelulosa han contribuidoeclon-22%delas descarga de
f6sforoy nitrogenof?). En Canada, diversosestudios recientes sobrles cornunidades
bentonicaen rios,hanreveladopatrondeesrespuestalaeutrofizacion, cornsoultadoela

* CondeD8 R.Sommamg1a.99.Areviofthedateoflirnnolonugua.1-31En:Wetzel&. B.Gopa(leds.)
LimnolinydevelocgunirsI.L.NewDehli.
Scasso8 NMazzeo.000.mbienacuiticçrbans..-218.EnA.DorningeR.Ptie(eds. erlrnbiental
delUruguay12000. toral n corndan.tevideo.
Ryding0.8W.Rast. 992.Rcondlelaeutrofionnlapsypantas. iciPidimi, adrid.
GorgJ.?M.PamdiL,.DeLeb, .Brili..Mana D.Conde2.002.Probliclacalidel aganelsistema
degrandes embasriNegro. GXRI(39):51-68.

Environmenanada.003.NatiolssessrnntPulpandPapeEnvironmentifiMonitorigataA Report
Synopss.ational ReseaIre,urlinOn,tzN.WRSl cienicssessRetpot enNç2.2p.
Bothwel.1992.EutrophiifnverbynuîrimstreathraR pulpefflut.atefPollunesearournalf
8anada7(3):447-472.
ChamberP.. A.DalG.Scrimgeo&r M. Bothw.001Nutrieenrichmeotrnorthriveinresponte
pulmil1andmunicipdschargn'sth Arnerican Benthological SoAnetigLaCrossc. isconsin,
USA. BOTNIA -INFORM FEINAL

expositio n efluenteseplantas depulpa, dads ucontenid oe nutrientes materi arganica

19-

Periodos de bajavelocidaddecorriente y altastemperaturas (mayo ar2PC)aumentan las
probabilidade defloracionedsecianobacterias potencialm tenitas(Q,lOEntrelosfactores

masimportanteq suedeterminan las floracio deealgasen el rio Uruguay se destacan
precisamentlaealtatemperatura y lasbajas velocidadesa gela,queenperiodos decaudal
bajono superan los0,018misen elsectordel rio donde se ubicarala planta.A estas
condiciones sesuman elevadas concentracd iennutrienteypoca activida delzooplancton

(1)Estacombinacio dnecaracteristicaqs,epresentaelrioenlaactualidad, resup larIotanto,
favorableparaeldesarrolldoedensas floracionedecianobacterias.

Conrelacion a losnutrientese,laumento desudisponibiiida enSaltoGrande ha contribuido

conel incremente on lafrecliencie intensidaddelasfloracionea slgalesenel rioUruguay
(11,1*Aesta situacio existenteedebeagregaq rue enelfuturoe, lefluendelaplanta Botnia
descargaru antotalde 200toneladas pa otrïodenitrdgenoy20toneladas pa ofriode fosforo,
valoressimilares a los efluentes cloacals ein tratargeneradospor una ciudad de

aproxirnadamente 65.000habitantes.

Las fracciones inorganicadenitrbgeno yfosforodelosefluentes bioldgicame tatados de
unaplantadepulpa ypapels, eencuentrafnacilmente disponibp lasraelcrecimientdoealgas

(13)Testsdelaboratorih oandemostradq oueexisteuna estirnulacicoaraenelcrecimientd oe
las algascon sustancias inorgan diensitrogeny fbsforodisueltas(14)PorIo tanto, estas
fracciones podrifaavorecelor sprocesodseeutrofizacidennlasareasdedescarga proxim aas

laplanta.

Experimentosrealizadopsaramedir elefectdeefluented sepulpakraftsobreelcrecimientd oe
algas dernostrarq onelaconcentracio denitrogeno inorganico disued Ifsponibleparalas

algas(amon jaco- 200pgNII,nitrafo- 50 pg NII)enelefluentes,onsuficientes paarumentar
elcrecimientdoealgasde 0,3 a00,5 d6ivisionesldinveranoa ,h cuando elefluentsediluya
completamene tn el ri(0,5%vlv)(7)Cabernenciona qruelaconcentracio denitrogeno total
en el efluenteBotnia sera8mgll.

Segun elEslA,laproporcibe nntre el taldenitrbgeno fbsforoenelrio Urugua essuperioar
14.Esto sugierq eueelfosforoeselnutrientequelimitaeldesarrolldoelfitoplancton. Diversos

estudios hapnrobadoquelaconcentracio defbsforo necesap raraproduciurnincremente on

Modellin52:87102.resfthlimnologicl ehaviof SalGrande'seservo(Argentins-U~guay.cologicai

'OChorus 1. & 1. Bartram.19Toxiccyanobacterin wateA guideto theipublihelthconsequences,
monitoriand tnünageint. orHealtl~ rsanizat. &FNSpon.416 p.
" Chala,i..L. DLr6n1.ClemcntM.Paradis& E.Brugnol2002.Dinarnicadelaeutrofizacimlbalse
deSaltGrande.Inlorincfinalpesetiein2000- marzo2002SeccioLimnologh, acultdeCiencias,
UniversiddelaHepublic.9p.
j2Kmk C.&t.DeLeon.2002AçociacioesefitoplanenlagosyembalsselUruguaV:alidacioynaplianlao
gestiondesistemasacuat.n:Chalary Fernande(zeds.).Elaguaen Iberia:lalirnnolialagestenn
Sudamé nubl.acCnYTE DVI. provechamiegtistderecurssidries.uenos Aires.
l3PrihM.BA.Langi.000.Theimpaco:fnutrienoifnpandpapemil1fluensneutrophicatreceiving waters.
Proceedinsfthe 4tIntenationcaolnteen ennmnmentil pacof thepulpandpapeindustrTheFinnish
Environment.p.
l4BalodM.,tvPfeife.Puri&aS.Beker2002.Throleofniitrtsnthebehavioirdevelopmnftphytoplankton
cenosesof:Planareservor.eporftLUGI,iga. BOTNIA I-FORM EINAL

labiomasadealgases muy baja(ca.1pg PA).PorIotanto,a pesaruelaconcentraciode
fosforodisuehen efluentes dpeulpa krafts generalmentnferior 0,5 mgll,aun en

condicionese altadilucionl,osincrementse P soluble generadposrestasdescargas
pueden sersuficientes prstimulalra produccinlgal7)Dado que laconcentraciode
f6sforenelefluentdeBotniaserh0,8mgA y,que ldilucion en peridescaudal baj500
m3/s)puedeIlegar a sesrolo28,7,estas condicioesedenresultr n unincrementoel
riesgdeocurrencidefloraciondsealgas eel rioUruguay.

De acuerdo alosresultadodselosmodelos hidrodinamicos presentad elEseudiode
lmpactoAmbientall, plumadelefluente recornatrayectoriauese recuestalaa costa
uruguaya,siendo ésysusplayasasociadap,orIotant, larea directamenteafectadaspor
descargas liquidas.

Para el~Alculoe lasdilucioselefluente,nelmode1e 0stacionaieutilizbcomocaudal

minimo 500m'jls,quecorresponalpromedio mensm uaalsbajo losUltimos0anos. Para
laaplicacion delode10inamico,s valorese caudalesinimos utilizados f854y 727
m31s correspondientessapromedios eenerde1999y2000respectivamenS ti.embargo,
segfindatodelaDireccion Naciodnal idrogra(DNHd )el MinistdeTransportyeObras
Publicas, heanregistraoromediorninimossemanaledsehasta262rn3fs.PorIotanto,aIo
largo del periodouencionamiendolaplantae, smuyprobableue segeneren situaciones

de dilucion menorqeselas estimadasE.stogeneraunasubesti~aci6d ne losimpactos
evaiuadosf,ndamentalmenten Ioquerefierea periodos critDsa.doqueestos caudales
minimosse registrenveranon,omalmenteen enero febrero, cuandlusodelasplayasy
delrioen generals mayolr,s impactos sobls usorsecreativosyristicenlazonade
influencia podrinrmasimportantes qoes previstoelnEstudielmpacto Ambiental.

Ademhss , egUnel Estudiol,a diferende temperatura entel efluent(35-36* y C)a
temperaturdaelaguadelrio,genequelapluma delefluentsufraun fuerte ascesociala
superficie. or Io tanto,en situacionde bajavelocidadl,a plumaquedaen superficie
mezclandos nuypoco con la columnde agua, qIouepodriaacentualros efectselas
descargassobre el sectltrral del E.sta situacpodriagenerar,urante determinados

periodosi,rnpactos marcados fundamentalmentloessbaistasqueutilizan laplayas
ubicadas aguas abdejemisariysobrelatomadeaguadeOSEdelaciudad deFrayBentos.

Porlasrazonesantes expuestase,puedepreverunaumento acortoplazodelriesgode
eutrofiacia escala localansinmediacionesFray Bento fsndamentalmee ntverano.
Amediano ylargoplazol,osposibles efocsumulativoslasdescargas dnutrientes el
rio, proveniedesdiversas furnpo,dricontribuiregativamestebrela calidadalgua

amayoer scala espac(alaalladeFray Bentossus alrededores).

Comose mencionam raasarriba,el contendefosforoy nitrogendel rioUruguay esta
sufriendunincrementconstanteEnlaactualidade,neltramo derilodondeseinstalala
planta, se han registrado vqorsobrepasalnosestandares establecidoselpor creto
253179yelDigestSobreUsos delrioUruguayelaCARU paraaguas Clas1Estos elevados

niveledenutrientesehantraducido frecuentfloraciondealgas.

Con relacibnasintenciondseBotnide tratar sguasservidaseFray Bentoen laplanta
detratamientoelaindustria,se consiquaestamedidanoesoportunpaorvarios motivos.
En primelugar,la alternativa plandiicultaretfuturoseguimientoe los efectsel
efluente dlaplantadadoquelos Iiquidos delocesoindustrse mezclarianonlosdel BOTNI AINFORM FINAL

saneamiend teFray BentoFs.orotra parte, esta alternativa unaarmentoafinmayor
denutrientesguasarribadeFrayBentos y dela tomadeaguade OSE, con relacibn las
cargas ya estirnadas para el ef deelnplanta.La ciudadde FrayBentostieneen la
actualidad alrededor1.000habitantes conectadolsreddesaneamiento. Partiedndla

base de una eficienciremociondenutrientesel60%,losaportesal rioluegode tratar las
agua residualesdeciadad, serequivalentealaporte dlosIiquidos residlistratarde
una poblaciodne 6.600habitanteD.ado quelos contenidodse nutriende los vertidos
Iiquidode Botnia, seran equivalentlssvertidosintratarde unapobfaciode 65.000
habitantes, la medida planteaconsidera insuficnatquesolocompensarieanun10%
lascargasaportadasorlaindustria.

Dada lacriticasituacdelrioen cuantolaelevada cargade nutrientenel tramodelrio
Uruguay dond seinstalarla planta,con valores que supersnestandaresel Decreto
253f79ydelDigestodeCARU y,envirtuddelcontenioenitrbgenofosforoestirnado parl
efluentedela planta,se deberaconsideramr edidade mitigaciomas eficientquela
planteadenelEslA.

En el cas0quelasdescarga s elefluentdel proyectocasionevaloressuperiorea los

estandares permitipoaraelrio, elemprendeddeberaencargarsdeeretirar decluerde
agua,unacantida dquivalentelincrerneno, robrelvalormaximo admisibdlelparametro
considerado. BOTNIA -INFORM EINAL

ANEXO 3
INFORMS EOBRE EMISIONEA SLAIRE

1 -EMlSlONEA STMOSFÉRICAP SRINCIPALES

Las siguientes tablas colainonrmaciondisponeibledocumentaci6n presentada.

F. Tabl1:Kgih Datofoja177(13) Datos f5a6('(la
---
PM (21 43.2 79
464
S (g)(enS)
$02 (enSon) 77.0 196
TRS (eS) 7.9 5.5
NOx(enN@) 199.Il4) 164

' . Tabl2:KglAdt Datofoj20914) Datos f51611(0 IPPC-BA (C.Recuperac i6n)

PM 4 0.4 0.66 0.1-1.8

S (g)(enS)
S02(enSon) 0.8 1.65 0.2-0.5
-TRS(enS) 0.1 0.07 <0.05
,NOx(enN02) 1.9114) 1.38 0.6- 1.8

Tabla5; PlantBotniraégi(foj516) Transitaotn(foj516Il(12)
11)!12)
Inputh4odelac(ng1h)-- enKg1h.m
PM izi 79 0.042
,S02 (enS02) 196[689l1 0.069
TRS (enS) 5.5 O
NOx(enN02) 164 0.487

NOTAS ALAS TABLAS

(1)Losvaloredsela(fo516)sonlosutilizadparalamodelaci6no.indien queespeciseeinformanlos
valores.omas razonablesqueel502 yelNOx estéenxpresad osSOzyN02. Elcambi oebase enlos BOTNIA - INFORMF EINAL

TRS no tiene mayircidencis:loTRS estuvieran expresaedos2S ,l valor expresenS deberia
corregirsetilizanoomo factlrrelacidepesos-formula34/32=1.06).
(2) Noindiceltamahodeparticuldereferencia.
(3) DatodeIC12/10p.9,foja2341.
(4) Noincluylas emisiones del geneaador1FOnidel DisolvedoerSmelt (ouantificadenelEslA).

(5) LosdatodelGESTA setomaron del Docume ent0laboracidefecha03111/03. ParaRS,sedan
separadamen ltsvaloresaraCalderdeRecuperacion(CRy) HorndeCal(HC).Lacomparacio pnorequipo
sehaceenlaTabla4.
(6) De los datsevelocidad(mls),iimetroD(m)ytemperatuTra(*K(foja516)secalcularelacionntrxi
(dsdelcomponenit,loj177)eyi(mgfNmd 3elcornponentec)mosigue:y,=XI1000N~ ,onde

VN= u(n~~14)(29air).
(7) Delosdatosdez,(KglAdtelcornponenitfoj209) secalcula el vlirg/sdel componenieomo siguex:
=zifl*lO'J)I{*10~)1(350i24'C0o.este valdrx secalculy,ccmoseindica elanota (6).
(8) Delosdatosdez,(KglAdtel componen itoja5161,ecalculelvaloxi(gisdel componenieomo siguea:
=z,(1*106)(1*103)/(350?4*60C*on).stevalor .secalculy,comoseindicaenlanota(6).
(9) Losdatosdelatabla 4-8foja209)serefiealosvalores objetiomadocsomomaximoe sl90yel95% del
tiempoyestan expresadensS.Parapoder comparar clonvaloredeGESTAs,e conviertenHa2Sutilizando
(
comofactor la relainpesos-form(u3413 21.06).
(10)Elvalor compuesVtosecalcula ponderando los caudales, mlefoantel:C= C (c,q,/)Cq,,doncis
lconcentraciodelcomponeniten elgasdecaudaqli.Nose dadatosdecaudadleNCGp , orIoqueno se
incluyeenelcalculo. etodas maneras,puede suponerse razonabled estcreciarl frtlde los
equipos.

(11)Valor[689i]nformadopafaeraderégime nnIC12/10p,.9foja 2341.
(12)LosdatossepresentacnomovaloretsotaldeemisionN. oaclasiincluye las emisinelgeneradorgas /
FO ydelDislovedorSmeltc(unontificaenelEIA).
(13)lncluylas emisiondeunafuente denomina SdaTs, inninguatrareferencia.
(14)Seincluyelaemisiode500t'adeNOxdel generada orasindicadan[atabla4-35 (foa02).

2 -EMISIONE SEFUENTES SECUNDAR FAS,lTlVASOTRAS CONSlDERAClONES

1. CLORO: Mencionaemisid onclsro(comcloro"activp)rovenientesdel scrubblarplantadblanqueo,

peronolascuantifiaiindicsilaemisioeseventuaOregular{foja75. ambién menciona emisd enes I
cloroenlaplantdefabricacinecloratoi,ndicando secontrolaran mediaunecrubbe(rfoja2011,
cuantificandcarnoseindicenlatabiasiguiente:

;Clora =.- PlantClora(foj202)
Kglaho aximo 300
ppmrégimen (rnax). 3

Las BATlindicavalorepermitidospadriferentes indusrasvariaentre 5g Cl?/ ADt(anua,CF)y300
gCIn/ ADt(mensualy),valormedidosentOrey80gCl2IAdt(prornedioanuaE l)l.valorpresenonelEslA
correspondae0.3gCI21Adt.Setrataademadseunaemisionnobuscadyalimitadapor las caracteristicasdel
equipop,orIoque no mereobjeciones.

2. POLVOM : encionaemisionde polvprovenientelapreparaciodela maderap,eroladesprecaor
considerarl"sarticulsroseraf"cilmente sedimentables(fojaN1ocon.sideaernisiine polvodel
DisolvedordSernel,ue eventualrnentepuede ge tnetasrfhdepolvocornelHorno deS.ibienmenciona

EuropeaCnommissi-ontegratedPollPtenventondContro(IlPP)ReferenceocumeonntBest Availblchniques
ithePulp and PaIndrusryDecemb 2er0- tah2.16p.47{81/509(htt~:lleioocb.irc.es) BOTNIA - INFORM FINAL

wmo posiblaiternatiaincineracidelos gasedseDisolvedodreSmelt nlaCalderadReecuperacio(oja
175),noloscuantifailos considrnlos calculosposterioree.Siendeonvenienteverifiaar

implementaciosntaaltemativapasaegurareol ntrolaernisiodeMP.

3. VOCs (CompuestosOrganicos VolatileM) encionaemisiondeVOCs delaspilasdechips(foja175,IC219
p.231i,ndicadaambiéennlasBREF( 2foja182, clarandainstalacineunsistemadeextincinorelriesgo
deincendip,ero despresia magnitudténrrninambientales.encionatarnbléenmisioatmosferidae
VOCs originadosnla planaetratamienteefluentesoperanbdaojoeventuacondicioneanaerbbicaSs.e
entiendqueningunadeestasemisiones rslevante.

4. TRS (Compuesto deAzufreReducido) Sibienmenciona corpnosiblealternaaaincineracdnelosgases
ernitidporeDisolvedodre SmeeltnlaCalderade Recupera(coji175), o los cuantcilosconsidean
loscalculposteriores.eentiendeconvenievetificarimplenientacontaalternatiaaraminimizlr

emisiodeTRS.

5. METALES C onsideraosignificativa la sionetalepesadoscon referea ncias limites establiors
laEPER(3foja176).Nomencionlautilkacide sodadebajocontenidoeHg(como estableclaenIPPC
BAT4 ).ncontenidod0e.5ppmdeHgenlasoda(estandar adopta paraMbopicua), signifnaingresode

12.5KgHgiaRo, quabandone alprocesoonlos residuos sollos,fluenteiquida,lproductfinaly
tarnbilas emisionaslaire,yaquedesdelmornentqoueelHgingresacoenllicor negracalderde
recuperacion,noede descartarqseeunafraccioseaemitidalaatmosferaN.oseencontrarondatque
permitierancuantificaestision,iseconocen medidas adiciopa as itigrsta emision,

6. HIDROCARBUR MOen:cionaemisiondehidrocarbur(sC)comoconsecuen celfuncionamiendola
piantdeperoxidodheidrogen(RIC11/11AnexoIIInformesdicionalps.15,fo24251,uantificandean
menosde 8tfa (menods4 L'adeHC arûmaticos, enosde4 tfa deHC-supuestamenatlifalico).sta
emision nosunresiduodelaproduccicn, snoesignifica perdnevitablesolvente durante el proceço,
por Io quesultdeseable minimizdaradelpuntodevistadelemprendedo P.rIotantoapesardeque no

semencionaee nlEslAsepuede supon qurelaemisioasumidaeslaminimaposibd esdeelpunto de vista
tecnologico.

Aefectoscornparativys,e acueraolosdatospresentadosnelEslA(tabl6-12p.23,fo515H: C= 1.x
10-Kg!m2.h sepuede calculaureenunasuperficee2Km2 (aproximadamenteequiva llntelaciudad
deFrayBenlosl)aenlisideHCdelas actuales fuentes mo seii280Va;asi,laemisiodeHCde laplanta

esrnenoarl3% delaestimacion hecphaaralaemisdeFrayBentos.

7. DIOXINAY SFURANOS: EfEIAnoconsiderla aetnisiatmosféridcedioxinasfuranoss,ienqueeste
parametroesrtagistrado pfrbricasepulpadecelulosypapeel nel"InventaioaciondleLiberacionde

2"AttheEuropeaevelhe ECissuesBAT referendocumen(BRE or eacsector.hBREF itheresuitfanexchange
ofinformatiohicmembes rtateshoulakiiintoaccowhendeterminingT ,ut whiehaves flexibtytmbesrtates
initsapplication." EradtegratPollution PreventCnontd(IlPPC)echnicGaluidaferthPulpandPaper
Sector Version,Novernb2000-p.1.

InventariuropeoeEmision eFuentes Respons abols,entauiaparlaIrnplementaEioER'ParteIp.71,
citadporelernprendedor.

4European Commi slnengratedPollPieventiond ControlPP-R)eferencocumeo ntBest vailaleechniques
inthePulp andapelnduçt-yDrrsmberGOI h!Io:Lleijrbc) BOTNIA - INFORME FINAL

DioxinasyFuranos"a,sicomoenelmhs recientInformeFinaldeEmisione(sNIP6.Deacuerdo a este

documento l, ernisionandledioxinayfuranos, expresaen gramoesquivalentsetoxicida(EQT)
respect0ala 2,3,7,8-tetraribenzop-dioxina,3,7,8-TCDD p,ederesurnirenelcuadroque sigue:

Estimacioa futuro

Deacuerdoa estos datoseestimaqueBOTNIA liberaralaatmosfer163mgEQTf at7o de2,3,7,8-TCDD.
Estevalorsignificelia87% deltotalnacionalemieonel2003alaatmosfera(18.7gEQT/ aho)y nose

conocenaltemativastecnologqiuepuedanincorporarselprocesparadisminuirla. (

8. Noestaclaramentedefinidodestindelosgases concentrados(LVHC )anteandoopciones en ltealdera
de Recuperacioenl,HornodeCalyunincineradorespeciffojas12y 123),aparentementeequivalenlea
antorchapresentaedaelEslAde MbopicuTa.ambienplanteaeevlentual vedirectolaatmosferafrental

malfuncionamiendtealgunos de los equiocsl,uyenoneste casalos gasesdebajaconcentracion
(HVLC()foja175).LosNCGestancuantificadoscoemoisioenlastabla4-25(foja177)y4-38(foja209).

9. Si biensedescribelmonitoreodeTRSySOz(tabla 8-5,foja632),noseindican las medidasa adoptarcuando
sesuperenloslimitesestableciSerecomiendv aerificar esteaspectsea oportunamenteconsidereando

el correspondientePlaenMonitoySeguimiento.

10.Con relacionlaemisioneaslaatmosferaasociadaaltrhnsito,el EsIAconsidasfactoresdeemisiodel
MinisteriodAlmbientdeNoruega(1980()foja514ya patirdedatosdetransito calcasvaloresdeemision
delastablas6-12,6-13y6-15(fojas51y 516).Sinembargo, los valoresentadoesn lastablas6-y6-15

parecennocorrespondecron ldatosdepartida (fa14),siendexcesivamena tltos.Laaplicacdeun
modelodedispersionatmosfér defuente lineal infaobre lsatosdelatabla6-15arrojavalorde
inmisionconsecuenteme altes. No se descrbmetodologiaeinclusiodeestos valoresnel modelde
dispersioutilizadopaaconsideracitnonjuntconla(s)planta(ysonderecibolasobservaciones
realizadasportunamenatelaaplicacnel citamodelo (ver Anexo- Informesobretransciorretero).

5Consideraciosobrlaformaci6nedioxinsfuranosedetallnnEPA NGEA Drafi ioxAssessme nt rat xpsure
andHumaHnealtReassessrnoefTtCDDand Relatedornpoundolume2Chaote2r
(htt~:llwww.e~a.aovlncealpdfsldioxinfDart1IvolumeZch~~2.~df~.
Consideraciones soforremaciodnediosfuranosncalderaserecuperaci6ne quemlinornegrdeprocesorait
sedetallnn€PANCEA Drafi ioAssessrne-ntraft xposurnd HumH aealth ReassessroTnCtDandRelated
Compounds Volum2Chapte5r(htt~:l/~~~~wi.elia.aovlnceal~dfs!dioxin!~artl~~olum~2~cha~5.odf~.
Consideraciones sobre ladedioxinasfuranosnlaindustaela pulaelpape1edetallnn EPANCEA Draft Dioxin

AssessmentDraft xposuraendHumanealtReassessmo aftCDD andRelatedompound Volum eChapte8r
(htt~:i/www,eoa.aovinceaiDdfs!dio Tainttostrtrlireooiuraneo2;cthiore.tadsndicadas
comoborradoresaptos pasrercitados.

PlanNaciondaelImplementac6nIP) apitoruguay Conven ieEstocolmsobrContaminanO tersganicos
Persistentes. Emisionesrrne EatlaIIMarzo-Setiembdre2004(enedicion).

'GerardKie-lygenieriarnbiental: fundaennos, os,tecnolgiistemasegestio-Ed.Mc.GrawHi(1999)
0.1170. BOTNI -AINFORM EINAL

Luegodelprocesodaejusenlos calculsenlapresentacideresultados, prorsoistradoneldocument0
"Resumed nelflujodeinformaentreDinarnaotnia" enelpunt6del presentenexo (Evaluacieolore-
emisio/ inmiside TRSs),epueden resurnilosultadsnlastablasqueepresentancontinuacion,
formulalrasobse~acionsuese detallan.

Tabla paraOx,S02y PM

Maxirnolnmision Botnia Botnia+Mbopicua GESTA -Aire
pglNm3
Régimen(1) fuerade Régime (1 fuerade
régimen(2) régimen(2)

anual Horario horario anual horario horario anual horario
NOx 5 150(4j 67 5 sld 73 75 320
soz 2 20 39 2.5 s/d 50 60 125
PM1 0(3) 1 IO ] 12 1.5 sld 16 50 150 ,

NOTAS ALATABLA

(1) Losvalores correspondintestnyBotnia+Mbopicueanrégimesneestimadelaspiezasgraficas
presentad(fsojas 2924711y,aqueestainformacnnosepresentabulada.
(2) Informacinbuladaparalos7puntosseleccionados (fojy22485), incluyefumtbvile. e descarta
eldatdelcentrdeFray Bentos,cota suporiPrdel tNOxporestar fuerteminluidoporentes

exogenaasl proyecM.aximconsignadenRotondaR2paraelNOxy, enCabeceraelPuenteInternacional
paraOs yPM.
(3) LainformacionresentadnaoindeltamanodeparticudereferencG.ESTAAirerefierPM10.
(4) Este valersdifdecuantifidrela pieza grade;todmaneras r, sulta clararnente evolrorfuera
derégimenI,quenoescoherente.

TablasparaTRS
Tomada de Tab 2l7(foja2487)

NOTAS AtATABLA BOTNIA - INFORMF EINAL

(1)La informacihepresentadeacuerdoalospuntos2,3y4delaSICremitida e2l9/10/204foja2672y2673).
(2)Lasfuentesdecorrelacibnntconcentracioyolor citadapsorBot8yMbûpicu a:coincidennestablecer
unvaloraproximadde0.5a0.7pg~m3comu ombraml inimde percepcioco,ncordancsonelvalorumbral
de 0.7pg/Nm3citadoe lnbibiiografia consuO.alumbradlepercepcioue potranto fijadoarDElAen
0.7p$Nm3deH2S equivalenteconsideraeldoomedion10minutos L.autilizacneesta referendae

tiempoencuentrsau fundamento en quceonsideauelascondicionedeestabilidadatmosférica
correspondena perioddo10minutosy,portratardeuncontaminanp arael cual scritica afin la
percepcionuntual,arecepreferibletraajnralores instantâneosmuesconpromediohsorariAsl ,n
eventpuntuaplodriserpercibidocomun"dia coolor",aun sienoenoarlumbrallpromedidoelas24
horas.Enlatabla, por Io tanthoda represeneaverdadun eventnstantane(oImin) desuperaci6nel
umbraelstablecido.

Conjuntamen cteneresultadonterioe,lemprendedorpresentaresud leem sisionesolorosas extrapolando
informacionexistenefabricas instaladas(los msatosepresentan como genere andaplantadeJoutseno
en foj2488y,enlaplantde Raum eafoja3791 ).s resultados se expreediantepiezas graficeadsificil
interpretacidn(fojasy2489 ),onsiderandunumbrad lepercepciode3ygINm3 A. pesadehabersido

solicitadSICdel2011212 0oj3 540),lemprendedn orpresentainformacioentérmino dsevalorys 1
frecuenciaesuperaciodnel umbrll.tentandoconfecciapaarrtirdeestosdatosabla similar aatenor,
puede establecelrseiguiente:

NOTAS ALATABLA

(1)Se asumea [osefectdelcalculoqueelporcentaes:horasconolo1horasdelaîio de 35ias.Lapalabra
"vecess"etoma comsoinonimoe"horas". opareceevidenqeelaoperacion de ampblantagenereel
dobledehorasdeolor quelfuncionarnientounasola,unicamentnestos puntocomoindiclatabla.
(2) Secalcula etolumna consideraqnudoel orcentajecorrespondea diaai3anr que segistolor.La
palabr%ecesnse tom coamosinonimoe"dias". sdehacenotarquepara este caso, resulta incoqeente
enlaoperacibcnonjunaotniatMbopicua l,spuntos mas alejaendrian madiasanualeseolor (6 dias)

queaquellos punmtoss cercanosdias).

Elemprendedorplans tuareferencin nosubestimalrsemisiones,prefiriendoeconsidereelescenario
masconservado Er.nestesenti,odrisuponerse qsuecompromea tenosyperalros limindicadoesnel
cuadroanterior.

Evaluacion ambientaladtmlorféricolaproteccdenlasafud humancardeslaagencmiaedioambientllelno
Unidoww.environment-aaencv.o200.TA,PP I961(Taba-27foj177,foj177)Fuenteoverificada.
indices defiporla'AirWaste ManageA mssotciade'EstadUsn~deoslaconferencia "Cloro,rnd
EnvironmenAtllealizaenBloorningtost.adsnidos. eete3yel15desstiembdre1995seguninforrnacibndel
emprended for,nteverificada.

'OWar kWarne -rContaminacdoaire: rigncontr-lEdLimus a.A. eC.V.(199) .595.
- - -. 35 's?

BOTNI -AINFORM FIENAL

4- OBSERVACIONES

Masalladelaaceptabiliddelosresultadosobtenicdoselmodelodedispersioy,sinperjuicioase

apfeciacionesconsigna enelpunto6delpresenteocurnentso, entiendepertinententenlrssiguientes
obsewaciones:

Losdatosdebasenoson experimentales,c slouladosnfunciodeestimacionedseernisin ctuales
aplicandolmismomodelo (foj80).Sibiensepresentaosresultadodseunacampafiadmeonitoreoe18
diasconsecutivoçenlcentrde Frayentos dondseregistranoncentracionesCO Op, NO2y PM(foja

2311,repetidoeoja 2371n),oestajustifiaelecciondel periddurantelquese realiolmonitoreoila
duraciondel mismeo,partieua!nsiderandquenoparecentenerlarepresentativnecesariaara
caracterizaredia.Elrelevarnientorealizado porieetadoaemostraerlajusdelmodelodedispersion
utilizad, asque aestableurnaineade basrealLosvalorepresentadonsotienereferenciemporal.

ElmodeloutilidatosmeteorologicosSaltoyPaysand(ufoj272 )iendoque exisenaestacion

meteorologicaeMnercedeydatosde laestacimeteorologicainstaladraMbopicuensu prediLo. datos
meteorologicospresentaennpiezas graficas salvo excepiinval,res tabulanisiscriminacion
estacional.edetecta inconsistenirelafuende informacirneteorolbgicadeclarandoj272(Salty
Paysandu; arïos 2001,2y20203ylasfiguras presentaenslnumera 5f.2.3.(foja273y274)que
refierenepresentacioneesstadrstdevariables meteorologenFrayBentosS. ibiensesolicextender
elperioddetiempodelainforvacion ateorologc5anos,elernprendedronrantienaelecciodelperiodo
origin(3atïosconlafundamentacionexpree snfoaja2481,2482y2483.

Elrnodelpropuestoutilizaplaestimaciodelasobreelevacidelapluma undaelas formulaciones
aplicableBriggs Generalizada279),desestimandotrasigualmente aplicablesruejarianresultados
masconservadores.pesardequo estoabservacioseestableciormalmente(pregu 5ndalaSICdel
29/10/2004, f2673),elemprendedmorantuvolmétoddoecalculopropuescton lafundamentacoenrbdle

que segusnu critoeingenieriael modeio paeatecaso,resultaprefeulilizalraecuacn As
representatvelfenomenfoisic, ntequelamas conservadora.

Losresultadosresentadoenpiezagraficasondedificillecturainterpretaccnonfusa.

Noseindicaclaramen etpuntodemAximiompacton,ilas condiciones meteorologicoseterminan.

Con relacionosolores:

*:*Noseincluyenlarseferencias consignenlstabla4-27(fois177,las columnanosonclaramente
comparable entresi.

e3 Noesclaralaconclusibqnueinvolucra AMER enlafoja529.

*:*Nose indicala fueneelacategorizacoenoloredelatabla6-18(foja526),ynoesposibrelacionar
esta tablaonlosvalordeconcentracionq aurojelmodelo.

+3 No seindicaclaramente las condicionesatmosféricas corres plondientmen quesesuperael
umbrad l epereepcion.

*:*Salvoexcepcionelo,svaloredeTRSnoindicanlaespecie equivalentreferencin,ilabastemporal
demedida.

*:*Sepresentarnesultados obtenidos odelos diferenem:odelomatematd iePenachoGaussiano
utilizadopalasdemas especies,lmodelo queextrapolosefectos sensorialeotra(s) plantsin,
fundamenta lropcioque sehace por este ulinolIARyenfoja3789frenteal modeloePenacho BOTNIA -INFORMF EINAL

Gaussiano, modelo este fueninembarguotilielemprendedpoarradesestimlrsimpactosela
ernisibde larestantes especies.

Como los resultadospresentalEsIAparaambomsodelonsoson comparableee,mprendedor
presurnequ elmodeloqu extrapolainmisioneotrasplantas arroja resmdssconservadorey,
adicionalmente masconfiaSbiesm.barge,stdatos partdeencuestarealizadaesnlos alrededores
deplantaenFinlandia:primeramseniedicque provienenlaplantdeJoutseno psorr

tecnologicamente simallrepl royecto,pero seopresentaomo datosdelaplantdeRauman ;ose
indiclaspreguntas realizania,scaracterisdselamuestrt,mpoco quec daroenlaexpresibne
losresultados porcentualsqeuetieneor "rnolesasolor"(foja3791):porIoquenopuede
evaluarse el sdelainformacion presentaina. erjuieIoanterior, tamsepresentaevidencia
dequelascondiciones atmosfédicasea dondsehizoel estudoeasimilareslasde Fray Bentos,
sino que asbienpuedasumirseue presenmtaarcadasdiferencaasspectos determinantrsla
dispersiogradienémico,ternperaturaambiente, insolaciondpvarntos),como pqarapueda
cuesîionarlevaliddelaextrapolacionpropuepotelernprendeddersde plunto de vtredictivo.

5- CONCLUSIONY ESECOMENDACIONES

Losresultadodselmodede Penach Goaussianoermitenstimarquno sproducirhn pactosinadmisibles

como consecuenc dela emisionS02,NOxyPM,yaquelosvalores deinmisionalculadosson
significativamente meaorssaloredereferenciastableciporelGESTA -Aire, aunnelcasodeque
ambas plantafuncionen permanentem fenredrégimen.

Losestandares propuepsotelGESTA AIREestablecepnara lsRSunmaximh oorariode5pgMm3 (en
H2S).iendoquedeacuerdaolmodeldePenachoGaussis aenostimunaconcentracion3.8pgiNm3como

maximinstantaneenlospuntoseleccionadols,alidaatmosférirasultanestacornprendida dedro
los estandares establecioGESTA S.inembargo, rss~ltadpsermitenestimar osenivelesde olor
seran ligeramentepercepeillspuntos consideradocsiericondicionesoperatyvatmosféricas,
excepcioneLasCafias ~andubaysa Sl,erecomienadoptar los valorrecuenciaesuperaciodel
umbraleolorpresentadesnlaTabl2-7(foja2487)comorefereniaaraelmonitoreyocontdleloseventos
deolorque spermitsuperarlemprendedor.

6 -EVALUACI~ DNEOLORE S EMISI IINMISION DETRS

En estecapitula,cluido cornnformacibnomplementarisa, desarrollloscalculoque justificaln
solicitudeajustedelascondicioneselmodeloaplicadoy,sefundamentalnasconsideraciones

anteriormente presentadconrespect0afaevaluacibndelos eventoseolor.

A RESUMED NEDATOS DEEMISION DETRS BOTNIA -INFORMF EINAL

NOTAS ALASTABLAS

(15)Los valorelae(p.6-)onlosut!lizpsaralamodelacin. indienque especieinformaasvaloreLornhs
razonable es qeuleelNOxesténexpresadocsrntales.cl mbidebaseenlosTRSnotienemayoirncidenai:
losRS estuviernxi.xesaenS,elvalor expreednHzSdebericorregiret~lizdomo factlarrelacned
pesos-form(a234=O24).
(16)Los datosletabla4-38(p.4-98s)erenlosvalorsbjetitornadosornmaximoesl90y e95% deltiemp,y

estan expresadoS.narapoder compararlcsvaloresGeESTAs,econvierteanH2Sutilizandcfactla
relacion de pesos-f3ula=21.Oô)
(17)Elvalor compueVosecalcula ponderandolos caudeeii,la formuV:C=Z (aq,Cq,,dondees h
concentracdelcomponen tenelgas dcaudaqli.sedan datosecaudal e CGp,arIo queoeincluyennel
calcul. etodasmanerp.uedsuponersrazonableesprecerste caudal nleelosequipos.74
(18)No sepudieroocalizaernelIARde Fdboposvalores mencionados.
(19) Losdatse presentcnmo valores toal&smaibn.oaclara i clulasemisionedselgenerargaIFO ydel
Dislovedor S(ntcuantificaaselEIA).

(20)Enp.4-6seinformunvalordeemisineTRSde7.9Kg/h(enS)correspondieate.3@s(enKS).Eséstelvabrque
seutilenlaDElA paralcalcudeinrn:sion.

B - CALCU DLOLOS VALORE DSEINM~SIO DENTRS

1 =ModelacibnpresentadaenelEIA

CltilielModelode PenachoGaussiaq noese expresa matematicameenlapagina5-65.

RESUMED NERESULTADOS

Presentalosresultadenpiezas graficas difesieery asegurunm6xlmohorario de0.6pglm3 ,ueaumenta

a 1.1$glm3sisesuperpone larnision Mbûpicu(p.6-37),tilizando los valores aparenenregimen dea
tabla6-14(p.6-24. abemencionaque uivalordeemisiondTRSque utiliza pestecalculo de5,5Kgh,
cuandoelconsignadoenla tabl4-25jp.4-6es de7.3Kglh.
EnlaIC recibiel12i'l(p.10se establuearaBotnia un maxide 2.pglm3 paralasmismas condiciones

emision conue enelEslAseobtienenlosmaxime sefialados, pero que en s0seconsiderancomoemisiones
extrernas.
Laconcentracion maxima (sin referenciatemporal) felcostancialfocoemisorseindica unicameptara
laemisiondeBotnia(IC12110p.10):

Distaoc$i~~e locso(m) TRShglrn3) BOTNIA -INFORMEFINAL

Seobseiv aue ,udiendoonsiderarsequecondicintmosféricapresenta adecuadam uenperiodoeno
masde 10minutose,lfacrecorreccionaravalores horaiasriaenunrande 0.3a0.7,queseentiende
excesivamente arn(Ct=CIO(101t),donde0.2<m <0.7}11

2 -Modelacl6nelaDElA

2.1-Se utiliemodelo gaussialnoadopotlaecuaciiin:

c(x,y,=)Q t(ECF~~ ]Ux)p(-12)(ylo{)xp[(-12)(lz-H)z1-cexp[(-R)((z+H)cz)1

siendo:
C(x,y,-Concentracion del contameineleunt(x,y,z)
X,YZ -Coordenadh asrizonalsotaveox),horizonolrtogonal sotaytyvertic(2).
Q -Flujomasa
oro,z -Coeficientdedifusiondeasquill-Gifrn,funcidex.
U -Velocidadelvientenz= Hs
H -Altura efectvalfoco emioHs +AH

Hs -Altura rael la chimenea
AH -Elevaciondpelnachoc.alculaootlaecuacineHolland [consideadasconservadoqrae
laecuaci6neBriggs GeneralizatiizadaorelEmprended(Erc.5.p,.5-6p,aralacualesademsecesario
conocer eglradieeetemperatuSrTIGzaracada condicaitnosférica]:

AH = (VsD1U){1.5+(2.68(IO -*()- Ta)Ts]Ds)

siendo:
Vs -Velocidaddesalienlachimenea
Ds -Diametroelabocadelachimenea
P -Presibatmosférica
Ts,Ta -Temperatura absodetachimeneyadelaire,respectivarnente.

RESUMEN DERESULTADOS

Laspeores condiciosesesumeenn lsiguientescuadros:

BOTNlA
@~P~~&$jQij tols
Alturadechimenea
Factorpley altuvelocidad
Vientoenchimenea
Temperaturachimenea*K

TemperaturaambienteQK
Velocidasalidachimenema/s
Radiochirnenea
PresionatmosferickPa

Elevacidpenacho(m) 238,96486 116,54999 233,09998 233,09998 170,53428 95,538351
Alturasalidapenach(m) 358,96486 236,54999 353,09998 353.09998 290,53428 215,53835
Carga emitida/s 2,3 2,3 2,3 23 23 2,3

" Wark-Warne-rContaminacdonire:Oriyncontro-dL.imusS.A.eC.V{f999),p.175.
12Kiel,erardlngeniermbiental: Fundameneoonos,cnologyasistemdegestinEd.McGrawHill
Interamericanaspari.A.U(.1999).
Wark-Warne rContaminacdionir: rigncontr-Ed.LimusS.A.deC.V.(1999). BOTNIA- INFORMF EINAL

B '"""
1O00 1500 2500 -2500 4500 10500
Sigmay (m) 213 224,1559 353,90916 353,90916 399,0298 556,48331
Sigmaz (rnX>1000 450,l170,87893 297,913 297,91392 240,10789 136,72478

Altura objetivo rne(m)a 2 2 2 '-.- 2 2 2
aoncentraci6$ eje(~lglm~f'..'*' ' 3,113 ;.-.2,003 1,880~.,Gi880 ?,46%'i"-4l,d
Punto Puente Yaguareté Ubici Rotonda F. B2m&os2&&CaAas;
--J- 8

MBOPICUA
iyelocidadyift?tomis
Alturadechimenea
Factop leyaltura velocidad 0,16 0.2

Vientoenchimenea 4,3363913 2,3773398
TemperaturachirneneQK 428 428
Temperatura ambientQK 303 303
Velocidad salida chimern/s 28 28
Radiochimenea 0,75 0,75
PresionatrnosfériaPa O0 O0

Elevacion penach(m) 25,9000 81 47,24921 25,900018 25,900081 25,9008 0147,24294
Altura salida pena(m) 125,90002 147,242 91125,90002 125,90002 125,90002 147,24219
Carga emitidag/s 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6
E D .D .D
8000 11000 9000 ,5000 6000 17000

Sigmay(m) 436,38655 430,820 484,84365 286,67386 337.42413 635,78857
Sigmaz (m)X>1000 117.12311 81,115693 125,27674 89,109 096567241197,460926
Alturobjetivo rnedi(rn) 2 2 2 2 2 2
Concentracionalej(L~g/rn3) 0,484 0,443 0,4 38 -40,63@: 'aP0,588 0,414

Punto Yaguareté F.Bentos 'Ubici Rotondarc*~~FrcientLasCanas
-++r. .-

2.2-SeutilizaelmodeloSCREEN3esarrollado arUSEPA'3conlossiguientsaloresdeentrada:

ParaBotnia:
Tasadeemision:2.gk
Velocidadegases:20mls
Altura chimene120m

Diametro:.3m
Tgases:433QK
Tambiente3:03PK
Opcion rur,rrenoplanoin edificios, rea2smsobrenive1dease dechimenea,ullMeteorology.

ParaMbo~icua:

Tasadeemision0.gJs(valor medy)1.g/s(valormodelacion)
Velocjdad gases:2mis
Altura chimena: 0rn
Dihmetr1:.m
Tgases:42@K

Tambiente:03QK
Opcionrural, tenlano sin edifjcios, rad2s sobrnivel basedechimeneaF,ullMeteorology.

13Diboniben:www.e~a.aov1sciam00111122.htm BOTNIA -INFORM FINAL

RESUME NERESULTADO SCSREEN3

C -RESUME GNENERA DLERESULTADO DSEINMIS~~N

Paraelcalculo emision conjunsa,asumqeuelaerniside Botnise dispersanunaatmosferquecontiene
lasconcentraciones calculadabopicu(ipartiendo del lerdideemisione)nladirectdel vienoue
alineambos foco(y=Oenambos modelo po)r,loquelaconcentrainalresullasumaalgebraicaelas
concentracionesceadaunodelos6puntos geografiseleccionadosPiarelmode1 0CREENe3l, puntode

maximoimpac dtolaemisibneBotnicoincidconeldelaemision conjunya, localimuycercanoaldefinido
cornoCabecerdaelPuentInternacional.mismo sucedparaelnodeloDEIAp,erlocalizadoaproximadarnente
800 rndelfocoernisor.

Puntodeimpact0 DatosEslA(ygfm3) ModeloDEIA(pglrns) SCREEN( 3pglms}
Botnia Botn+a Botnia 1 Botni+
Botnia/ Botni+
fvibopicua Mbopicuh i Mbopicuâ
CabeceraPuente Internacional 3.1 3.7 2.1 2.9
MargeYnaguaret6scercana, <0.6 2.0 2.5 2.0 2.7
Rotonda - Puente O <1.1 1.9 2.5 1.4 2.3
PlayaUbici 1.9 i 2.3 1.4 2.0
PhzaFrayBentos <2.7 1.5 1.9 1.O 1.5
LasCanas 0.6 1.O 0.7 1.1
Mhirno(distanciaeotnia) 2.7(4) 4.1(4) (4) 2.2(1.08) 3.1(1.08)
-

1- EvaluaciodelEIA

Elemprendedor considernaileleseevaluacibn ambiedntl latmosféripcoralaproteccibnlesalud
humanaacordeslaaagencima edioambientaldel Renioo2003TAPPI1. 981(tabla4-27,p.4-66)1r"ecalcuiada
comosigue:

" Estesestrictamentecorparapuntosituadssotaventolelineade losfo, arrojavaltant0mas
conservadoresantmas sapartaplunto estalin. erWark-WarnerContaminacionlaire:Oriycontrl Ed.

LirnuS.A.deC.V.(1999,179.

1www.environmenf-aciencv ,auentnoverificada BOTNIA- INFORM FEINAL

Considera tambuinncorreiacioondosescalas (Esca1antre1y7,EscalaII:entre1y15)quenodefinni

indicaafuente (tal-18,p.6-34. demasereilerarlumbraledetecciondHel en7pg/m3,inform uaumbral
de600kiglmp3arael disulfrocaroono(. .6-34).
Presentlosresultadosen piezrasficsificideleer,yasegurunmaximh ooraride0.6yg/m3[queaument a
1.1pg/rnsisesuperponlaemisibndeMbopicub a.6-37)Ode2.7pg/m3sinreferencia temp(raC2/10p.10).

Asume elumbrade7yglm3en elEslA{p.6.37)y,de2pg/renlaIC 12/10(p.6).Deestos resultadoscoqluee
nosepercibira olor.
Nosepresentan resultapdorsaemisiodsurantarranquesoperacionefseraderégimeseglin ldatosde
emisionconsignadoenlatabla6-14(p.6-2,ventos estimaeon1%del tiernpoeoperacio(4diasalafial
evaluaerlSO?(p.6-32.orelcontrare.nlIC12110(p.10)seafirmquelosdatode emisibn utilizados

correspondeanvaloresxtremos, eventos estien5o%sdeltiempo.

2- EvaluaciondelEIAdeMbopicuh

Los resultadosconcentracionse sxpresan mediantedicede percepcionodoresdefinidsorla'Ai&
Waste Managem Aenstociatn. Estosindices estan relaciadnvsalorseconcentraciodeH2S y
mercaptanos,cos meindicenlasiguientabla:

3 -Obsetvaciones

1. Ambas fuentesde correlacentre concentrayiblorcitadporlos emprendedorcesi,ncidnnestablecer
-
un valorproximadde0.5a0.7~ig/Nm3com umobral inimdepercepciono,incidenconelvalor umbrael

16'
Indicesdefinporla"Air8Wastehqanagemnt sociatd"EstadoUnidoenlaconferen'Odors,ndoorand
Environmeniailr'realenaBlooningb, skdosUniaose,el13ye:15desetiembree1995,segtinformacoel
emprendedofuentnoverificada.

l7Calculaoomosiaue:CTRSCH~S 0.+Gu*lWUI% II BOTNIA -INFORM EINAL

0.7pgMm3citad eonlabibliogrionsultada.Losestandares propuestoselGor STAfRE establecUnn
miximode10pglNrn3 parapromediodiaryio1,5pg!Nparapromedihoorario, edidsmbos enHS. Siendo

queseestimaunaconcentraciode3 pgINm3par elpuntodemaximoimpscto, calidaatmosférica resultante
estacomprendidaden drlos estandaresestablecpdreslGESTA. inembargo,sresultadoserrniten
estimaqruelosniveldeolorseranliaeramenterce~tiblencondiciones normadles~eracioe,nlos
puntosconsiderados cuasndoncuentreansotavento.

2. Las siguientes observacynresomendaciondeesr,ivasel analisis precedente,fueron rcogldas

informedefecha14deoctubrede2004(foja2382, enlasolicideinformaciocomplementaria1 dele
octubred2e004(foj2385 a),bosoportunamente remitaioms prendedor.

No sepresentanlaramente valoreemisi6parasituaciones extraordinarias, arranques,yparadas
salidaderégimen.

r Utilizadatastrnosférosun periodnoclaramenteelimitadn,omayor 3aiïos.
Atendiendqoue sconsiderauelas condicioesestabilidad almosférica correspondendose10
minutosy.por tratarsdeeuncontamintaraelcualescriticaaunlapercepcnuntual,parecepreferible
trabajaronvalores instantaeass queonpromedios hcrarios.
Nose expliciacorrelacionntreconcentracdecontaminantyescaladeolores utilizada.

Nose indicalaramentelpuntdemaximo irnpactn,ilascondiciones meteorolqicao determinan.
Nose consideralaramenlefrecuencia cquese puede nar eventdesuperacion duml bralde
percepcion.

PorIotantoserecomienda:

Extendeerlperiododeirnulaci6nnurnédidispersiontrnosfércpartiredatosmeteorol6gicosn
minirnde5arïos.
Aclarariexistalgunadiferencia enralordeconcentracion maxima instaneanedaeterminado
lugaryelvalordeconcentracmonaximhorarienesemismositdioeacuerdaIocalculadoorelmodelo
numenc eo pleadE.ncas0deserafirrnatiarespuesta, expliiprrocedimiedo calculompleado.

De lasecuaciones que defiaalturdelorigenvirtal laplunapticablslproyecto,utilaque
describlasituacineformamasconservadora.
Expresar concentracideTRSen MS equivalente.
Explicitr correlacion entlroesvdeconcentracide TRSylascategoriasdlesescalasde
intensidaddelor planteaaselEslA(tabla18)

ConsiderlremisiondeMbopicudaeacuerdaolosdatodelcorrespondienItR(valornedio:.Kgh;
valor modelacio nKg&. medidoenHîS).Explicierlprocedimienoc6lculodlainmisibconjunta.
lndicel valr aximo dconcentracinnstantanquesetieneentodo el domidiocalculo,
especificanellugarenquedichvalorsealcanza. scor,dicimseteorologiaxsistentsnese
moment(ovelocidadient,stabilidad atmosféricaaelurgen virtallaplumaylatasade emisibn

considerada.
lndiclafrecuenciNQhorasf NYotal ehoras)elasquesetienen condiciodeintensidadeolor
mayoralumbradlepercepcio0.6pglNm3en7puntosC: abeceraelPuentInternacionRl,otona2-
AccesoalPuenteM, argizquierdaelYaguareté mas ceraclncaoemisor, laya Ubc, ntdeFray
Bentos, Balneario Las yanalnearioandubaysal.

'*Wark-Wame -rContaminacdoaire: Oriecontr-Ed .irnusa.A.eC.V. 199p).595. BOTNIA- INFORM FEINAL

ANEXO 4

INFORM SEOBRE RESIDUO SSOLIDOS - EMISIONE ASLSUELO

1- EMlSlONE PRINCIPALES
LasiguientetalompillainformacpresentaeaelEslAenlatab4-30(foja191)salvo
indicacioncontraria.

(1) Datodelatabla4-30(f191salvoindicacidncontraria.
(2) MencionadenelAnexodeIARpresentaen3"nstanci,oj3285.
(3) Menciona qlesDREGSestan cornpuesosrcarbonaoecalcysales, acomposicih
indicaenFvlbopicrueaferiasulfuyscarbon.
(4) lncluaceites, solveest,er,esticidas, redeaboratorio, lamflasrescenys
residusedetergent(fso193y547).
(5) Laplandeclorato geneasiduosuesecuantifiseasurnenbase humed anlafo202y,
seindisudispositinnelvertedeon f3030.Seindicunmaxirnoe15VadeFe(OH)3con
unmaximode1% deCr(OH)q,uesignifn.15tiadeCr(OHS.e rnenciqueeste residuo
también contendra azatsroshidroxsetalicos (foja,uenoseidentifinin
cuantifican. BOTNIA - INFORM FEINAL

(6) Enfoja196seindiclaposibitidedestinaosinorganicodeestegmpo deresiduosnlas

plantacionfosrestales calternativa al vertedero,
(7) Seafirmaqulos lodos del trataiencondariode efluestesuemaennlaCalderdae
Recuperacio (oja124),perotambiénueunafraccinoespecificasaemezclaraonelmaterial
a cornpostItrransporarlas plantaci(fsja192).
(8) EtotalincluarenaycenizaselaCalderdaeBiomasa p,orestar destinadas tabiertedero.
(9)4000BDUa en fo124.Enfoja546considerastosresiduosentrdelos30000BDUa destinados
enelvertedero.

(IO )atoenfoja2425.Elcarbon activado proielesfiltderecuperaciodehidrocarburys,e
mencionqaueson'kantidadmsenoresP".arece razonable pnseerfecîivamettnto su
volumen comosu peligrosiaodseansignificatosnrelacialrestdelos residuos destinados
alvertederod,ondpuedesuponersqueseran dispuestos.

2- VERTEDERO

Lalocalizacibnpropuesta pvrartedero ocupcaucesuperiodre laCanadae los Perros
(planenfoja3050,alternatienfoj3809 ),ndoque partee esCuence astapropuestacomo
"areaa protege"iagrarenfoja555).Puedesuponer qsee.apesarenoparticiparderleade
conservacion, tamelcursomedioy aldelacanada sonsuficientemente icofloraauna.
Ademas n,o esdefinielproyectoejecutivo, seconoceelsisteraeimpermeabilizacdien

basea adoptar,orIoque pueieferireuelacanadaconstituianaeventuavliarapide
escape hacelrioUruguapyaracualquier contaminante que fugue del sistema.

Conrelacioa los critdselocalizacpresentadoenlaPTR ,severifica Io siguiente:
Criferiosdxecfusion:
- Nocumule frandjeexclusione4 kmdellimitedelrincipalcenrbano
- Nocumde distanciae 80m delrioUruguayI,cumpliraetirandoioponiéndolo sobre
laruta,loque tampocodeesseabDe.todosmodosestarienareamuycercana arilo.
-
Porserterrensltopuede asumirse qnoseriaafectadoorlascrecidas del rionoro
hayinformacionrelspecto.
- Nocumde distanciatomad e SE.
- Enunaprimer aproximacioe,sultariasuficaterotectinelaformacion Fray
Bentos,eroresulta necesuiestudio madetalladoepermeabilidypotencianel
Brepropuestaparaelrelleno

Critedodeaptitud:
- BaiaL:spendientespares cemayorea s5 % enalgunase laareas propues tasra
laimplantacion del deposito.
- Ma: Elacuiferoercede-sAsenciosde buenparoduccioni.nembargon,oseusa
extensivamenteabastecim yieztonadedescarga.
- &&: La conductividadsquesignalafomacion Fray Benvatiaentre a ID7
crnls, cuaIorecomendae do10-6cm lsmenor. Sinusntudmasdetalladode

penneabilidadereasdeimplantaciose,debe presurnirenoestaria dedeIo
recomendado.
- Ma: porquelaciudaestaalineadaonladirectimasprobabldeelosvientos.
- &: porque implianocirculacinelosresiduoueradelpredio,estaenlcentrde
generacion.
- BaiaS elocaliaercde playayzonasdeinteréturistico.

No sepresentinformacionsuficipataevaluar lcaracteristaidrogeologicaslarea. BOTNIA - INFORM FINAL

0 La caracterizacdneresiduosdentdrola categorIIIdelaPTR7(tabla5.,foja30301,
incluyendoloslododelaplantdeclorato,o parecreespondearunensayoanalitidelos

residuosde otras plansasifares.

Deacuerdoa losvaloredereferenciaelasBAT paraelconteniddoemetalesnloslodos del
licorverde(IPPBATp.50 -84J509t,abla2.20,citatambibnenfoja197),puedeestimarseel
ingresoanuadl emetaleprovenientde loDREGScomo:

(1)Expresa doKgde lododelicoverde c2% delododecal,basseca.

(2) Seconsideran paralculonicamen18000tlde DREGS basseca.

Correspond sefialarueCo,SryZnnoestanconsiderad enlaPTR comoparametrosanaliticos
en ellixiviadopevalualratoxicidadde los residuos.

Sepresenta un estudoibrlautilizaci6nloDREGS (soloO aleados clnscenizasc)omo
materialstructueinlaconstruccidelabasedelverieder(foja3823Sibienlapresentacion

delestudinosignifiuna propues to,se entiendajustificatneeolocarnun verîedero
sobrernembranealmismo rnateriolnel qesta hechlabase.

3 -RESIDUOSPELIGROSOS

ElEslA consideromo residuposligrosososaceitesusados, solventes, baterias, pesticidas,
residuosefaboratorila,mparaluorescentyresiduodsedetergentes (foj9s3y547).Noestan
mencionados(yIogicamenntotienendestia0signado)senvasevsacios destosproductos,en
loscasosenque sereciban fraccionados.Tampoco rnencionalals opeitcrrs,ode
soldaduraeléctricaflosos hidraulicos,lassdecromo proveniendtelaplantade clorato
(residucuantificado en5Vade Cr(OH) 3) eotros rnetales oja6)provenientesdleplanta

de clorato,stextiuotrosmaterialestilizadospaalimpiezO absorcione lubricanys
combustiblees,tre otros residuos pdblesrcaracterizados dentestacategoria.

lncluylosresiduosedetergentessi,enqueeste materialseomencioncaomo insum del
proceso, salqueserefieralostensoactivustilizadosnltratamientdoeaguacomo
dispersantes. aun tenenndoentaque susonodeberia generar residuos.

lncluye lsesticidas, mateiadleclaraoomoinsurnodeiprocesos,alvo ssie reelosa
biocidautilizadsneltratamientdoeagua, aeniendeoncuentadequesu uso nodeberia
generarresiduop;odrireferirse tambénesticidpsroveniendelmanejoforestal
(jexcedentos,tes vencidoss,tosnoutilizablee,cuyo caçeostarincluyéndoeslresidude
unaactividad anifiestamentefueralcancedel proyectonsiderado.

Conrelacionladisposiciofnal,rnencioaue"seranllevadoseparadamen atunaplantade
tratarnienodecuado(f"o547,texto sirntrmbién enfo1j93y 3030 )inhacerun
relevarnientelasposibilidades rdletratamiento existeteslmedioparacadaunode

'Propuesta TécpnaialReglamenta -cbnestintegrdleresidudlidosindustrias,roindwtriles
deservici-sGESTA ResiduoSolid-sDocurnenvorsin6/6103.

EuropeaCnommissi-ontegratPollutPnreventondContrc(!PP RC)ference Docuomneest
AvailabTleechniqunthe PulndPapelindustyOecemb er01htt~:/leiopch.irc.es BOTNIA -INFORMF EINAL

estosresiduoA.lternativamente.existirestaosibilidad, propone elosrariduosp,or

ejemplaoFinlandi(foja3807)ondeBotnitiene ucon:raconunaempresp aaraeltratamiento
desusresiduopseligrosos.

4- RECICLABLES

Conrelacionlaosresiduosquseproponecompos Oar vir lasplantaciones,semencionla
ubicaci6n(soloseencionaueesladentro del predio193)ni la operavala eventualtanta
decompostajn ei,losaspectos reiacionadosal trdsportresiduhacilaspiantacionespara
estasegunda alternativa.

También estaplanteadransportyrdisponeernlasplantaciolssresiduonorganicosque
onginalmenstedisponennel vertedero (foja.Informacionaportada verbalmornlte
emprendedionrdicaqueltransporedisposicideestos residuoslas plantacioness
consideradporelmomentinviabldesdeelpuntode visetconorniyfo logistDeesta
posicionpodria infeisetambiéqunedcuestionadlaviabiliddecomposta erlmateralntes

deSUretomo a lpslantaciones 5oj6)enlamedidaquenoseproponn eingunotro destino
alternatiearael ompost.dicionalmenys,egdn losatodereferenciaetasBAT(IPP B AT3
p.5- 84509,tabl2.20,citados tambinnfoja197j,elcontenidodeetalesrovenientdelos
DREGS superaIestablecieonlaPTR4 (apartado.4.iiteral,comose indicaeelsiguiente
cuadro:

mgMg Ba Cd Co Cr Cu Hg NI Pb Sr Zn
b.seca
BAT (a) 430 16 9.2 75 90 0.07 60 18 330 2300
PTR 1 - 1.4 64 63 6.6 50 70 200

(a) ExpresaedoKgdelododselicrerdcon2% deloddecal,basseca.

Estehechopodriinviabilideporsilaaltemativade envisrresiduonorganicodelvertedero
alasplantaciones. einbargc,onsiderando lue ayorideloscontaminantpersesentsnlos
DREGS provienednelarnismnadera(salvelS,queproviendeelsulfudesodioutilizadonla
coccioyelHgqueingresaconlasoda alcircuit0del oergrol)aalternativano dseir
descartadasinaunnalisis mas profndas implicancias ambientales.

LasBAT consideraelcontenidoemetaleesnlascenizaselaquema delacotiezyresiduodse
madera,ysugierenn estsentido analielr atercluando éste ietegradolsuelocomo
fertilizaIPPCBATp.48 -821509 )Puede suponersqeuelamismacantidadeestosmetales

EuropeaCommission -IntegratPolIutionPreventandControl(m) ReferenD cocumenton
Best Available Technis thePulpandPaperIndiis-December2001 -htî~:llei~~cb.irc.es

PropuestaTécniclaaRpeglamenta cioestiontegrdleresidsdiidos industralrs,industyles

deservic-sGESTAResiduos Sb lDocumen version6/6/03.

5Textualmen'tr: andivood resireswoodhandliingormalburntorenergecovearndsnould
thubeconsideresdwastonlitheycan nbteburntndhavtagotopermane lnt dfiWg.ooash from
barboilers containsnutrenfsomtheforest thewoodravniateralnthisashcanbesuitlesa
fertilarsloasiisnot contaminayed.g. rneileHgCd andPbalthouthesecorne frmewmd
hlf.Aleachinofheavy etaromtherecycladshes sprtaoresotraçricultzl mighteadrawbackof
thesemeasures".uropeaCommiss ilntegraPdol!ution PrevntoContr(PPC)Reierence
documeo ntBest vailalechniquintshe PandPapeIrndustDecemb 2001,p.48-82'509.
http:liei~Rcb.irc.es BOTNIA-INFORMF EINAL

estarinpresenteseenlmaterial compostsioi,en concentracimnenor,orIoquepuede
caberlamisinarecomendacioEnn.tsentidol,aPTRestablecenel aparta6.4.2yacitadlos
parametrodseconcentracionmaxd ieametalesnmaterialesutilizromomejoradore de
suelos.

Conrelacioanlosresiduos asimilaadoméstico quesepropone enva irertedero unicipal,
nosemenciona ningun perm nis0torizacdetaautoridadorrespondienqteepennitinfenr
quelos residuos seran aceptqadoa,capacidadelvertedero municeipsluficieeara
recibirlsiqlielalntendenciaunicidleRioNegropuedacontrolarloS.inperjuicioo

anterior, entiendrazonableacepq ureestas consideracioneecojanenelPlandeGestidn
deResiduoS solidos.

6- RESIDUO SINDESTIN0 WPLlClTO

Los residuos cdeostino estexplicitadocorrespondenosgeneradopsolas plantse
clora(a excepciodelhidroxido férrico)erbxidodhidrogeno. ambcoasungradode
indefinicmportante[fo2423).Estacircunstancu,ntoalvolumenocosignificativocon relaci6n
alrestode!osresidvya labajapeligrosidadlosrnismosuede explicarfalta de informacion
alrespecto,ermiteasumiqrueestos residuospodsrer dispuesoselvertederoelaplanta

sinobjeciones.

7 -DlOXlNAS YFURANOS

ElEslAUnicamencteonsiderydescartal) formacinedioxinasfuranosenelprocesode

blanqueo.Seimbargo d,ebeconsiderarhesquesegeneran enlos procesdecombustion,
partedeloscualesonemitidoalaireconlosgaseymateriaplarticulaomitidparte
reintroducienelproces(yenelproductoa)travéselcircuit0eecuperaciodequimicosy,
pariedispuesoon los residuossolidos.

Entalsentidol,aproyeccque realielNIPCapitulUruguay8pae rl sectorapelepouede

resumirsenelsiguienteuadro:

.EMPRESA ,a-.%NES ENR&D@)S -.,dTJfi
(mg'EQ Taiio)
Afio2003 - _ Total 1355

FANAPEL 1206.4
IPUSA 1.9
PAMER 6.6
Estimacionfuturo , MBOPICUA 15588
18060
BOTNIA
Total 34863
Valor respect03 Total 1 26veces

Deacuerdoa estos datos,estimaqueBOTNIA liberaalsuelojuntoonlos residu(cenizays
lodos)18 gEQT/ aiiode2,3,7,8-TCDDE. tevalorsignifial 6% deltotal nacionalemitido

PlaNacionaleImplementac (ioP) apituorugu-yConven ieEstocolmsobre Contaminantes
Organicos Persistentes: E-Informein-lEtapaI;MarzoSetiembd e2004(Documenteanedicion) BOTNIA- INFORM FNAL

conlosresiduenel2003. oseconocealternaivecnol6gicauspuedaincorporarasle
proceso para dismeiter ision.

8- CONCLUSIONY ESECOMENDACIONES

Elgradode indefiniounn existeeetomoaldepbsito (localizacion,manejoyd deloin0
residuosp,erl idrogeol6gcolpredi)opermitenevaluar satisfactorilmsinpactos
ambientaledesu implementacion.
Sinpejuiciode ests,econsideaueexiste evidenciasuficinmtparano admitilra
localizacipropuestaaraelrelledeseguridasdobrlacanadaLos PerroPs.arestarazon,

se entiende necesariosoalietar rendedol, royecto ejecteldepositonuna
localizacanlternatao, nlasuficientefundamentaciontedeicayerdoloslineamientos
queestableclaPTRalrespecto.

Seentiende conveniente solicitartlpbrsenntacionPelldeGestiondeResiduos
Solidosa1comoIoestableclacitadaTRp, revalinicidelaoperaciondperloyecE.ste
plandebericonsideraer, totros,logistidelapropuestaexportad coanquellos residuos
peligrososaralos qunoexista posibidaetratamientnelpais.

La insuficiente informacionpresentadaparadefinir cormlctnieretelagua
subterranepa,edesubsanarssolicitanopresentaciodelPlan dMonitoreySeguimiento

previalinicidelafasedeconstruccion. Esteplaneribasarsenestudios adicionallaa
elaboracihdelmapa piezométricopropy ucests,idetrmbiéenlmonitoreoelaguasub-
superficialpertenecienatacuifers,icorrespondisagun localizacion del deposito
funcionamientopro deisistema. BOTNIA - INFORM FEINAL

ANEXO 5

INFORMS EOBRE TRANSITC OARRETERO

1- DATOS DEPARTIDA
Acontinuacions compillainformacianresentadaenlEsIA:

Consumodm e adera (sincorteza0): 3.5x 106m3ssc1(fojas11y 127)
Densidadmedia: 0.9t!mJ(foja926)
Cargapor camion: 30Vcamion (fojas 1y926)
Diasanualesde operacion: 350#a (foja114)
TPDA (20 1- 2013):
697 ioja128)

TPDAcalculadodedatosprecedentes,para camiones asign aBbltsienpuertadefabrica
(escenario 201TPDA ca=c600

TPDA(anuario est;idisdetrinsito200MTOP)
ruta Ti.arno Description TPDA TPDA lncremento.Incremento Iocrementa
total c.pesados porBotnia total(8) c.pesados
: (1)
(%)
2 45 Empalme iipuente-Fi3 626 23 O O O
sur
2 43 Empalmeal puent- 1472 141 600 41 425
Puetitc
2 42 Merccdes-Enipalme al 1593 187 200 13 107
puenie
24 357 Empaln~Rc20- fimpaline 893 279 400 45 143

(1) ElincrementporBotniasetom delvalorcalculad, sedistribueproximadamensteegiindatos
delAnexoal EsIA (foja926).

2 -OBSERVACIONE ASLEsIA

Se mencionlautilizacineunmodelo matemhtp icorarealizalraestimanel incrernenoel

TPDAconsecuencia del funcionam dieatolanta(fojas128y 926).Sinembarn,oseidentifica
nisedescribe rl odelylosresultadospresentadospsarnialspococlarosE, stonopermite
evaluaraaplicabiltdadmel del,i asignar claramoteflujos pr 2yR24.Alosefectodei
calculo,etomacomaprimeraaproximace lnalor del ATPD =600(tramo43),ATPDA =400

(trarn357y)ATPDA =200(tramo 42).Desdeelrnornentoquelchlculsimplarrojauvalor
similaraldelmodel,oseconsideranecesa eropodedeinformacioncornplementaria.

EltramoconsideradeonelEslAalos efectseestudiarlimpact0 dtrlansporefoja12no
figura coma1enelanuario2003delMTOP,correspondiena dltramo45+ tramoentrel
empalme alpuenteyelempalmceonR24,verificandoseinembargo,seguenlAnuari2003,que

son tramosconTPDAmarcadamen dtferenteE.nelAnexoalEslA(foja926)nofigurandatos
tabuladode TPDAparalaR2,y las piezas graficasendificillect. lTPDAtotalactual lar
R24,tramo357quefiguraen este Anexo9e8s(Anuar2002)s, ignificativamente diedtel
anuario003 (TPDA =893).Conestas unicas consideracilnes, clusinxtraida a(foja
128)"1-...ltrafidecamione(s..)nogenerara congestionamieenloinfraestrucria1
actua...resulta infundaal.os efectseevalualrapertinenaeestaobservacione,

realizaroncalcuorimariosecapacidadbasadosenlabibliografaspecializdaisponible
.-
WrighPaul, aquetRadnorHighw aygineer-ngdJ. ohn Wi&Sons- 5"Edition, Cha5er BOTNIA -INFORM FINAL

EstoscAlculosela capacidadelnstramo42 y43(R2)y357(R24) permitenituarlvofumedne
transiesperado(automoviles-equival1hn)enet32%(trarn42),46%{tramo43)y3676 (tramo
357)delvolumednedisehoparuannivel de servtoo"A"convelocidade disefo112kmlh.
Porestarazonn,oseconsidera necesario solictnrdamentacionlaconclusionencionada.

A efectoderegisiro,lfil elpreseneapitulsedetallaloscalculos realizados,

Enningunmoments 0eintroducedatosdelTPDAincrementado como consecu del cia
funcionamiendto MbopicuLh.conclusion-Tampoch oabrinconvenienteesel casde quese
instale ofra plantade ulcelulosanlascercaniaseFrayBentos("foja129)resultapor tanto
infundada. Seimbargoc,onsideranlos valoresdel emecedente, noeseserable qel

incrementdoetransitolostramos42y357causado p lorperativae(fundamentalmen late)
Terminal Logisticadeopicuanoconsiderad enelAnuario Estadisticoransi2003,
colmatelacapacidadde laitas2y24en lostramos considerados.

ElEslA nomencionata existednciauntossensiballaumendtoetransit. losefectde
evalualraperlinenciaestaobservacise revisa informaciontografiaelServicio

GeograficMoilit,ondeno se identifancuelas ni otros puntos sensiblsR2entre
MercedesyFrayBentos y,tampoco soblreR24hastelempalrne coRn20puntodondese
registrunaescuela.

a El EslAnoidentificapuntoscricoee.ntiende,imbargo, qe ueiste5puntosaconsiderar

desde elpuntdevistadel congestionamiyelriesgodeaccidentes:
1- EmpalmR e2 -R24(progresiv299K).
2- EmpalmR e24 -R20.
3- Empalm e2- Ramalacces sorFrayBentos,
4- EmpalmR e2 -RamaP l uerFrayBentos.
5- EmpalmR e2 -lngresaBotnia.

Noexistenel EslA ninguna men acocnondicionamieneestospuntoss,lvoelaccesoa
BotnipresentadgrhficamenetnlosplanoN"2A1842-10002 (foja2368) 16AZ093-100(4oja
2363)comocniceelevadoy,quedifiedelapresentacidelplanoconelmismonumero Ne
52A1842-10002resentadeonfoja870(crucea nivel).egun informaenrba!elMTOP 5la
empresBaotniapresenutoexpedientearalahabilitadneuncruce elevadaoraesteaccesa
laplantsobrelaR2.Esdeesperar s,eguestamisma informacion,elueTOPdeba implementar

lassolucionvialepertinenten los puntdonde esctomprometido nivldeservicio,orO
que noseconçidera necesariosoallitnrprendedofrormacioncomplemen atrriapecto.

Conrelacibnlimpactoel incremendoltransienlavidautildelacarretera,impnt0
mencionad enelEsIAl,acitafuentedelMTOP indicqueseéstetraducunicamene tnel
aumentodelafrecuencdiaerepavimentacionl,cyaccionarnboas cargdelMTOP.

Lasemisiones asociaadtransiseincluyeenn elcapitleemisione aslaire.

3-CONCLUSION YRSECOMENDACIONES

Conrelatioalimpactodeinlcremente transionelnivel ese~icde las rutasinvolucrdsais,
como delasemisioneslaatmosferaasignab adsichincremento,scalculsreliminaresrealizados
nojustificnnecesidaddecomplemenftaainsuficieneformacione aportelEsIA.
Sinembargoy,previendo unaafectasiinificativaaastividades recreatvas,tiende
conveniente soliitir plantacdeciclovisaralelaslosdosramales quunenlaRuta2conla
ciudaddFeray Bentos,

*lng. iejandro BeruDisiisCnarreteasialid-MtOP BOTNlA- INFORM FINAL

4- CALCUL 0 ELVOLUME DNETRANSIT ODEL M~XIMO HORARI OEDISENO.

Referencia:rigt aul,Paqueeadno-rHighwayngineeri-gEd.JohnWil&ySons- Edition,
Chapte5.

SFi=MSF iN Fw Fhv'Fp (Ecuaci5n-8)onde:

SFi=volumen dteansit0paraelnl eservicio
MSF =i volurnetransimhximoporcarrilpaeniveldeserviiencondicioniseales
N =niimerdecarriles
Fw =Factorecorreccionoranchdelcarl presencaubicacioneobstaculos

Fp =Factor econcentracdeconductores
Fhv=Factodrecorreccion vehilesado=s1/[(tPt*(Et-1+Pr'(Er-1+Pb '(Eb-l)](Ec.5-9)
Pt,PrPb =fraccidecamionesv,ehiculos recreacioen,ibuses
Et,Er,Eb=autornoviles-equivalntcsmionesv,ehiculos recreacolen,ibuses.

Parai =A ..
MSFA =700autom6viles-eafh.crtl5-3)

N=2carrile(R2,R24)
Fw=1 (asignaoorfaltade datos)
Pt:rmc=0.22 Ptlrmo4=0.36 Plmcsn =0.52(calculados)
Et 2(asignadoortabla5-5,grade<laia)
Pr=Pb= O(asignadoorconsideranosignificative)
Fp=0.9 (asignsegun recomendac p120)

Considerando:
DHV= maximopicohorardedisen=TPDG0.15
TPDAq =TPDA camo*eE+ TPDAralo

seobtienlossiguientes resultados:

Tramo42 Trarn43 Tramo 357 1

TPDA,auto-equivaleIte 2180 2813 1972
SFA(auto-equivalentet 1033 920 831
DHV(auto-equivalente 327 422 296
DHV ISFA1%) 31.6 45.8 35.6 DireccionNacional
de MedioAmbiente

Montevide1o,defebrerde2005.

De confomidadonelinformeinaelabwadpoorelequipdetrabajo credaoranalizarlEstudio de
lmpactAmbientadlelproyecdeBotniS.Ay BotniFrayBentoS.A ,aruna plantdecelulosa,
terminaloiluarz,onfrancaobras aacesorsiee,leaalaDireccibn Nacional. AnnexeVI1

Directionnationalede l'environneme(DINAMA),Division
d'évaluationde l'impact environnementalI,nstallation
d'uneusinede pâte celluloseet desouvrages

accessoires,Dossier20041140011110117,Montevideo,le
11février2005On 30 October 2003, FREDllAN S.A. (whichwas in the process of changing its

nameto BOTNIA S.A.)informedof the projectto installa cellulose plant in Register
1569 of the CadasterSection 1 of the Departmentof Rio Negro, as appearingin
File 20311400111103845,which was classified on 14 November 2003 under
Category "C".

BOTNIA S.A.presentedthe original EnvironmentalImpactAssessment(EIA)on 31
March 2004 as File 2004114001/1101177A . few days later, on 7 April 2004, the
enterprisecompletedthe originalEIAdocument withvariousappendices.

Duringanalysisof the EIA, the EnvironmentallmpactAssessmentDivision(EIAD)
made a series of requests for complementary information designed to clarify,
complete andreview the information containedin the EIA originally presented by
BOTNIA S.A. Amongthese requestsfor complementaryinformation arethose of
23 July, 13 August, 24 September, 19 October, 29 October and 20 December
2004.

In response to the requests for complementary information mentioned above,
BOTNIA S.A. submitted numerous documents,among which are those dated 24

and 27August;2 and23 September;12,22 and28 October;12 Novemberand 27
December2004, as well as one dated 17January2005. It should be emphasised
that on repeated opportunities the informationwas presented in a very vague
fashionanddid not respond, or didso very unsatisfactorily,to the questionsposed.

As regards the Environmental Summary Report (ESR) several versions were
presented(the original dated March 2004and those of15and22 November 2004)
which were not acceptedby the EIAD, and finally,the version of the ESR dated2

December 2004, whichwas considered to comply veryclosely with the minimum
requirementsfor it to be madepublic.

2. Description ofthe project

The proposed project deals with the construction, start-up and operation of a
cellulose production plant and a portterminal in aivatefree zonelocated in the
vicinity of the city of Fray Bentos on the River Uruguay. Each one of these
componentsis subject to the requirement ofPrior EnvironmentalAuthorisation, as

setforth inthe Regulation ofthe Environmental ImpactAssessment Law.

Additionally,associated to the celluloseproduction plantare a series of elements
that also require Prior Environmental Authorisation, such as an emissary to
dispose of the effluents in the River Uruguay, a site for the final disposal of
potentially hazardousindustrial solid waste, alarge-scaleeffluent treatment plant
(73,000 m3/day), an electricity generatingplant of morethan 10MW and other
complementaryplants for the production of chemical inputs (hydrogenperoxide

and sodium chlorate).The port will be built as part of the industrialcomplex for the manufacture of
cellulose,with theaim of endowingthe plantwith complementaryinfrastructurefor
the reception, loadinand transportof cargo.

During construction of the plant materials,equipment and machinery will be
receivedwhich, due to their characteristics,it is unfeasibleto transport by other
means.Duringthe operationof the plantsome 150,000tonlyear ofchemicalinputs
will be receivedfor industrial production,solids andliquids, as well as possibly

heavyfuel oil. Thefinal products(900,000 tonslyear ofbalesof paperpulp)will be
loaded ont0bargesdestinedfor atranshipmentterminalin NuevaPalmira.

The new port will basically consist oftwo wharves for vessels, with their
correspondingoperating areas and three "duques de alba"to facilitatemooringof
largevessels, togetherwith an area reclaimedfrom the riverfor the collection and
circulationofloads.

The areareclaimedfrom the river,of approximately130m(parallelto the river) by

200 m (transversally),will be developedwith a 6.0m Wharton crownpoint.To do
sol excavation materialsandsoi1movementswill beusedatthe site of the project.
Its outerslopes(2H:lV) will be protectedby geo-textile andstone surfaceof 50 to
500kg.

The outer wharfwill be extendedparallelto the shoreat 200m from the present
dayshoreline,with a totaldevelopmentof 270m.The depthof waterat thatpoint is
25 feet and typicallyit will operate with tankers for the transport of chemical
substancesof 5000to 20,000dwt(thelatterwithpartialcargo). During construction

it is hoped to receive certainspecial equipmentin "handy size" type vessels of
45,000tons ofdisplacement (length 195mand breadth30m).

Within the areareclaimedfromthe river,a covereddockof 100min lengthby 35m
in widthwill be built for the mooringof river barges (3500 tons of displacement,
with 100mof length and12mof width)for transporting productionfrom the factory.
The estimateddepth of water in this dockis 15feet, sinceit will be locatedwhere
the batimetriccurve of5m isat presentfound.

The cellulose production plantwill havean annualproductioncapacityof 1 million
drytons of air-dried pulp,for which itwill useas its principal input 3.5 m3ofion
debarkedwood of several ofthe eucalyptusgenus,withoutdifferentiatingbetween
them in their use. The planned consumptionof water from the River Uruguay,
subjectedto physical-chemicatlreatmentpriortoits usein production,is1000Ils.

At peak construction times,an estimated 4000 persons willbe engaged. The
operationof the plant, which will continue fo350 daysper year for an estimated
period of40 years,will require300 permanent workers. The generationof indirect

andinducedemployment asa resultof the existenceof the plant will reachseveral
thousand throughout the country b,ut principallyin the departmentsof Rio Negro,
PaysanduandSoriano.The industrial processto be used is that of a Kraft pulp plant with anECF
bleachingplant,which meansthat itwill not use elementalchlorineas a bleaching
agent but chlorine dioxide. Besides, theother main chemicalagents used in the

bleaching process are caustic soda, oxygen, hydrogenperoxide and sulphuric
acid.

In this process the chipsare cooked in digestors with chemical products which
dissolve the ligninto obtain cellulose fibres whichare then bleachedand dried.
Lignin and hemi-cellulosefrom black liquor arebumt in the recovery boiler to

generate energyand thechemicalsubstancesare recoveredfor re-use.

The principal linesofworkofthe industrialprocessinthe plant are:

preparationof the wood: where theconversion of the log of wood to chips
occurs

fibre lines:where cookingand delignificationwith oxygen,bleachingand drying
take place

recovery line: where chemicalsubstances arerecoveredandregenerated

auxiliaryprocessestoproduction:treatment ofraw water,treatmentof effluents,
handling and disposalof solid waste, electricity generating plant, chlorine
dioxideandsulphur dioxideproduction plants.

As part of the project constructionof two chemical inputproduction plants is
planned for the cellulose production plant,although with capacity higher than

demand in the ..........u.....e..p.....t. The hydrogen peroxide productionplant (by
reductionof .............................................resence ofthe catalyser)will
producearound70-80tonslday, whenthe consumption ofperoxidein the cellulose

plant is 14 tonslday. The other plant, which producessodium chlorate through
brine electrolysis,will turn out 160 tonslday, while the consumptionof sodium

chlorate requiredbythe cellulose plant is 69 tonslday.

Theelectricity generatingplant basicallyconsists ot fwosteamturbinessuppliedby

a line withsteam producedby the heat obtainedin the recoveryboiler, principally
throughthe combustionof blackliquorand odorousgases.Despitethefact that the
cellulose plant will requireinputsof fossilfuels for certain stages of production, it

will have surplus energy production. This situationwill be reversed when the
sodium chlorate productionplant is operating. In any case, a significantflow of
energywith the National ElectricityNetwork (between 10 and20 MW) is planned,

for which the plant willbe connectedto the networkby means ofa line of 150kV
andanotherof 30kV.

In order to dispose of the solidwaste generatedby the project, proposalshave
been drawn up for a "dump"in the Canadade los Perros,which will be built inaccordancewith European UnionguidelinesS . ome49,500tonslyear of solidwaste
will be senttherefor which it is foreseen that thedumpwill cover asurfaceareaof
approximately125,000m2with 1,000,000 m3of effective volume.The handlingof
the supposedlyhazardous solidwaste isstillto be defined;a possibility isto sendit
to Finlandfor treatment ina suitableplant.

The effluenttreatment plant whichforms part of the projectwill have capacityto
treat some 73,000 m31daylthe largest part of which will be the result of pulp

bleaching.Biological treatmentby meansof activatedmud is proposed,with two
40,000m3securitypoolsso that possibledeviationsfrom normal operations should
notdisturbthe biological operationofthe system.

Effluent discharge intothe river will bemade by meansof an emissarythat will
dischargeat an averagedepth of8.25m atlow water.The emissarywill end ina
unidirectional diffusorof 200m in length and 80 discharge mouths (DN250),
oriented approximately15 degreesto the shoreline. Thedischargearea is located
upstreamofthe port terminal on the eastem edgeofthesite of the project.

At the mouthof the Yaguaretéand its surroundings, thewestem edge of the
BOTNIApremises,thereis an areaof shallow water(lessthan2m indepth) witha
systemofcurrents that tends to favour thedepositionof sediments.

The stateofwaterqualityin the RiverUruguayis relativelyacceptable,with a great
capacityfor dilutionand self-purification,particularly asregardsits organiccharge.
The majorityof the samples of water quality studiedare within the limits setby
Decree 253/79and by the CARU for type 1 waters, althoughthese Iimitshave

been exceededin the case of certain metals(chrome,nickel, zinc, arsenic and
iron)and also in total phosphorous andammoniacalnitrogen.It can be concluded
that inits principal channelthe River Uruguayis "clean", witha good capacityfor
self-cleansingfor the parametersassociated with the organiccharge(DBQ,DQO).
An exceptionto this is phosphorous.

The shore area of the plant is an area of reproduction andbreeding of various
species includingthose which are the principalcapture of small-scale fisheries.

Besides, two species of fish (Loricarichthys edentatusand Pseudohemiodon
devincenzo arefound which accordingto IUCN criteria are defined as critically
endangered dueto their restricted distributionand the few locationswhere they
havebeenfound.

The principal sitesof recreational interest in thearea affected by the projectare
Playa Ubici (located 2 km from the city of Fray Bentos it is one of the most
frequenteddueto theease ofaccessandvicinityto the city),the LasCanasresort
(located on the River Uruguay 8 km south of Fray Bentos, with a yacht port,

camping area,motelsand otherfacilitiesfor tourism)and the Nandubaysal resort
(located onthe Argentineshore of the RiverUruguay15 km from Gualeguaychu,
whichcontains approximately 1000 metreo sfbeaches.As regardsthe contributionof nutrients,it is estimatedthat the plant will pour into
the River Uruguaya total of 200 tonslyear of nitrogen and 20 tonslyear of
phosphorous. Considering the curren lt vels of nutrientsin the watercourse, these
will increase by less than 0.5% in conditions of medium flow and 34% in
conditions of extremely reduced flow, as a consequence of the planned
discharges.The EIAconsidersthatthis increasewill be muchlessthanthe natural
variation and does not expect additional eutrophysation after the beginning of

operationsat the plant.It maintainsthat the fluctuationsin the concentrations ofN,
and particularlyof P, in the system aresuficiently large as to be able to observe
changes causedbythedischarges from the plant.

In relation to the perception of odours, however, it plans to adoptthe results
obtained fromthe extrapolationofsensorial data gathered inthe area ofinfluence
of plantsin Finland,if theyshouldbe more unfavourablethan thoseobtainedfrom
the GaussianPlume model.The presentationof the resultsobtained according to
both methodologies doesnot allow a simple comparison between them to be
made.

The Gaussian Plume model foresees the minimum threshold of odour being
exceeded 10hourslyear at Fray Bentos, 25 hourslyear at Playa Ubici and
58hourslyearat the headof the International Bridgea value that increases to 156
hourslyearwhen considering thejoint functioningof the BOTNIAand M~BOPICUA
plants,andthatthe minimumperception threshold would neverbe exceededin Las
Cafias. On the contrary, the extrapolation of Finnish data (presented only
graphically)indicatesthatbothersome odourswill be perceivedlessthan 1 % ofthe

time in Fray Bentos andPlaya Ubici, less than5% of the time at the head of the
InternationalBridgeand lessthan 3timesa yearin Las Cafias, theonlyvaluethat
doubleswhen thejoint functioningof the BOTNIAand M~BOPICUA plants istaken
intoaccount.

Similarly, the EIA maintains that therwill be non-detectable impactsdue to the
effectof noiseon someindividualanirnals(birds,bats,fish) bothintheconstruction
phase and in operation, resulting ina change of routes. Althoughno scientific
studies relating associated sound levelto road trafic, with effects on flora and

fauna, are known, the company's previous experience reveals tha ant increase in
trafic doesnot leadto thedisappearanceof thefauna.

As regardsthe presenceof the port terminal, the hydro-sedimentological model
foresees thatthe impactofthe accumulationofsedimentsas a consequenceofthe
port structureswill be limitedand relatively small.The EIA contradicts itselfas to
the significanceof the impact that the constructof that terminalwill have onthe
fish inthe area.

The location of the cellulose plant will imply a loss of vegetation due to soi1
removal, changes inthe drainagepatterns andthe transformationof agricultural-
livestock zone into an industrial zone. Likewise, the potential increase in the
dischargeof fine solids into the watercourses, claysand limes comingfrom thesoils to be removed,may generatea potentialimpacton the fish community. No
impactsare expectedon terrestrialfaunabroughtaboutby the changein soi1use,
sinceitwillsimply moveto other areas.

The EIAspeaksof the visual impactcausedbythe incorporationof a newartificial
elementthat will change the qualitiesof the current landscapeobservable from
several points, particularly frPlaya Ubici and the beachat La Toma. It claims
that for many of the inhabitants of Fray Bentos the presence of an industrial

constructionon the the river bank means prosperity.Likewise, it considersthe
impacton the landscapein the resortsof LasCanasand Nandubaysal (Argentina)
to be nonexistent.

Fromthe momentthat the EIAconcludesthat liquidemissions fromthe projectwill
not generate environmental impacts,no additional mitigation measures are
proposedfor the process technologies considered to that effect in the BAT (Best
Available Techniquesinthe Pulp and Paper Industry):efficiewtashingof thepulp,
bleaching with oxygen,ECF bleaching, strippingof condensates, an efficient

system of spillage recovery, primary decantersand biological treatment with
activatedmuds.

In considerationof the fact that certain parameters indicatingriver water quality
currentlyexceedthe standards establishedt,heenterprise revealsitswillingness to
treat effluentsof the sanitation networkof Fray Bentos to compensatefor the
industnaleffluentsto be dischargedintothe River Uruguay.

Fortheimpact causedbythe odorouscompoundsand basedon the experienceof

the Companyin Finland, as a mitigation measureit has proposedto inform the
populationas to whentheycan expect to see higher emissions of TRS. Likewise,it
also proposesto compensate forthe impact causedby seeking out alternative
placesof recreation, informinofthem andpromotingtheiruse.

As stated in its EIA, BOTNIA1senvironmental policy says:"We deal with
environmental issues transparently, collaboratigith Ourclients, societyand the
authorities, and to that enwe maintainan open anddirect communication with
them." It is worth emphasisingthat the attitude of the proponent during the

assessment process didnot always satisfy the declared principle and it is
understood therefore that this situation should be reviewed when the
Environmental Policythat will guide the Environmental Management Plan for the
projectis defined.

Inthe documentsprovidedby BOTNIA duringthe assessment process for the EIA
information gaps, contradictions(even within the same document) and vague,
rather unsatisfactory repliewere identified.The informationreceived was also

voluminousbut rather unclear,reiterativeand, on occasion,superfluousand of
scarce quality.This al1led to a clear and reiterated obstruction of theassessment process.
Nonetheless,this working group understands that the analysis thatculminatesin
this reportis of sufficientqualityto be ableto givean opinion regarding the request
for environmentalauthorisationofthe project.

Below are some of the considerationsthat certain specific aspectsdeserve,
followingthe structureusedinthe previouschaptersof the report.

6.1Water emissions

The parameters of the effluent to be dumped comply with the standards
establishedunder Decree253179,article 11, and no objections have been raised
as to the amountsto be dumpedestimated in those parameters,for which the
abovementionedDecree establishesnospecific limits.

In relation to the monitoringof the effluent the enterprise propoto analyseonly
some of the parametersconsideredunder Decree253179,meaningthat it would

not be possible to verify total compliance with the regulation.Likewise, the
measuresto be adopted if the established limitsare exceededare not indicated
either. It is understood that these omissionsshould be contemplatedin the
Monitoringand Follow-UpPlanof the Project which should be presented at a later
stage.

The informationon the waterquality of the RiverUruguaypresentedin the EIA
leads to the conclusion thatthere are parameters whose concentrationexceeds
the limitsestablishedby Decree 253/79andlorby the Digest onUsesof the River

Uruguay ofthe CARUfor Classl waters (raw water destined to publicuse with
conventionaltreatment). In some cases, thevalues registered evenexceed the
limitsfor lessdemandinguses.

Additionally,the analysis of historical information on water qualityin the River
Uruguayreveals that thiswatercoursesuffersfrom problemsof eutrophysation,as
a consequenceof a high nutrients load(N and P). This situation has provoked
frequent florationsof algae, in some cases with a significant degree of toxicity
resultingfrom florationsof cyanobacteria. These florations, whichin recentyears

have increased in frequency and intensity, are a sanitary risk and generate
significanteconomiclosses sincetheyinterferewith certainusesof thewater,such
as recreationalactivitiesand the public provisioof drinkingwater.To this already
existing situationmust be added thefact that inthe future effluentfrom theplant
will dischargea totalof 200 Uyrof N and20Uyrof Pl values that are approximately
equivalentto the dischargeof untreatedsewagefroma city of65,000 inhabitants.

In relation to the readinessof the enterpriseto include the effluents from the

sanitationnetworkof Fray Bentosin the industry'streatmentplant,this measureis
deemedto be inappropriatefor several reasons.Firstly,the proposedalternative
makesfollow-up of the possible impactsof theeffluentfromthe plantdifficult, given
that the liquids of the industrial processwould mix with those of the sanitationsystemof Fray Bentos. Thismeasure wouldbe insufficient,since it only makesa
10% compensationfor the nutrient load contributedby industry.It would also lead
to an even greater increase in nutrients upstreamof FrayBentosand of the OSE
water inlet in relationto the load already estimatedfor the effluent from theplant.
Lastly, there are indications that OSE would not consider that alternative
acceptable. It is thus recommendedthat the inclusion of effluents from the
sanitation networkof Fray Bentos in the effluent treatmentplant of the BOTNIA

industrial plantshouldnot beaccepted.

It is also clear that authorisationf ny dumpingthat mightlead to an increasein
those parameterswith critical valuesis out of the question,even in casesin which
the increase is consideredby the enterprise not to be significant. However,
consideringthat the parametersin which water qualityis involvedare not specific
to the effluents of thisproject, but would affect the dumpingof any industrialor
domesticeffluent, itis understoodthatthe dumping proposed inthe projectmaybe
acceptableprovided thatat the sametime it compensatesfor the increaseabove

thestandardvaluethatthecriticalparameterwouldsuffer.

The analysis of the informationinthe EIAthat underpinsthese assertionsappears
inAppendix1 - Reporton emissionsinto the water, andinAppendix2 - Reporton
eutrophysation.

No detail of the monitoring plan concerning noise (points, frequency ,uration,
measuring technique, parameterts o consider)was presented,so it is understood
that a detailed explicit monitoring plafor noise mustbe presented together with

the plan of actionsto be implementedif standards are exceeded. It must at least
includethe control points consideredinthe calculationspresentedand one at Ubici
beach.

The lack of definition on the future final waste disposal site ("dump" in the
nomenclatureused in the EIA)as to characteristics,managementand destination
of the waste and hydro-geological profileof the premises, does not allowa
satisfactory assessmeno t f the environmentalimpactsof the locationto be made.
Regardlessof that,sufficientevidence isconsideredto existto allowa rejection of

the location proposedfor the securitylandfill at the Canadade Los Perros. The
previousstatementdoesnotinvalidatethe possibility of locatingthesecuritylandfill
in anotherareawithin thepremises.

The insufficient information presented todefine the monitoringof underground
watercan besolvedby requestinga detailed presentationofthis aspect withinthe
monitoringand follow-upplan,prior to the startof construction.This plan should be
based on studies additional tothe preparationof the plezometricmap proposed,
and also considermonitoringthe sub-surface water not belongingto the aquifer,if

it correspondsaccordingto the location ofthe securitylandfill andthe functioning
ofthe system.The EIA has omitted to consider mitigationor compensation measuresfor the
damageto the naturaldrainageon which a good partof the project will be placed
and for the consequencesthat it brings. Howdrainagewithin the premiseswill be
managedis notanalysed or even considered for anyof the phasesofthe project.

The impactson the ecosystems in thearea of influence of theplant have been
adequatelyanalysedin the EIA, since aneco-systemicapproach withmedium-or
long-termvision has not beenusedto allowa global analysisof the impactson the

naturalconstruction systems, of the emissionsano df theactivitiesof operationand
aquaticandterrestrialtransport associatedtothe project.

The modificationsto the shore of the RiverUruguayallow negative effectsto be
envisagedfor the aquaticfauna in the shallow sectors, especially for 2 speciesof
fish, which accordingto IUCNcriterionare defined ascritically endangereddue to
their restricted distribution and thefew locationswhere they have been found.
Moreover,the shore areaof the plant is anarea of reproduction and breeding of
various species including those which are the principal capture of small-scale

fisheries.Inthe EIA(point5.3.2.3,folio 390) it issuggestedthat the constructionof
the port shouldbe avoided due to the potential impact on the fish community. This
suggestionwas later rejectedin the study andthe related impactswere practically
notassessed.

The effectsof exposureof the native aquatic biotato the effluentsof the cellulose
plant hadto be assessed against internationalstudies carried out on different
fauna in different ecosystems and with effluentosf plants that althoughthey apply
the same technology can differ in some of their characteristics.Assuming the

relativevalidityof these studies,it is understood that the information presented in
the EIAis sufficient to inferthat no adverse effectsonthe fauna nativeto the River
Uruguaywill be detectableas a consequenceof the discharging of effluentsfrom
the plant under the conditions established in the project. The above
notwithstanding,itis seen as essentialto implementa programmeof monitoringof
metabolitesthat areeariy indicatorsof biological dysfunction,as well as follow-up
programmesonthe growthof thetowns.

It is understoodthat the valuation made by the authorof the EIA regardingthe
significanceof the damageon the landscapeas a result of the installationof the
plant (positiveas a synonymfor prosperity) isentirely subjective, and therefore
opento objectionsince no objectiveelements,such as analysesof visualbasins,
opinion pollsorothers,wereprovidedfor itsvalidation.

The identificationof potentialrisks and impactsdue toaccidents presentedin the
EIA is verylight.The absenceof considerationof future accidents in river transport
and the analysisof their effects on the water that OSE uses at its inlet at Fray

Bentosisof particularconcem.

6.11OtherconsiderationsBelow is presented a non-specific listof potential impactsthat have not been
considered bythe EIA presented, or have been consideredwithout usingthe
correct environmental approach.It is worth mentioningthat many of the impacts
mentionedinthe list beloware verydifficultto quantify.

Damageto tourisminthe zoneof influenceofthe project.
Damage to fish stocks (species of commercial importanceand critically

endangered species) due to the eliminationof egg laying areas where the port
willbe built.
Possibility of medium- and long-term accumulationof pollutants in the
sedimentsand biotaof theriver.
Damageto thewild (terrestrialandaquatic)faunadueto the emissionof noises
generatedin the construction and operation phase of the plantand due to the
activitiesofwaterandland transport inthe area ofinfluence.
Possibilityof introductionof invasiveexoticspecies through theballastwaterof
the transoceanicvesselsthatwilltransport the pulp produced andthatwill bring

materials and chemical substancefs or construction and operatioof the plant.
Damageto the wild biota (faunaand flora) and the soils dueto gas emissions
from theplant(odoursandchemical substances).
Impacts on the area of the project and its most immediate surroundings,
producedby the presenceof a very significant numberof workers duringthe
construction phase.
Impacts generatedby possible spillagesin the RiverUruguayof contaminating
compoundsas a result of shipping accidentsor in the loading and unloading
activitiesinthe port.

By virtue of the absenceof mitigation measuresfor a whole numberof potential
impactson the environment, particularlyon the biotic environment,it is relevant to
propose the requirementfor a global compensation measure,such as the
establishmentof an area ofconservation.It may thereforebe suggested that the
proponent of the project be entrusted with the managementof an area of
conservationto be included within the National System of ProtectedAreas. That
area shouldbe situatedoutside theareaof influenceof themissionsof the project,
and shouldincludenaturalareas ofcharacteristics similar to those affectedby the

project (river sectorswith beachandlor riverbank areas, woods, wetlands and
mouthsofwatercourses).

It is emphasised thatthe increasein population and economic activity associated
with the location ofthe project, withoutprejudice tothe actions thatBOTNIAcould
carryout inthat regard,will implythe needfor significantstate investmentin tasks
of maintenance and improvement of public services, such as transport and
communications, sanitation services s,ecurityand others.

There is a clear need to develop monitoring activitiesfor the project and its
surroundings with particular attentiong,iven the magnitude and the prolonged
periodof operationof the projectand the needto generate knowledgeas to the
effects of this type of projectson the environment and societyThese monitoringactivities will have as an objective the early detection of possible unforeseen
damagelinked with the functioning of the project, in such a way that mitigationor
compensation measures not considered in this analysis can opportunely be
adopted. Annexe Vlll

NoteOCARUNo10712005 du Présidende la Délégation

argentineà la CARUà l'Ambassadeur de l'Uruguayen
Argentinedu 17juin 2005 BUENOA SIRES ,7dejuniode2005 i
1
OCARU K 107RûûS 1

- l
Tengo elagrodo de dirigirma V.E. enmlacibn a la

informacioporiodistiaparecidandive- diiuiosdelaRcpIblicfiental
delUruguaysobrelaposiblautorinoi6pamque laempresa~otniaconsbuya

un pucrtprivadenlas inmediacionceFrayBentas.

unrguaya a queseti ncibidcon clhabituaespiri&u coaoatemidadC.on I

motivode estasituacibn,stirngi6rtunoponerensucotiocimiento,n mi

Administradodrel Rio~niguay,que nsultirde particulht& que la .!
\ C.A.R. iUiciclaconsidemkidnelacutstiômenciogad areedeatunentea i
I "'. ...i
\ lossféctqueelogaaismobinaciona lued arocedeconformeIopmristoen . 1
!
',elarticu7"deiEstatutdelRioUruguay.
. .

'I Sinotropa&cu1ar, aiudaustedmuy atentabnentt.

AL SEROR EMBAJADOR DE LA REPUBLICA oMAL DEL
URUGUAY EN LAEPUBLICA ARGEBTINA
D. FranciscBUSTiL1LB .ONASSO RIVER URUGUAYADMINISTRATIONCOMMISSION
Argentine Delegation

BUENOSAIRES, June17,2005

OCARUNo10712005

TO
Mr. FranciscoUSTILLOBONASSO
AMBASSADOR OFTHE REPUBLICOF URUGUAY
INTHEARGENTINEREPUBLIC

MR.AMBASSADOR:

I have the honour to address Y.E. in connection with information
published by several newspapers in the Republic of Uruguay concerning a possible
authorizationfor the CompanyBotnia to construct a private port in the vicinity of Fray
Bentostown.

As you are aware, for the time being the CARU cannot hold
sessions until the Uruguayan delegation, which asusual will bewelcomed in a spirit of
brotherhood,is set up. Consequently,elieve it relevantto let you know, as Chairman
of the Argentine Delegationto the River Uruguay Administration Commission, that it is
of special interestthat the CARUstartsdealingwith the above-mentionedissuein order
that the binationalbodymayproceedpursuantto article7 of theRiver Uruguay Statute.

I avail myselfof this opportunityto expressto Y.E. the assurances
of my highest consideration.

Annex 1:Press news.

Signed: Ambassador RobertoGARCIAMORITAN

Chairmanof theArgentine Delegation
RiverUruguayAdministration Commission COMMISSIOND'ADMINISTRATIONDU RIOURUGUAY
(COMZSZON ADMINISTRADORA DEL RIO URUGUAU
DélégationArgentine

BuenosAires,le 17juin 2005

OCARUNo1O712005

M l'Ambassadeur :

J'ai l'honneur de m'adresseà V. E. au sujet de
l'information journalistique parue dans différents journaux dela
République Orientale de l'Uruguay, concernant la possibilité
d'accorder l'autorisatàol'entreprise Botniapour qu'elle construise
un port privéaux alentoursdeFray Bentos.

Comme vous le savez, la CARUne se trouve pas pourle momenten
conditions de se réunir, jusqu'à l'intégrationde la délégation
uruguayennequiseraaccueillieavecl'habituel esprit fraternel.De par
cette situation, j'estime qu'il convient que je porteà votre
connaissance,entant que Présidentde la DélégatArgentineauprès
de la «ComisibnAdministradoradel Rio Uruguay»,qu'il est du plus

grand intérêqtue la CARUcommencela considérationdela question
mentionnée ci-dessus, afin que l'organisme binational puisse agir
suivantce quiestprévudansl'article 7du «StatutduRio Uruguay».

Veuillez agréer,Monsieur l'Ambassadeur, l'expression
de mes meilleuressalutations

Annexe 1 :Articlesdesjournaux
Suit signatureetcachetillisibles

À MONSIEURL'AMBASSADEURDE LARÉPUBLIQUE
ORIENTALEDEL'URUGUAYENARGENTINE
D FRANCISCOBUSTILLOBONASSO Annexe IX

Photographiesdes travapourlaconstructiodesusines AnnexeX

Communiqué d'ENCEdu 28 mars2006Direccion de Comunicacion
COMUNICADODE PRENSA
ENCERENUEVASU COMPROMIS0 DEAPOYAREL DIALOGO

Conel gesto de suspender temporalmentelostrabajosde instalacionde su fabrica de
celulosaen Fray Bentos,el GrupoENCEespera contribuira la resoluciondel conflicto.

Montevideo,28 de marzo2006.

El Grupo ENCE renueva su firme comprorniso de contribuir a la etapa de dialogo
abierto entre losgobiernos de Uruguayy Argentinay su ernpeno,en la medida desus
posibilidades, en poner todos los medios a su alcance para que las autoridades
uruguayas puedan ofrecer, a los ciudadanos y gobierno argentino, las evidencias

técnicasde seguridad medioambientalque éstos solicitan.

Con este objetivo,el GrupoENCE hadecididosuspenderlostrabajosde instalacionde
su fabrica de celulosa proximaa Fray Bentos,RepfiblicaOrientaldel Uruguay,durante
un periodomaximode noventadias, continuando otrasobrasvinculadasal movimiento
de tierras, trabajos de acondicionamiento ambientaly camineria del parque industrial
adjuntoa laTerminal Logisticade M'Bopicuaen operacion.

De esta manera,los gobiernos argentinoy uruguayo podran,antes de finalizarel plazo
mencionado, realizar las tareas necesarpara constatar quela fabrica de celulosase
ajusta a las mejores tecnologiasdisponibles y cumple con todas y cada una de las
normasy estandares mas exigentesa nivelmundialen materiade impact0ambiental.

Direccionde Comunicacion
[email protected] Presse
Communiqué de Presse
ENCE RENOUVELLE SON ENGAGEMENT D' APPUYERLE DIALOGUE

Par le geste d'arrêter temporairement les trau'installationde son usinede
celluloseà Fray Bentos,le GroupeENCE souhaite contribuerau règlementdu

différend, Montevideol,e 28 mars 2006.

Le GroupeENCE renouvellesonengagementdécidé de contribuerà l'étapede

dialogue ouvert entre lesgouvernements de l'Uruguayet de l'Argentine ainsi

que sa volonté d'utiliser, dans la mesudu possible, tous les moyensà sa
disposition fin que les autorités uruguayennespuisseturnir aux citoyens et

au gouvernement de l'Argentine, les preuves techniques de sécurité

environnementale qu'ils réclament.

C'est dans ce but, que le Groue ENCE a décidé d'arrêtelres travaux

d'installationde son usine de celluloseà proximité deFrayBentos, République

Orientalede l'Uruguay,pour un délaimaximumde quatre-vingt-dix jours,et de
poursuivrelestravauxde terrassement,de conditionnementde l'environnement

et de voirieà l'intérieurdu parc industriel, auprèsdu Terminal Logistiquede

M'Bopicuaen opération.

Les gouvernements de I'Argentineet de l'Uruguay seront ainsià mêmede

réaliser,avant la fin du délaiprévu,les demarchesnécessaires pour constater

que l'usine de celluloseest conformeaux meilleures technologies disponibles
et respectetous et chacun des critèreset des normes lesplusexigeantssur le

planmondialconcernant l'impact environnemental.

Directionde Presse

[email protected] Department
PRESS RELEASE
ENCE REAFFIRMS ITSCOMMITMENTTO SUPPORT DIALOGUE EFFORTS

By temporarily suspending works forinstallation of its cellulose plant in Fray Bentos,
the ENCEGroup hopesto contributeto a resolutionofthe conflict.
Montevideo, March28,2006.

The ENCE Group reiteratesits firm commitmentto contribute to the dialogue efforts
initiated betweenthe governmentsof Uruguay and Argentina aswell as its willingness
to make its best efforts to make any means within its reach available in order for the
Uruguayanauthoritiesto offerto the citizens andgovernment ofArgentinathe technical
environmentalsafety evidencethey have requested.

To this end, the ENCE Group has decided to suspend works for installation of its
celluloseplant in the vicinityof FrayBentos,in the Republicof Uruguay, forupto ninety
days, while continuing otherworks related to movement of earth, environmental
preparation and road works in connection with the industrial park adjoining the
M'Bopicua LogisticsTerminalin operation.

The Argentine and Uruguayangovernment will therefore be able to do, within the
specifiedterm, anywork necessaryforthe purposeof ensuringthat the cellulosefactory
conforms to the best technologies available and meets the world's most stringent
standardsonenvironmentalimpact.

Communications Department

[email protected] AnnexeXI

Croquisde lazonede localisationdes usines AnnexeXII

Rapportde la délégationargentineau GTAN, Buenos
Aires,3 févrie2006Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioInternacional y Culto

Informedela Delegacibn Argentina

al Grupode TrabajodeAltoNivel

BuenosAires - 3 de febrerode 2006

1.Introduccibn

La Delegacion Argentina al Grupo Técnicode Alto Nivel Argentin0 Uruguayo

(GTAN), creado como instanciade negociaciones directas entre ambospaises con relacion
a la controversia sobrela aplicacione interpretacion del Estatuto dl ioUruguay suscitada
por la autorizacion unilateraluruguayapara la construcci6nde dos plantas industrialesde
produccion de celulosa y sus instalaciones conexas sobre lamargen izquierda del Rio
Uruguay,Ilego a lassiguientesconclusionesbasicas:

1.-Al autorizar unilateralmentelasplantas proyectadas,la Republica Oriental del Uruguay
vulneri,lasobligacionesasumidasen virtud del derecho internacionalgeneral y del Estatuto

del Rio Uruguay de 1975. Por otra parte, las empresas que proponenlos proyectos no
cumplieron conlos recaudosjuridicamente requeridosen sus paisesde origen en loscasos
deproyectosquepuedentener efectosambientales transfronterizos.

2.- Tanto los Estudios de Impacto Ambiental de las empresas proponentes deestos
proyectos comoel Borradorde Estudiode Impacto Ambiental Acumulado presentado por
la Corporation Financiera~nternacional',carecen de la explicitacionde los criterios para la

seleccion de la localizacion de las plantas, de un analisis de alternativas y de la
correspondiente justification del sitio elegido para lainstalacionde los proyectos,tema
que es requeridopor lapractica internacionalen lamateria.Cuandoel asunto fue planteado
por la parte argentina,la Delegacion Uruguaya respondio que"el motivo por el cual la
planta se instalo en determinado lugar es ajeno al Grupo y que no es una de sus
competencias, ya que ademas de ser una decision inclus0 anterior al actual gobierno, y es
un he~ho".~

3.- La Delegacion del Uruguay se nego a considerar la propuesta argentinade que se
suspenda la construccionde las plantas proyectadas afin de poder determinar,de manera
objetiva y fehaciente,el impact0 acumulado transfionterizo de dichos emprendimientos
sobreel ecosistema asociadoal Rio Uruguay.Cuandola Delegacion Argentina hizo llegar
esta propuesta, su contraparte manifest6 que el "Uruguay ha respondido negativamente

' Pacific Consultants International & Malcolm etral., Borrador de Estudio de Impacto Ambiental
Acumulado, (en adelante, "Borrador"), diciembrede
* Gmpo Técnicode Alto Nivel (GTAN), Acta de la primera reunibn, Montevideo, 3 de ago2005.e
(Anexo XLII).Ministeriode ~elacionesExteriores,

Comerciolnternacionaly Culto

[tanto] asolicitudde imponer una medidade 'no innovar' por un plazo de 180 diasy10a la
eventualrelocalizacii>nde lasplantas".3

4.- El proceso kraft propuesto enlosproyectoses intrinsecamentecontaminante por10que
requiere la adopcion de medidas para prevenirel impactoambientalque pueden producir
los efluentes liquidos, las emisiones gaseosay los residuoss61idos4,en este sentido,uno
de los principales defectosde la informacion disponiblees la ausencia de medidas de

concretas y especificas para prevenirla liberacion de elementos contaminantes en los
efluentes liquidos y las emisiones gaseosas, mitigarel impacto ambiental de los
contaminantes que resulten liberadosa pesar de esas medidasde prevencion, y establecer
un sistema de gestion ambiental y para el control de las contingencias que puedan
suscitarse.

5.-Teniendo en cuenta el caracter contaminante del procesollamado"kraft"; la magnitudy
concentraciongeogrAficade los emprendimientos que se consideran; su proximidad con
centros urbanosy zonas de produccion agricola ganadera; las caracteristicas del cuerpo
hidrico receptor, quees en general limpio pero contiene cantidades criticas de fbsforo y

niveles recurrentes ya detectados de eutrofizacion en verano 10que 10 califica como
ecosistema acuatico fragilque conserva un grado de calidad quees posible y necesario
proteger; y los usos del aguaparaconsurno,uso recreativoypesca; la delegacion argentina
con todo fùndamento concluye quelas propuestas para las plantas Oriony M'Bopicua no
permitiran alcazar el objetivo de preservar el medio ambienteen el ecosistema delRio

Uruguay "al mas alto nive1 de exigencia en el mundo contemporaneo" 10 que fuera
acordadoen la primera reunion del Grupo Técnicd oeAlto~ivel.~

6.- En el area se concentra mas del90 % de la produccion pesquera deltramo compartido,
que supera las 4500 toneladas anuales.La zona es también hrea de cria de las poblaciones

de peces migratorios propias del rio Uruguay, con rutas de derivdae larvas que pasan por
las zonas de descarga de efluentes de las dos plantas proyectada para la elaboracionde
pasta de celulosa.El hreapuede sufrir el impacto enla biota acuaticade descargasde alta
concentracion y poca duracion de sustancias contaminantes, como por ejemplo las
valoradas como AOX, DQOy DB05. También puede verificarsela acumulacion de

dioxinasy fùranosen la biotayel medio ambienteac~atico.~

Ibidem.
4 WorldBank,PollutionProtectionandAbatement HandbooP,ulpandPaperMills,Washington,1998,pag.
395.
GTAN,ComunicadoConjuntode laprimerareunion,Montevideo, 3de agostode005.(AnexoXLII)
Un aspect0queno fie tratadoen el GTAN, apesarde habersido solicitadoreiterporla delegacion
argentina,es el de la afectacionreproductivaa corto medianooplazo por, entreotros, compuestos
derivadosde la madera.En varios documentosde las delegacionargentinase mencion6 el tey se
invocaron documentos del National aterResearchInstituteRI) de Canadarelativoa la cuestionyMinisterio de Relaciones Exteriores,

Comercio Internacional y Culto

7.- El monitoreo limitado de los gases que emitirian las plantas propuesto por las empresas
es insuficiente. Ademas, los modelosde dispersion de gases utilizados no puedenser

aceptados como bases validas por faltade datos meteorol6gicos, erroresen las distancias
geograficasy en los calculos,y porno contemplar la influenciadelRioy las complejidades
de losTRS.

8.- La evaluacion del tratamientode residuos solidos carecede precisiones sobre aspectos
bhsicos como la caracterizacion, cuantificaciony destin0 de los residuos generados,

localizacion de los eventuales vertederos/rellenos, falta del proyecto ejecutivode esos
vertederos/rellenosy loselementospara su construccion (taludes,membranas, colecciod ne
lixiviados y gases), y un plan de gestion que incluya procedimientosde separacion,
transferenciay m~nitoreo.~ Debe tenerse encuenta quelos lixiviadosde los rellenossonde
altatoxicidady una fugade losmismosal rio provocariaundafioconsiderable.

9.- La eventual operacion de las plantas proyectadasimpactarh negativamente en el
territorio de la provincia de Entre Rios, afectandolas condicionesde productividad, las
actividades industrialesy comerciales,particularrnentecon respectoal turismo,los valores
de los inmuebles urbanosyrurales,y la saludde loshabitantes,los animalesy los vegetales
de la zona. Desde el balneario argentin0 Nandubaysal se observaria como fondouna
chimenea gigantede la cual emanarian gases.Este efecto noseverificaria en cambio desde

lasplayas del balneario uruguayodeLasCanas.

Procedimientos

En suprimera reunion, elGTANacord6 labrar"un acta resumida del desarrollo del
trabajo del Grupode Alto Nivel, a efectos de que quede registrado10dialogado Io

acordado" y dar a la prensa un "ComunicadoConjunto" al términode cada reunion!En
total se realizarondocereunionesen las fechasy ciudades queseenumerana continuacion:

Primera Reunion,Montevideo, R. O.del Uruguay, 3de agostode 2005,
SegundaReunion, BuenosAires,RepiliblicaArgentina, 19de agosto de 2005,
Tercera Reunion, Montevideo,31de agostode2005,
Cuarta Reunion, BuenosAires,14de septiembrede 2005,

Quinta Reunion, Montevideo,30de septiembrede 2005,

basado en afios de estudios. Los fenomenos de biomagnificacion y bioacumulaci6n de estos compuestos en
7fluentes de estetipo son estudiadosdesde hacedos décadas.
Al respecto, ver: "Consideraciones preliminares sobre disposition de residuos- proyecto de planta de la
empresa BOTNIA", document0 entregado en la séptimareunibn del GTAN, delnoviembre de 2005.
(Anexo XVIII).
GTAN, Acta de la primera reunion, Montevideo,3 de agosto (AnexoXLII)Ministeriode Relaciones Exteriores,
Comercio Internacional y Culto

Sextay SéptimaReuniones, Buenos Aires7 , y 8de noviembrede 2005,
OctavaReunion, Montevideo, 25denoviembrede2005,

Novena Reunion, Buenos Aires,16dediciembre de 2005,
Décima Reunion, Montevideo2 ,8 de diciembrede2005,
UndécimaReunion, Buenos Aires1 ,8de enero de 2006,
DuodécimaReunion, Montevideo3 ,0 deenerode2006.

Las delegaciones presentarondocumentos identificados con simbolo, numeros
correlativos y la fecha de presentacion. Las actas de las reuniones, los comunicados
conjuntos y los documentos de ambasdelegacionesdel Grupo formanparte integrantede
esteinforme.

En las reuniones primera, segunda, séptima y octava, la Delegacion Argentina
propuso crear subgruposque trataran temas especificos e informaranal plenario, pero la
Delegacion Uruguaya no estuvode acuerdo. Solo en la séptima reunion promovio
activamenteel establecimientode un subgrupo para estudiarlos efluentesliquidos, medida
que la Delegacion argentinatoleropara facilitar lasnegociaciones,perojuzgo insuficiente,
atentoel carhcterglobalquenecesariamente debe tenerunestudiode impact0 ambiental.Ministeriode Relaciones Exteriores,
Comercio Internacional y Culto

II.Marcos politicoy juridico internacionales

La controversia existente en relacion conla materia quese analizaentreel Gobierno

de la Republica Argentinay el Gobiernode la Republica Oriental del Uruguay sobre la
aplicacione interpretaciondel EstatutodelRioUruguayde 1975,seproduceen los marcos
politico y juridico internacionales descriptosen el documento GTAN/DA12119-08-05,
presentadopor la Seccion Argentina del GTAN~- Ese documento enumeralas siguientes
nonnas internacionales -vinculantespara la Argentina y el Uruguay, O en cuya génesis
ambos paises participaron activamente O que las empresas constructorasde las plantas

deberian satisfacer si hubieran llevadoa cab0 dichos emprendimientos ensus respectivos
paises:

Declaracion Argentin0Uruguayasobreel Recurso Agua del9dejulio de 1971
Declaracion sobreel MedioAmbienteHumano, Estocolmo 1972
Resolucidn 2995 (XXVII)de laAsamblea Generalde lasNaciones Unidas

Resolucion3129(XXVIII)de laAsamblea General de lasNaciones Unidas
Estatuto delRioUruguay(1975)
Principios sobreRecursosNaturales CompartidosP ,NUMA 1 978
Digesto sobreelusoy aprovechamientodel Rio Uruguay, 1986
Declaracion sobreMedio Ambiente y Desarrollo,RiodeJaneiro, 1992
Directricesbisicas enmateriadepolitica ambiental,MERCOSUR,ST6, 1992

Convencion sobre el derecho de los cursos de agua internacionales para usos
distintosde lanavegacion
Acuerdo Marco sobreel MedioAmbiente del MERCOSUR,2001
ConveniodeEstocolmosobreContaminantes Orginicos Persistentes 2001
Declaracionde la CumbredeJohannesburg0 sobre Desarrollo Sustentable,2002
Conveniode la CornisionEconomica para Europade lasNaciones Unidas sobre la

ContaminacionTransfionterizadel Aire, 1979(Espaiia yFinlandia)
Convencion sobre el impact0 ambiental en un contexto transfionterizo, 1991
(EspafiayFinlandia)
Convencion sobre la protection y uso de aguas transfronterizas y lagos
internacionales1992(Espafia yFinlandia)
Convencion sobre los aspectos transfionterizos de actividades industriales, 1992,

(Espafia yFinlandia)
Directiva9616 1lCEdel Consejode la Union Europea,1997
Directiva20041351 del Consejoy del Parlamento Europeo,2004

Estasnonnas recogen el principio del derecho internacional general, conforme el
cualun Estado debe asegurarquelasactividades realizadas dentro de sujurisdicciObajo

9
Ver: "Sintesis de la Normativa Intemacional Aplicable a la Protecci6n Ambiental de los Recursos
Compartidos", presentado en el marco dela segundareuni6n del GTANdelode 200(Anexo II)Ministeriode~elacionesExteriores,
Comercio Internacional y Culto

su control no causendafios al medio ambiente de otro Estado. Uno delos elementos
principalesde dicho principioes el mecanismode consultae informacion previasque un

Estado debe cumplir antesde dar curso a una actividad que puedatener un impacto
ambiental transfronterizo.En el cas0 delRio Uruguay, dicho mecanismo esta receptaen
el Estatutode 1975quereglamenta la administraciony gestiondedichocurso fluvial.

Al autorizar unilateralmente las plantas proyectad, pesar de los requerimientos
reiteradosde la Argentina para que se suspendala construccionde las mismas hasta tanto
pueda determinarse, de manera objetiva y fehaciente, su impacto acumulado
transfronterizo, Uruguay viol6 tanto el principio como el mecanismo citas.l10suscit6
la controversia entre ambospaises referutsupra.Ministerio de~ekcionesExteriores,
Comercio Internacional y Culto

III. Localizacion

Desde la primera reunion la delegacion argentina indic6que existia una
preocupacion central ante la localizacion escogidapor las empresas para emplazarsus
proyectos. En esa reunion se solicito respuestaa las consultasde por qué lasplantas se
instalariansobre el RioUruguay, por quése proyectaba instalarlasen lugares tan proximos

entre si, y por qué se encontrarian tancerca de las poblaciones, indicandola especial
preocupacion de Gualeguaychu por las consecuencias negativasque las plantas podrian
generar.'O

En la segunda y tercera reunionesse sefial6que cualquier evaluacidnde impacto

arnbiental seria parte dela base de un anhlisis de alternativasde localizacion.El Banco
Mundial, en su Politica sobre Evaluacion Ambiental (OP4.01), califica al anhlisis de
alternativas comouno de los "propositosclave de la EvaluacionAmbiental".Ta1como se
consigna en documentos de la Delegacion Argentina al Grupo Técnic de Alto ~ivel", en
la OP 4.01 se establece que: "Las propuestas para eldisefiode la inversion, el sitio, la

tecnologia y las alternativas operacionales deben ser comparadas sistemhticamente,en
términosde sus potenciales impactosambientales...". Este aspect0 suele reducirse en
algunos estudiosde impactoambientala laseleccionde alternativasde localizacion.Pero ni
siquiera a esta simplification han recurrido las empresas ENCE y Botnia para estos
proyectos,dado que en sus respectivesEsIA se hacen meras referenciasa evaluacionesde

sitios,pero consignando solamentelosbeneficios del lugasrelec~ionado.'~

En undocument0técnico13l,a delegacion argentinaal GTAN indicoa la delegacion
del Uruguayque en el propioEIAdel proyecto Orionsereconocio afectacionen la margen
argentinasefialhndoseen el mismo que"los fenomenosde inversionde flujo, frecuentes en

la zona, incrementan la mezclatransversal del mismoc ,onel resultadode que losnivelesde
afectacion se incrementan sobre estos puntos (margen argentina)y , disminuyen sobrelos
otros(Toma OSE, Fray Bentosy LasCanas)."

En la cuartareuniondel GTANse informo queel 9 de septiembrese recibio en la

Cancilleria a la Embajador de Finlandiay a técnicos finlandesesque describieron la
situacion dela industria delpape1y lacelulosa en Finlandia. Se indic6que de esta reunion

IO
GTAN,Acta de laprimeraremion, Montevideo,3 de agostode2005.(AnexoXLII)
" Ver: "Consideraciones sobre el Procedimientode EIA, el Informe Ambiental Resumende Botnia y la
Autorizacion ArnbientalPrevia otorgadapor la DI.NA.MA", entregado como GTANlDAJ5131-08-05 enla
12GTAN,Actade la SegundaReunion, BuenosAires,Republica Argentina,19deagostode 2005,y
--------,Acta de laTerceraReunion, Montevideo,31de agostode2005.(AnexosXLIIIy XLIV)
13Ver: "Consideraciones sobrepropuestasde emisionesde efluentesIiquidosa descargaral Rio Uruguayy
afectacion ala calidaddel recurso",entregado comoGTANlDAl1713-1en la reunion 7ede noviembre
de 2005quese anexaa esteinforme.(Anexo XVII)Ministerio de~elacionesExteriores,
Comercio Internacional y Culto

se concluiaque de haberse realizadoun emprendimiento en una zonaen la que Finlandia
limitara con otro Estado, BOTNIA deberia haber hechoun estudio de impact0 ambiental
transfronterizo y consultar ala sociedad civil de ambos lados de la frontera. También

sefial6 que de ese encuentro surgiaque las BATS ("best available techniques") deben
aplicarse teniendo en cuenta las condiciones locales, atendiendo alas circunstancias
especificas del lugar, siendo significativa la existencde centros urbanosen las cercanias.
También deberia tomarse en cuenta lv aida de las comunidadesradicadasalli (por ejemplo,

si habia pescade subsistencia)al considerar lalo~alizaci6n.'~

En cuanto a la protecciondel recurso pesquero y teniendoen cuenta la dependencia
quedel mismo tienen poblacionesaledafias,no solo de la costa uruguaya,se desconocequé

medidas O consideracionestuvo en cuentael Organismode Controlparajuzgarla seleccion
del lugarde descarga del efluentepropuesto porBOTNIAen suEIA.Tampocose conoce si
se consider6otro lugar con menores riesgos,en base al conocimiento actual.No se sabe
qué consideracibn se efectuos ,i es que se hizo alguna, ademasde apelar a la cccalculada
dilucioninmediata"para mitigacion de efectos.Si bien figuranen elEIA de Botnia parael

proyecto Orion algunos estudiosen biota acuhtica, segixnel Plan de Seguimientono se
especificaron objetivos yel Organismode Control no solicith controlesde otro tipo en
peces. 15

En la octava reunion se consulto a la delegacionuruguaya como resuelve el
Reglamentode Evaluacionde Impacto Ambiental la cuestionde evaluacionde alternativas
de localizacion,ya que de la lectura del document0no surge quehaya unrequerimientode
evaluacion de alternativas técnicasde localizacion. Asimismo consulto como y quién

determina el area de influencia y comose suman los impactos de proyectosque tengan
hreas de influencia superpuestas O coincidentes. Respecto a la primera consulta la
delegacion uruguaya respondio que el Reglamento no 10prevé peroque 10segundo esta
previsto en el mismo, que establece que deben presentarse las caracteristicas del proyecto y
del ambiente receptor. Se indico que el proponente decide el area de influencia en el EIA y

éstaes aprobada O no por la DINAMA.Acerca de la primera pregunta, la delegacion
argentina indic6 que en la Argentinaaixnsin reglamentacion que 10establecierase hubiera

lGTAN,Acta de la CuartaReunion, BuenosAires, 14de septiembrede2005.(AnexoXLV)
15En el EIA de Botnia, cap. 5, pagina 36, hay indicaciones de proteccion del recurso pesquero y cifras de
supervivencia en base a esta actividad que no tienen en cuenta la pesOacomercial en la margen
opuesta,siendo lospeces precisamentepor su caractermigratono,rsode afectaciontransfionteriza.En
los proyectos GEF es considerado un bien a proteger con costos incrementalescuando existe zona de uso
comh en un cuerpo de aguas. El rio Uruguay en el hrea, en cuanto a pesca, bien semeja una zona de uso
comiin. En el EIA de Botnia, Cap. 6, punto 6.3.3.3, se puntu"...se puede considerar que el area
alrededordel fituro sitio de descargaes un hreade criadero,no solamente paracomunidadesde peces locales
sinotambiénpara losqueson migratonos". Sinembargo,mas adelante, en paginas73,75 del capitulo6
hay cincopkafos dondese enfatizaquelos efectosvan a ser desprecOaqueno van a existir.Ministerio deRelaciones Exteriores,
Comercio Internacionaly Culto

pedidoque se considerasenalternativade localizaci6n.Se indic6que la cercaniade los
proyectosala Argentinanohasidoconsiderada en losEIApresentados porlas empresas.16

16
GTAN,ActadelaOctava Reunion, ontevideo,25noviembrede2005.(AnexoXLVIII)

9Ministeriode Relaciones Exteriores,
ComercioInternacional y Culto

IV. ElProcesodeProducciOn

En la primerareunion del GTAN se consulto a la delegacion uruguaya acercade
por quése eligio la técnica conocida como "kraft". La preguntase relacionabacon que la

documentacion presentada para ambas plantas indicaba que utilizarian el método kracfo t,n
empleo dioxido de cloro para el blanqueo, sin considerar alternativas paraeste ultimo
proceso. El proceso kraftes reconocido como intrinsecamente contaminante por10que
requiere la adopcionde severas medidaspara prevenir el impacto ambientalque pueden
producir los efluentes liquidos,las emisiones gaseosasy los residuos s61idos17.Por esta

razon tanto las politicas operativasde la Corporation Financiera Internacional, como el
Reglamento de Evaluacion del Impacto Ambientalde la RepciblicaOriental del Uruguay
colocana laindustriade la celulosay el pape1en la categoriade las que requieren mayores
controles.

En la primera reuniondel Grupode Técnicode AltoNive1la Delegacion Argentina
introdujo formalmenteun requerimientode informacion sobre el procesode produccion
que fue incorporadoal acta deesa reuni6n." Esta informacionya habiasido solicitadapor
los representantes argentinosen la Cornision Administradora delRio Uruguay, y en el

marco de los trabajos del GTAN, a medida que se recibieron datos incompletos
suministrados por las empresas,los pedidos se fueron actualizando enlos documentos
entregados por la delegacionargentina.19

La calidadde la informacionsobreel disefio yla operacionde lasplantas contenida

en los estudiosde impactoarnbiental(EIA)de las empresases insuficientey no alcanza el
nive1de description de unaplanta tipica que puede encontrarseen la bibliografia del sector.
Este problema ya se le habia presentado a la DINAMA que reconocio que "en los
documentos aportados por BOTNIA durante el proceso de evaluacion del EIA se
identificaronvaciosde informacion,contradicciones (inclus0dentro del mismo documento)

y respuestas dispersasy poco satisfactorias.La informacion recibidase caracteriz6 por ser
muy voluminosa y a lavez poco clara, reiterativay en ocasiones superfluay de escasa

1World Bank,PollutionProtection and Abatement Handbook, PulpandPaper Mills,Washington, 1998,phg.
395.
l8Ver: GTAN, Acta de la primera reunion, AnexoII conteniendo la "Informacion requerida sobre cada
planta", Montevideo,presentado el3 de agostode 2005 en el marcodela primerareunion del GTAN.(Anexo
XLII)
1Ver: "Recoleccionde datossobreelprocesode produccionde Botnia",presentadocomo GTANIDAIlSi21-
10-05 el 18 de octubre de 2005 en el marco de los intercambios realizados por ey Delegacion
Argentina del GTAN, "Requerimientosde Informacion Insatisfechos", presentado como GTANIDA/20/13-
12-05el 16de diciembrede2006en elmarcode la novena reuniondel GTAN.nexosXV y XX)Ministeriode Relaciones Exteriores,
ComercioInternacional y Culto

calidad. Todo10expuesto resulto enun claro y reiterado entorpecimiento del procesode

evaluaci~n."~~

La cuestion no fue solucionada con la presentacion verbalde esas informaciones
realizada por la delegacion uruguaya durante la quinta reunion delGTAN.~'Ademhs,seha
completadoel semestre sin que se conozca con precision el cronogramade construcci6ny

avance del proyecto para ambas plantas,10que impide estimar corno podria fùncionar el
régimende autorizaciones parciales sucesivas que proyecta aplicar la autoridad ambiental
uruguayapara garantizar las condiciones de losproyectos.

Se desconocen el balancede masa y las consideracionesde disefiode cada una de

las plantas propuestas,10que no permite realizar una evaluacion completade los factores
de emision. La informacion reunida duranteestos meses contiene diferenciasen el orden
del 20 por ciento entre los proyectosde ENCE y Botnia con respectoa valores de caudal,
DB05, DQO y AOX, resulta obvio que estas no son uniformes como se ha venido
sosteniendo.

Las declaraciones sobre la intention de utilizar tecnologias incluidasen las
recomendaciones BREFde la UnionEuropea y cumplir con ciertosestindares de calidad
para las emisiones en condicionesde operacion normal quese presentanen los informes,
no son suficientes para configurarla certeza que requiereuna evaluacion de impacto

ambiental. Para elIo es preciso conocer la informacion sobreel disefio detallado de los
proyectos. Los documentos dela Union~uro~ea~~ sobre el tema establecen una gamade
técnicasaptas para distintos procesos industriales, incluyendo lafabrication de celulosa,
pero no prescriben ninguna técnica especifica, salvo para el cas0 del descortezad de la
materia prima en el cas0de la celulosa. Ademhsserefierena las condiciones en Europa en

ambientesque a travésde los dos han sufridoun fuerte deterioroy son cualitativamente
diferentesa los que existenen nuestra region. Estofùe sefialado ala delegacion uruguaya
en reiteradas ocasiones.

Las presentaciones de las empresas parecen ajustar la evaluacion del impacto

ambiental unas"mejorestécnicas disponibles" que no sonprecisadas,en lugar de mostrar
el diseiïodel proceso con la aplicacionde las mejores técnicas seleccionadas teniendo en
cuenta la localizaciony las circunstanciasde las plantas. Las BATno son normas O

20DINAMA,DivisionEvaluaciondeImpactoAmbiental,Expte.2004/1400/1/01177,"Consideracionessobre
el EsIApresentado", ontevideo,1defebrerode2005,pag.19.
''GTAN,Actadela Quinta Reunion,Montevideo,30deseptiembrede2005.(AnexoXLVI)
22 Se tratade la DirectivaUE 96/61 y complementaria, el Reference Document on Best Available
Techniquesin thePulpand Paper Indust(yREF), queexplicitan el conceBATparael establecimiento
de permisosde funcionamienten el marcodelIPPCde laUE.Al respectover:"Descriptionsucinta dela
Directiva96/61/CE y de las directivascomplementaria,resentadocomo GTAN/DA/3/19-08-05en el
marcodelasegundareunion delGTANdel 19deagostode2005.Ministenode Relaciones Exteriores,
Comercio Internacional y Culto

estandares sino criterios y guias para ser consideradas y adaptadas por la autoridad
ambiental para definir las exigencias de cada emprendimiento. Tampoco han sido
elaboradaspara evaluar impactosambientalesni dafiosa la salud,sino que son parte deun
complejoproceso para emitir permisos enel marco de las directivasde laUnion Europea.

Son una guia parael analisisque debeaplicarse sujetaa todos los factorescondicionantes
locales, dondese incluyenla naturalezade los ecosistemas,las cuestionestransfronterizas
y otras.

Por otraparte, las mejorestécnicas nose cristalizaron en 2001 cuando seconfiguro

el catalogoidentificadocomoBREF,sino que han seguido evolucionandoal impulsode la
investigation y el desarrollo.Las paginas web de la industriacelulosicaanuncian nuevas
técnicas que noexistian en 2001. Precisamente poresta circunstanciala Union Europea
planea realizar esteafioun ejerciciodestinadoa produciruna actualizaciondel document0

de 2001,que estariadisponibleen la fechaen que seha indicadoquecomenzariael proceso
de puestaa punto de unade esasplantasy que coincideconel comienzo dela aplicacionde
lasnormasde laDirectiva 96/61/CE(30de octubrede2007).

Las propuestas industrialespresentadas en los informes de impacto ambiental

carecen de indicaciones precisas yconfiables sobre el proceso de puesta en marcha y la
etapa de optimizacionde las plantas. Lapuesta en marcha requiereperiodos superioresa
seis meses, al punto que los ejecutivos de StoraEnso/Aracruz celebrancomo un record
mundial que la planta Veracelhaya logradocompletar la puesta en marcha en 176 dia^."^
Ademhs,la informacionde lasEIA sobre emisionesy los datos de operacionrelacionados

con impacto ambiental serefierena supuestospromediosanualesde plantas"en régimen",
pero carecen de lasnecesarias referencias alas variaciones y picosdiarios u horarios que
pueden producirse por incidentes O parosde mantenimientoprogramados.Un incidenteque
produzcaun pic0 de descarga de DBO,DQO y AOX podria tenerefecto devastadorenun

lapso relativamente cortoen que coincidiesen con una condicion desfavorable del rio,
especialmentedetemperatura y caudal.

-- -
23PulpandPaperInt."Veracelsets newstandards,ol.48,No 1.

12Ministerio de Relaciones Exteriores,
Comercio Internacional y Culto

V.Los efluentesliquidosy el impact0en el cuerpohidricore~e~tor~~

a) Caracteristicasdel cuerpohidricoreceptor

Se puede caracterizar elarea como de aguas de rio limpio ya que tienen bajos
valores de DQO y de DB05, valores de pH exactamenteen la mitaddel rango delestiindar
del DIGEST0 de CARU (5,6-8,9), yel oxigeno disuelto en 8,3 mg1L y 76,8 % de
saturacion. Sin embargo, respectoa los nutrientesy enparticularal fosforo,se observaque
si bien el sistema mantiene el balance de nutrientes, estos se hallan enun nive1 de

concentracion enel que cualquier variacion,sobre todo en épocade estio, puede provocar
eutrofizacion,tornhdolo Mgil. En particular, las concentracionesde f6sforo en la zona
(valor medio: 0,093mg/l)exceden, en grado sumo,el mhximoestablecido (0,025 mg/l) en
el Decreto Reglamentario253179y modificatorios delUruguay. Este parametro no esta
limitadoenel Digesto sobreusos delRioUruguay dela CARU.

El fenomenode eutrofizacion se ha registradoy se registra actualmente en esterio,
siendo el mas reciente el del veranode2005, observandoseinclus0bacterias cianoficeas.
El trarno final delrio Uruguay, aguas abajode la ciudadde Fray Bentos,es un areade alta

diversidad especifica depeces, con mas de 125 especies citadas incluyendo algunas con
estatus de "criticamente arnenazadas" seg6n los criteriosde la Union Mundial para la
Naturaleza (UICN);10que es reconocidoenel EIA deBotnia.Al mismo tiempoes la zona
de mayor productividady biomasa, con valores de densidad quese encuentran entrelos
mas altos registradosen ambientes fluviales delmundo. Enel area se concentramasdel 90

% de la produccion pesquera del tramo compartido, que supera las 4500 toneladas anuales.
La zona es tambiénirea de cria de las poblaciones de peces migratorios propias del rio
Uruguay,con rutas de deriva de larvas que pasanpor las zonasde descargade efluentesde
lasdosplantasde elaboracionde pastade celulosa proyectadas.

24 Sobre este tema ver: Ver: "Consideraciones técnicasrespecto del Emprendimiento de M'Bopicua",
presentado en el marco de la segunda reunion del GTANdel 19 de agosto de 2005; "Consideraciones
técnicas respectodel emprendimientode Botnia",presentadoen elmarcode la tercerareunion del GTANdel
31 de agosto de 2005; "Aclaraci6ny reiteracion de algunas consideraciones técnicas respecto del
emprendimientode M'Bopicui", presentadoen elmarcodela cuartareuniondel GT14de septiembre
de 2005; "Aclaraci6n y reiteracion de algunas consideraciones técnicas respectodel emprendimiento de
Botnia", presentado en el marco de la cuarta reunion del GTAN del de septiembre de 2005;
"Consideraciones sobre propuestas de emisiones de efluentes Iiquidos a descargar al Ryo Uruguay
afectacion a la calidad del recurso", presentado en el marco de la sexta reunion del GTAN del 07 de
noviembrede 2005;anexadosa esteinforme.exosIV,VII,VIII,IX y XVII)MinisteriodeRelaciones Exteriores,
Comercio Internacional y Culto

b) Efluentesdelas plantas industrialesproyectadas

b.1Origende los efluentes

El origenes industrialmascloaca1de cada establecimiento.

b.2Sistemapropuestospor las empresaspara el tratamientode los efluentes

Etapas: Clarification, neutralizacion, enfriamiento, biologico (barros- lodos
activados).

Caracteristicas: El sistema de tratamiento propuesto, similar para ambas empresas,

solo implica remocion de solidos en suspension de facil sedimentacibny de materia
organica biodegradable.

Durantelostrabajos delGTANse solicito informacion de la queah secarece sobre
tratarniento secundarioy terciario de los efluentes liquidos.En particular, se desconoce
cualessonsuscaracteristicasy cuandoinician su operacion.

Tampoco se conoce como se manejara el transciente de mas de dos afios que
implicaran lapuesta en marchahasta llea operacionnormal(hl1 operation).

b.3Caracteristicas fsicas, quimicas y biologicas relevantes de los ejluentes tratados
(emisionesliquidas).

En la Tabla siguiente,se indica la cantidad anual que se volcara alRio Uruguay
para cada parhmetro contaminante considerado, en condicionesde régimen normalde
operacion, tomando datos obtenidosdelosEIA presentadosporlasEmpresas:

Unidad Orion-BOTNIA CMBENCE Total

Caudal m3/afio 25.000.000 15.OOO.OOO 40.000.000
DQo kglafio 15.000.000 6.000.000 21.OOO.OOO
DBO kglafio 700.000 500.000 1.200.000
AOX kglaiio 150.000 100.000 250.000
Ntotai kglaiio 200.000 100.000 300.000
20.000 10.000 30.000
Ptotai kglafio
SST kglaiIo 1.OOO.OOO 500.000 1.500.000Ministerio de~elacionesExteriores,

Comercio Internacional y Culto

b.4Dafiosal cursodeaguaasociados a dichosvuelcos:

-Demanda Quimica de Oxigen oQO)

El daîioprincipal esth asociadoa la presencia demostradade compuestos toxicos,
valorables, en parte, como DQO. La cantidad a descargar anualmente, medida en
"equivalentede Carbono",equivalea 7.900.000kg de materiaorganica,en sumayorparte
acumulableen el ecosistemay con presencia de toxicos. A este respecto, la Agencia de
Protection Ambiental de los Estados Unidos (EPA) considera "...que establecer limites
para la DQO en efluenteses una manera de asegurarque en los procesos se minimice la

descargade todos los compuestos orghnicos, incluyendolos~compuestosorganicostoxicos
que no son rhpidarnente biodegradados".EPAtiene comoobjetivo promulgar limitaciona
la descarga de DQO y establecerun esthndarnacional-(NSPS)para las subcategorias de
pulpa Kraft, Soda y al sulfito en una reglamentacion posterior.Mientras tanto, la EPA
encarece con firmeza a las autoridadesconcedentes de permisos de vuelcos a establecer
limitacionesde vuelcode DQO en las subcategoriasKrafty Soda en base al mejorjuicio

profesional.25

Se deben establecer esas limitaciones porque se han hallado efectos toxicos
subletales resultantes de la descarga de efluentes tratados provenientes de fhbricas de
pastas Kraft blanqueadasy sin blanquear,mechicas y al s~lfito.~~ Estos efectos toxicos
cronicos se manifiestan comoun aumento de la actividad de la enzima monoxidasa de

funcion mixta y sintomas de alteracion de la capacidad reproductiva en peces27.Esta
toxicidad se asocia, al menosen parte, con familiasde compuestosorghicos no clorados
que se evaluan, globalmente, por la Demanda Quimicade Oxigeno. Algunos de estos
productos, incluidos varios constituyentes extractivos de la madera hallados en los
efluentes, son refractariosy, por 10tanto, no son mediblespor el métodoanalitico de la
DB05.

-AOX

El dafioprincipal esta asociado a la presencia demostradade compuestos toxicos
clorados.EPA sostieneque "AOX es una medicion validade la materia orghnica clorada
presente en los efluentesproducidosen el blanqueo de pasta celulosica. Se ha observado

que existerelacionentreAOXy contaminantes especificos, incluyendo dioxinas. furanosv
com~uestosfenolicos clorados. Aunque no se han detectado dioxinas y furanos en los
efluentesde muchas industrias,existela potencialformacionde dichos contaminantesen la

25
Ver:Agenciade ProteccionAmbientde los EstadosUnidos (EPA),C6digo deRegulacionesFederales,
(EPA,40 CFR125.3(~)(3),Washington.
26Ver: EPA, DCN3984,13985,13975,13976,13979y00012, Washington.
27Ver:EPA,DCN60002, Washington.Ministeriode ~elacionesExteriores,

ComercioInternacionaly Culto

industria de pasta y pape1en la medida que se utilice cualquier compuesto conteniendo
Cloro-incluvendo dioxido de cloro-enel procesode blanqueo."28

Los valores de descarga de AOX declarados exceden los niveles alcanzables con

tecnologias ECF, segunse desprendede la consulta de datos obtenidosde operacion de
estas plantas a nive1mundial. Cabe asegurar el dafio del rio Uruguay por el aporte de
250.000kglai50de AOX, ya que se tratade un ecosistema libre de ellos O con valores en
mayoria por debajo del limite de deteccion (segun datos invocadosen los EIA). Estos
compuestos, en base a las caracteristicas que lesotorgan sus estructuras quimicas

especificasO se bioacumulariinen el ecosistema (peces) O se diluiriinen é1. a toxicidad
acuatica de compuestos bioacumulablesha sido ampliamentenotificada a la fecha (EPA,
Environment Canada);en cambiocon los compuestos solubles en agua,no hay unidad de
criterioa la fecha pues algunos se degradan,mientras otrostoxicos simplementsediluyen.

-Nutrientesdefbsforo

El dafioesta asociado al florecimiento algaly de bacterias cianoficeas("algasverde
azules) en zonas"mansas"del Rio (eutrofizacion).

En el EIA de Botnia se reconoceque habra aumentode la concentracion actualde
fosforo en el lugar.En documentospresentadospor la delegacidn argentinaal GTANse ha
indicadoque el permis0 de volcado otorgado por la autoridad ambiental a BOTNIA viola

las propias restricciones uruguayas. Ademasel volcado permitido favorecerael fenomeno
de eutrofizacion, ya verificado en la zona y que afectara seriamente el recurso.Este
fenomenoseha registrado luegodedos de estudiosdel Programade Monitoreode Efectos
Ambientales de Canada, aun despuésde las mejoras implementadasen tecnologia y
procesosy empleando lasmejorestécnicas disponibles.29

-Sblidos suspendidos totales

Los mismos son, basicamente,de origen biologico, provenientes del escapede la
unidadde sedimentacionasociadaaltratamiento biologico debarros activados.

En consecuencia cabe asumir:

- la existencia de riesgos biologicos asociada esta descarga,ya que el sistemade
tratarniento carecede una etapa de desinfeccion La presenciade la bacteria coliforme del
género"Klebsiella" esta demostrada en efluentesde blanqueoECF y su proliferacion se
favoreceen aguas con temperaturastempladas O altas,ypresenciadenutrientes.

29Ver:EPA,40 CFR Parts63 and430 [FRL-5535-51,Washington.
NationalWaterResearch Institu, A decadeof research on theenvironmental tf pulpand paper
mil1effluentsinCanada1992-2002",Canada,RI ScientificAssessmentReportSeries4,2004.Ministerio deRelaciones Exteriores,

ComercioInternacional y Culto

- la presencia de toxicos -no degradables O parcialmente degradables
biologicamente-adsorbidosy absorbidos

-la sedimentabilidadde estos biosolidos conteniendotoxicos, en zonas de baja O
nula velocidad de flujo del rio. En especial, cabe mencionar que, entre otras, fiente al
predio deBOTNIA,la margen argentinaes zona de sedimentacion, por10que existiria la
posible afectacion sobre la costaargentina por deposicion progresiva y paulatina de
sedimentosfinos con las caracteristicassefialadas.Por0tanto, existeun riesgo especifico

potencial para peces iliofagosy detritivos,como el sabalo,de alta densidad poblacionalen
el kea.

-Temperatura

La diferencia de temperatura-entre las descargas y el Rio, del orden de 1OC en

verano a 20 OC en invierno, generaque la pluma sufra una fùerte flotacion hacia la
superficiepor diferenciade densidades. Asi,la pluma quedari en superficie mezclandose
muy poco con la columnade agua y formiindosedos capasdefinidas,una superficialmas
concentrada y una inferiorde concentracionvariable. De esta formala extension del area
contaminada se extendera en el sentido longitudinaly transversal delrio mas aun de 10

previsto. Esta situacion fùe advertida por la delegacionargentina e informada a la
delegacion~ru~ua~a~~ y, queno fùeprevistaen losmodelosde dilucionpresentadospor la
delegacion uruguaya.

c) Conclusiones

Teniendoen cuentael caracter intrinsecamente contaminante del proceso Kraftpara
la produccionde pasta celulosica blanqueada,la magnitudlos emprendimientos(el total de
pasta a producir por los emprendimientoses 1.500.000îlaiïo), la proximidad entre las

plantas y su cercania a centros urbanosy keas turisticasde relevancia, las caracteristicas
del cuerpo receptor, limpioen general,pero con cantidadescriticas de fbsforo y nivelesya
detectadosde eutrofizacion10quepermitecalificarlocomo ecosistemaacuatico fragil,pero
que conservaun gradode calidad ambiental quees posibley necesarioproteger, y losusos
del aguadeclaradosen el lugar(aprovisionamientopara consumohumano contratamiento
convencional,protection de la vida acuatica, y uso recreativocon contact0 directo), se

estima que la descarga de efluentesprevista afectara negativamentelas aguas del rio, su
biotay susactualesusos.

30
Especialmente ver: "Solicitud de aclaraciones con respect0 a los estudios de la Pluma del Emisario y
Estudios Sedimentol6gicos del proyecto de planta de la empresa BOTNIA", y "Observaciones sobre las
respuestas del GTAN/DU/19/04-11-05 'Informe adicional a la Evaluacion de Impacto Ambiental de
BOTNIA' conreferencia al document0 GTAN/DA/14/20-10-2005", entregadoscomo GTAN/DA/14/20-10-
05 y GTAN/DA/39/04-01-06, respectivamente.o XIV y XXXIX)Ministerio de Relaciones Exteriores,
ComercioInternacional y Culto

En el marco de los trabajos del GTAN la delegacion argentina sefial6 queen la

utilizacion del modelo RMA3'se deben efectuarsimulacionescon la carga real, O sea sin
factoresde cargay quesedebenefectuar nuevas simulacionescon elmodeloCORMIX con
la nueva temperaturadel medioreceptoren invierno consecuentecon las simulacionesdel
modelo RMA. Se solicito sin resultado quese realizaran simulaciones del modeloRMA

con sudestadas extraordinarias,para 10 cual se proveyo la informacion necesariaa la
delegacion uruguaya.En los modelosno se verificaronlos problemastroficos sin explicar
la razon de la falta de consideracion del fosforo, 10que constituye una simplification
técnica inaceptable.En ningtin cas0 se brindo una delimitaciondetallada de la zona de
mezcla para prevenir la letalidad de los organismos que la atraviesenni se delimito una

segunda zona donde debe cumplirse el criterio de toxicidad cronica para proteger la
ecologia del cuerpo de agua comoun todo. Tampoco sehan presentado simulaciones del
comportamiento de losAOX en el cuerpo receptor, cuandoel incrementoes significativo
por la diferenciadeconcentracionentrela descargayel valorde base del rio (1 a 30000),y

es incorrecto asignar al cuerpo receptor 0.007 mg/l porque se han informado valores
inferioresa0.002mg/l.

No se han planteadoni consideradoestudios detoxicidad agudani cronicacon tres
especies,como 10recomiendaEPApara la descarga.No sehan planteadoevaluacionesdel

efecto sobre la biotaacuaticaconmodelosde efectosbiologicos adecuados. Solo se invoca
la dilucion, como si los250.000 kglafiode AOX O mas, descargadosdesapareciesenpor
mera dilucion inmediata. Se invocaque enotros paises la concentracionde contaminantes
es mas alta, como si tenerun rio con bajos nulos valores deAOX fuese motivopara un
volcado de esta magnitud. Se desconocen el principio precautorio y el de "anti-

degradacion" sustentado, entre otro,or laEPA.

31Al respectover:"Solicituddeaclaracionescon ra los estudiosde la Plumadel EmysEstudios
Sedimentol6gicosdel proyectodeplantade la empresaA" presentadoen el marcode lasextareuni6n
del GTAN delsiete de noviembre de.(AnexoXIV)Ministerio deRelacionesExteriores,
ComercioInternacionaly Culto

VI.Lasemisionesdegasesy el impactoen la atmosfera

a) Las emisiones de gases y olores

El EIA presentado porla empresa Botnia para la instalacionde una plantade pasta
de celulosa en la localidad de Fray Bentos, Uruguay,se caracterizapor ser poco claro,
confuso, faltode informacion en algunoscasos y en otros difiere con la presentadaa las
autoridades uruguayas, como estashan reconocido." Enparticular sobrelas emisionesde

gases,el informede laDINAMAes fuertemente cri tic^^^.

La empresa considera que los gasesque se van a emitir y monitorear son los
provenientesde la combustion(NO,, S02y PM) y los TRS (gases olorosos), pero no son

considerados los VOC~~ (om 3Fstos orghicos volatiles), pese a que tanto en la
informacionpresentadaa la CF1 comoen distintaspartes del expedientede la DI NA MA^^
se menciona que conel scrubberlavadorde gases sevan a reducir dichos compuestos. Por
10tanto, sies necesariotratarlos, significaquevan a estaren una concentracionque si no se
los trataraOel scrubberdejarade funcionar, superariael limitedeemision.

Con respecto al PM (material particulado), es confuso el EIA en cuanto no
especifica sies TPM (material particulado total),PMlo(material particulado menora 10
mici-ones) O (menora 2.5micrones),asi como tampocohace una caracterizacion del

mismo (qué elementos 10componen), ya que tanto el tamafio como la composition es
importante para evaluarsus efectos sobre la salud,y deberia estar contemplado en el
estudiode impacto ambiental.

El material particuladotarnbiéninfluye en la visibilidad, al interferir con los rayos

solares, 10 que se conoce como "opacidad". En los Estados Unidos, la Agenciade
Protection Ambiental (EPA) exigeel monitoreo de dicho parametro37p , ero en el EIA de
Botnia ni se 10mencionani se tiene contemplado monitorearlo, peseque la empresadice
cumplir conlosestandaresinternacionales.

32DINAMA,DivisionEvaluacionde Impacto Ambiental,Expte.2004/1400/1/01177,"Consideraciones sobre
el EsIA presentado", Montevideode febrerode 2005,ph. 19.
33AnexoIII delExpte. 2004/1400/1/01177,Montevideo.
34Al respecto ver: "Consideracionestécnicassobre los aspectos de contaminacion delaire del Estudio de
impacto Ambientalpara el proyectode planta de la empresaBOTNIA",Buenos Aires,3 de noviembre de
2005, presentadoen el marcode la sextareuniondel GTANdel 7 denoviembrede 2005,que se anexaa este
informe.(AnexoXVI)
35CFI, Orion Project,Environmental Impact (EIA) Summary, Project descE,missions. Accesibleen:
www.ifc.org.
36Por ejemplo,en el punto2.2.2."Sistemasde eliminaciony tratarnientodeemisiones atmosféricas"f,s. 3749
del Expte. 2004/1400/1/01177,Montevideo.
37EPA, Codeof Federal Regulations,SubpartBB Standardsof Perfomance forKraft Pulp Mills, Part 60,
Title40, Washington.Ministeriode Relaciones Exteriores,
ComercioInternacional y Culto

Ademas, son confusas las consideraciones sobre emisiones atmosféricas, ya que en
una parte del expediente éstas son e~timadas~~e,n otro punto del mismose dice que la
fabrica se disefiara para alcanzar determinados niveles objetivo de emisiones

atmo~féricas~y ~,en otra seccionse indican factores de emisionde los gases. Tratandosede
un estudio de evaluacionde impact0 ambiental,no basta con la mera alusiona los IPPC-
BAT,queno sonmas que guias indicativas entrelasque hay varias alternativas posibles, ni
con la presentacionde informacion generalizada enlas EIA, sino que debio especificarse
como se llega a las estimaciones,de donde surgen los factores de emisiony como es el

diseBode la fabricapara alcanzar los niveles objetivo.

La cuestion de las emisiones de dioxinasy fùranos a la atmosfera es materia de
preocupacion por los altos niveles que autorizan las respectivas resolucioned se la

DINAMA.En el cas0 de la planta deCMBse otorgoel nivel solicitadoporla empresaque
es de 180 mg anuales equivalentes detoxicidad40,y en el cas0de BOTNIA autoriz6163
mg anuales equivalentes de toxicidad4'. Para esta segunda planta se aclara que la
autorizacionse otorgaen el valorprevisto enel Plan Nacionalde Implementacion (NIP por
sus siglas en inglés) delUruguay correspondiente al Conveniode Estocolmo sobre

Contarninantes Organicos Persistentes. Aunque el NIP de Uruguayno ha sido publicado,
llama la atencionque ENCE, que producirala mitad quela plantade BOTNIA, tenga una
licenciade contaminacion masalta.Es de destacar queel Uruguay,en tanto Estado Parte
de esa Convention, esta obligado por el Articulo5 de la misma a adoptar medidaspara
reducir emisionesno intencionales,comoes el casode lasdioxinasy furanos.

De acuerdo a informacion brindada porlas empresas, no se van a monitorear las
dioxinas y furanos ya que estarian presentes en tan baja concentracionque no serian
detectables por los analisis quimicos. Sin embargo, precisamentees necesario
monitorearlos para asegurar que no excedan esos bajos niveles.En el caso de la planta de

Botnia en Fray Bentos, aunquelaconcentracionsea baja,hay emisionde dichas sustancias.
Dado su gran estabilidad y por ende su poder de bioacumulaci6n, a largo plazo la
concentracionva a iraumentando,con los consiguientesefectos ambientales.

Asimismo, todaviano hay evidenciasde que la concentracion backgroundno sea

perjudicial para el serhurnano, yhay preocupaciona nivel mundial por la presenciade
dioxinasy furanos en la cadena alimentaria, .a partir de que en elano 1999se produjo en
Bélgicauna gran contaminacionde aves de corral y animalesde granja conlas sustancias

38Expte.2004114001111177,Fs.177,Montevideo.
39Expte.2004/1400/1/01177Fs.209, Montevideo.
40 Expte. DINAMA 2002114001102832,200311400111101926,dictarnen del 2 de octubre de 2003,
Montevideo,pag.35.
41Expte.DINAMA200411400111101177,dictamed nel 1de febrero de2005, Montevideo, pag.33.Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioInternacional y Culto

mencionadas,a partirde aliment0balanceado contaminado.

b) Meteorologiay distanciasgeograficas

Otra debilidad que presenta el EIAde Botnia es que se utilizaron los datos

meteorologicos de los afios 2001, 2002 y 2003 de las ciudades de Salto y Paysandu,
ubicadas a varios kilometrosde Fray Bentos,de la que no hay datos. Debidoa la falta de
datos apropiados, se efectuo un estudio de calidad y se efectuo una identification de
patrones de ~ientos~~.Como resultado se obtuvieron que los patrones de viento mh

probables serian los del sur, sureste,este y noreste. Encarnbio,segun informacion oficial
del Servicio Meteorologico Nacionalde la Argentina, para la ciudad de Gualeguaychulos
patrones de viento para los diezfiltirnosaîios son noreste, surestey e~te.4~En conclusion,
no hay datos meteorologicos precisos para la ciudad de Fray Bentos, lugarde origen de la
emision que ademhsse encuentra enla costa delRio Uruguay;por 10que no se sabe corno

va a influir este enla dispersionde los gases, con 10cual se estaria incurriendo enun error
de chlculoqueno esevaluadoen laEIA.

Tambiénse incurre en erroresde distancia, como ubicara Gualeguaychu a 40
kilometrosde la planta de~otnia~~y , se hace el andisis de la dispersionde las emisiones

gaseosas con esta distancia, por10que el resultado es errdneo. Lomismo ocurre con la
distancia al balnearioNandubaysal,que no es c0rrecta.4~

Los modelos de dispersion presentados por Botniay DINAMA en el expediente,

muestran discrepanciasy no son coincidentesen los resultados. Ademasde 10detallado
anteriormente sobre la faltade datosmeteorologicos confiablesl ,a ubicacionde laplanta en
la costa del Rio que no se sabe como vaa influir, los errores en las distancias geogrhficas
de la ciudad de Gualeguaychu y el balneario Nandubaysal, y datos de emisiones
atmosféricasa los que se desconoce comose llega, se agrega la complejidad de las

sustancias olorosasTRS, que hace que los modelos de dispersion utilizados no sean las
herramientas adecuadaspara la evaluacion del impact0ambiental.

A modo de ejemplo, se siente el olora 50 kilometrosde la planta de celulosa
ubicada en Valdivia, Chile,y 10mismo ocurre conla plantade ENCE ubicada en la ciudad

de Pontevedra,Espaîia.En consecuencia,y dependiendode la direction del viento puede

42Expediente Botnia. 5.2.3.3.b.Descripcionde la informacion meteorologica,fs. 272, Montevideo.
43Ver: Fuerza Aérea,Servicio Meteorol6gico Naci"Directionpredominante y velocidad media de los
vientos en la zona de Gualeguaychucorrespondientea los periodos 1991-2000y 2001-2005, entregado como
GTAN/DA/40/18-01-06" en el marco de la undécima reuniondel GTAN, el 18 de enero de 2006.xo
XL)
44Expte. 20041140011101177f,s. 3080,Figura 317,Montevideo.
45Ver: GTAN/DA/41/18-01-06, Distancias desde el Balneario fiandubaysal hasta las plantas de celulosa
proyectadas de BOTNIAy ENCE S.A..(Anexo XLI).Ministerio deRelaciones Exteriores,
Comercio Internacional y Culto

anticiparseque el olorse sentiraen el balneariofiandubaysalen primer lugar,y luegoen la
ciudad de Gualeguaychiî,al menos en el periodo de puesta en marcha, en las paradas

programadasy en las no programadas.Al respecto,es de destacar quesi bien en el EIA se
reduce el analisis de oloresal sulfhidrico,hay que teneren cuenta queel Metil mercaptano
representael 48% de las emisionesde TRS en unafabricade pulpa46,y aunque el umbral
de oloresparecido,el nive1directrizes 14vecesmenor.

c) El modelo

Para implementarel modelo gaussiano adoptadopara la realizacion del estudioes
necesario utilizar informacion meteorologicaespecifica que las observaciones disponibles
no proporcionan.Por 10tanto es necesariorealizar una serie de calculos adicionales para
complementar la informacion necesariaa partir de las observacionesconvencionales.Para

el10se deben emplear métodoscuyas variantesdependende las condicionestopogrAficas
locales,laclimatologiadel lugar, lascaracteristicasdelemplazamiento,y otros.

La no aplicacion de tales métodos complementarios hace imposible la realizacion
del estudioya que se carece de los datosnecesariosy el informeno brinda detalle alguno
que permita dilucidar quémétodos sehan adoptado ni en cuales de sus variantes, para

poderjuzgarsu influenciaen los resultados delestudio.

c.1Datos meteoroldgicos

El informe de Botnia indica que se empleo informacionmeteorologica de las
localidadesde Salto y Paysandiîpero no se explica como se adapto ta1informaciona la

localidadde Fray Bentos.Ademasse indicaque se emplearondatosde los afios2001,2002
y 2003 y luego se muestra una rosa de vientos del afio2002. Estudiosde esta naturaleza
requieren emplear informacionde un periodo de al menos 5 a 10afiospara poder obtener
un valor promedio representativo. Ademases necesario realizarun analisisde variabilidad
interanualparajuzgar larepresentatividadde aquelpromedio.

c.2 Vientocalma

Las estadisticas climatologicas de localidades argentinas cercanas como
Gualeguaychiîy Concordia muestran un 30% de viento calma. Lascaracteristicas de la
region indicanque las condiciones meteorologicasdel lado uruguayoson muysimilares y

por 10tanto cabe esperar el mismoporcentaje de viento calma.El modelo empleadoes
incapaz de resolver las situacionesde calma y por 10tanto es necesario aplicar alguna
correction,pero ta1aspect0no esta tratadoen el estudio.En cas0 de haberse ignorado las

46Expte.200414001111177,fs177,Tabla4-27Montevideo.Ministerio de Relaciones Exteriores,
Comercio Internacional y Culto

situacionesde vientocalma, lasdosis calculadasse verian reducidas,en elpromedio,en un
porcentajesimilardel 30% aldejarde sumaraportesduranteesosperiodos.

c.3 Valoresde concentracioneshorarias

En el EIAdeBotnia sobre "Coeficientesde dispersion"se indica laformaen que se
convirtieron los resultados que proporcionanlas ecuaciones del modelo,en valores de
concentracionesmedias horarias. Ese puntodicetextualmente:

"Usualmente,el valor de las concentracioneshalladacon la ecuacion (5.6) resulta
representativo deun periodo de 10minutos, 10cual esta asociadoa las escalas temporales

de laturbulenciaatmosférica.Ahorabien, laturbulenciaatrnosféricaproducecambiosen la
posicion del penachoa 10 largo del tiempo, 10 cual tiene como consecuencia que la
concentracion del contarninante considerado cambie, aunque el flujo medio sea
estacionario.Como consecuenciala concentracionmedia medidaa 10largo de un periodo
de una hora seria diferente de la que se mediria en un periodo de 10 minutos. La
concentracion media obtenidaa 10largode una hora (C2) podriaser estimada a partir dela
media medidaen 10minutos(Cl) de acuerdoa al siguiente expresion.

En latabla 5-21 sepresentanvaloresdel exponenten."47

Ta1 como esth indicado en el phrrafo anterior reproducidoen bastardilla, la
aplicacionde la correccion dalugara una reduccionde las concentraciones,quesegun las

condicionesmeteorologicas, variaentre un minimo de 31% y un mhximode 70%. Por 10
tanto,ta1correccion reducea las concentracioneshorarias,en el promedio,a la mitadde su
valor.

Lo indicadoen elpkafo en bastardillaes incorrectoy demuestradesconocimiento
del método empleadoL . a formula (5.8)se aplica a los resultadosdel modelo gaussianoen
forma inversa,es decir, sela utiliza paracalcularlos valores"pico"en periodos inferioresa

1 hora, que son naturalmente mayoresque el valor promedio horario que es el que
efectivamentecalculael modeloempleado.

Esto se puede ilustrarmejorcon un ejemplo.Imaginemosque el modelo gaussiano
da comoresultadounvalorde 100 unidades. Segunel informeta1valor es considerado,en
formaerronea,comoel correspondientea 10 minutosde modo que alaplicar la correccion

47BotniaEIA,punto5.2.3.4.b.Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioIntemacional y Culto

de la formula (5.8) 10 convierte, en la situacion mas probable (clase de estabilidad
meteorologica D, exponente n=0.35, Ci=lOO, tl=10 minutos, t2=60 minutos), en 53
unidades, esdecir lamitad de suvalor.

La interpretacioncorrectadel empleode la formula (5.8)es en cambio la siguiente.
El mode10gaussiano proporcionael valor de la concentracion promedioen 1hora, es decir
que en nuestro ejemploseria 100 unidades, sin necesidadde aplicar correction alguna.

Para calcular el valor "pico" en 10 minutos, como es usual en este tipo de estudios, se
aplica la formula (5.8)y se obtiene como resultado 258 unidades (clase de estabilidad
meteorologica D, exponente~0.35, C2=100,ti=10 minutos,t2=60minutos). El promedio
en 1 hora es siempre menor que el promedio en periodos mhs cortos, pero el empleo
erroneode la formula(5.8)reduceficticiamenteelresultadobu~cado.~*

d) Conclusiones

El informe es tan superficial e incompleto que hace imposible realizar una
evaluacion acabada y en detalle de la metodologia empleaday en consecuencia sus
conclusiones son dudosas. Como se indic6 en el punto mas arriba, la interpretacion
incorrectadelmétodo gaussiano hacecometerun errordecilculo con graves consecuencias

ya que lleva las concentracionescalculadas a la tercera parte de su valor en el cas0 mis
critico.

Ademas, resulta inverosimilque una fuente de contaminacion tan importante
ubicada a pocos kilbmetros corrientearriba de los vientos dominantesproduzca un efecto
apenas perceptible sobre la calidad del aire en la localidad de Fray Bentos. El estudio
adolece tambiénde serias deficiencias ya que a 10 antes mencionado se agregan los
siguientestemasqueel informeno incluye:

-Determinacionde la clasedeestabilidad atmosféricaen basea datosconvencionales
- Calculo del viento a la altura de emision de 120metros a partir de las observaciones
convencionalesdisponiblesa10metrosde altura
-Consideracion del efectode loscambiosderugosidaddelterreno

-Posiblesefectoslocalespor lapresencia del rioUruguay
-Cilculo de dosisacumuladasanuales
-Calculodevalorespic0enperiodos cortos, usualmente10minutos
-Andisis de la probabilidadde superaciondediferentesumbralesdecalidadde aire
-Anilisis del efectode vientospersistentesde unmismosector
-Anilisis probabilisticodeepisodiosdecontaminacion
- Transportede contaminantesa grandesdistancias

48Sobre este tema, se agradecela colaboraciOndel Dr. Guillermo Berri,Profesor del Departamentode
Ciencias dela Atmosferae los Océande laUBA.Ministerio de Relaciones Exteriores,
Comercio Internacional y Culto

Estas omisiones podrian haberse resueltode haberse realizadoun estudio imparcial
por partede especialistas idoneosen eltemaque aborde todos los aspectos mencionados.El
estudio deberia haber cubiertoun radio de varias decenasde kilometros a la redonda del
emplazamiento y presentadolos resultados en formade tablas y mapas que cubriesentoda
la region de influencia, discriminados porhora del dia y época delafio. Ademas, los
resultados deberian habersepresentadoen forma probabilisticaya que setrata deun estudio

previo a laetapaoperacional.

Portodo ello,

-No es suficiente el monitoreode los gasesNO,, SOz,TRS y elPM.Habriaque incluir por
10menoslos VOC,laopacidady lasdioxinas y furanos,

-Se rechaza el uso quese ha hechode los modelos de dispersion como herramientasde
evaluacion del impacto ambiental,debido a lafalta de datos meteorologicos, errores en las
distancias, desconocimientodel origende los datosde emisiones atrnosféricas,la influencia
delRioUruguayno contempladoenel modelo, la complejidadde los TRS, yotrosfactores.

- Se esperan episodios deperception de olores, principalmente Metil mercaptano, en el
balneariofiandubaysal y en la ciudadde Gualeguaychu, durante la puesta en marcha de la
planta,en lasparadas programadasyen lasno programadas.

- La informacion suministradaen la EIA no es precisa, faltando eldisefiode la planta,
especificaciones de los equipos de tratamientode gases, detalle del plande monitoreo
ambiental,de gestionarnbiental, decontingencias, entre otros.En un estudio de evaluacion
de impacto ambientalno es suficientedecir quese van a aplicar los IPPC-BAT,que no se
van a superarlos limites, quese va a cumplir con los estandares intemacionales, y otras
generalizaciones equivalentes.Ministerio de~ebcionesExteriores,
ComercioInternacional y Culto

VII.Los residuossblidos

Dadas las imprecisionesde la informacion proporcionadaen los EIA, en el marco
de los trabajos del GTAN~' la delegacion argentina solicito informacion sobre la
caracterizacion de los residuos, las propuestas de localizacion de los vertederos, y la
normativa de DINAMAsobre residuossolidos y peligrosos, temasconsiderados basicos

para la evaluacion del manejode los residuossolidos.Si bien eldocumentopresentadopor
la delegacionargentinaal GTANse referia al proyecto de Botnia,se considera que estos
requerimientos son validos parael de CelulosasdeM'Bopicuatambién.

La delegacion uruguaya presentola PropuestaTécnica parala Reglamentacion dela

Gestion Integral de Residuos Solidos,Industrialesy de ~ervicios~',contestando al ultimo
de los requerimientossefialados.Sin embargo, han quedadosin responder el primer0 y el
segundo.

En particular,con relacional primerpedido seesperabacontarcon el Anexo 1 de la

PropuestaTécnica, para despejar las dudas sobre el tema de la correcta caracterizacionde
los residuossolidos.Sinembargo,segh se informo verbalmente ala delegacibnargentina,
el mismotodaviano seencuentradisponible.

Por otra parte, la delegacion argentina presento enotro documento al GTAN" los

contenidosteoricosdel Plan de Gestionde residuossolidos indicandola necesidad de que
esa informacion sea completadapor las empresas. Se sefiala en el mismo que el
conocimiento de la cantidad y composici6nde residuos generados es basico para la
formulaciondel Plande ManejodeResiduosSolidos.

Asimismo, se indic6la importancia de tener en claro si se tratara con Residuos
Peligrosos y si el vertedero propuestocumple con las leyes vigentes.En la informacion
disponibleno sedefine sien los residuosexistenresiduos peligrosos.Tampoco si endicho
cas0elvertedero cumplelosrequerimientosquedeberia cumplir.

Se sefial6quedebeasegurarseque el lixiviado no contaminerecursosacuiferos. No
hay una descripcion de procedimiento que asegure que el lixiviado que genere dicha

49
BOTNIA", entregado como GTAN/DA/18/04-11-05 enla séptima reunion del GTAN,del 8 noviembre de empresa

2005y anexoal presentetrabajo.(AnexoIII)
GTAN/DU/23/07-11-2005", GTANlDUl29.(AnexoliXXIX)ndustriales, complementaria al documento
51 Ver: "Plan de Gestion Ambiental: Su importancia para la mitigacion, restauracion, compensacion,
monitoreoy seguimientode losimpactos",presentadocomoGTAN/DA/19/23-11-05en la octava reuniondel
GTANdel 31 de agostode2005.(Anexo XIX)Ministeno de Relaciones Exteriores,

Comercio Internacional y Culto

instalacibn no contamine el curso del Rio. Tarnpoco se observan medidaspara el
tratamiento adecuado de emisiones gaseosas del "vertedero". No se detallan el
procedimiento de separacion, ni el procedimiento de transferencia para ninguno de los
proyectos. Se sefial6 que no existe un proyecto ejecutivo del relleno sanitario y10 de
seguridadenuna nueva localizacion dentrodelprediodeBOTNIAqueresulteadmisible.

En conclusi6n, no es posible emitir una evaluacion sobreel tratamiento de los
residuos solidos en los EIA, dado que se carece de precisiones sobreuna serie de temas
bhsicos,entre losque sedestacan:

- Caracterizacion, cuantificacy destin0delos residuos generados,
- Localizacionde losvertederos/rellenos,

- Proyecto ejecutivode los mismos, incluyendocaracteristicas constructivas
sobrelos taludes,membranas,sistemasde coleccionde lixiviadosyde gases,
- Plan de gestion, incluyendoprocedimientos de separacion, transferencia,
monitoreosy otrostemas.Ministerio deRelaciones Exteriores,
Comercio Internacional y Culto

VIII.Omision de medidasde prevencion y mitigacion

Uno de los principalesdefectosde la informacion disponiblesobre losproyectoses
la ausencia de medidasde concretasy especificasparaprevenir laliberacionde elementos
contaminantes en los efluentes liquidos y las emisiones gaseosas,salvo en el Capitulo
correspondiente a la descripcion del proceso, donde figuran comoparte del proceso de
recuperacion. Tampocose describen métodos para mitigar el impact0 ambiental de los
contaminantesque resulten liberadosa pesar de esas medidasde prevencion,establecerun
sistemade gestion ambientalque garanticeinternamenteen las plantasel cumplimientode
las medidasde prevenciony mitigaciony el monitoreode las emisionesy crearadecuados

sistemasdecontrolde las contingenciasquepuedan suscitarse.

Se ha omitido considerar como alternativa el proceso TCF con sus diferentes
actualizacionesyvariantes, incluyendoel ciclocerrado comoalternativade procesonos
contaminante.

En el aspect0regulatorio,en cuantoa vigilanciaseomitio laexigenciade controlde
Acidosresinicos, grasos, clorofenoles individuales, dioxinas y furanos, cloroformo; no
existedeclaracionjurada,ni solicituddela misma respect0al uOono de biocidas (exigible

en elusode maderay en grancantidad,para estaindustria).

Si bien se reconocen las emisiones de gases y la descarga de efluentes no se
exponen medidas para preveniry mitigar posibles impactos,omision queno se sustituye
con la referencia que se hace en lasEIA a que en las plantas de celulosa kraft con
instalaciones de ultima generacion se ha logrado en los ultimos afios reducir
significativamentelos contaminantes.Un estudio solido necesitala descripcion especifica
detécnicas, procedimienty dispositivosa aplicaren las plantasde celulosaproyectadas.MinisteriodeReiaciones Exteriores,
Comercio internacional y Cuito

IX.PlandeAccion Ambiental

Los contenidos que, segunla experiencia internacional, deberian estar incluidos en
los planes de rnitigacion, compensaciony restauracion,no han sido contemplados enlos
EIArealizados,ni se identificanresponsablesde losmismos.

Nose identificanplanes O programas que brindenun mayor detallede lasmedidas

dernitigacion,recuperaciony compensacionparalospotenciales impactos. Tampoco se
cuenta conun cronogramade implementaciony estimacionde costosdel programa de
mitigacion, recuperaciony compensacion,ta1como10sugierenlaspoliticas operacionales
de laCorporation FinancieraInternacionaldel Banco Mundial.No se asignan responsables
de cada unade lasmedidas.Es de destacarque solosetoman en cuenta algunas llamadas
medidasde rnitigacionyno seproponenmedidasde recuperaciony compensacion.

Respectoa la mitigacionsenombranmedidas para mitigar impactos sobre la calidad
del agua,aire y oloreshicamente haciendo referenciaa lasMejoresTecnologias
Disponibles(BAT).En los capituloscorrespondientes al Plande Accionambiental de las
empresas se mencionan medidasque resultantotalmente desproporcionadascon la
magnitudde losemprendimientos,tales como: informar a la poblacibnacercade cuandose
prevénmayores emisionesy buscarlugaresalternativos de recreacion, siembrdepeces,
alertara los ciclistas sobrerutas congestionadaspor carniones,entre otras.

Con respect0a posibles compensaciones, nose proponen medidastan elementales
como: acondicionamientopaisajistico, propuesta de~rea Protegida,y otros.

Tampoco se observa queseoptimicen efectos ambientalespositivosdelproyecto.

No sejustifica la no aplicacionde medidas para aquellos impactosno mitigados.
Ademas, se requiere quelas medidasde mitigacionno solamente minimicen el impactode

las sustanciasquimicas O contaminantes en el curso del rio, sino también sus efectos
directose indirectos sobreel resto del ecosistema, para establecer medidas vinculadas con
losimpactos relacionadoscon la calidadel agua,el ambiente fisicoy lavida acuhtica.

En nin@n cas0 se analizan efectos directos/indirectospara la Argentina, ni medidas
asociadas. Se deberian haber incorporados medidas concretas de mitigacion-
compensacion-restauracion relacionados con el ruidol,a presencia de olores molestos, la

afectacion de las actividades turisticas, pesqueray agricola, inter alia, que incluyan a la
Argentina, yaqueseencuentra dentrodelkreade influencia.Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioInternacional y Culto

En el marcode lostrabajos del GTAN se realizaron tarnbién observacionesrelativas

al tema de controly monitoreo. Se indic6 quela descriptionde las medidasde control y
monitoreo medioambiental no incluyen la totalidad de5lreade influencia, especialmentea
laArgentina.

Se sefial6que elPlande Monitoreo debe tener objetivos medibles y representativos
de cada ambiente afectadoy debe permitir la identificacionde los aspectos afectados,los
tipos de impactosy los indicadoresnecesarios,0que no se observaenlasEIA. Tambiénes
fundamental, se&n las recomendacionesde la CF1del Banco Mundial, contar conun

cronograma de implementacion y estimacion de costos del programa de monitoreo,
informacion que no pudo obtenerseen los intercambiosdeG l TAN.

Es importante determinar la frecuencia, oportunidadl,ugar ymétodode recoleccion
de datos, compatibilizarla informaciony determinar métodos de analisisy procesamiento
de datos. Dadaslas caracteristicasde los proyectos,son de especial atencion: la necesidad
de realizar anilisis quimico, fisico, biologico,de ecotoxicidad, ensayosde lixiviado, como
asi también el Monitoreode huevos y larvas u otros indicadores del estadode las
poblaciones de peces,y aspectos relacionados con lapoblacion, su salud, y cuestiones

socioecon~micas.

No se obtuvo informacion acerca de la definicion de cobertura, nide los métodos
utilizados para almacenamiento,preservacion de muestrasy analiticos.Se definen algunos
parametrosy frecuenciapara: agua residual, agua superficial, agua subterrhnea, emisiones
en salida de chimenea, calidad del aire, entre otros.En cambio no se han definido
parametrosni frecuenciapara: suelo, aspectos humanos (porejemplo: salud), ni tampoco
aspectossocioecon~micos(como turismo, actividades agricolas, apicultura, pescae,tc.).Es

decir, solo se observan algunos indicadores para el seguimientode potenciales impactos
vinculados con el suelo, agua, airey existen carencias de indicadores relacionados con la
poblacion, la salud, elementosdel medio natural, elementosoticosdevalor ambiental.

Relacionado con los aspectos vinculadosa la salud, no se definieron algunos
indicadores representativos parasu seguimiento, comopor ejemplo, sintomas,sindromesy
patologias que pudiese tener la poblacion, inter alia, cefalea, niuseas, dolores
abdominales, conjuntivitis, rinitis, faringitis, traqueatitis,ction bronquial, crisis de
panico, trastorno delsueiïo, descompensacionesenasmiticos, anorexia.

Tampoco se analizaron indicadoresa monitorear relacionado con la variable
economica, como porejemplo: valor de la tierra, rentabilidad actividades agropecuaria,
pérdidade ingresosporturismo,y otros.Estos son aspectos que importan particularmentea
laspoblaciones argentinas quepodrianserafectadas de instalarselasplantas.Ministerio de Relaciones Exteriores,
Comercio Internacionaly Culto

No seobserva tampocola seleccionde indicadoresde alertatemprana, comopor
ejemplo marcadores biologicosy economicos.Se sefial6enlostrabajosdel GTANque se
carecede unmecanismoflexible y dinamicoderespuesta alastendenciasdetectadas.

Con relacion al analisis de riesgos y contingencias, la delegacionargentina al
GTAN indico,entre otras cosas, que elanalisis de riesgo serefiere a la evaluacionde las
circunstancias, eventualidades contingenciasque tenganprobabilidadde ocurrenciay la
posibilidadde generardafioa la saludO al medio ambiente. Debe haberun plan de manejo

por cada riesgo identificado.

El Plan de Contingenciasdebe identificar las posibles contingencias, medidas de
prevencion de riesgos que minimicen la probabilidad de ocurrencia, procedimientos de
emergencias, remediacion y mitigacion de dafios. El Plan de Contingencias debe estar
orientadoespecificamentea riesgosy contingenciasque puedan afectar al ambientey a la
saludhumana.Enespeciala aquellosqueafectendirecta O indirectamentea la Argentina.

Conrespect0a la informacionpresentadasobreBotnia,no sehan identificadotodos
los eventosindicandoseque nosehan identificartodosloseventosy consecuenciasde
cadasituacion(ejs.:pecesmuertos,dafiosa la propiedad, numero deenfermos), como
tarnpocose identifican las accionesparareducirel riesgo remediarel dafio enlos
posibles escenarios.No seproponensistemas, procedimientosy facilidadespara
emergencias,tales comovuelcos y emisionesanormalesni descriptionde pulmonesy
reservoriosdisponiblesparaeventualidades. Tampocoseanalizanaccidentespor el dioxido

de cloro.

Esta falta de precisioneses particularmentegrave dado el tipo de emprendimiento,
que tendra un periodo de puesta en marcha de aproximadamenteseis meses, en el que se
esperan,de acuerdoala experienciainternacional,fiecuentescontingencias.

En particular,el EIAde Botniada los valores devuelcode contaminantesprevistos
para sus efluentes liquidosen el cas0 de que la plantade tratamiento funcione fuera de

régimen,excediendoen alto gradolos esthndaresfijadospor la legislaciona aplicarse,pero
no indica la fiecuencia prevista para tales situaciones anormales, ni sus causas ni las
medidasa adoptarpara evitar la descargade dichosefluentesen el rio,entales casos.

No se han tenido en cuentaaspectoslogisticosy financierosrelacionados,ni se han
desarrolladoel temade capacitaciony adiestramiento.

Los comentarios sobreel plan de manejo de residuos hansido desarrolladosen la

seccionde estetrabajorelativaaresiduossolidos.Ministeriode Relaciones Exteriores,
ComercioInternacionaly Culto

Respecto de la comunicacion conla comunidad,la delegacion argentina indic6 en
los trabajos del GTAN que es vital la interaccion e intercambio de informacion (datos,

opiniones, etc.) contodos los actores sociales involucrados,es indispensable, yasea de
uruguayos como argentinos.

En cuanto a mecanismos para una adecuada comunicacioc non la comunidad, en la
documentacion disponible acercade los proyectos no sehan definido aquellos para la
interaccion e intercambiode informacion con la comunidad, como tarnpoco mecanismos
para resolver conflictos. Especialmente, nose hatenido en consideracion a la poblacion
argentinaquepodria resultar afectadapor la instalaciode lasplantas.

Por todo 10expuesto sepuede concluir, en términos generales ques,i bien existen
marcadas diferencias entre Botnia yEnce, ninguna de las empresas ha formuladoun Plan
de Gestion Ambiental completo que se conozcaL . a informaciondisponiblees un conjunto
de aproximaciones con abundanteuso de verbos en tiempo condicional, que sumamas
incertidumbresquecertezasa las consecuenciasambientales de lasplantas proyectadas.

Estas incertidumbrescon respect0al Plan de Accion noson casuales, sinoque son
la consecuenciade la sumatoriade incertidumbres que se presentan aIo largo de ambos

expedientes y que abarcanpracticamente todos lostemas.

Por otraparte, la presentacion escalonada de informacionpor partde las empresas,
que aceptan las autoridades ambientales uruguayas puede conducir a situacioned se
limitada reversibilidad. Otro hecho quese destaca es que, al no otorgar la normativa
uruguaya el caracter de declaracion jurada al EIA ysu correspondiente Plande Accion
Ambiental, la autoridad ambiental deberia utilizar una forma mas explicits aobre las
responsabilidades del proponente que laque figura, por ejemplo, en el punto a) de la
Resolucion Ministerial63105 de laDINAMAque otorga la autorizacion ambiental previa a

Botnia.Ministerio de Relaciones Exteriores,
Comercio Internacional y Culto

X.Impacto socio-econ6mico

La delegacion argentina presento en la novena reunion deGTAN sus estimaciones
preliminares sobre el probable impacto socio-economicode las plantas de celulosa,
fundados en las consideraciones generalede los estudiosy experienciasen otros casos,la
potencialidadde desarrollo integral ysustentablede los diferentes ecosistemas delAreay
los datos contenidos en las autorizaciones preliminares otorgados porla autoridad
ambiental de la Republica OrientaldeUruguay.

El estudio que se anexaa este informe muestra losdeos que se producirian por

depreciacionde los inmuebles ruralesy urbanos tomando como referenciadatos de otras
localizaciones,el valor actual del lucro cesante que se acumularilosn14primerosdos
de funcionamientode lasplantas, las pérdidas en turismoy, las pérdidasde productividad
por el impactode la lluviaticida.Estos rubros importan la sumade3millonesde dolares.

A est0 debertiadicionarse la estimacion monetarde los costos en materia de salud
y eventual limitacionde la expectativade vida, posibles limitaciones comerciales para la
colocacion de productos alimentarios tradicionales porla acumulaci6n de dioxinas y

furanos,e impactos posibles originadospor los residuos solidos sobeuyo manejono hay
aun repuestas suficientes,como se indicaprecedentemente. "2006 -AAodehomenaje al Dr.RamonCARRILLO

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ComercioInternacional y Culto

RapportdelaDélégatioa nrgentine
Au Groupede TravaildeHaut Niveau

BuenosAires - le 3 février2006

1.Introduction

La Délégation argentine auprè dsu Groupe Techniquede Haut Niveau argentin
uruguayen (GTAN), crée comme instancd ee négociations directentre les deuxpays par
rapport à la controverse sur l'applicationet l'interprétation du Statut Rio Uruguay
(Fleuve Uruguay uscitée par l'autorisation unilatérale uruguayenne polarconstruction
de deuxusines industriellesde productionde pâteàcelluloseet leurs installations connexes

sur larive gauche duRioUruguay, est arrivéeauxconclusionsdebase suivantes :

1.- Du fait de l'autorisation unilatérdes usines projetées, la République Orientad lee
l'Uruguaya porté atteinteaux obligations assuméesen vertu du droit international général
et du Statut du Rio Uruguayde 1975.Par ailleurs, les entreprises qui proposent les projets
n'ont pas rempli touteslesconditionsjuridiquement requisesdans leurs pays d'origine pour
desprojets pouvant avoirdeseffets environnementaux transfi-ontaliers.

2.- Tant les études d'Impact Environnementd ales entreprises proposantces projets que le
Brouillon d'Études d'Impact Environnemental Cumulé présenté lp aarCorporation
Financièreinternational neiprésentent pas l'explicitatdes critères pour la sélectine
l'emplacementdesusines, niuneanalysed'alternativesni lajustification correspondantedu
site retenu pour l'installation des projets, thème qui est requis par la pratique internationale
dans la matière. Lorsque l'affairea étéposéepar la partie argentine, la Délégation

uruguayenne a répondu que"la raison par laquelle l'usine s'est installéeà cet endroit
déterminé est indépendan de Groupeet ellene figurepas parmi l'unede sescompétences,
car indépendamment d'êtm reême une décision antérieure au gouvernement actuel, elle est
déjàun fait".2

3.- La Délégation dU ' ruguay a refuséde tenir compte de la proposition argentinede

suspendre la construction des usines projetées dans le bu dte pouvoir déterminer,de
manière objective et probante, l'impact cumulé transfrontalier desdits projets sur
l'écosystème associé a Ruio Uruguay. Lorsque la Délégation argentine a envoyé cette
proposition, l'autre partiea manifesté que"L'Uruguay arépondu négativement [aussi

1 Pacific Consultants Intemational & Malcolm Pimie et al., Brouillon de l'Étude d'Impact Environnemental
Cumulé, (ci-après"Brouillon"), décembre
Groupe Technique de Haut Niveau (GTAN), PV de la première réunion, Montevideo,3 Août 2005.
(AnnexeXLII). "2006-Aiiodehomenajeal Dr.RamonCARRILLO

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bien]à la demande d'imposer une mesure de 'noninnover'pourun délaide 180jours etlou
àl'éventuellerelocalisationdes usine^".^

4.- Leprocessus kraft proposésur les projets est intrinsèquementpolluante et de ce faitil
exige l'adoption de mesures visant à prévenir l'impact environnemental pouvant être

produit pas les effluents liquides, lesémissionsgazeuses et les déchetssolides4;dans ce
sens, l'un des défautsprincipaux de l'information disponibleest l'absence de mesures
concrèteset spécifiquespourprévenirl'écoulement d'éléments polluants daln es effluents
liquides et dans lesémissions gazeuses, itiger l'impact environnemental es polluantsqui
soient écoulésen dépitde ces mesures de prévention, etétablirun systèmede gestion

environnementalet pourlecontrôle descontingencespouvantseprésenter.

5.- Vu le caractèrepolluant du processus appelé "kraft";la taille et la concentration
géographiquedes projetsafférents;leurproximitéavec descentres urbainset des zones de
production agricole et d'élevage; lecaractéristiquesdu corps hydrique récepteur, qui,à

titre généralst propre mais présentedes quantités critiquesde phosphore et des niveaux
récurrents déjàrecensés d'eutrophisationen étéce qui leclasse parmi les écosystèmes
aquatiques fragileset qui conserveun degréde qualité qu'il estpossible et nécessairede
protéger; et les utilisationsde'eau pourla consommation,fins récréativee st la pêche; la
délégationargentine, à juste titre conclut que les propositionspour les usines Orion et

M'Bopicuhne permettront pas d'atteindre l'objectif depréserver l'environnementdans
l'écosystèmedu Rio Uruguay "au plus haut niveau d'exigence dans le monde
contemporain"ce qui avait été convenulors de la premièreréuniondu Groupe Technique
de Haut ive au.^

6.- Dans cette régionse trouve concentréplus de 90 % de la production de pêchedu
tronçon partagé,qui dépasse 4500tonnes annuelles. La régionest égalementune zone
d'élevage des populations depoissons migrateurs propres au fleuve Uruguay, avec de
routesde dérive delarvesquipassent parles zonesdedécharged'effluents desdeuxusines
projetée pour l'élaborationde pâte à cellulose.La zone peut souffrir l'impactsur le biote

aquatique de décharges dehaute concentrationet faible duréede substances polluantes,
commepar exemple cellesclassées comme AOX, DQOet DB05. Le cumul de dioxineset
de furanesdanslebioteet danslemilieuaquatiquepeutégalement être~érifié.~

4Ibidem.
WorldBank, Pollution ProtectionandAbatement Handbook,Pulp andPaper Mills, Was1998,page
595.
GTAN,CommuniquéConjointde la première réunion, Montevi3,août2005.(AnnexeXLII)
Un aspect qui n'a pastraitéeau sein du GTAN, en dépit détédemandéa maintes reprises par la
délégation argentinec,'est celuide l'impactra courtàmoyenet a longterme par, entre autres, des
composésdérivédsu bois.urdiversdocumentsdela délégationargentinétmentionnélethème,et ont
étémentionnésdes documents du National Water Research Inst(NWRI) du Canada portant sur la "2006 -Afiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO

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7.- Le monitoring limité des gaz qui seroné t mispar les usines proposé par les entreprises
ne suffit pas. En outre, les modèlesde dispersion de gaz utilisésne peuvent pas être
acceptés comme desbases valablesenraisonde l'absencede données météorologique d,s
erreurs surlesdistances géographiquee st dans les calculs,et du faitdene pas tenir compte
de l'influencedufleuve ainsiquedescomplexitésdes TRS.

8.- L'évaluation du traitement de résidus solides manqd ueprécisionssur des aspects de
base tels que la caractérisation, la quantificatioet la destinationdes résidus dégagélsa ,
localisation des éventuellesdécharges/enfouissementts echniqueset les éléments pour leur
construction (talus, membranes, collecte de lixiviatset de gaz), et un plan de gestion
incluantde procédures deséparation,de transfertet de monitoring.7 Ilfaut tenir compte du

fait queles lixiviats des enfouissementstechniques sont hautement toxiquee st une fuite de
cesderniers dans le fleuveprovoqueraitun dommage considérable.

9.- L'opération éventueld les usines projetées auraun impact négatifsur le territoirede la
provincede Entre Rios, en affectant les conditions deproductivité, lesactivitésindustrielles
et commerciales, notamment par rapport au tourisme, les valeurd ses immeubles urbainset

ruraux,et la santédes habitants, les animauxet les végétaux de la zone. Depuisla station
balnéaire argentine fiandubaysal l'on observerait comme toilede fondune cheminé géante
d'où émaneraiend t es gaz. Cet effet ne se vérifierait pas depuis les plagesde la station
balnéaire uruguayenne de LasCafias.

Procédures

Lors de la première réunionl,e GTAN a convenu de rédiger"un PV résumé du
déroulement du travail du Groupe de Haut Niveau a,ux effets defaireacte des échangeset
de ce qui avait été convenu " et de donner à la presseun "CommuniquéConjoint"au terme
de chaqueréunion.'Au total, ont eu lieu douze réuniona sux dates et villes énumérées ci-

après :

Première Réunion, MontevideoR , O. de l'Uruguay, 3août 2005,
Deuxième Réunion,Buenos Aires, RépubliqueArgentine,a1 oût2005,
TroisièmeRéunion, Montevideo, 31août2005,
QuatrièmeRéunion, Buenos Aires, 14septembre2005,

questionet fondéesurdes années d'études. Les phénonesbio-magnification etde bio-cumulationde ses
7omposésdansdes effluentsdecetypesont étudiésdepuseuxdécennies.
A cet égard,voir :"Considérationspréliminaires sur les dispositions de déchets- projet deel'usind
l'entrepriseOTNIA", documentremis lors de la septièmeréunion duTAN, en date du 8 novembre
2005.(Annexe XVIII).
GTAN,PV de lapremière réunion, Montevide3,août2005. (AnnexeXLII) "2006-Aiio dehomenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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Comercio lnternacional y Culto

CinquièmeRéunion, Montevideo 3,0 septembre2005,
SixièmeetSeptièmeRéunions, BuenoA sires, le et 8 novembre2005,

Huitième Réunion, Montevideo 2,5novembre2005,
Neuvième Réunion, Buenos Aires 1,6décembre2005,
DixièmeRéunion,Montevideo, 28décembre2005,
OnzièmeRéunion, Buenos Aires1 , 8janvier 2006,
Douzième Réunion, Montevideo 3,0janvier 2006.

Les délégationosntprésentéde la documentationidentifiéeavec symboles,numéros
corrélatifset la datede présentation. PV des réunions, les communiqué csonjointset la

documentationdes deuxdélégationd suGroupefontpartieintégrantede cerapport.

Lors de la première, deuxième,septième et huitième réunion,la Délégation
argentine a proposéde créerdes sous-groupes pourtraiter des thèmes spécifiques eten
informerla Plénière, ais la Délégation Uruguayennne'apas été d'accord.eulement lors
de la Septième Réunion elle promu activement la conformationd'un sous groupe pour
étudierles effluentsliquides,mesureque la Délégation argentineoléré pour facilitelres
négociations, mais qu'ellea considéréinsuffisant, vu le caractère globalque ce type

d'étude d'impacetnvironnementaldevrait nécessairement avoir. "2006- Afiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO

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II.Cadrespolitiqueetjuridique internationaux

La controverse portant sur la matière à analyser entre le Gouvernement de la
République Argentineet le Gouvernementde la République Orientalede l'Uruguay sur

l'applicationet l'interprétatdu Statutdu Rio Uruguayde 1975,intervientdansles cadres
politique et juridique internationaux décrits sur le documenG t TANlDAl2119-08-05,
présenté par la Section Argentine du GTAN~. Ce document énumère les normes
internationales suivantesà caractère obligatoire pour l'Argentineet l'Uruguay, ou à
l'origine desquelles lesdeux parties ontpris part activement oubien que les deux usines
devraient satisfaire siellesavaientdéveloppé lesditsprojets dans leurspays respectifs

DéclarationArgentino-uruguayennesur la RessourceEau d 9ujuillet 1971
Déclaration sur l'Environnement Humain, Stockholm 1972
Résolution 2995 (XXVIId )e l'Assemblée GénéraledesNations Unies
Résolution3129(XXVIII)de l'Assemblée GénéraledesNations Unies
Statutdu Rio Uruguay (1975)
Principes sur lesRessourcesNaturelles PartagéePs,NUMA1978
Digeste sur l'utilisationet exploitation du Rio Uruguay, 1986

Déclaration sur l'Environnemen ett leDéveloppementR, iodeJaneiro, 1992
Directrices de base en matièrede politique environnemental, MERCOSUR, ST 6,
1992
Convention sur le droitdes cours d'eau internationauxpour utilisation divse la
navigation
Accord Cadre sur l'Environnement du MERCOSUR,2001
Conventionde Stockholmsur lesPolluants OrganiquesPersistant2 s001

Déclaration du Sommed teJohannesburg sur DéveloppementDurable, 2002
Conventionde la Commission Économique pour Europe des Nations Unies sur la
Pollution Transfrontaliède l'Air, 1979(Espagne et Finlande)
Convention sur l'impact environnemental dans un contexte transfrontalier, 1991
(Espagneet Finlande)
Convention sur la protectionet utilisation des eaux transfrontalières et lacs

internationaux 1992(Espagneet Finlande)
Convention surles aspects transfiontaliers d'activités industrielles, 1992,(Espagne
et Finlande)
Directive96161/CE du Conseilde l'Union Européenne, 1997
Directive20041351 duConseilet du ParlementEuropéen,2004

Cesnormes compilent leprincipe du droit internationalgénéral, selon lequelÉtat

doit assurer queles activités réalisées dans sa juridictiosuus son contrôle ne

9Cf :"Synthèse des RèglesInternationalesAppliàala Protection Environnementale des Ressources
Partagées",présendans lecadrede la deuxième rédu GTANdu 19août2005.(AnnexI I) "2006 -Afiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO

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Comercio Internacional y Culto

produisent pas de dommages sur l'environnemend te l'autre État. L'un des éléments
principaux dudit principe c'estle mécanisme de consultationet d'information

préalables qu'un État doit satisfaire avant d'engager une activité pouvant uonir
impact environnementaltransfrontalier. Dans lcas du RioUruguay,ce mécanisme
est consigné sur le Statte 1975qui régit l'administratioet la gestion dudit cours
fluvial.

Du fait d'autoriser unilatéralemenltes usines projetées, en dépidtes demandes
réitéréesde l'Argentineen vue de la suspensionde la constructiondes usines jusqu'à ce
que la détermination objectiveet probante de leur impact cumulé transfrontalierne soit

faite, L'Uruguay a dérogé ausbsiieà ce principe qu'au mécanisme susmentionné Ce.ci a
suscité la controverse enlesdeuxpays mentionnée ut supra. "2006 -Afio de homenaja el Dr.RamonCARRILLO"

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III.Emplacement

A partir de la première réunion de la délégation argentina e indiquait l'existence
d'unepréoccupation centrale provoqué pear l'emplacement retenupar les entreprises pour
situer leurs projets. Lorsde cette réunion une réponsa eux consultationssur la raison de
l'installation sur leRio Uruguaydes usines a été demandée, la raison pour laquelle il était

prévude les installer àdes endroits si rapprochés entre euxe ,t la raisonelles se situeraient
aussi proches des populations, en signalant la préoccupation spéciale de la ville de
Gualeguaychuen raison des conséquencesnégativq eselesusinespourraient provoquer.10

Lors de la deuxièmeet de la troisième réunion il a été signalque toute évaluation

de l'impact environnemental ferait partiede la base d'une analyse d'alternatives
d'emplacement. La Banque Mondialed ,ans sa Politique sur Évaluation Environnementale
(OP 4.01)' qualifie l'analyse d'alternatives comme l'un des "objectic flsé del'Évaluation
Environnementale". Tel que consigné sur des documents de la Délégation argentine
présentés auprès du Groupe de Haut ivea au" ,ur la OP 4.01 il est établi que :"Les

propositions pour la conceptionde l'investissement, le site, latechnologe it les alternatives
opérationnelles doivent être comparéd es manière systématique, en termes de leurs
potentiels impactsenvironnementaux...".Cetaspect est habituellementréduid tanscertaines
études d'impact environnemental à la sélection d'alternatives de localisation M. ais les
entreprises ENCE et Botnia n'ont même pas fait appel à cette simplification pources

projets, vu que dans leurs respectives Etudes d'Impact Environnemen ilt n'est fait qu'une
simple référence à des évaluations de sites, maisne consignant seulementque les bénéfices
du siteretenu.12

Surun documenttechnique13,la délégation argentineauprd èusGTANa indiqué à la

Délégation de l'Uruguay que sur l'Étude d'Impact Environnement dal projet ORIONa été
constaté l'impact sulra rive argentine eny signalant que"les phénomènes d'inversion de
flux, habituels dansla zone, augmententle mélange transversal de celui-cia ,vec comme
résultat l'augmentation des niveaux d'impact sur ces points (rive argentine et), la
diminution sur les autres (Prised'eau OSE, Fray BentoestLasCafias)."

--
'OGTAN,PV de lapremière réunion, Montevideo3,août 2005.(AnnexeXLII)
l' Cf: "Considérationssur la Procédurede 17Etuded'Impact Environnement,le Rapport Environnemental
Synthèse deBotnia et l'AutorisationEnvironnementalePréalable consentiepar la DI.NA.MA",remis comme
GTAN/DA/5/31-08-05 lors de la troisième réunion duGTAN, réaliséele 31 août 2005 et joiàtces
présentes.Annexe V)
12GTAN,PV de la deuxièmeRéunion,Buenos Aires, République Argentin, août 2005,et
---------PV de la TroisièmeRéunion,Montevideo, 31août2005.(AnnexesXLIIIet XLIV)
l3C.f :"Considérationssur les propositionsd'émissionsd'effluentsàdéversersur le Rio Uruguayet
affectation sur la qualité dela ressource", remis comme GTAN/DA/17/3-11-05lors de la réunion du7
novembre 2005 en Annexe.(AnnexeXVII) "2006 -Afiode hornenaje al Dr.RamonCARRILLO"

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Lors dela quatrième réunion du GTANil a été informé qu'en date du 9 septembre a

étéreçu au Ministère des Affaires Étrangères l'Ambassadeu dre la Finlande et des
techniciens finlandais qui ont décrit la situatne l'industrie du papieret de la cellulose en
Finlande. Il a étéindiquéque sur la base de cette réunionil était concluque 'il avaitété
réaliséunprojet dans une zone ou la Finlande limitait avecun autre état, BOTNIA aurait dû
faire une étude d'impact transfrontalieert consulter la société civilees deux cotésde la

frontière.Il a étéégalement signalé qud ee cette rencontre il apparaissait que les BATS
("best available techniques") doivent être appliquées en tenant compd tes conditions
locales, en raisondes circonstances spécifiquesde l'endroit, l'existencede centres urbains
proches du site étant significative. Il fallait égalementtenir compte de la vie des
communautés implantées dans z lone(parexemple, s'il y avaitde lapêchede subsistance)

au momentde considérer~'em~lacement.'~

Quant à la protectionde la ressource pêche et vu la dépendancedes populations
riverainsde cette ressource,non seulement sur la côte uruguayenne,on ignore quelles sont
les mesures ou les considérations prises par l'organisme de Tutelle pour apprécier la

sélectiondu sitede déversementde l'effluent proposé par BOTNIA sur son Étude d'Impact
Environnemental.Il est également ignoré si un autre endroitavec un niveau inférieurde
risques avaitété analysé, surla base des donnéesconnues.La considération effectuée est
ignorée,si elle avait eu bien lieu, indépendamment duait de faire appel à "la dilution
immédiatecalculée"pour mitigation des effets. Même si elles sont consignées sur l'Étude

d'Impact Environnementalde Botnia pour le projet Orion certaines études sur biote
aquatique, selonle Plan de Suivi les objectifs n'ont pasétéspécifiés et l'organisme de
Tutellen'apas demandédecontrôlesd'une autre nature sur lep soissons.'5

Lors dela huitième réunion il a étdemandé à la Délégation uruguayennd ee quelle

manière le Règlement d'Évaluation de l'Impact Environnemental traitela question de
l'évaluation d'alternatives d'emplacement, puisque de la lectu duedocumentil n'apparaît
pas qu'il yait une demande d'évaluation d'alternatives techniques d'emplacement. lD ae
même manièri el a étde quelle manièreet qui détermine la zone d'influence et de quelle

14GTAN, PV de la QuatrièmeRéunion, Buensires, le 14septembre 2005.(AnnexeXLV)
l5Sur l'Étude d'ImpactEnvironnementalde Botnia, cap.5, pageya des indicationsde protectionde la
ressource pêcheet des chiffres de survie sur la base de cette activitéqui ne tiennent pas compte de la pêche
artisanal ou commercial sur larive opposée,les poissons précte par leur caractère migrateur,une
ressource d'impacttransfrontalière.Sur les projetsGEF elleest un bienàprotéger avecdes coûts
progressifs chaque fois qu'il existe une zone d'utilisationcommune dansun corps d'eau. Le fleuve Uruguay
dans la zone, quantàla pêche,se ressembleà une zone d'utilisation commune. Sur 1'Etude d'Impact
Environnemental de Botnia, Cap. 6, point 6.3.3.3, il est préciséquet être considque la zone
autour du futur site de déchargeest une zone d'élevage,non seulement pour descommunautésdepoissons
locaux mais aussi pour les poissonsmigrateurs". Cependant,plus loin,sur les pages73,74 et 75 du chapitre
6 il y a cinq paragraphes où l'on met l'accent sur le fait que les effets vont êtrenégligeables,même
inexistants. "2006-Aiiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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manièresont cumulésles impactsde projets ayant des zones d'influencesuperposéesou
coïncidentes. En ce qui concerne la première consultation la délégation uruguayenne a
réponduque le Règlementne le prévoitpas mais que le second est prévu sur ledit
Règlement,qui établit queles caractéristiqudu projet et du milieu récepteurdoivent être
présentéesI.l a étéindiqué quele proposant décide dela zone d'influence sur l'Étude

d'Impact Environnementalet celle-ci est approuveé ounon par la DINAMA. Quant à la
première question,la délégation argentine a indiquéqu'en Argentine même sans une
réglementation qui l'exige il aurait été demandéde tenir compte d'alternatives
d'emplacement.Il a été indiqué quele rapprochementdes projetsàl'Argentinen'avaitpas

étéprisencomptesurlesÉtudesd'ImpactEnvironnementalparlesentreprises16

l6GTAN,PV de laHuitièmeRéunioMn,ontevideo,25 novem2005.(AnnexXeLVIII)

9 "2006 -Aiiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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IV. Le Processusd Production

Lorsde lapremière réunion du GTANil aété demandé àla délégation uruguayenne
sur la raison duchoix de a technique connue comme"kraft". La question portaitsur le fait
que la documentation présentée pour le dseux usines indiquait qu'elles utiliseraientla
méthodekraft,avec utilisation de dioxydede chlorepour le blanchissage, sanstenir compte

des alternatives pour ce dernier processus. Le processus kraft est reconnu comme
intrinsèquement polluantraison pour laquelle il demande l'adoptionde mesures sévères
pour prévenir l'impact environnemental pouvant être produitlp esreMuents liquides, les
émissions gazeuseset les déchetssolides17. Pour cette raison aussi bien les politiques

opérationnellesde la CorporationFinancière Internationaleq,ue le Règlement d'Évaluation
de l'Impact Environnementalde la République Orientale de l'Uruguay placent l'industrie
de la celluloseet lepapier dansla catégoride celles exigeant les contrôles plus importants.

Lors de la première réunion du Groupe Techniqu ee Haut Niveau, la Délégation
argentinea introduit formellementune requête d'information sur leprocessd uesproduction

qui a étéincorporéeau PV de cette réunion.'*Cette informationavait déjàétédemandée
par les représentants argentinà la Commission d'Administrationdu Rio Uruguay,et dans
le cadre des travaux duGTAN,au fur et à mesure que des données incomplètes fournies
par les entreprisesont étreçues,les demandes ont été misesà jour sur les documents remis
par ladélégationargentine.19

La qualitéde l'information sur la conceptionet l'opérationdes usines consignée sur
les Études d'Impact Environnemental (EIEd )es entreprises estinsufisante et n'atteint pas
le niveau de description d'une usine typique pouvant être trouvdéaens la bibliographie du
secteur.Ceproblème s'était déjàprésenté aup deèlaDINAMA quia reconnuque"sur les

documents produits parBOTNIA au cours du processus d'évaluationde I'EIE ont été
identifiésdes vides d'information,des contradictions (voire surle document mêmee )t des
réponses disperseset peu satisfaisantes. L'information reçue s'est caractérisée par son
volume et en même temps son peu de clarté, réitérativeet parfois superflueet de faible
qualité. Toutce qui a étéexposé s'est avéré une entrave clae irterépétée du processus

d'éval~ation."~~

l7World Bank, Pollution Protection and Abatement Handbook,Pulp and Paper Mills, Washington, 1998,
page. 395.
l8Cf :GTAN, PV de la première réunion, Annexe II compr«t1'Informationrequise sur chaque usine",
19ntevideo,présentle 3 août2005 dansle cadrede lapremière rdu GTAN. (Annexe XLII)
Cf :"Collecte de donnéessur le processus de production de Botnia",préseGTANIDAIl5Rl-
10-05 le 18 octobre 2005 dans le cadre des échangespar le GTAN, et la Délégation Argendune
GTAN, "Requêtesd'information insatisfaites", présentéecomme GTAN/DA/20/13-12-05 le 16 décembre
2006 dans lecadrede la neuvième réudu GTAN. (AnnexesXV et XX)
DINAMA, Divisidn Evaluacidn deZmpactoAmbientDossier. 2004/1400/1/01177,"Considérations sur
le EIEprésenté", Montevideo1,1février2005,page 19. "2006 -Afiode homenajeal Dr.Ramon CARRILLO"

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La question n'a pas été tranchée avec la présentation verd balces informations
réalisée par la délégation uruguayen auecours de la cinquième réunion du GTAN?'En
outre, le semestre s'est complété sans connaître avec précisilo enchronogramme de

construction et l'état d'avancementdu projet pour les deux usines,ce qui empêche
d'estimer de quelle manière pourrait fonctionner le régime d'autorisations partielles
successivesque l'autorité environnementaleuruguayenne projette d'appliquer pour garantir
lesconditionsdesprojets.

Le bilan de masse et les considérations de conception de chacune des usines

proposées sont ignorés, ce qui ne perme ptas d'effectuer une évaluation complètedes
facteurs d'émission. L'information réuntio eut au long de ces mois comporte des
différencesde l'ordre de20 pour cententre les projets de ENCEet de Botnia quantaux
valeurs de débit,DB05, DQO y AOX, il devient évident que celles-cine sont pas
uniformes tel qu'ila été affirmé.

Les déclarations sur l'intention d'utiliser des technologies comprises saln es
recommandations BREF de l'Union Européenneet de respecter certains standardsde
qualité pourles émissions en conditions d'opération normale présentéslessurapports,ne
suffisent pasà configurer la certitudequ'une évaluation environnementale requiert. Pour
ce faire, il est nécessaire de connaître l'informatiolr conception détailléees projets.
Lesdocumentsde l'Union~uro~éenne~ sur lethème établissenutnegammede techniques

aptes pour différents processus industriel, compris la fabricationde cellulose, maisne
préconise pasde technique spécifique, saudfans le cas d'écorçagde la matière première
pour la production de cellulose. Ils mentionnenen outre, les conditionsen Europe dans
des milieux qu'au travers des annéeo snt souffert une forte dégradationet qui sont
qualitativement différentes ceux qui existent dans notrerégion.Ce faitàété signaléà la
délégation uruguayenne à maintes reprises.

Les présentations des sociétés semblent ajuster l'évaluatid on l'impact
environnemental à certaines"meilleurestechniquesdisponibles" quine sontpas précisées,
au lieude montrerla conceptiondu processus avec l'application des meilleures techniques
retenues en tenant compte de l'emplacementet des circonstancesdes usines. Les BATne
sont pas des normes ou des standards maisdes critèreset des guides dont les autorités

environnementales doivent tenir compteet les adapter pour définirles exigences de

" GTAN,PVde laCinquièmeRéunioM n,ontevideo,le 30 septembre2(Annexe XLVI)
''Il s'agit de la DirecUEv96/61 et complémentairese,t le Reference Documenton Best Available
Techniquesin the Pulpand Paper InduBREF),qui explicitentle conceptBATpourl'établissement de
permisde fonctionnementdansle cadrede I'IPPCde la UE. À cet égardcf. : "Descriptionsuccinctede la
Directive 96/61/CE et desdirectives compléme»t,présentécomme GTAN/DA/3/19-08-05dans le
cadre deladeuxièmeréuniduGTANdu 19août2005. "2006-Afiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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chaque projet. Elles n'ont pété élaborées pour évalud ers impacts environnementaux ni
des dommages surla santé mais elles appartiennentàun complexe processus pour émettre
des permisdans le cadredes directivesde l'Union Européenne. Elles sont un guide pour
l'analyse pour l'analyse qu'il faut appliquer relent tous les conditionnements locaux,
où sont inclues la naturedesécosystèmes, les questions transfrontalietsautres.

Par ailleurs,les meilleures techniquesne se sont pas cristallen 2001 lorsque le
catalogue identifié comme BREF a été configuré, mae illes ont poursuivi leur évolution
sous l'impulsionde la rechercheet le développement. Les pages web de l'industriede la
cellulose annoncentde nouvelles techniquesqui n'existaient pas en 2001. Précisément par
cette circonstancl'UnionEuropéenne prévoid te réaliser cette annen exercice destinéà
produire une miseàjour du documentde 2001, qui serait disponiblà date indiquée pourle

début du processusde mise au pointd'une de ces usineset qui coïncideavec le début de
l'application des normesde la Directive161lCE(30octobre2007).

Les propositions industrielles présentées dans les rapports d'impact
environnemental manquent d'indications préciseest fiables sur le processusde mise en
marche et l'étape d'optimisation des usines .a mise en marche requiert de périodes

supérieuresà six mois, à tel point que les cadresde Stora Enso/Aracruz considèrentun
recordmondial que l'usine Veracealit réussi compléterla mise enmarcheen 176jours.23
En outre, l'informationdesEIE sur émissionset les données d'exploitation liàel'impact
environnementalont trait à des moyennes annuelles présupposée ds'usines "en régime",
mais n'ont pas les références nécessaiarux variationset aux pics journaliers ou horaires
pouvant se produire pour cause d'incidents ou d'arrêts de maintenance programmU éns.
incident produisantun pic de déversement de DBO, DQO et AOX pourrait avoirun effet

dévastateur surune période relativement courte pour laquelliel y aurait une coïncidence
avecunecondition défavorabledu fleuve,notammen dtetempératureetde débit.

23Pulpand PaperInt., "Verlets newstandard, ol. No 1 "2006 -Afiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO

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V. Leseffiuentsliquides et l'impactsur le corpshydriquerécepteur24

a) Caractéristiques ducorps hydriquerécepteur

Le secteur peut êtredécrit commecelui caractérisépar des eaux de fleuve propre

puisqu'elles présentent des faiblesvaleurs de DQO et de DB05, valeurs de pH situées
exactementaumilieude laplage dustandarddu DIGESTde CARU(5,6-8,9),et l'oxygène
dissousà 8,3mg/Let 76,8 % de saturation.Cependant,en ce qui concerneles nutrimentset
notamment le phosphore, il est observé que même si le systèmeconserve la balance de
nutriments, ceux-ci se trouvaient à un niveau de concentration où toute variation,

notamment à l'époque estivalp,eut provoquer une eutrophisation,en le rendant fragile.En
particulier, les concentrations de phosphoredans la zone (valeurmoyenne :0,093 mgll)
excèdentnotablement,le maximumétabli(0,025mg/l) sur le Décret Réglementair2 e53179
et modificatifsde l'Uruguay.Ce paramètren'est pas limité dansle Digest sur utilisations
duRioUruguayde la CARU.

Le phénomène d'eutrophisatios n'est enregistret s'enregistre actuellement dansce
fleuve, le plus récent étant celud ie l'été 2005, en s'observant même des bactéries
cyanophycées.
Le tronçon final du RioUruguay,en avalde la ville de FrayBentos,est une zonede haute

diversité spécifiquedepoissons, avec plusde 125espècesmentionnées y compris certaines
avec statutde"sous menace critique"selonles critèresdel'Union Mondiale pourlaNature
(UICN); ce qui est admispar I'EIEde Botnia. En même tempsi ,l s'agit de la zonà plus
forte productivité etde biomasse,avec des valeurs de densitéqui se situentparmi les plus
élevés enregistrés dans dem silieux fluviauxdans le monde.Dans le secteur il y a une

concentration de plus de 90 % de la production de pêchedu tronçonpartagé,qui dépasse
les 4500 tonnes annuelles. La zone est également lazone d'élevage des populations de
poissons migrateurs propres au Rio Uruguay, avec des routes de dérive de larves qui
passent par les zones de déversementd'effluentsdes deux usines de productionde pâte à
celluloseprojetées.

" Sur ce thème cf.:"Considérationstechniques du Projet de M'Bopicua", présentédans le cadre de la
deuxièmeréunion duGTAN du 19août 2005;"Considérationstechniquesconcernantle projet de Botnia",
présenté dansle cadre de la troisièmeréunion duGTAN 31août 2005;"Explication et réitération de
certaines considérations techniquespar rapport au projet de M'Bopicuhy',présenté dansle cadre de la
quatrième réuniondu GTAN du 14 septembr2005;"Explication et réitérde certaines considérations
techniques par rapport au projet de Botnia", présenté dansle cadre de la quatrièmeréun14ndu GTAN du
septembre 2005; "Considérations surles propositions d'émissions d'effluadéverser surle Rio
Uruguay et impact sur la qualitéde la ressource",présle cadrede la sixièmeréuniondu GTANdu
07 novembre2005;annexéesàcerapport(AnnexesIV, VII, VIII, etXVII) "2006 -Aiio de homenajeal Dr. RamonCARRILLO"

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b)Effiuentsdes usines industriellesprojetées

b.1 Originedes efluents

L'origine est industrieet celui provenant deségoutsde chaqueétablissement.

b.2 Systèmesproposés parles entreprisespour le traitementdes efluents.

Étapes : Clarification, neutralisation, refroidissement, biologique (boues- boues
activées).

Caractéristiques le systèmeproposé,similaire pour les deux sociétés, implique

seulementle retrait de solides en suspensionde sédimentationfaetlematière organique
biodégradable.

Au cours des travaux du GTANil a été demandéde l'information qui est toujours
manquante, concernant le traitement secondaire et tertiaire des effluents liquides.
Notamment, il est ignoré quelles sont ses caractéristiesquand ellesvont commencer
leur exploitation.

Il est également ignode quelle manière sera maîtrisé le caractère tranet plus
de deux ans qui signifieront la mise en marche jusqu'à ce quele niveau d'opération
normale nesoitatteintVülloperation).

b.3 Caractéristiquesphysiques, chimiqueset biologiques importantesdes efluents traités
(émissionsliquides).

Sur le tableau ci-après, est indiquélea quantité annuelle qui sera dévsuer le
Fleuve Uruguay pour chaque paramètre polluant retenàdes conditionsde régime normal
d'opération, en prenant lesdonnéesobtenudessEIEprésentéespalresentreprises:

Paramètre Unité Orion-BOTNIA CMBENCE Total

Débit m3/an 25.000.000 15.000.000 40.000.000
DQo kgian 15.000.000 6.000.000 21.000.000
DBO kgian 700.000 500.000 1.200.000
AOX kgian 150.000 100.000 250.000

Ntotai kgian 200.000 100.000 300.000
Ptotai kdan 20.000 10.000 30.000
SST kgian 1.000.000 500.000 1.500.000 "2006-Afiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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b.4Dommagessur lecoursd'eauassociésauxdits déversements :

-Demande Chimique enOxygène(Demanda Quimicade Oxigeno -DQO)

Le dommage principalest associé à la présence constatédee composés toxiques,
susceptibles de valoriser, en partie, comme DQO. La quantité à déverser annuellement,
mesuréeen-"équivalentcarbone", équivaut à 7.900.000 kg de matière organique, dont la
plupart cumulable dans l'écosystèm et en présencede toxiques.À cet égard, l'Agence de
Protection Environnementale desÉtats-unis (EPA) considère "...qu'établirde limites

pour la DQO en effluents est une manière d'assurer que dans lesprocessus soit minimisé le
déversementdetous les composésorganiquesy , comprislescomposés organiques toxiques
qui ne sont pas rapidement bio-dégradés ».L'EPA a pour but de promulguer la limite au
déversementde DQO et d'établirun standardnational-(NSPS)pour les sous-catégoriesde
pulpe Kraft, Soudeet pour le sulfite sur une réglementation ultérieure. Simultanément,
1'EPAexige fermementauxautorités concédanted sespermisde déversement d'établid res

limites de déversementde DQOpour les sous-catégories Kraft et Soude sur la base de la
meilleure appréciationprofessionnelle.25

Il faut établir ces limitesrnt ététrouvés des effetstoxiques sous-létales résultant
du déversement d'effluents traités provenant d'usines de pâte Kraft blanchie ets sans
blanchir, mécaniques et au sulfite.26Ces effets toxiques chroniquesse manifestent comme

une augmentationde l'activitéde l'enzyme monooxydasede fonction mixteet symptômes
d'altération de la capacité reproductive chleezs poissons27.Cette toxicité est associée, au
moins en partie, avec des famillesde composés organiques non chlorés qu si nt évalués,
globalement, par la Demande Chimiqueen Oxygène.Certainsde ces produits, y compris
divers constituants extractifsdu bois trouvésdans les effluents, sont réfractaet, de ce
fait, ne peuventpas êtremesuréspar laméthode analytiq deelaDB05.

-AOX

Le dommage principal est associé à la présence constatéd ee composéstoxiques
chlorés. L'EPA soutient que «1'AOXest une mesure valable de la matière organique
chlorée présente danlseseffiuentsproduits lors du blanchissagdepâte àcellulose.Il aété
vérifié qu'il existuene relation entre AOX et les polluants spécifiques,y compris les

dioxines, les furanneset les composésvhénoliquecshlorés. Mêm s'il n'a pasétrecensée
de dioxines et de furannes dans leseMuents de diverses industries, ilexiste la formation
potentielle desdits polluants dans l'industde pâte et de papier dans la mesure que l'on

25CF. : Agencede Protection Environnemelee Etats-Unis (EPA), Code de Régulations Féls, ,E
40 CFR125.3(~)(3),Washington.
26Cf:EPA,DCN3984,13985,13975,13976,13979, et00012,Washington.
" Cf: EPA,DCN60002, Washington.

16 "2006 -Aiiodehomenajeal Dr.RamonCARRILLO

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utilise tout composé contenant du Chlore-y compris le dioxyde de chlore- dans le
processusde blanchissage."28

Les valeurs de déversementde AOX déclarées dépassent les niveaux susceptibles
d'être atteints aveces technologies atteints ECF, tel qu'il découlee la consultationde

données obtenuesde l'opérationde ces usinesau niveau mondial.Il convientde constater
le dommage surle Fleuve Uruguayen raison de l'apportde 250.000 kglan d'AOX, caril
s'agit d'un écosystème libre dces derniers ouavec desvaleurs dans la plupart des cas en
dessous de la limite de détection (selon les données mentionnées slu es EIE). Ces
composés, sur la basedes caractéristiques impriméep sar leurs structures chimiques
spécifiques,soit,ils vont se bio cumuler dans l'écosystème (poissons)s,oit, ils vont se
diluer dans celui-ci.La toxicité aquatiquede composés bio cumulablesa étélargement

signaléede nos jours (EPA, Environnement Canada); par contre quant aux composés
solubles dansl'eau il n'y a pas d'unité de critère actuellement car certass dégradent,
tandisqued'autres toxiques simplementi,ls sediluent.

-Nutriments dephosphore

Le dommage est associé à la floraison d'algues et de bactéries cyanophycées
("alguesvert-bleues) dansdeszones "calmes"du fleuve(eutrophisation).

Sur 1'EIEde Botnial'onreconnaîtqu'il yaura une progressionde la concentration
actuelle de phosphore surplace. Surdes documents présentés par la délégation argentine
auprèsdu GTAN, il a été indiqué qule e permis de déversement octroyé par l'autorité
environnementale à BOTNIA dérogeaux propres restrictions uruguayennes.En outre, le

déversement permis favorisera lpehénomène d'eutrophisation, dé vjàrifidans la zone et
qui impactera sérieusement surla ressource. Ce phénomène s'est enregistré aprd èess
années d'études du Programm dee Suivi d'Effets~nvironnementauxdu Canada, même
après des améliorationsmises en Œuvre dans la technologie et les processus et en
employant les meilleures techniquesdisponibles.29

- Solides totaux ensuspension

Ils sont notamment d'origine biologique, provenand t e la fuite de l'unitéde
sédimentationassociée au traitementbiologiqd ue bouesactivées.

Par conséquentil faut considérer

29Cf:EPA,40 CFR Parts63 and430 [FRL-5535-51,Washington.
NationalWaterResearchInstitute,"A decadeof researchon theenvironmentalimpactof pulpandpaper
mil1effluentsin Canada1992-2002",Canada, NWRIScientific AssessmentReportSeries4,2004.

17 "2006 -Aiiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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- l'existence derisques biologiquesassociéà ce déversement,puisque le système
de traitement n'a pas d'étapede désinfection. Laprésencede la bactérie coliformedu
genre"Klebsiella" estconstatéedansdeseffluents deblanchissageECFet leurprolifération
est favorisée dans deseaux avec températures tempéréeo su élevées etla présencede
nutriments.

- la présence de toxiques -non dégradables ou partiellement dégradables
biologiquement-adsorbésetabsorbés.
- la sédimentabilitéde ces bio solides contenant des toxiques, dans des zonesà
faible vitesse de flux du fleuve,voire nulle. Spécialem,l convientde mentionner que,
entre autres, en facedu site deBOTNIA,la rive argentineestune zonede sédimentation,il
existerait donc le possible impact sur la côte argentine pour cause de la déposition
progressiveet graduelde sédimentsfins avec les caractéristiquessignaléeI.l existe donc

un risquespécifiquepotentiel pourpoissonsiliophageet detitivore, commele«sabalo», à
fortedensitépopulationnelle dans la région.

-Température

La différencedetempérature entre les déversementset le fleuve,de l'ordre de10OC
en étéà 20°Cen hiver,provoqueque laplume souffreune forte flottaison vers lasurface

par différence dedensités.De cette manière, la plume resteraen surfaceen se mélangeant
trèspeu avec la colonne d'eauet formant deux couches définies, unesuperficielle plus
concentréeet une inférieurede concentrationvariable. Ainsi, l'extensionde la zonepolluée
s'étendra dans le senslongitudinalet transversal du fleuve encoredavantage par rapport
aux prévisions. Cette situatia été avertiepar la délégationargentine et informéeà la
délégationuruguayenne3c a,rellen'a pasétéprévue dans les modèledse dilutionprésentés

par ladélégationuruguayenne.

c) Conclusions

Tenant compte du caractèreintrinsèquement polluantedu processus Kraft pour la

productionde pâte à celluloseblanchie, lataille des projets(le total deàpproduirepar
les projets est de 1.500.000tlan), la proximitéentre les usines et leur proximitédes
centres urbains et centres touristiques majeurs, les caractéristiquesdu corps récepteur,
généralement proprem , aisà des quantités critiquesde phosphore età des niveaux déjà
recensésd'eutrophisation ce qui permet de le qualifier comme écosystème aquatique
fragile, mais qui conserve un degréde qualitéenvironnementale qui est possible et

30Voir spécialeme:"Demande d'éclaircissementspar rapport auxétudesde la Plume de l'Émissaire et
Etudes Sédimentologiquesdu projet d'usine de l'entrepriseBOTNIA",et "Observations sur les réponsesdu
GTAN/DU/19/04-11-05«Rapport additionàel'évaluations del'Impact Environnementde BOTNIA'avec
référence au document GTAN/DAI14/20-10-2005", remis comme GTAN/DA/14/20-10-05 et
GTAN/DA/39/04-01-06, respectivement.ex eIV etXXXIX) "2006-Atïode homenaje al Dr.Ramon CARRILLO"

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nécessairede protéger,et les utilisationsde l'eau déclarées sur plaeapprovisionnement

pour la consommation humaineavec traitement conventionnel, la protection de la vie
aquatique,et utilisation récréative aveccontact direct), il est estimé quele déversement
d'effluents prévuaffectera négativement leseaux du fleuve, son biote et ses utilisation
actuelles.

Dans le cadre des travaux du GTAN la délégation argentine a signalé que dans

l'utilisationdu modèleRMA~'doiventêtre effectuée dses simulationsavec la chargeréelle,
c'estàdire sans des facteursde chargeet qu'il faut faire de nouvelles simulationsavecle
modèle CORMIXavec la nouvelle température dumilieu récepteur enhiver conséquent
avec les simulationsdu modèleRMA.Il a été demandé, sans succèq s,e des simulations
soient effectuéesdu modèle RMA avec des tempêtes de vents du sud-est extraordinaires,

pour ce faire, l'information nécessaie étéremise à la délégation uruguayenneS .ur les
modèles, n'ontpas été vérifiéless problèmestrophiquessans fournirune explicationde la
raison du manque de considérationdu phosphore, ce qui constitue une simplification
techniqueinacceptable.En aucuncas une délimitation détaillé de la zone de mélangen'a
été fourniedansle but de prévenirle caractèrelétal pourles organismesqui la traversaient
respecter le critère detoxicité chronique pas étédélimitéeet, une deuxièmezone, afin

de protégerl'écologiedu corpsd'eau commeun tout, n'a pas été délimitéeI.l n'a pas été
présenténon plus de simulationsdu comportement des AOX dans le corps récepteur,
lorsque l'augmentation est significative par la différencede concentration entre le
déversementet la valeur de basedu fleuve(1 à 30000),et qu'il estincorrectd'assignerau
corpsrécepteur0.007mgIlparcequedesvaleursinférieures à0.002mgIlont été informées.

Des études de toxicitaigueni chroniqueavectrois espècesn'ont pas été présentée
ni considérées, teqlu'il est préconispar I'EPApour le déversement.Il n'y a pas eu
d'évaluations del'effet sur le biote aquatique avec des modèles d'effets biologiques
adéquats.Il n'est invoqué quela dilution, comme si les250.000 kgan de AOX ou plus,

déversés disparaissaienptar simple dilution immédiate.l est invoquéque dans d'autres
pays la concentrationde polluantsest plus élevée, comme slie fait d'avoir un fleuve avec
de faiblesvaleurs deAOX,voire nulles,constituaitun motif pourun déversementde cette
taille. L'on ignore si le principe de prudence et celui del'anti-dégradatio» soutenu,
entreautrespar I'EPA.

31A cet égardcf. : "Demanded'éclaircissesarrapportaux études dela Plume de lYEmiet des
ÉtudesSédimentologiqusuprojetde l'usine dela sociétéA"présentée dan lescadrede lasixième
réuniodu GTANduseptnovembre2005. (Annex eIV) "2006-Aiiodehomenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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VI.Les émissionsde gazet l'impactsurl'atmosphère

a) Les émissionsde gazet odeurs

L'EIE présentép ear la société Botniapour l'installationd'une usine depâte à
celluloseàla localitéde FrayBentos, Uruguay,est caractérisép ear le faitd'êtpeu claire,

confuse, danscertains cas de manquerd'information etdans d'autreselle differe de celle
présentée aux autoritéuruguayennes,telqu'il aété reconnu parcelles-ci.32Notamment en
ce qui concerne les émissionsde gazl,erapportde laDINAMAesttrès critique33.

L'entreprise considèrequeles gaz qui vontêtre émis e qtui vontfaire l'objetde monitoring

sont ceux qui proviennent dela combustion(NO,, S02 et PM) et les TRS (gaz odorants),
mais il n'est pas tenu comptedesVOC~~ (composésorganiques volatiles), en dépidtu fait
qu'aussi bien dur l'information présentéaeuprèsde la CFI~~ que de différentes partiesdu
dossierde laDI NA M iles^consignéqu'avecle scrubberlaveurde gazlesdits composés
vont diminuer. Par ces motifs, s'il est nécessairede les traiter, cela signifie qu'ils vont

avoir une concentrationqui feraitque, si onne les traitaitpas ou bien si le scrubbercessait
de fonctionner, la limite d'émissiseraitdépassée.

Quantau PM(matériel à particules),I'EIEest peu clairecar ellene spécifiepas s'il
s'agit de TPM (matériel à particules total), PMlo (matérieà particules de moins de 10

microns)ou PM2.5 (inférieuà2.5 microns),elle ne faitpasnonplus une caractérisationde
celui-ci (quels sont les éléments qulie composent), puisque aussi bienla taille que la
composition constituentdes élémend tont importantspour évaluerses effets sur la santé,et
l'étude d'impacetnvironnementaldevraitentenir compte.

Le matériel à particulesa également une influence su la visibilité, caril interfêre
avec les rayons solaires, ce qui est appelle "opacité".Aux États-unis, l'Agence de
Protection Environnementale (EPA)exige le suivi de ce paramètre37,maisdans I'EIE de

32 DINAMA, Division d'Évaluation de l'Impact Environnemental, Dossier. 20041140011101177,
"ConsidérationssurI'EIE présen",ontevideo,le 11février2005, page 19.
33Annexe III duDossier20040011101177, ontevideo.
34 A cet égard voir: "Considérationstechniques sur les aspects de pollution de l'air de l'Étude
Environnemental pour le projet de l'usine de la sociétéBOTNIA", Buenos Aires, le 3 novembre 2005,
présentédans le cadre de la sixièmeréunion duGTAN du 7 novembre 2005, annexées présentes.
35nnexe XVI)
www.ifc.org. Project, Environrnental Impact(EIA) Summq, Project description, Emissionà: Accessible
36Par exemple, sur le point 2.2.2."Systèmesd'éliminationet de traitementd'émissionsatmosphériques", fs.
3749 del Expte.20041140011101M, ontevideo.
37EPA, Code of Federal Regulations,Subpart BB Standards of Perfomance for KraftPulp Mills, Part 60,
Title 40, Washington. "2006-Aiiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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Botnia, il n'est même pas considéré d'en faire le monitoring, en dépit du fait que
l'entreprise affirme respeclesstandards internationaux.

En outre, sontpeu claires les considérations sules émissions atmosphériques c,ar
dans unepartiedu dossier celles-ci sontestimées3', ansun autre pointde celui-ciil est dit
que l'usine sera conçuepour atteindre des niveaux cible déterminé~'émissions
atmosphériques39 e,t dans une autre sectionil est indiquéde facteurs d'émissiondes gaz.
S'agissant d'une étude d'évaluation d'impact environnementiall,ne suffit pas avec la

simple allusionaux IPPC-BAT, quine sont que des guides indicatifs parmi lesquelsil y a
plusieurs alternatives possibles,ni avec la présentation d'information généraliséelessr
EIE, mis qu'il aurait fallu spécifier la méthodologd ie calcul des estimations, d'où
proviennent les facteurs d'émissionet comment est conçue l'usinepour atteindre les
niveauxcible.

La question des émissiondse dioxineset de furannesvers l'atmosphère est matièrà
préoccupation enraison des niveaux élevés autorisés par les résolutio desla DINAMA
respectives. Dans le cas de l'usine de CMB leniveau demandé par l'entreprisea été
consenti, à savoir 180mg annuels équivalents de toxicité4',t dans le cas de BOTNIA le
niveau autoriséa été de163 mg annuels équivalents de toxicité4'. Pour cette deuxième

usine il est souligné que l'autorisation est consentievaleur prévuesur le PlanNational
de Mise en (Euvre (NIP de par ses sigles en anglais)de l'Uruguay correspondant à la
Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants. Quoique le NIP de
l'Uruguay n'ait pas été publiié l ,est étonnant que ENCE, qui produira la moitid é e la
production de l'usine deBOTNIA, ait un permis de pollution plus élevé I.l convient de

soulignerque l'Uruguay, en tant que pays membre de cette Convention il,est tenu par l'art
5 de ladite Convention à adopter des mesures pour réduiredes émissions non
intentionnelles,comme c'estlecas des dioxineset des furannes.

Conformément à l'information fourniepar les entreprises, les dioxineset les
furannesne vont pas fairel'objetde monitorings puisque leur concentration serait si faible

qu'ils ne seraient pas détectables à travers les analyses chimiques. Cependant,il est
nécessaire justement d'en faire le monitoring pour vérifier qu'n ies dépassent pasces
faibles niveaux. Dans lecas de l'usinede Botnia àFray Bentos, même si la concentration
est faible, l'émission dee type de substances existe.Vu leur grande stabilitéet donc leur
pouvoir de bio cumule,dans le long terme, la concentrationva progresser avec les effets

environnementauxqui en découlent.

38
39Dossier2004/1400/1/01177, Fs. 177,Montevideo.
Dossier2004/1400/1/01177,Fs.209, Montevideo.
40DossierDINAMA 2002/14001/02832,2003/14001/1/019decisiondu2 octobre2003, Montevideo,page
41.
DossierDINAMA2004/14001/1/01177,decisiondu11févrie2005, Montevideo,page33. "2006 -Anodehomenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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De la même manière il,n'y a pasencored'évidences sur le faiqtue la concentration

background porte préjudice à l'être humaine ,t il existe une préoccupationau niveau
mondial par la présence de dioxineset de iùrannes dans la chaîne alimentaire,à partir du
fait qu'en 1999il s'est produit en Belgique une grande pollution sur des volailles et des
animauxde ferme aveclessubstancessusmentionnées, à partirde l'aliment pollué.

b)Météorologie et distancesgéographiques

Une autre faiblesse miseen évidencepar I'EIE de Botnia c'est que les données
météorologiques utilisées sont celldeess années2001, 2002et 2003 des villes de Salto et
Paysandu, situées àplusieurs kilomètresde Fray Bentos, dontil n'ya pas de données.Vu
l'absence de données a propriéeu s,e étudede qualitéet d'identificationde modèlesde
6"2
ventsont été effectuées .Commerésultat,il a été constatéque les modèled se vent les plus
probables seraientles vents venant dusud, du sud-est,de l'est et du nord-est. Par contre,
suivantune information oficielle du Service MétéorologiqueNationa dle l'Argentine, pour
la ville de Gualeguaychules modèlesde vent pour les dix dernières années sont du nord-
est, le sud-est et l'e~tPour conclure,il n'y a pas de données météorologiques précises
pour la villede Fray Bentos,lieud'originede l'émission qui en outre se trouve sur la rive

du Rio Uruguay, raison pour laquellel'on ignore de quelle manièreva influencer celui-ci
sur la dispersion des gaz, une erreur de calcul serait commiseet dont I'EIE ne tient pas
compte.

Il existe également des erreurs portanstur la distance, comme par exemple situer

Gualeguaychu à 40 kilomètres de l'usinede ~otnia~~,et l'analyse de la dispersion des
émissions gazeuses est faite sulra base de cette distance,et de ce fait le résultatest erroné.
Il en va de même avec la distance avec la ville balnéairde Nandubaysal,car la distance
n'estpas bonne:'

Les modèles de dispersion présentés par Botnia et DINAMA sur le dossier,

montrent des divergenceset ne coïncident pas surles résultats.Indépendamment de ce qui
est détailléplus haut, concernant le manque de données météorologiques fiables,
l'emplacementde l'usine surla côte du Fleuvedont on ignorel'influence qu'il peut avoir,
les erreurs surles distances géographiquedse la ville de Gualeguaychuet la ville balnéaire
de Nandubaysal, et les données d'émissions atmosphériques dont on ignore la

42
43Dossier Botnia. 5.2.3.3.b. Descriptionde l'informationmétéorologiquef,s. 272, Montevideo.
Cf :Arméede l'Air, ServiceMétéorologiqueNation,Direction prédominanteet vitesse moyenne des
vents dans la zone de Gualeguaychiicorrespondantaux périodes1991-2000y 2001-2005,remis en tant que
GTAN/DA/40/18-01-06" dansle cadrede la onzièmeréuniondu GTAN,le 18janvier (Annexe XL)
45Dossier200411400/110117, s.080, Schéma317,Montevideo.
Cf : GTAN/DA/41/18-01-06, Distancesdepuis la ville balnéairede fiandubaysal jusqu'awc usines de
celluloseprojetéesde BOTNIAet ENCE S.A(Annexe XLI). "2006-Aiio dehornenajeal Dr.RamonCARRILLO

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méthodologiede calcul, vient s'ajouterla complexitédes substancesodorantes, qui fait que
les modèles de dispersion utilisés ne soient dses outils appropriés pour l'évaluatine
l'impact environnemental.

À titre d'exemple, l'odeur est sene 50 kilomètresde l'usinede cellulose situéà

Valdivia, Chili,et il en va de même avec l'usiee ENCE située àla ville de Pontevedra,
Espagne. Par conséquent,et en dépendantde la direction du ventpeut s'anticiper que
l'odeur arriveratout d'abord, la ville balnéairede fiandubaysal, et aprèsà la ville de
Gualeguaychu, au moins pendant la période de la mise en marche, dans les arrêts
programméset celles non programmés.À cet égard,il convientde signaler que même si
I'EIE se limiteà l'analyse d'odeurs au sulfhydriquei,l faut tenir compte du fait que le
methil mercaptane représente48 % des émissions de TRSdans uns usine de pulpe46,et

même slie seuil d'odeur est similaileniveau directeur est14fois inférieur.

c)Le modèle

Pour mettre en Œuvre le modèldee Gauss adopté pour la réalisatione l'étudeil est
nécessaire d'utiliser l'information météorologique spécifique lq ese observations
disponibles ne fournissent pas.Il s'avèredonc nécessairede réalisertoute une sériede

calculs additionnels pour compléter l'information nécessaireà partir des observations
conventionnelles.À cet effet,il faut employerdes méthodesdont les variantes relèventdes
conditions topographiques locales,la climatologie de l'endroit, les caractéristiques de
l'endroit, etc.

La non application de ce type de méthodes complémentaires rend impossible la

réalisationde l'étude caon ne dispose pasdes données nécessaireest le rapport ne fournit
aucun détail permettantde déterminer quelles sontles méthodes adoptées,ni leurs
variantes, pour pouvoirjugerde leur influence sur lesrésulse l'étude.

c.1Données météorologiques

Le rapport de Botnia montre que l'information utilisée esctelle des localités de

Saltoet de Paysandu maisrien n'est disur la manière dont on a adaptéeette information
la ville de Fray Bentos. Il est indiqué en outre que les données utilisésnt celles des
années 2001, 2002et 2003 et après est montrée une rosedes vents de l'année 2002. Des
étudesdece type exigent d'employer l'informationd'unepériode d'aumoins entre 5 et 10
ans pour pouvoir obtenir une valeur moyenne représentativEe.n outre, il est nécessairede
faire une analyse de variabilité inter-annuelle pojuger de la représentativitde cette
moyenne.

46Dossier2004/1400/1/01177,fs.Table4-27, Montevideo. "2006 -Afiodehomenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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c.2 Ventcalme

Les statistiques climatologiques des localités argentine prochestelles que
Gualeguaychuet de Concordia montrent30% de vente calme. Les caractéristiquesde la
région montrent que les conditions météorologiques du côté urugua sont très similaires
et de ce fait nous pouvons attendrele même pourcentage de vent calme. Le modèle

employéest incapable de résoudreles situations de calme et donc, il est nécessaire
d'appliquer certaines corrections, mais cet aspect n'est pas traitsé ur l'étude. Si les
situations de vent calme avaient été ignoréels e,s doses calculées seraient réduites, en
moyenne, d'un pourcentageproche de30% car desapports au coursdeces périodesne sont
pas calculés.

c3 Valeursde concentrationhoraires

Sur I'EIE de Botnia concernantles "Coefficients de dispersion" il est indiqué la
formedont les résultats fournispar les équations du modè oet été transformé en valeurs
de concentrations moyenneshoraires.Cepoint dittextuellement :

"Habituellement, la valeurdes concentrations trouvée avec l'équatio(n5.6) résulte
représentative d'une périod de 10minutes,ce qui est associé aux échelles temporelle dse

la turbulence atmosphériqueO . r, la turbulence atmosphérique produidt es changements
dans la position de l'aigrette au long du temps, ce qui a pour conséquenceque la
concentration du polluant retenu change, même si le flux moyen est stationnaire. Par
conséquent, la concentrationmoyenne mesurée surune période d'une heure serait
différentede celle mesurée surune périodede 10 minutes. La concentration moyenne
obtenuesur unepériode d'une heure (C2) pourra être estimée àpartirde la mesure prise sur
10minutes(Cl) suivantl'expression suivante.

Surla table5-21sontprésentéels esvaleursde l'exposant n.''47

Tel qu'indiqué sur leparagrapheantérieur reproduit en italique, l'applicatine la
correction donne lieu à une réductiondes concentrations, qui selon les conditions
météorologiques, varie entru en minimum de 31% et un maximum de 70%. Donc, cette
correction réduit les concentrationshoraires, dans la moyenne,amoitiéde leur valeur.

47Botnia,EIA,point5.2.3.4.b. "2006 -Aiio dehomenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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Ce qui est indiquéen italique est incorrectet met en évidence l'ignorancede la
méthode employéeL .a formule (5.8) est appliquée aux résultatsu modèlede Gauss de
manière inverse, c'esà dire, elleestutilisée pour calcresvaleurs"pic" surdespériodes
inférieures 1 heure, qui naturellement sont plus importantesque la valeur moyenne

horaire qui est celle effectivementcalculéepar le modèle employé.

Ceci peut s'expliquer mieux au travers d'uexemple.Imaginonsque le modèlede
Gauss donne comme résultau tne valeur de 100 unités.Suivant le rapport cette valeur est
erronément considérée comme celq ei correspond à 10 minutes,donc dèslors que l'on
applique la correctionde la formule(5.8)elle la conveàtla situationlusprobable (classe
de stabilité météorologique D, exposant n=0.3C5l,=lOO,ti=10 minutes,t2=60minutes), à

53 unités,c'esà dire lamoitié desavaleur.

L'interprétation correctee l'emploide la formule (5.8) est par contrela suivante.
Le modèlede Gauss donne la valeurde la concentration moyennesur 1heure, c'est àdire
que notre exemple serait de100 unités,sans besoin d'appliquer aucune correction. Pour
calculer la valeur "pic" en 10 minutes, comme il est usuel pour ce type d'études, l'on
applique la formule (5.8) et le résultat obtenu est de258 unités (classe de stabilité

météorologiquD e , exposant n=0.35, C2=100,tl=10 minutes,t2=60minutes).La moyenne
sur 1heure esttoujours inférieue la moyenne sur des périodesplus courtes, mais l'emploi
incorrectde la formule(5.8)réduitde manière fictive lerésultat cherché.48

d)Conclusions

Le rapportest tellement superficielet incomplet quirend impossiblede réaliserune
évaluation achevée et détaillée dela méthodologie employée et par conséquent leurs
conclusions sont douteuses. Commeil a été indiqué sur le point précédant, l'interprétation
incorrecte de la méthodede Gauss fait faire une erreur de calcul avec de graves
conséquences car ilorte les concentrationscalculéàsuntiersde leurvaleur dans le casle
plus critique.

En outre, il résulte invraisemblable qu'une sourcee pollution aussi importante
situéeà quelques kilomètresen amont des vents dominants produiseun effet à peine
perceptible sur la qualde l'airdans la localitéde FrayBentos.L'étude souffre également
de sérieuse déficiences puisqueà tout ce qui vient d'être mentionnéil,faut ajouter les
thèmes suivantsnon comprisdans lerapport :

- Détermination de la classede stabilité atmosphérique surla base de données

conventionnelle.

48Surce teme, on remercie la collaborationde M. GuillermoBerri, Professeurdu Départementde Sciencesde
1'Athmosphèret des Océansdel'universitéde Buenos Aires. "2006 -Aiio dehomenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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- Calcul du vent à la hauteur d'émissionde 120 mètres à partir des observations
conventionnelles disponibleà 10mètresdehauteur.
- Considérationde l'effetdeschangementsderugosité du terrain
- Possibleseffetslocauxpour laprésence duFleuveUruguay
- Calcul dedosescumuléesannuelles
- Calcul de valeurs pics surdespériodes courtes, usuellemt0minutes

- Analysede la probabilitéde dépassemendt e différents seude qualitéde l'air
- Analysede l'effetdevents persistantsd'unmêmesecteur
- Analyse probabilistique d'épisodes de pollution
-Transportde polluantssurde grandesdistances

Ces omissions auraientpu être résolues si une étude impartiale éatéréalisée par
des spécialistes idoines sur le thème qui abordertus les aspects mentionnés. L'étude
aurait dû couvrirun rayon de plusieurs dizainesde kilomètres autour dusite et présentant
les résultatssous forme de tableset de cartes couvrant toute la région d'influence, ventilés
par heure de lajournéeet par époque de l'annéeE.n outre,les résultats devraient aétér
présentéssous forme probabilistique car il s'agit d'une étude préalable à l'étape
opérationnelle.

Parcesmotifs,

-Le monitoringdes gazNO,, S02, TRSet le PM ne suffitpas. Ilfaudrait inclure au moins
lesVOC, l'opacitéet les dioxineset furannes,

-L'utilisation quia été faite des modèdse dispersion comme desoutils d'évaluationde
l'impact environnemental esrejeté,enraison du manquede données météorologique ds,s
erreurs sur les distances, la méconnaissancede l'origine des données d'émissions
atmosphériques, l'influencdu Rio Uruguaynon considérés eur le modèle, la complexité
des TRS,et autresfacteurs.

-Sont attendusdes épisodesde perception d'odeurs, notamment Methil mercaptane , la
ville balnéairedefiandubaysaletàla villede Gualeguaychh,au coursdela mise en marche
de l'usine, lorsdesarrêts programméet lorsde ceux nonprogrammés.

-L'information fournie surI'EIEn'est pas précise, la conception 'usine manque, ainsi
que les spécifications des équipementsde traitemnt gaz,le détail du plande monitoring
environnemental, degestionenvironnemental,de contingences, entre autres. Surune étude
d'évaluationde l'impact environnementalil ne suffit pas de dire que les IPPC-BAT vont
êtreappliqués, que les limitne vont pas être dépassées, qles standards internationaux
vont être respectés, ainsi que d'autres généralisationséquivalentes. "2006 -Atïode homenajeal Dr. RamonCARRILLO"

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VII.Les résidussolides

Vu les imprécisions de l'information fournie sur les EIE, dalnescadre des travaux

du GTAN~~ la délégation argentinae demandéde l'information sur la caractérisatiod nes
déchets, les propositionsde l'emplacement des décharges,et la réglementationde la
DINAMA concernant desdéchets solideset dangereux, des thèmes considérés comm des
thèmesde base pour l'évaluation de la gestion des déchetssolides.Mêmesi le document

présenté par la délégation argenta iueGTAN faisait allusion au projetde Botnia, il est
considéréque ces demandes sont valables également pour le projed te celluloses de
M'Bopicuh.

La délégation uruguayennea présenté la Proposition technique pour le

Réglementationde la Gestion Intégrale de Déchets Solides, Industrielet de servicesso,en
répondant à la dernièredes demandes signalées. Cependantl,a premièreet la deuxième
n'ontpas reçuderéponse.

En particulier, quant la première demande,il était attendude disposer l'Annexe1
de la Proposition Technique, pour éclaircir les doutes sur le thèmd ee la bonne
caractérisationdes déchets solides. Cependant,selon il a étéinformé verbalement à la
délégation argentine,celui-ci n'est pas encore disponible.

Par ailleurs, la délégationargentiaeprésenté suurnautre document au GTAN~' les
contenus théoriques duPlande Gestionde déchets solidesen indiquant le besoind se ce que
cette documentation soit complétée palr es entreprises.Il y est également signaléque la
connaissancede la quantitéet de la composition de déchets crées eu stne question de base

pour la formulationduPlande Gestionde Déchets Solides.

De la mêmemanière, il a été indiqué l'importancede savoir clairement si le
traitement auralieuavecdesDéchetsDangereux et si la déchargeproposée respectles lois

en vigueur.Sur l'information disponibleil n'y a pas de définition sur lefait de l'existence
de déchets dangereux parmi les déchets ni si dan sespècela décharge respecte les
conditions qu'elle devraitemplir.

49Cf :LLC~n~idératisur la dispositionde déchets-projetde l'usine deBOTNIA",remis comme
GTAN/DA/18/04-11l- ors5de la septième reunion du GTAN, du 8 novembre 2005et l'annàxces
présentes(Annexe XVIII)
50 GESTA, "Prouesta Técnica Residuos Sblidos Industrialescomplémentaire du document
GTAN/DU/23/07-11-2005" GTANlDU A2nnexe XXIX)
51 Cf : "Plan de Gestion Environnementa:Son importance pour la mitigation, la restauration, la
compensation, le monitoring et le suivi des impacts", préseGTAN/DA/19/23-11l- ors5de la
huitièmereuniondu GTAN en date du31août200.AnnexeXIX) "2006 -Afiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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Il a été signalé qu'flut s'assurer quele lixiviat ne polluepas l'aquifêre.l n'y a
pas de descriptionde procédure qui assureque le lixiviat produit par cette installationne
polluepas le coursdu fleuve.Ne sont pas observés non plud sesmesures pourle traitement
appropriéde la "décharge".Il n'y a pas de détail surla procédure de séparation, ni la

procédurede transfert pouraucun des projets. Il a étésignalé qu'il n'existe aucun projet
exécutifde centre d'enfouissement technique etfou de sécuritéà un nouvel emplacement
dans lepérimètre deBotnia qui soit admissible.

Pour conclure,il n'est pas possible d'émettruene évaluationsur le traitement des
déchets solides sur leEIE, vu qu'il n'ya pas de précisions sur toute usériedethèmesde
base,dont :

-Caractérisation,quantificatioet destinationdesdéchets dégagés,
-Emplacement des décharges/enfouissementstechniques,

-Projet exécutifde ces derniers,y comprisles caractéristiques constructives sur
lestalus, lesmembranes,lessystèmesde collecte de lixiviatset de gaz,
- Plan de gestion y compris les procéduresde séparation, le transfert,le
monitoringet d'autresthèmes. "2006-Aiiodehomenajeal Dr.RamonCARRILLO

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VIII.Omissionde mesuresde prévention et de mitigation

L'un des défauts principauxde l'information disponiblesur les projets c'est
l'absence de mesures concrèteset spécifiques pour prévenir la libération d'éléments
polluants dans les effluents liquides et les émissions gazeuses, saufdans le Chapitre
correspondant à la description du processus, où elles sont consignéescomme partie
intégrantedu processus de récupération. n'y apas non plusde descriptiondes méthodes

pour mitiger l'impact environnementad l es polluants libérés en dépite ces mesures d
prévention, établirn systèmede gestion environnemental assuranten internedes usines le
respectdes mesures de préventionet de mitigationet le monitoringdes émissionset créer
des systèmesappropriés de contrôldeescontingencespouvant se susciter.

Il aétéomisde considérercomme alternative, le processusTCa Fvec ses différentes
mises àjour et variantes, y compris le cycle fermé comme alternatiee processus moins
polluant.

Quant à l'aspect régulateur, ence qui concerne la surveillanceil a étéomis
l'exigence de contrôle d'acides résinique,ras, chlorophénoles individuels, dioxineet
furannes, chloroforme;il n'existe pasde déclaration sur l'honneur, ni demanddee cette
dernière quantà l'utilisation ou nonde biocides (exigibledans l'utilisationde bois et en
grand nombre pour cetype d'industrie).

Même sil'on admet les émissions de gaz et la décharge d'effluentsil n'y apas
d'expositionde mesures pour préveniret mitiger de possibles impacts, omission quine se
substitue pas avec la référence faite surEIEsà ce que dans les usinesà cellulose kraft
avec installationsde pointe, au cours des dernières années ont été atteies réductions
significatives des polluants. Une étude solidea besoin de la description spécifiquede
techniques, laprocédureet lesdispositifsappliquer dans les usinesde cellulose projetées. "2006-Aiiodehomenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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IX.Plan d'Action Environnementale

Les contenus qui, selon l'expérience internationale, devraient être incdanss les
plansde mitigation,de compensationet de restauration, n'ontpasétépris en compte sur les
EIEréaliséese ,t il n'y apas d'identificationderesponsablesde cesderniers.

Il n'y a pas d'identificationde plans oude programmes donnant plusde détails sur
les mesuresde mitigation,de récupératioe nt de compensation pourdes impacts éventuels.
On ne dispose pas non plus de chronogramme de mise en Œuvreet une estimation de coûts

du programmede mitigation,de récupération et compensation, tel qu'ilest suggéré palres
politiques opérationnellesde la Corporation Financière Internationalede la Banque
Mondiale. Des responsables de chacunedes mesures n'ont pasétéidentifiés.Il faut
remarquerque l'on ne tient compte quede certaines mesures appelées de mitigationet que
l'onnepropose pasde mesuresde récupérationou de compensation.

Concernantla mitigation,il est évoquédes mesures pour mitigerdes impacts surla
qualité de l'eau, de l'air et des odeurs, en mentionnant seulementles Meilleures

Technologies Disponibles(BAT). Dans les chapitres qui correspondentau Plan d'Action
environnementale des entreprises il est mentionnédes mesures qui sont complètement
disproportionnéesavec l'importancede ce qui est entrepris, telles que: l'information la
population sur le moment où l'on prévod ite plus fortes émissionet la recherche d'autres
endroits pour les loisirs, la culturede poissons, l'avertissementaux cyclistes des routes
encombrées de camions,entre autres.

Concernant les éventuels dédommagementis l,n'est pas proposéde mesures aussi
élémentaires que : l'aménagement du paysage, la proposition d'une Aire Protége éte,

autres.

On ne remarque pas non plus que des effets environnementaux positifs du projet
soient optimisés.

La non applicationde mesures visantles impacts non mitigés n'est pas justifiée.
D'autre part,il est exigé quelesmesuresde mitigationnon seulement minimisent l'impact
des substances chimiques ou polluantes dansle cours du fleuve, mais aussi leurs effets

directset indirects surlerestedel'écosystème, afin d'étabdlirsmesures liéesauximpacts
surla qualité de l'eau, lemilieuphysiquet lavie dans l'eau.
Dans aucun cas il n'est analysé les effetsirectslindirects sur l'Argentine, ni non
plus de mesures associéesI.l faudraitavoir incorporé des mesures concrètede mitigation-
compensation-restauration en rapport avec le bruit, avec la présence d'odeurs délétères, "2006 -Aiïo dehornenaje al Dr.RamonCARRILLO

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avec l'impacts sur les activités touristiquesd,e pêcheet agricoles, inter alia, incluant
l'Argentine puisqu'elle setrouvdeans l'aire d'influence.

Dans le cadre des travauxdu GTANil a été aussi faitdes remarques concernant le
contrôleet le monitoring.Il a été indiquéque la descriptiondes mesures de contrôle et de
monitoring environnemental n'incluent pas toute l'aire d'influence, tout particulièrement
1'Argentine.

On a remarqué que le Plande Monitoring doit avoirdes objectifs mesurableset
représentatifsde chaquemilieu impactéet qu'il doit permettre l'identificationdes aspects
impactés, les types d'impacett les indicateurs nécessaires, qie sontpas mentionnés dans
les EIE. Il est fondamental aussi suivant les recommandations de la CF1 de la Banque
Mondiale, de fixer un calendrier pour la mise en place et un estimédes coûts du
programme de monitoring. Cette information n'a pas été obtenue lo drss échangesdu
GTAN.

Il est importantde déterminer la fréquence, l'opportunité le li etula méthodede
recueilde données,de compatibiliserl'informationet de fixerdesméthodes d'analyse et de
traitementde données. Comptetenu de la caractéristiqudesprojets,il fauttenir comptede
: le besoin de faire des analyses chimiques, physiques, biologiques, d'écotoxicité d,s
preuvesde lixiviats,et le Monitoringd'Œufset de larvesetd'autres indicateursde l'état des
populations de poissons,et des aspects concernant la population,sa santéet les questions

socioéconomiques.

On n'a pas obtenu d'informations concernantla définitionde couverture, ni des
méthodes utilisées pour le stockage, la préservation d'échantile ltdses analytiques. Il y
est définides paramètreset des fréquences pour :l'eau usées,l'eau de surface, l'eau
souterraine, desémissions des cheminées, la qualid te l'airentre autres. Par contre, on n'a
pas définide paramètres nide fréquence pour :les sols,des aspects humains(par exemple:
la santé), ni non plus des aspects socio économiques (comme le tourisme, les activités

agricoles, l'apiculture,la pêche, etc.. 'est dire que l'on ne peut remarquerque certains
indicateurs pour le suivi des impacts potentiels liés au sol,air,àl'eau et il manque des
indicateurs en rapport avec la population, la santé, les élémed ntsmilieu naturel, des
éléments biotiques àvaleurenvironnementale.

Concernant les aspectsliés à la santé, on n'a pas défini certains indicateurs
représentatifs pouren fairele suivi, commepar exemple, des symptômes,des syndromeset

des pathologies qui pourraientse présenter,inter alia, des céphaléesd ,es nausées, des
douleurs abdominales, la conjonctivite, des rhinites, des pharyngites, des trachéites,
l'obstructiondes bronches,des crises de panique, des troubles du sommeil, des troubles
asthmatiques,de l'anorexie. "2006 -Aiiodehomenajeal Dr.RamonCARRILLO

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On n'a pasnon plus analysé des indicateurs à suivre en rapportavec la variable
économique, comme par exemple: la valeud res terres, la rentabides activités agricoles

et d'élevage, la perde revenusprovenant du tourisme,et autres.Ce sontlà des aspects qui
intéressent particulièrement les populations argentines qui pourrainttreaffectées si les
usines sont installées.

On ne remarque pas non plus le choix d'indicateurs d'alerte précoce, comme par
exempledes signaux biologiqueset économiques.On a signalé danslestravaux du GTAN
qu'il n'existepas demécanisme souple et dynamiquede réponseauxtendances décelées.

Pour ce qui est de l'analyse des risquet des contingences, la délégation argentine
auprès du GTAN a indiqué que l'analyse des risques concerne l'évaluatio des
circonstances,deséventualitéosu des contingences qui ontdesprobabilités d'occurrenceet
la possibilitéde nuirela santéou de porter dommage àl'environnement.Il faut qu'ily ait
un plande gestion pour chaquerisque identifié.

Le Plan de Contingences doit identifier les contingences possiblesl,es mesures de
préventionde risques qui réduisent la probabilité d'occurrence,s procédures d'urgence,
de remède et de mitigation de dommages. Le Plan de Contingences doit être

particulièrement orientaux risqueset aux contingences pouvant affecter l'environnement
et la santé humaine.En particulier ceux qui affectent directement ou indirectement
l'Argentine.

Concernant l'information présentée sur Botnia, on n'a pas identifiétous les
évènements et conséquencesde chaque situation (par exemple: poissons morts, dommages
sur la propriété, nombrdee malades),ni non plus les actions menées envue de réduire le
risque et de réparer les dommages dansles scénarios possibles.On ne propose pas de

systèmes,de procéduresou de facilités pour les urgences, comme les déversementset les
émissions anormales ndi es descriptionsde poumonset des réservoirs disponibles poures
éventualités. On n'analyse pnaonplusdesaccidentsproduits parledioxyde dechlore.

Cemanquede précisions est particulièrementgrave étant donln eétype d'entreprise
qui aura une périodede mise en marche d'environsix mois, pendant lesquels on prévoit
suivant l'expérience internationale,de fréquentescontingences.

Le EIE de Botnia présenteles valeursde déversement de polluants prévus pou ses

effluents liquidespour le cas où l'usine de traitement fonctionneraithors de régime, en
dépassant à un haut degréles standardsfixéspar lalégislation applicable, mais n'indique
pas la fréquence prévue pour de telles situations anormales,leis causes ni les mesures
adopter pour éviteladéchargedesdits eMuentsdans lefleuve,lecaséchéant. "2006 -Afiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO

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On n'a pas tenu compte des aspects logistiquest financiersrattachés,et on n'apas
développé le sujet concernant la formationet l'entraînement.

Les commentairessur le plan de gestion des déchets ontétédéveloppés dans la
sectionde cetravail consacréeaux déchets solides.

Par rapport à la communicationavec la communauté, la délégation argentin ae
indiquédans les travaux duGTANque l'interactionet I'échanged'informationsont de la
plus grande importance (données, opinionse,tc.) avec tous les acteurssociaux concernés,
qu'ils soient uruguayeou argentins.

Quant aux mécanismespour une communication convenable avec la communauté,
dans les documents sur les projets qui sàdispositionon n'apas défini ceux quiont trait

àl'interactioneà l'échange d'informatioanvec la communauté,ni des mécanismes pour la
solutiondes conflits.En particulier, onn'a pas tenu comptede la population argentine qui
pourraitsevoir affectéepar la mise en plades usines.

On peut doncen conclure, entermes généraux, qub eien qu'ilexistedes différences
significatives entreBotnia et Ence, aucune des deux entreprises n'a formulde Plan de
Gestion Environnementale complet à notre connaissance. L'information disponiblest un
ensemble d'imprécisions avec beaucoup de verbes exprimant l'éventualc ite,ui ajoute

plus de doutes que de certitudesauxconséquences environnementaledsesusinesen projet.

Les doutes par rapportau Plan d'Action ne sont pas dus au hasard; ils sont la
conséquence d'une suite d'incertitudes présentées le long d deux dossiers qui
comprennenttous les sujets.

D'autre part, la présentation échelonéeel'information de la partdes entreprises,
acceptéepar les autorités environnementales uruguayennes peut mener à des situations

difficilement réversible. n autre faitemarquer, est que, puisque la norme uruguayenne
n'attribue pas la nature de déclaration sur l'honneurà 1'EIEet à son Plan d'Action
Environnementale, l'autorité environnementale devrait employuere forme plus explicite
quant aux responsabilités du proposantue celle qui se trouve, par exemple,dans le point
a) de la Arrêté Ministériel05 de la DINAMAquidonne l'autorisation environnementale
préalableàBotnia. "2006-At70dehomenajeal Dr.RamonCARRILLO

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X.Impact socio-économique

La délégation argentine a présenté lors de la neuvième réunion duGTAN ses

estimations préalables sur l'impact socio-économique probable produit p lasr usines de
cellulose, fondées sur les considérations générales des étuetdses expériences d'autres
cas, surlapotentialitéde d'développement intégreatldurabledesdifférents écosystèmedse
la zone et sur les données qui figurent danles autorisations préliminaires décernées par
l'autorité environnementaledlaRépublique Orientale de l'Uruguay.

L'étude ci-joint et en évidence les dommages qusie produiraient par dépréciation
des immeubles ruraux et urbains en prenant comme référencd ees données d'autres

emplacements, la valeur actuelle du manque à gagner cumulé pendantles 14 premières
annéesde fonctionnement des usines, les pertes pour le tourisme,et les pertes de
productivitéduesà lapluieacide.Tout cela représenteuntotalde 813millionsde dollars.

Si l'ony ajoute l'estimation monétaiees coûtsen matièrede santéet d'éventuelle
réductionde l'espérancede vie, les possibles limitations commerciales pour la ventede
produits alimentaires traditionnels par cumulde dioxines et de furannes, et les impacts
possibles produits par les déchets solides dont la gestion n'a pas étésuffisamment
explicitée, commeil aétéditplushaut. "2006 -Aiiodehomenajeal Dr.RamonCARRILLO

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Comercio Internacional y Culto

Reportof theArgentineDelegation

To the High-LevelWorking Group

BuenosAires -3 February 2006

1.Introduction

TheArgentine Delegationto the Argentine UruguayanHighLevel Technical Group
(GTAN), setup as an instance of direct negotiationsbetween bothcountries in the dispute
over the application and interpretationof the River Uruguay Statute, as a result of
Uruguay's unilateral authorisationotfhe constructionoftwo industrialcellulose production

plants and their adjoining installations onthe left bank ofthe River Uruguay,has reached
the followingbasic conclusions:

1.- By unilaterally authorising theplants. the Republic of Uruguay has violated its
obligations assumedby virtue of general international law and the 1975 River Uruguay

Statute. Moreover, the companies proposing the projects failedto comply withthe legally
required precautions in their countries of origin for those projects which may have
transboundary environmentaleffects.

2.- The Environmental Impact Studiesofthe companies proposingthe plants andthe Draft

Accumulated Environmental Impact Study presented by the International Finance
corporation1both lack detailed explanationsofthe criteriaused in choosing thesite forthe
plants, an analysisof possible alternatives andthe justification forthe site chosen forthe
plants, whichis requiredby internationalpracticein the matter.Whenthe issue was raised
by the Argentine party,the UruguayanDelegation responded that "the reason for installing

the plant in a specific placeis aliento the Group and is not one of its competences, andas
the decision was taken priorto thepresent government, it isa fact"?

3.- The Uruguayan Delegationrefusedto consider the Argentineproposa1that construction
of the plants be suspendedin orderto determine, objectively and reliably, theaccumulated
transboundary impact of those undertakings onthe associated ecosystemof the River

Uruguay. Whenthe Argentine Delegation submitted this proposali,ts counterpart revealed
that "Uruguayhas responded negatively [both]to the request to issue an injunction fora
periodof 180days ancilortothe possiblerelocation oftheplants".3

1Pacific Consultants International& Malcolm Pirnie et al., Drafi AccumulatedEnvironmental Impact Study,
(hereinafier, "Draft"), December
2 Grupo Técnico de Alto Nive1 (GTAN, High Level Technical Group), Minutes of the first meeting,
Montevideo,3August 2005 Appendix XLII).
Ibidem. "2006 -Atïode homenajeal Dr. RamonCARRILLO

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ComercioInternacionaly Culto

4.- The kraft process proposedin the projects is intrinsically contaminating, andthus
requires the adoption of measuresto prevent the environmental impactthat the liquid
effluents, gas emissions and solid waste couldcause4.The main defect of the available
information is the absence of specific measuresto prevent the release of contaminating

elementsinthe liquidwasteand gas emissions,to mitigatethe environmental impactof the
pollutants releaseddespitethe measuresof prevention, andto establish an environmental
management systemto controlanyunexpected situationsthatmayarise'

5.- Bearing in mind the contaminating nature of the so-called "kraft process"; the
magnitude and geographical concentrationof the undertakings under consideration; their
proximityto urban centres and agricultural livestockproduction areast;he characteristicsof
the receiving body of water, which is generally clean but contains critical amountsof

phosphorous and already recurring levelsof eutrophysation in summer, which make ita
fragile aquatic ecosystemthat retainsa degreeof quality whichit is possible and necessary
to protect; and the uses of water for consumption, recreational use and fishingt ,he
Argentine Delegation concludes with good reason that the proposalf sor the Orion and
M'Bopicuhplants will not enablethe objectiveof preservingthe environmentin the River

Uruguay ecosystem"to the highestlevel of demand in the world today," as agreed at the
first meetingof the High Level TechnicalGroup, tobe attained.5

6.-Over90%ofthe fishing productionofthe shared stretchof river.more than 4500tons a

year, is concentratedin the area. The zone is also a breeding areafor stocks of migratory
fish inthe River Uruguay,with routes for drifting larvae which passthe effluent discharge
points of the two planned paper pulpmills. The area may sufferthe impact inthe aquatic
biota of dischargesof high concentration and little durationof contaminating substances,
such as AOX, COD and DB05.The accumulationof dioxines and furanesin the biota and

the aquaticenvironmentcan alsobemea~ured.~

7.-The limited monitoringofthe gases emittedby the plants proposedby the companiesis
insufficient. Moreover,the gas dispersion modelsused cannot be acceptedas valid bases

due to the lack of meteorological data,errors in geographicaldistances and calculations,
and sincetheydonotconsiderthe influenceofthe river andthe complexitiesofthe TRS.

4
WorldBank,PollutionProtectionandAbatement Handbook, Pua lnd PaperMills, Washington,1998,
5.395.
6GTAN,JointCommuniquf tomthe firstmeeting, Montevideo3ugust2005.(AppendixXLII)
One aspect noaddressedinthe GTAN, despitrepeated requess ade bythe Argentindelegation,is that
of short,mediumandlongtermreproductivehm incompounds derivefd tom wood,amongotherthings.In
severaldocumentsofthe Argentindelegationthtopicwasmentioneda , nddocumentsoftheNationalWater
Research Institute (NWRoIf)Canadawere invokeregardingthquestionandbased on yearsof studies. The
phenornenaof biomagnificatioandbioaccurnulationf thesecompounds ieffluentsof thistype have been
studiedfortwodecades. "2006-Afiode homenajeal Dr. RamonCARRILLO"

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Comercio Internacional y Culto

8.- The assessmentof the treatmentof solidwaste lacks precision on basic aspects suchas
the classification, quantification and destination ofthe generated waste, locationof the
potential dumps/landfills, lackof an executive projecton those dumps/landfills andthe
elements for their construction (slopes, membranes,leach and gas collection), and a
managementplan to include separation,transfer and monitoringprocedures.7The fact that

the leaches found in landfills are highlytoxic and that a leak into the river would cause
considerablehm cannotbe ignored.

9.- The future operationof the planned plantswill have a negative impact onthe province
of Entre Rios, affecting productivity, industrial and commercial activities, particnlarliy
tourism,the values of urbanand rural properties, andthe healthof the inhabitants, animals

and plants in the area. From the Argentine resortof fiandubaysal a giant smoke-emitting
chimney would be seenas a backdrop. This would not be visible, however, fromthe
beaches ofthe UruguayanresortofLasCailas.

Procedures

At its firstmeeting,the GTAN agreedto draw up "a brief reportof the work of the

High Level Group,so that a recordcan be keptof the negotiations and agreements," andto
submit a "Joint Communiqué"to the press at the end of each meeting.8In al1twelve
meetings were heldonthe datesand inthe citiesas listedbelow:

First Meeting, Montevideo,RepublicofUruguay,3August2005,
Second Meeting,BuenosAires, Argentine Republic, 19August 2005,
Third Meeting, Montevideo,31August2005,

Fourth Meeting, BuenosAires,14September2005,
Fifih Meeting, Montevideo,30 September2005,
Sixth and SeventhMeetings,Buenos Aires, 7 -8November2005,
Eighth Meeting,Montevideo, 25November 2005,
Ninth Meeting,BuenosAires, 16December 2005,
Tenth Meeting, Montevideo,28 December 2005,
Eleventh Meeting, BuenosAires,18January 2006,

Twelfih Meeting,Montevideo,30January 2006.

The delegationspresented documents identifiedby symbols, correlative numbers
and the date of eachpresentation.Theminutesof the meetings,thejoint communiqués and
the documentsofbothdelegationsto the Groupare an integralpartofthis report.

7In this connection, see: ''Consideraciones preliminaressobre disposition de residuos- proyecto de planta de
la empresa BOTNIA", submitted at the seventh meeting of the GTAN, onber 2005. (Appendix
XVIII).
GTAN, Minutes of the first meeting, Mon3eAugust 2005.(AppendixXLII) "2006-Afiodehomenaje al Dr.Ramon CARRILLO"

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At the first, second, seventh and eighth meetings,the Argentine Delegation
proposed that subgroups be set upto deal with specific themes and reportto the plenary
session, but the Uruguayan Delegation disagreed.Only at the seventh meetingwas the
establishmentof a subgroupto study liquid waste actively promoted,a measure thatthe
Argentine Delegation acceptedin order to ease negotiations,but deemed insufficientin
viewofthe globalnaturethat an environmental impacsttudymust necessarily have. "2006 -Aiïo dehomenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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II. Internationalpoliticalandlegalframeworks

The dispute existingbetweenthe Governmentof the Argentine Republicand the
Government ofthe Republic of Uruguayin relation withthe matter under review onthe
application and interpretationof the 1975River Uruguay Statute, arises he international
political and legal fiameworks describinthe documentGTANlDAl2119-08-05p ,resented
by the Argentine Sectionof the GTAN~.This document liststhe following international
norms -binding for Argentina and Uruguay,or in the creation of which both countries

activelyparticipated or which the construction companiesthe plants shouldsatisfi if they
had carriedoutthose undertakingsintheir respective countries:

Argentine UruguayanDeclarationon WateR r esources: 9July 1971
Declaration on the Human Environment, Stockholm 1972
Resolution 2995 (XXVII)ofthe United Nations GeneralAssembly
Resolution3129(XXVIII)ofthe United Nations GeneralAssembly
River Uruguay Statute (1975)

Principlesof SharedNatural Resources,UNEP 1978
Digest onthe UseandExploitationofthe Uruguay River, 1986
Declaration on Environmentand Development, Rio deJaneiro, 1992
Basic guidelinesin environmentalpolicy, MERCOSUR,ST 6, 1992
Convention on the LawoftheNon-navigational UsesofInternational Watercourses
MERCOSUR FrameworkAgreementon the Environment,2001
Stockholm ConventiononPersistentOrganic Pollutants,2001

Declarationofthe Johannesburg Summiton SustainableDevelopment,2002
United Nations Economic Commission for Europe Convention on Transboundary
Air Pollution, 1979(Spainand Finland)
Convention on Environmental Impact Assessmentin a Transboundary Context,
1991(Spain and Finland)
Convention on the Protection and Use of Transboundary Watercourses and
InternationalLakes, 1992(Spainand Finland)
Conventiononthe TransboundaryEffectsof Industrial Accidents, 1992,(Spainand

Finland)
European CouncilDirective96161/CE, 1997
European Council andParliamentDirective2004/35/,2004

These norms reflect the principleof general international law under whicha State
must ensurethat the activitiescarriedout within itsjurisdictionor under its controldo not
harm the environmentof another State. Oneof the main elementsof this principle isthe
prior consultation and informationmechanismthaa t Statemust observe before engaging in

See: "Sintesis de la Normativa Internacional Aplicable a la Proteccion Ambiental de los Recursos
Cornpartidos",presentedatthe secondmeetingofthe GTAN onust2005.(Appendix II) "2006-Afiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO

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any activity that may have transboundary environmental impactI.n the case of the River
Uruguay, this mechanism is enshrined in the 1975 Statute which regulates the

administration and managementofthat watercourse.

By unilaterally authorising the projected plants, despite Argentina's repeated
requests for constructionto be suspendeduntil such timeasthe transboundary accumulated
impact canbe objectively and reliably determined,Uruguayviolatedboth the principle and

the mechanism mentionedabove,leadingto the current disputebetweenthetwo countries. "2006 -Afiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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III.Location

Sincethe first meeting theArgentine Delegationhas indicatedits basic concern at

the site chosen by the companies to locate their projects.At that meetinga response was
requestedasto whythe plants wereto be located onthe River Uruguay,why they wouldbe
so closeto each other, andwhythey would beso closeto centresof human habitation, with
particular concern being voicedas to the negative consequencesthatthe plants could bring
to ~uale~ua~chti.'~

At the second and third meetings itwas pointed out that any serious environmental
impact assessment would help provide the basis foa rn analysis ofalternative locations.In
its Environmental Assessment Policy (OP4.01), the WorldBank refersto the analysisof

alternatives as one of the "key aims of the EnvironmentalAssessment". As stated in
documents of the Argentine Delegation to the HighLevel Technical Group", OP 4.01
establishes that:"The proposals for the designof the investment,the site, the technology
and the operational alternativesmustbe systematically comparedinterms of their potential
environmental impact ..."In many environmental impact studies, this usually means a

choiceof alternative locations.But the ENCE and Botnia companieh savenot even resorted
to this simplified procedure for their projects, since their respectieIAs only make vague
referenceto other site assessments,only stating the benefits ofthe chosensite.I2

In a technical document13t ,he Argentine Delegationto the GTAN indicatedto the
Uruguayan Delegation thatin the EIA forthe Orion project darnage onthe Argentine side
was recognised, indicating that"the phenomenonof flow reversals whichare frequent in
the area, increaseits transversalmix. with the result that the levelsof damage rise at these

points (Argentinebank), andfa11 at the others (TomaOSE,FrayBentos and LasCaiïas)."

At the fourth meetingof the GTAN itwas reported that on9 Septemberthe Finnish
Foreign Minister visitedthe Argentine Foreign Ministry, along witha team of Finnish
technicianswho described the situationof the paper and cellulose industry in Finland.It

could be concludedfromthat meetingthat ifan undertakinghadbeencarried outinan area
of Finland which bordered another state, BOTNIA would have had to make a
transboundary environmental impact study and consult civil societo yn both sides of the

'OGTAN,Minutes ofthe firstmeeting, Montevide3,August 2005.(AppendixXLII)
11 See: "Consideraciones sobre el Procedimiento de EIA, el Informe Ambiental Resumen de Bytlaa
Autorizacion Ambiental Previaotorgadapor la DI.NA.MA", presentedas GTAN/DN5/31-08-05 at the third
meetingofthe GTAN, 31August 2005 andattachedto this rep(AppendixV)
12GTAN,Minutesofthe SecondMeeting, Buenos Aires,ArgentineRepublic, 19August 2005,y
--------,- inutes ofthe Third Meeting, Montevi31August2005. (AppendicesXLIII and XLIV)
13See: "Consideracionessobre propuestasde emisiones de efluentes Iiquidosa descargar al Rio yruguay
afectaciona la calidad del recurso", presented as GTAN/DA/17/3-11-05at the meeting of 7 November 2005
and attachedto this rep(AppendixXVII) "2006 -Aiiode homenaje al Dr. RamonCARRILLO

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border. It also arosefiom that meetingthat the BATS("best availabletechniques") mustbe

used while taking into account local conditions and considering ths epecific circumstances
ofthe site,the existence ofurbancentres inthe vicinity therefore being significant.The life
of the local communities(e.g.,the existenceof subsistence fishing) mustalso be borne in
mind when consideringlocation.14

As for the protection ofthe fishing, and bearing in mind the dependence on it of
nearby settlements, notonly onthe Uruguayan coast,it is not knownwhich measuresor

criteria the Control Body usedto assess the choice of place for the discharge of waste
proposedby BOTNIAin its EIA.Nor is it known if another site involving lesserrisk was
considered onthe basisof current knowledge.It is not knownwhat assessment, if any, was
performed beyond appealingto the "immediate calculateddilution" for the mitigation of

effects. Although various studies on the aquatic biota are includedin Botnia's EIAfor the
Orion project, accordingto the Follow-Up Plan no objectives were specifiedand the
Control Body didnotrequestany other controlson fish.15

At the eighth meeting the Uruguayan delegation was consultedas to how the
Regulation onthe Environmental Impact Assessment resolvesthe question of evaluating
alternative sites,since from reading the document no requirement for assessing technical
alternatives for location emerges.It was also consultedas to how andwho determinesthe

area of influence and how the impactsofprojects with superimposedor coincidingareas of
influence addup. Regarding the first querythe Uruguayandelegation respondedthat the
Regulation makes no provisionin that connection. However, forthe second issue it
establishes that the characteristics of the project and of threeceiving environmentmust be

presented. The proposer decidesthe area of influence in the EIA, which is approved or
rejectedby the DINAMA. Regardingthe first question, the Argentine Delegation indicated
that in Argentina, even withouta regulationto that effect,a request forthe considerationof

alternative sites would havebeen made.The proximityof the projectsto Argentinahas not
been consideredinthe EIAspresentedbythe companies.16

14
15GTAN,Minutesofthe Fourth Meeting, BuenosAires, 14September2005 (AppendixXLV)
In the Botnia EIA, ch. 5,36,there are indicationson the protectionof fishing resourcesand figures on
sumivalbased onthis activitythat donottake into account small-scaleor commercialfishing onthe opposite
bank. It is precisely dueto their migratorynature that fish are aresourcesusceptibleto transboundaryhm.
The GEF projects considersuch an assetto be protected with incremental costs whenthere is a zone of
commonuse in a bodyof water.As regards fishing,the River Uruguayin the area is like a zone of common
use. In Ch6, point6.3.3.of the BotniEIA it Statesthat the area aroundthe future site of di"..itge
can be consideredto be a breedingarea, not only for communitiesof localfish but also for those which are
migratory". However,on pp.73,74 & 75of chapter6 there are five paragraphsemphasisingthatthe effects
will benegligibleorwill notexist.
16GTAN,Minutesofthe Eighth Meeting, Montevideo,25November2005 .AppendixXLVIII) "2006 -Afiodehomenaje al Dr.RamonCARRILLO"

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IV. TheProductionProcess

At the first GTAN meeting the Uruguayan delegation was asked whythe so-called
"kraft"techniquehadbeenchosen.The querywas relatedtothe factthatthe documentation
presented forboth plants indicated thatthe kraft method would be used withthe use of
chlorine dioxide for bleaching,without considering alternativeprocesses T.he kraft process

is recognisedas intrinsically contaminatingso it requiresthe adoptionof severe measures
to preventthe environmental impact producedby liquideffluents,gas emissions and solid
waste17.Therefore,boththe operativepoliciesofthe InternationalFinance Corporation, and
the Regulationof the Environmental Impact Assessmentof the Republicof Uruguay place

the cellulose andpaper industryinthe categoryofthose that require stricter controls.

At the first meeting of the High Level Technical Group the Argentine Delegation
formally introduced a request for information onthe production process, whichwas

includedin the minutes of that meeting.18This informationhad already been requestedby
the Argentine representativesin the River Uruguay Executive Commission, andthose
engaged inthe work of the GTAN.As incomplete data was receivedfiom the companies,
the requests were reiterated in the documents submittebythe Argentine~e1e~ation.I~

Thequalityofthe informationonthe designandoperationofthe plants containedin
the companies' environmental impact studies (EIAi)s insufficientand does not compare
with the description of a typical plant thatmay be found in the bibliographyof the sector.
DINAMA had already encounteredthis problem and recognisedthat "in the documents

suppliedby BOTNIA duringthe EIA process informationgaps, contradiction(sevenwithin
the same document) and vague, rather unsatisfactory responses were offered. The
information received was characterised as being very voluminous but rather unclear,
repetitive and on occasion superfluousand of poor quality T.his ledto a clear and reiterated

obstructionofthe assessmentprocess."20

Thequestion was notresolvedwiththe verbal presentationofthat information made
bythe Uruguayan delegation at the fifth meeting ofthe GTAN.*'Moreover,the half-yearly

l7WorldBank, PollutionProtectionand Abatement HandbookP, ulp and PaperMills, Washington,1998,
p.395.
Is See: GTAN, Minutesof the Firstmeeting, AppendixII containing"Informacionrequeridasobre cada
planta",Montevideo,presentedon August2005 atthe firstmeetingofthe GTAN.(Appendix XLII)
l9See: "Recolecci~nde datos sobreel proceso deproduccionde Botnia", pras GTAN/DA/15/21-10-
05 on 18October2005 withinthe exchangesbetween the GTANa,ndthe ArgentineDelegationto the GTAN,
"Requerimientosde Informacion Insatisfechos", prees GTAN/DA/20/13-12-05on 16 December2006
attheninthmeetingofthe GTAN. (AppendixsXV & XX)
'ODlNAMA,Division EvaluaciondeImpactoAmbiental,Expte.2004/1400/1/01177,"Consideracionessobre
el EsIApresentado", ontevideo,1February2005, p. 19.
''GTAN, MinutesoftheFifth Meeting,Montevideo,30 September2005.(AppendixXLVI) "2006 -Aiiodehomenaje al Dr.RamonCARRILLO"

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period has ended without a precise building and progress timetable being made known,
which prevents any estimateas to how the régimeof successive partial authorisations that

the Uruguayan environmental authority plansto apply in orderto guarantee conditions for
the projects could work.

The mass balance and design considerations for eachof the proposedplants are not
known, which doesnot allow a complete assessmentof the emission factorsto be made.

The information collected over these months contains differenceo sf the order of 20 per
cent betweenthe ENCE and the Botnia projectsas regardsthe flow values: DB05, COD
and AOX. Itis evident thatthe figuresare notas uniformashasbeenclaimed.

The declarations on the intentionto use technologies includedin the European

Union's BREF recommendations andto comply with certain quality standards on
emissionsin conditionsof normaloperation,as presentedinthe reports,are insufficientto
offer the degree of certainty that an environmental impact assessment requires. For that
reason, detailed information onthe design of the projects must be made known. The

relevant EuropeanUniondocuments22establisha range of suitable techniques for different
industrial processes, including cellulose production, but tdo not prescribe any specific
technique, except for the debarking of raw materiailn the case of cellulose. Besides, they
refer to conditions in Europe in environments which have overthe years suffered great
deterioration and are qualitatively differentto those which existin Ourregion. This was
mentionedtothe Uruguayandelegationon repeated occasions.

The presentations of the companies seemto adapt the Environmental Impact
Assessment to various "better available techniques" that arenot specified, instead of
showingthe design of the process withthe applicationof the best techniques selected on

the basis of location and the circumstancesof the plants. The BATS are not noms or
standards but criteriaand guidelines to be consideredand adapted by the environmental
authority in defining the demands of each undertaking. They were not drawn utpo assess
environmental impacts orharmto health butare part of acomplexprocessto issuepermits
inthe frameworkof European Uniondirectives.Theyare a guide for analysis that must be
applied subjectto al1the localconditioning factors, includingthe natureofthe ecosystems

and transboundary questions.

Nevertheless, the best techniques did not take shape in 2001 when the catalogue
known as BREF was drawn up, butthey have continuedto evolve in response to research

22 Directive UE 96/61and complementaryclauses,and the Reference Documenton Best Available
Techniques in the Pulp and Paper Industry(BREF), which explain the BATconcept for establishing
operatingpermitsin the frameworkof the IPPCofEU.ePleasesee: "Descriptionsucinta de laDirectiva
96/61/CEy de las directivascomplementar,resented asGTAN/DA/3/19-08-05atthe second meetingof
theGTANon 19August2005. "2006-Aiiode homenaje al Dr.RamonCARRILLO"

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and development. The web pagesof the cellulose industryspeak of new techniqueswhich

did not exist in 2001. Itis preciselyfor that reason that the European Unionplans to carry
out this year an exercise designedto updatethe 2001 document, which wouldbe available
on the date indicated forthe commencementof the processof preparing one of the plants
and which coincideswith the start of the applicationof the noms of Directive 96161lCE
(30October 2007).

The industrial proposals containedin the environmental impactreports lack precise
reliable indicationson the process of settingin motion and the optimisation stage of the
plants. The start-up requiresa period of over six months, to the point that the Stora
EnsoIAracruzexecutivesclaimas aworld recordthe factthatthe Veracelplant managedto
completeits start-upin 176days.23Besides,in the EIAs the informationon emissionsand
the operating data concerningenvironmentalimpactreferto supposedannual averages for

"fully functional" plants, but lack the required referencesas to variations and daily or
hourly peaks that may occur through unexpected incidentsor programmed maintenance
stoppages.An incident producinga surge of discharge of DBO, CODand AOX coming
together with unfavourable conditionsin the river, especially of temperature and flow,
could havea devastatingeffectin arelativelyshortperiodoftime.

23PulpandPaperInt.,"Veracelsetsnew standar, ol. 4No1.

11 "2006 -Afiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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V. Liquideffluentsandtheirimpactonthereceivingwaterbodyz4

a) Characteristicsofthe receivingwaterbody

The area can be classifiedas having clean river water with lowvalues of COD and

DB05, pH values exactlyin the middleof the range of the CARU DIGEST standard(5.6-
8.9), and oxygen dissolvedin 8.3 mg/L and 76.8 % saturation. However,as regards the
nutrients, particularly phosphorous,it can be observed that althoughthe system maintains
the nutrient balance, these areat a levelof concentrationin which any variation, especially

inthe summer, can cause eutrophysation,making it fragile.In particular,the concentrations
of phosphorous inthe area (mean value:0.093 mgll) farexceedthe maximum established
(0.025 mg/l) in Regulatory Decree 253179 and modifying clauses of Uruguay. This
parameterisnot limitedinthe CARUDigest on usesofthe River Uruguay.

Several phenomenaof eutrophysation have taken placein the river, with the most
recent occurring in summer 2005 even involvingthe observationof cyanophyceae. The
final stretch of the River Uruguay, downstream fiom Fray Bentos, is an area of high
specific diversityof fish, withmorethan 125speciesbeing cited, including somewhich are
"critically threatened," accordingto the World ConservationUnion (IUCN) criteria.This

fact is acknowledgedin the BotniaEIA. At the sarnetime it is also the zone of greatest
productivity and biomass, with density values amongthe highest recorded in river
environments anywhere inthe world. The area concentrates more than90% of the fish
productioninthe shared stretch,over 4500tons a year.Thezoneis also a breedingarea for
stocksof migratory fishinthe River Uruguay,with routes for drifiing larvae which pass the

effluent discharge pointsofthe two planned paper pulp mills.

24Please see: "Consideraciones técnicasrespecto del Emprendimiento de M'Bopicua", presented at the
secondmeeting of the GTANon 19August2005; "Consideraciones técnrespecto del emprendimientode
Botnia", presented atthe third meetingof theGT31August2005; "Aclaraciony reiteracion de algunas
consideracionestécnicasrespectodel emprendimientode M'Bopicua",presentedat the fourth meeting ofthe
GTAN on 14 September 2005; "Aclaraci6ny reiteracion de algunas consideracionestécnicas respectodel
emprendimiento de Botnia", presented at the fourth meeting of the GTAN on 14 September 2005;
"Consideraciones sobre propuestas de emisiones de efluentes Iiquidos a descargar al Rio Uruguay
afectacion a la calidad del recurso", presented at the sixth meeting of the GTAN on 07 November 2005;
attachedto this report.endices IV, VIL,VIIIX & XVII) "2006-Afiode homenajeal Dr. RamonCARRILLO

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b) Effluents from the proposed industrial plants

b.1Originoftheeffluents

Both industrialandfiom sewageineachestablishment.

b.2Systemproposed bythecompanies for thetreatmentofefluents

Stages:Clarification,neutralisation,cooling,biological(activatedclay-mud).

Characteristics:The proposed treatment system, similboth companies,merely
involvesmovingeasily sedimentedsolidsin suspensionandbiodegradableorganicmatter.

During the work of the GTAN, information was requested on the secondary and
tertiary treatmentof liquid waste. Asthe information hasnot yet appeared, its particular
characteristicsandwhenoperationbegins arenotknown.

Neither isit knownhow theperiodof over twoyearsin reachingfi11operation will
be managed.

b.3 Signijicantphysical, chemicaland biological characteristicsof the treated efluents
(liquidwaste).

In the following table indicatesthe annual quantity of each pollutant that will be
poured into the RiverUruguayin conditionsof normal operation,based on data obtained
fromthe EIAspresentedbythe companies:

Parameter Unit Orion-BOTNIA CMBENCE Total

Flow m3fyear 25,000,000 15,000,000 40,000,000
COD kgfyear 15,000,000 6,000,000 21,000,000
DBO kgiyear 700,000 500,000 1,200,000
AOX kgiyear 150,000 100,000 250,000

Ntotai kg/~ear 200,000 100,000 300,000
P~o~I kgiyear 20,000 10,000 30,000
SST kg/~ear 1,000,000 500,000 1,500,000 "2006 -Aiiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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b.4Damageto thewutercourseassociatedwiththosedischarges:

-ChemicalOxygenDemand(COD)

The principal damageis associated withthe proven presenceof toxic compounds,
partly classified as COD. The quantity to discharge annually, measuredin "Carbon
equivalent", equals 7,900,000kgof organic material, mostly accumulablein the ecosystem
and with the presence of toxic substances. In this regard, the U.S. Environmental
Protection Agency (EPA) considers "..that setting limits for CODin effluents is a way of

ensuring that the discharge of al1organic compounds in the processes, includingtoxic
organic compounds that arenot rapidly biodegraded,is minimised".The EPA has as an
objectiveto promotea limitonthe dischargeof CODand later establisha national standard
(NSPS) for subcategoriesof kraft pulp, soda and sulphite. Meanwhilet,he EPA is actively
encouragingthe authorities thatgant discharge permitsto set discharge limitson COD in
the subcategorieskraft and sodaon the basisofbest professionalj~d~ement.~~

These limitsmust beestablished because sublethal toxic effects resulting fromthe
dischargeof treated effluentsfrombleached and unbleached, mechanical and sulphite kraft
pulp factories have beenf~und.~~ These chronic toxic effects are revealedas increased
activity of the mixed-function monoxidase enzyme and symptoms of alteration in the
reproductive capacityin fi~h~~ .his toxicityis associated,at least in part, with familiesof

non-chlorinated organic compounds,generally classified underChemical OxygenDemand.
Various ofthese products, including several extractive constituentof wood found in the
effluents,arerefractoryandthereforeare not measurablebythe DBOSanalytical method.

-AOX

The principal darnage is associated to the evident presence of toxic chlorinated
compounds.The EPA maintains that"AOX is a valid measurementof chlorinated organic
matter present in the effluentsproducedincellulose pulp bleaching.A relationship has been
observed between AOX and specificpollutants, includingdioxines, furanes and chlorinated
phenolic compounds. Althoughdioxines and furaneshave nob teendetected inthe effluents
of many industries, the potential formationof such pollutants will existin the pulp and
paper industry as long as it uses any compound containing chlorine-includina chlorine

dioxide-inthe bleachingprocess."28

25
See: United StatesEnvironmenl rotectionAgency (EPA), Codeof FederalRegulations,(EPA,40 CFR
125.3(~)(3),Washington.
26See:EPA,DCN 3984,13985,13975,13976,13979 & 00012, Washington.
" See:EPA,DCN 60002,Washington.
28See:EPA,40 CFRParts63 and430 [FRL-5535-51, Washington. "2006 -Anodehomenaje al Dr.Ramon CARRILLO"

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The declared discharge values for AOX exceedthe level attainable with ECF

technologies, accordingto data obtained onthe operationof these plants worldwide.It is
importantto mentionthe harm caused to the River Uruguayby the discharge of 250,000
kglyearofAOX, sinceit is an ecosystemwhichis freeofthemorwith values mostly below
the detection limit (according todata cited in the EIAs). On the basis of their specific
chemical structures,these compounds will either bioaccumulatien the ecosystem (fish)or
will dilute in it.The aquatic toxicity of bioaccumulable compounds has been
amply reportedto date(EPA, Environment Canada); however,to date there has been no

unified criterion on water-soluble compounds, since some degrade while other toxic
substancesare simply diluted.

-Phosphorous nutrients

The damage is associatedto the flourishing of algae and cyanophyceae("blue-green
algae") in "calm" areas ofthe river(eutrophysation).

Botnia's EIA recognisesthat there wilble an increaseinthe curent concentrationof
phosphorous atthe site. Documents presentedto the GTANby the Argentine Delegation
indicate that the discharge permitgranted bythe environmental authorityto BOTNIA in
fact violates Uruguayan restrictions. Moreover,the permitted discharge will favourthe
phenomenonof eutrophysation, already verifiedin the zone, and will seriously affectthe
resource. This phenomenon has been recorded after years of studies by Canada's
Environmental Effects MonitoringProgram, even after the improvements madein the

technology andprocesses, andbyusing the best availabletechniques.29

- Total suspended solids

These are, basically, of biological origin, comingfrom leaks in the sedimentation
unit associatedtothe biologicaltreatmentof activatedmuds.

Consequentlyitcanbe assumedthat:

- biological risks associatedwith this discharge exist sincethe treatment system
lacks a disinfection stage.The presenceof the coliform bacteriaof the "Klebsiella" genus
has been provedin ECF bleachingeffluentsand their proliferationis favouredin waters of
warmorhigh temperatures,andthe presenceofnutrients.
- biologically non-degradable or partially degradabl-adsorbed and absorbed toxic
substances - arepresent.
- there is sedimentabilityof these biosolids containingtoxic substances,in areas of

lowor zero flow ofthe river. Itis especiallyworth mentioningthat, among otherthings, the

29NationalWaterResearch Institu, A decadeof researchon the environmental impacotf pulpandpaper
mil1effluentsin Canada1992-2002",Canada,IScientificAssessmentReportSeries4,2004. "2006- Anode homenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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Argentine bank oppositethe BOTNIAsite is an area of sedimentation,so possible damage

may occur on the Argentine coast through progressive andgradua1deposition of fine
sediments with the named characteristics. There is thus a specific potential risk for
iliophagousfish and detritus feeders,suchasthe sabalo, of which there isa high population
density inthe area.

-Temperature

The temperature difference between the discharges and the river, of the order of 10
OCin summer and20 OCinwinter, means thatthe plume will rise very strongly towardsthe
surface dueto the differencein densities. It will remain onthe surface mixing very little

with the column of water and forming two defined layers, one a superficial, more
concentratedone and a lower one of variable concentration. Thusthe contaminatedarea
will extend longitudinally and transversallyalong the river even more than originally
predicted. The Argentine Delegation warned of such a situation and informed the
Uruguayandelegation3',since it was not foreseenin the dilution models presentedby the

Uruguayan delegation.

c) Conclusions

Considering the intrinsically contaminating character of the kraft process in the
production of bleached cellulosepulp,the magnitudeof the undertakings(the total of pulp
to be producedis 1,500,000tlyear), the proximitybetweenthe plants andtheir closenessto
urban centres and importanttourist areast,he characteristicsofthe receiving body, which is
generally clean but contains critical amounts of phosphorous and levelsof eutrophysation

which make ita fragile aquatic ecosystem that retainsa degree of environmental quality
that it is possible andnecessaryto protect, andthe declared usesof the water at the site
(provision for human consumption with conventional treatment, protection of aquatic life,
and recreational use involvingdirect contact), its estimatedthatthe dischargeof eMuents
foreseenwill negatively affectthe waters ofthe river,itsbiota and current uses.

In the fiameworkof the workof the GTAN,the Argentine Delegation pointed out
that in the use of the RMAmode13'simulationswitha real load mustbe performed, thatis

30Please see in particular: "Solicitudde aclaracionescon respecto a los estudios de la Pluma del Emisarioy
Estudios Sedimentologicosdel proyecto de planta de la empresa BOTNIA",and "Obse~aciones sobre las
respuestas delGTAN/DU/19/04-11-05 'Informe adicional a la Evaluacion de Impacto Ambiental de
BOTNIA' referring to the documenGTAN/DA/14/20-10-2005", delivered aGTAN/DA/14/20-10-05 and
GTAN/DA/39/04-01-06, respectivel(Appendices XIVand XXXIX)
3'Please see: "Solicitud de aclaraciones conrespecto a los estudios de la Pluma del Emisario y Estudios
Sedimentologicos del proyecto de planta de la empresa BOTNIA" presented atthe sixth meeting of the
GTAN on 7November 2005.(Appendix XIV) "2006- Aîiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO

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without load factors, and that further simulatiomust be carried out with the CORMIX

model andthe new temperature of the receivingbodyinwinter accordingto the simulations
of the RMA model. It was requested in vain that simulationsof the RMA model be
performed with unusually strong south-easterlywinds, for which the necessary information
was provided to the Uruguayan delegation. In the modelsno trophic problem were
observed withoutan explanationofthe reason forthe lackof considerationofphosphorous,
which means an unacceptable technical simplification.In no case was a detailed
delimitationof the mixing zone offeredto prevent the lethal natureof the organisms that
pass throughit nor was a second zone delimitedin whichthe criterionof chronic toxicity
was complied withto protect the ecologyof the body of wateras a whole.No simulations

have been presentedof the behaviourof AOX inthe receivingbody when the increase is
significant dueto the difference of concentrationbetweenthe discharge andthe base value
ofthe river (1to 30000),and it is incorrectto assignto the receivingbody0.007mg/l since
values lowerthan0.002 mg/lhavebeenreported.

No studiesof acute or chronic toxicity with three species,as recommendedby the
EPA for discharge, havebeen suggestedor considered.No evaluationsof the effect onthe
aquaticbiota with modelsof adequatebiological effectshavebeenposed.No evaluationsof

the effect on the aquatic biota with modelsofsuitable biologicaleffects been suggested
either. Only dilutionis mentioned,as if the 250,000kglyear or moreof AOX discharged
should disappear by mere immediate dilution. That fact that inother countries the
concentration of contaminants is higheris mentioned,as if having a river with lowor no
AOX values werea reason enoughfor a discharge of this magnitude.The precautionary
principle and thatof "anti-degradation",upheld among othersbytheEPA aredisregarded. "2006 -Aiio dehomenaje al Dr.RamonCARRILLO

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VI.Gas emissions andtheimpacton theatmosphere

a) Gasand odouremissions

The EIA presentedby Botnia forthe installationof a cellulose pulp plantin Fray
Bentos, Uruguay,is rather unclear and confusing, it lacks information in some cases andin

others differs from that presented to the Uruguayan authorities,as they have indeed
re~o~nised.~T ~heDINAMAreportishighly critical, particularlyon gasemis~ions~~.

The company considers thatthe gases that willbe emitted and monitored are those

resulting from combustion(NO,, SOzand PM) and TRS (odourous gas), butdoes not
considerVOC~~ (volatile organic compounds), despitethe fact that bothin the information
presented to the CFI~~ and in differentparts of the DINAMA dossier" itis claimed that
such compounds will bereducedwith the gas scrubber.If treatmentis necessary, it means

that they will be in a concentration that would exceed the emission limit if they are not
treatedorthe scrubber stopsworking.

Regarding PM (particulated material), the EIA is confusing in that it does not

specify if it is a questionof TPM (total particulated material),PMlo(particulated material
of under 10microns)or PM2,5(under2.5 microns),nor does it classify it (which elements
are involved), since both size and composition are importantin evaluating its effects on
health, andit shouldbe contemplatedinan environmentalimpact study

Particulated material also affects visibility, sinit interferes withthe sun's rays.
This is known as "opacity". In the United States, the Environmental Protection Agency
(EPA) demands thatthis parameter be m~nitored~~b ,ut in Botnia's EIA it is not even

mentioned and monitoring isnot considered, despitethe fact that the company claimsto
observe international standards.

32
DINAMA,DivisionEvaluacionde Impacto Ambiental,Expte.2004/1400/1/01177, "Consideracionessobre
el EsIA presentado", Montevideo, 11Febr2005,p. 19.
33AppendixIII del Expte. 2004/1400/1/01177,Montevideo.
34 Please see: "Consideracionestécnicas sobre los aspectosdecontaminacion delaire del Estudio de Impacte
Ambiental parael proyectodeplantade la empresa BOTNIA", Buenos A3rNovember 2005,presentedat
the sixthmeetingoftheGTAN on 7November 2005, attachedto this re(Appendix XVI)
35CFI, Orion Project, Environmental Impact(EIA) Summary,Project description, Emissions. Available at:
www.ifc.org.
3For example,in point 2.2.2."Sistemasde eliminyctratamientode emisiones atmosféricas.749of
File 2004/1400/1/01177,Montevideo.
37EPA, Code of Federal Regulations, SubpartBB Standards of Perfomance forKraft Pulp Mills, Part 60,
Title40, Washington. "2006 -Afiode hornenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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Moreover,the considerations on atmospheric emissions are confusings ,ince in one
part of the dossier they aretimated~~ a,nd in another pointit says thatthe factorywill be

designed to reach certain objective levelsof atmospheric emis~ions~~a ,nd in another
section gas emission factors are indicated. When dealing with a study of environmental
impact assessment, itis not enoughto merely alludeto the IPPC-BAT, whichare no more
than indicative guidelines involving several possible alternatives, ooresent generalised
informationin the EIAs. It should be specifiedhow the estimates are reached, from where

the emission factors arise andhowthe factoryis designedto reachthe objective levels.

The questionof emissionsof dioxinesand furanes intothe atmosphereis a matterof
concern becauseof the high levels the respective DINAMA resolutions authoriseI .n the
caseofthe CMB plant the levelrequestedby the Companyof 180 mg per year equivalent of
toxicity was granted40,while in the case of BOTNIA it authorised 163 mg per year

equivalentoftoxicity4'.Forthe latter plant it states that authorisais grantedto the value
provided for in Uruguay's National Implementation Plan (NIP) correspondintg o the
Stockholm Convention on Persistent Organic Pollutants. Although Uruguay' NsIP has not
been published, it is importantto note that ENCE, which will producehalf the amount
producedbythe BOTNIA, actuallyhas a licence for higher contamination.As a State Party

to that Convention, Uruguay is obliged by Article 5 to adopt measures to reduce
unintentional emissions,as inthe case ofdioxinesand furanes.

In accordancewith information providedby the companies,dioxines and furanes
will not be monitored since they would be present atsuch a low concentration that they
would not be detectableby chemical analyses. However, itis necessaryto monitor them

preciselyto ensure thatthey do not exceedthose low levels.Inthe case of the Botnia plant
in Fray Bentos, althoughthe concentrationmaybe low, such substancesare emitted. Given
its great stability and thereforeits power of bioaccumulation, the concentration will
increaseinthe long term, withthe consequentenvironmentaleffects.

Likewise, there is still no evidence thatthe background concentration will notbe
harmful to humans. There hasbeen worldwide concern atthe presence of dioxines and
furanes inthe food chain, since1999when in Belgium therewas an episodeof widespread
contamination of poultry and farm animals by the mentioned substances, caused by
contaminated balancedfeed.

b) Meteorologyand geographicaldistances

38File 2004/1400/1/01177, Fs. 177,Montevideo.
39File 2004/1400/1/01177,Fs.209, Montevideo.
40File DINAMA 2002/14001/02832,2003/14001/1/0192rulingof2 October2003,Montevideo,p. 35.
41FileDINAMA2004/14001/1/01177,ruling of11February 2005, Montevidp.33. "2006 -Aiiodehornenaje al Dr.RamonCARRILLO

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Another weaknessin the Botnia EIAis that it used meteorologicaldata from the

years 2001, 2002 and 2003 forthe citiesof Salto and Paysandu, located several kilometres
from Fray Bentos, for which thereis no data.Dueto the lackof appropriate data,a quality
study was made with identificationof wind patterns42.The result was that the most
probable wind patterns wouldbe those fiom the south, south-east, east and north-east.
However, accordingto official informationfiom the Argentine National Meteorological

Service, for Gualeguaychu wind patterns for the last ten years have been north-east, south-
east and ea~t.4~In short, there is no precise meteorological data for Fray Bentos, fiom
where emissions originate, whichis moreover located onthe shoresof the River Uruguay,
so it is no known howthis will affectgas dispersion, which means anerror of calculation
that is not assessedinthe EIA.

Thereare also errorsof distance. Gualeguaychuis saidto be 40 kilometresfromthe
Botnia plant44,and the analysis of the dispersion of gas emissions is made with that
distance, so the result is wrong.The same thing occurs withthe distance to the resort of
fiandubaysal,which isincorrect?'

The dispersion models presented by Botnia and DINAMAin the dossier reveal
discrepancies and do not coincide with the results. Besides to the lack of reliable
meteorologicaldatamentioned above,the locationofthe plantonthe shoresof the river of
uncertain consequences,the errors in geographical distances between Gualeguaychu and

Nandubaysal, and dataon atrnosphericemissions,which itis impossibleto know how they
were arrivedat, is addedthe complexityofthe odourous substancesTRS, which means that
the dispersion modelsused are not the appropriate tools foran Environmental Impact
Assessment.

As an example,the odour from acellulose plant in Valdivia,Chile can be smelt 50
kilometres away, and thesarneis true of the ENCEplant locatedinthe city of Pontevedra,
Spain. Consequently, and depending onthe direction ofthe wind, itcan be foreseenthatthe
odour will be perceivedinthe resortofNandubaysal firstof all, andthen in Gualeguaychu,
at least in the start-up period and the programmed and non-programmed stoppages.

Although theodouranalysis inthe EIA onlydealswith sulphydricacid, it mustbe borne in
mind that methyl mercaptan represents48 % of TRS emissions in a pulp fa~tor~~~ a,nd
althoughthe odour thresholdis similar,the recommendedlevelis 14times lower.

43FileBotnia5.2.3.3.D.escription dela informacion meteoro,s.272,Montevideo.
See: Fuerza Aérea,Sewicio MeteorolbgicoNacional, "Direccion predominantey velocidad media de los
vientos en la zona de Gualeguaychucorrespondientea los pe1991-200 02001-2005" ,bmitted as
44File20041140011101 at1770,80Figure317,iontevideo. ,8January2006.(AppendixXL)
45See:GTAN/DA/41/18-01 -i6ances fromthe resort of Nandubaysalto the planned cellulose plantsof
BOTNIA and ENCE S.A..(AppendixXLI).
File20041140011101 s777,7Table4-27,Montevideo. "2006 -Aiiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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c)The model

In orderto implementthe Gaussian model adopted for the realisationof the studyit
is necessary to use specific meteorological information that is not availablein the
observations. Thereforea seriesof additional calculationsmust bemadeto complement the
necessary informationbased on conventional observations.To do that, methods whose

variants depend on local topographic conditions,the climatology of the place, the
characteristicsofthe site, and others, must be used.

The non-applicationof such complementary methods makes the realisation of the
study impossible since the necessary datais lacking andthe report does not provide any
detailto help elucidate which methodsor which variants havebeen adopted, in orderto be
abletojudge its influenceinthe studyresults.

c1 Meteorologicaldata

The Botnia report indicates that itused meteorological information from Salto and
Paysandu but it does not explain how such information was adapted for Fray Bentos.
Besides, it indicates that datafrom01, 2002and 2003 was usedbut then it reproducesa
2002compass. Studiesofthis nature requirethe use of informationfrom overa periodof at
least 5 to 10years in order to obtaina representative averagevalue. It is also necessaryto

carryout an analysisof interannualvariabilitytojudge the representativityofthat average.

c.2 Calmwind

The climate statisticsfrom nearby Argentine localitiessuch as Gualeguaychiï and
Concordia reveal 30% calm winds. The characteristics of the region indicate that the
meteorological conditionson the Uruguayan side arevery similar and thereforethe same
percentage of calmwind canbe expected.The modelused is unableto solvethe situations

of calm, so it is necessaryto apply some correction, but that factis not mentioned in the
study. If the situations of calm wind were ignored, the calculateddoses would fa11on
average by a similar percentageof around 30%with the additionof no extra data during
thoseperiods.

c.3 Valuesofhourlyconcentrations

TheBotnia EIA includesa section on"dispersion coefficients"indicatedthe way in
which the results provided by the equationsof the model were converted into valuesof
mean hourly concentrations.Thesection says: "2006 -Afio de hornenajael Dr.RamonCARRILLO

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"The value of the concentrations found with the equation (5.6) is usually
representative of a period of 10 minutes, which is associated to the time scales of
atrnospheric turbulence.Now, atmosphericturbulenceproduceschanges in the position of

the plume overtime, and consequentlythe concentrationof the pollutant studiedchanges,
although the mean flow is stationary. Asa consequence, themean concentrationmeasured
over a period of anhour would bedifferentto that measuredover a period of 10 minutes.
The mean concentration obtained overan hour (C2) couldbe estimatedon the basis of the
mean measured over10minutes(Cl) accordingto the followingequation.

Table5-21 givesvaluesofthe exponentn."47

As indicated abovein italics, the applicationof the correctiongives a reductionin
the concentrationswhich, dependingon the meteorologicalconditions, varies between a

minimumof 31%and a maximumof 70%.Therefore,sucha correction reduces thehourly
concentrations,on average,to halftheirvalue.

Those words in italicsare incorrect and reveala lack of knowledge of the method
used. The formula (5.8) isinversely appliedto the result of the Gaussian model,i.e. it is
used to calculate"peak" values in periods of less than 1hour, whichare naturally greater

thanthe average hourly value which themodelused actuallycalculates.

This can be better illustratedwith an example. Let us imagine that the Gaussian
model produces a result of a value of 100 units. Accordingto the report such a value is
mistakenly consideredto correspondto 10minutes, so applying thecorrection formula of
(5.8) would convert it, in the most probable situation (type of meteorological stabilityD,
exponentn=0.35,C1=lOOt,l=10 minutes,t2=60minutes),to 53 units, i.e. half itsvalue.

However,the correct interpretationof the use of the formula (5.8)is the following.
The Gaussian model provides thevalue of the averageconcentrationas 1 hour, that is to
Saythat in our example it would be 100 units, without the need for any correction. To
calculate the "peak" value in 10 minutes, as is usual inthis type of studies, the formula
(5.8) is applied and producesa result of 258 units (type of meteorological stabilityDy

exponentn=0.35,C2=100,ti=10 minutes,t2=60minutes). Theaverage for 1hour is always

47BotniaEIA, poin5.2.3.4.b. "2006 -Afiode homenaje al Dr.RamonCARRILLO"

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less than the average for shorter periods, but the incorrect use of the formula (5.8)
artificiallyreducesthedesiredre~ult.~~

d) Conclusions

The report is so superficialand incompletethat it becomesimpossibleto carry out
an accuratedetailed assessmentof the methodologyused, andconsequentlyits conclusions
areuncertain. As indicated abovet,he incorrectinterpretationofthe Gaussianmethodleads
to a seriouserror of calculation sinceit reduces the concentrationscalculated toa third of
their valueinthe mostcriticalcase.

It is highly unlikelythat such an important source of contamination locatedjust a
fewkilometresupstreamofthe prevailingwinds should produce nothing morethan a barely
perceivable effecton air qualityin FrayBentos. The studyalso reveals serious deficiencies

sinceto the aboveareaddedthe followingtopics not includedinthe report:

-Determinationofthe typeof atmosphericstabilitybasedonconventionaldata
- Calculation of the wind at a height of emission of 120 metres based on available
conventionalobservationsmadeat 10metresinheight
-Considerationofthe effectofchangesonthe roughnessofthe land
-Possiblelocaleffectsdueto the presenceofthe RiverUruguay
-Calculationofannual accumulateddoses
-Calculationofpeak valuesin shortperiods,usually 10minutes
-Analysisofthe probabilityof exceedingdifferentthresholdsof airquality

-Analysisofthe effectofpersistent windsfromthe same sector
-Probabilityanalysisofpollutionepisodes
-Transportofpollutantsoverlongdistances

These omissionscould have been remedied if an impartial studyhad been carried
out by specialistsin the field addressingal1the aspectsmentioned. Thestudy should have
covereda radius of severaltens of kilometresfromthe siteand thenpresented its resultsin
the formoftablesandmaps coveringal1the region of influence, detailed byhourof the day
andtime oftheyear.Theresultsshouldalsohavebeenpresentedprobabilisticallysincethis
is a studypriortothe operational stage.

Therefore,

- Monitoring the gases NO,, SOz, TRS and the PM is not suEcient. At least VOCs,
opacity,dioxinesandfurans shouldbe included.

48On this topic, Ourgratitude gDr. Guillermo Berri, Professor of the Department of Sciences of the
Atmosphere and Oceans atthe UBA, for his invaluableassistance. "2006 -Aiiodehomenaje al Dr.RamonCARRILLO"

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- The use made of the dispersion modelsas tools of Environmental Impact Assessmentis
rejecteddueto the lackof meteorological data, errors in distances,of knowledgeas to
the origin of thedata on atmospheric emissions,the failureto considerthe influence of the
River Uruguay,notconsidered inthe model,the complexityofthe TRS, and other factors.

-Episodes of perceptionof odours, mainly methyl mercaptan, are expected in Nandubaysal
and Gualeguaychu, duringthe start-up of the plant and in the programmed and non-

programmed stoppages.

-The information suppliedin the EIA is imprecise. Thedesignof the plant, specifications
as to the gas treatment equipment, detailed environmental monitoring, environmental
management and contingency plan, among others, are missingI.n an environmental impact
assessment itis not sufficientto Saythatthe IPPC-BAT will beapplied, that the limitswill
not be exceeded, that international standards willbe observed, and other like
generalisations. "2006 - Aiiode homenajeal Dr.RamonCARRILLO"

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VII. Solidwaste

Given the lack of precision of the information contained in the EIAs, in the
frameworkof the GTAN~ork~~ the Argentine Delegation requestedinformationon waste

classification,the proposalson locating dumps,and the DINAMAregulationson solid and
hazardouswaste, themesconsidered basicin assessingsolidwaste management. Although
the document presentedby the Argentine Delegationto the GTAN referred to the Botnia
project,theserequestsare alsoconsideredto be validforthat of Celulosasde M'Bopicuh.

The Uruguayan delegation presentedthe TechnicalProposa1for the Regulation of
the Integral Managementof Solid, Industrial and Serviceswaste50,thus respondingto the

lastofthe requests. However,the firstandsecondremainto be answered.

In particular, in relation to the first request it was hoped that Appendix 1of the
Technical Proposalwouldbe availableto dispeldoubtsconcerningthe correctclassification

of solidwastes. However,the Argentine Delegation was informed verbally that it isnot yet
available.

Meanwhile,inanotherdocumenttothe GTAN~'theArgentineDelegationpresented

the theoretical contents of the ManagementPlan for solid waste,stressing the need for
companies to provide such information. A knowledgeof the quantity andcomposition of
wasteis consideredbasic for formulatinga ManagemenP t lanfor Solid Waste.

Likewise,it isvitally importantto clarify whetheritwill be aquestionof Hazardous
Waste andwhether the proposed dumpwill comply withthe laws in force. The available
informationdoesnot speciQwhether hazardous wastecan exist inthe waste, nor if insuch

casethe dumpcomplieswiththenecessaryrequirements.

It must be ensuredthat leachesdonot contaminate aquiferousresources.There is no
description of procedure to ensure thatthe leach generated by the installation will not

contaminate the river. There are also no measures for the adequate treatment of gas
emissions from the "dump". There is no detail of the separation procedure, or of the

- - -
49See: "Consideraciones preliminaressobre disposition de residuos- proyecto de planta de la empresa
BOTNIA", submitted as GTAN/DA/18/04-11-05at the seventhmeeting ofthe GTAN, on 8November 2005
and attachedto this pa(Appendix XVIII)
50 GESTA, "Propuesta Técnica Residuos S6lidos Industriales, complementaria al document0
GTANlDUl23107-11-200S9',GTANIDUl29. (Appendix XXIX)
5' See: "Plan de Gestion Ambiental: Su importancia para la mitigacion, restauracian, compensaci6n,

monitoreoy seguimiento de los impactos",presentedas GTANIDN19123-11-05atthe eighth meeting ofthe
GTANon 31August 2005. (Appendix XIX) "2006 -Afiode homenajeal Dr.Ramon CARRILLO"

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transfer procedure forany of the projects. There is no executive project fora sanitary
landfill andlor on securityatan acceptablenew locationwithinthe BOTNIA premises.

In conclusion,it is not possible to make an assessment ofthe treatment of solid
waste in the EIAs, since there are insufficient specificationon a series of basic issues,
among which are:

-Classification,quantification and destination otfhe waste generated,
-Locationofdumps/landfills,
-Executive project forthe above, including constructive characteristics on the
slopes, membranes,leachandgascollection systems,
-Managementplan, includingprocedures of separation,transfer, monitoring and
othertopics. "2006-At70de homenajeal Dr.RamonCARRILLO

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VIII.Omissionof measuresofpreventionand mitigation

One of the principal defects ofthe available informationon the projects is the
absenceof concrete and specificmeasures to preventthe releaseof contaminating agentsin
the liquid effluents andthe gas emissions, except inthe Chapter describingthe process, in
which they appearas a part of the recovery process. Nor are methods describeto mitigate
the environmental impact of the pollutantsthat are released despite these prevention
measures,to establisha systemof environmental management inthe plants that internally
guarantees compliance with measuresof prevention and mitigation,the monitoring of
emissions andthe creationofadequatecontingency control systems.

No consideration has been made of the alternative to the TCF process with its
various updates and variants,including theclosed cycleas a less contaminating alternative
process.

In the regulatory aspect,and in connection with security,the demand for controlof
resinic or fatty acids, individual chlorophenols, dioxines, furanes and chloroformwas
omitted; thereis no affidavit, or request for oneon the possible useof biocides (which can
be demandedinthe useofwoodin greatquantitybythis industry).

Althoughgas emissions and the dischargeof effluents are acknowledged thereis no
discussionofmeasuresto preventand mitigatepossible impacts,an omission that cannot be
substituted withthe referencemadein the EIAsto the fact that inthe new-generationkraR
pulp millsinrecent yearsthe amountofpollutantshasbeensignificantlyreduced.A serious
study requiresa specific descriptionof techniques, procedure and devicesto be appliedin
the planned cellulose plants. "2006 -Afiode homenajeal Dr.Ramon CARRILLO"

Ministerio deRelaciones Exteriores,
Comercio Internacionaly Culto

IX. EnvironmentalActionPlan

Thecontentswhich,accordingto international experience, should be includedinthe
mitigation, compensation and restoration plans havenot been contemplated in the EIAs
carried out, and those responsiblefthemarenot identified.

Plans or programmes that offer greater detailof the mitigation, recovery and
compensation measures for potential impacts arenot identified. Thereis no timetable for
implementation and estimationof costs of the mitigation, recovery and compensation
programme, as suggested by the operational policies of the International Finance
Corporation of the World Bank. No responsible parties for anyof the measures are
assigned.It shouldbe pointedout that onlya few so-calledmitigation measuresare taken
into account and no measuresof recoveryorcompensation are proposed.

Regarding mitigation, measures are specifieto mitigate impacts onthe quality of
the water, air and odours, referring onlyto the Best Available Technologies (BAT).The
chapters on the companies' environmental ActionPlan mentionmeasures that are totally
disproportionate with the dimension ofthe undertakings,such as informingthe population
as to when higher emissions are planned and looking for alternative placesf recreation,
fish farming, alerting cyclistsasto routes congestedbytrucks, among others.

With regard to possible compensations,no proposa1is made for measures as
elementaryas landscaping,proposals for Protected Areas,and others.

Thepositive environmentaleffectsofthe project arenotseento be optimised either.

There is no justification for the non-application of measures for unmitigated
impacts. Besides,the mitigation measuresare required to minimise not onlythe impact of

chemical or contaminating substancesin the course of the river, butalso its direct and
indirect effects onthe rest ofthe ecosystem,to establish measures linked withthe impacts
onwater quality,thephysicalenvironmentand aquaticlife.

In no case are the directfindirect effects for Argent, r the associated measures
analysed. Specific measures should have been included on mitigation-compensation-
restoration related with noise, the preseof unpleasant smells, damageto tourist, fishing
and agricultural activitiesamongothers. These include Argentinawhichlieswithinthe area

of influence.

In the framework of the GTAN work, observations concerning the topic of control
and monitoring were also performed.It was made clear that the description of the "2006 -Atïodehomenaje al Dr.RamonCARRILLO"

Ministerio de RelacionesExteriores,
Comercio Internacional y Culto

environmental control and monitoring measuresdo not includethe totality of the area of
influence,especially Argentina.

It was pointed out that any Monitoring Plan must have measurable and
representative objectives for each affected environment and must allthe identificationof
the affected aspects, the typesof impacts and the necessary indicators, whichis not
observed inthe EIA.According to the recommendations of the CF1of the WorldBank,it is
also essentialto have a timetable for the implementation and estimationof costs of the

monitoringprogramme, informationthat cannot be obtaineid nGTAN exchanges.

It is importantto determine the frequency,opporhinity, placeand method of data
collection,take into account the information and determine methods of data analysis and
processing. Giventhe characteristicsof the projects, special attention shoulgivento the
needto perform chemical, physical, biological, ecotoxicity analyses, leaching tes,s well
as monitoringof eggs andlarvae,or other indicatorsof the state offish stocks, and aspects
relatedto the human population,itshealth,and socioeconomicquestions.

No information was obtainedon the definition of coverage,or of the methodsused
for storage,preservationof samplesand analyticaltests.Certainparameters and frequencies
were defined for residual water, surface water, underground water, emissiona st the
chimney mouth and air quality, among others. Nevertheless, parametera snd fiequencies
remainto be definedfor soil, humanaspects(e.g. health), for socioeconomic aspects(e.g.
tourism, agricultural activities, apiculture, fish,tc.). That is to Saythat only certain

indicators are observed for thefollow-upof potential impactson soil, water and air, and
there arefew indicatorson the population, health, elementsof the natural environment and
biotic elementsof environmentalvalue.

As regards aspects linked to health, certain representative follow-up indicators
remainto be defined.They include possible symptoms, syndromes and pathologiea smong
the population, such as headaches, nauseas, abdominal pains, conjunctivitis, rhinitis,
pharyngitis, trachyitis,bronchial obstruction, panic attacks, sleeping disorders, asthmatic

decompensations and anorexia,arnongothers.

Indicators for monitoring relatedto economic variables, such as land value,
profitabilityof agriculturalandlivestockactivities, lossof incomefromtourism, and others
were not analysed either. These aspects are particularly important for populated areaosf
Argentina that couldbe affectediftheplants are installed.

No selection of early warning indicators,suchas biological and economic markers,

has been observed. In the workof the GTAN it was pointed out that thereis a lack of a
flexible and dynamic responsemechanismto the detectedtendencies. "2006 -Afiodehomenajeal Dr.RamonCARRILLO

Ministeriode RelacionesExteriores,
ComercioInternacional y Culto

In relationto the analysis of risks and contingencies, the Argentine Delegationo
the GTAN indicated, among other things, thatthe risk analysis refersto the evaluationof
circumstances, eventualities or contingencies that may possibloccur and cause harm to
healthor the environment.Theremust bea management plan for each identifiedrisk.

The Contingency Plan must identiQ possible contingencies, measuresof risk
preventionthat minimisethe probabilityof occurrence, emergencyprocedures, remediation
and mitigationof damage.The ContingencyPlanmustbe oriented specificallyto risks and

contingencies that can affect the environment and human health, particularly thosethat
directlyor indirectly affectArgentina.

Concerning the information presented on Botnia, not al1 the events and
consequencesof each situation(e.g. dead fish, damageto property, numberof sick) have
been identified. Nor arethe actions to reduce risk and remedy damage in the possible
scenarios identified.No systems,proceduresor facilities for emergencies, such asabnormal
discharges and emissionsor a description of reservoirs availablefor eventualities, are
proposed. There isno analysisofaccidents relatedto chlorinedioxide.

This lack of precisions is particularly seriousgiventhe type of undertaking, which
will have a start-up period of approximately six months, in which, in accordance with
internationalexperience,frequentcontingenciesareexpected.

In particular, the BotniaEIA gives the values of dischargesof pollutants foreseen
for liquid waste if the treatment plant should operates unusually and far exceed the
standards fixed by the legislationto be applied, but it does not indicatethe frequency
predicted for suchabnormal situations,nor its causes or the measures to be adopted to

avoidthe dischargeof such effluentsinthe river.

The related logisticaland financial aspects havenot beenconsidered, norhas the
questionoftraining andpracticebeen developed.

The commentsonthe wastemanagementplanhavebeendiscussedin the sectionon
solid wasteinthis document.

As regards communicationwiththe community,the Argentine Delegation indicated

in the GTAN work that the interaction andexchangeof information (data, opinions, etc.)
with al1the social actors involved,whether Uruguayans orArgentines i,s essential.

In the documentation availableon the projects, mechanismsto ensure adequate
communicationwiththe community,and the interaction and exchangeof information with "2006-Aiiode homenajeal Dr. RamonCARRILLO"

Ministerio de ~elacionesExteriores,
Comercio Internacional y Culto

the community,have not been defined, nor havethe mechanisms for conflict solution.The

Argentine population that couldbe especially affectedby the installationof the plants has
not beenconsidered.

Therefore, in generalterms it can be concluded that, although marked differences
exist between Botnia and Ence, neither of the companies has formulateda complete
Environmental ManagementPlan that is known of. The information availableis merely a
collection of approximations with abundant useof verbs in the conditional tense, which
adds to the environmental consequences ofthe planned plants more uncertainties than

certainties.

These uncertaintiesin connection withthe Action Plan are nota mere coincidence,
but are the consequenceof the sum of uncertainties which are presented throughoutboth
dossiers and in practicallyal1areas.

Meanwhile,the staggered presentationof informationby the companies, whichis
accepted by the Uruguayan environmental authorities, could leadto situations of limited
reversibility. Another noteworthy fact is that,by not granting under Uruguayan lawthe

character of affidavitto the EIA and its corresponding Environmental Action Plan,the
environmental authority is forced to use a more explicit form concerning the
responsibilities of the proposerhan that which appears, for exarnple,in point a) of
Ministerial Resolution63/05 of DINAMA,which grantsprior environmental authorisation
to Botnia. "2006-Afiode homenaje al Dr.RamonCARRILLO"

MinisteriodeRelaciones Exteriores,
Comercio Internacional y Culto

X. Socio-economicimpact

At the ninth meeting of the GTAN the Argentine Delegation presented its
preliminary estimates on the probable socio-economic impact of the cellulose plants, based
on the general consideration of other studies and experiencest,he potentiality ofgral
and sustainable developmentof the different ecosystemsof the area andthe data contained

in preliminary authorisationsgranted bythe environmental authorityof the Republic of
Uruguay.

The study attached to this report shows the damage that would be causedby
depreciation of rural and urban properties taking data from other locations,the current
value of the unearned incomeduring the first14yearsof operationof the plants, the losses
in tourism, andthe losses in productivitydue to the impact of acid rain as a reference.
These sectors represent importstoatotalofD813million.

To this should be addedthe monetary estimateof the costs in health and potential
reductionsin life expectancy,possiblecommercial restrictionson exportingtraditional food
productsdue to the accumulationof dioxines and furanes, and possible impacts causby
solid waste, onthe managementof which there are still inadequate answers,as indicated
above. AnnexeXlll

NoteMREU N0168/0 del'Ambassadedel'Argentene
UruguayauMinistèrdesaffairesétrangèdel'Uruguay
du27juin2005 Embajadade laRepliblicaArgentina
uwzuay

La Embajadade la RepUblicaArgentinaen la RepiiblicaOrientaldelUruguay
presentasusatentossaludosal Ministerio de Relaciones Exterio-s irectionGeneral
para Asuntos Politicos-y tiene elagrado de referirsea una informacion periodistica
se& la cualel MinisteriodeTransportey Obras Piiblicas del ruguayhabriaelevado
un proyecto consistenteen "la autorizaciondel espejo de agua delRio Uruguay
necesariopara eldesarrollodelasinstalacionesportuariasesth limitadasa la salida
p
,.. e ingresode productosvinculadosa la produccion dela pastade celulosa("El Pais"
17.6.05y"ElTelégrafo" 15.6.05).

Un proyectode esta naturaleza debeser materia de consultaen el seno de la
Comisidn Adminisûadora deR l io Uruguay ta1como 10estableceel Articulo 7"del
Estatuto del RioUniguayque reza:"LaPartique proyectela constnu:&dn de nuevos
canales, la modificacO6alteracionsignificativadelyaexistenteO la realizacionde

cualesquieraotras obras de entidad suficnaraafectar lanavegacion,el régimedel
Rio O la calidad de saguas,debed comunicarloa la Comisi6n,la cualdeterminad
sumariamente,y en un plam maximode treinta dias,si el proyectopuede producir
pejuicio sensiblealaotraParte"

Asimismo,sereiterala necesidadde quesedesigne,a labrevedadposible, a la
Delegacion urugua ayatela CARU,a finde que la Cornisionpuedasesionary dar

tratamientoa lostemasdesucompetencia.
.fi..,
%a Embajadade laRepUblicaArgentinaen la RepUblicaOrientaldel U~guay
hace propiciala oportunidadparareiterar al Ministeriode RelacionesExteriores-
Direcci6nGeneralparaAsuntos guridadesde sum8s altay distinguida
consideracidn.

Montevideo,27dejuniode2005

AlMinisteriodeRelaciones

-DireccibnGeneralparaAsuntosPoliticos-

MONTEVDEOAmbassade delaRépublique Argentine
Uruguay

MREU

No168105

L'Ambassadede la RépubliqueArgentine auprès dela République Orientalede
l'Uruguay présente ses meilleures salutations au Ministère des Affaires Étrangères-
Direction Généralepour les Affaires Politiques- et s'adresse au Ministre des Affaires
Étrangères,ence qui concerneune informationjournalistique suivantlaquelle le Ministère
des Transportset des Travaux Publicsde l'Uruguay,aurait présentun projet concernant
« l'autorisation du miroir d'eau du Rio Uruguay, nécessaireau développementd'

installations portuaires dédiéesla sortie eà l'entréede produits en rapport avec la
production delapâte àcellulose».(«El Pais») 17.6.05et «El Telégrafo» 15.6.05).

Un projet de telle nature doit constituer matièrede consultation au sein de la
((Commissiond'Administration duRio Uruguay »tel qu'il est établipar l'Article7 de 1'
«Statut du Rio Uruguay » qui dit: «La Partie qui aurait le projet de construction de
nouveaux canaux,de lamodificationou de l'altérationsignificativedes ceuxexistant,ou la

réalisationdetout travailentitésuffisantecommepouraffecterlanavigation,lerégimedu
fleuve ou la qualitéde ses eaux, devra le communiquer à la «Commission» qui
déterminera parvoie de référéd,ansun délai maximalde30 jours si leprojet peut nuire de
manièresensible àl'autre partie)).

En mêmetemps, il est remarquéle besoin de designer,dans le plus bref délaila
Délégation Uruguayenne auprè de la CARU afin que la «Commission » puisse siéger et
traiterdes sujetsqui luiincombent.

L'Ambassadede la République Argentine auprèsde la RépubliqueOrientalede l'Uruguay
profite de cette occasion pour transmettre encoreune fois au Ministère des Affaires
Étrangères- Direction Générale poersAffaires Politiques, l'assurancede sa plus hauteet
distinguée considération.

Montevideo,le27juin 2005

Suiventunesignatureet uncachetillisibles

PourleMinistèredesAffairesÉtrangères- Direction Générale dAesffairesPolitiques

MONTEVIDEOEmbassy of theArgentine Republic
Uruguay

MREU
No. 168105

To the
Ministryof ForeignAffairs
-GeneralDirectorateforPoliticalMatters-
MONTEVIDEO

The Embassy ofthe Argentine Republic in the Republicof Uruguay presents its
complimentsto the Ministryof ForeignAffairs -General Directoratefor PoliticalAffairs-
and has the honourto referto press informationreportingthat the Ministry of Transport
and PublicWorks of Uruguayhas submitted a project concerning"the authorisationof
works on the water bodyof the River Uruguay necessaryto improveport facilitieswhich
cause inconveniencesinthe departure and arriva1of products relatedto cellulosepaste

production(El Pais 17.6.05andEl Telégrafo15.6.05).

This kind of projects must be subject to prior consultation within the River
Uruguay AdministrationCommission pursuantto the provisionsof Article 7 of the River
Uruguay Statute which sets forth: "The Party which plansto construct new canals, to
significantly modify or alter existing onesor to carry out any other works which may
affect navigation,the quality of the water or the regimeof the River Uruguay,must be

informedto the Commission,which will determine, withina maximumthirty-day term, if
the projectmaycause substantial harmto the other Party".

Moreover, it is worth reiteratingthe need to appoint, as soon as possible, the
Uruguayan Delegation beforethe CARU, in order that the Commission may hold
sessionsand dealwith matterswithinits competence.

The Embassyof the Argentine Republicinthe Republicof Uruguay availsitselfof
this opportunity to express to the Ministry of Foreign Affairs -General Directorate for
PoliticalAffairs-the assurances ofits highest andmostdistinguished consideration.

Montevideo, 27 June2005

Embassyof the ArgentineRepublic. AnnexeXIV

Acte 09/05de la réunionde la CARUdu 14.10.05En su sede de Paysandu, Republica Orientaldel

Uruguay, siendo las ocho horas y cinco minutos del 14

de octubre del afiodos mil cinco, se reune en sesion

Plenaria Ordinaria la CornisionAdministradora del Rio

Uruguay (C.A.R.U.)---------

ASISTENTES

Asisten a la reunion: por la Delegacion Argentina su

Presidente Embajador Roberto Garcia Moritan, el

Doctor D. Héctor Ramon Rodriguez, el Dr. Armando

Dario Garin, y el Ingeniero Civil D. Alejandro A.

Rojas; por la Delegacion Uruguaya su Presidenta

Doctora Martha E. Petrocelli, el Arquitecto D.

Rubens Stagno, el Licenciado D. Alfredo Nicolas

Pereira, el Ingeniero D. Eugenio Lorenzo y el C/N

(CP) Ernesto Serron.

También participan de la reunion el Secretario

Administrative Sefior D. Sergio Chaves Grana y el

Ingeniero D. Alejandro A. Rojas, a cargo de la

Secretaria Tecnica. Comprobando la mayoria

reglamentaria, con la Presidencia del Embajador

Garcia Moritan y la Vicepresidencia de la Doctora

Martha Petrocelli, se da inicio a la reunion

Plenaria Ordinaria de la CornisionAdministradora del

Rio Uruguay (C.A.R.U.),del dia de la fecha.-

1 CorrespondenciaRecibida

Temas Institucionales y Legales.

Temas Técnicos.

Temas Financieros y Administrativos.

Temas de Gestion y Relaciones Externas.

M. Le Président Ambassadeur Roberto Garcia Morith

en exercice de la parole, il exprime qu'il tient à

rappeler, que lors de notre dernière plénière,

tel qu'il est signalé sur les PV qui viennent

d'être approuvés, la Délégation Argentine a

demandé l'interruption de la construction et

l'opération d'un port sur la marge uruguayenne du

fleuve Uruguay par l'Entreprise Botnia S.A., dans

la zone de Fray Bentos (RO.U. ). Qzzenous avons

demandé ceci au titre d'une condition nécessaire et

préalable à la mise en pratique du mécanisme de

consultation et d'information compris dans le

Statut du Rio Uruguay. En même temps, nous avons

demandé toute une série d'informations, aux effets

que la Commission d'Administration du Rio Uruguay,

puisse initier au travers de ses différentes sous-
commissions pertinentes l'analyse des différentes

thématiques impliquées pour considérer dans quelle

mesure le chantier à les effets prévus dans

l'article 9 du Statut du Rio Uruguay. Pour cette

raison, j'aimerais demander à la Délégation

uruguayenne si elle a de l'information sur ce qui

2 avait été demandé par ma délégation en ce moment

Mine la Vice-présidente Martha Petrocelli signale que

précisément la Délégation uruguayenne a réuni toute

la communication demandée par la Délégation

argentine, en reprenant les questions concrètes & la

Délégation, que je mets à la disposition & la

Délégation Argentine.-M. le Président deman& quelle

était la situation quant à la suspension du chantier,

ce qui avait été opportunément demandé comme

condition préalable conformément au Statut. ---------

Mine la Présidente exprime que par rapport à ce thème,

la suspension n'aura pas lieu.-----------------------

M. le Président exprime qu'il prend acte &s

considérations effectuées par Mine Petrocelli. Il

signale également que la situation présente une

divergence importante, en suggérant que nos deux

délégations informent à leurs pays respectifs sur

cette controverse portant sur 1 'application et

l'interprétation des articles 7 à 12 du Statut du Rio

Uruguay. M. le Président signale également, qu'il

voudrait traiter un autre sujet, à savoir, une note

envoyée par la Délégation uruguayenne, envoyée en ma

qualité & Président de la Conmission, portant sur

une deman& du Ministre du Transport et Travaux

Publics & la R.O.U., sur le thème & dragage dans le

port & Fray Bentos. Une fois l'intérêt & M. le

Ministre communiqué, la note signale le debut du

chantier de prolongation du quai de mer du Port de

Fray Bentos de 200 mètres de longueur. Nous nous

3trouvons de nouveau face à un cas, à notre avis, de

pleine application des articles 7, 9 et suivants du

Statut, car il s'agit d'un chantier d'envergure

suffisante pour que le mécanisme de consultation

Nous déplorons également que dans 1'espèce, nous nous

trouvons dans une situation similaire à celle que

nous avons mentionné auparavant, ou le début des

travaux précède ce qui est prévu par le Statut

concernant l'analyse préalable de manière telle que

la CARU puisse déterminer si le projet des travaux

affecte la qualité des eaux, les canaux de

navigation, ..., tel que signalé sur le Statut.------

Nous apprécierons également, dans l'espèce, la

suspension des travaux, et 1 'envoi à la CARU de tous

les éléments nous permettant d'apprécier si la

prolongation du quai présente les effets considérés

sur le Statut. Nous apprécierons également, dans

l'espèce, de signaler l'importance de la suspension

des chantiers et que l'on transmette à la CARU toutes

les informations qui permette à notre organisme de

réaliser une analyse sur les effets que ce chantier

aurait dans le cadre de ce qui est prévu sur le
propre Statut.---------------------------------------

La Dra. Petrocelli sefiala que, se proceder& a la

entrega de la documentaci6nI 10 cual estimamos

totalmente pertinente, que presente todos los datos

y caracteristicas de la obra a realizarse. El Sr.

Presidente agradece las expresiones de la Sra.

Vicepresidenta y sefialaque, de esta manera estamos

4terminando nuestro Plenario del mes de octubre de

2005, y nos quedaria fijar la fecha del proximo

Plenario Ordinario que se realizara en la sede de la

Cornisionla semana del 14 al 18 de noviernbre de

comun acuerdo entre las delegaciones, Y que

siendo las diez horas y cuarenta minutos se da

por finalizada la Sesion Plenaria ordinariadel dia
de la fecha.---------En su sede de Paysandu, Republica Oriental del

Uruguay, siendo las ocho horas y cinco minutos del 14

de octubre del afiodos mil cinco, se reune en sesion

Plenaria Ordinaria la CornisionAdministradora del Rio

Uruguay (C.A.R.U. )---------

ASISTENTES

Asisten a la reunion: por la DelegacionArgentina su

Presidente Embajador Roberto Garcia Moritan, el

Doctor D. Héctor Ramon Rodriguez, el Dr. Armando

Dario Garin, y el Ingeniero Civil D. Alejandro A.

Rojas; por la Delegacion Uruguaya su Presidenta

Doctora Martha E. Petrocelli, el Arquitecto D.

Rubens Stagno, el Licenciado D. Alfredo Nicolas

Pereira, el Ingeniero D. Eugenio Lorenzo y el C/N

(CP) Ernesto Serron.

También participan de la reunion el Secretario

Administrative Sefior D. Sergio Chaves Grana y el

Ingeniero D. Alejandro A. Rojas, a cargo de la

Secretaria Técnica. Comprobando la mayoria

reglamentaria, con la Presidencia del Emba jador

Garcia Moritan y la Vicepresidencia de la Doctora

Martha Petrocelli, se da inicio a la reunion

Plenaria Ordinaria de la CornisionAdministradora del

Rio Uruguay (C.A.R.U. ), del dia de la fecha.-

1 CorrespondenciaRecibida

Temas Institucionales y Legales.

Temas Técnicos.

Temas Financieros y Administratives.

Temas de Gestion y Relaciones Externas.

El Sr. Presidente Majador Roberto Garcia

Moritkn en el uso de la palabra expresa que,

quisiera recoràar, que en nuestro ultime

Plenario, ta1 como 10 sefialan las actas que se

acaban de aprobar, la Delegacion Argentina

solicito que se suspendiera la construccion y

operacion de un puerto sobre la margen uruguaya del

rio Uruguay por parte de la Empresa Botnia S.A. , en

la zona de Fray Bentos (R.O. U. ). Qzze peAimr>s est0
como condicion necesaria y previa a la puesta en

practica del mecanismo de consulta e informacion

incluidos en el Estatuto del Rio Uruguay. Aï mismo

tienpo solicitamos una serie de informacion, a los

efectos de que la Comision Aàdnistradora del Rio

Uruguay, pueda iniciar a través de sus distintas

Subcomisiones pertinentes el analisis de las

diversas tdticas involucradas para considerar en

que medida la obra tiene los efectos previstos en

el art. 9' del Estatuto del Rio Uruguay. Por este

motivo quisiera solicitar a la Delegacion

Uruguaya si tiene informacion sobre 10 solicitado

por mi delegacion en esa oportunidad.--------------La Sra. Vicepresidenta Dra. Martha Petrocelli

sefiala que, exactamente la Delegacion Uruguaya ha

recabado toda la comunicacion solicitada por la

Delegacion Argentina siguiendo con las concretas

preguntas de la Delegacion, la cual pongo a

disposicion de la Delegacion Argentina. -El Sr.

Presidente pregunta que ocurre respecto a la

suspension de la obra, que era 10 que

oportunamente se habia solicitado como condicion

previa conforme al Estatuto.--------------------

La Sra. Vicepresidenta expresa que, con respecto a

eso no se procede a la suspension.------------

El Sr. Presidente expresa que, registra las

consideraciones efectuadas Par la Dra.
Petrocelli. También senala que la situacion

plantea una divergencia importante, sugiriendo que

nues tras dos delegaciones informen a sus

respectivos Paises sobre es ta controversia

relativa a la aplicacion e intezpretacion de los

articulas 7' a 12' del Estatuto del Rio Uruguay.

También sefiala el Sr. Presidente que, quisiera tratar

otro tema y es 10 referido a una nota de la

Delegacion Uruguaya, remitida en mi calidad de

Presidente de la Cdsion, relativa a una solicitud

del Ministro de Transporte y Obras Publicas de la

R.O.U., sobre el tema de dragado en relacion al

puerto de Fray Bentos. Al poner en conocimiento ese

interés del Sr. Ministro, la nota sefiala el inicio de

la obra de prolongation del muelle de ultramar del

3puerto de Fray Bentos de 200 znetros de longitud.

Nuevamente aqui nos encontramos ante un caso, en

nuestra opinion, de aplicacion plena del art.

los 7O, 9' y subsiguientes del Estatuto, por

cuanto se trata de una obra de la suficientemente

magnitud, como para que se impulse el mecanismr, de
consulta previa. ....................................

----

Lamentamos también que en este caso, nos

encontramos en una situacion pareci& a la que

haciamos ref erencia anteriozmente, donde la

iniciacion de las obras antecede a 10 previsto en el

Estatuto sobre el analisis previo de forma ta1 que la

CARU pue& detenninar si el proyecto & obra afecta

la calidad de las aguas, los canales de navegacion,
etc., ta1 como sefiala el Estatuto.-------------------

....................

Mucho apreciariamos también en este caso, la

suspension de las obras, y la remision a la CARÜ de

to&s los elementos que nos permitan apreciar si la

prolongation del muelle tiene los efectos

considerados en el Estatuto. Mucho valordriamos

también en este caso sefialar la importancia de la

suspension & las obras y se extien& a la CARU to&

la informacion que le pennita a nuestro

organisme realizar un analisis sobre los efectos que

esta obra tendria en el marco de 10 previsto en el

La Dra. Petrocelli sefiala que, se proceder2 a la

entrega de la documentacion, 10 cual estimamos

4totalmente pertinente, que presente todos losdatos

y caracteristicas de la obra a realizarse. El Sr.

Presidente agradece las expresiones de la Sra.

Vicepresidenta y sefialaque, de esta manera estamos

terminando nuestro Plenario del mes de octubre de
2005, y nos quedaria fijar la fecha del proximo

Plenario Ordinario quese realizara en la sede de la

Cornisionla semana del 14 al 18 de noviembre de

comun acuerdo entre las delegaciones, Y que

siendo las diez horas y cuarenta minutos se da

por finalizada la Sesion Plenaria ordinaria del dia

de la fecha.--------- AnnexeXV

MessageduPrésidenN t éstKirchnerà l'Assemblée
législative,mars2006". , . .- .

MENSAJE DELPRESIDENTN EÉSTOR KIRCHNER
ANTELAASAMBLEA LEGlSLATlVA

01/03/2006 -BuenosAires, Congresode ia Nacion.

sefior~icepresidentede la Nacion;sefior presidenteprovisionaldel Senado;sefior
presidentede la Camarade Diputados; sefiores gobernadores; sesinistrosdel
PoderEjecutivo Nacional; sefiores jefesdel EstadoMayorConjuntoy de losEstados

MayoresGeneralesde las FuerzasArmadas;seiîores legisladores;miembrosdel
CuerpoDiplomatico;sefiorasy sefiores: veadejar inauguradaslassesionesdel
HonorableCongresode la Nacion como10disponeel inciso 8 del articulo 99de la
Constitucionde LaNacionArgentina, en estaocasionprevista por nuestraLey
Fundamentalparaqueen mi caracter de Presidentedécuenta ante la Asamblea
Legislativadel estadode la Nacion,repasa10que hastaaqui hemosrecorrido,
verifica10queestamoshaciendoy marcar los rumbosquedebemos seguir,de esose
trata.

Esprecisosiemprerecordarde quésituacionvenimos;vamosde a pocosuperando

con esfuerzo10queconstituyo la peor crisisde nuestra historia; vamosescalando
peldafioa peldafio10que hasidoy todavia esel calvario de la Argentina. Venimosdel
infierno intentando todavia salir de él, poresodebemosactuar conmemoria.
Deberemosrepasar loshechosque marcancontoda contundencia avecescuanto
hemosavanzado,otrasvecescuanto nosfalta recorrer y otras tantas cuanto cuesta
reconstrui10que hasido destruido.

Lapropia naturalezade losproblemasque hoyenfrentamosnosmarcaqueel rumbo
hasidoel correcto y nosmarcatambiénque el esfuerzodebesercontinuado.
Nuestrascrisis recurrenteshanobstaculizadola permanenciade laspoliticas
correctas, hanimpedidoquesecontinue un mismorumbo. Noqueremosvolver al

pasado,queremoscon memoria,verdad yjusticia construir lasbasesde unsolido
futuro.

Elafioque pasoserarecordadocomoel afio en que logramosestructurar unasolucion
estratégicaal problemade la deudaexterna de la RepublicaArgentina,
permaneciendofieles a nuestra conviccionde evitar massacrificiosy sufrimientosa
nuestro puebloyfortaleciendo la capacidad autonomade nuestropais.

Laeconomiaargentinahainiciado un procesodecrecimiento sostenido.Loqueen un
principio fue interpretado por losanalistasde siemprecomounamerarecuperacion
temporaria puedeya considerarsesinlugar adudascomoel inicio de unanuevaetapa
en el modode funcionamientode la economiadel pais. Disciplinafiscal, reduccionde

la cargade la deuda,prudencia monetaria, superavit externo,crecimiento de las
reservas,vigorosocrecimiento y diversificacionde lasexportaciones, aumentode la
inversion productiva, reversionde la fuga de capitales, creacionde millonesde
puestosde trabajo genuinos,recuperaciondel poderadquisitivode lossalarios,
reduccionde la pobrezay la indigencia, inicio de la reversiondel deterioro en ladistribuciondel ingreso,sonsolo algunosde los rasgoscaracteristicosqueseiialanel
comienzo de esta nueva etapa que deberesultar un proceso genuino dedesarrollo
que permitadejar atrasatïosde declinacionpersistente.

Comoconsecuenciade lasinadecuadasy en ocasionesirresponsablespoliticas
economicasdel pasado,Argentinaperdio hacedécadas sulugarentre lasnaciones
prosperasy estodavia un paisnotoriamenteempobrecido yparticularmente injusto;
todaviano hemossalidodel infierno. Consolidaresta nuevasituacionesel puntode
partida para comenzara revertir esta historiay paravolver ainstalar la nocionde

progresoy cohesion socialdenuestra Patria.

Nuestra economialleva 15trimestres, parasermasprecisos37mesesconsecutivosde
crecimientoininterrumpido y el PB1acumuladesdeel punto minimode la depresion
unincrementodel 36por ciento. Esteesun hechoinéditoen losultimos 100aiiosde
la historiaeconomicade nuestropais. (Aplausos)

Durante2005el crecimiento de la actividadeconomicacerro con un alzadel 9,1 por
ciento, unade lastasasde crecimiento maselevadasdel mundo. Deesta manerael
PIBya hasuperadoen masde un 7 porciento los maximoscorrespondientesdel
penodode la precrisis.Entérminos per capitaluegode unacontraccionsuperioral
23,2 porciento desdeel inicio de la recesion,hemosrecuperadoen uncorto lapsolos
nivelesprevioscon uncrecimiento promediodel producto por habitante de casiun

7,3 porciento anual.

Nuevamentehayque remontarsehastalasprimerasdécadas del siglopasadopara
encontrar undesempeiiosemejante. Elvigorosocrecimiento de losultimosaiiosse
vio caracterizado porunanotoria recuperacionde la produccion, delasactividades
generadoras O ahorradorasde divisascruciales para unpaisendeudadocomoel
nuestro. Laparticipaciona precioscorrientesen estossectoresen el PIBbajo asidel

23,5 porciento del 2001al 36 porciento en el 2005.Dentrode este grupo de
actividadesfue el sectorindustrial el que lidero claramente la recuperacional
mostrar uncrecimiento superioral 50porciento y unacontribucion al aumentodel
PIBdecasi uncuarto del totaldesdeel fin de la crisis,0que ponede manifiestoel
énfasis delaspoliticas actualesen la reconstrucciondel dafiadotejido industrial.

Enestalinea, los recientesacuerdosalcanzadosconnuestrosociomayordel
Mercosur, plasmadoe sn el mecanismode adaptacioncompetitiva, permitira unasana
integracion productivay una expansionequilibraday dinamicadel comercio regional.
Estosacuerdossonla seiial elocuentede la prioridadque el gobiernole otorgaal
procesode reindustrializaciondel paisy a la recuperaciondel espiritu original que
guioel diseîiode losprimerosacuerdosintegradores.

Asimismo,entre lasactividadesgeneradorasde divisas,el sector agropecuariose
caracteriz6por un notabledinamismo enrespuestaa lasfavorablescondicionesde
rentabilidadgeneradaspor la combinacionde unaparidadcompetitiva y unfavorable
contexto de lospreciosinternacionales.Durantela ultima campaiia agricolase
alcanzaronnivelesrécordsde cosechasde 84millonesde toneladas. Elfavorable
desempeiiode este sectorsetradujo en unapalpablemejora de la situacionde varias
economiasregionalesque fueron unode losmotoresde la recuperacionde lo que hoy

implica queel crecimiento economicoseamuchomasequilibrado desdeel punto de
vista de la vastageografiade nuestropais.

A diferenciade lo ocurrido durantela décadapasada,sin embargoel procesode
crecimiento tendio a abarcarde maneraequilibradaal conjunto de lasactividades
economicas,generalizandosetambiéna lossectoresproductoresde bienesy servicios
notransables,entre ellos losde mejor desempeiioresultaronser aquellos conmayorrelacionconel sector productor de transables.Sedestacola fuerte recuperacionde
la actividad de la construccionen especialaquellaconfines reproductivosque
duplico suproducciondesdela crisis y losrubrosde transporte ycomunicacionesy la

actividad del comercioexperimentaroncadaunode ellos unaumentode masdel 40
por ciento desde 10peor dela crisis. Ademasy pesea la magnitudde la crisis
financiera queindujo el colapso dela convertibilidad, la situaciondel sistema
bancarioexperimentounanotable mejoria recomponiendoaceleradamente su
liquidez.

Desdeprincipiosde 2004el créditoal sector privadocomenzoa recuperarsey hoy
estos préstamos mantienenunatasade aumento cercanaal 30por ciento anual. El
fuerte crecimiento del empleo, la recuperacionde lossalariosreales, la mayor
confianzade losconsumidoresy la reapariciondel crédito, redundaronen una
significativa alza delconsumoquecrecio un 30por ciento desdeel fin de la crisis.

Lacontribuciondel consumoal crecimientoestuvoacompaiadanoobstantepor el

aporte de otroscomponentesde la demandaagregada,crucialespara garantizarla
sostenibilidaddel procesode crecimientoen curso. Enparticular seobservo un
notabledinamismo dela tasa deinversionluegodel derrumbedel 60 porciento en
términosreales deestasvariablesdurante la crisis quecondujoal colapsode la
convertibilidad. Graciasa la recuperacionposterior deaproximadamente150por
ciento la formacionde capitalesyaseubicaen los nivelesmaximosde 1998.

Paraponer enperspectivala gravedadde la crisis y la notable recuperacion
subsiguiente,la tasade inversionen términosdel PIBpasodel 11por ciento, un
porcentaje que noalcanzasiquiera para reponerel capital queseamortiza
anualmente,a masdel 21por ciento al tercer trimestre del 2005.Porsupuestoque
tenemosque reforzarestatendenciaincrementandola2 o 3 puntospor lo menos.

Deeste modo,luegode que la crisis provocaraunacontraccionen el stockde capital,
la economiavolvio a ampliar sucapacidadinstaladay seesperaqueesteaio, merced
en buenamedidaa laspoliticas de estimuloadoptadas,vuelva ahacerloen forma
vigorosa,habidacuentade los numerososproyectosen cursoy proximosaser
ejecutados. Laacumulacionde capitales ysucorrelato de creacionde empleo,
encontrarontambiéncondicionesparticularmente propiciascomoconsecuenciade la

certidumbre parael horizontede negociosresultantedel exitosoprocesode
reestructuracionde la deudapublica.

Laexistenciade un panoramafiscal sosteniblecontribuye indudablementea un
escenariode mayorprevisibilidada la hora deproyectarel comportamientofuturo de
variablesmacroeconomicas clarasE . nefecto, unode losfundamentosdel camino
haciala consolidacion economica hallasuorigenen la sensiblemejoraoperadaen la

situacionde lascuentas publicas. Merceda unaprudente politica del gasto,a una
adecuadaadministraciontributaria y al propio resultadode la recuperacion
economica,el superavitprimario consolidado de2004y 2005registro nivelesinéditos
superioresen promedioal 4,8 del PIB,un valorqueconstituyeotro récord historico.

Enestamejoradel resultadofiscal consolidadofue crucial la mejora de loscontroles
y el mayorcumplimientotributario por parte de loscontribuyentes,dandolugar luegc

de aios de despilfarrodel manejode la cosapublicaa uncirculo virtuosode
austeridaden el manejode los recursosfiscalesyconsecuentemayordisposicionde
los ciudadanosa sostenerconsusaporteslaspoliticas gubernamentales.

Lafuerte posicion delasfinanzas publicasha permitido recuperarel usode la politica
fiscal para10quefue creada, por un lado paracontribuir a suavizaciondelos
vaivenesde la economiamediantelaspoliticascontrasismicasy por el otro pararetomar losfines noblesde la politica economicautilizando lasherramientas
disponiblesparaayudara moderararbitrariedadesen la distribucion de la riqueza.

Porsuparte, la exitosaculminaciondel procesode reestructuracion de deuda

soberanaen cesacionde pago,conel inéditoahorrode 67.000millonesde dolares,
permitio comenzara restablecer la solvencia delargo plazode lasfinanzas publicas.
(Aplausos)

Decaraal futuro, al contribuir a eliminar un factor de incertidumbre recurrente,
alineandolos compromisosfinancieroscon la verdaderacapacidadde pagodel pais,

la reestructuracioncontribuyo de manera decisivaa la sostenibilidaddel procesode
crecimiento en curso, reforzando losfundamentosde la actual configuracion
macroeconomica.Aunqueseexigiran sinduda sostenidos esfuerzos de ahorrofiscal de
aqui en masel nive1y el perfil de la deudapublica sonhoymanejables.Larelacion
deuda-PIBalcanzabaenjulio de 2005el 64por ciento y si seneteasenlas reservas
soloel 42 por ciento.

Losindicadoresde solvenciamostraronunanotable mejoria al compararloscon losde
diciembre de 2001.Elstock de deudabruta, porejemplo, pasoa representarde 5, 4
veceslasexportacionesasolo 3,5 veces.Tambiénseha reducido la vulnerabilidad
por descalcede monedas,al crecer la deudadenominada enpesosde un 3 por ciento
al 47 por ciento del total. Laestrategia de reduccionpaulatina pero sistematicade
cargade la deudaquedurante lasultimas tres décadascondicionoen forma

recurrente el desempefioeconomicodel pais, notermino alli. Enesta linea, un
verdaderohito hasidola historica decisionde cancelaren forma anticipaday
completa lospasivospor alrededor de 10.000millonesde dolarespor el Fondo
Monetariolnternacionaldespués de casi50aiiosde dependenciafinanciera coneste
organismo. (ApiausosL)oqueimplico unareduccionde alrededor de 5 puntosdel PIB
adicionalessobrela deudabruta consolidada.

Elpagoal FondoMonetariolnternacional setradujo ademasen unareduccionsensible
de las necesidadesde financiamiento de corto plazo, al tiempo que permitio un
sustancialahorrode intereses. Muchomasimportante aun, elimino uno delos
factores de condicionalidad queatenazabala posibilidadde desplegarunapolitica
economicaautonomaen linea con lasverdaderas necesidades de nuestropaisy de
nuestrasociedad.

A noequivocarse entonces,el margende maniobray losgradosde libertad
recuperadoscomoconsecuenciadeeste historico pasosonlosque permitiran
precisamentedesplegar unapolitica de desarrolloresponsabley dejar atras las
politicas de sacrificio permanentesque siemprerecaiansobrelosmismossectoresen
aras deunsupuestobienestarde futuro quesolocondujeronen definitiva a la ruina

economicadel pais.

A noequivocarse entonces,este noessolo untriunfo y un méritode este gobierno, es
un logrode todo el puebloar~entinoy de la RepublicaArgentina,en tanto noera
deudorungobiernoen particular sinotodo el pais.Vale aclararlo, ya que muchas
vocesopositorasparecieranentristecersecuandoseobtienen estosresultados
positivos.

Enel frente externo el superaviten cuentacorriente, quesesituara este ai70
seguramente sobre el 2,5 del PIB,sehalogradograciasa unanotable expansionde
lasexportaciones queya alcanzalos40.000millonesde dolaresanualesy que no
incluye aqui 10queseobtiene en divisaspor turismoqueviene al paisy que todos los
paisesdel mundosi 10incluyen, con lo cual nuestrasexportacionesestarianya por
arriba de estos40.000millonesde dolares.Undato quizasmasimportante aunesque nuestras ventasal exterior han comenzado
a modificar superfil. Argentinavendecada vezmasproductosde alto valor agregado,

lasexportacionesindustrialessonhoyen volumen un60 por ciento superioresa las
del promediode la convertibilidad. Duranteel aiïo que pasolascantidades
exportadasde manufacturasde origenagropecuarioe industrial crecieron un 15por
ciento. Ladiversificaciontambiénalcanzaa losdestinosde nuestras exportaciones.
Enpromediodurante la convertibilidad vendiamosa 160paises,hoy Argentinavende
en masde 200plazasen el exterior y en cuanto a lasexportacionesindustrialesla

cantidad de destinospasode 130a 180.

Elaumentode lasexportacionespermitio sosteneruna necesariarecuperacionde las
importaciones, perode éstasa suvez lasdivisasresultantesno fueron utilizadas para
adquirir principalmente bienesde consumocomoen el pasado;las compras ahorase
concentran, y estoesmuyimportante, en bienesde capital e insumospara la

produccion, quecrecierondesdeel fin de la crisisen un 70y 50por ciento
respectivamente.Lasimportacionesde bienesde consumoque representabancasi un
20 por ciento durante la convertibilidad, hoysolamente representan un10por ciento
de nuestrascompras.Aunconeste aumentode lasimportaciones, Argentinamantuvo
elevadossaldoscomercialessuperavitarios,la balanzacomercial registro durante los
ultimos 3 ahosunsuperavit promedio anualde alrededor de los 13.000millonesde
dolares.

Lafuga de capitalesentre tanto ser revirtio, y desdeel 2004seobservanentradas
netas defondosdel exterior; implementamosunconjunto de politicas de regulacion
de losflujos de capital conel objetivo de mantenerel ahorro externo, el nive1
compatible consucontribucion positivaal crecimiento a largo plazo, evitandoasiel
ingresoal paisde capitalesespeculativos decorto plazo.

Hasidoimportante la acumulacion dereservasque de un minimo de 8.250crecieron
hasta28.000millonesde dolaresposibilitandola historica decisionde cancelarla
deudaconel Fondoy mitiga riesgosqueenfrenta nuestraeconomia,aumentandola
autonomiaen la toma de decisionesde la politica economica.

Ensuma,en losfrentes fiscal y externo la economiaargentina muestrasaludables

superavitgemelos encada uno delosultimos 3 aios, una situacioninéditaen la
historia economica contemporanea denuestropais. Larecuperacioneconomica
produjo asimismounanotoria mejora de losindicadoressociales.El nuevoentorno
macroeconomicofavorecedorde lasactividadesintensivasen empleo, permitio una
apreciablemejora en la situacionde lostrabajadores; la tasade desocupacionpaso
del 23,3 en mayode 2002a un 10,7en el tercer trimestre de 2005y a 10,l enel

cuarto trimestre del 2005. (Aplausos).

Diosquiera que a fines del aiïo 2006nospodamosacercar a undigito en la tasade
desocupacionpara recuperaralgo que siemprefue historico en la Republica
Argentina.

Estaabrupta reducciondel desempleoesmasmeritoria todavia porquesedio en un

contexto en el que muchosargentinossereincorporarona la busquedade empleo por
la sostenidamejora de lasperspectivasdel mercadode trabajo. Deesta manerala
economiacreo 2 millones800mil empleosgenuinos desde el comienzode la
recuperacion.Estopermitio que masde 1 millon 700mil argentinosdejaran de ser
desempleadosy que 1.100.000trabajadoresadicionalesseincorporaranal mercado
del trabajo. Al final de 2005la cantidadde desempleadosera la mitad de losque se
contaban aprincipiosde 2003.Ademasdurante el 2005secrearon casi300mil puestosde trabajo genuinos;de cada
100 nuevosasalariados,92sonasalariadosregistradosque cuentan con aportes

jubilatorios y proteccion social, cuandoen la décadaanterior la relacion era de cada
1O0solo60.

Elempleoformal del sector privado crecio en el ultimo afio aunatasa de9,7
resultandola masalta de la ultima década,secrearonen eseperiodo 60mil
empresasqueocupanen conjunto 200mil trabajadores.

Duranteel aiïo quepasoel salario minimo seelevo de 450 pesosa 630, 10que
representaunaumentodel 40 por ciento, muypor encimade la inflacion. El haber
jubilatorio minimo pasode 308a 390, 10queimplica un aumentodel 27 por ciento, y
para losmayoresde 65aiïosel habertuvo un aumentoadicional de 30 pesos, 10que
implica un aumentototal del 36por ciento. Mientrastanto el poder adquisitivode los
asalariadosregistradoscrecio un 28por ciento de supunto minimo, setiembredel

2002, y un 12por ciento en este ultimo aio.

Enel 2005sehomologaron568acuerdosy convenioscolectivos, esdecir un 63por
ciento masque los348del 2004, un 83por ciento de esasnegociacionesestipularon
aumentossalariales.

El aumentodel empleo, la recuperacionde lossalarios reales enun contexto de
acentuado dela productividaddel trabajo y laspoliticas de ingresodel Gobierno han
permitido unaimportante reduccionde losnivelesde pobrezae indigencia, que
durante la cnsis habianalcanzado valoresinéditos paranuestropais. Aside un pic0
de pobrezadel 57,5 porciento y de indigenciadel 27,5 por ciento de la poblacionse
pasoa unatasade pobrezadel 34por ciento y a unaindigenciadel 12,5por ciento
respectivamente.Loque significa que alrededorde 6 millonesde personaslograron

dejar la pobrezay 4 millonesy mediode argentinosabandonaronsucondicionde
indigentes. (Aplausos)

A partir de esteprimer dia de marzoningundocenteargentino estara por debajo de
la linea de pobrezapuessele garantizaran840pesosmensualesde haberminimo
inicial. (Aplausos)

Estosfactoressetradujeron en unamejora en losindicadoresde la distribucion del
ingreso,aunqueeste caminomuestraser rispidoy sinuoso.ELcoeficiente Gini, una
medidastandard dedistribucion de losingresos,observaunamejora continua,
especialmentedesdefines del 2003,fecha a partir de la cual observounacaidade 4
puntos porcentuales.

Todoslosresultadosmencionados, sibien constituyenun conjunto de condiciones
necesariasde ningunamanera agotanlaspoliticas deseablesparaalcanzarel progresa
economico,sostenido,establey socialmente inclusivo.Tenemospor delante un
conjunto de desafiosrelacionadosfundamentalmenteconel mantenimiento de la
estabilidad, el aumento sostenidode la tasade inversiony el pagode la deudasocial.
Unaconfiguracionrnacroeconomicaestable, que noestébasadaen desequilibrios
socialessino enla preservacionde equilibrios basicosque losplanosfiscal y externo,

esla condicionsinequanonparasusostenibilidad y paraevitar la acentuada
volatilidad tipica del ciclo economico argentino,limitando asila probabilidad de
nuevascrisismacroeconomicas financieras, quesonlasmasregresivas, queafectan
de maneradesproporcionadaa losmaspobres.

Al mismotiempo, paraellos resulta crucial preservarun rasgoinéditode la salidade
la crisis, quefue habermantenidoun entorno de bajainflacion pesea la significativa
depreciacionde nuestramoneda.Precisamenteenlosultimos mesessehaobservadounacierta aceleracioninflacionaria que reconocesuorigen en unaserie de factores
concomitantes. Porun lado la subade preciosinternacionalesde loscommoditiesy
lascrecientesexportacionesde alimentosque hanprovocadocierta inflacion de

origenimportado.

Ademas,en uncontexto de crecimiento y de fuerte recuperacionde la demanda
agregada,la generalizacionde la mayoractividad economicade todos lossectoresde
la economiasehatraducido en unesperableajuste de preciosrelativos entre
serviciosy bienesque seda bajo unaforma de alzatransitoria de nivelesde precios.

Porotro lado, luegode observarseun aumentoen los margenesde beneficio de las
firmas seha producidounarecomposicionrelativa de la situacionde losasalariados,
como consecuenciade un mayor poder de negociacion asociadoa la notoria
recuperacionde empleo.

Enalgunoscasosestoscambioshanprovocadocierta presionpor el ladode los costos.

Eneste sentidoel crecimiento de la productividady la rentabilidad debensertenidos
en cuenta a la horade actuar con consistenciarespect0 ala evolucionsalarial, a fin
de darle uncursooportunoy justo al conflicto distributivo. Eneste contexto resulta
crucialevitar que losagentesinterpreten comopermanenteunfenomeno
inflacionario, que esde naturalezatransitoria, y que el Estadoy lospropios
consumidoresasumanuna actitud activa en defensade losinteresesen esta lucha.

Losposeedoresde capital debenmodificar sucomportamiento. Enel viejo modelo
aumentabansusmargenesde gananciasvia desocupaciony salariosa la baja
generandoempobrecimiento. (Aplausos)

Tiene queentenderseque nuestro modelode crecimiento conequidad einclusion
estaarraigadosobretodo en el incrementode la demandainterna y no puede
permitirse que unospocosseaprovechendel resto, desequilibrandovia precios,de

modoque conlosmismosingresos puedacomprarse cadavez menos.(Aplausos)

lncrementar la produccioninvirtiendo, cuidar el circulo virtuoso de la demanda,
produccion, inversion,precios competitivos, mayorconsumointerno, escentral.
Hemosdadofuerte impulso alos acuerdosde preciosnecesariosparaestabilizar
expectativas yevitar la aparicionde mecanismosde propagacionque denlugara

efectos de segundavuelta y amenacenconimprimir unainercia propia al procesode
subade precios.

Pormasque algunoscreanque debemosrecurrir a lasrecetasque nosllevarona la
recesion enlosaios 2000y 2001y quetrajo lasconsecuenciasque este paistiene,
seguiremosy confiamosfuertemente en lossectoresproductivosargentinosyen los
sectoresdel trabajo, pero nuncamaslasrecetasortodoxasy exclusivasque han

llevadoal puebloal enfrentamiento y al hambre. (Aplausos)

Actuaremos confirmeza en defensadel bolsillo de los consumidores,utilizando todas
lasherramientascon quecontamos,paraevitar que la avaricia de algunosafecte por
via de aumentode preciosla capacidadde consumode nuestropueblo. Esta
estrategiasecomplementa conunaadministracionracional de politicas

macroeconomicas consistentes,que logrenasegurarla convergenciade la economiaal
ritmo del crecimiento sosteniblede largoplazo,al estimular inversiones que
determinaranun aumentocontinuode la oferta de bienesy servicios.

Deesta manerael renovadoimpulsode la inversionconstituira el punto de partida
para asentarlasbasesde undesarrollocontinuoen cantidad y calidad de nuestras
fuenas productivas,masinversionsignifica masproductividad, innovaciones,

estabilidadmacroeconomica,mayoressalariosy una perspectivacreible de desarrollonacional.

Esnecesariocontinuar con laspoliticas que hanpermitido modificar el signode los
indicadoressociales.Lacreacion de empleosdignos,con salarios justos, quepermitan
a lostrabajadoresaccedera la seguridadsocial y aunajubilacion decorosa,esel
punto de partida paratodo pais queseprecie de querer alcanzarun desarrollono solc
economicosinotambién socialy humano.(Aplausos) Eltrabajo decente esla principal
fuente de creacionde riquezas,el vehiculo que a travéshombresy mujeressostienen

a susfamilias y unaherramienta basicaparael progreso social.Eltrabajo decente
asegurala movilidadsocial, la cohesionde lascomunidades,el desarrollode largo
plazo y la transformacioneconomicahacia unpaisen el cual valgala penaver crecer
a nuestroshijos. (Aplausos)

Buscamosqueel empleo vuelva aserel motor del crecimiento, el principal

mecanismode distribucion del ingreso, 10masimportante comopolitica socialde
inclusion. Pudimosinstalar nuevaspautasde funcionamientoen la dinamicade
empleo quedebemosproteger y consolidar.Labusquedade la mejora de la calidad
del trabajo y la consecuentereduccionde la informalidad laboral tuvo en el Plan
Nacionalde Regulaciondel Trabajo a sumejor herramienta. Ensulanzamientose
fiscalizaroncasi200mil empresas,relevandoamasde 600mil trabajadores, el 50 por

ciento de estasfiscalizacionesserealizarondurante el2005. Laexpansionde
oportunidades laboralespermitio que un numerosignificativo de beneficiariosdel
ProgramaJefes deHogartengan empleogenuino, desde el inicio de la actual gestion
masde 400 mil beneficiariosseincorporaronal mercadodel trabajo. (Aplausos)

Sehandesarrolladoaccionesdestinadasa Laspersonasbeneficiariasdel Programa
Jefes deHogar,de los cualesmasde 1 millon 200mil ya cobran contarjeta
magnéticagarantizandomejores nivelesde transparenciaen el cobro de los
beneficios. Hoypodemosdecir que 150mil beneficiarioshanrealizadoaccionesde
formacion parael trabajo O seencuentranfinalizandosuescolaridad,esdecir que
hansidoincluidosen el sistema forma1deeducacion.Ademassehaninvertido casi

151.450.000mil pesosen la comprade materialespara pequehosproyectosde obras
publicasen 1.482municipiosy comunas,mejorandoa travésde 5.700proyectosla
infraestructura educativa, sanitaria y de saludcon la participacion y el trabajo de 123
mil beneficianosdel ProgramaJefesde Hogar.

Eneste marcoel GobiernoNacionalhainiciado progresivamentela reformulacion de

los programasde ingresos sociales,en especialel masextenso,Jefasy Jefesde Hogar
Desocupadosq , uecomprendeamasde 1.400.000beneficiarios.

Estasreformastienen hoydosobjetivos: posibilitar la insercioO reinsercionlaboral
de losbeneficiarioscon probabilidadde ingresaren el mercadolaboralformai y la
disminucionde la vulnerabilidad socialde losqueseubicanen unasituacion

estructural masdesventajosa.Alli seinscribenlosprogramasSegurode Capacitacion1
Empleoa cargodel Ministeriode Trabajo, Empleoy SeguridadSocial,y el programa
Familiaspor la InclusionSociala cargodel Ministeriode DesarrolloSocial.Ambos
programasincluiran durante 2006a masde 700mil beneficiariosactualesdel
programaJefasy Jefesde Hogarampliandosea un millon en el 2007.Seprevé
ademasla formulacionde nuevasiniciativas queden respuesta superadoraa la

situacionde losbeneficiariosque noencuadren en aquellas.

Diariamentedamosla peleacontra la cultura del nosepuede. Unpapelimportante
en estaluchasejuega enla construccionde un Estadopresente, promotor, que
gestionea favor del bien comun. Laplanificaciony la inversionen obraspublicashan
tenido y tendran efectos directos en la modificacionde la estructura productiva, la
consolidacion dela expansiondel nivel de actividad, la creacionde empleo, lademandade insumosy proveedores.Elpresupuestoparaobrase inversionen el 2005

fue de 7.678millones, un79 por ciento mayorque en el 2004,con unritmo de
ejecucion el 14por ciento superior al aiio anterior.

Hemosejecutado en viviendas obraspor 3.109millonesde pesos,esdecir 2,6 veces
masque enel 2004,un4,4 vecesmasqueen el 2003. Losprogramasfederaleshan
permitido poner enconstruccion175mil solucioneshabitacionalesy terminar 60 mil

solucioneshabitacionales quebenefician a masde un millon de personas.

Sepudodar serviciode aguaa masde un millon de personasy colocar 2.000
kilometrosde canerias.Conel PlanAgua + Trabajo, de unimpact0 socialmuy
relevante, seconstruyenredesde aguaa travésde cooperativasconformadaspor

trabajadoresqueseencontrabandesocupados y beneficiarios del Plan Jefasy Jefes
de Hogar.

Enel conurbanobonaerensey Tucumansehaconseguidoreincorporar al ambito
laboral a masde 3.300familias, proveerde aguapotable a 425 mil vecinosy realizar
masde 6 mil conexionesdomiciliarias.

Enmateria de infraestructura hospitalariaseencuentraen construccionel hospital de
FlorencioVarelay seiniciaran obrasenel hospitalMaterno lnfantil de la ciudadde La
Rioja, el Hospitalde Clinicas NicolasAvellanedade SanMiguelde Tucuman,el
HospitalGuillermo Rawsonde SanJuan, el Hospitalde Ninosdoctor Héctor Quintana

de SanSalvadorde Jujuy.

Enel programanacionalde 700 escuelassehanlicitado la totalidad de los
establecimientos educativoscon unainversionde 1.200millones de pesos.Este
programapermitira albergar amasde 500mil alumnosen 717escuelasque

representan7.000aulasy 1millon de metroscuadradosa construir. A la fechaya
hemosterminado 60escuelas.

Duranteel 2005sefirmaron conveniosespecificospara la ejecucion de 70obrasen 22
universidadesnacionales por 88 millonesde pesos,y actualmente hay40obrasen
ejecucion, 3 finalizadas y27obrasen licitacion.

Lainversionen obrasvialesfue un40,2 superioral ai702004. Seencuentranen
ejecucion 247obrasviales por 6.750millonesde pesosy se han licitado obraspor
2.585millonesde pesos.Cuando asumimos el Gobiernolasinversionescomprometidas
alcanzabanparacubrir el 51por ciento de la red. Hoylasinversionescomprometidas

cubrenel 90 por ciento de la red, 34.353kilometros.

Paraalcanzarestascifras sehaido incrementandola ejecucion en obras queen el
2005alcanzaronlos2.000millonesde pesos,cuatro vecesmasque 10ejecutado en el
2003.

Ademasde lasobrasde mantenimientode la red via1sevienen llevandoa cab0 obras
de importancia estratégicacomoLaautopistaRosario - Cordoba,la culminaciondel
corredorvia1Pasode Jamaen Jujuy; la finalizacion de obras Rutanacional7,
DestileriaYPFPotrerillos en Mendoza;la Rutanacionalnumero 35 (Ataliva Roca -
SantaRosa)en LaPampa;el corredor Ejede Capricornioen la provinciade Formosay

Salta; la construccionde la ruta nacional101enMisiones(Bernardode lrigoyen -
Deseado);la construccionde la Ruta234en Neuquén;la construccionde la Ruta23
(Valcheta-Ramos Mexia)en la provinciade Rio Negro;el accesoal parquenacionalLOF
GlaciaresenSanta Cruz.Seencararonobrasde alto gradode ingenieria comola
finalizacion de loscobertizosenMendoza,inversionde 28 millonesde pesos, O el
cambio queseesta realizandoen losObenquesCarreterosen el complejo ZarateBrazoLargo,queesunainversionde 70millonesde pesos.

Encuantoa Lasobrasa ejecutar, podemossefialar ala autopista ruta nacionalnumerc
19, en lasprovinciasde SantaFey Cordoba;la autovia ruta nacionalnumero14en las
provinciasde EntreRiosy Corrientes; la autovia ComodoroRivadaviaenla provincia
de Chubut; la reconstruccionde la ruta nacionalnumero 16en lasprovinciasde Salta
y Santiagodel Estero.

Esestratégicamenteimportante la decisionpolitica de pavimentar la ruta nacional

numero40, para 10cual seestan realizandolosestudiosy proyectos parala
pavimentacionde lostramosfaltantes en Jujuy, Salta, Catamarca,LaRioja, San
Juan, MendozaC , hubuty SantaCruz.

Enmatena de obrasde infraestructura hidrica parael control de lasinundacionesel
GobiernoNacionalseencuentraejecutando 154obrascon unainversionde 1.500

millonesde pesos.La intervention de mayor envergadura corresponde al PlanFederal
para el control de lasinundacionesen el area pampeanacentral, cuyainversiontotal
alcanzalos875millonesde pesos,que permiten recuperar2 millonesde hectareas,
generandobeneficiosanualespor 120millonesde pesos.A estasobrasseagreganlas
accionesy el financiamientodel PlanMaestrodel rio Saladoen la provinciade Buenos
Aires.

Eltransporte en susdiversasmodalidadeses unaherramienta de excelenciapara la
integracion territorial. Despuéde décadasde abandonola Argentina havuelto a
realizar inversionesy desarrollar proyectosen infraestructura de transporte.

Encuanto atransporte ferroviario el aiio 2003marcoel comienzode un procesode
transformaciony desarrollodel sistemaferroviario nacional, estimandosufinalizacion

parael 2008,previendoinversionespor valoresaproximadosa los 11.O00millonesde
pesos.En2004y 2005seaprobaronobraspara el sistemaferroviario metropolitano e
interjurisdiccional, por unvalor de 964millonesde pesos,de lascualesalgunasobras
estanterminadasy otrasen proceso,alcanzandoun nive1de ejecucion de 502
millonesde pesos.

Lasinversionesterminadasen procesode ejecucion y a ejecutar en el servicio publico

de transporte ferroviario de pasajerosdel area metropolitana de BuenosAires,
incluyen trabajos envias, comprade material rodante, seiialamiento,
telecomunicacionesyobras sociales.ElEstadohareasumidola reconstrucciondel
sistemaderogandoel decreto 1.168192,que habiasuprimidodicho serviciodejando a
todo el pais sinla opcion modalferroviaria.ldaiio causadofue absoluto y tremendo,
ya que 10desarticulototalmente y practicamente 10dejo en viasde desaparicion.
Estamosen la titanica tarea de recuperar un servicio quefue fundamental parael

pais.

Eneste marcoserestableciola linea BuenosAires -Cordoba -Tucuman;la linea Bahic
Blanca- Carmende PatagonesIGeneralGuido, GeneralMadariaga - Aguara -Carmen
de Patagonesy BelgranoCargasSociedad Anonima.

Enel marco demejorar el sistema detransporte ferroviarios serescindioel contrat0

de concesionconMetropolitanoSociedad Anonima,en el rama1Ferrocarril SanMartin,
a losanterioresconcesionariospor incumplimiento reiterado del contrato. Sepusoen
marchaa partir de enerodel 2005,a travésde unprestadordesignadopor el Estado
nacional, conmuy buenosresultadosen la operacion y comienzode la recuperacion
con inversionesen infraestructura y material rodanteen este ferrocarril.

Seencuentranen cursovarios proyectosdestinadosa mejorar el transporteferroviario, unomuyimportante que anunciamosdurante muchotiempo, queyo fui a
la querida ciudadde Rosarioa anunciarlo, perocomotantas cosasen la Argentina

cuandofuimosa buscarel proyecto noestaba.Ahoraya seestaterminando y junto
con lasautoridadesde Rosariocalcul0 que pronto estaremosfirmando la obradel
CircunvalarRosario,fundamental paraconsolidarel progresoargentino. (Aplausos) La
Terminal Ferroautomotorde Mardel Plata y de LaPlata, otra obra quetampocotenia
proyectoy que yaestamosal borde de poneren marcha; la lagunaLaPicasa,que
permitira el pasodel Ferrocarril lnterurbanoentre BuenosAiresy Mendoza-tampoco

tenia proyecto-y el TrasandinoCentral entre muchosotros.

Seadquirio material rodante ferroviario a Portugaly Espafiaqueva a ser reparadoen
talleres de la RepublicaArgentinay asignadoa losdistintos corredoresen explotacion
O a rehabilitar. Tambiénnoshemospropuestola recuperacionde la industria
ferroviaria a travésde la reactivacion de lospequeiiosy grandestalleres.

Esteprocesode recuperacionimplicara mejorasen la zonasde influencia Rosario,
Cordoba,ChascornusS , antaFe, Entre Rios,Tucumany Junin; generacionde nuevas
fuentes de trabajo y puestaen funcionamientode lostalleres y fabricas que
permanecieronsinfuncionar durante masde unadécada.

Serealizaronimportantes avancesen el Proyectode la ~idrovfa Parana-Paraguay y en
el Rio Uruguayseestanejecutando tareas dedragadoy balizamiento hastael puerto
de Concepcion,con unainversionaproximadaentre el ai702006y el 2008de 90
miilonesde pesos.

Estamosmejorando y modernizandolospuertosde Quequén,PuertoMadryny

deseamoshacerlotambiéncon el de RioGrande.Enel puerto de BuenosAiresseha
procedidoal llamado a licitacion para la concesionde la explotacion de la Terminal 6
y parael dragadode emergenciade loscanalesde accesointerior.

Ladinamizacionde la industria navalestadandosusfrutos; sehanincorporado
buquesa la banderanacionalpor untotal de 341mil toneladas, 10que implico

absorberen el régimenlaboral argentin0a masde mil tripulantes.

Pormedidasdel BancoNacion dela NacionArgentina y arancelariasdel Estado
Nacionallosastilleros nacionaleshanincrementadosuproductividad hastael 60 por
ciento de sucapacidadoperativa total.

Elsectorde comunicacioneshaacompaiiadovigorosamenteel crecimiento del
conjunto de la economiay ha registradoparametrosde desarrollo dignode los
modelosmasavanzados.Duranteel 2005seinstalaron 100mil nuevaslineasde
telefonia fija, llegandolas lineasen servicioen la Argentina a 8,8 millonesen este
momento.

Enlo referido a la telefonia movil el crecimiento respectoal 2004fue del 63por

ciento, pasandode 13millonesy medio a22.100.000de teléfonosen servicio. El
crecimiento parael presenteaiio seestimaen 6.500.000nuevaslineas.

Nuestropaistiene actualmente 2.300.000abonadosa Internet, registrandose un11
por ciento de aumentorespectodel 2004.Losusuariosseestimanen 6.800.000,lo
queimplica que un17.8de loshabitantesutilizan este servicio.

Lainversioneninfraestructura energéticaviene acompafiandoel crecimiento
economico sostenidoen estosafios, lo cual nospermite comparar la realidadcon los
pronosticos brindadosotra vez por losespecialistasde siempre, que durante losafios
2004y 2005anunciabanla escasezenergética yel desastre. Estamosrompiendolalogicade la profecia autocumplida, que tantos cultores todavia conservaen el pais.
(Aplausos).

Enlo relativo a medidasoperativasde corto plazohemosconsolidado parael aio

2006la importacion de gasde Boliviahasta7 millones 700mil metroscubicosal dia;
seha perfeccionadoel abastecimientode combustible liquido a centralestérmicasy
se lleva adelante unimportante convenioenergético conla hermana Republicade
Brasil.

Encuantoa infraestructura serealizo la compensacionde Laslineasdel Sistema
Argentinode Interconexioncorrespondiente aloscorredoresComahue1GranBuenos

Airesy NEA(Yacyreta)/ Litoral / GranBuenosAires; la instalacion de un
transformadorde potenciaen la Central Hidraulica RioGrande (Cordoba)que permite
incrementar la capacidad deoferta potenciaen las horas pico,con unainversionde 6
millonesy mediode pesos.

Haciafines de este mesconcluiremoslasobras necesariasque permitira elevar el
nivel de embalsede Yacyreta, 10cual implicara una mayor capacidad de generacion

de la represaconunainversionque totalizara, paraeseentonces,42 millonesde
pesos.

Sehanconcluidolas52obrasejecutadaspor el SistemaArgentino de Interconexion,
10 que hapermitido mejorar la confiabilidad y seguridaddel sistema;entre lasque se
destacany podemoscitar estan la finalizacion de la linea de alta tensionChoele-
Choel - PuertoMadryn,quevincula a la Patagoniacon el mercadoeléctrico

mayorista;seencuentranconcluidaslasampliacionesde la capacidadde transporte
de gasen gasoductos de Transportadorasde Gasdel Sur (TGSy ) esta proxima a
concluirsela ultima etapa de expansionrealizadasobreTransportede Gasdel Norte
(TGN).Ambasexpansionesdemandaronunainversiontotal de casi 1.450millonesde
pesos.

Hemosarribadoa cientosde acuerdoscon Lossectoresdesreguladosdel sector

energético, est0escon losproductoresde hidrocarburosy conlosgeneradoresde
energiaeléctrica,en ambos casos con unalto gradode adhesiony consenso.

Enlasmedidasde medianoplazoprevistas vinculadascon infraestructura, sedestaca
la instalacionde 1.600megavatiospor inversionmixtaentre generadoresy el Estado
Nacional; losincrementos parcialesde cota y la terminacion de Yacyreta, la
terminacion de la Central Nuclear AtuchaII y la expansiondel transporte de energia

eléctricaen alta tension, para 10cual seprevéla ejecucion de aproximadamente
4.550 kilometrosde lineas en500kilovoltios, que representanunaexpansionde mas
del 43 por ciento de lasinstalacionesexistentes.

Existen proyectos decaracter regionaldestinadosal sector, comoel "Anillo
Energético",iniciativa conjunta de los gobiernosde Argentina, Brasil, Chile,
Paraguay,Peruy Uruguay,con Boliviaparticipandocomoobservadory la
"lnterconexion Gasifera Argentina,Brasily Venezuela", destinada a estudiar y

analizar la viabilidad técnicoeconomica deconcretar una red sudamericanade
gasoductos.

ElGasoductoNoresteArgentino, por suparte, esuna iniciativabilateralentre los
gobiernosde la RepublicaArgentina yde Bolivia,que tiene la capacidadde
complementar razonablementeel abastecimiento anuestro pais, al permitirnos
garantizarque lasprovinciasde Chaco,Corrientes, Formosay Misionesseincorporen
de unavez por todasal usode gasnatural en susjurisdicciones, conla mejora de

calidad de vida queel10implica. (Aplausos)Y a suvez que lasprovinciasde Cordoba,EntreRios,Saltay SantaFemejoren sunive1de abastecimiento.

Al respectoestamosreiniciando el dialogoinstitucional con lasnuevasautoridadesde

la hermanaRepublicade Bolivia.

Continuamosla explotacion del CorreoSociedadAnonimagarantizandola continuidad
del servicio, manteniendolosempleadosdel organismoy reduciendoloscostossin
auxilio del TesoroNacional,incrementandonotablemente lasutilidades respectoal
aio anterior.

Reiniciosusactividadesel Yacimiento CarboniferoRioTurbio, con unaproduccionde
1.500toneladasdiarias, 10que sumadoa losproyectosde desarrollo minerointenso
en SanJuan,Catamarca,Mendozay Jujuy, generainversionespor masde 3.300
millonesde pesos.En2005seincrementaron lasexportacionesen un 30por ciento.

Elturismo esunaimportante herramientade transformacioneconomica,socialy
cultural. Noshemospropuestocrear lascondicionescompetitivas paraimpulsarel

turismo, parael10conjugamosel roi promotor del Estadocon lasexpectativas, valore:
y necesidadescotidianasde laspersonas;seharevertido por primera vez la balanza
turistica, esdecir la diferencia entre llegadade turistas extranjeros salida de
argentinosal exterior. Logramosuncrecimiento sostenido dela actividad del orden
del 12porciento respectodel aio 2004, habiendo superadolos3.700.000turistas
extranjeros, 10que noshasignificadosuperarlos 3.100millones de dolares deingreso
de divisaspor turismo, que aumenta obviamentenuestro producidoen exportaciones.

Paraesteaio seprevé uncrecimiento de masdel 15por ciento en 10 que respecta a
ingresos economicos por turismo receptivo,10quesetraducina en la captacionde
3.500millonesde dolares,mientrasque en 10 relativo a la llegadade turistas se
prevén arribospor alrededor de 4.200.000.

Enlo relativo a turismo interno el panoramaestambiénsumamenteauspicioso,

dandoseuncrecimiento del orden del 10por ciento anual, habiendopasadode 28
millonesde arribosen el 2003, a 34millonesenel 2005. Estecrecimiento exponencial
de la actividad hagenerado inversiones enel sectorde masde 450 millonesde pesos
durante el a602005,previéndoseunainversionparaeste aio que estaria por superar
los 1.400millonesde pesos.

Esdecir queel sectorturismo la asignaturapendienteque tiene sonloscostospor
esparcimiento.Estamostodosfelices por la generacionde trabajo, por la inversionen

infraestructura, perodesdeesta HonorableCamaray desdeeste mensajetambién
llamo a lossectoresdel turismo y a quienescomercializanel turismo a quetengan un
claro sentidode responsabilidad,tanto e10 interno comoen 10externo, paraque se
puedaincrementar. Quetengan unalto cuidado en loscostosdel esparcimiento,
porque 10importante esque la rentabilidad crezca nocon el mismo volumeny
aprovechandounadeterminadasituacion, sino quecrezcael volumen y siel
crecimiento del volumen lleva al crecimiento de la rentabilidad que seasin mayores

costos.Estoesimportantisimo para quela industria del turismo seconsolide
definitivamente. Asique les hagoun pedidoespeciala losseiores del sector para que
nuncamastengamoscostosde esparcimientocomolosque tuvimos en enerode este
aio, quefue ungranaio tunstico con lo negativodel crecimiento de suscostos.
(Aplausos)

Sehafinalizado el desarrollodel PlanFederalEstratégicode TurismoSustentable que
seconfiguracomo unaherramienta de gestionconsensuada,flexible y de caracter

federal queindica el rumbo aseguir hastael aio 2016. Suobjetivo generalesla
construccionde un modelo concertadode desarrolloturistico sustentablepara laRepublica Argentina.

Laimplementaciondeunaaccionestratégicay comun conel sector privadoen las

diferentes regionesde nuestropais hapermitido a la Argentinatener presenciaen
ferias y encuentrosinternacionalesen mercadosprioritarios, estratégicos
potenciales,incrementandola participacionen un 112por ciento respectoal 2003.

Tambiénsecontinu0con la politica deintensificar los aspectosvinculadosal
desarrollodel turismo social, entendiendo estecomovehiculo para lograrla

posibilidadde accesoal turismo a todoslossectoresde la poblacion.

Connuestrossuehos,nuestrosideales ynuestrasconviccionesintactas nosdisponemoc
a dar lasbatallasqueseannecesariaspara consolidaresanuevaArgentinaque
vislumbramos.Lossuehosnoseconcretanmagicamente,por esoestamosdispuestosa
dejar lo mejor de nosotrospara hacerlorealidad. Concretarlosnoserafacil porque
tocan importantesintereses. Notememos, nonosdetendremos;conel apoyoque nos

brinda nuestro puebloforjaremos los cambiosque nuestraPatria necesita.

EsteHonorableCongresodispusoprorrogarlos plazosy los mecanismos para lamas
importante discusionde interesespendiente: la renegociacionde loscontratosde
servicios publicos.

Hemosrefend0 aqui nuestravision respectode la importancia que el tema encierra;
en esta discusionseperfila la Argentinaquetiene que sustituir a la del saqueo,la
expoliacion,el negociado,el aprovechamientode la posiciondominantey las
gananciasfaciles a costasde losque menostienen. Asumimosconfirmeza y decision
la defensa delosinteresespublicos,la defensade los ciudadanos,la defensade los
usuariosde serviciospublicosydel puebloparaexigir contratosque asegurenel
mejor seMcio posible,suuniversalizacionyla mayorinversionparaacompaharel

crecimiento del pais. (Aplausos).

Queremosquecomoresultadode esta negociacionseincremente la competitividad
de nuestraeconomia,segeneretrabajo y sebrindenserviciosadecuadoscon
gananciasrazonablesparalos empresarios.Nopretendemosquenadieseveaforzado
a seguir si piensa qupierde plata, no pretendemosobligar a nadie a perderlo suyo,

comprendemosque discutimosintereseseconomicosy todossabende quélado
estamos.Enestarenegociacionel puebloargentin0tiene en suGobiernoel primer
defensorde susintereses.Nonostemblara el pulsoparatomar lasdecisionesque
hayaque tomar. (Aplausos).

Buscaremos el punto enque losintereses publicosyprivados puedan
compatibilizarse.Porsupuesto,ayudarasi quienesrepresentan alosconcesionarios

miran losnumerosde nuestra recuperacionylosflujos futuros de ingresosy
utilidades; ayudaraicomprenden que nopodemosseguiratadosa contratosque
correspondena unmode10economicoy socialquedemostroempirica y tragicamente
suinviabilidad.

Lapolitica socialquedisefiamose implementamosdesdeel inicio de la gestionha

sido concebidacomo unaestrategiacentral haciala inclusion, la equidad yla justicia
social, superandla vision meramente asistencialista qupredominoen el paisen las
ultimasdécadas.

Descartamoslasvisionesfatalistasquedanpor hechola existenciadesectoresde la
poblacionexcluidosen forma permanente.Porel contrario, creemosfirmemente que
la politica socialtiene enel centro la promocionde la personacomovalor y principio,
con la conviccionde que unasociedadjusta seconstruye apartir de la equidad.Estaestrategiala hemosconstruidosobreel concept0de ciudadania inclusiva,
entendiendoque un ciudadanoesquien puedegozaren forma efectiva de sus

derechos.Nohayciudadaniaplenasin 10 esencial paraunavida razonablemente
saludable yactiva.

Logramosqueel Estadorecuperesu rol central comoarticulador social, pero también
y teniendo comometa losObjetivos del Milenio, estamosfortaleciendo la capacidad

de toda la sociedadparael ejercicio de la responsabilidadsocial. Sibien
inicialmente, debidoa la gravedadde la situacionque enfrentamosfue necesario
continuar con planesdestinadosa atender la urgencia,en forma paulatina hemos
desarrolladoiniciativas destinadasa la inclusionsocialpara reparary reconstruir el
tejido socialpermitiendo la recuperacionde losproyectos y la vida de muchos
argentinos.

Enestesentido nuestroobjetivo hasido la generacionde iniciativas y planesque no
profundicenla dependencia,sino que promuevanel desarrollo de la personay el
colectivo social, alli dondeel mal entendidoasistencialismoprodujo clientes la
inserciondebepromoverciudadanos.

No esnuestra vocacionel repart0 de bolsonesde alimentos, aunquea vecesresulte
forzoso hacerlo.Nonegamosla solucioninmediata y coyuntural que implica a veces 12
asistenciadirecta, peronuestra gentequiere masquecomida O comedores
comunitarios,trabajar y volver a la mesafamiliar ganandosesupropio pan.
(Aplausos).

Unode losejes de la politica social hasidola articulacion de losdiversosactores e
instituciones. Estamosintegrando, junto con lasprovincias, los municipios, las
organizaciones socialesy el sector privado, unaRedFederalde PoliticasSocialespara
evitar practicasclientelisticas, discrecionalesy meramenteasistencialistas.La
articulacion territorial esun hito en la formulacion y en la ejecucion de la politica
social.

Parafacilitar aquella coordinacionseconstruyen500Centroslntegradores
Comunitarios, deloscuales yahay 150terminados ycadadia seincorpora unomas.
Estoscentros profundizanaccionesde promocionsocialy prevencionsociosanitaria y
comunitariay cuentanconel aporte nacionalde trabajadores socialesy médicos
comunitarios.

Asimismosepromovio,a travésdel ConsejoNacionalde PoliticasSociaies,la gestion
coordinaday asociadaentre losministeriosde DesarrolloSocial, Salud,Trabajo,
Educacion,PlanificacionFederaly Economia.

Semejoro sustantivamentela calidad de la informacion sobre 10realizadopor todos

losprogramasy areas,y la identificacion y caracterizacionde losgruposfamiliares
beneficiarios,actualesy potenciales,10que permitio que el Gobiernoen este ai70
pudieracualificar suinversionsocialevitandogastosimproductivos, generando un
ahorrode masde 106milionesque pudieronser reasignadosen planes conbeneficio
directo para lacomunidad.

Somosconscientesquela generacion detrabajo esunasolucionde fondo para la
problematicasocial, pero mientrasconsolidamosesecaminoestamos
complementandoloconotros proyectoscolectivos,emprendimientosy cadenas
productivas,instalando aio largoy anchodel paisinfraestructura y equipamiento
social.Ademas,desdela conviccionde que la democraciaes muchomasqueelegir a
nuestrosgobernantes,recreamospermanentementelosambitosde participacion para
el desarrollosocial y ello lo hacemos desdela aplicacion concreta de los planes

nacionales Familia,SeguridadAlimentaria, yel de DesarrolloLocaly EconomiaSocial.

El PlanFamiliaprioriza la promocionde oportunidades creando activospatrimoniales
a nivelfamiliar y comunitario.El1010haceinstalandocapacidadesy herramientas
paraayudara superartanto lascarenciasmaterialescomo la ausenciade
oportunidades.Asillegamosa que 244.258familias monoparentales,con hijosy sin

ingresos,pudieranpercibir uningreso mensualen relacion con el numerode hijos.

Enmateria de salud, no puede habersaludde lospobresy saludde los ricos.Poreso
trabajamos paralograr masy mejor saludparatodos, independientementedel nivel
socieconomicode cadaargentino.

Enel aiio 2005sehanverificado resultadosimportantes. Ta1comofue establecidoen

el PlanFederalde Salud,el Gobiernotiene comoprioridad la atencion primaria de la
saludcomoestrategiaconjunta con lasprovinciasy municipios,asicomocon los
propiosprogramasnacionales.

Estaestrategia haposibilitado que enmenosde tres aiiosde gestionhayan
aumentadoen un 50por ciento lasconsultasrealizadasen la red de Centrosde

Atencion Primaria, lasque hoy representanmasde la mitad deltotal de consultas
llevadasa cab0en todos losefectores publicosdel pais.

Lamortalidad infantil haverificado el descensomaspronunciado experimentadoen
lasultimasdécadas.Congranorgullo podemosdecir que en Losultimos tres aiios
hemoslogradoque sobrevivanmasde 3.500niiiosde todo el paisque hubieran

fallecido antes decumplir suprimer aiio de edad.

ElPlanNacerArgentinasehaimplementadoen lasnueve provinciasdel Nordestey
NoroesteArgentino, cubriendoya a 21.600madresy 291.O00niiiosy nifias. Enel aiio
2006seextenderaal resto de lasprovinciasy ala CiudadAutonomade BuenosAires.

Ladisminucionde losembarazos adolescentes esunade los principalesobjetivos del
ProgramaNacionalde SaludSexualy ProcreacionResponsable,ya que tiene a poco
masde dosaiios deimplementado2 millonesde beneficiarios. Latasade fecundidad
adolescente disminuyoen un 6%en dosaiios.

Lapolitica nacionalde medicamentosmuestraentre otros aspectos yatres aiiosde

vigenciaen la ley de prescripcionde medicamentospor su nombregenérico.Al dia de
hoyel 79 por ciento de lasrecetasmédicasque serealizan en Capital Federaly Gran
BuenosAiresy el 71 por ciento en el restodel pais.

Latotalidad de distritos provincialeshaadaptadosu legislacionparaadecuarlaa la
LeyNacionaldeGenéricos.

Estapolitica secomplementacon la provisionde medicamentosgratuitos en los
cientosde atencion primaria, el aumentode la cobertura de la Seguridad Social n el
precio de medicamentosdel 40 al 70por ciento para pacientescronicos;el Plan
Nacionaldel SIDA,el Programade Medicamentos Oncologicosl,a desgravacion
impositivade insumoscriticos, el impulso ala produccionnacional, el incrementode
la capacidadoperativade loslaboratoriosde control de calidad y del sistemade
inspeccionesde medicamentos.Latasade mortalidad HIVSidase redujo en un 36por ciento desde1996.ElEstado

asegurala cobertura gratuita del cien por ciento de los medicamentoseinsumospara
29.600personasque necesitandicho tratamiento.

Remediar,el mayorprogramade provisiongratuita de medicamentosambulatorio de
América,cubre actualmente a masde 17millonesde personas,distribuye masde 34
millonesde tratamientos por aio en 5.900centrosde atencion primaria y esllevado a
cab0 por el trabajo en terreno, fuera de losedificios de loshospitales, demasde

25.000integrantesde losequiposde saluden cadacentro.

Losmedicamentosdistribuidos le cuestanal Estado unadécimaparte del precio del
mercado.Sehafirmado recientemente un acuerdocon la RepublicaFederativadel
Brasil parala produccionconjunta de medicamentosen el marcode una relacion

enlazadaconel Mercosur.

LaArgentinaseconstituyo en el segundopaisen el mundo enproveer gratuitamente
la vacunacontra la hepatitis A, la que seaplico a 750mil niios. Estambiénde relieve
la campafianacionalde vacunacioncontra el sarampion quecubrio a masde 3
millonesde ninasy ninosen todo el pais,comounaforma de estar prevenidosy

preparadoscuandounaposibleexpansionmundialde la gripe O influenza aviar, que
afortunadamenteno llego a nuestro pais; sehaformado ungrupode trabajo
constituido por diversosministeriosde nuestro gobiernoparacoordinar todaslas
accionesnecesarias.

Entres afioshemosduplicado la cantidad de transplantesen nuestro pais, pero nos

queda muchopor hacer. El30de noviembrede 2005fue aprobadapor el Honorable
Congresode la Nacion,la ley del DonantePresuntode Organosy Tejidos por la cual
toda personafallecida mayorde 18aios esconsiderada donante,con excepcionde
quienesmanifiestenen suvida la voluntad contraria de hacerlo.

Tambiénserealizo la primera EncuestaNacionalde Nutricion y Salud.Este

relevamientoquesignifico haber tomadocontact0 con 300mil hogaresde todo el
pais, esconsideradoel unicoen el rubro y el masimportante realizadoenAmérica
latina en toda la historia. Duranteel 2006,a medida quevayamoscomplementandoel
procesamientode losdatos, sedifundiran losresultadosdefinitivos que permitiran
definir y aplicar lasaccionescorrespondientes.

Respectoa lasobrassocialesel 29 de diciembre pasadocomenzoa regir la ampliacion

del ProgramaMédicoObligatorio, que conllevauncambio sustancialen el mode10de
atencionsanitaria.

Nuestropaisfue elegido parapresidir durante el aio el ComitéEjecutivo de la
OrganizacionPanamericanade la Saludy fue seleccionado comopaiscoordinadorde
unared sanitariasobrepoliticas de medicamentosparatodo Iberoamérica.

Secolaboroconayudahumanitaria a personasafectadas porel huracanKatrinaen
Nueva Orleans, Estados Unidoe s;te equipojunto con el de CascosBlancosfue la
unicadelegacionextranjera que operoen la zonaen losprimerosdias posterioresal
desastre.

Encuantoal PAMl se mejoran lasprestacionesespecialespara laspatologiasmas
gravesy urgentes.Seentregaron26 mil audifonos,se realizaron45 mil cirugiasde
cataratas, seentregaron15mil elementosespeciales comosillasde ruedas,bastones
y camasespeciales.Semultiplico por 15vecesla cobertura de medicamentos
gratuitos ambulatonos,llegandohoya masde 165mil afiliados por mes. Enahos
anterioresporel mismodinero seatendiasoloa 10mil. Sisumamostambiéna losafiliados que reciben medicamentospor tratamientos oncologicos,la sumacrece
hasta210mil afiliados.

Porahorrosde recuperacionde fondosy mayor recaudacion,1.012.000afiliados

recibendesdejunio pasadoun subsidiosanitario de 30pesosjunto conel haber
previsional; el ProgramaAlimentario atiende a 440mil personas,de modoque los
jubilados y pensionadosque gananhasta600 pesosreciben ayudasocialde la
institucion.

Pusimosen marcha engranparte del paisel nuevomodelo prestacionalsocio-
sanitario que elimina intermediacionesy mejora la situacion de losprestadores.

Queremosmejorar la calidad de la atenciony dotar de comodidadla espera, en
funcion del crecimiento de la afluencia de afiliados requirentes.

Lasactividadesrecreativasy de autocuidadocontribuyen a la mejora de calidad de
vida de nuestrosmayores,masde 160mil afiliados participaron de espectaculos
culturales, deportivos, turismo, miniturismo,talleres y fiestas especiales.
Promoveremosla atencion primaria de la saluda travésde loscentrosde jubilados

que brindanel serviciode enfermeria y pedicuna.

Seganatransparenciaen losproyectoslicitatorios, secombate la corrupcion; la
Unidad Fiscalde lnvestigacionesinstaladapermanentementeen el Instituto, ha
realizadomasde 500investigacionespreliminares.Labaja de los costosproducida
recuperafondospara mejorar lasprestaciones.

Encuanto ala politica ambiental, la Argentinapresidio durante 2004y 2005la
Conferencia delas Partesde la ConvencionMarcode NacionesUnidassobre Cambio
Climatico (COP1O),exigiendoen lossucesivosencuentrosel comprorniso delospaises
ricospara reconocersuresponsabilidady financiar accionesconcretas afin de paliar
las consecuencias del cambioclimatico.

Enesecontexto, en febrero del 2005la Argentinaocupo la presidenciade la

Convencionque en Japondetermino la puestaenvigencia del Protocolode Kyoto, por
el cual lospaisesdesarrolladossecomprometen areducir susemisionesde gases
productoresdel efecto invernaderoy de lluvia acida.

Determinamosla creaciondel FondoArgentinode Carbono,iniciativa destinadaa la
promocionde inversiones entecnologiaslimpias, inserta asimismoen el Protocolode
Kyoto.Asinoshemosconvertido en el primer paisen desarrollo en promover esta
innovadoraforma de mitigar losefectosde loscambiosdel clima.

Hemoslanzadotambiénla EstrategiaNacionalpara la Gestionlntegral de los Residuos
SolidosUrbanos,que apunta aunaprogresivaeliminacion de los basuralesa cielo
abierto e inauguramosel Laboratoriode Controlde EmisionesGaseosas Vehiculares
queoperacontecnologiasde puntay esmodeloen sugénero.

Sehaejecutado el ProgramaSocial deBosques,brindandoasistenciatécnicay

financiera a iniciativas localespara la realizacionde obrasde restauraciony
aprovechamientosustentablede lasmasasforestales nativasy de incremento del arez
forestada nacionalcon generacionde empleointensivo y mejora de lascondiciones
socialesde la poblacion.

Eneste punto quiero detenerrneespecialrnente.Sesabe que la Republica
Argentinarnantienecon laRepublicaOrientaidel Uruguayunacontroversx'acon
relacibnal proyecto de instalar dos plantes industriaies de produccibnde

celulosay sus instaiacionesconexassobre la margen izquierda dei rio Uruguay,recurso compartido entre ambospaises.

No concebimosesta cuestion desdeninguna xenofobia ni desdeningun exagerado

nacionalismo. Lo entendemos ta1 cual es: unproblema ambiental con ribetes
economicosy posible impacto en la calidad de vida de seres humanosque viven a
uno y otro iado de unafrontera.

Esta controversia connuestros hermanos uruguayos se suscito cuando en tres
oportunidadesel Uruguay autoriz6 unilateralmente dichos emprendimientos,

incumpliendo el Estatuto del Rio Uruguay.
En contradiction conpreceptos basicos del derecho internacional que protegen ar
medio ambiente, el Uruguay ignoro los reiterados requerimientos de informacion
que la Argentina le formulo. lgnoro asimismo los reiterados pedidos de nuestro
pais para que se suspendula construccibnde las plantas proyectadas hasta que
pueda determinarse, de manera objetiva y fidedigna, el impacto transfronterizo
acumulado.

Siemprefuimos gente de dialogo y estamos dispuestos a dialogar, Lo que no
podemos hacer esquedarnos de brazos cruzados. Cuandose trata de gente y de
medio ambiente, de 10que estamos hablando es, en definitiva, de calidad de
vida.

Quiero por esoagradecer el importante apoyo del Honorable Congresode la
Nacion a la iniciativa de recurrir, si resulta necesario, a la Corte Internacional
de Justicia, que es, por otra parte, el modo especifico desolucionde
controversiaspactado desde 1975.

Eneste marco, invito al sefior presidente Tabaré Vazquez a encontrar una

soluci6n inmediata que contempleel conjunto de los problemas ambientales
involucrados. Apelo también a uruguayos y argentinos, argentinos y uruguayos, a
restablecer un clima de hermandad y cooperacion.

Coneseespiritu invito también a mi amigo el presidente Vdzquez a suspender
ias obras por unperiodo de noventa dias a los efectos de que durante eseplazo
recibamos una opinion autorizada e independienteque nos establezca con

claridad los criterios y exigencias que se deben adoptar para asegurar que la
calidad de vida de argentinos y uruguayos vecinos del rio Uruguay no se vea
afectada por la eventual instalacion de las plantas. (Aplausos)

Querido pueblo uruguayo y presidente de Uruguay, solo 90 dias, nada mas que 9L
dias, para que los mejores ambientalistas del mundo ayuden a dos pueblos
hermanos a resolver este tema como corresponde y evitar estos espectaculos

dolorosos que nos toca ver a quienes creemosen la unidad latinoamericana y la
unidad entre el pueblo argentin0 y uruguayo. (Aplausos)

Se10pido con la mayor de las humiidades, querido amigo y hermano presidente
del Uruguay. Son90 dias que van a permitir hacer este estudio. Nosotros
queremosque al pueblo uruguayo le vaya muy bien, que a su gobierno le vaya

muy bien, comoa todos los hermanosde Latinoamérica, y demostremos ante el
mundo que tenemoseseminuto de reflexion. No nos dejemos empujar, no nos
dejemos impulsar por aquellos nacionalismos vaciosde contenido que en vez de
unir a AméricaLatina la separaron permanentemente. iDe quévale la disputa, el
levantar la tensionO levantar el lenguaje entre argentinos y uruguayos?Es
renunciar a nuestra propia historia. For eso le ruego que me escuche,que acepte
este pedido humilde que le hacemos, solamente 90 dias. Enla larga historia que
tienen Argentina y Uruguay. 90 dias esapenas un suspiro. Diosquiera que 10podamoshacer. (Aplausos)

Laeducacionesunade laspoliticas fundamentalespara la construccionde un pais
dondela justicia socialseconvierte en unaestrategia quecaracteriza el modelode

desarrolloeconomico-social.

Elconocimiento, la ciencia y la tecnologia resultanloselementosprincipalesde la
generacionde unanacionproductiva capazde colocar la capacidadde agregarvalor a
partir de la calidad de trabajo de sugentecomoel eje central de una estrategiade
crecimiento sostenidoy de igualdadsocial.

Enestadireccion, durante el aio 2005hemosproducidoavancesde unaproyeccion
historica en10que respecta ala construccionde un sistemaeducativo de alta calidad
para todos losargentinos.

Elaumento dela inversioneducativaen unamagnitudsin precedenteshapermitido
quedurante el pasadoafio seatendieranalgunosde losprincipales problemas

materialespor losque atravesola educacionargentinaen lasultimas décadas.
Desarrollamospoliticas activaspara queel derechoa la educacionsetransformeen
unarealidad.

Culminadoel procesode llamadoa licitacion previsto en el programade construccion
de 700escuelas,seinvertiran masde 1.200millonesde pesosparacrear 400mil

nuevasvacantesen escuelasde todos losniveles;400 mil nuevasoportunidades
educativas para quecada una deellas signifique unaposibilidadde inclusionsocial
plena.

Hemoselevadode 350mil a 500mil las becaspara losestudiantes quetienen
dificultades socioeconomicasy seapoyadesdeel Ministerio de Educacionde la Nacion
a las2 mil escuelas basicasmaspobresdel pais,dondeseconcentrancercade 1

millon de alumnosque reciben libros, computadoras,elementosescolaresy
asesoramientopedagogico.

Hemosabierto programasparaque losniios y jovenesque abandonaronla escuela
puedanretomar suescolaridad. Enel ultimo aiio, a través deun trabajo conjunto con
organizacionesdela comunidady lasescuelas,logramosque 32mil chicosvuelvan a

la escuela.

Masde 50mil jovenesy adultoscon loscualesla sociedad sosteniauna de lasdeudas
masimportantessehan incorporadoal procesode aprendizaje de la lecto-escritura
por el Plande Alfabetizacion.

Paracompensar las desigualdadesregionalesy de origen el Ministerio tambiénha
distribuido en el ultimo aio masde 7 millonesde libros, duplicando la presenciade
libros de texto en nuestrasescuelasen losultimos tres aios.

Avanzamosen la introduccion de lasnuevastecnologiasde la informacion y la
comunicacionenel ambito escolary con las20mil computadorasqueestamos
distribuyendoen estosdias completamoslasprimeras50 mil destinadasa lasescuelas

con menores recursos,la formaciondocente y losestablecimientosde formacion
técnica.

Sinlugara dudas, dos de losprincipaleshitos hansido de orden legislativo; agradezco
nuevamenteel acompafiamientodel HonorableCongresode la Nacion, aprobando
leyes quenosreivindicancon el destin0propiode la Argentina, que sonlasleyesde
EducacionTécnicay FormacionProfesionaly la Leyde FinanciamientoEducativo,queesotra ley fundamentalparael desarrollodel proyecto educativodel pais. (Aplausos)

Laley de EducacionTécnicarecuperaunade lasmejorestradiciones dela educacion
argentina: la calidaddel trabajo de sustécnicos.Al mismotiempo, vuelve acolocar
la posibilidadde que nuestros jovenesretomen la cultura del trabajo y el esfuerzo
paraprogresar enla vida,

Laaprobacionde la ley significo unincrementodel presupuestoquede 15millones de

pesos paso a 260. Estoposibilita reequiparen un afio todaslasescuelastécnicasdel
pais, otorgandoa cadaunade ellas un promediode 200mil pesosparacomenzarsu
modernizacion.Deesta maneraaseguramos que nuestros jovenes noestudienla
historia de la tecnologia conmaquinariasobsoletas,sinoque tenganla oportunidad
de formarsecon lasmasmodernastecnologias.

Hayun 15porciento de argentinos,graciasa estaactitud iluminadaque tuvieron
aquellosqueeliminaronnuestrasescuelastécnicas,que podriantener trabajo hoy,
que lasempresasy el desarrolloargentin0demandan,pero no pueden conseguir
trabajo precisamentepor la falta de oficio. Diosquiera que aqui empecemosa saldar
esta asignaturapendiente. (Aplausos)

Enlo que respectaa la ley de FinanciamientoEducativo,setrata sin lugar adudasde
la normamasimportante y con mayorproyeccion afuturo de lasque hansido
aprobadasen Losultimosafiosen el pais.

Porsucontenido, por susobjetivos, por la participacion detodos losgobernadores,
por el altisimo gradode consens0alcanzadoentre todoslosactoresde la sociedady

el apoyode losdocentes,estamosante unaverdaderapolitica de Estado cuyos
alcances superan largamentelasposibilidadesde un gobiernoen particular O
temporal.

Laley nosproponeobjetivos realistasque la Argentinasecompromete acumplir
haciael afio2010.Queremosqueel Bicentenariode la Revolucionde Mayoencuentre

una Argentina sinanalfabetos,contodosloschicosy jovenes escolarizadosen el nivel
inicial, basicoy medio;conla extensionde lasescuelasa unajornada completa para
los masnecesitados,conmayorcalidadeducativa, con la inclusionmasivade las
nuevastecnologiasy la ensefianzade unasegundalengua,y principalmenteconun
sistemaeducativoque brinde igualdaddeoportunidades a todosloshabitantessin
excepcion.

También con universidadee sinvestigacioncientifico-tecnologica de alto nivel,
innovadoras,creativas y profundamente comprometidas consucontexto regional y el
futuro del pais.

Paraarribar aestosobjetivos noshemospropuestoalcanzar progresivamente una

inversiondel 6 porciento del PB1en losproximos5 afios. Esverdad quehacealgomas
de unadécadala Argentinaya sehabiafijado unameta similar, pero tambiénes
verdadque nosehabianarbitrado losmecanismosconcretos paraefectivizarla y se
convirtio en unanuevafrustracion paralosargentinos.

Enestaocasion,la ley prevélasestrategiasylosinstrumentosprecisospara alcanzar
el objetivo.sasique la inversionque la Naciony lasprovincias haranen el presente

afioya llegaal 4,7 porciento del PBI,unade lasmasaltas de la historia y que
significamasde 5.000millonesde pesosadicionalespara mejorar el funcionamiento
de nuestrosistemaeducativo ycientifico. (Aplausos)

Losprimerosfrutos deesteaumentode inversionya estan aLavista, por primeravezen el paisseponeen marchaun programa debecasque atiende a todos losniios que
teniendo entre 6 y 14aios han abandonadola educacionbasica.Noes posibleque los

sigamosesperandopasivamenteen lasescuelas,esnecesariosalir a buscarlos.Esta es
unade lasmaximasdeudassocialesque tenemosen la Argentinay debemossaldarla
de unavez por todas.

Tambiénpor primeravez en el paisla ley prevéla creacion de unfondo de
equiparacionsalarial docente que noshapermitido ayudara lasprovinciascon
mayores necesidades para lograr unincrementosalarial que acabade lograrque

ningundocente perciba un sueldo quelo coloquepor debajo de la linea de la
pobreza.Unareivindicacionque hasignificadodécadasde lucha y queahoraseha
transformadoen unaconquista que redundaraen la mejora de lascondicionesde
enseianzay aprendizaje paratodos nuestros docentesy estudiantes.

Hemoslogradoavanzarfuertemente en losaspectosdel financiamiento pero otra grar

deudapendienteestavinculada a la elevacionde la calidad de losaprendizajes. En
materia de educacionesnecesario que desterremosprejuicios, demagogias,
oportunismose hipocresias. El Estadotiene quegarantizar los recursosy la
planificacion; losdocentesel conocimiento, que impactadirectamente en la calidad;
la familia, el compromisoy la exigencia; losalumnos,el sacrificio y esfuerzopersonal
que requiere todo procesode aprendizaje. Sinla confluencia de estoscuatro factores
esimposiblemejorar la educacion. Esesta la verdadera ecuacion educativa:

responsabilidadestatal, responsabilidad docente,responsabilidadfamiliar y
responsabilidadpersonal. (Aplausos)

Nosdisponemosa encarar la soluciondel problemacentral de la educacion,que es la
calidadde losaprendizajesquerecibennuestrosalumnos.

Enla responsabilidadque le cabe al Estado enla ecuacionde la que hablamos,hemos

anunciadoun pisounicopara losdocentes detodo el paisque elevaba
sustantivamenteel ingresode quienesperteneciana las provinciasmaspostergadas.

Enla mismadireccion recuperamosla jubilacion con el 82 por ciento del ultimo
salario paratodos losdocentes einvestigadores,derogandouna normativa quese
habiaimpuestoen Ladécadade los90, y aumentamosy prorrogamoshasta2005el
incentivo salarial que abarcaa todos losdocentesdel pais.

Masde 200.000maestrosy profesoresasistieronaprogramasde capacitacion
organizadosentre el Ministerio y lasjurisdicciones. Hemosbecadoa los mejores
alumnosparaqueelijan la carrera docente y financiado a lasuniversidadese
institutos de formacionsuperior paragenerarinstanciasde capacitacioninstitucional
en la propiaescuelaque llegarona losestablecimientosmasnecesitados.

ElConsejoFederalde Educaciondecidio la creaciondel Institut0 Nacionalde
formacionDocente,inicial y continua, para elevar la calidad y superar la actual
fragmentacionde la formacion de maestrosy profesores.

Contarconunorganismonacionalquesearector, que fije parametrosde calidad y
establezcamecanismosde evaluacioncomunes,serafundamental para cerrar la

brechaexistente en la calidad de la formacion docente.

Perotenemos que irpor mas. Enel presenteaio lanzaremosel debate sobrelos
contenidos que deberatener la necesarianueva LeyNacionalde Educacion,que
deberandiscutir losseiores legisladoresy serafundamental para consolidarnuestro
proyectode pais. (Aplausos)A masde 12aiîosde suaprobacion,esnecesariorealizar unaprofundaevaluaciondel
impact0 que hatenido la LeyFederalde Educacion. Consideramo is prescindible
superarla profundafragmentaciony desigualdadque hoyimpera en la educaciony en

la sociedadargentina alosefectosde volver a constituir unverdaderosistemaque,
respetandola caracteristicafederal del mismoy lasparticularidadeslocalesy
regionales,vuelvaa colocar ala educacioncomoel eje de la construccionde una
Nacioncon raices,realidadesy proyectoscomunes.(Aplausos)

Lanuevaley deberatener comoobjetivocentral la excelenciay la calidaddel trabajc
educativo. Peroal mismotiempo deberanlegislarparaqueel Estadoy la sociedad

asumansusresponsabilidades propias paraque estacalidad beneficie absolutamente
a todos, principalmentea quienesmasnecesitande la escuelapublicacomo
institucion basicaparala generaciondeigualdadde posibilidades.

Ningunactor puedeestar al margendeeste debate. Laeducacionesunacuestionde
todosy todos debenparticipar. Convocaremos a docentes,padres,alumnos,fuerzas

del trabajo y la produccion,credosreligiososyorganizaciones no gubernamentales,
para queseinvolucrenplenamente.

Elpresente aiîoesclave paraconstruir lasbasessolidasque nospermitan abrir la
educacionargentina alosdesafiosdel nuevosiglo.

Noexistenexperiencias mundiales que hayanlogradotransformar el mode10

socioeconomicoen unaverdaderasociedaddel conocimientoque hayanprescindido
del aporte de susuniversidades,centrosde investigaciony cientificos.

Creceremosen forma sosteniday con altos nivelesde equidadsocial, si invertimos en
cienciay tecnologia. Necesitamosuniversidadesy cientificos de excelencia
solidamente comprometidosconlasnecesidadesde nuestragente. (Aplausos)

Hoyla soberaniasedefine a partir de la posesionde cienciay tecnologiade alto nive1
y estamosempecinadosen construir un paisindependientea partir de asumir los
desafiosdel conocimiento propiosdel sigloXXI.

Latriplicacion de los recursosdestinadosa la investigaciony el sostenido aumentodel

presupuestouniversitariohan producidounaprofundatransformacionde la cultura de
estossectores,que estabanafirmadosen unaactitud masproclive a la resistenciaque
a la propuesta.

Enel aiîo2005la disposicional trabajo conjunto del Estadonacional, las
universidadesy el Conicethapermitido profundizarprogramasde medianoy largo
plazoqueatiendena algunasde lasprincipalesproblematicasdel pais.

Enel cas0universitario, por ejemplo,losprogramasespecificosde apoyoa las
ingenierias y alasciencias exactasy naturalescomienzana dar susfrutos. Entreotros
resultadoshemoslogradocomenzara inclinar la vocacionde nuestrosjoveneshacia
estasareasque, comobien sabemos,vieron disminuirla matricula fruto de lafalta de
politicas de desarrolloindustrial y productivo.

Enel campode loscientificos hemosdesarrolladouna estrategiacon unacontinuidad
sin precedentes.Estamosincorporando portercer aiîo consecutivo500investigadores
y 1.500 becariosa la estructuradel Conicet. El10permitio bajar sensiblementeel
promediode edadde nuestrosinvestigadoresq , ue superabalos50 aiîos,y abrir
nuevasareas deinvestigacion ytransferenciatecnologicafijando lasprioridades a
partir de un PlanPlurianualde DesarrolloCientifico y Técnico,que era unaasignatura
pendiente.HoynuestraAgenciade lnvestigacionescientificas estafinanciando muchasvecescon

contraparte de otras instituciones oficiales y privadas,tres vecesmasproyectosde
investigacion,desarrollotecnoiogico e innovacion, que enel aiio 2003.

Lainclusionde la cienciay la tecnologiaen la flamante Leyde Financiamientoyel
sensible aumento dela inversion privadaen ciencia permiten que objetivos que
parecianimposibles para nuestropais ahoraestén previstosen unfuturo proximo.

Elactual ritmo de inversionesbrinda la posibilidadde llegar al 1por ciento del PB1en
ciencia y tecnologiaen 2010. Seraunarazonadicional parafestejar el Bicentenario
de la Patria.

Todasestaspoliticas hanpermitido queocurra unode losfenomenosmasimportantes
de lasultimasdécadas.A partir de programas especiales de repatriacion de

cientificos desarrolladospor el Conicety la Secretariade ciencia y Tecnologia,hoy en
dia nosolosehafrenado el drenaje de cerebroshacialos paisescentrales, sinoque
sehainiciado unacorriente de retorno de muchosde nuestrosmejores profesionales
que estan radicadosenel exterior.

Masde 200cientificos argentinosde primer nivel han decididohoyvolver a la

Argentina y puedendesarrollar sutalento en el pais.Muchosde ellos sabenque aqui
contarancon condicionesde trabajo que nosepuedenequiparar con lasde los
laboratoriosdondevenian desarrollandosuactividad, pero igualmente hanpreferido
apostarpor la patria.

El10noscomprometemasaun. Nolesvamosa fallar y continuaremosapoyando
sostenidamenteel esfuerzode ellos y de todosloscientificos decididos atrabajar en

funcion de colocar ala ciencia y la tecnologiaal servicio de las necesidadde
nuestropueblo. (Aplausos)

Lacultura comprendea los modoscolectivosde construir la vida social.

Paraimpulsarun proyecto nacionalqueinvolucre a todos losargentinoses

indispensabledemocratizary federalizar la cultura, apuntando ala inclusionsocial, a
la consolidacionde la ciudadaniayal afianzamientode la identidad en mediode la
diversidad.

Entendiendoa la cultura comouninstrument0 para la inclusion social, sehan
otorgadosubsidiospara ProyectosCulturales por untotal de 811.144pesospara80
proyectosde basecultural elaboradospor organizacionessocialessin finesde lucro.

Conel mismoespiritu seimplemento un programa enescuelasprimariasque conecta
a losniiios y suscomunidadescon lasexpresionesculturales fundamentalesde su
ambito de pertenenciay seconsultoa referentesde lospueblos indigenas para que
manifestasensuspropuestas,demandasy opiniones acercade laspoliticas para la
preservacion dela diversidadcultural, el reconocimientode losderechosy el
fortalecimiento de lasidentidades.

Lapolitica cultural sedesarrollocon uncriterio federal y de integracion cultural que
permitio estableceren forma consensuadalosprincipaleslineamientosde la politica
cultural de la Argentina.

Ademasfue acordadala creacionde un Fondode lncentivosFederalesquedestinara a

500.000pesosdel presupuesto de2006a programasculturales provincialesque
trabajen conlossectoresen situacionde riesgo.Seconstituyo por primeravez un bancounicode datos, inédit0en el pais,que

permite accedera la informacion actualizadasobre lasactividadesllevadasa cab0
por losorganismos decultura a nive1nacionaly provincial, conel fin de conocersu
repercusionen la poblacion local, el presupuestorequerido y lasnecesidades
particulares de cadaregion, entre otros temas.

Sepus0en marchael ComitéPermanentedel Bicentenariode la RevoluciondeMayo
1810 - 2010 en cuyomarcosepreparanlasactividadesconmemorativas..

Seotorgarontras seisaiiosde demoraa masde 200artistas, escritoresy cientificos,
lospremiosnacionales,regionalesy de iniciacion a la produccionartistica, literaria y
cientifica. Sedestinaron478.000pesosa saldaresta cuenta y asignatura pendiente.

Enotro orden, estamosreequipandoala totalidad de lasfuerzasde seguridadpara

poderdesarrollar un exhaustivotrabajo en materia de seguridad,proteccion,
produccionde inteligencia, coordinacionde tareasy producciony divulgacionde
informacion relacionada.

Hubounincremento de resultadospositivosen la luchacontra el narcotrafico y otras
modalidadesdecrimen organizado.

Seobtuvo unasustancialdisminucionde lasmasimpactantes modalidadesdelictivas,
que hapermitido en primera instanciareducir exponencialmentela percepcionde
inseguridaden la poblacion.

Hemosiniciado el ProgramaNacionalde NormalizacionDocumentariaMigratoria
PatriaGrande,a partir de la firma de unconveniocon los EstadosProvinciales,cuyo

objetivo esregularizar atodos losinmigrantesdel Mercosury paises asociados en
situacionirregular que 10soliciten y quevivan en el pais. Esteprograma alcanzaraa
unapoblacionestimadaentre 750.000y 1.000.000de personas.

A est0 puedensumarselosalcancesdel Programa Mi Pueblo,destinado a poblaciones
de menosde 5.000habitantes, que alcanzoa 107municipiosde 11 provincias,

Chubut, RioNegro,Neuquén,Mendoza,SanJuan, LaRioja, Tucuman, Salta, Misiones,
CorrientesyCordoba,favoreciendo a364.606ciudadanosconun monto globalde
4.983.109pesosy los Acuerdosparael lntercambio de BuenasPracticas
implementadosambospor la Secretanadel interior.

Lapolitica de defensanacionalcomounapolitica de Estadosostienela concepcionde
la defensacomocomponenteactivo de la politica exterior.

Eneste marco, la Argentinatiene unaproverbialvocacion pacifica y de amistadhacia
todos lospueblosdel mundo, 10cual constituye el eje esencialen el cual seapoya
nuestrapolitica de defensa,orientada hacia la cooperacionsobrelosdesafios
comunesde la regiony haciala solidaridaden todo lugar dondela pazseauna
necesidadimperiosade construit-.

Sisepromuevey desarrollaunambientede pazen la region, est0 actuara como
multiplicador de lascapacidades nacionalest,endiendo a lograr en el largo plazoel
establecimientode unapolitica de defensasubregionalcomun.

Noshemospropuestofortalecer la conduccioncivildel Sistemade DefensaNacionaly
consolidarla profesionalizacionde las FuerzasArmadas.

Lacreacionde unarea dederechoshumanosen el ambito del Ministerio resulta unimportante hito. Seha puestoénfasisen la formacion de loscuadrosmilitares en
materia de derechoshumanos,derechohumanitarioy derechointernacional de los
derechoshumanosy del derecho humanitario,incorporandoestostemas en los

curriculosde lasescuelasde formacion, asicomotambiénpromoviendojornadasde
trabajo, seminarios,talleres y congresoscon participacion de militares, de
académicos y de dirigentes expertosen la materia.

Seesta concluyendoel Proyectode Modernizaciondel Sistemade Justicia Militar a los
efectos de colocarloa la altura de los estandaresinternacionalesy en consonancia

con lospactosinternacionalesde losque el paises parte, el cual serasometido a
consideraciondel HonorableCongreso.

Selogro un marcado protagonisrno enla participacion en operacionesde
mantenimientode la pazbajo el mandat0de lasNaciones Unidas incluyendoel
desplieguede tropasy el aporte de efectivos para puestosindividuales, asi comola

instruccion paraoperacionesde pazbajo diversasmodalidades,destacandosela
operacionMinustah(Haiti) conjuntamente con paisesdel Mercosury la operacion
Unficyp (Chipre) endondebajo banderaargentinaseintegran seccionesde Chile,
Peruy Paraguayy oficiales de Estado Mayorde otros paisesde la region.

Conla Republicahermana deChilesehaavanzadoen el planeamiento para la
creacionde un BatallonCombinadoargentino-chilenopara la ejecucion de

operaciones dePaz.

Seestaprocediendoaunareestructuraciondel area, para 10cual entre otras cosasse
han transferidolasfuncionesde la Policia Aeronautica Nacionalala nuevaPoliciade
SeguridadAeroportuaria; seprevétransformarel Comandode RegionesAéreasy creai
una autoridadaeronauticacivil que garantice los mismosO superioresestandares

respect0de lasexigenciasde OACI.

Seestapriorizandoun nuevoperfil en la obtencion de mediospara la defensapara 10
cual sebuscarecuperarla capacidadde produccioneinvestigacionpara la defensa,
vinculandolacon losobjetivos nacionales enmateria de desarrollo economicoy social
y progresotecnologico.

Eneste marco, seestandesarrollandoaccionesconcretaspara la modernizaciondel
equipomilitar parael desarrollode tecnologianacional, comopor ejemplo el
proyectode construccionen astilleros argentinosde cinco patrulleros de alta mar a
travésde un proyectoregionaljuntamente con las Armadasde Argentina, Brasil,
Chile, Peru, Uruguayy Venezuela,concebidosobrela basede una ingenieriacomun y
un equipamientosimilar.

Tambiénsedestacael desarrollode unsistemade vigilancia y controldel espacio
aéreo,que atiendatanto a la seguridaddel movimientodel transit0 aéreocomercial)
generalcomoa impedir la violacion de la soberaniade nuestroaeroespacio.

Ata1efecto, seencuentranen tramite parasuformalizacion sendoscontratos para la
fabricacion deonceradaressecundariosy para lamodernizacionde tres radares

moviles degranalcance.

Sepromueveel desarrollode tecnologiasduales,con fines militares pero con
aplicacionen el mediocivil.

Enmateria de gestionpublica, conel propositode asociara la politica conla voluntac
ciudadana,venimosdesarrollandoel Programade Auditoria Ciudadana,cuyoobjetivo

central esel deemitir unaopinioninformadasobrela calidad de las practicasdemocraticasen losdistintos municipiosdel pais, que contribuya a formular una
agendade asuntospublicos localesconel fin de mejorar lasinstituciones y la

gobernabilidad.

Cercade cien intendenciasde la Argentinaque nuclean una poblacioncercanaa los
trece millonesde habitantes, estansiendosometidasa las reglasdel Programaen pos
de profundizar la cultura civica democratica, mejorar el trato al ciudadano,favorecer
la rendicionde cuentasde la gestiony favorecer la participacion en la conformacion

de politicas publicas.

Hemosdictado lasnormasque garantizanel accesoa la informacion por parte de los
ciudadanosrespectode todos los actospor éldictados.

Enesamismatonica, en losproximosdiaspondremosen marchael SistemaNacional
de GobiernoElectronicoque le permitira a la ciudadaniano soloacceder ala

informacion necesariasobre aspectosvinculadosa la gestion, sinotambién encontrar
un sistemasimplificado de tramites que podranrealizarseelectronicamente.

Comoparte sustantivadel PlanNacionalde GobiernoElectronico, se pondra en
marchael SistemaElectronicode Compras.El régimen,certificado en diciembre
ultimo por el Bancolnteramericanode Desarrolloy consideradounode losmas

avanzadosen el mundoentero, va a permitirles a las empresasque quieran participar
de licitaciones publicashacersusofertas y tramites a travésde la red.

Contotal transparencia, la ciudadaniacontara con absolutainformacion respectode
todo el procesode compra de bienesy contratacion de servicios porparte del Estado
nacional.

Enel mismomarcodel SistemaNacional de GobiernoElectronico, la puesta en
marcha dela firma digital otorgara plenavalidezjuridica a diferentes tramites que er
lo sucesivopodranrealizarseelectronicamentesin necesidadde surespaldo enpape1
documental. Desdetramites impositivos, hastanotificaciones y oficios judiciales, con
la aprobacionde la firma digital, el Estadonacionalagilizara lostramites
"despapelizando"la burocraciaa favor del conjunto social.

Tambiénespropositodel Gobiernonacionalque, junto a losprocesosde
transparenciaadministrativa, sedesarrolle unclaro mejoramiento en la prestacion
del serviciopublico a travésde unapaulatinacalificacion laboral de susagentes.En
este ordende ideasseinscribeel nuevoConvenioMarcoGeneraldel EmpleoPublico
recientemente anunciado.Conél,por primera vez en la historia, hemoslogrado
democratizar losvinculoslaboralesen el senodel Estado Nacional.

Comocorolario de esademocratizacion einstitucionalizacion de lasrelacionesdel
trabajo publico a lasque aludo, masde setentay cinco mil agentes han quedado
amparadosen el reconocimientode derechostrascendentalescomoel de igualdadde
oportunidadesytrato, conespecialreferencia a la mujer trabajadora y a losagentes
con discapacidades,y la erradicacionde toda forma de violencia laboral.

Enprocurade la optimizacionde losrecursoshumanosdel Estado,pondremosen
marchael Sistemalntegradode Informacionde PersonasEmpleadasy Contratadasdel
Sector PublicoNacional,civiles no militares, y del Sector Publicofinanciero. Conél
articularemoslosmecanismosde informacion de personal existentes,hoyparciales e
inconexos,lo que nospermitira tener unmejor cuadrode situaciona travésde los
legajosdel personal empleado.

Comoustedesbien saben,desdeel 25de mayode 2003, hasido nuestropropositotrabajar decididamenteenel mejoramientode la calidadinstitucional de la
Republica.Enel10seinscriben las accionesqueconcluyeroncon la renuncia O

remocionde diversosmiembrosde la CorteSupremade Justicia de la Naciony la
designacionenesasvacantespor parte del PoderEjecutivo Nacionalde letradosde
reconocidasolvenciatécnicay moral.

Idénticosentidohatenido la anulacionde lasleyesque garantizabanla impunidadde
losimputados por violaciones alos derechoshumanosocurridosdurante la ultima

dictadura militar. (Aplausos)Nosetrata de teonas voluntaristasni de definiciones
meramentedogmaticas,setrata de realidadessocialesque no puedenseralteradas
condiscursosaltisonantes.

LaRepublicamejorarasucalidad sitodosasumimoslasdebilidadesdel sistemay nos
comprometemosa llevar adelantelasreformasquela fortalezcan.

Buenosadministradoresde los recursospublicos,parlamentariosconconocimiento,
comprornisoy responsabilidaden laspoliticas de Estadoy juecesqueimpartan
justicia, llevarantranquilidad a la ciudadaniaysolidificaran lasbasesde unamejor
Republica.Esas,y nootras, han sidolasbasessobrelascuales desarrollamosnuestra
gestionpermanente.Esa y nootra esla vocacionque daimpulsoacadamedida que

tomamos.

Eneste punto,esprecisoentender que la calidad de lasinstitucionesdebe medirseer
funcionde ta capacidadque tenganpararepresentarla voluntad populary construir
un estado dederecho.Esprecisodecirlo cuandoparaalgunasviejas elites
evidentementelasinstituciones tienen mascalidadcuandomaslejos del pueblose

encuentran.Nosepuededisociar leqitimidady legalidad, democraciay derechose
complementan.(Aplausos)

Enparticular, conrelaciona la administracionde justicia, el Gobiernonacional
mantienesupolitica para quetodos puedan accedera masy mejor justicia, en
tiempo oportuno. Estaesuna granresponsabilidadante la gente, sobretodo la gente

comun,la mashumilde, que esla quesufre por lasfallas del sistemajudicial y la que
sehade beneficiara medidaquevayamejorandosufuncionamiento. Esuna
responsabilidadcompartidaentre todos losorganosestatales. Cadauno enel ambito
que le corresponde,delimitado por la ConstitucionNacional.Cadauno debecumplir
biensusobligaciones,ningunode ellos debeinterferir en el accionarde losotros.
Lograraquellosfines requiere seguirfortaleciendo lasinstituciones de la democracia,

tanto lasjudiciales como lasdemas.

Laimparcialidadde los juecesesunelementofundamental para estefortalecimiento
institucional, y nuestroGobierno, consuconducta, hadadolasmasacabadaspruebas
de respeto porlos organosy funciones judiciales, sinintentar influir en causaalguna
sometidaa lostribunales. Porser la funcionjudicial propia de los magistrados,deben

serellos losprimerosen trabajar paramejorar sudesempefiocotidiano. Debentener
siemprepresentequesutarea esmasquecualquierotra cosa,hacer quela Justicia
llesue a la gente.

El PoderLegislativoyel PoderEjecutivotambiéndebenhacersuaporte,
transformandoobservacionesy reflexionesen politicas publicasparael mejoramiento
de la funcionjudicial, sinquedarseen declaracionesteoricasO abstractas.Hayque

adoptarlas necesariasdecisionesconcretas einstrumentarlasenaccioneslegislativas
yadministrativas.

Lohacemospermanentemente,sinceder ante laspresionesde los sectores,mucho
menoscuandosecomportande maneracorporativa, (Aplausos)procurandoobtener Oretener beneficioO privilegios. Nuestraobligacionpolitica esante el pueblo
argentino, que noshaelegido paragobernar.

Eneseordenconceptualdebe advertirse la importancia del dictado y de la
promulgacionde la ley que reforma el Consejode la Magistraturacon animo de
dotarlo de transparencia,eficiencia y agilidaden sugestion. jO alguno puedecreer
que el actual Consejode la Magistraturatuvo estascalidades?(Aplausos)

Esprecisoqueel propio organismomodificado, en la mejora de suaccionar,

desmientaen la practica lasinteresadas, maliciosae infundadasacusacionesque se
hanvertido en el cursode la discusionparlamentariade su reforma, que esun avance
maspara lograrel ideal de calidad institucional que perseguimos.

Quienestomamosla decision conla Cortede garantizar suindependencia;quienes
nosanimamosa terminar con la impunidadque avergonzabaa losargentinoscon las
leyesde ObedienciaDebiday PuntoFinal, que hantenido mil justificaciones, jvamos

a buscarcrear unajusticia independientecon unConsejode la Magistraturacomo
este?Hemostraido al Congresounanuevaley y hemostrabajado en forma conjunta
porqueesvergonzanteel actual funcionamientodel actual Consejode la Magistratura
en susgastos,en suscalidadesy en la garantiade seguridadyjusticia que le puede
dar a la sociedad.Espor esoque hemosdecididoavanzar sobreesetema. (Aplausos)

Noresulta ociosodestacarque, sumadas,la oposiciony lascorporacionesmantienen

la mayoriaabsoluta.Y noestamosbuscandomayorias,hemosactuadocontotal moral
y cristalinidad permanentemente.Podemoscometer errores, todos lospueden
cometer, peropodemosmirar de frente a todo el pueblo argentino y 10hacemos
desdeeste Congresode la Nacion.Loque pasaesque creemosque esta Nacion,este
pais, haestadosometido ala pseudomoral de estascorporaciones que
permanentementehansido complices delossistemasque impidieron que llegue la

justicia a nuestropueblo. Por esoesun pasoadelante, quepuedeser mejorado, y si
esmejoradobienvenido.Nosotrossiempreestaremosabiertos al dialogo, nonos
interesatriunfar sobreotros argentinos,nosinteresa que triunfe la Argentina y que
definitivamente seconsolideunajusticia independiente. (Aplausos)

Lodigocomolo dije en todoslados, me hatocado ser intendente y tener unsolo

concejal a favor, mehatocado sergobernadory tener solo 7 diputados afavor, y me
hatocadoempezaren el 2003 comoel presidentepor ahi con menosapoyoque
recuerdela historia, cone22 por ciento de los votos.Sé10que esempezara
trabajar y comenzara buscarel consens0de la ciudadania, practicamente en
situacionestremendamentedificiles que me hantocado sucesivamente para
comenzara gobernar.

Esfundamental, central, esencial,que aunque muchas vecesunotenga unproyecto y
notenga mayoria parainspirario en este honorablerecinto, comome hubieragustado
comoargentino quefrente al proyectodel Consejode la Magistraturaque nosotros
apoyamoscomooficialismo hubierahabidootro proyecto paraque el pueblo
argentino hubiera podido verunadiscusionque hubiera enaltecido a este Congreso.
(Aplausos)

Enorden a nuestrapolitica de derechoshumanosconviene recordar que la exclusion
social, la corrupciony laspracticasautoritarias llevaron a que el Estadofuera
percibido no comogarantiade los derechosy libertades fundamentales,sinocomo
unade lasprincipalesamenazasal ordenconstitucional, proclamadonormativamente
en nuestraCartaMagna.

Unapolitica de derechoshumanossevincula nosolo al respeto a losvaloresinherentesa la condicionhumana sinotambiéna una mejora en sucalidad
institucional. Unapolitica de derechoshumanosen la Argentinade hoyimplica luchar
contra otro tipo de amenazasque superanla conquistade losderechospoliticos y

civiles y nosllevan al campoa losderechos socialesy economicos.Laconstruccionde
ciudadaniaseraposibleen la medidaen queseincluya a losexcluidosen un proceso
de integracion social, capazde garantizar nosolamentela titularidad de losderechos
sino la posibilidaddel ejercicio pleno por parte del conjunto.

EsteGobiernoseha propuesto recuperarlosfundamentoséticosdel Estado,un Estadc

gobernadopor la ley y no por la arbitrariedad, un Estado capazde erradicar la
impunidady susefectos perversos.Unode loscualesinmediato y no menor, es la
pérdidade legitimidad en la persecuciondel delito comun, en la medidaque los
cnmenes delesahumanidad,cometidos a travésdel aparato del Estado,continuen
impunes.

Esnecesarioformar a lasfuerzaspolicialesy de seguridady al servicio penitenciario y

dotarlos de losmediosy la infraestructura necesariaparaaumentar sucapacidad
profesionalesysusactitudes parael respetoy garantiade losderechoshumanos.

Trabajar por la memoria y la justicia noescausalde division en la sociedad,sino por
el contrario estimula la unidad. Lucharcontra la discriminacionesrecuperaral Estadc
comoel principal garantede los derechoshumanos.Enesesentido, hemos

profundizadolaspoliticas y programasde promotion y fortalecimiento de los
derechoshumanos.

ElMinisteriodeJusticia participa del procesode solucionamistosaante la Comision
lnteramericanade DerechosHumanosen el cas0AMIA,eseterrible crimen contra el
pueblo argentino. Mediantela firma del decreto 812105se reconociola
responsabilidaddel EstadoArgentin0 por la violacion de derechoscontenidosen la

ConvencionAmericana sobre DerechosHumanos.

Secontinu0con la recoleccion, actualizaciony preservacionde losarchivose
informacionesvinculadosa la violacion de los derechoshumanospor el terrorismo de
Estado.ElArchivo Nacionalde la Memoriarealizoel relevamiento de archivosy
documentacionen variosorganismosy sefirmaron conveniosconorganismosde otros

paisesparael intercambio de experiencias, tecnologias,informacion y
documentacion.

Debedestacarsela cesionpor parte del EstadoNacionalala Ciudadde BuenosAires
del prediode la PoliciaFederalArgentinadondefunciono el centro clandestin0de
detencion "El Olimpo" y ala Municipalidadde Morondel ex CCDRegionaldela
lnteligencia de BuenosAires, dependientede la Fuerza AéreaArgentina.

Seestadandoplenocumplimiento a lasleyesde reparacion.

Fueaprobadopor decreto 1.O8612005el document0titulado: "Hacia un PlanNacional
contra la Discriminacion.Ladiscriminacionen Argentina:diagnostic0 y propuestas",
que proponemedidasespecificas paracombatir la discriminacion, la xenofobia yotrai

formas deintolerancia.

Seinicio la reorganizaciondel ServicioPenitenciarioFederalcolocando,comomision
primaria y basicade la fuerza, la reinsercionen la sociedadde las personasprivadas
de la libertad en lascarceles.Sepus0en marchael PlanNacionalde lnfraestructura
Penitenciaria,queconcluira con la creacionde masde 3.500plazas.

Tenemosquetomar conciencia, tanto el GobiernoNacionalcomo losgobiernosprovinciales, en hacer unaprofundatransformacion ymejoramiento permanentede
lossistemaspenitenciarios. Han pasado y han sucedidohechosen el 2005en la
Argentinaque nodebenvolver a suceder. Y losprimerosautocriticos somoslosque

tenemosresponsabilidadespublicas,tanto el PoderEjecutivo como losPoderes
Legislativostienen que tender a garantizarlas normaspara que el pleno ejercicio de
la Justicia noimplique, bajo ningunaspecto, que los sistemapenitenciarios se
conviertanen centrosde violacionesde los derechoshumanos O la discriminacion.
Justicia contoda firmeza, pero respetandolosderechosde todos los ciudadanos
argentinos.(Aplausos).

Enotro orden, LaComisionde Expertospara la Reformadel CodigoPenalavanzoen su
labor, redactandolasmodificacionesde losfundamentosy de la parte generaldel
Codigo,encontrandoseabocadaa la reformade suparte especial.

Enmateria de relacionesexteriores, apuntamosa proyectar internacionalmente la
imagen deun paisconcriterio propio, justo, previsible, confiable y de firmes

convicciones.

Bajo la premisa deque la politica exterior estaindisolublemente ligada al paisque
somosy al proyectode paisque queremosconstruit-,la Argentina participa de manera
activa y constructiva a favor de un nuevoorden mundial masequilibrado, capazde
contemplar losinteresesy necesidadesde lospaisesen desarrollo, afin de poder
garantizaruna estrategiade desarrollosustentablecon inclusion social.

Laintegracion regionalen la que avanzamosininterrumpidamente, presentadesafios
y problemas degrancomplejidad, a losque responderemosresueltamentecon la
busquedade mas y mejor integracion.

Nuestrapolitica haciaAméricaLatinanoslleva a consolidar una red de relaciones

fisicas, comercialesy culturales a la altura del excelente dialogo politico que
sostenemoscontodas lasnacioneshermanas.

LaRepublicaArgentinaha realizadounaserie de accionesen el escenario
internacional procurandoun mundomasseguro,estable y equitativo, basadoen los
valores dela democracia,los derechoshumanosy la seguridadinternacional, conel
propositode quetodas lasnaciones puedan abordar,con mayoresposibilidadesde

éxito, lasmetasde desarrolloy superacion dela pobreza.

Unode losprincipales acontecimientosde nuestrapolitica exterior durante el 2005
fue la realizacionde la IVCumbre delasAméricas,en la ciudad de Mardel Plata. Esta
Cumbrereunio34jefes de Estadoy Gobierno,bajo el lema "Crear trabajo para
enfrentar la pobrezay fortalecer la gobernabilidaddemocratica".

EnMardel Platasecoronoun dialogoque, a pesarde algunasprevisiblesy fundadas
discusiones,construyounsolidoconsens0sobrela importancia de la dignidaddel
trabajo.

LaDeclaraciondeMardel Platay suPlande Accionsostienenla necesidaddegenerar
empleoasegurando los derechos laboralesy la proteccion social, al tiempo que

asumimoscompromisosinclaudicablescontra todo tipo de discriminacion laboraly
contra el flagelo del trabajo infantil, a la vezqueseacordo quela creacionde masy
mejor empleoesla via principal paraenfrentar la pobreza y evitar la exclusionsocial.

Y en Mardel Plata, también,el MERCOSUd io unverdadero ejemplo de unidad,de
cohesiony defensade losinteresesde la region,que yo creo que tambiénva ser parte
de la historia grandede nuestro pais. (Aplausos).Laparticipacionde nuestropaisen el Consejode Seguridad hatenido comoprincipio
fortalecer losmecanismosde seguridadcolectiva y el multilateralismo, asicomo

tambiénapoyar acciones diplomaticasefectivas dirigidasa la prevencion la
resolucionde conflictos. Laestrategia de gestionparticipa de lineamientosde
caracter generalquetienden a priorizar la integracion de nuestropaisal mundo
medianteconsensos orientadosal fortalecimiento del derechointernacional, a la
promocionde valoresasociadosa la pazinternacional y a la democracia,al respeto a
los derechoshumanos y a la busquedade unsistemade comercio equilibradoque
contempleuna mejordistribucion de losbeneficiosde la globalizaciony una

democratizaciondel sistema dedecisionesen losorganismosinternacionales.

Noscomprometemosde manera decididaal multilateralismos, estableciendo
relacionesserias,madurasy racionalesconel restode lospaises.

Participamosde maneraactiva y constructiva enel ambito de los organismos

internacionalesen pro de la Paz,mediantela construcciondeconsensos ampliosque
permitan unaeficaz promociondel desarrollosocioeconomico y el combatecontra la
pobreza.

Enfrentamosal terrorismo internacional, a la delincuenciatransnacionalorganizaday
al narcotrafico, alentandotodaslasaccionesinternacionalesquecontribuyana la
persecucion,control y eliminacionde estosflagelos, respetandoel derecho

internacional de losderechoshumanos.

Promovery proteger Losderechoshumanosconstituyeunapolitica de Estadoque
forma parte de nuestraidentidad como nacion,razonpor la cualconstituye unode 10:
ejes centralesde la politica exterior llevadaa cab0por la Cancilleria.

Hemossostenidoinclaudicablementeel reclamode soberania sobrelasislasMalvinas,
Georgias delSur y Sandwichdel Sury los espaciosmaritimos circundantes.

Bregamospor unaAméricaLatinapoliticamente estable, prospera y unida, basadaen
idealesde democracia y justicia social. Larelacionconlos paiseslatinoamericanoes
unode lospilaresde nuestrapolitica exterior, por losvitales lazoshistoricos,

culturales, politicosy economicosque nosunena ellos.

Propugnamos la aperturadel paisal mundode manerarealista, en el marcode la
profundizacionde politicas de integracionregional,en particular a travésdel
MERCOSUR e, tendiendoquedicho ambito constituyela mejor respuestaestratégica
para impulsarel desarrolloregionaly hacerfrente a los nuevosdesafiosqueimponen
la globalizacion yel avancecientificotecnologico.

Propiciamosla cooperacionnuclear y espacialconfines pacificosy continuamos
nuestraactiva politica en materia de desarmey no proliferacion tanto en el ambito
multilateral comoregional.

Comoseve, resultaimposibleresumiren un discursola inmensacantidad de hechos
quediariamentevamosproduciendoparalograrsalir del infierno del quevenimos.

Esteapretadoresumentiene la virtud de mostrarnoslo capacesque somosde poner
entre todosde pie a la Republica Argentina.Tenemos pais,tenemosPatriay tenemos
la fibra necesariapara hacer quelascosasmejoren.

Larecuperacionde la autoestimade losargentinosesta en la basede cada logro,
grande O pequeio. Estamostorciendo el rumbode losacontecimientosparaenderezarloshacia undestin0 comun.

Elprincipal desafiodel pueblo argentinoy de sugobiernoes, ademasde preservarlos
equilibrios macroeconomicosy la estabilidad, cimentar los pilares que terminen de

configurar unaestrategia de crecimiento sostenidocon equidade inclusionsocial.

Desarrollo economicoconinclusion requiere reinsertar a la Argentina exitosamente,
aunqueno de maneraingenua,en el mundo.

Nuestrasrelacionesinternacionalesnodebenestar centradas exclusivamenteen el

planofinanciero. Porel contrario, debemosaprovecharlasoportunidades comerciales
y de inversionbrindadaspor el procesode globalizacion pero minimizandoal mismo
tiempo susriesgos.

Desarrollo economico coninclusiondebesignificar la profundizacionde losprocesos
de integracion regionalen marcha, asegurando ganancias reciprocaspara todoslos
socios,aprovechandoal maximola complementacionproductiva de nuestrospaises.

Desarrollo economico coninclusiondebeimplicar la promotion de la inversiony el
aumentocontinu0de la productividad a travésde una densared de innovacion que
permita incorporar manode obra calificada e innovacionesbasadasen la investigacior
y el desarrolloal procesoproductivo.

Desarrollo economicoconinclusionexigira continuar en la sendade la mayuscula
tarea de reconstruccioninstitucional quefortalezca el rol del Estado,dotadode
neuronasde alta calificacion y plenavocacion deservicio, asegurandola estabilidad
de lasreglasde juego paratodosy la posibilidadefectiva de dar cumplimiento a los
compromisoscontractualesasumidos.

Perodesarrolloeconomico,por sobre todaslascosas,debe sersinonimode equidad
en el repart0 de losfrutos del crecimiento economicoa través dela creacion
sostenidadeoportunidadesde empleogenuinoy de la mejora continua de los
ingresos, nocomoresultadode unsiempre elusivo"derrame" de dichosfrutos, sino
comoprerequisitoindispensablepara la materializacion y puesta en marcha deese
mismocrecimiento.

Estos sonlosejes que guianel esquemade medianoy largo plazode nuestro
programa.Hemosiniciado un procesodecrecimiento sostenido ydebemos
profundizar loscambios.

Lavalorizaciondel trabajo argentino, el acento puestoen la educacion, la ciencia y
la tecnologiacomomediosparacrear igualdadde oportunidades yprogresosocial,

para ponernosa la altura de la exigenciamundial, achicandola distancia con los
paisesmasdesarrollados.

Lasociedad argentina estadando muestrasde unaextraordinaria capacidadde
recuperacion,avanzafuerte y pierde susmiedos.

Eneste final de época,la mayor parte de nuestra sociedadhatomado la banderadel

cambioysedisponea dar la batalla cotidiana de avanzar,sin espectacularidadesperc
sindescanso,paratomar el futuro en suspropiasmanos.

Enla Argentina, recuperandonosmoralmentey reconciliandodia a dia las
institucionescon la sociedad, estamosredefiniendo, entre todos y parabien, una
palabraque a fuerzade injusticia e impunidad, nossonabavacia de contenidoy
extrafia, la palabragobernar.Elgobernartiene queser, de ahora enmas, la capacidadde hacery transformar
colectivamente. Lacapacidadde crecer, distribuir, hacercosas,discutir interesesen

beneficio de la Nacion.

Elpoderde defender la produccionnacional, mejorar la cantidad y calidad de las
exportaciones. Defender el derechode la Argentina de tener supropiaindustria,
poderosay desplegada;defender el derechode losargentinos aconservarsus
ahorros,a generarlos honestamente,a garantizar el poder de comprade sussalarios.

Enesemarco, discutir la politica, seradisputar la iniciativa paraconducir nuestra
Patria haciaun destin0mejor.

Accedera la Presidenciade la Nacion seraobtener el honorde conducir el transit0 de
nuestropais, peldaiioa peldaiio, haciaunaposicionmassolida, masjusta, mas
equitativa. Cuandoello ocurra habremosconsolidado los cambiosque hoytratamos de

concretar.

Estamosen el a602006,apenasa 23diasde quesecumplan 30a6osdel golpe mas
horrorosoinstitucional que recuerdela historia argentina. Estamosa 23diasde
recordar unafecha que mancillo lasinstituciones y que consolido30mil
desaparicionespor pensardiferente en la Patria. Noesun tema menor, esuntema

quedebe llevar a losargentinosy a suclasedirigente a entender que el derecho a
pensardiferente esunatarea esencialycentral, que el derecho atener la capacidad
de la verdad relativa tambiénesuntema fundamental, queel poder discutir y tener
visionesdistintas sobre cadatema esalgoque enriquece la Patria, peroque la
mentira, el agravio, la descalificacion, el ensuciar,el gastar lasinstituciones en tratai
de expresaravecesdiscursosque nadatienen quever con la realidad tratando de
ensuciar alotro, fue lo que generoen la Argentina ia posibilidadde llegar hasta

extremos alos que nuncapensamoslosargentinosquese podia llegar. Yesose
materializo el 24de marzode 1976.

Por esocomoargentino, comomilitante comprometidoen aqueltiempo y en aquella
época,que noeludo mi historia, era joven comotanto jovenes, y no mequito mi
responsabilidadpor la edad quetenia porqueseria un acto de reduccionismo

historico, asumomi responsabilidad,la edadque tenia y el tiempo que tenia con esa
generacion queacerto y seequivoco, pero quetwo la dignidadde depender, de
creer, de acceder,de plantear susideasante la sociedadparatratar de aportar al
cambioque la Argentina necesitaba,y quefue mancilladapor losviolentos, por los
que noentendianque la Argentinase construiscon Paz,con amor, con pensamientos
superadores.

Poreso,en el cierre de este discurso que me toca,el anteultimo como Presidentede
la Republicaen mi mandat0quetermina el 10de diciembre de 2007,si ustedesme
permiten senoreslegisladores,yo quiero rendir un homenajegrandey sincero ala
Argentina y aesos30mil argentinos -queno meimporta comopensabacadauno-en
este Congresode la Nacion,paraque est0quedeescrito en laspaginasde la historia,
que nuncamasvuelvaa sucedery queellos seanel contenido espiritual en la

diferencia y en la pluralidad de lostiemposen que la Argentina nosnecesita. Lejosde
la violencia, lejos de creer que la convivenciaseencuentra en basea la impunidady
que entre todosnosotros,cada unoen la responsabilidadquetiene, seacapazde
encontrar la justicia, la memoria y la igualdad, queeste paissiguenecesitandoyque
estamostratando de lograr todoscon muchoesfuerzo.

Lodemasespractica cotidiana de la democracia,el discutir un paises practica

cotidiana de la democracia.Nonosva a hacermasbuenosni masmalos,aunque pensemosde unaforma O de otra. Esbuenotener conviccionesfirmes, esbueno
discutir con firmeza, esbuenoaportar lasideasparaquese puedan superarlascosas
que sevan realizando. Porlo menosmientrasmetoque ser Presidentesiempre seran

bienvenidas.Nuncameinteresa castrar al que piensadiferente, por el contrario me
gustadiscutir conel que piensadiferente, perotambiénsumartodo aquello positivo
del que piensadiferente porquepuedeserque alli estésintetizando un poquito mas a
todos losargentinos.

Muchisimasgraciaspor vuestrapresencia.(Aplausos).

alr a LaPaginaPrincipal
-Volver ai listadode Discudrriba

(54) 11-4344-3600
Batcarc50-cp 1064,CiudaAutonomadeBuenosAires Extraitsdu Discours duM. le Presidentde la NationArgentine avantle Congrès
National

Je veux m'arrêter sur ce pointen particulier.On sait quela RépubliqueArgentine aune
controverse avec la République Orientale de 1' Uruguay , par rapport au projet
d'installation de deux usines industrielde productionde pâte à cellulose et de leurs

installationsrattachées, surla rive gauchedu fleuve Uruguay,une ressource partagée
entre lesdeuxpays.

Nous n'envisageons pascette question depuis uneattitudede xénophobieni non plus
depuis un nationalisme exagéré.Nous l'entendons telle qu'elle est: un problème
environnementalaux intérêts économique et avec un impactpossiblesur la qualitéde
vie d'êtreshumains qui habitentde chaquecôtéd'une frontière.

Cette controverseavec nos frères uruguayenss'est produite lorsque à trois reprises,
l'Uruguaya autoriséde manière unilatérale ces entreprises-là, sans respecterle Statut
du Rio Uruguay.

À l'encontredes préceptes de base du droit internationalqui protègentl'environnement,
l'Uruguay a ignoréles nombreusesdemandes d'informationfaites par l'Argentine. II a
aussi ignoré les nombreuses demandes de notre pays pour que I'on arrêtela
constructiondes usines projetées,jusqu'à ce que I'on puisse déterminer,de manière
objectiveet vraisemblable, l'impactcumulé auniveaudelafrontière.

Nous avons toujours étédes personnes ouvertesau dialogue et nous y sommes

toujours prêts.Ce que nous ne pouvons pas faire, c'est de rester les bras croisés.
Quand ce qui est en jeu, ce sont les personneset l'environnement, nous sommesen
train de parler, finalement, de qualitévie.

Voilà pourquoi je veux remercier l'important appui du Parlement de la Nation à
l'initiative de faire appel, si nécessaire,à la Cour Internationalede Justice, qui est

d'ailleurs la manière spécifique pour la solutiondes controverses accordéedepuis
1975.

Dans ce cadre, j'invite M le Président TabaréVazquez à chercher une solution
immédiate qui tienne compte de l'ensemble des problèmes environnementaux
impliqués.Je fais également appelaux uruguayenset aux argentins, aux argentins et
aux uruguayens, pour rétablir un climat de fraternité et de coopération.

Dans cet esprit, j'invite aussimon ami le Président Vazquez, à arrêter lestravaux
pendant une périodede quatre -vingt- dix jours afin de pouvoir obtenir pendant ce
délai,une opinion autoriséeet indépendante,qui fixe clairement les critères et les
exigences qu'il faut respecter envue d'assurer que laqualitéde vie des argentinset
des uruguayens, voisinsdu fleuve Uruguay, ne serapas affectéepar l'éventuelle
installationdes usines.(Applaudissements)Cher peuple uruguayenet M le Présidentde l'Uruguay, rien que 90 jours, rien que 90
jours, pour queles meilleurs spécialistedu monde en matière d'environnement aident
deux peuples frères à résoudre cettequestion comme il faut et ainsi, éviter ces
spectacles douloureuxque devons voir ceuxqui croyonsà l'unité latinoaméricaineet à
l'unité entrele peupleargentinet l'uruguayen. (Applaudissements)

Je vous le demande avec la plus grande humilité, cherami et frère Président de
l'Uruguay. Cesont 90jours qui vont permettrede faire cetteétude. Nous souhaitons le
plus grand succèsau peuple uruguayen, que son gouvernementait un grand succès,
ainsi que tous les frères de l'AmériqueLatine, et que nous prouvionsau monde que

nous prenons cette minute de réflexion.Ne nous laissons pas emporter, ne nous
laissons pas emporter par ces nationalismes videsde contenu, qui au lieu d'unir
l'AmériqueLatine l'ont continuellementdivisée.À quoi sert la dispute, l'augmentation
de la tension ou de durcir le langageentre argentinset uruguayens? C'est renoncerà
notre propre histoire. C'est pourquoije le prie de m'écouter, d'acceptercette humble
demande que nousfaisons, rien que 90jours. Dans la longue histoire partagéeentre
l'Argentine et l'Uruguay. 90 jours ne sont qu'un soupir. Que Dieu nous aide à le faire.

(Applaudissements) Extractsfrom thePresidentNestorKirchner'sspeechat the NationalCongress

I wish to deal with this item, in particular. It is well knownthat the Argentine Republic
has a dispute with the Republicof Uruguayin connection withthe project to build two
industrialcellulose production plantson the left bank of the River Uruguay, a resource
shared betweenbothcountries.

We do not approach this issue out of any kind of xenophobia or exaggerated
nationalism.We understandit such as it is: an environmentalproblem with economic
connectionsthat may have animpacton the qualityof lifeof humanbeing luring on both
sidesof the border.

This dispute with OurUruguayanbrothers arose becauseon three occasions Uruguay
unilaterallyauthorized such projects, violatthe River UruguayStatute.
Contradicting basic principlesof international lawon environment protection, Uruguay
ignoredthe repeated requests for information madeby Argentina. Moreover, it ignored
Ourcountry's repeated requestsfor construction of the projectedplantsto be suspended
until such time as the cumulative transboundary impact canbe objectively and reliably
determined.

We have alwaysbeen infavor of dialogue andwe are preparedto engage in dialogue.
What we cannot do is to do nothing.When matters concernpeople and environment,
what we aretalking about isqualityof life.

Therefore Iwish to thankthe Argentine Congressfor supporting the initiativeto resort,if
necessary, to the International Court of Justice, which is, furthermore, the specific

disputeresolutionmechanism agreeduponin 1975.

Within this framework, I invite Mr. President Tabaré Vazquezto seek an immediate
solutionthat takes intoaccountal1of the environmentalproblemsinvolved. I also appeal
to Uruguayans and Argentines, Argentines and Uruguayans, to reinstate the
atmosphereof brotherhoodandcooperation.

Bearingthis in mind, I also invitemyfriend PresidentVazquezto suspendthe works for
a ninety-day periodin order to be able to have anauthorizedand independentopinion
clearly establishingthe criteria and requirementsto be adopted in order to ensure that
the quality of life of Argentinesand Uruguayanson the banks of the River Uruguayis
notaffectedbythe eventual constructionof plants.(Applause).

Dear Uruguayan people and President of Uruguay, only90 days, just 90 days, so that

the world's bestenvironmental specialistsmay help sisternationsto settle an issuethe
way it should be andto avoid witnessing these eventsthat are so painfulfor those of us
who believe in Latin-American unity and in the unity between the Argentine and
Uruguayanpeople.(Applause)

I humblymakethis request, dearfriend and brother, Presidentof Uruguay.90 days will
allowtime for thisstudy.We wish theUruguayanpeople, everysuccess, as well as their

government, andal1LatinAmerican brothers too. Let us show theworld that we take the
time for reflection.Do not let us be pushed,or pressured byempty nationalisms,which
have always separated LatinAmerica instead of uniting it. What is the point of this
dispute, of raisingtension or raising overvoicesbetweenArgentines and Uruguayans?
That wouldbe abandoningOurown history.I therefore urge youto listento these wordsand to acceptthis humble;only90 days.90 days is butthe timeof a sighin the long
historysharedbyArgentina andUruguay.MayGodhelp usachievethis.(Applause) Annexe XVI

Présidence, Républiqueorientale de l'UruaP,ossible
solutionsurlesusinesdecellulosea Fray BenNosPOSIBLE SOLUCION SOBR LESPLANTASDECELULOSAS EN FRAYBEN.. Pagina1 de 1

POSIBLESOLUCION SOBRE LAS PLANTAS DECELULOSASEN FRAY
BENTOS

El Presidentede la Republica, TabaréVazquez, se reuni6 con el Presidente de la
RepublicaArgentina Néstor Kirchner.dicha reunion los mandatariostrataron el
tema delas plantas de celulosas y BOTNIA, que se instalarhn en Fray Bentos.

+La reunion se mantuvo en un clima por &mas cordial y distendido,
acompanados porlos Ministrosde Relaciones Exteriores deambos paises;
llegandoa unaposiblesolucion del conflicto.

Ambos Presidentes resolvieron pedir comogesto de buena voluntad a las
empresas ENCE y BOTNIA,que posterguen momentaneamentelas obras
de construccion,a la vez que solicitar un gesto similarde los ambientalistas
deponiendosu actituden cuanto al corte de las rutas queconectan con los
puentes binacionales.

Mientras se efectivizan esas muestras de buen relacionamientoentre los
dos paises, los Presidentes de Uruguay y Argentina se reuniran en la
estanciade Anchorena,en el departamento de Colonia, Uruguay;y si fuera
necesariaotra reunion entreambos Presidentespara darle el punto final al

desencuentro, se reuniran enla ciudad de Mardel Plata,Argentina.

Esta reunionse Ilevoa cab0 este sabado en el hotelSheraton,en Santiago
de Chile, cuando ambos mandatarios llegarona Chile parala asuncion de

MichelleBachelet,comoPresidentade la naciontrasandina.

O 2005 PRESIDENC-Republica Oriental del1Derechos ReservaaosSOLUTION POSSIBLEPOURLE CONFLITAUTOURDES USINESDE CELLULOSE

À FRAY BENTOS

Le présidentde la République, Tabaré Vazquea, tenu une réunion avecle Présidentde la
République Argentine Néstor Kirchner.re cette réunion les mandataont abordéle sujet

des usinesde pâteà celluloseENCEet BOTNIA,quiseront instaà Fray Bentos.

La réuniona eu lieu dans un climat très cordialet détendu.Les Présidentsont été

accompagnés des Ministres des Affaires Étrangères des deux payset sont arrivés à

une possiblesolutiondu conflit. Les deux Présidents ontrésolude demander comme

un geste de bonne volontéaux entreprises ENCE et BOTNIA, de reporter pour le
momentla construction,et ils ont demandé égalemenu tn gestesimilairede la partdes

écologistesen levant le barragedes routes que relient les ponts binationaux. En

attendant que ces preuvesde bonneentente entre lesdeuxpaysdeviennenteffectives,

les Présidents del'Uruguay et de l'Argentine se réunirontdans la estanciade

Anchorena,dans le départementde Colonia,en Uruguay;et si une autre réunion était
encorenécessaireentre lesdeux Présidents, pour mettrfin au conflit elle se tiendrait

Mar del Plata, en Argentine. La réunion mentionnée plus haut, a eu lieu samedi à

l'Hôtel Sheraton, à Santiagode Chile, lorsqueles deux mandatairessont arrivésau

Chili pour l'assomption de Michelle Bachelet, comme Présidente de la nation
transandine.A POSSIBLE SETTLEMENT OF THE DISPUTE OVER CELLULOSE PLANTS IN
FRAYBENTOS

The President of the Republic of Uruguay, Mr. Tabaré Vazquez, metwith the

President of the Argentine Republic,Mr. Néstor Kirchner.At the meeting, the
presidentsaddressed the issueof ENCEand BOTNIAcellulose plants,which will
be installedin Fray Bentos.

The meetingtook place in a friendlyand relaxedatmosphere, withthe presenceof the
Ministers of ForeignAffairs of bothcountries, and reacheda possible settlementof the

dispute.

Both Presidents decidedto requestthe ENCE andBOTNIAcompanies,as a gestureof
good will,to momentarily suspendthe buildingworks, and at the same time to request
environmentalists a similar gesture from environmentalisfor them to abandon their
stanceof blockingoff the roads leadingto the binationalbridges.

While these signs of the good relationship betweenboth countries advance, the
Presidents of Uruguay and Argentina will meet at the Anchorena Estate, in the
Department of Colonia, Uruguay; and if necessary, another meeting betweenboth
Presidentswill be heldto endthis disputeinthe cityof Mardel Plata,Argentina.

The meetingtookplace lastSaturdayin Santiago de Chile, atthe Sheraton Hotel,when
both Headsof Statewent toChileon occasionof the inauguration ceremonyof Michelle

Bachelet as Presidentof the trans-Andean nation. Annexe XVll

Communiqué de Botniadu26 mars 2006BOTNIA

Montevideo,le 26 mars2006

BOTNIAtient à informerque, dans le but de contribuerà ouvrirun espacede dialogue
entre les républiques de l'Uruguayet de l'Argentine, et se faisant l'écho de
l'exhortation faitepar les présidenTabaréVazquezet Néstor Kirchner,elle arrêtera

pendant unedurée maximale de quatre-vingt-di( x90)jours lestravaux d'installationde
l'usine de cellulose qu'elle est en train de construire dansla ville de Fray Bentos,
Département deRio Negro,RépubliqueOrientalede l'Uruguay.

Le Gouvernement de l'Uruguay a informé que pendant la période précitée, le deux
pays analyseront l'impactsur l'environnement que ces travauxont effectivement

généré sur 1' enfironnement de la région. 'A cette fin, la société fourniratoute
l'information nécessaire pour élucidelres éventuels doutesà ce sujet et assurer les
conditionsappropriéesd'exploitationet contrôle desusines.

Botniatient à communiquerque la décisiona étéanalyséeet approuvéepar la société
dont le siègeest en Finlande.Montevideo,26 March2006

Botniawishesto informthat inorderto contributeto the creationof a spacefor
dialogue betweenthe Republics of Uruguay and Argentinaa ,ndheedingthe appeal

madeby PresidentsTabaré VhzquezandNéstor Kirchneri,t will suspendforup to
ninety (90)daysthe works forinstallationofthe celluloseplantit is currently building
inthe city ofFrayBentos, Departmentof Rio Negro,inthe Republic of Uruguay.

TheArgentine governmenthas informedthat within thattermbothcountrieswill
analyzethe actual environmentalimpactthe workswill have onthe region.Tothis end,
the company will provideanyinformationthat maybe necessaryto clearany doubts

there mightbe in thatregard andensureappropriateconditionsforoperationand control
of theplants.

Botniafurtherinformsthat thisdecision has been exarninedandapprovedbythe
Finland-basedcompany. AnnexeXVlll

Communiqué de Botniadu 4 avril 2006Comunicad doPrensaeBOTNIA

Montevide0o,deabride2006

Botnîadeticrieooiiaruae~civienlaplanta& FrayIlcnkis
por10 dias

Con elobjetioecontribuigerierunespacioedihlogontre
losgobiirnde Uruguay ArgentineldirectoieOyMetsa Botnia
Abha decidquela compafiiuspende ostmbajode obracivilde
su plandecelulosanFrayBentosporunpedod oe10dFas
corneruanadpartirel7deabriLostsabajoseconstruccihe
retomaninl18deabrîde 2ûû6.

En favodelasolucioneflnitaelamntrwersiantramk
palses,otnicontinuafacilitatodalaInformacinisponible
teferentaproyectoa lascondicioee bfuturoperadodnela
pianta.

Laplantdecekilmde I3ob1eslamayoIrnversieniahistoria
cielpacon untotaldeUSD1000millonelcuaal umentadl
ProducBorutInternon1,6% ymari4directaindirectamente
aproximadame nXeMempleosCommuniquéde Pressede BOTNIA

Montevideo,le 4 avril 2006

BOTNIA arrêteles travauxde construction dans l'usine de Fray Bentos pendant10

jours.

Dansle but de contribuir à générer un espaceentre les gouvernementsde l'Uruguayet

de l'Argentine, le Conseil d'Administration deOy Metsa Botnia Ab a décidéque la
société arrêtera les travau de construction deson usinede cellulose à Fray Bentos
pour une duréede 10jours, à partirdu 7 avril. Les travaux serontrepris le 18 avril.

En vuedu règlementdéfinitifdu différend entre les deuxpays,Botnia continueraà offrir
toute l'information disponibleconcernantce projet ainsique les conditions dela future

exploitationde l'usine.

L'usine de cellulose deBotnia,dont l'investissementd'un milliardde dollarsest le plus

importantdans l'histoire du pays, augmenterade 6% le produit internebrut et crééra
8.000 emplois directsou indirects.BOTNIApress release

Montevideo, 4 April2006

Botnia haltsFrayBentos plant constructionworksforten days

With aviewto contributingtothe creationof a spacefordialogue betweenthe
governmentsofUruguay and Argentina,the Board of Directors ofOyMetsaBotnia Ab
has decidedthat the Companysuspendcivilengineering works relatedto it FrayBentos
celluloseplant forten days,startingon 7 April. Constructionworks will reson 18
April2006.

In furtheranceof a definitivesolutionto the disputebetweenthe twocountries,Botnia
will continueto provideal1informationavailableinconnectionwiththe projectandthe
conditionsfortheplant'sfutureoperations.

Botnia's celluloseplantisthe largest investrnentinthe country's history,totallingUSD
1billion,which will account for1.6%GDPgrowthandcreatesome8000directand

indirectjobs. AnnexeXIX

Projetde Déclarationprésidentieleommunesur la
préservatiointégraledu fleuve Uruguayet de son

écosystème (DéclaratiodnlAnchorena),3 avril2006 CONFIDENCIAL

Declaracion PresidencialConjuntasobre la preservacionintegraldel Rio
Uruguayy su ecosistema

(Declaracionde Anchorena)

Los Presidentes de la Republica Argentina y de la Republica Oriental del
Uruguay,

Teniendo ~resente nuestro encuentro en Santiago de Chile, el 11 de marzo
pasadoy el favorableeco que nuestra exhortacionhatenido,

Conscientes de los estrechos vinculos que unen a nuestras respectivas
nacionesen los mas diversos ambitos,

Deseosos de superarel diferendo existente entre nuestros paises, suscitado
por la construccionde dos plantas industrialesde produccionde celulosa sobre

la margen izquierdadel Rio Uruguay,en las proximidadesde la ciudad de Fray
Bentos,

Comprometidoscon la preservacionintegraldel Rio Uruguayy su ecosistema,

Reafirmandolos multiples instrumentos bilaterales orientada promover dicha

preservacion, en especial la Declaracion argentino-uruguayasobre el recurso
agua de 1971y el Estatutodel Rio Uruguayde 1975,

Declaramos,

1. El Rio Uruguay es un recurso compartido entre ambos paises. El

desarrollo economico de nuestros pueblos debeser compatible con su
preservacion integral,asi como la de su ecosistema.

2. Con este espiritu, hemosdecididoestablecer un panel integradopor seis
técnicosde reconocidoprestigio nacionale internacionalen materia de
protecciondel medio ambiente, tres designadospor cada pais, quienes

deberan proceder siguiendolos términos de referenciaque figuran en el
Anexo de la presente Declaracion. Este paneldebera integrarse en un lapsono mayora loscinco (5) dias a partirde la fecha. Asimismo debera
elevarnossu asesoramientoen un términono mayorde cuarentay cinco
(45) dias contados desde el moment0 de su integracion, sobre los

siguientesaspectos:

a) Evaluaciondel impacto ambiental acumulado sobreel Rio Uruguayy su

ecosistemade la operacionde dos plantas industrialesde produccionde
celulosa sobrela margen izquierda de dicho recursofluvial compartido,
tomandoen cuentaademaslos antecedentes existentes;

b) Medidasa adoptara fin de que el referido impactoambientalacumulado
no afecte en forma negativa la salud, el bienestar, los bienes ni las

actividades delascomunidadesadyacentesdel Rio Uruguay;

c) Evaluaciondel proceso de produccionde las plantas mencionadas,asi
como respect0 del tratamiento de los efluentes Iiquidos, los residuos

solidosy lasemisionesde gasesque las mismaspudieranproducir;

d) Medidas que se deberan cumplir para prevenir, controlary reparar las

eventuales contingenciasque podrian suscitarse en el funcionamiento
de las referidasplantas;y

e) Acciones complementariasqueambaspartespodrian realizara favor de
una preservacion integraldel Rio Uruguayy su ecosistema, tales como
el establecimiento de un Fondo paraasegurar el financiamiento delas

medidas referidas precedentemente asi como para promover proyectos
de recomposicion ambiental del citado curso fluvial y su zona de
influencia.

3. Con las conclusiones y recomendacionesdel panel, nos reuniremos
nuevamente en Mar del Plata, a fin de elaborar las formulas que
aseguren,en forma duradera, una preservacionintegraldel Rio Uruguay

y de su ecosistema, particularmenteen beneficio delas comunidades de
ambospaisesadyacentesal mismo.

(Anchorena), ...de abrilde 2006 Anexo

Términosde referenciadelPanel

Acumulacion de impactos. ~nalizar el impacto acumulativo derivadode la

localizacion de dos plantas industriales de produccionde celulosa y obras
complementariassobre la margen izquierdadel Rio Uruguayen las aguas, la
atmosfera, la biota y las areas urbanas y rurales de explotacion agricola,

icticolay turistica.

Proceso de produccion. lndicar las caracteristicas propias del proceso de

fabricacion, con deterrninacionen detalle de las secuencias previstaspara la
produccion,sus parametros, losquimicos a utilizar,el orden en el que seran
aplicados, el volumen de cada uno de ellos, los porcentajes queseran

recuperados para reutilizacion y las cantidades que deberan reponerse.
Recomendar las medidas de mitigacion y compensacion que pudieren
corresponder.

Efluentes Iiquidos.Determinarla eventualnecesidaddel tratamiento primario,
secundario y terciario de losefluentes Iiquidos, del control del caudal y la

composicion quimica de esos efluentes antes de su volcado al rio, y de la
disponibilidad de piletas para evitar volcados de Iiquidosno debidamente
procesados.

Emisionesde gases. Recomendarun sistema defiltrado y lavadoeficientede
los gases que se produzcan enlas diversas calderas, y un método parael

tratamientoadecuadode lasaguasusadasen el lavado.

Plan de manejo ambientalde los proyectos. Recomendarplanesde manejo

ambiental en condiciones normalesde operacion,considerandocada proyecto
por separadoy el impactoacumuladode ambos.

Plan de contingencias.Recomendarplanesde contingencia queincluyan las
medidas de accion directa que deberan adoptarse para el procesode puesta
en marchay el periodode puestaen régimen.

Residuos solidos: Recomendar planes para el tratamiento delos residuos
solidos y sudisposicionfinal, especialmente lconsideradospeligrosos.Monitoreo. Recomendar planes para el monitoreode la aplicacionde las
medidasqueanteceden. 3 avril 2006

CONFIDENTIEL

DéclarationPrésidentielle Conjointsur la préservationintégraledu Rio
Uruguayet de son écosystème

(Déclaration de Anchorena)

Les Présidentsde la RépubliqueArgentine et de la RépubliqueOrientale de
l'Uruguay,

Vu notre rencontre à Santiago de Chile du 11 mars dernier et la retombée
favorableque notreexhortation a eu.

Conscients des liens étroits unissant nos nations respectives dans les
domainesles plusdivers,

Animéspar le désirde surmonterle différendexistant entrenos pays, suscité
par la construction de deux usines industrielles de production de pâte à
cellulosesur la rive gauchedu Rio Uruguay, prochesde laville de Fray Bentos,

Engagés avecla préservationintégraledu Rio Uruguayet de son écosystème,

Confirmant les instruments bilatéraux multiples visantà promouvoir cette
préservation, notamment la Déclaration argentino-uruguayennesur la
ressourceen eaude 1971et le Statutdu Rio Uruguayde 1975,

Nous déclarons,

1. Le fleuve Uruguayest une ressource partagée entreles deux pays. Le
développementéconomiquede nospeuplesdoit être compatible avec sa
préservationintégrale,ainsi que cellede son écosystème.

2. Avec cet esprit, nous avons décidé d'établir un panel intégré p sarx
techniciensde prestige reconnuau niveau nationalet internationaldans

le domainede protectionde l'environnement; chaquepaysen désignera
trois, qui devront procéder conformémena t ux termes de référence
consignésen Annexe à ces présentes. Ce panel devra êtreformédans

un délaine dépassant pas les cinq (5)joursà compterd'aujourd'hui.De la même manière,il devra nous soumettreson conseil dans unterme ne
dépassant paslesquarante-cinq (45)jours à compterdu momentde son

intégration,leditconseilporterasur les points suivants

a) L'Évaluationde I'impact environnemental cumulé sulr e Fleuve Uruguay

et son écosystèmede l'opération de deux usines industrielles de
production de pâte à cellulose sur la rive gauche de ladite ressource
fluvialepartagée,entenantcompteen outre des antécédents existants;

b) Les mesures à adopter afin que I'impact environnemental cumulé
susmentionné n'affecte pas de manière négative la sanlteéb,ienêtrel,es
biensni lesactivités des communautés proche dsufleuve Uruguay;

c) L'évaluation duprocessus de productiondes usines susmentionnées,
ainsi que du traitement deseffluents liquides,les déchets solideset les

émissionsde gazqueces usines pourraient produire;

d) Les mesures à respecter pour prévenir, contrôleret réparer les

éventuelles contingencesqui pourraient se susciter pendant le
fonctionnement desdites usines;et

e) LesActions complémentaires que les deuxparties pourraientréaliseren

faveur d'une préservation intégrale du fleuve Uruguay et de son
écosystème, telles que l'établissementd'un Fonds pour assurer le
financement des mesures susmentionnées ainsi que pour promouvoir

des projetsde recomposition environnementale dudit cours d'eau et de
sa zone d'influence.

3. Avec les conclusionset recommandationsdu panel, nous allons nous
réunirà nouveauà Mar del Plata, afin d'élaborerles formulesassurant,
de manière durable,une préservationintégraledu FleuveUruguayet de

son écosystème,notammenten bénéfice des communautésdes deux
pays proches de cedernier.

(Anchorena), .... avril2006 3avril 2006

Annexe
Termes deréférenceduPanel

Cumuld'impacts.Analvserl'impactcumulatifdérivé de l'emplacementde deux
usines industrielles de production de pâte à cellulose et travaux
complémentaires sur larivegauchedu Rio Uruguay surles eaux, I1atmosphere,

le biote et les zones urbaines et rurales de exploitation agricole, ichtycoleet
touristique.

Processusde production.lndiauer lescaractéristiques propres du processus
de fabrication, avec déterminationprécise des séquences prévues pourla
production, leurs paramètres, les produits chimiques à utiliser, l'ordre dans

lesquels ils vont être appliqués, le volume de chacun d'eue,s pourcentages
qui seront récupérés pour laréutilisation et les quantités à restituer.
Recommander les mesures de mitigation et de compensationqui pourraient
correspondre.

Effluents liquides. Déterminer l'éventuel besoin de traitement primaire,
secondaire et tertiaire des effluents liquides,du contrôle du débit et de la

composition chimique de ces effluentsavant leur déversementau fleuve, et de
la disponibilitéde réservoirs pouréviterle déversement deliquides non traités
correctement.

Emissions de gaz. Recommanderun système de filtrage et lavage efficace
des gaz se produisantdans les différenteschaudières,et une méthode pourle

traitementapproprié deseauxrésiduelleslorsdu lavage.

Plan de maîtriseenvironnementaldes projets.Recommander des plansde

maîtrise environnementale en conditions normales d'opération,en tenant
comptede chaque projetséparémene tt l'impactcumulédesdeux.

Plan de contingences.Recommanderdes plans de contingence comprenant

les mesures d'actiondirecteà adopter pourle processus de miseen marcheet
la périodede miseen régime.

Déchets solides :Recommander des plans pour le traitement des déchets
solides et leur enfouissement technique, spécialement ceux considérés
dangereux.Monitoring. Recommanderdes planspourle monitoring de l'applicatides
mesuresprécédentes. Joint PresidentialDeclarationonthe Full Preservationof the River Uruguayand its
Ecosystem
(Anchorena Declaration)

We,the Presidentsof theArgentineRepublicand the Republicof Uruguay,

RecallingOurmeeting in Santiagode Chile last 11 March and the positiveresponseto
Ourappeal,

Awareof the close linksof Ourrespectivenations in awide varietyof fields,

Wishinq to overcomethe current dispute betweenOurcountries, which arose owingto
the construction of two industrialcellulose production plants on the River Uruguay,in
the vicinityof the town of FrayBentos,

Committedto the full preservationofthe RiverUruguayand itsecosystem,

Reaffirming the multiple bilateral instruments which promotesuch preservation,

especially the Argentine-UruguayanDeclaration on water resources in 1971 and the
River UruguayStatute in 1975.

Declare:

1. The River Uruguay is a resource shared by both countries. The economic
developmentof Ourpeoples mustbe compatible withits full preservationaswell

as with the preservationof itsecosystem.

2. In this spirit, we have decided to set up a panel formed by six well-known
national and international specialists on environmental protection, three
designatedby eachcountry,who shall followthe terms of referenceinthe Annex
to this Declaration.The panelshall be formedwithin a five(5) day term as of the

date hereof. It shall also submitits assessmenton the followingwithin a forty-five
(45) day term asfrom itsestablishment:

a) Evaluationof the cumulative environmental impacton the River Uruguayand its
ecosystem producedbythe operationof two industrialcellulose productionplants
on the left margin of the water resource shared, also taking into account the
availablebackground;

b) Measures to be adopted in order for the referred cumulative environmental
impact does not negativelyaffect the health, welfare, propertyor activities of the
communities adjoiningthe River Uruguay;

c) Evaluationof the production processof the aforementioned plants, aswell as of
the treatment of liquid effluents, solid wasteand gas emissions they might

produce;

d) Measures to be compliedwith in order to prevent, control and repair possible
contingenciesproducedby the operationof suchplants; ande) Complementary actionswhich both parties could carry on in furtherance of the
full preservationof the River Uruguay andits ecosystem,such as the setting up
of a Fund to ensure financingof the measures mentioned above aswell as the
promotionof projectsforenvironmentalrecoveryof the watercourse andits zone
of influence.

3. After the conclusionsand recommendationsof the panel, we will meet again in
Mar del Plata to draft the formulas whichwill ensure the full preservation of the
River Uruguay and its ecosystem, particularlyto the benefit of the adjoining
communitiesof both countries.
(Anchorena...April2006 Annex
Terms ofReferencefromthe Panel

Cumulativeimpact.To analvseof the cumulative impactresultingfrom the installation
of two industrial celluloseproductionplants and complementary workson the left bank
of the River Uruguay on the water, atmosphere, biotaand agricultural, fishing and
tourismareas, bothurbanand rural.

Production process.To specifv the characteristics of the manufacturing process,
giving details of the planned production sequences,their parameters,the chemicalsto

be used, the order in which they will be applied, the volume of each of them, the
percentages whichwill be recovered and reusedand the quantitieswhich will have to
be replaced.To proposethe appropriate mitigationandcompensation measures.

Liquid effluents.To determinethe possibleneed of a first, second and third treatment
of liquideffluents,controlling theirflow and chemical compositionbeforethey are spilled
out into the river, and the availability of sinks to prevent spills of liquids not duly

processed.

Gas emissions. To propose an efficient filtration and washing system for gases
producedby the different boilers,anda method forthe adequate treatmentof the water
used.

Project Environmental management plan. To propose normal operative
environmentalmanagement plans taking into account each projectseparately and their
cumulative impact.

Contingency plan.To propose contingencyplans includingdirect action measuresto
be adoptedfor implementationand start-up.

Solid waste. To propose plans forthe treatment of solid waste and its final disposai,
especiallyhazardouswaste.

Monitoring.To propose plans for monitoringthe application of the above-mentioned
measures. AnnexeXX

Ministèredesaffairesétrangères (Uruguay)",Différendsur
les usinesde cellulose réunionVazquez-Kirchnear été
pourle momentreportée "5 avri2006 Informacion de prensa

DIFERENDOSOBREPLANTASDE CELULOSA: REUNIO N ~QUEZ-
KIRCHNERFUEPOSTERGADAPOREL MOMENT0

En Conferenciade prensa realizadaen el Edificio Libertad,el Secretario
de la Presidencia Dr. Gonzalo Fernandez explicoque la Cancilleria de

ambos paises habian elaborado un texto conjunto de declaracion
binacional en el que se explicabacuales eran los topicos y aspectos que
se analizarian,dada lasdudasdel pais vecinocon respectoa los peligros
que las plantassignificaban parael medio ambiente.

A su vez, esta manana el Secretario de la Presidencia se reunio con
integrantesdel PIT-CNTy les aseguro queno ibaa haber pérdida salarial,
en casode suspenderlas obras.
La empresa BOTNIA, por su parte, dio a conocer un comunicadoen

dondeaclaraba quesolosuspenderiala construccionde la plantapordiez
dias, comenzando este viernes7 de abril y retomando sus actividadesel
dia 18. Este plazo, a su vez, coincide con la Semana de TurismoO
semana Santa,en la cual losobrerostienenlicencia obligatoria.
El gobierno argentin0 solicitaba disponer de al menos5 dias para

realizar los estudios con respectoal impact0 ambiental,y considera que
diez dias no son suficientes para que el equipo compuesto por tres
técnicosde cadapais llevaraa cab0 losanalisis pertinentes.
Gonzalo Fernandez sefiaIo que"la Presidencia de la Republicalamenta

que la empresa BOTNIAno haya entendido la realidaddel conflictoentre
Uruguayy Argentina".
El jerarca explico que el gobierno uruguayo no tiene dudasnte los
problemas ambientales y mantiene una posicion firme frente la
localizacionde ambasplantas.

La solicitud de suspenderla construccionfue en busquedadel apoyo por
parte de las plantas,pero la reaccionde la empresaBotnia decepcionoal
Estado.

Al respecto, dijo que el gobierno uruguayo decidio queno va a volver a
pedirle nada masa estas empresas, salvoque recapacitenque cuando
existen problemas internacionalesde por medio hay que pensar mejor
antes de tomar lasdecisiones.

Montevideo,5 de abril de2006 Informationde presse

DIFFÉRENDSURUSINESDE PÂTE À CELLULOSE :RÉUNION
V~QUEZ-KIRCHNER A ÉTÉDIFFÉRÉEPOURLE MOMENT

En Conférence de presseréaliséeà l'Immeuble Libertad,le Secrétaire

Généralde la Présidence M. Gonzalo Fernandez a expliquéque les
Ministères desAffaires Étrangèresdes deux paysavaient établi untexte
conjoint de déclarationbinationale où il est expliquéquels étaient les
points et les aspects qui allaient êtreanalysés,vu les doutes du pays
voisin quant aux dangers que les usines impliquaient pour
l'environnement.

Par ailleurs, ce matin,le Secrétaire Général de la Présidence s'erstuni
avec des membresdu PIT-CNTet il leur a assuréqu'il n'y aurait pas de
pertede salaires,si lestravaux venaient êtresuspendus.

L'entreprise BOTNIA, pour sa part, a diffuséun communiquéen vertu
duquel elle signalait qu'ellene suspendrait la constructionde l'usine que
pour un délaide 10jours, à compterdu vendredi7 avril,en reprenant les
activités le18. Ce délai, à son tour, coïncide avec la Semaine de
Tourismeou la SemaineSainte,au cours delaquelle lesouvriers ontdes

congés obligatoires.
Le Gouvernement argentin demandait de disposed r'au moins 45 jours
pour réaliserles étudesd'impact environnemental,et considère que dix
jours ne suffisent pas pour quel'équipecomposéede trois techniciensde
chaquepays mène à bienlesanalyses pertinentes.

M. Gonzalo Fernandez asignalé que"la Présidencede la République
déploreque I'entreprise BOTNIA n'ait pas compris la réalité du conflit
entre l'Uruguayet l'Argentineu.

Le fonctionnaire a expliquéque le Gouvernement uruguayenn'a pas de
doutes quant aux problèmes environnementauxet garde une position
ferme face à l'emplacementdes deux usines.

La demande desuspendrela constructionvisait à chercherl'appuide la
partdes usines, mais laréactionde I'entrepriseBOTNIAa déçul'État.
À cet égard,il a dit que le Gouvernementuruguayena décidé qu'in l 'allait

pas demander autre chose à ces entreprises, sauf à ce qu'elles
réfléchissenatu fait que lorsqu'ily a des problèmesinternationaux, faut
mieux réfléchiarvantde prendredesdécisions.

Montevideo,le 5 avril 2006 MlNlSTRYOFFOREIGNAFFAIRS

PRESSOFFICE
Colonia 1206ler piso.Tel 902.2312. Fax908.0620
www.mrree.qub.uy

E-mail:di~rl4~rnree.aub.uy

Press release

DISPUTEOVERCELLULOSE PLANTS: VAZQUEZ-KIRCHNER MEETING
MOMENTARILY POSTPONED

At a Press Conference held atthe EdificioLibertad,the Secretaryof the Presidency,Mr.
Gonzalo Fernandezexplainedthat the MinistriesofForeignAffairs of bothcountrieshad
drawn up ajoint binationaldeclarationexplainingthe topics and aspectsto beanalysed,
in view of the doubtsofArgentina with respectto the dangerthe plants representfor the

environment.

Moreover,this morning,the Secretaryof the Presidencymet with PIT-CNT members
and assured them that there would be no wage losse if the building works were
suspended.

In addition, BOTNIA releaseda report explaining thatthe companywould suspendthe

construction of the plant only for ten days as fromApril 7, to resume its activities on
April18. This period coincides with the Tourism Week or Holy Week, during which
workers haveto take obligatoryleave.

The Argentine Government requesteda 45 day-periodto carry out the environmental
impact studyand considersthat ten daysis not enough forthe team, consistingof three

expertsfrom each country,to carry outthe relevant analysis.

Gonzalo Fernandez stated that the Presidency of the Republic regrets that "the
company BOTNIA should have failedto understandthe reality of the dispute between
UruguayandArgentina."

That official explained that the government of Uruguay has no doubts in relation to

environmental problems and maintains its firm positionwith respectto the location of
both plants.

The request for the suspension oftheir construction soughtthe support of the plants,
but the reactionofthe companyBotniawas a dissapointmentfor the government.

In this regard, Fernandez said that the Government of Uruguay has decided not to

make any further requests to these companies,unless they reconsider and realise
where international problems arise, consequences mustbe analyzed before taking a
decision.

Montevideo5 April2006 Annexe XXI

"Le sommet Kirchner-Vazquezdans un bourbier", 5 avril
2006La empantanadacumbreKirchner-Vazquez

05.04.2006 112.45

Los gobiernos uruguayoy argentin0 responsabilizarona Botnia por el segundo fracas0 de la
curnbreentre arnbospresidentes.Cuandotodo parecia indicarque el conflictose encarninabaa
una solution, otra vez aparecio algo que cornplico las cosas. Estavez fue el anuncio de la
ernpresade que solo suspenderialas obras por10 dias. Ahora, lasobras sigueny los piquetes
volverian. InformeEnPerspectiva.

EMlLlANOCOTELO:
Ayer de mafiana el climase presentabamuyoptimista.De un ladoy del otro del Rio de
la Plata la prensa anticipaba que era inminente la cumbre entre los presidentesde
Uruguay,TabaréVazquez,y de Argentina, Néstor Kirchner.

Solo faltaba el comunicado de Botnia confirmandoque, despuésde su reunion del

lunes con las autoridadesuruguayas,volvia a estar dispuestaa suspenderlas obrasde
construccionde suplanta de celulosa.

Y el comunicado Ilegosobrela unay media de la tarde.

Despuésde tantas marchasy contramarchasen losdias previos,todos agradecimosla
precisionconla que estaba redactadoen materia de fechasy plazos.

JOSÉ IRAZABAL:
Eltexto decia:

"Conel objetivode contribuira generar unespaciode dialogoentrelosgobiemosde
Uruguay yArgentina,eldirectoriode OyMetsaBotniaAbha decididoquela compania
suspenderalostrabajosde obracivilde suplanta de celulose an FrayBentospor un

periodode IO diascomenzando a partirdel 7 de abril.Lostrabajosde construccion se
retomaranel 18deabrilde2006."

EC -Todos supusimosque eseplazode paralizacionhabiasido acordadocon el Poder
Ejecutivo de nuestro pais, asi que nos dispusimosa esperar el anuncio oficial de los
detalles de la Cumbre de Anchorena. ser riel miércolesO el jueves? Ese era el

maximonivelde incertidumbre.

Pero no habia que angustiarsedemasiado.Elenigmaquedaria develadoa las cincode
la tarde en la conferencia deprensaconvocada especialmente porel secretario de la
Presidencia, GonzaloFernandez.

Llegadala hora, Fernandezefectivamentese enfrentoa los periodistasy tomo posicion

en el estrado del EdificioLibertad,delantedel sol que caracterizael nuevologotipo del
gobiernouruguayo.

Perosu discurso nofueel esperado.

Con ton0 monocorde y gesto apesadumbrado, la mano derecha del presidente
Vazquezdejo boquiabiertosa todos los uruguayosque Io escuchabanen directo.

(Audio)"GONZALOFERNANDEZ:

Lamentablementedeboanunciadesque la reunioncumbreentre lospresidentesque se
esperaba celebrar en el curso de esta semana ha quedado, en este momento,
postergada porque uno de los elementos que la hacian viable, de acuerdo a la
exhortacion hechapor los presidentes,es que las empresastuvieranel gesto de buena
voluntad de suspender transitonamentela ejecucidn de las obras para permitir un
trabajo conjunto de una comision binacional de tres técnicos por cadapais para la
evaluaciondelposible O eventual impactoambiental".

(Findel audio)

JI - Segun Femandez, la Declaracion de Anchorena, que estaba practicamente
acordada entre los dos paises, requeria que las empresas estuviesen dispuestas a
detenerlas obras hasta 45 dias. Femandez relatoque Argentinapretendia unapausa
de 90 dias pero que, comofi-utode la negociacionllevadaa cabopor Presidenciay la
Cancilleria,se consiguio queel estudio de impacto ambientalestuviese pronto, como

maximo, enla mitadde aquelplazo.

(Audio)

"GF -Cuandose plantean conflictosentre nacioneshay que buscar vias de solucion.
De modo que el gobiemo uruguayo,Io que hizo fue pedir, exhortar,solicitar no como
imposicion sino solamentecomo un gesto de buena voluntad - una suspension

temporana de lasobraspara queesas dudas que tienela RepublicaArgentina y queno
tiene el Uruguay pudieran ser despejadasa través deuna comision de técnicos
reducida de tres por cada pais a expedirse en un plazo muy breve de, insisto, a Io
maximoa 45 diasO a Iomejoreran treintaO eranmenos".

(Findel audio)

JI - Pero, comoBotnia "solo acepta una suspension de diezdias", ese lapso no es

suficiente "para realizar ese estudio"y "no satisfaceal gobiernogentine",explico el
secretario dela Presidencia.

Para subrayarsu critica a la actitud "insensible"de la empresa finlandesa,Fernandez
detallo cuanto se habia avanzadoen las tratativas entre Montevideoy BuenosAires.
Explico que se ha trabajado en el texto de la DeclaracionBinacional que firmaran'
ambos presidentes, junto con el anexo llamado Términos de Referencia, dondese

describen los topicosO aspectos que debe ser objeto del analisis medioambiental.Y
remarco queel gobierno uruguayo"hasido siempreconsecuente"en que va a respetar,
por un principiode seguridadjuridica, la construccion delas plantas "enla localizacion"
prevista, cosaque,aiiadio, en el texto de la Declaracion"ni siquierase discutia".

Segun Fernandez,"Io que la Republica Argentinapedia era simplemente un estudio
ambientalacumulativo".

(Audio)

"GF - La presidencia de la Republica lamentahondamenteque la empresa no haya
captado en sus verdaderas dimensionesy alcance, la entidad que tiene el conflicto
binacionalque en este momentoenfrentamos,y que no haya sido mas generosaen el
otorgamiento deun plazo. Perobueno, asi son las cosasy por ahora, mas alla quemantengamosel dialogo conel gobiemo argentin0 y que esperemos quela empresa
recapaciteen este decision,el encuentropresidencialno se va a realizar".

(Findel audio)

JI- El secretariode la Presidencia agregoque desde Argentinatambién selamento la
decisiontomada por Botnia.

(Audio)

"GF -Tantode parte del doctorAlberto Femandez como mia, el comun denominador
es que nos ha decepcionadoun poco la falta de sensibilidad de la empresa para
concedernosun plazo mayor que le pemitiera a Argentina despejar sus dudasy nos
permitiera salirdefinitivamentede esteproblema".

(Findel audio)

JI - Aunque Fernandezdijo que ya termino el tiempo para que el gobierno solicite

gestos a las empresas, de todosmodos,exhorto a BOTNIAa que recapacitesobre su
decision.

(Audio)

"GF -Nosotros no les vamosa pedir mas nada, salvo quizas, que recapaciteny que
entiendan que cuando existen conflictosintemacionales O binacionales deeste tenor,
amen del interéspuramentecomercial,hay que mirary pensar tambiénun poquito en
otros aspectos y pensar, porquela empresa BotniaIo dice en su comunicado quesi

bien ellos aportan una inversion de 1000millones de dolaresal Uruguay,a raiz de los
bloqueosilegitimosUruguayyaperdiocasi 300 millonesde dolares".

(Fin del audio)

La posicionde Botnia

Y desde Botnia, ~quése dice sobre esta situacion? Bueno, hasta ahora ha sido
imposible consultar a sus representantes. La produccion de En Perspectiva intento

comunicarsecon el ingenieroagronomoCarlos Faroppa, asesorestratégicode Botnia,
y con otros representantesde la empresa,perotodos declinaron realizar declaraciones
porel momento.

JI -Despuésde tantas idasy venidas,a todos nos interesabasaber por qué finalmente
el ofrecimientode suspensionde las obrasse limitabaa tan solo 10dias.

EC -Pero no hubo forma de trasladar esa preguntaa los voceros habitualesde la
compania.

JI - El unico que esbozo alguna de las razones de BOTNIA fue el propio Gonzalo
Fernandez,quien relato que - segun Ioque la propia empresa le explico al gobierno
uruguayo - la decision no se relaciona con la discusion sobre quién debe hacerse
cargode los salariosde losobreros quetrabajanen la obra...

(Audio)"GF -El problema es que la empresa no toma esta decision por loscostos que le
signifique el pago de salarios durantela suspension sino que toma esta decision
porque entiendeque las repercusiones en el mundo financier0 internacional y en la
bolsa pueden ser desfavorables.No es el problema del salario de los trabajadoresIo
que la inhibe de otorgarunplazo mayor".

(Fin del audio)

EC -Lo ciertoes que,entonces, conel correrde la tarde deayer, la decisionde Botnia
volvioa cambiar. Concretamentey , pese a suremitidode prensade ayer al mediodia,

ahoraBotniafinalmentenodetendralasobras.

(Audio)

GF -La empresa Botniano vaa parar nadaporqueya les hemoscomunicado - y como
el plazo este de10dias es muy exiguoy no le alcanzaal gobierno argentin0- no tiene
sentido que suspenda los trabajos. Porque no es el gesto que se nos pide que
hicieran".

(Fin del audio)

A bloquear,a bloquear

EC -Mientras tanto,~cualesfueronlas reaccionesdel otroladodel rio?

JI -Bueno, por Io pronto, Iomas importante(Oal menos Io que a los uruguayosnos
puede afectarmas)es Ioque puedepasarcon los piquetes.

EC - Si, recordernos queel domingo, la Asamblea Ambiental de GualeguaychUya
advertia que "habiendo escuchadolas permanentese irritantes declaraciones del

Presidente Uruguayo y de varios de sus ministros, al igual que sus socios , los
directivos de las empresas Botnia y Ence, con susmarchas y contramarchas. La
"ASAMBLEA AMBIENTAL CIUDADANADE GUALEGUAYCH~~", decide: que (el
miércoles 5 de abril) pondremos en marcha el plan de estrategias estudiado
oportunamente".

JI - Consultadoayer por Radio Mitrede BuenosAires, uno de los integrantesde la
Asamblea, EdgardoMoreira,anunciabaque las medidas que setomaran a partirde
hoy, "seran muchomasduras" quelasquese habiantomadohasta ahora.

(Audio)

"EDGARD0 MOREIRA:
Vuelvela firmeza, vuelvelaconviction, vuelvela lucha, peroseguramente en términos
muchomas durosy muchomas extendidosen todoel terriforioentremano. Sinninguna
duda, maiïana en Asamblease van a tomar decisiones multiplesen cuanto al plan de
accionpara continuarestalucha, repito,y en términos mucho mas duras".

(Fin delaudio)JI- Moreiraaclaro que cuandose refiere que setomaran medidas "muchomas duras",

directamente estan hablandodeun"cierrede fronterastotal".

EC -Mientras tanto, desdeel gobierno argentino,~cualesson las primeras reacciones?

JI -Uno de los primerosen expresarsefue el Ministro del Interior,Anibal Fernandez,
quien le resto importancia a la nueva suspensionde la cumbre. En declaracionesa
Radio 10de BuenosAires, Fernandez,se mostroconfiadoen que el conflictose pueda
resolver. "Hay que llevar adelante discusiones. Sobre todo porqueabia vocacionde la
cumbrese hacia. Noes dramatico".

(Audio)

"GF - Tendran que encontrarse las formasentre los dos paises de garantizar a los
entrerrianosque no va a estar pegudicadala situacion ambientalde las aguasy a los
uruguayosque no van a tener las complicacionesrespect0 de nuevas inversiones".

(Findel audio)

JI - El gobernador de la provincia de Entre Rios, Jorge Busti, hizo sus propias
consideraciones sobrelas ultimas novedadesdel conflicto.Al finalizar un encuentro que
mantuvo en Buenos Aires conel canciller Jorge Taianay los asambleistas de Colony
Gualeguaychu,Busticoincidiocon Gonzalo Fernandezen senalar a la empresa Botnia
comola responsabledelfracas0de la cumbrede presidentes.

(Audio)

"JORGEBUSTI:
Botniano ha querido consu decisionque se hagaun estudio de impacto ambiental que
pedia los dos presidentes. Creo que esta actitud dela empresa Botnia de decir que
solamentese va a paralizarpor IO dias la planta es una negaciona realizarel estudio
de impacto ambiental acumulativo que necesita nuestra comunidadpara tener
tranquilidadde no ser contaminada".

(Findel audio)

Busti reiteroque lasfabricas de celulosa deben cumplir conla solicituddel gobiernode
Tabaré Vazquezde suspenderlas obrasy dar paso a un estudio de impacto ambiental
serioe independiente.

Pero Busti tambiénhablo de la posibilidad de que regresen los piquetesy dijo que ese
seria el peor escenario paradefender los intereses argentinos.El gobernador sehalo
que volvera bloquearlos puentesseria un errorque implicariacambiarel problemade
fondo que es la defensa del medio ambiente. Segun Busti hay que mantener viva la

movilizaciondel pueblode Gualeguaychuperosin cortes de rutas.Kirchner-Vazquez: Unsommententravé
05.04.2006 ( 12.45

Les gouvernements uruguayen et argentin ont responsabilisél'entreprise Botnia pour le
deuxième échec du somme etntrelesdeux présidents.Quandtout semblait indiquerque le conflit
allait vers une solution, la situation s'est comà nouveau. Cette fois-ci, il s'est agi de
I'annonce de I'entreprisesur le fait de suspendre les travaux seulementpour 10 jours. Dans
l'actualité lestravaux se poursuiventet les barrages de routes reviendraient. Rapport sur
PERSPECTIVA.

EMlLlANOCOTELO:

Hier matin, le climat se présentaitdes plus optimistes. Des deux côtés duRio de la
Plata la presse anticipait que le sommet entre les Présidentsde l'Uruguay, Tabaré
Vazquez,et de l'Argentine, Néstor Kirchneér taitimminent.

II ne manquait quele communiquéde Botnia qui allait confirmerque, après sa réunion
de lundi avec les autorités uruguayennese, lle étaitde nouveau disposéeà suspendre

lestravaux duchantier deson usinede pâteà cellulose.

Le communiquéest arrivé à 13h30.

Après tellement d'allers-retoursau cours des jours précédents, nous avons tous salué
la précisionaveclaquelle ce communiqué avait étérédigé en termesde dateset délais.

JOSÉ IRAZABAL:

Letexte disait:

"Dans le but de contribuer à la création d'un espace de dialogue entre les

gouvernements de l'Uruguay et l'Argentine, le Conseil d'Administration deOy Metsa
Botnia Ab a décidéque la sociétésuspendrait les travaux de gros ouvrages de son
usine de pâte à celluloseà Fray Bentos pour une périodede 10jours à compter du 7
avril. Les travaux de constructionreprendraientle 18avril2006."

EC - Nous avons supposéque ce délai de suspension avait étéconvenu avec le

Pouvoir Exécutif de notrepays, nous nous sommes disposésà attendre I'annonce
officielle desdétailsdu Sommetde Anchorena. Ça serait pourmercrediou pourjeudi ?
Voilà le niveaumaximumd'incertitude.

Mais il ne fallait pas trop s'angoisser. L'énigme serait dévoàe17 heures lors de la
conférencede presse convoquéespécialementpar le secrétairede la Présidence,M.

GonzaloFernandez.

Le momentvenu, M. Fernandezs'est réunieffectivementavec lesjournalistes et a pris
place sur le podium de l'Immeuble Libertad, devanlte soleil qui caractérisele nouveau
logo du gouvernementuruguayen.

Mais le discours n'a pasétél'attendu.

Sur un ton monocordeet avec l'air peiné,le bras droitdu Président Vazquez a laissé
bouche béetous lesuruguayensque le suivaienten direct."GONZALOFERNANDEZ:
Malheureusementje dois vous annoncer que le sommet entre les Présidentsdont la
réalisation étaiattendueau cours de cette semaineest, à partir de moment, différée
car l'un des élémentqsui la faisaientpossible, conformément l'exhortationfaitepar les
présidents,étaitque les entreprises aient le geste de bonne volontéde suspendre
transitoirement l'exécutiondes travaux afin de permettre un travail conjoint d'une
commission binationale detrois techniciens pour chaque pays pourl'évaluationde

l'impact environnementalpossible ouéventuel".

(Finde I'audio)

JI - Selon Fernandez,la Déclarationde Anchorena, qui était pratiquementaccordée
entreles deuxpays, demandaitqueles entreprises soient disposés à arrêteles travaux
jusqu'à 45jours. Femandeza dit que l'Argentineprétendaitun arrêtde 90jours mais
commerésultatde la négociation entreprise par le Présidentet le MinistèredesAffaires

Éfrangères, ila étéobtenu que l'étude d'impactenvironnementalallait êtreprê tans la
moitié du délaii parti, aumaximum.

(Audio)

%F -Lorsqu'il existede conflitsentredesnationsil faut chercherdes voies alternatives
de solution. De manière à ce quele gouvernement uruguayena fait,à savoir demander,
exhorter, solliciterpas à titre d'impositionmais seulementcommeun geste de bonne

volonté - une suspension temporairedes travaux pour que les doutes que la
République Argentinea et que l'Uruguay n'apas, puissent être dévoilée su travers
d'une Commission de techniciens réduite de trois membres par pays qui devait se
prononcerdans undélai très couri de,j'insisteun maximumde 45jours oupeut-être 30
jours ouencoremoins1'.

(Finde I'audio)

JI - Mais, comme Botnia "n'accepteune suspensionque de 10 jours", ce délain'est
pas suffisant "pour réaliser cette étue"t "ne satisfaitpas le gouvernement argentin",
a expliquéle secrétaire de laPrésidence.

Pour souligner sa critique vers cette attitude "insensible" deentreprise finlandaise,
Fernandez adétaillé le progrèsdes négociationsentre Montevideo et BuenosAires.IIa
expliquéque I'on avaittravaillésur le texte de la Déclaration Binationà êtresignée
par les deux Présidents, demême que l'Annexe appelé TerMes de Référence, où I'on

décrit lesthèmes et les aspects qui doivent fairel'objetde l'analyse environnementale.
II a souligné quele gouvernementuruguayen a toujours faitpreuve de cohérenceet
qu'il va respecter,au titre d'un principede sécuritéjuridiquconstructiondes usines
"à l'emplacement"prévu,élémentqu'il a ajouté, «n'étaitmêmepas discuté» sur la
Déclaration.

Selon Fernandez, "ce que la République Argentine demandaié t taitsimplement une
étudeenvironnementalecumulée".

(Audio)

"GF -La Présidence de laRépublique Argentine déplore profondément que l'entreprise
n'aitpas sais, dans savéritabletaille etporfée,l'entité que revêt le conflit biquleonnous traversons actuellement, et qu'elle n'ait pas étéplus généreuse dansla

concession du délai, voilàl'étatde situation,et pour le moment,au-delàdu fait que l'on
ait avec le gouvernement argentin,et que nous attendons à ce que l'entrepriserevoie
sa décision,larencontreprésidentielle n'aurapas lieuJJ,

(Finde I'audio)

JI- Le secrétairede la Présidencea ajoutéque depuis l'Argentine ladécision prisepar
Botniaa étéégalementdéplorée.

(Audio)

"GF - Aussi bien de la part de M. Alberto Femandez que de la mienne, le commun
dénominateur c'est quenous avons étédéçuun peu par le manquede sensibilitéde
I'entreprisepour nousconcéder undélaiplus long quiallait permettre à l'Argentine de
lever tousles doutes et de sortirdéfinitivementde ceproblème ".

(Finde l'audio)

JI - Mêmesi Fernandez a dit que le temps est fini pour que le gouvernement ne
demande des gestes des entreprises,de toutes manières, il a exhortéà Botnia à ce
qu'elle revoiesa décision.

(Audio)

"GF - Nous n'allons plus rien leur demander, sauf probablement à ce qu'elles

réfléchissent et que comprennentque chaque fois qu'il y a des conflitsinternationaux
ou binationaux de cette envergure, au-delà de l'intérêt purement commercia ill,faut
regarder et penser égalementun peu à d'autres aspectset de penser, car I'entreprise
Botnia le dit sur son communiqué que si bien elles apportaientun investissementd'7
milliard de US0 à l'Uruguay,en raisondes barrages illégitimes, l'Uruguay a déjàperdu
près de 300 millions de dollars".

(Finde I'audio)

La positionde Botnia

Y depuis Botnia, qu'est-ce qu'elledit de cette situation?IIa étéimpossible, jusqu'ànos
jours, de consulter ses représentants.La production deEn Perspectiva a essayéde
prendre contact avec l'ingénieur agronome CarlosFaroppa, conseiller stratégique de
Botnia,et avec d'autres représentantd se l'entreprise, mais pourle moment,ils onttous
refuséde faire de déclarations.

JI - Après tellement d'allers-retours nousétionstous intéressésà savoir pourquoi
finalement,la propositiondesuspensiondes travauxse limitaità seulement10jours.

EC - Mais il n'y a pas eu moyen de transmettre cettequestion aux porte-paroles
habituelsde la société.

JI - Le seul qui a ébauchél'une des raisons de BOTNIA a étéle propre Gonzalo
Fernandez, qui a expliqué - selon ce que I'entreprisea expliquéau gouvernementuruguayen - la décision n'estpas en rapport avec la discussion qui porte sur qui doit

assumerles salairesdes ouvriersqui travaillentsur le chantier

(Audio)

"GF - Le problème c'est que l'entreprise ne prend pas cette décisionen raison des
coûts afférents au paiement desalaires au cours dela suspension maisqu'elle prend
cette décisioncar elle pense que les retombéessur le mondefinancier international et
sur la Bourse peuvent s'avérer défavorables.e n'estpas le salaire des travailleursce
qui l'empêche de consentirun délai pluslong".

(Finde I'audio)

EC -Ce qui est vrai, alors, c'estau coursde l'après-midi d'hier,la décision de aotnia
changé de nouveau. Concrètemene tt en dépit de son communiqué de presse d'hier
midi, Botniafinalement n'arrêtera pas les travaux.

(Audio)

GF - L'entreprise Botnia ne va pas arrêterdu tout car nous leur avons déjà
communiqué - et comme le délai de IO jours est très exigu et ne suMt pas au

Gouvernementargentin - l'arrdes travaux n'a pas desens. Car ce n'estpas le geste
qu'ilsnous demandentde leurexiger de faire".

(Finde I'audio)

Bloquer, bloquer...

EC - Pendantce temps, quelles ontétéles réactionsdel'autre côtédu fleuve?

JI- Pour le moment,ce qui est plusimportant (ouau moinsce qui peut nous affecterle

plus)c'est ce qui peutse passer avecles barrages de routes.

EC - Oui, rappelons nous que dimanche, l'Assemblée Environnementale de
Gualeguaychu avertissait déjàque "ayant entendu les permanentes et irritantes
déclarations duPrésidentUruguayenet de plusieursde ses ministres, de même que
celles de ses associés,les responsablesdes entreprises Botnia et Ence, avec leurs
allers-retours. L'ASSEMBLÉE ENVIRONNEMENTALE CITOYENNE DE
GUALEGUAYCHU", décide :que (mercredi5 avril) nous mettronsen marche le plan
de stratégiesétudiéopportunément".

JI - Consultéhier par RadioMitrede BuenosAires, l'un des membres de l'Assemblée,
M. Edgardo Moreira, annonçait que les mesuresqui seront prises à partird'aujourd'hui,
"allaientdevenir beaucoup plus dures" que celles prisesjusqu'à nosjours.

(Audio)

"EDGARDOMOREIRA:
La fermetérevient, la conviction revient,la lutte revient, mais surementen termes
beaucoup plus durs et beaucoup plus étendussur l'ensemble du temDtoire de la
province deEntre-Rios.Sans aucundoute, demain, en Assembléev ,ont êtreprises desdécisions multiplesquant au plan d'actionpour poursuivrecette lutte,je répète,et en
termesbeaucoupplus durs''.

(Finde I'audio)

JI - Moreira a remarqué quelorsqu'il mentionne que les mesures à prendre seront
« beaucoupplusdures »,il parledirectementd'un "barragetotal des frontières".

EC - Pendant cetemps, depuisle gouvernement argentin, quelles sont les premières
réactions?

JI - L'un des premiers à s'exprimer a étéle Ministre de l'Intérieur, M. Anibal
Fernandez, qui a enlevéde l'importanceà la nouvelle suspensiondu sommet. Dans
des déclarationsfaites à Radio 10 de BuenosAires, Fernandez,s'est montré confiant
sur le fait que le conflit parvienneà se résoudre."II faut poursuivre les discussions.

Notamment car il existait la vocation qui portait sur la réalisationdu sommet.Ce n'est
pas dramatique".

(Audio)

"GF - II faudra trouverles manières entre les deux pays,d'assurer aux citoyens de
Entre Rios que la situation envimnnementale deseauxn'allaitpas êtreimpactéeet aux

uruguayens qu'ils ne vont pas subir des complications quant aux nouveaux
investissements".

(Finde I'audio)

JI - Le gouverneur de la province de Entre Rios, M. Jorge Busti, a fait ses propres
commentaires sur les dernières nouveautéd su conflit.A lafin d'une rencontrequ'il a eu
à Buenos Aires avec le Ministre des Affaires Étrangères M. Jorge Taiana et les

membres de l'Assemblée de Colonet de GualeguaychU,Busti a coïncidéavec M.
Gonzalo Fernandezà propos de signaler l'entreprise Botnia comme la responsablede
l'échec dusommetdes Présidents.

(Audio)

"JORGE BUSTI:
Botnia n'a pas voulu de par sa décisionque l'une étude environnementale demandée

par les deux Présidents ait lieu. Je penseque cette attitudede l'entreprise Botniade
dire qu'elle n'allait arrêter qpour 10jours les travaux, c'estune négationà vouloir
réaliser l'étuded'impactenvironnementalcumulédont a besoin notrepopulation pour
avoir l'assurance dece qu'ellene vapas être polluée ".

(Finde 1'audio)

Busti a réitérque les usines de pâteà cellulosedoivent respecter la demandede M.
TabaréVazquez de suspendre les chantiers et de faciliter la réalisation d'uneétude
d'impactenvironnementalsérieuxet indépendant.

Mais Busti a parléégalementde la possibilitéque les barragesde routesne reviennent
et il a dit qu'il s'agitdu pirescénariopourdéfendreles intérêts argentinL.egouverneur
a signalé que revenir aux barrages des ponts serait une erreur qui entrainerait lechangementdu problèmede fond,à savoirladéfensede l'environnementS.elon Busti
ilfaut garderen vie la mobilisatipeuplede Gualeguaychu maissansbarragesde
routes. AnnexeXXll

Présidence, République orientalede l'Uruguay, "Uruguay
demande une réunion du Mercosur ;il remettra une lettre
auTribunalde La Haye", 7 avril2006URUGUAYPIDE REUNION DEL MERCOSUR; REMITIR CARTA AL TRIBUNAL DE
LA HAYA

El gobierno inicio una ofensiva politica en el ambito internacional porla controversia con
Argentina alsolicitarlaconvocatoriadelConsejodel MercadoComundel Sur, maximoorganodel
bloque regional,asi como remitiruna nota a la Corte lnternacionalde Justiciaen La Haya, para
informar sobreel estadodesituaciondel problema,segun el CancillerGargano.

En conferencia de prensa realizadaen la sede de la Cancilleria, Reinaldo Gargano,
explico que la Presidenciade la Republica "ha juzgado quela negociaciona nivel del
Presidenteno ha dado resultado,por Ioque el Presidente Vazquez diopor terminado
las negociaciones directascon el pais vecino, ingresandoahora a un proceso legal
internacionalpor las plantasde celulosau los cortesde rutas. Eneste sentido, Gargano

senalo que el gobierno uruguayo decidio solicitar la convocatoriadel Consejo del
Mercado Comun del Sur, con el objetivo de denunciar la violacion por parte de
Argentina del Articulo Io del Tratado de Asuncion, que hace referencia a la libre
circulacion de personas, bienesy mercaderias entre los paises miembros del bloque
regional.Asimismo,se resolvio remitir una notaa la Corte lnternacionalde Justicia en
La Haya, con el fin de notificar del "estado de situacion creado,de la violacion del
derecho internacionalque se producey de la no superacionde este tema pese a las

ingentes gestiones que hizo el gobierno uruguayo para tratar de superarlo",
dijo.Gargano explico que el hecho determinante de la decision adoptada por el
gobierno uruguayo se debe a que no hubo resultados positivos a las gestiones
realizadas, por los que luego de conversaciones efectuadas anteayery ayer, la
Presidenciade la RepUblicacomunico,a travésdel Secretariode la Presidencia,que
existian determinados plazos dentro delos cuales se esperaba una respuesta, pero

comola mismano Ilegose dio porculminadala negociaciondirecta.L'URUGUAYDEMANDE UNERÉUNIONDU MERCOSUR; ENVERRA UNE LETTRE

AU TRIBUNALDE LA HAYE

Le Gouvernement a engagé uneoffensive politique à niveau international en raison de la
controverse avec l'Argentineà travers la convocationdu Conseil du MarchéCommun du Sud,

organe le plus haut niveau dubloc régional,et l'envoi d'une noteà la Cour Internationalede
Justice de La Haye, pour informerétatde situation du problème, selonil a étéinformé parle

MinistredesAffairesÉtrangèresM. Gargano.

En conférence de presse réaliséa eu siège du Ministère desAffaires Étrangères, M.
Reinaldo Gargano, a expliquéque la Présidence dela République "a estimé que la

négociation auniveau du Présidentn'a pas abouti, raison par laquelle le Président

Vazqueza considéré commeconcluesles négociationsdirectesavec le pays voisin,en

rentrant à l'heure actuelledans un processus légalinternationalen vue de régler les
usines de pâte à cellulose ou les barrages de routes. Dans ce sens, M. Gargano a

signaléque le Gouvernement uruguayena décidéde convoquerle Conseil du Marché

Commundu Sud, dans le but de dénoncerla violation de lapart de l'Argentinede l'art.

le' du Traitéd'Asuncion,qui fait allusionà la libre circulation de personnes,de bienset
de marchandises entreles pays membresdu bloc régional.De la même manière, il a

étédécidéd'envoyer une note à la Cour lnternationalede Justice à La Haye, dans le

but de notifier "l'étatde situation crée, laviolation du droit internationalqui a lieu, et la

non résolution du thème en dépit des importantes gestions que le Gouvernement
uruguayena accomplipour essayerde le résoudre", a dit M. le ministreGargano,qui a

expliquéque lefait déterminantde la décisionadoptée parle Gouvernement uruguayen

répondau fait que les gestions réalisées n'ont pas eu de résultatspositifs ; pour tous

ces motifs et après des entretiens intervenus hieret avant-hier, la Présidencede la
République a communiqué,à travers le Secrétaire Général de la Présidencq e,'il

existaient des délais déterminéa su cours desquels une réponse étaitattendue, mais

comme celle-ci n'est pas parvenue,il a étéconsidéré quela négociationdirecte avait

prisfin.URUGUAY CALLS FOR A MERCOSUR MEETING;IT WlLL SEND A LETTER TO
THE HAGUE COURT

The governmentbegana politicaloffensiveat internationallevel over the dispute
with Argentinaby calling the SouthernCommonMarketCouncil,the highestbody
of the regional bloc, and sent a note to the InternationalCourt of Justice in The

Hague informing the problem, Foreign MinisterGarganoreported.

At a pressconference held atthe Foreign Ministry, ReinaldoGarganoexplainedthatthe
President of the Republic of Uruguay "has considered that the negotiations at a
presidential level have not been successful,so President Vazquez hasput an end to
direct negotiationswith the neighbouring country, openingan internationallegalprocess
on the celluloseplantsand blockingof roads.

In this regard, Garganopointedout thatthe Governmentof Uruguay decidedto request
that the SouthernCommon MarketCouncil convenein orderto denouncethe violation
by Argentina of Article of the Asuncion Treaty,which refersto the free movementof
persons, property and goods between the membercountriesof the regionalbloc.

Moreover, it was decided to send a note to the InternationalCourt of Justice in The
Hague in order to notify "thestate of affairs, theviolation of international law and the
impossibilityof settlingthisissuein spite of the intenseefforts made bythe Government
of Uruguayto try to resolveit",Gargano said.

Gargano explained thatthe decisionby the Governmentof Uruguay was adopted asa
consequence ofthe lack of positiveresults in spite of the steps taken. For this reason,

after conversations maintainedthe day beforeyesterdayand yesterday,the Presidency
of the Republic informed, throughthe Secretary of the Presidency, that there were
certain time frameswithinwhich a responsewas expected, butas it never arrived direct
negotiationswere ended. AnnexeXXlll

HatfieldConsultants Ltd,Re:CumulativeImpactStudy-
UruguayPulp Mills,27 mars2006 Ref.No: IFC1247

27 de Marzo del 2006

Sr.Dimitris Tsitsiragos, Director Sra. Rachel Kyte, Directora
Departamento Generaide Manufactura Depto. de Medio Ambiente y
CFI, 2121 K Street,NW Desarrollo Sociai

Washington, DC CFI, 2121 K Street, NW
20433 USA Washington, DC
20433 USA

Ref: Estudio de Impacto Acumulativo - Plantas de Celulosa de Uruguay

De mi mayor consideracion:

En base a un analisisdel Estudio de Impacto Acumulativo (CSI)de lasplantas de celulosa de Uruguayy
la consideracion de los comentarios sobre el estudio que fueron presentados hasta la fecha, en el
presente se destacan aigunos temas que requieren la consideracion adicional de los proponentes de
dichas plantas. Un panel de dos expertos, el Sr. Neil McCubbin y quien suscribe, prepararon los

comentarios/inquietudes presentados de acuerdo con los Términos de Referencia que nos fueron
suministrados por laCorporation Financiers Internacional (CFI).

Los documentos analizados hasta la fecha que se vinculan con estos proyectos comprenden: el CIS de

la CFI, el EU de Botnia, el ELAde CMB, elAnalisisy Observaciones de Argentina ai Borrador del CIS
de la CFI, los comentariossobre el CIS del Centro de Derechos Humanos y Medio Ambiente; y todos
los otros comentarios de partes interesadas suministrados por la CF1 (Anexo 1). Los temas de
inquietud que aqui se presentan se refieren primordialmente ai CIS, con referencia adicional a las
Evaluaciones de Impacto Ambientai (EU) de Orion (Botnia)y CMB (ENCE).

Los temas aparecen categorizados y para cada uno se suministran puntos de clarification, con
recomendaciones. Los temas planteados serhn presentados en tres categorias principales "CIS/Plantas
preoperativas", "CIS/Plantas operativas" y "EU Orion/CMB". Algunos temas constituyen el eje de

distintos comentarios topicos presentados con referencia al aspect0 destacado, seguidos de
recomendaciones en relacion con cada comentario respectivo.

A modo de introduction a la presentacion detallada de nuestros temas, el "Prehmbulo" comprende

algunos comentarios generales sobre los haliazgos relativos a los proyectos de las dos plantas de
celulosa.Plantas de Celulosaen Uruguay

PREAMBULO

Enfoque técnicoparael disefio y operacihn de las plantas

Los proponentes de las plantas de Botnia y CMB basaron los aspectos de proteccion ambiental de los

disefios de sus plantas mayormente en las "Mejores técnicasdisponibles" (BAT; Anexo 2)' se& la
definicion del IPPC (2001). Esto es razonable, ya que es ampliamente reconocida como la mejor
definicion actual de medidas de proteccion ambiental apropiadas para la industria de la celulosa. No
obstante, en sus documentos falta informacionde soporte para demostrarque las plantas efectivamente

utiiizarh las BAT en todos los aspectosde su disefioy operacion.

Po otro lado, desde la publication del document0 IPPC en 2001 se han producido algunas mejoras en
las técnicasde proteccion ambiental, las que no fueron consideradas en el borrador de CIS y los EIA de

las plantas.

Validez técnicade los comentarios recibidos sobre el borradorde CIS

La mayoria de los comentarios recibidos sobre el borrador de CIS fueron negativos, 10que es normal

en este tipo de controversias, ya que en general los oponentes son las partes interesadas que mis se
hacen oir. Las afirmaciones de que el CIS, Botnia y CMB no han suministrado suficiente informacion
sobre la propuesta de diseno, procedimientos de operacion y monitoreo ambiental de las plantas son en
general validas.

Los comentarios que expresan la preocupacion de que las plantas causen daiïos ambientales
catastroficos carecen de sustento, son irrazonables e ignoran la experiencia de muchas otras modernas
plantas kraft de celulosa blanqueada. Sin embargo, algunos comentarios que sugieren mejoras en

ciertos aspectos del disefio, definiciones de procedimientos operativos y monitoreo de las descargas
ambientales de las plantas son validos, y ameritan irnplementacion.

Los comentarios que afirman que solamente es aceptable un proceso de blanqueo totalmente libre de
cloro (TFC) carecen de fundamento, ya sea por parte de sus autores, O del conocimiento ciena'fico

actual. El proceso TCF cuenta con ciertas ventajas ambientales, algunasde las cuales pueden obtenerse
si se modifica el disefio de la planta a una version "ECF-light" en la que la cantidad de dioxido de cloro
utiiizada es relativamente baja,O si el efluente alcalino de la planta blanqueadora es reciclado en el
sistema de recuperacion quimica de la planta.

Principalesdebilidades del borradordel CIS

Muchas de las fdas del borrador del CIS representan una falta de informacion, mis que factores de
deficiencia ambiental en los disefiosy operaciones propuestos para las plantas. En algunos aspectos, el

.
'EnEstados Unidos,"BAT" se refierea "Mejortecnologia dispon"(BestavailabletechnologySi bien ensu
propbsito comoherramientade controldel impactoambientalde lasplantas de celulosaypape1es similar,su concept0
juridico y nive1técnicoson marcadamentediferentesa lasBATquese analizanen el IPPC. A menosquese indi10e
contrariode maneraexplicita,eneste document0 "BAT"se refierea la dejinicibneuropea.Plantasde Celulosaen Uruguay Prigina3 de32

disefio de las plantas y los procedimientos de operacion ymonitoreopropuestos pueden ser mejorados.
Es probable que estos temas puedan resolverse a satisfaction de la mayoria de las partes interesadasque

aborden el tema de una manera logica.

El panel no encontro ninguna razon que diera sustento a las predicciones de daiio arnbiental

catastrofico en el entorno receptor que han sido presentadas por varios actores.

El CIS y los informesEIA en los que se apoya presentan las siguientesdebilidades:

1. La recuperacion e incineracion de aproximadamente la mitad del efluente de la planta
blanqueadora se considera parte de las BAT en el IPPC; este proceso no esta implementado en
las plantas Orion O CM'. Es una tecnologia comprobada que reduciria el efluente vertido al

Rio Uruguay. La reduccion resultante en contarninantes acuiticos individuales variaria, en
principio en elrango del 25 al 50%.

El CIS y los documentos EIA de los proponentes no defmen los disefios de las plantas con un

detalle suficiente como para determinar que efectivamente se usan las BAT. Cualitativamente,
las companias parecen "planificar" usar lasBAT (excepto por 10que se menciona en el pirrafo
precedente); sin embargo, es necesario que se especifiquen ciertos parimetros de disefio antes

de que la CF1 u otras partes interesadas puedan hacer una evaluacion final. Las compafiias
deberian poder proporcionar suficiente informacion sobre las caracteristicas de disefio de las
plantas que actualmente aparecen en forma vaga en los documentos EIA. Resulta claro que
muchas de las preocupaciones expresadas por terceros en relacion con las plantas se basan en la

suposicion de que las plantas propuestas operarian de una manera sidar a muchas plantas mis
antiguas y obsoletas. Esto es muy comprensible, dada la faimde informacion definida en los
EIA y CIS.

Segiin 10 indicado por el IPPC (IntegratedPolhtionPreventionand Control),las Mejores Técnicas
Disponibles cambian con el tiempo. El actual BREF (Document0 de Referencia de BAT) se
public6 en 2001, y en realidad constituye el reflejo de trabajos técnicos realizados en

1999/2000. Desde entonces, se ha difundido el uso de algunas técnicas para reduciraun mhs
los vemdos de efluentes, y por 10 tanto deben ser consideradas para las plantas uruguayas.
Entre estas técnicas se cuenta el reemplazo parcial del dioxido de cloro por ozono, y la
reduccion de los flujos de efluentes. El uso eficaz de ozono O de peroxido de hidrogeno

presurizado en el proceso de blanqueo permitiria reducir los valores de DBO, DQO, AOX y
dioxinas/furanos. La reduccion del caudal de efluentes reduce los niveles de DBO y solidos
suspendidos en el vertido, ya que existe una concentracion prhcticamente minima de estos

contarninantes en el efluente con tratarniento biologico. El CIS final debe analizar estas
técnicasen profundidad.

4. No existe un listado completo de vertidos en el entorno natural en las cercanias de las plantas.

El CIS final,O documentos asociados tales como los EIA actualizados, debenan incluir una lista
completa de las emisiones atmosféricas y descargas de efluentes de todas las sustancias
mencionadas en relacion con las plantas Kraft en el IPPC BREF. Las estimaciones deben

basarse en el disefio de proceso propuesto,y no simplemente en referencias genéricasal BREF
u otros documentos.PlantasdeCelulosaenUruguay Pagina 4 de32

5. No pareceria haberse hecho una revision independiente de las estimaciones de descargas de
contaminantes presentadas por las companias. Un breve analisis de los EIA presentados por
Orion y CMB sugiere quelos datos sobrestiman las cantidades de muchos de los contaminantes

que efectivamente serin descargados. Las estimaciones excesivamente conservadoras
distorsionan el proceso de evaluacion y conducen a preocupaciones innecesarias de parte del
publico. De iguai forma, las estimaciones que son inferiores a las descargas efectivas
distorsionan el analisis.

6. Las referencias a dioxinas/furanos en los vertidos de las plantas parecen haber sido manejadas
algo a la figera. Estos compuestos son de significativapreocupacion para el public0 en generai
y deben ser plenamente anaiizados. Dejar de lado el tema mediante la conclusion de que las
dioxinas/furanos estarin en "niveles indetectables" es inaceptable.

7. Existe escasez de datos en el CIS respect0 a la calidad del agua y los recursos biologicos del Rio
Uruguay, particularmente en relacion con el irea de la bahia, aguas abajo de la propuesta
descarga del efluente de Botnia. Esta region continua siendo de preocupacion debido a la

posible acumulacion de constituyentes del efluente.

8. Los temas relacionados con la toma de agua de Fray Bentos, los compuestos ligados a
perturbaciones endocrinas, la delineacion de la pluma del efluente, y las estrategias detaiiadas de

monitoreo de aguas residuales y emisiones atmosféricasrequieren discusion adicional. A fin de
proporcionar una exhaustiva comprension de estos temas, y para que el pubfico en general
tenga un aceptable nivel de confianza en que sus preocupaciones serin contempladas de una
manera satisfactoria, se recomienda enfiticamente proceder allogro de este objetivo.

9. Las predicciones de concentraciones de contaminantes atmosféricos en el irea comprendida
aproximadamente dentro de los 40 km de la planta omiten considerar las concentraciones
existentes de los mismos contaminantes. Estas deben ser agregadas a las concentracionesque

serian causadas por las plantas (es decir, evaluacion acumulativa) antes de derivar conclusiones
referidas a la salud y otros impactos. Ademis, en las predicciones se omite un analisis de las
reducciones en contaminantes atmosféricos que probablemente se derivarian de la venta de
electricidad por parte de las plantas de celulosa ai sistema uruguayo, 10 que reemplazaria la

combustion de combustibles fosiles por una biomasa mis deseable desde el punto de vista
ambiental.

10. La bien conocida capacidad de las plantas Kraft tradicionalespara emitir gases malolientes que
perturban a los habitantes a muchos kilometros de distancia constituye la base de muchos de los

comentarios negativos sobre las plantas. Generalmente se conoce a estos gases como "Azufre
total reducido" (en inglés,Totalreducesd@r - TRS). En el borrador del CIS se empleo una de
las herramientas mejores ymis ampliamente aceptadas para la prediccion (Omodelizacion)de la
concentracion de gases TRS que se produciria a nivel del suelo, y luego, lamentablemente, se

paso a predecir la perception de olores con referencia a umbrales de olor. Este enfoque es
aproximado, en el mejor de los casos, y debe ser suplementado mediante referencia a casos
pricticos. El CIS final debena discutir las limitaciones pricticas que tiene la modelizacion de la
dispersion para la prediccion de olores provenientes de las plantas Kraft. El CIS final debe

incluir una discusion y datos sobre la historia de olores molestos en plantas reales que usan
tecnologia comparable. De ser posible, en este abordaje deberian incluirseplantas de propiedad
de Botnia y ENCE. Deberian describirse medidas que asegurarian que los respiraderos dePlantasde Celulosaen Uruguay Ptigina5de32

todos los tanques, y otros equipos de las plantas que emitan gaseTRS serk recogidos e

incinerados. (El comentario no se refiere al homo de cal, caldera de recuperaciontema de
tratamientode efluentes, que se abordan por separado).

A. CIS/PLANTAS PREOPERATIVAS

Al. Tema: Falta generai de informacion

Comentarios: Resulta evidente en muchos comentanos de terceros que se oponen a las plantas
que por 10menos algunas de lasinquietudes que expresan se basan en falta de informacion, 10que
a su vez conduce a la desconfianza. Mediante referencial buen historial ambiental de Botnya

ENCE, y a las actuales pricticas de diseiïo de la industria de la pasta de celulosa, es posible, ah
cuando no probable, que muchos de los temas de preocupacion para terceros sean
adecuadamente resueltos en el curso normal del diseiio y construccion de las plantas. Sin
embargo, los documentos que se encuentran en el dominio piiblico no proveen informacion
suficiente para que los actores externos a Botnia y ENCE se formen opiniones razonadas sobre

muchos temas.

Recomendaciones: El CIS final deberia brindar mis informacion a las partes interesadas, a fin
de mejorar su comprension de los datos presentados y permitirles alcanzar conclusiones

racionales sobre las plantas propuestas. En algunos casos, podria ser apropiado que las empresas
asuman compromisos especificos en el diseiio y operacion de las plantas para aquietar las
preocupaciones innecesanas de parte del piiblicogobierno de Argentina.

A.2 Tema: Verificacion de estimaciones de vertido

Comentarios: No parecena haber una verificacion de las estimaciones de vertido presentadas
por los proponentes de lasplantas.

Recomendaciones: El CIS fmal deberia incluir una auditoria de las estimaciones de vertidos.
Esto no necesitaria grandes recursos, dado que los expertos en el campo pueden analizar el
diseiïo de las plantas y comparar los vemdos estimados con su propia expenencia. Como
altemativa, las compdas pueden confmar sus predicciones asumiendo el comprorniso legal de

operar por debajo de los niveles estimados.

A3. Tema: Comparaci6n de las plantas con las MejoresTécnicasDisponibles (BAT)

Comentarios: El borrador del CIS compara los diseiïos de las plantas propuestas con las BAT.
La Tabla A-2 en el borrador del CIS enumera caracteristicas de diseiïo de las plantas, e indica que
cada una tiene virtualrnente todas las caracteristicas indicadas. Varios comentarios de terceros
afirman que las plantas no cumplirh con las normas BAT. La mencionada comparacion de las
plantas propuestas con lasBAT en el borrador del CIS es defîciente por cuanto omite medidas de

reciclaje del filtrado de blanqueo para minimizar el uso de dioxido de cloro, y medidas para
rninimizar el caudal de efluentes. De mayor importancia, las caracteristicas BAT son tratadas de
manera cualitativa, mientras que muchas requieren una evaluacion cuantitativa.La Tabla 1Plantasde Celulosaen Uruguay Pagina6de 32

muestra las principales caracteristicas BAT, e indica si serin implementadas en cada planta. En
muchos casos en los documentosproporcionados por las companias O los consultores de la CF1

no se evidencia que, en funcion del disefio e instalacion, dichas caracteristicas existirin en
plantaO si tendrh las especificaciones adecuadas. Parece probable que, por 10menos en algunos
aspectos, los disefios de las plantas sean compatibles con las BAT, si bien la informacion no ha
sido presentada al pi~blicoy la CFI. Ambas EIA estan repletas de descripciones genéricasde

caracteristicas de plantas modernas (buena parte del texto de la EIA de Orion esta copiado del
IPPC de 2001), con poca informacion sobre 10 que la compania se propone efectivamente
instalar. Ya que ha transcurrido un tiempo significativdesde que las EIA fueron redactadas, es

probable que en la actualidad las companias se encuentren en mucho mejores condiciones de
brindar informacion sobre aqueilas caracteristicas de diseiio de las plantas que son mis bien vagas
en los docurnentos de EIA existentes.

Recomendaciones: El CIS final,O cualquier EIA de soporte, deberia definir las caracteristicas
de disefio de las plantas de manera suficiente para perrnitir a la CF1das las partes interesadas
hacer una evaluacion final del grado de cumplirniento de las BAT. Plantasde Celulosaen Uruguay Pagina 7de 32

Tabla 1BAT vs. datos disponibles de diseiio delas plantas. @os paginas)

Si El EIA Probablemente, Las compdas deben especificar la fraccion de licor negro
Lavado altamente eficiente de pasta cita valor E pero no generada en el proceso de digestion que seri recuperada por
marron lavadores. Debe ser superior ai 99%. También especificar el
10-12 especificado factor E de Norden para los sistemasde lavadode pasta marron.
Fiado de pasta marron de ciclo El EIA de CMB no especificaque el filtrado de pasta marron esté
Si Desconoudo
cerrado cerrado.
Deslignificacion por oxigeno (con etapasy si, pero no CMB debe especificarel nhero de etapas de deslignificaci6npor
no es claro. oxigeno y niimero Kappa de la pulpa antes delblanqueoque debe
etapasadiùonales) AKa a definido ser&al O menor a 11.
ECF, pero no El consumo de dioxido de doro debe indicarse explicitamente,
ECF' pero
Blanqueo ECF con bajo nive1de AOX el menor el menor AOX junto con los vertidos de AOX esperados antes y después del
(0 TCF? AOX obtenible. tratamiento biologico. Los valores implicitesen el EIA son algo
obtenible. elevados.
Recidaje del efluente alcalino de la Debe analizarse en elCIS final, y si se omite esta caracteristica
planta blanqueadora. Ausente Ausente BAT, se Io debe justificar.

Sistema eficaz de monitoreo, Ambas afman que estin instaiando sistemas, pero se requiere
contenuon y recuperacion de Quizis Quizis
derrames. una descripciOnmis detalladapara evaluarsu probable eficacia.

Depurauon de los condensados de la Si Si Deben definirsecantidades yeficienciasen las EIA yCIS finaies.
plantade evaporaci6n
Reuso de condensados depuradosde la Las companias deben analizar, y justificar todas las descargas de
plantade evaporacion Parcial Parciai condensados.
Debe espeuficarse la capacidad (m3/horaO equivalente)y la carga
Capacidad suficiente de la planta de
evaporacion de licor negro para es No es hidriulica normal esperada para los evaporadores, asi como el
concentrai los derrames recuperados margen para vuelco. También provisiones para rebase,
gara su incineracion mantenimiento, etc. sin grandes descares de licor negro.
Suficiente capacidad de la caldera de
Debe espeuficarse la capacidad de la caldera (solidos totales BL
recuperacionde licor nego para hacer No es claro No es claro
frente a la carga adidonal de licor y por dia)cap esperada, junto con mirgenes para vuelco.
solidos secos
Caldera de recuperacioncon diseno de Si Si Ambas plantas cumplen con las BAT (Bajoolor es un téimino de
"bajo olor" EE.UU. para referirse ala ausenciade un evaporadorpor contact0
directo).

RecolecciOn y reuso de aguas de Si Si Ambas plantas cumplen con las BAT.
enfciamientolimpias
Tanques adecuados P.
almacenamiento de condensados suuos
Esto es dificilde especificarevaluar antes de que estécompleto
ylicores de recuperaci6n y derrames de No es daro No es claro el disefiode detalledlapianta.
coccionpara prevenir picos de cargaen
la planta de tratamientode efluentes Plantasde Celulosaen Uruguay Phgina8 de 32

condensables (olorosos) las compariias deben espeuficar el tiempo de transferencia
requendo.

Monitoreo continuo de SOL TRS y Algo A1go Serequiere sistemamis integralparaBAT.
particulados de homo ycalderas
Formacion de hoja de pulpa con El balance hidnco de Orion muestra efluente del secador de
circuit0cerradode agua NO Desconocido pulpa. Esto puede evitarse

Las companias deben describir las instalauones para el
almacenamientotemporariode vertidosinusualmente grandes de
efluentes, corno se recuperari luego el matenal se Io tratari
antes de su descarga, incluyendo los volhenestotales de cada
Alrnacenarniento para el efluente tanque de retencion y el caudal normal de efluente a ser
integro de la planta en caso de exceso Description Descripuon
de vertido inadecuada inadecuada aimacenado. (Est0 NO se refiere a los sumideros de cada
departamento para la recuperauon de derrames locales, sino a
una O mis grandes piletas para almacenar todo, O una gran
proporcion, del efluente de la planta para prevenir la sobrecarga
de laplanta de uatarniento de efluentes).Plantasde Celulosaen Uruguay Pagina9 de 32

A4. Tema: Tratamiento de efluentes

Cornentarios: Distintos comentarios del public0 afman que en la informacion disponible faltan
detalles del sistema de tratamiento de Botnia y que en el caso de CMB esta ausente. Desean

diagramas de flujo, balances y cdculos de remocion de contaminantes.

Recomendaciones: El CIS final,O los EIA actualizadosO documentos asociados ,debenan
incluir los diagramasde flujo del proceso, principales criterios de diseiio de equiposy

estirnaciones de remocion de contaminantes, para los sistemas de tratamientode efluentesy
principales dispositivos de control de contaminaciondel aire, con soporte técnico.

A5.Tema: Dioxinas/Furanos en los efluentes

Cornentarios: En la pagina 14del CIS, se afirma "...el reemplazo total de doro elemental por
dioxido de doro produce la disrninucion de dioxinas y furanosen el efluente hasta niveles
indetectables". Esta afmacion puede ser cierta dependiendo del nivel de deteccion que se utilice.

En el document0 no existe indicationde cual es el nivel de deteccion en relacion con esta
afirmacion-espartes de por milion @pm) O partes por triilon @ptO partes por cuadrillon @pq).
En Canadi, el nivela observar para dioxinas (2,3,7,8-TCDD) en efluentes de plantas de celulosay
pape1 esinferior a 15ppq ,y para furanos (2,3,7,8-TCDF), esinferior a 50 ppq. Algunas plantas

de celulosa en Canadi, que usan dioxido de cloro 100%,efectivamentegeneran muy bajos niveles
(cercanos a la deteccion al nivelde ppq) de las dioxinas mis altamente cloradas (menor toxicidad)
@or ejemplo, octadioxinas ) y furanos (2,3,7,8-TCDF). En Estados Unidos, ellimite a observar
para 2,3,7,8-TCDD es 10ppq, y 31 ppq para 2,3,7,8-TCDF. Ya que esto se mide en la planta de
blanqueo, son efectivamente mas estrictos por un factor de por 10menos tres en relacion con la

descarga del efluente final. En laprictica, las técnicas actuales empleadasen laboratorios
experimentados en el andisisdedioxinas/furanos pueden medir 2,3,7,8-TCDD/TCDF al nivel

de IPP~.

Recomendaciones: Aclarar a quéunidades se hace referencia en la anterior oracion sobre
"nivelesindetectables". Aclarar elperfd de congenéncosde las dioxinas/furanos que pueden ser
vertidos. Siel CIS continua manteniendo que no se detectark dioxinas/furanos en el efluente
final, esta afmacion solamentepodria sostenerse si se considera ppq como unidad, dado que

existen laboratoriosque emplean ese nivel de detectabilidad. El CIS debe brindar prueba de que
se producirin "nivelesindetectables" de dioxinas/furanos si se mantiene esta afirmacion en el CIS
fmal.

A6. Tema: Inexactitudes ficticas menores

1. Comentarios: CMB usari ozono (presurniblementepara reemplazar parte del dioxido de
cloro), pero no hay mencion de ozono en el EIA de CMB.

Recomendaciones: Esto debe aclararse en el CIS final

2. Comentarios: Orion descargari metales ysales,10que no ocurriri con CMB. Esto es

inexacto, ya que ambas plantas deben verter metales y sales.

Recomendaciones: Esto deberia ser corregido en el CIS final.Plantasde Celulosaen Uruguay Pagina 10 de32

3. Cornentarios: CMB descargara icidos resinicos pero no Orion. Esto es inexacto, ya que
ambas plantas inevitablemente vertirin hcidos resinicos.

Recomendaciones: Esto debe ser corregido en el CIS final.

4. La pagina (vii)del borradorde CIS indica que las 65.000hectareas adicionales de plantaciones
solo representan el 1% de las actuales plantaciones en la region. Estono concuerda con otros
datos.

Recornendaciones: El CIS final deberia corregir éstay todas las inexactitudes ficticas.

A7. Tema: Referencia a normas europeas

1. Comentarios: El CIS indtca (pagina14) "Arnbasplantas cumplirin con las elevadas normas
requeridas en Europa para nuevas operaciones". Esta es una afirmacion arnplia,y si bien no
es necesariamente erronea, es un tanto especulativa.

Recomendaciones: El CIS final debe brindar evidenciade soporte mediante referencia a
nuevas plantas de pulpa Kraft blanqueada europeas,particularmente las de Alemania y
Australia, u omitir afirmaciones especulativas de este tipo.

2. Cornentarios: El borrador del CIS (pagina41) afirmaque el aurnentode las operaciones
forestalesproporciona y tendra mas empleo que las actividadesagropecuarias anteriores.
Esto es disputado por muchos.

Recomendaciones: Esta afirmacion debe ser sustentada en el CIS finaO,borrada.

3. Cornentarios: Bajo el subu'tulo"calidad delaire", en la pagina (vii)del borrador de CIS se

afirma que las emisiones de contaminantes al aire estarin ampliamente dentro de las normas
aceptadas por la Union Europea. Esto no es razonable, ya que enlos EIA de las plantas
existeinformacion insuficiente para deterrninar valores para todas las emisiones, y las
"normas aceptadas" en la UE son una mezcla muy compleja de reglasy permisos de plantas

individuales. Este tipo de afirmaciones generales deben ser sustanciadas. A menos que
tengan sustento, son pasibles de enfurecer a algunos miembros del publico.

Recomendaciones: El CIS final deberia ya sea suprirnirla comparacion en general con las

emisiones atmosféricas enla UE, Otratarlo en pleno detalle.

AS. Tema: Criticaptiblica de la modelizaci6n atmosférica

1. Comentarios: Algunos criticos han afirmado que el software de modelizacion usado por los

autores del CIS para predecir las concentraciones de contaminantes atmosféricos a nive1del
sue10no es apropiado para ireas costeras como FrayBentos. El software de modelizacion
empleado, ISC3, es ampliamente aceptado y utilizado con éxitode manera rutinaria en
Norteamérica. Ha habido muchas aplicacionesexitosas en los dtimos 20 aïios (incluyendo

versiones anteriores del software ISC). El software de modelizacion ISC esta bien descripto
en elApéndiceC del CIS. Resultaria util para los lectores del CIS que sus autores incluyeranPlantasde Celulosaen Uruguay PaginaII de 32

referencias a aplicaciones exitosas en situacionescomparablesa las de los proyectos
Orion/CMB. (LaUSEPA introdujoun nuevo software a fines de 2005, conocidocomo
AERMOD. Quizis podria haber sido utiiizado, pero dada la falta de experiencia con el

mismo en plantas de celulosa es por 10menos igualrnentevalido usar para lasplantas
uruguayas elISC3que esta bien comprobado.)

Recomendaciones: Considerar el ISC3 aceptable, y aiïacùrinformacionde soporte al CIS.

2. Comentarios: Algunos criticos han indicado que la prediccion de concentraciones de
contaminantes atmosféricosa nivel del suelo se basaba en datos meteorologicos de un
periodo muy corto @or 10menos un comentaristamencion6 un aiio). Las predicciones se

basaron en datos meteorologicos de un periodo de 5 aiïos. Esto es algo inferior a la prictica
normal, pero totalmente satisfactorio. Es sumamenteimprobable que surgiera cualquiera
diferencia prictica si se utilizaraun periodode tiempo mis largo.

Recomendaciones: Aceptar el CIS en este punto.

Comentarios: Los criticos han afmado que la prediccion de concentraciones de
contarninantesatmosféricosa nivel del suelo se basaen estimaciones de estabilidad

atmosféricaen lugar de datos recopilados localmente sobre las alturas de mezclado en la
atmosfera. El enfoque empleado es muy comhn,y ampliamente aceptado, en particular
cuando el mode10se utiliza fuera de los Estados Unidos,O lejos de importantes estaciones de

monitoreo meteorologico. Se requeririan cinco aiios O mis para realizar pruebas de
estabilidad atmosféricaa fin de establecer alturas de mezclado en el lugar de las plantas, de
forma tal que no podria hacerse ninguna modelizacion si seinsistiera en usar datos
meteorol6gicos locales.

Recomendaciones: Aceptar el CIS en este punto.

4. Comentarios: Los criticos han afirmadoque las concentraciones de contarninantes

atmosféricosanivel del suelo orniten considerar lasvariaciones en la elevacion del terreno.
Los modelizadores optaron por ignorar lasvariaciones en la elevacion del terreno. Esto bien
podria ser razonable dado que el terreno del irea es relativamente llano. Sepresupone que la
inclusiondel terreno tendria apenas un efecto muy menor en las concentraciones calculadas

de contaminantes, no obstante realizarlo aumentaria la credibilidad del CIS. Dada la faciiidad
con la que elISC3 modeliza terrenos no planos, 10mejor podria ser simplemente modelizar el
terreno tal como es, usando los mejores mapas localesdisponibles.

Recomendaciones:

1. La decision delos autores del Informe Pirnie (CISanexo C, pig. 4) de considerar un
circulo con un radio de 3 km para analizarla significanciadel terreno debe ser

sustentada Omodificada. La buena prictica de modelizacion considera las elevaciones
del terreno en toda el irea modelizada, que se extiende por 10menos hasta
GualeguaychG.

2. Al actualizarla modelizaci6n de las emisiones atmosféricaspara elinforme final,incluir
los efectos del terrenO,sustanciar su omision.Plantasde Celulosaen Uruguay Pagina12de 32

Ag. Tema: Criticas de los expertos ala modelizaci6n de las emisiones atmosféricas

Comentarios: Los procedimientos de modeiizacion de la dispersion de las emisiones

atmosféricasusadospara predecir las concentraciones de contaminantesaunosféricos a nivel
del suelo fueron criticados por terceros varios. En términosglobales la calidadde la
modelizacion de la dispersion de las emisiones aunosféricasparece ser buena, y en general
adecuadaa los fines,no obstante se ha omitido alguna de la informacion que elmodelo

calculo. El informe omite expiicar algunos puntos clave,10que reduce su credibilidad.
Ademis elinforme es innecesariamenterepetitivo, 10que afecta su credibilidad, y quizis
conducente a criticasde terceros que no lean elinforme completo.

Recomendaciones: El CIS finaldeberia incluir predicciones de concentraciones a nivel del
suelo de SO,, NO,, materialesparticulados(PM) y azufre reducido total (TRS),que reflejen
las distintas recomendaciones aquiincluidas sobre técnicasde modeiizaciony datos de
emision de las plantas. Deberian incluirse los contaminantes emitidosa bajas elevaciones @or

ejemplo desde la planta de tratamiento de efluentes y derrames de las plantas) y las
concentracionesambiente existentes de fuentes distintasa las plantas.

2. Comentarios: El CIS calculalas concentraciones de SO,, NO,, materiales particdados (PM)
y (como una herrarnienta para predecir la deteccion de olor) azufre reducido total (TRS)que

serin causadas por las plantas. El CISignora las concentracionesambiente "existentes" de
estos contaminantes. El EIA de Botnia para la planta Orion tiene alguna informacion sobre
este tema.

Recomendaciones: Los resultados delmodelo deberian incorporar las actuales
concentracionesambiente locales,por 10menos mediante la simple sumatoria delos
promedios anuales a la contribucion de las plantas Orion y CMB.

3. Comentarios: El modelo se basa unicarnente en las emisiones de las chimeneas principales de
las plantas. Ignora elhecho de que algunos, yposiblemente la mayoria de los TRS emitidos
provendrin de la planta de tratamiento de efluentey,por 10tanto tendrin una muy pobre
dispersion. Esto es pasible de causar intensos olores locales,pero tendri muy poco impact0 a

distancias mayores.

Recomendaciones: En el CIS final deberian estimarse e incluirse en la modeiizacion del aire
las emisiones deTRS de la planta de tratamiento de efluentes, y de canales abiertos de

efluentes en la planta. Si losautores consideranque estas emisiones son negligibles,este
supuesto debe ser fundamentadomediante referencias a experiencias de plantas comparables.

4. Comentarios: La modelizacion de emisiones atmosféricasignora las emisiones de VOC que
se sabe existen en plantas de celdosa.

Recomendaciones: Deben discutirse las emisiones de VOC, incluyendo el metanol de los
efluentesy tanques abiertos,y ya sea demostrar que son trivialesmediante referencia a datos
de plantas con tecnologia de control similar,ser modelizadas y evaluadas.Plantasde Celulosaen Uruguay
Pagina 13de 32

5. Cornentarios: El borrador del CIS omite la discusion de lavisibiiidad de las emisiones
atmosféricasde las plantas. Todas las plantas de celulosaemiten plumas devapor de agua,
que son visibles bajo ciertas condicioneseteorologicas. No obstante, se disipan
ripidamente y universalmentese las considerainocuas. Existe alguna emision de sustancias

que afectan la claridadde la atmosfera a distancias de mis de km. de la planta. Esto podna
O no sersignificative,ependiendo del diseiîo delos controlesde emisiones atmosféricas.

Recomendaciones: La visibiiidad de las emisiones deberia ser discutida en el CIS final,y

quizis modelizada y evaluada.

6. Cornentarios: El CIS hace referencia a "normas de salud" para SO,, NO, y PM ambiente e
indica fuentes en la Tabla. No existe discusion de las normas argentinasO uruguayas.

Recomendaciones: Deben indicarse las normas argentinas y uruguayas existentes,O en caso
de no existir,esto debe mencionarse. Donde las norrnas internacionales mis exigentes sean
mis estrictas que laslocales, deben presentarse junto con las normas locales.

7. Cornentarios: El mode10asume una tasa de emisionrelativamentealta cuando las plantas
queman fuel oil No. 6 en la puesta en marcha. Esta es una peor hipotesis realista para una
planta de celulosa. No obstante, no se analizael numero de horas por aiîo que esto ocurriri.

Ademis, la planta Orion no tiene manera de generarvapor sin hacer funcionar la caldera de
recuperacion, no obstante no hay ningiin analisisde la medida (sila hubiera) en que la planta
Orion quemari fuel oil No. 6 para suplementar ellicor negro.

Recornendaciones: Incluir el analisismencionado yla modelizacion de la emision asociada
en el CIS final.

8. Cornentarios: La ubicacion de las concentraciones pico de contaminantesatmosféricos se

encuentraa menos de un kilometro de una de lasdos plantas en todos los casos (Figuras 7,8
y 9 del Anexo C). En la modelizacion de plantas donde la mayona de las emisiones provienen
de chimeneas altas,normalmente elpunto de concentracion maxima de contaminantes es
mucho mis lejano. Las Tablas 5,6 y7 del Anexo C indican concentraciones pico a 6 O 7km.

Recornendaciones: Los modelizadores deberian revisar sus calculos, y si los valores
calculados,O los mapas de las Figuras 7,8 y 9 son efectivamenteprecisos, discutir esta
ubicacion inusualrnente cercana en el CIS final. Sila interpretaciondelAnexo C hecha por el
panel de expertos es errada, quizis sea necesaria algunaplication ulterior para los lectores.

9. Comentarios: El objetivo de la modelizacionde las emisionesatmosféricasfue expresado en
términosde demostrarque la operacionde las dos plantas no causanaun impact0 sanitario
adverso en las ireas circundantes (pagina 11).Esto sugiereque los modeiizadores prejuzgaron
el tema (sibien no existeindication de tal prejuicio en el trabajo técnico).La pig12aindica

que la modelizacion se hizo hasta20 km de las plantas, mientras que el texto del informe
muestra que se extendio mucho mis.

Recomendaciones: Mejorar la redaccion del CIS final.Plantasde Celulosaen Uruguay Pagina14de 32

10.Comentatios: Los modelizadores parecen haber considerado las condiciones meteorologicas
depeor caso junto con las ernisiones de peor caso para predecir la incidencia de olores. Es

normal percibir olores desagradables en la vida cotidiana, por ejemplo, debido a came en mai
estado, basura, gases de diesel, etc. Seria apropiado discutir la magnitud realista de la
percepcion de olores.

Recomendaciones: En el CIS final deberian discutirse de manera mis intensa laprobable

frecuencia y lugares de percepcion de olores y compararlos con la situacion actual.

11. Comentarios: Los modelizadores no discuten la percepcion de olores en las ubicaciones
clave donde se congrega gente (Gualeguaychii,Nandubaysal, etc.).

Recomendaciones: Agregar en el CIS datos sobre concentracionespredichas de gases TRS
en los lugares de particular inte.és

A10. Tema: Calidaddel aire - Argentina

Comentarios: El CIS sugiereque elirnpacto sobre la caiidad del aire de Argentina,y en general,
seri minitno. Estas proyecciones se basan en la modelizacion del aire presentada en elAnexo C
del CIS, ymediante la seleccionde ciertos patrones de flujo delviento. Los comentarios de
partes interesadashan sugerido que ladirection del viento hacia territorargentine,por ejemplo,

es de una frecuencia mayor que laindicada en el CIS,y en particular que los olorespodrian ser
mis prevalecientes en la region de 10que describe el CIS. Algunoshan indicado que la falta de
datos meteorologicos precisos yla falta de consideracionrespect0 a emisiones fugitivas,
incluyendo TRS a nive1del sue10de lasinstalaciones de tratamiento de efluentes brindan una
"imagen" incompleta de calidaddel aire/modelizacion para la region de desarrollo. Dado el tema

sensible del turismo local, se requieren parhetrode entrada completos y confiables para los
modelos a fin de predecir los impactos.

Recomendaciones: Deben confirmarse los datos del mode10de aire en cuanto a que consistan
de los mis actuaiizados sobre patrones de vientos y otra informacion meteorolbgica para los

emplazamientos de las plantas Orion y CMB. Siestos datos efectivamenteindican una mayor
prevalencia de vientos direccionaleshacia laArgentina, deberi incluirse un tratamiento mis
amplio de este fenomeno en el CIS final. En el analisisgeneral también deberian considerarse las
ernisiones fugitivas;a1como un cntico las enumero estas son: carga/descarga marina;
tratamientode efluentes; operaciones de relleno sanitario; trifico de carniones; y secadores de

pulpa. En caso de que elmodelizador considereque cualquier fuente es trivial,sus supuestos
deben ser justificados.

All. Tema: Resefia de la calidad del agua y recursos acuhticos del Rio Uruguay

Comentarios: El CIS contiene muy pocos datos de linea de base de calidad del aguay recursos
acuiticos pertinentes al RioUruguay. Para que ellector loge una comprension rudimentaria de
los entornos fisico,quimico y biologico del rio, deberian incluirse tablas de resumen de estas
variables en el document0 final del CIS. Un ejemplo es la Tabla 3-1 en el resumen deEIA de la

planta Botnia (con fechadiciembre de 2004). Esta tabla presenta valores medios, miximos y
minimos para parimetros especificosde calidad del agua. Deberian incluirse en este format0 de
tabla otros parimetros fisicos/quimicos para los que existan datos. En la pagina (CIS) se dicePlantasde Celulosaen Uruguay Pagina15de 32

c....el ri.....muestra sefialesclaras de contaminacion por desechos humanos e industriales,y un
deterioro gradua1de la calidad del agua con el tiempo". Dado que existe una sigmficativa
preocupacion con respecto a la calidad del Rio Uruguay, eldocument0 CIS final deberia brindar

datos de referencia directa sobre las caracteristicas existentes @or ej. oxigeno disuelto, nitrogeno,
fosforo, cargas de sedimentos). De igual forma, en el CIS no sepresentanlos recursos acuaticos
@or ej. especies de peces) en elRio Uruguay de una manera que permita una comprension
razonable de las especiesy numeros que residen en los distintos sectores del sistema fluvial. En el
CIS deberian incluirselas ireas especificas de desove, alimentacion y cria de peces ya que estos

datos podrian afectar lasventanas de constmcci~n que involucrentrabajo en el rio. Las
ubicaciones y valor de la pesca comercial y de la pesca artesanal deben ser aclarados.

Recomendaciones: El CIS finaldeberia incluir tablas de resumen y discusiones de los entornos
fisico, quimicoy biologico del Rio Uruguay para brindar allector informacion especifica sobre las

variables del sistema que potencialmente podrh ser afectadas por los efluentes de las plantas.

A12. Tema: La bahia aguas abajode la planta Orion

Comentarios: Sehan recibido numerosos comentarios/preocupaciones transmitidos por partes

interesadas con referencia a la bahia situadainrnediatamente aguas abajo del emplazamiento de la
planta Orion, y su sensibilidada potenciales alteraciones del habitat. También en el CIS aparecen
comentarios con respecto a esta bahia y su posicionamiento,indicando que "...esta irea es ab de
potencialpreocupacion, en particular en vista de los elevados niveles de nutrientes existentes en el
rio" @hg. 49). Dado que el mode10hidrologico sugiereque en algunas oportunidades podrian

acumularse en esta bahia componentes del efluente de la planta debido a ". ..un potencial patron
de circulacion lenta en la bahia...",esta irea persiste como unapreocupacion relativa a irnpactos
potenciales. El CIS y el EIA de Botnia no describen en detalle la calidad del agua de esta bahia, ni
los recursos acuiticos (floray fauna) que habitan dicha irea en forma temporaria y/o permanente.
Dada la ubicauon de esta bahia en relacion con elpotencial difusordel efluente (Orion) y la

sugerencia de que la pluma del efluente de CMB podria fusionarse con la pluma de Orion en
situaciones de bajo caudal, es importantecomprender sus recursos y habitats quepodrian resultar
impactados en este sector del Rio Uruguay.

Recomendaciones: Deben realizarseinvestigaciones de campo biologicas, quimicas y fisicas

mas definitivas del irea de la bahia aguas abajo de laplanta Orion hasta el emplazamiento de la
planta CMB aguasarriba. En la planification de cualquier investigation debe tenerse en cuenta la
estacionalidad y eluso resultante de esta region por parte de algunos recursos del rio durante
épocasespecificasdel aiîo. Las investigaciones ambientales reaiizadascon anterioridad a la
descarga de efluentes de arnbas plantas de celulosabrindanan valiosos datos preoperativos sobre

las condiciones ccexistentes",10que aumentaria la credibilidad cienu'ficade los futuros programas
de monitoreo ambiental ejecutados durante la fase operativa de las plantas.

A13. Tema: Toma de agua de FrayBentos

Comentarios: En la actualidad,la toma de agua para Fray Bentos,una ciudad con mas de 20.000
habitantes, esta situad3km aguas abajo del lugar de la planta Orion. Sehan planteado opciones
para la reubicacion de la toma de agua, una de las cualesinvolucra ubicarla aguas arriba del
vertido del efluente de Orion. No obstante, este emplazamiento estaria aproximadamente 6 km
aguas abajo de la descarga de CMB. El CIS no aborda el tema de la calidad del agua potable enPlantasde Celulosaen Unrguay Pbgina16 de 32

relacion con el efluentevertido, suponiendo que la configuracion final de la toma de agua de Fray

Bentospermaneceri aguas abajo de uno O ambos difusores de los efluentes de las plantas de
celulosa.

Recomendaciones: En su analisisde la calidad del agua del no, el CIS debeabordar las
inquietudes relativas a aguapotable vinculadas con elposicionamiento de una toma de aguapara

la ciudad de Fray Bentos aguas abajo de la descarga de un efluente. Durante estas discusiones
puede ser necesario considerar las distintas configuraciones de ubicacion de la toma @or ej., toma
de Fray Bentos aguas abajo de las descargas de ambas plantas; y toma de agua de Fray Bentos
aguas arriba de Orion, pero aguas abajodel vertido del efluente de Cm). Es posible que resulte

util analizarla experienciade otras plantas de celulosa en sistemas fluviales a nivel internacional
para aportar perspectivas sobre este potencial tema de calidad del agua en relacion con el agua
potable para los ciudadanos de Fray Bentos.

A.14 Tema: Efluentes y cornpuestos de perturbacion endocrina (eninglésEndocrine
Disruptiig Compounds,EDC)

Comentarios: En Canadiyotros paises, se ha demostrado que en algunasinstanciaslos peces

que habitan regiones ubicadas aguasabajo de plantas de celulosapueden experirnentar cambios
gonidicos, en relauon con peces no expuestos alvemdo del efluente. Se sospecha que los EDC
pueden ser un componente del efluente de las plantas de celulosa,yque podrian producir
alteraciones en el equilibriohormonalde los peces expuestos. Este fenomeno no es caracteristico

de todas las plantas de celulosa,los fundamentosbisicos del proceso no son totalmente
comprendidos. Existe una laguna de conocirnientosbastante importante en la ciencia de los
EDC en cuanto a su posible relacion con el efluente de una planta de celulosa y su
impacto/relevancia para peces individuales, y en un sentido mis ecol6gic0, el nivel poblacional de
comunidades icticolas. El programa de monitoreo de efectos ambientales de Canadi tiene como
- -
elemento inherente la determinacion de la dilucion del efluente y las caracteristicas de su
dispersion con posterioridad alvertido en el cuerpo receptor. Por ejemplo, si el efluente
descargado por una planta de celulosalogra una dilucion de 100:1,O 1% dentro de los 250 metros
del difusor del efluente, no se exigeun programa de monitoreo de peces. Se consideraque con

este nivel de dilucion inicial,no se detectarianefectos mensurables en los parimetros de los peces.
Se anticipa que en los proximos 5-10 aiios lanvestigationespecifica aportari mis informacion
sobre este fenomenoy su relevanciapara los ecosistemas acuiticos.

Recomendaciones: El CIS deberia resumir eltema de los EDC en su posible relacion con la
dos plantas de celulosa sobre el Rio Uruguay.

A15. Tema: Dioxinas/furanos enel efluente y tejidos de peces

Comentarios: En los cornentarios de partes interesadas existen abundantes referencias a la
potencial bioacumulaci6n de dioxinas/furanos en peces locales. El CIS afirrna que las
concentraciones de dioxinas/furanos en el efluente de lasplantas seri "indetectable".Como se
observa en otra parte de este documento, esta afirmacion resulta inaceptable sin soporte

cientifico. Es cierto que la conversion de cloro elemental a dioxido de cloro produce una menor
produccion de estos organoclorados especificos, reduciéndosetambiénde manera significativala
carga en el cuerpo receptor. En la actualidad,parecena no existirinformacion con respect0 alasPlantasde Celulosaen Uruguay Phgina17 de 32

cargas de dioxinas/furanos en las poblaciones de peces del Rio Uruguay que brinden una lectura
delos actuales niveles "de fondo".

Recomendaciones: A fin de que todas las partes interesadas cuentencon datos confiables sobre
las condiciones "existentes" de las poblaciones de peces @reviaa la operacionde las plantas),
con respect0 a concentraciones de dioxinas/furanos, se recomiendaimplementar un programa de

recoleccion de peces en el rio que contemple los niveles de fondo de estos organodorados. Para
evitar la contaminacioncruzada deben apiicarse protocolos especificos de control/garana'a de
calidad,permitiendo la generacion de datos confiables. Los analisisde tejidos deben ser
realizados por un laboratoriointernacionalmente acreditado con capacidad para determinaciones
de dioxinas/furanos. Estos datos se difundirian a todas las partes interesadas con los datos pre-

operativos, 10que seriaaltamentebeneficioso en cualquier investigation comparativafutura
realizadadurante la fase operativa de las plantas.

A.16 Tema: Dispersion de lapluma del efluente

Comentarios: El objetivo de un difusorde efluentes eficiente/eficaz es dispersar el efluente
descargado en el cuerpo receptor con la maxima dilucion y la mayor rapidez posible. Dada la
pequeiia bahia aguas abajo de la planta Orion, y su sensibilidada temas de calidad del agua,
consumode peces, y en general potencial alteracion del habitat, deberia considerarse oblipatorio

un modelo integral de dispersion de pluma tanto para Orion como para Cm. El uso de un
modelo de dispersion ta1como el USEPA Plumes, seguido por una modelizaciontridimensional,
permitiria determinar la longitud del difusor, el nhnero de aberturas, su dihmetroy espaciadoa
fin de lograr la maxima dilucion en la menor distancia posible. Este enfoque maximizana el
potencial de dilucion del sistema fluvial en la vecindad y aguas abajo de la operacion de cada

planta de celulosa.

Recomendaciones: Avanzar con la modelizacion de la dispersion delos efluentes 10antes
posible teniendo en cuenta la temperatura del efluente ylos distintos patrones de caudal de rio
@or ej. maximo, muiimo, promedio, inverso, y cero [siexiste]). Este enfoque definiria de manera

mas precisa la zona de mezclado del efluentey las regiones de mayor potencial de dilucion.

A17. Tema: Turismo

Comentarios: En elAnexo F, pagina 35, se dice que "La Municipalidad de Gualeguaychii esta
muy activa en elcampo del turismo". En la pagina 46 tambiénse afima que "La posibilidad de
olores ofensivos...carnbios en la naturaleza pristina del campo...y el aumento en el trhnsito
pesado de bienes podrian desalentar el turismo en el hrea de influencia". Pareceria que el turismo
es un importantemotor economico en esta region. Sin embargo, el CIS no analiza laindustria del

turismo en términoseconomicos.

Recomendaciones: Dada la importancia del turismo, el CIS esta obligado a aclarar, en térrninos
financieros, el sector turistico en esta region. Esto promoveria la comprensionde los retornos
anuales y permitirial desarrolio de estrategias economicas mitigativas si, de hecho, se producen

pérdidasen el turismo, se@nlos mencionados posibles impactos negativos de olor, cambios de
perception en el ambiente natural, y transito.Plantasde Celulosaen Uruguay Pagina18de 32

A18. Tema: Plantaciones - Biodiversidad

Cornentarios: El CIS indica (pagina42) que "...las plantaciones proveen una estnicturade

habitat mejorado con mhs nichos para una mayor variedad de flora y fauna, aumentando asila
biodiversidad....".Sidebe aceptarseesta afmacion, el CIS debe reseiïar investigaciones de
campo sobre estructura de biodiversidad en plantaciones de eucaliptusversus praderas, estudios
previos y posteriores brindarianlos mejores datos. Historicamente <quéestudios sobre este tema,
que involucrenplantaciones de eucaliptus, han sido realizados que conducirian a la conclusion

anterior respecto de un aumento en los nichos ecologicos?

Recomendaciones: El CIS debe proveer/describir investigaciones de campo cuantitativas y la
bibliografia que sustancien la afirmacion realizada en la pagina 42.

A19. Tema: Plantaciones - GestiOnhidrica

Cornentarios: En el CIS,Anexo B (informe de SGS al Consejo de Administracion Forestal),
dice "....se sabe que elprincipal efecto ambiental del eucaliptus es su gran uso de aguas
subterrineas. Ya que el agua no es en la actualidad un factor limitante en Uruguay,

aparentementeesto no es de preocupacion inmediata". Sin embargo, hay indicaciones de que
se requiere mayor investigacion. Aparentemente, existen dos estudios de cuencas de drenaje
de largo plazo en curso en Uruguay; aiin no se ha liegado a conclusiones. Asimismo,
Weyerhaeuser esta realizando un estudio en Uruguay sobre elimpact0 de las plantaciones
sobre las napas frehticas. Tambiénotros han sugerido realizarinvestigaciones de las

plantacionesy la gestion hidrica. Mas especificamente, el CIS sugiere que Orion y CMB
cooperen para apoyar un estudio de largo plazo independiente sobre este tema. Pareceria que
la cuestion de las plantaciones de eucaliptus y la gestion hidrica continUaimpulsando
investigaciones y recomendaciones sobre investigacion adicional sobre el tema. Sin embargo,
en relacion con los proyectos Orion/CMB, las conclusionesexpresadas en el CIS de que el

tipo de suelos restringe la penetracion de raices de los eucaliptus en Uruguay, y "la mayoria de
los bosques en Uruguay estin plantados en parcelas relativamente pequeiïas....",tenderiaa
sugerir que no se requiere una moratoria en la plantacion de eucaliptus en Uruguay.

Recornendaciones: El CIS concluye que podrian continuar los desarrolios de plantaciones;

sin embargo, tambiéncontiene una sugerencia de que las dos compaiiias cooperen en las
investigaciones de largo plazo respecto de las napas frehticasy las plantacionesa fin de
brindar datos de monitoreo de sus respectivas tierras. Nos hacemos eco de dichas
recomendaciones.

2. Cornentarios: Unos pocos comentarios del public0 se quejan de que no existe ninguna
mencion con respecto a la interaccion con elAcuifero Guarani.

Recomendaciones: El CIS final debe discutir lainteraccion con elAcuifero Guarani O
justificar su omision.

A20. Tema: Libre de cloro elemental @CF) versus totalmente libre de cloro (TCF)

Cornentarios: En el analisisde los comentarios de muchas partes interesadas, surge
repetidamente el tema de ECF yTCF. El document0 del CIS indica que en el caso de las dosPlantasde Celulosaen Uruguay Pdgina19de 32

plantas de celulosa, seimplementarh la opcion ECF. El documento omite brindar una

justificationsolida para la seleccion de ECF versus la opcionTCF. Botnia ha tenido amplia
experiencia conTCF, habiendo construido (en 1995)y operado la iinica planta en el mundo
diseiïada para producir unicamentepulpa TCF. Existe disponible otra experiencia con
produccion TCF.

Recomendaciones: Dadas las preocupaciones de los interesadosy su clarperception de
que se esta descartando una opcion de blanqueo verdaderamente viable sin buenas razones, el
CIS debe proporcionar un argument0 completo, logico y racional para la seleccion del
proceso ECF sobre elTCF.

A21. Tema: Contaminacionde peces
Comentarios: La inaceptabilidad de la came de pez para consumohumano,debido a un
sabor y olor ofensivos, ha sido un tema relacionado con los vertidos de aguas residuales de
algunas plantas de celulosay papel. En Canada, si se reciben quejas del piiblico en general, la

planta debe implementarprogramas para investigar y evaluar elimpacto de los efluentes de la
planta de celulosa en la usabilidad delos peces. En definitiva,si se demuestra que una
industria tiene impacto directo en el sabor y olor de la came de pez, se requieren medidas
correctivas para eliminardicha ocurrencia. El CIS, en su cobertura de los efluentes de aguas
residuales de lasplantas Orion y CMB, no hace mencion de la potencial contaminacion de

peces, salvo alresumir laspreocupaciones expresadas por partes interesadas en la Tabl4.2,
phg.36 (del CIS),donde dice "....volviéndolosincomibles". Dado el nive1relativamentealto
de dilucion del efluente de las plantas en el Rio Uruguay,no se espera que este sea un tema
ambiental serio. No obstante, es necesario abordar su omision en el CIS como una
preocupacion "potencial".

Recomendaciones: El tema delos efluentes de las plantas de celulosa y elpotencial de estos
para crear saboresy olores inaceptables en las especiesde peces locales debe ser abordado
minuciosamente en eldocumento CIS. Es necesario aclarareste tema, dado el uso de los

recursos pesqueros en elRio Uruguay.

A.22 Tema: Colory pH de los efluentes

Comentarios: El CIS @hg. 15)realizala siguiente consideracion "Las emisiones de

sustancias coloreadas podrian afectar los ecosistemas acuhticosdebido a una menor
transparencia del agua". En la discusion de los impactos de las aguas residuales en el cuerpo
receptor, no se hace mencion del color y de su potencial impactoen el ecosistema del Rio
Uruguay. De igualforma, no se hace mencion del pH "en elentomo receptor" como
resultado de los vertidos de aguas residuales de las dos plantas de celulosa.

Recomendaciones: En el CIS deberia incluirse una revision y evaluacion completas del
color de los efluentes y su relacion con el entorno receptor del Rio Uruguay. Ademhs, deberia
abordarse elpH en elcuerpo receptor.

A.23 Tema: Selecci6n del emplazamiento de las plantas

Comentarios: El CIS no permite comprender claramente elproceso de seleccion de
emplazamientos empleados por Orion y CMB. Muchos actores han comentado sobre estaPlantasde Celulosaen Uruguay Pagina20 de32

omision. Estos desean contar con una "hoja de ruta" sin ambigüedades delproceso de
decision que condujo a la eliminacion/selecci6n de potenciales emplazamientos para las

plantas.

Recomendaciones: Ambas plantas deben bosquejar las justificaciones detalladas y el "arbol
de decision" usado al analizarun lugar dado para aceptarlo como emplazamiento para una

planta de celulosa.

B. CIS/PLANTAS OPERATIVAS

BI. Tema: Monitoreo de los vertidos de efluentes de aguas residuales enel entomo receptor

Comentarios: Los vertidos de aguas residuales de lasplantas de celulosa han generado
preocupacion en relacion con la calidad del aguay los recursos biologicos del entomo receptor.
Las partes interesadashan expresado su preocupacion con respect0 al efecto que tendrian las
descargas de ambas plantas en elRio UruguayA fui de abordarlas es aconsejable que tanto

Orion como CMB se comprometan con un programa rninucioso de monitoreo de efluentes, y
brinden mas detalles sobre ta1programa de los que actualrnente existen en el borrador del CIS.

Recomendaciones: El programa de monitoreo del rio recomendado deberia ser comparable

alque actualmente exige lalegislacionen Canada (véaseelAnexo para una reseiia del
programa de Monitoreo de Efectos Ambientales de la pulpa y el papel). En Canada el enfoque
investigativo comprende el diseiîo del estudio, la delineacion de la pluma y el monitoreo de los
peces y su usabilidad, lascomunidadesbénticasinvertebradas, la naturaleza fisicay quimica del
entorno receptor y la toxicidad de los efluentes. Sepuede consultar una Guia Técnicade un

programa de monitoreo de plantas de celulosa en
htm://~"~1~~.ec.ec.ca/EEM/En~sh/Pul~Pa~er/Guidan cada lerelulva.cefe .
estrecha proximidad de las dos plantas en el Rio Uruguay, se podria desarrollar un plan para
compartir costos de forma tal que eldiseiio de los programas para peces, por ejemplo, pueda
involucrara ambas plantas produciendo asi ahorrosde costos para cada una de ellas. Este es el

enfoque que ha funcionado bien en Canada, donde hemos desarrolladoprogramas
compartiendo los costos entre cuatro plantas diferentes situadas sobre el mismo sistema fluvial.
De esta manera se maximizariael retomo de informacion por recursos gastados. El mode10
canadiense ha sido ampliamente comprobado y ajustado. Estos programas han sido

irnplementados en todo Canada para mas de150 plantas de celulosa y papel. Aprovechar la
experiencia canadiense sin duda beneficiaria alprograma para el Rio Uruguay.

B2. Tema: Monitoreo del aire

Comentarios: La calidaddel aire ha sido historicamente una preocupacion de los habitantes
locales que residen en regiones cercanas a las plantas de celulosa. Documentar las condiciones
ambientey en chimenea son criticaspara un eficazcontrolde las emisionesatmosféricas. Se
requiere un programa detallado de monitoreo del airepara constniir una base de conocimientos
sobre la calidad del aireen la regionstir en el controlde las emisionesindustriales. Este es

un tema deta1preocupacion para los habitantes localesque amerita ser presentadoen el CIS en
un detalie mayor que el que existe actualmente.Plantasde Celulosaen Uruguay Pagina21 de 32

Recomendaciones: Santo Orion como CMB deben comprometerse a realizar un completo
programa de monitoreo del aire a iniciarse seis meses antes de la puesta en marcha de las
plantas. Por ejemplo, deberian monitorearse las siguientesvariables en los lugares/chimeneas
apropiados @or ejemplo horno de cal, caldera de poder, caldera de recuperacion, etc.): TRS,

PM,,, PM,,, SO,, NO,, dioxinas/furanos, PAH y PCB. Estas variables deberian incluirse en los
programas de monitoreo iniciala fin de determinar elperfi de emisiones. Deberhm
establecerse estaciones de monitoreodel aire ambiente en lavecindad apuntando alas siguientes
variables: TRS, PM,,, PM,,, SO,, NO,, PCB, PAH y dioxinas/furanos. Tambiénse recomienda
que si al cab0 de sucesivas corridas de monitoreo del aire con las plantas operando se

deterrninan nivelesindetectables, por ejemplo, de PCB, PAH y dioxinas/furanos, estas variables
podrian ser eliminadasde ambosprogramas de monitoreo (esdecir operaciones de las plantas y
aire ambiente).

B3. Tema: Estudios de confinnaci6n de la modelizacihn de la pluma

Comentarios: Durante la fasede disefio detallado de las dos plantas de celulosa, se recomendo
anteriormente que se considerenobligatorios los estudios de modelizacion de la pluma de los
efluentes de ambas instalaciones. Dado el tema de dispersion de los efluentesy la meta de

maximizar la dilucion, se requieren disefio eficaz de difusor. Esto se veria facilitado por un
ejercicio de modeiizacion preoperativo.

Recomendaciones: Durante las operaciones de las plantas deberianirnplementarseestudios
con tinturas/sustancias trazadoras para corroborar las caracteristicasde diluciony mezclado del

ejercicio de modelizacion inicial. En efecto, los estudios con sustancias de trazado permitirian
cuantificar el comportamiento de la pluma 10que es critico para planificar todo programa de
monitoreo de efluentes en el Rio Uruguay. Este programa ayudariaa definir las ireas de
exposition al efluente de campo cercano y campo lejano en elrio que podrian seleccionarse en

definitiva a los fines deun monitoreode largo plazo. Siapareciera al@n tema de
concentraciones imprevistas de efluentes en elrio, estos datos podrian servir como base para
mejorar las caracteristicasde los efluentes y/o el sistema de emisario.

B4. Tema: Efluente Librede toxicidad

Comentarios: En la pagina 97 del EL4 de Botnia seafirma que esta produciri un "....efluente
libre de toxicidad..". Para fundamentar cuantitativamente esta afirmacion es critico realizar
bioensayos de las especies de peces locales.

Recomendaciones: Serecomienda la irnplementacion de bioensayos de los efluentes de
Orion y CMB. Sino existen estos ensayos en la region, deben desarrollarse protocolos a fui de
emprender tales ensayos paralos efluentes de las plantas. Deberian implementarse
determinaciones agudasy cronicas de los efluentes finales.

B5. Tema: Impactos sanitarios

Comentarios: Existe una difundidapreocupacion con respect0 a losimpactos en la salud de
quienes viven cerca de lasplantas. En el mundo existen aproximadamente 300 plantas Kraft
con blanqueo, muchas de las cualesvierten cantidades mayores de contaminantes que las dos

plantas propuestas. En las décadasde 1970y 1980operaban en el mundo mis de 200 plantasPlantasde Celulosaen Uruguay Pagina22 de 32

Kraft con blanqueo,todas las cuales (quiziscon la excepcion de unas pocas muy pequefias)
descargaban cantidades MUCHO mayores de contaminantes que las plantas propuestas en Fray
Bentos. La existenciaO ausencia de impactos conocidos sobre la salud arrojaria luz sobre la

actual situacion. No es suficiente ni factible evaluarlos impactos de las descargas totales
hicamente en forma quimica O bioquimica; no obstante es factible analizar los estudios
pasados sobre los impactos en la salud de quienes residen cerca de las plantas. Probablemente,
mucho de esto deba centrarse en la ausencia de informessobre efectos negativos en la salud de

las comunidades vecinas a las plantas. Tambiéndebenan describirse ciudades donde existen
desde hace muchos afios plantas Kraft blanqueadoras con éxito. Se encuentran muchas en
Finlandia, y en la Europa continental. En Estados Unidos hay muchas ciudades con plantas
que tienen descargas mucho mis elevadas de las que se producinan cerca de Fray Bentos.

Recomendaciones: En el CIS final debenan discutirse los impactossobre la salud de quienes
residen dentro de los40 km de las plantas de celulosa. Sino se han encontradoimpactos en
tom0 a plantas con emisiones comparables O superiores a las de las dos plantas propuestas,

entoncesesto debena ser discutido y fundamentado.

B6. Tema: Normas de salud paradioxido de azufre

Comentarios: Sehan recibido quejas de terceros diciendo que dado que el borrador del CIS
(pagina 44) muestra concentraciones de SO, como el 72% de una norma de salud, existe un alto
riesgo deque se supere la norma ocasionalmente. Otras concentraciones predichas estin
aproximadamentedebajo del 10% de otras normas de salud. Esto se debe a que se hace

referencia a una norma india que es mucho mis baja que otras a nive1mundial.

Recomendaciones: Esta norma inusualmente baja a la que se hace referencia debe ser

verificada,yde ser exacta, debe ser discutida en el CIS final.

B7. Tema: Balance de energia regional

Comentarios: No se analiza elimpactode las plantas en elbalance de energia regional. Las
dos plantas producirin mis energia de la que consumen, alincinerarbiomasa (ellicor negro es
un combustible de biomasa ya que su contenidoorginico deriva totalmentede la madera), que
es neutral en términosde gases de efecto invemadero, y se obtiene totalmente de bosques

locales sustentables y renovables. Solamente las emisiones netas provenientesde los cambios
en las pricticas de generacion de energia en el irea deben atribuirse a las plantas propuestas.

Recomendaciones: En el CIS finaldebenan cuantificarselos impactosde poner esta energia a

disposition de la red eléctricauruguaya en relacion con las emisiones de las centrales eléctricas
alimentadas con combustibles fosiles.

B8. Tema: Incineracion de los residuos de madera

Comentarios: No se analiza elimpactode las plantas en elbalance regional de residuos de
madera. De los documentos disponibles pareceria que la planta CMB recogeri y quemari los
residuos de madera que actualmente se incineran en incineradores de baja tecnologia se

depositan en relienos sanitarios. Siexistiera talimpacto, elmismo debe ser discutido yPlantasde Celulosaen Uruguay
Pagina23 de 32

cuantificado. Solamente deben atribuirse a las plantas propuestas las emisiones netas producto
delos cambios en las priîcticasde incineracion en el kea.
Recomendaciones: En el CIS final se debena analizar elimpact0 de las plantas propuestas
sobre las emisiones de la quema de residuos de madera, no solamente por parte de las plantas,

sino tambiénde la actual quema de residuos de madera en el irea.

B9. Tema: Tratamiento de los residuos cloacaies de FrayBentos

Comentarios: Seha discutido el tratamiento de los efluentes municipales de Fray Bentos en la

planta de tratamiento de efluentes de la planta Orion.

Recomendaciones: El balance ambiental de esta accion es casi seguramentepositivo. Esto
debe ser discutido enel CIS final.

B10. Tema: Efluentesy emisiones atmosféricasen un contexto local

1. Comentarios: En el borrador del CIS no se provee informacion que permita a terceros
relacionar lasdescargas de las plantas propuestascon la situacion actual. public0 le

ayudariapara alcanzar conclusionesinformadas respect0 a las plantas que en el CIS se
presentara un breve inventario de otras descargas de efluentesy emisionesatmosféricas en
ambas mirgenes del Rio Uruguay. Sena util comparar la magnitud de la probable
perception de olores en los alrededores de las plantas con las operaciones agn'colase

industriales existentes en la region. La prediccion de concentraciones de contaminantes
atmosféricosdeberia considerar las condicionesambiente existentes.

Recomendaciones: En el CIS final se deberiandiscutirlos irnpactos de las descargas
atmosféricasen torno a las plantas Kraft blanqueadoras consuuidas recientemente en

Arnérica Latina,y también plantas bien establecidas enEuropa, especificamente donde
existen comunidades cercanas a una planta y donde hay turismo activo a distancias
inferiores a los0 km.

2. Comentarios: Bajo el a'tulo "calidaddel agua" en la pigma (vii)del borrador de CIS se
dice "Los efluentes vertidos serin diluidos hasta limites indetectables [sic]una corta
distancia de los puntos de descarga de ambas plantas". Esto es inexact0y menoscaba la
credibilidad del CIS. Muchos de los contaminantes serin detectables,si bien no
necesariamente a concentracionesdaninas (probablemente ninguno a concentraciones

daninas).

Recomendaciones: En el CIS final deben evitarse las afirmaciones generales e inexactas
de este tipo.

B11. Tema: Efluentes y limites paralas emisiones atmosféricas

1. Comentarios: Muchos oponentesde los proyectos de las plantas han expresado la
preocupacion de que inclusive silas plantas se construyen de una manera ambientalmente

solida, su operacion en ellargo plazo podria no ser suficientementebuena como para evitar
el dafio ambiental. Las limitaciones para la descarga de efluentes y emisiones a la atmosfera
son un componente esencialde la protection ambiental en el contextode las plantas dePlantasde Celulosaen Uruguay P~gina 24 de32

celulosa. Lo mis habitual es que estos limites sean fijados y controlados por organismos de
regulacion ambiental: sin embargo puede haber limites contractuales que la gerencia de la
planta se comprometa a respetar como condiciondel financiamiento,continuidad de

operacion O retencion de clientes. Contarcon un programa eficaz de monitoreo e
informacion de emisiones y descargas sirve como herramienta para que los operadores
optimicen elproceso -una herramienta de controlde supervision para la gestion de la
planta. También sirve para informar alpublic0 ya los organismosgubernamentales sobre el

desempefio ambiental de la planta.

Recomendaciones: En el CIS final se deberia describir la manera en que las descargas de
las plantas ylos controles serin monitoreadas por las autoridadesregulatorias uruguayas, y

de quémanera esto se relacionaricon el controlconjunto del Rio Uruguay por parte de los
gobiernos de Argentina y Uruguay. Deberia describirse un programa para proporcionar al
public0 en general datosoportunos sobre emisiones y descargas.

2. Comentarios: Las limitaciones propuestas para las descargas/emisiones de las plantas no
son suficientementecompletas como para asegurar que el disefio y la operacionde la planta
sean ambientalmente optimos en forma sostenida.

Recomendaciones: En el CIS finalO en documentos asociados, se deberian defuiir
limitaciones para las descargas de efluentes y emisiones atmosféricascon un numero
suficiente delos parimetros incluidos en elIPPC (2001)para las plantas Kraft de celulosa
blanqueada de forma de garantizar un optirno diseiïo y operacion. En la discusion se deben

considerar todos los parimetros mencionados por elIPPC,y justificar la inclusion u
omision de cada uno de los parimetros a ser limitados. En el caso de las dioxinas y furanos
deberian incluirse especificamente limitaciones nurnéricas. (En muchos casos, la limitacion

de un parimetro tiene el efecto de limitar varios otros, debido a las leyes de layflosca
aspectos pricticos del diseiïo y operacion de las plantas de celulosa. No existeification
para las limitaciones excesivas,que pueden ser inaplicablOssimplemente distraer recursos
de los aspectos clave).

3. Comentarios: Los niveles de descarga propuestos para la mayoria de los parimetros
mencionados en los informes EU de las dos companias son sustancialmentesuperiores a
los valores mis bajos obtenibles en una planta constniidaen la actualidad que utilice las

BAT.

Recomendaciones: El CIS final debenaproponer limitaciones para los parimetros de
descarga ambiental seleccionados que reflejen (como minirno) los valores inferiores del

rango mencionado en el IPPC (2001)y tambiénlos valores respetados por las plantas Kraft
blanqueadoras mis avanzadas de AméricaLatina yEuropa. La discusion tambiéndeberia
considerar eldesempeiïo de la planta Alberta Pacific de Alberta, Canadi. Las limitaciones
deben hacer referencia a descargas maximas diarias,y tambiéna mixirnos anuales O

promedios mensuales.

B12. Tema: Monitoreo continuo de parhetros ambientales

Comentarios: En los EU de ambas plantas seincluyen programaspara el monitoreo
continuo de ciertos parimetros ambientales. Son bastante abarcativos, pero no completos.Plantasde Celulosaen Uruguay Pagina5 de32

Hay ciertasvariables ambientalrnente significativasque pueden ser monitoreadas de manera
continua ficilmente mediante instrumentosmodernos,pero el borrador del CIS el tema no
se consideraplenamente. Algunos son contaminantes, mientras que otros sirvenpara

confirmar que los procesos deproduccionyproteccion ambiental estin operando normalmente
ybrindan alertas rhpidas cuando no es asi,para que se puedan tomar medidas correctivas en
forma oportuna. Silos gases de los respiraderos del tanque de disolucion se incineran en la
caidera de recuperacion, no se requiere monitoreo. Sena apropiadomonitorear ciertas variables

operativas de los equipos que brindan informacion alos reguladores, la gerencia de la planta y el
publico, sobre elgrado de confiabilidad,ta de eila,con la que estin operandolos sistemas
de proteccion ambiental. Las chimeneas de venteo dedeben ser monitoreadas ya sea que
esténen usoO no. Podria ser razonable monitorear el estadode uso/inactivo de manera

continua, y realizarmediciones periodicas cuando esténen uso.

Recomendaciones: En el CIS final, quizis mediante referencia ainformes EIA revisados de
las dos companias, deberia definirse un programa para elmonitoreo einformacioncodeinua

parimetros ambientaies seleccionados. Deben incluir todas lasvariables ypuntos de descarga
listados en laTabla Quienesdesarroilen el programa deberin consultar con la DINAMA, la
CF1y cualquier organizacion recomendada por la CFI. El programa debe correspondera la
informacion incluida en elIPPC001).

Tabla 2Variables medioambientales aue ~ueden monitorearse de formacontinua.

Particulados X
S02 X

TRS (OStotal) X
O~acidad X

NOx 1x

carbono X n

Caudal X
Conductividad X

PH X
Temperatura X

monitoreo seleccionadosderat lascaracteristicasde disefiode cadaplanta.formacion compaxativajustificando las variables y puntos dePlantadeCelulosaen Uruguay Pagina26 d32

B13. Tema: Monitoreo periodico de efluentes

Comentarios: En el EIA de Orion se propone un programa para monitorear en forma
discontinua en los efluentes de la planta ciertas variables a ser determinadas. Dicho programa

es inadecuado a los fines antes mencionados. Mayormente comprende la realizacion de analisis
semanales para determinar variables claveen el efluente,cuando en muchos casos se necesitan
analisisdiarios para un control eficaz de la calidaddel mismo. El programa propuesto en el
EL4 de CMB es mas completo y contempla el analisisdiariode la mayoria de las variables clave.

Recomendaciones: El CIS final,quizasmediante referencia ainformes EL4 revisados,
deberia definir un programa para el monitoreo e informacion periodica de caracteristicas
seleccionadasdel efluentetratado. Debe incluir todos los parametros y emisioneslistados en la

Tabla 3. Quienes desarrollen el programa deberian consultar con la DINAMA, la CF1y
cualquier organizacion recomendada por la CFI. El programa deberia basarse en la
informacion incluida en el IPPC (2001),adaptado a las circunstancias locales.

DQO x

DBO X
Solidos
suspendidos

AOX X
Color X

Fosforo X
Nitrogeno X

Mercurio X X
Toxicidad X

Dioxinasy X X
füranos
Esta tabla es una recomendacion prelirninar.El CIS final debe induir informacion comparativa, justificando las variablesy frecuencia de
monitoreo seleccionadas.

Existen varios procedimientos de analisis normalizados que se utilizan a nive1mundial para las
variables mencionadas en la Tabla 3, con la excepcion de la toxicidad.el programa

propuesto se deberian definir los métodos de analisis teniendo debida cuenta de las normas
utilizadas en Uruguay,y la factibilidadde que se reaiicenis confiables,haciendo analisis
de corroboracion en laboratorios locales independientes.

En relacion con la toxicidad, incluida en la Tabla 3, no existe una norma ampliamente
reconocida. El programa propuesto en el CIS final deberia considerar que Canada tiene laPlantasde CelulosaenUruguay Pagina27de32

experiencia mis ampiia en el analisis de toxicidad de efluentes de plantas de celulosa, pero

tambiénque las condiciones en el Rio Uruguay son diferentes de las prevalecientes en Canadi.

B14. Tema: Acceso piiblico a la informaci6n sobre los vertidos de las plantas

Comentarios: El piiblico ha expresado su preocupacion respect0 al peligro de que las plantas

no mantengan bajos niveles de emisiones. En el EIA de Botnia se habla de poner a disposicion
del piiblico algunos de los datos recopilados durante el monitoreo ambiental, primordialmente
datos sobre las condicionesambiente.

Recomendaciones: El CIS final debena incluir un programa para poner a disposicion del

piibiico datos ambientales, en tiempo real por Internet asi como por medio de informes
mensuales emitidos por lasplantas, verificados por DINAMA u otra autoridad competente.

B15. Tema: Procedimientos operativosy capacitacion

Comentarios: Varios comentarios de terceros expresan la preocupacion de que si se
construyen las plantas, las operaciones no estarin suficientemente bien controladas para
proteger el medio ambiente, aiin siel disefio y los equipos de las plantas son excelentes. Un alto
nive1 de capacitacion de los operadores y excelentes procedimientos operativos son

componentes esenciales de lasAT. Es comiin encontrar plantas que operan con éxito en
regiones donde se dispone de poco personal calificado, mediante la implementacion de
programa planificado de capacitacion y educacion.

Recomendaciones: En el CIS final debenan analizarselos planes de la empresapara contratar

y capacitar a personal calificadocomo operadores, supervisores operativos y para apoyo técnico
e ingenieria segiin sea necesario.

C. TEMAS RELACIONADOS CON LOS INFORMES DE EVALUACIO N E
IMPACT0 AMBIENTAL

Los Informes de Evaluacion de Impacto Ambiental (EIA) emitidos por Orion y CMB
constituyeron la base para buena parte del CIS. Estos no suministran informacion suficiente
sobre las plantas para que el piiblico alcance una decision informada sobre si apoyar u oponerse
a la instalacion de las mismas,ara la preparacion de un CIS minucioso. Sobre la base del
historial derotectionambiental de las dos companias, el conocimiento de los equipos y las

pricticas de disefio de la moderna industria de la celulosa, el Panel de Expertos sospecha que
mucho de 10 que aparenta ser deficiencias en las plantas es primordialmente una cuestion de
falta de adecuada informacion y compromiso piiblico por parte de las dos empresas, mis que
un diseiio ambientalmente deficiente. No obstante, se necesita informacion mis completa y
confiable para que los actores externos a Botnia y ENCE puedan formarse opiniones

razonables sobre los proyectos.

Los temas que siguen se vinculan primordialmente con los informes EIA y, por supuesto,
tendrin impact0 en el CIS y la reaccion de los terceros interesados frente a las plantas
propuestas.Plantasde Celulosaen Uruguay Pagina28 de32

Cl. Tema: Reciclaje del efluente alcaiino de la planta de blanqueo

Comentarios: El reciclaje del efluente alcalino de la planta de blanqueo en los sistemas de
pulpado/recuperacion quimica se define como parte de las BAT, sin embargo este proceso no

esta incluido en los disefios de las plantas propuestas. La variacion del proceso involucra
reciclar los fîitrados alcalinos de la planta de blanqueo para lavar la pulpa sin blanquear, de
forma tal que la mayor parte del material orghnico descartado en las etapas alcalinas de
blanqueo (cuanto menos el 50°/ode los residuos totales del blanqueo) sea incinerado en la

caldera de recuperacion. Esto mejoraria sustancialmente casi todos los parimetros del efluente,
incluyendo caudal,DDO, DQO, color, dioxinas y furanos.

Recomendaciones: En el CIS final deberian discutirse las ventajas y desventajas de reciclar el

efluente alcalino de la planta de blanqueo, y las companias deberian ya se adoptar la técniOa,
una alternativa igualmente eficazO justificar la omision de esta caracteristica de las BAT en el
disefio de la planta.

C2. Tema: BATy plantas de celulosa de eucaliptus

Comentarios: El IPPC BREF fue escrito en el contexto europeo, donde el eucaliptus se usa
mucho menos que las maderas blandas y duras septentrionales. Una caracteristicaampliamente

reconocida de las plantas de celulosa de eucaliptus es que los contaminantes orginicos en los
efluentes generados en la planta son mis ficilmente biodegradables que los de cualquier otra
especie de uso arnpiiopara la fabricacion de pasta de celulosa (eldam0 usado en Norteamérica
tiene alguna similitud). Algunos de los comentarios del piibiico implican que les preocupa que

el efluente del pulpado de eucaliptus sea mis contaminante que los efluentes de la industria de
la celulosa en general. Por estarazon, podna esperarse que las ernisiones de DDO, DQO y
color de las plantas de eucaliptus que utiiizan sistemas basados en las BAT estarin en el
extremo inferior de los rangos definidos por el IPPC (2001), ah menos. Esto no emerge del

borrador de CIS O los EIA de las companias.

Recomendaciones: Se recomienda que en el CIS final se anahce la importancia del eucahptus
como materia prima para la fabricacion de celulosa, incluyendo referencias a las descargas de

efluentes de plantas brasilefiasavanzadas, mencionando por 10menos Veracel, Riocell, Aracruz
y Bahia Sul. Estas plantas tienen entre dos y veinticinco aiios de antigüedad, y emplean
sistemas y técnicasoperativas que en general son similaresa las BAT. Si las plantas uruguayas
propuestas no se serin construidas con un desempefio ambiental por 10 menos igual, est0

deberia justificarseen elIS y/o los EIA.

C3. Tema: Incineracion de gases no condensables de alto volumen y baja concentracion
(HVLC, por su sigla en inglés)

Comentarios: En ambas plantas se indica que los gases no condensables @estilentes) de baja
concentracion del sistema de iicor negro serh recogidos e incinerados, pero que quizis no se
incineren todos estos gases. En una planta Kraft existen muchas fuentes de estos gases, y no

resulta claro siodos serin recogidos. En el pasado la omision de algunos de estos flujos ha
causado serios problemas de olor en plantas que en otros sentidos estaban bien construidas.Plantas de Celulosaen Uruguay Pbgina 29 de32

Recomendaciones: En el CIS debe definirse claramente el alcance de los sistemas, quizas con
referencia a EIA apropiadamente revisados, incluyendo una lista de fuentes a ser tratadas.

C4. Tema: Deslignificaci6n por oxigeno

Cornentarios: El IPPC sugiere que la deslignificacion por oxigeno en etapas multiples es un
componente esencial de las BAT. La monoetapa puede ser adecuada para un desempeiio
ambiental optimo en estas plantas, dado que procesan eucaliptus.

Recomendaciones: Los EIA de las companias deben discutir y justificar su eleccion de
proceso.

C5. Tema: Blanqueo ECF con bajos nivelesde AOX

Cornentarios: Una caracteristica de las BAT es el uso de un blanqueo ECF con "bajo nive1de
AOX". Ambas plantas de blanqueo parecen usar aproxirnadamente 15 kg de dioxido de
cloro/t de pulpa. Son realistas valores por debajo de los 10 kg/t de dioxido de cloro y

perrnitirian reducir los AOX y probablemente las descargas de color, dioxinas y furanos. Una
prictica mis antigua en la industria de la celulosa es discutir el consumo de dioxido de cloro en
términos de "cloro equivalente" donde un kg de dioxido de cloro se considera equivalente en
poder de blanqueo a2,63kg de cloro elemental. Esto se considera terminologia anticuada, pero
10mencionamos aqui para minimizar cualquier confusion. Toda vez que se mencionan en este

informe cantidades de dioxido de cloro, se refieren al C10, quimico efectivo.

Recornendaciones: En el CIS final se deberia discutir la cantidad apropiada de dioxido de
cloro a usar en cada planta.

C6. Tema: Caldera derecuperacion con disefio de "bajoolor"

Cornentarios: Algunos cornentarios de terceros han expresado preocupacion con respect0 al

olor emitido por las calderas de recuperacion de licor negro de las plantas. En el borrador del
CIS se describe el uso de calderas de "bajo olor" en las plantas. En los Estados Unidos el
término caldera de "bajo olor" se usa para definir una caldera de recuperacion Kraft sin un
evaporador de contact0 directo. Estas calderas son rara vez utilizadas fuera de Norteamérica, y
no se ha construido ninguna desde alrededor de 1990. Sela menciona aqui unicamente porque

aparece en el borrador de CIS.

Recomendaciones: En los EIA de ambas plantas deberia adararse que se esta considerando
unicamente la calderade "bajo olor".

C7. Tema: Tanques paracontener derrames

Comentarios: En cualquier planta que opere con niveles BAT de desempeiio ambiental se
requieren tanques adecuados para elalmacenamiento de derrames delos licores de recuperacion

y coccion asi como condensados sucios, para prevenir picos de carga en la planta de tratamiento
de efluentes.Plantasde Celulosaen Uruguay Pagina 30 de32

Recomendaciones: La seleccion de tanques con voltbenes "adecuados" dentro de la planta
debe dejarse a los diseiïadores de detalle, no obstante en el CIS final debe discutirse este tema, y
las companiasdeben asumir compromisos narratives de contar con tanquesde almacenamiento

adecuados.

CS. Tema: Tratarnientobiol6gico de efluentes

Comentarios: Un sistema eficiente de tratamiento biologico de efluentes es una caracteristica
BAT clave. Muchos criticos de las plantas cuestionan si se instalari un tratamiento de efluentes
eficaz. A menudo en la literatura a los sistemas de tratamiento biologico se los denomina
sistemas de tratamiento "secundario" de efluentes. En el EIA de ambas plantas se deja en claro

que se propone instalar dicho sistema, usando el proceso convencional de tratamiento con
fango activado. Se trata de un proceso muy antiguo, con mis de 100 aiïos de experiencia
operativa; no obstante, en su version moderna, es aiin apropiado para una planta de celulosa
Kraft diseiïada segiin las reglas del arte. Las compaiïias brindan poca informacion sobre las

principales caracteristicas de diseiïo de los sistemas que proponen. Algunos de los datos
necesarios estin incluidos en el EIA de Orion, y, en la medida de 10 expuesto, indican un
sistema de nive1 BAT. Sin embargo, los datos estan incompletos. Ambos EIA indican
desempeiïos anuales promedio de sus sistemas de tratamiento secundario que estin lejos de los

mejores que estan actualrnente en operacion, O del rango inferior de la definicion BAT. Estos
valores deberian ser actualizados y comparados, en el CIS fmal, con las mejores plantas que
estan operando en la UE, América LatinayNoaeamérica.

Recomendaciones: Los siguientes factores deben ser especificados por las companias y
analizados en el CIS final:

1. Caudal de diseiïo normal y pic0;

2. Volumen del tanque de aireacion y ntimero de tanques;

3. Tipo de aireaciony potencia a instalar;

4. Ntimero y tamafio de clarificadores secundarios; y

5. Descarga esperada de DBO, DQO, solidos suspendidos, nitrogeno, fosforo, color,

dioxinas/furanos, AOX. Deben especificarse valores anuales promedio y pico, O del
99' percend.

C9. Tema: Vida util de las plantas versus reilenos sanitarios

Comentarios: La vida ud de las plantas se estima en 40 aiîos, sin embargo la description de
las previsiones de relleno sanitario no se extienden miallde los 20 afios.

Recomendaciones: Esta inconsistencia debe ser resueltaO eliminada en el CIS final y/o en
los EIA.Plantasde Celulosaen Uruguay Pagina 31de 32

CIO.Tema: BAT en 2006 - Caudalesde efluentes

Cornentarios: Las dos plantas tienen caudales estimados de descarga de efluentes de 25 a 30
m3/t de celulosa producida. Desde el punto de vista técnicoson factibles y quizis deseables
caudales menores. El IPPC (2001)indica que los caudales de descarga de efluentes estan en el

rango de 30 a 50 m3/t en las plantas que utilizan las BAT. Sin embargo, considerando el
balance hidrico presentado por Orion y haciendo referencia a la experiencia en plantas
recientes, en la actualidad 20 m3/t es un valor mhs realista. El uso total de agua no tiene
importancia ambiental en si misma al contar con un suministro tan abundante como el Rio

Uruguay. La razon por la que es importante reducir los caudales es que las plantas de
tratamiento biologico pueden operar con tasas menores de descarga de DBO y solidos
suspendidos si el caudal de efluentes es bajo. Un obsthculo para reducir el caudal de efluentes
de las plantas es que algunas normas de control de efluentes est6.n expresadas como

concentraciones. Este es un desincentivo para que los propietarios de las plantas reduzcan los
caudales de efluentes, y debe serordado en el CIS final.

Recornendaciones:

1. Los reguladores deben evitar especificar limitespara la concentracionde contarninantes en
los efluentes de las plantas, sino que deberian imponer limites basados en la masa de
contarninantesvertidos.

2. Las compd'as deberian justificar los caudales relativamente altos de efluentes, O
propugnar su reduccion por debajo de 20 m3/t.

C11. Tema: BAT en 2006 - Reemplazo parcial del dihido de cloro

Comentarios: El IPPC (2001)menciona la posibilidad de reemplazar algo del dioxido de cloro
usado en el blanqueo ECF convencional por ozono O peroxido de hidrogeno a presion. Las
plantas propuestas planifican usar 15 kg de dioxido de cloro/t producto. En la actualidad,

existen varios de estos sistemasen operacion, usando cantidades mis bajas de dioxido de cloro.

Recomendaciones: Las companias deberian propugnar la reduccion del uso de dioxido de
cloro a menos de 10 kg/t de celulosa,O justificar no hacerlo. Este tema deberia ser abordado

en el CIS final.

C12. Estimaciones excesivamente conservadorasde las descargas

Cornentarios: En algunos casos, las estimaciones de las descargas parecen ser extremadamente
conservadoras. Por ejemplo, el valor predicho de descarga de AOX de 0,15 kg/t de producto
esta bien por encirna de los valores promedio de 0,04 kg/t informado por la planta Alberta
Pacific en Boyle, Alberta, Canadi, que usa tecnologia similar a la de las dos plantas bajo

consideracion. Esa misma planta solamente descarga 0,l kg/t de DBO y 7,2 kg/t de DQO.
Varias plantas en AméricaLatina demuestran un desempefio comparable. Si bien es deseable
que las predicciones de descarga de las plantas que se usan para los EIA sean conservadoras,
grado excesivo de conservadorismoconduce a desperdiciar recursos en el andisis del proyecto,

y generapreocupacion innecesaria en los terceros.Plantasde CelulosaeUruguay Pagina32de 32

Recomendaciones: Los desarrolladores de las plantas deberian revisar sus predicciones de
descargas atmosféricasy efluentes.

En el transcurso del andisis de los documentos, se contact6 a distintas personas para obtener su

opinion sobre temas especificos; puede mencionarse al Dr. Kelly Munkitrick (Universidad de Nueva
Brunswick; pesca); Tibor Kovacs (Institut0 de Investigation de la Celulosa y el Papel de Canada;
dioxinas en efluentes de plantas de celulosa); Dr.Jim Stronach (Consultor;modelizacion de delineacion
de pluma de efluentes); Lanny Harris (Consultor; ingenieria quimica/de procesos); Bob McFarland

(Consultor; forestaci6n/plantaciones) AlLanfranc0 (Consultor; monitoreode calidad del aire).

Una apropiada consideracion y cobertura de los puntos planteados aclararia y mejoraria aspectos
especificos relativos a las dos plantas de celulosa sobre el Rio Uruguay. En un contexto mis global, se
recomienda que la CFI, O las compdas individuales, brinden respuestas completas a las partes

interesadas que han dedicado tiempo a presentar cornentarios con respect0 a las dos EIA y otros
asuntos relacionados @orej.,observancia de protocolos del Banco Mundial/CFI).

Atentamente,

Firmado
L.Wayne Dwemychuk, Ph.D., R.P.Bio
Sr.Advisor/Scientist& Principal
HATFIELD CONSULTANTS LTD.

Adjuntos (3)

Referencia citada:

IPPC 2001. Prevencion y Control Integrado de la Contaminacion (IPPC) Document0 de Referencia
sobre Mejores TécnicasDisponibles en Industrias de la Celulosa y el Papel. Publicado en 2001 por la
Comision de la Union Europea. Frecuentemente mencionado como "BREF" en el contexto de la

industriade la celulosa. ANEXO 1

Estudio de Impacto Acumulativo de las
plantas de celulosa uruguayas

presentacion de comentariosEstudio de Impacto Acumulativo de las plantas de celulosa uruguayas - presentacion de
cornentariosComentariosadicionales entregados directamenteatepiesentantes de la CF1

Fecha Asunto Nombre Pais OrganizaciOn
09/2005 Preluliuiary Report: Paper Miils on theChair of Argentina Universidad Nauonai de
Hydraulic Works Cordoba
Uruguay River
and Chair of
Environmental
Engineering
02/14/2006 Transcripuon de la Reunion Pubiica
U~P~Y
referente ai Estudio de Irnpactos .. --
Acurnulativosde lasPlantas de Celulosa
Umpayas
02/14/2006 Cornentarios ai Borrador del CIS del -- Cornision Multisectoriai
IFC Uruguay

02/14/2006 El Mensaje de la Med. Vet. Maria -- Uruguay Red de la Ribera
Carolina Grosso,UNRC
02/14/2006 Exigimos ai BM, IFC y MIGA un Luis Casuill6n Movitdes
cornportamientorespetuoso y serio Uruguay

02/16/2006 Transcripci6n de la Reunion Pubiica Acgentina
referente ai Estudio de Irnpactos -- --
Acurnulativosde las Plantas de Celulosa
Urupyas

02/16/2006 Cornentarios ai Borrador del CIS del Dr. Santiago Argentina Universidad Nacionai de
IFC Royas Cordoba
02/16/2006 Cornentarios a1 Borrador del CIS del Dr. Rad A. Argentina FUNAM
IFC Montenegro ANEXO 2

MejoresTécnicas Disponibles (BAT) MEJORES TÉCNICAS DISPONIBLES (BAT)

Buena parte de la discusion sobre el diseno y operacionde las dos plantas propuestas se centraen las
"BAT"; se las analizaa continuacion en témiinosgenerales.

1.0 DEFINICIONES Y CONCEPTOS

Sibien la breve frase "Mejores TécnicasDisponibles" (BATpor su siglaen inglés)parece
simple, determinar si se estin usandO se usarhn las BAT en una planta de celulosa no es tan
sencillo.

Para una planta kraft con blanqueo, las BAT involucran:

El mejor diseiïo de proceso para minimizar la descarga de contaminantes, logrando la

calidadde producto necesaria para el mercado.

Asegurar que las especificaciones de los equipos en base al diseiïo de los procesos

incluyan una capacidadadecuada para recuperar tanto como sea posible de los
desechoscontaminantesgenerados.

Instalarlos mejores equipos para implementar el diseiïo de procesos sefialado.

Instalar sistemas de tratamientode efluentes y dispositivos de control de la
contarninaci6n atmosféricapara removerlos contaminantes que son descargados por

los equipos de produccion.

Capacitar a los operadores y la gerencia de laplanta para usar los sistemas de manera

eficazy confiable.

Mantener las calificacionesde operadoresy sistemas en un elevado nivey;

Monitorear las operaciones,particularmente las descargas, para asegurar que se
mantengan a niveles optimos de manera confiable.

Los items 1,2,3,4 y7 pueden ydeben estar claramentedeterminadosantes de que comience la
construcci6n de la planta, en el nivelde aprobacion de la planta por parte de los reguladores. Las
caracteristicas asociadasdel disefio deplanta (1,2,3& 4) pueden ser defindas en la EU u otros
documentos publicos. El item 7 puede ser abordado mediante un programa de monitoreo, acordado

entre las plantaslos reguladores, con el establecirniento de obligaciones exigibles a cumplir.

Los items 5y 6 solo pueden ser analizados en términos narrativosantes de la constnicci6n de la planta,
y son elementos de la operacion.

Mejores TécnicasDisponibles(BAT) 2 HatfïeldCon respect0 alitem 7, es titi1definir en quémedida habri datos disponibles para el publico,
preferentementeen tiempo real, y en quémedida el monitoreohecho por las companias seri
monitoreadopor un ente independiente.

2.0 IPPC

En el IPPC BREF (IPC 2001) selistan las siguientes medidas como aspectos esenciales del

diseiïo de una planta BAT:

Descortezado en seco de la madera;

Deslignificacionincrementada antes de la planta de blanqueo mediante coccion
modificada O extendida yetapas adicionales de oxigeno.

Lavado altamente eficiente de la pasta marroy cribado de ciclo cerradode la pasta
marron;

Blanqueo libre de cloro elemental @CF) con bajos niveles de AOX O blanqueo
totalmente libre de cloro 0;

Reciclajede parte del agua de proceso principalmente el agua de proceso alcalinade

la planta de blanqueo;

Sistema eficazde monitoreo, contention y recuperacionderrames.

Depuracion yreuso de condensadosprovenientes de la planta de evaporacion.

Suficiente capacidad en la planta de evaporacion de licor negro y la caldera de
recuperacion para manejar la carga adicional de licorolidos secos.

Recoleccion y reutilizacion de aguas de enfriarniento limpias.

Provision de tanques de almacenamientosuficientementegrandes para almacenar
los derrames de iicores de recuperaciony cocciony condensados suciospara

prevenir picos repentinos de carga ocasionales desbordes en la planta externa de
tratamiento de efluentes;y

Ademis de las medidas integradas en elproceso, para las plantas de celulosa kraft el

tratamiento primario y el tratamiento biologico se consideran parte de las BAT.

3.0 BAT EN LOSESTADOSUNIDOS

El término"BAT" tambiénse usa ampliamente en los Estados Unidos en el contexto del
desempeiioy las normas ambientales en la indusma de la celulosa y el pape.La BAT de
Estados Unidos es analizadapor muchos autores de distintas partes del mundo, ya que la
industria de la celulosaestadounidense es la mis grande, es bien conocida,a Agencia deProtection Arnbiental(US EPA) publica ampliamente. La eleccion por parte de la UE de la
rnisma abreviatura para un conceptoyun conjunto de criteriosde control ambiental diferentes

conduce a confusion, en particular fuera de los Estados Unidyla Union Europea. En
muchos sentidos, lasBAT de la EU son mas estrictas e integrales que la norma de Estados
Unidos.

En Estados Unidos, "BAT" se refiere a "Mejor Tecnologia Disponible". Sibien es sirnilaren
su proposito como herramienta de control del impact0 ambientalde las plantas de celulosa
papel, su concepto legay nive1técnicoson bastante diferentes de las BAT analizadas por el
IPPC. A menos que seindique explicitamente 10contrario, en este informe se usa "BAT" con
referencia a la definicioneuropea. ANEXO 3
Resefia del Programa
de Monitoreo de efectos

ambientales de CanadaGuia EEM paracelulosa y pape1 Introducci6n 2005

Introduction .........................................................................
........
Marcoregulatorio ........................................................................
........
Antecedentes:Lu evoldn delpmgrama EEMpara celulosap yqbelylaGuia ..................
ReseCa delpmgrama ..................................................................
.....
<Hayalgiinefecto? ........................................................................
.
<Seha confirmado el efecto en dos estudios consecutivos? ...........................
<Elefecto medio supera las magnitudes de efectos criacos? ............................

<Seconoce la magnitud y extension geogrifica del efecto? ...........................
<Seconoce una causa del efecto que esta vinculada con la planta? ..................
Luego de los estudios de investigation de causa .......................................
Elementos delos estudioEsEM ..................................................................
Disefio del estudio ..................................................................
......
Estudiosde campo ........................................................................
Evaluacion de datos ......................................................................
Informes interpretativos ..................................................................
Componentes d melnitoreo......................................................................
Monitoreo biologico: Estudio de peces .................................................
Monitoreo biolbgico: El estudio de la comunidad bénticainvertebrada .............
Monitoreo biologico: usabilidad de los peces ...........................................
Métodosalternativos de monitoreo .....................................................
Ensayos de toxicidad subletal ...........................................................
Variables ambientales de sopoae .......................................................
..............................................
Iqlementacion delmonitoredoeefectosmbientaies

Lista de Tablas

Tabla 1-1: Tamafios de efecto critico para EEM de plantas de celuiosay papel ...................

Lista de Figuras

Figura 1-1 : Secuencia delPrograma EEM de celulosa y pape1 ........................................1-6Guia EEM paracelulosa y pape1 Introducci6n 2005

Esta Guia brinda informacion sobre las metodologias recomendadas, que se basan en normas

generalmente aceptadas de buena practica cienu'fica,y opciones sobre corno lievar a cab0 los estudios
de Monitoreo de Efectos Arnbientales (EEM por su siglaen inglés).Debe observarse que esta Guia es
una revision de la version de abri1de 1998 y se la publica y visualiza como un documento con un
formato que perniite su actualizacion periodica a medida que se disponga de nueva informacion e

investigaciones. Para verificar que este documento incluya las actualizaciones mas recientes, consulte
nuestro website en www.ec.g.c.ca/eem,O contacte a la Oficina Nacional de EEM de EnvironmenC t anada
(teléfono: 001-819-997-1535; fax 001-819-53-0461; email: [email protected]; website:
htt~://www.ec.~c.ca/eem). El proposito de este capitulo introductorio es brindar a los lectores un
enlace entre la terminologia que se usa en la Secciones 28, 29 y 30 y el Anexo VI.l de laRegulations

AmendingthePtrIpand PqûeE rfluent Regulations-RAPPER (Enmienda de las normas sobre efluentes de
celulosa y papel) y la que aparece en esta Guia.

1.1 Marcoregulatorio

En 1992, las Normas para efluentes de celulosa y papel(P* andPqûerEfltlentRegubtions -PPER) de la
Ley de Recursos Pesqueros (Fisbenesct) reemplazo una norma sobre celulosa y papel de 1971. Las

PPER de 1992 establecieron limites de vertido para solidos totales suspendidos (TSS) y demanda
bioquimica de oxigeno (DBO). Ademas, se fijoel requisito de que los efluentes vertidos no fueran
agudamente letales para la trucha arc0 iris en un efluente 100%. El cumplirniento de las PPER implico
importantes cambios en la forma de tratamiento de los efluentes por parte de la industria, dando lugar
(en la mayoria de los casos) a la instalacion de plantas de tratamiento secundario (biologico). Sibien se

reconocia que contar con limites de descarga mas estrictos mejoraria la proteccion ambiental, también
se advertia que estas medidas por si solas podian no asegurar una proteccion adecuada del ecosistema
acuatico en todos los lugares. En consecuencia, en las normas de 1992 se incluyo el requisito de un
programa de Monitoreo de Efectos Ambientales (EEM).

El 4 de mayo de 2004 entraron en vigencia las RAPPER. El texto de las PPER puede consultarse en
htt~://laws.iustice.~c.ca/en/F-1E 4niCnanad.hlsmplantas de celulosa que estan sujetas a las
RAPPER continuariin realizando estudios EEM. En su mayor parte, los requisitos de EEM de los
"AquaticEnvimnmentaE l fectsMonitoring Requireme nRsquisitos de monitoreo de efectos ambientales

acuhticos) (EPS/l/RM/18 revisado) y "Pt/IP and PqûerAqtlatic Environmental EffectM s onitoring
Requirement(Annex 7)"(Requisitosde monitoreo de efectos ambientales acuaticospara celulosa y papel)
(Anexo 1) fueron integrados en elAnexo VI.1 al redactarse lasnormas modificadas.

El Programa EEM Nacional exigeque las plantas de celulosay papel de Canada realicen estudios sobre
sus entornos receptores a fin de evaluar y monitorear efectos potencialmente causados por su efluente.
La estructura del programa EEM asegura un cierto nive1de uniforniidad nacional en la forma en que las
plantas monitorean los efectos de sus efluentes sobre el medio ambiente. La naturaleza de especificidad

puntual del EEM requiere evaluacionesiterativas de los potenciales efectos del efluentesobre los peces,
su habitat y el uso de recursos pesqueros. El programa esta estructurado en fases secuenciales de
monitoreo e interpretacion de tres a seis afios, conocidas como "ciclos". comienzo de cada ciclo,
cada planta presentaun disefio de estudio especifico a ser autorizado por los funcionanos identificados
en las normas. Al final de cada ciclo, las plantas presentun informe interpretativo que resume su

trabajo de campo e interpreta sus resultados. Los datos del EEM se presentan en un formatoGuia EEM para celulosa y pape1 Introduccion 2005

elect.r6nico suministrado por Environment Canada. Para facilitar el ingreso de datospara la
presentacion de informes electronicos, Environment Canada ha desarroliado un nuevo sistema de
ingreso de datos por Intemet para EEM. Para mayor informacion sobre los informes electronicos
véaseel Capitulo 8.

1.2 Antecedentes: La evoluci6n del programa EEM para celulosa y papel y la
Guia

Entre 1992 y 2004, la industria de la celulosa y el papel ha cumplido tres ciclos de monitoreo e
informacion. El Ciclo 1 fue usado primordialmente como linea de base para lograr una mejor
comprensionde la variabilidadde las mediciones de campo. Sibien las metodologias desarroliadas para
el programa EEM tenian una buena base cientifica y fueron ensayadas con éxitoen investigaciones
externas al EEM, el Ciclo 1 fue el primer esfuerzo de monitoreo a escala nacional usando los enfoques

de monitoreo EEM en Canada. Por consiguiente, no sorprendio que al fmalizar el primer ciclo de
EEM se identificaran varios problemas de monitoreo. Esto condujo a una amplia revision del Ciclo 1
por parte del gobiemo y la industria para identificar los problemas de monitoreo especificos y hacer
recomendaciones sobre mejoras en los ciclos siguientes. Se desarrollaron cc~rbolesde decision" para
ayudar a las plantas, consultores y coordinadores regionales de Environment Canada a determinar el
diseiio de los estudios para lugares especificos @or ej. seleccion de especies de peces y seleccion del

area de referencia). En la revision del Ciclo 1 también se modifico el Docurnento de Guia Técnica
(Environment Canada, 1998b) para que las plantas y los consultores contaran con una guia mas
detaliada sobre monitoreos puntuales especificos.

De la revision técnicay cientifica del Ciclo 1 surgieron recomendacionespara manejar distintos temas,

perrnitiendo una importante mejora en el diseiio de los estudios del Ciclo 2 y, por consiguiente, datos
de una buena calidad mas uniforme. La revision cientificay evaluacion de los datos fue completada por
el organismo después de cada ciclo. La revision del segundo ciclo confirmo que el programa EEM
estaba funcionando bien y produciendo datos de alta calidad. Los datos también demostraron que las
plantas habian tenido éxito en reducirla toxicidad de sus efluentesla calidad de los mismos habia

mejorado de manera notable desde la promulgation de las normas PPER de 1992, persistiendo, sin
embargo, efectos sobre invertebrados bénticos y peces. La Evaluacion Nacional del Ciclo2 EEM
(Loweli et al., 2003) mostrb que los efluentes de las plantas de celulosa y papel estaban afectando a
peces y su habitat conun patron promedio nacional de respuesta que presentaba una combinacion de
enriquecimiento de nutrientes e impactos sobre laproduction de los peces. Los futuros ciclos de

EEM proporcionarh informacion sobre el grado y magnitud de los efectos, tendencias temporales y
causas especificas posibles de los efectos. Para mayor informacion sobre los resultados de los Ciclos 1
y 2, puede consultarse NationalAssessrneof thePulp and Paper EnvironmentalEieectsMonitoringData
(Evaluacion Nacional de los datos de monitoreo de efectos ambientales de la celulosa el papel)
(Contribucion NWRI No 03-521) y la Sipnosis del Informe: (Evaluacion Nacional de los datos de

monitoreo de efectos ambientales de la celulosa y el papel), disponibles en http://~w.ec.c.ca/ecm/.
Debe notarse que elwebsite sera actualizadoproximamente.

La experiencia obtenida mediante la implementacion del programa (es decir, completar los estudios de
campo de EEM y el analisisde los datos) conducira a mejoras continuas en el programa. Asimismo, las
iniciativas extemasdeinvestigatioen respuesta a los temas de monitoreo contribuyen al desarrolio de

nuevos métodos de EEM. Las recomendaciones presentadas en este document0 se basan en la
informacion mas reciente proveniente de la revision del programa y tienen el sentido de enfatizarGuia EEM para celulosa y pape1 Introduction 2005

nuevamente importantes recomendaciones en la guia existente sobre EEM. Ademis, también seha
integrado aqui nueva informacion proveniente de la importante consulta de multiples actores que tuvo

lugar en los ultimos afios para desarrollar un programa de EEM para el sector de la mineria de metales.
Esta informacion se esta difundiendoa las plantas y sus consultores para ayudar a perfeccionar ah mis
el diseiio de los estudios y la -eneracion consig-iente de datos cientificarnente defendibles e
interpretables. De hecho, muchas de las referencias recomendadas en este document0 derivan a los

responsables de EEM al Documenta de Guia MM.

1.3 Resefia del Programa

El objetivo del Programa EEM de Celulosa y Pape1 es evaluar los efectos de los efluentes sobre los
peces, su hibitat y el uso de recursos pesqueros, y seri usado para evaluar la suficiencia de las normas
para lugares especificos. La informacion de un programa EEM nacional uniforme, junto con
informacion social, economica y tecnologica, puede usarse para evaluar la eficacia de las tecnologias,

pricticas y programas de prevencion y control de la contaminacion e indicar donde existe una
necesidadlocal, regionalO nacional de mayor protection.

El EEM se lleva a cab0 en el entomo acuitico receptor en los lugares donde se estin depositando

efluentes. Un estudio de EEM incluyelos siguientescomponentes:

un relevamiento de la poblacion de peces para evaluar su salud;

un relevamiento de la comunidad de inveaebrados bénticos paraevaluar el hibitat de los peces;
un estudio de dioxinas y furanos en el tejido de peces comestibles cuando hay dioxinasy furanos
presentes en el efluente como evaluacion de la posibilidad de uso de los recursos pesqueros.

ensayos de toxicidad subletalpara evaluarla calidad de los efluentes;
variables de soporte de calidad de agua y sedimentos para ayudar en la interpretacion de los datos
biologicos.

Se@n las nuevas normas, lasplantas realizarin el monitoreo biologico (estudiode la poblacion de peces
y comunidad invertebrada bénticay un estudio de tejidos de peces) cada tres aiios. Las plantas también
realizarin ensayos de toxicidad subletal en sus efluentes dos veces por aiîo. En ciertas condiciones se

aplicari una menor frecuencia de EEM.

Siguiendo los métodos estandar de la buena prictica cientifica,se ha desarrolladodiseiio de estudio
que reseiia lantention del estudio cientifico y la manera en que éste seri realizado.El disefio del

estudio se presenta al funcionario autorizante por 10 menos seis meses antes de la realizacion del
monitoreo de campo. Una vez desarrollado el diseiio del estudio, se efectua un muestreo de campo de
acuerdocon el mismo y los datos delestudio son evaluados einformados.

Los principios rectores del programa EEM son que el programa sea cientificamente defendible, costo
efectivo y con flexibilidad para responder a los requisitos de lugares especificos, sin someter a los
equipos de campo a condiciones de muestreo inseguras. El disefio del programa también permite
incorporar técnicasde monitoreo nuevas O mejoradas y aprovechar los hallazgos de programas de

investigationO estudios piloto relevantes. Ademis, donde existe mis de una planta en estrecha
proximidad con otra, y se descargan efluentes en la misma Cuencade drenaje, se ahentan los estudios
de EEM conjuntos.Guia EEM paracelulosa y pape1 Introduccion 2005

El EEM sigue un enfoque de monitoreo jeriirquico, segiin el cuallos requisitos de monitoreo de cada

ciclo dependen de los resultados del ciclo anterior. El programa esta destinado a permitir esfuerzos de
monitoreo mis extensos alii donde se han detectado efectos relacionados con los efluentes, y menor
monitoreo donde est0 no ocurre. Esta caractensticadel programa ayuda a asegurar la costo-eficacia del
monitoreo realizado. La estratificacion del programa EEM se logra respondiendo a las siguientes

preguntas:

(1) 2Hayal+ efecto?

(2) ?Seha confmado el efecto en dos ciclos consecutivos?
(3) ?Se conocen la extensiony magnitud del efecto?
(4) ?Seconoce la causa del efecto vinculada con la planta?

En la Figura 1-1 puede verse de quémanera las respuestas a estas preguntas detenninan las necesidades
de monitoreo para el siguiente ciclo. Las necesidades de estudio, induida la frecuencia de monitoreo
para cada ciclo, pueden determinarse usando la Figura 1-1. Cada estudio realizado bajo EEM seri
disenado para responder a una de las siguientes preguntas. Se entiende que en cualquier moment0 una

planta puede proceder a un nive1de estudio mis detaiiado que el recomendado por la Figura 1-1 si 10
desea (esdecir, magnitud y extensiongeogrificaO investigationde causa).

1.3.1 éHayal* efecto?

En primer lugar el programa EEM esta disefiado para determinar si en el entomo receptor existe al@
efecto sobre los peces, su habitatO recursos pesqueros. A los fines de este programa, un efecto se

define como un efecto sobre los peces, los tejidos de los pecesO la comunidad béntica invertebrada
donde:

un "efecto sobre la poblacion de peces" significa una diferencia estadistica entre datos vinculados
con indicadores de crecirniento,reproduction, estado y sobrevivencia de una poblacion de peces
tomada en un area de exposicion y un irea de referencia @or ejemplo, dise60 de impacto/control)
O tomada dentro del irea de exposicion en estaciones que indican concentraciones gradualmente

decrecientes del efluente (diseno de gradiente). Los indicadores para el estudio de la poblacion de
peces se calculan usando mediciones de longitud, peso corporal total y edad de los peces, peso del
higado O hepatopincreas y, si los peces son sexualmente maduros, el peso de los huevos, tasa de
fecundidady elpeso de lasgonadas de los peces;

un "efecto sobre el tejido de los peces" significa que la concentracion de dioxinas y furanos
clorados supera el peso humedo de 15 pg/g en musculos O 30 pg/g en higado O hepatopincreas en

peces tomados en el kea de exposicion (esdecir, superan las normas de Salud de Canada);

un efecto sobre la "comunidad béntica invertebrada" significa una diferencia estadistica entre los

datos de la comunidad béntica invertebrada tomada en un irea de exposicion y un hrea de
referencia (por ej. diseno impacto/control)O tomada dentro del area de exposicion en estaciones
que indican concentraciones gradualmente decrecientes del efluente (diseno con gradiente). Los
datos usados para calcular los efectos sobre la comunidad béntica invertebrada total induyen laGuia EEM paracelulosa y pape1 Introduction 2005

densidad béntica invertebrada', indice de pandad (paridad de Simpson), riqueza taxonornica e
indice de ~ra~-~urtis~.

1 Los términos abundancia total de invertebradoydensidadtotal de invertebradoshan sidoconsiderados

sinonimos. Para cumplir con RAPPER (Anexo IV.1,Seccion11) en este documento se utilizari el térrnino
densidadtotal de invertebrados, sirnplemente densidad.
2Sibien RAPPER (Anexo IV.1,Seccion 11) solarnente se refiere al "indice de simiiitud", el indicador
seleccionado es el indice Bray-Curtis, que de hecho es un indice de disimilitud. En este documento nos

referiremossimplemente alindice Bray-Curtis. Guia EEM para celulosa y pape1 Introduction 2005

Figura 1-1:Secuencia delPrograma EEM de Celulosa y Pape1 '.

<Existe al& efecto?

<Esta confirmado el resultado en <Esta confirmado el efecto en
dos estudios consecutivos? dos estudios consecutivos?

Monitorear Continuar Peces: tHubo una diferenciadel 25% en tamafio
dentro de 6 aiios monitoreando relativo de gonadasO higado,O una diferenciadel 10%
dentrode 3 anos en estadoO un efecto en la usabilidad de los peces?

Bentos: ~Hubo una diferencia de 2 desvios estandar en la
densidad total de invertebrados, nqueza taxonomica,
indice de Bray-CurtisO indice de Paridad Simpson?

Continuar monitoreando Evaluar extension y
dentro de 3 aiios magnitud dentrode 3 aiios

Investigar causa del
efecto dentro de3 aiïos

1
Seentiendequeen cualquiermoment0unaplantapuede avanzaraun nive1mis detalladodeestudioqueel
recomendadoenlaFigura 1-1si10desea(esdecir,magmtudyextensiongeogrifica O investigaciondecausa).Guia EEM paracelulosa y pape1 Introduction 2005

La signtficanciaestadistica implicaque la media de las mediciones entre las ireas de exposiciony

referencia difiere, pero esto no significaque la diferencia seaimportante. La capacidad de detectar
efectosdepende del tamafio de la diferenciay de cuintos peces O muestras bénticassean examinados.
Donde existen diferencias grandes entre las areas de referencia y exposicion se requieren pocas
muestras, mientras que la deteccion de diferencias menores requiere mas muestras.

Los tamaiios de muestra recomendados para el programa EEM en esta guia son suficientespara
detectar diferencias del 25% para los puntos finales del relevamientode peces, con la excepcion del
factor de estado, para el que puede detectarse una diferenciadel 10°/o,ydiferencias de 2 desvios

estandar (SD) para los puntos finalesde inveaebrados bénticos.

La definicion de efecto permite la estratificacion de los esfuerzos de monitoreo posteriores. Cuando no
se ha detectado ninglln efectoy este resultado ha sido confirmadoen dos ciclos consecutivos, la planta

puede saltearse un ciclo de monitoreo yrealizar el siguiente estudio dentro de 6 anos.

1.3.2 éSeha conhado el efecto endosestudios consecutivos?

Cuando se observa un efecto, la planta deberi realizar un segundo estudio que estari destinado a
confirmar el efecto observado,y confirmarque el efecto no sea una anomalia estadistica. Se supone
que el efecto no esta vinculado con la planta hasta tanto no se complete la confirmaciondel efecto en el
segundoestudio.

Se reconoceque la atribucion de la causa del efecto a la planta puede ser dificil en algunas
circunstancias. Environment Canada recomienda que si el estudio previo ha determinado que hay
efectos, y existen dudas de que el efecto sea causado por la planta, el segundo estudio para confirmar el

efecto debe ser disefiado de formade maxirnizarla confianza de que el efecto esta vinculado con la
planta. Los ajustes en eldisefiodel estudio se describen en los capitulos siguientesy pueden incluir
mayores esfuerzos de muestreo en las ireas de referenciay exposicion, el cambio de areas de muestreo
O eluso de mesocosmos O bivalvos en jaulas.

1.3.3 2El efecto medido superalas magnitudes de efectos criticos?

Los resultados EEM del Ciclo2 han brindado a Environment Canada buena informacion sobre el

rango de efectos aguas abajo de las plantas de celulosa y papel en Canada (Loweilet.a2003). Como
resultado de los datos recopilados, Environment Canada ha desawollado magnitudes de efecto critico
para puntos finales clavede relevamiento de peces e inveaebrados bénticos. Estas magnitudes de
efecto critico aparecen laTabla 1-1. Una planta realizari estudios de monitoreo de magnitud y

extension silos estudiosprevios han mostrado una excedenuade los mismos tamafios de efectos
criticos en dos estudios sucesivos (es decir, una planta ha medido una excedencia de los tamaiios de
efectosde laTabla 1-1, para elmismo punto final de medicion, la diferencia respect0 a cero tuvo el
mismo sentido, y el efecto fue confirmado en dos estudios consecutivos).

Los tarnaiïos de efecto criticode la Tabla 1-1 a-eguran que los mayores esfuerzos de monitoreo se
concentren en las ireas apropiadas. Los tamaiios de efecto criticoque aparecen en laTabla 1-1 se
derivaron despuésde que los resultados del Ciclo 2 mostraron que lagran mayoria de las plantas en

Canada informaban diferenciasestadisticamente significativasen por 10menos uno de los puntos
finales de medicion basica. Debe observarse que la Tabla 1-1 no incluyeun indicador de sobrevivenciaGuia EEM para celulosa v pape1 Introduction 2005

de peces. Los indicadores de sobrevivencia de peces requierenmediciones precisas de la edad de los

peces. Estas medicionespueden ser poco confiables y dificiles de obtener, particularmente para algunas
especies de peces y por consiguiente no son practicas para orientar los esfuerzos de monitoreo
posteriores. Debido a la incertidumbre de estos tipos de mediciones,los indicadores de sobrevivencia
de peces, que requieren conocimiento de la edad de los peces, se consideran muy importantes en la

evaluacion global de losimpactos del efluente, y seran informados, pero no dispararan monitoreo de
magnitud yextension en ausencia de cualquier excedencia de los tamafios de efecto critico sefialadosen
la Tabla 1-1.

Los detalles sobre corno calcular estos puntos finalesamafios de efecto se describen en detalleen el
Capitulo 7. Debe observarse que el indice de Bray-Curtisy el indice de Paridad de Simpson fueron
informados por primeravez en el Ciclo 3. Por Io tanto, las plantas que informan efectos solamente en
dichos puntos finales necesitarin confirrnarsus resultados el Ciclo4 antes de avanzar a estudios de

magnitud y extension.

Tabla 1-1:Tamafios de efecto critico parEEM de plantas de celulosa y pape].

Nota: Las diferenciasen los estudiosde poblaciones de peces se cxp(%)de la media de referencia, mientras que las
diferencias en estudios de comunidades bénticas seexpresancomo multiplesde desvios estindar (SD) alinterior del irea de referencia.

Las plantas que han medido efectos que no superan los valores de la Tabla 1-1 continuaran
monitoreando cada tres afios. Este monitoreo estara destinado a verificar si los efectos medidos

aumentan con el tiempo, y como resultado continuaran respondiendo a la pregunta: ?Existe alghn
efecto?

1.3.4 <Seconoce la magnitud y extension geogrkficadel efecto?

Cuando se confirma un efecto que supera los valores de la Tabla 1-1, la planta procedera a la siguiente
pregunta de evaluacion e interpretacion de los datos y evaluara la magnitud y extension geografica del
efecto. La intencion del programa EEM es lograr que las plantas que tienen los efectos mas
sigmficativosrealicen este monitoreo mas detallado.Guia EEM para celulosa y pape1 Introduccibn 2005

El proposito del monitoreo de magnitud y extension geogrifica es determinar la magnitud y la
extension geogrifica (espacial) del efecto que supera los tamaiios indicados en la Tabla. El disefio

de los estudios de monitoreo de magnitud y extension geogrifica seri especifico para el lugar e incluiri
el muestreo de ireas deexposition adicionales progresivamente mis aiejadasde la descarga del efluente,
hasta que el efecto ya no se encuentre presente. Esto puede requenr mis de un estudio EEM.

El alcance puede ampiiarse para incluir otros componentes ambientales, indicadores adicionaies O
mediciones para ayudar a definir la magnitud del efecto y aclarar su comprension. Los estudios de
monitoreo de magnitud y extension geogrhficapueden abordar las siguientes preguntas:

<Existenotros componentes del ecosistema acuitico probablemente afectados sugiriendo que se
necesita un monitoreo adicional?

<Elefecto es de naturaleza agudaO cronica?

<Esta relacionado el efecto con contaminacion quirnicOperturbacion fisicaO arnbos?

<Esth afectados directamente la comunidad de peces y/o bénticainvertebrada O son mediados los
efectos a travésde sus cadenas alimenticias?

1.3.5 éSeconoce una causa del efecto que esta vinculada con la planta?

Cuando se observa un efecto relacionado con las plantas en peces, tejidos de peceO en la comunidad

béntica invertebrada,y se conocen su extension y magnitud pero el monitoreo previo no ha logrado dar
una explication satisfactoria de la causa del efecto, la planta realizari un estudio de monitorede
investigationde causa. En el Capitulo 12 se brinda orientacion sobrecomo realizar dicho monitoreo y
el nive1de detalle deseado.

1.3.6 Luego de los estudios de investigacibn de causa

Una vez identificada la causa del efecto, pueden considerarse acciones correctivas. Si bien esto escapa

al EEM, Environment Canada trabajari con la planta y los actores locales para ayudar a la planta a
cumpiir sus objetivos de gestion del riesgo. Environment Canadi en consulta con Fisheries and
Oceans Canada (Recursos pesqueros y oceinicos) ha desarrollado una "Guia para Determinar

Acciones de Seguirniento cuando se identifican Efectos en el Monitoreo de Efectos Arnbientales
(EEM)" que esti disponible en el website EEM @ttp://mw.ec.yc.ca/eem/en~
Publications/default.cfm). Este document0 brinda orientacion a organismos regulatorios,
establecimientos regulados y responsables deEM para determinar acciones de seguimiento cuando en

el EEM se han identificado efectos. Se analizan los factores que deben ser considerados para
determinar las acciones de seguimiento, y se explican los roles y responsabilidades de gobierno,
industria y otros actores en este proceso.

Cuando se conoce una causa vinculada con la planta, la planta continua monitoreando el efecto para
asegurar que no detecten nuevos efectos e informar sobre el cambio potencial en los efectos ya
observados.Guia EEM para celulosa y pape1 Introduction 2005

1.4 Elementos de los estudios EEM

Se@n 10indicado, el programa EEM se basa en una sucesion de fases que se inicia con el desarrolio de
un disefio de estudio basado en métodoscientificos reconocidos para estudiarlos efectos potenciales de
los efluentesy la manera en la que se desarrollari el estudio. Una vez que se ha fmalizado el disefio del

estudio se realiza el muestreo de campo de acuerdo con el mismo, y los datos del estudio son
evaluados e informados. A continuacion se brindan mayores detalles de cada uno de estos elementos
del programa.

1.4.1 Disefio del estudio

El disefio del estudio indica de quémanera se realizari el monitoreo biologico. Se presentarin los
disefios de los estudios por 10 menos 6 meses antes de la realizacion de cada estudio de monitoreo
biologico e incluirin:

una caracterizaciondel lugar;
una descripcion de como se realizari el estudio de la poblacion de peces;

una descripcion de como se realizari el estudio de los tejidos de peces;
una descripcion de c6mo se realizari el estudiodeinvertebrados bénticos;

las fechas y horariosde recoleccion de muestras;
una descripcion de las medidas de controlde calidadygarantia de calidad que se adoptarin;
un resumen de los resultados de los estudios de monitoreo biologico previo que existieran.

La caracterizacion del lugar es informacion necesaria para preparar el disefio de un estudio EEM. Para
los estudios de monitoreo biologico, se presentari informacionde caracterizacion del lugar resurnida si
un disefio de estudio previo contenia informacion detallada de caracterizacion del lugar. Todo cambio

en la informacion antes presentada sera detallado cada vez que se presente un disefio de estudio. Se
requiere distinta informacion: operacion de la planta, proceso de produccion y sistema de tratamiento;
forma de mezclado del efluente en el entorno receptor (véasedelineacion de pluma, Capitulo 2);
descripuon de ireas de muestreo;y descripcion de factores de confusion.

Cuando una planta presenta un disefio de estudio para evaluarla extension y magnitud de un efecto, se
incluiri la descripuon de una O mis ireas de muestreo dentro del irea expuesta. Si se trata de un
estudio de monitoreo de investigationde causa, el disefio del estudio consistiri de un resumen de los

estudios de monitoreo biologico previos y una descripcion detaliada de los estudios de campo y
laboratorioque se usarin para determinar la causa del efecto.

Los conceptos y elementos bisicos de control de calidad/garantia de calidad (QC/QA) se analizan en

esta guia para cada componente. Los procedimientosde QC/QA deben fijarse a priori como parte del
disefio, con una descripcion de los que serin implementados para asegurar la validez de los datos. Los
resultados de garantiade calidadque pudieran afectar la confiabilidad de las conclusiones se presentarin
como parte de cada informe interpretativo.

Existen otras recomendaciones referidas a los disefios de estudios que se describen en el Capitulo 2
@or ej. disefio del enfoquede monitoreo, factoresde confusion, etc.).GuiaEEM para celulosa y pape1 Introduction 2005

1.4.2 Estudios de campo

Los estudios de monitoreo biologico se realizan de conformidad con el disefio que fue presentado. Se

entiende que pueden surgir circunstancias que hagan imposible seguir el diseiïo del estudio. La planta
informari al funcionario autorizante 10antes posible sobre como se realizO seri realizado el estudio,
y estos cambios se documentarhn en elinformeinterpretativo.

1.4.3 Evaluacion de datos

Después de completar el trabajo de campo, se realizari la evaluacion e interpretacionde los datos para
determinar si el efluente de la planta esta causando un efecto y cuales serin los requisitos del
monitoreo futuro. En el Capitulo 7 se descnben las evaluaciones especificas de datos para determinar

si existen efectos sobre peces, tejidos de pOcla comunidadbénticainvertebrada.

1.4.4 Informes interpretativos

Se presentarin informes interpretativos al funcionario autorizanteEl informe interpretativoincluiri
una amplia garna de informacion: descripcion de todo desvio con respecto al diseno del estudio;
ubicacion y descripcion de las ireas de muestreo; fechayhorarios de muestreo; tamaiîos de muestras,
calcul0 de todos los puntos finales de efectos, y resultados de los datos de monitoreo de calidad del
agua de soporte. En el Capitulo9 se describe 10que se incluiri en elinforme.

Se informarin las conclusiones de los estudios de monitoreo biologico, en base a los resultados
estadisticos del estudio de peces e invertebrados bénticos teniendo en cuenta cualquier otro factor que
pudiera haber afectado los resultados (resultados de estudios de monitoreo biologico previos, presencia

de factores antropogénicos, naturales u otros que no esténvinculados con el efluente, resultados de
control de calidadO garantia de calidad que pudieran interferir con la confiabilidad de las conclusiones,
exposition al efluente de los peces que fueron muestreados).

El informe interpretativo describiri el impact0 de los resultados sobre el disefio para los estudios de
monitoreo biologico subsiguientes y especificari la fecha del proximo estudio.

Un informe interpretativo presentado cuando la planta esta reahzando un estudio de investigacion de
causa puede no contener la misma informacion que otros estudios de monitoreo biologico. Si se hizo

una investigacion de causa, elinforme incluiri una descripcion de cualquier desvio respecto del diseiïo
del estudio que fue presentado, las fechas y horarios de recoleccion de las muestras, la descripcion de
corno las conclusiones afectarin los diseiïos de los estudios subsiguientes, y la fecha en que se
produciri el proximo monitoreo. El informe interpretativoincluiri informacion relativa a la causa del

efecto que esta siendo estudiado. Si la causa no se hubiera determinado, en el informe se induira una
explication depor qué yquése hari en el siguiente ciclo demonitoreo para identificar la causa.

1.5 Componentes del Monitoreo

Como ya se analizo, los estudios EEM comprenden monitoreo biologico, monitoreo de la calidad del
efluente, la medicion de lasvariables ambientales de soporteA continuacion se describe brevemente
cada componente,ademis de indicar donde se brinda informacion adicional en este documento.GuiaEEM paracelulosa y pape1 Introducci6n 2005

1.5.1
Monitoreo biologico: Estudio de peces

El estudio de peces (Capitulo 3) consistiri en un estudio de lapoblacibn depeces (usandoindicadores
de salud de la poblacion de peces) para determinar si el efluente de la planta esta teniendo un efecto

sobre los peces.

Obsérvese que una planta no esti obligada a realizar un estudio de peces si la concentracion del
efluente en el irea de exposici6n es inferior al 1% dentro de los 250 m de un punto de deposito del

efluente en el agua. La description de como el efluente se mezcla con el agua receptora se incluye en el
diseiiodel estudio, como parte de la caracterizacion del lugar.

El estudio de peces se realiza para determinar si se han producido cambios en los indicadores de

crecimiento,reproduccion, estado y sobrevivencia de los peces. El método cientificamente defendible
recomendado para determinar si hay cambios en estos indicadores es la recoleccion de las especies de
peces que se encuentran en las ireas de exposicion y referencia, O a 10 largo del gradiente de

concentracion del efluente, midiendo longitud, peso, edad, peso del higado O hepatophcreas y si los
peces son sexualrnente maduros, peso de gonadas, fecundidad y peso de huevos. Dependiendo del
contexto especifico del lugar, es posible que no puedan realizarse todas estas mediciones en todos los
peces. Los resultados correspondientes a los peces recogidos en el irea de exposicion se compararh

estadisticamente con los de los peces recolectados en el irea de referencia. De las mediciones
sefialadas, se usarin los siguientes indicadores para determinar potenciales efectos del efluente en los
peces:

edad (sobrevivencia);
tamaiîo para la edad (peso corporal contra edad) (uso de energia - crecimiento);

tamaiio relativo de gonadas (peso de gonadas contra peso corporal) (uso de energia -reproduccion);
estado (peso corporal contra longitud) (alrnacenamiento de energia - estado);y

tamaiio relativo del higado (peso del higado contra peso corporal) (almacenamiento de energia -
estado).

1.5.2 Monitoreo biol6gico: El estudio de la comunidad bénticainvertebrada

Las plantas realizarin un estudio de la comunidad bénticainvertebrada (Capitulo 4) para determinar si
su efluente esta teniendo un efecto en el habitat de los peces. Esto se hace recogiendo invertebrados

bénticosen el irea de exposicion y en el irea de referencia O en un gradiente de ireas de exposiciony
comparando las mediciones de los invertebrados bénticos. Se usarh los siguientes indicadores para
determinar potenciales efectos del efluente en la comunidad bénticainvertebrada:

densidad;
riqueza taxonomica;

indice de paridad de Simpson; y
indice de Bray-Curtis

Para asegurar la flexibilidad para lugares especificos, las plantas pueden elegir entre varios diseiios de
muestreo cienu'ficamentedefendibles,incluyendo control/impacto, gradientey estado de referencia. El
tamai50 de las muestras (es decir, el numero de estaciones de muestreo) se determina para cada lugarGuia EEM para celulosa y pape1 IntroducciOn 2005

especificoutilizando analisisde potencia estadistica. Se recogerh muestras del irea de exposicion y de

referencia en el irea mis "ecol6gicarnente relevante" (es decir, considerando el tipo de hibitat con la
diversidad de invertebrados bénticos mis elevada y el habitat dominante en el irea de exposicion) y
estacion (es decir, la épocadel afio en que es mayor la diversidad de invertebrados bénticos y estos
estin mas expuestos al efluente).

1.5.3 Monitoreo bioldgico: usabilidad de lospeces

Se reaiiza un analisis de los tejidos de los peces si, desde la presentacion del informe interpretativo mis

reciente, el efluente de la planta contenia una concentracion medible de 2,3,7,8-TCDD O de 2,3,7,8-
TCDF, O si se informo de un efecto en los tejidos de los peces en el informe interpretativo mis
reciente. Pueden recogersemuestras de tejidos de especiesde peces que se consumen localmente.

Se reaiizari una evaluacion del impact0 del efluente sobre la usabilidad de los peces si en los tres afios
precedentes se presento ai propietario u operador de una planta cualquier denuncia sobre el sabor u
olor de los peces (es decir, contaminacionde peces).

1.5.4 Métodosalternativosde monitoreo

En aigunasplantas, los métodos de monitoreo biologico antes descriptos karticularmente el estudio de
peces y de la comunidad bénticainvertebrada) pueden no ser apropiados. Las razones mis comunes

son la presencia de condiciones peligrosas @or ej., altavelocidad del agua) la presencia de factoresde
confusion tales como la descarga de otros efluentes en el irea de exposicion, que hacen dificil aislar
efectos atribuibles al efluenteque esta siendo monitoreado.

Cuando las plantas no puedan disefiarlos estudiosde la comunidad bénticainvertebrada O de peces de
forma tal de resolver las dificultades, proporcionarin la justificationy fundamento ciena'fico y
propondrhn en el disefio del estudio métodos de monitoreo altemativos que sean costo-efectivos y

técnicamentefactibles.

En esta Guia (Capitulo 11) se recomiendan varios métodos alternativos de monitoreo. Las plantas
pueden optar por estos u otros métodos de monitoreo cientificamente defendiblesque cumplan con las

pautas para métodos alternativos. La clave en cualquier método de monitoreo alternativo es la
capacidad demostrada del mismo para determinar, de una manera ciena'ficamente defendible, si el
efluente esta teniendo efecto en la poblacion de peces (crecimiento, reproduction, estado y
sobrevivencia), tejidos de peces (niveles de dioxinas y furanos)O la comunidad bénticainvertebrada

(densidad de invertebrados bénticos,riqueza taxonomica, indice de paridad de Simpson e indice de
Bray-Curtis). Los métodos de monitoreo alternativos actualmente recomendados para el estudio de
peces son los estudios de mesocosmos y bivalvos en jaulas. Para los estudios de la comunidad béntica
invertebrada, el método altemativo de monitoreo actualmente recomendado es un estudio de

mesocosmos.

1.5.5 Ensayos de toxicidad subletai

Los datos de toxicidad subletalgenerados a travésdel ensayo de un efluente en una ubicacion especifica
de descarga a 10largo del tiempo pueden dar una indicauon del grado de variabilidad en la calidad del
efluente y tendencias temporales. Las plantas realizarin ensayos de toxicidad subletal en peces,Guia EEM para celulosa ypape1 Introducci6n 2005

invertebrados y especies de algas. Los puntos finales medidos en los ensayos de toxicidad subletal
incluyen sobrevivencia, crecimiento y reproduction. Se harin pruebas de toxicidad subletal en
muestras del efluente recolectadas de la estructura de emisario del efluente que potencialmente tenga el

efecto mis adverso sobre el entorno receptor. En el Capitulo 2 puede encontrarse mis informacion
sobre corno determinarlo.

Las plantas realizarhn ensayosde toxicidad subletal dos veces en cada aiîo calendario. Se presentari un

informe de toxicidad subletal al funcionario autorizante dentro de los tres meses de completados los
ensayos. Si la planta deposita efluente menos de 120 dias en cualquier aiio calendario, realizari los
analisis y presentari los resultados de toxicidad subletal solamente una vez con respect0 a ese aiïo
calendario. Para mayor informacion sobre metodologia de analisisde toxicidad subletal, sus usos, ysu

método de informacion véaseel Capitulo 6. Para informacion sobre la presentacion de los datos de
toxicidad subletalvéaseel Capitulo8.

1.5.6 Variables ambientales de soporte

Cuando se realiza un estudio de una comunidad béntica invertebrada O poblauon de peces, se
recogerin muestras del irea de muestreo y se registrari la siguienteinformacion:

temperatura del agua;
profundidad;

concentracion de oxigeno disuelto;
si el efluente es depositado en agua fresca, dureza, fosforo total, nitrogeno total y carbono orginico
total, pH, conductividad eléctrica;

si elefluente se deposita en aguas marinaO de un estuario, salinidad.

Ademis, cuando una planta realiza un estudio de invertebrados bénticos, se recogerin muestras de

sedimentos en las ireas de muestreo (excepto cuando el muestreo se realiza en habitats erosionales). Se
registrari la distribucion granulométricay el carbono orginico total y si el efluente se deposita en aguas
marinas O estuarios, se registrari tambiénla relacion de carbono a nitrogeno, el potencial redox (Eh) y
los sulfuros totales. Sepuede encontrar mayor orientacion sobre las variables ambientales de soporte en

el Capitulo5.

1.6 Implementaciondel Monitoreo de Efectos Ambientales

Cada propietario u operador de una planta regulada con arreglo a los requisitos de EEM es responsable
de asegurar que se cumpla con el EEM de acuerdo con las RAPPER.

El Funcionario Autorizante seri el prescripto en las PPER (Anexo V). Este le brindari

retroalimentacion a la planta sobre los diseiïos de estudio e informes interpretativos presentados. En
general dichos comentarios son desarrollados por una persona designada por el funcionario autorizante,
en consulta con otros expertos del gobierno nacional, asi como expertos de los gobiernos provinciales y
territoriales.

La Oficina Nacional de EEM dependiente de Environment Canada coordina la evaluacion de los
resultados del programa EEM a nive1nacional y la gestion del archivo de datos de dicho programa.Guia EEM para celulosy pape1 Introduction 2005

El Comité de Ciencias de EEM esta integrado por cientificos expertos en todos los aspectos del
programa EEM. El Comitétiene la funcion de asegurar que el programa EEM continue evolucionando
al compas de nuestra comprension cientifica, y ofrece su asesoramiento técnico a los designados para

analizarlos disefios de estudios EEM einformes interpretativos.CONSUtTANTS LTD

RefNo.: IFC1247
March 27,2006

Mr. DimitrisTsitsiragos, Director Ms. Rachel Kyte,Director
General Manufacturing Department Environment and SocialDevelopmentDept.
IFC, 2121KStreet, NW IFC,2121KStreet, NW

Washington, DC Washington, DC
20433USA 20433USA

Re: Cumulative ImpactStudy - UruguayPulpMills

Dear Mr. Tsitsiragos/Ms. Kyte:

Based on a review of the Cumulative Impact Study (CIS) for the Uruguay pulp mills and a
consideration of comments on the study that have been submitted to date, certain issues are
highlighted herein as requiring additional consideration by proponents othese mills.A panel
of two experts, Mr. Neil McCubbin and myself, prepared the comments/concernssubmitted in

accordance with the Terms of Reference provided to us by the International Finance
Corporation (IFC).

The documents reviewed to date that relate to these developmentsinclude: the IFC CIS; the
Botnia EIA;the CMBEIA;the Argentina Analysis and Observationson the Draft CISof the IFC;
comments on the CIS by the Center for Human Rights and Environment; and al1 other

stakeholdercommentsprovided by the IFC (Annex 1). The issues of concern presented herein
relate primarily to the CIS, with additional reference to the Orion (Botnia) and CMB (ENCE)
Environmental Impact Assessments (EIAs).

The issues are categorized, and points of clarification ,are provided for each, with
recommendations. The issues raised will be presented in three major categories, "CIS/Mills

Pre-operational", "CIS/Mills Operational", and "Orion/CMB EIAs". Some issues form the
focus for a number of topical comments presented with reference to the highlighted issue,
followed by recommendations for each respectivecomment.

In advance of the detailed presentation of Our issues, a "Reamble" introduces some general

comments on findingsrelated to the two pulp mil1 developments.

Suite20-1571BellevueAve., West Vancouver,BC,CanadaV7V 1A6. Tel.Fax: 1.604.926.5389.www.hatfieldgroup.comUruguayPulpMills
Page2 of29

PREAMBLE

Technicalapproachto miIldesign andoperation

Proponents of Botnia and CMBmills based the environmental protection aspects of their mill
designs generally on "Best Available Techniques" (BAT;Annex 2)' as defined by IPPC (2001).
This is reasonable, since it is widely recognized as the best current definition of appropriate

environmental protection measures for the pulp industry. However, there is a lack of
supporting information in their documentsto showthat the mills would actually use BATin al1
aspects of their designand operations.

Further, therehave been some improvements in environmentalprotectiontechniques since the

IPPC document was published in 2001, which the draft CIS and the miii EIAs have not
considered.

Technicalvalidity ofcommentsreceivedon the draftCIS

Most of the comments receive on the draft CIS were negative, which is normal in this type of
controversy, since opponents are usually the most vocal stakeholders. Assertions that the CIS,

Botnia and CMBhave not provided sufficient information on the proposed design, operating
procedures and environmental monitoring for the mills are generally valid.

Commentsexpressing concern that the mills will cause catastrophic environmental darnage are

unsupported, unreasonable and ignore the experience in many other modem bleached kraft
pulp mills. However, some comments suggesting improvementsto certain aspects of the mil1
design, definitions of operatingprocedures and environmentaldischargemonitoring are valid,
and meritimplementation.

Comments asserting that only a totally chlorine free (TCF)bleaching process is acceptable are
unsupported, either by their authors, or by current scientific knowledge. There are some
environmental advantages in the TCFprocess, some of which can be attained ifthe mill design
ismodified to an "ECF-light" versionwhere the quantity of chlorine dioxide used is relatively

low, or the alkaline bleach plant effluent is recycled to the mill'schemical recovery system.

Major weaknessesin draft CIS

Many of the faultsin the draft CISrepresent a lack of information, rather than environmentally
deficientfactors in the proposed mill designs and operations. In some respects, the design of
the mills and proposed operating and monitoring procedures can be improved. These issues
can probably be resolved to the satisfaction of most stakeholders who approach the issue

logically.

The panel did not find any reason to support the predictions of catastrophic environmental
darnage inthe receiving environment thathave been presented by severalstakeholders.

'In theUSA. "BAT refers to"BestAvailable Tey"Whilesimilarinifspurposeas atod tocontrolenvironmental impact of
pulpand papermills,ifslegalconcetechnical leveilsquitedifirent fmmBATasdisIPPC. Unlessotherwistated
explicitly, "BAT"in this documento theEuropeandefinition.Urugua PulMpills Page3of 29

The followingweaknesses in the CISandunderlying EIAreports exist:

1. Recovery and incineration of approximately half of the bleach plant effluent is
considered part of BAT by the IPPC; this process is not implemented in either the
Orion or CMB mills. It is a proven technology that would reduce the discharged
effluent to the Rio Uruguay. The reduction achieved in individual waterborne

pollutants would Vary,prirnarily in therange of5%to 50%.

2. The CIS and the proponents' EIA documents do not define the mill designs in
sufficient detail to determine that the mills will indeed use BAT. Qualitatively, the
companies appear to 'plan' to use BAT (except as mentioned in the preceding
paragraph); however, a number of design parameters require specification before IFC
or other stakeholderscan make a final assessment. The companies should be able to

provide sufficient information on mill design featuresthat are currently vague in the
EIA documents. It is clear that rnany of the concerns expressed by third parties
regardingthe mills are based on assumptionsthat the proposed mills will operate in a
sirnilar manner to many older, obsolete mills. This is quite understandable, given the
lack of definitiveinformation inthe EIAsand CE.

3. As stated by IPPC (Integrated Pollution Prevention and Control), Best Available

Techniques change with time. The current BREF (BAT Reference Document) was
published in 2001, and is actually a reflection of technical work undertaken in
1999/2000. Some techniques for further reducing effluent discharges have come into
comrnon use since then,and should therefore be considered for the Uruguayan mills.
These techniques include the partial replacement of chlorine dioxide by ozone, and
reduction of effluent flows. Effective use of ozone or pressurized hydrogen peroxide
in the bleaching process would reduce BOD, COD, AOX and dioxins/furans.

Reducing the effluent flow reduces BODand suspended solids discharges, since there
is a practical minimum concentration of these pollutants in biologically treated
effluent. The final CISshouldanalyze these techniquesin depth.

4. There isno complete listing of dischargesto thenatural environment in the vicinity of
the mills. The final CIS, or associated documents such as updated EIAs, should
include a complete list of atmospheric emissions and effluent discharges of al1
substances mentioned in connection with Kraft mills in the IPPC BREF. Estirnates

should be based on the process design proposed, and not simply genericreferences to
the BREFor other documents.

5. There does not appear to have been any independent review of the estimates of
pollutant discharges presented by the companies. A brief review of the EIAs
presented by Orion and CMB suggests that the data presented overestimates the
quantities of many pollutants that will actually be discharged. Excessively

cornervative estimates distort the evaluation process, and lead to unnecessary
concems on the part of the public. Estirnates that are below the actual discharges
similarlydistort the analysis.

6. The reference to dioxins/furans in mill discharges appears to be handled in a rather
cavalier manner. These compounds are of sigdicant concern to the general public,UruguayPulp Mills Page4 o29

and should be discussed fully. Setting the issue aside by concluding that
dioxins/furans will be at "undetectable levels" is unacceptable.

7. There is a scarcity of data in the CIS regarding Uruguay River water quality and

biological resources, particularly related to the bay area downstream of the proposed
Botnia effluent discharge. This region remains a concem due to the possible
accumulation ofeffluent constituents.

8. Issues related to the Fray Bentos water intake, endocrine disrupting compounds,
effluentplume delineation, and the detailed monitoringstrategiesforwastewaters and
air emissions require additional discussion. In order to render a thorough

understanding of these issues, and for the general public to arrive at an acceptable
level of comfort that concernswill be addressed in a satisfactory manner, proceeding
to achieve this objectiveis stronglyrecommended.

9. Predictions of the concentrations of atmospheric pollutants in the area within
approxirnately40 km of the mil1 neglect to consider existing concentrations of the
same pollutants. These should be added to the concentrations that would be caused

by the mills (i.e.,cumulativeassessment) before drawing conclusions regardinghealth
and other impacts. In addition, the predictions omit a discussion on the reductions in
atmospheric pollutants that will probably result from the pulp mills selling electric
power to the Uruguayan system, thus replacing fossil fuel combustion with more
environrnentally desirablebiomass.

10. The well known capability of traditional Kraftmills to emit malodorous gases that
inconveniencepeople many kilometers away is the basis for many negative comments
on the mills. These gases are generally known as "Total Reduced Sulfur" (TRS). The
draft CIS employed one of the best and most widely accepted tools for prediction (or
modeling) of the concentrations of TRSgases that will occur at ground level, and then,
unfortunately, went on to predict perception of odor by referring to odor thresholds.

This approach is approximate at best, and should be supplemented by reference to
practical cases. The final CIS should discuss the practical limitations of dispersion
modeling for prediction of odor from Kraft mills. The final CIS should include
discussion and data on the history of odor nuisances in actual mills using comparable
technology. If possible, this approach should included mills owned by Botnia and
ENCE. Measures should be described that would ensure vents from al1tanks, and
other equipment in the rnills emitting TRS gases, are collected and bumed. (The

comment doesnot refer to the lime kiln,recovery boiler or effluent treatment system,
which are addressedseparately)

A. ClSlMlLLSPRE-OPERATIONAL

Al. Issue : eneral lackof information

Comments: It is apparent from many comments by third parties opposingthe mills that
at least some of the concems they express are based on a lack of information, which in
tum leads to distrust.Byreferring to the good environmental track record of Botnia and
ENCE, and current pulp industry design practices, it is possibleifnot probable, thatUruguaP yulpMills Page5of29

many of the issues of concem to third parties will be adequately addressed in the normal
course of mill design and construction. However, the documents in the public domain do
not provide sufficient information for stakeholders outside Botnia and ENCE to form

reasonedopinions on many issues.

Recommendations: The final CIS should provide more information to stakeholders, to
improve their understanding of the data presented and allow them to reach reasoned
conclusions on the proposed mills. In some cases, it may be appropriate for the
companies to undertake specific commitments on mill design and operation to allay
unnecessary concems onthepart of the public and the Government of Argentina.

M. Issue: Verificationof discharge estirnates

Comments: There is no apparent verification of the dischargeestimatespresented by the
mill developers.

Recommendations:The final CISshould includeanaudit of the discharge estimates. This
need not require major resources, given that experts in the field canreview the mill design

and compare the estimated discharges with their own experience. Alternatively, the
companies can confirm their predictions by undertaking a legal cornmitment to operate
below the estimated levels.

A3. Issue: Cornparisonof rnillswith BestAvailableTechniques (BAT)

Comments: The draft CIScompares the proposed mill designs with BAT. Table A-2 in
the draft CISlists design features of the mills, and indicates that each mill has virtually al1
the features indicated. Several comments by third parties assert that the mills will not

comply with BAT standards. The above mentioned comparison of the proposed mills
with BAT in the draft CIS is deficient in that itts bleach fïltrate recycle measures to
minimize chlorine dioxide use, and measures to minimize effluent flow. Most
importantly, the BAT features are treated qualitatively, whereas many require
quantitative assessment. Table 1 lists the key features of BAT,and indicateswhether they
are to be irnplemented in each mill. In many cases, there is no evidence in the documents

provided by the companiesor the IFCconsultants thatthe features will exist in the mill as
designed and installed, or will exist with adequate specifications. It seems probable that,
in at least some aspects, the mill designs are compatible with BAT, although the
information has not been presented to the public and IFC. Both EIAs are replete with
generic descriptions of modem mill features (much of Orion EIAtext is copied from IPPC
2001),with little information onwhat the Companyis actually intending to install. Sincea

significanttime has passed since the EIAs were written, the companies are probably in a
much better position today to provide information on mill design features that are rather
vague in the existing EIAdocuments.

Recommendations: The final CIS, or any supporting EIAs, should define the design
features of the mills sufficiently for a final assessment of the extent of compliance with
BATby IFC,and by al1stakeholders.Table1 BATvs.availablemiIldesign data. (Two pages)

aitainable aitainable impliedin EIAare rather high.
Recyclingalkalineeffluentfrom the bleach plantAbsent Absent FinalCISshouldanalyze,and if this BATfeatureis to be omitted,it should
bejustified.

Effectivespill monitoring, containmentand Perhaps Perhaps Bothstate that they areinstallingsystems, but moredetaileddescriptionis
recoverysystem requiredto assess their probableeffectiveness.

Strippingofthe condensatesfromthe Yes Yes Quantities and efficiencies shoubedefined in finalElAs and CIS.
evaporationplant
Reuseof the strippedcondensatesfromthe Companiesshouldanalyze,andjustify al1dischargeof condensates.
Partial Partial
evaporationplant
Suificient capacity ofthe black liquor Unclear Unclear Capacity (m3/houror equivalent) andexpectednormalhydraulicloadon the

evaporationplant to concentratrecovered evaporatorsshouldbe specified,as well as the marginforupsets. Also
spills for burning provisionsfor boilout, maintenanceetc withoutmajor blackliquor
discharge.

Sufficient capacity ofthe black liquor recoverUnclear Unclear Capacity ofboiler (totalBL solids perday) and expectedloadshould be
boilerto cope withthe additionalliquor and dry specified,alongwith marginfor upsets.
solids load

"Lowodor" design recovery boiler Yes Yes Both millscomplywith BAT. (Low odoris an Americantenn referringto the
absenceof a directcontact evaporator evaporator.)

Collectionandreuse of clean cooling waters Yes Yes Both millscomplywith BAT.
Adequatetanksfor storage ofspilledcooking Unclear Unclear This is difficultto specify and assessbeforemiIldetaildesign is complete.
and recovery liquorsand dirtycondensatesto

preventpeaks of loading in the effluent
treatment planthigheffluent dischargedh,owthe materiawl illeventuallyberecoveredor

treatedbefore discharge, includitgetotal volumesofeachretention

onofthemiIleffluenttoUruguayPulpMills Page8 of29

A4. Issue: Effluent treatment

Comments: A number of comments by the public assert that details of the treatment
system for Botnia are lacking, and absent for CMB, in the information available. They
desire flowsheets, balances andpollutant removal calculations.

Recommendations: The final CIS, or any updated EIAs or associated documents, should

include the process flowsheets, major equipment design criteria, and pollutant removal
estimates,for the effluent treatment systems and major air pollution control devices, with
technical support.

AS. Issue: Effluent DioxinlFurans

Comments: On page 14 of the CIS, it isstated "...full replacement of elemental chlorine
by chlorine dioxide results in the decrease of dioxins and furans in the effluent to
undetectable levels". This statement may be true depending on the
level of detection
being used. There is no indication in the document as to what the level of detection is in
relation to this statement - is it parts per million (ppm),parts per trillion (ppt), or parts per
quadrillion(ppq). In Canada, the compliancelevelfor dioxins (2,3,7,8-TCDD)in pulp and
paper mil1 effluent is less than 15ppq, and for furans (2,3,7,8-TCDF),less than 50 ppq.
Some pulp mills in Canada, using 100% chlorine dioxide, do generate very low levels
(near detection at the ppq level) of higher chlorinated (lower toxicity) dioxins (e.g., octa

dioxins) and furans (2,3,7,8-TCDF).In the US, the compliancelirnit for 2,3,7,8-TCDDis 10
ppq, and 31 ppq for 2,3,7,8-TCDF. Since these are measured at the bleach plant, they are
effectively more stringent by a factor of at least three when related to the final effluent
discharge. In practice, current laboratory techniques employed in labs experienced in
dioxin/furan analyses can measure 2,3,7,8-TCDD/TCDFto the level of 1 ppq.

Recommendations: Clarify what units are being referred to in the above statement of
"undetectable levels". Clanfy the congener profile of the dioxins/furans that may be

discharged. If the CIS continuesto maintain that dioxins/furans will not be detected in
the final effluent, this statement would only hold if the ppq units are considered, given
that laboratories do exist that employ that level of detectability.The CIS must provide
proof that "undetectable levels" will be the case for dioxins/furans if that statement is
carried through into the final CIS.

A6. Issue: Minor factual inaccuracies

Comments: CMBwill use ozone (presumably to replace somechlorine dioxide), but
1.
there is no mention of ozone in CMBEIA.

Recommendations: This should be clarified in the final CIS.

2. Comments: Orion will discharge metals and salts, but CMB will not. This is
inaccurate, sinceboth mills have to discharge metals and salts.

Recommendations: This should be corrected in the final CIS.

3. Comments: CMBwill dischargeresin acids but not Orion. This is inaccurate, since

both mills arebound to dischargeresin acids. Pag eof29
Urugua Pyulpills

Recomrnendations: This should be corrected in the final CIS.

4. Page (vii) of the draft CE states that the additional 65,000hectares of planistion
only 1%ofcurrent plantations in the region. This is inconsistent with other data.

Recomrnendations:The final CISshould correct this and aactual inaccuracies.

A7. Issue: Referenceto European standards

1. Comments: The CIS states (page 14) "Both plans will meet the high standards
required in Europe for new operations". This is a sweepingstatement, and whilenot

necessarilywrong, is somewhatspeculative.

Recommendations: The final CIS should provide supporting evidence by reference
to new European bleached Kraf mtills, particularly those in Germany and Austria, or
deletesuchspeculativestatements.

2. Comments: The draft CIS (page 41) states that increased forestry operations have

and will provide more jobshanprevious farming activities. Many dispute this.

Recomrnendations:This statement should be supported in the final CIS,or deleted.

3. Comments: Under the "air-quality" sub-heading, page (vii) the draft CISstates that
emissions of air pollutants will be well within European Union accepted standards.
This is unreasonable, since there is insufficient information in the mil1 EIAs to
determine values for al1 theemissions, and the "accepted standards" in the EU are a

very complex mixture of regulations and individual mili permits. Any such
sweepingstatementshould besubstantiated. Unless supported,such statements are
liableto infuriate somemembers of the public.

Recommendations: The final CIS should either remove comparison with EU air
emissionsasabroad subject, or treat it in fulldetail.

A8. Issue: Public criticism ofair modeling

Comments: Criticshave asserted that the modeling software used by the CISauthors
to predict ground level concentrations of atmospheric pollutants is not suitable over
coastal areas, like Fray Bentos. The modeling softwareused, ISC3,is widely accepted
and is routinely used successfully in North America. There have been many
successful applications over the past 20 years (includingearlier versions of the ISC
software). The ISC3modeling software is well describedin Appendix C of the CIS. It

would be helpful to readers of the CISif itsauthors included references to successful
applications in situations comparable to the Orion/CMB projects. (The USEPA
introduced new software in late 2005,known as AERMOD. It could perhaps have
been used, but given the lack of experience with it in pulp mills, it is at least as valid
to use the well proven ISC3for the Uruguayan mills.)

Recomrnendations:Consider ISC3as acceptable, and add supporting information to
the CIS.UruguayPulpMills Page 10of29

2. Comments: Critics have asserted that prediction of ground level concentrations of
atmospheric pollutants was based on weather data from a very short timeframe (at
least one commenter asserted one year). The predictions were based on weather data
from a 5-year period. This is somewhat shorter than normal practice, but is quite
satisfactory. There is very unlikely to be any practical difference ifa longer tirne
frame were used.

Recommendations: Accept CISon this point.

3. Comments: Critics have asserted that prediction of ground level concentrations of
atmospheric pollutants was based on estimations of atmosphericstability instead of
locally collected data on the mixing heights in the atmosphere. The approach used is
quite common, and widely accepted, particularly when the model is used outsidethe

US, or far from major weather monitoring stations. Five years or more would be
required to perform atmospheric stability testing to establish mixing heights on the
mil1 sites, so that no modeling could be undertaken if one insisted on local
meteorological data.

Recommendations: Accept CISon thispoint.

4. Comments: Critics have asserted that prediction of ground level concentrations of

atmospheric pollutants failed to consider variations in elevation of terrain. The
modelers chose to ignore the variations in terrain elevation. This may well be
reasonable, given the relatively flat terrain in the area. It is expected that including
terrain will have only a very rninor effect on the calculated concentrations of
pollutants, however the credibility of the CISwill be enhanced if this is undertaken.
Given the ease with which ISC3models non-flat terrain, it may be best to simply

model the terrain asit is,using the best localmaps available.

Recommendations:

1. The decision by the authors of the Pirnie report (CIS annexCl page 4) to
consider a 3km radius circlefor analysis ofthe significanceof terrain should be
supported or modified. Good modeling practice considers terrain elevations
for the full area modeled, which extends at least to Gualeguaychu.

2. When updating the atmosphericemission modeling for the finalreport, include
terrain effects, orsubstantiate neglecting them.

Ag. Issue: Expert'scriticismoftheatmospheric emission modeling

Comments: The atmospheric emission dispersion modeling procedures used to
predict ground level concentrations of atmospheric pollutants has been criticized by
various third parties. Overall, the quality of the atmosphenc emission dispersion

modeling appears to be good, and generally adequate for the purpose, however
some of the information that the model calculated is ornitted. The report fails to
explain some key points, which detracts from its credibility. Also, the report is
needlessly repetitive, detracting from credibility, and perhaps leading to criticisms
from thUd parties who do not read the fulrleport.UruguayPulpMills Page11of 29

Recommendations: The final CIS should include predictions of the ground level
concentrations of $02, NO2, Particulate Matter (PM) and Total Reduced Sulphur
(TB), which reflect the various recommendations herein on modeling techniques

and emission data from the mills. Pollutants ernitted at low elevations(such as from
the effluent treatment plant and leaks from the mills) and the existing ambient
concentrations of pollutantsfrom non-mil1sources should be included

2. Comments: The CIS calculates the concentrations of ç02, NOL Particulate Matter
(PM)and (asa tool to predict odor detection) Total Reduced Sulphur (TRS)that will

be caused by the mill. It ignores the 'existing' ambient concentrations of these
pollutants. The BotniaEIAfor the Orion mill has some information on this issue.

Recommendations: The model results should incorporate current local ambient
concentrations, at least by simply adding the annual averages to the contribution
fromOrionand CMBmills.

Comments:The model is based only on the emissions from the main .millstacks. It
3.
ignores the fact that some, and possibly most, of the TRSemitted will be from the
effluent treatment plant, and will thus disperse very poorly. This is liable to cause
high local odors, but have littleimpact at greater distances.

Recornmendations:TRSemissions from the effluent treatment plant, and from open
effluent channels in the mill should be estimated and included in the airmodeling

for the final CIS. If the authors consider these emissions to be negligible, this
assumptionshould be supported by references to comparable mil1experience.

4. Comments: The atmospheric emission modelingignores VOC emissions, which are
known to existinpulp mills.

Recornmendations:VOCemissions, including methanol from the effluents and open

tanks should be discussed, and either shown to be trivial by reference to data from
mills with similarcontrol technology,or be modeled and assessed.

5. Comments:The draft CISomits discussion of the visibility of atmospheric emissions
from the mills. Al1pulp mills emit plumes of water vapor, which are visible under
some weather conditions. However, they dissipate rapidly, and are universally

consideredas harmless. There is someemission of substances that impair the clarity
of the atmosphere at distances over 1 km from the rnill. This may or may not be
significant, dependingon the design of atrnosphericemissioncontrols.

Recornmendations:Visibility of emissions should be discussed in the final CIS,and
perhaps modeled and assessed.

6. Comments:The CISrefers to "Health standards" for ambient S02, NO2and PM, and
indicates sources in Table 4. There is no discussion of Argentinean or Uruguayan
standards.

Recornmendations: Existing Uruguayan and Argentinean standards should be
stated, or if non-existent, this should be stated. Where the most stringentUruguayPulpMills Page 12of29

international standardsare more stringent than the local ones, they should beshown
dong withthe local ones.

7. Comments The mode1assumesa relatively high emission rate when the mills burn
No. 6 oil on startup. This is a realistic worst-case for a pulpll. However, there is
no discussion of the number of hours per year that this condition will occur.
Further, the Orion mill has no way of raising steam without running the recovery
boiler, however there is no analysis of the exten(ifany) to which the Orion mill will
burn No. 6fuel oil to supplement black liquor.

Recommendations: Include the above-mentioned analysis, and the associated
emissionmodeling in the final CIS.

8. Comments. Location of peak concentrations of atrnospheric pollutants is within a
kilometer of one of the two mills in al1cases (Figures 7, 8 and 9 of Annex C). In
modeling mills where most emissions are from high stacks, the point of maximum

pollutant concentration is normally much further away. Tables 5,6 and 7 of Annex
Cindicate peak concentrations at 6to 7 km.

Recommendations: The modelers should review their calculations, and if the
calculated values, or maps in Figures 7, 8, and 9 are indeed accurate, discuss this
unusually close location in the final CIS. If the Expert Panel's interpretation of
Annex C is wrong, perhaps some further explanation is necessaryfor readers.

9. Comments: The objective of the atmosphenc emission modeling was stated to
demonstratethat the operation of the two mills would not cause an adverse impact
on health in the surrounding areas (page 11). This suggests that the modelers
prejudged theissue (although thereis no indication of such prejudice inthe technical
work). Page 12states that modeling was conducted out to 20 km from the mills,
whereasthe text ofthereport showsthatit extendedmuch further.

Recommendations:Improve wording ofthe final CIS.

10. Comments Modelers appear to have considered worst-case meteorological
conditions along with worst-case emissions for predicting incidence of odor. It is
normal to perceive disagreeable odors in day-to-day life, due to, for exarnple, bad
meat, garbage, or diesel fumes, etc. It would be appropriate to discuss the realistic
extent of odor perception.

Recommendations: In the final CIS, the probable frequency and locations of odor
perception should be discussed more intensively, and compared with the current
situation.

11. Comments: Modelers do not discuss odor perception at the key locations where
people congregate(Guyelaguaychu,Nandubaysal, etc.).

Recommendations: Add data on predicted concentrations of TRS gases at the
locations of particular interest inthe CIS.Uruguay PulpMills Page13of29

A10. Issue: Air quality - Argentina

Comments: The CISsuggests that the impact on air quality of Argentina, and in general,
will be minimal. These projections are based on airmodelingpresented in Annex C of the
CIS, and through the selection of certain wind flow patterns. Comrnents by stakeholders

have suggested that wind direction ont0 Argentina1s territory, for example, is of a greater
frequency than that stated in the CIS, and that odours, in particular, could be more
prevalent in the region than that described in the CIS. %me stakeholdershave indicated
that the lack of accurate meteorological data and the lack of consideration regarding
fugitive emissions, including ground level TRÇ from the wastewater treatment facility,
renders an incomplete 'picture' of air quality/modeling for the development region.
Given the sensitive issue of local tourism, reliable and complete input parameters to the

models are required for impact prediction.

Recommendations: The data for the air mode1 should be confirmed as consisting of the
most up-to-date on wind flow patterns and other meteorological information for both the
Orion and CMBsites. If these data do indicate a greater prevalence of directional winds
towards Argentina, a more comprehensive treatment of this phenomenon must be
included in the final CIS. Fugitive emissions should also be considered in the overall

analysis; these being, as listed by one critic: marine loading/unloading; wastewater
treatment; landfill operations; truck traffic; and pulp dryers. Where the modeler considers
any sourceas trivial, his/her assumption(s) should be justified.

Al 1. Issue: Overviewof UruguayRiverwater quality and aquatic resources

Comments: The CIScontains very little baseline water quality and aquaticresource data
pertinent to the Uruguay River. In order for the reader to gain a rudimentary
understanding of the physical, chemical, and biological environments of the river,

summary tables for these variables should be included in the CIS final document. An
example is Table 3-1in the EIA summary for the Botnia mill (dated December 2004). This
table presents mean, maximum, and minimum values for specific water quality
parameters. Other physical/chemical parameters,where data exist, should be includedin
this table format. On page 24 (CIS)the statement is made "...the river ...shows clear
signs of pollution by human waste and industry, and gradua1 deterioration in water
quality over time". Given that there exists sigruficantconcern regardingthe quality of the

Uruguay River, the final CIS document should provide direct reference data on existing
characteristics (e.g., dissolved oxygen, nitrogen, phosphorus, sediment loads).Similarly,
the aquatic resources (e.g.,fish species) of the Uruguay River are not presented in the CIS
in a manner that provides a reasonable understanding of the species and numbers that
residein various sectors of theriver system. Specificspawning, feeding, and rearingareas
for fish should be included in the CIS as these data may affect construction windows

involving instream work. The locations and value of the commercial fishery, and that of
the small-scalefishery, should be clarified.

Recommendations: The final CISshould include overview tables and discussions of the
physical, chemical, and biological environments of the Uruguay River to provide the
reader with site-specific information on those variables in the system that have the
potential to be impacted by pulp mill effluents.UruguayPulpMills Page14of29

A12. Issue: The baydownstreamof the OrionmiIl

Comments. Numerous comments/concerns have been made by stakeholders regarding
the bay situated immediately downstream of the Orion mil1site, and its sensitivity to
potentialhabitat alterations. Comments regardingthis bay and its positioning also appear
in the CIS,wherein it is stated that...this area is still of potential concern, particularly in
view of elevated background nutrient levels in the river" (page 49). Given that the
hydrological mode1suggests that mill effluent componentscould, at times, accumulate in

this bay due to " ..a potential slow-flowing circulation pattern in the bay ...",this area
remains a concern for potential impacts. The CISand Botnia EIA do not describe in any
detailed manner the water quality of this bay, or the aquatic resources (flora and fauna)
that inhabit this area on a temporary and/or permanent basis. Given the location of this
bay, relative to the potential effluent diffuser (Orion), and the suggestion that the CMB
effluent plume may merge with Orion's plume during low flows, it is important to
understand the resources and habitats that may beimpacted in this sector of the Uruguay

River.

Recommendations: More definitive physical, chemical and biological field
investigationsshould be directed at the bay area downstream of the Orion site extending
upstream to the CMB mill site. Çeasonality, and resulting usage of this region by some
river resources during specifictimes of the year, should be a consideration in the planning
of any investigation. Environmental investigations undertaken prior to the discharge of
effluents from both pulp facilities would provide valuable pre-operational data on

'existing'conditions that would enhance the scientific credibility of future environmental
monitoringprograms executed duringthe operationalphase of the mills.

A13. Issue: Fray Bentoswater intake

Comments: Resently, the water intake for Fray Bentos, a city of over 20,000inhabitants,
is situated3 km downstream of the Orion site. Options for relocation of the water intake
have been advanced, one of which involves locating the intake upstream of the Orion
effluent discharge. However, this location would beapproximately 6 km downstream of
the CMB discharge. The CIS does not address the issue of drinking water quality as

related to discharged effluent, assuming that the final configuration of the Fray Bentos
water intake will remaindownstream of one or both pulp mill effluent diffusers.

Recommendations: The CIS in its discussion on river water quality should address
potable water concerns related to the positioning of a water intake for the City of Fray
Bentos downstream of an effluent discharge. It may be necessary to consider the various
configurations of intake position during these discussions (e.g., Fray Bentos intake
downstream of both mill discharges; and Fray Bentos intake upstream of Orion, but
downstream of the CMBeffluent discharge). The experience of other international pulp

mills on river systems may have to be reviewed to provide insights into this potential
water quality issue asit relatesto potable water for thecitizens of Fray Bentos.

A14. Issue: EffluentsandEndocrineDisruptingCompounds(EDCs)

Comments: In Canada and other countries, it has been shown that in some instances fish
inhabiting regionsdownstream of pulp mills may experience gonadal changes, relative to
fishnot exposed to discharged effluent. It is suspected that EDCsmay be a component ofUrugua PulpMills Page15 o29

pulp mill effluent, and may result in alterations to the hormonal balance of exposed fish.
This phenomenon is not characteristic of al1pulp mills, and the basic fundamentals of the
process are not fully understood. A rather large knowledge gap exists in the science of

EDCs as they may relate to pulp mill effluent and its irnpact/relevance to individual fish,
and in a more ecological sense, the population level of fish cornmunities. Inherent in
Canada's Environmental Effects Monitoring program is the determination of effluent
dilution and the characteristics of its dispersion following discharge into the receiving
environment. If,for example, dischargedeffluent from a pulp mill achieves a 100:1,or 1%,
dilution within 250 metres of the effluent diffuser, a fish monitoring program is not

required. It is believed that with this level of initial dilution,no measurable effects on the
fish parameters considered would be detected. It is anticipated that over the next
5-10years more information on this phenomenon, and its relevance to aquatic ecosystems,
will become available through directedresearch.

Recommendations: The CISshould summarizethe EDC issue as it may relate to the two

pulp mills on the Uruguay River.

A15. Issue: Effluentdioxinslfurans andfish tissues

Comments: Throughout the comments from stakeholders, there is reference to the
potential bioaccumulation of dioxins/furans in local fish. The CISstates that dioxin/furan
concentrations in mill effluent will be "undetectable". As noted elsewhere in this
document, this statement is unacceptable without scientific support. It is true that the

conversionfrom elementalchlorine to chlorinedioxideresults inthe decreasedproduction
of these specific organochlorines, with the load to the receiving environment also being
significantly reduced. At this time, there appears to be no information regarding
dioxin/furan loads in Uruguay River fish populations that would provide a reading on
the present 'background' levels.

Recommendations: In order that al1 stakeholders have reliable data on the 'existing'

condition of fish populations (mills pre-operational), with respect to dioxin/furan
concentrations, it is recomrnended that a fish collection program be implemented on the
river addressing background levels of these organochlorines. Specific quality
assurance/quality control protocols must be applied to prevent crosscontamination,thus
enabling generation ofreliable data. An internationally accredited laboratoryproficient in
dioxin/furan testing should perform laboratory analyses on tissues. These data would

provide al1stakeholderswith pre-operational data, which would be highly beneficial in
any future comparative investigations performed during the operational phase of the
mills.

A16. Issue: Effluentplumedispersion

Comments: The objective of an efficient/effective effluent diffuser is to disperse
discharged effluent into the receiving environment to maximum dilution as quickly as
possible. Given the small bay downstream ofthe Orion mill, and its sensitivityto issues of

water quality, fish usage, and overall potential habitat alteration, a comprehensiveplume
dispersion model for both Orion and CMB should be considered mandatorv. Use of a
dispersion model such as USEPA Plumes, with follow up three-dimensional modeling,
would enable determination of diffuser length, the number of ports, their diameter, and
spacing in order to achieve maximum dilution in as short a distance as possible. ThisUrugua yulp Mills Page16 of29

approach would maximize dilution potential of the river system in the vicinity and
downstream of each pulp mil1operation.

Recommendations: To proceed with effluent dispersion modeling as soon as possible
taking into account effluent temperatureand various river flow patterns (e.g.,maximum,

minimum, average, reverse, and zero flow [ifpresent]). This approach would define more
precisely the effluent mixing zone, andthe regions ofhighest dilution potential.

Al?. Issue: Tourism

Comments: It is stated in Annex F, page 35, that "The Municipality of Gualeguaychu is
very active with tourist activity". On page 46 it is also stated that "The possibility of
offensivesmells...changes in the pristinenature of the countryside..and the increase in
heavy goods traffic could deter tourism in the area of influence". It would appear that

tourism is a major economic engine in this region. However, the CIS doesnot review the
tourism industryin economic terms.

Recommendations: Given the importance of tourism, the CIS is obliged to clarify, in
financialterms, the tourism sector in this region. This would promote an understanding of
annual returns and enable the development of mitigative economic strategies iftourism
losses do, in fact, come to fruition, as per the stated possible negative impacts of odour,

perceptionalchanges in thenatural environment, and traffic.

A18. Issue:Plantations - Biodiversity

Comments: The CIS states (page 42) that "...plantations provide an improved habitat
structure with more niches for a greater variety of flora and fauna, thus increasing
biodiversity...". If this statement is to be accepted, the CIS must outline field
investigations on biodiversity structure in Eucalyptus plantations versus grasslands;
before and after studies would provide the best data. Historically, what studies on this
topic, involving Eucalyptus plantations, have been undertaken that would lead to the

above conclusion regarding an inaease in ecologicalniches?

Recommendations: The CIS should provide/describe quantitative field investigations in
theliteraturethat substantiatethestatement made on page 42.

A19. Issue: Plantations - WaterManagement

Comments: It is stated inthe CIS,Annex B(report by ÇGS to the Forest Stewardship
Council), that "...the main environmental effect of Eucalyptus is known to beits
heavy use of groundwater. Since water is not currentlya limiting factor in Uruguay,

this isapparentlynot of immediate concem." However, there is indication that more
research is necessary. Apparently, there are two long-term watershed studies
underway in Uruguay; conclusions are yet to be reached. Weyerhaeuser is also
undertaking a study in Uruguay on the impact of plantations on the water table.
Others have also suggested investigations be directed at plantations and water
management. More specifically, the US suggests that Orion and CMBcooperate to
support an independent long-term study on this topic. It would appearthat the issue

of Eucalyptus plantations and water management continues to spawn ongoing
research and recommendations of additional research on the subject. However,Uruguay PulpMills Page17of29

regarding the Orion/CMB projects, the conclusions expressed in the CIS that soil
type restricts root penetration by Eucalyptus in Uruguay, and "Most forests in
Uruguay are planted in relatively small patches ...",tends to suggest that a
moratorium on Eucalyptus plantations in Uruguay is not required.

Recommendations: The CISconcludes that plantation developments could proceed;

however, there is also a suggestion that the two companies cooperate on longer-term
research regarding the water table and plantations in order to provide monitoring
data from their respective lands. These recommendations are echoed herein.

2. Comments: A few comments by the public complain that there is no mention
whatsoeverregarding the interaction with the Guarani Aquifer.

Recommendations: The final CE should discuss interaction with the Guarani

Aquifer, or jus* its omission.

A20. Issue: Elemental Chlorine Free(ECF)versusTotallyChlorineFree (TCF)

Comments: Throughout the review of many stakeholder comrnents, the topic of ECF and
TCF israised repeatedly. The CISdocument indicates that for the two pulp mills, the ECF
option will be implemented. The documentfailsto providea solidjustification for the ECF
approachversus the TCFoption. Botnia has extensive experience with TCF,having built

(in 1995) and operated the only mil1in the world designed to produce only TCF pulp.
There is other experience with TCFproduction available.

Recommendations: Given stakeholder concems and their clear perception that a truly
viable bleaching option is being negated for no good reason, the CE must provide a
complete,logical, andrationalargument for selection ofECFover the TCFprocess.

A21. Issue: Fishtainting

Comments: The unacceptability of fish flesh for human consumption, due to offensive

taste and odor, has been an issue related to wastewater discharges from some pulp and
paper mills. In Canada, if complaints are received from the general public, programs
must be implemented by the mill to investigate and assess the impact of pulp mill
effluents on fish usability. Ultimately, if an industry is shown to directly impact the taste
and odor of fish flesh,remedial measures are required to eliminatethese occurrences. The
CE in its coverage of wastewater effluents from both Orion and CMB mills, makes no
mention of the potential for tainting of fish flesh, other than in concems expressed by

stakeholders summarized in Table 4.2 page 36 (of the CIS),wherein it states"...making
them inedible." Given the relatively high level of dilution of mill effluent in the Uruguay
River, this is not expected to be a serious environmental issue. However, its omission
from the CE as a 'potential' concemneeds to be addressed.

Recommendations: The issue of pulp mill effluents and their potential for creating
unacceptable taste and odor in local fish species should be thoroughly addressed in the

CIS document. It is necessary to clarifythis issue, given the use of fisheries resources in
theUruguay River.UruguayPulpMills Page18 of29

A22. Issue: Effluentcolorand pH

Comments: The CISmakes the statement(page 15)"Emissions of coloredsubstances may
affect aquatic ecosysterns through decreased transparency of water". In the discussion of
wastewater impacts on the receiving environment, no mention is made of color and its
potential impact on the Uruguay River ecosystem. Similarly, no mention is made of pH

'in the receiving environment' asa result of wastewater dischargesfrom thetwo pulp mill
facilities.

Recommendations: A thorough review and assessment of effluent color and its
relationshipto the receiving environment of the Uruguay River should be included in the
CIS. In addition, pH in the receiving environmentshould be addressed.

A23. Issue: Millsite selection

Comments: The CIS does not provide a clear understanding of the site selectionprocess
employed by Orion and CMB. Many stakeholders have comrnented on this oversight.
There is a desire on the part of stakeholders to have an unambiguous 'roadmap' of the
decisionprocess that governed elimination/selection of potential mill sites.

Recommendations: Both mills should outline the detailed rationale and 'decision tree'

used when scrutinizinga given site for acceptance as a pulp mill location.

BI. Issue: Monitoringof wastewatereffluent dischargesin the receivingenvironment

Comments: Wastewater discharges from pulp mills have created concern for receiving
environment water quality and biological resources. Stakeholders have expressed
concerns regardingthe effect of both mill discharges on the Uruguay River. In order to

address these, it is advisable that both Orion and CMB commit to a comprehensive
effluentmonitoring program, andprovide more detailson sucha programthan presently
exists in the draft CIS.

Recommendations: The river monitoringprogram recommended should be comparable
to that presently legislated in Canada (referAnnex3 for an overview of Canada's pulp
and paper Environmental Effects Monitoring program). The investigative approach in

Canada addressesstudy design, plume delineation, and the monitoring of fish and their
usability, benthic invertebrate communities,physical and chemical nature of the receiving
environment, and effluent toxicity. Technical Guidance for a pulp mill monitoring
Progr- -Y be reviewed at:
http://w~v.ec .g;c.ca/EE M/En~lish/PulpPa~erd /efuii.fnc. e/ Given the
relatively close proximity ofthe two mills onthe Uruguay River, a cost-sharingplan could
be developed Wherein a design for fish programs, for example, may involve both mills,

thereby resulting in a cost-savingfor individual mills. This approach has functioned well
in Canada, where we have developed programs of cost sharing for four different mills
situated on the same river system. This approachwould maximize the information return
for resources expended. The Canadian mode1has experienced extensivetesting and fine-
tuning. These programs have been implemented across Canada for over 150 pulp andUruguayPulpMills Page19 of29

paper mill operations. Taking advantage of Canada's experience would definitely serve to
benefit any program ontheUruguay River.

B2. Issue: Air monitoring

Comments: Air quality hashistoricallybeena concernto localsinhabiting regions near pulp
mills. The documenting ofboth stackand ambientconditions iscriticalfor effectivecontrol of
atmospheric emissions. A detailed air-monitoring program is required to maintain a
knowledge base on regionalair quality, and assist inthe control ofindustrial emissions. This
issue is of such concemtolocals that it warrants being presented in CEe in greater detail
thanexistsatpresent.

Recommendations: Both Orion and CMB should commit to a comprehensive air-
monitoring program commencing six months prior to mill start up. The following
variables, for example, should be monitored from the appropriate stacks/locations (e.g.,
lime kiln,power boiler, recovery boiler, etcTRÇ, PMm,PM25 çOu NOu dioxinçlfurans,
PAHs, and PCBs. These variables should be included for initial monitoring programs in
order to determine the emission profile. Ambient air monitoring stations should be

established in the vicinity targeting the following variables: TE, PMio,PM2.SO, NOx,
PCBs,PAHs, and dioxins/furans. It isalso recommended that if,following successive air
monitoring runs on mill operations,non-detectible levels of,for example, PCBs,PAHs and
dioxins/furans are determined, these could be elirninated fromboth monitoring programs
(i.e.,mill operations and ambient air).

83. Issue: Confirmation studies on plumemodeling

Comments: During the detailed design phase of the two pulp mills, it has been
recornmended above that effluent plume modeling studies be considered mandatory for
both facilities. Given the issue of effluent dispersion and the target of maximizing
dilution, an effectivediffuser design is required. Apre-operationalmodeling exercise will
facilitatethis end.

Recommendations: During mil1operations, dyeltracer studies shouldbe implementedto

corroborate the mixing and dilution characteristics of the initial modeling exercise.
Effectively, tracer studies would provide quantification on plume behaviour which is
critical for planning any effluent monitoring program in the Uruguay River. This
program would assist in definingthe near-field and far-field effluent exposure areas of the
river that could ultimatelye selected for long term monitoring purposes. If any issues
arise over unforseen concentrations of effluent in the river, these data would serve as a

basisfor improving effluentcharacteristics andlor the outfallsystem.

B4. Issue: Toxicity-free effluent

Comments: On page 97 of the Botnia EIA there is a statement that they will produce a
"...toxicity-free effluen.". The performance of bioassay tests on local fish species is
critical if this statement is to be supported quantitatively.

Recommendations: The implementation of bioassay tests for both Orion and CMB
effluents is recommended. If such tests do not exist in the region, protocols should beUnrguayPulpMills Page20of29

developed in order to undertake such tests on mill effluents. Acute and chronic tests
should be implemented on final effluents.

B5. Issue: Healthimpacts

Comments:There is widespread concern about health impacts of living near mills. There
are approximately 300bleached Kraf tills in the world, many of which dischargegreater
quantities of pollutants than the two proposed rnills. In the 1970sand 1980sthere were
over 200bleached Kraft mills operating in the world, al1of which (except perhaps a few

very small facilities) discharged MUCH higher quantities of pollutants than the proposed
mills at Fray Bentos. The existence, or absence, ofknown health impacts would shed light
on the current situation. It is neither sufficient nor feasible to assess the impacts of the
total dischargeson only a chemical or biochemical basis, however it is feasible to review
paststudies on theimpacts on health of livingnear rnills. Much of this will probably have
to focus on the absence of reports of negative health effectsin communities in the vicinity

of mills. It should also describe towns where bleached Kraft mills have existed
successfullyfor many years. There are many inFinland, andthe mainbody of Europe. In
the US there are many mill towns where mill discharges are much higher than will occur
near Fray Bentos.

Recommendations: Health impacts of living within 40 km of pulp mills should be

discussed in the final CIS. If no impacts have been found around mills with comparable,
or higher, emissions than the two mills proposed, then this should be discussed and
supported.

B6. Issue: Healthstandardsfor sulfurdioxide

Comments: Third parties have complained that since the draft CIS (page 44) shows SOz
concentration as72% of a health standard, there is a high risk that the standard will be

exceeded on occasion. Other predicted concentrations are under approximately 10%of
other healthstandards. This is because an Indian standard much lower than others in the
world is referenced.

Recommendations: This unusually low standard referred to should be verified, and if
accurate, it should be discussin the final CIS.

87. Issue: Regionalenergybalance

Comments: There is no discussion of the impact of the mills on the regional energy
balance. The two mills will produce more electricity than they use, by burning biomass
(black liquor is a biomass fuel since its organic content is derived entirely from wood),
which is greenhouse gas neutral, and is obtained entirely from local, sustainable and
renewable forests. Only thenet emissions fromthe changes in power generation practices
inthearea should be attributed to the proposed mills.

Recommendations: Any impact of making this power available to the Uruguayan
electrical power grid on emissions from fossilfuel fired power pants should be quantified
in thefinal CIS.Uruguay PulpMills Page21of29

68. Issue: Woodwaste incineration

Comments: There isno discussion of the impact of the mills on the regional wood waste
balance. It seems from documents available that the CMB mil1may be collecting and
buming wood waste that ispresently incinerated in low-technology bumers or landfilled.
If there will be such an impact, it should be discussed and quantified. Only the net

emissionsfrom the changes in incineration practicesin the area should be attributed to the
proposed mills.

Recommendations :he final CISshould analyze the impact of the proposed mills on the
emissionsfrom burning wood waste, not only from the mills, but alsofrom current wood
waste burning in thearea.

69. Issue: Treatment of Fray Bentos municipal sewage

Comments: There has been discussion of treating Fray Bentos municipal sewage in the
Onon mill effluent treatmentplant.

Recommendations: The environmental balance of this action is almost certain to be
positive. It should be discussed inthe final CIS.

B10. Issue: Effluent and atmosphericdischargesin a local context

Comments: The draft CISdoes not provide information for third parties to relate the
discharges from the proposed mills to the current situation. It would assistthepublic
to reach informed conclusions regarding the millsif the CIS were to present a brief
inventory of other effluent discharges and atrnospheric emissions, on both sides of

the Rio Uruguay. It would be useful to compare the extent of likely odor perception
around the mills with existing industries and agricultural operations in the region.
The prediction of concentrations of atmospheric pollutant. should consider existing
ambient conditions.

Recommendations: The final CIS should discuss impacts of atmospheric discharges

around recently built bleached Kraft rnills in Latin America, and also well established
mills in Europe, specifically where communities are close to a rnill, and tourism is
active at distances under 40km.

2. Comments: Under the "water quality" heading on page (viithe draft CIS States
"Discharged effluents willbe diluted to undetectable limits [sic] a short distance of

the discharge points of both plants". This is inaccurate, and detracts from the
credibility of the CIS. Many of the pollutants will be detectable, although not
necessarily at harrnful concentrations(probably none athannful concentrations).

Recommendations: The final CIS should avoid such sweeping and inaccurate
statements.

911. Issue: Effluent and atmosphericemissionlimits

1. Comments: Many opponents of the mill projects have expressed concems thateven if
the mills are built in an environmentally sound manner, they may not be operatedUruguayPulpMills Page22of29

sufficiently well in the long term to avoid environmental damage. Limitations on
discharges of effluent and on emissions to the atmosphere are an essentialcomponent
of environmentalprotection in the context of pulp mills. These are most often set and
controlled by government regulatory agencies, however there may be contractual

limits where the mill management undertakes to respect certain limits as conditions
of financing, remaining in operation or retaining customers. An effective monitoring
and reporting program for emissions and dischargesserves as a tool for operators in
optimizing the process - a supervisory control tool for mill management. It also
serves to inform the public and government agencies of the mill's environmental
performance.

Recommendations:The final CIS should describe how the mill discharges and

controls will be monitored by the Uruguayan regulatory authorities, and how this
will relate to the combined control of the Rio Uruguay by the governments of
Argentins and Uruguay. A program for providing the general public with timely
dataon emissions and discharges should be described.

2. Comments: The proposed limitations on mill discharges/emissions are not
sufficientlycomprehensive to ensure environmentallyoptimal design and continuing

operation of theplant.

Recommendations:The final CIS,or associated documents, should definelimitations
on discharges of effluents and atmospheric emissions for a sufficient number of the
parameters, discussed in IPPC (2001),concerning bleachedKraf pulp mills to ensure
optimal design and operation. The discussion should address all parameters
mentioned by IPPC,and jus* the inclusion or omission of each from parameters to

be limited. Specificallynumericlimitations on dioxin andfuran discharges should be
included. (Inmany cases,limitingoneparameter effectivelylimitsseveralothers, due
to the laws of physics and the practicalities of pulp mill design and operation. There
is no justification for excessive limitations, which may be unenforceable or simply
divert resources fromthe key issues.)

3. Comments:The proposed discharge levels of most parameters mentioned inthe two
companies EIA reports are substantially above the lowest values attainable by a mil1

built today that uses BAT.

Recommendations:The final CIS should propose limitations for the selected
environmental discharge parameters that reflect (at least) the lower values of the
range mentioned in IPPC (2001)and also the values respected by the most advanced
bleached Kraf t ills in Latin America and Europe. The discussion should also
consider the performance of the Alberta Pacific mil1 in Alberta, Canada. The
limitations should refer to maximum daily discharges, and also to either maximum

annualor monthly averages.

612. Issues: Continuous monitoringof environmental parameters

Comments: Both mill EIAs included programs for continuous monitoring of certain
environmental parameters. These are fairly comprehensive, however not complete.
Certain environmentally significant variables can readily be monitored continuously by
modern instrumentation, but the draft CIS does not address this fully. Some areUruguayPulpMills Page23of29

pollutants, while others serve to confirm that the production and environmental
protection processes are operating normally and provide rapid warnings whenitis not, so
that corrective action cane taken in a timely fashion. If the gases from the dissolving

tank vents are incinerated in the recovery boiler, then no monitoring is required. It would
be appropriate to monitor certainequipment operating variables that provide information
to regulators, mil1 management and the public on how reliably, or otherwise, the

environmental protection systems are operating. The TRS vent stacks should be
monitored whether in use or not. It may be reasonableto monitor the use/inactivstatus
continuously, and periodically test while in use.

Recommendations: The final CIS,perhaps by reference to revised EIA reports by the two
companies, should define a program for continuous monitoring and reporting of select
environmentalparameters. These should include al1variables and dischargepoints listed

in Table 2. The developers of the program should consult with DINAMA, IFC and any
organization recommended by IFC. The program should correspond to information
includedin IPPC (2001).

Table2 Environmentalvariables tham t ay bemonitored continuously.

Particulates X X X X

S02 X X X

TRS (ortotal S) X X X X
Opacity X X X X

NOx X X X

Carbon rnonoxide X X
Flow X

Conductivity X
X
PH
Temperature X

variables and monitoring pointsselectedthgedesignfeaturesofeachmill.omparableinformation,withjustification for

813. Issue: Regular monitoringof effluents

Comments: The monitoring program proposed in the Orion EIA for variables to be
deterrnined discontinuously in mill effluents is inadequate for the purposed mentioned

above. It refers largely to performing analyses weekly to determine key variables of
effluent discharges, whereas daily analyses of many are necessary for effective control of
effluent quality.The program proposed in the CMB EIA is more comprehensive, and

envisagesdaily testing ofmost of the key variables.

Recommendations: The finalCIS, perhaps by reference to revised EIA reports, should
define a program for regular monitoring and reporting of selected characteristics of the

treated effluent. These should include all parameters and discharge pointed listed inUruguayPulpMills Page24 of29

Table 3. The developers on the program should consult with DINAMA, IFC and any
organization recommended by IFC. The program should be based on information
included in IPPC (2001),adapted to localcircumstances.

Table 3 Effluent variables thatmaybe monitored regularly.

This tableisa preliminary recommendatioTnh.efinalCIS shouldinclude comparable informotrionwith justificfa
variablesandmonitofrequencyselected.

There are several standardized test procedures used around the world for the variables
mentioned in Table 3, except for toxicity. The proposed program should define the test
methods with due consideration to standards used in Uruguay, and the practicality of
having reliable testing performed there with corroborating testing by local, independent

laboratories.

Referring to toxicity in Table 3, there is no widely recognized standard. The program
proposed in the final CISshould consider that Canadahas the most extensive experience
in testing pulp mil1effluent for toxicity, but also that conditions in the Rio Uruguay are

different fromthose prevalent in Canada.

814. Issue: Publicaccessto informationon miIldischarges

Comments: The public has expressed concems regarding the danger of mills failing to
maintain discharges to low levels. The Botnia EIA mentions makingsome of the data

collected during environmental monitoring accessible to the public, primarily data on
ambient conditions.

Recommendations: The final CIS should include a program for making environmental
data available to the public, both in real tirne on the Intemet and by means of monthly

reports issued by the mills, with verification by DINAMAor other competent authority.UruguayPulpMills Page25of29

815. Issue: Operating proceduresand training

Comments:Severalcomments from third parties express concern that ithe mills are built,
their operations will notbesufficientlywell controlledto protect the environment,even if

the mill design and equipment are excellent. A high level of operator training and
excellent operating procedures are essentialcomponents of BAT. Itis commonfor mills to
operate successfully in regions where few skilled people are irnrnediately available, by
implementingaplanned training andeducation program.

Recommendations: The final CIS should analyze the Company plans for hiring, and

training skilled operators, operating supervisors and the necessary engineering and
technical support staff.

C. ISSUESRELATEDTO ENVIRONMENTAIL MPACTASSESSMENT REPORTS

The Environmental Impact Assessment (EIA)reports issued by Orion and CMBwere the
basis for much of the CIS. These do not provide sufficient information on the mills for the
public to reach an informed decision whether to support or oppose the mil1installations,

or for a thorough CISto be prepared. On the basis of the track record in environmental
protection of the two companies, knowledge of modem pulp industry equipment and
design practices, the Expert Panel suspects that rnany of the apparent deficiencies in the
mills are primarily a matter of lack of adequate information and public commitment by
the two companies, rather than environmentally deficient design. However more
complete and reliable information is necessary for stakeholders outside Botnia and ENCE

toform reasonable opinions on the projects.

The followingissues are primarily related to the EIA reports, and will, of course, impact
the CIS and the reaction of stakeholdersto the proposed mills.

Cl. Issue:Recycling alkaline effluentfromthe bleach plant

Comments: Recycling of the alkaline effluent streams from the bleach plant to the
pulping/chemical-recoverysystemsis defined as part of BAT,however this process is not

included in the designs of the proposed mills. The process variation involves recycling
the alkaline bleach plant filtratesto wash the unbleached pulp, so that most of the organic
material discarded in the alkaline bleach stages (at least 50% of total bleach wastes) is
incinerated in the recovery boiler. This will substantially improve almost al1 effluent
parameters,including flow,BOD,COD,color, dioxins and furans.

Recommendations: The final CIS should discuss the pros and cons of recycling alkaline

bleach plant effluent, andthe companies either adopt the technique, or an equallyeffective
alternative, or jushfy omitting thisfeature ofBATfrom the mill design.

C2. Issue:BATand Eucalyptuspulpmills

Comments The IPPC BREFwas written in the European context, where Eucalyptus is
used much less than softwoods and northern hardwoods. One widely recognized feature
of Eucalyptus pulp mills is that the organic pollutants in the mil1effluents generated are

more readily biodegradable than any of the other species widely used for pulp
manufacturing (Aspen,or poplar, used in North America is somewhatsimilar). Some ofUrugua Pyulp ills Pag e6of29

the comments from the public imply that they are concerned that effluent from pulping
Eucalyptus will be more polluting than those from the pulp industry in general. Because
of this, one can expect that discharges of BOD, COD and color from Eucalyptus rnills

using systems based on BATwill be at the low end of the ranges defined by IPPC (2001),
or evenlower. This is not evident in the draft CISor the Company EIAs.

Recommendations: It is recomrnended that the significance of Eucalyptus as a raw
material for pulp manufacture be discussed in the final CIS, including reference to the
effluent discharges from advanced Brazilian mills including at least Veracel, Riocell,
Aracruz and Bahia Sul. These mills are from two to twenty-five years old, and use

systems and operating techniques generally similar to BAT. If the proposed Uruguayan
rnills are not going to be constructed to at least equal their environmental performance,
this should be justified in the CISand/or EMS.

C3. Issue:lncinerationofHigh-VolumeLow-Concentration non-condensable gases
(HVLC)

Comments: Both mills indicate that lowconcentration non-condensable (malodorous)

gases from the black liquor system willcollected and incinerated, but are perhapsnot
incinerating al1such gases. There are many sources of such gases in a Kraft mill, and it is
not clear whether al1will be collected. Omission of some of these streams has caused
serious odor problems in otherwise well built mills in thepast.

Recommendations:The scope of the systemsshould be defined clearly in the CISperhaps
by reference to appropriately revised EIA's,includinga list of sources to be treated.

C4. Issue:Oxygendelignification

Comments: IPPC suggest that multi stage oxygen delignification is an essential
component ofBAT. Single stage may be adequate for optimalenvironmental performance
in these mills, sincethey process Eucalyptus.

Recommendations:Company EIAsshould discuss, and jus* their choice of process.

CS. Issue:ECF bleachingwithlowAOX

Comments: One feature of BAT is the use of "low-AOX" ECF bleaching. Both bleach

plants appear to use approximately 15kg chlorine dioxide/t pulValues below 10kg/t
chlorine dioxide are realistic, and would reduce AOX and probably color, dioxin and
furan discharges. Older practice in the pulp industry is to discuss chlorine dioxide usage
in terms of "equivalent chlorine" where one kg chlorine dioxide is considered equivalent
in bleaching power to 2.63 kg of elemental chorine. This is considered to be outdated
terminology, but mentions it here to minimize any confusion. Whenever quantities of

chlorinedioxideare mentioned herein, they refer to the actual chemical,Cla.

Recommendations: The final CIS should discuss the appropriate amount of chlorine
dioxideto use in eachmill.UruguayPulpMills Page27 of29

C6. Issue: "Lowodor" design recoveryboiler

Comments: Some third party comrnents have expressed concerns about odor emitted

from the mill's black liquor recovery boilers. The draft CIS describes the millsasusing
"low-odor" boilers. The term "low-odor" boiler is used in the US to define a Kraft
recovery boiler without a direct contact evaporator. These boilers are rarely used outside
North America, and none have been built since about 1990. It is mentioned here only
because the draftCISmentionsit.

Recommendations: Both mill EIAs should make it clear that only the "low-odor" boiler is

beingconsidered.

C7. Issue:Tanksto containspills

Comments: Adequate tanks for storage of spilled cooking and recovery liquors and dirty
condensates to prevent peaks of loading inthe effluenttreatment plant are required in any
mill that is to operateto BATlevels of environmental performance.

Recommendations: Çelection of "adequate" volumes of tankswithinthe mill must be left

to the detail designers, however thefinalE should discussthis issue, and the companies
could make narrative commitments to haveadequate tankage.

C8. Issue:Biological effluenttreatment

Comments: An efficient biological effluent treatment system is a key feature of BAT.
Many critics of the mills question whether effective effluent treatment will be installed.
Biological treatment systems are often referred to as"secondary" effluent treatment

systems in the literature. Both mill EIA's make it clear that they intend to install such
system, using the conventional activated sludge treatment process. This is a very old
process, with over 100years of operating experience, however in itsmodem version, it is
still appropriate to a state-of-the-art Kraft pulp mill. The companies provide little
information on the principal design characteristics of the systems they propose. Some of
the necessary data are included in the Orion EIA, and, to the extent that it is there,

indicates a BAT level system. However it is incomplete. Both EIAs indicate annual
average performance of their secondary treatment systems, which are far removed from
the best currently operating, or from the lower range of the BATdefinition. These values
should be updated, and compared in the final CIS to the best plants running in the EU,
Latin America and North America.

Recommendations: The following factors should be specified by the companies, and

analyzed inthe final CIS:

1. Design flow, normal and peak;

2. Aeration tank volume, andnumber of tanks;

3. Aeration type and power to be installed;

4. Size and number ofsecondaryclarifiers; andUruguayPulpMills Page 28of29

5. Expected discharge of BOD, COD, suspended solids, Nitrogen, phosphorus,
color, dioxins/furans, AOX. Both annual averages and peak, or 99tphercentile,
valuesshould be specified.

Cg. Issue:Lifeof plants vs.Landfills

Comments: The life of the plants is estimated at 40 years, however the description of
landfillprovisionsdoes not extend beyond 20years.

Recommendations: This inconsistency should be addressed or eliminated in the final CIS
and/or EIA's.

CIO. Issue: BATin2006 - Effluentflows

Comments: The two mills have estirnate effluent discharge flows at 25 to 30 m3/t pulp
produced. Lower flows are technically feasible, and perhaps desirable. IPPC (2001)States
that effluent discharge flows are in the range of 30 to 50m3/t in mills using BAT.
However, consideration of the water balance presented by Orion, and referring to
experience in recent mills, 20m3/t is a more realistic value today. Total water use is of no
environmental importance by itself when the supply is so abundant as the Rio Uruguay.

The reason that reducing flows is important is that biological treatrnent plants can be
operated to lower discharge rates ofBOD and suspended solids if the effluent flow is low.
One obstacle to reducing flow of effluent from mills is that some effluent control
regulations are expressed as concentrations. This is a disincentive to mill owners to
reduce effluent flows, and should be addressedin the final CIS.

Recommendations:

1. Regulators should avoid specifying limits on concentrations of pollutants in mill
effluents, but should impose limits based on mass ofpollutants discharged.

2. The companies should justify the relatively high effluent flows, or undertake to
reduce them to below 20 m3/t

C11. Issue:BATin2006 - Partial replacementof chlorinedioxide

Comments:IPPC (2001)mentions the possibility of replacing some of the chlorine dioxide

used inconventional ECFbleaching with ozone or pressurized hydrogen peroxide. The
proposed rnills plan to use 15 kg chlorine dioxide/t product. Today, there are a number
of such systems in operation, usinglowerquantities ofchlorinedioxide.

Recommendations: The companies should undertake to reduce use of chlorine dioxideto
below 10kg/t pulp, or justify not doing so. The final CISshould addressthis issue.

C12. Issue:Overlyconservative estimatesof discharges

Comments: In some cases, estimates of discharges appear to be extremely conservative.
For example, the predicted AOX discharge of 0.15kg/t of product is well above the
average values of 0.04kg/t reported by the Alberta Pacificmill in Boyle,Alberta, Canada,
which uses similar technology to the two mills under discussion. This same mill
discharges only 0.1kg/t BOD, and 7.2kg/t COD. Several mills in Latin AmericaUruguayPulpMills Page29of29

demonstrate comparableperformance. While it is desirable that predictions of discharges
from mills used for EIAshould be conservative, an excessive degree of conservatism leads

to wasted resources in the analysis of the project, and leads to unnecessary concern on the
part of third parties.

Recommendations:The mill developers should review their predidions of effluent and
atmospheric discharges.

During the course of .reviewing documents, a number of people were contacted in order to
obtaintheir opinionsregarding specificissues; these included Dr. Kelly Munkittrick (University

of New Brunswick; fisheries); Mr. Tibor Kovacs (Pulp and Paper Research Institute of Canada;
dioxins in pulp mill effluent); Dr. Jim Stronach (Consultant; effluent plume delineation
modeling); Mr. Lanny Harris (Consultant; chemical/process engineering); Mr. Bob McFarland
(Consultant; forestry/plantations); andMr.Al Lanfranc0 (Consultant; air quality monitoring).

Appropriate consideration and coverage of the points raised will clarify and enhance specific
issues related to the two pulp mills on the Uruguay River. In a more global context, it is

recomrnended that the IFC, or the individual companies, provide complete responses to
stakeholders who have taken the time to submit comrnents regarding the two EIAs, and other
related matters (e.g.,adherence to IFC/World Bank protocols).

Yours sincerely,

L.Wayne Dwernychuk, Ph.D., R.P.Bio.
Sr. Advisor/Scientist& Principal

HATFIELDCONSULTANTSLTD.
Encl. (3)

Reference cited:

IPPC 2001. Integrated Pollution Prevention and Control (IPPC) Reference Document on Best
Available Techniques in the Pulp and Paper Industry. Published in 2001 by the European
Union Commission. Frequently referred to as the "BREF" in the context of discussion of the
pulp industry. ANNEX 1

CumulativeImpactStudyon
UruguayanPulp Mills-
Comment SubmissionsAdditionalCommentsSubmitted Directiyto IFC Representatives

Date Subjeci Name Country Organization
0912005 PreliminaryReport:PaperMillsonthe Chairof Argentina Universidad
Uruguay River Hydraulic Nacionalde
Worksand Cordoba
Chairof
Environmental
Engineering
02/14/2006 Transaipciondela Reunion Publica -- Uruguay --
referenteal Estudiode Impactos
Acumulativosde lasPlantasde
CelulosaUruguayas

02/14/2006 Comentanosal Borradordel CIS del -- Uruguay Comision
IFC Multisectorial
02/14/2006 El Mensajedela Med. Vet.Mana -- Uruguay Redde la Ribera
CarolinaGrosso,UNRC

02/14/2006 Exigimos alBM,IFCy MlGAun LuisCastnllh Uruguay Movitdes
comportamiento respetuosoyserio -- --
02/16/2006 Transcriptiodela ReunionPublica Argentina
referenteal Estudiode lmpactos
Acumulativosde lasPlantasde
CelulosaUruguayas
02/16/2006 Comentanosal BorradordelCISdel Dr. Santiago Argentina Universidad
IFC Royas Nacionalde
Cordoba
02/16/2006 Comentariosal BorradordelCISdel Dr.RaUl A. Argentina FUNAM
FC Montenegro ANNEX 2

BestAvailable Techniques(BAT) BESTAVAILABLETECHNIQUES(BAT)

Much of the discussion around the design and operation of the two proposed mills
centerson "BAT";itis discussed below in general terms.

1.O DEFINITIONSAND CONCEPTS

While the short Englishphrase "Best AvailableTechniques" (BAT) seems simple.
Determiningwhether BAT is,owiilbe,usedinapulp miiiisnotsimple.

For a bleached kraft mil, BATinvolves:

The best process design for minirnizing pollutant discharge, while

achieving theproduct quality necessaryfor the market;

Ensuring that equipment specifications based on the process design
include adequate capacity to recover as much of the polluting waste
generated aspossible;

Installingthe best equipment to implementthe above process design;

Installing effluent treatment system(s) anairpollution controldevices
to remove the pollutants that are discharged by the production
equipment;

Training operators and mill management to use the systems effectively

and reliably;

Maintaining the systems and operator skills to a high level; and

Monitoring the operations, particularly discharges, to ensure that they
are reliably maintained at optimal levels.

Items 1, 2, 3, 4 and 7 can and should be clearly detennined before mill

construction commences, at the level of mill approvals by the regulators. The
associated features of the mill design (13, & 4) can be defined in the EIA's,or
other public documents. Item 7 can be addressed by a monitoring program,
agreed to between the mills and the regulators, with enforceablecommitrnents
enteredinto to comply.

Items 5 and 6 can be discussedonly in narrative termsbefore mill construction,
and are elements ofoperations.

Concerning item 7, it is useful to define the extent to which the data will be
available to the public, preferably in real-time, and the extent to which the

companiesmonitoring will be monitored by anindependent agency.

BesAvailableTechniques(BAT) 1 Haffield2.0 IPPC

The IPPC BREF (IPC 2001) lists the following measures as being essential
aspects of a BATmil1 design:

Dry debarking ofwood;

Increased delignification before the bleach plant by extended or

modified cooking and additional oxygen stages;

Highly efficient brown stock washing and closed cycle brown stock
screening;

Elemental chlorine free (ECF) bleaching with low AOX or Totally
Chlorine Free (TCF)bleaching;

Recyclingof some, rnainly alkaline process water from the bleach plant;

Effectivespi11monitoring, containment and recovery system;

Stripping and reuse of the condensatesfrom the evaporation plant;

Sufficient capacity of the black liquor evaporation plant and the
recovery boiler to cope withthe additionalliquor and dry solids load;

Collectionand reuse ofcleancoolingwaters;

Provision of sufficiently large buffer tanksfor storage of spilled cooking
and recovery liquors and dirty condensatesto prevent sudden peaks of
loading and occasional upsets in the extemal effluent treatment plant;
and

In addition to process-integrated measures, primary treatment and

biologicaltreatment is considered BATfor kraft pulp rnills.

3.0 BAT IN THE USA

The term "BAT" is also widely used in USA in the context of environmental
performance and regulations in the pulp and paper industry. US BAT is
discussed by many writers around the world, since the US pulp industry is the

largest, is well known, and the USEPA publisheswidely. The EU choice of the
same abbreviation for a different concept and set of environmental control
criteria leads to confusion, particularly outside the US and EU. In most
respects, the EUBATis more stringent and comprehensive than the USone.

In the USA, "BAT" refers to "Best Available Technology". While similar in its
purpose as a tool to control environmental impact of pulp and paper rnills, its

legal concept and technical level is quite different from BAT as discussed by
IPPC. Unless otherwise stated explicitly, "BAT" herein refers to the European
definition.

BestAvailableTechniques(BAT) 2 Haffield ANNEX 3
Overviewof Canada's

EnvironmentalEffects
Monitoring ProgramPulvandPaverEEMGuidance Document Introduction 2005

Tableof Contents

1 Introduction ..................................................... . 1..................
...................................
............................................................
...........
1.1 Regulatory Framework 1-1
1.2 Background:TheEvolutionofthePulp andPaperEEMProgramand
GuidanceDocument .......................................................1-2.
...............
..............................................................
..................
1.3 Programûverview .................................................................
................
1.3.1 1sthereaneffect? 1-4
1.3.2 Has the effectbeen confirmedintwo consecutivestudies? ........................
1.3.3 Does the measured effece txceed criticaleffectssizes?...................1-7........
1.3.4 1sthemagnitudeand geographicalextentofthe effectknown? ..................
1.3.5 1sthemil1relatedcause ofthe effectknown? .............................1-9.............
1.3.6 AfterInvestigationof CauseStudies .....................................1-9...................
1.4 ElementsofEEMStudies ..................................................1-9......
............
1.4.1 StudyDesign ..........................................................1...0
.....................
1.4.2 Field Studies ..........................................................1-10..
.....................
1.4.3 DataAssessment .......................................................1-11....
...............
...............................................................
........
1.4.4 InterpretativeReports 1-11
1.5 Monitoring Components ..................................................1-11.........
........
1.5.1 BiologicalMonitoring:TheFishSurvey ................................1 12............
1.5.2 BiologicalMonitoring:TheBenthic InvertebrateCommunitySurvey ....1.12
1.5.3 Biological MonitoringF : ishUsability...................................1 13..........
1.5.4 AlternativeMonitoring Methods ........................................1 13...........
1.5.5 SublethalToxicityTesting ..............................................1-14............
..........
1.5.6 Environmental Supporting Variables ....................................1 14............

1.6 Implementation ofEnvironmentaE l flectsMonitoring ......................1-14........

Listof Table

Table 1-1 :Critical effectsizesforEEMforpulp andpaper mills ...............................

Listof Figure

Figure 1 1 :ThePulpandPaper EEM ProgramSequence 1.............................1-6.............PUIDand Pa~erEEMGuidanceDocument Introduction 2005

1 Introduction

This Guidance Document providesinformation on the recommended methodologies,

which are based on generally acceptedstandardsof good scientificpractice, and options
on how to carry out the EnvironmentalEffects Monitoring(EEM) studies. Please note
that this Guidance Document has been revised from the April 1998 version and is
published in a format and is viewed as a document which can, and will, be updated
regularly as new information andresearch becomes available. To ensure that the most
recent updates areincluded in this document,consult our websiteat www.ec.gc.ca/eem,
or contact Environment Canada's,National EEM Office (phone:819-997-1535;fax 819-

953-0461; e-mail:eem-esee@ec.~c.ca;website:http://www.ec.gc.ca/eem.Thepurpose of
thisintsoductory chapisto providethe readerswithakbetweentheterrninologythatis
used in Sections28,29 and30 andScheduleIV.l oftheRegulations AmentgePulp and
Paper EfluentRegulationsRAPPER)andwhatisusedinthis GuidanceDocument.

1.1 RegulatoryFramework

In 1992, the Pulp and PaperEfluent Regulations(PPER) under the Fisheries Act
replaced a 1971pulp and paperregulation.The 1992PPER set discharge limits for total
suspended solids (TSS) and biochemical oxygen demand(BOD). As well, they set a
requirement thatal1dischargedeffluents shouldbe non-acutelylethal to rainbowtrout in
100% effluent. Cornpliance with the PPERentailed major changes in a way effluents
were treated by the industry, resulting (in most cases) in the installation of secondary

(biological) treatment plants. Although it was acknowledged that more stringent
discharge limits would irnproveenvironmental protection, it was also recognized that
these measures alonemight not ensure adequate protectionof the aquatic ecosystem at
every site. Consequently, the 1992 Regulations included the requirement for an
EnvironmentalEffectsMonitoring (EEM)program.

On May 4, 2004, the RegulationsAmending thePulp and PaperEfluent Regulations,

(RAPPER) came into force. The text of the PPER can be downloaded fiom
http://laws.iustice.~c.ca/en Pul- 1ilsindCanadattat.are subjectto tbe
RAPPER will continue to conduct EEM studies. For the most part, the EEM
requirements from the "Aquatic Environmental Effects Monitoring Requirements
(revised EPS/l/RM/18) and "Pulp and Paper Aquatic EnvironmentalEffects Monitoring
Requirements (Annex 1)" were integrated into Schedule IV.1 in drafting the revised
regulations.

TheNationalEEMProgramrequiresCanada'spulp andpapermillsto conductstudieson
their receivingenvironmentsorder to assessand monitoreffectspotentially caused by
their effluent. The structureof the EEM program ensuresa certain level of national
consistency in the way in which mills monitor the effects of their effluent on the
environment. EEM's site-specificnature calls for iterative evaluationsof the potential
effects of effluenton fish, fishhabitat,and the use of fisheriesresources.The program is

structuredin a threeto sixyearssequencemonitoringand interpretationphasesknown asPul~andPa~erEEMGuidanceDocument Introduction 2005

"cycles".At the beginningof eachcycle, eachmillsubmitsa site-specificstudy designto
the authorizationofficersas identifiedin the regulations.By the end of each cycle, mills
submitan interpretativereport summarizingtheir fieldworkand interpretingtheir results.
EEMdatais submittedinthe electronicformat providedby Environment CanadaT . o better
facilitate the dataentryfor electronic reportingand submission, Environment Canaaas

developeda newIntemetdataentrysystemforEEMdata submissionF . ormore information
on electronic reporting pleaeeChapter8.

1.2 Background:The Evolutionof the Pulpand Paper EEM Program

andGuidanceDocument

Between 1992 and2004, the pulp and paper industryhas completedthree cycles of
monitoring and reporting.Cycle 1 was primarilyused as a baseline to gain a better
understandingof the variabilityof the fieldmeasurements. Althoughthe methodologies

developedforthe EEMprograrnwere foundedon goodscienceand tested successfullyin
investigations outsideof EEM, Cycle 1 was the first national-scale monitoring effort
using the EEM monitoringapproachesin Canada.As such, it was not surprising that a
number of monitoring problems were identifiedafterthe endof the firstEEMcycle. This
led to an extensive government-industry review of Cycle 1 to identiQ the specific

monitoring problems and to provide recornrnendations for improvements for the
following cycles."Decision trees"were developed to help guide mills, consultants, and
EnvironmentCanada's regional co-ordinatorsin determiningsite-specific study designs
(e.g., fish species selectionand selectionof the referencearAaportion of the Cycle 1
review also included modifyingthe Technical Guidance Document (Environment
Canada, 1998b) to provide mills and consultants with more detailed guidance on

monitoringon a site-specificbasis.

The technicaland scientificreview conductedon Cycle 1providedrecornmendationsto
deal with issues leading to a vast improvement of Cycle 2 study designs and,
consequently, more consistently goodquality data. A scientific review and data

assessmentwascompletedby the departmentafter each cycle. The second cyclereview
confumedthat theEEMprograrn wasworkingwelland producing highqualitydata. The
data alsoshowed that mills have beensuccessfulin reducingthe toxicityof their effluent
and effluent quality has vastly improved sincethe 1992 PPER were promulgated,
however effects on benthic invertebrates and fishremain. The National Assessment of
cycle 2 EEM (Lowe11 et al., 2003) data showed that pulpand paper mill effluentswere

affecting fish and fish habitat withthe average national response pattern showing a
combinationof nutrient enrichmentand impacts on fishreproduction.Future cyclesof
EEM will provideinformationon extent andmagnitude of effects,temporal trends, and
possible specificcausesof the effects.For more informationon Cycle 1and 2 results, the
National Assessment of the Pulp and Paper EnvironmentalEffects Monitoring Data:
(NWRIContributionNo. 03-521) andthe Report Synopsis:(NationalAssessmentof Pulp

and Paper Environmental Effects Monitoring Data) are available at:
httu://www.ec.g;c.caleem/.leasenote thewebsite willbeupdatedshortly.PUIDandPa~erEEMGuidance Document Introduction 2005

Experience gained through programimplementation (i.e. completing the EEM field
studiesand analyzing data) will resultin continuousimprovementsto the prograrn. As
well, externalresearchinitiativesconductedto respondtomonitoringissues contributeto
the development of new EEM methods. The recommendations presented in this
document are based on the most recent informationstemming fromthe review of the

program and are meant to re-emphasizeimportant recommendationsin existing EEM
guidance. Moreover, new information resulting from the major multistakeholder
consultation thattookplace over recentyears to developan EEMprograrnfor the metal
rnining sector is integrated here.This informationis being made available to mills and
their consultantsto help furtherimprove study designdevelopmentand the subsequent

generation of scientifically defensible and interpretable data. In fact, many of the
referencesrecommended inthis documentdirectEEMpractitionersto the MM Guidance
Document.

1.3 ProgramOverview

The objectiveof the Pulp and PaperEEM Programis to evaluatethe effectsof effluents
on fish, fish habitat andthe use of fisheriesresources,which willbe used to assess the
adequacyof regulations on a site-specificbasis.Informationfroma nationally consistent
EEMprogram, along with social, economic,and technological information, can be used

to assess the effectivenessof pollution preventionand control technologies, practices,
prograrns, and indicate where theris a local, regionalor national need for enhanced
protection.

EEM is conductedin the aquaticreceiving environment at locationswhere effluent is
being deposited.An EEMstudyincludesthe followingcomponents:

a fishpopulation surveyto assessthe healthof fish;
a benthic invertebratecommunitysurveyto assess fishhabitat;
a study of dioxins and furans in edible fish tissue where dioxins and furans are

presentin the eMuentas an assessment oftheusabilityof fisheriesresources;
sublethaltoxicitytestingto assesseffluent quality;and
supporting water and sedimentquality variables to aid in the interpretation of
biological data.

Under the new regulations millswill conduct biologicalmonitoring (survey on fish
population and benthic invertebrate community, anda fish tissue study) every three
years. The mills will also conduct sublethal toxicity testingon their effluents twice a
year. Reduced frequency inEEMwill applyunder certainconditions.

As per standardmethods of good scientific practice, astudy design is developed that

outlines the intention of thescientific study and thehow the studywill be conducted.
The study design is submitted to the authorization officer at least six months of
conductingthefield monitoring. Oncethe studydesignis developedthe field samplingisPulu and Pauer EEM GuidanceDocument Introduction 2005

conductedas perthe studydesign,and the datafrom thestudy are assessed and reported
on.

The guiding principles of the EEM prograrn are that the program be scientifically

defensible, cost-effectiveand provide flexibility for site-specific requirements, without
subjectingfieldcrews tounsafesamplingconditions.The programhas alsobeendesigned
to allow for incorporatigewor irnproved monitoring technique asnd tobuildon findings
of relevant research programsr pilot studies. Furthermow,here there is more thanone
mill in close proximity, andeMuents are dischargedto the same drainage basin, joint
EEM studiesareencouraged.

EEM follows a tieredmonitoringapproach,with monitoringrequirementsof each cycle
dependentuponresultsofthe previousmonitoringcycle.Theprogramisdesignedtoallow
more extensive monitoringeffortswhere thereare eMuent relatedeffect. detected, and less
monitoring where there are not. This feature of the program helps to ensure cost-
effectivenessof the monitoring being conductedT . he tiering of the EEM program is

achievedby answeringthe followingquestions:

(1) is therean effect?
(2) hasthe effectbeenconfirmedintwoconsecutivecycles?
(3) arethe extent andmagnitudeof the effectknown?

(4) 1sthe mill-relatedcauseof the effectknown?

Figure 1-1showshowthe answersto these questionsdeterminethe monitoring needs for
the next monitoring cycle. Study needs, includingfrequency of monitoring, for each
cycle can be determined using Figure 1-1. Each study conducted under EEM will be
designedto answerone of thefollowingquestions.It isunderstoodthat at any time a mill

may proceed to a more detailed levelof study thanrecomrnended byFigure 1-1should
theydesire(i.e., magnitude and geographical exteotr investigation of cause).

1.3.1 1s therean effect?

The EEM program is designed first to determineif there is an effect in the receiving

environmenton fish, fish habitator fisheriesresources. Forthe purposeof this program,
an effectis definedas an effecton fish, fishtissueor thebenthicinvertebratecornmunity
where:

an "effect on the fishpopulation"meansa statisticaldifferencebetween data related

to indicatorsof fishgrowth,reproduction,condition andsurvivalof a fishpopulation
taken in an exposurearea anda reference area(e.g., controVimpactesign)or taken
within the exposure area at stations that indicate gradually decreasingeMuent
concentrations(a gradientdesign). The indicatorsforthe fish population surveyare
calculatedusingmeasurements oflength,total body weightand age of the fish, liver

or hepatopancreas weight and, if the fish are sexually mature, the egg weight,
fecundityrateand gonad weightof the fish;PUID andPaper EEM GuidanceDocument Introduction 2005

an "effect on fish tissue" means that the concentration of chlorinated dioxinsand
furans, exceeds 15 pgig wet weight in muscleor 30 pg/g wet weight in liver or

hepatopancreas in fish taken in the exposure area (i.e. exceed Health Canada
guidelines);

an "effect on the benthic invertebrate comunity" means a statistical difference
between benthic invertebrate community data taken in an exposure area anda

reference area (e.g., controVimpactdesign) or taken within the exposure areaat
stations that indicategradually decreasing effluent concentratsa gradient design).
The data used to calculate effectson the benthic invertebrate community includethe
total benthic invertebrate density', evenness index (Simpson's evenness),the taxa
richness, andBray-Curtisindex2.

1The terms totalinvertebrate abundance antdtal invertebradensity havebeen considered

synonyms;to conformwiththeRAPPER(ScheduleIV.1,Section 11) the term total invertebrate
density, orsimplydensity,willbeusedinthisdocument.
Althoughthe RAPPER(ScheduleIV.1,Section11)onlyrefers tothe 'sirnilarity inde,e'h
Bray-Curtisindex,actuallya dissimiladyindex,is the selected indicator. Tsocument will
refer simpltotheBray-Curtis index.PulpandPapeEEM GuidanceDocument Introduction 2005

Figure1-1:ThePulp and PaperEEMProgramsequencel.

1stherean effect?

"Y Ys
1sthe resultconfirmedin
two consecutivestudies? 1seffectconfmed in
two consecutivestudies?

Y Y' "Y
Fish:was therea 25% differencein
Monitorin Continueto monitorelativegonad orliver size,or a 10%
6years in3years difference conditionor an effect on
fishusability?
OR
Benthos:wasthere a 2 standarddeviationdifference
in total invertebratedensity,taxa richness, Bray
CurtisIndexor Simpson'sEvenness Index?

"Y
Continueto Assess extent and
monitor inews magnituden3Yews

1
Investigate causeof effect in 3
years

'It is understoodthatat anytimea mil1rnayproceedto a moredetailedlevelof studythan
investigofcause).-1should theydesire(i.e.,magnitudeand geogtrphical exteno

Statistical significanceimplies that the mean of measurementsbetween exposure and
reference areas differ,but does not meanthat the differenceis important. The ability to
detect effects depends on the size of the difference, and how many fish or benthic
samples are exarnined. Where large differencesexist betweenreference and exposure
areas, few samples are required, while detection of smaller differences requires more
samples.

Sample sizes recommended forthe EEM pwithinthis guidance document are
sufficient to detect differences o2f5% for the fishsurvey endpoints,with the exception of
deviations (SD) for the benthic invertebrate endpoints. anddifferencesof 2 standardPul~andPa~erEEMGuidance Document Introduction 2005

The definition of effect allowfsurther monitoring effoto be tiered. Where noeffect has
been detected, and this resuhas been confirmedby two consecutive cycles, the millmay
skipone monitoringcycleand conduct thenext studyinsixyears.

1.3.2 Hasthe effect been confirmed in two consecutivestudies?

When aneffect is observed,the mill will need to conduct a second study which will be
designed to confm the observedeffect, and confm that the effect is not a statistical
anomaly. The effectis assurned notto be mill related until confirmationof the effect is
completedinthe second study.

It is recognized thatattribution of thecause of the effect to the millmay be difficultin
somecircumstances. Environment Canada recommend hatwheretheprevious studyhas
determined there areeffects,and there is doubt thatthe effect is causedby the mill,the
second studyconfirming theeffectbe designedin a way to maximizethe confidencethat
the effectis mill related. Adjustrnentsto the study design are describedin the following

chapters and could includeincreased sampleeffortsinboth referenceand exposureareas,
changingsamplingareas or,theuseof mesocosmsor caged bivalves.

1.3.3 Doesthe measured effect exceedcritical effectssizes?

ResultsfromCycle2 EEMstudieshaveprovidedEnvironmentCanadagood information

on the range of effects downstream ofpulp and paper mills in Canada(Lowe11et al.
2003).As a resultofthe datacollected, Environment Canada had sevelopedcritical effect
sizesforkey fishand benthicinvertebratesurveyendpoints.Thesecritical effect sizesare
shown in Table 1-1.A mill will conduct magnitudeand extent monitoring studiesif the
previous studies have shownan exceedance of the same critical effects sizes in two

consecutive surveys.(i.e. a mil1has measured an exceedance of the effectsizes in Table
1-1,forthe same measurementendpointt,he differencefromzero wasthe samedirection,
and the effectwas confirrnedintwoconsecutivestudies).

Critical effect sizesin Table 1-1ensurethat increasedmonitoringefforts are focusedin
the appropriateareas.Criticaleffect sizesshown in Table1-1werederivedafter Cycle2

results showed that thevast majority ofmills in Canada reportedsignificantstatistical
differencesin at least oneof the core measurement endpoint.Please note that Table1-1
does not includean indicator offish survival.Indicatorsof fish survivalrequire accurate
measurementsof the age offish. Such measurementscan be unreliable and difficult to
obtain particularlyfor somespeciesof fish and as a result arenot practical for guiding
further monitoring efforts. Due to the uncertainty in these types of measurements,

indicatorsof fish survival,whichrequireknowledgeof the ageof fish,are considered to
be very important in the overall assessment of the impacts of effluent, and will be
reported, but will not trigger magnitudeand extent monitoring inthe absence of any
exceedancesof thecriticaleffectsizesoutlinedin Table 1-1.

Details on how to calculate these endpoints and effectsizes is described in detail in

Chapter 7. It shouldbe notedthat the Bray CurtisIndex and Simpson'sEvennessIndexwere fust reported inCycle3. Therefore, mills reporting effects only on these endpoints
will need to confirm theirresults in Cycle4 prior to advancingto magnitude and extent

studies.

Table 1-1:Criticaleffectsizes forEEMforpulp andpapermills.

Fkh Populations
RelativeGonad size1 es%

RelativeLiver size1 es%
Condition 1 f10%
BenthicCommunities
Densitv +2SD
Richness 1 eSD
Simpson's Evennes1 eSD
1 Bray-Curtndex 1 k2SD
Note:differencesinfish pstudiesare exprds percentofreferencemean, whiledifferencesin
benthiccommunitysu&ys are exprs "ltiplefithin-rèfkce-area standarddeviations (SDs).

Mills that havemeasuredeffects that donot exceedthe valuesin Table 1-1will continue
to monitor every three years.This monitoring willbe designedto verifi whether or not
the effects measured are becoming larger over time, andas a result will continue to
answerthe question: isthereaneffect?

1.3.4 1sthemagnitudeandgeographical exteno tftheeffectknown?

When an effect exceedingvaluesin Table 1-1is confirmed, themil1will proceedto the
next question of data assessment and interpretation and assess the magnitude and
geographic extentof the effect.The intentionof the EEMprogram is to have the mills

with themostsignificanteffectsconductthismore detailed monitoring.

The purpose of magnitudeand geographic extent monitoring is to determine the
magnitude and geographic(spatial) extent of the effectthat exceeds the effect sizes
indicated in Table 1-1. The design of magnitude and geographic extent monitoring

studies will be site-specific and will include sampling additional exposure areas
progressivelyfurther fiom the eMuent discharge, until theeffect is no longer present.
Thismayrequiremorethan oneEEMstudy.

The scope may be broadened to include other environmentalcomponents, additional

indicators or measurements to help define the magnitude of effect and clarifi the
understanding of effects. Magnitude and geographicextent monitoring studies may
addressthe following questions:

Are other components ofthe aquatic ecosystemlikelyto be affected suggesting that
additionalmonitoringisneeded?Pul~andPaper EEM Guidance Document Introduction 2005

1sthe effectof anacuteor chronicnature?
1sthe effectrelated tochemicalcontaminationorphysical disruption,orboth?
Are fish andlor the benthic invertebratecommunitydirectly affectedor are effects

mediatedthroughtheir foodwebs?

1.3.5 1sthe miiirelatedcauseofthe effectknown?

When a mill related effect on fish, fish tissueor the benthic invertebratecommunityis

observed,and its extent andmagnitudeare knownbut previous monitoringhas failed to
provide a satisfactory explanationof the cause of the effect, the mill will conductan
investigationof causemonitoring study.Guidanceis provided withinChapter 12on how
to conduct suchmonitoring andthe level ofdetail desired.

1.3.6 After Investigationof CauseStudies

Once a causeof the effecthas beenidentified,the corrective actionsmay be considered.
While this is outside EEM, Environment Canadawill work with the mill and local
stakeholdersto help the mills meet their risk management goals. Environntnada,in
consultation with Fisheries and Oceans Canada, has developed a "Guidance for

Determining Follow-upActions when Effects Have Been Identified in Environmental
Effects Monitoring (EEM)" which is available on the EEM website
(http://wwwPublications/default.cfrn). This document provides
guidance to regulatory agencies, regulated facilities, and EEM practitioners for
determiningfollow-upactionswheneffectshave beenidentified inEEM.It discussesthe
factors that need to be considered fordeterminingfollow-up actions,and explainsthe

rolesand responsibilitiesof governrnent,industry,and stakeholdersin this process.

Whenthe mill related causeis known,the mill continuesmonitoringthe effectto ensure
there are no new effectsdetected andto report on the potentialchangein effects already
observed.

1.4 ElementsofEEMStudies

As previously discussed,the EEM prograrnis based on a successionof phases starting
with the development ofa study design basedon reckognizedscientificmethodsto study

the potential effluent effects andhowthe study willbe conducted.Oncethe studydesign
is finalized, the fieldsamplingis conducted asper the studydesign,andthe datafkomthe
studyare assessedandreported on.Further detailson eachof these prograrnelementsare
provided below.Pul~andPa~er EEM Guidance Document Introduction 2005

1.4.1 StudyDesign

The study design outlines how the biological monitoring will be conducted. Study
designs will be submittedat least 6 months before each biological monitoring studyis

conducted.It willinclude:

a site characterization;
a descriptionof howthe fishpopulation studywillbe conducted;
a descriptionofhow the fish tissue studywillbe conducted;

a descriptionof howthe benthicinvertebratestudy willbe conducted;
the dates andtimeswhenanysampleswill be collected;
a descriptionofthe qualityassuranceandquality controlmeasures that will be taken;
a summaryofthe resultsof any previousbiologicalmonitoringstudies.

The site characterizationis informationthat is needed to prepare an EEM study design.
For biologicalmonitoringstudies, informationon site characterizationwillbe submitted
in summary formatif a previous study design contained detailed site characterization
information. Any changesto previous informationsubmitted willbe detailed each time
a study design is submitted.There is a variety of information needed:mill operation,
production process and treatrnentsystem; manner in whichthe effiuent mixes in the

receivingenvironment(seeplumedelineation, Chapter2); descriptionof samplingareas;
and, descriptionof confoundingfactors.

When a mill submitsa study design to assessthe extentand magnitude of effect, the
description of one or more additional sarnplingareas within theexposed area will be

included. If a mill is conducting aninvestigationof causemonitoring study,the study
design will consistof a summaryofprevious biologicalmonitoringstudiesand a detailed
description of field and laboratory studies that willbe used to determine the causeof
effect.

The concepts and basic elementsof quality assurance1quality control (QAIQC) are

discussedin this Guidance Documentfor eachcomponent.QAIQCprocedures shouldbe
set a priora is part of the studydesign, and thosethat will be implernentedshould be
described,in ordertoensurevalidityof the data. Quality assuranceresults thatmayaffect
the reliabilityof the conclusions willbe subrnitted as part of interpretativereport.

There are other recomrnendationspertaining to study designs that are described in

Chapter2(e.g.design ofthemonitoringapproach,confoundingfactors,etc).

1.4.2 Field Studies

Biological monitoring studies are conductedaccording to the study design that was

submitted.Itis understoodthat circumstancesmayarisethat makeit impossibleto follow
the study design. The mill will informthe authorizationofficer as soon as possible of
how the study was or willbe conducted, andthese changes willbe documentedin the
interpretativereport.PuluandPauerEEMGuidanceDocument Introduction 2005

1.4.3 Data Assessment

Aftercompleting the fieldwork, dataassessment and interpretationwill be conducted to

determine if mill eMuent is causing an effect and what the future monitoring
requirementswill be. Chapter 7 describesthe specific data assessments thatare done in
order to determine if there are effects on fish, fish tissue or the benthic invertebrate
comrnunity .

1.4.4 InterpretativeReports

Interpretative reportswill be submittedto the authorization officer. The interpretative
report will include a largearray of information:descriptionof any deviationsfiom the
studydesign;locationanddescription ofthe samplingareas; dates andtimesof sampling;
samplesizes, calculationsof al1effectendpoints, and resultsof supporting water quality
monitoringdata. Chapter9 describes whatwill be includedinthe report.

The conclusions of the biological monitoringstudies will be reported, basedon the
statisticalresults on the fishand benthicinvertebratesurveytaking into accountanyother
factors that may have affected those results (resultsof previous biological monitoring
studies, presence of anthropogenic, naturalor other factors that are not related to the

effluent, quality assuranceor quality control resultswhich may interferewith reliability
of the conclusions,exposureto effluentof the fishthatwere sampled).

The interpretivereport willdescribe the impact of the results on the study designfor
subsequent biological monitoring studies and speci@ the dateof the next biological
monitoringstudies.

An interpretativereport submittedwhen the mill is conductingan Investigationof cause
studymaynot containal1of the sameinformationas otherbiological monitoring studies.
If investigationof cause was conducted,the report will include a descriptionof any
deviationfiom the study design that wassubmitted,the dates andtimes whenthe sarnples

were collected, a descriptionof how the conclusions will impact subsequent study
designs,and the date whenthe nextmonitoringwill occur.The interpretativereport will
includeinformationpertainingto thecauseof the effectthat is being studied.If the cause
wasnot determined,the reportwill include an explanation of whyand what willbe done
inthe next monitoringcycleto identi@the cause.

1.5 MonitoringComponents

As discussed previously,EEM studiesare comprised ofbiologicalmonitoring,effluent
quality monitoring,and the measurement of supportingenvironmental variables.Each
componentis brieflydescribed below,as well as indicatingwhere further informationis

providedwithin thisdocument.PUID andPa~er EEM GuidanceDocument Introduction 2005

1.5.1 BiologicalMonitoring:TheFish Survey

The fish survey (Chapter 3) will consist of a study of the fzsh population (using
indicators of fish population health)to determine if mill effluentis having an effect on

the fish.

Note that a mill does not haveto conducta fish surveyif the concentrationof the effluent
in the exposure area is less than 1%within 250m of a point ofdepositof the effluent in
water. The descriptionof how the effluent mixeswith thereceiving wateris includedin
the studydesignas part of thesite characterization.

The fish surveyis conductedto determineif there havebeen changesin indicatorsof fish
growth, reproduction, condition and survival. The scientifically defensible method
recommendedto determineif there are changes in these indicatorsis by collecting fish
species found in the exposureand reference areas, or along an effluent concentration

gradient, measuringlength, weight,age, liver or hepatopancreasweight, and if fish are
sexuallymature,gonad weight, fecundity,and eggweight. Dependingon the site specific
context, not al1 of these measurements maybe possible in al1 fish. Results for fish
collected in the exposure area will be compared statistically with those fiom fish
collected in the reference area. Fromthe above measurements, thefollowing indicators
will be used todetermine potentialeffluenteffectson fish:

age (survival);
size-at-age(bodyweight againstage)(energyuse -growth);
relativegonad size (gonadweightagainstbody weight)(energyuse -reproduction);

condition(body weightagainstlength) (energystorage -condition);and
relative liversize (liverweightagainstbodyweight)(energystorage -condition).

1.5.2 BiologicalMonitoring: TheBenthicInvertebrate Community Survey

Mills will conduct abenthic invertebratecommunity survey(Chapter4) to determine if
their effluent is having an effect on fish habitat. This is done by collecting benthic
invertebratesin the exposurearea and reference area ora gradient ofexposure areas and
comparingmeasurements of benthicinvertebrate. Thefollowingindicators will be used
to determinepotentialeffluenteffectsonthe benthicinvertebratecommunity:

density;
taxa richness;
a Simpson'sevenness;and
a the Bray-Curtisindex.

To ensure site-specific flexibility, mills can choose from any ofseveral scientifically
defensible sampling designs, including control/impact, gradient, and the reference
conditionapproach.Samplesizes(i.e., nurnber of samplingstations)are determined site-
specifically using statistical power analysis. Samples fiom both the exposure andPul~andPauer EEM Guidance Document Introduction 2005

reference areas will be collectedin the most "ecologically relevant"area (i-e.considering
habitat type with the highest benthicinvertebrate diversity andthe dominant habitatin
the exposure area) and season (i.e. the time of year when the benthic invertebrate
diversityis highestand benthicinvertebratesaremostexposedto effluent).

1.5.3 BiologicalMonitoring:Fish Usability

A fishtissueanalysisis conductedif, since thesubmissionof the mostrecent interpretive
report, the mill effluent contained a measurable concentrationof 2,3,7,8-TCDD or of
2,3,7,8-TCDF,or if aneffecton fish tissue wasreportedin the mostrecent interpretative
report. The tissue samples should be collected fiom fish species that are locally

consumed.

An assessment of the impact ofthe effluent on fish usability will be conductedif any
complaint withinthe three precedingyears to the owner or operatorof a mill about fish
flavouror odour(Le.fishtainting)hasbeenmade.

1.5.4 AlternativeMonitoringMethods

At some mill sites the biological monitoring methoddescribed above (particularly the
fish survey and benthic invertebratecommunity survey) may not be appropriate. The
most commonreasonsfor this are the presenceof hazardous conditions(e.g. high water

velocity)or the presence of confoundingfactorssuchas other effluent dischargesin the
exposurearea, that will make it difficult to isolateany effects attributable to the effluent
beingmonitored.

Where mills cannot design thefish or benthic invertebratecommunity surveys in a

rnanner such as to resolve difficulties, mills will provide a scientific rationale and
justification andpropose costeffective and technicallyfeasible alternative monitoring
methodswithinthe study design.

A number of alternative monitoring methods are recornmended in this Guidance

Document (Chapter 11). Mills may choose these, or other scientifically defensible
monitoring methods that meet theguidelines for alternativemethods. The key to any
alternativemonitoring methodis that the method havethe provenabilityto determine,n
a scientifically defensiblemanner,if the effluentis havingeffects onthe fish population
(growth, reproduction,condition andsurvival), fish tissue (levelsof dioxins and furans)
or the benthic invertebratecommunity(benthic invertebratedensity, taxa richness, the

Simpson's evenness andthe Bray-Curtis index.Currently recommended alternative
monitoring methodsto the fish survey are mesocosm studies and caged bivalves. For
benthic invertebrate community surveys, the currently recommended alternative
monitoringmethodis a mesocosm study.Pulu and Pauer EEM GuidanceDocument Introduction 2005

1.5.5 SublethalToxicity Testing

Sublethal toxicity data generatedthrough the testing of an effluent from a specific
discharge locationover time can provide an indication of the degree of variability in

effluent quality andtemporal trends.Mills will conduct sublethal toxicity testingon a
fish, invertebrateand algae species.Endpoints measured inthe sublethal toxicity tests
include survival,growthandreproduction.Sublethaltoxicitytestingwill be conductedon
eMuent samples collectedfrom the rnill's outfall structure thathas potentially themost
adverseeffectonthe receivingenvironment. Moreinformationonhowto determinethis
is foundin Chapter2.

Mills will conduct sublethal toxicitytests twice in each calendar year. A sublethal
toxicity report willbe submittedto the authorizationofficerwithinthree monthsafterthe
tests are completed.If the mil1depositseffluentfewerhan120daysin anycalendaryear
they will conductthetestingand submitthe resultsof sublethaltoxicitytests only oncein
respect of that calendar year. For more informationon sublethal toxicity test

methodology,their uses, andreporting,refer to Chapter6. For informationon submission
of sublethaltoxicitydataseeChapter 8.

1.5.6 Environmental SupportingVariables

When a fish population or benthic invertebrate cornmunitystudy is conducted, water

sampleswillbe collectedfromthe samplingareas and the followinginformationis to be
recorded:

water temperature;

depth;
concentrationof dissolved oxygen;
if eMuentis depositedintofreshwater, hardness,total phosphorus,total nitrogen, and
total organiccarbon, pH,electricalconductivity;and
if effluentis deposited into marineor estuarinewaters, salinity.

Also, when a mill conductsa benthic invertebrate survey, sedimentsamples will be
collected from the sampling areas (except when samplingis conducted in erosional
habitats). The particle size distribution and totalorganiccarbon will be recorded andif
the eMuent is deposited into marine or estuarine waters, ratio of carbon to nitrogen,
redox potential (Eh), and total sulphides are also recorded. More guidance on

environmentalsupportingvariablescan be found inChapter5.

1.6 Implementation of Environmental Effects Monitoring

Each owneror operator ofa millregulatedunderthe EEMrequirementsis responsible for
ensuringthatEEMiscompleted inaccordancewiththeRAPPER.Pul~andPaperEEMGuidanceDocument Introduction 2005

The Authorization Officer (AO is asprescribedin thePPER (ScheduleV). The A0 will
provide feedback to the facility on submitted study designs nterpretivereports.This
feedbackis generally developeby a designateto theAO,inconsultationwithother federal
governmentexperts,aswell asexpertsinprovincialandterritorial govemments.

The NationalEEM Office within Environment CanadaCO-ordinatets he assessment ofthe
resultsof theEEMprogram ona nationalbasis andthemanagementof the data archive for
theEEMprogram.

The EEM Science Comtnitteeis comprised of scientific expintal1aspectsof the EEM

program. The Comtnittee serves to ensutree EEMprogram continuesto evolvewith our
scientific understanding,and offers technical expertise to thedesignates of the AOs
reviewingEEMstudydesigns and interpretive reports. AnnexeXXlV

«Usinesde pâtea papier:forte réclamad'ENCE »,9
mars2006LANACIONc .orn Pagina 1de 3

Eica~RPcta&iipiomAtkola visE6a9slacompaPzide cei~icisaradicada Uruguay
-
Papeleras:fuertes reclamosde ENCE

La empresaespaiiolasob evaluariaunaparalizacionde lasobrassise respetaransus
derechos

MADRID.-Aunqueen este casopuededecirse sin acudir a una metafora que hay un

océan0 dedistancia, en esta ciudad las autoridades de la emprENCE vibran ante cada
novedadque llega desdeel otro lado delAtlinticacercs del conflicto entre la Argentina
y Uruguaypor la instalacion de lasfabncas de celulosa, a cargo de la firma espaholay de
Lafinlandesa Botnia.

Y si hay algo que deja claro el vicepresidentENCE, JuanVillena, esque en el rio
revuelto en que se ha transformado este conflicto binacional, la empresa no debe

resultar perjudicada: en una entrevista con mediosargentinos invitados por la empresa
entre ellosLA NACION-,el directivo exigio que, de alcanzarseun acuerdo entre los dos
paisespara la paralizaciontemporaria de las obras, se respetaran bs derechosde la

compafiia.

'Tenemosnuestrosderechos, cumplimos la normativa y hacemos10que tenemosque
hacer. Sinosdescriben un escenario [de paralizacion de las obras] en el que nosotrosno

perdemosnuestrosderechos, ni nada, pues10tenemosque considerar. Pero 10tenemos
que considerarsi se cumplen todas estascosas",advirtio Villena.

Segbnafirmo el directivo, la historia de respeto a la seguridadjundica que existe en
Uruguayfue uno de losmotivos que llevo a la empresaa decidirse por realizar en ese
pais la inversion de 600millones de dolares.

-ilnfluyo lainestabilidadde laArgentinaparaquesevolcaranhacialaotra costadel
rio Uruguay?

-Nodejamos de ir a lossitios porquesean malos; vamoa los lugaresporque son buenos-
fue la sugerente respuesta.

Enseguidaaclaro, sin embargo, queel motivo por el que desembarcaranen Uruguayes
que el Eucaliptusglobulus, el tipo de &bol que usanpara producir la pasta de celulosa,
se adapta mejor al sue10uruguayoque al argentino.

Pesea que uno de los factores de la polémicapor el posible impact0 ambiental que
tengan lasfabricas situadasen la costa del rio Uruguayes el granvolumen de produccion

previsto, Villena adelanto qENCE quiere duplicar 10estipulado en el proyecto original
y pasara producir un mill6n de toneladasde celulosapor aho. Sise suaa10que prevé
fabricar Botnia, la produccion anual alcanzaria los dosmillones de toneladas, casiel

doble de lo que produce EWCEen Espana

-iHubo algunagestion parainstalarsufabrica enla Argentina?LANACIONc .om Pagina2 de 3

-No, nuncahuboun proyecto asi.

-2Conocea Busti?Porqueen Uruguayse dijo que ENCE se instaloalliy noen la

Argentina por un pedido de coimasdet pbernador.

-No10conozco. 5610estuve en Entre Rioshace 12 afios en un asado.

-2Hub0gestionesdel gobierno espafiol?

-El gobierno tiene toda la informacion y supongoque estara haciendogestionespara
solucionarel problema.

-2Perousted sabe sia raiz del conflicto el gobierno espafiol ha comenzadogestiones?

-No, no tengo ni idea; nosotrosentendemosde 10que entendemos: Latécnica. Creo que
el problema se ha salido de madresy el problema surge cuandose mezclanotras cosas.
Sidiscutiéramosde la técnica,esto sesolucionariaen cinco minutos.

-iPwarian lasobras? .5 r

-Si nosdescribenun escenario enel que nosotrosno perdemos nuestrosderechos, pues10
tenemosque considerar. Sihay un acuerdo entre los dosgobiernosy si nosproponenalgo
concret0 que deje nuestrosderechossalvaguardadosporque los inversores.. . usted sabe,

esuna empresa quecotiza en bolsa.

-2Uruguaydebena indemnizarlos si paran lasobras?

-De eso no hablamos,solo digo que los derechosson losque son. Estamoshaciendoel
proyectoconforme a la legislaci61mundial.

-iY si les revocanel permiso?

-Nose me ocurre pensareso porque la historia de Uruguayes que el derecho secumple.

PorGabrielSued
Enviadoespecial

Hot!c!arIBuscador1rJo:a
- - 3
- Irnprimir Enviar$ore-mail

--erramientas
.- Imprimir
Enviarpore-mailThe diplomaticconflict: the view ofthe cellulosecompanyestablishedin Uruguay

Paper mills:ENCEstrong claims

The Spanishcompanywould only evaluate a stand-still of the worksif their rights
were respected

MADRID.-Although in this case it can be said, without using a metaphor,that there is
an ocean in between, the authorities of the Company ENCEin this city tremble at the
news coming from the other side of the Atlantic on the conflict betweenArgentina and
Uruguay in the relation to the establishmentof the cellulose factories by the Spanish
Companyand FinishCompanyBotnia.

If thereis something thatJuanVillena, ENCEVice-Chairman,is clear aboutit is the fact
that, in this restless river which the binationalconflict has become,the company must
not be affected: in an interview with Argentine media invited by the Company,LA
NACIONamong them,the executive officer requestedthatif the two countries reached
an agreement to temporarily stop the works, the rights of the company should be
respected.

"We have Ourrights, comply with the regulationsand do what we have to do. If the
scenariodescribedto us [stoppingthe works] is one in which we do not lose Ourrights,
or anything,we will have to considerit. But wewill haveto consider it if al1these things
are compliedwith",Villenawarned.

According to the executive officer, the history of respect for legal security in Uruguay

was one of the reasons ttiat made the company decide to invest 600 million dollars
there.

"Did Argentina's instability influenceyour decision to choose the other bank of
the RiverUruguay?"

"We do not stop going to places becausethey are bad; we go to places becausethey

are good", wasthe suggestive response.

Nevertheless,he immediately explainedthat the reasonfor disembarking in Uruguayis
that the Eucaliptus globulus,a kind of tree used to produce cellulose paste, adapts to
the Uruguayansoi1betterthanto the Argentinesoil.

Although oneof the factors of the disputeoverthe possibleenvironmentalimpact ofthe

factories on the bank of the River Uruguay isthe large productionvolume expected,
Villenadisclosedthat ENCEwishes to double thevolumeplanned in the originalproject
and produce one million tons of cellulose a year. When that is added to what Botnia
intendsto manufacture,annual productionwould reachtwo milliontons, nearly twice the
amount ofENCE'sproduction inSpain.

"Were thereany attempts to establishyourfactoryin Argentina?"

"No, there wasneverany such project.""Do you know Mr. Busti? It was said in Uruguay that ENCEhad established there
and not in Argentina due to bribe payments allegedly demanded by the
governor."

"1do notknow him.Iwas in Entre Rios only12years ago fora barbecue."

"Have there been any demarches by the Spanish Government?"

"The government hasal1the informationand I suppose it is taking the steps aimed at
solvingthe problem."

"But do you know if, due to the conflict, the Spanish government has taken any
steps?"

"No, I have no idea, we know about whatwe know: technical matters. I think that the
problemhas left its course;the problemappearswhen otherthings get mixed in. Ifwe
discussedtechnical issues,thiswouldbe solvedinfive minutes."

"Would you stop the works?"

"If the scenario described to us is one in which we do not lose Our rights, we must
considerit. If the two governmentsreach an agreement,and if a concrete proposalis
madein which Ourrightsare safeguarded, because investors ... you know,the Company
is listedon thestockexchange."

"Would Uruguay have to reimburse you if works stop?"

"We donJttalk about that,Ijust say that rights arerights.We are conductingtheproject
in accordancewith internationallaw."

"What ifthe authorization is revoked?"

"1 donJteven think about that becausethe law has always been complied with in
Uruguay'shistory.

By Gabriel Sued
Special correspondent AnnexeXXV

« Stora Ensos'ajoutea Botniaet a ENCE : l'Uruguay,
paradicellulosiqe,29septembre 2005 StoraEnsosesumaa Botnia y a Ence

Uruguay,paraisocelulosico

De concretarseuna ya anunciadainversionde la mayor empresamundialdel sector,
Uruguay se convertiria en uno de los paises latinoamericanoscon mayor presencia
relativade fabricas decelulosa. Estaexpansion esfuertementecuestionada porgrupos
ecologistasy de productores quedefienden un modelode desarrollo "auténticamente
sustentable".

Esta semana la transnacional suecofinlandesaStora Ensoconfirmo que prevé realizar
una inversiontotal cercanaa los 1.O00millonesde dolaresen Uruguayen los proximos
cinco anos. En una primera etapa,la firma, que el ano pasado facturo unos 12.400
millones de dolaresy es Iider mundialen papel y celulosa, destinara, entre 2005 y
2006, unos 250 millonesde dolaresa la adquisicion de 100 mil hectareasen la zona
centraldel pais, hoydestinadasal pastoreoy a diversos cultivas,donde plantarapinos
y eucaliptus. Su idea es que esos terrenos sirvan de "plataforma forestal" parala

construccion,previsiblemente en2010,de unafabrica de celulosa quese servirade las
aguasdel rio Negro,queatraviesahorizontalmenteel pais y Iodivide endos.

La compania de capitales mayoritariamentenoreuropeos, quedice haber elegido a
Uruguay entre 16 paises que evaluo para llevar a cab0 este emprendimiento,ya
comenzo a comprar tierras de productores nacionales enfuncion de sus planes de
expansion.Estaseria la segundainversionen importancia realizada por Stora Enso en

América Latinaluego de la efectuada enel sur de Brasil, donde precisamenteeste
miércoles 28 inauguro la Fabrica de Pulpa Veracel en el estado de Bahia, en
asociacioncon Aracruz Celulose, la mayor empresb arasilenadel sector.

En Uruguay, StoraEnsose sumaa la también finlandesaBotniay a la espanolaEnce,
que ya tienen avanzadossus planesde instalacionen el departamentode Rio Negro,
sobre la ribera del rio Uruguay,en las cercanias de la frontera con Argentina. Los

proyectos de ambas empresassupondrian una inversion, segundijeron sus directivos,
cercana a los 1.600 millonesde dolares, y Ilevarian la capacidadde exportacionde
celulosadel pais a unos700 millonesde dolaresanuales,quese sumariana otros 300
millones que podrian generar otras empresas que producen maderaaserrada y
tableros. Lacapacidadde produccionde la fabricade StoraEnsoseria de un millonde
toneladas, la misma que prevé Botnia, y estaria destinada esencialmente a la

exportacion.

De acuerdoa Oscar Costa,presidente dela Asociacionde Productores Forestales,en
cas0 de queel sectorforestal continuaracreciendoal ritmo enque Io hace desdehace
varios anosse convertiriaen el principalde la economia uruguaya, superandinclus0a
la produccionde carne,tradicional delpais.

Los anunciosde las inversiones delas empresasde celulosa,tanto las de las que ya

estan en vias de concrecioncomola relativamentesorpresivade esta semanade Stora
Enso, han sidoacompanadosde estruendosascampanas depropagandaen todos los
medios de comunicacion y de una verdadera ofensiva de seduccion dirigida a
periodistasy a dirigentes politicosnacionalesy locales.En todas ellas se pone el acento en la cantidad y calidad de los empleos queestos
emprendimientoscreany en Iorespetuososquelos mismossondel medio ambiente.

Yukka Harmala,presidentede Stora Enso,dijo en Montevideo quela planta que su
empresa proyecta generaraunos 2.000 puestos de trabajo directos y entre 8.000 y
10.000indirectos. Cifras similares manejarolos directivos delas otras dos firmas que

se instalaranen Uruguay.

De hecho, la mera posibilidad de que emprendimientos de este tipo lleguen a
concretarseya ha provocadounaverdaderafiebreen laszonasdel interiordel paisque
se verian "beneficiadas", porIogeneral economicamentedeprimidas y con altos niveles
de desempleo.

En Fray Bentos, capital del departamento de Rio Negro en cuyas cercanias se
radicarian las fabricas de Botnia y Ence, el precio de la tierrae los alquileresde
viviendasse han incrementado.Cadenasde hipermercadosy de centros comerciales
que no estaban presentesen la zonay sucursalesde bancosy de tiendasde la capital
planean instalarse enla ciudad en prevision de la anunciada llegadade miles de
personas en buscade un empleo.

"Es la tactica que han utilizado en todoslos paises en los que han desembarcado:
seducira la opinion publicay mostrarlas bondades ambientalesde sus instalaciones",
comento el uruguayo Ricardo Carrere, coordinadod r el Secretariado Internacional del
Movimiento Mundial porlos BosquesTropicales (WRM,por sussiglasen inglés).

Carrere, que en junio pasado visito Finlandia invitado por la Asociacion para la

Proteccionde la Naturalezade ese pais, sostiene que los empleos creados por las
celulosas no sonnitantos nitan buenosy que el medio ambientey la saludhumanase
ven, si, seriamente afectados.

Segun concluyo un equipo de investigadores brasilenos que analizo para el WRM la
calidaddel empleo creadopor el gigantede la celulosa Aracruz Celulose enese pais,

los puestos de trabajo generados por esas plantas son de dos tipos: los muy
calificados, los muypoco calificados.Losprimeros,bienremuneradosy que gozande
proteccionsocial,son ocupadosen gran medida por técnicos originarios de los paises
centrales de donde provienen las empresas. A los "nativos" van los otros, los
escasamente calificados, queademas son mal remunerados y por Io general
tercerizados,es decir carentesde proteccionsocial.

En cuanto al respetodel medioambiente, Carrere sostiene queen la propia Finlandia
"lasfabricas decelulosa tienenunalarga historiade contaminacion.El mismogrupode
empresas(UPMIKymmene, Metsa-Botnia, M-ReaS l,toraEnso)que ahorase presentan
al mundo como cuidadosasdel medio ambiente contaminaron impunemente durante
décadasel agua, el aire y la salud de la gente de ese pais. Fueron las luchas
ambientalistas de los anos ochenta y principios de los noventa las que finalmente
obligaron a la industria mundial de la celulosa y el papel a introducir cambios

tecnologicos paralimitar sus emisionesy efluentescontaminantes".Pero aun asi, los
malos olores clasicos de este tipo de establecimientosy la contaminaciongenerada
persisten,senalael técnico.

"Es la tactica que han utilizado en todoslos paises en los que han desembarcado:
seducira la opinionpublicay mostrar lasbondadesambientalesde sus instalaciones"En paises subdesarrolladoscomo los latinoamericanos esmuy poco probableque la
situacion sea mejor que en los centrales, a pesar de que los responsablesde las
empresasdel sector machaqueny machaquenque utilizaran losmismos mecanismos
de control y las mismastécnicaspara limitar la contaminacion quese emplean enla

UnionEuropea.

Asi Io entienden, por ejemplo, gruposambientalistas uruguayos y organizaciones
socialesdel mas diverso tipode la ciudad argentinade Gualeguaychu,vecina a Fray
Bentos,que han alertadosobre las consecuenciasnegativasque tendria la instalacion
de lasplantasde Botniay Encesobrelas aguasdel rio Uruguay, cornpartidoporambos
paises.

Jorge Busti, gobernador de Entre Rios, provincia argentina a la que pertenece
Gualeguaychu,acuso al gobierno uruguayode violar el tratado bilateral sobre el rio
Uruguay y anuncio que Io demandara ante la Corte lnteramericana de Derechos
Humanospor losdanos causadosal ambientey a laseconomias locales.

"Estamos haciendoun estudiocuyostrabajos preliminares indicanque la depreciacion
que se produciria en toda la zona de Gualeguaychuy sus alrededores es de 30 por
ciento de la produccion agricola, avicola,apicola y el turismo, que en cifras seria de
600millonesde dolares", senalo Bustei ste lune27.

Las asociaciones de Gualeguaychu,que se han venido movilizando intensamente
desde hacemeses contralas plantasde celulosay queen ese marco organizaron esta

semana unamanifestacionque reunioa varios milesde personasen la zona limitrofe,
interpusieronante el BancoMundial un recurso paraque no otorgue uncrédit0de 200
millones de dolares solicitapor Botnia parasus proyectos en Uruguay.

Entreel 10 y el 14 de octubreun equipodel ombudsmande la Corporacion Financiera
Internacional(CFI, dependientedel Banco Mundial) se instalara en Montevideoy al

cab0 de unmes se expedira sobre la demanda.

"La guerra de las celulosas",como se la Ilamo en ciertos medios, enfrento inclus0
durante un tiempoa los gobiernoscentrales deUruguayy Argentina,y ese conflictose
traslado al terreno comercial,a pesarde que ambospaisesson sociosen el Mercosur
y que ambosgobiernosse profesan mutuasimpatia politica(los dos sonconsiderados
de centroizquierda).

Pero la expansiondel sectorforestal cuestionatambiénel modelode "pais productivo"
que la coalicion de centroizquierdaEncuentro Progresista-FrenteAmplio preconizo
para accederal gobiernoen Uruguayen las eleccionesdel 31 de octubre pasado.

Mientras un sector del Ejecutivo havisto con muy buenos ojos los anuncios de
inversiones de las multinacionalesde la celulosa por el monto de las inversiones

programadas, grupos socialesy ambientalistas e inclusive funcionarios del propio
gobierno afirman que ta1como fue concebida hastaahora la industria forestal ha
favorecidoel monocultivoy se haexpandidoen areas aptas para otro tipo de actividad
agricolaO ganadera.Asimismo,dicenque alentounaactividadque hacreado puestos
de trabajode muybaja calidady unaproduccioncon escasovalor agregado.Andrés Berterreche, director de la Direccion General Forestal del Ministerio de
Ganaderia, Agriculturay Pesca, afirmo que el gobierno uruguayo"pretende que la
forestacionse integrecon el sector agricola-ganaderoy sirva a la creacionde empleo
de calidady generadorde unaproduccion nacionalcon mayor valoragregado.Que no

sirva solo para exportar maderaen bruto O en forma de chips O a un modelo
exclusivamentepulperosino tambiéna la fabricacion de piezasy partes de muebles,
chapas, tableros".

El gobierno actual, agrego Berterreche, se propone reformar la ley vigente para
redefinir laszonasde prioridad forestal, quesegun la normativa actualeden llegara

extendersea 3,5 millonesde hectareas.Por el moment0hayforestadas unas 800 mil
hectareas,que representancuatro por ciento del territorio nacional,y podrian llegara
un millonhacia 2010.

Este afio fueron eliminadaslas subvencionesque beneficiabana esta industriay que
supusieronque unos 100millonesde dolares de las arcasestatalesse volcarana ella

en los ultimos quince afios. Sin.embargo, segun dijo esta semana el empresario
forestal Oscar Costa,esas subvencionesya no son necesarias a la expansion del
sector,que "aesta alturaya puedevolar solo".Ademas,las firmas transnationalesdel
area gozan de permanentescréditos deorganismosfinancierosmultilateralescomo la
CFI.

De acuerdoa Chris Lang,coordinadorpara Africay Asia del grupo PlantationsWatch,
la CF1ha estado detrasdel crecimiento exponencialde la industriade la celulosay el
papel en el mundo,y actualmenteesta brindandoapoyoa los planes de implantacion
de estas companias en Chinay América Latina,zonas definidas como "prioritarias"
parasufirma porel presidentede Stora Enso.

"La CF1existe parapromoverinversiones sostenibles del sector privadoen los paises
en desarrollo",pero "estamosabiertos a los negocios,y la celulosa es un muy buen
negocio",admitio recientementeTatiana Bogatyreva,directivadel area de inversiones
de la wrporacion. Stora EnsorejointBotniaet Ence

L'Uruguay, un paradis pourla cellulose

Si l'investissement de la plus grande entreprise mondiale du secteur se réalise,
l'Uruguay deviendrait l'un des pays latino américainsavec la plus forte présence
relative d'usines de cellulose. Cette expansioest fortement miseen cause pardes
groupes écologistes etde producteurs,qui défendent un modèle dedéveloppement
«véritablementdurable )).

La transnationale suédoise-finlandaisea confirmé cette semaine qu'elle prévoit de
réaliserun investissementtotal de près de1 milliardde USDen Uruguay,pendant les
cinq prochainesannées. Pendantune première étape,la société,qui a eu un chiffre
d'affaires d'environ 12,400 milliards de USD l'année dernière et qui est le leader
mondialen papieret en cellulose,va destiner entre2005et 2006,quelques250 millions
de dollars à l'achat de 100.000 hectares dans la zone centrale du pays, destinés
aujourd'hui au pâturage et à différentes cultures. Elly plantera des sapins et des

eucalyptus.Son idéeest que cesterres deviennent"une plateforme forestière''pour la
construction, suivantce qui estprévu en2010,d'une usinede cellulosequi utilisera les
eaux du fleuve Negro,qui traverse horizontalementle payset le diviseen deuxparties.

La compagnie de capitaux pour laplupart du nord de l'Europe, qui dit avoir choisi
l'Uruguay parmi 16 pays qu'elle a évalués pour mener à bien cet projet, a déjà

commencé à acheter des terres aux producteursnationaux,en fonction de ses plans
d'expansion.Ce seraitalorsle deuxième investissemend t e par son importance,réalisé
par Stora Enso en Amérique Latine,après celui déjàfait au sud du Brésil où
précisément ce mercred i8, elle a inaugurél'Usine -Fabrique de Pâte Veraceldans
l'ctat de Bahia, ayant comme partenaireAracruz Celulose, laplus grande entreprise
brésiliennedu secteur.

En Uruguay,Stora Ensorejointla finlandaise Botniaet l'espagnole Ence,qui avancent
déjàavec leurs plans d'installationdans le départementde Rio Negro, sur larive du
fleuve Uruguay,près de la frontièreavec l'Argentine.Les projetsdes deux entreprises
supposent un investissement, d'aprés ce qu'on dit leurs responsables, proche aux
1,600 milliardsde USDet élèveraientla capacité d'exportation de cellulosdu pays à
700 millions de dollars par an, qui s'ajouteraient aux 300 millions que pourraient
produire d'autres entreprisesconsacrées aubois sciéet aux planches.La capacitéde

productionde l'usine de StoraEnsoserait d'un millionde tonnes, la même que prévoit
Botnia,et serait destinessentiellement à l'exportation.

Suivant OscarCosta, président de I'Asociacion de ProductoresForestales(Association
des Producteurs Forestiers), sile secteurforestier continuait de progresserau même
rythme que depuis quelques années, il deviendrait le principal de l'économie
uruguayennedépassantmême la productiondeviande,traditionnelledans le pays.

Les annonces des investissementsdes entreprises de cellulose, ceux en voie de
réalisation, autant qule relativement surprenande Stora Ensocette semaine, ontété
accompagnéesde bruyantescampagnesde propagande surtous lesmédiaset d'une
vraie offensive de séduction adressée aux journalistes et aux dirigeants politiques
nationauxet locaux.Elles mettent toutes l'accent sur la quantité et la qualité des emplois que ces
entreprises-là créentet surle respectqu'elles ont pourI'environnement.

Yukka Harmala, présidentde Stora Enso, a dit à Montevideo que l'usine que son
entreprisecompte installer produit environ 2.000 postesetravail directs,et entre 8.000
et 10.000 indirects.Des chiffres similairesont été estimés pa rs directions desdeux
autrescompagniesquivonts'installeren Uruguay.

En fait, la seulepossibilitéde concrétisationde projets de ce type, a produitune vraie
ruéedans les zones de l'intérieurdu pays, qui se verraient "bénéficiées». II s'agit de
zonesen généraé l conomiquemend téprimées et avecdes tauxde chômage hauts.

A Fray Bentos, capitaledu départementde Rio Negro près dnoùs'installeraient les
usines de Botniaet de Ence,le prixde la terre et des loyersa augmenté.Des chaînes

d'hypermarchéset de centres commerciauxqui ne se trouvaient pas dans la zoneet
des succursalesde banqueset de magasinsde la capitale, pensent à s'y installeren
prévoyantl'arrivéede milliersde personnes à la recherched'un emploi.

"C'est la tactique employéedans tous les pays où ils ont débarqué :séduire I'opinion
publique et montrer les bontés environnementalesde leurs installations", a dit
l'uruguayen Ricardo Carrere, coordinateur du Secretanado Intemacional del
Movimiento Mundial por los Bosgues Tropicales (Secrétariat International du

Mouvement Mondialpourles Forêts Tropicales)(WRM,suivantle sigleen anglais).

Carrere, qui a visité en juin dernierla Finlande invité par 1' Asociacionpara la
Protectionde la Naturaleza (Association pour la Protectionde la Nature)de ce pays,
soutienque les postes d'emploi créés pa lrscelluloses ne sontpassi nombreuxni non
plus aussi bons, et que I'environnementet la santéhumaine seraient par contre
sérieusement affectés.

Suivantla conclusion d'uneéquipede chercheurs brésiliens qui a analysépour leWRM
la qualitéde l'emploi créépar le géantde la cellulose Aracruzelulose dansce pays-
là, les postes d'emploi créésar cesusinessont de deuxtypes: les très qualifiés etles
très peu qualifiés ; les premiers bien payéset avec de la protection sociale, sont
occupés pourla plupartpar destechniciens provenant despayscentrauxd'origine des
entreprises. Pour les« natifs», les autres peu qualifiés,qui sont en plus mal payéset
en générae l xternalisés, c'estiresansprotectionsociale.

Quant au respect pour I'environnement,Carrere soutientque mêmeen Finlande"les
usines de celluloseont une longuehistoire depollution.Le même grouped'entreprises
(UPMIKymmene,Metsa-Botnia, M-Real,Stora Enso)qui se présenteaujourd'hui face
au monde comme soucieusede I'environnement,a pollué impunément pendan tes
décennies, l'eau,l'air et lasanté despersonnes,dans ce pays-là. Cesont lesluttesdes
protecteursde I'environnementpendant les annéesquatre -vingtet débutde quatre-
vingt- dix, qui ont finalement oblil'industrie mondiale dela celluloseet du papier,

introduire des changementstechnologiquespour limiter les émissions et les effluents
polluants». De toute manière,les mauvaisesodeursclassiquesprovenant de cetype
d'établissementset la pollution produite subsiste, dit letechnicien.

"C'est la tactique qu'ils ont utilisée dans tousles pays où ils ont débarqué séduire
l'opinion publiqueet montrerlesbontés environnementaled se leursinstallations.Dans lespays sous développés c,ommeceux de l'Amérique Latine, il est peu probable
que la situation soit meilleure quedans les pays centraux,bien que les responsables
des entreprises du secteurs répètentet répètent qu'ils vont utiliser les mêmes
mécanismesde contrôle et lesmêmestechniques pour réduirela pollution que l'on
utilisedans l'union Européenne.

C'est ce que pensent par exemple des groupesde protection de I'environnement
uruguayens et des organisations sociales de toute sorte, dela ville argentine de
Gualeguaychu,voisine de Fray Bentos,qui ont averti sur les conséquencesnégatives
de l'installation des usines de Botnia et de Ence sur les eaux du fleuve Uruguay,
partagé entre lesdeuxpays.

Jorge Busti, gouverneur de Entre Rios, province argentine à laquelle appartient
Gualeguaychu,a accuséle gouvernement uruguayen de violation du traité bilatlur
le fleuve Uruguay et a annoncé qu'il présenteraune plainte auprès de la Cour
Interaméricainedes Droits de l'Homme en raison des dommages produits sur
I'environnementet sur leséconomieslocales.

"Noussommesen train de faireune étude dont lestravauxpréliminaires indiquenq t ue

la dépréciationqui se produiraitdans toute la zone de Gualeguaychuet ses alentours,
est 30% de la production agricole,de volaille, d'abeilles etde tourisme, ce qui mis en
chiffres représente00millionsde dollars",a signalé Bustice lundi 27.

Les associationsde Gualeguaychu,qui se sont mobilisées intensément depuis des
mois contre les usinesde celluloseet qui dans ce cadre ontorganisécette semaine,

une manifestationqui a réuni plusieursmilliersde personnes dansla zone de frontière,
ont présentéauprès de la BanqueMondiale, une demandepour que le créditde 200
millions de dollars demandépar Botnia pour ses projets en Uruguay, ne soit pas
accordé.

Entre le10 et le 14 octobre,uneéquipe del'ombudsman dela Corporation Financière
Internationale (CFI, quidépendde la Banque Mondiale)s'installera Montevideoetun

moisplustard déciderade lademande.

"La guerredes celluloses",tel le nom qu'on lui a donné danscertainsmédias,a même
mis en oppositionpendantuncertaintemps,lesgouvernementscentraux de 1'Uruguay
et de l'Argentine, etce conflit est passé au domaine commercialb,ien que les deux
pays soient partenairesdans le cadre du Mercosuret que les deux gouvernements
aient de la sympathie politiquel'un pour l'autre (tous les deux sont considérésde

centregauche).

Mais l'expansiondu secteurforestier metaussi encausele modèlede "paysproductif',
que la coalition de centre gaucheEncuentro Progresista-Fren Atmplioa prônépour
arriverau gouvernementde 1'Uruguay,lorsdesélectionsdu 31 octobredernier.

Alors qu'un secteur de l'Exécutifa vu de très bons yeux l'annonce d'investissements

des multinationalesde la cellulose, cause du montantdes investissementsprévus,
des groupes sociaux et de protectionde I'environnementet même des fonctionnaires
du gouvernement, affirment quetelle qu'est conçue jusqu'à présent l'industrie
forestière,elle a favoriséla monoculture et qu'elles'est étenduea des secteursaptes
pour un autre type d'activité agricou d'élevage.Ilsdisent aussi qu'ellea encouragéuneactivitéqui a créé des postes d'emplo die très bassequalitéet une productionavec
peude valeur ajoutée.

Andrés Berterreche, directeurde la DireceionGeneral Foresta lDirection Générale
Forestière)du Ministèrede l'Élevage, de l'Agricultureet de la Pêche, a affirméque le
gouvernement uruguayen "prétend que le boisement s'intègreau secteuragricoleet de

l'élevage etqu'il serve pour la création d'emploisde qualité, créantune production
nationaleavec plus de valeur ajoutée. Que ce ne soit pas seulement pour exporter du
bois brut, ou sous forme de puces, ou pourun modèleexclusivementde pâte, mais
aussipourlafabricationdepièceset de partiesdemeubles,de plaques,de plaches. ".

Le gouvernement actuel,a ajouté Berterreche, se proposd ee réformerla loi en vigueur
pour redéfinirles zones de prioritéforestière. Suivant la norme actuell, lles peuvent
occuper 3,5 millionsd'hectares. Pour le moment, 800.000hectares sont boisés ce qui

représente4 pour cent duterritoire national etpour 2010 ce chiffre pourrait atteindrele
million.

Cette année,les subventions dont bénéficic eette industrieont étééliminées. Lesdites
subventions ontfait que 100millions de dollars del'argent de l'étatsoient passés au
secteur pendant les quinze dernières années. Pourtant, Oscar Costal,'industriel
forestier, a dit cettesemaine que ces subventions-là ne sontplus nécessairespour

l'expansion du secteur qui « peut déjà voler de ses propres ailesm. En plus, les
compagnies transnationalesdu secteur, jouissent de créditspermanents provenant
d'organismesfinanciersmultilatéraux commela CFI.

D'après Chris Lang, coordinateur pour l'Afriqueet pour l'Asie du groupe Plantations
Watch, la CF1a suivi la croissance exponentiellede l'industrie de la cellulose et du
papier dansle monde,et actuellementdonneson appuiaux plans de miseen placede
ces compagnies en Chine et en Amérique Latine, des zones définies comme

« prioritaires» pour son entrepriseparle présidentde Stora Enso.

"La CF1existe pourpromouvoir desinvestissementsdurablesdu secteurprivédans les
pays en voie de développement''mais "nous sommes ouverts aux affaires et la
celluloseest unetrès bonneaffaire"a admis récemmentTatiana Bogatyreva, cadredu
secteur investissementsde la corporation.Er,

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